Récits érotiques - Slygame
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RE: Bébé - gaetanbg - 29-03-2023

Je pris la pochette qui renfermait les quelques photos que j'avais de Victoria, le médaillon et les tests ADN. Le premier domestique que l'on croisa nous guida jusqu'à leur suite.
Son oncle et sa tante nous firent asseoir sur le canapé alors qu'ils s'installaient dans les fauteuils. Et la tante de Hans, d'une voix légèrement agacée, demanda.

  • De quoi veux tu nous parler de si important Hans ? Si c'est pour t'aider à convaincre tes parents qu'ils se trompent et qu'ils doivent te laisser faire ce que tu veux, c'est hors de question.

  • Non ma tante. Ça n'a rien à voir avec ça. On veut vous parler d’Anna.

Sa tante blêmi et porta ses mains à sa bouche. Hans sortit de la pochette le pendentif qu'elle nous avait laissé et le lui tendit. Elle le prit, le regarda, le tendit à son mari.

  • Tu es sûr que c'est le même, Hans ?

  • Oui mon oncle. Je vous montre.

Il quitta sa chaîne et refit ce qu'il m'avait fait.

  • Mon dieu ! Comment va-t-elle ? Où est-elle ?

  • Je suis désolé de vous annoncer qu'elle est morte depuis bientôt trois ans.

Sa mère éclata en sanglots. On la laissa se calmer et c'est son père qui cette fois parla pour eux deux. Je racontais tout ce que je savais et je leur montrais les quelques photos que j’avais. Puis, je leur parlais de l'émission qu'il y avait eu à la télévision française et surtout du médaillon que j'avais reconnu.

  • Êtes-vous bien sûr qu'il s'agisse de notre fille ?

  • Oui Monsieur. Il y a une chose dont je ne vous ai pas parlé, encore. Nous avons eu des jumeaux. Nous avons fait faire des tests ADN en utilisant celui de Hans pour comparer. Et il y a des similitudes entre eux qui confirment que leur mère et Anna sont la même personne.

Il s'en suivit un grand silence.

  • Je vous demande de bien vouloir nous laisser seuls un moment. Nous avons à discuter entre nous. On vous contactera plus tard pour vous donner notre décision.

  • Avant que vous preniez une décision comme vous dites, je tiens à préciser que c'est parce que Hans m'a demandé de vous mettre au courant que je l'ai fait. Je n'attends rien de vous et ne veux rien de vous, mes enfants non plus. Depuis qu'ils sont nés je m'en occupe. Ils grandissent heureux et ne manquent de rien. Si vous désirez les rencontrer je ne m'y opposerai pas et j'en serai heureux. Mais ce sont mes enfants et ils le resteront.

  • Personne ne nous a jamais parlé comme ça Monsieur.

  • Je suis Français et républicain. Alors vos simagrées, vos titres, je m'en tape complètement. Et Hans, ce n'est pas la peine de me donner des coups de coudes pour que je me taise parce que je ne le ferai pas.

Je me levais, je ramassais le médaillon sur la table et je partis. J'allais jusqu'à ma chambre et je commençais à faire mes bagages. Hans arriva avec Nick.

  • Alors, c'est vrai que ma sœur est morte ?

  • Oui Nick, je suis désolé.

  • Je m'en doutais, mais j'avais toujours espoir de la voir revenir un jour.

  • Tu sais que tu as les mêmes yeux qu’elle ? C'est pour ça que j'ai été aussi troublé, en te voyant, hier.

  • Oui, notre nurse me l'a souvent répété. Jean-François, je peux venir avec vous quand vous allez rentrer, j'aimerai bien rencontrer mes neveux. Et ne t'en fais pas, je ne suis pas comme mes parents.

  • Alors, va faire tes valises, parce qu'on part, le temps que j'aille remercier son altesse de son hospitalité.

J'appelais John Smith qui me dit que son Altesse n'était pas disponible .je lui demandais de la remercier de son hospitalité mais que pour des raisons familiales je devais rentrer en urgence chez moi. Et une demi-heure après on était partis.
Nick n'avait vraiment rien à voir avec ses parents. Il était réellement peiné par la mort de sa sœur. On respecta son silence. Puis petit à petit il commença à parler de lui, de sa vie. Hans avait eu la même. Je ne les enviais pas, loin de là. Et je ne voulais surtout pas que les jumeaux connaissent ça.
Le téléphone de Nick sonna. Il regarda qui s'était et ne répondit pas.

  • Bé, tu voudras bien t'arrêter j'ai envie de faire pipi.

  • Tu es comme les gamins toi. Tu ne pouvais pas y aller avant de partir ?

Je me rendis compte que je lui avais parlé sèchement.

  • Hans, excuse-moi de t'avoir parlé comme ça. Je m'arrête dès que possible. Tu pourras prendre le volant quand on repartira ?

  • Oui, pas de souci et tu es tout excusé.

Je stoppais quelques kilomètres plus loin et on alla pisser tous les trois. On but un café à la machine et Hans prit le volant pour repartir. Et en sortant de l'autoroute, devinez quoi ? On se fit arrêter par la gendarmerie et par les douanes volantes. Ils fouillèrent le fourgon de fond en combles. Et quand ils ouvrirent mon sac et qu'ils y trouvèrent mes médailles, ils décidèrent qu'on était des voleurs et c'est menotté qu'ils nous conduisirent au poste. J'eus beau protester en disant que c'était les miennes mais ils ne voulurent rien savoir.
Pour une journée de merde, c'était vraiment une journée de merde. Finalement un gendarme moins con que les autres chercha sur le net et y trouva des photos de moi avec mes médailles. Mais ça avait pris trois heures… et quand on arriva il fallut la bonne humeur des garçons pour me changer les idées.

  • Papa, c'est qui lui.

  • Tu n'as qu'à le lui demander, Gus, mais il ne parle pas français. Il ne parle que l’anglais.

  • Ok. Tu m'aides si je n'y arrive pas. Hi, i'm Gus. Who are you? Ça va comme ça Hans ?

  • Très bien Gus.

  • Hi Gus, i'm Nick, your uncl.

  • Ça veut dire quoi uncl.

  • Ça veut dire oncle, Gus.

  • Mais c'est même pas vrai, ce qu'il dit. Des tontons on n'en a que deux et c’est Antho et Pierrick.

  • Non Gus, Nick est bien ton tonton aussi. C'est le frère de votre maman.

  • Ah, c'est vrai. Il a des enfants, lui aussi ?

  • Non Chip, pas encore.

Nick faisait connaissance avec les jumeaux et j'en profitais pour faire un rapide compte rendu à mes parents. Comme moi ils se demandaient ce qu'aller faire les parents d’Anna. On récupéra les gamins et on rentra.

  • Papa, on va se baigner ?

  • Si vous voulez. Je monte poser mes affaires et j’arrive. Mais avant on va aussi installer Nick. On le met où ?

  • Dans la chambre où on dort.

  • Mais vous, vous allez dormir où ?

  • Dans ta chambre.

  • Pas question, les voyous. Choisissez-lui une autre chambre.

Finalement on se retrouva tous à la piscine. Les garçons étaient déjà nus et avaient enfilé leurs brassards. Et quand Nick vit que nous aussi on se mettait nu, il fit de même. Chip me dit :

  • Papa, je veux te dire quelque chose à l’oreille.

Je le pris dans mes bras.

  • Tu as vu son zizi, il est pas comme le nôtre.

  • Oui, Chip, c'est normal. Il a été circoncis.

  • Ça veut dire quoi circoncis Papa.

  • Ça veut dire qu'on te coupe la peau du zizi.

  • Oh ! Mais pourquoi on lui a fait ça ?

  • Parce qu'il est Anglais et que les Anglais coupent la peau du zizi des garçons. Tu sais, ils sont un peu fous les Anglais. Bon ! Les garçons vous essayez la traversée sans les brassards ?

Ils sautèrent à l'eau et je les rejoignis. Il en manqua de peu pour réussir la traversée. On leur remis les brassards puis on joua un bon moment avec eux, en fin, on alla préparer le repas. On monta coucher les garçons. Le téléphone de Hans sonna. Il décrocha. Et il ne répondait que par monosyllabe à son interlocuteur… avant de répondre toute une phase assez sèchement et raccrocher aussitôt !

  • C'était mon frère aîné. Les parents de Nick ont téléphoné à nos parents pour demander conseil et mon frère m'a appelé pour me demander des trucs sur toi. Et je l'ai envoyé chier.

  • C'est ce que j'aurai dû faire avec mes parents aussi, quand ils ont voulu me fiancer avec ma copine.

  • Tu es toujours à temps, pour le faire.

  • Oui, mais si je fais ça, ils vont me couper les vivres.

  • Et tu feras comme tout le monde, tu travailleras.

  • Mais je ne sais rien faire de mes dix doigts.

  • Si tu changes d’avis, j'ai un boulot à te proposer.

  • Ah oui et c'est quoi ?

  • Empiler des moellons sur des palettes.

  • C'est dur à faire ça ?

  • Non, c'est juste fatigant et salissant.

  • Ok, je prends. Enfin un essai sur une semaine et je te dis ça vendredi.

  • Si tu as des comptes où tu as de l'argent tu devrais les vider parce que ton père va faire comme le mien, cousin, il va les bloquer.

  • Je peux vous emprunter votre ordinateur ?

  • Oui, vas-y.

En quelques clics il se créa un compte en France en y mettant l'adresse d'ici et il vira tout l'argent qu'il avait sur ses comptes n'y laissant que le strict minimum.

  • Voilà, c'est fait. Par contre, Jeff, tu me réveilles demain, parce que le matin et moi, on n'est pas très copain.

  • Ok pas de soucis.

On passa à table et on alla se coucher. Le lendemain il fallut que je secoue deux fois Nick pour réussir à le réveiller. Le soir il avait mal de partout mais il persista et ,fin de semaine, il avait pris le pli. Avant de partir, il alla voir mon père et mon oncle. Je l'accompagnais pour traduire et il leur dit qu'il était d'accord pour signer un contrat s'ils voulaient encore de lui.
Mon père et son frère n'étaient pas des philanthropes, mais comme il bossait pas mal, ils lui firent un contrat de deux mois pour commencer.
C'est ainsi que tous les matins on partait ensemble au boulot. Sur les réseaux sociaux, sa disparition de la vie du London by night commençait à faire des vagues. Sa 'fiancée' se désespérait de ne plus avoir de ses nouvelles. Aussi elle annonça qu'elle rompait leurs fiançailles et alla rendre la bague qu'il lui avait donné, à sa famille.
On approchait de Noël. Les jumeaux étaient surexcités. Adeline n'était pas mieux et c'est sans compter les enfants de mon frère et de ma sœur. Ce n'était pas des listes mais des romans qu'ils avaient faits. Ils allaient être déçus.
Cette Année, Gaston ne passerait pas Noël avec nous. Gilles viendrait le chercher le 24 en début d'après-midi, le soir il mangerait chez son petit-fils, avec son fils et sa famille et le lendemain tout ce monde sera chez son fils.
Depuis qu'il était parti avec nous, Nick n'avait plus eu de nouvelles de ses parents. La seule chose qu'ils avaient faite avait été de bloquer ses comptes… comme nous l’avions prévu. Il ne savait pas quoi faire pour Noël.

  • Tu ne restes pas avec nous ?

  • Mais vous serez en famille.

  • Mais, idiot, tu es de notre famille. Tu es mon beau-frère et l'oncle des jumeaux. Et même si tu n'avais rien été pour nous, on t’aurait invité quand même.

  • Mais pourquoi, vous tous, vous êtes si gentils avec moi ?

  • Et pourquoi on ne le serait pas ?

  • Je ne sais pas. Je viens d'un milieu où on ne fait rien pour rien. Je ne suis pas habitué à ça. Tu me prêtes même ton fourgon le week-end pour que je sorte.

  • Ça, c'est juste pour que tes couilles n'éclatent pas, ou que tu attrapes des ampoules, à force de te branler. Mais c'est juste pour que ça ne nuise pas au boulot.

  • Hé, hé ! T'es con, toi.

Hans redescendit. Il venait de coucher les jumeaux. Il avait l'air perplexe.

  • Qu'est-ce-qui ne va pas, Hans ? Et ne me dis pas rien, je le vois à ta mine.

  • C'est les jumeaux. Je crois qu'ils sont surdoués. 
  • Et qu'est-ce-qui te fait dire ça ?

  • Je leur ai lu une histoire en anglais. Et ils l'ont comprise, de bout en bout.

  • Mais ils ne me parlent qu'en anglais quand ils sont avec moi, cousin. C'est vrai qu'ils parlent comme des enfants de leur âge. Mais c’est vrai qu'ils sont doués.

  • Et ils me font la même chose en hollandais quand je suis seul avec eux. Et je ne vous l'ai pas dit. C'est une surprise qu'ils vont vous faire à Noël. Ils savent lire l’heure. Mais pas que ça. Ils ont trouvé un cahier de brouillon chez tes grands-parents. Derrière il y a les tables de multiplications. Ils m'ont demandé à quoi ça servait et je leur ai expliqué. Ils les savent par cœur. Ils savent faire des additions et des soustractions aussi. Je pense qu'il faudrait les faire tester pour voir leur QI.

  • À quoi ça servirait ?

  • Ça aiderait à leur éducation. Comment je pourrais t’expliquer ? Bé, à des moments tu t'ennuyais à l'école, pas vrai ?

  • Oui, souvent même.

  • Et je parie que tu faisais le con avec Tim. Et que le soir quand vous rentriez en car tu lui expliquais ce qu'il n'avait pas compris alors que tu n'avais pas suivi en cours.

  • Heuuu ! Oui, mais comment tu sais ça, toi ?

  • C'est parce que tu es comme eux, Bé. Ou plutôt ils sont comme toi ! Je suis sûr que tu aurais pu faire médecine sans problème, si tu avais voulu.

  • Oui, mes parents, les profs me poussaient à faire des études longues. J'en avais les capacités. Enfin c'est ce que les profs disaient. Moi je voulais faire infirmier.

  • Mais tu aurais pu faire médecine !

  • Oui, mais je ne voulais pas. La flemme et aussi un ras le bol de l'école où je m'ennuyais tarpin trop.

  • C'est justement parce que tu t'y ennuyais trop que tu n'as pas voulu continuer. Mais je suis sûr que si tu étais allé en médecine comme tes parents et tes profs te le conseillaient tu serais en train de t’éclater. Et tu aurais presque fini.

  • Je ne regrette pas la vie que j'ai eu. Elle m'a permis de rencontrer Liam, puis Anna et enfin toi. Alors non je ne regrette rien.

  • Et moi je regrette la mienne.

  • Comment ça, Nick ?

  • Tu vois, ça fait trois mois que je vis et que je travaille de mes mains. Jusqu'à présent tout me tombait tout cuit dans le bec. J'en chie parfois, c'est vrai, mais je n'ai jamais eu de si bonnes relations avec les gens. Le week-end Tonin et moi on sort ensemble, on rigole, on se refile nos coups si on peut, ça nous arrive même de baiser la même fille l'un après l'autre ou de la baiser à deux. Mais ma vie en Angleterre ne me manque pas du tout. Loin de là.

  • Je suis d'accord avec toi Nick. Depuis que je suis ici et que j'ai mis les choses au point avec lui, tu vois je n'ai plus du tout envie de mon ancienne vie. Mon année sabbatique va se terminer bientôt mais je ne rentrerai pas en Hollande. Je n'ai plus envie de subir tous ces chichis et ces simagrées.

  • Mais on dirait que j'ai fait de vous des républicains !

  • Bé, tu sais que les jumeaux sont Ducs et par naissance, Altesses royales ?

  • Pardon ????

  • Oui, on fait partie de la famille royale d'Angleterre, que tu le veuilles ou non.

  • Bin merde, manquait plus que ça !

  • Nick, tu crois que tes parents ont parlé à ta grand-mère ?

  • Je ne pense pas. Ou alors ils ne lui ont pas tout dit. Peut-être que ma sœur était morte mais sûrement pas qu'elle avait des arrière-petits-enfants. Parce que la connaissant, elle serait déjà là.

  • Tu comptes le faire ?

  • Si Jean-François m'y autorise, oui. Je pense qu'elle serait très contente de les connaître. Ça dérouillerait son français. Qu'en dis-tu, Jean-François ?

  • Si ça ne porte pas préjudice aux garçons pourquoi pas. Eux aussi ont le droit de connaître la famille de leur mère, même si je me serai bien passé de la rencontre avec tes parents ‘’culs serrés’’, je l’avoue.

Nick et Hans éclatèrent de rire, à ma réflexion.

  • Putain mec, je te kiffe trop. Tu es trop nature. Quand tu as quelque chose à dire tu n'y vas pas par quatre chemins.

  • Je ne vois pas pourquoi je le ferai. Un chat restera toujours un chat et un con, un con. Et excuse-moi mais tes parents ne sont pas des chats.

Ils se remirent à rire. On discuta encore de choses et d'autres puis on monta se coucher.

  • Bé, j'ai envie, pas toi ?

  • Ah oui ? Envie comment ?

  • Toi dans moi.

  • Ça tombe mal parce que moi aussi j'ai envie de toi dans moi.

  • Je commence et tu finis ?

  • Non, je commence et tu finis.

  • Allez Bé, steuplé.

  • On dirait les jumeaux quand je dis non. À quatre pattes, esclave !

  • Oui Maître. J'obéis même si je proteste contre cela.

  • Proteste en silence esclave et pour te punir, tu vas commencer par me sucer la queue.

  • Oh oui maître, tout ce que vous voudrez.

Il se mit à genoux sur le lit face à moi et me suça un petit moment. Puis je le fis se retourner et je lui bouffais le cul. Il adorait cette caresse et ça le faisait gémir et sa queue laissait couler un flot continue de liquide séminal. Quand il fut bien chaud et bien excité je le remplaçais à quatre pattes sur le lit.

  • Tu es vraiment sûr Bé ?

Il avait posé la question, mais il savait ma réponse. Il me bouffa le cul un grand moment et je sentis son gland appuyer sur ma rosette. Il me pénétra tout en douceur.
Ce n'est pas qu'il n'aimait pas me prendre, loin de là, c'est juste que ça l'excitait tellement qu'il jouissait trop vite à son gout. Et dix minutes après il dut se retirer à l'extrême limite de l’éjaculation.
À mon tour j'investis son fondement et je le baisais. J'étais plus endurant que lui. Et je me retirais aussi limite de l’éjaculation.
Et ce fut au tour de Hans de me reprendre. Et au bout de la quatrième fois je le fécondais en même temps qu'il jouissait.
On se fit des câlins et on s’endormit.


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RE: Bébé - KLO7514 - 29-03-2023

Et (bis repetita) «God save our noble queen, God save our gratious queen» ! En Autriche, on avait les Archiducs, au Luxembourg encore un "grand Duc" et aux Fourches, deux «p'tits ducs», des "duquitos" à l'occitane. Note bien, cher Gaétan, que certains beaux oiseaux de nuit s'appellent ainsi. Les jumeaux, plus grands, seront-ils aussi des "oiseaux de nuit"? Et avec leurs "potentialités surdouées"ça ne devrait pas être triste pour la suite de leur existence. Comme pour les jeunes "Pléiadiens"(Cf "l'Odyssée cosmique de 2 ados" de Julmer, un "ancien de Docti" venu chez "Slygame Soft"), à 12 ans ils en sauront plus que des gars de Terminale...!

Bé a bien fait de récupérer Nick : ce dernier peut enfin s'épanouir et montrer ses vraies qualités. Il en est aussi de même pour Hans. Au fait, ce dernier ne donnerait-il pas aussi dans les "altitudes" car, avec toutes ces «altesses» qu'elles soient British ou néerlandaises, on risque fort de vite grimper dans les tours, comme Sir Hann (prononcer à l'anglaise, please!). Les parents de Nick me font penser au père du fiancé de Patricia, in "Les Tontons Flingueurs" : «Mon père, le président Dieulafoy, grand honnête homme (...) , ne comprend rien à rien, mais il comprendrait l'incompréhensible dès qu'il s'agit d'argent...!»


RE: Bébé - stuka132 - 29-03-2023

(29-03-2023, 04:31 PM)KLO7514 a écrit : on risque fort de vite grimper dans les tours, comme Sir Hann (prononcer à l'anglaise, please!). Les parents de Nick me font penser au père du fiancé de Patricia, in "Les Tontons Flingueurs" : «Mon père, le président Dieulafoy, grand honnête homme (...) , ne comprend rien à rien, mais il comprendrait l'incompréhensible dès qu'il s'agit d'argent...!»

Sir  HAnn... verra  t il  venir???


RE: Bébé - gaetanbg - 31-03-2023

Plusieurs jours passèrent sans que rien de spécial ne se passe. La routine quotidienne quoi. Hier à tour de rôle Hans et Nick avaient appelé leur grand-mère pour lui souhaiter son anniversaire.
Ça avait duré un bon quart d'heure, pour Hans, mais Nick avait bien dû discuter avec elle plus d'une heure. Et quand il revint il avait l'air mal en point et très en colère.

  • Qu'est-ce qu’il se passe Nick ?

  • Je savais que mes parents étaient des pourris mais quand même pas à ce point-là !

  • Qu'est-ce qu’il y a ?

  • Je me disais bien que ce silence de leur part n'était pas bon. Ils lui ont annoncé que ma sœur serait morte. Ils ont contacté la justice française pour qu'elle exhume son corps pour faire des tests ADN et ils veulent faire rapatrier son corps si c'est bien elle (toujours d'après eux) pour la mettre dans le caveau familial. Ils ne lui avaient pas parlé des jumeaux. Du coup je lui ai tout balancé. Et vous savez quoi ? Elle ne m'a pas cru. Elle a dit que je racontais ça parce que j'en voulais à mes parents de m'avoir coupé les vivres, que Hans et moi on déshonorait notre nom et nos familles … Et elle m’a raccroché au nez.

Un long silence suivit cette déclaration.

  • Tu vas faire quoi, Bé ?

  • Je ne sais pas. Si c'est la justice qui réclame son exhumation, je ne vais pas pouvoir faire grand-chose. Par contre, j'aimerais qu'elle reste ici. C'est souvent que les jumeaux vont cueillir des fleurs dans le jardin de Cyprien pour les apporter à leur maman. Ils ne comprendraient pas qu'on la leur prenne. Je vais attendre la demande officielle. Et je pense que je contacterai un avocat. En attendant, on ne dit rien à personne.

Ça n'augurait rien de bon et je prévoyais les pires emmerdements à venir. Jeanne avait toujours été de bon conseil pour moi. Je l’appelais. Et elle me conseilla avec un proverbe américain 'wait and see’. C'est ce que je fis.
Et je ne tardais pas à recevoir une ordonnance du tribunal qui me stipulait l'exhumation du corps d'Anna/Victoria afin de prélèvements ADN. Rien de plus. Je devais être présent lors de l'exhumation et des prélèvements.
Cela eut lieu deux jours plus tard à 9 heures. Hans descendit faire des courses avec les gamins de bonne heure pour ne pas qu'ils assistent à ça. Quand j’arrivais, il y avait déjà la gendarmerie, les pompes funèbres et enfin, le juge arriva. Je les accompagnais jusqu'à la morgue où un légiste fit les prélèvements et le corps fut placé dans un casier frigorifique.
Ce fut les pires fêtes de Noël que je passais. Mi-janvier je fus convoqué par le juge qui me dit que Anna était bien la fille de Lord et de Lady Moneytimes et qu'ils réclamaient son rapatriement en Angleterre.

  • Monsieur le juge, je m'oppose à ça. Anna que je connaissais sous le nom de Victoria est la mère de nos enfants. Et, eux comme moi, avons le droit de pouvoir aller nous recueillir sur sa tombe.

  • Justement ses parents mettent en doute votre paternité et la légitimité des enfants.

  • Vous n'avez qu'à ordonner des prélèvements ADN sur les enfants et sur moi-même. Comme ça le doute sera levé. J'ai à votre disposition les résultats de tests ADN effectués par un laboratoire suisse. Et le sujet de comparaison est leur cousin Hans.

  • Qui est votre ami je crois.

  • Qui est aussi mon ami, oui, mais qui est aussi leur cousin. Et j'ai même à votre disposition leur oncle Nick qui était le frère d’Anna, si ça peut aider.

  • Oui, je crois qu'on va faire ça. Vous savez cette affaire ne sens pas bon. Elle m'est tombée dessus contre ma volonté. Il y a des pressions de la couronne britannique via le foreign office sur le quai d’Orsay. Le président a même reçu un coup de fil privé du premier ministre anglais. Pour eux toute cette histoire n'est qu'une magouille de votre part pour une captation d’héritage.

  • Une captation d’héritage ? Je ne comprends pas.

  • Quand le grand-père d’Anna est décédé, il lui a laissé à elle et à ses autres petits-enfants un capital non négligeable en numéraire mais aussi en actions . Ce capital est bloqué jusqu'à leur mariage. Pour l'instant c'est un conseil familial qui gère cette fortune. Et votre venue n'est pas, justement, la bienvenue.

  • Mais j'en ai rien à foutre de leur fric.

  • Ça n'entre pas dans le cadre de mes prérogatives. Mais sachez que si les enfants sont bien les vôtres et ceux d’Anna, et comme vous êtes leur père et tuteur légal, ça sera à vous de gérer jusqu'à leur majorité cette petite fortune.

  • D’accord, s'il n'y avait pas eu le fric en jeu, ils ne m'auraient jamais fait chier. C’est ça ?

  • En gros oui. Quand pouvons-nous procéder aux prélèvements ADN ?

  • Quand vous voudrez. Plus vite ça sera fait, plus vite on sera fixé.

Trois jours plus tard, c'était fait. On avait dit aux garçons que c'était pour savoir comment on allait. Et ce fut leur premier Mac Do. Ils étaient grands pour leur âge et je devais déjà les habiller en 5 ans alors qu'ils allaient en avoir 4.
Un mois plus tard, je reçus une convocation du juge d'instruction en vue d'une confrontation. Il avait reçu les résultats. Quand j'entrais dans son bureau il y avait déjà un homme en costume cravate. Ça devait être un avocat.
Il me fit asseoir et nous fit un compte rendu des résultats. J'étais à 99,99% le père des jumeaux et Victoria était à 99,99%, Anna, fille de Lord et Lady Moneytimes et la mère des enfants, bien sûr.
L'avocat prit acte et donna une requête pour rapatrier le corps d’Anna.

  • Vous opposez vous à cette requête, Monsieur Favre ?

  • Oui, mes enfants et moi voulons garder son corps dans notre crypte familiale pour pouvoir aller nous recueillir dessus. Les jumeaux lui apportent des fleurs, ils lui racontent ce qu'ils font et même s'ils ont très peu connu leur mère, ils y sont attachés. Et nos visites au cimetière sont devenues une habitude qui leur manquerait.

Le juge nous donna à chacun des copies certifiées conformes des résultats des tests. Il se déclara inapte à décider à qui le corps appartenait et qu'en attendant il serait remis là d'où il avait été exhumé.
L'avocat partit. Le juge me demanda de rester pour organiser avec moi la remise en place du corps. Ça se ferait dans deux jours. Il fallait que je revienne à la morgue pour la mise en bière, le cercueil serait plombé une nouvelle fois et, de là, remis dans notre caveau familial.

  • Monsieur Favre, la conversation que je vais avoir avec vous n'aura jamais existé et, même sous serment, je la nierai. Vous devez prendre un avocat. Maintenant que la filiation de vos enfants avec Anna est officielle, sa famille va sortir l'artillerie lourde et va essayer de vous évincer des affaires familiales. Je me suis renseigné discrètement sur le montant qu'elle représente mais je me suis heurté à un véritable mur. La seule chose que je sais c'est que ça représente des dizaines de millions de livres sterling qui ont été investies dans du foncier, des œuvres d’art, des entreprises high-techs. Très rapidement on m'a suggéré d'arrêter mes recherches. Mais il y a aussi un aspect politique à cette histoire. De par la mort de votre compagne les jumeaux héritent aussi de ses titres nobiliaires. Ils sont ducs et pairs de la couronne d’Angleterre. Ce qui fait d'eux les plus jeunes pairs d’Angleterre. Et ça, la famille ne l'acceptera jamais.

  • Et que me conseillez-vous de faire ?

  • Franchement, je ne sais pas. Vous avez le droit pour vous. Ils ont l’argent, le pouvoir et les relations qu'il faut. Le mieux serait un arrangement à l'amiable qui ne léserait pas trop vos enfants et vous. Je vous le répète encore, prenez un avocat en qui vous avez une totale confiance. Cet entretien, qui n'a jamais existé, est clos.

On se serra la main et je partis. Il me fallait un avocat. Je pensais de suite à Rémi. Je l'appelais sur son portable personnel et je tombais sur sa messagerie. Je lui laissais un message.
Ça fait longtemps que je ne vous ai plus parlé d’eux, mais on était resté en relation. On ne s'était pas perdu de vue. On arrivait même à se voir un week-end de temps en temps. Quand je dis on, c'est Joris et Rémi mais aussi Alexis et Titouan, qui s'étaient séparés depuis, mais ils étaient restés amis.
Ce n'est que vers 20 heures qu'il me rappela. On venait juste de coucher les enfants. Parce qu’on avait eu une longue discussion avec eux.
J’explique : Adeline avait décidé que les tresses ça suffisait et au matin elle était arrivée avec les cheveux au vent. Les jumeaux l'avaient regardé les yeux tout rond. Et il avait fallu défaire les leurs sur le champ. Enfin, c'est Hans qui s'en était chargé. Et quand je les vis avec leurs cheveux défaits, ils me rappelèrent leur maman.
Même Hans et Nick furent surpris de la ressemblance. Et au soir, on avait discuté d’une demande de leur part. Ils voulaient se faire couper les cheveux parce que tous les garçons qu'ils connaissaient avaient les cheveux courts.

  • Vous savez les garçons, être différent n'est pas un problème si on assume sa différence. Et je vous trouve mignon avec vos cheveux longs.

  • Ça veut dire quoi, Papa, assumer sa différence ?

  • Tous les enfants que vous connaissez ont un papa et une maman. Non ?

  • Oui, y'a que nous qui avons deux papas.

  • Et vous êtes contents d'avoir deux papas ?

  • Bin oui. On veut pas changer !

  • C'est ça, assumer sa différence.

  • Tu veux dire qu'on n'est pas obligé de nous faire couper les cheveux pour être comme tous les autres garçons, c'est ça ?

  • Oui c'est tout à fait ça.

  • Mais nous on veut se faire couper les cheveux parce que ça ne nous plaît plus de les avoir tout longs. Court c’est plus facile !

  • Dans ce cas, c'est différent. Je vais téléphoner au coiffeur pour prendre rendez-vous pour samedi, ça vous va ?

  • D’accord, mais on veut qu'il nous les coupe pareil, pareil.

  • D'accord, on lui dira. Allez c'est l'heure d'aller se laver les dents, pipi et au lit.

Après un bisou et une histoire… C’est là que mon téléphone sonna – Rémi.

  • Salut Bé, comment ça va ?

  • Pas trop mal et vous ?

On échangea des banalités pendant quelques minutes et j'entrais dans le vif du sujet.

  • Rémi, je vais avoir besoin de tes services.

  • Pourquoi, Hans ne te suffit plus ?

  • Je te parle de tes compétences professionnelles et non sexuelles. Andouilles !

  • D’accord, et tu peux me dire en quelques mots de quoi il s’agit ?

  • Pas vraiment, non. Vous êtes libre le week-end qui vient ? C'est assez urgent.

  • D’accord, on vient vous voir, samedi matin. On sera là pour midi.

La semaine s'écoula tranquillement. Le samedi matin Hans, les jumeaux et moi on était descendu au bourg. On avait rendez vous tous les quatre chez le coiffeur. Pendant que Hans et moi on se faisait couper les cheveux, les jumeaux regardaient des revues avec des coupes branchées et fashion.
Ils négociaient entre eux. Je les laissais faire. Ça y est, c'était à leur tour.

  • Alors, vous voulez quoi comme coupe les garçons ?

  • On veut comme lui, mais sur les côtés on veut comme lui avec des dessins, dessus on veut comme lui et derrière on veut comme celui-là.

  • D’accord, je vois. Je commence par lequel ?

  • Tu ne peux pas nous le faire en même temps ?

  • Hé, hé ! Non, ça je ne peux pas. Dites-moi les garçons, vous savez déjà lire ?

  • Un petit peu, oui.

  • Vous comprenez ce que dit cette affiche sur le mur ?

Je me retournais pour la lire. En fait, il récupérait les cheveux longs qu'il donnait à une association qui en faisait des perruques pour les enfants atteints d'un cancer et qui avaient perdu leurs cheveux. Je leur expliquais ce que ça voulait dire.
Et je dus aussi leur expliquer ce qu'était le cancer et pourquoi ils perdaient leurs cheveux.

  • Papa, on veut leur donner nos cheveux, on peut ?

  • Oui bien sûr.

J'étais un peu déçu parce que j'avais prévu de les garder mais c'était une bonne cause. C'est Chip qui y passa le premier, sous l’œil vigilant de Gus. Et une bonne heure plus tard je me retrouvais avec deux petits mecs à la mode.
Le salon de coiffure n'étant pas loin du magasin de sport, on alla y faire un tour, vite fait. On avait prévu de leur acheter - à tous les trois - pour leurs anniversaires, des VTT et l'équipement qui allait avec.
J'ai oublié de vous dire un truc, important, en plus. Le premier décembre Tim et Mary avaient eu un petit Nans. Mais comme c'était la saison creuse pour Mary et Tim ils s'en occupèrent ainsi que d’Adeline. Ça permit à Hans de pousser les jumeaux dans leurs études. Même moi, j'arrivais maintenant à me débrouiller en hollandais. Bon, de temps en temps, Gus ou Chip me reprenaient en riant mais de moins en moins souvent.
On arriva quelques minutes avant Rémi et Joris. Nick était resté à la maison pour les attendre.
En entendant la sonnette de l'entrée tinter les jumeaux allèrent ouvrir en courant. Ils avaient déjà vu plusieurs fois Rémi et Joris. Ils leurs firent la bise et revinrent en criant :

  • C'est eux, ils sont arrivés.

Je leur présentais Nick. Il faisait beau et on mangea notre premier barbecue de la saison sur la terrasse. Il fallut que je hausse la voix pour que les jumeaux aillent faire la sieste et on en profita pour parler de l'affaire à Rémi et à Joris.

  • Et depuis que tu es allé chez le juge d'instruction, tu n'as plus eu de nouvelles d’eux ?

  • Non, plus rien du tout et même quand Nick ou Hans téléphonent à leur grand-mère, ils tombent sur le répondeur et elle ne les rappelle jamais.

  • Il y a 2 solutions. Soit, ils laissent pourrir la situation en se disant que tant pis pour le corps de leur fille tant qu'ils ont la main mise sur le magot, mais je n'y crois pas trop, soit, ils sont en train de te préparer un coup de pute dans le dos et, là, c'est plus leur façon de faire, d'après la réputation qu'ils ont sur la place. De toute façon tu me tiens au courant dès la moindre alerte et surtout tu ne signes rien sans m'en parler. Je vais de mon côté contacter leur avocat qui s'est cru malin en te laissant sa carte. Je vais lui demander le relevé des actifs que les garçons ont hérité de leur mère.

  • Tu n'as pas peur que ça ait le même effet que si tu donnais un coup de pied dans un nid de frelons ?

  • Ça risque d'avoir le même effet, oui. Mais au moins, ils sauront qu'on ne compte pas laisser tomber l'affaire et que s'ils veulent nous emmerder, on peut le faire aussi. Je vais faire un mail à leur avocat. Et comme vous êtes là vous pourrez m'aider à employer les termes exacts en anglais parce que j'avoue que mon anglais juridique est un peu rouillé. Tu peux me prêter ton ordi Bé ?

Il alla s'installer sur la table de la cuisine et nous on resta dehors à discuter. Nick et Hans venaient de finir la traduction du mail à l'avocat et Rémi venait de le lui envoyer, quand les jumeaux descendirent.
Pour changer… ils avaient faim.
On goûta et on alla se balader. On alla jusque chez mes parents puis chez mes grands-parents. Il fallut faire tout un tas de photos d'eux avec leur nouvelle coupe. Et Ils faisaient encore plus ‘’copie conforme‘’ même moi j'avais du mal à les reconnaître comme ça… Enfin, juste quelques secondes.
Le reste du week-end passa tranquillement. Et la semaine qui suivit aussi.
Mais le week-end suivant fut chargé. On fêtait les 104 ans de Cyprien et les 4 ans des gosses. Dans la semaine j'étais descendu avec Tim acheter les vélos et les tenues pour les gamins. On avait tout remonté et stocké dans le garage de ma maison à l'entrée du village. C'est le seul endroit où les gamins ne fouinaient pas.
J'avais d'ailleurs pris une décision concernant cette maison. J'allais la rénover. Mon compte en banque aux Etats-Unis était plus que confortable. La location des voitures était toujours aussi florissante. Aussi, j’avais contacter Silvio qui viendrait le week-end suivant celui de l'anniversaire des gamins.


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RE: Bébé - KLO7514 - 31-03-2023

«Ahooo, it's not very funny, this bad history, isn't it?» Yes, je le pense aussi et faut surtout pas se laisser faire! N'oublions pas Jeanne d'Arc...!Au diable le pognon des British : on n'en a pas besoin.


RE: Bébé - gaetanbg - 03-04-2023

Le 18 avril tombait le dimanche mais on avait décidé de le fêter le samedi. Tout le monde était là y compris Gilles, Véro et les jumelles, bien sûr. Il y avait aussi Gaston et une partie de sa famille.
La veille, lui, mon grand-père et Cyprien avaient préparé de la pâte à pain. C'est vrai que le bon goût du pain au feu de bois nous manquait. Le jour même les jumeaux et mes neveux firent les leurs, avec les ingrédients qu'ils voulaient. Ils en firent même pour les jumelles. En me levant j'avais allumé le four et à 9 heures, on enfournait les premiers pains.
Tout le monde était là. On buvait l'apéro sur la terrasse quand la sonnette tinta. Les jumeaux partirent ouvrir en courant.

  • Papa, viens vite, il y a une dame avec un gendarme dehors.

Ils avaient crié ça et Hans qui était déjà à l'intérieur s'approcha de la porte curieux.

  • Grand-mère, quelle bonne surprise. Entrez.

Je m'approchais d'eux sans avoir entendu ce qu'il venait de dire. Je fus surpris de voir une dame, fort bien mise, de l'âge de mes grands-parents se tenir sur le pas de ma porte.

  • Jean-François, je te présente notre grand-mère Victoria. Grand-mère laissez-moi vous présenter Jean-François, le père des jumeaux.

On se serra la main.

  • Veuillez entrer.

  • Je ne voudrais pas déranger, je vois que vous avez du monde. Je repasserai une autre fois.

  • J’insiste. Demain c'est l'anniversaire des jumeaux mais on le fête aujourd’hui. Gus, Chip venez ici, je voudrais vous présenter quelqu’un.

Ils arrivèrent en courant accompagnés de Nick.

  • Gus, Chip je vous présente votre arrière-grand-mère Victoria. Madame je vous présente Augustin dit Gus et Cyprien dit Chip.

  • Tu es notre autre Mamé, alors ?

  • Chip qu'est-ce-que je t'ai dit quand tu t'adressais à des adultes ?

  • Qu'il fallait leur dire vous. Mais on ne dit pas vous à Papé et à Mamé.

  • Oui mais ce n'est pas pareil. Vous ne connaissez pas encore votre Mamé, alors, vous lui dites vous, compris ?

  • D'accord Papa.

  • Laissez-les me dire tu. Ça ne me dérange pas du tout. Ils sont magnifiques. Je les trouve grands pour leur âge.

Elle entra après avoir dit à son chauffeur qu'il pouvait disposer jusqu'à 17 heures. je présentais Victoria à tout le monde. Et elle y alla de son petit mot à chacun.
On passa à table, je l'avais placée entre ses petits-fils. Le repas se passa plutôt bien et Victoria mangea de tout. Puis vint le moment du dessert et des gâteaux. Et enfin celui des cadeaux. On commença par leur offrir leurs tenues de cycliste. Ils l'enfilèrent sans savoir vraiment ce qu'elle représentait. Puis ils eurent un soupçon quand on leur donna les casques et protections. Et ils hurlèrent de joie quand on sortit du garage les trois vélos. Un bleu pour Chip qui avait reçu une tenue bleue, un rose pour Adeline qui bien sûr était toute en rose et un rouge pour Gus qui lui aussi était tout en rouge.
Il fallut aller les essayer de suite. Et après un départ un peu chaotique il fallut menacer pour les faire arrêter. Il y eut une chouine collective des enfants quand on les envoya faire la sieste.
Cyprien les accompagna. Victoria en profita pour demander à nous parler en privé, à ses petits-fils et à moi.
On alla s'asseoir au salon et elle commença.

  • Si je suis venue aujourd'hui c'est pour m'excuser vis à vis de vous trois. Vos parents m'ont caché beaucoup de choses depuis qu'ils m'ont annoncé la mort d’Anna. Ils vous ont dénigrés de telle façon que je n'ai pu que les croire. Puis il y a eu le mail de votre avocat Jean-François. Nous avons organisé en urgence un conseil de famille avec notre propre avocat. Et c'est à cette occasion que j'ai appris l'entière vérité. J'en ai éprouvé de la honte. Il faut savoir que quand votre grand-père est mort, il a laissé toute sa fortune à, vous, ses petits-enfants. Il y a mis certaines conditions. Vous possédez 20% chacun et les 20 autres % c'est moi qui les aie en usufruit et ils vous reviendront à ma mort. En fait, depuis que vous avez 21 ans, vous pouvez en réclamer la jouissance mais vos parents se sont bien gardés de vous en parler. Il n'y a que ton frère, Hans, qui soit au courant de cette clause. Et, évidemment, vous, Jean-François, en tant que responsable légal des jumeaux vous avez un droit de regard sur la gestion de leur patrimoine. Il vous a aussi légué à chacun une demeure et ça non plus, vous ne le savez pas. C'est pourquoi, je vous invite à Londres, le week-end du premier mai. Vos parents respectifs ne seront pas là et j'en profiterai pour tout vous montrer et tout vous expliquer. De plus, certains de vos cousins ont exprimé l'envie de vous voir. On fera d'une pierre deux coups. Alors, accepterez-vous mon invitation ? Je ne vous demande pas une réponse immédiate, mais sachez que je suis de votre côté et que je vais tout faire pour que vos parents me payent l'affront qu'ils m'ont fait et qu'ils vous ont fait, aussi. Nick, tu n'as jamais été aussi resplendissant et toi Hans tu respires le bonheur. Je ne parle même pas des jumeaux qui sont de vrais amours. Quant à vous Jean-François, je ne vous connais pas encore assez pour me faire une opinion directe sur vous mais d'après les renseignements que j'ai de vous, vous êtes un garçon droit. Alors ça devrait bien se passer entre nous. Il est bientôt 17 heures, je vais devoir m'en aller.

  • Vous ne voulez pas rester avec nous pour le week-end ?

  • Je ne peux pas. Je suis censée être avec une amie qui vient de perdre son époux. Je prétexterais une panne de voiture pour justifier mon retard. J'ai toute confiance en mon chauffeur. Mais je vous promets que je reviendrai. Votre maison est charmante et le pays est magnifique.

Elle alla dire au revoir à tout le monde et elle n'eut que le temps de faire un bisou aux garçons qui se réveillaient.

  • Mais Mamé pourquoi tu pars déjà ?

  • On va bientôt se revoir. Vous allez bientôt venir me voir chez moi, à Londres.

Le chauffeur attendait. Il ouvrit la portière. La voiture était déjà loin que les enfants faisaient encore des signes d’adieux. La semaine passa et Sylvio arriva. On alla directement à la maison.

  • Ce que je voudrais savoir c'est comment elle est construite. Je pense que c'est des voûtes qui reposent sur des pannes. Mais pour ça il faut démonter une partie du faux plafond. Tu as un escabeau ?

  • Non mais tu vas voir. Gus, je vais te soulever et tu vas faire tomber les plaques du faux plafond. Tu fermes les yeux parce qu'il va y avoir de la poussière.

  • Moi aussi Papa, je veux le faire.

  • Ça sera ton tour à l'étage au-dessus.

Et, en effet, Sylvio avait raison. Des pannes couraient sur toute la longueur de la maison.

  • C'est le top ça. Il n'y a pas de murs porteurs, on peut tout démonter dedans. On passe à l’étage ?

  • J'espère que ça sera pareil.

  • Moi aussi.

Les deux autres étages étaient construits de la même façon. Et le grenier était aménageable.

  • Tu veux y faire quoi ?

  • Au rez-de-chaussée une seule pièce, cuisine, salle à manger, salon. Au premier un peu comme à la maison des chambres avec des salles de bain jumelées ou individuelles suivant les cas avec une plus grande style chambre parentale, par contre au troisième je voudrais une salle de bain de chaque côté avec toilettes et urinoirs pour les mecs. Et je voudrais des chambres de deux où de quatre mais, là, ça sera des lits superposés, prévois les armoires et tout ce qu'il faut. Et au grenier, j'y verrai bien une salle de jeux ou de réunion.

  • Mais que comptes tu en faire ? On dirait que tu as une petite idée derrière la tête.

  • Oui, mais redescendons car il faut aussi faire des travaux dans la remise à côté. Déjà rouvrir la porte qui sépare les deux maisons. Ça tombe bien elle est presque au bout de la remise. Mais viens voir. Au fond, là, je voudrais que tu fasses une buanderie et dans le reste tu doubles juste les murs et tu isoles. Ha j’oubliais, comme à la maison deux chaudières, une à bois et une à mazout.

  • Je vois ce que tu veux. Par contre la pièce du rez-de-chaussée risque d'être trop grande. Au fond, j'y ferai un bureau et surtout des toilettes parce que tu n'en as pas prévu en bas.

  • C'est vrai que ça peut servir, oui. Tu me fais le devis et un projet.

  • Je vais d'abord faire un projet et le devis dépendra de ce que tu choisiras. Mais tu ne m'as toujours pas dit quelle idée tu avais derrière la tête.

  • Je ne sais pas encore exactement. Ça pourrait être un gîte ou une sorte d'auberge de jeunesse. Il y a un petit jeune qui cherchait des terrains pour y mettre des chevaux et faire un club hippique, alors, lui louer la maison pour qu'il puisse organiser des stages, y loger son personnel ou des bénévoles.

  • Tu vois à long terme, dis donc.

  • Disons que maintenant, avec mes crapauds, il faut bien que je prévoie leur avenir et payer leurs études.

  • Bon, je vais te faire ça pour bientôt. J'ai pas mal de boulot mais comme tu es mon premier client, je vais tout faire pour te satisfaire.

  • Tu veux voir autre chose ?

  • Le terrain derrière est à qui ?

  • Juste derrière la maison tu as le mur qui délimite le jardin de la maison et le champ derrière est à moi.

  • Papa, c'est à nous, tout ça, aussi ?

  • Oui, Gus, c'est à nous aussi.

Silvio me posa encore quelques questions et on rentra à la maison. Il mangea avec nous et repartit. Nick était parti le vendredi soir avec Tonin. On ne le reverrait que lundi. Ils avaient trouvé des copines à Nîmes.
Et la semaine fut courte, niveau boulot. On avait décidé d'aller en Angleterre en train. On partit donc de très bonne heure et on arriva à Londres sur le coup de midi. Une voiture nous attendait à la sortie de la gare.
Le chauffeur nous conduisit chez Victoria. On ne fit que s'y restaurer et de là on partit hors de Londres. Les gamins étaient tranquilles. Exceptionnellement ils n'étaient pas dans des sièges. J'avais Gus sur mes genoux et Chip étaient sur ceux de Hans. Ils finirent par s’endormir.
Victoria en profita pour nous parler du testament de son époux, de tous les détails que les parents cachaient à leurs enfants pour continuer à gérer leur fortune. On roula une petite heure encore et cette fois les garçons étaient bien réveillés.

  • Papa, regarde là-bas, un vrai château fort comme dans les contes que tu nous lis. On pourra aller le voir, dis ?

  • Je ne sais pas Chip, il doit appartenir à quelqu'un et tu n'aimerais pas que les gens viennent à la maison visiter et te déranger.

  • Moi ça ne me ferait rien, tu sais Papa.

  • Chip, on va faire mieux que le visiter, on va aller y habiter.

  • Oh, mamé Victoria, tu connais les gens à qui il est ?

  • Oui, très bien même. Il est à moi.

  • C'est vrai, Mamé, que c'est ton château ?

  • Oui, Gus.

  • Et il y a des chevaliers, dedans ?

  • Non Chip, il n'y en a plus depuis longtemps. Mais ils ont laissé des tas de souvenirs. Vous pourrez les voir. Et demain, vos cousins arrivent.

  • Qui ça ? Louis, Camille, Eliott et Aymeric ?

  • Non, Chip, des cousins anglais que vous ne connaissez pas.

  • Mamé, tu te trompes toujours, moi c'est Gus.

  • Chip, ça suffit.

  • Laissez-les faire Jean-François, ils sont encore en âge de s’amuser. C'est vrai qu'ils se ressemblent tellement.

  • Ils sont grands nos cousins ?

  • Eh oui, ils ont l'âge de votre papa.

  • Et ils n’ont pas d’enfants ?

  • Pas encore mais j'espère que ça viendra bientôt. Vous parlez bien l’anglais. Qui vous a appris ?

  • C'est d'abord Hans, puis après ça a été Nick. Hans, il nous apprend le hollandais. Mais c'est tout bizarre. Il faut faire des RRRRRRR avec la gorge et ça chatouille.

  • On arrive.

  • WOW ! Papa, un vrai château. Mamé, ce soir tu vas faire remonter le pont ?

  • Non Chip, il est cassé depuis longtemps. Mais on fermera les grandes portes.

On venait de franchir le pont-levis et on entrait dans la cours, après avoir traversé un parc immense. Le chauffeur stoppa devant l'entrée de la maison, descendit ouvrir la portière à Lady Victoria, en enlevant sa casquette.
Un majordome et des valais sortirent du manoir. Le majordome salua Lady Victoria et les valais prirent tous les bagages. On le suivit et il nous précéda dans un salon où le goûter était servi.

  • Woua, t'as vu Papa tout ce qu'il y a pour le goûter ! C'est quoi ce truc vert tout bizarre ?

  • Je ne sais pas, demande au monsieur.

  • Pardon, Monsieur, c'est quoi ça ?

  • De la gelée à la menthe, Monsieur.

  • Je ne suis pas un monsieur, je suis Gus et lui c'est mon frère jumeau Chip.

  • Bonjour Gus et enchanté de vous connaître Chip.

  • Bonjour Monsieur.

  • Mon prénom est James. Ça sera plus facile pour m’appeler.

Le téléphone de Victoria sonna et elle sortit de la pièce pour répondre. Je discutais avec Nick et Hans. Les jumeaux étaient fascinés par la masse de gélatine qui vibrait au moindre geste et très vite on put voir deux trous dedans, pour qui se tenait de leur côté.
C'est de voir les jumeaux assis sagement sur un des canapés de la pièce qui me parut bizarre. Je jetais un coup d’œil vite fait
pour voir quelle connerie ils avaient pu faire mais je ne me rendis compte de rien.
Grâce à un des miroirs je les vis se lever, aller jusqu'à la table et cette fois piquer un des petits sandwichs prévus pour le thé.

  • Vous avez si faim que ça, les garçons ?

  • C'est quand qu'on goûte, Papa ?

  • Ici c'est à 5 heures. et comme vous savez lire l’heure, vous voyez que c'est bientôt. Alors vous mangez vite fait le sandwich que vous cachez derrière votre dos et vous vous tenez tranquille.

  • Bé, c'est des enfants. On a tous fait ça.

  • Oui, je sais mais si je les laisse faire sans rien dire, ça va être quoi la prochaine fois. Ils vont aller goûter ce qu'il y a dans les flacons posés sur le bar ?

On parlait de façon à ce que les jumeaux ne nous entendent pas. Mais les loustics ne faisait pas attention à nos chuchotements, ils exploraient la pièce. On les stoppa alors qu'ils allaient escalader le mur pour savoir ce qu'on voyait par la fenêtre. C'est vrai qu'elle est assez haute et comme le mur était très large il ne pouvait pas voir ce qu'il y avait dehors.
Victoria revint et on passa à table. Les garçons étaient surpris par le cinq heures anglais. Et quand James leur demanda ce qu'ils voulaient tous les deux montrèrent la gelée à la menthe. Et c'est à ce moment-là que je vis les trous.

  • On en reparlera tout à l'heure, les garçons.

  • Vous savez Monsieur, c'est des choses qui arrivent. C'est très dur de faire une gelée sans défauts.

  • Je ne peux pas vous dire, James. Je n'en ai jamais fait et je ne crois pas en avoir déjà mangé.

  • Il faut un début à tout Monsieur. Et je suis sûr que Caroline sera heureuse de vous expliquer comment en faire si ça plaît à ces messieurs.

  • Notre Mamé Henriette, elle nous fait des flans avec des œufs des poules.

  • Gus qu'est-ce-que je t'ai déjà dit ?

  • De ne pas couper la parole quand des adultes parlaient. C'est ça, Papa ?

  • Oups pardon Papa, pardon James, j'ai pas fait exprès.

Bon, le five o’clock, c'était pas top. Le thé ce n’était pas notre truc. Il avait bon goût mais que je le boive sans lait et sans sucre ça les surprit.
Les garçons aimèrent bien la gelée à la menthe, les petits sandwichs avec les œufs durs écrasés dedans… et les gâteaux aussi, bien sûr.
Puis Victoria nous fit visiter le château. Il y avait une salle d'armes où on pouvait admirer quelques armures et tout un tas d'armes anciennes qui attiraient des petites mains, mieux que des aimants. Je dus menacer les garçons de les faire dormir dans un cachot pour qu'ils arrêtent de toucher à tout.
Puis on alla visiter le parc. Là, je laissais les garçons se dépenser comme ils voulaient. Je les suivais de près parce que pour être franc la conversation qu'avait Victoria avec ses petits-fils m’ennuyait. Ils parlaient cousins, parents éloignés, ragots et scandales. À force de courir après mes gamins, on s'était éloignés d’eux. On jouait à chat.

  • On en a marre de jouer à chat. On joue à cache-cache. C'est toi qui nous cherches Papa. Tu triches pas, tu regardes pas où on va.

  • Tu comptes jusqu'à dix, mais doucement.

  • Un, deux, trois.

  • Tu vas trop vite recommence.

  • Un.. Deux.. Ça va comme, ça ?

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RE: Bébé - KLO7514 - 03-04-2023

By Jove, my God...! Voilà de quoi s'occuper pour toute la "Fin de semaine" (On ne dit pas "week-End", ça fait trop British"!). Alors, les cousins vont donc rappliquer chez Mummy. Encore de nouvelles connaissances qui, j'espère, seront sympathiques. Et, peut-être, des cavaliers au futur "ranch" des Fourches. Ce sera "so nice!"
Et j'espère que Bé retrouvera ses gamins en bon état pas trop maculés. Trouveront-ils l'entrée du souterrain secret?


RE: Bébé - gaetanbg - 05-04-2023

Pas de réponse. Je finis de compter jusqu'à dix et je partis à leur recherche. Et franchement, s’ils n'avaient pas pouffer de rire, je ne les aurais pas trouvés. Ils avaient réussi à entrer dans le tronc d'un vieil arbre creux et à s'y loger tous deux.

  • Trouvé. Maintenant c'est moi qui me cache et c'est vous qui me cherchez. Mes félicitations pour votre cachette. Si vous n'aviez pas ri je ne vous aurais pas trouvé.

  • C'est Gus il a pété et ça nous a fait rire.

  • Bon vous comptez jusqu'à dix et pas trop vite. Et vous ne regardez pas où je vais.

Je me cachais aussi, mais sur un arbre. Je les laissais me chercher un moment et comme ils ne me trouvaient pas je fis un peu de bruit. Je les voyais fureter dans des buis, à quelques mètres de moi.

  • Papa, viens vite voir on a trouvé un truc.

Je descendis de mon perchoir et j'allais voir ce qu'ils avaient trouvé.

  • Vu.

  • Alors qu'est-ce-que vous avez trouvé de si important que ça ?

  • Mais rien, c'était juste pour que tu sortes de ta cachette. T'étais caché où ?

  • Ha, ha, vous m'avez roulé les coquins. Je me vengerai. On repart vers le château mauvaise troupe.

  • Tu regardes pas.

Là encore, s'ils n'avaient pas bougé, je ne les aurais pas trouvés. Ils étaient entrés dans un buis creux mais s’étaient relevés, le nez en l’air.

  • Vu !

  • Papa, y'a un truc dans l’arbre, là.

  • C'est quoi que tu appelles un truc, Chip ? Je ne vois rien, d’où je suis.

  • Je sais pas, c'est une sorte de boite qui est attachée au tronc.

  • Je vais te donner mon portable et tu vas en prendre une photo, tu veux bien ?

  • Oui papa. Je peux aussi monter dans l’arbre ?

  • Essaye, mais ne tombe pas et ne casse pas les branches.

  • Pousse moi, Gus. Tiens mon pied, je glisse.

  • Ça y est, j'en ai fait deux.

  • Redescends et sortez de là. Mamé arrive avec Nick et Hans.

Je regardais les photos que Gus avaient faites et je reconnus un appareil photo comme les gens de l'office des forêts en avaient mis quelques-uns pour recenser le gibier. Ils prenaient des photos dès que le détecteur de mouvement se mettait en route.
Les garçons avaient ramassé deux branches et se battaient à l'épée, comme des chevaliers.

  • Les garçons, les chevaliers se battaient à cheval, pas à pied.

  • Mais on n'a pas de cheval, mamè.

  • Et les deux qui sont avec moi, c'est quoi alors ?

Hans et Nick s'accroupirent et les jumeaux grimpèrent sur leur dos. Et ils partirent en courant.

  • Jean-François, il ne faut pas être si sévère que ça avec vos enfants.

  • Je ne pense pas spécialement l'être Victoria. Et vous savez, ce milieu, votre milieu est très différent du nôtre. Et j'ai peur qu'ils choquent un de vos invités parce qu'ils sont plutôt naturels dans leur parlé.

  • Oui, je comprends que vous soyez un peu surpris par tout ça et qui doit vous changer de votre charmante campagne.

  • J'ai déjà eu cette expérience quand j'ai été invité chez le roi d’Arabie. Et personnellement je n'apprécie pas du tout.

  • Ah, je ne savais pas que vous aviez été l'invité de sa majesté.Ce n'est pas indiscret de vous demander comment vous l'avez rencontré ?

Et je lui racontais toute l’histoire. Elle fut assez surprise. Et juste avant de rentrer au château je remarquais, bien cachée une autre caméra.

  • Victoria, je peux vous poser une question indiscrète ?

  • Faites Jean-François mais je ne sais pas si je pourrais ou voudrais vous répondre.

  • Est-ce-vous qui avez fait poser des caméras dans le parc ?

  • Je ne vois pas de quoi vous voulez parler Jean-François, et cette réponse est sincère. Êtes-vous sûr de vos dires ?

  • Suivez-moi, je vais vous en montrer une que je viens de repérer et qui en ce moment doit nous prendre en photo.

On revint sur nos pas et, par le coté, je lui montrais la caméra cachée.

  • Mais comment cela se peut. Je vais de ce pas aller demander à James s'il est au courant de cela.

On rentra au château et James fut autant surpris que les autres. Du coup avec les membres du personnel on organisa une battue et on en découvrit sept, qu'on enleva. Victoria sortit téléphoner et deux heures plus tard, une équipe de Scotland yard arriva et en trouva encore cinq autres.
Du coup ils inspectèrent toutes les pièces du château et y trouvèrent quelques mini caméras, un bon nombres de micros et l'ordinateur qui récupérait toutes les données.

  • Il ne s’est rien produit de particulier au château Lady Victoria ? Des ouvriers, une visite d’inconnus…

  • Il y a quelques semaines, il y a eu une effraction, on a pensé à un vol mais rien n'avait disparu. La police locale a pensé que les voleurs avaient été dérangés.

  • Je pense que ce n'étaient pas des voleurs mais qu'ils étaient venus pour poser les micros et les caméras.

  • C'est fort probable, inspecteur. Vous remercierez de ma part l'inspecteur chef et merci à vous.

  • Cela sera fait, Lady Victoria.

Ils partirent en emportant tout ce qu'ils avaient trouvé. Je cherchais des yeux les jumeaux qui avaient disparu.

  • James, vous n'auriez pas vu les jumeaux ?

  • Ils sont montés dans leur chambre Monsieur. Monsieur Hans les accompagnait.

J'entrais dans leur chambre et je les entendais se chamailler en rigolant comme des fous. J'allais jusqu'à la salle de bain et ils faisaient des concours de ‘’sous l'eau’’ dans la baignoire…et évidemment, Hans avait dû y participer !
Puis on les changea et on descendit manger. Victoria nous avait placé et les jumeaux en profitèrent pour faire des leurs. Ils se montrèrent mal polis surtout envers James. J'avais beau leur faire les gros yeux, ça ne servait à rien. J'attendis la fin du repas et alors qu'ils voulaient partir jouer, je les interpellais.

  • Augustin, Cyprien, vous me suivez, sans commentaire.

  • Mais pourquoi ç.. ?

Mon regard stoppa toutes les autres questions. On alla jusque dans le couloir et je leur remontais les bretelles.

  • Vous m'avez fait quoi, là, pendant le repas ? Vous pouvez m'expliquer pourquoi vous avez été si mal poli avec James ? S'il vous plaît et merci, vous ne savez plus le dire non plus ?

  • Mais y'a que toi qui le disait, Papa.

  • Ce n'est pas une excuse pour faire comme tout le monde. James est une personne et vous lui devez le respect. Alors vous allez aller vous excuser de votre conduite et pour votre punition vous l'aiderez à débarrasser la table. Et gare à la casse parce que, là, la punition sera sévère quand on rentrera à la maison. Vous pouvez me croire.

On retourna au salon et James nous dit :

  • Lady Victoria et ces messieurs sont au salon.

  • Merci, James, les garçons voudraient vous parler avant.

Et c'est en cœur qu'ils dirent :

  • James, on s'excuse d'avoir été mal poli et pas gentil avec vous ce soir au repas. On vous demande de nous excuser. Et on vous demande aussi pardon.

  • Et pour leur punition, ils vont vous aider à débarrasser la table.

  • Monsieur, je ne sais pas si je dois accepter leur aide.

  • Ils le font à la maison, sans rien casser, et ils savent ce qui les attend s'ils recommencent leur cinéma.

  • Merci Monsieur, mais je préfère me passer de leur aide.

  • C'est comme vous voulez James. James, le salon c'est par où ?

  • La porte derrière vous, monsieur.

  • Merci James, et bonne soirée.

  • Merci Monsieur, bonne soirée à vous aussi.

  • Vous, je ne veux plus vous entendre de la soirée sinon on repart demain, c'est clair ?

  • Oui Papa !

Ils savaient que ce n'était pas une menace en l'air et, dès la porte du salon franchie, ils allèrent s'asseoir de chaque côté de Hans qui était sur le canapé. Chip lui parla à l'oreille et Hans lui répondit pareil. Je vis ses yeux briller et les larmes se mirent à couler. Gus fit la même chose et Hans lui répondit aussi à l’oreille. Tout comme Chip il se colla à lui et se mit à pleurer. Mais très vite ils s’endormirent.
On s'excusa et on monta les coucher. Ils se réveillèrent à peine quand on leur enfila leur pyjama. Une salle de bain commune séparait notre chambre et la leur.

  • Tu as été dur avec eux, Bé.

  • Non Hans, je leur ai dit ce que je pensais de leur attitude lors du repas.

  • Mais ils n'ont rien fait de spécial !

  • Non, c'est vrai, ils n'ont fait que vous imiter ta grand-mère, leur oncle et toi.

  • Mais que nous reproches-tu ?

  • James un peu plus de sauce, un peu de pain, un peu de ce que tu veux mais jamais un s'il vous plaît ou un merci. Vous êtes tellement habitués à vous faire servir que vous ne vous en rendez même plus compte.

  • Mais c'est son travail de nous servir.

  • Changeons de sujet, je sens que ça va déraper et que je vais monter dans les tours. Tu voudras bien m'excuser auprès de ta grand-mère et de Nick. Je vais rester ici. Je crains que s'ils se réveillent ils aient peur de se retrouver dans une chambre inconnue. Et ma conversation serait tout, sauf agréable et plaisante.

Il me fit un bisou sur la joue, ébouriffa mes cheveux et il se retourna juste avant de franchir la porte et me dit :

  • Tu sais que je te kiffe grave, toi quand tu es en colère ?

  • Oui, je sais. Et moi je te kiffe même quand on m’énerve. File !

Il partit. Je me mis nu et je me couchais. Je ne sais pas depuis combien de temps je dormais quand une petite main me secoua.

  • Papa, on peut dormir avec toi. On a un peu peur dans notre chambre .

  • C'est bon, allez grimpez.

  • Non, tu te mets au milieu de nous.

  • Éteins la lumière, Chip.

Un peu plus tard la porte s'ouvrit et Hans entra. Il alla dormir dans la chambre des gamins. Je me levais de bonne heure. Après m'être habillé je descendis et j'allais directement à la cuisine où Caroline et James buvaient leur thé.

  • Monsieur est matinal. Je vous prépare de suite votre petit déjeuner.

  • Restez assis et finissez le vôtre. Je vois que le café est fait. Dites-moi juste où je peux trouver un bol.

Je le pris et je me servis un café que je bus à mon habitude debout appuyé à l’évier. Je m'en servis un autre bol pendant qu'ils finissaient leurs collations. Et chose qui les surprit grandement, c'est que je lavais mon bol, que je l'essuyais et que je le rangeais, là où je l'avais pris.

  • Monsieur, c'est notre travail.

  • Caroline, vous me permettez de vous appeler Caroline ?

  • Bien sûr, Monsieur.

  • Alors je vais vous dire, je ne suis pas un Monsieur comme vous dites, mais un simple ouvrier qui bosse dans une carrière. À la rigueur mes fils seront des Messieurs un jour mais moi jamais. Quand j'ai rencontré Anna, je ne savais pas qui elle était et nous sommes restés deux ans ensemble et jamais elle ne m'a parlé de sa vie d’avant. Nous avons eu les jumeaux et neuf mois après elle nous a quitté sans rien nous dire. Alors arrêtez de me donner du Monsieur à tour de bras, au moins quand on est entre nous.

  • Comment faut-il vous appeler, alors ?

  • Par mon prénom puisque je vous appelle par le vôtre, c’est Jean-François.

  • Bien, Jean-François, vous pouvez me dire ce que mangent les enfants pour leur petit-déjeuner ?

  • Je vais aller vous chercher leurs biberons et ça sera du cacao pour les deux. Et ensuite, deux œufs au plat mais surtout pas avec les jaunes cassés, pour Chip et une omelette de deux œufs, pour Gus. Ça c’est la norme mais des fois, ils changent d’avis. Ils vous diront ce qu'ils veulent.

Je partis chercher les biberons. Les jumeaux étaient collés l'un à l'autre et Hans était, lui, couvert jusque sous le menton. Je redescendis à la cuisine.

  • Je peux me permettre de vous poser une question, Jean-François ?

  • Bien sûr James.

  • Quel âge ont les jumeaux ?

  • Ils ont eu 4 ans le 18 avril.

  • Mon dieu mais ils sont très grand pour leur âge. On leur donnerait 6 ans.

  • Exact ! C'est d’ailleurs avec du 6 ans que je les habille.

  • C'est vrai qu'Anna était assez grande elle aussi. Et vous, on n'en parle même pas. Je suis surpris par leur anglais. C'est Nick qui le leur a appris ?

  • Non c'est Hans, dans un premier temps puis Nick a pris le relais. Hans leur apprend le hollandais maintenant, qu'ils parlent presque aussi bien que l’anglais. Vous savez s'il y aura des enfants de leur âge qui vont venir ?

  • Pas à ma connaissance. Le plus jeune sera le Comte de Kilt mais il a 15 ans. Les autres sont des jeunes adultes de votre âge. Je ne pense pas qu'il y ait des enfants de leur âge dans la famille. Jean-François, je pense que vos enfants sont réveillés.

  • Qu'est-ce-qui vous fait dire ça ?

  • Le petit cercle blanc qui vient de s'afficher sur le tableau. Beaucoup d'invités confondent le bouton de la sonnette avec celui de la lumière.

  • Vous pouvez me préparer leurs biberons s'il vous plaît comme ça je les leur monterai.

  • Voilà, c'est fait. Ils sont tièdes, ça ira ?

  • Oui merci Caroline. À tout à l'heure pour la suite du petit déjeuner.

J'entrais dans la chambre. Les jumeaux étaient assis sur le lit.

  • Bonjour Papa, tu étais où ?

  • Salut Chip, je suis allé chercher vos bibous. Vous les voulez maintenant ?

  • On va faire pipi avant et on les veut bien après. Et on se lavera aussi les mains après.

  • Parlez moins fort, Hans dort dans votre lit.

  • Mais pourquoi il n'a pas dormi avec nous ? À la maison il le fait bien.

  • Oui, mais à la maison le lit est plus grand.

  • Ça y est, on a fini. Tu viens avec nous dans le lit pendant qu'on le boit ?

Ils s'appuyèrent sur moi et ils les finirent très vite.

  • Papa, on a encore faim.

  • On va descendre et James et Caroline sont à la cuisine. Je pense qu'ils vous feront quelque chose à manger.

On descendit. Et quand on entra dans la cuisine les garçons, dans un ensemble parfait

  • Bonjour James, bonjour Caroline.

  • Bonjour mes petits Messieurs. Que puis-je pour vous ?

  • On a un petit peu faim encore.

  • Et qu'est-ce-qui vous ferait plaisir ?

  • Moi je voudrais bien, s'il te plaît, deux œufs au plat mais pas avec les jaunes cassés .

  • Et moi j'aimerais bien s'il te plaît une omelette avec 2 œufs.

  • Et pour vous, Jean-François ?

  • Si ça ne vous dérange pas, deux œufs au plat avec du bacon grillé.

  • C'est quoi du bacon, Papa.

  • Du petit salé coupé fin.

  • On peut en avoir aussi, Caroline, s'il te plaît ?

  • Je vous fais ça de suite. Allez à la salle à manger, on vous apportera ça rapidement.

  • Ça vous dérange, si on mange ici ?

  • Ce n'est pas dans les habitudes de la maison mais la table est grande.

On s’installa, on mangea puis on remercia Caroline et James de ce bon petit déjeuner et on remonta dans la chambre. Je les habillais comme la veille et on alla faire un tour dans le parc.
Les garçons purent courir comme ils voulaient. Et vers 9 heures, on rentra.


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RE: Bébé - KLO7514 - 06-04-2023

C'est la vie de château! Faut pas non plus que ça dure trop longtemps. Les deux diablotins peuvent au moins s'amuser comme des petits fous. Toujours pas trouvé l'entrée cachée du souterrain? Allons, un peu de patience, ça va venir.
Heureusement que les gamins ont l'œil et se sont aperçus de la «bizarre boîte» dans l'arbre. Un petit malin a voulu surveiller "Mummy" à l'insu de son plein gré : c'est très "shoking" et pas du tout fair-play. Nous pensons savoir qui est à l'origine de cette inquisition après la mise au courant de l'arrière grand-mère : j'en connais un, au moins, qui commence à avoir des craintes pour le magot qu'il voit s'éloigner en partie...C'est dingue ce qu'il ne ferait pas pour du pognon!!!


RE: Bébé - stuka132 - 06-04-2023

Douuuucement Bé !! ce n est pas ton "païs".... les Us et coutumes de Lady Mamé sont a respecter!! comme son personnel!
ne chamboules pas trop tout cela!!


RE: Bébé - gaetanbg - 07-04-2023

  • On file à la douche, mauvaise troupe. Et je ne veux pas entendre que vous en avez déjà pris une hier.

  • Tu la prends avec nous, Papa ?

  • Bien sûr. Allez, on y va.

Je fermais la porte parce que Hans dormait encore. On se doucha et je les habillais avant de les coiffer. On descendit. James nous conduisit à la salle à manger. Victoria y était déjà.

  • Bonjour, Mamé Victoria.

  • Bonjour Victoria.

  • Bonjour tout le monde. Vous avez bien dormi ?

  • Oui mais comme on avait un peu peur on a dormi avec Papa, et Hans il a dormi à notre place et il dort encore.

  • Il va falloir aller le réveiller dans une demi-heure, s’il n’est pas levé, parce que les premiers invités ne vont pas tarder à arriver.

  • On pourra y aller, Papa ?

  • Prenez votre petit déjeuner avant.

  • On a déjà mangé à la cuisine ce matin, Mamé.

  • Et puis on est allé jouer dans le parc avec Papa.

  • On peut regarder la télé ?

  • Si vous voulez mais pas longtemps.

Ils allèrent s'installer sur le canapé et choisirent un dessin animé. Je tenais compagnie à Victoria en reprenant un café, elle me parlait de la journée à venir. Tout le monde devrait être là un peu avant midi. On mangerait et on irait faire du cheval. Puis le thé, à 5 heures, quartier libre, après et à 19 h 30 souper, puis une soirée pour faire connaissance.
Je jetais un œil aux garçons qui ne regardaient plus le dessin animé mais qui passaient leurs mains dans les fentes des fauteuils et des canapés.

  • Vous faites quoi, les crapauds ?

  • On cherche des trésors, on en a déjà trouvé plein. On a bientôt fini de chercher. Y'a encore une pièce et puis je crois qu'on a tout trouvé.

  • Apportez-nous ça qu'on voit aussi.

  • Voilà, c'est tout ce qu'on a trouvé.

Il y avait deux bagues ornées de pierres précieuses, une boucle d'oreille en diamant, une chevalière - que je reconnus aussitôt - et quelques pièces, dont certaines en or.

  • Mon dieu ma bague de fiançailles et ma boucle d'oreille en diamant. Je ne pensais jamais les revoir. Merci les garçons. Je me demande bien à qui peut appartenir cette autre bague et cette chevalière.

  • La chevalière, je la reconnais, elle est au Prince Henry ou Harry, comme tout le monde l’appelle. C'est la deuxième fois qu'il la perd.

  • Il y a des pièces qui datent de mon grand-père.

  • C'est lesquelles Mamé ?

  • C'est celles-là. Celles de George V.

  • On peut les garder Mamé ?

  • Si vous voulez, après tout c'est vous qui les avez trouvées. Mais ne les perdez pas.

  • Non, on les donnera à Mamy Agnès, elle les mettra avec celles que le Papé Cyprien nous a donné. Mais elle les garde et elle nous les donnera quand on sera grands.

  • Il serait temps d'aller réveiller Hans. Il est l’heure.

Ils s'envolèrent comme une nuée de moineaux dérangée par un chat et grimpèrent les escaliers en courant. Ils le réveillèrent en sautant sur le lit.

  • Réveille-toi Hans. Mamé a dit que les autres vont arriver bientôt.

Puis ils partirent réveiller Nick de la même manière. Mais il ne devait pas dormir et une bataille de chatouille commença. Puis ils se calmèrent et finalement quand le premier invité arriva, un ado, la quinzaine, lord de je ne sais plus trop où, qui dit bonjour avant de s'isoler dans son coin et de passer son temps sur son téléphone. À 11 heures, deux autres invités arrivèrent, tout aussi snobs que le précédent. Ils discutaient avec Nick et Hans mais nous ignoraient complètement. Un autre mec arriva. Nick se dirigea vers lui.

  • Jean-François, les jumeaux venez ici s'il vous plaît. Je vous présente votre oncle Charles. Charles, je te présente Jean-François, lui c'est Augustin et lui Cyprien.

Je rigolais parce qu'il avait fait exprès de les lui présenter mais en inversant les prénoms et les garçons n'avaient rien dit, bien entendu.
Après un enchanté, il alla retrouver ses cousins. La journée s'annonçait bien ! Une dernière voiture arriva. William et Henry en sortirent. Les 'cousins' allèrent vite faire de la lèche. Et William et Henri, ou Harry si vous préférez, jouaient le jeu.

  • C'est qui eux, Papa ?

  • C'est des frères, le grand s'appelle William et l'autre c'est Harry.

  • C'est nos cousins aussi ?

  • Oui, enfin, pas comme les enfants de Antho, ni ceux de Audrey. Ils sont plus éloignés.

  • Ils sont gentils, eux, parce que les autres ils sont un peu cons, pas vrai ?

  • Papa, Gus, il a dit un gros mot. Il a dit con !

  • Oui Chip, j'ai entendu. Mais ce n'est pas la peine de le répéter. Et toi Gus tu tiens ta langue dans ta poche et tu ne dis plus des gros mots.

  • Papa, ils viennent vers nous.

  • Oui, ils viennent nous dire bonjour.

Nick et Hans les accompagnaient. C'est Nick qui parla :

  • William, Harry je vous présente…

  • Jean-François, c'est bien ça, l’ami ?

  • En effet Harry tu as bonne mémoire.

  • Vous vous connaissez ?

  • Oui Nick, on s'est rencontré il y a 4 ou 5 ans lors d'une soirée et d'un repas.

  • Et, là, ce sont tes enfants ?

  • Je vous présente Augustin et lui c'est Cyprien.

Ils leur serrèrent la main. Victoria arriva et appela les garçons. Elle se pencha et leur parla à l’oreille. Je les vis rire. Elle leur donna quelque chose et ils revinrent en courant devant Harry.

  • Harry, Mamé Victoria a dit que tu choisisses une de nos mains.

  • Celle-là.

  • Perdu. Tu dois en choisir une autre.

  • Celle-là, alors.

Et Chip tendit la main qu'il ouvrit sur la chevalière de Harry. Il devint presque aussi rouge que sa chevelure. Il embrassa les garçons et prit la chevalière qu'il montra à son frère.

  • C'est nous qui l'avons trouvé dans le canapé tout à l’heure.

  • C'est de famille de retrouver ma chevalière. C'est ma grand-mère qui va être heureuse de la revoir à mon doigt. Ça en fait deux que je te dois, Jean-François.

  • Ah non, tu m'en dois une et une, à eux. Je n'y suis pour rien cette fois. Je n'ai fait que la reconnaître.

James arriva et Victoria nous annonça qu'on allait passer à table. Le repas se passa en mondanités et en ragots. Les jumeaux ne disaient rien. Ils parlaient entre eux, ou nous parlaient à Hans, Nick ou moi mais ils ne parlaient pas aux autres et répondaient que si on les questionnait. Mais personne ne leur parlait. Ils se montrèrent polis avec tout le monde. Ça leur valut une plus grosse part de gâteau. Ils remercièrent comme il se doit James qui, peu protocolaire, leur fit un clin d’œil.
Après le café on alla faire du cheval. Les grands partirent faire une balade en forêt tandis que je restais avec les garçons et Victoria. Un palefrenier arriva… avec des poneys.

  • C'est pour vous les garçons.

  • Hein ! Mais on veut des vrais, pas des petits. On sait faire du cheval nous aussi, c'est Louis qui nous a appris aux Fourches. Pas vrai Papa ?

  • Oui, c'est vrai.

  • D’accord, les enfants, on va vous en donner des grands.

  • Oui mais nous on veut que les rênes, pas la selle. C'est comme ça qu'on sait faire.

Le palefrenier me regarda. Je fis oui de la tête et il revint rapidement avec des chevaux. Je les aidais à grimper dessus et on les conduisit jusqu'à un manège où ils nous firent une petite démonstration de leur savoir-faire. Et finalement ils allèrent dans un champ où ils firent galoper les chevaux. Ils
faisaient toujours les fous quand les cousins revinrent et ils les regardèrent jouer ainsi un grand moment. Puis on rentra. On goûta et là encore les garçons furent choyés. Puis on alla se doucher et les jumeaux firent la sieste. Une sieste tardive mais bon, une sieste quand même.
Le repas du soir fut comme celui de midi, nul à chier, niveau ambiance. Et après avoir couché les petits, je redescendis. Et tous se vantaient de leurs relations. Je les laissais dire. Puis ils parlèrent prestige. Tous convenaient que c'était William qui avait le plus de prestige (en termes de médailles) jusqu'à ce que Victoria s'en mêle.

  • Je n'en suis pas aussi sûre que vous les garçons. Je pense que Jean-François le surpasse. Mais ce n'est peut-être qu'une impression.

  • Ah bon et qu’as-tu comme médailles, toi ?

  • Tu sais que les médailles de sport ne comptent pas.

  • Ce qui est sûr que ce n'est pas en jouant tout le temps sur ton téléphone que tu as dû en gagner une, même de sport.

  • Je ne te permets pas de m’insulter.

  • Mais toi non plus, ne m'insulte pas, avec tes insinuations ! J'ai cinq médailles. La médaille du mérite et la légion d’honneur, la médaille d'or que m'a remise le Roi d’Arabie, la médaille d'honneur du congrès américain et la médaille d'honneur du président des Etats-Unis.

  • Et qu’as-tu fait, pour avoir tout ça ?

  • J'ai empêché, avec d'autres, un détournement d'avion le 11 septembre.

  • Tu es sérieux ?

  • Croyez-moi, il l'est, oui ! Alors, qui a le plus de prestige, d'après vous ?

Un lourd silence plana.

  • William, bien sûr, et je suis heureux que ça ne soit pas moi, Victoria. Je suis libre de faire ce que je veux sans avoir une nuée de paparazzi à mes basques. Il entrera dans l'histoire comme roi du Royaume-Uni. Et certains élèves, d'ici quelques dizaines d'années, le maudiront pour l'avoir oublié dans la liste des rois.

  • Pas faux, Jean-François. Je t'envie sur certains points. Entre autres celui de faire ce que tu veux, quand tu veux et sans avoir à surveiller ce que tu dis.

  • Et pour être franc, je me contente de ma vie simple à la campagne, loin de la foule, du bruit et de l’agitation.

  • Tu dis ça parce que tu as toujours eu une vie simple et banale ?

  • Karl, toi qui es toujours fourré sur ton téléphone tu dois bien avoir un raccourci pour YouTube ?

  • Oui, j'ai ça.

  • Recherche une vidéo appelée le nettoyeur.

  • C'est bon, j'ai trouvé. Putain mec, tu assures grave. Trop bon. Attends, alors, c'est toi aussi, dans le clip vidéo et aussi dans celui de la boite ?

  • Oui, Karl, c'est moi aussi.

  • Il y avait un trucage. C'est pas possible de porter un mec comme ça.

  • Bin si, puisque je l'ai fait mais à l'époque j'étais moins costaud que maintenant.

  • Je ne peux pas le croire. Le premier mec doit bien avoir le gabarit de Harry. Et tu soutiens que tu peux le porter comme ça ?

  • Oui, je peux.

  • Je demande à voir ça.

  • Et moi, Jean-François, à essayer.

  • Puisque tu es volontaire, Harry, approche et excuse-moi d’avance. Je vais froisser ta belle cravate et attraper ta ceinture.

  • Pas grave, par contre tu pourras me dire ce que dit le mec dans la boite, avant de ramasser la gifle ?

  • Maintenant que le concours est fini, oui.

On se mit au milieu de la pièce, je le pris par la cravate et la ceinture, je le soulevais au-dessus de ma tête, je le fis descendre lentement la tête première, puis je le remontais et je le posais sur ses pieds. Harry était rouge. Je le trouvais mignon comme ça. Puis je me penchais à son oreille.

  • Le gars a simplement dit : 'Elle n'a pas de culotte'

  • Tu es sérieux ? Il a vraiment dit ça ?

  • Oui, je te le jure.

  • Mais comment il a fait pour le savoir ?

  • Quand tu as la tête en bas, tu regardes en l'air.

  • Pas con, trop bon la réflexion.

Karl regardait à nouveau la vidéo.

  • Ça se passait où ? Il me semble connaître cette boite, mais je ne me souviens plus où c’est.

  • C'est le Star, à Los Angeles.

  • Wow, la classe, je n'ai jamais pu y entrer.

  • Si j'y retourne, Karl, viens avec moi j'ai une carte de membre permanent.

  • Sérieux ?

  • Oui, j'en avais même deux mais j'en ai laissé une à mes cousins qui vivent là-bas.

  • En fait sous tes airs de garçon sage et rangé, tu as du vécu.

  • Comme tout le monde, oui, du bon et du moins bon. L'avantage que j'ai eu c'est que j'étais un illustre inconnu, donc j'ai pu faire ce que je voulais tout le temps sans avoir à me cacher.

  • Tu as de la chance pour ça. Nous sommes obligés de nous enfermer pour vivre tranquillement.

  • L'avantage d'être un simple roturier, Messeigneurs !

  • En plus tu te fous de nos gueules !

  • Je vais me gêner ! Je ne suis pas du tout impressionné par vos titres. Parce que déjà ils sont héréditaires et que je ne suis pas persuadé que vous les méritiez tous, et je suis républicain dans l'âme, alors, pour moi vos titres c'est du folklore. Et à vous écouter parler, vous vous en passeriez pour certains.

  • Mais c'est qu'il nous traiterait presque de parasites. Oui, nos titres sont héréditaires et oui, on est fier de les porter. Mais pour ma part, mon titre m'a valu de m'engager dans l'armée et mon frère aussi. On s'est fait tirer dessus.

  • Oui, moi aussi et blessé.

  • Comment ça, toi aussi ?

  • Dans une autre vie, j'ai été marin pompier et lors d'une intervention on m'a tiré dessus.

  • Tu as été touché ?

  • Oui dans le dos et la balle est ressortie par devant.

  • Tu es sérieux ?

  • Tu veux voir la cicatrice ? William, Victoria, puis-je retirer mon tee-shirt ?

  • Faites comme bon vous semble.

Je le relevais et ils purent voir la trace de l'opération dans mon dos et la sortie de la balle devant.

  • Je ne regrette pas de m'être fait tirer dessus, ça m'a permis de me rapprocher d'Anna et c'est à partir de ce moment-là qu'on a vécu ensemble presque 2 ans.

  • Parlons d'autre chose, voulez-vous. Demain il y aura un peu plus de monde à table à midi. Je vous laisse la surprise. Quant à moi jeunes gens, je vais vous laisser, il est tard et la journée m'a épuisé.

Elle se leva et partit. Je la suivis de peu.

  • Tu vas où Jean-François ?

  • Je vais me coucher.

  • Tu es si fatigué que ça ?

  • Non pas du tout, Harry, mais je me fais du souci pour les jumeaux. Hier soir, ils ont fini dans mon lit. Et j'ai peur que s'ils se réveillent et ne me trouvent pas, ils soient en panique.

  • Tu ne vas pas me dire que des gamins de 6 ou 7 ans ont encore peur du noir !

  • Ils n'en ont que quatre, Harry.

  • Tu es sûr ?

  • Hé, hé ! On ne peut plus sûr, oui, surtout que c'est moi qui les ai mis au monde, chez moi, le 18 avril, à une demi-heure d’intervalle.

  • Mais tu es un homme très éclectique.

  • Encore plus que tu ne crois. Souviens-toi de ton bras.

  • C'est vrai, maintenant que tu me le rappelles.

  • Bonne soirée… Messeigneurs.

Les réponses allèrent du manant, en passant par journalier, plébéien, ou roturier. Mais c'était plus de l'humour que de la raillerie. Je pense qu'avec les coussins, on avait rompu la glace. Enfin, juste un peu.
J'entrais doucement dans la chambre des garçons qui dormaient tranquillement. Je me douchais et j'allais au lit. Hans arriva quelques minutes plus tard et après avoir pris une douche vint se coller à moi. Je sentais son sexe raide contre mes fesses. Sa main se fit curieuse et chercha mon sexe qu'il trouva.

  • Toi aussi tu as envie mais pourquoi tu ne bouges pas.

  • Pour te faire languir et te laisser prendre l’initiative.

  • Mais j'ai envie de me laisser faire ce soir.

  • Moi aussi, ça tombe mal non ?

  • Allez Bé, steuplait …

  • Pfff ! On dirait les jumeaux, à toi tout seul.

Il me sauta dessus et me chatouilla. C'était mon point faible. Je lui fis une prise de karaté et il se retrouva sous moi. J'approchais ma queue de ses lèvres qu'il commença à ouvrir et, au lieu de lui donner ma bite à téter, je posais mes fesses sur sa bouche. Il ne s'en offusqua pas et sa langue titilla ma rondelle. On se mit en 69 et on se bouffa le cul.
Ce coquin me branlait en même temps et finalement je cédais. Je l'allongeais sur le lit et je me couchais sur lui. Mon sexe trouva tout seul son chemin et je le sentis se raidir et serrer les fesses pour bien le sentir progresser en lui. Il tourna la tête sur
le côté et me demanda de l’embrasser.
Ça avait du bon d'être plus grand que lui. Il était réellement excité. Ça ne faisait que dix minutes que je le prenais qu'il me demanda de changer de position parce qu'il allait jouir. Je fis ce qu'il me demandait et je le pris en missionnaire, comme on aimait.
Très vite je sentis ses sphincters pulser et je sentis sa queue pulser en même temps que son sperme qui jaillissait. Je ne me retirais pas et je continuais mes vas et viens. Il commença à se débattre. Je me cramponnais à lui. La jouissance que je lui procurais me surprenait moi-même. Je voulus me retirer mais il me demanda de continuer.

  • Non Bé, continue, c'est trop bon, je vais jouir une autre fois.

Il jouit quelques minutes après et cette fois je jouis – presque - en même temps que lui. Je m'affalais sur mon chéri et je sentais son cœur battre la chamade. On se roula une pelle et dans un même élan, on se leva pour aller prendre une douche.
On se recouchait quand une porte ou un volet claqua. Ça réveilla les jumeaux et on finit la nuit serrés à quatre dans le lit. C'est une impression de chatouille à l'oreille qui me réveilla. Gus jouait avec son doudou et sans s'en rendre compte, il me chatouillait l’oreille. Chip était réveillé, aussi. Je posais mon doigt sur ma bouche, je me levais, j'enfilais vite mon boxer, parce que mon érection matinale était proéminente et on alla à la salle de bain. Après avoir fait pipi tous les trois, je m'habillais et on descendit à la cuisine où, Caroline et James, œuvraient déjà. Ça sentait bon le cacao et le café frais. On dit bonjour et on s’installa.


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RE: Bébé - KLO7514 - 07-04-2023

Bon, un peu de glace est rompue...en plein été(si je ne me trompe). Bé va finir, malgré lui, dans le livre des Guiness à ce train. Et, apparemment, sa blessure semble être de l'histoire ancienne : tant mieux.
Il ne brusque pas -trop- tous ces jolis cousins et nous voyons que les deux fils de Charles "Plum-Pudding" selon son surnom de petit garçon vers 1950 sont les plus sympas, au final. On dit bien qu'il vaut mieux s'adresser au Bon Dieu qu'à ses saints...ça se vérifie un peu ici !
Au fait, à propos du Charles en question, dorénavant N°3 dans la «car-liste», il devrait recevoir sur la tête , en deux fois, deux couronnes successives si ma mémoire est bonne puis se balader avec dans l'abbaye de Westminster. Mais alors, en 2023, les jumeaux ont 21 ans et nos deux "ducaillons" doivent logiquement se trouver dans l'abbatiale, eux aussi avec leurs couronnes de ducs sur le crâne pour aller rendre hommage, es-qualité, au roi Charles III...M'est avis que leur cher papa devrait y songer. Ou alors, on envoie à St-Jame's Palace deux certificats médicaux pour raison de Covid justifiant leur absence à cette investiture...À moins qu'ils ne tiennent absolument à se rendre au couronnement, ce qui est leur droit le plus strict.
Et pour le lendemain de cette soirée, je verrais assez bien se pointer Elizabeth "number two"et son célèbre grand marin Philip, assez gaffeur et pince sans rire d'après ce qui est dit de lui. Si cela arrive, ce ne devrait pas être triste avec les gamins.


RE: Bébé - bech - 13-04-2023

Gaetan avait dit qu'il postait un chapitre les lundi, mercredi et vendredi. Mais :
  • Rien pour le lundi de Pâques,
  • Rien hier (qui n'était pas férié).
Alors ?
  • Séjour dans un camping ou village naturiste sans emmener son ordinateur ? (moi, c'est la semaine prochaine que j'y vais),
  • Ordinateur en panne ?
  • Il s'est foulé le poignet en extrayant des racines carrées ? (blessure classique des jardiniers)
  • ...



RE: Bébé - KLO7514 - 13-04-2023

Ah le pauvre s'il a un ennuyeux imprévu...Ces choses arrivent parfois très rapidement. Je lui souhaite de nous revenir bientôt et...en bonne forme! Maintenant, les trois jours "de Pâques" sont propices à d'autres activités. Donc, patience.


RE: Bébé - gaetanbg - 13-04-2023

Coucou tout le monde ,
je suis désolé pour ce contretemps dans mes posts . je ne vous oublie pas .
C'est juste un peu compliqué pour moi en ce moment entre ma vie familiale , ''ma vie professionnelle'' et mes études .
Bises à tous et une petite suite en retard ou en anticipé . je pense reprendre mon rythme dès lundi .