Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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Re : Bébé - stuka132 - 01-05-2022

Salut Gaetanbg..  quel plaisir de retrouver ta plume... j espere que tu pourras  re editer ici  tes anciens  recits qui etaient pour moi  un rendez vous attendu avec impatience ....

[member=156]KLO7514[/member]  franz ne peux  etre  derriere Bé...  il est  passif  exclusif  de memoire  ....


Re : Bébé - gaetanbg - 03-05-2022

J'avais beau réfléchir vite, tout s'embrouillait dans ma tête.
Marie s'approcha de moi et me fit un bisou vite fait sur la bouche, avant de retourner discuter avec Ava.
Tim me fit un signe discret de le suivre dans la chambre et très vite il me débita :

- Je crois qu'Ava t'a grillé vis à vis de Frantz ! Elles discutaient en allemand, j'ai rien compris mais Marie m'a demandé si c'était vrai que tu avais couché avec Frantz. Je lui ai dit que tu avais dormi chez Frantz pour nous laisser la chambre. Elle n'a pas insisté. Alors, tu as couché avec lui ou pas ?

- Oui, on a fait l'amour et putain, c'était aussi bon qu'avec Marie.

- Et vous vous êtes fait quoi ? Tu l’as enculé ? Et lui, il t’a…

- Non, il n'est que passif mais moi je l'ai niqué et c'est vachement plus serré qu'un vagin ! Et je te dis pas les pipes de ouf qu'il m'a fait !


- Du coup tu préfères quoi les filles ou les garçons ?

- Les deux et je sais pas qui choisir. Bon on y va avant qu'ils se demandent ce qu'on fait.

On prit nos serviettes sur l'étendage et on partit récupérer Marie chez elle avant de partir à la plage. On s'allongea tous les cinq et je m'installais entre Marie et Frantz.
Ils me firent allonger sur le ventre et ils me le tartinèrent, tous les deux s'attardèrent longuement sur mes fesses. Bien sûr je bandais à moitié !
Puis ce fut Frantz qui y passa. De m'avoir tartiné le dos il bandait aussi. ça fit sourire Marie.
Elle tartina le dos de Frantz avec autant de passion que le mien et elle lui dit quelque chose en allemand qu'elle me traduisit

- Il a la peau très douce pas vrai ?

- Oui j'avoue mais moins que la tienne.

- Quel flatteur tu fais ! Et il a les fesses bien dures aussi je trouve. Il est mignon dommage qu'il soit gay et pas bi.

- Comment tu sais ça toi ?

- Tu crois quoi toi ? Avec sa sœur on discute !

Frantz nous demanda en anglais de quoi on parlait.

- De toi et de ton beau corps. Marie te trouve très doux et très mignon et elle a craqué sur tes fesses !

Il dit quelque chose en allemand qui fit éclater de rire Marie qui mit un temps fou à s'en remettre. Elle finit par me traduire avant d'éclater de rire à nouveau.

- Il m'a proposé qu'on joue avec nos sextoys respectifs et il m'a dit qu'il en avait des aussi gros que ta bite.

- Il est con ce mec. Bon à ton tour Marie.

Marie se mit au milieu de nous et on lui tartina le dos. Frantz n'hésita pas à s'occuper de ses fesses aussi et nous dit :

- J'aime mieux les fesses des garçons c'est plus ferme ! Je ne trouve vraiment pas ce que les mecs trouvent aux culs des filles !

Il avait dit ça tellement naturellement qu'on éclata de rire avec Marie. Une Marie pourtant vexée qui se retourna et qui le mit au défi de faire le devant aussi.
Loin de se dégonfler, il commença à mettre de la crème sur tout le haut de son corps et il commença à la caresser. Je le voyais rouler les pointes des seins de Marie entre ses doigts qui dû retenir un gémissement.
Il me regarda et me dit :

- Tu m'aides Jeff ?

Je m'occupais de l’autre. Marie nous enleva les mains de ses seins et nous dit :

- Vous avez assez joué avec ça, allez esclaves le reste du corps et vite !

On passa à son ventre plat puis à ses jambes. Je bandais comme un âne ! Frantz, lui, restait de marbre.
Vers midi on rentra et chacun regagna son chez soi. On mangea vite fait un bout et j'allais m'allonger sur le lit pour faire une sieste réparatrice. C'est un "chuuut" peu discret qui me réveilla.
Marie, Frantz, mais aussi Tim et Ava prenaient des poses grotesques à côté de moi et faisaient des photos avec leurs portables. Tim se pencha sur mon sexe pour faire comme s'il me suçait. Je lui appuyais sur la tête et son visage se plaqua contre mon service trois pièces.

- Humm tu le veux pas vrai mon Titou ? Oh oui ! Vas y suce moi bien ! Oh oui, c'est trop bon !

Je le relâchais.
Il se releva, fit semblant de s'essuyer délicatement la bouche et dit :

- ça fait du bien de se curer les dents.

Marie traduisit et ça fit rire les autres. Je m'étirais et je me levais.

- On fait quoi ? On va à la plage ?

- On t'attendait justement et comme le beau au bois dormant ne se décidait pas à se réveiller on est venu le faire.

- Oui bon pour le baiser tu t'es un peu trompé d'endroit mais j'ai bien aimé aussi.

On prit nos sacs à dos, des bouteilles d’eau et on partit. On s'installa à côté de nos potes qui eux aussi s'étaient trouvé des moitié(e)s sauf un mec, sympa, mais zarbi. Il avait soi-disant une copine et lui était fidèle ! Après tout pourquoi pas.
Ce que je trouvais bizarre chez lui c'est qu'il partait une partie de l'après-midi avec son téléphone et quand il revenait il semblait tout bizarre.
On recommença le tartinage sensuel tous les trois, à la grande surprise des autres. Je vis certains des garçons se mettre sur le ventre pour cause de mi molle qui n'allait pas tarder à devenir une vraie dure et certaines filles gloussaient.
Fred le mec que je trouvais bizarre prit son téléphone et se mit à jouer avec.
Bon, mon tour était fini. J'avais eu droit au-devant et au derrière et bien sûr je bandais.
Puis ce fut au tour de Frantz qui lui aussi banda. Et, quand ce fut le tour de Marie, je fus le seul à continuer de bander. Mais tous les couples firent comme nous et plusieurs papys, peu discrets, qui ne faisaient que passer et repasser devant nous, finirent pas se sauver sous nos quolibets.
On alla se baigner puis on se mit à sécher en s'allongeant au soleil. Comme ce matin, j'étais coincé entre Marie et Frantz qui s'amusaient à me caresser et Marie me fit même un bisou sur la bouche.
Frantz lui demanda quelque chose en allemand et elle lui répondit. Il se pencha sur moi et me fit un bisou aussi.
Puis Frantz et Marie discutèrent un grand moment entre eux. Je ne comprenais pas un mot de ce qu'ils disaient et Ava était trop occupée à embrasser Tim pour suivre ce qu'ils disaient.
C'est Marie qui me résuma la conversation.

- Bé, On vient de discuter avec Frantz et on a conclu un arrangement entre nous qui t'éviterait d'avoir à choisir entre lui et moi. ça te convient ?

- Heu je pourrais en savoir un peu plus avant de dire oui ou non ?

- Déjà est-ce que la solution de nous garder tous les deux te convient ou pas?

Je rougis avant de dire oui.

- Bon comme tu sais mes parents ne sont pas si tolérants que ceux de Frantz et d’Ava. Alors pour nous ça serait, le jour avec moi et toi et Frantz le soir. ça te convient ?

- Plus ou moins oui, mais pourquoi ne pas faire comme chacun a envie ? Tes parents sont si stricts que ça ?

- Un peu oui, ils savent qu'un jour ou l'autre j'aurai un copain mais ils me prennent encore pour une petite fille. Et ça m'énerve !
S'ils savaient que je ne suis plus vierge, ils en feraient une maladie.

- Ah oui ça craint grave ! Bon alors sur le principe je suis ok. Tu traduis avant qu'il nous fasse une entorse au cerveau à essayer de comprendre ce qu'on dit ?

Elle pouffa avant de traduire et Frantz parla.

- Il propose qu'on aille sceller notre accord dans un coin discret qu'il connaît. ça te dit ?

- Mais le jour c'est prévu pour toi, non ?

- C'est bien toi qui as dit que tu voulais des plannings aménageables non ? Alors on y va ?

Je me levais et je leur dis :

- Bon on y va ou quoi ? Vous avez changé d'avis ?

Ils se levèrent à leur tour. On ramassa nos affaires sous les allusions grivoises de nos amis qui se doutaient du pourquoi de notre départ soudain.
Je leur proposais d'aller à la tente mais ils préférèrent le plein air.
On suivit Frantz qui nous conduisit dans un endroit discret. On commença par s'embrasser tous les trois et Frantz embrassa bien volontiers Marie.
Une Marie que je trouvais très, très chaude parce qu'elle s'agenouilla et commença à nous sucer tous les deux. Mais Frantz débanda et lui dit quelque chose en allemand que Marie me traduisit.

- Il dit qu'il est gay et que ça ne lui fait aucun effet quand je le suce.

Je lui appuyais sur la tête et il rejoignit Marie. Et c'est vrai qu'il n'y avait pas photo ! Il suçait 100 fois mieux que Marie qui pourtant se montrait très volontaire.
Devant tant de bonne volonté, il lui prodiguait des conseils, n'hésitant pas à lui "montrer" comment s'y prendre !
Mais il fallut que je les stoppe car j'allais jouir et je ne le voulais pas. Je les fis se redresser et j'alternais entre cunni et pipe.
Pendant que je suçais Frantz je branlais et je doigtais Marie et je branlais Frantz pendant que je m'occupais de Marie. Et Frantz et Marie se roulaient des pelles. Et Frantz jouait même avec les seins de Marie qui faisait de même avec les siens.
Frantz me repoussa avant le non-retour. Marie gémissait, elle serrait les cuisses et m'appuyait sur l'arrière de la tête pour accentuer ma caresse.
Elle se mit à gémir plus fort, Frantz lui mordillait les tétons. Elle se crispa et se mis à haleter son bonheur.

- Wow, c'était trop bon ! Vous m'avez bien fait jouir tous les deux !
Et vous, vous voulez prendre votre pied aussi ?

Marie avait parlé en anglais pour qu'on comprenne.
Frantz s'appuya contre un arbre en cambrant ses fesses. Message compris ! Marie fut surprise quand elle me vit m'accroupir derrière lui, lui écarter les fesses et commencer à jouer avec ma langue sur la rondelle de Frantz qui de suite commença à gémir.

- Tu veux essayer de lui faire ?

Elle hésita un moment puis se pencha et commença à lui bouffer les fesses pendant que je le suçais. Frantz repoussa ma tête.
Je remplaçais Marie et je mis un doigt qui entra sans problème et vite je trouvais sa prostate. Je montrais ça à Marie qui trouva ça drôle, parce que cela faisait gémir Frantz comme un dingue rien qu'en jouant avec.
Un bruit me fit tourner la tête et je vis au sol une ombre qui bougeait. Un voyeur ! Grand bien lui fasse !
Mais Frantz en voulait plus et Marie m'enfila une capote. Elle fut surprise de voir ma queue entrer si facilement en lui. Frantz gémit et Marie se glissa sous lui et commença à le sucer. Frantz me disait ce qu'il voulait en Anglais et maintenant je le bourrais bien, vite et fort. Il lâcha une sorte de couinement et Marie reçut plusieurs jets qu'elle recracha.
Je me retirais, Frantz changea ma capote. Et c'est Marie que je pris en levrette.
Elle aussi était chaude. Mais j'étais moins excité par son vagin que par le cul de Frantz.
On réussit quand même à jouir tous les deux.
Frantz avait repris de la vigueur et se branlait en nous regardant faire. Mais pas que lui. Notre voyeur s'était fait moins discret et je reconnus Fred qui nous filmait avec son portable en se branlant.
Marie se mit à me sucer, Elle fit signe à Frantz d'approcher et elle lui enfila un doigt directement dans les fesses. Le coquin il aimait ça et il bandait fort !
Marie lui enfila une capote et elle lui demanda de la prendre. Il essaya mais très vite je vis qu'il débandait.
J'enfilais une capote à mon tour et me collais derrière lui. Il comprit mon intention, il me laissa m'enfoncer en lui et après quelques mouvements sa queue se redressa et c'est presque comme si je le conduisais à l'abattoir qu'il remit son sexe dans le vagin de Marie qui lui roulait des pelles pour le motiver.
Ils recommencèrent à gémir tous les deux et Marie poussa un petit cri de jouissance. Je sentis les muscles intimes de Frantz se contracter et le soupir qu'il poussa me firent comprendre que lui aussi jouissait.
Je fis quelques mouvements supplémentaires et je jouis à mon tour dans la capote.
Je me retirais et on s'embrassa tous les trois.
Fred était parti. On rentra en discutant de ce qu'on venait de faire. Frantz n'en revenait toujours pas d'avoir joui dans le vagin d'une fille. Mais Il ne recommencerait jamais plus !

- Et il est hors de question que je te bouffe la chatte à moins que tu veuilles que je vomisse !

On rejoignit les autres et peu de temps après Fred revint. Je lui arrachais son téléphone des mains. ça surprit tout le monde

- Hé ça va pas non ?

Il n'était pas verrouillé. Aussi je trouvais très vite le film de nos exploits. Tout le monde me hurlait dessus puis je montrais à Marie et à Frantz les images qui défilaient et je les montrais ensuite aux autres.

- Voilà c'est nous il y a une demie heure. Vous trouvez normal vous qu'il ait fait ça ?

Du coup je fouillais un peu plus dans ses fichiers et je vis une vidéo de Tim et d'Ava prise par la fenêtre de la chambre. Mais j'en trouvais aussi certaines de nos amis qui se branlaient sous la douche et d'autres d'illustres inconnus qui faisaient l'amour dans les bois.
Je m'envoyais notre vidéo et j'envoyais celle de Tim sur son portable.
Et Je les effaçais toutes. Puis je lui rendis son téléphone.

- Dégage connard !

C'est sous nos sifflets et nos insultes qu'il partit la queue entre les jambes. On ne le revit plus durant tout le séjour.
Tim qui avait senti son portable vibrer, avait regardé ce que c'était et il me fit un grand sourire.

- Dommage que tu aies détruit les vidéos. Jamais mes amis ne vont me croire quand je leur dirai que j'ai baisé une fille.

- Non mais comment tu parles de moi toi ! Un peu de respect Frantz, quand même !

- Ho dit, la violeuse de gay, ça va oui !

Ils se chamaillèrent en allemand, encore un grand moment. Ce qui fit rire les germanophones qui, pour ceux qui parlaient anglais ou français, nous traduisaient les répliques quand ils ne riaient pas trop.

Nos plus proches voisins riaient rien qu'à nous entendre rire. Et finalement on alla se baigner. ça nous calma !
Les jeux dans l'eau se transformèrent vite en joutes et les frottements contre certains de nos amis ne nous laissaient pas de marbre tous autant qu'on était. Mais personne ne s'en offusquait. Et c'est vrai que nous, les garçons, on sortait généralement après les filles, sous prétexte de nager encore un peu.
La première semaine se termina trop vite. Marie partit. La veille de son départ je lui avais envoyé la vidéo de nos galipettes. Avec un petit mot. " En souvenir de nos exploits "
On savait tous les deux que surement on ne se reverrait jamais de notre vie mais elle resterait pour moi la première et je serai son premier !
Pareil pour Frantz et Ava qui changeaient chaque année de camping naturiste.

Ils avaient été pour nous un moment spécial de nos vies et ils le resteraient à jamais.
Cette découverte de notre sexualité nous marqua et elle nous fit faire pas mal de kilomètres en vélos, quand on rentra chez nous, pour aller courir la gueuse comme disait mon père !

L'année suivante on retourna au camping avec mon frère et Léa mais on ne retrouva pas nos amis.
On s'en fit d'autres mais ce n'était plus pareil. L'ambiance n'y était plus.
Bien sûr, beaux gosses comme on était Tim et moi on baisa tous les jours mais plus pour se prouver l'un à l'autre qu'on était des tombeurs que par gout des sentiments.

Cette année je n'irai pas au camping avec mon frère…


Re : Bébé - KLO7514 - 04-05-2022

Et voilà, finalement, des vacances utiles et aussi agréables. Bé  a trouvé confirmation à ses tendances profondes : il pourra rencontrer, à l'avenir, l'un ou l'autre sexe sans trop se poser de questions, satisfaisant ainsi une part plus importante de «l'humanité souffrante» en cette ..."Vallée de larmes" comme l'indiquait le célèbre humoriste British Jerome K. Jerome en évoquant notre planète, au tournant des XIXe et XXe siècles. Que voilà un véritable "partageux"!  Big Grin


Re : Bébé - emmanolife - 04-05-2022

J'ai bien aimé cette initiation sexuelle sans interdits. C'est sûr que ce n'est pas un amour inoubliable à la Roméo et Juliette, c'est moins mémorable mais sûrement plus agréable pour les héros.


Re : Bébé - Louklouk - 05-05-2022

Très bien !

Pense peut-être à donner plus de détails... géographiques ! Tailles, formes, poils, couleurs...

Pour ma part, j'aurais bien mis le Fred de côté, pour recyclage ultérieur... mais c'est toi l'auteur !

Vivement la suite !




Re : Bébé - bech - 05-05-2022

Comme Klo, j'aurai bien aimé que ces rencontres d'un été se prolongent un peu plus au niveau du texte et aient une suite. En l'état, ça me fait penser à la chanson de Renaud : "T'en fais pas papa, mon amoureux tu l'aimeras, une semaine ou un mois comme moi".

Mais d'après ce que j'ai vu d'une archive de cette histoire, on n'est qu'au tout début et en plus, tu continuerais à écrire la fin.


Re : Re : Bébé - fablelionsilencieux - 05-05-2022

(05-05-2022, 11:37 AM)bech link a écrit : Comme Klo, j'aurai bien aimé que ces rencontres d'un été se prolongent un peu plus au niveau du texte et aient une suite. En l'état, ça me fait penser à la chanson de Renaud : "T'en fais pas papa, mon amoureux tu l'aimeras, une semaine ou un mois comme moi".

Mais d'après ce que j'ai vu d'une archive de cette histoire, on n'est qu'au tout début et en plus, tu continuerais à écrire la fin.
la partie qui fut publiée sur Docti comptait déjà 42 chapitres et mister Gaétan en as repris l'écriture, donc oui, ce sera une loooongue saga ! +- 500.000 mots lol ! Wink
On peut être reconfiner, c'est pas la lecture qui manqueras en premier !!!  Tongue ;D


Re : Bébé - gaetanbg - 05-05-2022

Bonjour tout le monde , merci pour vos commentaires
[member=301]stuka132[/member] je vais déjà publier celui là qui est très long et que je n'ai pas fini d'écrire . et j'en ai un autre déjà bien avancé mais sur lequel je bloque .
[member=156]KLO7514[/member] pour décrire les dépucelages de Bébé je n'ai pas eu trop à inventer . Je me suis servi de l'expérience de quelqu'un que je connais très bien .
[member=67]emmanolife[/member] je me souviens encore d'eux et on est toujours en contact via certaines applications .
[member=87]Louklouk[/member] tu dois être devin . Fred va revenir plus tard dans mon récit . Et trop de détails ''géographiques'' ne me prendraient pas plus de temps pour les écrire parce que j'ai une imagination fertile mais je perdrais beaucoup de temps après pour calmer les ardeurs de l'auteur .
[member=27]bech[/member] depuis que j'ai 16 ans je travaille dans un camping l'été pour me faire un peu d'argent . j'ai connu des dizaines d'amourettes de vacances et aucune n'a duré plus d'un été .
encore un grand merci à toi [member=54]fablelionsilencieux[/member] .
bisous à tous . 


Re : Bébé - gaetanbg - 05-05-2022

Cette année je n'irai pas au camping avec mon frère.
En effet une tradition familiale voulait que l'année de nos 18 ans on fasse un voyage, un grand voyage.
Mon frère ainé était parti à Ibiza plus d'un mois et demi et c'est là qu'il avait rencontré un couple garçon/fille et qu'il avait testé la bisexualité et ça lui avait plu.
Il m'avait raconté ça quand je lui avais demandé comment il avait découvert sa bisexualité.
Ma sœur, elle, était allée en Italie. Pendant deux mois elle avait sillonné toute l'Italie du sud au nord. Et d'après elle, elle n'avait fait que visiter et rencontrer des gens. Bon ma sœur niveau sentiments était une romantique. Elle cherchait le grand amour. Je suppose qu'elle n'était plus vierge, mais la connaissant je n'aurais pas mis ma bite à couper sur ce coup là !

Moi j'étais celui qui allait partir le plus loin. En effet d'ici quelques jours j'allais m'envoler pour les Etats Unis rejoindre ma tante la sœur de ma mère . Mon oncle Jo enfin Joël de son vrai prénom bossait avec ma tante Chantal, au consulat de France à Los Angeles.
J'allais aussi retrouver mon cousin Mika et ma cousine Gaële.
Mikaël avait 23 ans et ma cousine 17.
Et moi j'avais 18 ans, enfin presque, je les aurai à Los Angeles trois jours après mon arrivée.
ça serait la première fois en 18 ans que je ne le fêterai pas avec ma famille et Tim bien sûr.
Mais là avec Tim on était en plein ramassage des abricots comme chaque année depuis nos seize ans.
On venait de passer notre bac et on attendait les résultats avec impatience. On avait comparé nos résultats et on pensait qu'on l'aurait facile. Mais facile comment, c'est justement ce qu'on attendait.
Cette année Tim allait partir avec mon frangin au camping deux semaines avant de continuer la saison des fruits qu'il ferait seul cette année. ça me foutait les boules qu'il ne vienne pas avec moi mais bon, je ne pouvais pas imposer sa présence à ma famille américaine.
Il m'avait fait promettre de lui envoyer tous les jours une photo de ce que je verrai, des gens que je rencontrerai et de tout lui raconter.
Il m'avait même offert une sorte de journal pour écrire au jour le jour ce que je ferai.
Le weekend avant mon départ on fêta nos anniversaires. Il venait d'avoir 18 ans.
Il y avait toute ma famille et la sienne. Il eut droit à des cadeaux et moi ça a été des enveloppes. Je n'avais jamais eu autant de fric à la fois.
J'avais fait ma valise avec le strict minimum. En effet je comptais bien acheter des fringues aux Etats Unis. Et quand je dis valise, c'était plutôt un sac de paquetage militaire dans lequel j'avais entassé ce que je voulais emporter plus une bouteille de poire maison pour mon oncle.
La veille de mon départ j'étais allé récupérer ma paye que le patron arrondit, à condition que je lui rapporte une casquette.
Et quand sur le coup de minuit j'allais me coucher après avoir discuté toute la soirée avec Tim, celui-ci me quitta en me disant :

- Fais gaffe à toi là-bas et tu me diras si les américaines baisent mieux que les françaises et je veux des détails croustillants, Bé !

À quatre heures du matin mon père vint me secouer parce que je n'avais pas entendu mon réveil.
Il avait préparé le café et après avoir bu le sien je le vis partir dans la gatouille
(la gatouille dans le patois provençal, désigne une pièce de la maison apparentée à un garde-manger). Il revint et me tendit deux billets de 50 euros.

- Et tu dis rien à ta mère sinon je me ferai engueuler.

- Merci mais c'est pas la peine, j'ai déjà eu beaucoup d'argent tu sais.

- Oui mais on ne sait jamais et tu n'es pas obligé de tout dépenser non plus.

Ce qu'il ne savait pas c'est que la veille ma mère m'avait aussi donné 100 euros à condition que je ne dise rien à mon père !

- Bon Bé, c'est quatre heures et demi. On en a pour plus ou moins quatre heures de route sans compter les arrêts et ton avion décolle à dix et quelques. ça te laissera une heure pour t'enregistrer ça devrait suffire non ?

- De toute façon c'est trop tard pour partir plus tôt.

A peine assis, alors que la voiture roulait depuis moins de dix minutes je retombais dans les bras de Morphée. Et c'est la voiture qui ralentissait et une grosse envie de pisser qui me réveilla.

- On est arrivé ?

- Ha, tu te réveilles quand même ! Non, on est à Valence mais je dois prendre de l'essence et j'ai envie d'un café.

- ça tombe bien, moi aussi et j'ai trop envie de vidanger.

Après avoir pris de l'essence, on buvait le café, quand un homme la cinquantaine nous aborda.

- Je m'excuse de vous aborder comme ça mais je recherche quelqu'un qui va sur Satonas à l’aéroport. Mon fils et moi devons prendre l'avion et notre voiture vient de tomber en panne. Je suis prêt à participer aux frais, bien sûr.

- On y va aussi, si vous voulez je vous emmène le temps de finir nos cafés et, un convoyeur, ça tombe bien je ne connais pas la route. Il a bien un GPS sur son téléphone mais il a passé son temps à dormir.

- Le mien a fait pareil depuis qu'on est parti.

On regagna le parking et le père alla récupérer son fils qui discutait avec sa mère.
Il devait avoir la vingtaine et était plutôt beau mec. Et il avait un joli prénom, un peu ancien. Il s'appelait Marien.
Il grimpa à l'arrière avec moi et on s’endormit.
J'ouvris les yeux alors qu'on arrivait sur Lyon. Marien était appuyé contre la vitre et dormait encore.
Mon père et Daniel discutaient de connaissances communes et se disaient tu ! ça me surprit car mon père n'était pas du genre bavard habituellement.

- Ecoute Daniel ça sera fait, je donnerai le bonjour à la Marcelle de ta part. Mais tu sais je ne sais pas si ta grand tante se souviendra de toi. Elle me prend pour mon grand-père.

- Oui ma mère m'a dit qu'elle perdait un peu la tête, mais je ne savais pas que c'était à ce point-là. Et aux fourches, il reste encore des gens que je connais ?

Mon père énuméra les noms des gens et Daniel répondait en disant :

- C'est celui qui habite à tel endroit, oui je vois et le père Mathieu, il est toujours vivant ?

- Oui, il va sur ses 90 ans !

- Il nous a fait courir, lui, quand on lui volait ses cerises !

- Il s'est calmé depuis ! Maintenant quand il voit que les cerises commencent à tourner il met une échelle dans son arbre et un petit mot dessus pour que Bé et son copain aillent prendre celles du haut ! Eux aussi ils les aiment les cerises du père Mathieu !

ça les fit rire. Marien ouvrit les yeux et s’étira. Il avait la maxi gaule matinale !
*Oups te fais pas chopper Jeff à le mater comme ça !
Daniel nous guida et quand mon père se gara sur la dépose express, il sortit et chose surprenante. Il m'embrassa en me disant de bien en profiter et de faire attention à moi.
Il n'était pas aussi démonstratif dans ses sentiments habituellement.
Daniel et Marien me conduisirent jusqu'au guichet d'enregistrement des bagages puis me quittèrent pour entrer dans l'aéroport par l'entrée des employés.
Je passais les contrôles de police et de douanes et je m'installais dans la salle d’attente.
Quand l'hôtesse nous appela pour l'embarquement les gens se ruèrent vers la porte. Je les laissais faire et je me présentais dans les derniers et j'eus la surprise de voir Marien en uniforme de steward qui me fit un clin d'œil et qui me demanda d'attendre un moment.
On traversait les premières classes quand Marien me dit de choisir entre deux places. Il y avait un gars la cinquantaine rondouillard en costume cravate et un mec, la vingtaine guère plus, plutôt mignon.
Je choisis le mec jeune bien entendu.
Les portes se refermèrent pendant que je m’installais. Je n'avais jamais pris l'avion et j'avais un peu la trouille. En plus pour me mettre bien dans l'ambiance une hôtesse expliqua en français et en anglais les consignes d'évacuation en cas d’accident.
J'avais les mains tellement crispées sur les accoudoirs que les jointures de mes doigts étaient blanches.
Mon voisin le vit :

- Hey, ça va ?

- Ouais bof pas trop, c'est la première fois que je prends l'avion et pour tout te dire ça me fout un peu la trouille.

- T'en fait pas, les voyages en avion sont les plus surs ! Au fait, moi c'est Liam.

Et il me tendit la main.

- Enchanté Liam, je suis Jean-François mais mes amis m’appellent Jeff.

- Enchanté de faire ta connaissance Jeff.

On se serra la main et l'avion commença à rouler et à prendre de la vitesse. J'avais les oreilles bouchées et j'étais collé contre mon siège.
Liam me toucha le bras et me dit :

- Avale ta salive, ça va te déboucher les oreilles. ça ira mieux.

Je fis ce qu'il me disait et ça allait mieux. On avait atteint le niveau de croisière et on en avait pour cinq heures à rester assis.
Mais déjà Marien passait pour proposer des trucs à grignoter et à boire.
Avec Liam on apprenait à se connaître. Il avait 21 ans et il venait de terminer sa licence en histoire de l’art. L'an prochain il reviendrait en France pour faire un master.
Il habitait Beverly Hills. Je lui parlais de moi et de ma vie et le ronronnement des moteurs m’endormit. Quand je me réveillais, j'avais une trique d'enfer ! Liam dormait à côté de moi et je le regardais dormir.
Ce qui m'avait le plus frappé chez lui c'était ses yeux verts, ses tâches de rousseur, sa peau très blanche et ses cheveux roux coiffés en bataille. Sa chemise entrouverte laissait voir sa peau laiteuse et des pecs assez développés. Son jean moulait des jambes musclées et il avait un paquet plutôt - très - bien rempli. Il ouvrit les yeux et je détournais vite le regard.
Il s'étira et sa chemise remonta, dévoilant un ventre plat où on devinait des abdos bien dessinés.
Cette vision ne fit qu'accroitre mon érection qui maintenant me faisait mal ! Et en plus j'avais une putain d'envie de pisser !
Je m'étirais aussi et je sortis mon teeshirt de mon pantalon pour cacher la barre que formait mon sexe en érection.
J'allais pisser mais mon érection ne passait pas. Je n'allais pas me branler quand même, un petit coup d'eau froide sur la queue, et tout rentra dans l’ordre. Je rejoignis ma place et je croisais Liam qui s'y rendait à son tour.
J’ai trouvé qu’il y resta un grand moment. Et quand il revint son paquet avait dégonflé. Il me fit un grand sourire avant de s’assoir. Et on reprit notre discussion. Ils passèrent un film que j'avais déjà vu et Liam aussi, alors on continua à discuter.
Ce mec me plaisait de plus en plus et j'avais l'impression que la réciproque était vraie. Mais était-ce sexuel ou alors c'était juste de la sympathie ? Je ne le savais pas.
Il m'attirait physiquement, il avait l'air sympa mais bon, tout nouveau, tout beau comme on dit !
Les hôtesses passèrent pour nous distribuer des feuilles à remplir, d'une stupidité certaine, comme quoi on ne venait pas aux Etats Unis pour tuer le président ou commettre un attentat terroriste ...
Puis l'avion commença sa descente, je me crispais à nouveau et Liam posa sa main sur mon bras.

- Sois cool tout va bien se passer !

Puis Passage par la douane et la police et réembarquement dans le même avion. Du coup je regagnais ma place à côté de Liam.
Et on recommença à discuter de tout et de rien pendant le trajet New York, Los Angeles.
Un peu avant d'atterrir Liam me tendit une carte de visite avec son numéro de portable et le numéro de chez lui.

- Mon oncle ou mon cousin devrait m'attendre à l’arrivée, je lui dirai de te donner son téléphone comme ça tu pourras me contacter aussi. J'ai bien un portable français mais je ne sais pas s'il fonctionne ici.

Je m'étais renseigné auprès de mon opérateur et les Etats Unis entraient dans le cadre de mon forfait.
Liam me l’emprunta, y tapa son numéro en rajoutant des zéros puis un 1. Il fit le numéro et son téléphone sonna.

- Voilà comme ça on pourra rester en contact ici. ça sera plus simple pour se donner des nouvelles ou se voir.

L'avion descendit et on se posa. On alla récupérer nos bagages et si moi je voyageais assez léger, lui non !
Il avait deux grosses valises plus un sac à dos. Je l'aidais en tirant une de ses valises.
On arrivait à la sortie, quand une fille se rua sur lui et se jeta à son cou.
Bon, mes espoirs semblaient finis ! Elle lui fit la bise et Liam nous présenta.

- Jeff, je te présente ma folle de sœur Méli.

- Enchanté de te rencontrer Méli.

Je vis mon cousin approcher et on se fit la bise. Je le présentais à Méli et à Liam et il me parut que le cousin lorgnait bien Méli.
On se sépara et Liam me fit la bise pour me dire au revoir. Il avait la peau toute douce !
On grimpa dans la voiture et tout le long du chemin je lui donnais des nouvelles de la famille et lui parlais de mon voyage.
Presque une heure plus tard on arrivait devant chez ses parents qui sortirent pour m’accueillir.


Re : Bébé - KLO7514 - 05-05-2022

Welcome in States, Be (pas d'accent, in american!). Apparemment le voyage a été bon et, tu vois, pour ton baptême d'Euler, le cercle s'est bien refermé...en tous points.
D'ici à ce que le jeune Liam continue, dans sa villa de Beverley, à "rassurer" le jeune Bé, par exemple dans l'inévitable piscine, il n'y a pas loin.
À propos, Bé a bénéficié d'un surclassement en 1ère, rien que ça : encore mieux que la "classe affaires". J'espère qu'il a chaudement remercié Marien pour son geste...commercial. Et qu'il a profité des largesses gustatives de cette classe sans trop abuser sur le whisky ou le champagne de rigueur.
Attention cependant aux sodas et gros stecks : il ne faudrait pas qu'il prît 15 kg durant son séjour...!


Re : Bébé - bech - 05-05-2022

Finalement, Jeff s'est trouvé un autre copain avec lequel il semble qu'il y ait plus que de la sympathie entre eux deux. De son coté, le cousin de Jeff fait la connaissance de Méli (reste à savoir ce qu'on doit mettre et à quel endroit ;D).

Par contre, deux incohérences technologiques :
  1. Le voyage vers New-York dure seulement 5 H. Ça fait court pour un avion classique. J'aurai compté plutôt 7 à 8 H d'autant plus qu'en allant vers l'ouest, on risque plus de voler contre le vent. Ou alors, ils voyagent en Concorde. Mais dans ce cas, ils ne seraient pas partis de Lyon et ils changeraient d'avion pour traverser les États Unis, vu que Concorde n'était pas autorisé à y voler à vitesse supersonique.
  2. Même avec une carte SIM française, le téléphone de Jeff est sur le réseau américain. Donc, c'est le numéro local de Liam qu'il doit composer pour le joindre. Par contre, pour appeler Jeff, Liam pourra composer un numéro en 0033 qui fonctionnera quelque soit le pays dans lequel le téléphone de Jeff se trouve en ce moment. Toutefois, Jeff étant lui aussi aux Etats Unis, si son téléphone appelle celui de Liam, Liam devrait voir le numéro américain provisoire du téléphone de Jeff. Et tant que Jeff reste dans ce pays et n'éteint pas son téléphone, ce numéro devrait être utilisable pour appeler Jeff sans passer par la France et donc peut-être à moindre coût.



Re : Bébé - gaetanbg - 06-05-2022

[member=27]bech[/member] tu as raison ça dure un peu plus de 10 h mais moins les 6 heures de décalage horaire on retombe à 5 ou 6 ; )
pour letéléphone j'avoue que j'ai inventé lol .
[member=156]KLO7514[/member] je suppose qu'il a du en profiter . parce que je n'ai pris qu'une fois l'avion dans ma vie et c'était avec une compagnie low cost qui ne donnait rien à manger ni à boire .


Re : Bébé - Philou0033 - 06-05-2022

Bonjour [member=206]gaetanbg[/member] !

J'ai lu les suites d'une traite. J'aime bien ce récit. C'est très agréable à lire et assez captivant.
Belles rencontres au Cap et aussi dans l'avion pour les States!
Cette façon de voir les choses à divers points de vues, gay, hétéro et bi est super bien amené!
Je vais donc suivre ton récit.

Bien à toi!
Philou


Re : Bébé - gaetanbg - 06-05-2022

Merci pour ton commentaire [member=19]Philou0033[/member] ,
je ne fais que raconter mes débuts dans la sexualité en les enjolivant un peu pour certains et en les exagérant énoooooormément pour d'autres ! Mais il y a un fond de vérité ténu quand même enfin presque .


Re : Bébé - gaetanbg - 08-05-2022

Il me fallut deux jours pour me remettre du décalage horaire. Jours pendant lesquels on échangea quelques SMS avec Liam et j'en profitais pour tourner un peu dans le quartier en faisant mon jogging.
Je finis par trouver un espèce de stade autour duquel je tournais. Des gars sortirent des vestiaires et allèrent sur le terrain. Ils se faisaient des passes avec des ballons de foot américain.
Leur entraineur fit deux équipes et ils commencèrent à jouer.
J'avais vu quelques matchs à la télé mais, là, de voir ça en vrai, c'était plutôt intéressant.
Je m'assis dans les tribunes et je les regardais jouer un moment.
Leur entraineur n'était pas des plus souple de caractère et ils se faisaient copieusement engueuler !
Un d'eux essaya de dégager au pied mais il foira son coup et le ballon atterrit non loin de moi. J'allais le récupérer et je le leur renvoyais.
Il devait y avoir une cinquantaine de mètres et le gars qui le reçut recula en l’attrapant.
Une autre fois encore, je dus renvoyer le ballon, il devait y avoir 70 mètres.
Le coach se dirigea vers moi.

- Salut, ça te dit de venir jouer un peu avec nous ? Il me manque du monde.

- Bonjour monsieur, je veux bien mais je n'y ai jamais joué.

- Ce n'est pas bien grave, Tu m'as l'air d'un bon lanceur, plutôt précis. Le mien n'est pas là aujourd'hui et j'aurai besoin de toi pour mettre au point de nouvelles combinaisons.
Tu es Français à ton accent.

- Oui monsieur, c'est ça.

- Et tu t'appelles comment ?

- Jeff, monsieur.

- Bon ça va pas le faire, j'en ai déjà deux, on t'appellera French.

- Ok monsieur, va pour French.

- Et moi c'est pas monsieur, c'est coach !

- Oui coach.

Le coach me présenta aux autres et leur expliqua mon rôle. On répéta plusieurs fois les tactiques puis le coach nous envoya aux vestiaires pour nous changer, enfin enfiler la tenue pour un match.
Les gars m'aidèrent à mettre la mienne et on partit sur le terrain où on joua presque une heure. Puis on retourna aux vestiaires pour se changer.
L'entrainement était fini. J'allais partir mais mes partenaires me proposèrent de me doucher.

- Heu j'ai rien de prévu pour ça.

- On te prêtera ce qu'il faut.

J'acceptais et c'est pour la première fois de ma vie que je vis des mecs en jockstrap.
Un d'eux me demanda :

- Tu nous mates mec ?

- Non c'est juste que vos sous-vêtements sont trop bizarres. J'en n'ai jamais vu avant.

Et ceux qui en portaient m'expliquèrent les avantages de ce sous vêtement. Un beau blond baraqué en sortit un de son sac et me le jeta.

- Cadeau ! Il est neuf et propre ne t'en fais pas.

Et à la douche c'est eux qui me matèrent. En effet j'étais le seul mec à ne pas être circoncis.

- C'est pas gênant pour baiser ?

- De quoi ?

- Ton prépuce.

- Ha ça, ben non quand je bande mon gland est découvert normalement, comme vous.

La douche finie je me rhabillais et je repartis en trottinant chez mon oncle.
Mon cousin me voyant arriver me demanda ce que j'avais fait. Et il me proposa d'aller à la plage avec lui et sa sœur cet après-midi.
Demain c'était vendredi et ma tante organisait un repas en l'honneur de ma venue. Elle avait invité quelques amis de l'ambassade qui avaient des jeunes de notre âge et mon cousin me demanda si je ne voulais pas inviter Liam et sa sœur.
Demande anodine me direz-vous mais depuis qu'il l'avait vu, Mika était en crush sur Méli !
Un peu par ironie Gaële, ma cousine, me demanda s'ils n'avaient pas un petit frère par hasard. Ce à quoi je répondis que je n'en savais rien.
L'après-midi à la plage se passa plutôt bien. Mon cousin essaya de draguer quelques filles mais ça ne donna rien. Ma cousine se pâmait devant deux éphèbes musclés incontestablement gay. Je le lui dis mais elle ne me crut pas jusqu'au moment où ils s'embrassèrent !

- Mais c'est pas vrai ça ! Comment tu l'as su ?

- Je suis comme eux à moitié, alors entre copine on se reconnaît !

- T'es con toi ! Mais,… c'est vrai que tu marches à voile et à vapeur !

- C'est dérangeant pour toi ?

- Ha non tu fais ce que tu veux, tu sais j'ai des copines lesbiennes et des amis gays. On n'est pas aux Fourches ici mais à Los Angeles !

Quand on rentra, ma tante arrivait du supermarché.

- Vous tombez bien, aidez-moi à porter les sacs.

Une fois tout rangé ma tante me dit :

- Demain après-midi Bébé, tu ne prévois rien, je vais avoir besoin de toi. Ta mère m'a dit que tu étais un chef pour monter l'aïoli au pilon et ça fait longtemps que j'ai promis à mes amis de leur en faire un vrai. Alors tu sais à quoi tu vas servir. Et je t'en demanderai pas un mais 3 !
Un normal pour nous, bien aïllé, un autre plus léger en ail et une mayonnaise. Mais le tout monté au pilon !

Mika nous tournicotait autour. Sa mère lui demanda :

- Tu as fini de tourner en rond, ça m'énerve !

- Non c'est juste pour rappeler à Bé qu'il doit téléphoner à son pote de l'avion pour savoir s'il vient ou pas.

Sous son insistance je téléphonais à Liam. Je lui laissais un message. Il me rappela une demie heure après. Mika et Gaële étaient à côté de moi.

- Hey Liam, ça va ?

On discuta quelques minutes des deux jours qui venaient de passer et mes cousins trépignaient.

- Demain soir, ma tante organise un repas pour ma venue. Il y aura aussi quelques amis de l'ambassade et tu es invité avec ta sœur si ça te dit. Au fait, tu n'aurais pas un frangin aussi dans les 17, 18 ans pour ma cousine ?

Si, justement tu as ça sous la main et, comment? … il te demande à quoi ressemble ma cousine ? Bouge pas.

Je fis une photo d'elle et je la lui envoyais.

- Il me dit qu'il va venir. Je t'envoie une photo de lui.

- Au fait il y aura un aïoli pour le repas, tu sais ce que c'est ?

- Tu entends Maman, demain on est invité et il y aura un aïoli ! Depuis le temps que tu nous en parles, on va enfin savoir ce que c'est !

On entendait sa mère qui parlait et qui disait de rapporter des doggy bags pour elle et son mari.
J'avais mis le haut-parleur et ma tante entendant ça me dit de les inviter aussi. Ce que je fis. Sa mère minauda un peu et finit par accepter. Ils étaient attendus pour 18 heures.
C'est vrai qu'ici les gens mangeaient tôt !
Le soir on alla trainer dans un bar où mon cousin avait ses habitudes. Comme je ne buvais que des Pepsi le serveur ne se montra pas regardant sur mon âge.
On ne rentra pas trop tard et le lendemain je buvais le café avec mon oncle et ma tante avant qu’ils partent travailler.
Puis j'allais courir et retournais vers le stade. J'entendis siffler et le coach me fit signe de venir. Il me proposa de faire l'entrainement avec les autres qui aujourd'hui étaient bien plus nombreux.
Bon, on commença par plusieurs tours de stade, puis des assouplissements, on répéta les tactiques de la veille et on alla se changer pour se mettre en tenue.
Les deux lanceurs étant là je me retrouvais en première ligne, c'est le cas de le dire.
En face de moi j'avais Jo. Aussi haut que large mais d'une force phénoménale. Il me plaqua plusieurs fois assez violemment. ça le faisait sourire. L'engagement suivant il me fonça dessus comme un taureau fou et je fis une passe digne d'un toréador, un croche pied et une poussette dans le dos et il s'étala de tout son long. Je partis en courant et le gars qui avait réceptionné le ballon me l’envoya. Je le réceptionnais et je partis en courant et je marquais mon premier touch down !
Je participais au marquage du deuxième en faisant une passe de rugby en arrière à un gars qui me suivait et je participais aussi au troisième en faisant un lancer de plus de 70 m !
On avait gagné ! Et, les suivant au vestiaire, j'allais prendre ma douche avec eux.
Un des deux lanceurs vint discuter avec moi en Français.

- Salut je suis Joé et toi tu viens de France, du sud à entendre ton accent. Tu avais déjà joué ?

- Oui mais au rugby. Jamais au foot américain.

- Tu te débrouilles bien. Si tu faisais tes études ici tu n'aurais aucun mal à être pris dans une grande université !

- Oui, mais tu vois, je suis ici en vacances et je ne compte pas rester. Tout ce que j'ai vu est trop blingbling. Et puis mes collines me manqueraient trop.

On s'était douché et il me proposa de me déposer devant chez mon oncle, vu que c'était sur sa route.
J’acceptais. Et il me proposa de revenir lundi à l’entrainement.
Je l'invitais à boire un coup mais il refusa. Ma tante arriva sur le coup de treize heures et on commença le repas du soir. À dix-sept heures tout était fini. Je montais me doucher et me changer. Je croisais mon cousin qui me regarda de la tête aux pieds et me dit :

- Il va falloir que je discute avec toi de ta façon de t’habiller. ça fait campagne. Tu as prévu de faire les magasins j'espère ! Parce que là tu fais campagnard endimanché !

Les premiers invités arrivèrent, Mika et mon oncle s'étaient mis au barbecue. Les bières et le vin français coulaient à flot ! Liam et sa famille arrivèrent. C'est Gaële qui alla leur ouvrir, elle les invita à entrer et elle bava sur le frère de Liam, Tony (Anthony de son vrai nom)
Les parents de Liam étaient sympa et, la mère étant française, c'est pour ça qu'ils parlaient tous si bien le français.
Entre Tony et Gaële les choses avaient l'air de bien se passer et Mika et Méli passaient leur temps à rire ensemble.
Liam se faisait discret. J'étais un peu le héros de la soirée, alors tout le monde se sentait obligé de venir discuter avec moi.
On passa à table et les invités mangèrent tout ce qu'on avait fait ! L'aïoli le plus fort fut même le premier à être terminé ! La mère de Liam en reprit plusieurs fois.
Puis ma tante, mon cousin et ma cousine disparurent. La lumière s'éteignit et une lueur vacillante approcha.
Les gens commencèrent à chanter "happy birthday", ma tante déposa un gros gâteau devant moi et me demanda de souffler les bougies.
Les gens partirent sur le coup d'une heure du matin.
Gaële et Tony se donnaient la main et se faisaient de petits bisous quand ils pensaient que personne ne les regardait, Mika avait pris rencard pour demain avec Méli.
Il espérait que ça soit une "date".
Mon oncle et ma tante avaient plutôt bien accroché avec les parents de Liam, si bien que la mère de Liam et ma tante se disaient tu et s'échangeaient des recettes de cuisine.
La mère de Liam vint me voir et me dit :

- Si je t'invite à manger tu me ferais des criques [1] ? ça doit faire dix ans que je n'en ai plus mangé. Et ta tante m'a dit que tu en faisais des très bonnes.

- Oui bien volontiers et avec beaucoup d'ail je parie.

Je n'avais jamais eu besoin de beaucoup de sommeil, le samedi matin je partis courir et me retrouvais à faire des tours de stade. Joé arriva en tenue de sport et se joignit à moi.
On se tira la bourre mais relax, avec tout ce que j'avais mangé la veille et qui me pesait sur l’estomac.
Puis on alla se doucher et cette fois il accepta un café. Puis il partit. Il devait bosser son mémoire.
J'allais dans le jardin et je ramenais à la cuisine ce qu'il restait de vaisselle sur les tables. Il n'y avait plus d'aïoli mais il restait au frigo des salades et de la viande pour la semaine !
On était tous plus ou moins barbouillés.
Mika partit en début d'après-midi pour une destination secrète. Gaële passa son après-midi sur son téléphone.
Liam m'appela pour me demander si on avait prévu quelque chose pour le dimanche. Il nous invitait pour un brunch à midi et puis un après-midi piscine.
Mon oncle et ma tante déclinèrent l'invitation étant pris pour je ne sais plus quoi au consulat et Gaële accepta avec joie.

- Pour Mika je ne peux pas te dire, il est parti en début d'après-midi et il ne rentrera que ce soir.

- Je sais, il est avec Méli. Il est passé la prendre tout à l'heure et ils devaient aller faire un ciné d'après ce qu'ils ont dit.

On mangea à l'heure française et sur le coup de vingt et une heures, ma tante qui était partie depuis quelques minute m'appela et me demanda de la rejoindre dans son bureau.

[1] La crique est comparativement une sorte de tortilla :
https://www.marmiton.org/recettes/recette_crique-provencale_10586.aspx