Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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Re : Bébé - gaetanbg - 21-09-2022

– Mmmm! Ça sent bon le café à la française. J'espère que tu l'as fait bien fort, Bébé.

– Je l'ai fait comme je l’aime, tonton.

– Mais tu n'as rien sorti pour manger ! Tu n'as pas faim, des pancakes peut-être ?

– Non merci, Jeanne, je me sens gros. Hier soir, c’était très bon et comme je ne suis pas habitué à une bouffe aussi raffinée, je me suis gavé en goutant à tout… Mais surement un peu trop!

– Bienvenu dans la haute société Jean François. Et si par hasard tu revois monsieur Smith, celui avec qui tu as parlé hier soir, c'est encore une classe en dessus.

– C'est quoi la classe ‘en dessus’ c'est de manger dans de la vaisselle en or ?

– En gros, oui c'est ça!

– Si ça arrive je repars avec les couverts ! Enfin, je rigole, jamais j'oserai le faire… Ma mère en ferait une jaunisse!


Petit à petit le reste de la troupe se leva, le soir on mangea light. Le lendemain midi ma tante nous faisait spécialement un aïoli de morue puis le soir ce fut criques et côtes de bœuf.

Et le surlendemain… on partirait déjà.

Le temps passa trop vite et on reprit l’avion. Juste avant de nous envoler Liam reçut un coup de fil de John Smith qui nous proposait de voir son ami - le collectionneur de montres - durant notre escale à New York d’une durée de quatre heures. Une voiture nous attendrait devant l’aéroport. On accepta.

On dormit pratiquement tout le temps du voyage et quand on sortit, un chauffeur en casquette et livrée, tenait une tablette où le nom de Liam était écrit. On se présenta à lui et d'office il prit nos bagages qu'il chargea dans le coffre et on partit vers une destination inconnue.

On arriva après trois quarts d'heure de route. On était dans le quartier le plus riche et le plus chic de tout New York.

On entra par le parking et c’est un ascenseur privé qui nous conduisit au dernier étage du gratte-ciel. John Smith nous attendait à l’ouverture de l'ascenseur et nous invita à entrer. Il nous présenta notre hôte, un scheik richissime. le cheik Ali Dataclock Meklaoui.


Il nous fit asseoir et nous fit servir du thé. Puis il me demanda s'il pouvait voir ma montre. Je la sortis de sa pochette. Lui avait enfilé des gants pour la manipuler. Il l'ouvrit sortit une loupe d’horloger. Il ne disait rien et nous non plus. Puis il la referma et me la tendit.


– Elle est magnifique, jeune homme et authentique à 100%. j'ai fait faire quelques recherches sur ce que vous avez dit sur elle et effectivement c'est bien une commande de Louis XVIII pour son ami qu'il aimait beaucoup. John m'a dit que vous en aviez d'autres et ça m'intéresserait de les voir.


– Liam, tu as gardé les photos que tu avais fait des montres ?

– Oui, je les ai dans mon téléphone.

– Je pourrais les visionner ?

– Oui, bien sûr.


Liam trouva les photos et tendit son téléphone au Cheikh pour qu'il les regarde. Il y passa un temps faramineux et on se faisait du souci pour notre avion. John se rendit compte de notre trouble et il nous dit :


– Ne vous en faites pas, si vous ne pouvez pas avoir votre avion, il y en aura un autre pour rentrer en France à temps.


Le cheikh était plongé dans l'étude des montres, il fit défiler les photos et il tomba sur le coffret Boulle.


– Liam, c'est réellement un coffret Boulle d’époque ?

– Oui, c'est dans son double fond qu'on a trouvé les montres.

– Vous avez fait, là, une trouvaille exceptionnelle. Vous savez que ce genre de coffret allait souvent par paire ? De nos jours il est pratiquement impossible de trouver ces duos sur le marché ou alors ça relèverait du miracle.

– Vous permettez, votre altesse ?


Il lui rendit son téléphone et Liam chercha les photos de nos coffrets cote à cote. Il le lui tendit. Ahuri, le Cheikh regarda les photos et dit quelque chose en arabe. John sourit et nous dit simplement :


– Il vient de jurer en arabe. C'est bon signe.

– Liam, Jean-François, êtes-vous vendeurs des coffrets et montres ?

– Je ne sais pas ce que ma mère veut faire du sien. C'est celui qui est le plus abîmé sur la photo. Je sais qu’elle le fait restaurer avant de prendre sa décision. Le garder ou le vendre.

– Et vous Jean-François ?

– Je ne sais pas, je n'y ai pas réfléchi. La boite est jolie et suivant ce que fera Jeanne je prendrai ma décision car je lui ai promis que si un jour je la vendais, ça serait à elle. Et pour les montres c'est pareil je n'ai pas pris de décision. Je veux juste en garder une, celle que je vous ai montrée, qui date de Louis XIV.

– Ça tombe bien, j'ai la même avec un décor de cadran un peu différent. Liam je peux voir la montre que vous portez à votre poignet ?

Liam la quitta et la tendit au cheikh qui l'observa un moment et il la lui rendit.

– Je possède aussi ce modèle de Rolex. Il a été fait à dix exemplaires. Je les ai presque toutes retrouvées sauf deux. enfin maintenant plus qu’une. À savoir où se trouve la dernière.

– Au poignet de mon frère je suppose ou quelque part dans sa chambre. Mais elles ne sont pas à vendre. C’est sentimental!

– Je comprends! Vous êtes vraiment chanceux côté montres. Au moins, je sais qu’elles ne sont pas perdues!


Il fallut lui expliquer d'où il les tenait et quand il lui parla des montres du Français le regard du cheikh s’éclaira.


– Par Allah, je connaissais cet homme, celui que vous appelez le Français. De temps en temps il m'en fournissait une rare. Et vous dites que votre mère possède sa collection ?

– Oui, elle l'a au magasin et elle veut s'en séparer mais elle n’a pas encore trouvé un acheteur pour le lot, car elle préfère ne pas diviser l’ensemble.

– John, tu peux t'occuper de ça ?

– Bien sur mon ami. Dès demain. Jeunes gens il est temps de retourner à votre avion.


Le cheikh nous remercia de lui avoir accordé autant de temps, nous donna à chacun une de ses cartes et nous souhaita bon voyage.
John nous raccompagna jusqu'au parking et on repartit en limousine. Mais au lieu de nous reconduire à l'entrée de JFK, le chauffeur nous conduisit sur un aéroport annexe où il nous déposa devant un jet privé.

Et c'est en jet privé tout confort que l'on regagna Paris, dépassant de beaucoup l’horaire de l'avion de ligne. On ne passa même pas par la douane, une limousine nous attendait sur le tarmac. J'appelais Joris qui était avec Rémi chez ses parents, installés à La Villette.


– On est arrivé en avance, on vient vous rejoindre chez tes parents. Tu me donnes ton adresse ? … D'après le chauffeur on sera chez toi d'ici pas longtemps. Il dit qu'il sait où c’est.



– Tu nous attends à l'entrée de la foire. Ok. On est là, dans dix minutes.


La foire avait ouvert mais ce n'était pas encore l’affluence. Mon téléphone sonna. C'était Joris.


– On est devant l’entrée. Vous arrivez bientôt ?

– Mais enfin, on est là ! Tu ne nous vois pas ?

– Non, je ne vois qu'une grosse limousine noire qui se gare devant nous, c'est tout.

– Bin alors! Tu attends quoi pour nous ouvrir la porte ?

– N'importe quoi !


J'ouvris la porte et toujours le téléphone à l'oreille je lui dis :


– Tu pouvais pas nous ouvrir, manchot ?

– Je ne suis pas ton larbin !


Le chauffeur sortit, nous donna nos affaires et repartit. On se fit la bise et les garçons nous conduisirent jusqu'à la caravane – superbe résidentielle – des parents de Joris, dans laquelle on entra. On était seuls.


– Tes parents ne sont pas là ?

– Non, ils sont au manège et on va aller les voir, parce qu'ils veulent vous connaître. Posez vos affaires et on y va. Vous voulez boire quelque chose avant d'y aller ?

– Non, ça ira. On te suis.


Tout en marchant, il fallut leur expliquer nos vacances et ce qu'on avait fait et quand ils surent qui on avait rencontré ils ne nous crurent pas. On arriva à la chenille. Une femme sortit de la caisse en nous voyant arriver et nous fit la bise. Son père arriva juste après et nous serra la main.
Bien sûr on fit des tours de chenille gratuits mais on essaya d'autres attractions, tout aussi gratuitement, car beaucoup appartenaient à des gens de sa famille. Il nous présenta ainsi son frère ainé et sa femme, un autre frère et une de ses sœurs, des oncles, des tantes et des cousins.

Mais l'heure nous rattrapa et après avoir salué ses parents on repartit tous les quatre en métro pour prendre le train.

On dormit tout le voyage. Et quand je me réveillais je ne savais plus où j'étais ni quand on était.

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Re : Bébé - KLO7514 - 22-09-2022

Ils ont donc rencontré un cheikh "avec provisions"  et quelles provisions! Pas étonnant, avec l'épisode du jet privé, que les parents de Joris  aient du mal à croire cette fabuleuse épopée. Ce brave cheikh sera bientôt ...coffré s'il réussit à convaincre, dollars sonnants, la mère de Liam puis Bébé. Et maintenant, retour à Valence chez Jean et François. Bon voyage, les petits!


Re : Bébé - gaetanbg - 23-09-2022

Hm, quel jour on est ?

– Tu dis quoi, Bé ?

– Je te demande quel jour on est.

– Mais tu es bourré ou quoi ? On est samedi et il n'est pas loin de vingt heures onze . Bon j'espère que les quinze minutes de marche vont te réveiller. On commande des pizzas ?

– Oui, ça sera plus simple pour ce soir.

– Au fait, Tim rentre quand ?

– Dimanche je crois. Son père le descend jusque chez Marie et c'est la mère de Marie qui va les emmener ici dimanche fin d'après-midi.


Quand on arriva, on frappa chez Pierre et Jean pour leur dire qu'on était là et ils voulurent à tout prix qu'on reste à manger chez eux pour les aider à ‘‘finir’’ les restes comme ils disaient.

On alla poser nos affaires et on passa la soirée avec eux. Vers minuit on alla se coucher. Je dormis comme une souche et c'est une bonne odeur de café qui me réveilla. Comateux, je sortis à poil de la chambre en suivant ce doux parfum et je tombais sur Rémi et Joris vêtus d'un simple boxer.


– Tu vois, je te l'avais dit que le perchoir serait déployé.

– De quoi vous parlez ?

– De toi et de ton perchoir ambulant. Tu bandes comme un âne. Ha, ha, ha!

– Ah ! Comme si c'était la première fois que vous me voyez au réveil !

– Va pisser un coup et ça passera. Sinon tu as le choix entre ta main et violer Liam. Je te sers le café!


Après un gros pipi, mon érection passa. Et on but le café en mangeant des gâteaux secs sortis d'un placard. Liam arriva, nu lui aussi, et se posa à côté de moi.

On alla tous se doucher et on partit faire les courses. Tous les produits festifs étaient soldés, j’en bavais mais impossible de leur faire acheter quoi que ce soit de ces merveilles.


– Non Bé, on se met au light !

– On peut prendre un plateau d’œufs au moins ?

– Ça oui. Tu y as droit.


Une fois rentré, je pris des œufs et sortis des truffes du congélateur puis je mis le tout dans une grande boite hermétique.


– Çà, c'est pour ce soir, on va inviter Pierre et Jean à souper, une méga omelette truffée.

– Et pour midi, on va manger les salades qu'on a acheté et des blancs de poulets grillés. Et pas la peine de faire la tête, Bébé ! Et ce soir ça sera salade, ton omelette et du fromage.

– Mais tous les desserts vont s’abîmer si on ne les mange pas. Vous êtes pires que ma mère ! Elle au moins m'en laisse prendre quelques-uns.

– Justement, elle te gâte trop. Et pas la peine de faire tes yeux de chien battu ça ne marchera pas avec nous ! Et dès lundi on reprend le sport.

– Mais Joris, tu as bouffé quoi chez tes parents ? Du Lion ?

– Non, ce matin quand il s'est regardé dans la glace il a vu qu'il n'avait plus que quatre abdos de dessinés au lieu des six habituels. Alors monsieur a décidé de faire ceinture et du coup on est tous au régime !

– Rémi, t'es pas obligé de tout dire non plus!

– J'ai pas dit que quand tu avais essayé de toucher tes pieds avec tes mains en te pliant tu avais lâché un gros pet sonore ! Oups, bin si, je l'ai dit !


on éclata de rire avec Liam ! Et autant Rémi, à cause de sa bévue, que Joris, à cause de ce qu'il avait fait, étaient écarlates. On n'arrivait pas à s'arrêter de rire.

Sournoisement Joris lâcha un autre pet, qui ne fit pas du bruit, mais qui nous fit tous fuir.


– Oh putain! Joris, mais tu es en train de pourrir de l’intérieur !

– Tu veux qu'on appelle le 15 ou le 18 ?

– Appelle plutôt le 18 et dis-leur de venir avec des masques à gaz ! Il essaie de nous asphyxier !

– Comme si vous ne pétiez jamais vous !

– Si, comme tout le monde ! Mais j'espère que d'ici demain ça t'aura passé. Sinon je ne m'installe pas en cours à côté de toi !


L'allusion au lendemain nous ramena tous à la triste réalité… on serait déjà lundi ! J'allais frapper chez Pierre et Jean et je les invitais à venir souper le soir avec nous. Ils acceptèrent.

Déjà Liam et Rémi commençaient à remballer leurs affaires, du coup j'aidais Joris à la cuisine.


– Tu veux bien mettre la table, Bé, et sortir les entrées du frigo et les ouvrir.

– Ok, je te fais ça.


La table fut vite mise et je sortis les salades du frigo. Sur l'étagère du haut il y avait un gros pâté de campagne maison qui me narguait. Il se retrouva sur la table, glissé au milieu des différentes salades. Joris posa les blancs de poulets grillés sur la table et on appela nos amis.

D'office, Joris, nous mit un blanc de poulet chacun dans l'assiette et enleva la poêle. Et chacun se servit en salades. Rémi, Liam et moi on prit aussi un gros bout de pâté.


– Bé, c'est quoi ce pâté ?

– Bin, il était dans le frigo et tu m'as dit de sortir les entrées alors comme il était avec les salades je l'ai sorti aussi.


Il ne répondit rien et leva les yeux au ciel. Après avoir mangé, comme il faisait beau, malgré le froid, on alla s'installer au soleil dans le jardin. On discuta un peu et Tim et Marie arrivèrent… avec un gros gâteau. Comme j’avais encore un creux:


– Bon, on va le goûter. Il a l'air bon.

– Et le régime, Bébé ?

– Mais c'est toi, Joris qui a décrété qu'on devait faire régime, pas nous !


Et le lundi arriva plus vite que prévu ! On reprit nos habitudes. Liam et Rémi descendaient nous voir tous les week-ends. Puis les vacances de février arrivèrent vite. On resta sur Valence et on en profita pour aller deux jours faire du ski. Liam et Rémi savaient en faire, très bien même, mais nous, on était la plupart du temps le cul dans la neige.

Un après-midi où il faisait beau, on vit Pierre et Jean qui bêchaient le potager. Avec Tim on alla leur donner un coup de main. Et on en profita même pour agrandir sa surface.

Pendant ces vacances on alla aussi passer le code, on s'en tira avec une faute chacun. Du coup on suivit aussitôt par nos premières leçon de conduite. Le moniteur nous fit essayer sur un parking aménagé.


– Mais vous savez conduire tous les deux. Comment ça se fait ?

– Tu sais, chez nous on ne voit pas souvent les gendarmes, alors nos parents en profitent pour nous donner quelques leçons et depuis qu'on a quatorze ans on conduit le tracteur.

– Le tracteur, tout seul ou avec remorque ?

– Ça dépend mais le plus souvent, c'est avec une remorque au cul.

– Et vous savez manœuvrer et reculer avec ?

– Bin oui ! Qu'est-ce que tu crois. Je te fais toutes les manœuvres du circuit sans souci !

– Là, tu te fous de ma gueule, Jean-François ?

– Mais non ! Tu veux que je te fasse un créneau là, tout de suite entre les deux voitures ?

– Vas y, montre-moi ce que tu sais faire. Après ça sera ton tour Tim.


Je fis mon créneau sans problème et Tim aussi. Il nous donna quand même vingt heures de conduite chacun à faire, parce que c'est vrai qu'en ville c'est pas aussi évident de conduire.
On avait convenu de faire deux à trois heures certaines semaines et d'autres qu'une quand les partiels approcheraient.

De son côté, Joris était content de lui. Il avait fait son régime tout seul, forcé sur les exercices et on revoyait toutes ses plaquettes de chocolat. Il s'était musclé un peu aussi et il avait pris pas loin de cinq centimètres en taille.

Comme ça, on arriva au week-end de Pâques.
On avait décidé de rester à la maison. En effet le vendredi après Pâques on était en vacances une semaine. Jean était parti seul chez ses enfants. Pierre, qui se remettait d'une mauvaise grippe et qui était encore fébrile, avait décidé de rester à la maison. Jean n'avait pas insisté.

Le samedi matin, en allant chercher le pain et les croissants, je frappais à la porte de nos voisins et demandait à Pierre si je pouvais lui rapporter quelque chose. Il me remercia et souhaita une baguette.

Quand je rentrais Liam et Joris avaient fait le café. On passa à table et Rémi vint nous rejoindre.

Tim et Marie étaient partis en week-end chez un pote à eux qui habitait dans la Loire. C'était le fameux rouquin qu'on avait maté avec Joris le jour de leur inscription.

Liam et Rémi avaient apporté un peu de boulot à faire et avec Joris on alla se balader au bord du Rhône, pour profiter du beau temps. On dut bien se promener deux heures et quand on rentra, on fut surpris de voir la porte du hall de la maison ouverte. On trouva Pierre assis dans les escaliers, pâle comme un linge et qui n'arrivait presque plus à respirer. On courut vers lui.


– Pierre, qu'est-ce qu'il vous arrive ?

– Je ne sais pas, je ne me sens pas bien.

– Bé, il fait un infarctus on dirait. J'appelle le 15.

– Non, pas le 15, fait le 18 !

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Re : Bébé - KLO7514 - 24-09-2022

Oh-là...y'a pas une minute à perdre. S'il n'y a pas un défibrilateur à proximité, c'est la table d'op' illico presto avec injection à haute dose. L'équipe de nos chers sapeurs comprend-elle un toubib ou un infirmier capable de "faire pénétrer" ce fameux produit anti-coagulant devant débloquer les coronaires, en attendant mieux et la pose éventuelle de stents??


Re : Re : Bébé - stuka132 - 24-09-2022

(24-09-2022, 12:06 AM)KLO7514 link a écrit : Oh-là...y'a pas une minute à perdre. S'il n'y a pas un défibrilateur à proximité, c'est la table d'op' illico presto avec injection à haute dose. L'équipe de nos chers sapeurs comprend-elle un toubib ou un infirmier capable de "faire pénétrer" ce fameux produit anti-coagulant devant débloquer les coronaires, en attendant mieux et la pose éventuelle de stents??

18 ou 112 ou 15  peu  importe les services sont  interconnectes  et font  au mieux pour le plus proche....  si proche  du centre hospitalier  on transporte  sans  injection..... perte de temps d attendre  sinon  en campagne  transfert heliporté  avec medecin.

En  urbain, rarement de medecin mais equipe  infirmier avec des protocoles pour certains produits....

Dans le cas present  un smur  en plus des pompiers  risque d etre depeché ...et  transfert direct en  salle d OP  pour stent !

garde ta carte vitale ,  on fait  de l urgence c est  gratuit .



Re : Bébé - gaetanbg - 26-09-2022

Pierre porta ses mains à sa poitrine et s'écroula sur le sol. Pendant ce temps-là Joris donnait notre adresse et il précisait que Pierre était inanimé.
Je pris son pouls.


– Joris son cœur ne bat plus, viens m’aider. Je lui fais le massage cardiaque et toi tu lui fais le bouche à bouche.

– Ok, j'appelle les autres pour qu'ils viennent nous aider.
Allo! Rémi, descendez vite, Pierre est en train de faire un infarctus au bas des escaliers, on a besoin de vous.


Ils arrivèrent en courant. On leur demanda d'aller attendre les pompiers à l’extérieur. Heureusement qu'en plus des leçons théoriques, on avait eu des cours sur les gestes de premiers secours.
Le médecin des pompiers nous questionna tout en examinant Pierre. Il le perfusa et ils l'emmenèrent à l’hôpital.


– Il faudrait qu'on téléphone à Jean pour l’avertir. Quelqu'un a son numéro ? Je n’ai que leur fixe et celui de Pierre.


Personne ne l’avait. On alla chez eux et on trouva le portable de Pierre sur le plan de travail de la cuisine. Il était verrouillé.


– Merde, il est sous code. Vous avez une idée ?

– Essaye quatre fois zéros.

– Ça marche. J'appelle Jean directement ?

– Non! Tu risques de l’affoler. Puisqu’on y a accès, regarde qui tu as de sa famille dans le répertoire ?

– J'ai Hadrien, c'est bien le prénom du fils de Jean, non ?

– Oui, je crois bien.

– J'appelle le fixe ou le portable.

– Appelle-le sur son portable.


Je lui téléphonais.


– Allô Pierre, pourquoi tu n'appelles pas Jean directement ?

– Allô Hadrien, c'est Jean-François un des locataires, je vous appelle parce que Pierre vient de faire un infarctus et que les pompiers viennent de l'emmener à l’hôpital de Valence. Je ne voulais pas affoler votre père en le prévenant en direct.

– Mon Dieu, comment il va ?

– Quand il est parti, il était inconscient. Je n'en sais pas plus.

– Merci de m'avoir téléphoné. Je m'occupe d'avertir Papa.


Il raccrocha.
On était tous bouleversé par ce qu'il venait de se passer. Joris nous fit un chocolat chaud pour nous remonter le moral.

C'est encore Joris qui nous demanda ce que l'on voulait manger. Personne n'avait vraiment faim. Il se dirigea vers le frigo, sortit quelques légumes et commença à les éplucher.


– Bé, pourquoi tu n'as pas voulu que j'appelle le 15 mais plutôt le 18 ?

– C'est un peu par superstition. Quand les parents de mon père ont eu des problèmes de santé c'est le SAMU qui est venu les chercher et ils ne sont jamais revenus. Quand il a fallu emmener mon arrière-grand-père à l'hôpital en urgence, c'est les pompiers qui sont venus et lui est revenu, pareil pour le père Mathieu. Alors depuis je préfère appeler les pompiers.


On passait à table, il devait être vingt heures quand on frappa à notre porte. J'allais ouvrir et je tombais sur un Jean ravagé de douleur et son fils Hadrien. Je les fis entrer. C'est Jean qui parla.


– Je voulais vous remercier pour ce que vous avez fait. Sans vous mon Pierre serait mort à cet instant. Il a été opéré en urgence et on lui a fait un triple pontage coronarien. À l'heure actuelle il est en réanimation. D'après le chirurgien qui l'a opéré il est sauvé. Il lui faudra longtemps pour se remettre mais ça devrait aller.


Hadrien poursuivi :


– On vous remercie tous, encore une fois. On va vous laisser manger, bon appétit!

– Je suppose que vous n’avez pas eu le temps d’avaler quoi que ce soit. Vous voulez manger un bout avec nous ?

– Je n'ai pas très faim, pour tout dire, toutes ces émotions m'ont coupé l’appétit.

– Ce n'est qu'un peu de soupe de légumes Jean. Alors, une louche devrait passer. Ne restez pas l’estomac vide!

– Après tout, pourquoi pas.


On leur mit une assiette chacun et une grande partie du repas se passa dans le silence, seulement troublé par le bruit des couverts dans les assiettes. Le repas fini, ils partirent.


– Il faut faire quelque chose, on ne peut pas rester là à broyer du noir comme ça.

– On se fait un ciné ?

– Si on allait plutôt au bowling ? Il est tout proche et je n'y ai jamais joué. En plus, le week-end il est ouvert jusqu'à minuit. 


L'idée de Joris nous plut et on y alla. Il y avait peu de monde et on lança nos premières boules… qui finissaient, toutes ou presque, dans la rigole sur le côté. Sauf pour Liam, qui y jouait en Amérique.


– Heu! Vous savez que le jeu consiste à faire tomber les quilles et non pas à les éviter!


Ça nous fit éclater de rire.


– On sait, mais la boule ne va jamais où on veut.

– Pas la peine de vous demander si c'est la première fois que vous y jouez. Je vous montre comment vous y prendre et les lancer correctement.


Il nous donna une leçon d'une bonne heure, nous faisant rectifier à tour de rôle nos défauts et quand on partit vers minuit on avait pris le coup de main. Chacun regagna sa chambre et avec Liam on se fit un câlin, on se serrait aussi fort qu'on pouvait l'un contre l’autre.


– Mon bébé Jean François, fais-moi une promesse.

– Quelle promesse veux tu que je te fasse ?

– Si un jour il m'arrive quelque chose, que tu referas ta vie et que tu ne feras rien de stupide.

– Mais pourquoi tu parles de ça Liam ? Il ne va rien t’arriver !

– Promets-moi s'il te plaît ! Parce que moi s'il t'arrivait quelque chose, je ne voudrais plus vivre. Alors s'il te plaît promets moi.

– Alors toi aussi, promet moi de refaire ta vie et de ne rien faire de stupide s'il m'arrive quelque chose.

– Je ne peux pas Bé, sans toi je ne suis plus rien.

– Sans toi, moi non plus, je ne suis plus rien alors si tu ne me promets pas, je ne le ferai pas.

– Bébé, je te promets que s'il t'arrive quelque chose un jour, je referai ma vie. Ça te va comme promesse ?

– Oui Liam ça me va et moi aussi, si un jour il t'arrive quelque chose, je te promets que je referai ma vie. Ça te va aussi comme promesse ?

– Ça me va aussi.


On s'enlaça comme si ça devait être la dernière fois et cette nuit-là, ni lui ni moi n'avons beaucoup dormi. c’est fatigué que je me levais le lendemain. Malgré tout j'allais chercher du pain et des viennoiseries et j'en pris aussi pour Jean et Hadrien.

En rentrant je vis qu'il y avait de la lumière dans leur cuisine . Je donnais deux coups discret à la porte et Hadrien vint m’ouvrir.


– Bonjour Hadrien, je vous ai pris des croissants et des pains au chocolat pour votre petit déjeuner.

– Merci Jean-François, tu veux boire un café ? Papa dors encore. Il a été obligé de prendre un cachet pour s’endormir.

– Ne vous embêtez pas avec moi, je vais aller le boire à la maison.

– Tu ne m'embêtes pas du tout et j'angoisse d'être seul. Pierre est un peu un second père pour moi. Quand nos parents ont divorcé, je lui en ai beaucoup voulu et je le regrette toujours. Je lui ai souvent demandé de me pardonner ma conduite et il a toujours répondu avec un sourire, sans rien dire. Ce que j'ai pu être con à l’époque.

– Avec le cœur gros comme il a, je suis sûr qu'il n'en a jamais tenu compte, la preuve c'est qu'il vous a donné sa fille ! Ça fait longtemps que lui et Jean sont ensemble ?

– Pas loin de trente-cinq ou quarante ans, je crois mais bien plus si on compte qu'ils se sont rencontrés lors de leurs études.

– Ça fera exactement cinquante ans en Juin, le 21 juin plus précisément.

– Tu es déjà réveillé Papa ?

– Oui même avec le cachet j'ai peu dormi. Je me fais du souci pour Pierre. Je vais essayer de téléphoner pour prendre de ses nouvelles. Je ne pense pas qu'il puisse me dire grand-chose mais au moins comment il a passé la nuit.

– Je vais vous laisser.

– Finis ton café d’abord, tu n'es pas à cinq minutes près.

– Non, c'est juste que je ne voudrais pas être indiscret.
.
– Je risque d'avoir besoin de votre aide, cette nuit j'ai réfléchi à beaucoup de chose et je vais avoir besoin de vos muscles. Quand Pierre va rentrer je pense que ça va lui être compliqué de monter à l'étage pour se coucher, alors en débarrassant les meubles qu'il y a dans la bibliothèque et en les mettant dans notre chambre, on pourrait descendre le lit et quelques bricoles et comme ça on aurait tout le principal à niveau.

– C’est sans problème. Vous n'aurez qu'à venir nous chercher, quand vous aurez besoin de nous.


Tout le monde dormait encore à l’appart. je fis le café. C'est Liam qui se leva le premier et, nu, il vint s'asseoir sur mes genoux pour se faire faire un câlin.


– Tu as l'air fatigué, mon beau rouquin !

– J'ai pas trop dormi cette nuit. Mais toi non plus, je crois.

– Non, tu as raison.


Un frisson le traversa de la tête aux pieds.


– Je vais m’habiller, j'ai froid de l’intérieur. Tu me sers un café ?

– Tu peux en servir deux autres, Bé. On arrive dans une minute .


On avait envie de rien faire, ni d’aller courir, ni d’aller à la salle de muscu, on n'avait même pas envie d'aller à la piscine. Alors avec Joris on bossa sur un dossier qu'on devait rendre après les vacances. Liam et Rémi bossaient aussi, en vue des partiels qui pour eux commençaient mardi.

On expédia le repas de midi et début d'après-midi Hadrien vint nous chercher pour l'aider à déplacer le mobilier. Il nous fallut plusieurs voyages et parfois s'y mettre à plusieurs pour monter certains meubles.

Jean ouvrit une armoire qu'on devait vider afin qu'il puisse descendre ses vêtements et ceux de Pierre. La première chose qui me sauta aux yeux fut un coffret Boulle !

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Re : Bébé - KLO7514 - 26-09-2022

Tiens : un coffret sauteur! c'est peu banal! Certains êtres sautent...au paf, comme disait un ami que j'appréciais beaucoup et qui nous a précédés, voilà bien une quinzaine d'années, en un monde meilleur. Alors, d'ici à ce qu'un mail s'en aille vers le sheikh afin de l'informer qu'un autre coffret a été retrouvé, il n'y a pas loin.
Souhaitons quand même un prompt rétablissement à Monsieur Pierre qui sera certainement bien entouré.
Mais, dans un épisode  assez lointain en arrière, au moment où les jeunes arrivaient chez Pierre et Jean, J-F-Bé disait que leur départ de cette accueillante maison serait inattendu et assez précipité. Pourquoi : un incendie? Une subite tornade? Un autre grand malheur? Je suis assez inquiet à cette perspective...!
Et grosses bises à tous,
KLO.


Re : Bébé - gaetanbg - 28-09-2022

– Merde! Tu vois ça Liam, on dirait le frère des nôtres.


Liam s'approcha et l'observa de près. Jean arriva à ce moment-là.


– C'est un coffret Boulle authentique, il a un double fond mais avec Pierre nous n'avons jamais pu l’ouvrir. On aurait pu le forcer mais on trouvait dommage de l’endommager. En général ces modèles allaient par paire.

– Oui, je sais Jean, mais là, je suis étonné, fort surpris, même.

– Ah bon, et je peux savoir pourquoi ?

– Bé, tu veux bien aller chercher le tien ?


J'y allais et on les posa sur le bureau. Jean et Liam les observèrent à la loupe. Et le jugement tomba :


– Ils sont identiques, c'est un miracle d'avoir la paire !

– Et si je vous disais qu'en fait ce n'est pas une paire mais un triplet ?

– Pardon ?


Liam sortit son téléphone et lui montra les photos de nos deux coffrets. Il n'en revenait pas.


– Pierre est bien plus féru que moi sur le sujet mais hélas il n'est pas disponible pour le moment. Vous croyez que vos clefs pourraient actionner la serrure et déverrouiller le double fond ?

– On va essayer.


Les clefs fonctionnaient comme avec celui de Liam et le double fond s'ouvrit sur tout un tas de manuscrits. Jean les retira précautionneusement et vérifia qu’il n’y avait rien d’autre, avant de les remettre en place.


– Si ça ne vous embête pas, je vais vous demander de garder le secret sur ça. On fera la surprise à Pierre quand il rentrera.


On promit tous de garder le secret. On finit de transférer les affaires de l'armoire et Jean et Hadrien se chargeraient de descendre les affaires de la chambre. Ils nous remercièrent de notre aide et partirent pour l’hôpital.

On alla faire une ballade en ville - où tout était fermé ou presque. Après deux heures à arpenter les rues, on revint à l’appart. Jean et Hadrien étaient encore absents.

Quand ils rentrèrent, ils vinrent nous donner des nouvelles de Pierre qui se remettait assez bien de son opération. Il devrait rester une dizaine de jours à l'hôpital et ensuite il irait passer un mois dans une maison de repos dans le sud de la Drome.

Jean avait décidé de louer un gîte à proximité, comme ça il pourrait aller le voir tous les jours.

Le lundi matin je me réveillais en pleine forme. Je m'étirais et je souris en voyant la tente que formait ma bite sous le drap. Liam, allongé à côté de moi, me donnait envie. Mais je ne voulais pas le réveiller comme ça, à la ''hussarde'', comme aurait dit mon grand-père.

Aussi je me levais et après un gros pipi mon érection passa. J'allais faire le café et pendant qu'il passait je m'habillais pour aller chercher des viennoiseries mais, alors que je m’approchais du portail, Jean le franchissait à l’inverse. Il me donna du pain et un gros sac de croissants.


– C'est pour vous remercier de votre aide hier. Juste pour marquer le coup.

– Ce n'était pas la peine.

– Oui, je sais que vous n'avez pas fait ça pour une récompense mais ça me fait plaisir.

– Merci, mais il y en a beaucoup trop !

– Vous êtes jeunes, çà passera bien. Sinon au frigo pour demain, ça se conserve impeccablement.
Hadrien repart après le repas de midi. Pierre va beaucoup mieux et il vous remercie pour ce que vous avez fait pour lui.


Après l'avoir remercié je rentrais à la maison. J'allais à la chambre et Liam n'était plus dans le lit. J'entendais l'eau couler dans la salle de bain. Je me mis nu et j'allais le rejoindre. Il tournait le dos à la porte et la vue de ses belles fesses me donna une érection instantanée. Je me collais à lui, ce qui lui fit pousser un cri de surprise.
Il se retourna et m’embrassa.


– On va prendre le petit déjeuner ? J'ai faim.

– Mais Liam, j'ai envie.

– Oui, moi aussi mais j'ai encore plus faim ! On retournera au lit après.


Ce coquin me dit ça avec un tel sourire que je ne pus qu’accepter.
Il nous restait du pain de la veille et j'avais envie de pain grillé. Liam m'en piqua quelques tranches. Mais il préférait me les chiper une fois que j'avais fait mes tartines. Évidemment, il le faisait d'une manière telle que je ne pouvais rien y dire.
Joris arriva à moitié réveillé. Il nous fit la bise, s'assit en face de moi et machinalement prit la tartine que je venais de faire et poser sur la table.


– Dites-moi, vous voulez me faire mourir de faim ce matin, c’est ça ?

– Mais, qu'est-ce qu'il a à râler comme ça, celui-là, de bon matin ?


C'est Rémi - encore moins réveillé que Joris - qui venait de faire son entrée. Il fit un bisou à son chéri, alla faire la bise à Liam et vint s'installer sur mes genoux. Il passa un bras autour de mon cou et me dit :


– Gentil Bé, tu veux bien m'en faire une aussi ?

– Puisque c'est si gentiment demandé, oui je vais te la faire.

– Avec beaucoup de confiture, s'il te plaît.

– Comme son altesse le désire.


Il mordit dedans, me fit un gros bisou collant sur la joue pour me remercier et s’assit à sa place. Je pus enfin manger à ma faim !

Tout ce qui rentre d'un côté doit ressortir de l'autre, j’abandonnais la vaisselle et le rangement aux autres … et sachant qu'avec Liam on devait aller se recoucher, je pris une douche ‘‘interne’’ après. Puis je retournais discuter un peu avec eux.

Chacun son tour s’éclipsa un moment et on décida de retourner ''dormir'' un chouia.

Liam se colla à moi et commença à me faire plein de petits bisous de partout. Je voulus les lui rendre mais il me demanda de me laisser faire.
Tout doucement il descendit vers mon entrejambe. Il commença à mordiller et à sucer ma queue raide à travers mon boxer. Puis il réussit à me l'enlever qu'avec les dents. Et il commença à me donner des coups de langue comme un chat qui lape son lait.


– Retourne toi Liam, j'ai faim aussi.

– Oui, mais à condition que tu ne touches pas mon sexe.

– Mais pourquoi ?

– Occupe-toi de mes fesses, Bé.


Et je me retrouvais avec son cul magnifique à portée de bouche. Je commençais par lui caresser le dos, ce magnifique dos en V qu'il avait, puis je me mis à pétrir ses fesses si fermes avant de les écarter et je m'occupais enfin de sa rondelle, si attirante, avec ma langue fureteuse.

Je savais qu'il adorait cette caresse et le pétrissage de ses fesses conjugué à l'action de ma langue fit qu'à un moment je sentis des gouttes de liquide séminal couler le long de mes abdos.
On gémissait en sourdine.

De temps en temps vicieusement je lui caressais le sexe. Ça ne faisait qu’accroître sa production de liquide séminal.


– Bé, prends-moi, j'en ai trop envie.

– Comment tu veux que je te prenne.

– Je vais m'allonger sur le ventre.


Il se leva, courut à la salle de bain et revint avec une serviette de toilette qu'il plia en deux et la posa au niveau de son sexe. Je m'allongeais sur lui et je commençais à le prendre en douceur.
Il avait beau donner des coups de fesses pour que j'accélère, je n'en fis rien. Et je lui fis longtemps, très longtemps même, l'amour dans cette position.

Il gémissait de plus en plus fort, me suppliait d'y aller plus fort, plus vite. Je restais insensible à ses demandes et gardais un rythme de métronome.

Sous moi je sentais son corps trembler de plus en plus. De temps en temps je le sentais se raidir et tout d'un coup :


– Oh my god ! Oh my god ! I cummmm !


Sous moi, son corps se raidit puis je sentis les secousses chaque fois qu'un jet s'échappait de son méat. Il serra tellement ses sphincters autour de mon sexe que ça me fit jouir aussi.

Je m'écroulais sur lui.

On mit longtemps avant de se déplacer tellement on était bien comme ça. Mais il me fallut bouger et Liam se leva aussi. Il avait le ventre couvert de son propre sperme sans compter le mien qui était en train de ressortir …

On alla prendre une douche réparatrice. J'enfilais un pantalon de jogging, un tee-shirt et je descendis . Rémi et Joris n'avaient pas eu le temps de monter à l'étage pour s’aimer. Il étaient sur le canapé et Joris prenait Rémi d’un bon rythme. Je voyais ses couilles rebondir sur le fessier où œuvrait son chibre.  Liam arriva et je lui montrais la scène.

Vus les gémissements de ces zigotos, leur jouissance était proche. Aussi on remonta discrètement. On y retourna un peu plus tard, le temps de nous faire un bon 69 parce que de voir nos amis faire l'amour nous avait excité. Ils n'étaient plus là, à notre retour.

On regarda ce qu'il y avait dans le frigo. On prépara une salade et comme il y avait des frites au four et des steaks, le repas de midi était tout trouvé.

Un petit quart d'heure après, Joris et Rémi descendirent.


– Bé, avec Joris j’ai fait un pari.

– Un pari sur quoi ?

– Attend, je te montre.


On était tous penché sur l'écran de son téléphone quand la vidéo se lança. C'était un numéro de cirque. Sur la scène, deux acrobates en boxer doré font leur prestation. Un gars musclé - mon gabarit - servait de porteur à un gars du format de Joris. Le gars lui grimpait droit sur les épaules, le porteur tendait les bras. Puis le gars montait l'équilibre et redescendait en passant une jambe tendue de chaque côté de la tête du porteur en faisant l’équerre.


– Et c'est quoi le pari ?

– Bin, Joris dit que tu peux le faire et moi, non.

– On n'a qu'à essayer. Déjà si en ayant les bras tendus avec Joris dessus j'arrive à tenir. Après on verra.

– D’accord! Assieds-toi par terre.

– Pourquoi, m’assoir par terre ?

– Comme ça si tu me lâches je me ferai moins mal au cul en tombant.

– T'es con toi !


Après plusieurs tentatives on y arriva enfin. Bon Joris resta moins longtemps dans la position que sur la vidéo mais on y arriva. À force d’essais on s'était mis torse nu, vu la chaleur donnée par l’exercice et pour les tout derniers, Joris n'était plus qu'en boxer bleu foncé, son pantalon lui collait par la transpiration et empêchait ses mouvements.


– Tu devrais faire pareil, Bé et quitter ton jogging. Comme ça, je vous filme à l’identique que les performers!

– Sauf que sous le jogging je suis nu.


Liam baissa le haut de mon pantalon jusqu’aux couilles et dit simplement :


– Je confirme, rien dessous !


Je suis remonté enfiler un boxer – bleu foncé, pour être raccord – et la petite vidéo fut mise en boite.
On fit le repas tous ensemble et alors qu'on buvait le café ça sonnait à la porte. j’allais ouvrir et je fis entrer Jean, accompagné d’Hadrien.


– Je viens vous avertir que je m'en vais. Ce matin les docteurs ont décidé d'envoyer Pierre sur Lyon pour lui faire des examens plus poussés. Je remonte donc avec Hadrien. Je voulais vous demander si vous vouliez bien réexpédier notre courrier à son adresse ?

– Sans problème et si besoin d’autres choses, n’hésitez pas à nous demander.


On discuta encore un instant et ils partirent.

138


RE: Bébé - gaetanbg - 17-10-2022

– On va faire un tour ?

– J'ai pas trop envie de bouger.

– On n'a qu'à aller au parc, c'est à cinq minutes à pied.


On s'habilla et on trouva un banc au soleil où on se posa. Alors qu'on repartait, un jeune papa, sa compagne et leur petite fille, arrivaient. La petite savait à peine marcher et elle courrait.
Arrivée à mon niveau elle tomba et s'accrocha à mon pantalon de jogging. Les deux descendirent en douceur jusqu'à mes chevilles - gamine et pantalon.(histoire vraie)

Le papa se précipita vers moi l'air désolé tandis que sa compagne et mes amis étaient pliés de rire. Il releva sa fille qui riait à l’unisson et moi je remontais mon pantalon. Heureusement que j'étais remonté mettre un boxer.

Le papa essayait de s'excuser mais il rigolait tellement qu'il n'y arrivait pas. C'était pas mieux pour le reste du groupe. Finalement ils réussirent à se calmer tous et les parents s’excusèrent.


– C'est pas grave. Elle ne l'a pas fait exprès. Et comme ça elle ne s'est pas fait mal en tombant trop brutalement.


Après s'être excusé une fois encore, ils partirent. Et c'est là qu'un jeune mec, la quinzaine, vint nous aborder.


– Bonjour, je m'appelle Alexis et dans le cadre d'un exposé que je dois faire pour le bahut je suis venu filmer quelques scènes au parc et quand j'ai vu la petite fille trottiner vers toi , j'ai trouvé la scène touchante, j’enregistrais quand ‘l’incident’ est arrivé, ça a été si rapide que j'ai continué à filmer. Alors, si ça te dit d’avoir une copie, je te l’envoie.


Je lui filais mon tel et je reçus la vidéo. Je le remerciais et on se sépara.
Rentrés, Liam et Rémi en profitèrent pour retourner bosser leurs partiels et avec Joris on fit de même. On mangea de bonne heure et chaque couple regagna sa chambre. Mais pas pour dormir de suite, vous pouvez me croire sur parole !

Cette année les vacances de notre zone et celle de Liam et Rémi ne tombaient pas en même temps. Du coup la semaine prochaine avec Tim on rentrait chez nous et Joris partait voir ses parents sur Marseille. Tandis que nos chéris seraient en plein partiels. Mais le vendredi ils descendraient, l’un jusqu'à Marseille et l’autre aux Fourches et on remonterait le dimanche suivant.

Rien de spécial à dire sur ces deux semaines, sauf qu'en remontant on était à l’étroit dans la voiture. En effet, Cyprien sachant qu'on avait un jardin potager avait fait bien plus de semis que d'habitude et il nous en avait donné des pleines cagettes.

Pierre et Jean étaient maintenant à Nyons – en rééducation . Ils nous donnaient régulièrement de leurs nouvelles. Et on en faisait autant.

Du coup, on s'occupa de tout planter pour leur faire la surprise et que les plants ne s’abîment pas. Ça en faisait beaucoup quand même ! Il avait vu grand, papé Cyprien !


On était déjà mi-mai quand Pierre, tout amaigris et Jean rentrèrent. On se rendit compte qu'ils étaient là parce qu'on vit les volets ouverts. Avec Joris, j’allais sonner et ils nous firent entrer. On discuta un grand moment et on rentra chez nous, seul.

Car, depuis la veille, Tim et Marie étaient sur leur petit nuage ! En effet, à force d'insister – et un coup de pouce du grand-père – elle avait obtenu l'accord de ses parents pour venir avec nous aux Etats-Unis . En douce elle avait déjà fait faire son passeport.

Plus la date du départ approchait plus les échanges de mails se multipliaient tous azimuts – outre atlantique comme intra-territorial. Et - ça c'est ma mère qui le disait - plus Cyprien devenait intenable.

Liam était en plein partiels et il profitait des ponts pour réviser mais encore deux semaines de stress à tenir et il aurait fini.

Avec Tim, fin mai, on était dans nos petits souliers, on passait le permis de conduire.

La première fois que Pierre et Jean descendirent et allèrent jusqu'au jardin où ils voulaient faire quelques plantations, ils furent tellement surpris de voir que tout avait été planté qu'ils en restèrent sans voix. On était justement à profiter du soleil sur les transats et on alla les voir.


– Merci les garçons pour ce que vous avez fait au jardin. Il n'y a jamais eu autant de légumes différents, même que certains on ne sait pas ce que c’est.

– On a juste repiqué les plans que mon arrière-grand-père avait fait en trop. Vous risquez d'être surpris par certaines tomates ou courgettes parce que c'est des variétés anciennes qu'il cultive depuis toujours. Pas belles, mais quel bon goût!
Là c'est des poivrons, et là des aubergines, les haricots verts vous pouvez les laisser grossir, ils n'ont pas de fil.

– Par contre vous pouvez déjà profiter des jeunes salades, on en a fait plein.



La veille, on avait passé le permis et on attendait le facteur, on savait que ce n'était pas pour aujourd'hui et que ça ne serait pas avant lundi car on entamait le week-end.

Ça faisait deux semaines que je n'avais pas vu Liam ! Et là, il allait rester quelques jours, il avait fini ses cours principaux. Il ne remonterait que le mardi car il lui restait quelques bricoles à finir.
Joris était content car Rémi restait aussi. Et la semaine suivante c'était l’Ascension et on avait décidé d'aller à la mer.

Tim, lui, tirait la gueule car Marie devait rentrer chez elle et quand elle avait demandé si Tim était invité aussi, on lui avait répondu que non, car la chambre d’ami serait occupé par de la famille et toujours pas question de coucher ensemble sous leur toit. Elle avait refusé au départ d'y aller mais elle avait cédé à la pression familiale.

On avait loué un mobile-home au Grau Du Roi.

Le week-end se passa en câlins, longues cessions de sexe et pour la première fois de l'année… piscine !

Jean revenait du potager quand il nous vit à poil dans l’eau :


– Mais vous êtes fou, elle ne fait que 16° !

– Voyons Jean, elle est bonne quand on bouge !

– Peut-être mais pour moi, on verra quand elle fera 25°, minimum!
Au fait, les salades je ne sais pas ce que c'est comme variété mais Pierre en raffole. Jean-François je venais vous voir. Pierre va bien mieux et il s’embête. Vous ne voudriez pas lui parler de votre coffret ? Comme ça, ça lui permettrait de s'occuper des papiers qu'il y a dans la nôtre.

– Oui, je veux bien mais comment on s'y prend pour que ça fasse pas trop téléphoné comme surprise?

– On a chiné un joli oignon du 19éme siècle, je pourrais le montrer à Liam et toi tu pourrais dire que tu as des montres anciennes aussi, tu viens avec ta boite et tu ouvres devant nous le double fond. Je pense qu'il va être curieux et surpris de voir qu'il y a un autre coffret Boulle comme le nôtre. Et s'il ne le fait pas j'irai moi le chercher et je te demanderai si je peux essayer tes clefs.

– Curieux comme il est, je pense que vous n'aurez pas besoin de le dire et qu'il m'enverra chercher mes trouvailles. J'espère qu'il ne sera pas déçu par ce que votre double fond contient. On y va ?

On enfila un short et un tee-shirt tandis que Rémi et Joris se tartinaient mutuellement de crème solaire. En entrant Jean cria :

– Pierre, où es-tu ?

– Sur la terrasse, je lis.

– Je suis venu avec Jean-François et Liam pour leur faire voir l'oignon qu'on a trouvé. Tu l'as rangé où ?

– Dans le coffret Boulle, notre boite ancienne dans la chambre!

– Tu es monté à l’étage ? Tu n'es pas prudent… pense à ton cœur!

– Ce n'est pas pire que quand je grimpais l'étage à la maison de repos.

– Bien! Je monte le chercher.


Et il redescendit avec le contenu… et le contenant!


– Tu aurais pu descendre que la montre, au lieu de descendre avec le coffret.

– Je voulais le montrer aussi à Liam. C'est quand même un Boulle.


Pierre prit la montre et la tendit à Liam.


– Voyons! Elle est jolie, milieu 19éme, en or. Je peux l’ouvrir ?

– Oui, bien sûr.

– Fabrication suisse, montée sur rubis, je dirais entre 1830 et 1850. État excellent.

– Oui, c'est tout à fait ça. On l'a trouvée belle.

– Bébé, en a trouvé de très belles et très rare. Huit en tout!


Pierre souleva un sourcil.


– À l'occasion vous pourriez me les montrer ?

– Si vous voulez je vais vous les chercher, je les ai à l’appartement.

– Je veux bien, si ça ne vous dérange pas.

– Je vais les chercher.


Le temps de faire l'aller-retour et je revenais avec mon coffret. Pierre tiqua un peu mais ne dit rien.


– J'ouvre le double fond et je vous les sors.

– Vous connaissez la façon de l’ouvrir ?

– Oui, il faut deux clefs. Vous verrouillez la boite, vous prenez la seconde clef et vous donnez encore un tour, comme pour fermer, ça ouvre le double fond. Puis vous déverrouillez le couvercle. C’est tout!

– Vous pouvez essayer vos clefs sur la nôtre ?

– Absolument, ça ne coute rien!


Bien sûr, j'essayais avec la mauvaise clef en premier.


– Ça ne marche pas, je vais essayer avec l'autre!


Et, évidemment, ça fonctionna. Le temps de la rouvrir et de soulever le couvercle du double fond, Pierre y plongea la main et en sortit la liasse de papiers anciens.


– C'est quoi ces papiers, Pierre ?

– Des lettres, Jean. Tu veux bien me passer mes lunettes ?
Mon dieu, elles sont adressées à Madame de Grignan. Si ça se trouve c'est des lettres de madame de Sévigné.


Il en ouvrit une et la lut.


– Mais oui, c'est bien ça ! C'est bien des lettres de la marquise de Sévigné. Mais je m’emballe, là. Je verrai ça à tête reposée. Vous pouvez me faire voir vos montres Jean-François?


Je les sortis de la boite et je lui tendis le plateau. Il fit glisser le couvercle.


– Nom de dieu ! Tu as vu ça, Jean ?

– Mais Jean-François ! D’où sortez-vous ces merveilles ?


On leur résuma l’histoire. En insistant sur le coffret. Du coup, Pierre commença à s'y intéresser aussi. Il ne savait plus par où regarder.


– Si vous voulez, je vous laisse le tout, comme ça vous pourrez les étudier au calme.

– Je veux bien, parce que là, ça fait beaucoup d'un coup pour moi.

– Prenez votre temps, nous on retourne se baigner.


Joris et Rémi étaient nus et lézardaient au soleil, brillants de crème à bronzer et on fit comme eux. Ce soir-là, on fit notre premier barbecue.

Le week-end passa vite, hélas, et on dut reprendre les cours tandis que nos chéris se doraient la pilule au bord de la piscine.
Liam et Rémi firent l'aller-retour sur Lyon et redescendirent le mercredi soir. Le jeudi matin de bonne heure, on se tirait à la mer.

Comme on était partis dès potron-minet, on échappa aux bouchons. Mais on ne pouvait récupérer notre mobile home qu'à partir de seize heures, on alla donc directement à la plage naturiste. On trouva une place tranquille pas loin de l'eau et à l'ombre. On se tartina de crème solaire, juste avant d'aller se baigner. Tim était tout tristounet d'être là en célibataire mais quand même plus heureux que d'être seul à l'appartement ou aux fourches.

Jusqu'à quinze heures, ça a été assez tranquille. Puis la foule commença à arriver. D'abord quelques anciens qui s'installaient en fonction du potentiel à mater. Autant vous dire que les places autour de nous furent vite occupées. Ensuite ça a été des jeunes qui arrivaient en groupe de deux ou trois. Enfin, les ‘promeneurs/ voyeurs’ - personnes qui passaient et repassaient.

Liam et Joris s'en donnaient à cœur joie de commenter les mecs et parfois pas de façon très sympathique. On alla se baigner. L'eau était froide, enfin, fraîche on dira. On y fit les cons mais pas très longtemps.

Vers dix-sept heures, on alla au camping et on récupéra notre mobile-home. Dans la location juste à côté du notre, avec Joris on eut la surprise de voir deux de nos collègues filles sur la terrasse. Elle étaient à l'école avec nous.

Elle se tenaient par la taille et leurs attitudes resta équivoque jusqu'au moment où elles s’embrassèrent. Et, se tournant, c'est là qu'elles nous virent, Joris et moi. Joris me surprit en appelant Rémi et Liam.

Il attrapa Rémi et lui roula une pelle et du coup je fis pareil avec Liam. Eux ne comprenaient pas ce qu'il se passait. Et voyant les filles avancer vers nous, ils comprirent encore moins.


– Vous cachez bien votre jeu les mecs.

– Mais vous aussi, vous cachez bien le vôtre.

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RE: Bébé - KLO7514 - 17-10-2022

Il me semble que ce "message" a été posté voilà au moins 8 à 10 jours . Et depuis, il me semble que des parties de récits ont été coupées suite à des erreurs de manip sur ce site. Je suis étonné qu'il n'y ait pas d'autre publication de la part de Gaétanbg. Il me semblait avoir lu la rencontre londonienne avec le Sheik (très approvisionné!) et un séjour plus qu'idyllique dans la capitale du Royaume-Uni de Grande-Bretagne avec l'épisode des trois "coffres Boulle" qui furent rachetés par Sa Majesté pétrolière.
Blague à part, ce "roi du pétrole" nous serait assez utile en ce moment pour nous "refiler" du carburant! Heart


RE: Bébé - stuka132 - 18-10-2022

Bon je ne dirais plus rien....... desole!!


RE: Bébé - slyai - 18-10-2022

Bonjour,

tout d'abord lisez les message laissez par l'administration dans les section prévue a cette effet, ensuite un site web n'est pas gratuit, les pub sont la pour le financer, si vous ne voulais plus de pub AdBlock est autorisé.


RE: Bébé - gaetanbg - 19-10-2022

Si quelqu'un peut me dire où j'en étais du récit avant les modifications , je posterai rapidement ce qu'il manque afin que vous puissiez lire de nouveaux chapitres .
bises


RE: Bébé - fablelionsilencieux - 19-10-2022

(19-10-2022, 12:23 PM)gaetanbg a écrit : Si quelqu'un peut me dire où j'en étais du récit avant les modifications , je posterai rapidement ce qu'il manque afin que vous puissiez lire de nouveaux chapitres .
bises

Coucou m'sieur,

Si mes souvenirs sont bons, ils (tes héros) étaient sorti du resto, après l'invitation princière de Harry.

Republie tout jusque-là et ensuite tu pourrais mettre un encart du style :

Reprise de la publication normale du récit !

Les lecteurs vont bien s'y retrouver  Big Grin

Et profites en pour remettre ton avatar Tongue

Bizoux


RE: Bébé - gaetanbg - 19-10-2022

Tim était sorti voir ce qu'il se passait. Elles appelèrent leurs copines - autre couple qui partageaient leur mobil-home - et on fit les présentations. On sympathisa vite. Et on décida le soir d'aller manger tous ensemble.

On ne se quitta pas du week-end.

Le pauvre Tim était morose. Et le samedi soir en boite il s'éclata en dansant toute la soirée. C'était une boite gay friendly et tous croyaient que Tim était un gay célibataire. Il se fit draguer toute la soirée. Lui en profita un peu pour tripoter quelques filles, ‘innocemment’. Mais il n'alla pas plus loin.

Puis c'est dans les bouchons qu'on rentra le dimanche.

Pour nous aussi les cours étaient finis mais on avait des stages en service jusqu'à fin juin. Et on les faisait par binôme, bien sûr. Et on se retrouva aux urgences où on nous donna à faire des tâches de… nettoyage et re-nettoyage.

Jusqu'au jour où: une ambulance arriva et les pompiers en descendirent une femme qui partit directement au bloc. Le médecin des pompiers discutait avec un interne, le seul qui était à peu près sympa avec nous. On venait de finir de nettoyer la salle de repos et on allait ranger le matériel. C'est le médecin des pompiers qui nous apostropha.


– Salut les gars. On s'est déjà vu quelque part non ? Votre côté Laurel et Hardy me dit quelque chose.

– Laurel et Hardy, c'est vrai que ça leur va bien.

– Bonne mémoire, Docteur, c'était il y a quelques mois, on vous a fait venir quand notre proprio a fait un infarctus.

– … Ah oui, je vous remets maintenant. Heureusement que vous étiez là sinon il y passait. Vous avez eu de bon réflexes. Mais vous faites quoi avec ce matériel de nettoyage ?

– Les Conchitos ! Depuis qu'on est là, on nous fait faire du ménage et du nettoyage ou du nettoyage et du ménage ! J’allais oublier: vider des pistolets ou des bassins et les nettoyer.

– Notre rapport va porter comme titre: Nettoyage et désinfection, taches exclusives des stagiaires. On l'a déjà commencé d’ailleurs. On va se prendre une bulle mais au moins nos profs verront ce qu'il se passe réellement et ce que les gens des urgences font faire aux futurs infirmiers.

– Désolé pour vous les gars, bon, j'y vais moi, le devoir m’appelle.


Il serra la main à l’interne puis à nous et partit. On reprenait la direction du placard à balais quand l'interne nous appela.


– C'est vrai, que vous allez faire ça ?

– Quoi, ‘ça’ ?

– Un rapport sur ce qu'on vous fait faire aux urgences ?

– Mais oui, si tu veux je te file copie de notre maquette, on l'a sur une clef USB.

– Je veux bien.


L'histoire en resta là quelques jours. Mais le lundi quand on y retourna, pas mal de monde nous faisait la gueule. On ne comprenait pas pourquoi et notre principal vint nous voir.


– Bonjour Jean-François, bonjour Joris, je voudrais vous parler en privé.

– Pas de souci, on doit juste aller dire qu'on est avec vous.


Mais au lieu d'aller dans un bureau libre, il nous conduisit dans celui du directeur de l’hôpital.


– Bonjour Messieurs, asseyez-vous. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. J'ai en ma possession une clef USB que vous avez donnée à un interne et je suis outré par ce que j'ai vu dessus ! De plus, il paraît que vous voulez faire votre rapport de stage en partant de ça !
Votre professeur l'a vu aussi, je lui laisse vous en parler.

– Bon les gars, si vous rendez ça comme rapport de stage, vous allez droit dans le mur avec une bulle comme note. Vous vous en rendez bien compte !
Le nettoyage et la désinfection sont la base de l'hygiène et évitent la prolifération des maladies nosocomiales, vous le savez !

– Oui, bien sûr qu'on le sait et également que les gestes de soins sont normalement au programme. D'ailleurs ce week-end on en a profité pour le peaufiner notre rapport, vous voulez voir la dernière version ?


Joris tendit une autre clef USB au directeur. Il l’ouvrit. Grâce à Rémi on avait fait un petit film d'une vingtaine de minutes. Et à tour de rôle on parlait Joris et moi de notre stage en montrant ce qu'on voyait et de ce qu'on faisait aux urgences. On avait fait ça avec humour et autodérision.
Mais le directeur et notre prof ne riaient pas… loin de là!
Tout d’un coup, le directeur sembla avoir une idée et changea de ton.


– Messieurs, vous comptez vraiment rendre ça comme rapport de stage ?

– Oui, Monsieur le directeur, parce que ça correspond tout à fait à ce que l'on nous demande de faire.
Monsieur Schyso qui est là, pourra vous le confirmer. Il nous a demandé de décrire ce qu'on nous faisait faire, comment le personnel nous aidait dans nos tâches et comment ils nous donnait des conseils pour nous améliorer, sur ce qu'on voyait et comment on pensait pouvoir améliorer cela.
Et notre rapport, hormis la deuxième partie à remanier, est définitif. Pour la dernière partie, on va faire un organigramme du personnel des urgences, en mettant des commentaires pour chacun.

– Vous savez qu'en faisant ça, vous allez vous griller dans tous les services ?

– Bien évidemment, mais on a choisi de suivre les cours d’infirmiers, pas ceux de femmes de ménage !
En faisant cette comparaison, je ne dénigre pas le personnel d’entretien. Bien au contraire, c'est celui qui bosse le plus dans le service.

– Vous comptiez faire ce rapport, quand ?

– Le week-end qui vient je pense.

– Vous pourriez me faire ça pour demain ?

– On ne va pas avoir le temps.

– Rentrez chez vous et apportez-moi ça pour demain si vous pouvez. Au moins ce que vous aurez fait. Ça, c'est possible ?

– On va essayer.

– Ok, je vous fais remplacer!


On alla récupérer nos affaires et on tomba sur Steph, Stéphane de son petit nom, l’interne qui était dans les vestiaires.


– Alors les gars, vous ne vous êtes pas trop fait remonter les bretelles par le dirlo ? C'est chaud quand même votre rapport de stage.

– Ça, c'est parce que tu n'as pas vu l’amélioration faite sur celui qu'on a peaufiné ce week-end ! Celui-là c'est du lourd comparé à celui qu'on t'avait confié. D'ailleurs le dirlo nous a rendu la clef USB. T'es une petite balance, toi.

– Mais vous foutiez les urgences en l'air avec votre rapport. C'est une honte, tous vont être éclaboussé, même les bons !

– Et encore on n'a pas tout mis ! On n'a pas encore mis quand le docteur Doilong va s'enfermer dans une salle avec Naomi pour la niquer, ni quand certains disparaissent plus de deux heures sans raison ou encore, quand trop de monde bouffe en même temps alors que la salle des urgences déborde… Bon, nous on doit y aller, à demain!

– Mais, le service commence… Vous allez où ?

– Le dirlo a besoin de nous. On ne sera pas là de la journée. Salut!


On rentra et on s'attela à la tâche. On continua en utilisant l’humour.
Ça commençait par une photo de moi en train de passer la serpillière dans les toilettes et en commentaire ''rapide, sérieux, mais si les coins veulent être aussi nettoyés, il faut qu'ils se rapprochent'‘.

Puis une de Joris en salle de pause avec deux énormes sacs poubelle, avec comme commentaire ''devrait grandir un peu et se muscler pour pouvoir sortir les poubelles après le repas du personnel''.

Puis suivait l'organigramme des urgences.
Les photos s'affichaient puis se floutaient, se mélangeaient et beaucoup disparaissaient les unes après les autres. Et en dernier l'organigramme du personnel soignant - médecins compris – d'un côté et de l'autre ceux qu'on avait jugé consciencieux. Soit à peine deux tiers des personnes.

On s'était dégonflé, on n'avait pas osé porter de jugement sur eux par écrit. En fait, si, toujours humoristique, on l’avait fait notre final mais sur une clef à part, qu'on garda pour nous…

Le lendemain, quand on montra ce qu'on avait fait, pendant qu'il regardait la fin de notre rapport, le directeur de l'hôpital nous tendit une revue nationale qui parlait des services hospitaliers. Elle énumérait les urgences des principaux établissements français et pour tout commentaire concernant celles de notre hôpital, il y avait noir sur blanc : '' Vous y entrez à vos risques et périls'‘.


– Vous comprenez maintenant pourquoi je vous ai demandé de me rendre votre rapport de stage. Ce mensuel sort aujourd'hui en kiosque. Mais j'étais averti de son contenu depuis quelques jours déjà. D'ici une heure, j'ai rendez-vous avec les chefs de services. Pour voir ce que l'on peut faire pour améliorer ça.

– Au fait jeunes gens, il ne faut pas en vouloir à Stéphane de m'avoir donné votre clef USB. Lui aussi déplore la façon dont ça se passe aux urgences. Ça fait déjà quelques temps qu'il m'a parlé de ce problème.
Je ne regrette qu'une chose. C'est que vous ne soyez pas allés jusqu'au bout de votre démarche.

– En fait si, on l'a fait mais on n'a pas osé le mettre sur cette clef.

– Je peux voir ?


C'est avec un peu d’appréhension que Joris lui tendit l’autre clef USB.
Il l'ouvrit et prit quelques minutes pour regarder.


– D'accord, même moi j'y suis dessus et ça veut dire quoi ce commentaire sibyllin, je vous cite : ''ne sait pas ce qu'il se passe dans son établissement''.

– Ça veut dire ce que ça veut dire. Vous ne savez pas ce qu'il se passe dans votre établissement! Par exemple: le docteur du troisième, le commentaire est assez explicite, non ?

– Laissez-moi voir ça. Ah oui '' passe plus de temps à ausculter les infirmières qu'à soigner les malades'‘. Et celui-là c'est pas mieux ''prépare son week-end dès le lundi matin'' vous sortez ça d’où ?

– De nos stages et de ceux de nos amis, dans les services. On nous considère comme des potiches et les employés parlent devant nous comme si on n'existaient pas. Les médecins font pareil. Et nous, on discute entre nous. Alors c'est peut-être vrai qu'il y a des affabulations sur certains de nos commentaires parce qu'ils nous ont été rapportés par des amis ou des connaissances, mais on pense Joris et moi que la plupart sont fondés. Cette minorité étouffe les bonnes volonté et décourage les vocations!

– Je peux garder vos clefs ? Je voudrais faire l'introduction de la réunion avec.

– Les deux ?

– Oui les deux, parce que certains collègues se croient irréprochables, parfaits, et je pense qu'ils seront surpris par ce qu'ils vont y voir. Quant à ceux nommément concerné, ils vont descendre de leur piédestal, fini les œillères de la direction. Pour vous remercier je vous accorde votre journée.

– On préfère retourner aux urgences. Ça nous manque de faire le ménage.

– Pas de chance! J'ai donné de nouvelles consignes au chef de service hier. Vous êtes affectés avec Stéphane pour le reste de votre stage.

On le remercia et on partit. On s'arrêta au kiosque à journaux qu'il y avait dans le hall de l'hôpital et on acheta une revue chacun. Et en nous voyant Stéphane avait un grand sourire. Et tapant sa montre avec son index il nous dit :

– Vous êtes à la bourre les mecs.

– Non, on était chez le directeur. Tu es pas au courant ?
Accompagne-nous jusqu'aux vestiaires, on va te montrer quelque chose.


Pendant qu'on se changeait, on avait montré à Stéphane l'article, qu'il lisait.


– Ho putain, ils y vont pas avec le dos de la cuillère ! Ils y vont encore plus fort que vous. Ça va chier je pense.

– Les chefs de services seront en réunion tout à l'heure, pour parler de ça, justement.

– Comment vous savez ça, vous ?

– C'est notre pote qui nous l'a dit.

– Votre pote ? C'est qui ?

– Le dirlo ! Qui d’autre ?

– Oui, je sais qu'il vous aime bien. Surtout depuis hier. Quand je lui ai passé votre clef USB c'était pas vraiment le cas ! Il vous traitait de petits cons prétentieux et arrivistes. Bon, on se met au boulot ?

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(Et dans le doute un autre chapitre)

La journée fut longue et difficile mais Steph nous fit enfin faire du travail d’infirmier débutant.

Ma première tâche fut de raser un blondinet de quinze ans tout juste ! Il fallait l'opérer d'urgence car il avait une crise d'appendicite aiguë !


– Bon, bin à poil mec. Tu vas y arriver ou je t’aide ?

– Si tu pouvais m'aider pour les chaussettes parce que de me plier ça me fait trop mal.

– C'est comme si c'était fait. Je vais mettre toutes tes affaires dans un sac en plastique, on le mettra dans ta chambre, tu les retrouveras quand on t'aura opéré ou on le donnera à tes parents. C'est comme tu veux.

– Ça m'étonnerait que mes parents viennent aujourd'hui parce qu'ils sont en vacances en Corse jusqu'à demain. Vous pouvez pas le garder, vous, parce que mon tel vaut un bras et ça me ferait chier de me le faire piquer.

– Ok, on s'occupe de ça.

– Mais elles sont nulles vos ‘chemises’ comme vous dites. On me voit tout le cul.

– Attend, tu vas voyager couché. Personne verra tes fesses. Allez, la charlotte sur la tête, je t’enlève les chaussettes. C'est bon tu es prêt, remonte dans le lit et on déménage.

...

Il me faisait penser à Tim. Entre deux grimaces de douleurs il se plaignait.


– Fait chier ! T'es obligé de me raser à blanc ? Ils ont été longs à pousser et maintenant qu'ils sont beaux et drus, tu me les rases.

– Ça va repousser, t'en fait pas. Et puis de toute façon les meufs aiment quand c'est tout lisse.

– Je m'en fous, je suis célib !

– Justement! comme ça, tu seras prêt quand tu sortiras.


Le rouge aux joues, il se releva sur les coudes, pendant que je terminais, pour voir ce que ça donnait.


– Oh putain, la honte !

– Dis donc! Je suis rasé et je trouve pas que c'est la honte !

– Mais non, pas ça ! Tu me rases et moi je bande raide, c'est ça qui me fout la honte.

– Ah, c'est que ça ? Ça veut dire que tu es en pleine forme, à part ton appendicite.

– Oui, mais bon, tu vas penser quoi de moi, à la limite de gicler ?

– Je ne te suis plus, là.

– Bin, t’es un mec, tu me rases la touffe et moi j’ai la trique du siècle ! Tu vas croire que je suis gay !


Ce n'était pas moi que ça allait gêner, c’était clair. Mais, clair aussi, pour ce loustic, ça devait être la première main étrangère qui venait se glisser là !


– Je suis mort de rire. Je me moque que tu sois gay ou pas. Après faudrait être en bois ou impuissant pour ne pas réagir quand quelqu'un te touche dans cette zone, surtout à l’âge des poussées hormonales et que, de fait, j’ai été obligé de pousser ton étendard de gauche à droite pour travailler autour. Puis, si tu veux savoir, t’es bien monté pour ton âge et rasée elle est encore plus imposante. Tu vas faire des ravages chez les meufs, crois-mo!


Un simple compliment pour flatter le petit coq et son stress diminua aussitôt, j’eu même droit à un franc sourire – comme quoi…
Dans mon dos, la porte s'ouvrit sur le chirurgien qui me demanda où j'en étais.

– Je viens de finir de le raser docteur, plus qu’à terminer le nettoyage et la désinfection, puis il est à vous.

– Vous n'avez qu'à le conduire au bloc quand c’est fait, je vais me préparer.


Il partit.

J’avais empoigné la hampe un peu brusquement au déclic de l’ouverture et, entendant la fermeture de l’huis, je relâchai la pression sur l’engin!

Là, je fus surpris; poussant un long gémissement, étouffé par ses mains qu’il avait précipitamment plaqué sur sa bouche… l'asticot jouissai!!!

Les jets de semence fusaient et échouaient sur l'essui qui recouvrait son torse.
Merde! Moi qui pensais juste avant l’éjaculation que j’avais réussi à gérer la chose. C’était râpé!

Il resta ensuite quelques minutes couchés sur le dos, sans parler, le visage rouge cramoisi mais un sourire béat aux lèvres, semblant contempler des étoiles... au plafond !

Déjà sa gloire n'était plus qu'à demie érigée et j’en profitai pour avancer dans ma besogne et ce ‘’supplément inattendu’’ à nettoyer. J’avais presque terminé quand je rompis le silence - je tenais à dédramatiser la situation avant qu’il ne soit tout à fait descendu de son nuage - et demandai au jeune gars en version cool :


— Ben, te voilà au moins libérer de tes tensions sexuelles… Tu as eu l’air d’aimé, vu ce que tu as libéré!

— Oui, c’était la première fois.

— La première fois que tu jutais ? Je te crois pas!

— Non, non, la première fois que c’était quelqu'un d'autre qui…

— Hé bien mon grand, voilà une expérience nouvelle pour toi! Ce sera notre secret, n’ai pas peur, je suis une tombe. J’ai fini!

— Je sais pas pourquoi, je te fais confiance et puis… finalement, j’ai kiffé! Mais que ce soit par un homme, ça je l’aurai jamais cru. Juré!


Il dit ça en faisant une drôle de grimace en me regardant, on éclata de rire ensemble.
Toute tension négative avait disparue.


– Quand faut y aller, faut y aller !




Ce qui se passa et se dit à la réunion avec le directeur nul ne le sut jamais vraiment. Mais une rumeur courut comme quoi il allait y avoir des remaniements dans les services.

Par contre avec Joris on nous menait la vie dure, finies les tâches subalternes de nettoyage et ce n'est plus Steph qui s'occupait de nous mais des infirmiers chevronnés qui nous montraient le métier.

On avait fait des heures à tour de bras mais en apprenant et le jeudi soir on fut heureux de savoir qu'on était en week-end jusqu'au mardi matin.

En effet c'était le week-end de Pentecôte. Nos chéris devaient descendre et on avait prévu d'aller en repérage.
Il y avait quelques rivières sympa où on pouvait faire du naturisme. Alors on voulait voir à quoi elles ressemblaient.

Nos chéris étaient arrivés et les côtes de bœuf grillaient tranquillement sur le barbecue quand mon téléphone sonna. Je lus : John Smith. Je décrochais.


– Bonsoir Jean-François, je ne vous dérange pas ?

– Bonsoir John, non pas du tout. Que me vaut l'honneur de votre appel ?

– Son excellence est en Europe en ce moment et comme elle a un peu de temps libre elle aimerait voir vos montres et votre coffret si cela vous est possible, ce week-end.

– Oui, si ça ne prend pas trop de temps car je suis avec mes amis et tous les six, on avait prévu de faire des trucs ensemble ce week-end.

– Ce n'est pas grave, ils n'auront qu'à vous accompagner. Cela vous convient ?

– Je leur pose la question … John, ils acceptent.

– D’accord. Demain à neuf heures, une voiture passera vous chercher.

– Ok, à demain.


John n'était pas un grand bavard. Il allait toujours à l’essentiel. Le doute me prit.


– Pourquoi le cheik insiste autant pour voir mes montres et le coffret à votre avis ?

– Parce qu'elles sont historiques pour certaines. On devrait aller demander à Pierre et à Jean ce qu'ils en pensent.


On alla sonner chez eux avec Liam. Ils nous ouvrirent.


– Bonsoir Jean, bonsoir Pierre, on est désolé de vous déranger mais on vient vous voir au sujet des montres et du coffret. Le conseiller particulier du cheik vient de m'appeler car son altesse veut voir mes montres. Il m'avait déjà proposé de me les acheter rien qu'en voyant les photos.
Pierre, vous qui les avez étudiées, vous avez une idée de leur valeur réelle ?

– C'est difficile à définir, pour deux raisons. D'abord, elles sont toutes anciennes et exceptionnelles, là-dessus s'ajoute le fait qu'elles ont appartenu et été fabriquées pour et par des hommes célèbres. Alors leur donner une valeur va dépendre d'un mélange des deux choses.
Tu as huit montres. Si tu te décides à les vendre, ne les laisse pas partir à moins de 160 000 euros. Et pour le coffret je ne sais pas. Je ne sais pas parce que c'est rare d'avoir la paire, mais encore plus rare qu'il y en ait trois identiques. Jamais Boulle ne l'avait fait. Donc c'est inestimable comme valeur et celui qui réussira à posséder les trois aura la chose la plus rare et précieuse de tout le règne de Louis XIV. Je peux juste te dire qu’un Boulle classique tourne dans les 15 à 25000 euros, suivant son état.

– Vous seriez vendeur de votre coffret ?

– Pourquoi pas, si la somme est attractive. Comme vous avez pu le voir il était dans une armoire et on en avait même presque oublié son existence. Notre maison est pleine de bibelots alors un de plus ou un de moins quelle importance. Par contre je garde les lettres qu'il y avait dedans, surtout vous n'en parlez pas.


On les quitta en emportant leur coffret qu’ils nous confiaient et on rentra chez nous. Toute la conversation durant le repas porta sur notre voyage mystère. Puis chaque couple regagna sa chambre.
Liam était d'humeur taquine. Il commençait tout mais ne finissait rien. Il avait commencé à me déshabiller mais m'avait laissé mon boxer, il m'embrassait en s'amusant avec mes pointes de seins quand il descendit me mordiller la queue.
Et dès que je voulais le caresser, lui quitter son tee-shirt il s’esquivait. Finalement il me quitta mon boxer puis me fit allonger sur le ventre. Il me massa le dos puis les fesses et commença à jouer avec mon petit œillet. Il se mit enfin nu et je pensais qu'il allait s'occuper de mes fesses… même pas !

Il me fit me retourner sur le ventre et il me suça quelques minutes. Puis il se positionna en 69 me donnant ses fesses à manger. Enfin, un peu d’action ! Mais ça ne dura pas !

Il jouait quelques instants avec une de mes zones érogènes avant de passer à une autre. Ses caresses entretenaient mon plaisir au plus haut et quand finalement contre toute attente il enfila doucement son sexe entre mes fesses un intense frisson me parcourut.

Mais là, pareil !

Il stoppa dès qu'il sentit que la jouissance allait m’envahir. Et comme il me prenait en missionnaire, il n'eut qu'à allonger mes jambes, il se positionna à cheval sur mon pubis et attrapa mon sexe que je sentis s'enfoncer en lui. Il bougeait à peine et ses lents mouvement exacerbaient encore plus mes sens et mon envie de jouir.

Un filet de liquide séminal sortait de son sexe et venait couler sur mon ventre. De violents frissons de plaisir nous faisaient trembler. Et quand Liam jouit son premier jet de sperme fut si violent que je le reçus sur la figure. Et les palpitations de ses sphincters firent éclater ma propre jouissance.

Il m'avait vidé de toutes forces vitales. Épuisé lui aussi, il me tomba dessus. On se regarda les yeux dans les yeux sans bouger un très long moment puis, sans savoir pourquoi, on éclata de rire ensemble.

Il allait m'embrasser quand il détourna la tête et je sentis sa langue lécher son sperme qui coulait sur ma figure. Puis il m'embrassa enfin partageant sa maigre récolte avec moi. Enfin, il se recula un peu et tout fier de lui me dit :

– Alors, tu en penses quoi de ton passif/domi ? Tu vois ce que ça fait de frustrer les gens de leur plaisir comme tu as l'habitude de le faire avec moi!

– J'en pense que mon passif/domi peut recommencer quand il veut ! Mais maintenant je vais te montrer ce qu'un actif/domi sait faire !


Et on recommença à faire l'amour avec fougue et passion. Puis on s'endormit dans les bras l'un de l’autre. Heureusement qu'on avait mis nos réveils. Pendant que je prenais ma douche Liam en profita pour appeler sa mère et leur conversation dura un grand moment puis il me la passa et fila à la salle de bain.


– Jean-François, Liam m'a mis au courant pour votre voyage, je te résume ce que je lui ai dit. John Smith m'a acheté les montres anciennes du Français, un très, très, bon prix et il m'a fait une offre plus qu’honnête pour le coffret que je pense lui céder mais il y a mis une condition que tu lui vendes le tien aussi. Liam vient de m'apprendre que vos propriétaires en possèdent un troisième. Alors je pense qu'il va falloir qu'il augmente son offre. Mais je vous laisse juge Liam et toi d'accepter ou non sa proposition. De toute façon, c'est déjà lui qui a le mien en dépôt. Il est passé avant hier le prendre . Au fait, on s'est arrangé avec ta tante, pour votre voyage ici mais on vous expliquera ça une autre fois. Passez un bon week-end. Je vous embrasse.


On fit le café, il fallut aller réveiller Joris et Rémi, on préparait nos affaires quand Tim et Marie entrèrent. On déjeuna rapidement et à neuf heures précise la voiture nous attendait devant la porte.
Le chauffeur chargea nos sacs et nous conduisit jusqu'à l'aéroport de Valence où le jet privé du cheik nous attendait. On décolla.

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