Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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Re : Bébé - gaetanbg - 20-07-2022

- Oui, vas-y, mais je ne peux pas te promettre d’y répondre.

- En fait, il y en a plusieurs que je voudrais te poser.

- Vas y, lance-toi.

- ça s’est passé comment ta première fois ?

J'éclatais de rire puis je lui dis :

- Une catastrophe ! C'était avec une fille et j'étais tellement stressé que je ne savais pas quoi faire. Alors elle a pris les choses en main.
Les prélis passés, elle m'a enfilé une capote pour que je la prenne et j'ai éjaculé dedans avant même d'avoir entamé un mouvement dans son minou.
Elle n'a rien dit et on a recommencé plus tard où je n'ai pas tenu bien longtemps non plus.
La deuxième fois, le même jour c'était avec un garçon. Là aussi j'avais tout à apprendre mais contrairement à la fille pour qui c'était également sa première fois, lui était expérimenté. C'est lui qui fit durer, plus que moi et ce fut aussi bon qu'avec la fille. J’ai eu l’été pour déterminer où penchait mon cœur!

- C'est vrai que ça fait mal ?

- De quoi tu parles ?

- Quand on se fait… sodomiser!

- C'est vrai que les premières fois sont rarement agréables. Mais bien préparé et avec le bon mec, ça se passe pas trop mal. Et en actif, c'est bien plus serré qu'un vagin, tu grimpes plus vite dans les tours. Après, en variant le rythme, la profondeur, tu arrives à tenir un grand moment et tu prends un sacré pied.
Mais le truc primordial quand tu fais l'amour ce n'est pas de t'occuper de ta jouissance, mais de donner le plus de plaisir à ton partenaire. C'est un peu comme quand tu te branles, il y a la branlette vite fait pour te calmer et il y a celle que tu fais durer… tu vois ce que je veux dire ?

- Oui, très bien en ce qui concerne la branlette et pour ce qui est sodomie, j'ai un peu d'expérience, mais jamais avec un mec. J'ai des sextoys dont je me sers et le côté actif ne m'intéresse pas trop. Bé, tu voudrais pas que, toi et moi, enfin tu vois pour…

- Oui très bien ! Alors Joris écoute bien ce que je vais te dire. Entre toi et moi il ne se passera jamais rien ! J'ai Liam, je l'aime et il est hors de question que je le trompe. Tu peux comprendre ça ?

- Ok, je prends note et je ne t'en reparlerai plus. J'ai eu ma réponse. Par contre, si tu as un ami gay qui est seul, qui cherche un petit puceau à déniaiser et qui est plutôt mignon, tu fais signe ! Par contre, tu veux bien être mon confident ? Tu sais, je n'ai jamais eu personne à qui dire ce que je ressentais et ça me fait du bien de parler avec toi. Tu me donnerais des conseils aussi ?

- Pas de soucis pour ça ! Dis-moi, ça te dit qu'on se mette en binôme pour bosser à l'école ?

- Jusqu'à ce que j'en trouve un plus doué que toi. Ou plus mignon. Mais ça, ça, sera dur. Bon, on retourne se baigner ?

- Si tu veux.

Il partit en courant, fit un salto avant et retomba dans l'eau les pieds joints. Je me mis au bord de la piscine, Je posais mes mains au bord à plat, je montais l’équilibre, puis je pliais les bras et d'une impulsion je me retrouvais dans l’eau.

- Wow ! Tu es doué toi ! Tu fais de la gym ?

- On peut pas vraiment dire ça, Ma frangine faisait de la danse classique alors je l'imitais et mon frangin du karaté et lui aussi je l’imitais. Du coup je fais le grand écart et je suis ceinture noire de karaté tout comme Titou.

- T'es sérieux là ? Et c'est qui Titou ?

- c'est Timéo, c'est des surnoms qu'on se donnait quand on était gamins. Et oui je suis très sérieux. Mais puisque toi aussi tu fais de la gym tu dois être souple. Tu t'es déjà sucé ?

Il rougit et me répondit un "oui" à peine audible qui me fit éclater de rire. Il se servit de moi comme catapulte ou plongeoir même de trampoline et il faisait des saltos, des vrilles plutôt bien faites, mais les entrées dans l'eau n'étaient pas du tout académiques et les plats succédaient au plats. Je ne compte même pas le nombre de tasses qu'on but tellement on riait. On sortit et on se sécha. Une fois secs, on se rhabilla et on alla arroser le jardin.
Quand on revint Tim et Marie se baignaient dans la piscine en sous-vêtements.
On les rejoignit. Joris et moi on avait des boxers noirs, mais Marie avait des sous-vêtements clairs en dentelle et Tim un fin boxer blanc. Quand ils sortirent de l'eau on rigola. On voyait tout ! Marie rougit un peu tandis que Tim derrière elle, baissa son boxer et nous montra ses fesses, secouant son popotin.
Ce qui nous fit redoubler de rire. Marie se retourna et vit ce que faisait Tim.

- Non, mais ça va pas bien dans ta tête de leur montrer tes fesses !

Il était tout penaud, ce qui nous fit encore plus rire.
On rentra se doucher et on alla manger en ville. Les amoureux étaient calmés et on se promena longuement avant de rentrer.
Le lendemain matin, on alla tous jusqu'à leur bahut et pendant que Tim et Marie s'occupaient de leur inscription, avec Joris on faisait des commentaires sur les mecs qui entraient et sortaient. Joris me donna un coup de coude et me montra de la tête un magnifique rouquin qui arrivait.

- Il ressemble un peu à ton Liam je trouve. Il est mignon et il a l'air bien gaulé.

Je tournais la tête vers lui et c'est vrai qu'il n'était pas mal du tout. Bon pas autant que mon Liam mais en d'autres temps, j'en aurai bien fait mon quatre heures. Et c'est vrai qu'ils se ressemblaient un peu.
On était tellement discret que le mec vit qu'on le matait et au lieu d'aller vers l’entrée, il se dirigea vers nous.

- On se connaît ?

- Non je crois pas, c'est juste que tu ressembles beaucoup à un de mes potes et mon copain a cru que c'était lui.

- Ah ok, désolé, j'ai cru que vous vous foutiez de ma gueule parce que je suis roux.

- Non pas du tout.

- Ok, salut, à plus!

Et il repartit.

- Il va falloir qu'on se calme ! On n'est pas discret. Mais bon sang, il était trop beau ! T'as vu ses yeux bleus ?

- Quand tu verras les yeux verts de Liam, tu ne vas pas en revenir !

- C'est quand que je vais trouver mon mec ? Au fait tu l'as rencontré comment Liam ?

Je finissais de lui raconter notre rencontre quand Marie et Tim sortirent. On reprit le bus et on fit halte pour leurs cartes de transport et on rentra.
Joris était un peu triste de nous voir partir.

- On revient dans deux jours ! Tu vas pas déprimer, quand même ! Au fait file-moi ton tel je t'envoie un sms.

Tim fit comme moi. La mère de Marie débarqua et commença à poser tout un tas de questions et elle fouinait de partout ... Non mais, ho ! On était chez nous, pas chez elle. Ça, j’appréciai pas vraiment !
Marie partie, Joris nous accompagna à la gare et on se fit un gros câlin pour se dire au revoir. Un mec nous regarda de travers mais vu le regard d’assassin que je lui lançais, il traça son chemin.
Il nous fallut quatre heures pour le trajet en train. Chacun rentra chez lui et je commençais à préparer mes affaires en faisant tiroir par tiroir et étagère par étagère. ça faisait déjà deux grands sacs bien bourré, sans compter le sac à dos des papiers et affaires scolaires de base. Et la veille de partir ma mère avait fait les courses et vidé les placards, ce qui faisait trois cartons de bouffe et conserves à emmener !
Heureusement que le père de Tim avait un pick-up !
Le samedi matin, c'est à six heures qu'on partit. À huit heures et quart, après un arrêt boulangerie, on arrivait. On ouvrit le portail et le père de Tim recula. Il nous aida à monter nos affaires et repartit. On mit le frais au frigo et on alla voir si Joris était réveillé. Il fallut qu'on insiste sur la sonnette pour qu'il nous ouvre, les tifs en bataille et à poil.

- Ah salut, c'est vous ? Mais c'est quelle heure, là ?

- Neuf heures , pourquoi ?

- Putain, mais vous êtes fous ! C'est l'avant dernier jour où je pouvais dormir.

On secoua les sacs de croissants et de pain au chocolat, il nous regarda avec le sourire et dit :

- Messieurs, si vous me prenez par les sentiments...

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Re : Bébé - KLO7514 - 21-07-2022

Bon, pas de "coup de canif dans le contrat" entre Bé et Liam : le "pauvre" Joris se retrouve un peu Gros-Jean mais c'était le risque à courir : il a tenté et ce fut "niet". Au moins, les choses sont claires. Et puis, donner des conseils à un débutant, c'est lui faire du bien pour qu'il se trouve efficace plus tard.
J'apprécie énormément le conseil venant du tréfonds de Bé : chercher, avant toute chose, à faire plaisir à l'Autre. En général, ça "paye" toujours bien!


Re : Bébé - gaetanbg - 22-07-2022

Joris nous fit entrer. Il ouvrit le rideau électrique de la baie vitrée qui donnait sur le jardin et nous dit de nous asseoir sur le divan, pendant qu'il faisait son lit, il le releva et celui-ci s'encastra dans le mur.
Tim se leva et alla devant le lit/armoire et dit:

- jour.

Puis il fit descendre le lit et dit:

- Nuit.

Il nous refit ça plusieurs fois.

- Rhoo! Les visiteurs! Mais vous n'avez aucune culture, les mecs !

- Ha ! Ouais, moyen ta blague ! Bon, le café Tim, tu veux quoi ? Long, court ?

- Un bol, sans sucre pas trop fort, pareil pour Bé.

On était un peu serrés mais ça ne nous dérangea pas pour manger les deux sacs de viennoiserie. Puis on aida Joris à débarrasser et on lui dit qu’on remontait vider nos sacs et cartons.

- Je me douche et je monte vous aider à ranger convenablement. Parce que je suis sûr que vous êtes bordéliques tous les deux !

- On est bordéliques, nous ! Tu vas voir ça !

On lui sauta dessus et on se mit à lui faire des chatouilles !

- Au secours ! Stop ! Non pas ça !

Après cinq minutes de punition, on le laissa à bout de souffle et on monta à la cuisine. On commença par sortir toute la bouffe des cartons, que l'on posa sur la table. Ma mère avait prévu gros et celle de Tim avait prévu tout autant. Ça ne tenait pas tout sur la table. Sans compter qu'on avait déjà rempli le frigo de produits frais !

- Bon, on range comment ?

Joris frappa et vint nous rejoindre.

- Je vous avais dit que vous étiez bordéliques ! Ouvrez les placards, regardez la hauteur des étagères, si elles conviennent, puis vous mettez les féculents ensemble, les conserves ensembles… Bon, laissez-moi faire !
Vous me passerez au fur et à mesure.

Il rangea tout puis on monta à l'étage pour nos affaires. J'entrais dans ma chambre où Tim et Joris me suivirent. Je commençais à déballer mes sacs et Joris y mit son grain de sel.

- Mais Bé ! Arrête de tout mettre sur les étagères en bourrant comme ça ! Tu as une penderie avec des cintres. Alors tu t'en sers !

Je fis ce qu'il me dit. Je sortais en dernier mes sous-vêtements pour les mettre dans les tiroirs, quand il me dit :

- Tu les sors d'où ? Ils sont grave beaux et pas courants.

Au fond de mon sac à dos j'avais un des catalogues, je le lui tendis. Il le feuilleta et dit :

- Le mec du catalogue, on dirait toi. Il a la même musculature et l'autre est bien gaulé aussi.

- L'autre c'est Liam et là c'est bien moi, pas une ressemblance.

- T'es sérieux ?

- Oui, toujours ! A la maison j'ai même une affiche, la même que pour la couverture.

Il fallut que je lui raconte en détail comment ça s'était passé, y compris la pause branlette. Ce qui les fit rire.

- Tu fais comment pour internet ?

- Pierre et Jean m'ont donné le code du wifi. C'est PIERREJEAN en majuscule. Au fait, ils m'ont dit de vous dire que vous pouvez vous servir de la buanderie, ils l’ont oublié. Elles est prévue pour tous.

Puis on alla aider Tim à ranger ses affaires et bien sûr, là aussi, Joris y mit son grain de sel.

- Mais, Joris, pourquoi tu me fais serrer mes affaires comme ça ?

- Tu vas avoir une fille avec toi ! Et je ne suis même pas sûr qu'il lui reste assez de place ! Tu t'arrangeras avec elle.

- Oui, bon après elle va pas tout déménager ici non plus ! Pourvu qu'elle apporte des sous-vêtements sexy, ça me suffit !

- Heu, dans ton lycée agricole ça risque d'être chaud si elle y va comme ça !

- Ha, non, juste ici chez nous !

- Oui et toi tu te baladeras à poil ?

- Non en boxer !

- Oui mais c'est pas sexy ! Bé, tu as bien un jockstrap à lui prêter pour qu'il soit sexy ?

- Oh oui, Joris sur ce coup là, tu es génial ! Je vais aller en chercher un.

Je revins quelques secondes après et je tendis le jockstrap à Tim.

- C'est quoi ça ?

- Un jockstrap, Tim.

- Mais si tu mets ça, on te voit tout le cul ! C'est un truc de PD ça !

- Non crétin, aux USA presque tous les sportifs professionnels en mettent. ça soutient bien le service trois pièces et ça te gène moins qu'un boxer.

Tim, intrigué, le tournait dans tous les sens. Puis il fit une chose qui nous surprit Joris et moi. Il quitta son short et son boxer puis l’enfila.
Il mit les élastiques en place, souleva son teeshirt et se regarda dans le miroir de la penderie.

- Ouais pas mal ! c'est un truc de PD ! Mais ça met en valeur mon beau petit cul et ça me fait un paquet de ouf !

- Pour une fois que tu as une grosse queue ! Enfin, ça donne ‘l'impression’ que tu as une grosse queue !

- Tu dirais pas ça Joris si tu l'avais dans la bouche ou dans le cul ! Dommage pour toi… je sois pas gay !

- Ho mais pas besoin d'être gay pour se faire sucer et enculer un mec.

- Oui sauf que pour moi tu n'as pas assez de poitrine et ta micro bite est encore trop développée pour ressembler à un clito !
C’est pas tout ça. Vous avez pas faim vous ?

On avait faim bien sûr, alors on fit un repas des plus ‘équilibré’. Jambon cru maison, petit salé roulé maison, saucisson maison, pâté maison et fromage… du village.

- Wow les mecs ! Vous sortez ça d'où ? C'est trop bon !

- Bin chaque année on fait le cochon. Mes parents et ceux de Bé le font ensemble et ça nous fait l’année. Bon les cochons y'en a trois. ça fait du boulot mais c'est de l'artisanal et du bon.


- On va à la piscine ?

On y alla et on se baigna à poil, même si on avait maintenant nos maillots de bain dans nos armoires.

- Tim, elle arrive quand Marie ?

- Dimanche soir. Elle a un repas de famille à midi.

- Je trouve que sa mère est chiante et elle fouine de partout, j’ai même cru qu’elle irait dans ma chambre !

- Je m'en suis rendu compte aussi, Bé. Et Marie est un peu pareille que sa mère. Je le lui ai déjà fait remarquer. On s'est pas engueulé, mais presque !Au fait Joris, les proprios sont comment ?

- Ça va, ils sont pas chiants, ni envahissants. Pierre est un peu plus jovial et coquin que Jean qui est réservé et un peu bourru. Par contre, ils reçoivent du monde souvent, c'est souvent des couples de messieurs âgés comme eux mais parfois il y a des petits jeunes comme nous.

- Ça fait combien de temps que tu es là, pour savoir tout ça ?

- Depuis fin juin, j'ai passé l'été ici. Mes parents voyagent beaucoup en saison pour leur boulot et je n'ai pas voulu les suivre cette année.

- Purée, ils font quoi comme boulot tes parents ?

- Ils sont forains et ils ont une attraction, une chenille pour être plus précis. Si ça vous dit fin septembre ils seront pas loin d’ici, on pourra aller les voir.

- Et on pourra faire de la chenille gratis ?

- Mais bien sûr, Bé ! À condition que je sois entre vous, pas sur l’extérieur !

- Et pourquoi ça ?

- Bin, si je suis au bord quand ça tourne et que Bé est à côté de moi, il va m'écrabouiller !

- Toi tu me cherches ! Tu vas finir par me trouver !

Il se leva et vint se mettre droit devant moi, un petit coq les mains sur les hanches.

- T'es tout, là, où tu en as laissé dans ta chambre ! Si c'est le cas, vas vite le chercher, parce que, si tu continues de te moquer de moi, tu vas recevoir ta raclée.

Tim était écroulé.

- C'est bon Joris, je te fous la paix, je ne voudrais pas que tu fasses mal à tes mimines en essayant de me frapper.

Il se tourna vers Tim et lui dit :

- T'as vu, le grand il se dégonfle ! C'est que de l'air ce tas de muscles !

Il s'était approché et, rapidement, je me levais, le saisis par le poignet, je le pris sous les bras et le jetais haut et loin dans la piscine, il hurla tout du long. Puis je plongeais à mon tour et ressortis sous son nez, lui disant «Juste de l’air, mes muscles?». il rit mais ne me répondit pas.  Tim vint nous rejoindre. On fit un concours de plongeons. Joris gagna. C'est vrai que grâce à la gym il nous en fit deux ou trois spectaculaires, manquant même de s'assommer sur la margelle!
On passa le dimanche à zoner et j’étais déjà couché quand Marie arriva. Elle, Tim et sa mère, firent plusieurs voyages pour charrier ses affaires, sa mère ne traina pas.
Je restais couché, moi. Après tout ce n'était pas ma copine !

ça y est, on était lundi matin ! Il fallait se lever et aller en cours ! On commençait tous à neuf heures mais Tim et Marie avaient une heure de trajet et étaient déjà partis, contrairement à nous qui n'en avions que pour une vingtaine de minutes.
On franchit la porte, on devait être une centaine, à neuf heures précise on entra dans l’amphi.
On nous expliqua le fonctionnement des cours, entre les cours théoriques, les TD et les TP ça paraissait chargé, par chance je me retrouvais dans le même groupe que Joris.
A midi on alla manger avec les autres au resto U et l'après-midi les premiers cours commencèrent.
Joris et moi, on avait un bac S alors la première leçon sur la cellule fut : Fingers in the nose !
Dix-sept heures, on quittait les lieux et on rentra directement. Une demie heure après nous, Tim et Marie rentraient.
Le temps de nous raconter notre première journée, le moment de passer à table était là. Joris resta manger avec nous. (En fait il mangera avec nous quasi tous les jours, pendant les trois ans.)
Lui et Marie étaient bien plus doués que Tim ou moi en cuisine, aussi on était de corvée de vaisselle, je la lavais, Tim essuyait et la rangeait.

ça y est ! C’est vendredi ! On a enfin fini la semaine qui a été rude. et tout à l'heure Liam arrive !

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Re : Bébé - KLO7514 - 22-07-2022

Faire connaissance à fond, ça prend parfois du temps. Chacun, dans la "bande des 4"(On n'est plus au temps de Chou-en-Laï!), semble trouver son emploi au service de la collectivité et partage ses connaissances avec les trois autres. Que voilà une belle organisation!
Cette petite phrase sur l'étude de la cellule, au premier cours de "bio", me rappelle deux anecdotes. Ayant déjà étudié physique et chimie de la 5è à la 3ème, le passage de ces matières en seconde ne me fut pas dramatique. Idem, ensuite, après un bac "Math-Élem"(devenu "S" par la suite) où je me retrouvais aux Beaux-Arts avec des condisciples qui, au mieux, avaient suivi "Sciences-Ex" mais plus volontiers un "bac littéraire". Alors, les notions de mathématiques de ces premières années d'études supérieures ne m'effrayèrent pas beaucoup dans cette école....Dans une prépa d'école d'ingénieurs, il n'en aurait pas été de même, bien entendu !
N.B: J'ai eu la chance, à propos de maths, d'échapper à cette folle mode des "Maths Modernes" qui firent fureur dans les années 70 et gâchèrent quasiment toute une génération d'élèves avec leurs  notions assez bizarres et leur vocabulaire plutôt abscons. Qui ne se souvient du fameux "ensemble vide"? des "bijections" et autres termes désarçonnants, certes très logiques, si j'ose dire, mais fort déconcertants. Et même certains s'essayèrent à introduire cela...en philosophie! Ah, le groupe dit "Bourbaki", de quels maux ne fut-il pas responsable?


Re : Bébé - gaetanbg - 25-07-2022

Tout le jours Joris m'avait asticoté gentiment. ça avait commencé après nous être fait la bise pour nous dire bonjour.

- Plus que onze heures d’attente et il sera là !

- Si tu savais combien je le languis, combien il me manque ! Quand il arrive, je le viole !

- Oui… ou il te viole !

- Pas grave ça, je le laisserai me faire tout ce qu'il veut !

- Bé, tu devrais penser à autre chose. Tu l’as raide !

- Mais où est-ce que tu regardes toi ?

- On ne voit que ça, la grosse barre qui déforme ton pantalon ! On dirait que tu as caché quelque chose dans ton boxer !

- Arrête de m’en parler alors, sinon je vais pas débander!

Une heure plus tard, approximativement:

- Bé, je me souviens plus si je t’ai dit que j’avais croisé un superbe rouquin au yeux vert. C’était à la boulangerie, j’aurais bien gouté à sa crème, il avait l’air d’avoir un beau cornet!

Bien sûr, je repensai à Liam et la mécanique se remettait en marche. Et le petit ‘innocent’ repassait une couche:

- Oh ! T’as de nouveau une crampe, à qui penses-tu donc?

- Ta gueule Joris!

Une demi-heure avant le break de midi:

J’ai faim! Je me taperais bien une grosse saucisse à la sauce américaine, prise en sandwich entre deux belles miches. Pas toi? En parlant saucisse, la tienne s’agite de nouveau!

- Joris! (en grinçant des dents)

- Oui, Bé! (tout sourire)

- Rappelle-moi que je dois t’étrangler, avant qu’on rentre, petit con! J’ai mal aux couilles à force!

C'est plus ou moins le résumé de nos conversations tout au long de la journée. Je n'avais pas trop la tête aux cours ce jour-là et je me fis rappeler à l'ordre plusieurs fois par les profs.
Fin d’après-midi, je pensais une fois de plus à Liam alors qu'on était en inter cours, Joris qui revenait des toilettes, vint vite se placer en écran devant moi sans que je ne comprenne pourquoi. C'est en voulant lui poser la question que je compris où son regard était fixé. je me rendis compte, qu'une fois de plus, je bandais comme un âne ! Et pas qu’un peu!
Ça faisait quatre jours que je ne m'étais plus branlé et toutes les allusions entendues depuis ce matin plus mon état de manque… Les effets s’en faisaient ressentir au plus haut point !

Ça y est ! on avait fini la journée! On prit le premier bus et on rentra.
Arrivés à la maison je grimpais les marches quatre à quatre en criant à Joris:

- Je vais me faire beau !

- Moche comme tu es, tu n'auras pas assez de temps avant qu'il n'arrive !

- Connard !

- Moi aussi je t'aime! À plus beau gosse!

Je fus vite à poil et sous la douche. Je commençais par un bon rasage de mes parties intimes, puis les dessous de bras. Pour mes fesses j'utilisais de la crème dépilatoire.
Je nettoyais aussi le dedans parce que je voulais être clean de partout! Et surtout, j'avais envie de sentir le sexe de Liam en moi !
Le dehors et le dedans faits , je m'attaquais à mes cheveux. Il faudra que je trouve un coiffeur parce que là, ils commençaient à être longs.
Quelqu'un sonnait au portail, ça ne pouvait pas encore être Liam, c'était trop tôt. Je regardais l'heure et j'allais voir sur l'écran du visiophone. C'était la mère de Marie ! Mais elle faisait chier cette meuf ! J'avais autre chose à faire que d'aller lui ouvrir et de la voir débarquer ici !
Je continuais mes préparatifs. Rasage du visage, même si, là non plus, je n'étais pas très poilu. Puis je m'habillais en choisissant bien mes fringues. Un jockstrap qui mettait en valeur mes fesses et mon paquet, un teeshirt seconde peau, mettant en valeur mon buste et un bermuda moulant.
La porte s'ouvrit et je m'attendais à voir débarquer Tim, Marie et sa mère – qui devait avoir fait le pied de grue. Mais Tim entra seul.

- Bin, t’es là ? La mère de Marie a sonné mais tu n'as pas répondu. On croyait que tu étais chez Joris.

- J'ai entendu sonner mais j'étais sous la douche. Alors je n'ai pas voulu mouiller de partout pour voir qui c’était. Mais elles ne sont pas là ?

- Non, elles sont parties faire des courses en ville pour sa ‘môman’ chérie. Elle commence à me saouler, celle-là ! Marie passe sa vie à lui envoyer des SMS ! Elles doivent en échanger plus de 200 par jour ! Et ça fait déjà plusieurs fois qu'elle se fait remonter les bretelles en cours par les profs parce qu'elle textote avec sa mère !
Si je te disais que même quand on fait l’amour, il suffit qu'elle entende vibrer son portable pour qu'elle regarde ce qu'elle lui a envoyé !

- Et, toi, tu ne dis rien ?

- J'ai bien essayé mais on finit toujours par s’engueuler. Donc, je patiente tant que je peux! Mais parlons d’autres choses… Mon Bé, tu t'es fait tout beau pour ton chéri ! Si j'étais PD je te trouverais bandant !

Ça re-sonnait au portail. J'allais voir et ce coup-ci, c'était Liam. Je descendis les escaliers sans toucher les marches et courus lui ouvrir le portillon. Un sourire magnifique barrait la figure de mon chéri et on s'embrassa, là, sur le trottoir. On était collé l'un à l’autre. On se sépara à regret et je le fis entrer, on monta à l’appart.
On ne fit que croiser Tim. Les garçons se connaissaient via Skype. Ils se firent la bise pour se dire bonjour et le temps que Liam boive un coca, Tim annonça partir.

- Ce n'est pas moi qui te chasse au moins ?

- Non Liam, c'est ma chérie qui vient de m'envoyer un SMS pour que je la rejoigne. Au fait, Bé, ce soir on ne mange pas là, Marie et moi. Sa mère nous invite au restaurant. Bonne soirée à vous !

Il partit. Je conduisis Liam à ma chambre et, sitôt la porte fermée, on commença les hostilités, On se roulait des pelles en s’effeuillant. Nus, on alla sous la douche où je lavais Liam en tremblant. N'y tenant plus je me mis à genoux devant lui et je commençais à lui faire une pipe endiablée. Il me stoppa et prit ma place. Je voulus vite qu'il arrête, mon cœur s’emballait et les vannes allait lâcher, mais il continua de plus belle et je ne résistais pas longtemps... le Vésuve en éruption! Il essaya de tout avaler mais malgré sa gourmandise, il n'y arriva pas et l'eau emporta le reste.
C'est tout mouillé qu'on s'allongea sur le lit et on se positionna immédiatement en 69 baveux, très vite je fis comprendre mon envie à Liam en me mettant à quatre pattes. Il comprit et il vint jouer avec ma rondelle. Il s'en occupa d'abord à grands coups de langue, puis ses doigts s’intercalèrent et enfin sa queue força mes sphincters me faisant gémir non-stop de plaisir. Je voulais me masturber mais il m'en empêcha, à chaque tentatives. Il faisait durer son plaisir et le mien. Il retirait son chibre quand il ne pouvait plus se contrôler, mais continuait d’exacerber mes sens manuellement et il me reprenait quand il sentait que sa pression était redescendue.
Il me fit m'allonger sur le dos et me prit en missionnaire. Je sentais sa hampe qui frottait ma prostate et chaque aller-retour de ce piston me faisait geindre.
Ses coups de rein devenaient de plus en plus violents, désordonnés.

- Je vais bientôt jouir, Bé. Branle-toi!

Je me mis à me masturber et très vite je fus dans les mêmes limites de la jouissance. J'essayais de me retenir, j'y arrivais de moins en moins. Au point de non-retour, je serrais violemment mes muscles intimes. ça surprit Liam qui jouit puissamment au fond de mes fesses. Et moi dans un guttural et rauque beuglement, digne d’un bison en rut, je lâchais plusieurs jets de sperme sur ma poitrine.

On se câlina longtemps, récupérant de nos exercices. Nos regards croisés, exprimant tout l'amour que nous nous portions, heureux de nos retrouvailles, puis on alla se doucher. Et nus on rejoignit la cuisine. On tomba sur Joris qui nous avait concocté un excellent repas.

- Oups, on va aller enfiler quelque chose.

Joris eut son éclat de rire cristallin habituel et dit :

- Vous pouvez rester comme ça si vous voulez ça ne me dérange pas !

- Et tu vas passer le repas sous la table à sucer nos glaces !

- Toi, tu seras déçu. Tu sais bien que je ne suis pas un gros mangeur, celle de Liam est plus à mon gout que la tienne, trop massive pour mon appétit !

- Vas y, dis de suite que j'ai une grosse bite !

- Tu as une grosse bite !

Liam riait de notre joute verbale et, jouant le vexé, je tirai mon chéri hors de la pièce et on alla s’habiller. Enfin, on n'enfila qu'un boxer et un teeshirt pour passer à table.
La conversation porta sur nos études, celles de Liam, puis sur mon voyage aux USA, et la conversation porta sur Tim et Marie. C'est Joris qui commença.

- Tu sais Bé, j'aime bien Tim mais je trouve que Marie se la pète un peu trop à mon gout. Bon encore elle seule, ça passe, mais sa mère, je ne la supporte plus !

- Je suis d'accord avec toi. J'en ai discuté avec Tim tout à l’heure. Il m'a dit que Marie passait son temps à échanger des SMS avec sa mère tout le jour et que même quand ils baisaient, si c'est sa mère qui lui envoie un SMS, elle arrête pour lui répondre ! Vous vous rendez compte !

Ça nous fit rire. Joris se leva et alla jusqu'au frigo et revint avec trois glaces.

- Tu vois, au final, on va tous sucer ce soir !

Notre glace finie, on remis la cuisine en ordre et on descendit au potager pour l’arroser. On ramassa les légumes mûrs et au retour on fit une halte dans la piscine, nus tous les trois.
On sécha grâce à la brise qui soufflait et c'est nus qu'on rentra. Joris nous aida à monter les légumes et il redescendit de suite.
Ce qui était surprenant avec Joris c'est la disproportion qu'il y avait entre son gabarit de cure dents et la taille de sa bite et de ses couilles. ça m'avait frappé la première fois. Mais là, c'était Liam qui trouva ça flagrant !

- Il est cool, Joris, et tu as remarqué son sexe. Il est énorme comparé à sa taille. Bon! Je te laisse un moment, je dois me faire une beauté.

- Tu es sur ? Tu ne veux pas recommencer comme tout à l'heure ?

- Officiellement c'est toi l'actif du couple ! Alors il va falloir assumer ton rôle ! C'est clair Chéri ?

Il partit à la salle de bain en roulant des fesses comme font les meufs ! Je m'allongeais sur le lit et je l’attendis. Ma queue bandait seule rien qu'à l'idée de ce qui allait se passer. Je mouillais grave quand Liam revint. Il avança jusqu'à moi et se jeta sur ma trique qu'il suça un grand moment et il finit par s'assoir dessus. Il transpirait à grosses gouttes, tellement il s'activait sur ma queue. Je l'aidais en donnant des coups de reins quand il faiblissait et c'est de concert qu'on jouit.
On se reposa un moment puis on remit le couvert mais cette fois on se prit l'un l'autre et chacun jouit dans l'antre de son partenaire. On finit par s’endormir. On remit ça une fois dans la nuit et c'est une bonne odeur de café qui nous réveilla.
On enfila un boxer et un teeshirt et on alla jusqu'à la cuisine où on trouva Joris qui était allé nous chercher des viennoiseries.

- Bonjour les amoureux. C'est déjà dix heures !

- Bonjour. Tu as vu Tim et Marie ?

- Non, Bé, mais je suppose que tu as dû aussi recevoir un SMS de Marie. Elle est rentré chez elle, avec Tim et sa mère. Ils ne reviendront que lundi matin. Marie aurait oublié des choses chez elle. Enfin c'est ce qu'elle dit ! Mais je n'y crois pas trop.

- Tim doit grave tirer la gueule ! Il est brave mais, comme je le connais, le jour où ça va péter entre eux, ça va chier méchamment ! On va se baigner ?

- Oh! Vous m'invitez pour une douche coquine à trois ?

Joris, tu deviens lourd, là ! Non à la piscine, tout simplement !
Je répondis assez sèchement.

Joris avait rougi, blessé, et une larme coulait sur sa joue. Il se leva, Liam fit de même et alla le prendre dans ses bras. Joris éclata en sanglots. Liam me fit les gros yeux !
Merde, il plaisantait et je venais de le rembarrer comme un âne ! J'allais vers lui et je remplaçais Liam.

- Je m'excuse Joris. Je sais que tu plaisantais mais dès que ça touche Liam, je suis un peu borné et bête. Tu veux bien me pardonner mon manque d'humour ?

- Je veux bien… mais tu dois te faire pardonner.

- Ordonne Maitre et j'obéirai !

- On va se baigner, mais pour y aller tu me portes.

Je le pris dans mes bras et il passa un bras autour de mon cou. J'allais jusqu'à la piscine et une fois au bord…

- Non Bé, non, tu n'y songes même pas ! Je suis habil…

Ce qu'on n'avait pas prévu, c'est que Liam, ce traitre, me poussa dans l'eau et du coup Joris y tomba en même temps que moi. Liam tout content de sa blague plongea nous rejoindre, lui aussi tout habillé. On le coula avec Joris mais bien vite les deux lascars se liguèrent pour me couler !
On chahuta un grand moment puis on sortit et on quitta nos fringues et, nu, on bronzait tranquillement quand on eut la surprise de voir un Tim furieux arriver.

- Elle me fait chier avec sa mère ! Maman par ci, Maman par-là ! On s'est engueulé, du coup je me suis cassé.

- Mais tu es rentré comment ?

- En stop. C'est des jeunes qui rentraient d'un after qui m'ont pris. Ils étaient encore bourrés et c'était des copines à vous ! J'ai failli me faire violer en route !

- Tu abuses là !

- C'est où ? C'est où? Que t’as fait du stop? Faut que j'y aille !

- Pas la peine de t'exciter comme ça Joris ! C'était pas des mecs pour toi !

- Mais qu'est-ce que tu en sais toi du mec qu'il me faut ?

Tim s'approcha de lui et le regarda droit dans les yeux.

- Tu crois que Bé et moi on te laissera aller avec un mec qui ne nous convient pas ? Mais tu rêves mon gars ! On est tes grands frères alors si le mec avec qui tu veux sortir ne nous convient pas, c'est simple, ceinture de chasteté et tu ne sortiras pas avec lui !

On éclata de rire devant la mine déconfite de Joris. Mais ce que venait de dire Tim, je le pensais aussi.

- Bé, il est sérieux là ?

- Oui très ! Et je suis d'accord avec ce qu'il t'a dit. Alors tu obéis à tes grands frères sinon ça sera la fessée, pan pan cucu.

- Liam, au secours ! Il veulent me battre et me séquestrer !

- Je ne m'en mêle pas. Tu as vu comment ils sont taillés ! J'ai pas envie de me retrouver dans la piscine sans savoir comment ! Mais de toute façon, je suis d'accord avec eux. Tu ne connais pas le milieu gay je pense. C'est pourris et compagnie, pour la plupart !

Tim se mit à poil et plongea. Joris monta l'équilibre sur le bord de la piscine et glissa à l’eau. Liam y sauta élégamment… et moi comme un bourrin je fis une bombe au milieu d’eux. Et à trois, ils réussirent à me faire boire la tasse !
On fit les cons un moment et on sortit. On se sécha au soleil et on rentra. Joris et Liam se mirent aux fourneaux tandis que Tim et moi on mettait le couvert, Tim servit une tournée de coca pour les quatre. On passa à table dans la bonne humeur mais le téléphone de Tim ne faisait que vibrer.

- Tim, ou tu lui réponds, ou tu éteins ton téléphone, mais c'est chiant de l'entendre vibrer.

Il l’éteignit.

- On fait quoi ce soir, on sort ?

On décida de se faire un ciné et puis un mac do après. Pendant que Tim et Joris partaient à la piscine, avec Liam on alla faire la "sieste" ! On les rejoignit une petite heure après et ils étaient en grande discussion sur le futur mec de Joris !

- Mais ce que tu m'imposes c'est pas réaliste Tim ! Tu crois que ça existe un mec comme ça, toi ?

- J'en connais au moins deux mais ils sont ensemble.

On se fit résumer les critères négociés entre eux et c'est vrai qu'ils nous correspondaient bien. Mais ils correspondaient aussi à quelqu'un qu'on connaissait avec Liam !


Re : Bébé - gaetanbg - 25-07-2022

687


Re : Bébé - KLO7514 - 25-07-2022

Alors, quels sont donc les «critères d'admission» que devra observer le futur "mec du Petit Frère"? Devra-t-il, en particulier, posséder un ano-rectum surdimensionné XXL voir XXXL pour accueillir dignement l'appareillage complet du «Petit Pénétrant»? Idem côté gorge, au cas où. Certes, ce ne sont que des détails mais qui peuvent avoir leur importance.
Anecdote : Dans ses mémoires, le duc de Brantôme, gentilhomme au tournant des XVIe-XVIIe siècles, relate l'aventure d'une certaine marquise ayant épousé un seigneur "fort bien monté". Le "premier essai" fut totalement infructueux et, entre autres choses, pour parvenir à obtenir un héritier, un médecin conseilla à la dame de s'entraîner avec plusieurs gentilshommes successifs ayant de plus en plus épais appendices avant de pouvoir satisfaire son "légitime". C'est un peu le principe de perçage d'une paroi avec des forêts de plus en plus gros diamètre. Comme quoi chaque époque a ses combines! Big Grin


Re : Re : Bébé - bech - 25-07-2022

(25-07-2022, 06:30 PM)gaetanbg link a écrit : 687

Pas la peine de de mettre un message juste pour un numéro dont on n'a pas la signification.

Joris semble un peu pénible de faire bander Bé à toutes les occasions par ses allusions. Mais Bé le prend bien.

C'est plutôt Marie qui devient chiante à vouloir toujours être en contact avec sa mère au point de se faire rappeler à l'ordre en cours parce qu'elle utilise son téléphone portable.

A l'époque de mes études initiales, comme il n'y avait pas encore de téléphone portable, ma grand-mère devait attendre que je revienne du lycée puis de la fac pour me demander ce que j'avais mangé à midi. Si elle avait fait ça dans la journée par téléphone, je crois que ça m'aurait vite gonflé. Mais dans le cas de Marie, c'est elle qui semble demandeuse.

Bé, se fait tout beau pour Liam, même si je trouve que l'épilation, c'est un peu extrême. Juste une mode.

Finalement la mère de Marie invite sa fille et Tim au restaurant. Les 3 autres garçons seront ensemble pour la soirée.

Le lendemain, Bé et Liam sont réveillés par Joris à 10 H. Normalement, Tim et Marie ne doivent revenir que lundi. Joris propose aux deux autres un douche coquine à trois, mais Bé n'apprécie pas la proposition et Joris est sur le point de pleurer avant de le faire dans les bras de Liam. Bé se fait pardonner.

Après un plongeon à la piscine tout habillés, ils bronzent nus lorsque Tim arrive énervé contre Marie qui est trop fusionnelle avec sa mère. Il est rentré en stop avec des gays qui sortaient d'un after.

Joris entendant ça veut savoir où il a fait du stop, mais les 3 autres jouent le rôle des grands frères qui protègent le petit dernier en lui disant que ce n'était pas des mecs pour lui. Mais Bé et Liam pensent à un mec qui devrait lui convenir. Je me doute que c'est Rémi.


Re : Re : Re : Bébé - Louklouk - 26-07-2022

(25-07-2022, 11:51 PM)bech link a écrit : [quote author=gaetanbg link=topic=356.msg13391#msg13391 date=1658766635]
687
Je me doute que c'est Rémi.
[/quote]

Hep, bech !
Raconte pas la suite, STP !
Moi je me doutais de rien du tout...



Re : Bébé - gaetanbg - 26-07-2022

[member=27]bech[/member] ce numéro en bas de chaque post correspond à la page où je me suis arrêté dans le texte . ça m'évite de chercher où je me suis arrêté . et pour ce texte ça va jusqu'à è"_


Re : Bébé - gaetanbg - 27-07-2022

Je pris ma grosse voix et je dis à Joris :

- De toute façon tu n'as pas le choix ! Alors tu feras ce qu'on te dit sans discuter sinon on t’as prévenu, tes grands frères vont te pourrir la vie, sans compter les fessées que tu vas recevoir !

- Rho, mais si ça continue vous allez me séquestrer et me battre à longueur de journée partis comme vous êtes ! Au secours Liam, appelle la police ! Viens à mon aide !

- Je suis d'accord avec eux Joris. Tu sais le milieu gay comparé à la jungle, est beaucoup plus dangereux que tu ne pourrais le croire ! Les mecs te promettent monts et merveilles pour avoir ce qu'ils veulent de toi et une fois qu'ils l'ont obtenu ils te jettent comme une chaussette sale !

- Au fait les mecs, ça vous dit de sortir en boite ce soir ? Vous savez, les gars qui m'ont pris en stop ce matin, ils m'ont donné des invitations pour ce soir à la boite où ils étaient. Tu es déjà allé en boite Joris ?

- Non, Tim, encore jamais et vous ?

- Moi non plus, on a failli y aller une fois avec Bé mais je ne sais plus pourquoi ça avait foiré.

- Avec Liam on y est allé plusieurs fois aux USA mais je n'y suis jamais rentré en France. ça vous dit de vous éclater un peu ?

On était tous plutôt chaud pour y aller alors on allongea le programme. Le mac do, le ciné et la boite.
Au final ça a été le ciné, le mac do et puis la boite ! Et quelle boite ! Pour la trouver on a galéré grave ! Elle était perdue au milieu de nulle part dans la campagne !
Sur la carte il y avait marqué que la boite était "gay friendly". Tim retrouva le sourire en voyant qu'il y avait aussi pas mal de filles !
On alla danser tous les quatre et Tim se prenait des râteaux chaque fois qu'il s'approchait d'une fille. Il était dépité le pauvre. Joris lui faisait ce qu'il voulait avec elles ! Il s'approcha de Tim et lui parla à l’oreille. Je vis Tim froncer les sourcils puis se mettre à rire. Et il se mit à danser collé serré contre Joris. A partir de ce moment c'est lui et Joris que les filles allèrent ennuyer. Quelques mecs essayèrent de les draguer et chaque fois Joris attendait une approbation qui n'arrivait pas.
Après avoir dansé plus d'une heure on alla se poser sur des fauteuils et boire un verre.
Joris grimpa sur les genoux de Tim et se mit à lui parler à l’oreille. Il se mit à lui faire des bisous, lui caresser le dos, puis ils repartirent danser un rock !
Avec Tim on avait appris à le danser avec nos mères, elles adoraient ça. Deux filles vinrent les séparer et ils se mirent à danser avec elles. Puis ils en firent un autre et la musique changea du tout au tout passant du rock à des slows. Tim et Joris continuèrent avec leurs partenaires. Ils faisaient du collé serré, Tim avait les mains baladeuses et la fille se laissait faire. C'est même elle qui prit l'initiative de lui rouler des pelles et après deux slows, elle le prit par la main et l'entraina vers la sortie !
Un mec, costaud dans la trentaine, avait remplacé la fille qui dansait avec Joris. Et celui-ci se montrait un peu trop entreprenant avec lui. Il essayait de l'embrasser et le pauvre Joris qu’il n’intéressait pas, se débattait sans rien pouvoir faire.
Je me levais et j'allais à son aide. Le gars le prit très mal et commença à me bousculer.
Je tirais Joris derrière moi et commençais à partir quand le mec voulut me frapper.
J'esquivais et un des vigiles s’interposa.
On retourna à notre place et Joris se mit à sangloter tellement il avait eu peur.
Tim, revint de l’extérieur, livide et avait presque la larme à l’œil.

- Bé, je suis un salop ! Tu te rends compte, j'ai failli tromper Marie ! … Mais il a quoi Joris ?

Je lui racontais ce qu'il s'était passé et je dus retenir Tim qui voulait aller casser la gueule au mec, celui-ci était au bar et nous narguait de loin.
On décida de partir. On récupéra nos affaires au vestiaire et on sortit. On se dirigeait vers la voiture quand la porte claqua derrière nous. Le mec qui avait importuné Joris était sorti avec deux potes à lui du même tonneau.

- Alors, on va voir si tu fais toujours le malin, maintenant qu'il n'y a plus le vigile pour te défendre !

- On ne t'a rien demandé et tu nous fous la paix ! Sinon je vais être obligé de me défendre et de te faire très mal !

- T'es bien fanfaron, mec. Tu y crois ?

Et il se rua vers moi. J'esquivais son attaque et ses copains vinrent à son secours. Les vigiles, avertis par des mecs qui fumaient dehors, arrivaient mais Tim était venu à mon secours et avant qu'ils n'arrivent à notre niveau, les trois mecs étaient par terre avec de méchants cocards.

- C'est bon, on s'occupe d’eux, partez avant que ça ne dégénère plus.

  On monta dans la voiture de Liam qui démarra et partit. Derrière Joris était tétanisé. Tim le prit dans ses bras pour le réconforter.

- Mais ils sont fous ! Pourquoi ? Pourquoi ils ont fait ça ?

- On t'avait prévenu que le milieu gay n'était pas toujours fréquentable et qu'il y avait des prédateurs sexuels en quête de viande fraiche ! Tu en as eu la preuve ce soir ! Tu oublies ce qu'il vient de se passer, ce n'est pas le cas général, heureusement.

  Il passa le reste du voyage blotti dans les bras de Tim. Et quand on arriva à la maison Tim lui proposa de venir dormir chez nous sur le clic clac. Il accepta.
  Tim alla jusqu'à sa chambre et ouvrit la porte doucement. Il entrebâilla la porte et passa la tête par l’ouverture. Il l’a ressortie déçu.

- Elle n'est pas rentrée.

  Une larme coula le long de sa joue et cette fois c'est Joris, Liam et moi qui sommes allés le consoler. Du coup Joris, au lieu de dormir sur le canapé alla dormir avec Tim.
  Avec Liam on se fit un câlin avant de nous endormir.

  C'est le sexe de Liam qui coulissait entre mes fesses qui me réveilla. Je commençais à donner des coups de reins pour l'encourager et très vite je sentis son sexe tressauter et un liquide chaud coula entre mes lobes.
  Liam me mit sur le dos et me branla en me caressant les couilles. Rapidement je giclais sur mon buste. On alla prendre une bonne douche réparatrice et on s’habilla. Il était bientôt dix heures. Avec Liam on alla chercher des viennoiseries et du pain. On s'occupa de faire couler le café et j'allais frapper à la porte de la chambre de Tim. Comme il ne répondait pas j'ouvris doucement la porte et les découvraient étroitement enlacés, Tim recouvrant en partie Joris. Ils avaient cependant leurs boxers.
Je souriais en songeant «Il s'est passé quoi entre eux ?»
Je refermais doucement, frappais sur la porte plus fort et retrouvais Liam. On commençait à manger, quand la porte s'ouvrit et Tim et Joris sortirent de la chambre.
C'est avec une voix ensommeillée que Tim nous demanda :

- C'est quelle heure ?

- Pas loin de dix heures et demi. Le café et les croissants sont sur la table.

Tim était plongé dans ses pensées tandis que Joris mangeait le nez dans son bol. Du coup, avec Liam on respecta leur silence et on continua notre conversation sans les interpeler. Il me donnait des nouvelles des amis restés là-bas, de sa famille, de Jimmy, de Kaleb et d'Adam qui filaient le parfait amour !
Tim se leva, mit son bol dans le lave-vaisselle et il alla s'enfermer dans sa chambre. On respecta son envie de solitude et c’est à trois qu’on alla à la piscine.
Vers les quatorze heures, quand on revint, sur la table de la cuisine on trouva un mot de Tim :
" Je suis parti prendre l'air pour me changer les idées ".
On mangea un bout et on alla faire la sieste qui se transforma, pour Liam et moi, en sieste crapuleuse à notre réveil. Il était déjà dix-sept heures et c’est à la piscine que l’on retrouva Joris et Tim, en pleine discussion.

- Mais bien sûr que je l'aime Joris ! La seule chose c'est qu'elle me saoule avec sa mère ! Maman par ci, maman par-là ! Maman m’a dit ci, maman m’a dit ça !... c’est non-stop. Il va falloir qu'elle se décide parce que là j'en ai plein le cul !

- Oui mais Tim, il faut aussi y mettre du tien ! Si tu lui dis ce que tu viens de me dire, de cette façon, c'est sûr que tu te retrouves célibataire en moins de deux ! Il va falloir ménager la chèvre et le chou si tu veux rester avec elle. Un peu de diplomatie sera nécessaire!

- On verra ! Ah vous êtes réveillés quand même ! On va se baigner ?

On plongea à sa suite dans l’eau. On fit les cons un moment quand un gros nuage cacha le soleil. ça se mit à tonner et on eut juste le temps de sortir du bassin avant que l'orage éclate. Du coup on rentra en courant et c’est seulement une fois à l'appart qu’on s'habilla. Tim proposa l'idée de jouer aux cartes. On apprit à Liam et Joris à jouer à la belote, ce qui nous mena jusqu'à l'heure de souper.

Après manger, Joris repartit réviser, tandis que Tim allait dans sa chambre. Liam et moi on discuta encore un petit moment puis on alla se coucher.
On avait mis le réveil pour six heures car Liam devait repartir. Tim se leva à temps pour lui dire au revoir, ensuite on prit vite notre petit déjeuner. Puis on partit chacun à ses occupations.

À midi, j'avais envoyé un SMS à Tim pour lui demander comment ça c'était passé avec Marie mais il ne m'avait pas répondu.
Quand on rentra, on alla directement chez Joris pour étudier et faire nos devoirs. Il devait être vingt heures quand on arrêta et que l'on monta à l’étage. Du palier on entendait crier à l’intérieur.
On décida de les laisser tranquille et on alla manger un spaghetti à l’extérieur. Quand on revint, je remontais et ça gueulait toujours. Je redescendis et je frappais à la porte de chez Joris qui m'ouvrit en caleçon.

- Je peux dormir chez toi cette nuit ? Ils continuent à s'engueuler, encore et encore.

Il me fit entrer et me donna une serviette. Mon téléphone sonna c'était Liam.
On discuta de la situation et avant de raccrocher il me dit que la semaine prochaine il redescendrait avec Rémi qui n’a pas trop le moral et serait content de me voir:

- On s'est rencontré au self à midi et du coup on a mangé ensemble. Je lui ai parlé de Joris et il a eu l'air intéressé par lui. Mais il a dit qu'il cherchait du sérieux et qu'il prendrait son temps. Chez lui c'est pas la joie. Mais il nous en dira plus la semaine prochaine.
Bon je te laisse. Bisous mon cœur et sois sage !

J'allais prendre ma douche et quand je revins Joris avait ouvert le clic clac et il s'était couché dedans.

- Mais voyons Joris, on pourrait très bien dormir ensemble dans ton lit.

- Je ne voulais pas te forcer à dormir avec moi ! Tu n'as pas peur que je te viole ?

J'éclatais de rire et lui aussi. Il vint me rejoindre et me passa sur le corps pour aller s'allonger de l'autre côté. Il me fit un bisou sur la joue en me souhaitant bonne nuit.

Dans la nuit j'avais du bouger car quand je me réveillais j'étais à moitié couché sur Joris, j'avais passé mon bras par-dessus lui et lui avait ses fesses collées contre ma queue… qui était toute raide. Il était réveillé lui aussi.
Il me fit un sourire et me dit :

- Tu es collant toi la nuit quand tu dors, mais c'est tellement agréable ! Dis-moi, ce que je sens, c'est ta queue ?

- Bin oui, tu crois quoi toi ?

On se leva et Joris regarda mon boxer prêt à craquer. Évidemment je regardais le sien, tout aussi déformé.

- Héé, mais pour une demie portion tu as plus que ce qu'il faut toi aussi !

- Jaloux ! Si tout était proportionnel chez toi, tu devrais faire attention de ne pas marcher dessus.

- Andouille!
Bon, ce coup-ci, je monte. De toute façon je n'ai pas le choix.

Quand j'entrais il n'y avait pas de bruit et après avoir bu mon café, pris une douche et m'être changé, je rejoignis Joris et on partit en cours.
Vers midi je reçus un message de Tim assez court.
"on s'est réconcilié" puis un autre "on en parle ce soir à quatre".

Et, pour bien commencer l'après-midi, on eut une interro surprise, sur le sujet qu'on avait bosser la veille.
Joris et moi, on assura grave.

704


Re : Bébé - KLO7514 - 28-07-2022

Ah,ça y est? Après une série bien sentie d'engueulades le moral des protagonistes semble revenu à de meilleures dispositions voire...de positions  Big Grin !Tant mieux. Et le p'tit frère Joris semblerait convenir au jeune Rémi? Ce serait chouette pour eux deux!
Alors merci qui? "Grand frère" Liam jouerait les entremetteuses? Pourquoi pas rendre service à deux esseulés en recherche de profonds sentiment?. C'est primordial : le "physique", important aussi, vient en second lieu.


Re : Bébé - bech - 28-07-2022

Cette histoire de jouer le rôle des grands frères pratiquée par Bé et Tim avec la complicité de Liam m'a fait penser à une vidéo sur les traditions d'immigrés turcs où le grand frère s'occupe des relations que la sœur peut avoir avec des étrangers à famille pour s'assurer que les personnes qu'elle rencontre sont dignes de confiance. C'est peut-être protecteur, mais surtout liberticide, et par rapport à l'enjeu réel, bien plus liberticide que protecteur.

Bé et Tim jouent pleinement ce jeu là avec Joris, mais leurs propos sont tellement caricaturaux que Joris prend ça à la rigolade. Mais finalement, le passage à la boite leur donnera raison et Joris revient assez secoué de l'expérience.

Au retour de la boite, Marie n'est pas rentrée. Du coup, Joris dort avec Tim.

Entre Tim et Maris, beaucoup d'engueulades, à tel point que Liam parti lundi matin, Bé préfère s'éloigner du bruit pour dormir avec Joris. Mais a priori, le mardi soir ils pourront discuter de ça sereinement.


Re : Bébé - gaetanbg - 30-07-2022

Il était dix-sept heures et on reprit le bus pour rentrer. Je montais me changer relax et redescendais chez Joris pour bosser nos cours généraux. Pour le moment c'était assez facile pour nous, c'est ce qu'on avait vu en terminale. Donc on révisait tout en discutant quand la sonnette de la porte tinta.
Joris alla ouvrir et Tim et Marie étaient là. Ils se firent la bise.

- Salut Joris, Bé est là aussi ?

- Oui, on révise.

- On pourrait vous parler ?

- Bien sûr, entrez.

Ils me firent la bise et c'est embarrassé que Tim commençât à parler.

- Bon, vous avez dû vous rendre compte que hier entre Marie et moi ça n'allait pas. On a remis les choses au clair ensemble mais on voudrait les remettre en ordre avec vous aussi.

Marie prit la parole.

- Quand samedi matin je me suis rendu compte que Tim était parti, j'ai pété un plomb. Et, jusqu'à hier soir, je ne me rendais pas compte que ma mère était aussi envahissante.
Donc hier soir notre engueulée a surtout porté sur ça. Bé et toi aussi Joris, vous n'êtes pour rien dans ce qu'il se passe entre nous. Et en fait on voulait s'excuser de notre esclandre et de vous avoir obligé à subir ça.

Tim reprit la parole.

- Bon, on a mis les choses au clair et on ne remet pas en cause la colloc. Bé, tu es et tu resteras mon meilleur ami, mon frère! Je te le dis sachant que ce n'est pas la peine, puisque que tu le sais. Toi Joris, tu es devenu mon petit frère de cœur. Alors pour rien au monde je ne voudrais qu'on stoppe ça… Et puis je trouve que même si Marie est une excellente cuisinière, tu cuisines plus à mon gout qu'elle !

Marie, faignant d'être en colère, lui dit :
- Tu vas voir toi ce soir ce que tu vas manger ! Du pain et les cochonneries du frigo!

- Bah, du pain de la charcuterie et du fromage ! Je suis sûr que ça conviendrait aux garçons, il n'y a que toi que ça dérange ! C’est toi qui insiste toujours pour qu'on ait des repas équilibrés!

- Pour en revenir à notre conversation, J'ai longuement parlé avec ma mère, je me suis aussi engueulé avec elle et elle ne viendra plus comme elle l'a fait jusqu'à présent. Aussi, je ne rentrerai chez moi que quand, vous, vous retournerez chez vos parents.
Bref! On veut former une petite famille, une fratrie avec vous. On s'entend bien alors on voudrait que ça dure.

Joris, tout comme moi, n'avait pas grand-chose à dire, aussi j'essayais un trait d’humour.

- Hébé! C'est bien beau tout ça, mais de tant discuter on va manger en retard avec vos conneries, puisqu’on vous garde !

C'est Joris qui répondit :

- Marie, tu as envie de manger quoi ? Parce que les deux machos de pacotille vont se taper du pain et les restes du frigo !

- Avec Tim on s'en fout parce que nous on aime bien !

On monta à notre appart et quand on voulut aider à cuisiner, nos cuistots nous envoyèrent bouler ! On mit donc la table pendant que nos deux chefs nous concoctaient une salade composée de tomates avec des œufs durs, du thon et des haricots verts à la poêle.
On s'installa et on mangea. Marie me demanda à un moment :

- Bé, ça c'est bien passé la visite de Liam ?

Je rougis car Joris, cette langue de - pute – vipère, se fit un malin plaisir de leur raconter notre arrivée nus à la cuisine et Marie nous surprit :

- Mince! Pour une fois que je ne cuisinais pas avec toi ! J'ai, hélas, manqué ce joli spectacle !

- Non mais dit donc, Marie! Tu voudrais voir mes potes à poil… et pourquoi pas Joris aussi ?

Elle éclata de rire et dit :

- Mais je les ai déjà vu, presque nus, à la piscine ! Alors, un bout de viande en plus, ça ferait pas une grande différence !

Et la discussion dévia doucement sur le sexe. Marie était une coquine ! Tim prit plusieurs fards lorsqu'elle évoquait, à mots couverts, ce qu'elle et Tim faisaient…
Mais à un moment elle laissa échapper un détail, qui quand elle s'en rendit compte, la fit virer elle à l'écarlate et Tim au carmin:

- On est plutôt expressifs, là, on se retient pour que Bé ne passe pas des nuits blanches, on mord les draps mais quand même, c'est assez frustrant !

Avec Joris, on éclata de rire, d’abord à cause de ce que Marie venait de dire mais aussi à cause de la tête que faisait nos amis. On n'arrivait pas à se calmer.

Joris fini par se ressaisir et dis :

- J'ai une proposition à vous faire les amoureux. Enfin une idée qui vient de me traverser la cervelle en imaginant Bé, la tête sous l’oreille. Bon, ce que vous voulez, c'est pouvoir crier comme des bêêêtes pendant que vous faites l’amour.

Je repartis dans mon fou-rire tandis que Marie et Tim reprenaient leur couleur écarlate.
je me calmais suffisamment pour que Joris reprit :

- Marie, Tim, je vous propose un échange d’appartement. Je monte prendre votre chambre et je vous laisse le studio. Par contre, pour le loyer, chacun continuerait à payer ce qu'il verse jusqu'à présent.
Vous en pensez quoi? Après c'est juste une idée. Y'a rien qui presse pour donner une réponse.

Marie et Tim se regardaient dans le blanc des yeux et leurs regards criaient: OUI, OUI, OUI ! Marie parla à l'oreille de Tim qui dit :

- On déménage quand ? Par contre Bé, fais gaffe à ton cul et ferme bien ta porte à clef le soir quand tu vas dormir, parce que le prédateur sexuel de la maison vient de mettre en place son plan machiavélique pour abuser de toi !

Joris sauta sur les genoux de Tim et lui dit d’un ton suave :

- Mais non, mon Chéri-chéri, tu sais bien que c'est toi que j'aime !

Là, c'est Marie et moi qui avons éclaté de rire !

- Si tu veux Joris, je te le prête une semaine par mois quand…  Tu vois, je te fais pas un dessin.

- Je veux bien moi. Mais tu ne seras pas jalouse ?

- Tant que ce n'est pas avec une fille, je m'en fous !

- Mais, mais, moi je veux pas ! Et puis y'a toujours d'autres solutions, si tu vois ce que je veux dire, Marie.

- Justement, les garçons sont plus habitués à cette pratique et tu sais bien que c'est niet pour moi ! Alors, ça sera Joris, où tu te la colles derrière l'oreille en attendant que ça te passe !

- Heu! Je préfère attendre. Bon, Joris, alors on déménage quand ?

Joris proposa le weekend, les amoureux tirait une drôle de tête.
J’intervenais:

- Pourquoi pas tout de suite! Il est encore tôt et, à quatre, ça devrait aller vite.

En une heure on effectua le transfert. Et avec Joris, on se moqua des draps froissés et tachés en défaisant leur lit ! Ils nous tirèrent la langue en même temps. Puis chacun regagna ses pénates.
J'avais un coup de blues et je téléphonais à Liam qui répondit aussitôt à mon appel.

- Bonsoir Bé, ça va ?

- Oui et toi ?

- Tu me manques !

- Toi aussi tu me manques Liam, plus que quatre jours et on sera ensemble.

- Oui, tu as raison. Alors, Tim et Marie, ça en est où ?

Je lui racontais notre soirée et les derniers rebondissements. il était content pour le couple et d'accord avec nos choix de réaménagements, il continua:

- Comme ça, pour ce weekend, le rapprochement sera plus facile à faire entre Joris et Rémi. Au fait, vous en avez parlé ?

- Non, je n'y ai pas pensé. Je vais le faire à ma façon, laisse-moi faire. Je vais tâter le terrain!

On discuta encore quelques minutes avant de raccrocher. J'allumais mon ordi et me mis à chercher des photos de Rémi. Joris frappa à ma porte. Chance, cela allait être encore plus facile que je le pensais!

- Entre Joris.

- Bé, tu pourrais me donner un peu de dentifrice ? J'ai oublié le mien en bas et quand j'ai voulu aller le chercher… C'est vrai qu'ils sont bruyants, tous les deux !

Il jeta un œil par-dessus mon épaule et vit les photos prises avec Liam à Russian River.

- Tu fais des nudes avec Liam ? Je n'aurais pas pensé ça de vous. En tout cas vous faites un beau couple.

- Non, ce n'est pas des nudes ! Enfin si, on est à poil mais c'était dans un resort naturiste à Russian River, c'est au nord de San Francisco.

Sans le faire "exprès" je mis le diaporama en route et deux photos plus tard Rémi, habillé comme au jour de sa naissance, s’afficha.

- Et lui c'est qui ?

- Un mec qu'on a rencontré là-bas.

- Il est grave beau ! Ah, mais il a un mec ?

- Ça a duré le temps des vacances, ils ne sont plus ensemble.

-Et le mec avec la meuf c'est surement le grand frère de celui qui est avec le beau gosse ?

- Tu as l'œil et on dirait que le spectacle te plait !

Il se rendit compte qu'il avait chopé la gaule !

- Bon tu peux me filer du dentifrice ? J'ai à faire après !

- Oui, tu vas te séguer en pensant aux photos que tu viens de voir !

- Ça veut dire quoi se séguer ?

De la main je lui mimais le geste de la branlette.

- Pff, n'importe quoi ! Il est tellement beau que je vais plutôt me tailler une pipe ! Tu sais que j'y arrive moi !

- Bon, alors je te laisse le tube de dentifrice parce que sinon demain tu vas avoir une haleine de chacal !

- Connard !

Je lui donnais un peu de dentifrice et il repartit.
Les photos m'avaient excité et je pris mon dossier secret et je fis défiler celle de Liam qui m'excitaient le plus. J'allais me doucher, après et je m'endormis comme un bienheureux.

Autant le matin Tim et Marie étaient calmes, autant Joris se révéla un vrai moulin à parole. Et moi, tant que je n'avais pas bu mon café, j'avais la tête dans le cul. Joris le comprit vite et dès le lendemain, il ne me parla qu'après mon premier café !
Au fil de la semaine on prit nos marques et les tourtereaux étaient radieux. Ils pouvaient vocaliser librement!
Après leur première nuit dans le studio, lors du repas du soir, on leur avait juste demandé de fermer leur fenêtre, au moins le temps qu'ils fassent l'amour !
Car la veille on avait profité des cris rauques du cavalier et des vocalises aiguës de sa monture. Encore un fameux fou-rire en voyant leurs têtes changer de couleur!

J'avais averti Marie et Tim de la venue de Rémi pour le weekend et je leur avais demandé de garder le secret vis à vis de mon nouveau coloc.

- Heureusement que les proprios ne rentrent que lundi prochain ! Ça risque de couiner dans la maison ce weekend. Tu n'as vraiment pas peur pour Joris ?

- Non, Rémi est un mec bien, doux, calme, posé, et si j'en crois ce que m'a dit Chad, son petit ami aux USA, il est tendre et doué. Ils étaient puceaux tous les deux avant de se rencontrer. J'espère juste que Rémi n'a pas trop changé depuis.

- Tu ne vas quand même pas aller tenir la chandelle quand ils seront dans la chambre de Joris ! Quoi que, connaissant ton côté protecteur, je n'en sois pas si sûr !

- N'importe quoi ! … Bon, j'avoue que tu as un peu raison !

La semaine passa vite et un soir, comme souvent, la discussion dériva sur le sexe et Marie curieuse me demanda si c'était vrai que Tim avait perdu son pucelage juste avant moi. Je ne pus qu'acquiescer et c'est Joris qui me demanda de raconter comment ça c'était passé pour le mien.

- Mais alors Bé, tu es bi?

- Oui, Marie, en théorie mais depuis que j'ai rencontré Liam je suis Liamsexuel ! Alors, je ne regarde plus que comme des potes, les garçons et filles que je côtoie, rien de plus.
Ah, au fait, Liam voudrait venir avec un jeune pote à lui ce weekend, ça vous dérange ?

Tout le monde accepta. Joris essaya de savoir qui c'était et je prétextais ne pas le connaître – en laissant planer un doute. Heureusement que j'avais annoncé ça le jeudi soir car le reste de la soirée et tout le vendredi, il me posa des questions sur le mystérieux visiteur.
Quand on rentra le vendredi soir, Joris était excité comme une puce. Et quand, à dix-huit heures trente, ça sonna au portail, Joris sortit comme une fusée de sa chambre et sauta sur le visiophone pour voir à quoi ressemblait notre invité mais il ne vit que la figure en gros plan de Liam !
Il ouvrit et je remarquais qu'il s'était mis sur son 31 ! Il poireautait derrière la porte, attendant que ça sonne au palier. Il essayait de camoufler son impatience.
La sonnette retentit à peine qu’il ouvrit précipitamment la porte.
C’est Rémi qui était juste derrière… Ils beugèrent tous les deux !

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Re : Bébé - gaetanbg - 03-08-2022

Joris était planté là, en plein milieu du passage, une main sur la poignée et l'autre appuyée sur le cadre.
c'est Liam qui interrompit le bug.

- Joris, je te présente Rémi, un ami rencontré aux USA.
Rémi, c'est Joris le fraichement colocataire de Bé. Tu nous laisses entrer ?

Il y eut une décharge d'électricité statique entre les joues des garçons quand ils se firent la bise. On entendit le claquement.

- C'est ce qu'on appelle un coup de foudre, ça !

- Bé, viens plutôt m'embrasser, au lieu de dire des conneries qui les font rougir.

Je m'approchais de Liam et je le serrais contre moi avant de lui rouler une pelle dans l’entrée.

- Vous avez bientôt fini, parce que parti comme vous êtes ce soir il n'y aura que de la salade de langues à manger. Vous êtes au milieu du chemin, là !

C'est Marie, suivie de Tim qui venait de dire ça. Elle regarda Liam de la tête aux pieds avant de lui faire la bise et de me dire en m'embrassant :

- Tu as bon gout mon cochon ! Il est à croquer ton mec !

Puis elle et Tim firent la bise au reste du groupe et j'entendis Joris dire à Rémi :

- Viens poser ton sac dans ma chambre pour te débarrasser, on verra ce soir comment on s'organise pour dormir.

Puis avec Marie ils se dirigèrent vers la cuisine et nous on s'occupa du barbecue, le dernier de l'année mais ça on ne le savait pas encore.
Le repas se passa dans la bonne humeur. Tim et Marie avaient l'air pressés et doucement Rémi et Joris apprenaient à se connaître, se mêlant peu de la conversation qu'on avait.
Je ne sais plus pourquoi, à un moment, Tim et moi on se retrouva seuls à la cuisine.

- Bé, ça t'embête pas de faire la vaisselle seul ce soir parce qu'à partir de demain Marie aura ses ragnagnas et ça va être ceinture pour la semaine. Alors on aimerait bien en profiter un peu.

- Mon pauvre chou ! Une semaine entière sans sexe ! Mais tes couilles vont éclater ! Allez, file, c’est bon je me débrouillerai sans toi !

Il me colla une claque sur les fesses, me fit un clin d'œil et me dit:

- Au pire, si je n'arrive pas à tenir, il me restera toujours ton gros cul ou celui de Joris ! Marie a dit qu'avec les garçons je pouvais la tromper !

- Oui pas de soucis Tim, mais avant il faudra que ma queue visite le tien !

Et je lui fis un grand sourire.

- Heu… dans ce cas, je crois que je vais m'abstenir !

On rejoignit les autres et assez vite Marie et Tim nous abandonnèrent et on eut droit à un double tirage de langue quand, alors qu'ils franchissaient la porte, Joris et moi on leur cria d'une même voix :

- Pensez à fermer la fenêtre !

Liam et Rémi ne comprirent pas l'allusion et il fallut leur expliquer.

- Tant que ça ?

- Tu entendras par toi-même, Liam, s'ils oublient de fermer leur fenêtre !

On débarrassa la table et on alla discuter au salon. Mais Liam et moi on avait d'autres idées en tête et on abandonna Joris et Rémi à leur sort.

- On vous laisse vous débrouiller pour le couchage de Rémi. Nous on va dormir.

- C'est ça oui ! Ne faites pas trop de bruit ! Il y aura assez des deux du dessous pour en faire !

On se retrouva vite nus sous la douche et de là, au lit où on fit l'amour avec douceur et passion. ça faisait deux fois qu'on jouissait et on se câlinait en discutant, quand Liam me demanda :

- Tu crois que c’en est où, entre Joris et Rémi ?

Je me levais et, à pas de loup, j'allais jusqu'au salon puis revins.

- Mais, qu’est-ce que tu fous ?

- Voir si Rémi dormait sur le canapé… et il n'y a personne dessus!

- Bah, rien d’étonnant, tu as vu le bug dès qu'ils se sont vus ? Je crois qu'ils ont flashé tous les deux !

- j'espère que ça ne durera pas que le temps d'un orage !

- Pourquoi tu dis ça ?

- En général, les coups de foudre ça se finit aussi vite que ça a commencé !

- Pas tous ! La preuve nous !

- Nous c'est pas pareil! On était fait pour se rencontrer!

Il m’embrassa et se lova contre moi. J'éteignis la lumière et c'est comme ça qu'on se réveilla le lendemain, collés l'un à l’autre.
On se fit un long bisou et ça réveilla nos envies. on se refit des bisous et chacun s'empara du sexe de l'autre pour le masturber. Collés comme on était chacun pouvait ressentir toutes les réactions de l'autre et on fit durer le plaisir. Mais le moment de non retour arriva trop vite et on éjacula ensemble.
On alla prendre une douche et on s’habilla. On alla chercher des viennoiseries - encore plus que d'habitude. la boulangère m’en fit même la remarque :

- Mais vous êtes combien pour manger tout ça ?

- Heu, seulement six, mais là c'est juste parce que c'est tard, sinon on en aurait pris… beaucoup plus !

- Ha-la-la ! Profitez en tant que vous êtes jeunes ! Après rien que de les regarder ça vous fait grossir ! Bonne journée !

On rentra et on voulut sonner chez Tim et Marie mais des exercices vocaux, provenant de l’intérieur, nous signifièrent qu'ils avaient mieux à faire que de venir prendre leur petit déjeuner !
Quand on entra Joris et Rémi étaient dans la cuisine en train de faire passer le café. Ils étaient collés l'un contre l’autre, vêtus de boxers.
Ils vinrent vers nous et nous firent la bise.
Joris me murmura à l'oreille un ‘merci’ qui en disait long sur ce qui avait du se passer entre eux cette nuit.

- Tim et Marie ne viennent pas prendre le petit déjeuner avec nous ?

- Non, enfin pas tout de suite. Disons qu'ils ont des occupations plus urgentes pour le moment. A partir de demain c'est zone rouge pour Marie alors ils en profitent.

- Comment tu sais ça, Bé ?

- Voyons Liam. Tu sais bien qu'avec Tim on se dit tout !

- Y comprit ce qu'on fait entre nous ?

- Une fois il me l'a demandé, oui, et je le lui ai dit. Depuis, il ne me le demande plus.

- Et tu lui as dit quoi ?

- Bin, que c'était comme avec une fille, qu’on faisait les mêmes choses qu’eux, sauf, qu'à tour de rôle on «fait la fille» comme il dit. Mais j’ai donné quelques détails bien croustillants et, va savoir pourquoi, il n’a plus trop posé de questions!

Liam piqua un fard et Joris et Rémi éclatèrent de rire.
Liam leur demanda :

- Et vous, si on vous demandait ce que vous avez fait cette nuit ?

C'est Joris qui répondit alors que Rémi rougissait à son tour.

- Et bien nous on te répondrait que ça ne te regarde pas, la seule chose que je te dirai c'est que je ne suis plus puceau. Enfin presque ! Disons que pour le moment je dois répéter les basiques pour me perfectionner encore puis passer à autre chose une fois que je maitriserai les bases… Après on ‘approfondira’. D'ailleurs Rémi, ça te dirait de venir me faire répéter maintenant ?

Rémi manqua s'étouffer tellement la demande de Joris le surprit. Mais vite il se leva et contournant la table, il lui dit :

- Je suis à ta disposition! On y va ?

On éclata de rire parce que son boxer ne cachait pas grand chose de son érection en plein expansion ! Et celui de Joris était plus que déformé, lorsque celui-ci se leva à son tour !
Et pour être franc, je l'avais mi molle de les voir bander.
Ils partirent dans la chambre de Joris. Avec Liam on se regarda et on alla dans ma chambre, en nous tenant par la main. On s'isola chacun notre tour dans la salle de bain, histoire de se faire beau et praticable, et on fit l'amour deux fois avant de ressortir.
Tim et Marie s'activaient dans la cuisine et, nous voyant arriver, ils sourirent.

- On a commencé à cuisiner sans vous. Comme on voyait personne on a pensé que vous étiez occupés.

- Tout comme vous, quand on est passé pour vous dire de monter prendre le petit déjeuner avec nous.

- Au fait Bé, depuis le temps que Tim me parle de tes criques, tu ne voudrais pas nous en faire ? Tim a épluché les pommes de terre et on a trouvé une râpe.

On terminait de râper les patates quand Joris et Rémi sortirent de leur chambre. Ils firent la bise à Tim et Marie, et proposèrent leur aide.
Ils mirent la table.

Le repas fini on discuta sur la terrasse le temps de boire le café et chaque couple regagna sa chambre pour faire "la sieste". On se retrouva vers les seize heures autour de la piscine.

- On fait quoi ce soir ? On sort ?

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