Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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Re : Bébé - KLO7514 - 25-06-2022

Bonsoir à tous. Deux épisodes à commenter : la gloire!  Retour toujours un peu triste : quitter de bons amis n'est pas forcément toujours agréable. Heureusement que des promesses de retrouvailles ont été solennellement jurées entre Jimmy et ses deux "tontons" (En espérant qu'ils ne deviennent pas des "Flingueurs"! ).
Ah, "Les Étoiles" et leurs paradis artificiels qui font de  très éphémères heureux...Je crois que Bé ne se fera jamais à une telle ambiance. J'ai l'impression que lui et peut-être aussi Liam dans une moindre mesure, seront contents de retrouver le Vieux Continent dans quelques jours. Il y aura donc d'impérissables souvenirs pour le jeune gars du Languedoc.
Sans aucun  doute, il fera découvrir à Liam de jolis coins de cette région, comme la bambouseraie d'Anduze avec son train touristique, l'abbaye de Valmagne agrémentée de ses énormes barriques de plusieurs centaines d'hectolitres "engoncées" dans les arcades de l'église et son excellent rouge "cuvée Napoléon", la féria de Béziers, une balade sur le Canal Riquet, les joutes de Sète, les grottes de Clamouse, Pézenas...et plein d'autres endroits tout aussi intéressants et, pourquoi pas, jusqu'à la Cité de Carcassonne?
Cordialement à M. l'Auteur et aux lecteurs,
KLO.


Re : Bébé - gaetanbg - 27-06-2022

Il était tôt ce mercredi matin quand je me levais. Hier en rentrant de Las Vegas, on était venu chez ma tante et mon oncle.
On, c'était Mika, Gaële et moi. Liam, Méli et Tony étaient allés chez leurs parents.
Je voulais retourner m'entrainer au foot. Mais surtout dire que je n'étais pas intéressé par la proposition que l'on m'avait faite.
On resterait là jusqu'à vendredi et on irait passer le weekend au Mexique, enfin juste à la frontière à Tijuana.
J'avais déjà enfilé ma tenue de sport et fait le café, quand mon oncle et ma tante arrivèrent :

- C'est gentil ça Bé de nous avoir fait le café ! Tu vas à l'entrainement de foot ?

- Oui, je vais y aller et leur rendre le dossier qu'ils m'ont donné à remplir, en leur disant que je refuse leur offre.

- Tu en es vraiment sur ? Tu as bien pesé le pour et le contre, tu sais, si tu acceptes, tu es le bienvenu chez nous.

- Oui, je suis sûr de ma réponse. Et merci pour votre proposition. Mais c'est en France que je veux faire mes études. Et les miens me manqueraient trop !

- C'est ton choix Bé, mais je l'approuve aussi, car beaucoup sont choisis mais peu réussissent. Et puis, la vie américaine n'est pas faite pour toi je pense.

- Ha ça non ! ça va pour des vacances mais vivre ici à temps plein je ne pourrais jamais le faire. Bon, je file sinon je vais être à la bourre et je vais gagner des tours de stade en plus.

En arrivant sur place, il n'y avait personne ! Le coach arriva et fut surpris de me trouver là.

- Qu'est-ce que tu fais là Jeff ?

- Je suis venu vous rapporter le dossier que vous nous avez donné la semaine dernière.

Je le sortis de mon sac et je le lui tendis. Il l'ouvrit et fut surpris de voir que je ne l'avais pas complété.

- Tu ne l'as pas rempli. Tu refuses ta sélection ? C'est dommage pour toi tu sais, tu rates peut être la chance de ta vie, là !

- Ma vie est en France coach, pas aux USA. Pour moi, le foot ici ou le rugby en France, restent et resteront juste un loisir. C'est infirmier que je veux être, pas joueur de foot professionnel.

- Bien, que tu aies tort ou raison de refuser, je n'en sais rien. Je suppose que tu as réfléchi à tout ça.
Les entrainements sont suspendus jusqu'à début septembre. Mais le stade reste accessible, tu peux toujours venir courir si tu veux !

- Alors, comme je serai reparti, coach je vous dis au revoir et à un de ces jours peut-être.

On se serra la main et je repris ma course, seul je changeai mon parcours, un peu au hasard des rues. Quand je rentrais tout le monde dormait encore. J'allais me doucher et quand je ressortis de la salle de bain juste vêtu d'un boxer je tombais sur ma cousine qui sortait de sa chambre.

- Salut Bé ! Tu as réussi à faire la grâce matinée ? c'est pas vrai !

- Hé, oui ma belle, comme tu vois ! (Je ne l’en dissuadait pas)

- On va boire le café ?

- Je vais m'habiller et je descends.

- C'est bon, tu peux bien descendre en boxer. Tu crois que Mika va mettre une cravate quand il aura fini.

- Fini quoi ?

Elle me mima la branlette.

- Mais comment tu sais ça toi ? Tu l'espionnes ?

- Non, pas du tout, mais ça fait déjà un bout de temps que je lui dis de mettre quelque chose entre les bois de son lit et le mur. C'est les montants qui tapent dans le mur qui préviennent de l’activité et, quand c'est aussi rythmé, c'est qu'il est proche de la fin !

On éclata de rire. Et venant de la chambre de Mika on entendit :

- J'ai tout entendu Gaële ! Promis, pour l’acoustique je le fais tout à l'heure, j'arrive dans quelques minutes.

On descendit et on fit le café.

- Rho, mais tu es un menteur toi ! Mam a laissé un mot comme quoi tu étais parti courir puis à l'entrainement du foot !

- Oups je me suis fait griller ! On fait quoi aujourd'hui ?

- Je me fais belle, tu te fais beau, parce qu'on a de la visite !

- Qui vient nous voir ?

- Mais nos chéri(e)s bien sûr ! Tu ne crois pas qu'on allait rester sans se voir jusqu'à vendredi quand même ! J'y tiens moi à mon Tony même s'il nous reste trois semaines à être ensemble !

- Pourquoi tu dis ça ?

- Bin après les cours vont recommencer, il a ses entrainements et moi les miens, au mieux on pourra se voir que le dimanche, c'est pas une vie ça !
Donc, on en profite autant qu'on peut puis on se séparera en septembre.

- C'est triste ça ! Il ne va pas te manquer ?

On est rejoint par Mika, effectivement, en boxer.

- C'est la vie, on ne peut rien y faire. Mais c’est sûr qu’il va me manquer. Il est mignon, il est gentil et en plus c'est un bon coup au lit ! Il sait comment s'y prendre pour…

- Stop ma sœurette, on ne veut pas en entendre plus sur tes parties de jambes en l'air avec Tony !
Est-ce que je te raconte ce qu'on fait avec Méli ?

- C'est pas la peine, elle me l'a déjà dit ! D'ailleurs il parait que tu devrais te montrer plus entreprenant et imaginatif ! Je dis ça, je dis rien !

Mika sauta sur sa sœur et lui fit des chatouilles pour la punir !

- C'est vrai qu'elle t'a dit ça de moi ?

- Mais non gros lourdaud ! il parait que tu t’en sors bien. Juste que tu devrais insister un peu plus sur les cunnis, ça, c'est vrai ! Et toi, Bé, avec Liam sexuellement ça se passe bien ?

- Non, mais dis donc, nous on n'est pas comme vous ! Tant qu'on ne sera pas officiellement mariés, on ne fera rien de sexuel ensemble ! Puis, je vais te dire… que, surtout tu n’en sauras rien !!!

Mika éclata de rire et ma cousine bouda. Enfin, deux minutes et demie. Et encore ! Une fois le café bu et les affaires du petit déjeuner rangées, je remontais dans ma chambre. Je voulais faire mes comptes. Je sortis tous l'argent que j'avais et je fis des tas de billets.
C'est à ce moment-là que mes cousins entrèrent dans ma chambre.

- Tu fais quoi Bé ? Putain mais c'est quoi tout ce fric ?

- Bin mes sous tu crois quoi toi ? Là c'est ce qu'il reste de ce que j'ai gagné à Las Vegas, ça c'est les 1000 $ que Jeanne nous a donné et là c'est les sous que j'ai emmené de France. Et là comme tu peux le voir c'est toutes les pièces qui trainaient dans mes poches et dans mon sac.

- Pourquoi tu ne les refiles pas ?

- ça me saoule de les sortir. En plus elles sont mal foutu vos pièces. Les plus petites valent plus cher que les grosses !

Ma cousine commença à les trier. Moi je comptais les billets.

- Vous croyais que j'aurai assez de 5600 $ pour deux semaines ? Parce que quand on revient de Tijuana, avec Liam, on va aller se promener un peu. Il veut me faire visiter San Francisco.

- 5623 $ et 35 cents plus exactement ! Oui ça sera suffisant ! Tu sais ici les hôtels et la bouffe, si tu vas dans du typiquement américain c'est pas cher. Après ça dépendra de ce que vous allez faire en sortie et en visite mais oui ce sera très largement suffisant ! Tu devrais même ne pas tout emporter. ça fait beaucoup !

- Ok, bon après il en faut aussi pour Tijuana. Au fait ça ressemble à quoi comme ville ?

- Un peu comme la Jonquera en Espagne, des commerces et des boites de nuit !

- Ah, d'accord !

- Cache ta joie Bé ! On fera du shopping !

Nos chéri(e)s arrivèrent enfin ! Il y eut de longs baisers d'amour comme l'aurait dit Jimmy et si on s'était écouté une petite visite des chambres !
Mais on sut maitriser nos instincts primaires. On n'est pas des bêtes quand même !
On mangea sous le patio, à l'ombre et on monta faire la sieste. Enfin faire la sieste, pas tout à fait non plus !
C'est vrai qu'il faisait vraiment trop chaud pour aller s'allonger au soleil.
Et avec la clim à fond, on était bien pour s'ébattre et se donner du plaisir.
Et quand je dis "on" ce n'est pas simplement Liam et moi, mais tous les six ! … Sauf que l’on fonctionnait par couple ! Faut pas abuser non plus !

On se retrouva au bord de la piscine.
Et Jusqu'au vendredi on fit comme ça, un jour chez la famille de Liam et l'autre jour chez mon oncle et ma tante.
Et ce fut le moment du départ. On partit de bonne heure et arrivés à la frontière on laissa les voitures dans un garage privé. On traversa la frontière à pied et on prit un taxi pour aller jusqu'à l'hôtel où Méli avait réservé.
A la réception, on nous donna des cartes magnétiques pour ouvrir et on monta s’installer. Puis on se retrouva pour le repas de midi.
Ma tante nous avait briffé sur le fait de ne pas manger de crudités, ne pas boire l'eau du robinet ... sous peine de tourista !
On commença à visiter la ville. Les filles faisaient déjà du repérage et on se faisait accoster de partout pour entrer visiter, acheter des souvenirs ...
ça me saoulait déjà ! La seule chose que je trouvais sympa c'était les panamas en paille blanche. J'en voulais un. J'allais dans une boutique et aussitôt un jeune vendeur "sauta" sur moi et dans un anglais plus pur que le mien, se présenta comme le fils de la maison puis il me vanta les mérites de tel ou tel modèle et quand j'en choisis un, à moitié planqué derrière les autres, et que je l’essayais, il me jura sur tout ce qu'il avait de plus sacré au monde que ce chapeau avait été fait spécialement pour moi !
En fait, c'était le dernier modèle qu'il lui restait d'une série. Mais celui-là seul me plaisait.
Quand il me dit le prix, je lui répondis en espagnol que je n'étais pas américain ! Que c'était prohibitif et que son père lui avait surement parié qu'il ne réussirait pas à le fourguer à un gringo, en faisant un gros bénéfice !
Il éclata de rire et au lieu des 150 $ initiaux, il m'en demanda 100 ; Je sortis un billet de 50 et je lui demandais si on faisait le deal .
Il essaya de gratter quelques dollars de plus mais devant ma détermination, il capitula.
Et tout fier, il secoua le billet qu'il mit dans la caisse. Son père arriva et me félicita de mon achat. En anglais, bien sûr, je lui répondis en espagnol que c'était le seul qui me plaisait dans sa boutique, il me demanda à le voir, le regarda de plus près, me le rendit et me dit que j'avais fait une très bonne affaire. Qu’en fait c'était un vrai panama, fabriqué en Equateur, avec des feuilles de palmiers qui ne poussent que là-bas. Il savait qu'il lui en restait un mais dans tout ce bazar il ne l'avais pas retrouvé. Il me demanda d'en prendre bien soin.
On rentra à l'hôtel et on se retrouva au bord de la piscine où on resta jusqu'à très tard. Puis on alla manger, toujours en faisant attention à ne pas manger de crudités, et on sortit en boite.
De jeunes Américains s’y saoulaient pour la première fois, cherchaient la bagarre et la police n'était pas tendre avec eux ! Même Tony et Gaële burent un peu plus que de raison et on dut les soutenir pour qu'ils puissent rentrer !

On se coucha après s'être fait des câlins.

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Re : Bébé - gaetanbg - 29-06-2022

C'est avec une bonne gueule de bois et deux aspirines chacun que Tony et Gaële commencèrent la journée.
On passa une partie de l'après-midi à lézarder au bord de la piscine de l’hôtel, puis sur le coup de dix-sept heures, on alla faire du shopping.
Enfin, les filles firent du shopping et nous on les accompagnait, en donnant notre avis quand elles nous le demandaient, (même si elles n'en tenaient absolument pas compte) et je marchandais pour elles.
On fit un nombre certain de boutiques, qui finalement vendaient toutes les mêmes saloperies pour moi, mais je n'avais pas mon mot à dire et encore moins Mika, Tony ou même Liam !
On en profita tous pour acheter quelques cadeaux complémentaires et on rentra.
On manga au restaurant de l'hôtel puis on alla assister à un concert de musique traditionnelle mexicaine. Pour être franc, du mariachi à tue-tête, ça me saoula vite !
Avec Liam, on s'éclipsa prétextant une grosse envie de faire l'amour ! Ce qui fit sourire les autres.
A peine arrivés dans la chambre, on poussa la clim - plus que poussive - à fond, pendant qu'on prenait une douche ensemble. Douche où on en arriva à des préliminaires fort avancées puisque chacun avait déjà fait jouir une fois l'autre et c'est plus tranquillement, plus amoureusement que l'on se prit à tour de rôle, stoppant avant de jouir ou de faire jouir l’autre, et on fit durer autant que l'on put jusqu'à ce que, alors que je prenais Liam, celui-ci me supplie de continuer et de le faire jouir.
J'accélérais alors le rythme et la puissance de mes coups de reins et je déversais en lui plusieurs giclées libératrices. Ce qui déclencha sa propre jouissance.
On se câlina un peu avant d'aller prendre une douche pour nous rafraichir et enlever les traces de nos ébats.
Le lendemain matin, on se retrouva tous pour le petit déjeuner et on fit nos sacs pour rentrer.
On retraversa la frontière sans problème et on regagna Los Angeles.
Ces deux jours ne sont pas à marquer d'une pierre blanche. Dire que j'étais déçu, non, pas vraiment mais je n'avais rien trouvé d'exceptionnel à aller à Tijuana.
Le lendemain avec Liam on prépara nos affaires et le mardi matin on partit pour San Francisco. Il avait prévu le programme tout seul. Il voulait me faire la surprise.
On ne prit pas l'autoroute mais on remonta vers le nord par la route côtière.
Il y a un peu plus de 600 km entre ces deux villes aussi on fit le trajet en deux jours. On s'arrêtait souvent pour admirer un beau panorama, on visitait des petites villes où Liam cherchait fortune chez les brocanteurs locaux, et le deuxième jour on arriva enfin à San Francisco.
Liam nous avait trouvé un "bed and breakfast" pas loin du croisement des avenues Market et Castro, en plein milieu du quartier gay !
ça me faisait tout drôle de voir toutes les fenêtres mais aussi toutes les rues pavoisées du drapeau gay.
On trouva à se garer presque devant chez nos hôtes. Et j'étais content car on allait loger dans une des maisons typiques de San Francisco.
Quand on sonna à la porte, on eut la surprise de voir un mec de notre âge venir nous ouvrir.
On se serra la main et il nous installa au rez-de-chaussée de la maison.
Initialement ça avait dû être deux chambres mais une avait été transformé en pièce à vivre avec une petite kitchenette, de quoi nous faire le café le matin et se poser quand on rentrerait de promener.
Il nous laissa nous installer et nous invita à boire un verre chez lui après.
La salle de bain était petite, à deux, on était obligé de se tenir serré sous la douche ! Mais, vraiment pas grave, ça ! Et ce qui devait arriver, arriva ! On étrenna le lit !
On finissait de prendre la douche après avoir pris notre plaisir quand on frappa à la porte. J'enroulais une serviette autour de mes hanches et j'allais ouvrir.
Le mec qui venait de frapper resta bouche bée en me voyant lui ouvrir dans cette tenue.

- Ho, pardon, je repasserai plus tard, je venais juste voir si vous vouliez monter boire un verre.

- Le temps d'enfiler quelque chose et on arrive.

Je refermais la porte et Liam arriva à poil !

- C'était qui ?

- Surement le deuxième voisin qui voulait savoir quand on monterait boire une verre avec eux ou lui.

On s'habilla et on monta. Phil et Garry, nos hôtes avaient 25 ans. Ils étaient gay et en couple, un couple fermé, précisèrent-ils ! ça me fit sourire.
Gary était l'artiste du couple. Il commençait à percer doucement dans le milieu artistique de San Francisco.
Phil, lui, tenait un magasin de fringues branchées. Il gagnait plutôt bien sa vie, surtout avec les touristes gays plus qu'avec les locaux.
C'est Phil qui m'avait vu en serviette et depuis un moment il ne participait plus à la discussion. Gary lui en fit la remarque.

- Qu'est-ce qu'il se passe Phil ? Tu as l'air songeur.

- Non, ce n'est rien, j'ai juste l'impression d'avoir déjà rencontré Jeff. Je sais que c'est stupide mais je suis sûr de l'avoir vu quelque part déjà ! En fait pas sa tête, mais son corps. Je n'arrive plus à me souvenir où. Et ça m’énerve prodigieusement. Ça me reviendra bien !

La discussion reprit et Phil y participa plus activement. Ils nous conseillèrent les endroits où aller, ceux à éviter puis tout d'un coup Phil se leva d’un bond, alla à la bibliothèque et revint avec un catalogue.

- Voilà, j’ai trouvé ! C'est là que j'ai vu un gars qui avait le même corps que toi !

Et il nous montra le catalogue de sous-vêtements et de fringues de sport qu'on avait fait avec Liam.
Il nous le tendit et on le parcourut, comme si on ne le connaissait pas. Pendant qu'on faisait ça, Gary se leva et revint avec un dessin au fusain.
Il représentait deux corps enlacés, nus. Inspiré de la photo de couverture du catalogue, nous expliqua-t-il, les physiques étant d’une beauté motivante pour l’artiste, mais il n'avait pas pu dessiné la tête des deux gars et le croquis restait inachevé. Ils n’avait pas trouvé de modèles à son gout pour la correspondance.

- Vous pourriez prendre la même pose, s’il vous plaît ?

Je quittais mon teeshirt et Liam fit de même. Puis on s'enlaça comme sur le dessin de Gary.

- Mais, mais oui ! c'est ça ! C'est vous, c’est réellement vous les modèles du catalogue ! Dites-nous ?

- Oui c'est nous.

La discussion prit un tout autre chemin. Gary nous proposa de poser pour lui pour pouvoir affiner et finir son dessin au fusain et Phil voulut à tout prix que dès le lendemain on aille dans son magasin pour nous présenter des amis à lui qui étaient tombés amoureux de nos corps !
On fut invités à sortir manger avec eux.

- Initialement on devait tester un nouveau restaurant qui vient d'ouvrir mais je crois que nous allons décommander et vous emmener ailleurs.

- On peut y aller si vous voulez, la nouveauté ne nous fait pas peur.

- C'est juste que c'est un restaurant d'un concept un peu particulier. C'est un restaurant naturiste.

Avec Liam, on éclata de rire.

- T'es sérieux là Phil ?

Il était tout rouge et Garry ne savait pas trop quoi dire. Liam repris:

- ça te dit Bé qu'on y aille ? Ça nous dérange pas d'être à poil et je n'ai jamais mangé dans un restaurant naturiste ! ça ferait un truc drôle à raconter tu ne crois pas ?

- Bah ! Si ça ne vous dérange pas d’y aller avec nous, moi je veux bien essayer.

Et c'est ainsi que quelques blocs plus tard on se retrouva nus, avec beaucoup d'autres personnes, en train de manger.
Les serveurs ne portaient qu'un string minimaliste, totalement transparent, et la clientèle, hormis nous quatre, était plutôt quelconque, vieillissante… et certains aux mains baladeuses.
Par contre il faut reconnaître que le patron avait su choisir ses serveurs ! De vraies beautés, esthétiquement parlant et toutes ethnies confondues.
Bon, le cadre était nul ! La cuisine quelconque, bien que suffisante et on en repartit déçus et dégoutés !

- Les pauvres gars qui se font tripoter c'est une honte ! ça ne devrait pas exister !

- Bé, calme-toi, c’est leur choix ! On a fait une mauvaise expérience, on ne la renouvellera pas, c’est tout !

Garry et Phil avaient la même impression que nous, même si l’idée de base semblait séduisante, et pour nous changer les idées ils nous entrainèrent dans un petit bar où les locaux se retrouvaient et devinez quoi ?
Au mur il y avait, en grandeur nature, la couverture du magazine !
On but deux ou trois verres et on rentra. Quand Garry nous demanda à quelle heure on se levait pour nous préparer le petit déjeuner Liam éclata de rire.

- ça dépend de qui tu parles. Moi c'est huit ou neuf heures, mais Bé, c'est avec le soleil en général. Il boit son café et part courir.

- Tu es sérieux, franchement ?

- Ho, que oui !

- Jeff, si tu veux demain on va courir ensemble. Moi aussi je suis matinal !

- Cool ! enfin quelqu'un de bien ! Et si on trouve des croissants on vous en rapportera !

Après une douche réparatrice, on se faisait des câlins, allongés sur le lit, quand venant du plafond un bruit rythmé nous incita à poursuivre plus avant.

- A ton avis Bé, c'est qui le passif du couple ?

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Re : Bébé - gaetanbg - 01-07-2022

J'avais eu le temps de boire mon café et de répondre à un appel urgent de la nature quand Phil frappa deux coups discrets à la porte.
J'y allais, ouvris et je sortis. Je ne pus dire que "salut". Alors là! Phil avait fait très, très fort ! Pourtant je l’avais vu nu la veille.
Pour le haut, il portait une espèce de bustier bleu Bic qui s'arrêtait juste en dessous de ses pecs et, qui du coup, laissait voir son ventre plat et son six packs d’abdos, il avait mis avec ça un short jaune fluo d'athlétisme, si court et moulant que ça lui remontait le paquet et qu'on voyait le haut de ses fesses – callipyges à souhait – et aux pieds des baskets orange, fluo elles aussi, le tout de grandes marques !
Comparé à lui je faisais le parent pauvre de la famille !
On partit courir et Phil n'était pas un cas isolé ! Je fus surpris aussi de voir le nombre de personnes qui couraient le matin.
On trottina plus qu'on ne courut, mais bon, c'est déjà ça.
On fit un détour en rentrant et on s'arrêta dans une boulangerie, pâtisserie "française" ! Enfin elle en avait le nom et je fis la razzia sur les croissants et les pains au chocolat qu'ils appelaient "chocolatine" pour faire plus français !
Je rentrais dans l'appart et Liam n'était pas là. Le temps de prendre une douche et de me changer je les rejoignis à l’étage.
Liam et Garry avaient préparé la table et j'eus même droit à ma cafetière spéciale !
On se gava de croissants et de pains au chocolat.
Phil et Garry nous proposèrent de les accompagner le soir, à une soirée caritative où des objets seraient mis aux enchères afin de financer une association qui œuvrait pour la prévention et la lutte contre le SIDA mais qui aussi soutenait moralement et financièrement les personnes qui étaient atteintes du virus mais trop pauvres pour se soigner !
On accepta immédiatement.

Le programme du jour avec mon chéri était la visite du Fisherman's Wharf.

- On y va à pied ou en voiture ?

- A pied Liam ! Avec tout ce que tu as bouffé au petit déjeuner tu vas finir obèse ! Un peu de marche te fera du bien !

Sur le plan ça paraissait court comme trajet mais il nous fallut deux heures pour y arriver. Il faut dire qu'on flânait en marchant. On s'arrêta plusieurs fois pour regarder des danseurs, écouter des groupes qui jouaient de la musique, ou admirer des gens qui dessinaient à même le trottoir.
Bon, pour être franc, c'était une grande zone commerciale piétonne !
Et devinez ce que l'on mangea ? Du crabe !
Puis on se promena un bon moment sur la jetée et je me fis copieusement insulter par une mère de famille qui après s'excusa de la méprise !
Il y avait sur les pontons des dizaines de phoques et je criais à Liam, qui était loin de moi, de venir me prendre en photo avec les phoques derrière moi. J'avais parlé en français.
Et la dame était arrivée en furie en me demandant pourquoi j'avais crié "fuck" que c'était inadmissible de jurer en pleine rue, elle qui essayait d'empêcher ses quatre enfants de le faire.
Liam vint à ma rescousse et lui expliqua ce que j'avais crié.
On devait retrouver Phil et Garry vers dix-huit heures. Et on fit ce que j'avais toujours voulu faire. On rentra en cable car ! (les tramways à traction)
On fit juste une halte rapide pour visiter le quartier chinois. Puis on passa par la boutique de Phil où, bien sûr, on vit l'affiche sur laquelle on était.
On fit un tour dans la boutique mais les fringues qu'il vendait étaient bien trop branchées à notre gout.
Phil disparut quelques minutes nous laissant seul avec son vendeur, un petit minou de 18 ans bodybuildé, qui aurait pu être canon, s'il n'avait pas été aussi maniéré et exagérément féminin !
Bon, chacun son style !
Phil revint enfin et nous tendit à chacun un petit sac.

- Vous voulez bien aller les essayer ?

On alla aux cabines d'essayage et je me retrouvais avec le même boxer que je portais sur la photo et Liam avait le sien, en prime il y avait aussi les casquettes !
On se changea et on prit la pose qu'on avait sur la photo.

- C'est bon ! Vous pouvez venir !

Phil tira le rideau qui séparait le magasin des cabines d'essayage et c'est un cri strident, à faire sauter nos tympans et rameuter tout le quartier, qui nous apprit que son employé venait de faire le lien entre l'affiche et nous !

- C'est vous ? C'est vraiment vous qui avez posé pour le catalogue ?

On lui montra les photos privées qu'on avait fait à visage découvert et il se rua vers le comptoir et revint avec un catalogue et nous demanda, hystérique, de le lui signer.
On le fit bien volontiers.
Puis Phil nous tendit un marqueur et nous demanda de lui dédicacer l’affiche. On venait de le faire quand quelqu'un entra.

- Salut, ils vous vont très bien, vous êtes sexy les garçons !

On se retourna et on vit un homme la quarantaine, très classe.

- Salut Phil, je venais voir si c'était toujours ok pour ce soir et voir s'il n'y avait pas de changements de dernière minute.

Puis se tournant vers nous, il nous regarda longuement et, pour mettre un terme à sa réflexion, on remit la casquette sur notre tête et on reprit la pose qu'on avait sur l’affiche.

- Ha oui, là je vois mieux pourquoi vos corps me disaient quelque chose ! Et il n'y a pas que les corps qui sont jolis, les têtes sont ravissantes aussi. Dommage qu'on ne les voit pas dans le catalogue !

Deux autres clients étaient entrés pendant la discussion et le "sugar daddy" du couple nous demanda à faire une photo de lui avec nous. Liam fronça les sourcils.

- Nous voulons être discret et nous ne voulons pas que nos têtes soient vues.

Il nous proposa une pose, lui à genoux, Liam et moi face à face et en arrière-plan l’affiche.
On accepta. Pour nous remercier il nous donna 100 $ que Liam donna à Phil en lui disant que ça serait pour son association.
Je demandais à Phil si je pouvais prendre un catalogue et après avoir demandé son prénom au ‘vieux’ monsieur, avec Liam on le lui dédicaça.
Le petit minou partit explorer la boutique avec le vendeur et son sugar tandis que Phil discutait de la soirée avec l'autre gars.
Je m'approchais de Liam et je le pris par l’épaule. Il n'y avait rien de sexuel dans mon geste mais on réagit, sous la ceinture, tous les deux.

- Mon dieu ! mais c'est énorme ! C'est ton copain qui doit être content quand tu t'occupes de lui, Chéri !

- C'est moi le passif du couple, Chéri !

- Rho ! Mais c'est pas possible ! ça devrait être interdit ! Avoir une si grosse bite et se faire mettre !

- C'est comme ça ! Je suis incapable de la mettre !

L’avantage, c'est qu'on avait débandé ! Phil revint avec l'autre mec et nous demanda :

- J'ai une centaine de catalogues. Ce soir vous ne voudriez pas participer comme ça, on vous mettrait juste un masque d'Anonymous et vous dédicaceriez les catalogues, je suis sûr que ça marcherait. Si vous êtes ok, on pourrait aussi faire des photos avec vous. Ça fera surement un beau bénéfice pour l’association!

- T'en pense quoi, Bé ?

- C'est toi qui voit ! Moi je m'en fous !

- Ok, alors on accepte ! On vous laisse organiser ça ! On se revoit plus tard à la maison. Et on te les rendra ce soir.

- Je vous les offre ! j'espère que ça va faire le buzz !

- Beaux gosses comme ils sont ! tu en doutes ?

- On vous laisse, on va se faire une beauté !

- C'est à dire ?

- Éliminer les quelques poils disgracieux qui dépassent, bien sûr !

On partit et on alla se faire une beauté. Puis en cherchant dans nos affaires, on réussit à trouver d'autres fringues qui étaient dans le catalogue.
On n'avait qu'une peur, celle de bander lors des dédicaces ou des photos alors on se fit un bon 69 agrémenté d'un bon bouffage de rondelle et d'un jeu de prostate.
On se lavait les dents quand on frappa à notre porte.
Garry et Phil étaient sur le pas de la porte.

- On vient voir si vous êtes prêt, si on peut y aller. Il y en a pour dix minutes à pied.

On discuta du déroulement de la soirée, on serait la dernière enchère. Phil avait réussi à trouver une affiche dans sa réserve et on la signerait au meilleur enchérisseur en live !
Puis pendant que la soirée continuerait, on serait installé dans un coin à signer les catalogues ou à faire des photos avec ceux qui voudraient bien faire un don pour ça.

La salle était comble. Il devait y avoir plus de 250 personnes. Le bar tournait à fond et après un speech du mec qu'on avait rencontré au magasin, les enchères commencèrent.
ça allait de quelques dollars à une centaine tout au plus. Et ce fut notre tour !
On alla se déshabiller en coulisses, masqués et casquettes sur nos têtes, on patientait. 
- Maintenant le clou des enchères ! Sans aucun doute, vous connaissez tous cette affiche, alors que penseriez-vous si ceux qui sont dessus vous la dédicaçaient ?

On sortit de l'ombre et on prit la pose qu'on avait sur l’affiche. Il y eut un tonnerre d’applaudissement, des sifflets, des vivats! Puis, calme revenu, les enchères s'envolèrent… jusqu'à 1600 dollars.
L'homme qui avait gagné grimpa sur l'estrade et après lui avoir demandé son nom on la dédicaça. Puis Phil proposa pour une somme plus modique la dédicace des catalogues ou des photos.
Une queue spontanée se forma et on recevait en moyenne une vingtaine de dollars par catalogue ou photo.
Un homme, la cinquantaine, se présenta à nous. Il sortit une liasse de billets de 100 $ et dit :

- Je vous propose 5000 dollars pour voir en privé vos figures, pas de photos, rien, juste voir vos figures.

On alla dans une pièce fermée et on quitta nos masques. Il nous détailla quelques instant chacun et ressortit en disant :

- Merci messieurs, vous formez un très beau couple. Et vous avez été le rayon de soleil de ma journée. Encore merci. Ah, une dernière chose, je suis ici avec plusieurs amis et si vous êtes vendeurs des sous-vêtements que vous portez, je pense que la somme qu'ils proposeraient serait du même ordre que la mienne, si vous les mettiez aux enchères bien sûr.

Il sortit et après avoir remis nos masques on le suivit. On vit Phil et on lui fit signe.
On lui donna l'argent et on lui proposa de mettre en vente nos boxers. ça le fit rire mais il accepta. Il alla en parler à son ami qui reprit le micro et harangua la foule pour leur vanter les deux dernières pièces mise en ventes.
C'est le boxer de Liam qui fut mis aux enchères le premier.

-Je vous rappelle que les boxers seront vendus séparément mais les deux gagnants pourront enchérir l'un contre l'autre pour avoir le couple !

Celui de Liam fut adjugé à 1000 $. Je pris un drapeau gay, je me plaçais derrière Liam, Je passais un bras de chaque côté de son corps et je tendis le drapeau entre mes deux mains.
Il quitta le boxer et se servit du drapeau comme d'une serviette qu'il entoura autour de sa taille. C’était très suggestif, sa silhouette se devinait en ombre chinoise.
Puis ce fut mon tour, le mien se vendit 1500 $ à un autre gars. Liam fit comme j'avais fait pour lui et on se retrouva tous les deux en "drapeau" sexy !
Les acheteurs étaient surexcités et la bataille de surenchères monta la somme à 3900 $ la paire !
On alla se rhabiller mais on garda nos masques. On finit la pile de prospectus on rentra en compagnie de Phil et de Garry.

- Merci ! grâce à vous on a fait plus d'argent que toutes les autres fois ! On a dépassé de presque 12000 dollars la dernière soirée ! On vous en remercie tous !

On se doucha et on s'endormit comme des bébés.

Le lendemain, après quelques coups frappés à la porte, je partis courir avec Phil.

- Alors, c'est quoi votre programme d’aujourd'hui ?

- On prend le bateau et on va visiter Alcatraz.

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Re : Bébé - KLO7514 - 02-07-2022

Ils ont un très bon cœur, ces garçons. Aider ceux qui n'ont pas les moyens de se soigner...surtout que ce grand pays est quand même celui où l'argent est roi (mais pour combien de temps encore?) et où notre système de "Sécu" n'y existe qu'à échelle  infinitésimale. Donc, quelqu'un de désargenté ne pourra s'offrir les médocs les plus efficaces... Dommage.


Re : Bébé - gaetanbg - 04-07-2022

J'étais désolé qu'on ne puisse pas prendre un tramway classique pour aller jusqu'à l'embarcadère mais bon, on n'a pas toujours ce qu'on veut dans la vie !
On embarqua sur un bateau assez grand où on devait être une centaine de personnes et, au lieu de filer directement vers le roc, comme les gens d'ici appellent la prison d'Alcatraz, on alla en direction du Golden Gate Bridge sous lequel on passa. On navigua encore un peu et le bateau fit demi-tour.
On fit pas mal de photos que j'envoyais à Tim, je l'avais oublié ces derniers jours, ça compensera. Puis le bateau accosta et on descendit.
Je m'attendais à voir une ile toute pelée sans végétation mais c'était le contraire. La flore et la faune s'étaient réappropriées l’ile.
Et le contraste le plus surprenant était justement cet extérieur magnifique et l'intérieur désolant et triste !
On arpenta les couloirs pour aller de telle cellule où un bandit fameux avait passé trente ans de sa vie à une autre où un autre brigand fameux était mort et on visita même une cellule réputée pour être hantée !
Bon, c'était intéressant mais sans plus. Par contre la vue du rocher sur San Francisco et la baie était à couper le souffle !

- Regarde Liam, on dirait que le mauvais temps arrive !

- Ne parle pas de malheur ! Il ne faudrait pas qu'on reste coincé sur l'ile !

- Oui, ça serait con ! les cellules sont toutes individuelles ! On pourrait même pas coucher ensemble !

Le brouillard arriva de l'océan et la houle commença à augmenter. On embarqua et dès que le bateau s'éloigna du roc, il se mit à rouler et à tanguer dans tous les sens.
Bien vite il y eut plusieurs malades et Liam commença à devenir tout pale.

- ça va Liam ?

- Non, pas trop ! Je crois que je vais vomir.

Il n'avait pas dit ça qu'il se rua vers le bastingage et libéra son estomac. Quand on s'amarra au quai, plus de la moitié des gens était malade. On prit un taxi pour rentrer. J'aidais Liam à se déshabiller et à prendre une douche, puis je le mis au lit.
J'allais jusqu'à une pharmacie où j'expliquais le cas de Liam et on me donna de quoi calmer son estomac. Il réussit à l’avaler et s’endormit.
Je pris une douche rapide, je me changeais et j'allais sortir manger. J'avais faim !
Je trouvais une espèce de brasserie où j'entrais et de suite un serveur m'installa et m'apporta un grand broc d'eau glacée et un verre. Puis il m'apporta le menu.
J'avais envie d'une pizza et j'en commandais une grande. Le serveur parut surpris mais il ne dit rien.
Un groupe de Français en goguette venait d'entrer et il les installa derrière moi. Il étaient quatre entre 18 et 25 ans. Et à ce qu'ils racontaient, ils sortaient du sauna.

- Putain les mecs, j'en ai pris plein la chatte ! Il était grave chaud ce mec ! Alors vous en êtes à combien ? Moi neuf, et vous ?

- Moi, j'en suis à six mais c'est pas des thons à grosses queues comme les tiens ! je suis sélectif moi !

- Et moi j'en suis à trois, non à quatre en fait parce que si je ne m'étais pas occupé de Rémi, il n'aurait rien fait une fois de plus !

Rémi devait être le plus jeune des gars, mais aussi le plus grand et le plus mignon à mon gout.

- Bon, Rémi, tu en es à combien toi ?

- Juste toi, je peux pas faire comme vous moi ! il me faut du romantisme, de l'amour et pas que de la queue ou du cul ! Sans un minimum de sentiments, le sexe ne m'intéresse pas !
Je ne suis pas une grosse salope comme vous, moi !

Il en prit plein la gueule pendant plus de dix minutes, si bien qu'il se leva et partit en les traitant de gros connards !

- On y a été un peu fort non ? Bon, je vais aller le chercher.

Un d'eux se leva et partit. Pendant ce temps, les autres parlaient de leurs exploits depuis qu'ils étaient arrivés en donnant des détails plus que croustillants !
Le serveur apporta ma pizza. Ah oui! pour être grosse elle était grosse !
Rémi et son ami rentrèrent. La conversation dériva sur la gente masculine du restaurant.
ça commença par le serveur qui pour eux était passif et une salope soumise, à prendre en gang-bang, puis ce fut la fête de deux personnes qui mangeaient ensemble. Ils décrétèrent que c'était un sugar daddy et son gigolo… ! Et bien sûr, j'eus droit à une couche, bien, bien, épaisse !

- C'est le plus beau mec de tout le restaurant je trouve !

- Tu exagères Rémi, ok, je reconnais qu'il a l'air pas mal, mais bon, à part sa tête et son torse, on ne voit rien ! Si ça se trouve c'est un hétéro de base qui baise sa copine tous les soirs avant d'aller au lit qui sent des pieds et qui pète au lit après avoir fait l'amour ! Puis si ça se trouve, il a une toute petite queue et c'est un éjaculateur précoce !

J'appelais le serveur et je lui commandais une glace. Il en profita pour me demander si je voulais qu'il fasse un doggy bag avec ma moitié de pizza et j’acceptais.
Le serveur en repris une solide couche.

- Il a un beau sourire !

- De qui tu parles Rémi ? Du serveur ?

- Mais non, du mec derrière nous ! Vous êtes nuls !

Le serveur revint m'apporter ma glace et je lui demandais la note. Il revint avec et m'apporta mon doggy bag. Je le payais en lui laissant un bon pourboire.
Ma glace finie, je me levais et les commentaires allèrent bon train sur mes fesses.

- Putain ce cul ! Il a l'air grave bon et ferme ! Et vous avez vu la bête !

- Il est trop beau !

- Putain, ça y est Rémi est une fois de plus amoureux ! Moi ce mec c'est où il veut et quand il veut.

Je me retournais vers eux.

- A la rigueur Rémi aurait ses chances si je n'étais pas pris mais toi, pour répondre à ta proposition, ça sera nulle part et jamais, la connerie à ce stade c’est incurable !
Bon appétit et bonne soirée messieurs !
Je sortais, les laissant cloués sur place, estomaqués et la bouche ouverte. Rémi avait un léger sourire.

Je rentrais. Alors que j'allais ouvrir la porte celle-ci s'ouvrit et Phil et Garry furent autant surpris que moi.

- On a frappé, mais comme ça ne répondait pas on a cru que vous étiez sortis. Liam n'est pas avec toi ? On venait voir si vous vouliez venir boire un verre avec nous.

- Je vais voir comment va Liam et suivant comment ça va je viendrai avec vous.

J'entrais doucement et Liam dormait encore. Je lui laissais un mot puis je ressortis et on alla au café de Flore. Chemin faisant Garry me demanda :

- Bé, c'est qui qui chante quand il prend sa douche ?

- En général c'est moi, si c'est de l'opéra ou du Piaf, c'est moi, si c'est de la variété et que ça chante faux, c'est Liam ! Je siffle aussi mais plus rarement.

- Tu sais que tu as une jolie voix et puissante en plus ! Tu as pris des cours ?

- Non pas vraiment, mais dans le village il y a une tradition pour Noël.
On chante, tout le village chante des chants religieux le jour de Noël pour la messe de minuit.
Et comme il y a peu d’hommes, le curé nous a donné quelques cours de chant avec des airs d’opéra.
Piaf, c'est pour faire plaisir à ma grand-mère. Mais c'est vrai que j'aime bien chanter, enfin sous la douche.

Des amis à eux vinrent se joindre à nous et on alla dans une boite sélecte qui, comme par hasard, organisait une soirée karaoké !
On était bien placé, proche de la scène. Les chanteurs défilaient les uns après les autres avec plus ou moins de succès et dans tous les styles. Du plus classique aux derniers tubes pop.
L'animateur appela le prénom suivant et tout le monde applaudit. Une femme monta sur scène et la musique extraite du stabat mater de Pergolèse commença.

- Mais c'est pour un duo et elle est seule.

- Tu connais ce morceau ?

- Oui assez bien.

- Va chanter avec elle.

- On ne le laissera pas monter ! Tu as vu qui chante ? C'est une grosse pointure de la musique classique.

- Allez, lance-toi d'ici si tu as envie de chanter.

Je me levais et au bon moment je fis la seconde voix. Elle parut surprise mais continua et au bout d'un moment elle me fit signe d'approcher et je la rejoignis sur scène.
On ne chanta que la première partie. Heureusement d'ailleurs car je ne connaissais pas la suite ! Tout le monde se leva et nous applaudit.
Je regagnais ma place auprès de mes amis.

- Tu chantes très bien, Bé ! tu as une voix en or ! Tu n'as jamais pensé à te lancer dans la chanson ?

J'éclatais de rire. Et avant que je ne puisse répondre, un homme me demanda de bien vouloir l'accompagner jusqu'à la table de la chanteuse avec qui j'avais fait le duo.
C'était une jeune chanteuse qui perçait et qui cherchait un partenaire.
Je refusais poliment son offre mais son agent insista et me laissa sa carte.
Garry n'en revenait pas que j'ai refusé.

- Ma vie n'est pas ici aux USA ! Et à choisir, je préfère jouer au foot plutôt que de chanter.

- Pourquoi tu dis ça ?

Je leur expliquais mon refus pour le contrat de foot.

- Mais tu veux faire quoi dans la vie alors ?

- Infirmier.

- Mais pourquoi ?

- Parce que ça me plait.

- C'est une raison suffisante pour moi.

Il devait être vingt-trois heures, quand on partit et je rejoignis Liam qui dormait toujours. Je le sentis dans la nuit se coller à moi et sur le coup de trois heures du matin c'est le bruit du micro-onde qui me réveilla.

- Oups, désolé, j'avais faim.

Il était en train de manger le dernier morceau de pizza. Il me fit un bisou et on alla se coucher. Je me collais à lui et c'est comme ça qu'on s’endormit.

Le lendemain j'allais courir avec Phil pour la dernière fois. En effet, le jour suivant, on remontera vers le nord d'une centaine de kilomètres dans un coin appelé Russian River. Mais on reviendrait chez eux dans une semaine pour encore trois jours.

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Re : Bébé - KLO7514 - 04-07-2022

Oui, les amis, même en pays étranger il faut rester discret ! Les  "frenchies" du resto devront se le rappeler à  l'avenir.
N'a pas le pied marin qui veut : et le "Rock and Roll" d'un bateau en a désarçonné plus d'un! D 'avant en arrière mêlé d'un mouvement de babord sur tribord n'est pas fait pour les estomacs en cours de digestion. On aurait intérêt à ne prendre la mer que 6 heures après un repas. Ou bien s'installer dans un large fauteuil  relié à des cardans style gyroscope géant pour rester toujours à l'horizontale. Qu'en penses-tu, cher auteur : géniale ma petite suggestion ?


Re : Bébé - emmanolife - 05-07-2022

Trop doué, ce bébé ! Tout lui réussit... Il devrait se présenter aux élections présidentielles !


Re : Bébé - gaetanbg - 05-07-2022

  Je n'ai fait que déplacer d'Espagne aux USA cette histoire de Français qui font des commentaires en pensant que personne ne les comprend . L'idée est bonne [member=156]KLO7514[/member] mais bien trop chère à réaliser et puis moi je m'en fous je ne crains pas le mal de mer  ;D
  C'est vrai qu'il est trop doué ce garçon et dire que j'ai pris quelqu'un que je connais très bien presque autant que moi comme modèle pour Bébé . Et c'est une excellente idée [member=67]emmanolife[/member] . Je ne sais pas encore si ça adviendra mais qui sait...
La suite sera pour un peu plus tard dans la journée .


Re : Bébé - gaetanbg - 05-07-2022

On avait roulé une bonne heure et les paysages me faisaient penser à L’Ardèche.
Notre dernière journée à San Francisco s'était déroulée tranquillement.
Liam m'avait montré les curiosités de San Francisco, entre autre Lombard Street, une rue qui a je ne sais plus combien de virages et une pente impressionnante. Et surtout on avait passé notre temps à faire du cable car !
On alla visiter le parc Presidio et le Golden Gate Park avec le conservatoire des fleurs.
Le soir, on avait invité Phil et Garry à manger et on s'était couché de bonne heure.
On avait fait l'amour tendrement, longuement, en prenant tout notre temps. Liam avait pris l'initiative de me prendre. Il avait fait ça bien et avec des positions très variées ! Il avait presque réussi à me faire jouir sans que je me touche. Il n'avait manqué que quelques instants mais il n'avait pas pu se retenir !
Mais bon, sa bouche qui me suçait, valait le coup pour terminer en beauté ! Surtout que ce coquin n'avala pas et il vint me rouler une pelle pour partager ma jouissance.

Le GPS nous emmena jusque devant un grand portail et un mur de plus de deux mètres entourait la propriété.

- Tu m'as emmené où Liam, dans une prison ?

- Non quand même pas, c'est une surprise et un fantasme aussi. On va passer la semaine dans un resort naturiste et gay friendly.

Pour entrer il fallut sonner à une borne. Liam se présenta, le portail s'ouvrit sur un autre portail ! On entra et le premier portail se referma avant que le second s’ouvrît.

- Tu es sûr que tu ne m'as pas conduit en prison ?

Il rigola et on avança jusqu'à la réception. On s'enregistra et un mec nu, nous accompagna jusqu'à notre chambre. Celle-ci avait une jolie vue, ses grandes portes fenêtres donnaient sur un petit jardin privé.
On posa nos affaires, on se mit à poil et on alla explorer le resort.  ça formait un grand carré avec des chambres tout autour, au centre, c’était un bâtiment où il y avait un restaurant, un bar, la piscine...
Et à l'opposé de l'entrée un autre portail qui permettait de sortir et d'aller jusqu'à la rivière. Le tout était arboré et calme.
Je ne sais pas ce qu'il arrivait à Liam mais il était excité comme une puce. Dans le couloir il bandait tellement que de son sexe bavait des gouttes de liquide séminal.
On était à peine rentré dans la chambre qu'il se jeta sur moi et me poussa sur le lit. Il goba ma queue encore molle et il roulait les pointes de mes seins entre ses doigts.
On se retrouva allongé tête bêche mais c'est ses fesses qu'il me donna à "manger" !
Au bout de trois doigts il se releva et vint s'assoir violemment sur ma queue.

- Mais qu'est-ce qui t'arrive Liam ? Tu es déchainé ! Je t'ai jamais vu comme ça !

- C'est mon fantasme qui se réalise, être là avec toi, vivre nus toute la semaine, puis maintenant faire l'amour !
Il faudra aussi nous trouver un coin tranquille, pour le faire en pleine nature, j'en ai trop envie !

Je le fis mettre à quatre pattes et je le prenais plutôt fort, en lui claquant les fesses de temps à autre. Je levais la tête et dans un coin du miroir, j’avais vue sur le jardin, j’y vis une tête qui dépassait de temps en temps de derrière un tronc d’arbre. Et au geste de son bras, il n'y avait aucun doute sur ce qu'il faisait. Il était jeune, et il nous matait en essayant d’être invisible.

- Liam, regarde discrètement dans le miroir, on a un spectateur.

J'avais dit ça en français.

- Hé, mais il est jeune, il a quoi 16, 17 ans ?... Allez, vas-y Bé, prends-moi bien fort, je sens que ça vient.

- Attends, on va changer de position, on va lui donner ce qu'il veut.

Notre voyeur était de moins en moins discret et il se masturbait avec frénésie maintenant.
Liam ne me regardait plus et il regardait le petit minou qui se branlait.
Il ne retint pas son cri quand il jouit. Je me retirais et je me branlais à mon tour avec frénésie. Liam ouvrit la bouche et je l'aspergeais en jouissant.
Notre petit voyeur fit de même. Mais il s'aperçut qu'on le regardait à notre tour ! Il vira rouge pivoine instantanément et se sauva comme un voleur.

- Il a un beau petit cul bien rebondi tu ne trouves pas, Liam ?

- Le mien ne te suffit plus ?

- Tu sais bien que si mais sois franc, tu n'as pas trouvé qu'il avait un beau petit cul ?

Il me sourit et il ajouta :

- C'est plus sa queue que j'ai regardé et il avait l'air assez développé pour son âge !
Mais je pense que c'est un petit puceau imberbe !

On éclata de rire. On alla prendre une douche et après avoir pris une serviette chacun et nos sacs à dos on alla jusqu'à la rivière. On était déjà bronzé de partout, sauf les fesses, bien sûr.
On trouva une place… pas loin de notre petit voyeur qui était allongé à côté d'un gars, qui lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, avec quelques années de plus.
On se tartina mutuellement de crème avant d'aller plonger dans la rivière. Puis on retourna se faire bronzer.
Derrière mes lunettes et sous mon chapeau je matais la faune masculine présente. Entre autres, le mec qui était avec notre petit voyeur. Il était beau gosse mais lui, il matait les filles.
Il échangeait parfois quelques paroles avec celui que je supposais être son petit frère.
Ils rigolaient ensemble et à un moment, le grand frère se tourna vers nous et dit quelque chose. Son frère sembla troublé. Il se leva et partit en courant dans l'eau mais j'avais eu le temps de voir qu'il l'avait plutôt mi dure.
Un peu plus loin plusieurs mecs s'envoyaient un ballon de foot américain. Un gars manqua le ballon qui s'arrêta presque à côté de moi. Je me levais et le renvoyais au gars le plus éloigné du groupe, qui fut surpris de le voir arriver droit sur lui.
Un peu plus loin il y eut un mouvement de panique. Les gens se levaient et partaient en courant.

- Il se passe quoi ?

Un gars qui passait en courant dit :

- Il y a un serpent à sonnette énorme et il est très agressif !

- Bé, tu vas où ?

- Je n'en ai jamais vu alors je vais voir ça de près.

- Non Bé, c'est dangereux !

- Viens avec moi ! Comme ça tu me surveilleras.

On y alla et c'est vrai qu'il était agressif et impressionnant. Et un gars arriva avec un bâton. Mais quand il s’approcha, le serpent se détendit, il lâcha son bâton et partit en courant. Je pris le bâton et, après plusieurs essais infructueux, je réussis à lui bloquer la tête et au grand dam de Liam je l’attrapais. Il devait bien faire 1,50 m et il était plutôt fort.
Plusieurs personnes vinrent le voir de près dont notre petit voyeur à qui je demandais si il voulait le toucher, il fit la grimace et attrapa la chair de poule. Son frère se moqua gentiment de lui.
C'est ainsi que je sus que notre petit voyeur s'appelait Chad et son frère Jim.

- Tu as l'air malin avec ton crotale dans les mains, tu vas en faire quoi maintenant ?

- Je vais m'éloigner un peu et le relâcher quelque part. A moins que tu veuilles le garder en souvenir ?

Il y avait pas mal de monde autour de moi, la foule s’écarta. Deux mecs en kaki arrivèrent. Et quand ils virent l’animal entre mes mains :

- Jolie bête. Ne la lâchez pas.

Il passa une espèce d'appareil électronique sur lui et un tintement retentit.
Ils lurent les indications et l'un d'eux dit :

- Mais comment il a fait pour revenir jusqu'ici ? ça fait combien, huit, dix jours qu'on l'a mis à 20 miles d'ici ?

- Oui c'est ça, ça fait huit jours exactement. Bon, jeune homme, vous allez le poser à terre sans le lâcher puis je vais lui attraper la tête à mon tour. Et quand je vous le dirais, vous la lâcherez. Puis on fera pareil avec le corps.
Je m'accroupis et je fis comme il me l'avait dit et bien vite le crotale se retrouva dans un sac. La foule applaudit et les gars repartirent.
Chacun reprit sa place et tout rentra dans l’ordre. Vers dix-huit heures, la plage se vida et il ne restait plus que Liam, moi et un peu plus loin Jim et Chad.
On partit ensemble et c'est Jim qui nous parla.

- Tu m'as vraiment impressionné quand tu as attrapé le serpent. Tu as l'habitude de faire ça ?

- Pas souvent mais bon quand tu l'as fait une fois, c'est un peu comme le vélo, ça ne s'oublie pas.

- Au fait, moi c'est Jim et le pin's là c'est mon frangin Chad.

- Salut, je suis Jeff et lui c'est Liam.

On se serra la main et on se rendit compte que nos chambres étaient voisines.

- Vous allez manger où ?

- On ne sait pas encore, on pensait aller au restaurant ici, on est arrivé tout à l'heure et on ne sait pas vraiment où aller. Alors on voulait faire au plus simple.

- C'est comme vous voulez mais je vous déconseille le restaurant ici. C'est limite dégueulasse comme bouffe. Si vous voulez, il y a un restaurant, pas loin d'ici, qui fait de la bonne cuisine et c'est bien moins cher qu’ici.

- T'en penses quoi Liam ?

- On vient avec vous, on se donne rendez-vous ici dans trente minutes ?

Et une demie heure plus tard on se retrouva tous les quatre. Après une dizaine de minutes de marche on arriva au restaurant et la bouffe et l'ambiance était bonne. La patronne passait de table en table pour nous demander si ça allait.
Quand elle arriva vers nous elle éternua et par réflexe je lui dis :

- A vos souhaits !

- Oh, mais tu es Français, beau gosse ?

- Et oui Madame.

- Et du sud si j'en crois ton accent.

- Pas loin d'Arles oui, mais vous vous êtes d'où ? Et si vous me dites du nord je vous crois pas.

- Je suis de Maussane, les Alpilles tu dois pas connaître.

- Pardi que je connais ! Je suis des fourches !

- Ho ! dis-toi ! tu serais pas en train de me galéjer là ? J'ai de la famille aux Fourches !
Mon frère s'y est installé avec sa femme et leur fils il y a pas loin de vingt ans dans la maison de famille.

- Et leur fils, il s'appellerait pas Timéo par hasard ? Sa mère s'appelle Nadine et son père Bernard .

- Wo-putain mais c'est vrai que tu connais ! Comment ils vont ?

- Hier ça allait bien. Vous voulez bien faire une photo avec moi ? Je vais l'envoyer à Tim.

On la fit et je la lui envoyais. Même pas cinq minutes après il me répondit.

-"fais lui un bisou de notre part et surtout ne lui dit pas que tu es un spécialiste pour faire les criques, sinon tu vas te faire embaucher !"

Bien sûr elle lut le sms et je dus lui promettre de venir lui en faire !
On rentra et un peu avant d'arriver, sur un banc, il y avait un mec assis qui pleurait.

- Ça va pas Rémi ?

Il releva la tête très surpris de s'entendre appelé par son prénom.


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Re : Bébé - KLO7514 - 05-07-2022

Il faudra ajouter un qualificatif au nom du héros «Bé-Tarzan», le Roi de la Jungle. Je le verrai assez en "charmeur de serpent" jouant de la petite flûte. À propos de petite flûte, tu connais certainement, cher Gaétan, "celle de papa qui fait plaisir à maman quand il en joue". Pour le cas où tu ne connaîtrais pas, voici les paroles:
Couplet : À la maison on est heureux
Plus de scandales, plus de disputes.
On vit comme de vrais amoureux
Depuis qu'papa joue d'la p'tite flûte.
Refrain : la p'tite flûte à papa (bis)
La p'tite flûte à papa fait plaisir à maman(bis)
→les trois derniers mots du "bis" bien détachés.

J'ai appris cette chansonnette au cours d'un camp ...paroissial(!) où un collègue moniteur était aux Arts-et-Métiers de Lyon. Sur le coup , je n'y vis pas de mal puis, en y repensant un peu plus tard, j'en compris le "sens caché". Je ne sais si nos ados saisirent le vrai sens sur le coup...M. L'aumônier  ne réagit pas non plus!
Que va-t-il se passer avec "le petit voyeur"? Sera-t-il invité?*
----------------------------
*Attention à l'âge...pour la "charte" de Slygame.


Re : Bébé - gaetanbg - 08-07-2022

Rémi releva la tête et me regarda les yeux ronds.

- Comment tu me connais toi ?

- Du restaurant avec tes amis à San Francisco, tu ne te souviens pas ?

- Ah oui ! Je me souviens maintenant, tu nous avais bâché méchant ! Remarque, tu n'avais pas tort !

- Tes amis ne sont pas là ?

- Non, ils sont restés à San Francisco. Moi, j'ai préféré m'en tenir au programme et venir ici. Tu sais, je ne suis pas comme eux et ils en profitent.

- Du coup tu es où ‘ici’ ?

- Un peu plus haut, dans un resort naturiste. Je suis arrivé dans l'après-midi.

- On y est aussi, tu viens avec nous, on rentre, là.

Il se leva et nous suivit. En marchant, il regardait ses pieds et les trainait. Je fis signe à Liam d'y aller sans moi et je restais à son niveau.

- Rémi, tu vas dire que ça ne me regarde pas mais pourquoi tu pleurais sur le banc ?

- Un truc tout con, laisse tomber. Un coup de blues. ça va passer. Au fait, c'est quoi ton prénom ?

- Jean François mais tout le monde m'appelle Jeff ou Bé. Tu as quel âge Rémi ?

- 17 ans enfin que demain. Et toi ?

- J'ai eu 18, début juillet.

- Je te croyais plus vieux dans les 20 ans. Bon c'est vrai qu'avec ton gabarit c'est pas facile à estimer ! en tout cas tu dois avoir du succès, tu es vraiment beau gosse.

- Oui ça va, je me fais pas mal draguer mais tu as vu le beau rouquin qui est avec nous ?

- Oui, il est mignon aussi.

- C'est mon mec et on ne se partage pas.

- Ok, c'est noté et le mec avec vous ?

- Lequel des deux ?

- Le plus jeune, même si l'autre est mignon aussi, mais un peu vieux pour moi.

- Lui c'est Chad et l'autre c'est son frère Jim. Par contre je ne sais rien de leur sexualité.

- Voilà, pour moi, on est arrivé, toi, tu es où ?

- Juste un peu plus loin, Trois chambres plus loin pour être exact.
- On se voit demain pour le petit déjeuner ?

- Si tu veux, à demain.

Je rejoignis Liam qui discutait avec Chad et Jim. Je leur expliquais notre première rencontre et leur résumais la conversation que j'avais eu avec lui.

- Bé, Jim et Chad nous proposent d'aller avec eux demain faire du canoé. Et demain soir, on retourne au restaurant d’où on vient. ça te dit ?

- Oui, pas de soucis. Je n'ai jamais fait de canoé.

Puis chacun regagna sa chambre. On prenait notre douche ensemble en discutant quand Liam me dit :

- Au fait demain c'est l'anniversaire de Chad, Jim m'en a parlé alors que Chad était parti aux toilettes. Il veut lui faire la surprise d'un repas avec un gâteau. Il en a parlé à ta copine et après il veut emmener son frère en boite.

- Il va avoir quel âge, Chad ?

- 16 ans demain.

- C'est marrant ça. Rémi, lui en aura 17 demain aussi. Il est seul. Tu crois qu'on pourrait l'inviter ?

- Je pense, oui, enfin on demandera à Jim demain. Après tout c'est lui qui organise ça.

- Bé, c'est quoi, ce truc dur que je sens contre mes fesses ?

- J'ai une sorte de crampe et je ne sais pas comment la faire passer.

- Viens t'allonger sur le lit, je vais voir ce que je peux faire pour toi.

Il commença en y faisant un bisou dessus et en donnant un coup de langue sur mon méat pour enlever la goutte de liquide séminal qui en sortait.

- Bé, c'est contagieux ta maladie ! Moi aussi j'ai une crampe !

- Tourne toi, je vais essayer de te soigner aussi si tu veux bien.

Il se retourna et on se fit jouir en se faisant un 69 passionné.
Le lendemain matin, à mon habitude, je me levais et j'allais m'habiller silencieusement, quand je me souvins où on était. Je sortis avec mes affaires sur le pas de la porte. Et puis m'habillais pour aller courir.
Jim avait eu la même idée que moi et on partit du resort, en petite foulée tout en discutant.

- Liam t'a dit qu'aujourd'hui c'était l'anniversaire de Chad ?

- Oui, il m'en a parlé hier soir. Et c'est aussi l'anniversaire de Rémi. Il aura, non, il a 17 ans aujourd’hui.

- C'est cool ça ! Tu crois qu'il viendrait passer la journée avec nous ?

- Je ne sais pas, tu sais je ne le connais pas du tout.

- En tout cas hier soir Chad n'a fait que me parler de lui. Je crois qu'il est en crush sur lui. Il est gay ?

- Oui, il l'est, mais Chad est gay ?

- Comme si tu ne le savais pas ! Pas besoin de le couvrir, il m'a raconté ce qu'il a fait ! Je l'ai engueulé ! Et avant que tu ne me poses la question, je suis hétéro.

- Et comment ça se fait que vous soyez seul, ici tous les deux ?

- Il y a trois ans nos parents sont morts dans un accident de voiture. Je venais de finir ma licence, j'ai repris en main l'entreprise familiale et le juge m'a donné la garde de Chad. On n'est plus que tous les deux. Et l'an dernier il m'a avoué son homosexualité.
Je m'en doutais bien un peu, à son âge je n'avais qu'une chose en tête, sortir avec une fille !
Mais lui non. ça m'a mis des doutes mais bon, comme je n'ai pas de problèmes avec ça, je l'ai laissé venir à son rythme.
Mais depuis quelques temps, il a envie d'avoir des relations sexuelles et j'ai peur qu'il tombe sur un pervers.

Je souris.

- Ce que je te dis te fais sourire ?

- Oui et non. Je suis passé par là aussi. Je suis né quelques années après mon frère et ma sœur, 10 ans pour mon frère et 7 ans pour ma sœur. Et du coup ils ont toujours été protecteurs avec moi y compris au niveau sexuel. Enfin, au début surtout ma sœur sur mes questions théoriques, parce que mon frère ne s'occupait pas de ma sexualité mais de la sienne. C’est plus tard qu’il m’a appris, la ‘technique’, si j’ose dire!  Et Bé, c'est eux qui m’ont donné ce surnom, c’est l'abréviation de baby, bébé en français !

Il s'était arrêté net et était plié de rire.

- Toi on t’appelle encore bébé ? Mais quel âge tu as ?

- J'ai eu 18 ans début juillet.

- Bin merde ! je te donnais facile 20/21 ans !

- Rho mais ça va oui ! Tu es le deuxième en deux jours qui me dit que je fais plus vieux que mon âge !

On reprit notre jogging et on rentra. Liam dormait et son érection matinale me donnait envie. Le temps de me mettre nu, je me mis à le sucer. Très vite il se réveilla et me donna le rythme, en m'appuyant sur la tête. Il ne fallut pas longtemps pour que j'ai mon nectar. Pendant que je le suçais je me branlais et alors que je l'avalais je jouis sur le sol.
Je fis un bisou sur la joue de Liam et je partis me doucher.
J'entendis Liam qui râlait. Je ne savais pas pourquoi. Il me rejoignit sous la douche.

- Bé ! Tu aurais pu nettoyer ! J'ai mis les pieds dans ton sperme !

J'éclatais de rire. On sortit de la douche et Liam alla frapper à la porte de Chad et Jim tandis que j'allais faire de même à celle de Rémi. Un Rémi qui vint ouvrir en ne passant que la tête par la porte entrebâillée.

- Salut beau gosse, je viens voir si ça te dit de venir prendre le petit déjeuner avec nous ?

- Heu oui, je veux bien mais j'ai un petit problème, je vous rejoins dès que j'ai réglé ça.

- Ha, ton érection matinale, je parie.

Il vira au rouge et éclata de rire, à son tour.

- Oui c'est ça. le temps d'une petite douche froide et j’arrive.

- Je serai toi, je me ferais une petite branlette vite fait parce que ça risque de te poser quelques problèmes dans la journée, sinon.
N'oublie pas qu'on est dans un camp naturiste.

- Ok, Ok, je me dépêche.

On se retrouva avec Liam et Jim.

- Chad n'est pas là ?

- Un petit soucis à régler avant de venir. Rémi ne vient pas ?

- Je pense qu'il a le même problème technique à régler. Il nous rejoint dès que possible.

On s'installa et on commençait à manger quand Rémi et Chad arrivèrent et ils furent surpris en voyant qu'ils venaient tous les deux vers notre table. Où on avait fait exprès de leur laisser des places côte à côte. Et durant le petit déjeuner on proposa à Rémi de nous accompagner pour faire la balade en canoé.
Il hésita un peu, mais finit par accepter de se joindre à nous. Chad eut un petit sourire peu discret. Son frère lui fit les gros yeux.

- Le départ est dans une demie heure. Il y a un mini bus qui passe nous prendre. On se rejoint devant l’entrée.

On se leva et on partit chacun vers nos chambres. Et à l'heure dite on était tous prêts. Le Minibus arriva et une demie heure après il nous déposait au centre de loisir qui organisait les descentes de la rivière.
On nous donna un gilet de sauvetage à chacun et on nous demanda de nous mettre par paire. Bien sûr je me mis avec Liam et Chad avec Jim. Rémi se retrouva avec une belle brune la vingtaine et il était tout intimidé.
Chad parla avec son frère et il se dirigea vers Rémi et sa partenaire de canoé. Il lui parla quelques secondes et un grand sourire éclaira sa face.
Il partit rejoindre Chad qui se passait de la crème solaire. Rémi l'aida pour son dos et Chad fit de même.
Jim tapait la causette avec la fille et le signal du départ fut donné. La descente de la rivière n'avait rien de bien dangereux.
Avec Liam on observait Rémi et Chad qui passaient leur temps à rigoler ensemble, à s'arroser ... Mais Jim et la fille avaient l'air de bien s'entendre aussi.
Lors d'une pause Chad et Rémi se remirent de la crème solaire et il me sembla que cette fois, ça ressemblait plus à des caresses que du passage de crème ! Et Jim avait l'air d'avoir avancé à grands pas… Parti comme il était, ce soir il allait niquer !
On arriva enfin après plus de six heures à ramer. Les sandwichs qu'ils nous avaient donné à midi étaient loin, et j'avais la dalle. Je n'étais pas le seul. Jane – la jolie brunette – était sympa et elle passait son temps à rigoler.
Ce qui nous surprit, c'est qu'elle aussi était au resort ! Elle était là avec deux couples d’amis.
Elle accepta l'invitation de Jim pour venir manger avec nous ce soir et elle partit rejoindre ses amis.

- Hey frangin, ce soir tu vas pouvoir te les vider ! Tu es bien parti là !

- Oui sauf que tu oublies un truc le gamin, c'est qu'on dort dans la même chambre ! Alors je ne pense pas qu'elle veuille le faire sous tes yeux !

- Ha merde, j'y avais pas pensé. Bin je t'attendrai dehors et tu viendras me chercher quand tu auras fini. Ou je peux aller dormir dans la voiture pour une nuit.

- Tu es gentil Chad, mais non, je ne peux pas accepter ça.

- Si tu veux Chad, je suis seul dans ma chambre. Il n'y a qu'un lit mais un grand. Et si ça ne te gêne pas de dormir avec moi, je veux bien que tu viennes, si ça vous simplifie la vie.

C'est Rémi qui venait de dire ça, dans un souffle et il était rouge comme un coquelicot.

- Bah oui, c'est la solution, enfin si tu veux Jim.

- On verra ça ce soir, suivant comment ça se passe avec Jane.

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Re : Bébé - KLO7514 - 08-07-2022

Voilà un joli "Plan-Q" qui s'annonce  pour ce soir après les anniversaires et la virée en boîte. Espérons qu'ils ne rentrerons pas dans leurs chambres à 7 heures du "mat' " sinon, ...tintin Plan Q! Il faudra plutôt un "Plan B"! Ah...folle jeunesse!


Re : Bébé - gaetanbg - 11-07-2022

On s'était tous fait beau ce soir pour aller au restaurant et après en boite . Et on rigola presque pendant tout le trajet à cause des réflexions que Jane faisait.
ça avait commencé quand elle avait dit en se marrant :

- Chic! Ce soir, je suis la princesse et vous, vous êtes mon harem ! Non, mes esclaves sexuels !

Ce à quoi j'avais répondu, du même ton :

- Tu es mal barré avec nous ma belle. Parce que sur cinq mecs, on est quatre gays !

- Mais ça devrait être interdit ça ! Des beaux gosses gays ! Je vais écrire à mon sénateur pour qu'il propose une loi contre ça au congrès !
Tu en penses quoi Jim ?

- Oh, Jane, si tu savais comment ils me harcèlent ! Jusqu'à présent j'ai réussi à sauver ma pauvre vertu, mais je suis sûr que si je ne fais pas attention ils vont finir par abuser de mon corps parfait et de mes petites fesses rondes ! Sauve-moi de ce péril imminent, s'il te plait !

- Viens contre moi, je serai ta Xéna la guerrière qui veillera sur ta virginale vertu !

Jim s'approcha d’elle, elle se colla à lui, passa son bras dans son dos et enfila sa main dans la poche arrière de son short.
Jim, tout naturellement, passa son bras dans le dos de Jane et posa sa main sur sa hanche Puis lui fit un bisou sur la joue en lui disant :

- Merci, tu es ma sauveuse.

Elle fit un rire de sorcière.

- Si tu savais ce qui t’attend, tu ne dirais pas ça !

Jim fit mine de vouloir se sauver, mais Jane se mit face à lui et approcha sa bouche de la sienne. Jim se pencha pour l'embrasser mais cette coquine se recula en imitant une fois de plus un rire de sorcière !
Liam nous surprit quand il dit, d’une voix grave :

- Jim, rejoins le côté obscure de la force ! Nous t'apprendrons à aimer le sexe entre hommes, à apprécier la sodomie à sec, à avaler des flots de sperme et à nous satisfaire tous les quatre !

- AU SECOURS ! Ils sont tous fous ! Xéna, ma fière guerrière, sauve-moi !

Quand il avait crié "au secours" plusieurs personnes s'étaient retournées. Mais voyant que c'était la franche rigolade entre nous personne n'était intervenu.
On arriva au restaurant et Jim, très galant, laissa passer Jane la première. Liam était juste derrière Jim. Il le prit par les hanches et dit suavement:

- Toi, grand fou! Si je ne me retenais pas ...

Jim, surpris, poussa un petit cri retenu qui nous fit tous éclater de rire une fois de plus. Il était rouge et confus de s'être fait remarquer. La patronne arriva et elle nous conduisit à une table qu'elle avait spécialement préparée pour nous.
C'était le grand luxe ! Nappe blanche, trois verres à pied chacun, deux assiettes, plusieurs fourchettes et couteaux de chaque côté et de vraies serviettes en tissus, blanches aussi, pliées artistiquement.
Jim nous plaça. La table étant ronde, ce fut simple, chacun se retrouva assit à côté de sa "moitié de canoé". Jane à sa gauche et son frère à sa droite. Deviner pour le reste!
La patronne vint me chercher pour me demander mon aide.
On alla en cuisine.

- Bé, j'ai râpé les patates avec une vieille râpe comme tu me l'avais dit, là tu as l'ail et le persil. Bon, il faut faire quoi.

- C'est simple, tu essores le jus, tu mets ton ail et ton persil, le sel, le poivre, et tu rajoutes les œufs, et tu pétris bien le tout. Dans une poêle tu mets de l'huile et tu fais des galettes d'un centimètre à peu près, tu laisses cuire à feu vif tant que ça se décolle pas tout seul de la poêle. Et tu la fais sauter comme une crêpe. Ensuite dans un plat et au four, doux. C’est juste pour les garder chauds, le temps de de les faire toutes!

- Merci, tu peux aller rejoindre tes amis. Je vais vous apporter l’apéritif.

- Jim a prévu un gâteau pour le dessert ?

- Oui, ne t'en fait pas pour ça.

- ça serait possible d'en avoir un autre ? Parce que c'est aussi l'anniversaire de l'autre petit jeune.

- Tu voudrais quoi comme gâteau ?

- Une tropézienne ! J'adore ça. Mais je ne crois pas qu'on puisse trouver ça ici, alors, ce qu'il y aura. Par contre c'est moi qui l’offre. Tu me diras combien je te dois.

- Ok, pas de problème, mais viens voir, on dirait que tu es médium toi.

Elle me conduisit devant un frigo dont elle ouvrit la porte et dedans il y avait une bonne dizaine de tropéziennes.

- C'est le dessert pour demain, mais je veux bien te faire plaisir et vous en servir une ce soir. Allez, file t’assoir, Je viens avec l'apéro.

Je rejoignis mes amis qui me demandèrent ce que me voulait la patronne.

- Elle me donnait des nouvelles de Tim et du pays.

Elle arriva avec un plateau et déposa devant chacun de nous plusieurs mises en bouche et elle ouvrit une bouteille de "champagne" californien dont elle nous servit un verre chacun.
Et en français elle nous dit :

- Madame, messieurs. Bon appétit !

On dévora les mises en bouche qui auraient mérité d'être dégustée, ensuite elle nous apporta des avocats garnis de sauce blanche et de chair de crabe, puis en plat de résistance, du gigot d'agneau, rosé, accompagné de tomates à la provençale, de criques, et de frites.
Elle revint même pour du rab et tout le monde en reprit.
Elle nous laissa digérer un peu avant de nous apporter un trou normand. Puis une fois celui-ci avalé elle débarrassa la table.
Elle repartit et la lumière s’éteignit. La musique de Happy birthday retentit et on chanta pour Chad. Elle déposa devant lui le gâteau garni de seize bougies qu'il souffla sans problème.
Rémi souriait mais je voyais bien qu’il avait la gorge nouée et la larme à l’œil. La lumière se ralluma.

- Je reviens, je vais chercher de quoi le couper et faire le service.

Elle partit et quand elle revint la lumière s'éteignit une nouvelle fois et Chad dit :

- Y'en a un autre qui fête son anniversaire, je me demande bien qui ça peut être.

Il est resté la bouche grande ouverte, tellement il était étonné quand la patronne revint vers notre table avec un autre gâteau et qu’elle le posa devant Rémi, qui cette fois, pleurait pour de bon. Il eut du mal à souffler ses bougies et Chad l’aida. Il avait des gestes tendres, avec lui.
Jim, Jane, Liam et moi on avait sorti nos portables pour immortaliser le double évènement.
Puis la patronne coupa les gâteaux et nous en servit à tous une part de chaque.
Le téléphone de Rémi sonna. Il regarda qui l'appelait et il répondit.
Une chose me marqua. Il disait vous à ses parents. La conversation dura une dizaine de minutes et il raccrocha. Ayant répondu en français, il précisa pour les anglophones:

- Je suis désolé, c'était mes parents qui me souhaitaient mon anniversaire.

Et là c'est Chad qui fondit en larme. Rémi ne comprenait pas et en français je lui dis pourquoi. Il le prit dans ses bras et s'excusa de sa bévue. Chad se calma et lui fit un sourire forcé. Rémi lui fit un bisou sur la joue pour se faire pardonner. Chad sourit un peu plus. Rémi lui en fit un autre. Chad s'enhardit et lui fit un smack ! C'est Jim qui mit le holà.

- Chad, Rémi, on est à table ! C’est pas le moment des bisous!

Les garçons lui tirèrent la langue et reprirent leurs places. On mangea les gâteaux Rémi de la main gauche et Chad de la main droite.
Je fis une photo de ce qu'il se passait sous la table. Chad et Rémi se tenaient la main et avaient les doigts enlacés tandis que Jim et Jane eux, c'est leurs pieds qui se touchaient.
ça sentait bon pour eux, tout ça.
Jim insista pour nous offrir le repas à tous et ... On oublia la boite et on regagna le resort.
Dans un coin un peu sombre Chad et Rémi échangèrent leur premier "french kiss". Il fallut les "bousculer" un peu pour qu'ils se séparent et continuent à avancer. Mais un peu plus loin, c'était au tour de Jim et de Jane de faire la même chose. Et là aussi il fallut intervenir sinon je crois qu'ils auraient baisé sur place.
Liam et moi, on se tenait par la main et de temps à autre on se faisait un bisou.
Chad alla voir son frère et il discuta un peu avec lui.
Rémi demanda à me parler.

- Bé, Chad est allé demander à son frère s'il pouvait venir dormir cette nuit avec moi. Je pense qu'on va passer à l'acte mais j'ai rien avec moi, ni capote, ni gel. Vous en auriez-vous ?

- Oui j'ai ça, tu n'auras qu'à passer à la chambre avant d'aller à la tienne. J'ai ça dans une sacoche. Mais tu es sur de ce que tu veux faire, tu sais les premières fois c'est douloureux.

- Ho ne t'en fait pas, même si à part des branlettes ou quelques pipes je suis toujours vierge, je m'entraine depuis longtemps avec des sextoys. Et, je veux que Chad soit mon premier !

Chad revint vers nous en ne touchant plus le sol :

- Il a dit oui !

Et il se roulèrent une pelle et se prirent par la main. On arriva enfin et Rémi passa en coup de vent à la chambre. Puis courut vers la sienne. Jim, lui, avait déjà tiré les rideaux…

et nous on fit de même.

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Re : Bébé - KLO7514 - 12-07-2022

Ohhhh, il n'y a pas que chez nous qu'il va "faire chaud" ! Ma foi, qu'ils en profitent, tous ces jeunes gars et demoiselle Jane : grand bien leur fasse de se frotter l'un à l'autre. Et «pourvou qué ça doure» comme le disait, paraît-il, maman Lætizia, "Madame Mère".