Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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RE: Bébé - bech - 06-03-2023

Pour les puppies, autant dans le bar de Lille, c'était bien expliqué, autant pour l'élevage, c'est tellement extravagant que je me suis demandé s'il s'agissait de vrais chiens ou d'humains.

Après la mort de Liam, je me disais qu'il faudrait que Bé se trouve un autre mec. Pour l'instant, il n'y a eu que des relations épisodique de ce coté là. Et puis il y a eu Victoria qui l'a trouvé. Ils sont allé suffisamment loin pour avoir 2 jumeaux, mais Victoria a disparue et a été retrouvée morte dans la rue 2 ans plus tard.

Le passage à Lille aura été l'occasion d'adopter Hans. D'abord pour le sortir de l'endroit où il était. Hans est à l'aise avec le nudité (normal pour un hollandais (Hans n'a pas dit néerlandais)). Et pour dormir avec Bé, il est plus à l'aise s'il est enlacé. Ils n'ont pas encore parlé de leur orientation sexuelle mais il se peut que Hans soit gay.

Le travail que Bé lui propose a des chances de lui convenir, et on sait déjà que l'endroit lui plaît. Peut-être que Bé a trouvé le remplaçant de Liam.


RE: Bébé - gaetanbg - 08-03-2023

On attaqua la montée. Et on arriva à l'entrée du village.


  • Je te pose chez tes grands-parents, Bé ?

  • Non, si ça ne t'embête pas j'aimerais mieux que tu nous poses à la maison. On sera plus tranquille sans les gosses.

  • C'est quoi là-haut, Mary, un château ?

  • Oui, du moins c'est comme ça qu'on l'appelle, ici. C'est une maison bourgeoise qui appartient au sénateur de notre circonscription mais il n'y vient que rarement.

  • Et la grosse maison, là-bas ?

  • C'est la plus belle maison du village. Les gens à qui elle appartient sont un peu des marginaux mais ils sont très sympas tu verras. Tu en penses quoi, Bé ?

  • Marginaux, je ne sais pas si c'est le mot que j'aurais employé mais je suis d'accord avec toi quand tu dis que c'est la maison la plus jolie du village.

Hans fut surpris quand Mary se gara devant. On sortit du véhicule et Mary souriait de l’air ahuri de Hans. Je posais mon pouce sur la cellule et la porte se déverrouilla.

  • Bienvenu chez moi, Hans. Entre.

  • Mon dieu, mais c'est immense !

  • Ça va, on n'est pas trop serrés à trois. Les gamins ont même la place de faire des course en draisienne autour de la table.

  • Et tu les laisses faire ?

  • Bah oui, il n'y a pas de mal à ça, non ?

  • Justement, si. L'intérieur de la maison n'est pas fait pour jouer avec des jeux d’extérieur.

  • Ah ! tu vois Bé, je te l'avais dit que tu étais trop permissif.

  • Oh Mary, ça va, c'est pas parce que les jumeaux font quelques tours de table que ça fait de nous des délinquants non plus.

  • On en reparlera plus tard. Je vous dépose en rentrant ?

  • Non, on ira à pied. Ils doivent être en train de goûter. Je vais d’abord laisser Hans s'installer tranquillement.

  • D’accord, on se voit demain !

Mary nous fit la bise avant de partir. Puis on monta à l’étage.

  • Tu peux prendre la chambre que tu veux. Elles sont toutes libres.

  • Les enfants dorment, où ?

  • Dans ma chambre. C'est plus facile pour moi pour les surveiller la nuit s'ils pleurent ou s’ils font un cauchemar.

  • Et ils en font souvent ?

  • Non, jamais en fait.

  • Oui, je vois, tu es un papa poule, pas vrai ?

  • On peut dire ça, oui.

  • Bon, on en reparlera de ça aussi. On peut aller les voir maintenant ?

  • Oui, par contre, je vais me changer avant. Parce que généralement j'y vais en courant et pareil en revenant.

  • Tu aimes courir ?

  • Oui j'adore ça, ça me permet de me défouler et ça me vide la tête, en prime.

  • Dommage que je n’aie rien pour courir. J'adore ça aussi.

  • Tu chausses du combien ?

  • Du 43.

  • Je te laisse t’installer. Je vais voir ce que je peux faire pour toi.

J'allais dans ma chambre et j'ouvris un des cartons qui contenait les affaires de Liam. J'y pris un tee-shirt, un bas de jogging et une paire de baskets.

  • Je pense que ça devrait t’aller.

  • Je vais te dire ça tout de suite.

Il se mit en boxer et en chaussettes, enfila le tee-shirt puis le jogging. Ça lui allait parfaitement. Et les baskets aussi. Il ne posa pas de questions et on partit en trottinant. On arriva chez mes grands-parents. J'ouvris la porte et ce fut la ruée sur moi. J'en pris un dans chaque bras et on n'arrêtait pas de se faire des bisous.

  • Tu étais où Papa ?

  • J'ai dû partir pour mon boulot.

C'était l'excuse qu'on avait décidée d'un commun accord.

  • Et c'est qui, lui ?

  • Lui, comme tu dis Gus, c'est Hans. Tu lui dis bonjour?

  • Salut Hans. Il est drôle ton nom.

  • Et toi Chip (il faut prononcer 'tchip') tu dis bonjour aussi ?

  • Salut Hans.

Et ils se mirent à faire les timides. Ils se cachaient mais que d'un œil. Je présentais Hans à mes grands-parents et je leur expliquais qu'il allait être la nounou des gamins. Je vis Cyprien froncer les sourcils.
  • Ne t'en fais pas Papé. Ils continueront à venir vous voir tous les jours. J'ai déjà trop abusé de vous et Mary n'a plus assez de temps pour s'occuper des petits et de ses ruches à mi-temps.

  • C'est vous qui décidez… Mais je les veux tous les jours pour le goûter.

  • Si Jean-François est d'accord on viendra vous voir tous les après-midis après la sieste et jusqu'au son retour.

  • Mais leur repas, qui va le faire ?

  • Moi Madame. Je cuisine assez bien.

  • Mais c'est que j'avais prévu pour demain, moi.

  • On viendra manger, si y'a que ça Mamie.

  • Ah tant mieux. J'ai fait des pieds paquets pour nous.

  • Raison de plus pour qu'on vienne, alors.

  • Tu as quelque chose à manger pour ce soir ?

  • Il doit bien y avoir une boite qui traîne dans les placards.

  • non ! Je vais te préparer les restes, tu n'auras qu'à les emporter.

Elle me prépara un panier où elle mit à manger… pour la semaine, au minimum. On passa aussi chez mes parents. Je leur présentais Hans et on rentra. Avec mon panier dans les mains ça ne m'était pas facile de suivre les jumeaux qui cavalaient sur leurs draisiennes. Mais Hans veillait au grain.
Quand on arriva à la maison les garçons rangèrent les draisiennes dans la remise et montèrent à l'étage, dans ma chambre et, se mettant nus, ils allèrent directement sous la douche.

  • Ça y est Papa, on t’attend.

  • Ils sont partis où ?

  • Dans ma chambre, ils ont l'habitude de se doucher avec moi avant de manger et de se mettre en pyjama. Enfin, c'est souvent aussi qu'on reste nu et que je ne leur mets leurs pyjamas qu'après qu'on ait prit le repas. Ça évite qu'ils se salissent en mangeant. Tu viens te doucher avec nous, Hans ? Il doivent s’habituer au plus vite à toi.

  • Tu crois que c'est vraiment utile ?

  • C'est comme tu veux. Mais la pudeur n’est pas dans nos habitudes... Alors ?

  • Oh, après tout, pourquoi pas.

La douche à l'italienne était immense et il y avait même deux pommeaux de douche. Hans et moi on se déshabilla et on rejoignit les jumeaux. À leur habitude, ils firent un peu les fous, puis on les lava avant de nous laver aussi.

  • Papa, Hans c'est un garçon, aussi !

  • Oui Gus, c'est un garçon. Tu le vois bien.

  • Oui, il a un zizi comme nous. Mais, pourquoi, Adeline elle n'a pas de zizi ?

  • Parce qu'Adeline est une fille. Je te l'ai déjà dit mille fois.

  • Mais pourquoi c'est une fille et pas un garçon ?

  • Parce que la graine que Tim a donné à Mary c'était une graine de fille.

  • Et nous pourquoi tu as donné deux graines à maman ?

  • Non je lui en ai donné qu’une. Mais comme elle voulait deux jolis garçons sages, elle a coupé la graine et ça a donné les deux petits monstres que vous êtes. Bon allez, ça suffit les questions. On se sèche et on va manger.

  • On va manger quoi ?

  • Je ne sais pas, Mamé Henriette m'a donné plein de choses.

  • Papa, demain tu sais quoi elle a fait à manger Mamé ?

  • Non, je ne sais pas et toi, tu sais ?

  • Oui, elle nous a fait des boulettes à la tomate et elle va faire du riz avec.

On descendit manger, puis on remonta les coucher. Hans leur raconta une histoire que je ne connaissais pas et ils s’endormirent sagement. On redescendit.

  • Ils sont vraiment choux, tes gamins. Gus est le dominant des deux, non ?

  • Pas pour tout. Il est moins timide avec les gens mais Chip est plus casse-cou. Au fait tu as pris quelle chambre ?

  • Celle à côté de la buanderie près de la tienne. Tu sais, il faudrait penser à les faire dormir ailleurs que dans ta chambre. Ils ont trois ans. La chambre en face de la mienne conviendrait parfaitement. En laissant nos portes ouvertes on pourrait entendre s’ils ont des problèmes.

  • De toute façon, j'ai le babyphone, au cas où. Tu crois qu'ils vont vouloir ?

  • Le Papa c'est toi, c'est pas eux.

  • C'est compliqué parce que depuis plus de deux ans, je suis le papa mais la maman, aussi. Alors c'est vrai, je leur passe beaucoup de choses et mes parents et mes grands-parents encore plus. Même papé Cyprien, que tout le monde redoute quand il se met en colère, ils l'ont dans leur poche. Et la petite Adeline le fait craquer. Elle, elle le lui fait aux sourires et aux câlins. Demain je dois aller en ville, tu as besoin de quelque chose ?

  • Dans l’immédiat, j'aurai besoin de choses simples comme du gel douche, du dentifrice, un rasoir et de la mousse à raser et après je voudrais aussi trouver quelques fringues pour étoffer ma garde-robe.

  • En parlant de ça, viens avec moi. Je voudrais te montrer quelque chose.

On alla dans ma chambre et Hans m'aida à porter les cartons qui contenaient les affaires de Liam. Je n'avais gardé que les choses en bon état.

  • Mais c'est tout neuf. Et c'est ma taille. C'est indiscret si je te demande d'où elles viennent ?

  • J'avais un appartement où je vivais avec un garçon et quand j'ai déménagé j'ai récupéré ses affaires.

  • Mais s'il vient te les réclamer ?

  • Il ne reviendra pas les réclamer. Il est mort il y a bientôt cinq ans.

  • Je suis désolé. C'était ton ami ?

  • Oui, on était pacsé.

  • Et ça ne te dérange pas, si je porte ses affaires ?

  • Non, pas du tout. Elles seront mieux sur toi que dans des cartons dans mon dressing. Par contre il faudra les laver parce que ça fait longtemps qu'elles sont dans les cartons.

  • Ne t'en fait pas. Je m'en occuperai plus tard. Jean-François, je peux te poser une question ?

  • Oui, bien sûr.

  • J'ai remarqué que tu avais une grosse cicatrice dans le dos et une autre sur le devant. Tu veux bien m'en parler ?

Je lui fis un résumé de ma vie et lui me fit un résumé de la sienne. Il venait d'une famille 'bourgeoise' dont l'origine remontait au moins à la guerre de 30 ans. Depuis, sa famille évoluait dans les hautes sphères de la politique hollandaise et européenne.
Dès son plus jeune âge, il avait été éduqué pour être polyglotte. En plus du hollandais, de l'anglais de l’allemand, du français, il parlait aussi l’espagnol, le russe et le japonais. Et il avait des notions de chinois et d’italien.

  • Et tu fais la nounou pour moi, avec ton bagage ?

  • C'est ce qui m’intéresse. Apprendre aux enfants.

  • On n'a pas encore parlé de ton salaire.

  • On verra. Laisse-moi prendre mes marques. On en reparlera plus tard.

  • Mais tu dois avoir besoin d'argent, comme tout le monde.

  • Mes parents me versent une rente tous les mois, non négligeable, digne d'un smicard heureux. C'est plutôt à moi de te demander combien je te dois pour la chambre et la nourriture.

  • On en reparlera plus tard. Il faut d'abord que je vois si tu manges beaucoup ou pas trop, le nombre de douches que tu prends, le nombre de fois où tu vas aux toilettes… Et le nombre de café que tu bois !

  • Tu te fous de ma gueule, là ?

  • Hé, hé ! mais oui. On en reparlera plus tard, comme tu m'as dit. Il est bientôt minuit. Je monte me coucher.

  • Je monte aussi. Bonne nuit.

  • Bonne nuit, Hans.

Je me couchais après avoir regardé si les garçons allaient bien.


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RE: Bébé - KLO7514 - 08-03-2023

Quel "nounou" attentionné! (Avec ces histoires de "gender", faut s'habituer à "masculiniser" des professions uniquement féminines autrefois et ...lycée de Versailles! Nous aurions donc des "sapeuses-marines-pompières"  si j'ai bien compris. Ou alors j'ai peut-être raté un épisode ! Par contre, plus sérieusement, j'ai ouï parler d'UN sage-femme pour dénommer un garçon  aidant les mamans à accoucher. Il me semble que Bé aurait pu mériter ce qualificatif...).
Hans, donc, ferait l'affaire pour s'occuper des loupiots. On verra aussi, à l'usage, s'il sait aussi bien «s'occuper» de Bé. Rolleyes Tongue


RE: Bébé - emmanolife - 09-03-2023

En tout cas, Bé a déjà adopté Hans, apparemment !


RE: Bébé - stuka132 - 09-03-2023

c est clair que papa poule c est bien , hyper protecteur aussi...mais les loupiots ont besoin de leur independance!! et papa Bé aussi .... comment va t il faire avec hans???il ne fait pas toujours beau dehors hahaha..


RE: Bébé - gaetanbg - 10-03-2023

A mon habitude, je me levais le premier. Comme tous les matins, ma gaule me précédait. J'allais à la salle de bain pour pisser et ma trique passa. J'enfilais un tee-shirt et un pantalon de jogging et je descendis.
Je commençais par préparer deux biberons avec du lait et du chocolat que je mettrai au micro-onde quand les jumeaux descendraient.
Hans arriva, lui aussi, en jogging et tee-shirt. Il me fit la bise pour me dire bonjour. Je lui montrais comment fonctionnait mon percolateur de compet. Je me fis un café long et lui se fit un café au lait. Il le sucra.
On resta silencieux le temps de ‘’boire’’ notre petit déjeuner.

  • Coucou, on est réveillé !

Les jumeaux arrivaient en tenant leurs doudous. Je mis le micro-onde en route et Gus et Chip vinrent me faire un câlin puis allèrent en faire un à Hans. Je leur donnais un biberon chacun et ils allèrent s'installer sur le canapé et ils burent leur ''bibou'', comme ils disaient. Ils me les rapportèrent.

  • Vous voulez manger quoi, maintenant ?

  • Je veux une omelette avec deux œufs et du jambon, Papa.

  • Et toi Gus ?

  • deux œufs mais casse pas le jaune. Et du pain et du pâté.

J'allais au frigo et je fis ce que les garçons me demandaient. Et je les installais sur la table du salon.

  • Tu veux quelque chose aussi Hans ?

  • deux œufs au plat et si tu avais du bacon, ça serait un plus.

  • Mais, y'a ça, bien sûr et du comme tu n'en as jamais mangé. C'est de la fabrication maison.

  • Papa, tu peux nous servir du jus d'orange, s'il te plaît.

  • Pas pour moi. Je veux du à la pomme, s'il te plaît Papa.

  • J'arrive tout de suite. J'en ai pour deux minutes, sinon je vais percer les jaunes.

  • Je peux prendre un jus d'orange aussi ?

  • Hans, les verres sont là. Le frigo est là. Tu y prends ce que tu veux et tu n'as pas besoin de demander l'autorisation, pour quoi que ce soit. Tu es chez toi, ici.

  • Tu es comme ça avec tout le monde ?

  • Avec tous les gens que j'aime bien, oui. Au fait, une question bête. Tu as le permis de conduire.

  • Oui quand même. J'ai aussi celui de moto. Jean-François, tu sais où je pourrais me procurer un vélo ?

  • Tu veux quoi, comme vélo ?

  • Un vélo tout simple. C'est pour accompagner les garçons quand ils sont en draisienne.

  • J'ai le mien chez mes parents. Il est en bon état. Il faudrait juste le réviser un peu. On passera le prendre. Mon grand-père se fera un plaisir de le bricoler.

  • On a fini, Papa.

  • Vous rapportez vos assiettes et vous les mettez dans le lave vaisselle.

  • Papa, j'ai envie de faire caca.

  • Tu vas d'abord poser ton assiette et après tu iras faire ta crotte.

Gus puis Chip, répondirent à l'appel de la nature et on monta faire leur toilette et les habiller. On redescendait , Mary arrivait avec Adeline. Mary nous fit la bise et Adeline se planta devant Hans. Elle le regarda de la tête aux pieds.

  • C'est vrai que c'est toi qui vas être notre nounou et plus les Papés et la Mamé ?

  • Oui, c'est vrai. Je m'appelle Hans et toi ?

  • Moi, c'est Adeline.

  • Tu me fais un bisou, pour me dire bonjour ?

  • Je peux lui faire Maman, c'est plus quelqu'un qu'on connaît pas ?

  • Oui, tu peux lui faire un bisou. Maintenant que tu le connais.

Hans se pencha et la prit dans ses bras. Elle lui fit un gros bisou sur la joue et elle lui dit :

  • Tu es beau. Aussi beau que mon Papa mais c'est Papa Bé le plus beau. Quand je serai grande je me marierai avec lui.

  • Et si je ne veux pas me marier avec toi ?

  • Mais si, tu voudras.

  • On en reparlera quand tu auras 20 ans.

  • Ça fait très beaucoup, ça ?

  • Non, pas beaucoup, ma puce !

  • Bon, moi je vous laisse.

  • Ok, à plus Mary.

A un moment, je ne sais plus ce que je reprochais aux garçons qui me répondirent :

  • Mais Papa, on n'est plus des bébés !

  • Justement, j'ai pensé à quelque chose. Ça vous dirait d'avoir votre chambre pour vous tout seuls ?

  • Tu veux dire qu'on dormira plus dans ta chambre ?

  • C’est ça, vous aurez votre chambre pour vous tout seuls, comme des grands. Adeline, tu dors dans la chambre de tes parents ?

  • Mais non, je suis déjà une grande, moi. J'ai ma chambre.

  • Et tu n'as pas peur, toute seule ?

  • Non, maman laisse ma porte ouverte et la veilleuse reste allumée.

  • Alors, nous aussi, on veut notre chambre.

  • Laquelle vous voulez ?

  • On peut avoir la tienne ? C'est la plus grande et il y a tous nos jouets dedans.

  • Ha, ha, ha ! Bien essayé mais, non Gus, c'est la mienne. Alors il faut en choisir une autre. Et pas celle de Hans, hein !

  • Alors, l'autre à côté de celle de Hans.

  • Non Gus, pas celle-là. Moi je préfère celle ici, en face de Papa et de Hans.

  • Chip, si vous voulez, vous pouvez en prendre une chacun.

  • Mais… et moi, je vais dormir où, quand je viendrai dormir ici ?

  • Tu prendras une chambre pour toi toute seule Princesse.

Les garçons firent non de la tête. Donc, une seule chambres où on sépara les lits et chacun eut son coin pour dormir.
Le lendemain, c'était l'enterrement de Victoria qui se fit dans la plus stricte intimité. Il y avait tout le village, sauf Hans et les enfants. Le curé dit une messe et de là on alla au cimetière. On avait posé une plaque toute simple avec son nom, une photo, son année de naissance et celle de sa mort.
Un mois passa. Hans s'était bien intégré et avait été accepté par tous. Et arriva la fameuse journée du vol des cerises du père Mathieu. Mon frère et ma sœur étaient venus et comme les autres années, c'est à grand coup de stress pour les gamins qu'on vola les cerises du père Mathieu. Heureusement que le Papé Cyprien et Gaston faisaient le guet.
Bon, il fallut, bien sûr, doucher tout ce petit monde, parce qu'ils avaient de la cerise de partout.
Comme je ne travaillais pas le week-end, on avait décidé que Hans serait en repos ces jours-là. Je lui prêtais mon fourgon pour qu'il puisse aller en ville. Il découcha par deux fois.
Ça faisait déjà pas mal de temps que je n'avais plus baisé et l'envie me travaillait de plus en plus.
L'occasion se présenta avec en bonus la possibilité de faire plaisir aux jumeaux. Il fallait que je prenne des vacances, pour solder les miennes, avant fin mai, car depuis que Hans était là, j'avais repris à plein temps le boulot.

  • Ça vous dit, les garçons, si on part en vacances à la mer ?

  • Hans et Adeline, viennent aussi ?

  • Il faudra demander à Mary et à Tim. Ça te branche Hans ? Il y aura aussi Antho, Léa et les cousins.

  • On y va. On part quand ?

  • Pas ce dimanche mais l’autre. Ça fait, ça, en doigts.

  • Ça, ça fait neuf !

  • Mais, depuis quand tu sais compter, Gus ?

  • Hi, hi, c'est Hans qui nous a appris. On parle même en anglais et en hollandais.

  • Et pourquoi vous ne m'avez rien dit ?

  • Chut ! C'est un secret qu'il faut pas dire. Je sais même écrire mon nom et Cyprien et Adeline aussi. Mais c'est dur d’écrire. J'aime mieux faire des dessins.

Plus la date des vacances avançaient, plus les gosses étaient excités. Finalement on prit la voiture de mes parents, le pick-up, où on mit les sièges enfants à l’arrière. Tim et Mary n'avaient pas eu d'objection quand je leur dis qu'on allait au camp naturiste. Hans fut surpris de mon choix mais était tout heureux de venir – la nudité, il connaissait.
On avait réussi à avoir trois mobile-homes, côte à côte, parce que Jules et Sophie seraient là, évidemment. On installa les affaires des garçons et Adeline dans la chambre avec le grand lit et Hans et moi, on prit celle avec les deux lits. Et puis on se mit tous, tout nu. On tartina les gamins d'écran total avant de les laisser rejoindre leurs cousins… au pas de course. Je tartinais le dos de Hans qui fit pareil avec le mien. Ma queue commença à enfler et je crois que la sienne aussi mais on réussit à rejoindre les autres de manière décente.
Il fallut aller à la plage de suite, la marmaille voulait voir la mer. Et On ne passa pas inaperçus parce que les gamins criaient et sautaient dans tous les sens, tellement ils étaient excités.
Et on était toujours à courir parce que l'eau les attirait comme un aimant. Et je ne vous dis pas le nombre de pâtés et de châteaux détruits. Et ce n'était que le premier jour !
Mon frère me demanda si je pouvais garder ses fils et la fille de Jules et de Sophie. Bien sûr on accepta. On installa un autre matelas par terre et les six gamins dormirent à même le sol.
On eut un peu de mal à les coucher mais sous la menace de ne plus recommencer à les faire dormir ensemble ils finirent par s’endormir.
Il commençait à faire jour, quand je décidais d'aller courir. J'enfilais juste un short et des baskets. Et je partis hors du camp. Je m'entraînais encore mais moins qu’avant. Je retrouvais vite mon rythme. Et quand je revins j'allais prendre une douche et au moment où j'y entrais mon
coiffeur favori arriva aussi. Il me reconnut, me fit un grand sourire… et on baisa pendant plus d'une heure.
J'en profitais pour prendre rendez-vous avec lui et son frère.
Quand je rentrais, ça dormait encore bien. J'allais dévaliser la boulangerie et quand la troupe se réveilla, le petit déjeuner était prêt. Et tout le monde se régala des viennoiseries.
À 9 h 30 je me rendis à mes rendez-vous ‘’ beauté’’ et deux heures après, je revenais. Hans, en me voyant, eut un immense sourire qui me fit plaisir, tellement il était naturel.

  • Wow Bébé, tu as changé de look. Celui-là te va magnifiquement bien et encore, magnifiquement, c’est un mot faible.

  • Merci Hans, ton compliment me va droit au cœur. Si tu veux y aller aussi tu n'as qu'à aller prendre rendez-vous. Tu verras les frangins sont très gentils en plus d’être doués.

  • Pourquoi pas.

  • Je me demande si je ne vais pas y emmener les jumeaux.

  • Ils sont beaux comme ça, avec leurs cheveux longs.

  • On dirait des filles. Heureusement qu'ils sont tout nus sinon je suis sûr qu'on les appellerait mesdemoiselles.

  • Turbulents comme ils sont, ça m’étonnerait ! Au fait ton frère nous a proposé de les garder ce soir, si on veut sortir. Ça te dit d'aller en boite ? Il y en a une qui a l'air pas mal, pas loin d’ici.

  • Non, j'ai pas trop envie de sortir, mais si toi tu en as envie, ne te prive pas. Et n'oublie pas que tu es ici en vacances, alors, si tu veux bouger, tu es libre de le faire.

  • J'ai fait quelque chose de mal Jean-François ?

  • Non, pas du tout, pourquoi tu dis ça ?

  • C'est ta façon de faire ou de dire. On dirait que tu veux te débarrasser de moi ?

  • Mais pas du tout ! Je me suis montré maladroit dans ce que je t'ai dit. Alors si je te dis : tu es en vacances, tu aimes sortir, aller en boite, alors, profites en.

  • Je n'aime pas sortir seul. Et je suis bien, avec les enfants et toi. Il n'y a que le sport qui me manque un peu.

  • Si tu veux, le matin, après que les monstres ont pris leur petit déjeuner, on pourrait aller courir à deux. Mon frangin et Léa les garderont volontiers.

  • Cool. Au fait, ça te dit qu'on aille à la piscine et qu'on commence à leur apprendre à nager, aux monstres, ou tu penses que c’est encore trop tôt ?

  • Non, pas du tout, ça serait même très bien, comme ça on pourra continuer quand on rentrera.

Et nous voilà partis, avec Gus et Chip, à la piscine. Adeline préférant rester jouer avec sa copine. Le problème, c'est que les garçons ne craignaient pas l'eau et il fallut les gronder plusieurs fois, parce qu'ils plongeaient là où ils n’avaient pas pied. Et hors de question pour eux de mettre un gilet gonflable ou de mettre une bouée. Ils furent tout fier de nous avoir fait boire la tasse.
Et les jumeaux eurent aussi la surprise de leur vie. Ils rencontrèrent des jumelles de leur âge. Ils sympathisèrent et ils jouaient 'en couple' ensemble. Le papa me demanda s'il pouvait prendre des photos qu'il me montra pour éviter tout problème et je lui demandais de me les envoyer. Et comme leur mobile-home était dans la même direction que le nôtre les gamins nous précédaient en se tenant par la main. Pour les filles aussi c'était nouveau de voir 2 garçons identiques.
Ce qui fait que l'après-midi on se retrouva 8 adultes à surveiller 8 monstres déchaînés. Les filles se mirent ensemble et déjà elles parlaient d'histoires de filles. Les garçons eux éclataient les pâtés et les châteaux qu'on n'avait même plus le temps de finir.
Les parents des jumelles étaient tout jeunes. Lui avait 21 ans et elle 19. Il finissait son apprentissage et elle le commençait. Ça a été le coup de foudre entre eux et quand elle lui annonça qu'elle était enceinte, il accepta ce fait, il se mirent en ménage et assumèrent.
Sur le coup de 18 heures, on rentra. On passa par la douche et ce soir-là, on mangea des pizzas.
Finalement Hans sortit. Les garçons et Adeline tiraient la gueule parce que ce soir ils dormaient sans leurs cousins. Hans rentra sur le coup des 4 heures du matin. Il sentait le tabac et la transpiration. Il se mit nu et se coucha sur le côté en me tournant le dos.
La lune éclairait son dos et ses fesses. C'est vrai qu'il était beau. Il était plus carré et plus musclé que Liam. Non, ce n’est pas exactement ça. Il avait les épaules un peu plus larges et la taille un rien plus fine mais les mêmes fesses rebondies et la même grandeur que lui.
Je ne sais pas si c'est de penser à Liam ou si c'est de voir Hans nu, mais l'érection que j'avais ne passait pas et elle m'empêchait de dormir. J'enfilais un boxer et j'allais jusqu'aux sanitaires. Je commençais par pisser et je fus surpris de voir arriver un gars, la trentaine, qui s'installa à côté de moi. Lui aussi bandait. Il matait ma queue et n'était pas discret. Il se branlait en douceur, comme pour maintenir son érection.

  • Si tu veux, tu peux la toucher, au lieu de la manger des yeux.

  • C'est vrai, je peux ?

  • Si je te le dis. J’ai envie de toucher aussi !

  • On va dans une douche, ça sera plus discret.

On y alla et il ne se passa pas grand-chose juste une branlette réciproque avec tripotage de couilles. Et on jouit assez vite. Quand je rentrais Hans dormait sur le dos et sa queue reposait sur sa jambe gauche. Lui aussi était beau quand il dormait.
« Bon allez Bébé pense à autre chose. Parce que là tu es en train de tomber amoureux et tu sais ce qu'il se passe chaque fois. Celui ou celle que tu aimes disparaît de ta vie . Et tu es malade à en mourir. Alors tu te contentes de baiser à gauche et à droite et basta. L’amour ne te vaut rien. Il te tue à petit feu ! »
Je fis taire la petite voix dans ma tête, je me tournais et je m’endormis.


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RE: Bébé - KLO7514 - 10-03-2023

La vie continue. Et d'agréables vacances-enfin, j'espère- ponctuent le temps qui passe. C'est bien vrai que les jeunes enfants ne se rendent pas compte de la profondeur des bassins de piscine et s'engageraient fort imprudemment au risque de noyade.
Alors, plus de "Grand Amour" pour J-F? Serait-il condamné aux «éphémères rencontres»? Certes, cela ferait varier les plaisirs. Mais, à la longue,changer en permanence n'est-il pas lassant?


RE: Bébé - gaetanbg - 13-03-2023

Quand je parle avec mon petit frère de ses frasques quasi quotidiennes et que je lui vante les joies du couple @KLO7514 , il me répond invariablement que la fidélité est un très gros manque de curiosité .
La suite du récit répondra à ta question@stuka132 .
Et je pense que Bé l'a adopté depuis leur rencontre à Lille @emmanolife
C'est vrai que j'aurais pu être plus précis dans la description de la rencontre en forêt @bech .


RE: Bébé - gaetanbg - 13-03-2023

J'ouvris un œil et je regardais l’heure. J'avais le temps d'aller courir et, si Hans voulait y aller, j'y retournerai. J'enfilais un short et des baskets et je fis le même chemin qu'hier mais à une allure plus soutenue. Et quand je rentrais je passais, bien sûr, par les douches et j'y entrais presque en même temps qu'un mec assez jeune – la vingtaine au maximum. Mon coiffeur favori n'était pas là. Le mec entra dans une douche dont il laissa la porte ouverte. Et il tourna ses fesses vers moi et en sortit un plug.
J'entrais et je verrouillais la porte. Je le retournais et je lui appuyais sur la tête. Il se baissa, tira sur mon short qui descendit et goba ma queue molle qu'il fit durcir rapidement en la suçant. Et quand elle fut bien dure et bien raide je pris un préservatif que je lui tendis. Il me l'enfila et se retourna. Le plug avait bien fait son travail, j'entrais comme dans du beurre. Je le baisais une bonne demi-heure avant de jouir. Il se branlait rapidement et pour le stimuler je continuais à le baiser.
Je sortis de la douche, j'entrais dans celle d'à côté et je me lavais sommairement.
Tout le monde dormait encore. Je fis les préparatifs du petit déjeuner et j'allais chercher des viennoiseries et du pain. Les trois petits monstres se levèrent en même temps et je dus cuisiner, malgré les croissants.

  • Papa, il est où Hans ?

  • Parle plus doucement Chip. Il dort encore.

  • Il est malade ?

  • Non, il est fatigué c'est tout. Alors on parle doucement.

Ils firent ce que je demandais et on alla tous les quatre à la douche. Les gamins restèrent avec mon frère et quand je rentrais Hans dormait toujours. J'allais donc discuter avec mon frangin. Les garçons se chamaillaient pour des histoires de voitures que mon frère confisqua. Et ils eurent droit à cinq minutes de piquet. Ça les calma… trois minutes. Et il fallut que mon frère les menace de ne pas aller à la plage pour qu'ils se calment.
Une chose que mon frère et ma sœur avaient en commun avec moi c'est que quand ils faisaient une promesse (menace ou
non), ils la tenaient. Et ça, les gamins l'avaient tous bien compris.

  • Bébé, ce soir vous pouvez vous occuper des enfants ?

  • Oui, pas de problème.

Hans se leva vers midi. Il était de mauvaise humeur. C'est la première fois que ça lui arrivait. Il s'excusa prétextant une soirée trop arrosée. On le laissa tranquille. Ensuite, il disparut le reste de l'après-midi.
C'est Chip qui le vit revenir et cria :

  • Papa, Papa vient vite voir Hans, il est tout bizarre.

  • Il a quoi de bizarre ?

  • Mais venez voir je vous dis. Moi, je veux des cheveux comme lui !

Hans avait des cheveux mi long et il s'était fait faire des tresses africaines. Et au bout de chaque tresse il y avait une perle de couleur. Mais il n'avait pas fait que ça. Il avait dû aller voir le coiffeur et aussi passer par les mains de son frère. C'est vrai qu'il était absolument charmant, ainsi et je dus penser à quelque chose de triste pour ne pas bander direct. Il s'était aussi fait éclaircir les cheveux. Ça lui allait trop bien.
  • T'es tout beau comme ça, Hans.

  • Merci, Gus.

  • Hans, tu voudras me coiffer comme toi ?

  • Si ton papa veut bien, alors, oui, bien sûr, mais c'est très long à faire, tu sais.

  • Dis Papa, tu veux bien que Hans me coiffe comme lui ?

  • Moi aussi je voudrais qu'il me fasse les mêmes cheveux que lui.

  • Et moi aussi, comme les garçons.

  • Tu es d'accord Bé ?

  • Je n'y vois pas d’inconvénient. Mais je suppose qu'il va falloir des perles et des élastiques. On ira demain matin en ville les chercher.

Hans resta manger avec nous et, alors qu'on venait de coucher les enfants, son portable sonna et il s'éloigna de quelques pas, pour parler. Il discutait en hollandais et parfois le ton montait.
Je ne comprenais pas ce qu'il disait mais je voyais à son visage qu'il était contrarié. Il revint vers le mobile-home.

  • Ça ne va pas Hans ?

  • Juste quelques problèmes de famille. Mon frère s'est cru plus malin que tout le monde et il a finalement fait une grosse bêtise. Mon père voudrait que je rentre pour essayer de le raisonner. Mais je connais mon frère. C'est comme vous dites en français une tête de nœud et il ne se rendra compte de sa connerie que quand la merde dans laquelle il s'enfonce lui entrera par la bouche. Mais laisse tomber. Ça t'ennuie si je sors ce soir. Je voudrais me changer les idées.

  • Non vas-y, les gamins dorment et en cas de gros problème j'irai réveiller mon frangin.

  • Merci.

Il fouilla dans son sac, sortit un jean et un tee-shirt qu'il enfila à même la peau. Puis je le vis mettre des capotes dans la poche arrière de son pantalon et prendre de l’argent. Sa soirée allait être chaude et j'eus un petit pincement au cœur, en le voyant faire. Il dut voir mon rictus, parce qu'il me demanda :

  • Tu es sûr que ça ne te dérange pas que je sorte ?

  • Non, c'est bon, Hans, vas t’amuser. Je gère.

  • Ok, alors j'y vais. A plus !

Quand il franchit la porte mon cœur se serra et je dus retenir mes larmes. Puis je me raisonnais. Il n'avait pas les mêmes sentiments que moi, à mon égard. Il m'aimait bien, j'étais son patron, et ça s'arrêtait là. Et puis de toute façon, il ne fallait pas que je l’aime. Je portais malheur à tous ceux que j’aimais. C'était mieux comme ça.
Il ne rentra pas de la nuit et le matin quand tout mon petit monde fut réveillé, j'eus le plus grand mal à assurer. Pas les biberons, ça je maîtrisais mais après faire une omelette de 12 œufs, la faire sauter sans manquer la poêle, plus faire cuire des tranches de petit salé sans les faire brûler, ça a été une autre histoire. Mais bon, un bon coup de balais et de serpillière arrangea tout ça.
Antho et Jules arrivèrent la gueule enfarinée sur le coup des 9 heures. ils venaient voir comment ça se passait. Et ils restèrent surpris de voir tout ce que les enfants avaient mangé au petit-déjeuner.

  • Mais nous on mange comme ça tous les matins chez Mamé, quand Papé Cyprien rentre du jardin. Mais Mamé elle veut pas qu'il nous donne du vin aussi.

  • Elle a raison, le vin ça empêche les enfants de grandir. Hans n'est pas avec toi, Bé ?

  • Non, il n'est pas rentré de la nuit.

  • Comment ça se fait ?

  • Il a reçu un coup de fil hier soir et il est parti assez énervé . Il n'est pas encore rentré.

  • Bé, demain on va en Espagne, tu veux venir avec nous ?

  • Non, on va rester ici. Par contre je vais te faire ma liste, comme d’habitude.

  • Pas de soucis. Bé, ça ne serait pas trop te demander de garder les enfants ce soir encore parce que à partir de demain Léa va être indisposée… et, là, c’est ceinture.

J'éclatais de rire.

  • Pas de soucis. Je gère mais vous laverez la vaisselle du petit déjeuner en contrepartie.

  • Non même pas, parce qu'on va partir de bonne heure. On n'aura pas le temps.

  • Papa, on peut aller aux jeux ?

  • Si vous voulez, mais vous ne faites pas les fous, vous ne vous jetez pas de sable et si vous n'êtes pas sages, on rentre de suite.

Mon frère et Jules m'accompagnèrent et on y retrouva le jeune papa avec les jumelles. Ça criait, ça riait, ça chouinait aussi mais ça se passa plutôt pas mal. Et quand on rentra, il fallut passer par les douches avant parce que les petits monstres étaient sales comme de vieux peignes, tellement ils s'étaient roulés par terre.
Hans était rentré et il aidait Léa et Sophie à cuisiner. Il avait même dû aller laver la vaisselle. Les jumeaux et Adeline coururent vers lui pour l’embrasser. Et c'est Adeline qui lui dit :

  • Tu sais Hans, ce matin c'est Bébé qui a fait le petit déjeuner. Il en a mis de partout. Mais ça va, c'était bon. Mais j'aime mieux quand c'est toi qui fais le manger. C'est meilleur. Tu étais où ?

  • J'étais parti faire des courses mais le magasin n'était pas encore ouvert. Alors j'ai dû attendre qu'il ouvre.

  • Et tu es allé acheter quoi ?

  • C'est une surprise, pour toi et les garçons. Mais c’est pour demain !

  • Dis-moi c'est quoi. Promis juré craché que je le dirai à personne.

Elle le baratina encore un moment mais il ne céda pas. Et on passa à table. Puis ce fut l'heure de la sieste. Et on alla à la plage. On commençait à prendre de belles couleurs. Et pour être franc, Hans me plaisait de plus en plus au fur et à mesure que son bronzage se fonçait.
J'avais acheté des brassards pour les jumeaux et Adeline, et ils se débrouillaient plutôt bien avec. Ça ne les empêchait pas de boire la tasse par moment mais ça me rassurait.
Hans sortit encore ce soir-là et le lendemain matin quand mon frère et sa famille partirent avec Jules et la sienne, il n'était toujours pas rentré. Les jumeaux et Adeline s'étaient rendormis après avoir bu leurs biberons. Ils se levèrent à 9 heures. Hans était rentré depuis peu et il avait posé sur la table un gros sac de perles multicolores. Et quand ils le virent, il fallut bien sur les coiffer de suite.
Hans me montra comment faire. On faisait 5/6 tresses à l'un d'eux et on changeait de gamin pour pas que les deux autres s'impatientent trop. Ça nous prit la matinée. Je pris des photos que j'envoyais à tout le monde. Il y en avait une qui me plaisait particulièrement. Adeline se trouvait entre les jumeaux qui lui faisaient un bisou sur chacune de ses joues.
Avant les jumeaux se ressemblaient déjà beaucoup mais maintenant, si on ne les connaissait pas bien, c'était impossible de les différencier. Et c'est à partir de ce jour qu'ils commencèrent à jouer de leur gémellité avec les étrangers, souvent pour leur faire des blagues.
On prit quelques photos, rigolotes et un peu bizarres, d'essais de coiffure et c'est Adeline qui me donna une idée.
Je pris trois tresses de chaque côté des tempes des garçons, je les tressais jusqu'à ce qu'elles se rejoignent derrière leur tête et je les attachais ensemble.

  • Wow ! Gus, tu es beau, comme ça.

  • C'est vrai Papa que je suis beau comme ça ?

  • Va te regarder dans la glace sur le lavabo, tu me diras.

  • Papa, tu me le fais aussi à moi ?

  • Si tu veux Chip. Allez assieds-toi sur la table.

  • Hans, tu le fais à moi aussi.

  • Mais oui ma princesse.

Ça y est, on en avait fini. Ouf !

  • Hans, pourquoi tu ne te coiffes pas comme nous ? C'est joli pas vrai ?

  • Allez, dis oui.

  • S'il te plaît, Hans.

  • Vox populi, vox dei.

  • Hein ! Tu as dit quoi ?

  • C'est du latin, ça veut dire que puisque vous voulez que je le fasse, je vais le faire. Tu peux m'aider Bé ?

  • Bien sûr, je peux faire à mon idée ?

  • Je crains le pire mais vas-y je te fais confiance.

Je commençais par lui faire trois séries de tresses qui se chevauchaient les unes les autres et qui se rejoignaient à l'arrière de sa tête. Je dus stopper plusieurs fois parce que, malgré mes bonnes résolutions, de toucher ses cheveux si doux me provoquait des débuts d'érection intempestives. Je crois que lui aussi avait le même problème parce qu'il avait coincé son sexe entre ses cuisses musclées.

  • Alors vous en pensez quoi de mon travail les gosses ?

  • C'est joli, Papa, ce que tu as fait.

  • Oui, ça va, mais tes perles elles sont moins belles que les nôtres, tu devrais les changer.

  • Tu veux aller voir, Hans ?

  • Pas tout de suite, j'ai un petit problème là tout de suite mais ça passe doucement.

  • Ah, ok. Vous voulez manger quoi, à midi, les gamins ?

La réponse fut unanime du steak haché et des frites avec beaucoup de ketchup et de mayonnaise. Ça tombait bien le snack du camping en faisait à emporter. Hans se leva enfin et alla se regarder dans la glace. Il revint et me fit un bisou sonore sur la joue, en me disant merci.

  • Bé, c'est ton chéri Hans ?

  • Non Adeline, ce n'est pas mon chéri.

  • Mais pourquoi il t'a fait un bisou sur la joue, alors ?

  • Pour me dire merci parce que je l'ai bien coiffé et qu'il est content de ce que j'ai fait. Gus et Chip t'ont bien fait un bisou sur la joue aussi.

  • Ah, oui, mais nous c'est pas pareil. Eux c'est mes amoureux.

  • Ha bon et vous ne nous l'avez même pas dit ?

  • Mais non, c'est un secret.

  • Bon, allez, on va acheter le dîner ?

Ce fut la ruée. Le jeune qui tenait le snack faillit s'étrangler de rire quand il remplit la barquette de frites de Gus.

  • C'est tout ce que tu mets ? Ça fait pas beaucoup. Ma Mamé elle nous en donne plus.

  • Tu es sûr de tout manger si j'en rajoute ?

  • Oui mais tu mets aussi plus de ketchup et de mayonnaise.

  • Gus, tu n'as rien oublié de dire ?

  • Ah oui pardon, s'il te plaît, monsieur.

  • Moi c'est pas monsieur, c'est Aurélien et toi tu t'appelles comment ?

  • Moi c'est Gus. Enfin, c'est Augustin mais tout le monde dit Gus.

  • Enchanté Gus, moi c'est Aurel pour mes amis. À qui le tour ? C'est à toi Princesse ?

  • Moi c'est Adeline.

  • Tu veux beaucoup de frites aussi je parie.

  • Non ça ira. Normal s'il te plaît.

  • Il ne reste plus que toi. C'est quoi ton prénom ?

  • Mais je suis Gus, je viens de te le dire.

  • Mais lui c'est qui alors ?

  • Bin c'est Chip. Mon jumeau. Je reveux la même chose, s'il te plaît Aurel, avec beaucoup de frites aussi.

  • Et Chip, il a un nom ?

  • Oui c'est Cyprien mais on l'appelle tous Chip pour pas le confondre avec notre Papé Cyprien mais lui il est beaucoup vieux. Mais on est né le même jour que lui. Même Adeline elle est née le même jour que nous. Pas vrai Papa.

  • Oui c'est vrai… Chip.

  • MAIS PAPA ! FALLAIT PAS LE DIRE !

Le gars du snack n'y comprenait plus rien.

  • Vous vous êtes fait mener en bateau. Au fond, c'est bien Gus, et celui-ci c'est Cyprien.

  • C'est vrai qu'ils se ressemblent beaucoup. Et pour vous qu'est-ce-que je vous sers ?...

Je payais et on partit. On mangea pendant que c'était chaud et les enfants allèrent faire la sieste à contrecœur.
Dès qu’ils furent endormi, j'allais enfiler un short et je commençais à faire des assouplissements à l’extérieur. Hans me regardait faire. Ça devait faire une bonne demi-heure que j'en faisais quand une femme passa et me fit la remarque sur un ton aigre doux qu'on était dans un camping naturiste.

  • Oui Madame, je sais qu'on est dans un camping naturiste mais il y a certains exercices qui seraient plutôt… pornographiques, si je les faisais sans short. Celui-là par exemple.

Et je passais mes pieds derrière ma tête puis marchais sur les mains.

  • Je vous laisse imaginer la vue sans mon short, Madame.

  • Vous êtes indécent Monsieur. J'irai me plaindre à la direction du camping.

  • Faites Madame, faites donc cela. Bonne journée, Madame.

  • Mais… elle est complètement folle cette bonne femme. Et je ne te savais pas si souple, Bé.

  • Tu n'as encore rien vu.

Je faisais le grand écart facial quand un homme arriva.

  • Ma femme vient de me dire que vous l'avez insulté. Je pourrais savoir pourquoi ?

  • Je n'ai pas insulté votre épouse. Elle m'a fait remarquer qu'on était dans un camp naturiste et que je n'avais pas à porter de short et je lui ai simplement répondu que si j'en avais mis un, c'était justement pour ne pas choquer les gens. Je vous montre la position que j'avais quand je lui ai dit ça.

Je remis les pieds derrière ma tête et le gars éclata de rire.

  • En effet, je vous comprends, il vaut mieux que vous portiez un short. Excusez mon intervention. Je vais aller dire ce que j'en pense à ma femme.

  • Laissez tomber, dites-lui que je me suis remis nu et que j'ai stoppé mes exercices pour aujourd’hui. Comme ça, vous et moi, on aura la paix.

  • Oui vous avez raison, et excusez-la encore.



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RE: Bébé - bech - 13-03-2023

Pour les assouplissements "à l’extérieur", j'avais compris "à l’extérieur du camping".


RE: Bébé - KLO7514 - 14-03-2023

Mmhhh; je pressens un départ anticipé de ce cher Hans. Ce pendant, j'éprouve un tout petit truc me disant qu'il y aurait peut-être un "unique rapprochement d'un soir" avec Bé, une sorte de séance d'adieux, de remerciements pour l'avoir accepté. On verra bien. J'ai connu de vrais jumeaux appelés en même temps pour le Service Militaire. Quand ils entendaient prononcer leur nom, l'un demandait : «L'artilleur ou le cuirassier?» à la grande joie de leurs copains.


RE: Bébé - gaetanbg - 15-03-2023

Il partit en riant. Et je terminais mes exercices.

  • Tu sais Bé, là, tu me surprends beaucoup. Ça fait longtemps que tu t’entraînes ?

  • Depuis que j'ai 3 ou 4 ans. Antho faisait du karaté et Audrey de la danse classique. Alors je les imitais. Je crois que je suis devenu plus doué qu’eux.

  • Oui je vois ça. Tu n'as jamais pensé à le faire faire aux jumeaux.

  • Non, mais si tu penses que c'est une bonne idée on peut commencer, tout à l'heure, à la plage.

  • Papa, on est réveillé. Et on a envie de faire pipi.

  • Et on veut goûter aussi.

L'urgent étant fait, on partit à la plage. Hans m'abandonna une bonne heure. Il alla faire un tour dans les bois. En arrivant, le jeune couple avec les jumelles demanda s'ils pouvaient s'installer avec nous et bien sûr, ‘’on’’ accepta. C’est-à-dire que les mioches avaient répondu avant moi.

  • Je peux te poser une question indiscrète ?

  • Oui bien sûr.

  • Hans et toi vous êtes en couple ?

  • Non, pas du tout, pourquoi tu demandes ça ?

  • C'est parce qu'il n'y a pas la maman des jumeaux et que les petits se tournent autant vers Hans que vers toi, on pensait que… enfin, laisse tomber.

  • La maman des jumeaux nous a abandonnés quand ils avaient neuf mois. Et depuis elle est décédée. Hans, c'est leur nounou. Il est ici avec nous, moitié vacances, moitié boulot.

  • D’accord ! Et ça vous dit de passer boire l'apéro à la maison ce soir ?

  • Oui, pourquoi pas. Enfin, je viendrai avec les jumeaux, je ne sais pas si Hans viendra.

  • Au fait on ne s'est pas présenté je m'appelle Gilles et ma moitié Véronique et tu connais les jumelles Lily et Lilou.

  • Enchanté, je suis Jean-François. Vous connaissez mes fils, Cyprien et Augustin. Vous venez d’où ?

  • On est de Marseille et toi ?

  • J'habite un petit village dans les Alpilles. C'est au nord d’Arles. Ça s'appelle les Fourches mais tu ne dois pas connaître.

  • Mais si, je connais, enfin de nom. Mon arrière-grand-père est de là-haut, du moins, s'il est toujours vivant.

  • Ton arrière-grand-père est de là-haut mais c'est qui ? Je connais tout le monde et à part le Gaston, je ne vois pas qui ça peut être.

  • C'est ça, Gaston Mathieu. Il est toujours vivant ?

  • Oui, il est toujours vivant et en bonne santé. Il va sur ses 93 ans. Mais comment tu es de sa famille ? Il n'a qu'un fils et je connais ses enfants et ses petits-enfants.

  • Tu fais erreur. Il avait eu une fille avant lui et quand il a su qu'elle était enceinte, il l'a mis dehors. Ma grand-mère est partie à Marseille où elle a fait sa vie, assez bien d’ailleurs, en élevant seule mon père.

  • Ta grand-mère est toujours vivante ?

  • Non elle est morte d'un cancer il y a 2 ans.

  • Et tes parents sont à Marseille aussi ?

  • Oui, ainsi que mes beaux-parents. Ils nous aident de temps en temps en gardant les filles.

  • Du coup, ton nom de famille c'est Mathieu !

  • He oui. Tu crois qu'on pourrait monter le voir ?

  • Ça, j'en sais rien, parce que comme je te l'ai dit personne ne m'a jamais parlé d'une fille. Pas même Cyprien.

  • C'est qui Cyprien, à part ton fils ?

  • C'est mon arrière-grand-père. Il a 103 ans. Il est né le même jour qu’eux mais un siècle plus tôt.

  • Papa ! Papa, on veut la même coiffure que les garçons. C'est trop joli.

  • Mais, je ne sais pas faire ça, moi.

  • Mais le Papa de Chip et de Gus, il sait lui. Allez dis oui s'il te plaît.

  • Si Jean-François veut bien vous le faire moi je suis d’accord mais il faut demander à votre mère si elle est d'accord, aussi.

  • Tu as entendu Maman, dis oui s'il te plaît.

  • Si Jean-François veut bien vous le faire, c’est oui !

  • Pas de souci, pour moi, il nous reste encore beaucoup de perles et d'élastiques mais, Véro et Gilles, il faudra m'aider parce que, mine de rien, c'est très long à faire. Le mieux c'est qu'on y aille maintenant parce qu'il va falloir leur laver la tête et comme elles ont les cheveux très longs il va falloir les sécher. Les garçons. On y va !

  • Mais on va où?

  • Coiffer les filles comme vous.

  • Ouais ! On pourra vous aider ?

  • Oui, vous nous passerez les perles et les élastiques.

Après une douche plus que laborieuse tellement les gosses étaient excités, on passa au séchage et au coiffage des filles. Et, même à trois, ça nous prit un bon moment. Finalement on alla souper avec eux. On commanda des Pizzas. Et, devinez qui était devant le four ? Aurel, bien sûr, et une fois de plus Gus lui fit faire ce qu'il voulait pour SA pizza.

  • Tu vois Gus, c'est la pizza la plus bizarre que j'ai faite de ma vie.

  • À notre maison, quand on en fait, on met tout ce qu'on veut dessus. Nous aussi on a un four mais nous dedans on met du feu de bois.

  • Et c'est lesquelles les meilleures ? Les miennes ou celles que vous faites ?

  • C'est celles de ma Mamé Henriette. Elles sont plus bonnes que les autres.

  • Tu as raison, Gus, la cuisine des Mamés est la meilleure de toute, même que celles des mamans. Pas vrai ?

  • Nous on ne sait pas parce qu'on n'a plus de maman et Papa il sait pas trop bien faire la cuisine juste les œufs sans les casser. Hans lui il nous fait bien à manger. Et toi c'est qui qui te fait à manger ?

  • C'est le cuistot du camping. Il est très doué.

  • Papa, on peut en avoir un cuistot, nous aussi ?

  • Heu… non, pas vraiment.

  • Ah bon, tant pis !

On paya les pizzas et on alla les manger puis on rentra. Tout le monde était encore à table quand on arriva. Les garçons et Adeline se ruèrent sur leurs cousins pour leur montrer leurs nouvelles coiffures et les cousins leur racontaient leur journée en Espagne.
Hans m'évitait et me tirait la gueule. L'heure de coucher les enfants arriva et ils voulurent tous dormir ensemble chez mon frère. On alla chercher un matelas pour qu'ils puissent dormir.
Mon frère me donna les courses qu'il avait faites pour moi et je le payais, illico.
Ils étaient fatigués et tout le monde désirait se coucher.
Je retournai au mobil home, suivi par Hans,

  • Tu ne sors pas ce soir, Hans ?

  • Non je n'en ai pas envie. Et je dois te parler, sérieusement.

  • Tu veux me parler, maintenant ?

  • Oui, on est seuls et tranquilles. Alors je pense que c'est le bon moment.

  • Bin, vas-y, je t’écoute.

  • Jean-François, quand on va rentrer aux Fourches, je vais partir. Je vous laisserai le temps à toi et à Mary de trouver une autre nounou pour les enfants mais après je partirai.

  • Mais Pourquoi ? Qu'est-ce qu’il y a qui ne va pas ? J'ai fait quoi de mal pour que tu décides de partir comme ça du jour au lendemain ?

  • Rien, justement, tu ne fais rien pour me retenir et depuis qu'on est ici tu fais tout pour m'éloigner de toi. Je n'en peux plus. Si je reste avec toi je vais devenir fou. Je t'aime Jean-François et tu ne t'en rends même pas compte.

  • C'est toi qui ne te rends pas compte, Hans. Je ne peux pas t’aimer. Je n'en ai pas le droit.

  • Hein ! Mais pourquoi ça ?

  • Parce que toutes les personnes que j'aime meurent. Ça te va comme explication ?

  • Ne dis pas n'importe quoi !

  • Je ne dis pas n'importe quoi, Liam est mort ça faisait quatre ans qu'on était ensemble et toujours amoureux. Puis ça a été Victoria qui avait réussi à raviver cette flamme. Alors, tu comprends que je n'ai plus le droit d’aimer, d’ouvrir mon cœur ? Tu peux le comprendre, ça ?

  • Oh, mais… Si tu dis ça, c'est que tu as des sentiments pour moi, pas vrai ?

  • Je t'aime à en crever, Hans. Mais je ne peux pas. Ce n'est pas bien. Je ne veux pas que tu meures.

  • J'en prends le risque.

  • Non, ne dis pas ça. Je ne veux pas que tu disparaisses.

  • Je ne vais pas mourir et on va vivre ensemble, vieux et longtemps. On élèvera nos petits-enfants ensemble.

Il se leva de son lit et vint s'asseoir à côté de moi. Il prit ma tête entre ses mains, la tourna vers la sienne et nos bouches se touchèrent. Je sentis sa langue lécher mes lèvres puis forcer leur passage, elle frottait mes dents et je cédais. J'entrouvris la bouche et sa langue se faufila et chercha la mienne. Et dès qu'il la sentait il retirait la sienne et recommençait. Puis je me mis à jouer avec lui de la même façon et ça se termina en une grosse pelle bien baveuse.
Il me fit allonger sur le lit et se mit sur moi. Il commença par m'embrasser de partout sur la figure, il me donnait de temps en temps un coup de langue, il me mordilla le menton puis descendit le long de mon cou qu'il lécha puis il descendit sur mes pecs qu'il pétrit avant de jouer avec mes seins. C'était un expert. Puis il descendit jusqu'à mon sexe. Il commença par le lécher, le mordiller puis il joua avec mon gland et mon frein avant d’enfoncer sa tête dessus. Je sentais sa langue qui m'excitait et ses joues qui frottaient les bords.

  • Tourne-toi, j'ai envie de te sucer, aussi.

Il se tourna et se débrouilla pour me présenter ses fesses et non sa queue. Je commençais par les caresser, les griffer, les claquer gentiment, avant de les écarter et de lui faire une feuille de rose magistrale.
On gémissait fort, autant l'un que l'autre, et Hans encore plus quand mes doigts trouvèrent sa prostate avec laquelle ils jouèrent.

  • Arrête Bébé, tu vas me faire jouir, avant, j'ai envie que tu me prennes.

  • Tu n'as pas envie de jouir ? Tu ne vas pas me dire qu'un grand garçon comme toi, ne pourra plus bander s'il jouit… Arrête de me sucer je sens que ça vient, aussi.

  • Tu ne vas pas me dire qu'un garçon, grand et fort comme toi, ne pourra pas rebander même s'il jouit.

Je me tortillais de façon à pouvoir prendre sa queue dans ma bouche tout en jouant avec sa prostate et on se débrouilla pour jouir en même temps…
Et nos bouches se rejoignirent pour s'embrasser et échanger nos saveurs.
Tout comme moi Hans bandait encore. Je le fis mettre à quatre pattes, pour bien lui bouffer le cul. Je caressais en même temps ses fesses, son dos et de temps en temps je branlais sa queue mais il me l'enlevait pour ne pas re jouir trop vite.

  • Prends-moi, j'en ai trop envie.

J'enfilais une capote, je mis beaucoup de lubrifiant et j'enfilais mon gland.

  • Vas y doucement, ça fait longtemps que plus personne ne m'a pris.

  • Tu n'as qu'à me dire comment tu veux que je te prenne.

  • Commence doucement… Oui comme ça c'est bien. Ne va pas trop profond pour le moment. Laisse-moi m’habituer.

Je mis un grand moment à introduire toute ma queue, tellement il était serré.
Je faisais courir mes doigts sur son dos et sur ses flancs. Il se raidissait, frissonnait de plaisir sous mes caresses. Petit à petit mon pubis tapa ses fesses dures. Quand mon sexe coulissa facilement dans sa gaine intime je le fis mettre dans la position du missionnaire et je le fis jouir en même temps que je l’embrassais. Il serra si fort ses muscles intimes que je jouis à mon tour.
Je me retirais et on s'embrassa longuement en se caressant. Nos sexes étaient au beau fixe une nouvelle fois.

  • Hans, j'ai envie que tu me prennes à ton tour.

  • Tu en as vraiment envie ?

  • Je veux tout partager avec toi et mes fesses en font partie, à moins que tu ne sois que passif.

  • Je fais les deux, même si j’ai une préférence à être passif. Mais je ne peux pas résister à tes belles fesses.

  • Par contre, il va falloir que tu me prépares bien, parce que ça fait plus de quatre ans que personne ne m'a pris. Et tu as une bite assez épaisse.

  • Pas autant que la tienne. Mais c'est vrai que je n'ai pas à en rougir. Mets-toi à quatre pattes, s'il te plaît.

Après un looong bouffage de cul et une préparation minutieuse avec ses doigts, il enfila une capote et, quand son gland passa, je le stoppais un moment. J'enlevais ma main et il recommença sa progression.
Il lui fallut un très long moment pour entrer en plein mais jamais je ne sentis sa queue se ramollir.
Puis il commença par de longs, lents, vas et viens. Et petit à petit, mon cul s'adapta à sa queue. Je commençais à prendre mon pied. Il me fit mettre dans la position du missionnaire aussi et il me reprit mais cette fois avec des coups plus secs et plus rapides… affolant ma prostate ! Je sentais la jouissance monter.

  • Je ne peux plus tenir Bébé. Je vais jouir.

J'attrapais mon sexe et je me masturbais très vite. Il accéléra la cadence en tapant bien fort au fond de mon cul et je le sentis jouir dans la capote. Je giclais à mon tour, m'arrosant jusqu'au menton. Il s'écroula sur moi. On s'embrassa longuement et on se serra pour dormir dans les bras l'un de l’autre. C'est vrai que deux grands gaillards dans un lit en 90 c'est pas évident.
Dans la nuit, on recommença. Mais cette fois Hans me prit sans souci, il se retira avant de jouir et je le pris, jusqu'à ce qu'on jouisse ensemble. Hans regagna son lit, pour les quelques heures qui restait à dormir.


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RE: Bébé - emmanolife - 15-03-2023

On est contents pour eux ! On avait bien l'impression qu'ils se plaisaient, mais qu'il y avait comme un malaise, un blocage. Je n'avais pas compris que c'était Bé qui ne voulait pas, et du coup, Hans n'osait pas faire le premier pas.

Y a-t-il une malédiction ? Vont-ils réussir à la lever ?


RE: Bébé - KLO7514 - 15-03-2023

J'ignore, pour le moment si la "malédiction" sera levée, même si mon prédécesseur en commentaire et moi le souhaitons ardemment. Nous observons, cependant, au moins deux "choses" qui se sont levées, de belle façon et plusieurs fois en cette soirée puis nuit de "trouvaille commune". Cet épisode me fait penser à la rencontre du jeune et beau fermier aux States avec le célèbre acteur : même processus sauf que cette fois, c'est Bé lui-même avec Hans qui deviennent "acteurs principaux" , mettant ainsi les choses au clair. Et pour les "loupiots", ce ne sera pas plus mal. Reste à savoir comment se débrouillera monsieur le père de ce cher néerlandais. Si ce dernier était né à Dax, par exemple, on dirait qu'il est un «haut» Landais Wink grâce à son presque double mètre!


RE: Bébé - bech - 16-03-2023

Je croyais que les hauts landais étaient des échassiers. Et dans ce cas, ils dépassent largement les 2 mètres.

Donc, finalement, comme je le souhaitais, Bé a trouvé un remplaçant pour Liam. Et par rapport à la malédiction, le proverbe "jamais 2 sans 3" (ou 203, un modèle de voiture encore plus ancien que la 404), elle n'est pas obligé de se continuer, ou alors dans 50 ans.