Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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Re : Bébé - gaetanbg - 22-05-2022

Elle n'avait sorti qu'une infime partie de ce qui était prévu et quand elle apporta le gâteau, enfin un des gâteaux, le plus petit, il était énorme !
On chanta "happy birthday" bien sûr et avec Liam on s'éclipsa pour aller chercher ses cadeaux dans sa voiture. Ses parents et son oncle firent de même.
Ses parents lui avaient offert un vélo de cross toutes options. Son oncle l'équipement qui allait avec. Et quand il ouvrit les nôtres il avait les yeux qui lui sortaient de la tête !

- Merci, comme ça j'ai toute la famille d’ours blanc !

- Et plus de place pour dormir dans ton lit si tu les y mets tous !

On était gavés. On discutait tranquillement en buvant le café. Jimmy s'était calé contre la maman ours et s'était endormi. Son père le prit délicatement dans ses bras et monta le coucher. La mère regardant tout ce qui restait à manger :

- Si c'est pas dommage toute cette nourriture qui va se gaspiller !

- Pourquoi vous ne la donnez pas ?

- Mais à qui ?

- Je suppose qu'il doit y avoir des associations de sans-abris qui seraient ravis de pouvoir améliorer l’ordinaire. Ou téléphonez à la paroisse, ils doivent bien avoir aussi des gens qui seraient heureux d'avoir une bonne part de gâteau eux aussi.

- Tu as raison Liam, je vais le faire de suite.

Le père d'Adam nous avait rejoint et son téléphone sonna. Il répondit et mit la télé en route.
Un expert agréé auprès des tribunaux lisait sur mes lèvres ce que je disais et il le faisait mot pour mots.

- Alors voilà ce que ce jeune homme dit : Monsieur je vous demande de sortir de la propriété de nos amis. Puis vous avez la réponse du journaliste qui refuse. Là le monsieur lui demande une nouvelle fois de sortir, et il rajoute : si vous ne sortez pas de votre plein gré c'est moi qui vais vous aider à le faire. je vous laisse apprécier la réponse du journaliste et là le jeune homme lui dit : Je vous laisse une dernière chance de sortir tout seul et le journaliste lui répond vulgairement. Là le jeune homme lui dit : tu l'auras voulu et vous connaissez la suite.
La deuxième fois le jeune homme est plus bref et plus sec. Il lui redemande de sortir poliment et comme le journaliste l'insulte il le sort un peu moins gentiment.
La troisième fois le jeune homme lui dit simplement : tu es dur à comprendre que tu n'es pas le bienvenu ici ; la suite tout le monde la connaît.

- Mais que pensez-vous de ce qu'il a fait ?

- Je n'ai pas à juger les actes de ce jeune homme, ce n'est pas mon domaine d’expertise. Je suis agréé pour lire sur les lèvres des gens ! rien de plus.

Le journaliste montra la capacité que l'expert avait à lire sur les lèvres et il ne se trompa jamais une seule fois.
Puis ce fut au tour d'avocats et de législateurs de parler et il y avait les "pro" jeune homme et les "contre". Il y eut même un juge de la cour suprême qui parla.

- On ne peut rien reprocher à ce jeune homme qui était dans son droit à défendre la propriété de ses amis. Il aurait pu être bien plus violent que ça sans être dans son tort !

- Mais monsieur le juge vous dédaignez le droit à l'information et à la vérité si vous acceptez de telles façons de faire vis à vis de la presse !

- De quelle presse parlez-vous ? De la presse à sensation qui s'occupe de l'histoire privée d'un couple. Vous pensez vraiment que les histoires de fesses des gens c'est de l'information primordiale et vitale pour le pays ? Si c'est le cas, je ne suis pas d'accord avec vous !

l'écran changea brusquement et, sur les marches d'un poste de police, le con que j'avais jeté à la poubelle sortait en brandissant une feuille.

- ça y est je viens de déposer plainte contre celui qui m'a humilié devant la nation ! Les policiers n'auront qu'à faire leur devoir quand il sortira de la résidence où il se trouve.

Le téléphone du père de Jimmy sonna à nouveau. Il s'éloigna pour répondre.

- C'est une de mes relations qui travaille dans la police. A ta sortie tu vas être arrêté et conduit au poste de police pour interrogatoire.

- Je crois que le mieux pour moi c'est qu'on y aille Liam, plus vite ça sera fait, mieux ce sera. Vous ferez un bisou de notre part à Jimmy en lui expliquant pourquoi on est parti si tôt.

On alla se changer et on partit. Un peu avant le portail je descendis de voiture, le portail s'ouvrit et je sortis en marchant.
Des policiers vinrent à ma rencontre et m'expliquèrent qu'il devaient me menotter, c'était la procédure et en étaient désolé.
Je me laissais faire et ils me conduisirent au poste où m'attendaient une dizaine d'avocats pour me défendre. Des avocats tous bénévoles en plus !
Les policiers m'enlevèrent les menottes qui ne me serraient pas du tout et on alla en salle de réunion pour mon interrogatoire qui dura un bon moment. Liam avait été autorisé à venir aussi à ma demande car si je comprenais bien l'anglais certaines nuances de langage pouvaient m’échapper. Alors quand la question des policiers pouvait porter à confusion il me la traduisait en français et quand je voulais être plus précis dans une de mes réponses je le disais en français et Liam retraduisait.
Mon interrogatoire était fini et les policiers allaient demander à un juge quoi faire de moi.
Un policier accompagné d'un gars entra. Le gars donna à un des avocats une clef USB en lui parlant à l’oreille.
L'avocat demanda à ce que le contenu de la clef soit joint au dossier.
C'était l'enregistrement des caméras de l'entrée de la maison des Smith. Il y avait aussi le son et on entendait tout ce que je disais au mec.
Un assistant du procureur fut appelé, il entra et visionna le contenu de la clef à son tour.

- Jeune homme vous êtes libre, l'état ne retient aucune charge contre vous.

Il fit éteindre les caméras qui filmaient mon interrogatoire. Puis il ajouta :

- Par contre tant que vous êtes là, vous êtes en droit de déposer plainte à votre tour contre ce monsieur.

Il énuméra les motifs de plaintes qu'il avait relevé, certains étaient tirés par les cheveux mais ça pourrait passer, les policiers présents en donnèrent d'autres et tous les avocats présents en rajoutèrent.
On fit ça dans les règles ! Si lui n'avait qu'une page en sortant j'en avais au moins cinq de plus. Et un avocat spécialisé dans ce genre d'affaire fut coopté par ses pairs pour suivre mon affaire. On réclamerait un million de dommages et intérêts ! Plus un mea culpa et des excuses publiques.

- Libre ! Il ressort libre ! C'est une parodie de justice !

Vous l'aurez deviné c'est le gars que j'avais mis dans la poubelle qui criait ça sous l'œil de plusieurs caméras qui filmaient la scène. Mais il n'était pas venu seul. Il y avait deux gros malabar avec lui. Je m'approchais de la voiture de Liam mais il s'interposa entre la portière et moi. Très poliment, mon avocat sur mes talons, je lui demandais de me laisser passer. Il me répondit qu'il était bien où il était. Je fis le tour pour grimper côté conducteur mais il me précéda. Je passais par-dessus le toit de la voiture de Liam et j'ouvris la porte. Il se précipita pour la refermer d'un coup de pied. Je n'eus que le temps d'enlever ma main pour ne pas avoir les doigts coincés.
Je me retournais vers mon avocat et lui demandais :

- Il y a agression là ou pas ?

- Oui agression et harcèlement aussi. Vous êtes en droit de vous défendre.

Je m'approchais de lui et lui redemandais de me laisser monter dans la voiture et que s'il ne me laissait pas faire il allait finir dans une poubelle une fois de plus.
Un de ses gardes du corps me ceintura.
L'autre s'en prit à Liam. Avant que les policiers ne puissent intervenir je m'étais débarrassé du mien et je fonçais défendre Liam qui me cria "derrière toi fais gaffe".
L'autre garde du corps s'était relevé et me fonçait dessus. je le stoppais net d'un coup de pied retourné qui le sécha.
Entre temps les policiers étaient intervenus et Liam était libre et le garde du corps menotté !
On retourna au poste et la plainte contre le journaliste – y compris les gardes du corps - passa de six à huit feuilles et mon avocat monta les dommages et intérêts à cinq millions !
Ensuite on put partir ! Les journalistes avaient disparu !
On rentra enfin !
Mon oncle et ma tante étaient chez les parents de Liam ! Et c'était pas pour m'engueuler mais me réconforter.

- Tu sais Bé, il y a beaucoup de monde qui te soutient et tous se demandent pourquoi tu ne lui a pas cassé la gueule ! Mais tu as bien fait de rester plus ou moins Zen comme tu l'as fait ! Ah, encore un truc, avec le lancer que tu as fait sur le drone, c'est au baseball que tu aurais dû jouer et pas au foot !

On mangea tous ensemble puis mon oncle et ma tante partirent. On alla se coucher et on se fit des câlins mais on n'avait pas gout à aller plus loin ce soir.
Le réveil nous tira du lit et c'est encore endormit que certains montèrent en voiture.
On ne fit pas de pause en route et deux bonnes heures après on stoppa devant une vieille ferme, perdue au milieu de nulle part, qui avait connu de meilleurs jours.

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Re : Bébé - bech - 22-05-2022

2 nouveaux chapitres. Ça lui réussit l'amérique à Jeff. Hier, il gagne 1200 $ et des tonnes de fringues en acceptant une séance photo et aujourd'hui, pour avoir éloigné un journaliste, suite à des excès de ses gardes du corps, il peut demander 5 millions de dommage et intérêts. Même s'il en touche le dixième, ça sera pas mal.

Et pour retaper une ferme (au moins s'occuper de la végétation), comme c'est son boulot, il risque là aussi de se faire remarquer en bien.


Re : Bébé - KLO7514 - 22-05-2022

Ah je vois : "on" ne s'ennuie pas à Beverley!
Bé  s'échauffe en faisant la course à l'échalote avec le journaleux et, quand il en a assez, le jette comme un papier gras. Il ne doit pas être bien lourd, ce "papier". Pis c'est au tour du p'tit loup Jimmy de passer de main en main presque jusqu'à «plus soif» : normal, vu tout ce qu'il a dû avaler!
Et maintenant , à table, il est l'heure!


Re : Bébé - gaetanbg - 23-05-2022

Bonjour à tous et merci de suivre mon histoire et de commenter .
En fait [member=27]bech[/member] quand j'avais posté sur Docti ça ne faisait qu'un chapitre et ici j'ai du couper en 2 . Et ce n'est pas à table qu'ils vont passer mais à la casserole pour certain(e)s et ils vont se mettre au boulot !
Prochain épisode mercredi .
bises 


Re : Bébé - KLO7514 - 24-05-2022

Merci, cher Gaétan. Je t'attends «d'œil ferme» ce 25 mai.


Re : Bébé - gaetanbg - 25-05-2022

Depuis un moment déjà Liam et moi on avait l'envie de pisser qui nous montait à la gorge ! Au moins une demie heure !
Et la première chose que l'on fit, fut de s'expulser de la voiture de courir une dizaine de mètres et de sortir nos queues pour pisser. On entendit courir et Mika s'installa à côté de Liam et Tony à côté de moi.
Notre "pipi party" se transforma vite en concours de celui qui pisserait le plus loin. Et c'est Tony qui gagna.
Leur père fit comme nous mais de l'autre côté et les filles pressaient la mère pour qu'elle ouvre vite la porte. Discrètement je piquais le sac de Mika et le cachais dans les buissons. Liam et Tony me virent faire mais je leur fis chut en posant mon doigt sur ma bouche. Il ne dirent rien. La porte ouverte les filles se ruèrent sur les toilettes. Méli suivie de Gaële grimpa à l'étage tandis que la mère de Liam allait aux toilettes du bas.
On ouvrit la maison pour aérer et on sortit les affaires des voitures. Comme tout le monde prenait n'importe quoi Mika ne se rendit pas compte que son sac ne faisait pas partie du lot.
La fratrie avait ses habitudes et chacun prit sa chambre habituelle. C'est seulement là que Mika se rendit compte qu'il n'avait pas son sac.

- Merde, merde et merde ! Vous avez pas vu mon sac ?

- Non on a les nôtres. Tu es sûr de l'avoir chargé dans la voiture ?

- Mais oui ! je suis pas con quand même ! Putain fait chier ! Mais il est où ce putain de sac ?

J'avais réussi entre temps à expliquer à Liam et à Tony le pourquoi de ma blague.

- Mais c'est un enfoiré ce mec !

Du coup on fit bloc et on n'en parla pas aux filles. La mère nous fit faire le tour de la propriété. Une cinquantaine d'acres soit un peu plus de 20 hectares d'un seul tenant autour de la ferme. Et en plus il y avait une petite rivière qui la traversait. Il y avait principalement de grandes prairies, Mais aussi un immense champ de noyers, une vigne qui n'avait plus été taillée depuis longtemps et un immense champs de chênes.

- Mais pourquoi il avait planté tous ces chênes le papy Français ?

Demanda ma cousine et devant l’absence de réponse de la famille :

- Pour les truffes bien sûr ! Vous ne remarquez pas qu'il n'y a pas d'herbe sous les arbres ?

- Des truffes ? tu en es sur ?

- Oui il y en a plein vers chez nous.

- Chérie, tu vas enfin pouvoir te régaler sans nous ruiner ! Encore faudra-t-il venir les ramasser. Comment on fait Jeff ?

- Sans chien il faut les chercher à la mouche. Mais c'est loin d'être évident.

- Quoi ? Tu te fous de nous Bé !

- Non ! Il a raison, quand on était en France mon grand-père nous emmenait au truffes. On se met face au soleil et avec un bâton on ratisse le sol, dès qu'une mouche s'envole on creuse et en général il y a une truffe dessous. C'est des mouches spéciales avec le corps plus ou moins rouge orangé.

- T'es sérieux Mika ?

- Bin oui !

Puis on retourna à la ferme et la mère nous dit ce qu'elle attendait de nous. Débroussaillage autour de la maison, tri des choses dans les deux remises qu'on alla voir.
La première contenait un vieux tracteur dont la batterie était morte. Mais il avait l'air bien entretenu. Il y avait aussi tout ce qu'il fallait pour labourer, faucher, herser ...
Dans la deuxième remise bien plus grande c’était un tel foutoir qu'on ne pouvait pas rentrer !
On mangea un bout sur le coup de midi et les parents repartirent après.
On était seuls. A l'unanimité moins ma voix, Ils partirent à la rivière se baigner. Pendant ce temps j'essayais de remettre le tracteur en route.
J'avais directement branché un chargeur sur la batterie dans laquelle j'avais rajouté de l’acide. J'avais refait les niveaux mais cette saloperie ne voulait rien savoir !

- Tu devrais lui mettre une giclée de start pilote. Je démarre le mien comme ça.

Je me retournais et je vis un mec dans les 25 ans, plutôt beau gosse qui se tenait devant moi.

- Salut, je suis Kaleb, vous êtes passé devant chez moi pour venir ici. J'habite la ferme en bas de la côte.

- Salut, je suis Jeff, un ami de la famille Smith, On est là quelques jours pour nettoyer tout ça. Tu fais quoi comme culture ?

- Principalement des légumes, j'ai aussi quelques vaches pour le lait, du miel et un peu de céréales pour les animaux.

Kaleb m'aida et le tracteur toussa, cracha et se décida à démarrer. On dut sortir car il fumait noir ! on le laissa tourner, les portes grandes ouvertes, un grand moment avant de l’arrêter.
Un coup de start pilot et il repartit immédiatement.

- Merci du coup de main Kaleb. Tu veux boire quelque chose ?

- Je veux bien oui. Mais dis-moi Jeff, la propriétaire fait ça pour vendre sa propriété ?

- Non, je ne pense pas, enfin elle ne m'a rien dit à ce sujet. Mais je ne crois pas. C'est la ferme de son grand-père et elle veut l'entretenir c'est tout. Enfin je pense.

- Et les terres tu sais si elle les louerait ?

- Je n'en sais rien mais ça je pourrais lui demander si tu veux. Au fait tu as bien des vaches tu m'as dit. Tu veux l'herbe des prairies ? Elle est bonne à faucher.

- Tu es sérieux ?

- Oui, nous aux champs on ne va pas y toucher alors autant qu'elle serve à quelqu’un.

- Oui je veux bien mais je n'ai pas de quoi vous payer.

- On peut faire du troc, tu prends l'herbe et tu nous donnes du lait et des légumes en échange. ça te va ?

- Oui bien sûr mais c'est pas assez.

- Bon écoute, si j'ai besoin de matériel et que tu l'as tu me le prêtes aussi. Tu trouves ça correct ?

- Oui ça me va et comme en ce moment c'est tranquille, je peux même venir vous aider. Sauf le weekend car je fais les marchés. Bon je te laisse, c'est l'heure de la traite et les vaches n'aiment pas attendre. Mais je reviens ce soir avec des légumes pour vous. Vous êtes combien ?

- On est six.

- Ok, à tout à l’heure.

Kaleb partit. Et une bonne demie heure après, les autres rentrèrent. Mika était en boxer et Liam et Tony se moquaient de lui.
Et Mika râlait toujours parce qu'il avait oublié son sac. Maintenant il en était sûr ! Il l'avait posé pour aider Méli à porter sa valise et il n'y avait surement plus pensé.
Ils allèrent se doucher et j’y passais le dernier.
Les parents de Liam avaient prévu large pour la bouffe. Le frigo et le congélateur débordaient de tout. On mangea et plus tard Kaleb arriva avec le lait et les légumes promis.
Je le présentais à tout le monde. Méli téléphona à ses parents alors que Kaleb était là. Sa mère demanda à me parler et je lui résumais la conversation que j'avais eu avec Kaleb.
On avait parlé en français. Et elle m'en avait demandé un peu plus sur lui mais je n'avais pas su quoi répondre. Elle reportait sa décision à plus tard. Comme Mika ne m'entendait pas je lui dis que j'avais caché son sac et je lui expliquais pourquoi. ça la fit rire aux éclats. Et elle voulut bien rentrer dans la combine et dire à Mika que son sac était chez eux.
Je tendis le téléphone à Mika. Liam était sur son téléphone et regardait les infos, il me fit signe de venir. ça allait de plus en plus mal pour Adam. La presse se déchainait contre lui, et moi, je faisais le buzz sur internet.
Kaleb partit et Liam téléphona au frère d'Adam dont il avait le téléphone. Celui-ci ne répondit pas et plusieurs minutes après le téléphone de Liam sonna ; c'est Adam qui appelait et lui parlait du harcèlement à son encontre.

- Oui, on a vu ça ! Tu comptes faire quoi ?

- Je réfléchis à un coin où me mettre au vert, pour réfléchir loin de la pression et emmener Jimmy avec moi pour le soustraire à tout ce bordel.

- Pourquoi tu ne viens pas nous rejoindre ici ? C'est perdu au milieu de nulle part et le voisin le plus proche est à plus de 500 m.

Il lui expliqua où c'était et Adam accepta l'invitation de Liam. Il allait mettre au point son extraction et celle de Jimmy et ils arriveraient dès qu'ils le pourraient.

- Bon maintenant passons aux choses sérieuses. Comme vous le savez votre mère m'a nommé ‘chef de chantier’. Demain on commence à quelle heure ? six heures, ça irait ?

- Ça va pas non !

- Mais tu es fou pas avant huit heures !

- Et on travaille pas l'après-midi non plus ! Il fait trop chaud !

- Stop ! Si je vous écoute on est là jusqu'à Noël et encore, pas sûr qu'on ait fini d'ici là !
Donc ça sera de sept à midi avec une petite pause vers neuf heures. C’est non négociable !

Il râlèrent tous, Liam compris. Je sortis et Liam me suivit. J'allais en direction de la grange. Et je pissais. Liam fit comme moi.

- Tu as entendu, Bé ?

- Non quoi ?

- Ecoute, ça recommence.

Dans la grange il y avait une bête qui gémissait.

- On dirait un chien.

Il alla récupérer une lampe et revint. On se faufila à travers le bordel et on trouva d'où les gémissements provenaient. Un chien était tombé dans un bidon vide de 2OO litres et y était coincé, ça, depuis un moment je pense. Il était sale et famélique. Je me penchais pour l'attraper et il remua la queue. Je le sortis de là et on le porta jusqu'à la maison où on lui donna à boire pour commencer et on lui donna aussi un peu à manger.
Puis on le monta jusqu'à l'étage où on le doucha. En fait c’était une chienne.


- Demain on demandera à Kaleb s'il y a un vétérinaire dans le coin et on l’emmènera.

On lui posa une couverture dans le coin de la chambre où elle se coucha.
Liam avait des idées derrière la tête et j'avais les mêmes. Alors pourquoi ne pas partager nos idées ?
Mais il me la joua passif, pas inactif certes mais ce n'est qu'au bout du deuxième orgasme qu'il capitula.
Et quand je me levais le matin la chienne me suivit et alla vers la porte en couinant. Je lui ouvris et elle alla faire un pissou et revint devant le frigo.
Je lui donnais les céréales light de Gaële avec du lait qu'elle avala en deux minutes. Le café coulait qu’on frappa à la grille de la porte. La chienne grogna. C'était Kaleb avec des œufs frais. J'allais lui ouvrir juste vêtu de mon boxer. Il fut surpris de ma tenue.

- Tu veux un café ?

- Oui je veux bien. Oh, mais c'est Susie ! Vous l'avez trouvé où ?

- Dans un bidon, dans la remise, elle était coincée. C'est ton chien ?

- Non c'était celui du Français mais depuis qu'il est mort elle vadrouille de droite à gauche. Souvent elle vient à la maison me voir et je lui donne à manger. ça fait une semaine que je ne l'avais pas vu. La pauvre elle est toute maigre.

- Je n'ose pas trop lui donner à manger. Tu connais un bon vétérinaire ici ?

- Oui au village il y en a un.

On but notre café et Kaleb partit.
A six heures trente je montais frapper aux portes et ça râla ferme. Sauf Liam parce que pour le réveiller je lui fis une petite pipe express !

- Non Liam, on n'a pas le temps de faire plus ! On a du taf.

- Ok, mais demain matin tu viens me réveiller avant les autres.

ça tirait la gueule au petit déjeuner. Mais à sept heures on se mit au boulot. On allait assez vite. Avec le tracteur j'arrachais les buissons, un à un, où les filles avaient attaché une chaine au pied. Et les garçons les entassaient plus loin. On fit ça toute la matinée.
Kaleb avait commencé à faucher les prairies et il vint nous demander un peu d'eau car le soleil tapait fort. On lui proposa de manger un bout avec nous. Il accepta.
Susie quémandait à manger à tout le monde et tout le monde craqua bien sûr.
Kaleb repartit après nous avoir demandé ce que l'on comptait faire des buissons et il se proposa d'aller nous chercher sa broyeuse et sa remorque. Il en ferait du compost.
Il nous apporta le tout, me montra comment ça fonctionnait et il repartit andainer (retourner le foin pour qu'il sèche uniformément) le foin qu'il avait coupé ce matin.
Hier au soir Mika avait lavé à la main son short, son boxer, ses chaussettes et son teeshirt, en ronchonnant.
Je passais l'après-midi avec mes amis au bord de la rivière. Susie nous avait suivi, elle nous avait adopté.
Je passais chez le vétérinaire qui me conseilla de lui donner à manger un petit peu à la fois et chaque fois qu'elle réclamait. Il me conseilla des croquettes spéciales pour commencer et quand elle aurait repris du poids passer aux croquettes normales.
On profita d'être en ville avec Liam pour acheter des glaces et les croquettes pour Susie.

- Tu comptes lui rendre son sac quand ?

- Encore un jour ou deux, ça mérite bien ça !

- Oui je crois et tu vas lui rendre comment ?

- En le posant devant lui tout simplement et en lui expliquant pourquoi j'ai fait ça.
Je pense que les filles vont lui faire sa fête !

Le soir on se fit un barbecue où on grilla les légumes que Kaleb nous avait apporté en plus de quelques beaux steaks .
Ce soir j'avais envie d'être passif. Je chauffais Liam jusqu'au point où il ne résista plus et il me prit comme un chef. Puis ce fut mon tour de le prendre et on jouit. Liam me chauffa tellement que je rebandais et je le repris une autre fois. Mais je retardais au maximum nos orgasmes qui, quand ils arrivèrent, nous firent gémir plus fort que prévu.
Il faisait encore nuit quand les grognements de Susie me réveillèrent. Je me mis à la fenêtre et je vis qu'une voiture arrivait.
Je descendis voir qui arrivait. La voiture stoppa devant la maison et, alors que j'ouvrais la porte, Adam sortait du côté passager.
Je l'invitais à entrer lui et son chauffeur. Il me montra Jimmy qui dormait allongé sur le siège arrière. Il le prit, ce qui ne le réveilla pas et il me suivit dans la chambre des parents où on avait ajouté un petit lit trouvé au grenier. Il l'allongea dessus et on redescendit.
Pendant ce temps l'ami d'Adam avait sorti des sacs du coffre de la voiture et les avait posés à l'entrée de la maison.
Il n'accepta qu'un café avant de repartir aussitôt. Adam avait la mine pâle et fatiguée. Il but un café avec moi et quand il voulut me raconter ses malheurs, je lui dis d'aller se coucher et qu'il ferait ça tout à l’heure.
Il monta se coucher. Je l'aidais à monter les sacs et je redescendis. Kaleb arrivait.
On but le café ensemble en discutant.

- Il y a une voiture qui est passée ce matin. Elle venait chez vous ?

- Oui c'est un ami et son neveu qui sont venus prendre le bon air de la campagne quelques jours.

Kaleb parti j'allais réveiller mes amis en leur disant de ne pas faire de bruit.
Ils descendirent et j'avais posé le sac de Mika bien en évidence sur la table.
Il était tout content de le retrouver.

- Ne faites pas de bruit. Adam et Jimmy sont arrivés très tôt ce matin et ils dorment.

- C'est lui qui a apporté mon sac ?

- Non c'est moi. Je l'ai sorti de sa cachette.

- Hein ! Mais pourquoi tu as fait ça ?

- Chut plus doucement. Je le dirais tout à l’heure. Allez on file au boulot !

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Re : Bébé - KLO7514 - 25-05-2022

Oh mais il y a bien du boulot -et aussi des bouleaux!-à la campagne. On abat  beaucoup de travail quand on s'y met à plusieurs. Bé  connaît plein de choses un peu dans tous les domaines, de la mécanique à la cuisine, en passant par d'autres activités corporelles qui ont aussi leur utilité et leur charme : joindre l'utile à l'agréable, c'est toujours bon à prendre! Souhaitons que "Tonton Adam" retrouve la sérénité et que Jimmy se fasse "une copine" avec Susie.


Re : Bébé - gaetanbg - 27-05-2022

On était sorti et on arrivait là où on s'était arrêté hier.
Mika était véner, très véner même !

- Bon, tu m'expliques maintenant pourquoi tu m'a fait ce coup de pute ?

- Bien sûr, mais avant tu nous expliques pourquoi, toi, quand on a dormi chez tes parents tous les six, tu nous as fait dormir séparés ?

- N'importe quoi Bé ! C'est ma mère qui…

Je lui coupais la parole :

- Tu vois Mika, pour moi, le fait de se lever de bonne heure n'a pas que des mauvais côtés. J'ai discuté avec tes parents avant qu'ils ne partent au boulot et ta mère m'a dit mot pour mot " c'est quoi ce micmac que vous avez fait hier soir pour dormir ?"
Et quand je lui ai dit ce que tu nous avais raconté, elle et ton père ont éclaté de rire, avant de me donner leur version !

Il ne savait plus que dire et tout le monde lui tomba dessus. ça en devenait même méchant par moment.
Je calmais le jeu.

- C'est bon là ! Il nous a fait une blague à la con, je lui en ai fait une pour nous venger on est quitte ! Après personne ne vous empêche d'avoir une vengeance personnelle ! mais là, vous assumerez ce que vous faites !

On se mit au boulot et à neuf heures on retourna à la maison pour la pause et le casse-croute matinal.
Adam était levé et prenait son café. Tout le monde lui fit la bise et on sortit du frigo de quoi faire un bon casse-croute.

- Houhou ! Vous êtes où ?

C'est Jimmy du haut des escaliers qui nous appelait.

- On est en bas Jimmy, viens nous rejoindre.
Vous avez du chocolat pour son petit déjeuner ? Je n'y ai pas pensé.

- Non désolé, on ira en acheter tout à l’heure.

Jimmy arriva tenant son doudou, tout endormi. Il alla dans les bras d'Adam qui lui fit un câlin.

- Jimmy, il n'y a pas de chocolat ce matin tu veux quoi à la place ?

Tony prenait des céréales au chocolat le matin et il lui proposa :

- Si tu veux Jimmy j'ai des céréales au chocolat. Avec le lait frais des vaches de Kaleb, elles sont trop bonnes.

- C'est qui Kaleb ?

- C'est le garçon qui nous apporte le lait tous les jours.

- Ha ok, je veux bien.

Adam lui servit un grand bol de céréales avec du lait qu'il avala, puis il mangea du pain et du fromage avant d'engloutir un plein bol de fraises.

- Ah, j'ai bien mangé c'était bien bon tes céréales Tony. Tu m'en donneras encore demain ?

- Mais oui, Jimmy, autant que tu veux.

Susie jappa à la porte.

- Vous avez un chien ?

- Oui c'est Susie ! On l'a trouvé coincée dans la remise. Elle est encore toute maigre mais on s'en occupe.

- Je peux aller la caresser ?

Je me levais et je la fis entrer. Elle fit des fêtes à tout le monde et bizarrement quand elle arriva devant Jimmy elle ne bougea plus. Il s'approcha d'elle un peu timidement et lui tendit la main. Susie la renifla et y donna un coup de langue.

- Elle m'a fait un bisou !

Il s'approcha un peu plus et il la serra dans ses bras. Susie lui fit sa toilette. Jimmy était mort de rire. Adam souriait tristement en le voyant faire.

- Bon c'est pas tout ça mais on a du boulot, alors on range et on y va.

Je me fis traiter d’esclavagiste, de négrier, d'abuseur, de ... Mais rien n'y fit. Jimmy et Adam nous accompagnèrent. Et on recommença à travailler.
Jimmy jouait avec Susie et Adam nous donnait la main. Si tout se passait bien on devrait finir aujourd’hui.
Plus loin il y avait une parcelle de terrain avec les chênes sous lesquels il n'y avait pas de buissons.
Jimmy y jouait avec Susie. Il revint nous voir un moment après.

- Bé, c'est quoi ça ? Bééééééééééé ! Tu m'entends ?

Jimmy me tendit quelque chose que je ne voyais pas. Il déposa dans ma main une truffe blanche !

- Tu as trouvé ça où Jimmy ?

- Dans un trou la bas mais c'est pas moi qui l'ai trouvé c'est Susie. Elle reniflait et elle a gratté puis elle a aboyé et y'avait ça au fond du trou. C'est quoi ?

- C'est un champignon, ça s'appelle une truffe et c'est très bon à manger en omelette !

Je retournais en courant à la maison et je pris une poignée de croquettes que je mis dans ma poche.
Bien sûr les autres avaient arrêté le travail ! Au passage je pris aussi dans la remise un petit piochon que j'avais vu et je rejoignis les autres.
J'allais vers Susie qui était toujours assise à côté de son trou et je la caressais.

- C'est bien Susie, tu es un gentil chien.

Je lui donnais deux ou trois croquettes en récompense.

- Va y, cherche mon chien ! cherche !

Elle repartit en reniflant le sol et bien vite elle recommença à creuser. Je l'écartais et délicatement je sortis avec le piochon une truffe encore plus grosse que la précédente.
Je lui donnais encore quelques croquettes en remerciements et elle se remis à chercher.
Une demie heure après on en avait déjà presque un kilo au moins.
Puis Susie en eut assez et Jimmy repartit jouer avec elle. Il lui lançais un bâton qu'elle lui rapportait chaque fois.
Il était midi. Il ne restait plus que quelques bouquets de buissons à arracher.

- Non Bé, l'heure c'est l'heure ! On arrête !

- Et si on finit et que demain je décrète que c'est grasse matinée, ça vous va ?

- Vu comme ça c'est oui pour tout le monde !

On finit. Il ne restait plus qu'à broyer le tas de buissons qui était impressionnant.

- Jimmy, tu montes avec moi ?

- Sur le tracteur, pour de vrai ?

- Bin oui, nous on est les chefs alors on rentre en tracteur. Et je te laisse même conduire si tu veux.

Tout fier, il grimpa sur mes genoux et je démarrais. Il prit le volant. On était un peu secoués car il oubliait parfois de le tourner et on grimpait sur le bas-côté avant de revenir sur la route.

- Tu sais Jimmy, tu as le droit de tourner le volant quand la route tourne. Oui comme ça, c'est bien.

- ça y est je sais conduire !

- Enfin tu sais tenir un volant c'est déjà ça !

Pendant que tout le monde s'activait à préparer le repas je brossais les truffes. Ce soir ça serait omelette de truffes blanches pour le repas.
Je cherchais dans les placards une boite hermétique que je finis par trouver. Mais il ne nous restait plus que 6 œufs.
Jimmy m'appela dehors.

- Bé, il fait quoi le monsieur là-bas ? Il ramasse l'herbe avec sa machine et ça fait des cubes qui en sortent, c'est trop marrant !

- Je suis désolé Jimmy, je ne connais pas le mot en anglais (d’ailleurs qui a appris au bahut comment on dit botteler ! une botteleuse se dit bunching machine ! merci reverso !)

Je lui expliquais le pourquoi du comment.

- A table !

Après le repas Adam et Jimmy montèrent faire la sieste, Mika, Méli, Tony, Gaële et Liam partirent à la rivière Tandis que j'allais broyer les buissons pour finir de remplir la remorque.
J'avais presque fini quand Adam et Jimmy arrivèrent. Ils m'aidèrent quelques minutes le temps de finir de remplir la remorque.
On regagna la maison et c'est encore Jimmy qui remarqua que Kaleb bossait dans le champ. Il devait venir d'arriver car il n'y avait que quelques ballots sur sa remorque. Il avançait de quelques mètres, chargeait deux ou trois ballots puis grimpait sur la remorque les rangeait et recommençait.

- On va l'aider à les ramasser ?

- Mais on va faire quoi nous ?

- On verra ce qu'il veut qu'on fasse.

Quand il nous vit arriver, il stoppa son tracteur. Je lui présentais Adam et Jimmy qui était en admiration devant le tracteur de Kaleb !

- T'as besoin d'un coup de main Kaleb ?

- Tu sais faire ça aussi ?

- Je suis de la campagne et comme ici c'est des petits champs alors on fait ça à l'ancienne !

- Ok Adam, tu montes sur le tracteur, je t'explique comment ça marche.

Il restèrent cinq bonnes minutes ensemble. Puis revenant vers moi il me demanda :

- Tu préfères être en bas ou dessus ?

- En bas à te les passer, je ne sais pas me servir d'un crochet !

- T'es sérieux là ?

- Oui !

- Et moi je me mets où ? Je fais quoi ?

- Toi Jimmy pour le moment tu montes avec moi sur la remorque ou si tu veux tu vas sur le petit siège qui est sur l'aile du tracteur. Et tu surveilles qu'Adam n'oublie pas une botte de fourrage.
Ok Adam tu peux avancer et doucement sur l'embrayage !

Et on commença. Avec une fourche je piquais un ballot que je passais à Kaleb qui l'attrapait avec un crochet et qui le rangeait sur la remorque.
J'avais chaud et je quittais mon haut que j’allais poser sur le tracteur et grâce aux rétroviseurs du tracteur je me rendis compte que Kaleb me matait de pied en cap. Simple curiosité?
On arriva au bout du champ. On en était à trois rangs sur la remorque et il y avait encore quatre rang à faire !
Adam manœuvra comme un chef et avant de repartir Kaleb quitta lui aussi son teeshirt.
Hé, mais c'est qu'il était bien foutu aussi le bougre ! Jimmy s'ennuyait sur son siège. On le fit grimper sur les bottes. Il était tout heureux mais au bas du deuxième rang il était moins fier car ça faisait haut !
On billa le chargement et Kaleb prit le volant et on alla chez lui. On déchargea la remorque et il nous offrit un coup à boire.

- Dit Kaleb, c'est un zoo chez toi ?

- Non, Jimmy, pourquoi tu dis ça ?

- Bin parce qu'il y a des animaux de partout comme dans un zoo.

- Hi, hi. Non, c'est juste une ferme où les animaux sont libres d'aller et venir comme ils veulent.

Il nous fallut deux autres voyages et deux heures pour tout ramasser.

- Kaleb, la remorque est pleine ! Au fait, on était venu voir si tu avais des œufs à nous vendre cette fois. Ce soir on a envie d'une omelette.

Il nous les offrit mais en contrepartie il viendrait manger avec nous.

- Jimmy, c'est l'heure de traire les vaches, tu veux venir voir comment on fait ?

Je vous passe les questions de Jimmy qui furent multiples et pas si stupides que ça.
Adam ne participait que rarement à la discussion. ça se comprenait avec les soucis qu'il avait en ce moment !

En rentrant, Adam, Jimmy et moi, on fit un détour par la rivière où on se mit en boxer avant de plonger dans l’eau, avec les autres. Ça faisait du bien !
Puis on rentra tous ensemble.

- Liam, tu peux me prêter ton téléphone s'il te plait ? Je voudrais prendre un photo pour l'envoyer à ta mère.

Il me le tendit et je fis une photo du plat de truffe. Il le lui envoya et la réponse ne tarda pas à revenir.

-"les truffes blanches c'est de la merde, mais gardez-en quelques-unes pour que je puisse les gouter "

- Elle a la gueule fine ma mère pas vrai !

Adam demanda :

- Bé, je peux emprunter le téléphone pour appeler mon frère. Je n'ai pas pris le mien de peur de me faire pister.

Je le lui tendis et il sortit. Jimmy vint s'assoir sur mes genoux et me demanda :

- Dis Bé, pourquoi il est si méchant avec Adam son chér… ? Non, il dit son ex maintenant.

- Je ne sais pas Jimmy, tu sais parfois les gens sont bizarres. Et les histoires de grands c'est souvent compliqué.

- Ok… Il est gentil, Kaleb, pas vrai ! On retournera voir ses animaux dis, tu veux bien ?

- Oui Jimmy, on y retournera et cette fois c'est toi qui traira les vaches.

- Ah non ! ce truc par où il sort le lait c'est trop bizarre quand tu les touches. On dirait quatre zizis tout rose qui pendent ! beurk !

On éclata de rire.

- Bon, tu m'aides à râper les truffes ?

- Oui, mais tu me dis comment on fait, alors ?

J'allais chercher une râpe à fromage, vous savez celle dans lesquelles il y a une partie fixe et on tourne une manivelle et le fromage sort par le trou au milieu.
Jimmy n'en avait jamais vu !

- Mais on fait comment ?

- Tu mets les truffes là, maintenant tu rabats ça comme ça, tu serres pas trop fort les deux manches et tu tournes la manivelle.

Il était mort de rire de voir les copeaux qui sortaient !

- ça sent bizarre. Je peux gouter ?

- Oui sers toi.

Il en prit une pincée et la mâcha longuement.

- C'est bizarre comme gout mais c'est bon.

- Bon allez on casse les œufs maintenant.

- Tous ?

- Oui tous !

- Et maintenant du sel, un peu de poivre et les truffes râpées. On mélange bien et on recouvre d'un film et on attend pour les faire cuire.

Adam rentra et me rendit mon téléphone. Il avait la mine défaite.

- c'est de pire en pire pour moi. Mes sponsors se retirent et mon avocat a du déposer plainte pour harcèlement moral contre mon ex. Mais celui-ci est soutenu par la chaine de télé du mec que tu as viré de chez mon frangin, lui s'est calmé après toi, quand les autres chaines ont montré ce qu'il appelait du journalisme. Ils l'ont fait passé pour un con et se cache, mais aide mon tourmenteur.

- Je me mêle peut-être de ce qui me regarde pas mais tu as encore le message où il te demande de l'argent et une "pension alimentaire" pour arrêter ça ?

- Oui, il est toujours dans mon téléphone, pourquoi ?

- Pourquoi tu ne le mettrais pas en ligne pour montrer sa vraie nature ?

- Tu crois que ça marcherait ? Je demanderai à mon avocat.

Mon téléphone sonna. Je vis ‘mom Jim’ s’afficher.

- Jimmy c'est pour toi.

- c'est qui ?

- Viens répondre et tu verras bien.

La conversation dura pas loin d'une heure. Et quand Jimmy raccrocha, il avait les yeux humides. Mais l'arrivée de Kaleb lui changea les idées.
Tout le monde apprécia notre omelette à Jimmy et à moi, Kaleb dit :

- Oui le Français me les donnait à vendre et il me glissait la pièce pour le travail. Il n'y en avait jamais assez. Et le weekend dernier on m'en a encore demandé.

- Il faudra que je te montre comment les déterrer.

- C'est dur à trouver ?

- Pas avec Susie ! C'est elle qui fait tout le boulot.

- Si tu veux on en a quelques-unes à vendre puisque tu vas au marché demain.

- Oui je veux bien. C'est toujours 200 dollars le kilo ?

- Bah, ça on en sait rien !

- C'est où ton marché demain ?

- Une petite ville à 20 miles à l'est d’ici. C'est un marché bio. Il y a beaucoup de monde. Vous voulez venir ?

- Oui enfin s'ils ne dorment pas jusqu'à midi.

- Bé tu n'auras qu'à nous réveiller à neuf heures, ça devrait aller vous en pensez quoi les autres ?

- Oui, neuf, neuf heures trente, ça ira. Et tu pourras acheter des cartes postales du coin, pour les écrire et les envoyer, Bé.

- ça va, y'a encore le temps pour écrire ! Et puis il vaut mieux en envoyer de Los Angeles, non ?

- Ho mais dit, quand même ! je suis sure que ça fera plaisir aux grands-parents et à Narvik d'en recevoir deux au lieu d'une seule.

- Tu as dit comment le deuxième nom Gaële ? demanda Kaleb.

- Narvik c'est notre arrière-grand-père il va avoir bientôt 95 ans.

- Ce nom me dit quelque chose mais je ne sais plus quoi. Mon arrière-grand-père est toujours en vie et lui vient d'avoir ses 95 ans. Il a fait la guerre en France quand il était jeune.
Je vais y aller, j'ai mon marché à préparer.

Il partit, nous on rangea et on monta se coucher. Avec Liam on avait été les derniers à prendre notre douche et dans la chambre de Gaële et de Tony on entendait des bruits suspects qui nous firent penser qu'ils avaient déjà bien entamé la chose.
Dans celle de Mika et de Méli on les entendait parler. Pareil pour Adam qui lisait une histoire à Jimmy.

Et nous ? on allait faire l'amour, bien sûr !

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Re : Bébé - KLO7514 - 28-05-2022

Les activités champêtres vont bon train et l'ami Bé  mène son petit monde de main de maître, si l'on peut dire. Il fait preuve aussi de beaucoup de pédagogie pour aplanir les questions qui deviendraient un tantinet gênantes. Espérons, pour Adam, que les preuves pouvant être apportées le tireront d'affaire vis-à-vis de son ex harceleur.


Re : Bébé - bech - 29-05-2022

2 chapitres assez longs et riches en contenu.


À l'arrivée à la ferme, Bébé profite d'un arrêt pipi pour cacher le sac de Mika dans les buissons. Il fait signe aux 2 autres garçons qui l'ont vu de se taire. Il sont informés peu après de la raison.

Les parents repartis, Jeff s'occupe de démarrer le tracteur pendant que les autres vont se baigner à la rivière. Il a la visite de Kaleb, un jeune fermier du voisinage. Le prénom qui semble arabe m'a surpris pour cette partie du monde. Il l'aide à démarrer le tracteur avec du star pilot. Jeff lui propose un truc pas très américain : du troc. Kaleb pourra prendre l'herbe des prairies pour ses vaches, fournira lait et légumes et pourra prêter du matériel ou venir aider.

Le soir du 2ème jour, Liam entend le bruit d'un chien dans la remise et ils trouvent une chienne coincée dans un bidon. Le lendemain, quand Kaleb repasse, il la connaît mais ne l'avait pas vu depuis une semaine. Elle s'appelle Suzie et vadrouille depuis que son ancien maître est mort.

La veille, Liam à eu un appel téléphonique d'Adam qui veut se mettre au vert. Il l'a invité et Adam est arrivé pendant la nuit avec Jimmy.

Au matin, Mika retrouve son sac sur la table. Jeff lui dit qu'il l'a sorti de sa cachette. Mais il remet à un peu plus tard l'explication. Pour l'instant, ils doivent travailler. Lorsqu'un peu plus tard Mika redemande des explications, Jeff précise que ses parents ont été surpris puis bien ri de son idée de répartition dans les chambres pour la nuit et qu'ils se sont vengés comme ça. Mika se fait chambrer par les autres.

A 9 H ils déjeunent avec Adam et Jimmy qui a vu Suzie. Pendant que les grands travaillent Jimmy et Suzie restent ensemble. Suzie a trouvé une truffe blanche et Jeff lui en fait chercher d'autres. Ça permettra de faire une omelette pour ce soir.

Pour les buissons, c'est presque fine à midi et Jeff propose de prolonger un peu après midi pour terminer avec promesse d'une grasse matinée le lendemain.

Après le repas, Jeff Adam et Jimmy vont aider Kaleb à charger le bottes d'herbe dans la remorque. Jeff puis Kaleb finissent par se mettre torse nu.

En passant chez Kaleb, Jimmy est surpris de voir autant d'animaux, il pense que c'est un zoo. Il voit la traite des vaches, mais trouverait dégouttant de la faire. Il assimile les mamelles à des zizis.

Le soir au repas, ils décident avec Kaleb d'aller au marché vendre des truffes le lendemain. En discutant, il est possible que Kaleb et la famille de Jeff et Mika aient un arrière grand-père commun.


Re : Bébé - gaetanbg - 29-05-2022

Liam s'était jeté sur le lit. Il me souriait. Il avait sa petite moue boudeuse et coquine à la fois.
Il se retourna sur le ventre.

- Comment tu trouves mon bronzage ?

Sa peau habituellement si blanche, commençait à bronzer. Mais c'est son cul d'un blanc laiteux qui m’attirait. Je lui écartais les jambes et je posais ma bouche directement sur sa rondelle en lui massant ses fesses qu'il durcissait pendant que je les pétrissais. Il se laissa faire un grand moment puis n'y tenant plus il me dit :

- Prends moi !

Je remontais en lui caressant le dos, Je lui mordillais la nuque et les oreilles. Mon sexe trouva sa rondelle et je poussais doucement. Le gland entra. J'étais allongé de tout mon long sur lui. Je donnais un autre coup de rein pour m'enfoncer un peu plus et encore un autre coup pour que mon pubis touche ses fesses.
Je fis quelques allers retours doucement. Sous moi je sentais son corps frémir, se tendre.
Puis il se relâcha et je commençais à le prendre avec des coups secs et longs qui le faisaient gémir à chaque coup.
Sans sortir de ses fesses je le fis mettre à genoux, je le pris par les hanches et je donnais de puissants coups de reins. Mon pubis claquait contre ses fesses.
Je variais le rythme et la profondeur.

- Arrête sinon je vais jouir trop vite. J'ai envie que tu me prennes longtemps. Allonge-toi sur le dos.

Je fis ce qu'il me demandait, il s'assit à cheval sur moi et s'enfonça sur ma queue. Je m'amusais avec ses seins, je lui caressais le corps. Il s’était penché vers l'arrière et s'appuyait sur ses mains. Il montait et descendait doucement.
Je voyais ses bourses se rétrécir et sa queue, qui bandait, se collait de plus en plus contre son ventre. Il gémissait de plus en plus souvent et de plus en plus fort.
Ses mouvements réguliers devinrent désordonnés et dans un râle sourd il éjacula quatre grosses giclées qui nous retombèrent dessus.
Il s'allongea sur moi et on se câlina. Puis il commença à descendre le long de mon corps en le léchant et en avalant les traces de sperme qu'il y avait dessus.
Il ignora mon sexe et se consacra à mes couilles qu'il goba l'une après l’autre. Puis il releva mes jambes et me bouffa le cul.
Je crus qu'il voulait me prendre à son tour mais non. Il n'en avait pas envie. Il voulait juste me faire du bien.
Puis il me suça un peu. Et il s'allongea sur le dos et me demanda de le prendre en missionnaire.
Avec tout ce qu'il m'avait fait je n'allais pas tenir très longtemps. Il bandait dur à nouveau et dès que j'entrais ma queue dans son trou tout chaud, il commença à se branler de plus en plus vite. Il serrait ses muscles intimes. Je donnais de grands coups secs.
Je sentais la jouissance qui montait. J'y allais de plus en plus fort et de plus en plus vite.
La tête de lit frappait le mur. Tony et Gaële profiteraient comme ça de nos ébats !
Et tout d'un coup, montant de mes reins la jouissance fusa.
Je lâchais de nombreuses giclées bien au fond de Liam qui lui ne lâcha qu'un jet puissant qui lui macula le torse et la figure.
Je m'écroulais sur lui. Puis je léchais son sperme sur sa figure. Il en avait même un peu dans les cheveux.
On se roula une pelle baveuse et "spermeuse".
Il était beau quand il venait de jouir. Sa crinière rousse encadrait un visage couvert de taches de rousseur et ses yeux verts devenaient encore plus verts et plus brillants quand il venait de jouir !
Je ne me lasserai jamais de voir ce visage qui me plaisait tant.

- On va se doucher, Bé ?

- Oui, on en a besoin.

En entrant dans la salle de bain on surprit Mika qui était en train de se branler.

- Oups, on repassera.

On retourna dans notre chambre et quelques minutes après Mika frappa à notre porte et l’ouvrit. Il passa la tête et nous dit :

- La place est libre et j'ai nettoyé, vous pouvez y aller.

On appris plus tard, que des ‘bruits’ l’avait réveillé et, Méli profondément endormie, il dût se le faire à mano, pour pas rester sur la béquille !

On alla prendre la douche et comme on en sortait c'est Gaële et Tony, tous nus, qui sortirent de la leur.
On se sourit en se croisant. Et Tony nous dit :

- Vous avez bien rincé la douche j’espère.

- Mais oui pas de soucis, on a tout nettoyé bien comme il faut !

On se fit un câlin et on s’endormit.

Je me levais et, me souvenant que j’étais nu, j'enfilais un boxer. Kaleb allait arriver et je ne voulais pas le choquer trop.
D'ailleurs comment ça se faisait que Kaleb, qui était plutôt à classer dans la catégorie des très beaux gosses, soit seul ?

A l'occasion je lui demanderais. Enfin si la conversation un jour venait sur le sujet. Il était loin d'être stupide et il avait bien dû se rendre compte qu'on formait trois couples mais il n'avait jamais rien demandé.
Il arriva.

- WOW, ça change de te voir habillé comme ça, Kaleb ! Tu vas attirer toutes les célibataires du coin.

- Oui, presque ! C'est plus les mamies en manque de sexe qui viennent me voir et qui me draguent ! Mais tant qu'elles m'achètent des produits ça ne me dérange pas.
Ah au fait, Tu te souviens du nom que tu m'as donné "Narvik", ça m'est revenu d'un coup.
Tiens c'est au dos de la photo, Il y a écrit : moi, Narvik et Joé. Le moi c'est mon arrière-grand-père.

Il me tendit une photo encadrée. Je la regardais.
Il y avait deux GI'S et entre eux un mec assez jeune en civil qui tenait une mitraillette. Je mis la photo à la lumière et mais oui ! C'était mon arrière-grand-père entre eux !

- Bin merde alors ! Ton arrière-grand-père et le mien se connaissaient ! Tu te rends compte ! Il est toujours vivant ?

- Oui, toujours vivant et il a toute sa tête. Il vit chez mes grands-parents. Mais toutes ses affaires, tous ses souvenirs sont ici à la ferme. Si tu veux on ira le voir.
D'ailleurs tu lui ressembles beaucoup à ton arrière-grand-père. On en reparle plus tard. Vous passez au marché tout à l'heure ?

- Oui je pense, c'est des citadins. Il faut qu'ils dépensent de l'argent ! Hé, au fait, je te donne les truffes à vendre ou pas ?

- Oui si tu veux, je commencerai à 250 dollars le kilo et je verrais si je dois baisser ou pas.

- A l'occasion il faudra que je te montre comment faire avec Susie pour les trouver. Mais il va falloir que je t'apprenne quelques mots de français parce que Susie ne parle que le français.

- Mais je parle français. "Comment allez-vous mademoiselle ?", "Vous avez de jolis yeux", "Vous habitez chez vos parents ?", "Je vous offre un verre ?" Tu vois je parle français comme il faut. Mais je ne sais plus ce que ça veut dire. C'est mon arrière-grand-père qui m'avait appris ça il y a longtemps. Bon je file sinon je vais être en retard ! A tout à l’heure.

Il sortit et revint sur ses pas.

- J'ai oublié de te dire que j'avais changé la remorque et je l'ai remise en place. Je suppose que tu vas travailler toi aujourd'hui ?

- Non je vais profiter de la rivière cet après-midi et ce matin j'ai une ou deux chose à faire avec Liam. Au fait je peux garder ta photo. Je voudrais en faire une copie et l'envoyer à un ami et à mon arrière-grand-père.

- Il est vivant aussi ?

- Oui et comme le tien il a toute sa tête. Tu sais qu'il fait encore son jardin ? Plus comme avant mais s'il ne s'occupe pas il fait tourner tout le monde en bourrique ! Et quand ma grand-mère l'engueule il coupe ses aides auditives !

Il partit pour de bon. Et moi je remontais me coucher. Et je me rendormis. J'étais dans un demi sommeil et je devais faire un rêve érotique, je rêvais qu'on me suçait.
Mais je ne rêvais pas ! C'est Liam qui me suçait, en ouvrant l’œil. Il vit que j'étais réveillé et il y alla plus fort.

- Tourne toi.

On se fit un 69 passionné et on coordonna nos jouissances.
Puis on enfila un boxer et un short et on descendit. En passant devant la porte de la chambre de Tony et de Gaële on entendit le lit qui grinçait en rythme.

- C'est de famille le sexe !

La porte de la chambre d'Adam s'ouvrit, Jimmy et Susie en sortirent. Susie vint se faire caresser et Je pris Jimmy dans mes bras pour descendre les escaliers.
Une fois à la cuisine Liam sortit le lait et les céréales pour Jimmy, les croquettes pour Susie qui revenait de faire son pipi et quand Liam voulut faire le café je le stoppais.

- Non je m'en charge. Tu sais le café à l'américaine c'est vraiment pas mon truc.

Avec Jimmy toujours dans mes bras c'était pas pratique quand il me dit :

- Ça y est, je suis réveillé tu peux me poser. J'ai beaucoup faim en plus ce matin.

Je sortis du pain, du fromage, de la charcuterie. Il avala son bol de céréales puis il se fit un sandwich avec du pain, du fromage et du jambon.
Liam avala son bol de café et il se servit des céréales. C'était pas mon truc du tout !
Je fis comme Jimmy.
Tony arriva lui aussi en boxer.

- Salut tout le monde ! Hey Jimmy tu es déjà levé ?

- Oui j'avais faim !

- Et vous les grands, je vous demande pas si ça va, vous êtes pas des plus discrets.

- Vous non plus !

- Ah bon, ils font quoi, Liam et Bé, pour pas être discrets ?

- Quand ils se réveillent ils se disent bonjour et comme ils parlent fort ça nous réveille Gaële et moi. Alors on discute aussi.

- Ha d’accord. (il rigola un peu) Je croyais que c'était parce que vous vous faisiez des câlins et des bisous !

- Bon, on s'en fait aussi mais pas tout le temps. Et comment tu sais ça, toi, que les grands se font des câlins et des bisous ?

- Pff ! Je suis plus un bébé ! J'ai huit ans ! Je sais que les adultes se font des câlins et des bisous quand ils sont dans leur lit. Et même qu'ils font des bébés en faisant ça. C'est mon papa et ma maman qui me l'ont dit.

- Bonjour tout le monde !

C'était Mika, Méli et Gaële qui arrivaient. On refit plusieurs cafetières et Adam arriva à son tour. Jimmy alla lui faire un câlin.

- Bonjour, ça faisait longtemps que je n'avais pas si bien dormi ! Et toi ça fait longtemps que tu es levé ?

- Non, pas trop, juste le temps de manger. Bon je file je vais faire caca.

Il monta les escaliers en courant suivi par Susie.

- Au fait, ce matin Kaleb est passé et il a apporté ça, ça vous dit quelque chose les cousins ?

Ils prirent la photo et la regardèrent.

- On dirait que ça a été pris devant chez les grands parents et le mec entre les deux soldats il te ressemble. C'est qui ?

- Vous n'avez pas une petite idée là-dessus ?

- Narvik ? C'est lui ? Et c'est qui les deux autres ?

- Le premier c'est l'arrière-grand-père de Kaleb, puis Narvik et le troisième c'est Joé.

- Bin merde ! Qui aurait cru qu'en venant ici on tomberait sur quelqu'un qui avait connu Narvik !

- Et vous savez quoi ? Il est vivant aussi ! Je vais essayer de voir avec Tim si on ne pourrait pas faire une vidéo conférence entre eux deux. Et Kaleb nous attend au marché ce matin. Alors on se dépêche de se doucher.

- On y va en premier.

C'est Méli qui venait de dire ça. Elle monta avec Mika.
Gaële monta quelques minutes après. Le téléphone sonna pour Adam, je lui donnais et il sortit. Il parla un moment puis il appela Jimmy qui prit le téléphone.
Tony dit :

- Vous assurez grave les mecs entre hier soir et ce matin.

- Tu peux parler toi parce que hier soir et ce matin vous avez fait quoi ?

- Ha oui, mais moi c'est pas pareil. Je prends de l'avance parce que ce soir ou demain ça sera zone rouge !

- Tony, tu peux monter pour venir m'aider s'il te plait ?

- Le devoir m'appelle !


On était tous douchés et on arrivait au marché. ça changeait des marchés de chez nous.
On acheta de la viande, des T-bones, pour être plus exact. Et du fromage. Les pélardons (petits fromages de lait de chèvre) du village me manquaient !
Adam discuta un moment avec Kaleb de ses produits, nous on fit le tour du marché qui était essentiellement alimentaire au grand désespoir des filles !
Et on rentra. Adam nous dit :

- Je ne sais pas si j'ai bien fait mais j'ai invité Kaleb à manger avec nous. ça ne vous dérange pas j’espère.

- Non, tu as bien fait.


Re : Bébé - gaetanbg - 29-05-2022

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Re : Bébé - KLO7514 - 30-05-2022

Ah, les plaisirs de la campagne! Et les coïncidences des retrouvailles militaires : ça, c'est aussi quelque chose de phénoménal!
Ils ne s'ennuient pas trop, le soir, tous ces jeunes. Je pense que "le Caleb" ne devrait pas trop tarder à se lancer "dans la danse". Le tonton Adam doit se sentir un peu seul, n'est-ce pas? Alors, il y aurait peut-être deux personnes au lieu d'une seule, certains soirs, à la ferme. À moins qu'une décision de former un "quarteron" n'intervienne : après tout, plus on est de fous...Et puis, ça ferait varier les plaisirs, au sens propre et pas forcément figuré...!
KLO.


Re : Re : Bébé - stuka132 - 30-05-2022

(30-05-2022, 01:13 AM)KLO7514 link a écrit :   Je pense que "le Caleb" ne devrait pas trop tarder à se lancer "dans la danse". Le tonton Adam doit se sentir un peu seul, n'est-ce pas?
KLO.
...... pas facile  d'avoir de la memoire quelques fois......

mais  la suite donnera  des signes ,  bons ou pas!!
ferme  ou ville... seuls  en groupe    ou  en grappes???  Wink Wink Wink

bonne lecture


Re : Bébé - gaetanbg - 01-06-2022

Quand Kaleb arriva tout était prêt et on passa à table. La conversation allait bon train, c'était un garçon jovial plein d'humour et d’autodérision.
Le repas fini, il téléphona chez ses grands-parents et lui et moi on partit voir son arrière-grand-père.
Il finissait sa sieste. Ses grands-parents curieux nous demandèrent le pourquoi de notre visite et quand Kaleb montra la photo, son grand-père la reconnut aussitôt.

- Oui c'est la photo de mon père quand il était en France pendant la guerre.

- Et là, lui c'est mon arrière-grand-père. Il est encore vivant lui aussi.

- C'est pas possible, il va être heureux de l’apprendre. Il nous en a parlé il y a quelques jours et il pensait être le dernier survivant de cette période-là.
Je vais faire le café. Il ne va pas tarder.

Une porte s'ouvrit et, un vieux monsieur s'appuyant sur une canne, franchit le seuil.

- Kaleb ! quelle bonne surprise ! Et tu nous as emmené du monde.

Il avait crié ça. Kaleb lui fit un signe que je ne compris pas de suite. Il se gratta l’oreille.
Son grand-père lui sourit et je le vis mettre en marche ses prothèses auditives.

- C'est vrai que pour faire la sieste je les arrête, comme ça, sauf si la maison me tombe dessus, je n'entends pas de bruit. Alors quel bon vent t'emmène ici ?

- C'est cette photo grand-père. Tu t'en souviens ?

Il sortit des lunettes de la poche de sa chemise et regarda la photo.

- Ha, celle-là c'était en France pendant la guerre, là c'est moi, là c'est Narvik et là c'est Joé. C'était en 44 je crois. Et pourquoi tu t'intéresses à cette vieille photo ?

Mon téléphone sonna. C'était Joé. (le joueur de foot.)

- Hé Jeff, comment ça va ?

- Très bien et toi ?

- Pleine forme aussi, je suis à la maison de retraite avec mon arrière-grand-père et c'est lui le Joé sur la photo.

- Tu veux dire qu'il est à côté de toi maintenant ?

- Oui pourquoi ?

- Moi je suis à côté du ‘moi’ écrit sur la photo.

- Tu es sérieux ?

- Bien sûr.

- Tu veux bien lui donner ton téléphone et moi je vais lui passer le mien, ça va les surprendre.

Je me tournais vers l'arrière-grand-père de Kaleb, Sam de son petit nom, et je lui dis :

- Il y a quelqu'un qui voudrait vous parler.

Je posais le téléphone devant lui et je mis le haut-parleur.

- Allo, qui est à l'appareil ?

- Le ‘Joé de la photo’ me fait dire mon petit et vous qui vous êtes ?

- Joé, c’est Sam ! Tu es toujours vivant vieille canaille ?

Leur conversation dura une bonne demie heure et ils furent encore plus surpris quand je leur appris que Narvik était toujours vivant. Ils en étaient tout heureux !
Puis ils raccrochèrent.

- Alors comme ça tu es l'arrière-petit-fils de Narvik ! Mais comment ça se fait que tu sois ici aux Etats Unis ?

Je lui racontais le pourquoi du comment. Puis il me demanda des nouvelles de Narvik ce qu'il s'était passé depuis 1946 la dernière fois qu'ils s'étaient vu.
On resta une bonne heure à discuter avec lui et on repartit.
On rejoignit les autres à la rivière. On n'avait pas nos maillots de bain et c'est en boxer qu'on alla se baigner. J’avais un boxer avec des dessins humoristique et Kaleb, un modèle vieillot.
Ça fit rire Jimmy ! Et pour nous venger de lui je l'attrapais par les bras, Kaleb par les pieds, on le balança et on le jeta à l’eau. Il se vengea en nous coulant et Kaleb et moi on fit semblant de boire la tasse ce qui le fit hurler de rire.
Puis Kaleb partit en disant :

- Les vaches n'attendent pas !

- Je peux venir t'aider, Kaleb ?

- Je veux bien Jimmy mais il faut demander à Adam s'il est d'accord pour que tu viennes.

- Dis tonton, tu veux bien que j'y aille ?

- Si tu veux mais je vous accompagne, alors.

Ils partirent tous les trois.
On resta encore plus d’une heure à bronzer et on rentra aussi. Peu après, Adam et Jimmy rentrèrent.
On éclata de rire.

- Vite ! Il faut appeler les secours ! Y'a Jimmy qui est tout rouge !

- Mais non, c'est pas la peine ! C'est juste que j'ai piqué des framboises à Kaleb !

- Mais comment ça se fait que tu t'en sois mis de partout comme ça ?

- Je voulais les manger trop vite et des fois je manquais ma bouche.

- Bon Jimmy, si tu allais te laver ?

- Pas tout de suite, s'il te plait Tonton.

- Allez, tu obéis !

Il monta jusqu'à la salle de bain et Adam le suivit.

- Il est mignon tout plein Kaleb, vous trouvez pas les garçons ?

- Mais, de quoi je me mêle, Gaële !

- Je dis pas ça pour vous mais pour Adam. J'ai remarqué que souvent il le regardait en douce.

- Et moi j'ai remarqué que Kaleb souriait souvent à Adam, plus qu'à nous !

- Mais, les filles, vous avez fini de vous faire des films ! Vous ne pouvez pas vous occuper de vos oignons ?

- Rho, mais Mika ça va ! Il faut bien qu'on parle non !

- Pff, les filles… Vous êtes indécrottables !

Mon portable sonna et c'était mon frère. Il était chez mes parents avec Tim et l'arrière-grand-père qui était venu passer la journée chez mes parents.

- Alors Bé, comment ça se passe là-bas ?

- Très bien, En ce moment on est à la campagne chez les parents de Liam. On remet la ferme en état.

- J'en connais des cons mais des comme toi ça doit être dur à trouver !
Putain merde ! Tu es dans le coin le plus sympa des Etats Unis et toi tu fais quoi ? Au lieu de draguer, faire la fête, niquer, tu es à la campagne ! C'est du grand n'importe quoi !

- Sauf si, à la campagne il y a un joli garçon qui partage mon lit et mon cœur.

- Attends, tu es en train de me dire que tu es tombé amoureux, toi ?

- Bin oui, je te le dis.

- Mais tu l'as rencontré où, celui-là ?

- Dans l’avion.

- Oh c'est ton rouquin, c'est ça ? Celui qui est avec vous sur la photo avec les cousins, un autre gars et une fille ?

- Oui c'est ça tout à fait. Alors pour info la fille est avec Mika et le mec avec Gaële.

- Tu te fous de ma gueule ?

- Même pas !

- Je te passe le Papé, il veut te parler de la photo. Depuis que Tim lui a montré il est déchainé et ne fait que nous en parler.

- Allo Bé, tu la sors d'où cette photo ? Tu sais que c'est moi et deux ricains qui étaient ici en 44 ?

- Oui Papé, je le sais et tous les deux te donnent le bonjour.

- Comment ? Tu veux dire qu'ils ne sont pas morts, ces deux grigous ?

- Et non, j'ai rencontré Sam aujourd'hui et je vais rencontrer Joé dimanche prochain.
Je vais envoyer une photo à Antho pour qu'il te montre à quoi il ressemble maintenant.
Il est comme toi… tout ridé !

- Mais petit con tu te foutrais pas de ma gueule là ?

- Mais Papé, tu sais bien que je n'oserai jamais !

- Attends quand tu vas revenir !

- D'ici là tu auras oublié !

- Je le marquerai sur mon calendrier que quand tu rentres je dois te coller une calotte. Bon je te laisse ta mère s’impatiente, elle veut te parler.

Toute la famille y passa et c'est Tim qui clôt la conversation. Et il me fit une proposition qui me surprit :

- Bé, ça serait un problème pour toi si on prenait quelqu'un avec nous à l'appart ? Bon, en fait, il faudrait qu'on trouve un appart avec deux chambres parce que Marie et moi c'est du sérieux et on voudrait se mettre ensemble ?

- Heu, non pas du tout. Tu t'en occupes ?

- Ok pas de souci, merci, je lui dis. Bon je te laisse. Bisous, Bé.

Jimmy, suivi de Susie, dévala les escaliers et il nous cria en passant :

- On va jouer dehors !

Adam redescendit après avoir pris une douche. Dehors on entendait rire Jimmy et Susie qui jappait pour que Jimmy lui envoie la balle.
On prépara le repas et on mangea. Comme tous les soirs les parents de Jimmy l'appelèrent puis ils parlèrent avec Adam qui était sorti par discrétion. Quand il revint il avait la mine soucieuse.

- ça ne s'arrange pas, mes affaires avec mon ex. Il fait de la surenchère. Alors je vais rester au vert encore quelques temps. ça vous dérange si on reste encore un peu avec vous ?

- Non pas du tout. Par contre, ce weekend, on a prévu de rentrer sur Los Angeles. Mais tu peux rester là sans problème. Tu veux qu'on passe voir ton frère ?

- Non surtout pas. Il y a tout un tas de journalistes et de paparazzi autour de chez lui. Par contre je voudrais récupérer d'autres fringues pour Jimmy et moi. Mais je ne sais pas comment faire.

- Moi je sais ! Je lis le mémoire de Joé en ce moment et il y explique le système des boites à lettres qu'il y avait durant la guerre.
Je vous explique, un gars qui voulait passer un message à quelqu'un le posait quelque part. Quand c'était fait un autre gars allait le récupérer et le posait dans un endroit accessible à tout le monde et il le disait à celui qui devait le récupérer.

- Oui mais concrètement ça veut dire quoi ?

- Ton frère à les clefs de chez toi et il y va de temps en temps ?

- Oui il va arroser les plantes et nourrir mes poissons. il y va tous les deux jours.

- Bien. Et tu as un garage dans ton immeuble ?

- Oui c'est un parking souterrain. Pourquoi ?

- S'il y avait quelqu’un, inconnu de tout le monde qui attende ton père dans l'immeuble et qui récupère tes fringues et celles de Jimmy, il pourrait les poser à la consigne d'une gare et nous donner le code. On irait les récupérer et on te les apporterait lundi.

- Ah oui pas con ça ! Mais tous mes amis sont sous surveillance et ceux de mon frère aussi.

- Et si je demandais à Joé ? Il est sympa et je crois qu'on peut lui faire confiance.

Je téléphonais à Joé qui accepta de nous rendre service.

On monta se coucher. Liam se fit langoureux et câlin. Je ne résistais pas. Après de longs préliminaires on se prit l'un l'autre et on jouit ensemble.
Mais ça ne nous suffit pas, on recommença une autre fois. Mais cette fois c'est moi qui fut l'unique actif.
Et cette fois quand on alla se doucher c'est Tony qu'on surprit en train de se branler sous la douche. Il venait de jouir.

- Je rince et je vous laisse la place. Vous avez du bol vous ! Vous n'avez pas les problèmes liés à la condition féminine et à leur migraine !

On éclata de rire.

- Bé, si j'ai bien compris ces dames sont indisposées et ces messieurs en manque ! Il va falloir qu'on fasse gaffe à nos petits culs !

Il nous fit un doigt d'honneur en sortant.
Le reste de la semaine on bricola. J'avais montré à Kaleb comment faire avec Susie pour qu'elle cherche des truffes. On en mit pas mal de côté pour la mère de Liam et on laissa les autres à Kaleb pour qu'il les vende.
Je commençais avec Liam à nettoyer la grange où il y avait un fameux bordel. Il triait ce que ses parents pourraient vendre dans leur boutique car d'après lui certaines choses, que j'appelais des saloperies, étaient pour lui des antiquités ! Et le grand-père était conservateur !
On partit le vendredi en début d'après-midi !
Entre temps Joé avait envoyé un pote à lui récupérer les fringues d'Adam et de Jimmy qui les avait donné à un autre pote qui avait fait de même et enfin un dernier les avais mises dans une consigne à la gare routière.
Joé m'avait dit de venir à l'entrainement le samedi matin. Le coach voulait me parler de mon avenir.

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