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Ce que Sylvain voulait... - Louklouk - 24-05-2022

Hello !
Une petite, dans mon genre...
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Ce que Sylvain voulait...

Ce jeudi soir-là, Sylvain prenait un pot en ville avec son pote et collègue Nicolas.
— Faut que je te dise un truc... louche.
— Miam ! fit Nicolas, un gentil et mignon mec rigouillard comme tout.
— Je crois que... Frédéric me mate.
— Normal : t'es un beau mec, et il est gay ! Mais je te signale que toutes les meufs de la boîte aussi te matent... surtout celles que t'as pas encore baisées !
— Ouais, mais là... c'est un mec.
— Et alors ? C'est un connaisseur, surtout ! Et pis... il paraît que les mecs sucent mieux que les nanas, tu sais ça ?
— Oui... et justement...
— Justement, t'as envie de te faire pomper par un mec, donc, conclut Nicolas, tout sourire. Qu'est-ce que t'attends ?
— Ben... J'me vois pas lui demander !
— Laisse-toi draguer.
— Ce serait pas honnête... C'est un mec bien, Frédéric.
— Ah ! C'est tout à ton honneur, ça ! Ou c'est que t'as peur pour ta rondelle ? Les blacks, on dit aussi...
— Arrête ! Bien sûr que j'veux pas me faire enculer !
— Juste sucer, quoi. Eh ben t'as qu'à devenir ami avec lui, ou du moins t'en rapprocher, et tu verras...
— Ouais, soupira Sylvain. Mais... j'ose pas trop.
Ce joli châtain mignonnement fait n'avait pas de copine, mais des bonnes fortunes sans nombre, car il était charmant comme tout.
Quant au Frédéric sus-nommé, c'était le gay officiel de la boîte, au grand dam de ces demoiselles, car... c'était une splendeur, ni plus, ni moins... Un genre de top model, grand, fin, athlétique, et un visage rayonnant. Et gentil !
Une occasion se présenta dès le lendemain : alors qu'il était seul devant la machine à café, Sylvain y vit arriver Frédéric. Il se lança aussitôt :
— Ça se présente bien, ta fin de semaine ?
— Bof... morose.
— Et pourquoi ? T'as pas de java de prévue ?
— Si, mais j'ai pas envie... Toujours les mêmes têtes... de cons ! Alors... tout seul chez soi... ça repose.
— Mais c'est pas joyeux, ça, comme programme !
— Non, évidemment ; et toi ?
— Ouais, des trucs... mais pas ce soir... Tiens ! Tu voudrais qu'on se fasse une pizza ou une crêpe tous les deux ?
Là, Sylvain fut saisi par le visage de Frédéric qui s'illumina soudain, comme une sorte d'aurore boréale.
— Oh oui, ce serait... Oh oui, sympa !
Et rendez-vous fut donc pris. Averti, Nicolas eut ce commentaire :
— En route pour l'extase !
— Oh, ça va !
— T'y vas pour la crêpe, ou pour la pipe ?
— Ta gueule !
En vérité, Sylvain était dans ses petits souliers, quand on se retrouva à la sortie du boulot. Le vendredi on sortait à cinq heures et demie. Frédéric proposa :
— J'habite pas loin, et il y a une excellente crêperie tout près aussi... tu viendrais pas tout de suite prendre l'apéro ? Et on va se goinfrer après.
Le moyen de refuser ! Sylvain suivit donc. Frédéric logeait dans un petit appartement judicieusement organisé, et où Sylvain se sentit bien tout de suite. Né en métropole, le beau Frédéric était d'origine antillaise, aussi proposa-t-il à son hôte un planteur des familles...
— Tu sais quoi ? On trinque d'abord, et pis je vais me laver : je le fais toujours en sortant du boulot.
On trinqua donc... et la mixture qu'avala Sylvain lui réchauffa vitement les boyaux ! Et, sans manière aucune, Frédéric se désapa devant lui : oh, quelle splendeur !
— Tu viens aussi ? fit le garçon en tendant la main.
Sylvain sut alors qu'il n'avait pas le choix, sauf à passer pour... Il ne savait quoi, mais... il se déloqua.
La douche italienne de Frédéric n'était pas grande, mais logeable... à deux.
— T'es bien foutu, toi ! déclara Frédéric.
— Mille fois moins bien que toi, oui !
— T'es gentil. Venant d'un hétéro, ça me fait plaisir. Mais pour beaucoup de mecs, c'est ta gueule, ta bite ou ton châssis qui comptent seulement, alors...
— Est-ce que... tu m'autorises une question... perso ?
— Toutes les questions perso que tu veux.
— T'as pas de copain ?
— Je suis peut-être un peu trop difficile...
— Mais... osa Sylvain, beau comme t'es...
— J't'ai dit : je veux pas qu'on n'aime que ma bite.
Or, à ce moment, la bite de Frédéric avait crû, nettement... et Sylvain avait sous les yeux un genre de merveille absolue. Il en resta coi, et Frédéric souffla :
— J'peux te prendre dans mes bras, juste un peu ?
Sylvain fit oui de la tête et, à sa singulière surprise, il se sentit croître lui aussi, au contact du sublime engin de Frédéric. L'étreinte de Frédéric était douce et... Sylvain adora cet instant.
M'enfin, Frédéric proposa qu'on se séchât, ce qu'on fit tout en bandant ferme... Et l'on alla picoler, dans le même état. Sylvain se demanda quel jeu jouait ce pédé-là : on était à deux à picoler, la queue en l'air... et rien ?
— Tu sais quoi ? À la crêperie, ils livrent... Tu veux quoi ?
Une demi-heure plus tard, on sonnait, et Frédéric alla ouvrit à poil, et le sabre en avant.
On dîna donc en une étrange ambiance. Certes, le rhum arrangé et autres mixtures proposées par Frédéric avaient nettement modifié le jugement de Sylvain, mais... celui-ci gardait un fond de jugeote, pour se dire... quoi, au fait ?
Il était éblouissant, le Frédéric. De haut en bas, sur les côtés, partout ! Masculin sans excès, il débordait de sensualité et de finesse : il était la grâce personnifiée.
Alors Sylvain se sentit perdre pied... et quand Frédéric lui demanda :
— Tu voudrais dormir ici ?
...il susurra :
— Ben oui, bien sûr.
Alors Frédéric lui tendit le bras, pour l'inviter à se poser contre lui, sur le sofa.
— Je sais pas ce que t'en disent tes copines, mais moi, je te trouve vraiment beau, Sylvain. Ta queue est si...
— Moins belle que la tienne, souffla Sylvain, la gorge sèche.
— Est-ce que... murmura Frédéric à l'oreille de Sylvain, tu accepterais que je te suce... juste un peu ?
— Fais... ce qui te fait plaisir, Frédéric.
Et ce pourquoi Sylvain en était arrivé là se produisit donc. Ô moment aussi étrange que sublime ! Et comme il battit, le cœur de ce jeune homme !
Mais... Mais il eut aussi le vague sentiment de trahir ce garçon qui le suçait joliment bien, vraiment. Frédéric releva le museau :
— T'es beau... t'es vraiment beau, Sylvain... Ça va ?
— Oui, t'es... gentil et... génial.
Frédéric se remit à l'ouvrage, doucement, puis ardemment... Oh ! Que ça plut à Sylvain, tout ça ! Enfin, Frédéric lui proposa :
— Tu crois que... t'aimerais me la mettre, là ?
— Oh, je...
— Viens. C'est facile, tu verras.
De fait, les choses se firent avec une sorte de tendresse qui épata Sylvain. Qui prit réellement son pied, et longuement, entre les fesses musclées de Frédéric.
— Merci, mon pote, tu m'as fait ça comme un chef ! déclara Frédéric, après que Sylvain eut débordé en lui. Tu sais quoi ? C'est quand tu veux, si ça te fait plaisir.
— Merci.... Oh, t'es... gentil, oui !
On but alors, et l'on rebut aussi. Et l'on papota gentiment de choses et d'autres, tendrement enlacés.
Et ce fut dans un océan de douceur que Sylvain alla se coucher, avec Frédéric. Vers quatre heures du matin, on s'éveilla ; ayant constaté que Sylvain bandait, Frédéric l'alla sucer incontinent... jusqu'à l'avaler entièrement. Et le tout sans un mot.
Et tandis que le bel Antillais se rendormait, Sylvain gambergea, gambergea... Quelle de ses connaissances l'eût jamais traité de cette façon ?
Oh, que c'était... Que c'était... trop, tout ça !
Au matin, il fut prié de défoncer le beau Frédéric, et il le fit avec une ardeur renouvelée, et quelle, encore !
On se sépara en fin de matinée et, consultant ses messages, Sylvain en trouva évidemment un de Nicolas. On se vit immédiatement, et Nicolas attaqua tout de suite :
— Tu me dis tout, évidemment !
Sylvain dit tout. Et Nicolas susurra, in fine :
— Je pensais pas que ça irait aussi vite, ni aussi loin...
— T'es choqué ?
— Non. Étonné, oui. Vous allez... vous revoir ?
— Rien de prévu, mais...
— Ça t'a plu ?
— Oh... fit Sylvain en regardant ailleurs, oui, bien sûr... Je sais pas trop... Il est... Il est...
— Hep ! T'es pas amoureux, quand même ?
— Non, non.... fit mollement Sylvain.
Il y eut là un petit silence gêné, rompu par Nicolas :
— Tu me raconteras la suite ?
— Oui, bien sûr... si y a une suite.
— Tu niques, ce soir ?
— Ben... j'avais un plan, mais... je sais pas. Toi ?
— Pareil. Si... Si tu fais rien, tu m'appelles ?
— Non : je fais rien, c'est sûr. T'as une idée ?
— On passe la soirée à picoler et à bouffer des pizzas, et à dire des conneries en matant des films de cul, ça irait ?
— Oui, oui ! C'est parfait.
On se sépara pour l'après-midi, où il ne sut que penser, Sylvain ! Vers sept heures, il était chez Nicolas, et l'on attaqua immédiatement à la vodka. Sylvain se sentait bien, soudain, chez son ami ; sauf que... il fut appelé par Frédéric. Qui l'invitait. Un muet conciliabule avec Nicolas lui fit répondre :
— Non. C'est toi qui viens... chez Nicolas, tu veux ?
Une demi-heure plus tard s'annonçait le flamboyant Antillais... porteur d'un vaste gorgeon de rhum... amélioré.
Mais Nicolas ouvrit une bouteille de crémant, et l'on commença à deviser gentiment. Où Frédéric demanda :
— Vous qui êtes amis proches... vous avez déjà essayé des trucs... intimes, tous les deux ?
— Non, non ! Tu sais qu'on est hétéros ! fit Nicolas.
— Oh ! Ça, ça n'empêche pas le sentiment !
On pouffa, et rebut aussi.
— Vous êtes jolis, tous les deux, et au bureau, j'ai toujours pensé que vous pourriez être ensemble. C'est pourquoi je vous pose la question... et je vous conseille d'essayer, tiens !
Les autres se regardèrent, interdits, avant de sourire.
— Et chez moi, les cours sont gratuits !
— Parce que tu donnes des cours, toi ?
— Aux petits garçons qui savent pas où ils vont !
— Trinquons, dit Sylvain, puis tu nous expliques tout.
Ainsi fut fait. L'ambiance fut vite chaude, du fait des récentes relations entre Sylvain et Frédéric. Sylvain eut d'abord un peu de mal à se retenir... avant de se lâcher, et de prendre Frédéric par le cou. Et de s'en faire embrasser, vivement.
— Je vous laisse, les mecs ? demanda Nicolas.
— Non, tu restes... mais tu retires ta culotte, répondit Frédéric, qui était en train de défaire la ceinture de Sylvain. Faut qu'on respire, tout d'même !
Baba, Nicolas vit les deux autres se déloquer vite fait... et bander comme des grands.
— Allez, on te fait une place ! fit Frédéric en se séparant de Sylvain, sur le canapé.
Où ce fut bien emprunté que, tout nu, le fin Nicolas vint se loger, étroitement coincé entre les autres. Sans sommation, Frédéric vint lui happer la quéquette, tandis que Sylvain lui titilla les tétons. Il gémit aussitôt le gentil Nicolas !
S'ensuivit un délicat moment où Nicolas, l'air le plus égaré du monde, se laissa bouffer la rondelle par Frédéric, puis par son ami Sylvain... qui y alla délicatement, et même... rougissant. Mais la situation commandait !
Bref, Nicolas ne se sentit pas violer, ni de près, ni de loin. Il arriva même d'accepter la langue de l'un, puis de l'autre en sa mignonne petite bouche...
Frédéric avait des idées, qui se fit baiser par Sylvain, puis par Nicolas, avant de décider que ces deux-là le lui feraient ensemble... Objectif atteint.
Lorsqu'on eut débordé de part et d'autre, on picola encore un peu et Frédéric s'en fut, non sans susurrer :
— Amusez-vous bien les mecs !
Où les deux autres restèrent bien embêtés...
Sylvain resservit des bulles, et finit par oser, alors qu'on regardait le mur, en face :
— Tu penses quoi, là ?
— Chais pas... C'était sympa... Il est super beau Frédéric, comme tu m'avais dit... et je comprends que tu...
— Je suis pas amoureux, j't'ai dit ! Tu m'en veux que... je t'aie touché ?
— Non, bien sûr. Drôle, même, qu'on se touche la queue pour enculer ensemble...
—  Excuse-moi quand même de l'avoir fait venir...
— C'est moi qui t'ai dit de le faire... et j'en suis content.
— Sérieux ?
— Oui. Sylvain ?...
— Oui ?
— Pas facile à dire... Tu trouves ça bien que...
— Ben... Oui, je trouve bien tout ce qu'on a fait. C'était doux et... on était tous les trois ensemble... C'était bien, ça.
— Tu veux dire que...? suggéra Nicolas.
— Que je me sens bien avec lui et... avec toi aussi... si tu veux.
— Lui, c'est une merveille... Pas moi.
— Toi, t'es mon Nicolas. Et s'il était notre Frédéric ?
— T'es sérieux, là ?
Sylvain fut assez sérieux pour convoquer dès le lendemain le superbe Frédéric, qui accepta tout de suite les termes du contrat... et l'on commença sur le champ une mignonne histoire à trois, qui dure encore, aux dernières nouvelles.

1. IV. 2022



Re : Ce que Sylvain voulait... - fablelionsilencieux - 25-05-2022

Mister Louklouk,

L'as du revirement d'hétéros à la  gaytitude bien menée!

Merci de toujours nous faire rêver.
:-* :-*


Re : Ce que Sylvain voulait... - lelivredejeremie - 26-05-2022

Très amusant de voir le grand Black Antillais en total contre-emploi (mais c'est bête, il doit y avoir la mm proportion de bottoms là aussi) en mode marraine-la-fée qui matche Cendrillon et le Prince, avant de s'effacer, pour veiller de loin et parfois de près, sur leur amour  Wink


Re : Ce que Sylvain voulait... - Philou0033 - 27-05-2022

Bonjour [member=87]Louklouk[/member] ,

à nouveau une superbe petite histoire qui voit un hétéro goûter au plaisir gay.
Parfois la révélation dépend de peu de chose, aussi bien Sylvain que Nicolas on pu avancer dans leur sexualité et découvrir l'amour au masculin!

Merci pour ce bon moment de lecture!

Déjà bon week-end.

Je t'embrasse!
Philou