Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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RE: Bébé - gaetanbg - 23-12-2022

— Je te propose de m'occuper de ton visage et de tes sourcils parce que comme ça tu fais plus Cro-Magnon que civilisé. Et niveau poils tu as des préférences ?

— En général, je suis rasé sous les bras.

— Ok, et pour le bas ?

— Je tonds le pubis court et je rase le reste.

— Entre les fesses aussi ?

— Oui, aussi. Mais j’ai un peu négligé ces temps-ci.

— Ok, bon la totale alors. Je vais déjà te passer de la crème hydratante sur le visage et le cou. Puis tu iras t'allonger sur la table de massage.


Une fois la crème passée, il me fit allonger dos sur la table et me demanda de croiser les mains derrière la tête. Il colla des bandes, attendit un moment et il tira sec dessus.


— Putain, mais ça fait mal ton truc.

— Ho, ça va ! Il faut savoir souffrir pour être beau.


Il me passa une lotion qui calma la douleur. Il alla chercher une tondeuse s'occupa de mon pubis puis il posa d'autres bandes de cire et tira. Je serrais les dents. Puis il s'occupa de ma bite et de mes couilles. Ce fut des plus… jouissif! si on peut dire.


— Par contre pour le dessous de tes couilles et la raie des fesses je vais te demander de te mettre à 4 pattes sur la table.


Je fis ce qu'il me demandait. Il reposa ses bandes de cire et tira. Il passa de la crème et il me fit asseoir dans le fauteuil. Il me coiffa les sourcil et les coupa. Puis à l'aide d'une pince à épiler il commença à les désépaissir. Il s'arrêta et alla chercher une grosse loupe qu'il éclaira.


— Jean-François, tu as un gros point noir dans le sourcil, je peux te l’enlever ?

— Oui vas-y.


il alla chercher une espèce de curette et me l'enleva délicatement.
Ça me rappela un souvenir. La dernière fois que j'avais fait l’amour avec Liam, la veille de son départ on était au lit et il me faisait des bisous et des léchouilles partout sur le visage. Puis il s'était levé et était parti jusqu'à la salle de bain et était revenu avec le même instrument qu'avait pris James. Il avait fait comme lui. D'une main il avait étiré la peau de mon sourcil et il avait appuyé l'instrument sur le point noir qui était sorti tout seul. Il avait recommencé plusieurs fois. Il mettait ce qui en sortait sur un mouchoir en papier. En souriant, il me dit:
« c'est bon, y'a plus rien qui sort. Il était gros.»

Et il avait recommencé à me faire plein de bisous et de léchouilles. Puis on avait fait l'amour tendrement.
Je sentis une larme couler sur ma joue.


— Mon dieu, je t'ai fait mal ? Tu ne pouvais pas me le dire ?

— Non James, ce n'est pas toi qui m'a fait mal. C'est juste un souvenir douloureux qui m'est revenu en tête, quand tu m'as enlevé le point noir. Tu sais, ces genres de petites choses que tu fais et que tu oublies aussitôt puis qui te reviennent à l'esprit, comme ça, quand tu ne t'y attends pas. La disparition de l’être aimé fait souffrir.

— Oui, je vois. Tu devais beaucoup l'aimer, pas vrai ?

— Oui, plus que moi.

— Bon allez, l'autre côté et j'en aurai fini avec toi.


Dix minutes après il me tendait un miroir.


— Alors, comment tu te trouves ?

— Changé, différent.

— Tu plaisantes, tu es magnifique tu veux dire. Bouge pas on va voir la réaction de mon frangin. Gary, tu veux bien venir me donner ton avis.

— J’arrive. Oh mon dieu, oh mon dieu, comme tu es beau! Tu vas te faire violer, beau gosse. Oh mon dieu, c'est pas possible d'être aussi beau.

— Ha tu vois Jean-François que je ne te disais pas des mensonges.

— Si j'ai trop de filles qui me courent après je vous les envoie.

— Les filles tu les envoies à James. Et comme je pense qu'il n'y ait pas que des filles qui te courent après, tu m'envoies les garçons.

Je leur tapais la bise et après les avoir remercié je partis. Je retournais au mobile-home et quand l’y retrouvais Léa:

— Bé, Antho et les petits sont à la piscine si tu veux aller les rejoindre… Mon Dieu, mais qu'est-ce-que tu as fait. Tu es, tu es… oh mon Dieu!

— C'est bon Léa, calme-toi, je suis ton beau-frère quand même.

— Mais t'es con, c'est pas ça c'est juste que je suis agréablement surprise par ton nouveau look. Tu viens de faire ça maintenant, tu as fait ça où ?

— Il y a un salon de coiffure et d'esthétique à côté de l’accueil. Antho a dû te dire qu'on avait aidé un gars et il y bosse, alors pour me remercier lui et son frangin m'ont relooké comme ils ont dit.

— Et ils ont très bien réussi.

— Ouais, mais bon, à la base le modèle est très mignon et sexy.

— Ça va les chevilles, Bé ?

— Les miennes? Oui ça va.

— Au fait! Comment ça se fait que vos amis ne soient pas là ?

— De qui tu veux parler ?

— De Jules et Sophie.

— Ils sont en plein travaux. Ils ont acheté une maison dans notre lotissement et ce week-end ils peignent. On voulait rester pour les aider mais ils n'ont pas voulu. Ils avaient assez de monde pour le faire.

— J'entends crier, les monstres reviennent.

— Tonton Bé, tu étais oùùù ?

— Chez le coiffeur.

— Tu es beau Tonton, Bé. Quand je serai grand je serai aussi beau que toi.

— Wow, Bé, ça change. J'espère que tu as prévu du stock.

— Du stock?

— Tu sais les petits ballons longs et fins.

— Ho m… ince, non je n'y ai pas pensé. Tu peux me dépanner ?

— Même pas. On n'en mets plus depuis qu'on s'est fait tester avec Jules et Sophie. Tu devrais vite aller en ville, il y a une pharmacie pas loin mais elle n'est ouverte que ce matin.

— Oui, j'y vais de suite.

— Tu vas où Tonton ?

— À la pharmacie. J'ai oublié de prendre mes cachets je vais vite en acheter.


J'enfilais un short et un tee-shirt et j'allais faire mes courses. Je profitais qu'il y ait un petit supermarché à côté pour acheter quelques paquets de bonbons pour moi et mes neveux.

Quand je rentrais, mon frère et Léa buvaient l’apéro. Je fis un signe discret à mes neveux et je leur donnais les paquets de bonbons en cachette en leur faisant chut avec mon doigt.

Mon frère était allé me chercher une canette de coca.
On discutait de tout et de rien quand mon frère se leva. Léa lui demanda :

— Qu'est-ce-que tu fais, Antho ?

— Je vais voir ce que les gamins font. Ça fait cinq minutes qu'on les entend plus. Ils doivent mijoter une connerie.

Il se leva et entra dans le mobile-home. On l’entendit crier de l’intérieur :

— Nom de…! Jeff, tu aurais pu attendre qu'ils aient mangé pour les leur donner.


Et il sortit en les tenant par la main tous les deux. Léa et moi, on éclata de rire. Louis avait la bouche et les lèvres bleues tandis que Camille lui était en rouge vif.

— je vous présente monsieur Schtroumpf et monsieur fraise Haribo. Et je suppose, Bé, que si je cherche dans ton sac, je vais en trouver à la réglisse.

— Bah oui, normal. Tu sais bien que c'est mon péché mignon.

— C'est bon les bonbons à la réglisse, Tonton ?

— C'est ceux que je préfère.

— Tu me feras goûter ?

— Moi zaussi, veux goûter.

— Tu as fini de toujours faire comme moi, Camille. Tu m’énerves.

— Oh là, tu te calmes Louis.

— Mais il m’énerve, il veut tout le temps faire comme moi, Tonton Bé.

— Mais c'est normal Louis. Tu es son grand frère et il veut faire comme toi. Tu es son modèle. Si tu fais une bêtise, il la fait aussi, si tu dis des gros mots il les répète. Et si vous continuez à vous disputer et bien je mangerai tous les bonbons à la réglisse et vous n'en aurez pas.

— D'accord, on se dispute plus.


Leur promesse dura… moins de dix minutes. On passa à table puis Léa emmena les petits au lit faire la sieste. Pendant ce temps avec Antho on alla faire la vaisselle. Il n'y avait encore personne. Un des Hollandais qu'on avait croisé ce matin arriva et s'installa à côté de nous.
Avec Antho on faisait les cons en s’arrosant. Il voulut me lancer un verre plein d'eau dessus que j’esquivais et ce fut le Hollandais qui le reçut.


— Je suis désolé, ce n'est pas vous que je voulais arroser.

— Tu aurais pu faire l'effort de parler en anglais. Il n'a rien du comprendre.

— Si j'ai compris. Je parle un petit peu le français. C'est pas grave pour l'eau ça fait du bien.

— Encore désolé.


On se calma et on finit la vaisselle. Avant de partir je me dirigeais vers les douches.


— tu vas où, Bé ?

— Me passer sous l'eau froide. Il fait vraiment trop chaud au soleil.

— Tu nous rejoins au mobile-home, je prépare le café.


Je restais un petit moment sous l'eau fraiche et le Hollandais vint me rejoindre. Il me fit un grand sourire auquel je répondis. Et alors que je fermais l'eau il me dit :

— Ce matin, quand je t'ai vu, je t'ai trouvé beau. Mais avec ton nouveau look tu es absolument fabuleux.

— Merci.

— C'est ton copain le garçon qui est avec toi ?

— Non c'est mon frère.


Je rentrais ensuite au mobile-home.


— Tu t'es perdu en route ?

— Non. Je me suis fait dragué sous les douches.

— Par le Hollandais ?

— Oui, lui-même mais y a rien eu.

— Il est plutôt mignon, je trouve.

— Et qui tu trouves mignon, Antho ?

— Un Hollandais qui faisait la vaisselle en même temps que nous. Et ce couillon de Bé n'en a même pas profité.

— Mais de quoi tu te mêles, Antho ! Bé est majeur et vacciné. Il fait comme bon lui semble.

— T'inkiet Léa, lui, je me le fais où je veux et quand je veux. On va bien finir par se recroiser. Et puis je vais bien voir ce qui traîne sur la plage.


On alla faire la sieste. Et Louis et Camille vinrent me réveiller en me faisant des 'guillis’. Puis on partit à la plage. Je me tartinais de crème solaire. Léa m'aida pour mon dos. Puis on dut faire des châteaux de sable qui, à peine finis, étaient détruits par deux ' méchants dragons'.

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RE: Bébé - KLO7514 - 23-12-2022

Ah, nous voici avec un "tout neuf" Tonton Bé dont l'incommodant comédon a bien voulu aller faire un tour du côté de la poubelle : tant mieux. Mettra-t-il un petit bâton à la peinture sur la carrosserie de sa voiture pour chaque conquête effectuée? Un sujet de Sa Majesté néerlandaise semble tout près de tomber dans son escarcelle. Fera-t-il l'affaire?
N.B : bien demander à Loulou et "Cam" de bien se laver les dents : le sucre, ça peut attaquer l'émail insidieusement. Et je crois bien aussi, d'expérience, que les promesses "éternelles" des enfants ne durent souvent qu'un très court instant. Ah...heureuse jeunesse!


RE: Bébé - gaetanbg - 26-12-2022

Un petit minou vint s'installer non loin de nous. Mais il jouait les stars. Pas mal de monde, des deux sexes , vint me tourner autour mais devant mon manque d’intérêt flagrant, le manège stoppa. J'allais me baigner et je vis le petit minou ramasser ses affaires et se diriger vers les bois. Mes neveux qui venaient de goûter somnolaient, j'allais à mon tour faire une balade dans les bois.
Le petit minou suçait un papy. Je continuais ma promenade en espérant trouver chaussure à mon pied, enfin, plutôt une bouche ou un cul pour ma bite mais personne ne m’interpellait. Et en rentrant je recroisais le petit minou qui cette fois se faisait enculer par un quinqua.

C'était soit un tapin, soit un gérontophile. Je choisis la première possibilité.
On rentra vers dix-huit heures et on passa par les douches pour se dessaler.


— Encore les douches ? Mais on y est déjà allé ce matin.

— Oui, je sais Louis mais il faut aller enlever le sel qu'on a sur la peau et le sable que tu as dans le cucu et sur ton zizi. Sinon cette nuit ça va te gratter dans le lit.

— Ha d'accord, c'est pour ça qu'on se douche alors, pour enlever le sable pour pas que ça nous gratte ?

— Et oui c'est pour ça.


Comme d'habitude les douches individuelles étaient occupées et on alla au douches collectives.
J'entendis un gars qui demandait à un autre:

— Tu as bientôt fini ?


Ça fit tilt dans ma tête. C'était la voix de…


— Joris, c'est toi ?


Je n'avais pas fini de parler qu'une douche s'ouvrit brutalement et Joris se retrouva planté devant moi les larmes aux yeux. La première chose qu'il fit ce fut de me coller une gifle puis il se jeta dans mes bras en sanglots.
Puis je vis sortir Rémi, Titouan et Alexis des autres cabines, qui vinrent s'agglutiner à nous.


— C'est qui eux papa ?

— C'est des amis à tonton Bé.

— Il les a connu où ses amis ?

— Tu lui demanderas plus tard.


Mon frère partit avec les garçons. Je reposais Joris par terre. Il me regarda droit dans les yeux.


— tu vois Bé, cette baffe tu la méritais depuis un moment. Je m'étais promis de te la donner. C'est pour tout le souci que tu nous as fait faire.

— Je suis désolé Joris de vous avoir fait faire du souci. Mais je vous avertis, ça fait la troisième que je reçois sans la rendre. Il n'y en aura pas une quatrième.

À partir de là ce fut la cacophonie. On parlait tous en même temps.

— STOP ! Un à la fois. Je me rince et j’arrive. On aura le temps de discuter.


Pendant que je me douchais, je les voyais qui me regardaient et faisaient des commentaires entre eux.


— Ça va, je ne vous plais plus ?

— Bé, il s'est passé quoi ? Tu as tellement changé. Tu pourrais faire modèle ou mannequin.

— C'est une longue histoire, faite de peines et de privations et vous comment ça se fait que vous soyez là ?

— C'est de ta faute. Tu nous as tellement parlé du camping qu'on a décidé d'y venir. C'est une première pour Titouan et Alexis. Mais ils ont l'air de s'y faire. À part, comme en ce moment, Alexis qui bande comme un âne, au moindre stimuli.

— J'y peux rien moi, je suis jeune.


Je lui pris sa serviette des mains et je la posais sur son épaule. Cachant ainsi son érection.


— voilà Alexis, ni vu ni connu.

— Putain pourquoi j'y ai pas pensé avant. J'aurai pas eu la honte, au moins.

— Et devant des filles en plus.

— C'est pas de ma faute, c'est Titou qui me caressait les fesses.


Je les raccompagnais jusque chez eux. Ils étaient trois mobile-home plus loin que celui de mon frère.
On s'installa sur la terrasse et on commença à tour de rôle à se raconter les neuf mois qui venaient de passer. Titouan se leva et il alluma le barbecue. Peu après Joris me dit que j'allais avoir de la visite. Et en effet Louis et Camille arrivaient.


— Tonton Bé, Papa demande si tu manges avec nous où avec tes amis ?

— Je sais pas moi. Tu fais quoi à manger Titouan ?

— Ce soir c'est entrée froide, saucisses et merguez au barbecue avec de la purée. Et des cerises en dessert.

— Toutane on peut rester moi et Louis zaussi, on aime bien les saucisses et la purée… et les cerises!

— Mais oui mon joli! Si ton papa est d'accord, vous pouvez rester.

Louis partit en courant, je le vis parler avec Antho et finalement c'est mon frère qui se déplaça. On allait tout mettre sur la table et chacun mangerait ce qui lui plairait.
C'est pendant le repas que mon frère m'avertit que le lendemain il partirait de bonne heure en Espagne voir des amis et ils ne remonteraient que le samedi matin. Je lui fis une liste de courses.
Des sachets de poudre jaune pour ma mère et ma grand-mère, des fioles pour Cyprien, du Touron pour mon grand-père, une grosse bouteille d'eau de Cologne pour ma grand-mère - à la violette. Des olives farcies, aux anchois pour mon père et aux poivrons pour mon oncle, de l'huile d'olives pour ma tante et des gels douches en litre pour moi. Et je lui donnais 200 euros.


— Bé, tu nous payeras plus tard.

— Antho, je suis plus riche que toi. Depuis que je suis chez les parents je dépense rien. J'ai proposé de leur verser une pension et je me suis fait engueuler, alors à part l'abonnement de mon téléphone, l'assurance de la voiture et un peu d'essence c'est tout mes frais.

— Ha, ha! Alors, si tu es riche, ça va.


Léa tirait un peu la gueule parce qu'on bouda ses salades et qu'on bouffa la charcuterie des garçons ainsi que la purée, les saucisses et les merguez. Mais elle se vengea en leur donnant les restes parce qu'ils ne seraient pas là le lendemain.

Les petits s’étaient endormis sur leurs parents. Ils nous souhaitèrent bonne nuit et allèrent se coucher. On partit faire une promenade digestive sur la plage. On parlait encore de ce qu'on avait fait pendant ces mois de séparation. Et on arriva là, où pour la première fois de ma vie je m'étais fait sucer par un garçon, par Frantz. Je ne pensais pas que le tronc serait toujours là.


— Bé tu penses à quoi ?

— Rien… enfin si, c'est sur ce tronc d'arbre que je me suis fait sucer par un mec pour la première fois de ma vie.

— Vas y raconte nous.

— Je veux bien mais vous aussi vous me raconterez vos premières fois, après-ça.


Après avoir raconté, ce fut Rémi qui nous parla de sa first. Elle n'avait rien de bien glorieuse. Il passait des vacances chez son cousin à Paris, il l'avait fait boire et avait abusé de lui… en quelque sorte. Puisque c’était resté basique et sans pénétration.
Il avait rencontré peu après un garçon qui avait deux ans de plus que lui et qui lui avait tout appris.

Pour Titouan c'était guère joyeux. Il avait longtemps été baladé de foyers d'accueil en foyers d’accueil. La règle était simple les plus jeunes suçaient les plus vieux avant de se faire enculer ...

Joris comme vous le savez déjà avait tout appris de Rémi et c'est Rémi le premier qui l'avait sodomisé.

Puis ce fut Alexis qui nous raconta sa première fois avec Titouan. On était tous un peu excité par ce qu'on venait d'entendre parce que je ne vous ai que résumé ce qu'on s'était dit. En fait on en avait tous une bien raide et dure.

Alexis fit la proposition: — On se branle!
Et tout en disant ça, il avait attrapé la queue de Titouan qu'il commençait à secouer. Titouan prit celle d'Alexis et fit pareil. Joris et Rémi firent de même. Alexis dit quelque chose à l'oreille de Titouan qui avança sa main en direction de mes couilles.


— Je peux ?


Je ne répondis pas mais j'écartais un peu mes jambes pour qu'il puisse les toucher plus facilement. Joris qui était à côté de moi commença par jouer avec mes seins avant de passer son bras dans mon dos qu'il caressa et de descendre me caresser les fesses.

Puis les couples changèrent de place et cette fois c'est Rémi et Alexis qui s'occupèrent de moi. Bien vite le sable devant nous absorba notre trop plein de vitalité.
Ce soir-là fut la seule et unique fois où mes amis me touchèrent, sexuellement.

On rentra et j'allais me coucher chez mon frangin.
Je me levais en même temps que mon frère et Léa. Je regardais l'heure, à peine six heures. Je bus mon café avec eux et je mis un short pour partir courir hors des limites naturiste. Ça me permettra aussi d’éviter le drame de la séparation avec mes neveux qui ne comprenaient pas pourquoi je n'allais pas avec eux.

Je passais par les toilettes et quand j’en sortis je faillis ramasser la porte d’une douche dans le nez. Je me lavais les mains et dans le miroir je vis par la porte entrebâillée que la cabine était occupée… par une paire de fesses plaisante. J'ouvris la porte et je tombais nez à nez cul avec Gary.


— Je peux ?

— Oui, entre et ferme la porte.


Il se mit directement à genoux, entrainant mon short dans son mouvement et commença à sucer ma bite molle qui grossit vite dans sa bouche. Quand elle fut bien raide il commença de longs va et viens jusqu'à me faire des gorges profondes. Je poussais derrière sa tête pour l'aider et au bout d'un moment il se releva, fouilla dans sa trousse de toilette et en sortit une capote qu'il m’enfila. Il se retourna en cambrant bien ses fesses. Enfin j'allais niquer !

Je m'enfonçais d'un coup le faisant gémir. La cavalcade pouvait commencer.
Je suivais les indications qu'il me donnait et finalement je le sentis éjaculer.
Il se remit à genoux, enleva la capote et me reprit en bouche pour une fellation d’expert.


— … Ohhh, je vais jouir!


Au lieu de se retirer il me suça avec plus d'ardeur et avala mon jus.


— Merci Gary!

— Pas de quoi, c'est moi qui te remercie. Je suis là tous les matins si ça te dit de repasser, demain ou plus tard.


Je sortis et partis en courant. Je pris le chemin qui menait au lieu de drague. On ne savait jamais… si des fois un joli joggeur gay avait eu la même idée que moi …
ça faisait une bonne demie heure que je courais quand je m'arrêtais pour pisser. Je m'enfonçais un peu dans le bois parce que du monde arrivait. Le temps de faire ma vidange, de remette mon outil en place, j’allais repartir quand j'entendis une voix effrayée qui disait :


— Tu me fais mal, arrête s'il te plaît.

— Ta gueule connasse, tu fais ce que je te dis.


Et là j'entendis le bruit d'une claque mais la méga claque. Je sortis mon téléphone et commençais à filmer en m’avançant. Je m'approchais sans faire de bruit. Le petit minou que j'avais vu la veille était à poil les bras attaché à une branche haute.
Le gars lui recolla une gifle. Je continuais à filmer. Je ne savais pas si c'était vrai ou si c'était un jeu de rôle.


— je t'avais dit 100 euros par jour pour pas que je mette tes vidéos en ligne. Tu me dois 300 euros.
Tu crois que je vais laisser passer ça ? Tu es ma pute et je suis ton mac. Tu me dois du pognon et je te punis, je continuerai à te punir tant que tu ne m'auras pas remboursé c'est clair ?

— Je fais ce que je peux mais mon père...

— Ta gueule je me fous de ta vie. Tu vas me sucer et je vais t'enculer à sec, pour te montrer ce que c'est la vie. T’as intérêt à saliver un max!


Il le détacha, sortit son téléphone et commença à filmer. Il lui colla une autre gifle et lui dit :

— allez suce moi salope.


Le petit minou se mit à genoux en pleurant, baissa le short du mec et recula la tête.


— Quoi, la merde de ton pote te dégoutte ? Allez suce salope.

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RE: Bébé - bech - 26-12-2022

Les chose s'améliorent pas mal pour Bé. Même s'il se reçoit des baffes, il retrouve se anciens colocataires et à présent, il risque d'avoir un mignon petit minet à sauver et plus si affinités.


RE: Bébé - KLO7514 - 27-12-2022

Occupations de vacances ...studieuses où l'on étudie de très près certains cas-très- particuliers. Je sens que le Samaritain de service va agir et qu'un dégelée de marrons se prépare... Angry


RE: Bébé - gaetanbg - 28-12-2022

Le minou recula la tête et pour se venger le gars lui colla un méchant coup de pied dans les couilles qui le fit vomir de douleur. C'en était trop pour moi. Je m'approchais du mec qui maintenant pissait sur le petit minou. Je lui tapais sur l’épaule, il tourna la tête, surpris et reçut mon poing dans la gueule. Et pour finir le travail je lui décochais un coup de latte dans les roustons. Il n’émit qu’un court râle en s’écroulant, KO!
Je ramassais son téléphone et je changeais le code pin. Le petit minou avait profité de la brève bagarre pour s'enfuir en récupérant ses affaires. Je pris les cordes qui avaient entravé le petit minou et j'attachais le mec avec. Je fis le 17. il y avait une route qui passait pas loin. Je m’y rendis et leur dis plus ou moins où je me trouvais et le pourquoi de mon appel. La voiture se gara à côté de moi.


— Bonjour jeune homme, on n'a pas trop compris le pourquoi de votre appel. Une histoire de racket, de prostitution ?

— Ça, je ne sais pas vraiment, le plus simple c'est que vous regardiez ça.


Je leur passais ma vidéo. C'est vrai qu'on ne voyait pas bien la tête du petit minou mais on entendait bien ses réponses.


— D'accord et après il s'est passé quoi ?

— Simple, je suis intervenu.

— C'est à dire ?

— Bin j'ai démonté la gueule au gars et le petit minou en a profité pour se sauver en emportant ses affaires.

— L'autre a dû partir aussi, maintenant.

— Ça m'étonnerait, vu comment je l'ai attaché. Bin oui, je voulais pas qu'il se sauve, c’te pourriture, alors à moins qu'il arrache l'arbre auquel il est attaché, il doit toujours y être.

— Tu ne pouvais pas nous le dire avant ?

— Pourquoi faire il peut pas se sauver. Suivez-moi!


Le mec tirait sur ses liens comme un enragé pour essayer de se détacher. Un des gendarmes dit à l'autre :

— J'appelle des renforts. Ça pue la merde cette histoire.

— Oui tu as raison.


Ils le menottèrent, remontèrent son short et on alla jusqu'au bord de la route. Une seconde voiture arriva, il y firent monter le mec et moi je montais dans la leur.
Une fois arrivés, les premiers gendarmes qui étaient venus prirent ma déposition. Puis il allèrent voir leurs collègues qui interrogeaient le mec. Ce qu'il ne savait pas, c'est que j'avais filmé et qu’on entendait parfaitement ce qu'il disait à ce pauvre gars.
De son côté il disait que je l'avais agressé alors qu'il faisait un plan cul hard avec un de ses sexfriends maso.
Deux autres gendarmes vinrent m'interroger une nouvelle fois. Et quand j'eus fini il regardèrent la vidéo que leurs collègues avaient téléchargé sur leur ordi. Tout d'un coup un des gendarmes sortit son pistolet et hurla :

— je vais le flinguer cette ordure.


Son collègue lui prit le bras en me criant:

— Aide moi, avant qu'il fasse une connerie.


Je luis fis une clef qui l’immobilisa. L’agent continuait à se débattre pendant que son collègue le désarmait et les gendarmes qui étaient arrivés au bruit qu’on faisait se demandaient bien ce qu'il fallait faire.


— Occupez-vous de Patrick, je vous expliquerai après.

— Je peux vous lâcher Monsieur.

— Oui lâche le. Tu vas pas faire de connerie Patrick ?

— Non! C'est bon, lâchez-moi.


Je desserrais ma prise et aussitôt il se rua en direction de l'autre bureau. Je réussis à le plaquer et à l’immobiliser. Cette fois ses collègues lui passèrent les menottes et le conduisirent dans une autre pièce.
Le chef de la brigade arriva.


— Qu'est-ce qu’il se passe ici ? C'est quoi ce bordel ?

— Laissez-moi fermer la porte. Ça pue grave, mon capitaine…
Bon, voilà, ce matin ce jeune homme nous a appelé parce qu'il avait assisté à ça. Je vous laisse regarder la vidéo.

— Mais c'est dégueulasse ce qu'il lui fait subir… Mon dieu… mais c'est Stan! Je comprends mieux maintenant. Heureusement que vous avez pu intervenir à temps.

— C'est qui Stan ?

— Son fils.

— Ah, si j'avais su, je ne l'aurais pas retenu.

— Je partage votre opinion mais si vous aviez laissé faire, le gars serait mort et notre collègue en garde à vue. Ce salop mérite la taule, pas Patrick!

— Surtout qu'il y en a au moins deux autres qu'il fait chanter comme ça.

— Comment tu sais ça toi ?

— Pendant que je vous attendais j'ai fouiné un peu dans son téléphone et il y a un petit blond et un rouquin. Les vidéos précédentes à celle où il s'en prend à Stan.

— Tu as son téléphone et tu ne nous l'as pas dit ?

— J'allais vous en parler quand votre collègue a pété un câble. Alors j'ai pas eu le temps.

— Merde il est verrouillé.

— Le code pin c'est quatre fois zéro.

— Comment tu le sais ?

— C'est moi qui l'ai changé.

— Mais pour le changer il faut entrer l'ancien code, comment tu l'as eu?

— Il suffit de taper assez fort et au bon endroit.

— Hum, on n'a rien entendu.

— Votre œil, c'est lui qui vous a fait ça quand vous vous êtes battu avec lui ?

— Non, ça c'est votre collègue.

— Ah merde!

— Vous bilez pas pour ça. Je marque peu. Et je ne compte pas déposer plainte pour brutalité policière.

— Toi qui sais, montre-nous les autres gars.


J'ouvris une vidéo. Le capitaine était devenu tout pâle et me dit de passer à l’autre. Je lançais la suivante.


— C'est bon, arrête. Je les connais, ils ont 14 ans comme mon fils. Ils jouent au foot ensemble.
J'appelle le procureur et je lui demande de venir. Il y a plus d'une centaine de vidéos dans son téléphone. On va les copier et les rajouter au dossier.


Quelqu'un frappa à la porte. Le capitaine nous fit signe de nous taire.


— entrez.

— Mon capitaine, on a fait venir le docteur. Il a dû administrer un sédatif à Patrick et à son épouse, qu'on a dû mettre au courant quand on lui a demandé où était Stan. Les pompiers les ont conduit à l’hôpital.

— D’accord. Alors, pour tous, la version officielle: il ne s'est rien passé de fâcheux, il a juste fallu hospitalier Patrick et son épouse, qui, suite au visionnage des films et le fait que leur fils est une des victimes, ont subi un choc.
Appelez le procureur et passer le moi quand vous l’aurez.
On va compléter votre déposition jeune homme.


Le téléphone sonna. C'était le procureur. Il lui résuma en quelques mots ce qu'il savait.


— il arrive, il veut vous interroger. Je compte sur vous pour ne pas parler de Patrick. Et s'il vous demande pour votre œil ?

— Ce matin au camping j'ai failli me prendre la porte d'une douche dans la figure… bin, je l'ai prise, en fait et comme j'étais mal réveillé je ne me souviens plus qui l'a ouverte! ça peut marcher ça ?

— Oui ça devrait aller.


Le procureur de la république arriva et il s'enferma un très grand moment dans le bureau du capitaine. Pendant ce temps je buvais le café avec d'autres gendarmes. Un d'eux me dit :

— Tu mérites une médaille pour ce que tu as fait.

— J'ai pas fait grand-chose, si on regarde bien. J'ai juste cassé la gueule à un mec. Et puis bon, des médailles j'en ai assez.

— Je ne te parle pas de médailles de sport mais de la médaille du mérite ou de la légion d’honneur.

— Je m'en fous, je les ai déjà.

— Tu te fous de ma gueule ?

— Non et si vous me rendez mon téléphone je vous le prouve.


Un des gendarmes alla le chercher et je leur montrais les photos que ma mère avait prise quand Jacques m'avait remis les médailles.


— A présent on va voir lequel de vous est le plus doué pour enquêter… J'ai eu droit à celles-là, après.

— Mais c'est Bush.

— Oui, c'est bien Bush.

— Alors je sais qui tu es. Tu es l’un des français qui a empêché le détournement d'un avion le 11 septembre.

— Gagné! C'est bien ça.


Les questions fusèrent et on n'entendit pas le capitaine qui entrait.


— C'est quoi ce souk encore ?

— On félicitait Jean-François.

— C'est un peu tôt, non ? L'affaire ne fait que commencer.

— Heu, non mon capitaine, ce n'est pas pour ça. C’est l’une des personnes qui a empêché le détournement d'avion le 11 septembre.

— Oh, décidément, voilà un jeune homme plein de courage!
Jean-François, le procureur voudrait vous parler en particulier.


J'entrais dans le bureau, le magistrat me demanda de m'asseoir et de lui raconter ce qu'il s'était passé. Je répétais ce que j'avais dit aux gendarmes et, avec quelques détails explicatifs, il s'en contenta et me dit que j’en avais fini avec lui, du moins pour aujourd’hui.


— Merci! Par contre monsieur le procureur je pourrais récupérer mon téléphone ?

— Ah oui. C'est vrai. On va faire une copie de la vidéo, pour joindre au dossier et on l'effacera de votre téléphone.

— Vous avez un mail professionnel ?

— Comme tout le monde dans ma partie.

— Vous pouvez me le donner, je vous la transfère immédiatement et je la supprime dès que vous me confirmez sa réception. De plus, comme ça vous aurez aussi mes coordonnées.
Mais avant tout, je voudrais téléphoner parce que mes amis doivent s’inquiéter et se demander ce que je deviens.

— Oui, bien entendu.

— Je peux avoir mon téléphone ?

— Oui, je demande qu’on l’apporte.


J'envoyais un SMS à Joris pour lui dire de ne pas s'en faire que j'allais bientôt rentrer et que je mangerai ce midi avec eux.

Vers onze heures, un des gendarmes, Benoît, me demanda si j'avais quelques minutes à lui accorder. Il voulait me présenter son fils qui avait tout un dossier sur les événements du 11 septembre.


— Par contre, je t'avertis, il a fait une tentative de suicide il y a quelques mois et il n'est plus tout à fait normal.

— Ha merde.


On monta chez lui, on entra et il frappa à une porte sur laquelle il y avait écrit ‘’Laurent’’.


— C'est qui ?

— C'est Papa, je peux entrer ?

— Oui, si tu veux. C'est qui lui ?

— Tu ne le reconnais pas ?

— … Si, mais il est torse nu et il a pas ses médailles. Pourquoi tu as pas tes médailles ?

— Tu sais, Laurent, pour faire du jogging j'en n'ai pas besoin. Et puis elles sont fragiles alors je ne veux pas les abîmer en les mettant trop souvent.

— Laurent, tu veux faire une photo avec Jean-François ?

— Oui mais non, il a pas ses médailles.

— Je te promets qu'un jour on en fera ensemble et avec les médailles, ok?

— D’accord.

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RE: Bébé - KLO7514 - 28-12-2022

Tiens : ce petit Laurent semble assez particulier, en effet. Serait-il "surdoué"- ou "précoce" comme le dit un jeune -? Tentative de suicide? Ça sent le harcèlement scolaire sur un p'tit gars "différent" et en décalage par rapport à ses camarades de classe.
Alors comme ça, «Monsieur le Minou», 14 ans, est donc le fiston d'un papa gendarme. Et  le "prédateur" n'en est pas à son coup d'essai...Il en aura bien pour 20 ans mini "en cabane". Et, dans ces lieux de détention, le sort de ces condamné n'est guère enviable car les autres détenus leur font payer cher ce qu'ils ont eux-mêmes fait subir à des jeunes voire des enfants... Angry


RE: Bébé - bech - 28-12-2022

Bon, tout compte fait, le petit minou est quand même un peu trop jeune pour remplacer Liam dans le cœur de Jean François.

Sinon, cette histoire est toujours riche en rebondissements.


RE: Bébé - gaetanbg - 30-12-2022

Les gendarmes me raccompagnèrent jusqu'au camping, firent une photo recto verso de ma carte d'identité et repartirent. À peine ils tournaient dans l'allée que mes amis arrivèrent.
Je les fis entrer et je leur expliquais ce qu'il s'était passé. Enfin, le moins possible. Puis j'allais me doucher et je retournais les voir. On mangea un bout et on alla à la plage, on s'installa là où, la première année, on s'était installé avec Frantz, Ava, Marie et tant d’autres.
On se tartina de crème solaire et on alla faire les cons dans l’eau. Puis Joris nous fit quelques démonstrations de sa souplesse parce qu'il faisait toujours de la gym.


— Et toi Bé, tu es toujours aussi puissant et fort ?

— Ça va et bien plus souple aussi.

— Tu fais toujours le grand écart ?

— Bien sûr. Même le facial.


Il fallut que je leur fasse la démonstration et je me relevais comme la fois précédente en pliant mes bras sous mon corps puis je fis la planche et, me tenant en équilibre sur mes mains, je montais l'équilibre puis je redescendis doucement jusqu'à poser mes pieds par terre et à me redresser.

Mes amis m'applaudirent mais aussi une partie des mecs qui étaient là, entre autres le Hollandais que j'avais vu la veille aux sanitaires.


— Putain Bé, t'es vraiment impressionnant quand tu fais ça.

— Oui bon, après c'est pas comme Joris lui c'est tout en grâce et en souplesse moi c'est tout en force et ce n'est pas aussi harmonieux.

— Tu vas où Bé ?

— Dans l’eau. Je vais me rincer. J'ai du sable plein la raie du cul.

— Grand fou, quand je te le disais que tu allais finir par aimer ça à sec avec une poignée de sable pour lubrifiant.

— Ho oui Titouan c'est quand tu veux. Tu as aussi un préservatif en papier abrasif gros grain ?

— Ha non je n'en ai plus j'ai tout utilisé avec Alexis.

— Mais ça va pas vous deux !

— Mon chou, tu sais bien que là où il y a de la chaîne y'a du plaisir non ?

— Vous êtes restés trop longtemps au soleil tous les deux. Bé, va te tremper le cul dans l'eau, ça te rafraîchira les idées. Et toi Titouan tu viens te faire pardonner de suite.

— Oh oui maîtresse, j'arrive, punis-moi j'ai été un vilain garçon.


Et Titouan retourna jusqu'à sa serviette en faisant la folle et en tortillant des fesses. Les trois Hollandais étaient morts de rire.
Je retournais à ma serviette, je m'essuyais et comme je ne m'allongeais pas Rémi me demanda :

— Tu fais quoi Bé planté debout.

— Je me tâte pour savoir si je vais faire un tour dans les bois ou pas.

— Si les grands blonds, beau cul, belle bite plutôt mignon ça t'intéresse je te signale que notre voisin d'à côté vient de partir.

— Je crois que je suis trop resté au soleil, je vais aller me mettre à l’ombre des arbres.


J'allais donc faire un tour dans les bois. Et assez vite je croisais le Hollandais. On entama un petit jeu de séduction et de drague, je te suis, tu me suis et finalement il entra dans un bosquet où je pénétrais aussi. On se fit un sourire et on commença à se gameller en se palpant de partout.


— Tu veux pas qu'on aille dans un coin plus tranquille et plus confortable ?

— Qu'est-ce-que tu proposes ?

— Mes amis sont à la plage pour un bon moment encore et notre mobile-home est vide. Ça te dit ?

— Carrément oui. On peut s'arrêter en route pour prendre une douche ?

— Bien sûr.


On se retrouva donc dans leur mobile-home à reprendre où on avait arrêté dans le bosquet, c'est à dire à s'embrasser en se tripotant. Puis Wim - il m'avait dit son prénom - commença à descendre, il me lécha le dessous des aisselles, le nombril, puis il s'attaqua à ma queue.. c'était un 'fellateur' hors pair (bon, le mot n'existe pas mais c'est quand même plus joli que si j'avais écrit un tailleur de pipe, non ?). Bref Wim me suçait en gorge profonde et s'il continuait comme ça il allait me faire jouir sous peu.

Je le repoussais, je le fis se relever et m'emparais de son membre. Je le biberonnais depuis quelques minutes quand il se retira et se mit à quatre pattes sur le bord du lit, ayant pris soin de poser une capote à côté de lui.

Je m'agenouillais entre ses jambes écartées je posais une main sur chacune de ses fesses que je pétrissais tout en les écartant et je m'occupais de son petit trou tout lisse avec ma langue.
Il aimait ça parce qu'il se mit à gémir très vite. Et très vite aussi sa rondelle laissa entrer ma langue plus facilement. Mais ma langue ne lui suffisait plus.

Il me supplia bien vite de l'enculer en français, de le fuck en anglais et de je ne sais plus trop quel mot en hollandais.
Mais j'étais d'humeur taquine et je le fis poireauter encore un bon moment avant de le satisfaire.

Certes, il était passif mais pas du tout inactif et je dus me retirer plusieurs fois pour ne pas jouir trop vite. Finalement c'est dans une position un peu acrobatique qu'il jouit.

On était sur le lit. Wim n'avait que la tête et les épaules qui touchaient le lit le reste de son corps était en l’air. Je l'avais 'enjambé' et ses jambes écartées me donnaient un accès direct à son cul que je pilonnais pour son plus grand contentement.

Il commença à gémir beaucoup plus fort, et il se branlait frénétiquement. Il ouvrit la bouche quand les jets de sperme fusèrent de sa queue. Il réussit à en avaler un peu mais le reste se perdit dans les draps, sur sa figure et son corps. Je me retirais et je voyais sa rondelle qui pulsait encore suite à son orgasme. Je quittais la capote et me mis à me masturber très vite.

Et à mon tour j'ouvris la vanne à foutre en visant son trou encore entrebâillé. Une partie de ma production y entra tandis qu'une autre partie s'écoula le long de sa raie culière pour aller se perdre dans son dos et une autre partie longea ses testicules et ruissela le long de son ventre.
Je m'allongeais à côté de lui et on se sourit. On était satisfait de notre baise.

On se leva, il m'offrit un coca et lui but une bière, on repassa par les douches où je l'aidais à enlever le sperme qu'il avait dans le dos et on retourna voir nos amis.

Bizarrement, les deux hollandais s'étaient installés à côté d'eux et ils discutaient ensemble. Wim me présenta ses amis, Floris qui comme lui était grand et blond et son copain (il avait utilisé le mot anglais boy-friend) Daan qui lui, était plus petit mais râblé et très musclé, sans être bodybuildé. Daan lui posa une question en hollandais à laquelle il répondit dans la même langue et ils éclatèrent de rire tous les trois. mais Wim nous traduisit tout aussitôt ce qu'ils s'étaient dit.


— Il vient de me demander si je n'avais pas trop d'air qui entrait par mon cul. Et je lui ai répondu que je lui avais emprunté son plus gros plug pour pas que ça se produise.

— Vous mettez des plugs, vous ?

— Oui parfois mais les sex-toys vibrants sont bien plus marrants surtout ceux à télécommande… et surtout si ce n'est pas toi qui a la télécommande mais ton copain.

— Ça existe ça ?

— Tu as l'air bien intéressé Joris, Rémi ne te suffit plus ?

— Si, bien sûr, c'est juste par curiosité, Bé.

— Tu veux que je te montre le mien, je l'ai dans mon sac.

— Oui je veux bien voir à quoi ça ressemble.


Il farfouilla dans son sac et sortit un truc en forme de T majuscule avec le dessus du T plus long et la partie inférieure penchée d'un côté.
On se le passa pour voir à quoi ça ressemblait puis Wim utilisa la télécommande. Il vibrait et le pied du T était en fait ce qu'il fallait s'enfoncer dans l’anus. Le bout bougeait aussi il montait et descendait. Wim nous expliqua que ça servait à masser la prostate. Puis Wim parla à Floris qui rougit, posa son sac sur ses cuisses, se contorsionna un peu, passa une main entre ses cuisses et sortit une sorte d’œuf emballé dans une capote qu'il retira avant de nous le donner. Il était chaud et de le manipuler, on était tous un peu excités. Il nous donna aussi la télécommande mais elle ne semblait pas fonctionner. Daan était lui très excité parce qu'il bandait dur. Sa queue mouillait.

On avait beau appuyer sur la télécommande mais rien ne se passait jusqu'au moment où les Hollandais éclatèrent de rire. Daan plus que les autres. Et en anglais il nous dit :

— je vous assure que la télécommande fonctionne très bien. Mais celle-là ce n'est pas celle de l’œuf de Floris mais du mien. Voici la bonne!


Il nous en tendit une, la même, et en effet l'œuf se mit à vibrer.


— Ça a l'air cool et ça stimule bien ?

— La preuve, le peu que vous avez joué avec tu vois dans quel état vous m'avez mis ? Bon c'est vrai que je suis très sensible de la prostate.


Wim qui avait la télécommande de l’œuf de Daan joua avec et Daan se mit à gémir. Floris se mit à tirer sur ses pointes de seins et Daan éjacula sur lui. De voir ça nous avait excité et de nous voir bander en avait excité quelques autres alentours. On alla tous vite à l'eau pour calmer nos ardeurs.

C'est Rémi et Joris qui les premiers allèrent se mettre à l'ombre parce qu'ils avaient vraiment trop chaud. Puis ce fut au tour de Floris et de Daan et enfin de Titouan et d’Alexis.
Ils étaient tous les trois étudiants à Amsterdam où ils s'étaient rencontré l'année précédente. Et ils repartaient le lendemain matin. Il leur fallait deux jours pour faire les – presque - 1300 km qui séparaient le Cap d'Agde d’Amsterdam.
On décida d'un commun accord de manger ensemble. On commanda des pizzas qu'on partagea et au moment de se séparer Wim me demanda si je voulais bien les raccompagner jusqu'à leur mobile-home. J'acceptais bien sûr. Il me proposa d'entrer boire un dernier coca. Vous connaissez ma gentillesse légendaire, je ne pouvais pas refuser. Et je ne sais pas comment je me retrouvais dans son lit en train de lui faire l'amour pour la deuxième fois. On venait de jouir et je bandais toujours autant. C'est peut-être ce qu'il s'était passé tout au long de notre partie de jambe en l’air. J’explique:
Les murs n'étant ni épais ni insonorisés, dès que d'un côté il y avait un gémissement plus fort ou un bruit suspect, une voix demandait ce qu'il se passait et celui qui pouvait répondait à la question.
Wim m'avait renfilé une capote, fait allongé sur le dos et depuis un moment, il me chevauchait bruyamment. Bien sûr une question fusa. Wim y répondit et de l'autre côté ça répondit aussi et ils éclatèrent de rire.


— Pourquoi ils rient.

— Je leur ai dit que tu bandais encore et que plus je te faisais l'amour plus tu étais dur mais que je n'arrivais pas à te faire jouir. Et ils m'ont proposé de venir m’aider.

— Mais tu as déjà baisé avec eux ?

— Oui c'est mes sexfriends. Ils sont un couple open tant qu'ils sont tous les deux ensemble. J'aime bien baiser avec eux.

— Tu as envie qu'ils viennent nous rejoindre ?

— C'est comme tu as envie.


Il dit quelque chose et bien vite la porte de notre chambre s’ouvrit. Daan me donna sa queue à sucer tandis que Floris donnait la sienne à Wim.
Mais ce n'était pas très pratique comme position. Aussi on s'installa en cercle sur le lit et on se suça j'avais à ma disposition la queue de Daan qui était moyenne et plutôt large et celle de Floris qui était un peu plus longue et plus fine.
On s'amusa comme ça un petit moment puis Floris et Wim se mirent à quatre pattes sur le lit. J'enfilais une capote et je commençais par Floris. Puis je changeais de place avec Daan. Je voulus aussi changer de capote mais ils me dirent que ce n'était pas la peine.

Puis Floris et Wim se mirent en 69 et pendant un petit moment on alterna. Wim et Floris jouirent presque en même temps l'un avalant le sperme de l'autre et à ma grande surprise Daan se mit à 4 pattes sur le lit. Je le pris. Il était plus serré que les deux autres. Wim lui suçait la queue tandis que Floris lui roulait des pelles. Daan jouit à son tour.
Il me quittèrent ma capote. Daan passa derrière moi et commença à me bouffer le cul. Floris s'occupa de m'embrasser tout en me caressant et en jouant avec mes seins et Wim me suçait.

Rapidement, sous l'effet des trois garçons, le plaisir monta, surtout après que Daan se soit mis à jouer avec ma prostate. J'envoyais mon jus dans la bouche de Wim qui se releva et alla embrasser Floris puis Daan. Puis il se pencha une nouvelle fois pour nettoyer ma queue qui cette fois commençait à débander. On se roula une pelle commune et je passais le peu qui restait de la nuit avec Wim.

Quand le réveil sonna, il affichait cinq heures. on se leva, on but le café, on alla se doucher puis ils s'habillèrent et chacun d'eux m'a donné son mail et son Facebook. Je leur donnais les miens en échange.
Ils prirent leurs affaires et partirent. Je rentrais au mobile-home de mon frangin où j'enfilais un short et mes chaussures et je partis courir. Je revenais quand je vis Titouan arriver vers moi.


— Dommage Bé, on aurait pu courir ensemble.

— Pas grave ça, j'ai juste fait un échauffement tranquille, une dizaine de bornes, je viens avec toi.

— Oui, enfin, si tu arrives à suivre le maitre.

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RE: Bébé - KLO7514 - 30-12-2022

Hé bé, mon cher Bé... On joue à  bé-bête qui monte, qui monte? Jusqu'où ne montera-t-elle pas? Il est vrai qu'avec des gaillards bien "montés"  et qui ont la peau lisse, nous voici presque Canadiens : «la peau lisse montée», tu connais, cher ami? Elle fit les délices de notre folle jeunesse dans les BD des années 50 ! Ahhh, souvenirs...
Et future bonne année, si possible moins mauvaise que l'actuelle! Shy
KLO.


RE: Bébé - gaetanbg - 02-01-2023

Et on se mit à courir. Il accéléra le rythme et je suivais toujours. Je prenais même le relais quand il faiblissait. Et quand on rentra au camping on était couverts de sueur. La porte de la douche où Gary avait ses habitudes était ouverte et il y était.
J'y entrais. Il me sourit alors que je verrouillais la porte et il se jeta sur moi. Il léchait avec application toute la sueur qui ruisselait sur moi. Il insista particulièrement sous mes aisselles puis il me quitta mes chaussures et s'occupa de mes pieds l'un après l’autre.


— Qu'est-ce-que tu branles, Bé ?

— Je suis occupé là, je vous rejoins plus tard.

— T'es pas seul ?

— Je te dis que je suis occupé.

— D’accord, d’accord. On t'attend pour le café.


Ma conversation n'avait pas troublé Gary qui maintenant me léchait les couilles et les gobait l'une après l’autre. Puis il me suça un bon moment avant de m'enfiler une capote.
Je pensais que ça allait être long pour que je jouisse mais non. Je fus suffisamment endurant pour faire Jouir Gary sans qu'il se touche et lui assez doué pour me faire cracher mon jus bien au fond de sa gorge.

Il me dit merci et je sortis. Je le quittais, mon short et mes baskets à la main, et j'allais me rincer sous les douches collectives.
Et quand j'arrivais au mobile-home de mes amis, ils étaient tous debout en train de petit déjeuner. Titouan me demanda :

— Tu branlais quoi sous la douche ?

— Je me branlais pas, je me faisais juste lécher.

— Lécher ? T'es sérieux ?

— Toujours quand je parle de sexe. Après il m'a sucé et je l'ai baisé.

— T'as pas assez donné hier soir avec ton beau blond, sans compter l'acompte que tu as du lui donner dans l'après-midi ?

— Oui! Il est bon au lit et ses potes aussi.

— Attend tu veux dire que tu as baisé avec les trois ?

— Hé oui, en fait… je suppose que vous avez du vous rendre compte que les murs sont fins et pas trop bien insonorisés?

— Oui, faudrait vraiment être sourd pour pas entendre ce qu'il se passe dans la chambre d'à côté.

— Et bien quand il y avait un bruit suspect d'un côté ou de l'autre de la cloison on demandait ce qu'il se passait et avec les autres on se répondait.


Joris pouffa de rire en regardant Rémi.


— Nous aussi le soir quand on entend des bruits suspects dans la chambre de Titouan et d'Alexis on se demande ce qu'ils sont en train de faire. Pour autant on n’a jamais posé de questions!

— Oui bon, ça ne nous dit pas comment tu t'es fait les deux autres.

— On venait de jouir mais j'arrivais pas à débander. Wim faisait tout ce qu'il pouvait mais n'y arrivait pas et on faisait du bruit. Ils nous ont demandé ce qu'il se passait et Wim leur a dit. Ils nous ont proposé de nous aider et on a accepté.

— Et tu les as niqué tous les trois ?

— bin oui, il a fallu ça pour que je débande.

— Et bin dis donc, tu as la santé, Bé !

— Oui et du temps perdu à rattraper.


On finissait notre petit déjeuner quand je reçus un SMS de mon frère qui me disait qu'ils arriveraient en début d'après-midi de ne pas me faire de souci. Et le temps de le lire j'en reçus un autre. Je pensais qu'il avait oublié de me dire quelque chose mais je vis qu'il venait de Wim. Je l'ouvris et j'éclatais de rire il y avait deux photos. Une d'une main qui tenait deux télécommandes et l'autre représentait deux haut de pantalon qui moulaient chacun une paire de couilles et une bite en érection.

Et le texte qui disait : 'il faut bien s'occuper pendant le voyage’. Je fis passer mon téléphone pour que mes amis regardent aussi puis la discussion porta sur les sextoys et on délira là-dessus.


— Un truc qui serait marrant ça serait qu'on en ait tous un. Puis on met les télécommandes dans un sac et on en prend une au hasard.
On la fait fonctionner et on regarde qui c’est. On donne un nom et si tu gagnes le gars à un gage et si tu perds c'est toi qui l’a.

— Oui mais pour ça il ne faut pas être en couple ou alors des couples ouverts.

— Floris et Daan sont un couple ouvert mais que quand ils sont ensemble. Ils ne font rien séparément.

— Je sais pas pour Joris mais moi je ne pourrais pas le faire. De le voir sucer ou se faire prendre je ne pourrais pas.

— Moi non plus, je ne pourrais pas le faire et te voir prendre du plaisir avec un autre. Même si au début de notre relation l'idée m'avait traversé la tête. Mais je me suis rendu compte que je t'aimais trop Rémi pour te partager avec qui que ce soit.

— Au foyer j'ai eu l'occasion d'en faire plusieurs et même après, au début de ma carrière de drag-queen. Les dernières ne sont pas si lointaines que ça. C'est au début où je vous connaissais quand Joris et toi, Bé, vous m'avez interdit de m'occuper d’Alexis.

— Comment ça ils t'ont interdit de me draguer ?

— Disons qu'au début je te trouvais mignon et que je me serais bien occupé de toi par jeu. Histoire de me taper un petit minou de plus. Mais ils m'ont menacé de me pourrir la vie et comme le week-end je trouvais toujours à me satisfaire, j'ai pas insisté. Puis au fil de nos joggings, de nos rencontres je me suis rendu compte que tu étais un mec bien à qui j'aurai fait du mal. Et tu as commencé à prendre de plus en plus de place dans mon cœur.
Tu sais qu'il a fallu que je leur demande l'autorisation pour pouvoir te draguer ? Et que là encore, ils m'ont menacé des pires choses si je te faisais du mal ?

— C'est vrai ce qu'il dit, Bé ?

— Il exagère un peu, Alexis, mais oui, s'il t'avait fait du mal on lui aurait pourri la vie.


Alexis se leva et vint nous faire un super bisou sur la joue à Joris et à moi.


— Et toi Alexis, tu n'as jamais eu envie de faire l'amour à plusieurs ?

— J'avais remarqué que vous vous promeniez de temps en temps dans le parc. Et je me suis mis à vous espionner. Et à l'époque je fantasmais sur Bé et Tim. Joris tu me ressemblais trop et Liam n'était pas mon type de mec.
Alors oui j'ai ‘’partouzé avec eux’’ en fantasmant sur eux et en me branlant. C'est toute mon expérience des partouzes . Et maintenant que je suis avec toi Titouan, je n'ai plus envie d'en faire. Tu me suffis amplement. Et toi Bé tu as partouzé déjà ?

— Pas si souvent que ça, en fait. Ma première ça a été avec Frantz et Marie. L'année d'après j'en ai fait deux encore. Puis j'ai rencontré Liam. Avec lui on a fait un plan à trois avec une fille et puis maintenant, celle-ci. Vous voyez ça fait pas tant que ça non plus. Et c'est vrai que tant que j'étais avec Liam je n'ai pas eu envie d'une autre personne. Il me suffisait amplement.
Celle que j'ai faite hier, je ne la regrette pas. C'était du sexe pour du sexe, juste du plaisir, pas de sentiments. Pour le moment ça me suffit.


On prit nos affaires de toilette et la vaisselle et on alla au bloc sanitaire. On n'avait rien prévu de spécial pour ce matin. On alla se balader vers l’entrée. Joris se dirigea vers la boutique du coiffeur.

Il voulait voir ce qu'il pouvait lui proposer pour changer un peu. Et finalement il s'installa sur le fauteuil. J'en profitais pour aller voir James et regarder sa cheville qui lui faisait nettement moins mal.


— Au fait, mon père t'attend toujours pour l’apéro.

— Ok, je vais téléphoner à mes potes et on va y aller tout à l’heure.

Titouan et Alexis vinrent nous rejoindre et dès que Gary en eut fini avec Joris on se dirigea tous les cinq vers le bar où le patron me reconnaissant nous apporta d'office deux pichets de sangria bien fraiche. J'en bus seulement deux verres et j'étais un peu pompette en partant.

Je faisais la sieste quand mes neveux me réveillèrent en me faisant des chatouilles. Ils parlaient tous les deux à la fois. Je réussis à comprendre qu'ils étaient allés voir des amis qui avaient une piscine et une grande maison, qu'ils avaient mangé des grosses glaces et plein de bons gâteaux.
En fait ils étaient allés au dix ans de mariage d'amis à eux.
J'aidais mon frère à vider sa voiture et on partit à la plage. Mes amis vinrent avec nous et on ne fut pas assez de six pour faire des châteaux et des pâtés que les petits monstres écrasaient au fur et à mesure.

Le soir, pour faire plus simple, on acheta des plats cuisinés. Ce jour-là, c'était paella. Elle était bonne.

Le lendemain je partis courir et quand je rentrais je passais par les douches mais Gary n'y était pas.

Le temps avait viré et n'était pas sensationnel. Il tombait même de la pluie par moment. Aussi je décidais de partir.

Je fis la bise à tout le monde et je pris la route. J'allais prendre l'embranchement de l'autoroute quand je reconnus Stan qui faisait du stop sous la pluie.


— Tu vas où ?

— N'importe où, pourvu que ça soit loin d’ici.

— Ok grimpe. Attend il y a une serviette dans mon sac. Ça évitera que tu mouilles trop mon siège parce que tu es vraiment trempé.


Il grimpa. Je roulais jusqu'au rond-point suivant où je fis demi-tour.


— hé mais tu vas où ?

— Je te ramène chez toi, Stan.

— Tu connais mon nom d'où, toi ?

— Tu ne me reconnais pas ?


Il me regarda sous toutes les coutures.


— Non. Arrête-toi. Je veux descendre.

— Panique pas Stan. Tu n'as rien à craindre. C'est moi qui aie cassé la gueule au gars qui te torturait dans les bois.

— Oui, bin, tu m'as foutu dans la merde, en faisant ça. Mon père va me foutre dehors.

— Alors je vais te raconter un truc. Ton père quand il t'a vu sur une des vidéos et qu'il a vu ce que le gars te faisait il a sorti son flingue et il voulait aller le butter. Il a fallu s'y mettre à cinq pour le maîtriser.

— T'es sérieux ?

— T'as du remarquer mon coquard, c'est ton père qui me l'a fait quand on essayait de le maîtriser. Il a complètement perdu les pédales et ta maman aussi quand elle a appris ce qui t'était arrivé. Il a fallu que le docteur vienne leur faire une piqûre pour les calmer et ils ont été conduits à l’hôpital.


Il pleura un moment en silence.


— Et ils ont fait quoi de Éric ?

— C'est qui Éric ?

— C'est le mec à qui tu as cassé la gueule.

— Avec ce que j'ai filmé et ce qu'il y avait dans son téléphone, il doit être en tôle maintenant. Quand je quittais la gendarmerie, ils partaient perquisitionner chez lui. J'en sais pas plus.

— Ils ne trouveront rien chez lui.

— Comment tu sais ça ?

— Une fois, pour me punir de ne pas lui donné le fric à temps, il m'a emmené dans une cabane où il m'a foutu à poil et attaché.
Je l'ai vu prendre un truc dans son sac et il est parti. Par une fente je l'ai vu en train de soulever une grosse pierre et mettre ce qu'il avait, dessous.

— Tu devrais en parler aux flics. Oups! aux collègues de ton père.

— Oui mais je suis plus trop sûr de où il l'a caché mais je sais me rendre à la cabane. On peut y aller ?

— Tu es sûr que tu ne veux pas que j'appelle les collègues de ton père ?

— Non, on va aller voir, d’abord.

— Ok tu me guides.

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RE: Bébé - KLO7514 - 03-01-2023

Ah  ahhhh le "p'tit loup" a donc peur de papa? Ça peut se comprendre mais heureusement que le Samaritain l'a pris en stop après l'avoir repéré. On s'explique et une grande confiance naît de la part du "p'tit" Heart . La «Samarie» continue donc d'assainir la situation Angel : tant mieux dans cette "Vallée de larmes" que peut, parfois, être notre planète!
Au fait, meilleure année quand même, si possible.
KLO.


RE: Bébé - gaetanbg - 04-01-2023

Bonjour mes lecteurs ,
je vous souhaite une bonne et heureuse année avec beaucoup de santé , suffisamment d'argent pour ne pas être embêté et aucun emmerdement .
bises à toutes et tous


RE: Bébé - gaetanbg - 04-01-2023

Une petite demie heure après on se garait devant la cabane. On alla chercher vers où il pensait mais on ne trouva rien.


— Pourtant je suis sûr que c'est par là.

— Attend, si tu entrais dans la cabane, que tu te remettes comme tu étais et que tu me guides.

— Ça pourrait marcher.

— Merde la porte est fermée à clef.

— Il l'a prise, la haut, sur la poutre.


J'envoyais la main et je sentis une clef sous mes doigts. On ouvrit.


— Bon tu étais où et dans quelle position ?

— J'étais assis là dans le coin le cul sur la pierre.

— Remets toi comme tu étais, je sors et tu me guides.

— Avance, tu es trop loin, je ne te vois pas. Avance encore un peu. Oui c'est par là. Non, avance un peu plus sur ta droite. Oui, c'est là, cette fois j'en suis sûr.


En fait les pierres c'était des plaques de béton qui bordaient un canal d’arrosage. J'essayais de soulever celle qui était devant moi. Elle ne bougea pas. Celle de devant non plus. Je reculais et celle sur laquelle j'étais se souleva. Dessous il y avait une espèce de bac et dedans une glacière.


— c'est bon, c'est celle-là. Tu peux sortir!


Il vint vers moi.


— on l’ouvre ?

— Non, on n'y touche surtout pas et on appelle les flics.

— Mais pourquoi ?

— Les empreintes, les traces ADN… et ce qu'il y a dedans ne nous regarde pas.

— Ok. Fais comme tu veux.

— Tu connais le numéro de la gendarmerie ?

— Non pas de tête et j'ai jeté mon portable pour ne pas être retrouvé.

— J'ai celui de Benoît je vais l’appeler.
Allô Benoît, c'est Jean-François, je peux te parler ?

— Je suis pas mal occupé là.

— C'est très important.

— Ok je t’écoute.

— Je suis avec Stan.

— Quoi, tu as retrouvé Stan ?

— Oui, il est là à côté de moi. Et on est à la planque d’Éric.

— Attend, je te suis plus, là. Vous êtes où exactement.

— J'envoie les coordonnées GPS. Ça sera plus simple. On vous expliquera sur place.

— Ok! On sera là dans une demie heure.

— On bouge pas. On vous attend.


Il ne pleuvait plus depuis un moment et le soleil commençait à pointer son nez.


— Ça te dit un café Stan ?

— Oui je veux bien.

— Je peux te poser une question indiscrète ?

— Oui si tu veux.

— Comment tu en es arrivé là ?


Il soupira et se voûta.


— Si tu veux pas répondre c'est pas grave.

— C'est bon, je vais te répondre. En fait depuis que j'ai treize ans je sais que je suis gay. Avec des potes on s'était branlé ensemble, en matant une revue porno qu'on avait trouvé à la plage. Eux se branlaient en matant les meufs et moi en matant leurs queues. Mais avec eux j'ai jamais rien fait d’autre.
La première fois ça a été avec Robin à la piscine. On faisait les cons dans l'eau on se battait et j'ai senti qu'il bandait. Il a dû sentir que je bandais aussi, parce que quand est arrivée l’heure de partir, il a voulu qu'on se change dans la même cabine. Et il a commencé à me toucher, je me laissais faire, ça me plaisait. Puis il a posé ma main sur sa queue et je l'ai branlé. Puis il m'a sucé et a avalé. Je lui ai fait pareil.
On a recommencé plusieurs fois ensemble, plus tard , puis il m'a demandé si ça m'intéressait de le faire avec un autre mec. J'ai dit oui.
Et il m'a présenté Gilles. On a baissé à trois. Là je les ai baisé et eux m'ont niqué aussi, je n’étais plus vierge du tout. Ça a duré deux mois.
Et un jour à la piscine Éric m'a branché. Il m'a emmené dans un studio où il m'a baissé. Il me faisait mal. Je lui ai demandé d’arrêter. Il a ri.
«Vous les fils de flics vous êtes tous des petites putes. Tu vas remplacer ce connard de Laurent qui me rapportait un fric de ouf, avec sa belle gueule d’ange. Il a fallu qu'il tente de se suicider ce connard. Toi tu vas le remplacer.»
Alors je lui ai répondu que je voulais pas faire la pute et il m'a montré des photos de moi en train de sucer mes potes et il m'a menacé de les faire circuler et de les envoyer à mes parents si je n'acceptais pas.
Au début, il m'a dit ou aller draguer et comment aborder les vieux. Il nous demandait 100 euros par semaine en hivers et depuis que les touristes sont là il nous demande 100 euros par jours.
Mais il n'est pas seul à travailler. Il y a quelqu'un qui bosse avec lui. Je l'ai entendu parler avec lui au téléphone. L'autre mec a 5 gars qui travaillent pour lui.

— Il faudra que tu dises ça aux collègues de ton père. Je sais que c'est dur mais il faudra leur répéter ce que tu viens de me dire.

— Je sais qu'il fait aussi chanter les vieux qui nous baisent, du moins ceux des environs. En fait on a des cams cachées dans nos sacs et on doit les filmer, ensuite les suivre jusqu'à leurs voitures et relever le numéro.
Après on lui donne tout et il se débrouille.

— Les collègues de ton père arrivent.


En fait de collègues, c'est quatre voitures de gendarmerie qui arrivaient. Il y avait même le procureur de la république qui était là. Je leur racontais comment j'avais récupéré Stan qui faisait du stop et qu'il m'avait demandé de le conduire ici.


— Vous avez retrouvé sa cache ?

— Oui je vais vous montrer c'est sous cette dalle-là. Il suffit de la soulever.


Ils la retirèrent.


— Vous y avez touché ?

— J'ai juste soulevé la dalle, j'ai vu la glacière dedans, je l'ai remise dessus et on vous a appelé.

— Vous avez bien fait.


Une cinquième voiture de gendarmerie arriva, les parents de Stan en sortirent et enlacèrent leur fils.
On retourna à la gendarmerie, je fus interrogé une nouvelle fois, je signais ma déposition et je pus enfin rentrer aux fourches.


Je grimpais le raidillon juste avant d'arriver au village quand une BMW flambant neuve me doubla.
C'était qui ces cons encore ?

Je me garais devant chez moi et je sortis mon sac et un gros carton qui contenait les produits que mon frère avait remonté d’Espagne. La porte était fermée à clef. Mes parents n'étaient pas là.
Il y avait un mot sur la table pour m'avertir qu'ils rentreraient tard.

J'allais donc chez mes grands-parents leur donner ce que j'avais acheté pour eux. Ma grand-mère leva les yeux au ciel quand je déposais devant Cyprien plein de petites fioles, encore plus quand je posais le Turron devant mon grand-père.


— Du mou et aux amandes. Tu t'es souvenu.

— Il a du diabète, Bé. C'est pas raisonnable.


Puis je posais devant elle une grosse boite pour faire du riz jaune et la bouteille d'eau de Cologne.


— Ho merci Bé, je n'en avais presque plus. Mais finalement tu es allé en Espagne ?

— Non je suis resté au camping. C'est Antho qui y est allé. Et du coup je lui ai fait ma liste de courses.

— Combien on te dois ?

— C'est cadeau Mamie.

— Merci mon grand. Comment ça s’est passé ?

— Bien. Très bien même. Et j'ai retrouvé des amis.


Je restais une heure à discuter avec eux, ils voulaient que je reste pour souper mais je déclinais.
Je remontais en voiture, je fis les 200 m qui séparaient la maison de mes grands-parents à celle des parents de Tim où j’entrais.


— Bé, quelle bonne surprise. Tu es rentré quand ?

— Ça fait un peu plus d'une heure. Je suis passé voir mes grands-parents.

— C'est pour moi, Bé ?

— De quoi tu parles, Tim ?

— Du gros chorizo que tu caches mal dans ton dos et tiens dans la main.

— Oui, enfin si tu l'aimes toujours.


Ses parents éclatèrent de rire. Tim aurait mangé du chorizo sur la tête d'un pouilleux. Je le lui tendis. Il alla au placard, sortit une planche à découper, un gros couteau et commença à faire des tranches très fines. Il en coupa une pleine assiette. Et c'est tout juste s'il ne nous engueulait pas quand ses parents ou moi on en prenait une tranche pendant qu'on discutait.
Là aussi je racontais mon week-end - sans parler du côté obscur. Je leur parlais aussi de ma rencontre avec Joris, Rémi, Titouan et Alexis.
Il me gardèrent à manger avec eux. Puis j'allais dans la chambre de Tim où je lui parlais de la partie plus intime et sexuelle de mon week-end.


— C'est bon alors, ça y est, ça remarche et bien mieux qu'avant on dirait.

— Oui Tim, ça remarche.

— Au fait Bé, je voulais te dire que - si j'étais un gros PD comme toi – bin, je sais pas ce que tu as changé, si c'est ta nouvelle coupe ou ce que tu as fait sur ton visage, mais tu es vraiment un beau gosse. En plus avec le bronzage ça fait un effet bœuf !

— Ha, ha, ha. Merci, Tim. Mais tu sais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Et à moins que tu aies fait ça ce week-end, tu n'as toujours pas essayé avec un mec.

— Non toujours pas. Et ce n'est pas près d’arriver… Il faut que je te dise un truc, Bé, mais tu n'en parles pas.

— C'est pas grave j’espère.

— Non, bon voilà, j'ai rencontré une fille et ça marche plutôt bien entre nous.

— C'est ça, alors, les amis que tu allais voir dans la plaine de la Crau ?

— Oui, c'est ça.

— Bon allez vas-y accouche. Tu l'as rencontré où ?

— Sur le marché du samedi, on est voisins. Ça a commencé cet automne. On discutait, je la trouvais mignonne, je devais pas lui déplaire, tu me connais, je me suis mis à la draguer, et on a concrétisé au jour de l’an. Et depuis on se voit régulièrement et on parle de plus en plus sérieusement de se mettre ensemble.

— C'est cool ça. Elle est mignonne comment ? Elle vend quoi, elle ?

— Tu me connais, non ? C'est un super canon ! Elle a tout ce qu'il faut là où il faut. Et elle vend du miel. Attend, je te montre sa photo.


Il prit son téléphone et me montra des photos d'une fille qui, je le reconnais, était plus que mignonne.


— Alors tu en penses quoi d’elle ?

— J'avoue qu'elle est très belle et je me demande ce qu'elle fait avec une tache comme toi.

— Connard !

— Moi aussi, je t'aime mon Tim.


Et je lui fis un gros poutou bien baveux sur la joue.


— Mais t'as fini de m'embrasser gros pervers. En plus tu baves…
Et je te dis pas, au lit c'est une vraie furie.

— ça compense avec toi et ton escargot tout rikiki !

— Ho mais t'as fini, oui ! Pourquoi t'es si méchant avec moi ?

— Parce que je t'aime bien. Et elle a un nom cette fille ?

— Oui elle s'appelle Mary.


J'éclatais de rire.


— Tu y es abonné aux Marie.

— Non, elle, c’est Mary, avec un Y à la fin. Et si je me souviens bien toi aussi tu y a eu droit à ta Marie.

— Oui, c'est vrai aussi. Ça me fait penser que ça fait un moment que je ne lui ai plus envoyé de message, ni à Ava et Frantz. Il va falloir que je le fasse.

— Putain, c'est vrai. moi non plus et ça fait un moment. Au fait Bé, tu fais quoi mardi soir ?

— Rien de spécial pourquoi ?

— J'aurai besoin de toi pour aller récupérer des trucs chez un pépiniériste qui part à la retraite. Il m'a proposé de tout débarrasser chez lui. J'ai déjà fait un voyage mais là pour les tables c'est trop lourd pour moi tout seul et comme il a mal au dos il ne peut pas m’aider. Alors j'ai pensé à toi.

— Oui pas de souci par contre je finis à cinq heures.

— Pas grave. Quand tu sors du boulot tu viens directement chez moi.

— Ok on fait comme ça. Bon je file. Mes parents ont dû rentrer.


En fait j'arrivais en même temps qu’eux. Ma mère me regarda et dit :

— Tu es beau comme ça Bé. Un vrai jeune homme.

— Pourquoi, avant, je n'étais pas beau ?

— Si, bien sûr, mais pas autant.

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RE: Bébé - fablelionsilencieux - 04-01-2023

Bonne année à toutes et tous !

Et, en plus des vœux classiques, beaucoup d'inspiration pour notre Gaétanbg... ici et sur ACSH.

Bizoux à tous