Récits érotiques - Slygame
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RE: Bébé - bech - 03-07-2023

Je me disais aujourd'hui que ça faisait un certain temps que tu as repris, mais qu'il n'y avait eu qu'un chapitre. Et puis ce soir, en voila un autre.

Toujours intéressante et agréable à lire cette histoire.

Et ton concours, qu'est-ce que ça a donné ? Tu vas faire quoi en septembre ?


RE: Bébé - gaetanbg - 04-07-2023

Bonjour à tous ,
comme je n'ai plus écrit depuis presque 6 mois , je n'ai plus énormément d'avance sur ce que je publie . alors le temps de refaire un peu de ''gras'' je ne vais publier qu'une fois par semaine . j'en suis désolé .
@bech , je m'en suis bien sorti , très bien même . je peux continuer à faire mes études sur Montpellier .
bises


RE: Bébé - gaetanbg - 11-07-2023

Elle est… Oh, elle est, juste parfaite. Et elle a une puissance fabuleuse. Tu pourrais me la prêter pour certaines expositions parce que, par ici, personne ne connaît cette race. Et je voudrais la faire connaître.


Si tout se passe bien, l'an prochain à la même époque elle aura un poulain.


Tu es sérieux ?


J'espère bien. Son ancien propriétaire avait acheté de quoi lui faire une insémination avec le sperme du plus grand cheval connu de sa race. Il paraît qu'elle aussi est une des plus grandes femelles. Alors si ça a marché le poulain va être un très gros bébé.


Et tu en feras quoi ?


On verra si ça a marché et si oui, j’y réfléchirais.


Par contre, Bé, il va falloir penser à la faire ferrer. Les siens sont usés.


Tu connais quelqu'un, toi ?


Oui, il y a le gars qui le fait aux miens. Il doit monter la semaine prochaine. Par contre, il va falloir qu'il les commande parce que, si grand, il ne doit pas avoir. On n'a qu'à faire des photos avec un mètre pour lui montrer la taille qu'il faut.


Louis, si tu veux remonter cet après-midi, il faudrait qu'on y aille.


Ok, j'arrive Pa, on se voit cet après-midi ? Je lui envoie un sms pour l’avertir.




Dans l'après-midi Louis et son père nous emmenèrent les mules et la rencontre se passa bien. Louis me dit aussi que son maréchal ferrant avait des grands fers mais il fallait aller mesurer les sabots d’Holly. On y alla et Louis qui était épais comme un cure-dent souleva sans peine les pattes de la jument. Et devinez quoi, les jumeaux étaient grimpés sur les mules et se tenant à la crinière ils faisaient les couillons.




Ils vont se casser la gueule. Bé, dis quelque chose.


Fais leur confiance Hans. Ils sont très bons cavaliers. Et une mule ce n'est pas haut comme un cheval. Ce matin, le temps que j'aille chercher Cyprien, quand on est revenu ils étaient droits sur la jument.


C'est qu'ils ont le sens de l’équilibre, vos morpions. Je m'occuperai d'eux cet été. Je viens passer tout l'été ici, cette année.


J'en connais qui vont être heureux, Louis.


Mais moi aussi, je suis heureux d'avoir de si bon élèves. Ah, encore une chose, j'ai un ami qui a une selle qui devrait aller à Holly. Si ça t'intéresse il la vend pas cher.


Ça se monte, un cheval comme ça ?


Absolument ! Et Holly est juste à ta taille, Bé.


Heu, oui, bon, tu sais bien que je n'en ai jamais fait.


Mais tu es le bienvenu à mes leçons.


On en reparlera.
Les jumeaux, vous descendez des mules et on rentre.


Encore un peu, Papa. Elles aiment bien courir avec nous dessus.


On reviendra demain… Il en veut combien de sa selle ton pote ?


Une centaine d'euros, pour s'en débarrasser mais tu as tout le harnachement. Il y a même les sacoches de selle avec. Ah, j'ai oublié de te préciser que c'était une selle camarguaise pas une Anglaise.


Ok, et elles ont quoi de spécial, ces selles ?


Je te laisse regarder sur internet, ça sera plus simple.


Je vais te donner l’argent.


Non, tu me payeras quand je te l’apporterai. Bon je file, mon père s’impatiente. À plus Bé.




Le weekend suivant quand il revint il m'apporta la selle et des selles de poneys pour mettre sur les mules. Et presque tous les jours les jumeaux avaient droit à leur leçon d'équitation avec Hans ou Nick comme professeur. Et c'est ainsi que j'eus droit aux miennes aussi.


On devait être fin juin, quand Nick nous avertit qu'il allait quitter la maison. Il fit ça un soir, après qu'on eut couché les gamins.


En fait, il nous apprit que, depuis plus de six mois, ses week-ends il les passait avec la sœur de Tonin et, depuis le temps qu'ils se fréquentaient, ils avaient décidé de se mettre ensemble. On était content pour lui. Et comme il allait bientôt être en vacances, il irait la présenter à sa famille anglaise et à ses parents leur dire le fond de sa pensée concernant leur attitude, vis à vis de nous.


Nous, on partira plus tard. J'avais réservé une quinzaine au camping.


Pour les jumeaux, pas vraiment de vacances avant ça. Hans leur donnait des cours tous les jours et quand ils se plaignirent, il leur expliqua que les enfants normaux allaient à l'école toute la journée alors qu'eux n'avaient des leçons que le matin.


Ça faisait longtemps que Hans était obligé de faire des cours différents. Adeline avait décroché depuis longtemps, sauf pour le hollandais et l'anglais où elle arrivait à suivre facilement. Par contre, niveau math, français, informatique elle était larguée.


Le week-end je continuais avec eux les assouplissements, les figures de Karaté et on faisait de longues promenades avec Holly.


Il y eut des changements aux Fourches. Mary ne fit plus les marchés. Elle avait ouvert une boutique dans le bas, où elle ne vendait que des produits bio, certains - fournis par des amis à eux - comme les légumes ou la viande, complétaient l’offre. Elle, y vendait son miel et les plants de Tim.
Du coup, comme elle descendait tous les jours, elle et Tim avaient décidé de mettre Adeline à l'école publique. Ça la traumatisa un temps et les jumeaux aussi.


Mais ça permit à Hans de se consacrer exclusivement à eux et, pour être franc, ces trois-là s’éclatèrent en cours.


On partit en vacances à quatre et on en revint bronzés de partout. Et en fait le seul endroit qu'on avait de blanc c'était entre nos fesses… et Hans adorait que je m'occupe de cette partie-là, le coquin.


On rentra, peu avant le 15 aout. C'est Louis qui s'était occupé des mules et de Holly, pendant notre absence. On se baignait à la piscine, nus à notre habitude, quand il entra en passant par le garage. Il vira au rouge vif, en nous voyant.




Désolé de débarquer comme ça ! Je repasserai plus tard.


Tu peux rester Louis, ça ne nous dérange pas. Et si, toi, ça te gène, on peut enfiler quelque chose.


Non, ça va, c'est juste que j'ai été surpris. Après, je ne suis pas pudique non plus et au sport on se douche nus. Donc, pas de souci !


Tu viens te baigner et jouer avec nous, Louis ?


Après tout, pourquoi pas, Chip.




Il enleva ses claquettes, son short et son marcel et il plongea. Il fit les fous avec les jumeaux un petit moment. On les rejoignit et c'est après avoir bu la tasse plusieurs fois que les jumeaux en eurent marre et sortirent. On les suivit.




En fait, j'étais venu vous dire que le maréchal-ferrant passe samedi. Vous serez là, ou il faut que je vienne.


On n'a rien de prévu, donc, on sera là. Par contre, il prend les chèques ou il préfère le liquide ?


Disons que si tu le payes en liquide il te fait des prix. Pour Holly il faut compter une centaine d'euros pour les 4 fers.


Ça va, je m'attendais à plus.


Il va ferrer les mules, aussi. Si tu veux que je vienne, tu me le dis.


Non, puisqu'on sera là, ce n'est pas la peine.


Au fait, j'ai pensé à quelque chose. Hans, j'ai une jument que je ne monte pas. Si tu veux je l'emmène ici comme ça vous pourrez aller vous balader tous les quatre.


je veux bien, oui. Merci Louis !


Si ça te va, tu rentres avec moi, on la selle et tu rentres avec.


Ok. Je monte enfiler un pantalon.




Et c'est ainsi que les week-ends, on partit souvent tous les quatre en rando pour la journée.


Les gamins voulaient des pizzas. Je leur avais promis de leur en faire le samedi.


Les jumeaux étaient tout excités par la venue du maréchal-ferrant, Honorin, qui arriva vers 10 heures ce jour-là. il devait avoir mon âge, on sympathisa vite. Et quand il vit Holly, il en tomba amoureux, de suite.


Les jumeaux avaient trouvé une combine pour lui mettre la longe sous le licols. Soit un grimpait sur le dos de l’autre, soit ils lui donnaient un morceau de sucre, elle baissait la tête pour le manger et ils en profitaient pour lui attacher la longe.


Elle les suivit tranquillement jusque dehors. Cyprien, qui était au courant, arriva avec mes grands-parents.
Honorin alluma sa forge et sortit son matériel. Il dut répondre à des centaines de questions de la part des garçons. Holly ne broncha pas, pas même quand il lui lima les dents. De le voir faire ça m'avait donné la chair de poule.




Et voilà elle a quatre pneus neufs. Vous allez pouvoir faire des balades. Tu permets que je la prenne en photo ? Elle est trop belle.


Oui, vas-y. bon, nous on y va. On a du boulot dans la maison.


On peut rester, Papa ?


Si vous voulez mais vous restez sages et vous brossez Holly. Et puis vous viendrez faire vos pizzas.


D’accord.


Les Papés, Mamé, vous restez manger avec nous ? Il y a pizzas party aujourd’hui.


J'avais prévu mais oui, je veux bien. Je vais t'aider à les faire.


Honorin, tu restes manger avec nous ?


J'ai ma glacière.


Tu l'auras pour lundi. C’est de bon cœur !


Alors, d’accord. Je veux bien. Je vais m'occuper de la jument avec tes fistons, parce que les mules si on les sépare elles deviennent intenables. Elles se cherchent et elle te cassent les oreilles à force de braire. Je les ferrerai cet aprèm.



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RE: Bébé - KLO7514 - 11-07-2023

Au revoir, cher Nick et merci de ton aide. Tu pourras dire à Élizabeth la seconde, si tu la vois, que «messieurs les ducaillons ne désirent pas du tout s'expatrier et que leur papa ne les laissera pas partir, appliquant en cela les lois de la République et, s'il le faut, on les place sous la protection spéciale de sainte Jeanne -d'Arc en les lui consacrant, exactement comme notre roi Louis (XIII) consacra son royaume à la Vierge le 10 février 1638. » (N.B: à l'occasion de la grossesse de son épouse la frêle Anne d'Autriche...une espagnole, après 22 ans de mariage).
Elle est pas belle et bonne, cette idée?


RE: Bébé - bech - 11-07-2023

Toujours sympa cette histoire.


RE: Bébé - gaetanbg - 17-07-2023

   Il finit un peu avant midi. Je le vois quitter son tablier de cuir, enlever son tee-shirt et aller jusqu'au bassin où il se lava sommairement avant de sortir une serviette de sa voiture. Il entra.




Honorin, viens, tu veux quoi sur ta pizza ?


Je vais me la préparer, si ça ne t'ennuie pas.


Comme tu veux.




Et c'est la première fois que je vis quelqu'un qui se faisait une pizza ‘portion’. six portions différentes, en tout. Je les fis cuire et on les mangea presque toutes. Enfin une grosse moitié. J'en donnais trois à mes grands-parents et deux autres à Honorin. Ils suffirait pour eux de les réchauffer.


L'après-midi il s'occupa de ferrer les mules et nous, après le départ des grands-parents, on alla à la piscine. Les gamins y jouèrent bien et ils finirent par s'endormir sur un transat.


Honorin avait fini et il passa par le garage. Il ne fut pas plus surpris que ça de voir qu'on était nu. Il avisa la douche extérieure.




Je peux en profiter ?


Fais comme chez toi. Tu as des serviettes dans le coffre derrière toi.




Il se mit nu et on put voir que lui aussi était bronzé de partout. Et il était super bien gaulé, le gaillard.


Quand il eut fini il vint vers nous, nu et s'assit à la table où on était. Hans et lui burent une bière, tandis que je buvais un coca. Les garçons se réveillèrent et on rentra goûter… avec des restes de Pizzas.
Puis on alla tous se baigner.




Vous êtes naturistes aussi ou vous n'en faites que chez vous ?


Quand on peut, on va en vacances au Cap d’Agde.


Je trouve le Cap d'Agde surfait et je préfère de loin un petit camping familial en Ardèche. À la maison je vis nu aussi. Après, c'est un peu comme chez vous, je suis perdu en plein milieu de la plaine de la Crau et tous ceux qui viennent à la maison savent qu'il faut sonner à la porte s'ils ne veulent pas nous voir nus, mon frère et moi.


Ici aussi, tout le monde le sait. Alors mes parents ou mes grands-parents nous téléphonent avant de venir. Hans et moi on s’habille. Les jumeaux, ça dépend des fois.


Il fait bien frais chez toi, pourtant je n'ai pas vu de clim.


C'est un système qui pompe l'eau froide du bassin qui toute l'année sort à 5 degrés. Et une pompe qui fonctionne avec les panneaux solaires la fait circuler dans toute la maison.


C'est très écolo, comme système de clim.


On est presque auto suffisant en énergie. La facture est minime. Mais dis-moi Honorin, comment tu en es venu à choisir ce métier ?


J'ai toujours été un manuel. J'ai toujours aimé travailler le bois, la pierre mais mon préféré c'était le fer. Alors j'ai choisi de faire maréchal-ferrant pour nous nourrir, Marius et moi. Mais mon truc, le week-end c'est de faire des couteaux ou des poignards.


Et ton frère, il fait quoi ?


Marius, Il est à la fac de Montpellier. Il est en L3 en histoire de l'art et archéologie. Il ne sait pas encore s'il veut continuer en doctorat ou faire brocanteur.


Avant de connaître Hans, je vivais avec un garçon qui avait fait les mêmes études que lui. Et, en tant que brocanteur, il en vivait bien, très bien, même. Bon c'est vrai que sa mère qui était son unique acheteuse le coachait bien en lui disant ce qu'elle voulait pour son magasin.


Il faut voir le bordel qu'il me ramène des brocantes qu'il fait tous les week-ends. Et quand lui en fait, pour vendre, il revient les poches pleines. Mais heureusement que la maison est grande. Il achète, retape ce qu'il peut, je l'aide quand il ne sait pas faire ou qu'il ne peut pas le faire. Ça serait bien que tu lui présentes la mère de ton ami.


Je veux bien, mais il faudra qu'il aille jusqu’à Los Angeles.


Ha, ha ! Oui, quand même. Bon c'est pas tout ça, il faut que je me rentre. À bientôt et merci pour tout.




Le lendemain, vu que les chevaux et les mules avaient des ‘’chaussures neuves’’, comme disaient les jumeaux, on alla faire une longue balade. On alla où je trouvais les pinets habituellement mais il n'y en avait pas cette année. Par contre j'avais pris une barre à mine et une chaine. Je voulais voir ce qu'il y avait sous la dalle dont Cyprien m'avait parlé. On mangea puis, pendant que les jumeaux faisaient la sieste à l'ombre de pins, je fis signe à Hans de m’accompagner. Je réussis à la faire bouger un peu grâce à la barre à mine. C'était creux dessous. À deux on réussit à la déplacer assez pour qu'on puisse y passer la tête. On put voir un escalier qui se perdait dans le noir.




Tu as pris une lampe électrique ?


Non, je n'y ai pas pensé. Et on est trop loin pour retourner en chercher une…
On n'a qu'à tout remettre en place et on reviendra une autre fois.


Mais comment tu savais qu'il y avait quelque chose sous cette pierre ?


C'est papé Cyprien qui avait trouvé quelque chose, sous celle-là, à côté. Mais il ne m'a pas dit quoi. Il a vu que ici il y avait une cavité, il a essayé de la déplacer mais, seul, il n'a pas réussi.


On remit la dalle en place. Et on rentra en passant par le terrain de mon père. Il y avait une petite source qui y coulait toute l'année et on s'y abreuva. Les jumeaux qui n'étaient jamais venu ici partirent en exploration et pendant qu'on faisait boire les chevaux et les mules on les surveillait de loin. Ils devaient avoir vu un lézard car ils déplaçaient les pierres du terrain.




Papas, venez vite, on a trouvé un truc.


C'est quoi ?


On sait pas. C'est du fer qui est tout vert.




On les rejoignit et ils nous montrèrent leurs trouvailles. Il y avait trois bracelets, deux haches et deux poignards. J'en avais vu dans des revues que Liam achetait. Ça devait dater de la période du bronze. Je les mis dans les fontes de ma selle. Et on rentra. On s'occupa des chevaux et on alla tous prendre une douche, ensemble. Puis les jumeaux me reparlèrent de leur 'trésor’. On le passa sous l’eau.
J'en fis des photos que j'envoyais à Honorin en lui demandant s'il voulait bien les montrer à Marius.
Les jumeaux espéraient une réponse rapide… qui n'arriva qu'une heure plus tard !
Quand mon téléphone sonna :


Bonsoir, c'est Marius, le frère d’Honorin, je téléphone au sujet des photos que vous avez envoyé.


Bonsoir Marius, on a trouvé ça, cet après-midi, lors d'une balade à cheval.


On dirait des objets de l'âge du bronze. Mais pour être plus précis, il faudrait que je puisse les examiner.


Ils sont à la maison, si vous voulez venir les voir c'est sans problème.


Mon frère remonte le week-end prochain pour finir de ferrer les chevaux de Louis. Si ça ne vous dérange pas, je pourrais venir aussi.


D’accord, on vous attend la semaine prochaine, alors.




Les jumeaux qui avaient écouté la conversation étaient déçus de ne pas savoir tout de suite. Mais l'appel du ventre leur fit oublier leur déception. La semaine passa vite et le samedi matin quand Honorin et Marius arrivèrent j'étais le seul réveillé encore. J'avais enfilé un jogging et un sweat-shirt. Je leur offris le café et Honorin partit.




Je suis désolé Marius, mais je ne sais pas où les jumeaux ont caché ce qu'ils ont trouvé la semaine dernière. Quand j'ai fait les photos, ils sont partis au garage, ils sont revenus avec une boite où ils ont rangés ce qu'ils avaient trouvé et sont partis cacher leur trésor. Mais ils ne devraient pas tarder à se lever.




Les jumeaux descendirent peu après et allèrent chercher la boite. Pendant qu'ils prenaient leur petit-déjeuner, Marius étudia ce qu'ils avaient trouvé. À voir ses réactions, ça devait lui plaire.




On pourrait aller voir là où vous les avez trouvés ?


Oui bien sûr. Les jumeaux, on monte s’habiller, je vais réveiller Hans et le temps de tous préparer, on part d'ici une heure.


Ok Papa, cool.




Pendant que les jumeaux s’habillaient, j'allais réveiller Hans qui avait une sacrée érection matinale. Mais je me contentais de lui faire un bisou et de lui ébouriffer la tête, même si j'avais envie d'autre chose.


Pendant qu'il s'habillait je descendis préparer le casse-croûte de midi et j'allais préparer, avec l'aide des jumeaux, les chevaux et les mules. Tout était prêt.




Les jumeaux, qui monte avec moi sur Holly, que Marius puisse monter l’une des mules ?


Euh ! Je ne suis pas très doué à cheval, alors si ça ne t'ennuie pas, je vais venir avec toi.


C'est comme tu veux, Marius. Allez, grimpe derrière.




Une grosse heure plus tard on arriva. Après être descendu de cheval Marius se frotta les fesses et les jumeaux lui indiquèrent là où ils avaient trouvé leurs trésors. Tous se mirent à fouiller.




Papa, tu viens nous aider ?


Non, je vais voir ailleurs là où j'avais déjà trouvé des trucs.


C'était quoi tes trucs ?


Des petites pierres.


Alors, on reste avec Marius.


C'est comme vous voulez. Je file !


RE: Bébé - KLO7514 - 19-07-2023

Oh le gros menteur! Des "petites pierres"! Ah, il en a de bonnes le Bé. Mais attention aux serpents et autres bestioles s'il s'avise d'utiliser cet escalier mystérieux qui aiguise notre curiosité à nous aussi tes lecteurs. Et si ça arrivait dans la chambre de "la Belle au Bois Dormant"? C'est ça qui serait inattendu et cocasse et qui, d'un bisou, réveillerait la jolie donzelle et son environnement.


RE: Bébé - bech - 21-07-2023

Un nouveau chapitre que je n'avais pas encore trouvé. C'est le commentaire de Klo qui me l'a fait découvrir. Donc, après Liam, il y a un nouvel amateur d'antiquités et sous la dalle, il va y avoir beaucoup à découvrir.

C'est sympa aussi qu'Honorin soit naturiste.


RE: Bébé - gaetanbg - 24-07-2023

  J'allais au coin où, quelques années plus tôt, j'avais trouvé mes silex taillés. J'en trouvais plusieurs autres que je ramassais. Un peu plus loin dans le talus qui s'était éboulé c'est un empilement de pierres plates qui m’interpella. Je réussis à soulever l’une de celles-ci… que je relâchais aussi vite.


Je venais de découvrir un cadavre. La terre avait rempli une partie de la tombe mais je pus voir, en la soulevant de nouveau, qu'il y avait des offrandes. Il y avait des pots qui dépassaient encore. Je fis quelques photos et je remis tout en place. Puis je retournais voir les autres.


Les jumeaux me voyant revenir coururent vers moi.




Papa, Papa, on a trouvé des os et un crane. Marius y dit que c'est préhistérique.


préhistorique, mon chéri et vous avez trouvé ça où ?


Là où on avait trouvé notre trésor. Et toi tu as trouvé des pierres ?


Oui je vais les montrer à Marius, on va voir si elles lui plaisent aussi.
Marius, tu en penses quoi de ça ?




En disant ça je posais devant lui trois pointes de flèches, une pointe de lance et une hache polie.




Mais, mais, mais ! Où as-tu trouvé ça ?


Dans un endroit un peu plus loin, où j'en avais déjà trouvé. Et regarde ce que j'ai découvert d’autres.


Je montrais les photos de ma trouvaille.


Toi aussi tu as trouvé un squelette, Papa. Marius il dit qu'il va téléphoner à son prof de la fac mais que il faut aussi appeler les gendarmes.


Alors, si Marius le dit, on va le faire de suite. Tu téléphones à ton prof, et moi aux flics ?




Quand j'eus les gendarmes en ligne, ils furent tout excités et m’annoncèrent qu’ils arrivaient de suite avec le légiste. Le prof de Marius arrivait aussi. On mangea et je descendis au bord de la route pour attendre tout ce petit monde. Les gendarmes arrivèrent les premiers et quelques minutes après ce fut le prof de Marius. Et on grimpa jusqu'au premier 'cadavre’.


Le légiste examina les os et convint que, même si cet homme avait été assassiné, comme le laissait présager l'enfoncement de sa boite crânienne, ça remontait à l'âge du bronze. Et il dit de même, pour celui que j'avais trouvé. Les gendarmes firent un procès-verbal et repartirent.


Marius et son prof retournèrent à la première tombe. Ils ne la fouillèrent pas mais ils remirent en place les pierres pour la protéger. Les jumeaux et Hans étaient partis en vadrouille à la recherche de nouveaux trésors.


Ils revinrent bredouilles …


On rentra à la maison. Marius et son prof me demandèrent si je les autorisais à faire des fouilles.


Je m'en moquais un peu qu'ils en fassent ou pas, parce que, à part pour les champignons, je n'allais jamais là-bas. Je leur donnais mon accord. Mais comme la mauvaise saison arrivait, ils ne viendront que l'an prochain fin mai début juin. La date était encore à définir. Ils me tiendraient au courant.


Ils partirent en emportant le trésor des jumeaux qui, tiraient la gueule, à cause de ça, et les silex que j'avais trouvé ainsi que ceux que j'avais trouvé il y a quelques années.


On était fin octobre et les garçons commençaient déjà à parler du père Noël. Si Adeline était encore gamine et voulait des dinettes et des poupées, les garçons, eux, voulaient déjà des tablettes d'où ils pourraient aller sur internet. Ça me faisait peur. Mais c'est vrai que la plupart des jouets que les garçons de leur âge voulaient, ne les intéressaient plus du tout.


Le 11 novembre on avait prévu d'aller chez Rémi et Joris à Lyon. Mais ça ne se fit pas, à la dernière minute, parce que la grand-mère de Rémi allait mal et ils allaient la voir avant qu'il ne soit trop tard. Du coup, on allait rester à la maison mais on eut une très grosse surprise.


Comme je vous l'ai dit Nick vivait depuis quelques temps avec la sœur de Tonin. Du coup, sachant qu’on n’avait plus d’occupation le 11, on était invités à manger chez eux.


Pendant ses vacances d’été, il était allé présenter sa dulcinée à sa famille anglaise.


Depuis, Tonin et lui avaient loué une villa et ils y vivaient à quatre. Eh oui, parce que Tonin aussi avait fini par se trouver une copine.


Quand on arriva chez eux la table était déjà mise et il y avait des assiettes en plus. Ils attendaient d'autres invités qui arrivèrent un peu avant midi.


Nick alla ouvrir et fit entrer Victoria qui était accompagnée d'un couple la cinquantaine. Voyant leur arrière-grand-mère les jumeaux coururent vers elle et l’embrassèrent. Elle s'approcha de moi et on se fit la bise aussi.




Jean-François, Gus, Chip je vous présente les parents de Nick et de votre maman. Lord Bradley et Lady Rose.


Enchanté de vous connaître, jeunes gens.




Je leur serrais la main et, devant les mains tendues, les jumeaux firent de même. Victoria tiqua mais ne dit rien. Les jumeaux repartirent jouer comme si de rien n’était. Victoria alla s'asseoir avec eux. Les jumeaux l'inondaient de nouvelles. Ils sautaient du coq à l’âne. Les mules, Holly, leur trésor que des messieurs avaient emporté, Adeline, le Père Noël … Tout y passait.


On passa à table après un apéritif digne d'un resto 5 *. Les parents de Nick parlaient à tout le monde… sauf à mes fils et moi. Et si au début ils avaient fait l'effort de dire un mot à chacun, sauf nous, maintenant ils ne parlaient plus qu'avec Victoria, Hans et Nick.


Le repas était délicieux. Fanny et Héléna, les copines respectives de Nick et de Tonin avaient géré ça comme des chefs, mais... Lady Rose trouvait à redire sur tout et faisait des réflexions détournées à voix haute. Même Victoria à un moment lui demanda de se modérer. Lord Bradley prit la défense de son épouse. Mais cela était dit sans cri, de manière sournoise et avec un sourire de faux cul. Tonin, Fanny et Héléna ne comprenaient pas les sous-entendus. Les jumeaux parlaient avec tout le monde, faisant leurs intéressants. Ils eurent droit à une réflexion en sous-entendu de Lady Rose. Mais les jumeaux la comprirent et au lieu de faire l'effort de parler en anglais ou en français, langue qu'elle comprenait parfaitement.


Ils la snobèrent et finalement ils se parlèrent en hollandais. Les parents de Nick firent encore quelques réflexions piquantes et Nick craqua, il se leva rouge de colère. Et cria :




Ça suffit, dehors tous les deux. C'en est assez de vos réflexions.


Nick, calme-toi s'il te plait.


Fanny, depuis qu'ils sont là, ils ne font que critiquer. Alors maintenant ça suffit comme ça. C'est vous qui avez demandé à nous voir et pas l’inverse. On se passait très bien de vous et de votre mode de vie de merde.
Vous dites que Jean-François et Hans élèvent mal les jumeaux ? Et vous comment vous nous avez élevé Anna et moi ? En nous mettant dans des pensionnats, en nous mettant la pression pour que nous soyons dignes de notre rang. Le résultat que vous avez obtenu c'est que ma sœur est partie de la maison à 17 ans et moi à 20. ils les aiment et ils en ont fait des personnes normales et aimantes.
Quels grands-parents dignes de ce nom serrent la main à leurs petits enfants ? Même la reine leur a donné un baiser et vous, même pas, vous êtes tellement imbus de vos personnes et de vos titres que vous dégouliner de suffisance. Vous me dégoutez !


Nick, s'il te plait, calme-toi.


Non grand-mère, je ne me calmerai pas. C'est inadmissible de se faire insulter sous son propre toit et par ses parents en prime.


Ça y est tu as fini ta crise ? Comment oses-tu nous parler sur ce ton ? Nous sommes tes parents et tu nous dois le respect.


Je ne vous dois rien et encore moins le respect parce que le respect ça se mérite. Alors pour la dernière fois je vous demande de partir avant que je vous botte le cul pour vous faire sortir de chez nous.




Son père et sa mère se levèrent et quittèrent la maison. Les jumeaux étaient venus se réfugier contre moi et ils pleuraient en silence. Victoria se leva à son tour.




Je m'en vais aussi, Nick, mais sache que je ne t'en veux pas pour ce que tu as dit à tes parents. Je m'excuse de leur attitude et je vais de ce pas en parler avec eux. Je vous remercie pour cet excellent repas. Je vous donnerai bientôt de mes nouvelles.


Mamé pourquoi ils ne nous aiment pas Papy et Mamy Lord ?


Ce n'est pas qu'ils ne vous aiment pas, ils vous aiment à leur façon comme ils ont aimé leurs enfants. C’est-à-dire mal. Mais vous êtes encore trop petits pour comprendre.




Elle nous embrassa tous et partit. Nick avait la tête entre les mains et pleurait à chaude larmes. Fanny alla s'asseoir à côté de lui pour le consoler. Tonin et Héléna ne comprenaient toujours pas ce qu'il s'était passé. Hans le leur expliqua.


Nick releva la tête.




Maintenant ma famille c'est vous. J'ai honte de ce qu'ils ont fait et dit, j'ai honte d'avoir été comme eux.


Tu as changé Nick mais toi tu t'es rendu compte de ton erreur. Tu es notre famille aux jumeaux à Hans et à moi par les liens du sang, mais surtout parce qu'on t'aime et qu'on t'apprécie énormément.


Bon, on les mange ces gâteaux ou on les donnent aux chiens ?


Wouf, wouf, wouf …


WOU, wou, wou ,wouuuuuuu.


C'est compris, deux grosses part pour vous, les jumeaux.




Le repas se finit, plus dans la bonne humeur. On alla faire une promenade digestive dans la campagne environnante et au détour d'un chemin, les jumeaux, qui gambadaient devant nous, partirent en courant et s'enfoncèrent dans les fourrés. Ils en ressortirent, le temps qu'on arrive à leur niveau. Tous les deux portaient… quelque chose de poilu.


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RE: Bébé - KLO7514 - 24-07-2023

Ils ont trouvé un sanglier qu'ils ont failli rapporter sous leur bras comme Obélix quand il va à la chasse ! En tout cas, ce n'est pas un oiseau. J'espère qu'il ne s'agit pas d'un soldat de la guerre de 14-18 : diable, un "Poilu" ! Par parenthèse, ce terme de "poilu" existait bien avant le déclenchement de la 1e G-M et n'était guère un terme de bienséance.


RE: Bébé - bech - 26-07-2023

Hé bien Nick aura mis les pieds dans le plat comme on dit.

Ceci dit, si ses parents ne sont venus au repas que pour critiquer, bien fait pour eux.


RE: Bébé - gaetanbg - 31-07-2023

Papa, on a trouvé des petits chiens ! Tu as vu comme ils sont beaux. On peut les garder ?


Vous les sortez d’où ?


On les a vu courir, alors on est allé voir et on les a trouvés là.




Les chiots tremblaient dans leurs bras et ils étaient maigre à faire peur. Ils me faisaient de la peine. Et je crois que je n'étais pas le seul à en éprouver.




Papa, on peut les garder ?


Vous ne vous rendez pas compte du travail que c'est de s'occuper de petits chiens. Ils vont tout manger, faire pipi de partout, voler vos chaussettes …


allez Papa, dit oui s'il te plaît, on te promet de s'en occuper et de tout nettoyer quand ils feront des saletés. Tu veux bien, dis ?


Il n'y a pas que moi qui doit décider de ça. C'est une grosse responsabilité.


Papa Hans, on peut les garder ? S'il te plaîiiit !




Hans se tourna vers moi et me fit un clin d'œil discret.




Si on les garde c'est vous qui en serez responsable. Il faudra leur donner à manger et à boire, les brosser, les laver, ramasser leurs crottes, passer l'aspirateur dedans parce qu'il y aura des poils de partout !


on fera tout ce que tu veux, Papa Hans.


Il faudra aussi continuer à vous occuper des chevaux et des mules. Vous l'avez promis à Louis.


Promis, juré, on fera tout ce que tu nous demanderas.


Les garçons, vous savez ce que je pense des promesses, quand j'en fais une je la tiens. Alors si une seule fois vous ne le faites pas c'est fini, je redescendrai la jument et les mules à Louis et j'emmènerai les chiens à la SPA. Et ça, moi, je vous en fait la promesse.




Tous savaient que j'étais sérieux en disant ça. Je vis les jumeaux qui se parlaient à l’oreille.




on te le promet.


Dans ce cas c'est d’accord, on les garde.




Ils nous remercièrent d’un tas de bisous, Hans et moi, et toute la troupe retourna chez nos amis. Je vis Tonin fouiller dans un placard peu après qu'on fut rentré et il en sortit une boite. Puis il alla au frigo et sortit un plat qui contenait du riz. Il mélangea la boite avec le riz, y ajouta un peu de jus du rôti qu'on avait mangé à midi et il le posa par terre.




Les jumeaux, lâchez vos chiens et laissez-les venir manger. Ils doivent avoir faim.




Les jumeaux déposèrent les chiots près du plat. Les bêtes le reniflèrent et un des deux y gouta. Ça dut lui plaire parce qu'il commença à en avaler de grosses bouchées. Son frère l’imita, aussitôt. Et bien vite, le plat fut vide. Tonin, toujours lui, leur avait posé une gamelle d’eau. Les chiots burent puis ils cherchèrent un coin tranquille où ils se roulèrent en boule et s’endormirent.




Et vous les jumeaux, vous n'avez pas une petit faim, aussi ? Ça vous direz une petite part de tarte ?


Oh oui, s'il te plaît Fanny.


Et tu sais s'il reste du gâteau de midi on veut bien aussi. Nos papas nous ont dit que c'était pas bien de gaspiller la nourriture.


Dans ce cas je vais aussi vous en donner une grosse part à chacun, ça vous ira ?


Moi aussi j'en veux bien deux grosses parts, Fanny.


Pas pour toi Nick.


Mais pourquoi ? Tu es injuste ma chérie.


Je ne ferai que te répéter ce que disait ma grand-mère en parlant des hommes et je la site : 'On n'a jamais vu un bon coq gras'


Justement Fanny, je voulais prendre un peu des forces pour… tu vois ce que je veux dire.


Ha, ha, oui moi aussi j'en veux deux grosses parts.


Tu ne vas pas t'y mettre aussi Tonin.


Pourquoi Héléna ? Tu ne veux pas que je sois en forme pour faire un peu de sport en chambre ce soir ?


Comme si tu avais besoin de ça pour être en forme !


Toi aussi tu sautes sur les lits, Tonin ?


Pourquoi tu me demandes ça, Gus ?

Bin parce que tu dis que tu fais du sport en chambre. Nous avec Chip quand on fait du sport dans la chambre, on saute sur les lits.


Oui, mais Héléna me gronde à chaque fois.


Nous aussi nos papas nous grondent, alors on le fait un peu quand ils sont pas là.




Le gouter fini, les jumeaux allèrent voir les chiots et s'endormirent à même le sol, sur le tapis. Et bientôt ils ne formèrent qu'une seule masse compacte. Fanny alla chercher un plaid et les couvrit.


On discuta jusqu'à l'heure du souper c'est les bonnes odeurs qui réveillèrent les chiens et les jumeaux qui, sur les conseils de Tonin, les sortirent pour qu'ils fassent pipi.


Et comme les jumeaux avaient envie ils firent le long d'un tronc d'arbre et les chiots aussi. Puis ils rentrèrent. On mangea les restes et on rentra.


Il fallut que je me fâche, parce que les jumeaux voulaient que les chiots dorment dans leur lit. Puis je rejoignis Hans qui se douchait.




Bé, ça te dirait de tester quelque chose ?


Qu'est-ce-que tu veux tester, Hans ?




Il commença à me palper çà et là avant de dire :


Tu te souviens de ce qu'a dit Fanny, qu'il n'y avait pas de bon coq gras. Je voudrais bien tester ça.


Tu ne t'en souviens plus, depuis hier soir ?


Si, mais que très vaguement. Alors je voudrais bien retester à nouveau. Par exemple, ce qu'il va se passer, si je continue à te toucher le bout de viande.


Je pense qu'il va devenir tout dur, qu'il va se mettre à baver et que finalement il va vomir son lait. Tu sais Hans, j'aime bien quand mon sexe est fiévreux. Par contre il aime bien se cacher dans des trous humides et chauds.


Ah oui, comme ça il aime se cacher ?




Hans se pencha et parlant à mon sexe :


Ça te dit une partie de cache-cache avec moi ? C'est toi qui te cache.




Et il goba ma queue. Je le laissais s'amuser sans bouger. Je sentis sa main qui cherchait la mienne et quand il la trouva, il la posa derrière sa tête. Je savais ce qu'il voulait. Il aimait que je le force un peu à avaler en gorge profonde, tout comme il aimait, quand je le prenais, que je lui claque les fesses. On joua une petit moment à ce jeu et comme j'allais jouir, il stoppa.


Il me prit par la main et me conduisit dans la chambre et se mit à quatre pattes sur le lit. Il avait écarté les jambes de façon à ce que sa rosette m'attire… et ça ne manqua pas. Je me mis à genoux entre ses jambes qui dépassaient du lit et je commençais par pétrir ses fesses avant d'approcher ma bouche de sa rondelle rose dont je m'occupais un grand moment. Je le branlais de temps à autre ou je jouais aussi avec ses seins.


Le rendant dingue !




Prends moi s'il te plaît Bé, j'en peux plus d’attendre.




Je fis ce qu'il me demandait. On commença par la levrette, en passant par la cuillère, puis il me chevaucha et j'éjaculais en lui en missionnaire. Il voulut se branler mais je retirais sa main et posais mes fesses sur sa figure. À son tour il me bouffa le cul et ma bite commença à refrétiller, sous ce plaisant traitement.


Quand je fus prêt, je me retournais, je l'embrassais longuement et… je m'assis d'un coup sur sa queue raide et baveuse.


Je commençais à faire quelques vas et viens quand il me demanda de ne plus bouger.




Arrête Bé, sinon je vais jouir.




Je stoppais un moment en jouant avec ses seins. Et il me dit que je pouvais recommencer à bouger.
Ma queue était raide et bavait beaucoup. Hans ramassait avec son doigt ma mouille. Je sentais ma jouissance monter mais je devais la jouer fine pour réussir à ce que Hans ne jouisse pas trop vite et que je puisse jouir en même temps que lui.


Ça ne se produisit pas. Il me féconda et il se retira pour venir avaler ma queue baveuse. Il ne dut pas me sucer longtemps pour avaler ma production qu'il vint partager avec moi en me roulant une pelle bien baveuse.


On alla se rincer sous la douche, on se coucha et on s’endormit , entre deux bisous…




Le lendemain en me levant je passais par la chambre des jumeaux. Comme je m'y attendais, les chiots dormaient entre eux. Mon intrusion ne réveilla personne. Je descendis et je bus mon premier café tranquillement. Je préparais le petit-déjeuner du reste de la famille et je regardais mes mails en attendant que quelqu'un se lève.


Il y en avait un de Victoria. Et un autre de la chancellerie anglaise. J'ouvris celui de Victoria qui m'annonçait… celui de la chancellerie. Je l'ouvris donc.


Je vais vous le résumer. En gros, il disait que les jumeaux seraient bien intronisés Duc, ensemble. Sans devoir faire un édit spécial, car le cas s'était présenté en 1217. Comme dans l’affolement, dû à ce doublé, personne ne se souvenait lequel des deux était né le premier, le roi de l'époque, Henri III, les nomma ducs tous les deux. Depuis ça avait fait jurisprudence, même si le cas ne s'était plus présenté depuis des lustres.


Un peu plus loin on me proposait plusieurs dates et elles étaient toutes assez proches, l’une de l’autre. Enfin, pas pour tout de suite mais peu après les 5 ans des garçons.




Ah, ça bougeait à l’étage. Les garçons descendaient en portant les chiots. Ils me firent un bisou chacun et à ma demande, ils les sortirent et ils firent pipi. Puis ils rentrèrent vite. Je donnais leur bibous aux garçons et les chiots réclamèrent. Je fis cuire du riz et des steaks hachés. Du coup, les garçons en voulurent un aussi pour leur petit-déjeuner. Je mélangeais le tout et j'attendis que ça refroidisse suffisamment avant de leur donner.




Montez-vous habiller, il faut aller s'occuper des chevaux.


On peut emmener les chiens avec nous ?


Si vous voulez mais il faudra faire attention à ce qu'ils ne touchent pas la clôture.




Quand ils redescendirent on alla s'occuper des chevaux qui intimidaient beaucoup les petits chiens qui se cachaient derrière les jumeaux. Holly les renifla et les jugea inoffensifs. On les brossa et on leur donna à manger. Puis on rentra. Hans dormait toujours. On alla voir mes parents et mes grands-parents avec les chiots. Cyprien les regarda de près et la sentence tomba.


RE: Bébé - KLO7514 - 31-07-2023

Tu leur gardes un chien de ta chienne? Là, c'est un doublé. Alors, si j'ai bien compris, les "ducaillons" vont devenir des "conducteurs de la Cavalerie" * à part entière : Il est vrai qu'avec Holly et les mulets, ça commence à s'étoffer question quadrupèdes (Les chevaux ont des ...jambes, comme nous et les toitures qui en ont aussi mais pour mieux tenir les poutres : les "jambes de force"!). Et je ne compte pas les parties de cache-cache zizito-rosettales où l'on a encore un quadrupattes pour un usage plutôt vespéral et bien particulier cette fois-ci.
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*Sens étymologique du titre ducal : qui conduit, qui est en tête de la Cavalerie. (Duco = je conduis). En Italie, c'était "Il Duce" qui, d'après ses admirateurs, "avait toujours raison"! Et Outre-Pyrénées, ce fut "el Conducator". Comme quoi, les vieilles recettes finissent par ressortir un jour.
On l'a vu encore jeudi dernier où «une foule» disait des choses pas gentilles à notre propos. C'est un "remake" de la Passion du Christ où «la foule» criait à Pontius Pilatus "Crucifie-le", très poussée par quelques chefs du peuple. Et si ça se trouve, il y en avait peut-être qui, le dimanche précédent criaient : "Hosanna au Fils de David"! Cela semble vérifier l'adage suivant : "L'intelligence d'une foule vaut celle du participant qui en a le moins divisée par le nombre de présents." Certes, ce constat n'est guère encourageant. Qu'y faire?


RE: Bébé - gaetanbg - 04-08-2023

Les garçons, vos chiens c'est des bébés loup. Ils doivent avoir trois mois, ce qui est étonnant. Habituellement ils naissent fin février ou début mars. Ils doivent être d’une des louves qui ont été réintroduites dans le pays.


Mince ! Tu en es sur, Papé ?


Oh, que oui. Quand j'étais gamin, il y en avait encore pas mal, ici. C'est mon grand-père qui a piégé le dernier en 22.


Tu as connu des loups, ici ?


Oui, Gus, mais ça fait très longtemps.


Mais pourquoi ton grand-père, il l'a tué, le dernier loup ?


Parce qu’il mangeait les agneaux et les moutons. Et quand ils les mangeaient ça faisait des sous en moins.


Mais les nôtres on leur dira que c'est interdit de les manger.


Et comment vous les avez appelés ?


On leur a pas donné de nom encore.


C'est l'année des R, je crois.


Ça veut dire quoi l'année des airs, Papé ?


Ça veut dire que leurs noms doivent commencer par un R.


j'ai une idée, Chip. Si on les appelait Rémus et Romulus. Tu veux lequel toi ?


Romulus, Papa et ça sera lui.


D’accord, le mien sera Rémus. Mais comment on les reconnaît, après ?


Je crois que j'ai des rubans de couleur dans ma boite à couture, il n'y a qu'à leur en mettre un à chacun.


Ah oui bonne idée, Mamé. Tu as un crayon aussi pour marquer leur nom dessus ?


Mais oui, j'ai ça aussi.
Et quand vous descendrez en ville faire les courses, vous leur achèterez un collier.


Mamé je peux prendre de l'essuie-tout ?


Oui, Chip, mais tu veux en faire quoi ?


Rémus a fait pipi, je dois nettoyer.


Laisse, je le ferai.


Non Mamé, on a promis à Papa de le faire, alors on le fait.


Tu sais où il est, alors vas te servir.


Chip apporte le rouleau, Romulus a fait pipi aussi.


Au fait Papé, Holly devient de plus en plus grosse.
Tu crois qu'il faut que j'appelle le véto ?


Je ne sais pas , tu lui téléphones et tu vois ce qu'il te dit. Et à l'occasion dis-lui de monter des puces pour tes… chiens.




On resta encore un moment puis on rentra. Hans était réveillé et habillé. Il faisait la liste des choses qui nous manquaient. Il proposa qu'on aille faire les courses aujourd’hui. Ça ne m'enchantais pas et il fallait reconnaître que je lui laissais volontiers les tâches 'ménagères’. Il fallut bien sûr emmener les chiens pour leur faire essayer les colliers.


On fit les courses et par chance l'animalerie était ouverte. On y acheta tout ce qu'il fallait. Et c'est en laisse, avec un collier et une laisse rouge pour Rémus et bleue pour Romulus, que les garçons sortirent. On avait même fait graver des médailles avec mon numéro de portable.


On rentra juste à temps pour faire une raclette. Et l'après-midi on alla nettoyer les chevaux. Tim m'avait dit où mettre le fumier. Les garçons jouaient avec les chevaux et les chiots. Ça courait dans tous les sens. Ils allaient bien dormir ce soir.


Puis arriva le moment de la douche. Celle de Rémus et de Romulus parce qu'on avait acheté aussi du shampooing anti puces et anti parasites. Les garçons la prirent en même temps qu’eux. Je ne vous parle pas de l'état de la salle de bain après …


On soupa et on monta coucher tout ce petit monde après avoir fait faire pipi aux chiens, bien sûr. Je mis les chiots sur de vielles couvertures qu'on avait déposées pour eux mais sournoisement, Gus me dit :


Tu sais Papa, quand tu vas partir, il vont pleurer et on va être obligé de les faire dormir avec nous, comme hier. Tu devrais les mettre dans notre lit.


Tu sais ce que je vous ai dit, Gus. Je ne veux pas qu'ils dorment dans votre lit.


Mais si tu les mets à nos pieds, ils y resteront surement.


On fera comme pour les moutons, on leur dira qu'ils n'ont pas le droit de venir dedans avec nous.


Tu sais Bé, je pense que les jumeaux ont raison, s'ils leur interdisent, les bébés vont obéir.




Devant autant de mauvaise foi qu'est-ce-que je pouvais faire ? Je pris les chiots et je les mis au pied du lit en soufflant. On redescendit avec Hans.




Je ne sais pas si on a bien fait pour les petits loups.


Tu voulais qu'on fasse quoi Bé ? On ne pouvait quand même pas les laisser là.


Non, mais j'aurais pu les descendre à un vétérinaire. Et il en aurait fait ce qu'il voulait.


Moi, je pense que c'est une bonne expérience pour les jumeaux. Ça va les responsabiliser. Tu sais point de vue études ils en sont au programme de CM1. Et ils n'ont pas encore cinq ans. je voudrais, avec ton accord, leur faire passer un test de QI.


Je veux bien, mais ça va servir à quoi ?


Ça va me permettre de voir jusqu'où je peux les pousser. À l'heure actuelle ils parlent anglais mieux qu'un jeune de 12 ans provenant d'un quartier populaire de Londres et leur Hollandais est pas mal non plus. Je commence le latin et le grec avec eux. Ça se passe assez bien.


Tu vas faire d'eux des singes savants.


Pour ce qui est du singe, avec un papa qui doit avoir des gènes de Bonobo dans les siens, il ne faut pas s’étonner.


Ose me dire que tu n'aimes pas cette part en moi.


Oh que non, j'avoue même que j'en raffole. Et si on montait explorer cette part bestiale de ta personnalité ?




Je me levais pour aller fermer les volets de l'entrée tandis que Hans faisait de même avec ceux de derrière. On allait monter quand son téléphone sonna. On fut surpris parce qu'il était rare qu'on nous téléphone à, passer, 10 heures du soir. C'était Victoria.




Bonsoir Hans, Jean-François est avec toi ?


Oui Grand-mère, il nous écoute.


Je vous appelle pour le mail que la chancellerie de la reine vous a envoyé. Vous n'y avez pas encore répondu.


C'est que je ne suis pas encore convaincu du fait qu'ils soient faits duc leur apporte un avantage quelconque.


Financièrement, pour le moment, non. Plus tard la couronne leur allouera des bourses pour qu'ils puissent intégrer des écoles prestigieuses. Mais je vous passe quelqu'un qui voudrait vous parler et essayer de vous convaincre à son tour.


Salut Jean-François, salut Hans, c’est William.
Jeff, tu nous l'as dit et répété, tu es fier d'être un roturier. Ça je peux l’accepter. Mais donne cette chance à tes fils d'être ducs. Ils côtoieront ainsi des personnes pouvant influer sur leurs vies professionnelles. Et j'ai besoin d’eux.


Tu as besoin d'eux William ? Comment ça ?


L'an prochain je me marie et j'aimerai que les petits portent la traîne de Cath. C'est un service personnel que je te demande. Cath aimerait les rencontrer. Tu crois que c'est faisable ?


Si votre emploi du temps n'est pas trop chargé, venez passer quelques jours à la maison.


Je ne disais pas ça pour ça, Jeff, on voulait vous inviter ici à Londres.


En ce moment c'est un peu compliquer pour nous de nous déplacer. Les jumeaux ont des petits chiens qu'il faut surveiller comme du lait sur le feu, tellement ils font des bêtises. Et notre jument est proche de pouliner.


D’accord, j'en parle à Cath et je te dis nos disponibilités.
Bonne soirée et, s'il te plaît Jeff, accepte que les jumeaux soient faits ducs. Ça va mettre un peu de jeunesse, de dynamisme, de naturel et de gaieté parmi tout ce petit monde qui vit en vase clos. Je vous repasse Victoria.


Bonne soirée à toi aussi William.


Jean-François, pour quelles raisons ne veux tu pas que les jumeaux soient ducs ?


Ce n'est pas que je ne le veux pas, c'est juste que je voudrais qu'ils prennent eux même la décision. Et qu'ils sont encore trop petits pour le faire.


Je peux comprendre tes réticences, mais de fait, ils sont ducs, que tu le veuilles ou non.


Je vous promets qu'on va y réfléchir sérieusement Victoria et qu'on va vous donner notre réponse le plus rapidement possible.


Je compte sur vous, je vous embrasse tous les quatre.



elle raccrocha.




Tu en penses quoi de ce coup de fil, Hans ?


Je ne sais pas. Ce qu'il s’est passé chez Nick et Tonin a dû remonter jusqu'à la reine. C'est vrai que ma mère n'est pas cool non plus avec l’étiquette, mais elle n'est pas aussi collet montée que sa sœur . D'ailleurs mes cousins Hollandais voudraient vous connaître aussi. Mais, tu verras, ils sont beaucoup plus cools que ceux d’Angleterre. Pourquoi tu souris, Bé ?


Ça fait 4 ans qu'on est ensemble et c'est juste maintenant qu'ils veulent nous connaître. On peut dire que vous êtes spontanés dans ta famille.


Disons que ma mère a fortement influencé mon père. Et mes cousins n'ont pas voulu s'en mêler. Mais depuis qu'ils savent que vous avez passé le test avec Elisabeth II, ils vous considèrent comme des personnes civilisées et fréquentables.


Mais c'est vraiment n'importe quoi, Hans !


Je sais, Bé, mais ça se passe comme ça, dans le gotha des familles royales.


Tu te sens d'expliquer aux jumeaux ce que ça va signifier pour eux d'être ducs ?


Je vais essayer et je demanderai à Victoria de m'aider aussi pour certains points de détail qui ne sont pas évidents même pour moi. C'est bien plus simple en Hollande. Et je comprends aussi que tu ne veuilles pas qu'ils le soient.


RE: Bébé - gaetanbg - 04-08-2023

Ça en resta là un moment. Les garçons avaient compris ce qu'était un duc en Angleterre et je ne sais plus lequel des deux avait dit : 'Mais on sera moins cons que Papé et Mamé Lady et Lord’. Je l'avais repris, parce qu’il avait dit un gros mot, mais je pensais qu'il avait raison.


On était déjà à Noël. Comme toutes les années on faisait le pont. Tous les cadeaux étaient fin prêts. Et, en plus de toute ma famille et de celle de Tim, il y avait Nick et Fanny ainsi que Tonin et Héléna. Tous les gamins étaient hyper excités et les chiots, enfin les petits loups - ça se voyait de plus en plus - couraient dans tous les sens.


Mon arrière-grand-père était assis dans un fauteuil à côté de la cheminée. Depuis la fin de l'été, il avait bien décliné. Il me fit signe de l’approcher.




Tu sais Bé, je crois que la fin approche. Je ne sais pas si j'arriverai à notre anniversaire. Dans la semaine il faudra que tu passes prendre les choses que je t'ai donné et qui sont encore au grenier.


D’accord, je viendrai faire ça.


Tu vois, toi, je t'aime bien pour cette franchise, parce-que, ton frère et ta sœur, quand je leur ai dit que j'allais bientôt mourir, m'ont certifié que ce n'était pas pour tout de suite. Toi non.


Papé, tu vas sur tes 105 ans. Tu es relativement en forme, malgré ta canne et tu as toute ta tête. Personne ne souhaite ta mort,


Oui, je sais, il n'y en a qu'un qui la souhaite et c'est moi. Je n'aurais jamais pensé vivre aussi longtemps.


De quoi vous parlez ?


Du Père Noël, Adeline, on se demandait s'il allait passer. Tu sais que je suis allé à l'école avec lui ?


Mais tu allais où, toi, à l'école, Papé ?


Ici, aux Fourches. La mairie, avant c'était l’école.




Je vous passe le repas qui fut, comme les autres années, pantagruélique et on n'eut que le temps d'installer tous les cadeaux avant que les gosses, qu'on avait couchés plus tôt, ne redescendent.


Comme toutes les années on avait favorisé les gamins et on ne s'était offert que des bricoles. Mais sur ma pile il y avait une enveloppe que j’ouvris. C'était une invitation des 'cousins Hollandais' à venir passer quelques jours chez eux.


Mon cadeau pour Hans je le lui donnerai quand on sera seul. Enfin, plus tard, je lui demanderai s'il veut bien devenir mon époux. C'est vrai qu'on n'en avait jamais parlé et je redoutais d'entendre sa réponse. Donc, oui… plus tard !


On se coucha aux petites heures et le lendemain, il fallut quand même se lever, parce qu’on était encore nombreux à manger et on refaisait ça chez moi. Hier soir, avant de partir, tout le monde avait donné la main pour ranger et ce matin chez ma mère et ma grand-mère les fours devaient tourner depuis un grand moment déjà. Elles allaient venir avec leurs préparations.


Depuis que Tim et Mary avaient eu Adeline, le jour de Noël, lui, sa famille et ses parents allaient manger chez les parents de Mary.


Les premiers à descendre furent les chiots enfin, si on pouvait encore les appeler des chiots. Ils allèrent à la porte pour demander à sortir.
Ensuite, à ma grande surprise, ce fut Hans, mais deux minutes après ce furent les jumeaux.


Et le Père Noël était repassé mais pas pour eux, mais pour Rémus, Romulus et aussi pour les chevaux et les mules, des gâteries que les gosses étaient impatients de leurs distribuer.


Pour leur petit-déjeuner il burent leur cacao et ils mangèrent des restes de la veille. Je vous parle des jumeaux, là, parce-que Hans, lui, se contenta de café. On a juste eu le temps de s'habiller que ma mère et ma grand-mère arrivaient. Presque aussitôt après, ma tante débarqua, elle aussi avec ses petits plats. Ça sentit très bon, très vite, dans la cuisine. On passa une très bonne journée en famille à manger et à rire. Les chiens et les gamins étaient exténués le soir.


On avait tous trop mangé – surtout moi - et le lendemain j'allais courir seul, dès que le jour se leva. Tout le monde dormait encore à la maison quand je partis. Et contrairement à mon habitude, je partis à l'opposé de mon jogging habituel et je me retrouvais vite sur de petits sentiers, dont certains que je n’étais pas sûr de connaître.


J'allais faire demi-tour quand je vis un très vieil olivier qui était à moitié mort. Seules quelques branches avaient encore des feuilles et des fruits, je n'avais jamais vu des olives aussi grosses. Bon, elles étaient un peu fripées mais elles étaient aussi grosses que la première phalange de mon pouce. J'en ramassais quelques-unes pour les montrer à ma famille.


Je rentrais par le village. Il y avait de la lumière chez mes grands-parents et je m'y arrêtais. Pour changer, ma grand-mère cuisinait déjà.




Bé, mais qu'est-ce-que tu fais, tu es tout trempe. Tu reviens de courir ?


Oui, j'ai bouffé comme un porc pendant deux jours, alors je dois éliminer. Je suis allé courir vers le serre et j'ai trouvé un olivier, il fait des olives aussi grosses que mon pouce.


Oh, Bé, on est aux Fourches, pas à Marseille.


Attends Papé, j'étais sûr que tu allais me dire ça. Regarde, j'en a ramassé quelques-unes pour vous les montrer. Alors, c'est qui le Marseillais, maintenant.


Nom de dieu, c'est vrai qu'elles sont belles. Ils y en avait beaucoup sur l’arbre ?


Il doit y en avoir quelques kilos mais pas de quoi en faire de l’huile. Par contre, l'olivier doit avoir des centaines d’années. Le tronc est énorme mais il ne reste que quelques branches de vivantes. Dessous il y a tout un tas de petits oliviers et c'est, aussi, pour ça que je suis passé. Je voudrais vous demander quelque chose…


Oui, tu es venu nous demander si en récupérant un ou des oliviers dessous, tu auras des olives aussi grosses.


C'est ça, en effet.


La réponse est non. Par contre, ce que tu peux faire, c'est d'aller en arracher quelques-uns et couper une des branches qui produit les grosses olives et je pourrais te les greffer, si tu veux.


Oui, pas de soucis. Je vais aller les chercher cet après-midi.


Essaye de les ramasser avec une motte autour. Et ne choisis pas des trop gros. Prends-les au-dessus de la taille de ton petit doigt mais pas plus gros que ton index. Tu prendras des bauges (sacs en toile de jute usagés) que tu entoureras autour de la motte. En plus, c'est le bon moment pour le faire. Si tu peux, ramasses en quelques-uns parce que ce n'est pas sûr qu'ils réussissent tous.


C'est pas très loin, j'en profiterai pour y aller avec les mules et les chevaux. Ça les fera sortir. Holly devient énorme mais un peu d'exercice lui fera du bien.


Au fait, Bé, ce n'est pas la peine de passer chez tes parents. Ils sont descendus à Arles chez des amis.


Ok, on repasse dans l'après-midi.




Je partis et je tombais sur Adeline qui jouait avec une trottinette électrique.




T'as vu, Bé, ce qu'il m'a apporté le père Noël chez mon Papy de la Crau ?


Oui, je vois ça, Adeline, tu vas très vite avec. Mais il ne t'as pas apporté les protections qui vont avec ?


Si, mais je sais pas les mettre.


Il fallait le demander à ton papa ou à ta maman. Ils t'auraient aidé à les mettre.


Je suis partie, parce qu'ils se gueulaient dessus. Hier mon papa et mon tonton ils ont trop bu et quand on est rentré c'est Maman qui a conduit et Papa il a vomi tout le long de la route. Il a couché sur le canapé en bas.
Dis, Bé, tu veux bien venir avec moi à ma maison.


Mais oui mon cœur, je te raccompagne.