Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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RE: Bébé - gaetanbg - 30-01-2023

Je partis courir le lendemain matin de bonne heure. J'étais en super forme. Et quand je rentrais après une bonne douche je regardais un peu ce qui pourrait m’intéresser. Finalement ce qui me plaisait le plus c'était une formation d'infirmier urgentiste.

Ça se faisait en trois périodes d'une semaine et ça coûtait pas loin de mille euros. Le dernier jour pour s'y inscrire c'était demain. Et la réponse fin de semaine suivante.

Le premier stage se déroulait la dernière semaine de mai, le suivant la deuxième de juin et en final, la dernière semaine de juin. Et le vendredi on passait l'examen théorique et pratique.

Je remplis le dossier, sortis ma carte de crédit et payais en ligne. On serait remboursé sous deux mois, si on n'était pas retenus pour le stage …
Et dans l’élan, je remplis un autre dossier pour m'engager dans les marins pompiers de Marseille.

Bon, il n'y avait plus qu'à attendre. Sur une feuille j'avais noté les dates des formations. Et quand j'arrivais à la cuisine j'allais voir ma mère directement.

— Elle te va bien ta robe Man. Elle est neuve ? Tu as fait quoi à tes cheveux ?

— Houlà, Bé, soit tu as fait une très grosse connerie, soit tu as quelque chose à me demander et tu sais que ça va me contrarier. Alors c'est laquelle des options ?

— La deuxième Man.

— Vas y dit ce que tu as à demander.

— Sur ce papier je t'ai mis des dates. J'aimerai bien avoir des vacances.


Elle regarda le papier que je lui avais donné.


— C'est quoi ces dates ? Et en plus tu veux la dernière du mois de mai. Tu ne pouvais pas le dire avant, Bé ?
Et deux semaines en juin en plus. Je peux savoir pourquoi ?

— En fait j'ai réfléchi à la conversation qu'on a eu. Ce matin je suis allé voir sur internet si je trouvais quelque chose qui pourrait me plaire. Et j'ai trouvé une formation d'infirmier urgentiste.
Et je m'y suis inscrit. Les dates c'est celle où il y aura les cours si je suis pris.

— D'accord et elle va te servir à quoi cette formation ?

— C'est un petit plus pour la deuxième partie de mon plan de carrière.

— Houlà, que de grands mots tout d'un coup, Bé. On peut savoir ta mère et moi ce que tu as prévu comme carrière ?

— J'ai aussi fait une demande pour intégrer le corps des marins pompiers de Marseille.

— C'est vrai ça, Bé ?

— Oui Maman, c'est vrai.

— Mon dieu que je suis contente. Pour les vacances je te déduirais les heures supplémentaires que tu as faites. Et puis s'il manque un jour ou deux, c'est pas grave.

— Mais alors tu vas avoir l'uniforme des marins ?

— Si je suis pris, oui, mais je serai le plus souvent en uniforme de pompier.


Ma mère tirait déjà des plans sur le comète. Je la calmais et je lui expliquais que c'était pas du tout cuit. Et je leur parlais du cursus.


– Tu as quelque chose de prévu cet après-midi, Bé ?

— Heu non, rien de spécial pourquoi ?

— Je t'embauche à la carrière et demain aussi si tu veux.

— C'est pour quoi faire ?

— Creuser des tranchées et boucher des trous. Je sais que tu n'as pas le permis pour les engins mais comme il n'y aura que ton oncle, toi et moi ça ne craint rien.

— Ok, mais je conduis la pelle.

— Tu vas tout conduire parce que ton oncle et moi on va te montrer ce qu'il y a à faire mais nous on sera au bureau. On va trier des papiers . Il y en a qui datent de ton grand père. On y va ?

— Je me change et j’arrive.


Quand on arriva mon père et mon oncle tracèrent avec une bombe orange là où je devais creuser la tranchée, je devais mettre les cailloux dans les plus grosses ornières et étaler la terre vers la centrale à moellons afin de remblayer.
La tranchée allait de l'entrée jusqu'au bureau et de là repartait vers la machine qui fabriquait les moellons une autre vers la machine à concasser les pierres et une autre vers un autre complexe où une machine tamisait le sable et une autre calibrait le gravier.

J'avais bien avancé dans l'après-midi. Mon père et mon oncle m'avaient aidé à mettre plusieurs gaines au fond. D'abord l'eau et le téléphone, puis j'avais recouvert le tout de 30 cm de sable, puis j'avais recouvert avec de la terre.
Les autres tranchées étaient creusées, demain on y mettrait les gaines. Le lendemain, comme j'avais fini de bonne heure, mon père me fit creuser une dernière tranchée et quand je lui demandais pourquoi, il me répondit que c'était une surprise.

Et le lundi je repris la routine. Sauf que le soir je rentrais en courant d’un bon rythme. Le mercredi Mary était montée aux Fourches. Elle avait fait le tour avec Tim et elle avait calculé qu'elle pouvait en mettre plus d'une centaine. Elle était ravie.

Tim avait parlé d'elle à ses parents. Comme moi, ils étaient heureux pour lui et bien sûr, il pouvait prendre la maison derrière.

On était vendredi. Le soir quand j'ouvris mes mails la première réponse que j’attendais, était arrivée. J'étais accepté à la formation. La veille j'étais allé voir mes grands-parents et j'avais jeté un œil sur les cerises du père Mathieu. Elles étaient à point. Il devait être derrière sa fenêtre parce que quand il m'a vu il m'a dit d'en ramasser quelques unes pour mes grands-parents et pour nous. Il s'en était ramassé un plat.
J'arrivais un peu à la bourre ce soir-là, pour le repas mais mon père ne dit rien en voyant le saladier plein.


— Elles sont juste mûres comme il faut.

— Alain c'est le dessert les cerises alors tu arrêtes d'en manger.

— Ho c'est pas pour une poignée ou deux que ça va me couper l’appétit.


Elle prit le saladier et l'enleva de la table.


— Tu vois Pa, elle te fait comme à moi avec les desserts à Noël. Elle nous prive de tout ce qui est bon.

— Ça suffit les jérémiades. Bé tu mets la table.


On mangea et on torcha les cerises… le plat en entier. Et ma mère ne laissa pas sa part aux autres. J'aurais plus qu'à aller le rendre demain au père Mathieu. Je le ferai dans l'après-midi en allant lui 'voler' des cerises avec mes neveux.

En fait, les siennes n'étaient pas meilleures que les autres, c'est juste que son cerisier était bien exposé et entre trois murs, ce qui les faisait mûrir avant les autres. Et quand on est gamin comment résister à ça ?

Ce week-end il allait y avoir du monde à la maison. Mon frère et ma sœur montaient pour le plus grand plaisir de toute la famille.

Le samedi matin je partis courir un petit peu plus loin que d’habitude. Pas plus longtemps mais plus loin. Et au bord du sentier il y avait des morilles. Merde j'avais rien pour les ramasser. Il faudra que je revienne, parce qu'avec tout ce qu'il y avait ça faisait un sacré plat.

Mais il y avait un chemin proche et avec le 4X4 de mon père qui m’y emmènerait, on n'aurait que 10 minutes de marche pour y arriver.
Ma mère n'était pas là. Mon père lisait.


— Pa, j'ai besoin de toi et de ton 4X4.

— Et pourquoi faire ?

— C'est une surprise mais si on veut être rentrés pour midi faut partir maintenant.


Il rouspéta un peu mais au final il m’accompagna. Il m'avait exceptionnellement laissé le volant. Et quand je stoppais au milieu de nulle part il me dit :


— Mais qu'est-ce qu’on vient foutre là ?

— Dans dix minutes tu le sauras.


C'est lui qui vit la première.


— Arrête Bé, tu vas écraser une morille.

— Elle est petite celle-là comparée aux autres plus haut, c’est ça qu’on vient chercher.

— C'est pas grave tu la ramasses quand même.


Au final on en avait trouvé pas mal. Presque un sac de supermarché à deux.


— C'est ta mère qui va être contente et je ne te parle pas de Cyprien qui les adore aussi. Remarque ta grand-mère c'est pareil.

— C'est de famille. À la crème c'est juste une tuerie. Je suis sûr qu'à Noël on va en avoir aussi.

— De toute façon maintenant qu'on connaît le coin, il faudra y revenir. Et tu ne le dis pas à ton grand-père. Je l'ai fait une fois et chaque fois que j'y retournais, j'en trouvais qu’une ou deux qu'il avait oublié, parce que lui y était allé le vendredi après-midi.

— Il a osé ?

— Tu crois qu'il s'est gêné ?


Pour repartir c'est lui qui avait pris le volant. Il conduisit un peu Rock'n roll. Et quand il vit que je le regardais bizarrement il me dit :

— C'est un 4X4 ou pas ?

— C'est toi qui conduit, Pa.


Quand on arriva à la maison tout le monde était là. Ça piaillait dans toute la maison.


— Tonton, Papy ! Vous étiez où ?

— On est allé se promener Louis.


Puis ce fut Camille qui arriva avec Eliott. Gaële suivait en tenant Aymeric dans ses bras. On fit la bise à tout le monde et ma mère nous demanda :

— Vous étiez où tous les deux ?

— On était parti chercher de quoi améliorer le repas de demain.

— Et tu crois que je vais te cuisiner ce que vous avez trouvé ?

— T'en penses quoi, Bé ?

— Qu'elle va le faire.

— Moi aussi! Allez, va chercher ce trésor.


Quand je revins je posais les sacs sur la table. Et les petits grimpèrent sur des chaises pour voir ce qu'il y avait dedans. Ma mère fit pareil – regarder, pas grimper.


— Mon dieu mais où est-ce-que vous avez trouvé tout ça ?

— On dirait des vieilles éponges toutes sales. On en fait quoi de ça Papy ?

— Ça se mange et c'est très bon Louis. Enfin si ta grand-mère veut les préparer.

— Oui je vais les préparer. Je crois que j'ai de la crème d’avance. Mais vous m'avez pas dit où vous les aviez trouvé.

— Par Terre… On ne te le dira pas, parce que ton père va te tirer les vers du nez et il va faire comme l'an dernier, il va y aller le vendredi après-midi et je n'aurai que les restes le samedi.

— Mais qu'est-ce-que tu peux être rancunier Alain !

— Tonton, tu sais si les cerises elles sont rouches ?

— Oui elles sont rouges et même très bonnes.

— Comment tu sais qu'elles sont bonnes ?

— Parce que je suis déjà allé en voler.

— Tu en as laissé au moins ?

— Oui, plein même.

— On y va quand ?

— Quand vous aurez fait la sieste.

— Mais on n'a pas envie de faire la sieste nous.

— Tant pis, moi j'irai la faire.

— Si tu vas la faire, j'irai avec toi, alors.

— Moi aussi.

— et moi zaussi.

— On va être serré dans mon lit.

— Mais non, on est petit nous.

— Tu vas où Tonton ?

— Faire la sieste.


J'allais dans ma chambre et je m'allongeais sur mon lit en boxer et tee-shirt. Ils arrivèrent tous les trois et grimpèrent sur le lit. Je dus hausser la voix pour qu'ils se calment et après une histoire sans queue ni tête, ils s'endormirent… et moi aussi.
C'est des petits rires et des 'guillis' qui me réveillèrent. Je me vengeais d'eux, évidemment. Ça riait, ça criait. On descendit.


— Allez, on y va Tonton ?

— Mais où ?

— Bin voler des cerises.

— D’accord.

145


RE: Bébé - KLO7514 - 30-01-2023

Quel emploi du temps! Ah, c'est beau une famille qui s'entend à merveille. Et les "p'tits loups" ne sont pas les derniers pour animer la maison. Alors comme ça, nous avons des chances qu'un futur militaire vienne aux Fourches. Qu'il sera beau s'il porte bien la "tenue de sortie". Et il ne paiera que le 1/4 de place dans le train pour venir de la cité phocéenne : toubénef ! Mais le nouvel incendie de son cœur n'est pas encore allumé...Et en espérant que sa situation sentimentale future ne lui cause aucun souci dans son activité envisagée au service de "ses" prochains!


RE: Bébé - gaetanbg - 01-02-2023

Et nous voilà tous partis pour voler les cerises du Père Mathieu. Sur un banc à l’ombre, mes grands-parents, Cyprien et le père Mathieu discutaient. Les gamins couraient devant et quand ils les virent se précipitèrent vers eux pour les embrasser. Le père Mathieu compris.


— Vous allez où comme ça ?

— On va voler des cerises.

— Ah bon et c'est qui qui vous a dit de faire ça ?

— C'est Tonton Bé. C'est vrai, y crie le monsieur quand on lui vole ses cerises ?

— Oui et il est pas commode en plus.


C'est le père Mathieu qui venait de dire ça, le plus sérieusement au monde.


— Il est où le monsieur ?

— Dans sa maison mais il doit faire la sieste. Si vous voulez avec votre Papé Cyprien on va faire le guet. Et on vous dira si on le voit.


On alla tous au cerisier et on commença à ramasser. Les gamins en mangeaient plus qu'ils n'en mettaient dans le panier… mon père aussi d’ailleurs.


— Attention, j'ai vu le rideau de la cuisine qui a bougé.

— Vite il faut vous cacher.


Cyprien et le père Mathieu jouaient le jeu. Ils mirent quelques coups de speed aux gamins et on entrait tous dans le jeu. On en avait pas mal ramassé. Je laissais le saladier plein dans la fourche de l’arbre.


— vous voulez venir goûter chez Papé et Mamé ? Je vous ai fait des gâteaux.


Bien sûr, les gamins acceptèrent. Ma mère invita le père Mathieu à venir manger avec nous le lendemain. Il accepta.
Et en rentrant on tomba sur Tim. Il venait de ses serres où il avait préparé son marché. Il se fit engueuler par mes neveux parce qu'il avait osé prendre une poignée de cerises dans le panier que je portais.


— Hé mais, Tim, c'est à nous ça. On les a volé sur l’arbre au méchant monsieur!

— Et il ne vous a rien dit ?

— Non, il ne nous a pas vu parce que quand le Papé ou le père Mathieu voyaient le rideau qui bougeait on se cachait tous.

— Il va faire une drôle de tête quand il va voir que vous lui avez piqué des cerises.

— Oh, mais on en a laissé beaucoup tout plein pour lui.

Il fallut doucher les gamins parce qu'entre les cerises qui avaient coulé de partout et les traces suspectes de gâteau au chocolat ou de tarte aux fraises leurs fringues et leurs visages laissaient à désirer.

Gaële et Léa mirent de l'eau dans la baignoire et y plongèrent les quatre garçons… Il fallut éponger la salle de bain après et les mamans durent se changer.

Pendant ce temps à la cuisine mon père aidait ma mère à trier les morilles. Elle en avait préparé un bon peu. Au fur et à mesure que mon père les nettoyait, elle les enfilait sur un fil. Bien sûr, les gamins voulurent aider mais elle les envoya promener. Pas touche aux morilles!

Ce soir-là ce fut la fête. Il y avait charcuterie, purée et saucisses. Les gamins allèrent se coucher repus, on discuta un moment et on partit tous au lit.

Après mon café matinal je partis courir. Mais cette fois j'avais pris mon sac à dos. Et grand bien m'en avait pris. Au lieu de tourner à droite et de retourner là où j'avais couru hier, je tournais à gauche. Et un kilomètre plus loin je tombais sur un autre champ de morilles. Je remplis les sacs… qu'il y avait dans mon sac à dos. Du coup je décidais de rentrer. Il n'y avait que mes parents et Gaële qui donnait le biberon à Aymeric.


— Tiens, Man, cadeau.

— Mais tu les as trouvé où celles-là ?

— Pour toi Maman c'est par terre ; et tu vois le chemin qu'on a pris hier Pa, bin à l'embranchement au lieu d'aller à droite, tu vas à gauche, tu fais cinq-cents mètres et c'est là. J'en ai laissé des toutes petites.

— Il y en a plus qu'hier on dirait.


Du coup j'aidais mon père à les trier et à les enfiler sur des fils qu'on alla rajouter aux autres dans le garage. Il devait être onze heures quand mes grands-parents, Cyprien et le père Mathieu arrivèrent.

Mon père servit l’apéritif. Les gamins jouaient dehors. J'avais enfin pu prendre ma douche - à l'eau presque froide - et j'avais aidé à mettre la table.

Ma mère avait fait simple. Salades, trois gros poulets, frites et morilles en sauce, bien sûr.

Elle posa les poulets, les frites et les morilles sur la table. Elle servit Cyprien en premier et, malicieusement, elle demanda :

— Papy, tu veux les morilles à la crème à part, où je te les sers avec ton poulet ?

— Donne-moi d'abord les morilles, à part.

— Tu les sors d’où ?

— C'est Bé et Alain qui les ont trouvé mais ils ne m'ont pas dit où .

— Y'en a plein le garage Papé. Mamy elle les a mis sur des fils mais on a pas pu aider.

Bien sur mon grand-père essaya de nous tirer les vers du nez mais il avait à faire à plus rusé que lui. Les gamins gouttèrent d'abord la sauce. Ça, ça allait mais la structure des morilles ne leur plaisait pas. Aussi ma mère leur servit les frites et le poulet avec beaucoup de ketchup et de mayonnaise maison en prime.

Le clafoutis aux cerises de ma grand-mère était un délice et la mousse au chocolat de ma mère un régal.

Puis comme la veille, j'allais faire la sieste… avec les monstres aux basques.

Après avoir fait goûter les petits et les ‘moins’ grands, mon frère et ma sœur repartirent.
J'allais dans ma chambre et je cherchais sur le net, de quoi me loger pour ma semaine. Je trouvais un F1 pas trop cher et pas trop loin. C'était que des chambres double. Tant pis. Je ferai avec. Je réservais pour la semaine. Je pris même deux nuits de plus. Celle du dimanche au lundi précédant ma formation et celle du vendredi au samedi.

Et oui, j'avais l'intention d'aller baiser. J'avais vu qu'il y avait un sauna gay à Montpellier et plusieurs lieux de drague … Et le samedi je retournerai à celui de Nîmes.

La semaine passa assez vite. Le vendredi je préparais mes affaires. Le samedi j'allais courir et je croisais en rentrant mon père qui était aux morilles avec mon grand-père – mais pas dans notre lieu secret. J'en avais trouvé plusieurs que je leur laissais au passage. Je discutais un moment avec eux avant de repartir.

J'eus pas trop le temps de voir Tim cette semaine. Il était surbooké. Je partis le dimanche juste après le repas. Et finalement je m'arrêtais au sauna de Nîmes.

Marc était déjà en tenue. On prit la douche ensemble et on alla s'enfermer dans une cabine. Il me dit que Sacha était parti faire des manœuvres à Camp Juers. Il jouit deux fois et moi trois. et dès qu'on était rentré dans la cabine, comme Sacha je lui avais dit de se mettre à poil. Il avait obéi.

Pour me remettre j'allais faire un tour au hammam où un petit minou me suça mais ne réussit pas à me faire jouir, de là j'allais jusqu'au sauna où je restais un bon moment et je retournais au bar où Marc avait pris du service. Il n'y avait pas grand monde aujourd’hui. Sur un des canapés un couple, plutôt mignons tous les deux, flirtait. De temps en temps Marc allait discuter avec eux. Ils se levèrent et partirent derrière. Leurs serviettes laissaient voir leurs envies - plus que - naissantes.
Marc vint me voir après leur départ.


— Jeff, s'ils te plaisent, ils t'attendent au sling. Ils ont envie de ta grosse queue.

— Et comment ils savent que j'ai une grosse queue ?

— Simple. Ils m'ont demandé!

— En d'autre temps je t'aurais dit que tu étais une langue de pute mais bon, ça va, ils sont mignons.


J'allais les rejoindre. Et en plus d'être mignons ils étaient doués. Ils se firent prendre tous les deux en double à tour de rôle. Sans compter qu'ils passaient aussi à tour de rôle sur le sling. Je ne me rendis pas compte de l'heure et quand je ressortis du sauna il n'était pas loin de vingt et une heures.
je mangeais un bout dans un mac do tout proche et j'allais jusqu'au F1. Merde c'était des lits simple. Tant pis je ferai avec.

Six heures j'étais debout et à huit heures moins le quart, j'étais à la fac devant la salle où il y avait déjà quelques gars avec lesquels je discutais. Il y en avait un, Tom, que je trouvais particulièrement sympa et motivé. Il arrivait de Lille pour la formation.


— Les mecs, y'en n'a pas un qui pourrait me dire où je pourrais crécher, j'ai rien trouvé pour me loger.

— Si tu veux, il y a un autre lit dans ma chambre, si ça peut t’intéresser.

— Je suis preneur.


La formation commença. Comme toujours un petit discours de bienvenue, puis un résumé de ce qu'on allait voir pendant les trois semaines de stage, puis ce qu'on allait voir et faire cette semaine.
Et la formation proprement dite débuta. On était dix-huit. on nous demanda de nous mettre en binômes. Bien sûr je pris Tom comme binôme. Il me faisait penser à Joris. Le matin on fit pas mal de théorie. L'après-midi, on commença par un cours de pratique qui tenait plus de rappels de secourisme, que de ce qu'on faisait généralement en milieu hospitalier. Puis on se retapa deux heures de cours théoriques. Ensuite on rentra. En fait on était six de la formation au F1. Quand on y arriva je montrais la chambre à Tom et commençais à quitter mes affaires.


— Tu vas prendre une douche ?

— Non je me change, je vais aller courir. Je ne suis plus habitué à rester assis toute la journée.

— Tu m’attends, je viens avec toi.

— Oui, pas de problème.


Et c'est sans fausse pudeur qu'on se changea l'un devant l’autre. J'en profitais pour jeter un œil à la marchandise. Et ce que j'en vis, me plaisait beaucoup. Mais bon jamais avec des collègues de travail, m'avait un jour dit mon père.
On partit en courant au fil des rues et des avenues. On trouva un parc et on en fit plusieurs tours.

Tom était bon, moins que moi mais pas loin. Et quand on revint au F1 on vit les quatre autres qui allaient partir manger. Ils proposèrent de nous attendre. On se doucha vite et on les rejoignit. Durant le repas on parla de la formation et de nous. Tom, venant de Lille, c'est lui qui était le plus loin. Un des gars nous demanda si demain on retournait courir et devant notre réponse affirmative, il demanda s'il pouvait venir avec nous. On accepta, bien entendu.

En nous couchant le soir Tom m'avait demandé si ça ne me dérangeait pas qu'il dorme à poil.


— Bin non! Je dors à poil aussi.


Et le matin j'ai eu la belle vision de son sexe bien raide. Bon le surlendemain c'était lui qui vit mon mat.
On enchaîna jusqu'à la fin de la semaine des heures de théorie et de pratique.

Le vendredi soir je testais les lieux de drague de Montpellier et je tombais sur un étudiant qui finit la nuit au F1 avec moi. Sous ses airs de sainte-nitouche c'était une grosse cochonne et autant lui que moi on prit un pied de ouf. On se sépara le lendemain matin après qu'il m'eut fait une pipe pour avoir sa dose de lait. Je ramassais mes affaires et je vis que Tom avait oublié le short avec lequel il courrait. Je le lui rendrai la prochaine fois.

Il faisait beau et si au lieu d'aller m'enfermer au sauna, j'allais faire un tour à la plage naturiste du Grau du Roi ?
C'est ce que je fis en suivant la route de la côte. Hélas, pas de bel auto-stoppeur vicieux, comme je l'avais lu dans certaines histoires chaudes, à prendre en route. Tant pis.

Je me mis à poil et très vite les premiers candidats potentiels commencèrent à me tourner autour.
Je jouais ma star mais bien vite, un gars plus mignon que les autres attira mon attention.

Il était plutôt bien gaulé. Après tout pourquoi pas ?
Ce fut le premier de l'après-midi. Bon, ça a été roulage de pelles, pipes à tour de rôle et branlette réciproque pour nous faire jouir. Ça n'a pas été la grande baise du siècle mais pour une mise en chauffe, ça allait.

Le suivant - en fait ils étaient deux. c'était les gars que j'avais rencontré dans le sling, la semaine précédente, au sauna de Nîmes. Ils n'eurent pas droit à une double cette fois parce que ce n'était pas pratique mais on joua au petit train dont j'étais toujours le wagon de queue sauf quand l'un des deux arrimait sa bouche à ma queue tout en se faisant baiser.

Le troisième, c'est un gars qui devait avoir dans les 25 ans. Il passait à côté de moi et je le trouvais beau gosse mais bon, je venais de donner y'a peu alors je n'étais pas affamé non plus. Il stoppa et vint vers moi.

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RE: Bébé - bech - 01-02-2023

Je continue à suivre cette histoire. Le fait que quelquefois, KLO7514 commente très vite un nouveau chapitre fait que je ne m'aperçois pas forcément qu'il y en a un autre. Par exemple, aujourd'hui, j'ai vu qu'il y a un chapitre de 30 janvier puis un autre de cet après midi.

Depuis Montpellier, la plage naturiste de l'Espiguette au delà au Grau du Roi est finalement assez éloignée. Il aurait été plus simple d'aller à celle de Villeneuve lez Maguelone. En plus au tout début du siècle, au moment où se déroule l'histoire, le kitsurfer homophobe qui menace de mort tous ceux qui séjournent dans un cercle de 200 mètres autour de sa plantation de drapeaux devait être trop jeune pour constituer un problème.


RE: Bébé - gaetanbg - 01-02-2023

Coucou @bech ,
en général je publie 3 fois par semaine les lundis , mercredis et vendredis sauf ces derniers temps où les publications ont été aléatoires suite à une mauvaise grippe .
bises


RE: Bébé - KLO7514 - 02-02-2023

Voilà un stage aux multiples activités...Il en est de fort agréables et d'autres un peu moins mais il faut en passer par là vu les matières à bien connaître "dans l'urgence" puisque c'est le but du jeu. Et nous espérons que celui-ci en vaut la chandelle (Pour les garçons, c'est un "chandelui"  Smile ).

Petite précision : le minou Sacha est allé exercer ses petits talents au camp militaire de CANJUERS, dans le Haut Var, au nord-est de Draguignan. Il y a de gros canons, des chars, ...des moutons et beaucoup de panneaux tout au long des petites routes qui le bordent ou celle qui le traverse indiquant que ce terrain est du genre "interdit au public" sous peine d'y recevoir des pruneaux de gros calibre. C'est idéal pour le crapahutage mais un peu le "pays de la soif".


RE: Bébé - gaetanbg - 02-02-2023

Merci de la précision @KLO7514 . étant un camp militaire je croyais comme je l'ai écrit que c'était "le camp Juers"
bises


RE: Bébé - bech - 02-02-2023

Pour Canjuers, effectivement, l'écriture m'avait surpris aussi. Mais mon voyage dans le secteur où après avoir contourné le gorges du Verdon, j'avais continué plus a l'est et découvert notamment les gorges du Cians avec sa roche violette date de quelques décennies.


RE: Bébé - gaetanbg - 03-02-2023

— Bonjour, ma proposition va te surprendre mais je trouve que tu as un corps magnifique. Tu me permettrais de le masser ?

— De me le masser ou de me tripoter ?

— C'est un peu des deux en fait. C'est un massage tantrique que je te propose. Tu sais ce que c’est ?

— Vaguement, oui. C'est ce que j'apparente à des massages sexuels.

— Il y a une part d'érotisme dedans oui, mais l'éjaculation n'est pas obligatoire .et ça relaxe tout le corps. Alors je peux ?

— Pourquoi pas. Je me vois mal refuser un massage proposé par un beau mec.


Il posa sa serviette à côté de la mienne, sortit un flacon de son sac et se ravisa.

— Tu veux bien t'installer sur le ventre au milieu des serviettes ? Habituellement je masse avec une huile de massage mais tu as le dos qui commence à rougir alors je vais te le faire à la crème solaire pour que tu ne rougisses pas plus.

Il me fit allonger à cheval sur les serviettes. Il me fit écarter un peu plus les jambes, il me demanda de soulever le bassin, il mit ma queue dans le sens de la longueur et tira mes couilles en arrière. J’ai souri, en pensant: Heureusement que ça ne devait pas être sexuel !

Mais non, ça n'alla pas plus loin. Il commença par me masser la tête, puis descendit jusqu'à mon cou, mes épaules, mon dos. Puis il partit de mes pieds et remonta. Son massage me plaisait. Ma queue bandait bien dur sous mon ventre. Rien que pour le massage de mes fesses ça valait le coup que je me laisse tripoter.

Il avait joué aussi avec l'intérieur de mes fesses et avait massé ma rondelle sans jamais me pénétrer d'une phalange.
Puis il m'avait fait me retourner et il s'était occupé du devant. Je n'étais pas le seul à bander. Mon masseur bandait comme un âne lui aussi. Il avait fini le devant. Enfin, presque, il s'était occupé de chaque centimètre carré de mon corps sauf de ma queue.


— J'en ai fini sauf avec ton sexe. Je peux m'en occuper aussi ?

— Oui parce que si pour ma queue ça me fait le même effet que pour le reste de mon corps, ça va être de ouf.

— C'est vrai que cette partie-là est plus sensible que le reste. Je te fais éjaculer ou tu n'en as pas envie ?

— Si c'est aussi bon que je le pense, ça serait dommage de t'arrêter en route. Alors, oui, fais-moi éjaculer.

Il commença par me mettre une grosse quantité d'huile de massage sur le sexe. Il l'étala jusqu'à ma rondelle. Il commença à jouer avec mon gland. Le méat pour commencer puis la peau du gland avant de m'exciter la corolle. Après il passa au frein… ses doigts coururent sur ma hampe. Puis il s'en prit à mes testicules.

Je vous le fais version rapide mais de temps en temps, il revenait ponctuellement sur mon gland ou sur la corolle. Puis il me massa le dessous des testicules, le périnée et il alla jusqu'à mon anus.
Ma queue raide mouillait beaucoup.


— je vais bientôt jouir.

— Oui je le sens à tes réactions. Tu as envie de jouir ?

— Oui mais toi, tu n'en as pas envie ?

— Tu veux que je jouisse aussi ?

— C'est à toi de décider. Mais ça me ferait plaisir de te voir prendre ton plaisir également.


Il me fit resserrer la jambes, se positionna à cheval dessus et il fit en sorte que nos freins se frottent l'un l’autre. Tout d'un coup la jouissance m’envahit, fulgurante, vrillant mes reins. La sienne suivit de peu la mienne. J'étais lessivé. comme si j'avais baisé toute une nuit ou que j'avais couru le marathon.
Il se releva, me remercia d'avoir pu utiliser mon corps, ramassa sa serviette et partit. Mais juste avant de partir il ajouta :

— Je passe ici tous les jours à la même heure. Si ce que je t'ai fait t'a plu et que tu as envie que je recommence, fais-moi signe.


Il me tourna le dos et continua son chemin. Ça avait été bon mais j'avais du sperme sur tout le buste et le sexe. Je pris mon courage à deux mains et j'entrais dans l’eau. J'enlevais le sperme que j'avais sur moi et je retournais m'allonger au soleil. Je dus m'endormir un moment, quand je regardais l’heure, il était seize heures. j'en avais marre du soleil. Je pliais, ramassais, mes affaires et je rentrais par le chemin des écoliers c'est à dire en passant par les bois. Je tournais un grand moment avant de tomber sur une mini partouze. Il y avait déjà quelques mecs qui regardaient. De profil je voyais un mec qui me faisait plus bander que ceux qui partouzaient. Je m'approchais de lui. Il me jeta un regard. Sa queue était raide et elle mouillait. Je posais la main dessus. Il ne réagit pas. Je fis quelques allers / retours. Il bougea et colla son fessier contre mon bassin. Je sentis sa main passer entre nos corps et il mit mon chibre entre ses fesses et commença à remuer son bassin d'avant en arrière. De temps en temps il se débrouillait pour que mon gland force un peu sur sa rondelle. Il attrapa son sac, chercha quelque chose dedans. Il ouvrit un emballage de capote, me l'enfila et on se remit comme on était. Petit à petit, mon sexe força ses muscles intimes et ma queue s'enfonça en lui. Je pliais un peu les genoux pour que ma bite s'enfonce plus et je le laissais aller à son rythme. Un petit minou vint se mettre à genoux devant lui et sa bouche remplaça ma main. Seul le mec bougeait. Au bout d'un moment ses mouvement se firent plus désordonnés. J'appuyais d'un coup de rein les coups de queue que je lui donnais quand il reculait.
Il se mit à gémir plus fort et le petit minou avala les nombreux jets que le mec envoya. Le mec partit et le petit minou m'enleva ma capote et prit ma queue en bouche. Il suçait bien. Je le pris derrière la tête et je me servis de sa bouche comme d'un cul. Je lui limais la bouche. Il essayait de sourire. Il se branlait comme un fou au rythme de ma queue dans sa bouche. La sauce montait et au moment où j'éjaculais lui aussi éjacula. Il nettoya bien ma queue, en fit sortir les dernières gouttes de sperme que mon sexe contenait encore, d'un doigt il ramassa les dernières gouttes qui étaient sur le sien, il se releva, me fit un bisou sur la joue et partit. Je le suivis.
Une fois sur le parking j'enfilais un short et un tee-shirt, mes claquettes et je partis. Le petit minou faisait du stop. Je le pris et je le posais à Aigues-Mortes où il habitait.

Je rentrais tranquillement à la maison où je racontais ma semaine à mes parents. J'étais tout excité – la partie studieuse, hein!
Je lançais une lessive. On mangea.


— Tu vas avoir une surprise demain, Bé.

— Ha bon et c'est quoi ?

— Tu verras bien. Au fait, tu sais que ton grand père m'a fait le coup.

— De quoi tu parles ?

— Ton grand-père est allé aux morilles vendredi après-midi. Mais il n'en a pas trouvé et râle de ne pas connaître le coin secret. Moi, le samedi, j’ai trouvé de quoi faire une omelette, qu'on a mangé hier soir avec ta mère. S'il ne pleut pas, il n'y en aura plus.
Tu as vu Tim ?

— Non pas encore.

— Il est passé nous voir dans la semaine avec sa copine pour nous demander si elle pouvait poser des ruches chez nous. On lui a dit oui et elle nous a fait signer un papier.

— Elle est aussi allée avec lui chez les grands-parents et chez le père Mathieu. Ils ont signé aussi. Elle devrait attaquer à en mettre bientôt.


La porte s'ouvrit et – quand on parle du loup - Tim entra. Il alla faire la bise à mes parents puis ce fut mon tour.


— Alors Bé, ça s’est passé comment ta semaine ?

— Pas trop mal et toi la tienne ?

— Je t'aide à débarrasser et après je te raconte.

— C'est bon les garçons, je vais me débrouiller seule. Vous pouvez y aller.


Ma mère n'avait pas fini de dire ça qu'on devait déjà être dans ma chambre, allongés sur le lit.


— Qui commence ?

— Vas y, Bé.


Je lui racontais ma formation et des mecs qu'il y avait, puis je parlais de ma visite au sauna et de celle à la plage.


— Putain mais je ne pensais pas qu'il y avait autant de tafioles que ça. Merde! Tu as tiré plus que moi, pour le moment. Mais attend que Mary soit là.

— Et elle sera là quand ?

— Si tout se passe bien ça doit se faire début juillet.

— Mon père m'a dit que vous êtes passés dans la semaine.

— Oui justement c'est ce qui a accéléré la chose. On est passé les voir comme ça j'en ai profité pour leur présenter Mary. Et quand on est passé chez le père Mathieu il a été emballé. Il a signé et il nous a emmené à son hangar à côté de chez lui. Tu sais ce qu'il y a dedans ?

— Je crois que je ne l'ai jamais vu ouvert.

— Moi non plus. Alors quand on est rentré il y avait des ruches de partout – vides, bien sûr. Et au fond de son hangar il y a même une miellerie toute équipée. Il s'est proposé de la louer à Mary. Il doit demander à son fils. Tu parles que ça l’intéresse. Elle aurait tout sur place comme ça.
Et mes parents sont d'accord pour qu'on prenne la maison de derrière.

On discuta encore plus d'une heure et je raccompagnais Tim jusqu'à la porte pour fermer à clef derrière lui.
Le lendemain quand j'arrivais à la carrière je vis la surprise. Il y avait, là où j'avais aplani, quatre mobiles de chantier. Je lançais la machine et mon père me fit la visite. Il y en avait un qui servait de vestiaire. Un autre, le plus grand servait de cuisine et de salle de pause. Le troisième c'était les toilettes et des douches et la quatrième servait de salle de réunion.

— Wow c'est le grand luxe. Tu vas en faire quoi du hangar puisqu'il sert plus à rien ?

— On l'a revendu. Le gars doit venir avec son équipe pour le démonter. Et tu remarques pas qu'il n'y a plus les lignes électriques ? Viens voir le bureau. On a tout refait dedans.


J'allais aussi les visiter. Quand les autres arrivèrent on se serra la main et on se mit au boulot. Je perfectionnais le bronzage du devant le matin et celui du dos l'après-midi.
On allait partir quand mon téléphone sonna. Je répondis.

— Bonjour Jean-François, c'est le capitaine de la gendarmerie du Cap d’Agde. Tu as cinq minutes à m’accorder ?

— Oui, pas de souci, qu'est-ce-que je peux faire pour vous ?

— C'est délicat. On est en train d'éplucher ce qu'on a trouvé dans la glacière et il nous semble que tu es sur une des photos. On en est presque sûr. Mais on voudrait ton opinion.

— Pas de soucis vous n'avez qu'à m'envoyer la photo par mail et je vous dirais.

— C'est délicat parce qu'il s'agit d'adolescents nus.

— Vous pouvez pas cacher les bites ?

— Il n'y a pas que des garçons, il y a aussi des filles sur la photo. Écoute, on fait au mieux. Je t'envoie ça.

— D’accord. Je vous réponds dans la foulée.

— Tu peux m'appeler sur ce numéro. Je suis encore au bureau pour un bon moment. Ça fout un sacré bordel, ce dossier. Bon, je t'envoie ça de suite.


Il raccrocha.

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RE: Bébé - gaetanbg - 06-02-2023

J'avais oublié mon short, pour rentrer en courant aussi je profitais de la voiture de mon père et de la clim pour rentrer. On commençait une heure plus tôt pour profiter du frais.
Après ma douche je regardais mon ordi. J'avais plusieurs messages . Un de Tom qui me disait qu'il était bien rentré et qu'il avait réservé une chambre double pour nous pour la prochaine formation.

Je reçus le mail du capitaine, j'ouvris la pièce jointe qui était floutée aux endroits stratégiques. Je me reconnus.
Il y avait moi, avec Marie, Tim et Ava et même le tronc d'arbre...
je rappelais le capitaine.


- Déjà? Jean-François, tu as été rapide. C'est bien toi sur la photo ?

— Oui c'est bien moi.

— Tu te souviens quand elle a été prise.

— Oh oui c'est pour mes 15 ans. C'était en 1997.

— Tu as une date plus précise ?

— Oui enfin plus ou moins. C'était durant les deux premières semaines de Juillet.

— Tu es sûr de la date Jean-François.

— Oui, certain, c'était nos premières vacances à Tim et à moi dans un camp naturiste.

— D'accord et tu en connais d'autres sur la photo ?

— Bin tous ou presque. J'ai la plupart d'entre eux dans mes amis sur Facebook.

— Tu pourras nous donner leurs noms ?

— Bien sûr.

– Et tu as une idée de qui aurait pu la prendre ?

— Non, pas vraiment.

— Je te remercie de ton aide. Tu m'envoies la liste des noms des gens que tu reconnais, rapidement, s'il te plaît ?

— Je vous fais ça après manger.

— Je compte sur toi.


Il raccrocha. Et j'arrivais en retard de cinq minutes pour le repas.


— Je m’excuse, j'étais au téléphone avec la gendarmerie du Cap d’Agde. Ils ont trouvé une photo de moi la première année que j'y suis allé avec Tim.

— Mon dieu et qu'est-ce qu’il va se passer ?

— Rien Maman, on est les victimes.


Tim passa ce soir-là. Je lui parlais de la photo.

— Mais t'avais mis les photos sur une clef USB. Tu l'avais rangé dans ton tiroir devant moi.

— Tu te souviens de ça, toi ?

— Bin oui, lol. Souviens toi aussi des vidéos qu'avait prises… putain c'était quoi son prénom déjà ?
Tu sais le mec qui nous avait filmé avec Ava dans la chambre et toi en train de niquer avec Frantz et Marie.

— Putain, je pensais plus à lui. Mais oui ça doit être lui qui l'a prise. C'était Fred son prénom je crois.

— Oui c'est ça. Fred. Mais aucune idée de son nom de famille. Il faudrait demander aux autres s'ils s'en souviennent. Je leur envoie un message. On verra bien s'ils s'en souviennent eux.


On envoya des messages à nos amis de l'époque en disant qu'on recherchait le nom de Fred en supposant que c'est lui qui avait fait cette photo qu'un pote à moi avait trouvé sur un site de cul. Et que, je supposais, c'était lui qui l'avait faite.
Beaucoup de mes amis devaient être en ligne et c'est le gars qui m'avait montré sa queue qui bandait le premier jour qui me donna la réponse.

Il y avait son nom de famille et le lien vers sa page Facebook. Je lui demandais le secret le plus absolu. Je regardais l'heure et comme il était vingt-deux heures, j’envoyais un SMS au capitaine, pour lui dire ce qu'on avait trouvé Tim et moi.
Pendant ce temps Tim lui envoyait un message via mon mail en y mettant tout ce qu'on savait. Mon téléphone sonna. C'était le capitaine.


— Tu es sûr de ce que tu me dis ?

— Oui à 100%. mais pourquoi c'est si important pour vous ?

— Parce que tu viens de nous donner le nom de son complice et chef. Parce que derrière la photo il y avait un mot qui disait que c'était cette année-là qu'il avait commencé sa collection.

— Cool ça, alors. Vous allez pouvoir l’arrêter.

— Pour le moment on n'a aucune preuve contre lui. Et il a l'air bien plus malin que son ami. Je te remercie. Je pense qu'il faudra que tu ailles à la gendarmerie pour faire une déposition.

— S'il faut j'irai, bien sûr.

— Merci, merci encore.


Il raccrocha. On discuta encore un moment avec Tim puis il partit. On était déjà vendredi et samedi je partais pour ma formation. Bon elle ne commençait que le lundi, mais suite au week-end que j'avais passé je comptais bien remettre ça chaque fois que je devrais venir. Je dormirais dans le fourgon cette nuit.

J'avais aussi reçu la date de mon acceptation pour les marins pompiers. Enfin, j'étais convoqué pour les tests physiques. Donc le soir après le boulot je révisais mes cours pour ma formation d'infirmier urgentiste mais aussi mon physique… plutôt ma condition physique. J'avais trouvé une vidéo qui montrait ce qu'il fallait faire aussi je m'y entraînais.
Il pleuvait. Je reportais mon départ au dimanche. Et comme le dimanche aussi il pleuvait je partis dans l'après-midi. En cours de route je reçus un message de Tom. Il arriverait à la gare de Montpellier dans une heure. je proposais de le prendre au passage. Il m'attendait devant l’entrée. Il dut courir pour ne pas se mouiller trop. Et quand il ouvrit la porte de la chambre et qu'il éclaira, il éclata de rire. J'entrais à sa suite et je ne compris pas de suite pourquoi il riait…
Et je compris. Il n'y avait qu'un grand lit au lieu de deux lits simples.


— C'est une demande en mariage que tu me fais ?

— Je ne crois pas que ma copine serait d’accord.

— Tu as une copine, toi ?

— Bin oui, pourquoi tu n'en as pas une, toi ?

— Non j'ai personne en ce moment. Mais t'inquiète pas, je baise quand je veux.

— Ah, ça me soulage.

— Par contre je t'avertis, je dors à droite.

— Tu as déjà des manies de vieux, lol.


Et dès le lundi la formation reprit. 2 heures de théorique et 2 heures de pratique. Et ça pendant 5 jours. Et en plus il n'avait fait que pleuvoir. Le vendredi, je posais Tom à la gare avant d'aller sur Nîmes. La météo annonçait un temps de merde pour le week-end. Je décidais de rentrer. Mais je dus m'arrêter parce que l'eau avait envahi la route et que ça devenait dangereux de rouler. Il y avait une aire surélevée quelques centaines de mètres plus loin. Je réussis à la rejoindre. Je téléphonais à mes parents pour les avertir et mon père me félicita de mon initiative.

Comme je vous l'ai dit, j'avais partiellement aménagé l'arrière de mon fourgon. Il me restait des boites de salade à base de thon, quelques paquets de biscuits, un pack d'eau et du café soluble. Je pouvais tenir.

Je gonflais le matelas, je mangeais un bout, je me mis à poil et je me couchais. Je n'avais rien de mieux à faire. Je lus quelques minutes et j'éteignis ma frontale… Je dormais ? Je somnolais ? Quelqu'un frappait contre la porte arrière de la camionnette.


— Y'a quelqu’un ?


Je me réveillais en sursaut.


— Oui, un moment. Je vais ouvrir. Vous êtes qui ?

— Je viens d'avoir un accident. L'eau a emporté ma voiture. J'ai pu sortir par miracle.


Je trouvais ma frontale, je l’allumais, j'enfilais un boxer à la va vite et j'ouvris la porte. Devant moi il y avait une mec trempé comme un rat. Il ne pleuvait plus mais l'eau continuait à ruisseler de partout. Et plus loin on entendait la rivière qui grondait.


— Je peux me mettre à l'abri, s'il vous plaît ?

— Oui mais avant quitte tes fringues sinon tu vas tout mouiller dedans. Je vais te filer une serviette pour t’essuyer.


Le mec se retrouva vite en boxer, grelottant en train de s’essuyer.


— Tu devrais aussi quitter ton boxer. Je vais t'en filer un des miens. T'en fait pas. il est propre. Je ne l'ai mis qu'une semaine… Mais non, je déconne.


le mec, qui devait avoir 18 ans tout juste entoura la serviette autour de sa taille, se contorsionna pour quitter son boxer mouillé et enfiler celui que je lui avais donné.
Je lui avais aussi filé un sac poubelle pour qu'il y mette ses fringues trempées. Il s'essuya les pieds et entra dans le fourgon. Je refermais les portes. Il claquait des dents et tremblait. Je lui donnais encore un tee-shirt et le seul sweat que j’avais. Je frictionnais son dos. Il commença à aller mieux.


— Qu'est-ce qu’il t'est arrivé ?

— Je conduisais tranquille, parce qu'on y voyait rien à cause de la pluie, quand une grosse vague de boue m'a poussé dans le fossé. J'ai juste eu le temps de sortir de la voiture avant que la vague l’emporte. Je suis parti en courant et ça fait une heure que je marche sous la pluie. Et quand j'ai vu ton fourgon je suis venu frapper pour savoir s'il y avait quelqu’un.

— Tu veux avertir quelqu’un ?

— J'ai laissé mon téléphone dans ma voiture.

— Tiens, je te file le mien.


Le gars fit un numéro et ça répondit aussitôt.


— Allô maman, c'est Romuald. Oui, oui, je vais bien et je suis au sec … C’est le téléphone du gars qui m’a accueilli dans son van… Non Maman, c'est bloqué de partout … Ne t'en fait pas … Non on ne craint rien … Sur l'aire de repos, tu sais celle à 4 km du village. Ok Maman je te rappelle demain pour te dire.


Il raccrocha et me rendit mon téléphone.


— bon y'a plus qu'à dormir.

— Au fait moi c'est Romuald.

— Enchanté Romuald, je suis Jean-François.

— Merci.

— Pas de quoi. Tu ronfles pas j’espère, parce que si c'est le cas je te remets dehors.

— Non, enfin pas que je sache. Tu me diras ça demain matin. Tu fais quoi ?

— J'ouvre mon sac de couchage en plein sinon tu vas te geler toute la nuit si tu n'es pas couvert.

— Merci.

On se coucha dos à dos. Dans la nuit la chaleur humaine dût faire son effet, parce que quand j'ouvris un œil, il était torse nu son dos collé contre mon torse et moi j'avais un bras par-dessus son corps.
Je me dégageais doucement et je regardais l'heure à ma montre. Il était 7 heures.
En me levant je crus que j'allais le réveiller mais non même pas. Je sortis du fourgon et il faisait un grand soleil. Je fis quelques pas et je pissais. J'entendis éternuer et Romuald, encore moins réveillé que moi, vint à mon côté et pissa aussi.
J’avoue, j'ai jeté un œil vite fait pour voir sa queue. Rien d'exceptionnel mais bon … Faute de grives on zieute du merle. Je retournais à la voiture pour m’habiller. Je quittais mon boxer et j'en enfilais un propre.

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RE: Bébé - KLO7514 - 06-02-2023

Bon, deux d'un coup : décidément, ça devient une habitude!
Il s'en passe des événements sur la plage naturiste : un p'tit massage par-ci, une "partie de plaisirs" par-là...quel bel emploi du temps! Puis l'assurance que Tim va retrouver un bon équilibre en montrant tout son savoir-faire à Mary : voilà encore de bonnes nouvelles sans être obligé qu'il se rende à Nîmes pour exercer, là encore, ses petits talents...
Et l'on découvre le "prédateur-en-chef" qui semble avoir commencé tôt ses méfaits, le dénommé "Fred" un drôle de photographe. Il est curieux qu'il ait gardé les vidéos de Bé et ses copains ados sur la plage naturiste du Cap. Ce peu recommandable personnage est donc un habitant local de la région agathoise, région que je connais plutôt bien pour cause de vacances proches durant 5 années propices aux randos cyclistes parfois fort loin dans les terres, depuis Saint-Pierre-sur-Mer jusque Sète et, au nord, une "pointe" à Bédarieux via Roquebrun. C'est fou ce qu'on peut tirer la langue, sur un vélo "routier", en repartant vers le sud depuis Bédarieux en direction de Béziers car il faut gravir le dénivelé d'environ une centaine de mètres et ce "pignouf de cagnard qui semble s'amuser de voir suer le pauvre gars qui pédale dans la montée!
Et un soudain orage méditerranéen remplit brusquement les ruisseaux normalement sans le moindre filet d'eau. Bé a pris la sage décision de rester en hauteur quitte à passer la nuit en "campant" dans son véhicule. Et ça lui donne l'occasion d'exercer une fois encore son esprit de solidarité humaine (Bravo!) vis-à-vis de ce pauvre jeune naufragé de la route. Retrouvera-t-il, ce garçon plutôt réfrigéré au début, sa voiture? Et dans quel état? quant à ses papiers, s'ils sont restés dans un blouson ou une sacoche  à l'intérieur du véhicule...bof. J'espère qu'avec Bé, ils vont peut-être pouvoir le retrouver pas trop loin (1 km, si j'ai bien lu), en souhaitant qu'il ne soit pas enfoui sous 3 m³ de boue! Bé se transformerait alors en...archéologue!


RE: Bébé - gaetanbg - 08-02-2023

— C'est souvent que tu te fous à poil devant les mecs toi ?

— Tu sais, je fais du naturisme alors ça me dérange pas. Et puis on est entre mecs. Tu as déjà dû voir le cul de tes potes dans les vestiaires.

— Oui c'est vrai. Excuse-moi je suis con.

— Tu veux un café ?

— Tu es sérieux ? Tu as du café ?

— Oui, enfin, faut faire chauffer l’eau.


Je mis le fourgon en route, je branchais la bouilloire sur l'allume cigare et quand l'eau fut chaude je sortis deux gobelets, j'y mis un peu de café dedans et j'y versais l'eau chaude. J'en donnais un à Romuald.

— Désolé, je n'ai ni les croissants, ni le sucre. Mais si tu veux j'ai des biscuits.

— Ah oui je veux bien, j'ai la dalle.

— Prends ce que tu veux, ils sont dans la glacière verte.

— T'es sûr que t'en veux pas ?

— Non je mange pas le matin.


Il torcha le paquet, on but un autre café, je donnais quelques fringues- trop grandes pour lui - à Romuald et on partit voir les alentours.
D'en bas ce n'était même pas la peine d'y songer. La rivière était encore en crue et seul le parapet du pont dépassait. On remonta la route sur un ou deux kilomètres, avant d'arriver à la fameuse coulée de boue qui avait emporté la voiture de Romuald. Elle était plus bas dans le champ enfoncée jusqu'au milieu des roues.

Et d’où on était on ne voyait pas où elle commençait. Je sortis mon téléphone et j'appelais mes parents. Quand j'eus rassuré ma mère sur mon sort elle me dit que c'était la catastrophe de partout dans la région. Mon père et mon oncle étaient parti à la carrière récupérer les engins pour aller aider à dégager les routes pleines de boue.

Je passais mon téléphone à Romuald qui appela chez lui. Un hélicoptère nous survola puis partit.


— Ma mère m'a dit que les secours arrivent.

— bon et comment elle sait ça ?

— Elle a dit à mon frère où on était et il vient nous dégager.

— Il risque d'en avoir pour un moment.

— Il a pris la chargeuse des maçons. Ils l'ont laissé vendredi en partant à la maison.


On retourna au fourgon. On n'avait plus qu'à attendre. On avait mis ses fringues à sécher. On s'était assis sur les bancs qu'il y avait sur l'aire de pique-nique. On avait refait du café et cette fois j'avais mangé des biscuits. On fit connaissance. Il avait tout juste 18 ans, il passait le bac.

Au loin on entendait le ronflement d'un moteur. Ça devait être le frangin de Romuald qui arrivait.
Le bruit du moteur se faisait de plus en plus proche et on vit bientôt apparaître la chargeuse au haut de la pente. Moins d'une demie heure plus tard Romuald serrait son frère entre ses bras. Il avait la trentaine et s'appelait Denis. Il me serra la main et me remercia de ce que j'avais fait pour son frangin.

Il remonta dans la chargeuse et on le suivit en fourgon. Il avait fait ça bien. Et quand on se gara devant chez eux leur mère sortit en courant et se jeta dans les bras de Romuald en pleurant. Puis elle vint me faire la bise et me remercia.
Je restais manger avec eux et je repartis avec plusieurs cartons de vin parce qu'ils étaient viticulteurs et qu'ils voulaient me remercier. Il me fallut quatre heures pour rentrer au lieu des deux habituelles. Et quand j'arrivais dans la zone commerciale de la plaine on voyait que les champs regorgeaient d’eau. Sur la petite place du village il y avait deux camions plein de ruches. Mary s'était décidée finalement.

Mon père était rentré. Je leur racontais mes péripéties et il m'aida à charrier les cartons de vin dans le cellier. Je fis une machine pour laver mes affaires de la semaine et j'avertis mes parents que le mercredi je ne serai pas là puisque je devais aller passer les épreuves physiques à Marseille.
Le lundi et le mardi passèrent vite. Le mercredi je trouvais facilement la caserne où je devais me présenter à sept heures trente précise. On était cinquante en tout. le gars nous conduisit dans un gymnase et nous demanda de nous mettre en tenue de sport.

La première épreuve consistait à courir d'un côté à l'autre d'un gymnase, le tout rythmé par une sonnerie qui donnait le tempo. Au début ça allait bien mais très vite l'allure accéléra et les rangs s’éclaircirent. Je fus dans les derniers à arrêter. Il n'y en avait plus que deux devant moi et ils perdirent le coup suivant, fin de l’épreuve.

Un des deux gars se tordit la cheville. On l'aida à regagner les vestiaires. Le gars se lamentait parce qu'il allait être obligé de déclarer forfait pour la suite.


— si tu veux je jette un coup d’œil à ta cheville. Si ça se trouve c'est juste des tendons qui ont sauté .je te les remets en place, je te mets une bande et tu pourras continuer les épreuves. Le plus dur ça sera d'aller d'un côté à l’autre.

— Ok, vas y regarde si tu peux faire quelque chose.


je lui remis les tendons en place tandis que les autres se changeaient. Deux instructeurs me regardaient faire. On sortit les derniers et de là on alla à la piscine. Il fallait faire 100 m en un temps déterminé. On se mit en maillot de bain. Et j'en profitais pour zieuter, bien sûr. Il n'y avait que de beaux spécimens masculins.

On ressemblait tous à des extraterrestres avec nos bonnets et nos lunettes. J'étais encore dans les meilleurs temps. On nous changea encore de place et là on dut faire le plus d'abdos possible.

Il y avait plusieurs 'escaliers' de différentes hauteurs. On nous fit ranger par taille et bien sûr j'étais le plus grand. L'examinateur me prit comme volontaire et montra aux autres comment faire pour s’installer. Le gars juste après moi vint pour me tenir les jambes.

Quand on fut tous en place, on commença. Là aussi je fus l'un des derniers à arrêter. Et de là on passa aux tractions. Il y avait des barres à différentes hauteurs il fallait s'y suspendre paume des mains tournées vers soi et faire des tractions pour que nos épaules arrivent au niveau de la barre. Encore une fois je fus l'un des meilleurs. on put prendre une douche avant de partir. Ça avait duré toute la matinée.

Je mangeais un bout vite fait et je rentrais. Je tombais sur Tim et Mary. Ils avaient fini de mettre les ruches en place. Je discutais un moment avec eux. Ils me firent visiter leur chez eux et Mary profita que je sois là pour nous faire déplacer des meubles. En fait ce qui était à droite passa à gauche et ‘lycée de Versailles’ comme disait Cyprien.

J'eus droit à mon coca et Tim me demanda comment s'étaient passées mes épreuves. Je le lui dis.

Puis je m'arrêtais chez mes grands-parents où je racontais une fois de plus ma journée. Ma grand-mère insista pour que je reste goûter. Je ne me fis pas trop prier et je rentrais chez moi.
Le jeudi et le vendredi passèrent vite et le samedi je repartais.
J'étais tiraillé entre le sauna et la plage. Finalement je finis au sauna. Il n'y avait presque personne.

Je réussis à me faire sucer une fois et à baiser un mec. Même Marc n'était pas là. Le barman m'apprit que comme c'était le dernier samedi du mois, ce soir de minuit à six heures demain matin, il y avait une soirée hard et que les clients se réservaient pour cette nuit.

Bon le hard c'était pas mon truc. Je partis en direction de Montpellier en m'arrêtant partout où je savais qu'il y avait des lieux de drague gay.

Là non plus rien de bien transcendent. Une pipe, deux culs qu'en d'autres temps je n'aurais même pas touché ...

Garé, je filais jusqu'à la plage bien au fond du parking. Même là, il n'y avait plus personne. Je m'installais pour passer la nuit. Dans la nuit quelques voitures vinrent tourner mais je n'avais pas envie de me lever. C'est la chaleur qui me réveilla et pourtant il n'était que six heures vingt du matin.

Je bus mon café et après avoir satisfait un besoin naturel je partis courir le long de la plage. Je coulais l'eau en revenant. Le coin était sympa. Je bus un autre café et j'allais à la plage. Je me tartinais de crème solaire et je commençais à me faire bronzer.

Vers midi les premiers cas intéressants arrivèrent. Et quand un beau gosse passa devant moi il ralentit le pas, me mata bien et se retourna plusieurs fois. Bon, j'aurai au moins un beau gosse avec qui m’amuser. J'avais chaud et j'allais me baigner un bon moment.

Quand je revins le beau gosse avait changé de place et il s'était mis pas loin de moi. Jouer les indifférents, ça payait. Un gars que je connaissais du sauna, sympa mais dont je n'étais pas le genre - il préférait les mecs matures et passifs - se posa à côté de moi. On discuta un petit moment et il me demanda de jeter un œil sur ses affaires. Il allait en repérage dans les bois. Il ne serait pas long. C'est vrai, il revint une heure après.


— Désolé, il a été plus long que je le prévoyais.

— Je crois que je vais aller faire un tour aussi. Tu surveilles mes affaires ?

— Tu vas perdre ton temps. Il n'y a rien pour toi.

— Je reviendrai plus vite.


Au moment où je me levais, le beau gosse se leva et se dirigea vers les bois. Je le suivis. Il devait connaître le coin comme sa poche parce qu'il fallut qu'il se gratte la gorge pour que je vois l'entrée du bosquet où il m’attendait.

On se roula des pelles de ouf tout en se caressant de partout. Je commençais à lui mordiller les seins il devait aimer parce que quand je serrais un peu il reculait son torse pour que ça tire encore plus. Du coup je m'occupais des deux avec mes doigts en tirant aussi fort que je pouvais dessus. Il se branlait comme un fou. Puis il stoppa. Il se baissa et ouvrit la bouche pour me gober la bite. Il attaqua directement en gorge profonde. Et quand je posais ma main derrière sa tête et que je commençais à le forcer à rester plus longtemps, que je voyais que son visage devenait écarlate et que je relâchais la pression, ses yeux exprimaient sa joie.

Je le vis chercher quelque chose dans la sacoche qu'il avait avec lui. Il en sortit une capote qu'il déroula sur ma queue. Il se mit à quatre pattes et je vis une rondelle de silicone noire à la place de sa rosette. Je tirais un peu dessus et ça résistait. Finalement un plug de bonne taille sortit. Je m'amusais un petit moment à le faire entrer et sortir. Et ma queue remplaça le plug.

Il gémissait déjà pas mal quand je jouais avec le plug mais quand je commençais à le baiser en lui donnant des grands coups de rein qui faisaient claquer mon pubis contre ses fesses il n'était plus du tout discret. Ça tenait du film porno mal sonorisé avec le son bien trop fort. Je lui demandais une autre capote. Il me la donna. Je la déroulais sur le plug. Je me retirais et j'enfilais le plug à la place de ma queue. Quand il fut bien en place je commençais à forcer le passage avec ma queue. Et à ma grande surprise le gland entra. C'est lui qui recula sur ma queue pour que je m'enfonce à fond.

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RE: Bébé - KLO7514 - 08-02-2023

Mais ce n'est plus un rectum... c'est le gouffre de Padirac! Fais attention, Bé, vas-tu pouvoir en sortir?
À part cela, le sauvetage du jeune naufragé se termine bien et tu en rapportes de jolis présents composés d'un p'tit rouge du Languedoc qui ne doit pas être des plus mauvais, me semble-t-il. Et tu n'as pas pu t'empêcher de "rebouter" le copain au pied tordu : encore bravo ô bon Samaritain. J'ai l'impression que tes performances ont marqué les examinateurs des épreuves et que, de ce côté, ça devrait passer nickel.


RE: Bébé - gaetanbg - 10-02-2023

Je lui attrapais les hanches et je donnais des grands coups de rein forts et secs. Il ne pouvait pas amortir les coups parce que, le tenant fermement, c’est moi qui dirigeais la manœuvre, vitesse et amplitude, ne pouvant qu’encaisser.
Et le pire, c'est que sa bite qui bandouillait jusqu'à présent était maintenant collée à son ventre.

Ça m'excitait trop, j'étais serré. Son cul pulsait et plaquait encore plus ma bite contre le plug d'un côté et son intestin de l’autre. Je n'allais pas durer. Il se branlait et il marmonna entre deux délires qu'il allait jouir.

Il se tétanisa et je sentais les soubresauts chaque fois que son sexe éjectait une giclée de sperme.

Il avait joui en égoïste, tant pis pour lui. Je continuais à le baiser mais moins hard et en faisant plus coulisser sur mon sexe. Juste avant de jouir je me retirais, j'enlevais la capote et je me branlais. J'envoyais plusieurs giclées bien dosées sur son cul, ses fesses et son dos.
Putain que ça faisait du bien une bonne baise.

Quand je revins le mec du sauna discutait avec un quinquagénaire. J'allais me baigner et je revins.


— Tu surveilles nos affaires, on va faire un tour.

— Pas de souci, je ne bouge pas de là.


Ils partirent vers les bois. Je dus m'endormir un moment, parce que mon dos me chauffait un peu. Le soleil était voilé à présent et au loin des nuages pas très sympathiques se pointaient. Le gars du sauna et le quinqua revinrent, ramassèrent leurs affaires et partirent en me remerciant.
Je fis comme eux et au lieu de me diriger vers le parking, je fis un détour par les bois, au cas où …

Et je crois que j'avais bien fait. Un mec, tout aussi mignon que le premier, passait par là. On se tourna autour quelques minutes et comme je n'étais pas loin de l'endroit où j'avais baisé l'autre gars, je m'enfonçais dans le fourré. Il me suivit.
On se roula des pelles un petit moment en se tripotant puis il me demanda si j'étais actif ou passif.

Après avoir entendu ma réponse il tomba à genoux et me suça. Je lui baisais la bouche un petit moment puis il m'enfila un capote, sortit sa serviette, l'étala sur le sol et se coucha sur le dos. Il releva ses jambes et je posais ma queue sur sa rondelle, je poussais un peu et mon rondin s'enfonça d'un seul coup. Il gémit. Je me mis à le baiser tranquillement pour qu'il s'habitue à ma queue… et j'y allais de bon cœur.
On changea de position quatre ou cinq fois et, là, il était appuyé contre un arbre, je le tenais par les hanche pour pouvoir le baiser à grands coups de reins. Mon pubis claquait contre ses fesses. J'allais bientôt jouir.


— Je ne vais pas tarder.

— Tu peux tenir encore un peu ? Ça vient pour moi aussi.

— Oui mais pas une éternité.

— Vas y… baise moi comme ça… va plus profond, oui, c'est bon… ça vient !!!


Le sable et le tronc d'arbre reçurent les giclées de sperme qu'il envoya. Il se dégagea et se mit à genoux devant moi en ouvrant la bouche. J'approchais mon gland de sa bouche et il avala tout ce qui en sortait. Il me nettoya même le gland en pressant sur ma queue.
Je ramassais la capote et l’emballage. Le ciel commençait à faire des gouttes.


— Merde, je vais me mouiller pour rentrer.

— Si tu veux je te dépose, je n'ai rien de mieux à faire.

— Cool sympa.


On fit les derniers mètres en courant. On grimpa dans le fourgon où on dut se tortiller, d'abord pour s'essuyer et ensuite pour s’habiller. Car oui, on avait rejoint et traversé le parking à poil.
C'était un gros orage qui nous tombait sur la gueule.


— C'est marrant, j'aurai jamais cru que tu avais ça comme voiture.

— Ha bon et selon toi je devrais avoir quoi comme voiture ?

— Plutôt une décapotable ou un gros 4X4.

— Si j'avais les moyens, pourquoi pas ! Mais bon, mon fourgon me sert de camping-car de temps en temps aussi. Derrière j'ai un matelas, de quoi boire le café, de quoi manger un peu aussi, enfin de quoi tenir un jour ou deux. Pour me laver je vais dans un camping, en passant par la plage.

On passait l’entrée.


— Tu peux prendre, Franck, mon pote ? C'est lui qui fait du stop, là, au bord de la route.

— Oui pas de souci.


Je stoppais quelques mètres après lui. Le mec dans le fourgon se serra contre moi et son pote grimpa.


— Salut ! Ho, Steph, t’es là ! Merci de vous être arrêté, je suis trempé.

- Attend, mets ma serviette comme ça tu ne mouilleras pas le siège.

- Vous me guidez pour votre camping ?

— C'est tout droit et au deuxième rond-point tu tournes à gauche. Le code de l'entrée c'est la date du jour.

— Tu as le temps de boire un verre avec nous ?

— Oui pas de problème, je n'ai rien d’urgent à faire.


Je me garais devant leur mobile-home. Steph et Frank me firent entrer. Ils se mirent directement à poil.


— On t'as pas dit mais c'est naturiste ici aussi.

— Si c'est que ça.


Je quittais mon short sous lequel je n'avais rien et mon tee-shirt.


— Wow, ton dos te cuit pas trop ?

— Un peu mais pas vraiment.

— Si tu veux, tu prends une douche et on te passera de la crème après solaire.

— Pourquoi pas. Je vais chercher mes affaires de toilette et je reviens.

— Pas la peine, on a tout ce qu'il faut sur place.

— D’accord, vous me montrez où est la salle de bain.

— C'est la porte au fond. Les serviettes sous le lavabo sont propres.


J'y allais et je me lavais bien de partout parce que je ne pense pas que ça s'arrêtera au passage de crème. Ça frappa à la porte.


— On peut rentrer ?

— Faites comme si vous étiez chez vous. J'ai bientôt fini.


Ils entrèrent. Je finissais de me rincer.


— La vue vous plaît ?

— Faudrait être difficile pour ne pas aimer. Tu fais quoi pour être gaulé comme ça ?

— Je cours beaucoup, un peu d’exercices et mon boulot m'aide pour le haut. Je porte beaucoup de poids.

— Tu fais quoi comme boulot ?

— Je bosse dans une carrière et je passe ma journée à empiler des moellons sur des palettes.

— Et vous vous faites quoi ?

— On est étudiant en médecine. On vient de finir notre deuxième année. On attend les résultats avant d'aller bosser. On s'est trouvé un job dans une clinique privée.

— Vous y allez comme infirmiers ?

— Non, on n'a pas le niveau encore mais on va dans les bureaux.

— Vous êtes pistonnés ?

— Oui. Franck, on se douche ensemble ?

— Bien sûr.

— Dommage que vous n'ayez pas votre mobile-home au camp naturiste du Cap d’Agde.

— Ah bon, et pourquoi ça ?

— Il y a des douches collectives dans les blocs sanitaires.

— Tu as l'air de bien connaître.

— J'y suis allé plusieurs fois, oui.

— Bon on se douche nous ?

— Tu peux nous aider si tu veux.

— Si je rentre avec vous on va éclater la cabine.


Ils me présentèrent leurs dos à laver. Et je lavais aussi entre leurs fesses. Ils sortirent et se séchèrent. Puis ils me firent allonger sur le clic-clac qu'ils avaient ouvert et, flacon d’après solaire en mains, ils commencèrent à m'en passer dans le dos. Un avait commencé par mes pieds et l'autre par mes épaules. Ils se rejoignirent au niveau de mes fesses et ils ne se privèrent pas de me les masser. J'eus même droit à un doigt fureteur. Ils me firent allonger sur le dos et là aussi ils se rejoignirent au niveau central… sur ma queue, qui jouait le mât de cocagne.


RE: Bébé - KLO7514 - 11-02-2023

Bon, les plaisirs du week-end continuent ! Ma foi, l'ami Bé n'a pas l'air de regretter son petit séjour maritime. Cool Tout son physique participe. Mais, au fond de lui, en repartant chez les parents, il ne pensera plus vraiment aux garçons qu'il a rencontrés. Je trouve que "quelque part", comme disent les "psys", c'est un peu frustrant ! Liam, où es-tu?