Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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RE: Bébé - gaetanbg - 26-10-2022

J'aidais un vieux monsieur qui marchait avec des béquilles en lui portant son bagage en cabine. Et un monsieur qui devait tenir sur deux sièges aurait dû s'asseoir avec Liam et moi. Mais il n'y avait pas trop de monde, aussi l’imposant monsieur put prendre place sur les sièges de l'autre côté de la rangée, ça tombait bien. J’allais, ou plutôt, on allait pouvoir prendre deux fauteuils chacun et DORMIR !

On venait à peine de décoller que Morphée m’accueillait. C'est une grosse envie de pisser qui me réveilla.
J'allais jusqu'aux toilettes, une était hors d'usage et la deuxième occupée. Une hôtesse me conseilla d'utiliser celles de l’avant. J'y allais.
Et quand j'en sortis ce que je vis me stupéfia. Un homme me tournait le dos mais je vis qu'il tenait un mec serrée contre lui et qu'il menaçait de l'égorger avec un cutter. Je lui saisis le bras armé et l'éloignais de la gorge du mec aussi fort que je pus. J'entendis un craquement.

L'homme n’hurla que quelques secondes parce que le coup de poing que je lui donnais l’assomma net.
Dans la coursive des secondes classes, je voyais Tim qui s'en prenait à un autre avec l'aide de Liam. Un troisième arriva en courant vers moi, cutter au poing et au moment où il passa à côté du Papy que j'avais aidé celui-ci lui fit un croche patte avec sa canne et le gros monsieur plongea sur son dos. Je lui décochais un coup de pied dans la figure qui le sonna, lui aussi. En me retournant je vis derrière moi deux gars, sûrement des Marines, qui venaient d'en maîtriser un quatrième.
Ça hurlait à l’avant. Un cinquième gars essayait d'enfoncer la porte du cockpit en menaçant les gens avec un poignard.
J'empruntais la canne du Papy pour le désarmer et avec l'aide des Marines on le maîtrisa . Mais un des marines avait reçu quelques coups de cutter et il pissait le sang .

Un lourd silence suivit le tumulte pendant un instant puis une personne commença à applaudir et elle fut suivie par tout l’avion.

Un des Marines avait pris de méchants coups de cutter dans le gras du ventre, le torse et les bras étaient touchés plus superficiellement. Il pissait le sang. Joris s'occupait de lui. Il me cria :


– Bé, dit à l'hôtesse qu'elle fasse un appel pour savoir s'il y a un docteur dans l’avion ou si quelqu'un a de la colle forte!


Une des hôtesses fit la demande. Il n'y avait pas de médecin mais un stock de super glue fut apporté.


– Bé, tu viens m'aider il faut qu'on l'empêche de saigner. On va désinfecter puis on recollera les bords à la colle. Il faudrait aussi lui faire une transfusion, parce qu'avec ce qu’il a perdu comme sang. Son pouls est trop faible!

– Je prends la trousse de secours. Joris, il y a un kit de transfusion dedans. Vas y pique moi et on lui injectera mon sang après.

– Ça ne sera pas suffisant mais c'est déjà ça. Ça sert d'avoir un O négatif sous la main.


45 minutes après, notre soldat était allongé sur des fauteuils. On l'avait recollé, bandé, il ne saignait plus et avait repris quelques couleurs.


Pendant qu'on s'occupait de soigner le mec, Tim et l'autre Marine avaient saucissonné les pirates de l'air avec toutes les ceintures et ceinturons qu'ils avaient récupérés et les avaient installés au fond de l’avion.
L'hôtesse appela la cabine de pilotage, palabra longuement et la porte s'ouvrit sur un pilote pâle comme un linge.


– Quelqu’un peut me dire ce qui s’est passé ?

– Je crois qu'on vient d’empêcher un détournement.


Il allait me répondre quand son copilote l'appela via les hauts parleurs.

Quelques minutes après, par les hauts parleurs, il nous apprit les attentats des Twin Towers et du Pentagone.

Un silence de mort régnait dans l’avion. Çà et là on entendait quelques sanglots et des gens qui murmuraient des prières.

On tourna un long moment pour finalement atterrir à l'aéroport de La Guardia au lieu de JFK . la porte était à peine ouverte qu’une horde d'agents du SWAT investit l'avion faisant hurler de terreur certaines personnes.

Ils furent obligés de porter les terroristes tellement Tim et le Marine les avaient bien attachés. Puis le FBI vérifia l'identité de chacun avant de nous avertir qu'on allait être consignés dans un hôtel le temps de notre interrogatoire.

Quelqu'un demanda si on pouvait téléphoner à nos familles afin de donner de nos nouvelles. Un des agents nous autorisa à le faire. Et aussitôt ce fut la ruée sur les portables.

À peine le téléphone sonna chez mes parents que ça décrochait. J'eus de la peine à reconnaître la voix de ma mère.


– Allô Maman, c'est Bé.

– C'est toi mon chéri ! Tu vas bien, et les autres ?

– Oui Man, on va tous bien. Je te raconterai ça en détail quand on rentrera.

– Liam, Tim, Marie, Joris et Rémi n’ont rien?

– Oui, oui! Pas de panique, on est tous vivant et au sol. On ne craint plus rien. Tu peux le dire aux parents de Tim et au reste de la famille ?

– On est tous là, Bé. Vous rentrez quand ?

– Je ne sais pas. Là, on va nous emmener dans un hôtel pour nous interroger. On vous tiendra au courant.
On vous fait tous de gros bisous.

– Nous aussi. Et…


elle ne put finir sa phrase. Elle avait éclaté en sanglots. La communication fut coupée.
Liam s'approcha de moi.


– Je viens d'avoir ma mère. Mon père appelait ta tante en même temps.
Et ta tante a dit qu'elle appellerait tes cousins. Bé, tu veux bien me serrer entre tes bras. J'ai eu si peur.


Je lui fis un gros câlin puis je le relâchais. Je me retournais et je vis le vieil homme qui pleurait silencieusement, tout tremblant.


– Ça ne va pas Monsieur ?

– Mon fils, il travaille dans les Twin Towers. Mais je sais qu'il n'était pas de service parce qu'il devait venir me chercher . Et lui doit se demander si j’étais dans l’un des avions!

– Vous avez son numéro de téléphone ? On peut essayer de l'appeler si vous voulez.
Liam, j'ai besoin de toi et de ton téléphone.


Le vieux monsieur lui tendit une carte et Liam appela le fixe. Ça sonna et il laissa un message en disant que son père était en bonne santé et qu'il pouvait le rappeler sur ce portable pour lui parler.

Puis il essaya le portable qui répondit aussitôt. Il parla quelques secondes à l'homme et lui passa le vieux monsieur qui maintenant pleurait de joie.

Il rendit son téléphone à Liam en le remerciant chaleureusement. Des ambulances arrivèrent et emportèrent le Marine blessé ainsi que quelques personnes trop traumatisées qui sanglotaient ou qui, trop choquées, ne pouvaient plus bouger.

C'est en bus scolaire qu'on alla jusqu'à l’hôtel. Et une fois dans la chambre Liam craqua complètement. J'appelais la réception et un toubib arriva et lui fit une piqûre de calmant.

Un moment après ça frappait à la porte et nos quatre amis entrèrent. On se serra tous, sans parler, sur le lit auprès de Liam pendant combien de temps? Je n'en sais rien. C’est le téléphone sonnant qui nous fit bouger. Marie répondit.


– S’il y'en a qui ont faim, il y a des sandwichs à la réception.

– Allez-y, je reste avec Liam, vous n'aurez qu'à m'en remonter un quand vous reviendrez.


On frappait à la porte. Marie alla ouvrir. C'était un gars du FBI.


– Comment va votre ami ?

– À présent, ça va, il dort!

– On aimerait vous interroger maintenant, vous vous en sentez capable ? En priorité il nous faudrait Jean-François, Timéo, Joris et Liam. Pour Liam, ça attendra. Mais vous, ça serait possible ?


On haussa tous les trois les épaules en même temps. Et mon estomac se fit entendre.


– On peut manger un bout avant, parce que sinon je crois que je vais tourner de l’œil.

– Certainement, je demande immédiatement à quelqu'un de monter des sandwichs.

– Ils sont à quoi vos sandwichs ?

– Vous avez le choix entre végétarien, au fromage ou poulet crudités.


Il nous laissa manger nos ‘poulet crudités’ et on nous répartit chacun dans une pièce. Il y avait déjà un gars du FBI dans le local où je pénétrais accompagné de l’agent qui m’avait pris en charge. Un troisième entra alors que je m’installais.

Une caméra filmait mon interrogatoire. Il me demandèrent d'abord de raconter ce qu'il s'était passé. Je repris donc à partir de mon réveil. Tous les trois prenaient des notes sans m’interrompre.

Quand j'eus fini de parler, ils me demandèrent si ça allait et si on pouvait continuer. Cette fois avec des questions, en recommençant dès le début: Les toilettes.


– Laquelle était hors service ?

– Celle de droite en allant en direction de la queue de l’appareil.

– Vous en êtes sûr ?

– Oui, tout à fait.

– Et quelle est l’hôtesse qui vous a dit d'aller à celles de l’avant ?

– Celle qu'il a parlé avec Daniel au téléphone.

Il fallut que je détaille tous mes faits et gestes dans les moindres détails. Mais aussi ceux qu'avaient fait les autres et dont je me souvenais.

– Donc, vous êtes sûr que Monsieur Hamer a mis sa canne exprès pour le faire tomber ?

– Pour ça il n'y a pas de doutes, c'est le plus beau croche patte que j'ai vu faire.

– Et Monsieur Weight a fait quoi ?

– Il lui a plongé dessus alors qu'il voulait se relever et je suis arrivé juste à temps pour qu'il ne se prenne pas un coup de cutter en donnant un coup de pied dans la figure du mec.

– Et le troisième, celui que vos amis ont maîtrisé, ça s’est passé comment ?

– J'ai juste vu que Tim le maîtrisait et Liam qui lui donnait un coup de pied dans les couilles, digne de Zidane, ce qui l'a séché net. Et comme ça criait à l'avant j'ai voulu aller voir ce qu'il se passait et c'est là que j'ai vu les deux Marines en train de s'occuper d'un autre terroriste. Celui qui n'a pas été blessé lui a coller une putain de droite puis j’ai chopé la canne du papy pour m'en servir d’arme. Et là, le Marine a été blessé parce qu'il était devant moi. Ça m'a permis de taper sur la main du mec qui a lâché son poignard, de douleur. Et on lui a fait son affaire.
Le Marine blessé a pu retourner s'asseoir à sa place et c'est Joris qui m'a appelé pour que je l'aide à le soigner.

– Vous avez une formation médicale ?

– On est tous les deux en école d’infirmier. Sa vie n'était pas en danger immédiat mais ça pissait pas mal le sang.

– Tenez, un calepin et un crayon. Réfléchissez bien, si vous vous souvenez de quoi que ce soit, notez-le de suite. Même une chose insignifiante. On va vous laisser réfléchir quelques minutes!

– Oh, attendez! Maintenant que vous le dites, y'a un détail qui me revient. Quand je me suis retourné pour voir comment ça se passait pour Tim et Liam, j'ai vu que la porte des toilettes de droite était ouverte.

– Vous en êtes sûr ?

– Oui, pratiquement. Un instant!


Je fermais les yeux et je me concentrais sur chaque seconde de la scène. Tim le maintenait. Il avait passé ses bras sous les siens et ses mains se rejoignaient derrière la nuque du gars qui gigotait. Liam qui s'élance et lui donne un coup de pied sauté dans les noix. Le gars qui hurle de douleur avant de s’écrouler, plié en deux, entrainant Tim qui s’abaisse… et oui, la porte des toilettes de droite était bien ouverte!


– Oui, j'en suis sûr. Je viens de me passer en tête la scène où Liam et Tim ont neutralisé l’un des terroristes et derrière eux, la porte des toilettes était ouverte. J'en suis sûr et certain.

– Je vous remercie, ce détail va nous aider. Je vous laisse rejoindre vos amis, si vous n’avez plus rien à nous dire pour l’instant.


Notre interrogatoire dura pratiquement quatre jours. On nous fit revivre, en nous questionnant, les moindre détails.

Ils recoupaient ce qu'on avait dit avec les témoignages des autres passagers et c'est là que j'ai appris que Joris avait failli mourir ou au moins servir d’otage.

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RE: Bébé - KLO7514 - 27-10-2022

Hé bé...quelle journée! j'en connais qui se souviendront de ce 11 septembre 2002! M. Hammer («Monsieur "MARTEAU"») et monsieur Weight (Monsieur "POIDS") ont des noms bien de circonstance et adaptés à la fonction ainsi qu'au physique. Belle trouvaille!


RE: Bébé - KLO7514 - 27-10-2022

Hé bé! quelle journée de ce 11 septembre 2002!
J'en connais qui se souviendront longtemps de leur voyage de retour!
M. Hammer et M. weight portent bien leurs patronymes, adaptés à leurs fonctions et leur physique : un marteau et un poids! Wink


RE: Bébé - bech - 27-10-2022

Hé non, raté !

En lisant le dernier chapitre, j'avais trouvé un anachronisme, mais ton commentaire KLO7514 m'a fait douter quelques dizaines de secondes le temps de vérifier une date.

L'anachronisme est le suivant :

Après la vente des coffrets Boule, Liam trouve une erreur sur le montant. La somme convenue a été payée en Livres sterling plutôt qu'en euros. Donc, la vente a eu lieu au plus tôt en 2002.

Et après vérification, les attentats du World Trade Center et autres attentats sur le sol américain ont eu lieu le 11 septembre 2001.

À noter qu'à l'époque j'avais entendu à France Infos qu'il s'attaqueraient ensuite à "une usine du sud de la France".

10 jours plus tard, il y a eu l'explosion de l'usine AZF, mais ils ont déterminé dans l'heure qu'il s'agissait d'un accident.


RE: Bébé - KLO7514 - 27-10-2022

Yes Sir! Merci à l'ami Bech pour rectifier d'un an la date que je m'obstine, va savoir pourquoi, à indiquer pour cet horrible attentat new-yorkais. Maintenant, demander une parfaite synchronisation à notre cher auteur serait peut-être utile pour une étude des mœurs en ce  XXIe siècle commençant si tant est qu'un étudiant ou une (?) s'intéressât à ce sujet dans quelques années et relût tout texte y afférent. Shy


RE: Bébé - gaetanbg - 28-10-2022

Oups , désolé pour cet anachronisme @bech . Quand je suis né c'était encore l'époque des francs , mais à part quelques pièces qui trainent encore à la maison , je ne m'en suis jamais servi sauf peut-être pour mettre dans le panier de là quête ...
je ne sais pas @KLO7514 s'il est bien utile de faire une étude des mœurs de ce début du XXIème siècle en partant de mon texte , j'ai peur des conclusions ...


RE: Bébé - gaetanbg - 28-10-2022

Tim et Marie s'étaient mis un peu en retrait de notre groupe pour lutiner comme ils nous avaient dit. Et Tim qui avait une main dans la culotte de Marie et qui la masturbait vit arriver vers lui un des futurs terroristes. Il le vit entrer dans les toilettes et en ressortir presque aussitôt, tenant quelque chose dans la main. Le mec les dépassa et Tim devina une lame qui dépassait de sa main. Et puis l'homme se pencha vers Joris qui dormait.

D'un bon, Tim se leva, retint le bras du mec puis coinça le terroriste et cria à Liam de l’aider. Et c'est là que Liam lui shoota dans les valseuses.



On nous avait demandé de ne pas parler de ce qu'il s'était passé dans l’avion à nos familles auxquelles on téléphonait tous les jours.

Et quand on posait des questions aux gars du FBI pour savoir si les gars qu'on avait neutralisé avaient parlé, on ne nous répondait pas. On sut juste que leur objectif était d'écraser l'avion sur la Maison Blanche.

Huit jours après, on put rentrer en France. On avait raté le début des cours mais nos familles avaient prévenu de notre empêchement.

Liam et Rémi qui ne commençaient que fin septembre restèrent avec nous jusqu'au dernier jour.

Ce fut long pour nous remettre de notre traumatisme mais la routine reprit petit à petit et on 'oublia' ce qu'il s'était passé. Enfin on le rangea dans une boite au fin fond de notre cerveau même si les médias en parlaient tous les jours.

Comme l'an dernier j'allais aller passer Noël avec Liam dans ma famille puis on irait passer le jour de l'an dans la sienne. Enfin c'est ce qu'on avait prévu. Mais courant novembre, le même jour, Liam, Tim, Joris et moi, on reçut une invitation officielle de la Maison Blanche pour le 22 décembre. Ça nous surprit et on ne savait pas trop quoi faire. J'en parlais à mes parents et quelques jours après mon père m'appela pour me dire de téléphoner rapidement à Michel - le sénateur - qui voulait nous parler.

Il n'était pas très tard aussi je le fis dans la foulée.


– Allô, Michel! Bonsoir, c'est Jean-François des Fourches vous me remettez ?

– Mais bien sûr Jean-François que je te remets, comme tu dis. Je voudrais te parler, enfin, vous parler de vive voix à toi et à tes amis Timéo, Joris et Liam. Quand peut-on faire ça ?

– Ce week-end, si vous voulez, on est tous à Valence.

– D'accord, pour ce week-end c’est parfait! Alors, on dit samedi à quatorze heures, ça ira ?

– Ok, on vous attendra samedi, je vous envoie notre adresse. Mais de quoi vous voulez nous parler ?

– C’est trop long par téléphone, on en parle samedi. Bonne soirée!


On discuta de sa réponse, ou plutôt de sa non réponse et on décida d'attendre le samedi pour être fixé.

Je ne sais pas ce que j'avais mais le vendredi j'ai été excité toute la journée et le soir je trouvais que le repas et les discussions n'en finissaient pas. Et chaque fois que je proposais d'aller se coucher, la discussion repartait sur un autre sujet.
C'est finalement vers minuit qu'on alla au lit après une bonne douche coquine où on jouit en se masturbant l'un l’autre. Puis on se fit une nouvelle fois jouir en se faisant un bon 69 et une troisième fois encore en se prenant l'un l'autre et une dernière fois mais cette fois Liam ne voulut être que passif. Je regardais le réveil avant de m'endormir lové contre mon chéri; 03:59.

exceptionnellement je me réveillais à dix heures.
Liam dormait toujours. Joris et Rémi étaient allés chercher du pain et des croissants. Je me fis réchauffer un bol de café au micro-onde. Je finissais mon deuxième bol quand Joris, Rémi, Tim et Marie entrèrent dans l'appartement en riant.


– Ah, enfin tu es réveillé. Et tu es tout calme aujourd’hui.

– Mais hier aussi j'étais calme. Qu'est-ce que vous allez inventer ?


Ils éclatèrent de rire.


– C'est Liam qui a dû en prendre pour son grade cette nuit. Il doit avoir le c…

– Liam n'a rien du tout ! On ne peut plus dormir en paix dans cette baraque !

– Tiens, quand on parle du loup! Tu es enfin réveillé Mister marmotte. N'oubliez pas qu'on a de la visite dans deux heures et demi, les deux satyres.

– Merde, j'ai pas vu qu’il est déjà onze heures et demi passé. Faut qu'on se bouge. On va se doucher et on revient vous aider.

– Va te doucher d'abord Bé, il faut que je boive un café pour me réveiller.

– Oui et comme ça, ça vous évitera de remettre ça sous la douche.

– Joris si je t'attrape je te fais mourir en te chatouillant !

– Bé, ça non plus, tu n'as pas le temps. Tu essayeras de me trucider plus tard.


Quatorze heures précises ça sonnait au portail. J'allais ouvrir et Michel n'était pas venu seul. On se serra la main et il me dit :


– On te suit, on fera les présentations en réunion. Ça sera plus simple.


Une fois tous installés dans le salon, je présentais mes amis et Michel nous présenta les personnes qui étaient avec lui. Il y avait le préfet de la Drome - représentant le Président de la république -, le député de notre circonscription, celui de la circonscription de Valence, un gars de la sécurité intérieure et enfin le consul des Etats-Unis. Pas moins!


– Bien! Comme vous vous en doutez, le gouvernement américain nous a mis au courant du rôle que vous avez joué dans le sauvetage de cet avion, empêchant de fait son détournement et ses graves conséquences.
Jean-François, tu me demandais mon avis au sujet de l'invitation que vous avez reçu du président des Etats-Unis. Je laisserai Monsieur le Consul vous en parler, dans un moment. Dans l’immédiat, je vais laisser la parole à Monsieur le Préfet qui a une annonce à vous faire. Monsieur le préfet, c’est à vous.

– Jeune gens, je tiens à vous féliciter pour votre acte de bravoure lors de cette sinistre tentative. Sans vous et votre intervention héroïque, il se serait sûrement écrasé sur la Maison Blanche.
Aussi Monsieur le Président de la République a décidé de vous décorer pour votre acte de bravoure. Samedi prochain vous êtes tous invités au Palais de l’Élysée pour la remise de vos médailles. Nous nous chargeons de prévenir vos familles qui sont bien sûr invitées elles aussi et nous nous chargeons de leur transport. Vous avez des questions ?

– On va tous avoir une médaille ? Parce que moi j'ai rien fait dans l’histoire.

– Non, Rémi, seuls Joris, Liam, Timéo et Jean-François en recevront une. Mais si je ne me trompe pas vous êtes en couple avec Joris, tout comme mademoiselle Marie l’est avec Timéo. Les familles proches des récipiendaires sont invitées et vous en faites partie. D'autres questions ?

– Ma famille aussi est invitée ?

– Mais oui Liam, le consulat s'est déjà chargé de le faire et ils ont accepté de venir. Une autre question ?

Face à notre silence il passa la parole au consul des Etats-Unis.

– Comme votre gouvernement, le gouvernement américain tient à vous remercier de votre action héroïque en vous décernant une médaille. C'est pourquoi nous tenons à votre présence le 22 décembre.
Bien sûr nous nous chargeons de votre transport et de votre hébergement. Nous prévoyons de vous faire voyager le 20 décembre comme ça vous aurez presque deux jours pour vous remettre du décalage horaire.

– Mais ça va nous faire manquer les cours. En plus le 20 et le 21 on est en partiels. On ne peut pas se permettre de les manquer.

– Monsieur le Préfet, y aurait-il une solution ?

– Je vais en référer à Monsieur le Président de la république et nous allons vous en trouver une.

– Bien, je n'ai plus rien à rajouter sauf que nous vous tiendrons au courant pour votre voyage dès que possible.

Du café avait été offert à nos visiteurs.
Il n'était pas loin de quinze heures, ça sonnait au portail. Je descendis ouvrir et John Smith se tenait devant moi, une grosse berline aux vitres teintées garée derrière lui.

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RE: Bébé - KLO7514 - 28-10-2022

Waouhhh! Un nouveau voyage "décoratif" aux States! Déjà qu'au grand minimum ils pourront arborer à leur boutonnière -s'ils en ont une!- la petite "banane" bleue de l'Ordre du Mérite national à moins que ce ne soit celle, rouge, de la Légion d'Honneur, ils vont avoir l'obligation de s'en coller une autre juste dessous. Ça en "jettera" lorsqu'ils se présenteront devant les membres d'un jury d'examen, en costard-cravate!


RE: Bébé - emmanolife - 29-10-2022

Bébé et Liam sont donc des héros pour avoir sauvé la Maison Blanche de la destruction ! J'espère qu'ils pourront y avoir invitations permanentes pour pouvoir y retourner plus tard en famille quand leurs enfants seront grands.


RE: Bébé - gaetanbg - 31-10-2022

– John, vous ici! Quelle bonne surprise mais que nous vaut l'honneur de votre visite ?

– Il y a quelqu'un qui voulait vous rencontrer et vous remercier.

– Ah bon, mais de quoi ?

– De ce que vous avez fait pour lui.

– Mais, je n'ai rien fait pour personne.

– En êtes-vous si sûr ?

– Bah, à part l’av… Heu, non je n'ai rien fait de spécial.

– Justement l’av… ion, vous avez sauvé la vie à un jeune homme en fâcheuse position.

– Mais comment êtes-vous au courant de ça. C’est censé être secret pour l’instant.

– Mais ça l'est Jean-François, sauf que le jeune homme que vous avez sauvé est le fils aîné de notre Émir et le neveu de son Altesse.
Ils voudraient s'entretenir avec vous.

– Heu oui, mais là tout de suite, ça va pas être possible, parce qu'à la maison j'ai déjà un sénateur, deux députés, un préfet et un gars des services secrets sans compter le consul des Etats-Unis.

– Un moment, je reviens.


Il grimpa dans la voiture et quelques instants plus tard, il en redescendit suivi d'un jeune homme tandis que le chauffeur ouvrait l’autre porte à l’Émir.


– Vous nous invitez chez vous ?

– Oui, bien sûr, suivez-moi.


Dans la cour, John Smith me présenta l'émir et son fils. On monta et en ouvrant la porte je dis :


– On a de la visite. Laissez-moi vous présenter son Altesse l’Émir Abdelaziz Ben Lazout Al Tatoumi, son fils Abdel et monsieur John Smith.


Puis je présentais chaque personne à l'émir, son fils et à John. Les présentations finies l'émir prit la parole.


– Jean-François, je voulais vous remercier de ce que vous avez fait pour Abdel. Il a fallu un peu de temps aux autorités américaines pour nous donner votre nom. Et quelle ne fut pas la surprise de mon frère quand il a su que c'était vous qui aviez sauvé mon fils.
Ça a permis d'accélérer les choses.
Nous sommes venus, mon fils et moi, vous remercier de ce que vous avez fait pour notre famille.
Aussi, permettez-moi de vous remettre cette décoration, la plus haute décernée dans notre pays pour service rendu à la maison royale. Il s'agit de la médaille de l'ordre du roi.
Je sais que plusieurs de vos amis ici présent ont pris part à la défense de l'avion aussi je vous invite tous les six à venir visiter mon pays.
Je laisse le soin à notre ami John Smith d'organiser ça avec vous.


Après encore quelques banalités d'usage ils partirent. Ils, c'est le trio inattendu. Les autres ne tardèrent pas à les suivre.


– Tu crois que c'est de l’or ?

– On dirait bien, vu son poids.

– En tout cas t'es tout beau avec, Bébé.

– Ça me fait une belle jambe. Sauf que grosse comme elle est je vais être obligé de la laisser dans sa boite. Je ne vais pas pouvoir faire comme Cyprien, la mettre dans une boite de cigares. LOL!

Mon téléphone vibra. C'était John Smith qui m'envoyait un SMS.


«il faut que je vous vois en privé rapidement. Demain 9 h est-ce possible ?»


je lus le message à mes amis. Et sur leurs conseils je répondis oui. Et on se donna rendez-vous chez nous pour 9 h.

Vu l’heure, on n'avait plus le temps de faire grand-chose alors on descendit prendre l'air dans le jardin où on rencontra Pierre et Jean qui bricolaient au jardin.
Ça faisait un moment qu'on ne les avait vus et on discuta avec eux en les aidant. On nous avait demandé d'être discret du coup on ne leur avait pas parlé de ce qui nous était arrivé.
Et c'est Pierre qui mit les pieds dans le plat.


– Vous savez que nous ne sommes pas des commères… mais là, une question nous tarabuste Jean et moi. Je me trouvais sur le balcon quand tu as ouvert à un groupe d’officiels puis quand tu es allé ouvrir à un homme qui est entré suivi de deux autres et j'ai reconnu l'émir Ben Lazout, je ne savais pas que tu le connaissais pareil personnage. Comment se fait-il ?

– Je ne peux rien vous dire pour l’instant. On nous a demandé de garder le silence sur un fait qui s'est passé lors de nos vacances aux Etats-Unis, pour faire court j'ai sorti son fils d'un mauvais pas. Et il est venu me remercier.

– Ça a un rapport avec les événements du 11 septembre, c'est ça ?

– On ne peut pas en dire plus, désolé.

– On ne vous en demandera pas plus Jean-François sauf que si Michel revient vous voir, tu peux lui dire que son cousin serait heureux de le voir, depuis tout ce temps.

– Vous êtes cousins avec Michel ? Je ne le savais pas.

– Nos mères étaient sœurs. Mais on s'est perdus de vue il y a longtemps. Et toi tu le connais d’où ?

– De chez nous aux Fourches, sa famille est de là-bas. Il a gardé la maison familiale, enfin le château plutôt.


On discuta encore un peu avec eux puis on rentra chez nous. Tranquillement on préparait le repas quand la sonnette du portail tinta. J'allais voir sur le visiophone et je reconnus Alexis.


– Je t'ouvre et c'est au premier la deuxième porte.

Une minute après il était là.

– Salut! Oups, je pensais pas qu'il y avait autant de monde, je repasserai.

– Tu peux rester si tu veux, tu sais on se dit tout.

– Oui, mais bon, ce que j'ai à vous dire n'est pas si urgent que ça, ça peut attendre.

– Ok, comme tu veux.

– Bon à plus, ciao.


Il repartit aussi vite qu'il était venu, le rouge aux joues. Le repas traîna un peu en longueur parce qu'on discutait beaucoup et que Joris et Tim avaient mangé du clown ! Je vous parle même pas du nombre de fou rires qu'on prit en les écoutant. Puis chacun regagna sa chambre.

Avec Liam on se faisait des câlins qui se transformèrent vite en caresses et c'est en se masturbant l'un l'autre qu'on se fit plaisir.
Ce soir-là on n'avait pas envie de faire l’amour de façon conventionnelle, juste de se caresser, de s’embrasser. Et c'est lors d'une étreinte plus serrée qu'enlacés on jouit une deuxième fois. On se donna un dernier baiser et on s’endormit.

À sept heures je partis courir et je croisais Alexis qui faisait de même.


– Salut, ça va ce matin ?

– Oui, et toi ?

– Pleine forme aussi. On court ensemble ?

– Oui si tu veux. On peut discuter ?

– Bien sûr.

– Bon hier j'étais passé pour vous dire à Liam et à toi que ça y est, je ne suis plus puceau.

– Tu as fait ça quand ?

– En plusieurs étapes. Au parc j'ai rencontré un gars qui m'a proposé de me sucer. Il me plaisait alors je lui ai dit oui.
On est allé chez lui, on a commencé par s'embrasser puis il m'a quitté mon tee-shirt, je lui ai quitté le sien. Puis il s'est mis à me lécher le corps, jouer avec mes tétons, je lui ai fait pareil puis il m'a quitté mon short et mon boxer et il a commencé à me lécher les boules, il les a avalé l'une après l'autre en les faisant rouler dans sa bouche puis il a commencé à me sucer.
Je lui ai joui de suite dans la bouche. Il a tout avalé et comme je bandais toujours, il s'est remis à me sucer.

– Et toi tu lui as fait quoi ?

– Rien, jusqu’à là, il ne voulait pas que je le touche. Après on est allé prendre une douche puis il m'a fait mettre à quatre pattes sur le lit et il m'a bouffé le cul.
Puis il a pris ma place et je lui ai fait pareil. La langue puis avec les doigts comme il m'avait fait mais après il a voulu que je le baise. Et il m'a enfilé une capote.
Je sais pas comment j'ai fait pour tenir mais il a joui pendant que je le baisais et ses contractions m'on fait jouir.
Plus tard, j'ai voulu qu'il me baise mais il n’est que passif. Aussi, il m'a présenté un pote à lui qui est versatile.
Du coup, on a fait un plan à trois. Bon, c'est vrai que se faire sodo, au début, c'est pas le pied. Mais il a été très attentif à mon ‘confort’ si j’ose dire et maintenant, j’apprécie vraiment.

– Dis donc! T'es devenu un vrai petit pédé, alors ?

– Hé, hé! Oui, on peut dire ça. Et je me suis même tapé le mec qui me faisait fantasmer, tu sais le gars de mon équipe de foot.

– Ah, raconte-moi ça.

– Avec mes parents on est parti deux semaines en vacances à la mer et sur qui je tombe au camping… sur Ludo !
Du coup on est allé à la plage ensemble, on s'est trouvé des potes et des copines. Mais bon, juste des amis, pas des partenaires sexuels si tu vois ce que je veux dire.

– Oui je vois, mais comment tu as fait pour te le taper ?

– En fait ça a commencé un soir alors qu'on rentrait se coucher. On était les derniers à partir quand Ludo a dit :

« putain fait chier, j'ai trop la queue raide là. Je peux même pas me branler à l’aise en rentrant, y'a mon frangin qui dort dans la même chambre que moi et mes parents juste à côté.
Fait chier ! J'ai trop envie de me faire sucer…

Et en rigolant il a ajouté :

–… Alex t'aurais pas envie de me tailler une pipe par hasard ?»

– Je savais plus trop où me mettre, pourtant je me suis pas dégonflé. Et je lui ai répondu : si tu veux je te le fais.

Il est resté silencieux quelques secondes puis, incertain, demanda :
– T'es sérieux quand tu dis ça ?


Et là, j'ai joué les faux culs.


– Oui, J'ai envie d'essayer avec un mec, pour voir ce que ça fait… Et autant que ce soit avec un pote! Donc, je veux bien essayer avec toi.

– Moi aussi je me demande ce que ça fait de le faire avec un mec, mais je voudrais pas qu'on me prenne pour un PD. On le fait mais ça reste entre nous.

– Evidemment, ça restera entre nous.

Je me suis rapproché de lui, il m'a pris dans ses bras et m'a roulé une pelle, il embrassait bien, très bien même. Puis je lui ai ôté son tee-shirt et je me suis mis à le palper, le lécher, à mordiller ses seins, jusqu'à ce qu'il me supplie de le sucer.
Je suis donc allé jusqu'à sa queue, je lui ai baissé son short et j'ai commencé par lui lécher les couilles, il est complètement rasé en plus. Après, c’est sa hampe que j’ai léchouillée puis sucée, tout en caressant son corps. Lui me caressait le dos et les cheveux, puis il a appuyé sur ma tête et il m'a dit «ça vient retire toi» mais j'ai continué et tout avalé. Il avait l’air béat, quand il réussit à parler:


– Wow tu assures grave. Je sais pas si je vais pouvoir te sucer, je suis pas prêt, mais je veux bien te branler si tu veux.


Du coup je me suis relevé, il m'a baissé le short et très vite j'ai giclé mais si fort qu'il en avait de partout.


– Je suis bon pour aller prendre une douche. Tu viens en prendre une aussi ?

– On n'a pas nos affaires.

– T'inquiète pas en passant devant chez moi je prendrai les miennes.


Ainsi fut fait, on y est allé et on est entré dans la même douche. On s'est lavé, se savonnant l’un l’autre et comme l’excitation était revenue on rebandait ferme, grâce à ça, Ludo a pris son courage à deux mains et ma bite en bouche pour me sucer et je lui ai demandé de me mettre un doigt aussi. Il a mis du gel douche et c'est rentré tout seul. Puis il en a mis un autre et au final je lui ai demandé de me baiser. Il a sorti une capote de sa trousse de toilette l'a enfilé et il y est allé en douceur.

Il m'a baisé un bon moment et on a jouit presque en même temps parce qu'il me branlait en me prenant.

Le lendemain on a fait comme si rien ne s'était passé et ce n'est que deux jours plus tard qu'on en a reparlé. C'est Ludo qui a attaqué le sujet, alors qu'on était seuls.


– Tu sais Alex, j'ai pas mal réfléchi à ce qu'on a fait et je crois que je suis bi. Mais toi, tu l'avais déjà fait avec des mecs, pas vrai ?

– Oui Ludo, je l'avais déjà fait et je sais depuis longtemps que je suis gay.

– J'ai envie de recommencer avec toi, ça te dit ?

– Grave, oui, mais on va faire ça où ?

– Chez moi, mes parents et mon frangin sont partis pour la journée. On sera tranquille!



– Bon, je vais pas rentrer dans les détails mais on a baisé toute la journée. Il m'a même bouffé le cul avant de me baiser et moi je lui ai bouffé le sien et je lui ai même mis un doigt pendant que je le suçais.
On est sexfriends maintenant et même s'il a une copine, il vient me voir tous les mercredis après-midi après l'entraînement du foot.
Merde! De te raconter tout ça, ça m'a fait bander.

– Moi aussi je bande.

– Soulève ton tee-shirt que je puisse voir ? Putain Jeff, c'est pas une queue que tu as mais une matraque !

C'est vrai que mon short de running en Lycra ne cachait pas grand-chose et mon tee-shirt ne couvrait pas tout ! J'étais mal, là.

– Ça te dit qu'on se branle avant de rentrer ? Je connais un coin tranquille pas loin.

– Oui je crois que c'est la meilleure solution, mais chacun sa queue Alex.

– Oui, pas de soucis, mais je pourrai voir ?

– Bien sûr et moi aussi je vais te regarder.


Il nous fallut trois minutes pour rejoindre le coin tranquille d’Alex, encore cinq minutes pour envoyer la sauce en se matant l'un l'autre et puis dix minutes pour rentrer en passant par la boulangerie.

Le temps de me doucher pendant que le café passait, de prendre un petit déjeuner copieux et il était déjà neuf heures.

John Smith sonnait. Je descendis lui ouvrir. Il refusa le café que je lui proposais et on alla s'installer au salon.

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RE: Bébé - KLO7514 - 31-10-2022

La «déco» n'a plus de limites! Et puis, comme pour le petit jeune Alex, "....Boire un petit coup , c'est agréable, boire un petit coup, c'est doux! Mais il ne faut pas rouler dessous la table, boire un petit coup c'est agréa-able! Boire un petit coup, c'est doux!" Tongue C'est ainsi qu'on poussait la romance lors des repas de famille dans les années 50.
Ah...souvenirs de folle jeunesse...! Heart


RE: Bébé - bech - 01-11-2022

Comme d'habitude, des chapitres riches en événements. En plus de la légion d'honneur et de la visite à la maison blanche, Bébé est invité au moyen orient.

Pour Alex, c'est le voyages corporels qui ont commencé.

Par rapport à la chanson qui serait des années 50 (je ne la croyais pas si vieille), je préfère celle-là un peu plus récente : https://www.bide-et-musique.com/song/569.html


RE: Bébé - gaetanbg - 02-11-2022

@KLO7514 je connaissais ta chanson . On la chantais dans le car parmi d'autres moins sages quand on allait en déplacement au rugby . Par contre @bech la tienne et son auteur me sont complètement inconnus .


RE: Bébé - gaetanbg - 02-11-2022

– Comme vous vous en doutez, je viens vous voir au nom de l’émir.
Il souhaite savoir de quoi vous avez besoin, ce qui vous ferait plaisir.

– Je n'ai besoin de rien de spécial. J'ai tout ce qu'il me faut. Merci!

– Pour l'instant oui, mais pour plus tard, une maison par exemple.

– Oui, bien sûr ça fait partie de mes envies mais on ne sait pas encore comment on va fonctionner, Liam et moi, ni où on va s’installer. Et je ne peux accepter un cadeau d'une telle valeur.

– Jean-François, je pense que vous ne réalisez pas la portée de votre geste en sauvant la vie du prince Abdel. C'est tout le pays qui veut vous remercier.
Bon, quel serait votre rêve le plus fou ?

– Je ne sais pas, enfin, si. Au pays il y a ce que tout le monde l'appelle le champ clos. Ça fait longtemps que c'est en vente mais c'est bien trop cher pour les gens du pays.

– Dites-m ’en un peu plus sur ce champ clos comme vous l’appelez.

– C'est un ancien relais de diligences, un grand bâtiment sur trois étages. A côté il y a un hangar où ils rangeaient les diligences et de l'autre un abreuvoir où les chevaux se désaltéraient. Le grand bâtiment servait au rez-de-chaussée pour moitié d'écurie et pour moitié d’habitation, avec en haut la réserve à fourrage. Et comme son nom le dit il y a un terrain entouré d'un mur fait par la nature.
Dans mes rêves les plus fous j'aimerai en faire ma maison. Notre maison à Liam et à moi.

– Vous voyez que vous avez des besoins ou des envies.

– Mais non, ça c'est juste un rêve. Je n'ai pas réellement besoin de ça. Pas plus que j'ai besoin d'un gros 4x4 ici en ville ou d'une voiture de luxe. C'est de la frime tout ça.

– Je vous laisse réfléchir. Et je vous recontacterais afin de planifier votre visite du pays de l’émir.

– Justement, en parlant de ça, avec mes amis on en a parlé hier soir et on n'est pas très chaud pour y aller.

– Pourrais-je en connaître les raisons ?

– Comme vous devez vous en douter, les lois contre la communauté gay ne nous plaisent pas et pour ne pas embarrasser l’émir, on préfère ne pas y aller. C'est aussi pour ça que je ne veux pas de cadeau de sa part.
Sans être de la mouvance LGBT radicale, je m'assume tel que je suis. Alors non, je ne veux pas être remercié pour ce que j'ai fait. Je ne veux pas aller dans un pays où on fouette et on lapide les hommes qui s’aiment.

– Je vous remercie de votre franchise Jean-François et je vais rapporter vos paroles à l'émir qui décidera quelles suites donner à notre entretien.
Vous êtes un garçon bien Jean-François, un garçon droit et fier. Restez tel que vous êtes.


Il se leva signifiant ainsi la fin de notre entretien et je le raccompagnais jusqu'au portail. J'allais le refermer quand je vis arriver Pierre et Jean qui rentraient du marché en traînant un caddie.


– bonjour, vous rentrez déjà des courses ? D'habitude vous y allez plus tard.

– Nous nous sommes couchés de bonne heure et à notre âge on n'a pas besoin de beaucoup de sommeil. Je suppose que tes amis dorment encore.

– Bien sûr, on est dimanche. Alors ils en profitent. Donnez-moi votre caddie, je vais le monter.

– On a vu que tu avais de la visite ce matin.

– Oui, je m'en serais bien passé mais bon, j'ai fait ce que je pensais juste. On verra bien.

– Tu veux nous en parler ?

– C'est un peu compliqué parce qu'il y a des choses dont actuellement je n'ai pas le droit de parler, justement. Mais pour faire simple et court, j'ai sauvé la vie d’un gars qui a un futur… d’importance dans son pays. Et l’homme qui est venu ce matin était là pour me demander ce qui me ferait plaisir comme cadeau pour mon geste. Mais j'ai refusé.

– Et pourquoi ?

– Par principe, parce que je ne veux rien venant d'un pays où on fait encore fouetter et lapider des hommes ou des femmes, sous prétexte qu'ils sont gay.

– Et tu lui as dit ça, comme ça ?

– Oui, comment faire autrement ? Au moins il sait à quoi s'en tenir.


On s'était dit tout ça en grimpant les escaliers. Je les laissai avec leur caddy devant leur porte.
Quand je rentrais, mes amis étaient réveillés et prenaient leur petit déjeuner. Je fis un bisou baveux à Liam, mordais dans sa tartine, puis je tapais la bise à mes amis.


– Merde! Bé, tu m'as foutu de la confiture sur la joue.

– C'est la faute de Liam ! Alors prends-t-en en à lui.

– Tu étais où ?

– Je discutais avec Pierre et Jean dans les escaliers après avoir raccompagné John Smith.

– Il te voulait quoi ce mec ?

– Joris, grand curieux! Ça ne te regarde pas ce qu'il lui voulait.

– Laisse Rémi, ça vous regarde aussi parce que j'ai refusé l'invitation de l’émir.

– Pourquoi ?

– Tu te souviens de ce qu'on a trouvé hier sur internet vis à vis de la vie des gay dans son pays. Alors j'ai dit à John Smith pourquoi je refusais d'y aller et pourquoi je refusais son cadeau.

– Mais c'était quoi son cadeau ?

– Ce que je voulais, une maison, une grosse voiture …

– Mais t'es ouf, toi !

– Non, il a raison, tu nous imagines vivre là-bas, Joris ? Si on se fait prendre en train de s'embrasser ou en train de faire l'amour, c'est la peine de mort.
Tu en penses quoi Liam ?

– Rien, enfin, si, je pense aussi qu'il a bien fait. Mais j'ai peur que son refus ne soit pas bien vu par le roi et que s'il est rancunier, il s'en prenne à lui.
Bé, tu devrais en parler à Michel. Il pourrait peut-être nous être de bon conseil.

– Oui Bé, vas-y appelle le.

– On est dimanche, je vais lui foutre la paix. Et je ne vais pas l'appeler mais lui envoyer un mail sur sa messagerie privée. Ça vous va comme ça ?

– Ok, mais tu le fais de suite alors.

J'allais chercher mon ordinateur et j'envoyais un mail à Michel. Tim et Marie étaient arrivés au moment où je faisais le courrier. On les mit rapidement au courant de la situation et Joris et Marie se mirent aux fourneaux.

Ce midi, ce fut, salade d'endives à l'huile de noix, frites au four et steak. Puis on alla faire une promenade digestive le long du Rhône et on rentra. Chacun regagna sa chambre pour réviser ses cours - hé non, pas le verbe forniquer ni celui niquer fort .

L'après-midi et la soirée passèrent si vite que déjà on était lundi. La semaine de cours passa plutôt rapidement et le vendredi soir, Joris et moi, on était pressés d'aller nous coucher, ayant hâte du lendemain. Bon, nos chéris étaient dans le même état d'esprit que nous. Même Tim et Marie d’ailleurs. Mais là, c'était juste pour prendre un peu d'avance sur le calendrier lunaire de Marie …

le samedi matin, après un 69 au réveil, j’activais la troupe car on était tous grave à la bourre. Et c'est de justesse qu'on attrapa le TVG où mes parents, mes grands-parents, mon oncle, ma tante et Cyprien, les parents de Tim nous attendaient.
En plus on avait un wagon réservé rien que pour nous. Jusqu'à présent, on n'avait pas dit à nos familles ce qu'il s'était réellement passé et on profita du voyage pour le leur narrer.

Cyprien hochait de la tête, ma grand-mère et ma mère pleuraient en silence, celle de Tim et ma tante s'étaient blotties dans les bras de leurs époux. Mon père, mon grand-père et le père de Tim étaient tout pâle.
C'est Cyprien qui rompit le silence.


– Vous êtes bon pour la légion d’honneur !

– Tu crois Papa ?

– Il manquerait plus que ça qu'ils ne la leur donnent pas. Il la donne bien à des chanteurs ! Eux au moins la méritent.


Un haut-parleur annonça l’arrivée à Paris d'ici la demie heure.


– On se change maintenant ou une fois arrivés ?

– Je me vois mal me changer à l’Élysée.

– Oui, allez, on se déguise maintenant.


On alla récupérer les housses dans lesquelles il y avait les costumes que l'émir nous avait offert lors de notre voyage à Londres et à part Marie qui alla dans les toilettes pour se changer, nous on le fit dans le wagon.


– Mais quand même, vous pourriez aller vous changer dans les toilettes.

– Man, comme si tu nous avais jamais vu en boxer et en tee-shirt.

– Oh, certains, même des fois avec beaucoup moins !

– Bon Man, tu vas pas entrer dans les détails non plus.


Le temps de nous changer, de nous donner un coup de peigne, un peu de gel dans les cheveux, le train arrivait en gare. Michel monta dans notre wagon en compagnie de plusieurs personnes qu'il nous présenta comme des membres des services de sécurité.

Il nous fit un bref topo de comment ça allait se passer et c'est en bus VIP qu'on alla jusqu'à l’Élysée.
Une fois tous descendus, le bus repartit et on nous conduisit dans un salon où il y avait déjà pas mal de monde. On nous assigna une place à chacun. Tim, Liam, Joris et moi on était à côté du micro. Je voyais ma mère et mon père qui discutaient avec Michel. Celui-ci se dirigea vers moi.


– Jean-François, tu as la médaille que l'émir t'a remise ?

– Oui, elle est dans mon sac.

– On a encore le temps pour que tu la mettes . Suis-moi!


On alla jusqu'au vestiaire où on avait déposé nos sacs, du mien j'en sortis la grande boite plate que j’ouvris. J'en sortis la médaille que l'émir m'avait remise et je me la passais autour du cou.

– Pourquoi tu ne l'avais pas mise ?

– Je savais pas si je devais la mettre ou non. Alors je l'ai pas mise.

– Tu aurais dû, bon, allez on se dépêche c'est bientôt l'heure et on ne fait pas attendre le président.

J'éclatais de rire.

– je peux savoir pourquoi tu ris ?

– C'est rien , c'est nerveux. C'est juste un de mes potes qui a des vaches qui a l'habitude de dire que les vaches n'aiment pas attendre.

– Oui mais je ne comprends pas pourquoi tu ris.

– Je fais le parallèle entre Jacquot et les vaches.

– Mais Jean-François qu'est-ce qu’on va faire de toi ?

– Au fait Michel, on a le droit de refuser ?

– De refuser quoi ?

– Bin la médaille qu'on va me donner.

– Ah tu vas pas commencer, tu as assez foutu le bordel comme ça.

– Mais j'ai pas foutu le bordel.

– On en reparlera plus tard. Parce qu'il nous reste plus que trois minutes pour regagner nos places .


En fait on poireauta encore un bon quart d’heure. Puis un huissier ouvrit une porte et annonça :


– Monsieur le Président de la République.


Tout le monde se leva et fit silence. Je vous passe les discours parce que sinon vous allez faire comme Cyprien - s'endormir sur le fauteuil.

Alors? Vous allez me dire.

Joris a eu la médaille du mérite pour avoir soigné le Marine blessé.

Liam et Tim, la légion d'honneur pour avoir maîtrisé un des terroristes.

Et moi la médaille du mérite pour les soins au Marine et lui avoir donné mon sang, plus la légion d'honneur pour mon action héroïque lors du détournement d’avion.

On mangea ensuite avec le Président, on eut droit à des photos avec lui et Bernadette.
Puis Michel vint me chercher et me conduisit dans le bureau présidentiel où il y avait Jacquot, le premier ministre, le ministre des affaires étrangères, l'ambassadeur de l'émir et John Smith - encore lui.

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RE: Bébé - Nostalgique - 02-11-2022

@KLO7574 Ce n'est pas du tout ta version que nous chantions lorsque nous en avions l'occasion, mais un texte avec des paroles que je n'oserais pas reproduire ici d'autant que je ne m'en souviens plus !