Récits érotiques - Slygame
Bébé - Version imprimable

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Re : Bébé - KLO7514 - 05-09-2022

Quelle belle journée bien remplie, ventres itou! Et pas question de déroger aux "bonnes habitudes" de la veillée de Noël. Aurez-vous droit aux "Trois messes basses de Minuit " au château de Trinquelage en 1600 et des brouettes, chères à notre Petit Chose Alphonse d'Odet*?
Et n'oubliez pas de vous lever ou vous agenouiller quand il le faudra au coup de sonnette de ce damné Garigou, "enfant de chœur" diabolique!
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*Nous nous trouvions en vacances dans une sorte de grande maison familiale, un château du XIXe en réalité, en sud Finistère, à Loctudy précisément. La rivière Odet n'était pas bien loin ("le papier à cigarettes OCB"**, ça te dit quelque chose, ami?). Un soir, au cours d'un jeu avec questions littéraires, il fallait trouver le nom d'un écrivain local devenu célèbre. Je m'écriai : « Alphonse d'Odet». Bien sûr, c'était pas la bonne réponse mais j'étais assez content de ma blague!
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**Odet-Cascadec-Bolloré, fondé en 1918 près de Quimper.


Re : Bébé - gaetanbg - 07-09-2022

– Mes enfants, j'espère que vous n'avez pas oublié les paroles !


Le curé alla mettre la musique de ''minuit chrétien'' et tout le monde chanta. Puis il dit la messe et quand il eut fini il nous souhaita un bon réveillon et nous donna rendez-vous pour les Rameaux.

Il avait laissé un panier à l'entrée pour la quête. On y déposa tous quelques pièces, sauf le père Mathieu qui y laissa deux grosses truffes.


– Merci encore à tous et bon Noel! Père Mathieu, la gourmandise est un péché et vous me tentez chaque année.

– Tu n'auras qu'à te confesser, Curé… après les avoir mangées.


On rentra et c'est à la cuisine qu'on but l’apéro. Puis on passa à table. Mon arrière-grand-père prit sa place, mon grand-père s'installa à sa droite, mon père et son frère à sa gauche, nous - "les gosses" et invités - au milieu et à l'autre bout il y avait ma mère, ma tante, ma grand-mère et ma sœur.

C'est elles qui allaient servir. Pas qu'on ne veuille aider mais c'était comme ça et pas autrement !

On commença un salmis de bécasse avec une grive rôtie dessus. Liam ne connaissait pas et il adora ça. Puis ma grand-mère avait préparé un brochet froid à la mayonnaise entouré de crevettes.

On mangea ensuite des queues de langoustes à l’américaine. Ça c'est ma tante qui les avait apportées.

Puis un trou normand: un sorbet à la poire avec de l’alcool de poire fabriquée par Cyprien, et on passa au sanglier en daube qui avait embaumé la maison depuis deux jours avec des gratins de cardons. Un à la moelle et l'autre aux anchois.
On fit une longue pause puis on passa au fromages et (enfin) aux desserts ! Il y avait bien sur les fameux treize desserts provençaux mais aussi plusieurs bûches glacées et d'autres à la crème au beurre. Miam!

Contrairement à Liam, qui ne connaissait pas ce qu'était un réveillon chez nous, je n'avais pas abusé des plats précédents et, là, je me gavais !
Il n'y avait pas d'autres mots !

Puis on passa à l'échange des cadeaux qui, chez nous, étaient plus des présents symboliques qu'autre chose, c'était surtout pour marquer le coup que de réels cadeaux. Sauf pour le bébé qui fut archi pourri. Mais ça c'était normal !

C'est Cyprien qui lui donna son premier cadeau. Il déposa devant lui une pièce de 20 francs or. Et il précisa:


– J'en ai encore d'autres à donner, mais dépêchez-vous de faire des petits parce que je ne suis pas éternel.

– Mais c'est du favoritisme ça ! On n'a pas eu nos pièces en or nous quand on est nés !

– Mais si Audrey, vous avez eu chacun la vôtre.

– T'en as fait quoi Mam ?

– Elles sont placées, je vous les donnerai à vos trente ans, si vous les méritez.

On discuta jusqu'à tard et chacun rentra chez soi ou alla se coucher, sachant qu’à midi on remettait ça chez les parents de Tim et que dans l'après-midi on repartait sur Valence, pour prendre le premier TGV en partance pour Paris, le lendemain à cinq heures trente !

quand je me levais il était déjà huit heures et j'avais faim. Je descendis à la cuisine où je trouvais mes parents. Je bus mes deux cafés, en me régalant des restes de bûches.


– Je me demande bien où tu mets tout ça ! Tu n'as pas un poil de graisse et tu manges comme Gargantua !

– C'est que je me dépense beaucoup, Mam, c'est tout !

– Au fait, Bé, j'ai préparé quelques bricoles pour que vous les emportiez à Valence. Vous n'oublierez pas de les prendre en partant.

– Mais, Mam, on part demain chez Liam et on ne revient que la semaine d’après. Ça ne va pas se conserver.

– Bon, si tu ne veux pas des desserts, je les donnerai à ton frère et à ta sœur.

– Ah oui mais non, si c'est ça, je veux bien, ça se conserve bien, ça.

– Et il y a aussi les truffes que le Père Mathieu a laissé pour toi et pour Liam.

– Ça tu peux les garder. Je pense qu'on va en manger des kilos chez lui. Y'aura qu'à les mettre dans les pâtés quand on fera le cochon.

– Il en a laissé beaucoup. Tu les emportes et vous vous ferez une omelette avec . Enfin plusieurs omelettes parce qu'il y en a vraiment une bonne quantité.


De toute façon je savais que ça ne servait à rien de discuter avec elle. Elle devait avoir peur que je meure de faim à Valence !

Petit à petit tout le monde se leva et à midi on se retrouva tous cher les parents de Tim.
Le repas fut plus traditionnel.
On commença par du foie gras puis du saumon fumé, puis des escargots et des moules en persillade (avec beaucoup d'ail) puis de la dinde avec des pommes dauphine. Fromage et… treize desserts.

Ici aussi l'ambiance était à la rigolade surtout quand Cyprien discuta avec le père Mathieu, en patois, et qu'ils racontèrent leurs frasques de jeunesse. Sauf qu’à table presque tout le monde les comprenait et qu’il y avait toujours quelqu'un pour traduire aux non locaux !


– Et dire que vous vous plaigniez de Bé et moi ! Mais on n'a pas fait le centième de ce que vous avez fait !

– Oui mais Tim, c'était une autre époque ! On n'avait pas tous vos gadgets ni même la télé pour nous occuper et on travaillait dur, entretemps !


Il devait être dix-sept heures quand la mère de Tim nous proposa de goûter.  Elle alla chercher une grosse fougasse d'Aigues-Mortes sur laquelle elle badigeonna du beurre fondu et de l'eau de fleurs d’orangers. Un régal!

On discuta beaucoup et vers dix-neuf heures avec Liam on les abandonna pour rentrer sur Valence.
Ma mère nous accompagna jusqu'à la maison et après avoir chargé la voiture on partit.

Liam roula tranquillement et peu avant vingt et une heures, on se garait. Il y avait pas mal de voitures dans la cour.

On déchargea nos affaires qu'on monta. Lors du dernier voyage Pierre sortit et nous invita à nous joindre à eux pour le repas. On refusa mais il insista et on finit par accepter. Il nous présenta toute sa famille ainsi que celle de Jean.

Quand ils nous avaient parlé de leurs petits-enfants, je pensais à des ados de douze ou treize ans. Mais ils devaient avoir notre âge. Et au cours de la discussion on apprit que ceux-ci dormaient dans la buanderie.


– On part demain matin à cinq heures et on ne revient que le 2 janvier alors si vous voulez utiliser notre appartement on vous laissera les clefs sur la porte, puis on laissera aussi les clefs de la voiture de Liam comme ça vous pourrez la déplacer parce qu'on est garé en plein milieu.


– Vous repartez déjà demain matin si tôt ?

– Oui on va fêter le nouvel an chez les parents de Liam.

– Ils sont où tes parents ?

– À Los Angeles.

– T'es sérieux, là, quand tu dis ça ? Tu veux dire que demain matin tu pars et que demain soir tu seras à Los Angeles ? Puis que vous revenez dans huit jours ?
 
– Oui, je suis très sérieux. Sauf qu'avec le décalage horaire, on y sera en début d'après-midi et pas le soir.


Il devait être minuit quand on alla se coucher et le réveil à quatre heures fut très, très, très dur. Heureusement que la gare n'était qu'à un quart d'heure à pied !

On trouva facilement nos places dans un TGV pratiquement vide et ce n'est que lorsque le train s'arrêta à Lyon que je me réveillais. Enfin qu'on me réveilla… Plus exactement, quelqu'un qui criait nos noms nous réveilla.


Bé, Liam ! Qu'est-ce que vous faites là ?

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Re : Bébé - KLO7514 - 08-09-2022

Oui, franchement, les menus de ce réveillon et du lendemain jour de Noël n'ont rien à envier à celui que l'on servit au château de Trinquelage! Tu as de la ressource, cher Bé, pour devenir restaurateur...Sais-tu que chez les anciens Hébreux, tout jeune, fût-il fils de roi, devait obligatoirement se former à un métier? Je vois que pour toi, c'est tout trouvé : qu'en penses-tu?
Bien à tous,
KLO.
Et n'oubliez pas de descendre à votre gare d'arrivée!


Re : Bébé - gaetanbg - 08-09-2022

Salut [member=156]KLO7514[/member]
Tu n'as jamais goûté ma cuisine c'est pour ça que tu écris ça ! je suis le roi de l'ouvre-boite et le meilleur commandeur de pizzas . Et je n'ai fait que résumer les différents plats qu'on mange chez nous les jours de fêtes .
bises


Re : Bébé - gaetanbg - 09-09-2022

On ouvrit les yeux et c'est un Rémi tout joyeux qui vint nous taper la bise. On lui dit pourquoi on était là et lui nous apprit qu'il montait à Paris rejoindre Joris et qu'il allait y passer le jour de l'an et qu'ils ne savaient pas encore s'ils redescendraient le samedi ou le dimanche.


– Nous, on revient samedi début d'après-midi et on prend le TGV à dix-sept heures trente. Et Liam remonte sur Lyon le lundi matin, si ça t’intéresse.

– Avec Joris on n'a encore rien prévu, mais si vous rentrez samedi soir, je pense qu'on va faire comme vous. Ça nous fera une nuit de plus à passer ensemble.

– Mais il ne pense qu'au cul celui-là ! Vous êtes pire que des Bonobos Joris et toi !


Petit à petit la conversation s'étiola et on s’endormit. On ne se réveilla qu'une fois au quai de la gare.

Joris qui attendait son chéri eut la surprise de nous voir débarquer avec lui. Rémi posa ses affaires à la consigne et ils nous accompagnèrent jusqu'à l’aéroport. On fit le trajet en bus et on en profita pour nous raconter notre première semaine de vacances .

Ce que nous dit Rémi nous peina. Il avait passé Noël tout seul chez lui.


– Vous savez, j'y suis habitué et encore, cette année ils ont fait un effort, il y avait même un petit mot avec le chèque qu'ils avaient laissé pour moi.

– Mais t'es con ou quoi ! Pourquoi tu ne nous as pas dit que tu allais être seul ? Tu aurais pu venir avec nous !

– Ou avec moi ! Mes parents et ma famille ont hâte de te rencontrer.

– Je ne voulais pas m’imposer.

– T'es qu'un gros nul, Rémi ! On réglera ça à la maison entre quatre yeux !

– Oh! Tu vas me donner la fessée, Joris ?

– Je fais pas dans les trucs chelou, moi !

– Quel dommage, mon popotin en frémissait de joie !


On éclata de rire et les micros annoncèrent l'embarquement prochain de notre vol. On se fit la bise et ils nous quittèrent.

On alla s'enregistrer et on attendit pour embarquer. L'avion était loin d'être complet.

L'Airbus avait décollé, je me levais et j'allais aux toilettes. Quand je revins une question me tarabustait la tête.


– Liam, la première fois qu'on s'est rencontré, je suis allé aux toilettes puis tu y es allé après, mais si je me souviens bien, tu y es resté longtemps.


Je le vis rougir.


– Tu es allé te branler, pas vrai ?


Mon beau rouquin rougit encore plus.


– C'est naturel de se branler, non ?

– Je t'excitais autant que ça ?

– Quand je t'ai vu passer avec le steward j'ai de suite pensé que tu étais l'homme que je cherchais et oui, je suis allé me branler parce que quand tu as tenu ma main au décollage ça m'a donné la trique et j'arrivais pas à la faire passer. Et quand tu t'es endormi presque de suite tu t'es mis à bander aussi et je me suis fait tout un film sur ce qu'il aurait pu se passer entre nous si on avait été ensemble à ce moment.

– Et il aurait pu se passer quoi ?

– Mes fantasmes étaient loin en dessous de la réalité, en vérité tu as suffisamment de lubricité que pour épuiser toute une équipe de foot, mon grand pervers !

– Putain, Liam, avec tes conneries je bande !


Il prit ma main et la posa sur son sexe dur. On éclata de rire. Une hôtesse arriva et nous proposa une boisson. Je pris un café et grimaçais en le buvant.


– Il est trop chaud, Bé ?

– Non, c'est juste qu'il va falloir que je me réhabitue au café américain. Franchement, il est à peine plus fort que de la pisse d’âne.


On n'avait pas fini les cafés qu'on nous apportait déjà le repas de midi et c'est une hôtesse, nous demandant de remplir la fameuse carte et choisir entre : les deux standards, végétarien, sans gluten, pour diabétiques ou kacher, qui nous réveilla. On passa la douane sans problème et quarante-cinq minutes plus tard on prenait l'avion pour Los Angeles.

C'est mon cousin et la sœur de Liam qui étaient venus nous chercher. On leur fit la bise et on alla directement chez Liam où on retrouva nos familles réunies.

Ça parlait dans tous les sens. Les questions et les réponses fusaient dans la bonne humeur et à dix-huit heures, on passa à table. Ça aussi il allait falloir que je me réhabitue !
Mon oncle et ma tante partirent mais ma cousine resta là.

Tony et Gaële étaient-ils encore ensemble ?

En fait, oui et non. Comme aucun des deux n'avait une moitié pour le moment et que c'était les vacances, ils s'étaient remis ensemble pour satisfaire leurs libidos respectives. Après tout, pourquoi pas !

Depuis que nous étions arrivés, on avait appris que: dans la journée de demain, il faudrait qu'on aille louer des smokings, que le soir on sortirait en boite, qu'on ferait le réveillon chez les parents de Jimmy – d’où la tenue de soirée – que Joé voudrait me parler. Que…

Tout s'embrouillait dans ma tête. J'avais sommeil. Liam s'était endormi dans un fauteuil. Doucement je lui caressais la joue pour le réveiller et on monta se coucher sans même se doucher.

Bien sûr, à trois heures du matin on n'avait plus sommeil. On se fit un gros câlin qui dura longtemps et on finit par se rendormir.

– Bé, il est neuf heures, on se lève ?

– Qu'est-ce que tu as dit ?

– Qu’il est neuf heures, heure locale, on se lève ou on reste couché ?

– Tu as envie de quoi, toi ?

Pour toute réponse il se colla à moi et commença à me faire des bisous. Je m'étirais et je lui rendis ses caresses mais on frappait à la porte. Liam se leva et alla voir qui c’était. C'était Méli qui le pressait de se lever et de rejoindre tout le monde en bas. Il essaya de négocier mais rien n'y fit.
C'est à contre cœur qu'on s'habilla et qu'on alla à la cuisine prendre notre petit déjeuner.

Deux heures après on était dans la zone où on avait fait du shopping l'an dernier. On trouva la boutique de location de smokings et on entra.

Un gars la quarantaine nous demanda ce que l'on voulait et nous en donna quelques-uns à essayer.
On alla tous les quatre dans la zone des cabines d'essayage et comme il n'y avait que nous on se mit en boxer et tee-shirt et on enfila les tenues. Les filles nous avaient suivi et elles commentaient le résultat.

Le premier à trouver leur approbation fut Liam, suivi de Mika, puis Tony mais pour moi, il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Le loueur n'arrivait pas à satisfaire ces demoiselles. Il revint et me tendit un smoking en me disant:


– The last one ! Our last chance !


Et celui-ci m’allait !
Enfin, les filles me trouvaient trop classe avec celui-là. En plus le mien, de belle coupe classique, avait un gilet ! Les autres n'avaient qu'une ceinture ! Il me fournit même la chemise à col cassé et le nœud papillon.


– Depuis que je l’ai, il n'allait à personne vous êtes le premier pour qui il est taillé, enfin le second. Si ça vous intéresse je vous le vends pour pas cher.

– Heu, non merci. Je ne vais le porter qu'une fois.  Alors ça serait dépenser de l'argent pour rien.

– Il appartenait à un acteur célèbre qui l'a fait faire dans sa jeunesse. Maintenant il flotterait dedans mais il a encore de beaux restes vous pouvez me croire !

– Ok! En plus il est vieux comme smoking, vous cherchez un pigeon pour vous en débarrasser ! Je vous en donne 20 dollars. Pas un sou de plus.

– J'en espérais au moins 250 dollars. Mais j'accepterai le prix de la location plus 50 dollars. Soit 200 dollars, c'est ma dernière offre.


Après tout, ça me ferait toujours un costume pour me déguiser en James Bond !


– Ok, j’accepte.

– Les 200 dollars, c'est possible de les avoir en cash ?


Je lui tendis quatre billets de 50 qu'il mit dans sa poche. Les garçons payèrent les 150 dollars et une caution de 500 dollars chacun, en chèque !

Je me regardais une dernière fois dans la glace avant de le quitter… et oui, pour moi, j'avais vraiment l'air d'un pingouin !

Juste avant de partir le vendeur me donna aussi une enveloppe. Je la glissais dans la housse du smoking.

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Re : Bébé - KLO7514 - 10-09-2022

Les voyages formant la jeunesse et remplissant les coffres-forts des compagnies, voilà de saines occupations. J'ignorais qu'il y eût un bus direct entre la gare de Lyon et Roissy-Charly-Airport. Pourquoi pas? C'est mieux que les lignes de RER.  Sauf que Rémi et Joris ont dû retourner à Paris-Lyon chercher le bagage en consigne.
Qu'est-ce qui se prépare donc avec la fameuse enveloppe glissée dans la housse smokinguière? Un rendez-vous? Une adresse de célébrité "sur le retour"? Des sous à gagner?
P.S : j'aurais bien voulu voir Bé "en pingouin" ; cela ne doit pas lui arriver souvent...Portera-t-il le Beretta 375?
Bonsoir à tous et quelques "smacks", pourquoi pas? (→Faire des "smacks" en "smock", ça se pratique le 1er janvier à minuit Wink ).
KLO.


Re : Re : Bébé - stuka132 - 11-09-2022

(10-09-2022, 12:34 AM)KLO7514 link a écrit : Qu'est-ce qui se prépare donc avec la fameuse enveloppe glissée dans la housse smokinguière? Un rendez-vous? Une adresse de célébrité "sur le retour"? Des sous à gagner?
P.S : j'aurais bien voulu voir Bé "en pingouin" ; cela ne doit pas lui arriver souvent...Portera-t-il le Beretta 375?

il faut  chercher  une celebrité de la corpulence de  Bé.... uy en a pas des masses!!!
le beretta 375 ????  tu  veux dire  Walther  ppk sans  douteWink!!



Re : Bébé - gaetanbg - 13-09-2022

Puis on alla dans un magasin où cette fois il louaient des robes de soirée. Les filles mirent deux fois plus de temps que nous pour choisir et elles n'écoutaient même pas ce qu'on leur disait.
En plus elles avaient apporté leurs chaussures parce qu'il fallait que la robe aille avec !

Finalement Gaële opta pour une robe noir fuseau, sexy, très décolletée dans le dos, qui laissait voir le tatouage qu'elle avait juste au-dessus des fesses, elle semblait être nue en dessous et à en voir la protubérance dans le pantalon de Tony, cette robe ne le laissait pas indifférent !

Méli, elle, avait choisi une robe plus sage. Noire aussi, qui moulait bien ses formes et le décolleté – plus conventionnel - était sur le devant. C'est vrai qu'elle lui allait bien aussi.


On croyait en avoir fini avec les fringues mais c'était mal connaître les filles. On fit encore quelques boutiques pour trouver les accessoires qui allaient avec !

Et enfin on rentra.

Et bien sûr, quand on fut à la maison, il fallut les renfiler pour montrer à quoi on ressemblait aux parents de Liam. Ils nous détaillèrent de la tête aux pieds. Heureusement que dans mes bagages, j’avais prévu mes chaussures de ville noires. Et le verdict tomba :


– Bon, les filles c'est le top, un peu surchargé en accessoires, ça va encore mais pas plus, surtout. Pour le maquillage faudra faire léger. C'est une soirée mondaine, classe, pas bling-bling.
Les garçons par contre, vous faites serveurs comme ça ! Si les filles en ont trop, vous, vous manquez d’accessoires. On va remédier à ça.
Déjà Bébé, je te félicite pour ton choix, tu dénotes des autres et ce gilet sous ta veste te fait une silhouette et un corps de rêve !
Si j'étais célibataire, ça serait toi mon objectif de la soirée.
Je dois avoir des boutons de manchette quelque part. Il va falloir que je vous en trouve une paire chacun. Et quelque chose pour mettre au revers de vos vestes.

– Mam, tu ne vas quand même pas nous mettre un pin's ou une broche ! Déjà les boutons de manchette c'est limite !

– Anthony Smith, tu feras ce que ta mère te dit ! C'est pour ton bien et surtout pour que je ne l'entende pas se lamenter de votre look déplorable toute la soirée !

– Mais Pa, enfin ! Déjà le smoking c'est limite alors si en plus il faut mettre des trucs de ouf on va avoir l'air de guignols !


Gaële s'approcha de Tony comme une chatte et prenant une voix mielleuse lui dit :

– Tu ne veux pas être mon prince charmant, Tony ? C’est pourtant toi qui en profiteras après, si tu te fais tout beau!

– Heuu! Bon, c'est ok, j’abdique. Si toi aussi tu t'y mets. 

La mère de Liam partit quelques instants et revint avec une boite à bijoux. Elle fouilla dedans et nous tendit une paire de boutons de manchette à chacun. Je me souvins que j'avais emmené une des montres dans ma trousse de toilette, avec ma tenue ce devrait être nickel. Je partis la chercher.

– Tu vas où, Bé ?

– Je reviens, je crois que j'ai un accessoire dans mon sac qui pourrait faire l’affaire.


J'allais jusqu'à la chambre, je trouvais la montre, la remontais, la mis à l'heure et la glissais dans la poche droite de mon gilet. C'était celle que Louis XVIII avait offerte à son gigolo. Celle qui n'avait pas de chaîne et dont Liam m'avait offert comment il avait appelé ça déjà ? La baronne ? La duchesse ? Je ne me souvenais plus.

Quand je revins tout le monde me regarda, Jeanne s'approcha de moi et me demanda :

– Je peux la voir ?

– Oui bien sûr.

Elle l’observa, l’ouvrit, sembla réfléchir, retourna à la boite à bijoux et me tendit une autre paire de boutons de manchette.

– Comme ça, ils seront assortis à ta montre. Et toi tu seras juste parfait !

– J'en préfère personnellement une autre mais c'est celle-là que j'ai mise dans mes affaires pour vous la montrer. C’est une jolie pièce d’horlogerie et historique.

– Elle est splendide, tu veux dire et la châtelaine est une vraie œuvre d’art.

– C'est Liam qui m'en a fait cadeau, il dit que ça allait avec.

– Il a tout à fait raison. Au fait Liam, tu ne m'as pas encore montré tes dernières trouvailles, j'ai hâte de les voir.

– Je vais te chercher ça. Tu viens m'aider Bé ?


On retourna à la chambre, on en profita pour se re-rechanger et c'est les bras plein de boites qu'on revint au salon. On posa le tout sur la table basse et tout le monde vint voir nos trouvailles.
Sa mère commença par le coffret Boulle.


– Il est juste magnifique et tu ne l'as pas payé cher !

– Qu'est-ce que tu dirais si je t’annonce que Bé a acheté le même et en bon état, pour 50 euros ?

– Tu plaisantes, Liam ?

– Non pas du tout et sous le fond, il y avait les montres en prime. La seule différence entre eux c'est les clefs pour les ouvrir et déverrouiller le double fond. Elles sont inversées.

– L'histoire est curieuse, trouver deux coffrets Boulle identiques, c'est un miracle. Bon je vais le faire restaurer et je verrais après ce que j'en fais. Et toi Bé, si un jour tu veux te débarrasser du tien, tu me le fais refuser avant de le proposer à quiconque.


Puis elle passa ensuite à l'argenterie et à la boite de châtelaines. Elle commentait chaque objet.


– Liam tu as fait de très belles trouvailles. Tu es vendeur ?

– On fait comme d’hab, Mam ? Tu vends et on partage les bénéfices ?

– D’accord. On fait comme ça. Au fait, je n'ai pas pensé à vous le dire mais nous avons loué une limousine pour aller à la soirée. Départ prévu pour vingt heures.


l'inspection et la discussion étant finies, Liam me prit par la main et me tira vers sa chambre. Je me doutais bien de ce qu'il voulait. Et j'étais tout à fait d'accord avec ce programme.

On commençait à s'embrasser quand mon téléphone sonna. L'écran affichait ''Joé''. J'allais le reposer quand Liam me dit :


– Tu ne lui réponds pas ?

– On a des choses bien plus importantes à faire, en ce moment, non ?


Et en même temps que je lui disais ça, je lui quittais son tee-shirt et mordillais son sein droit qui pointa aussitôt.


– Oui, tu as raison. Mmmmmmmmmm, j'adore quand tu me bouffes les seins comme ça, ça me fait trop des frissons de plaisir.


Il me mit nu et lui aussi me grignota les seins. Puis il remonta le long de mon torse, m'embrassa dans le cou, me mordilla les oreilles, et finalement m'embrassa longuement.

J'en profitais pour lui caresser les fesses d'abord par-dessus son jogging puis je passais ma main entre sa ceinture et sa peau pour sentir la chaleur de son corps. Je fis assez vite tomber son jogging sous lequel il était nu.

On s'allongea sur le lit, on se caressa tout en s'embrassant un grand moment puis on se mit tête bêche pour un 69 qui ne dura pas. Bien vite Liam me donna ses fesses en pâture et j'accédais à sa demande.

Je vous laisse deviner la suite et une bonne heure plus tard, alors qu'on se séchait après une douche réparatrice mon téléphone sonna. C'était encore Joé.


– Salut Bé, je te dérange pas ? Je ne me suis pas trompé d’heure ? C'est bien sept heures, chez toi ?

– Ben non, pas vraiment. Il est seize heures en ce moment.

– Mais tu es où ? C'est la même heure qu’ici.

– C'est un peu normal, je suis à Los Angeles, chez Liam.

– Ça tombe bien, je voulais te parler de plein de choses. On peut se voir quand ?

– Pour aujourd'hui c'est trop tard… à moins que! Vous faites quoi, ce soir ?

– On a prévu de sortir en boite. On va au Star.

– Cool ça tombe bien, on y va aussi. On se retrouve là-bas vers onze heures, ça ira ?

– Ok, on se verra là-bas et on pourra discuter.

– C’est parfait, j'ai plein de choses pour toi en plus.

– C'est quoi ?

– Trop long à te dire et à t'expliquer maintenant. Liam m’attend.

– Ok, à ce soir beau gosse.


On raccrocha en même temps.


– Bé, je t'attends pour quoi ?

Je me tournais vers lui et il vit mon sexe raide. Lui en avait une mi molle qui durcit vite. On se remit au lit et on refit l’amour. Et on s'endormit juste après. C'est Tony qui frappant à la porte nous réveilla. Il entrebâilla la porte.

– Je peux rentrer ?

– Oui c'est bon on est visible.

– On vous attend pour manger, il est déjà dix-neuf heures. Grouillez-vous, allez, debout!

– Ok, on arrive.

Avec Liam on se leva et on sortit du lit. On était tous deux bien raide. Tony nous avait souvent vu nus, parfois en mode mi-molle, mais jamais en totale érection.

– Ah oui, quand même ! Liam, j'ai la même que toi ou presque, mais Bé, wow, ça doit bien te démonter Liam.

– Même pas, Bé fait ça tout en douceur et ça me fait un bien fou. Tu devrais essayer Tony.

– J'ai cru que vous étiez un couple fermé et tu me proposes de jouer avec ton mec ?

– Ça, même pas en rêve Tony, mais si tu veux, il t'en fera un moulage.

– Non, non, c'est bon, je ferai sans. Merci!

– Bon, on peut s'habiller tranquille ?

Il sortit et on les rejoignis à la salle à manger. On se fit chambrer sur notre retard et notre mine fatiguée, mais rien de bien méchant. On traîna un peu en mangeant et finalement il fallut se dépêcher pour se préparer.

93



Re : Bébé - bech - 13-09-2022

Un nouveau chapitre.

Ça va faire un peu plus d'un mois que je n'avais pas commenté, je pensais rattraper mon retard en postant deux commentaires, l'un pour la partie publiée avant que je commence la rédaction, l'autre pour les chapitres arrivés entre temps.

Finalement, je vais poster le premier morceau qui est prêt depuis hier soir et qui traite de la semaine avant la première arrivée de Rémi jusqu'au 23 décembre.

J'ai remarqué, une fois de plus que tu as posté un chapitre un peu après 4 H du matin (comme le 30 août). Je vis moi aussi en horaires décalés me couchant facilement entre 1 H et 2 H du matin. J'ai une minuterie qui m'arrête la box internet vers 2 H 15 pour la rallumer vers 8 H 30. Hier soir, j'ai éteint l'ordinateur plus tôt que d'habitude vers 0 H 15 et j'en ai profité pour faire un long passage dans la baignoire. M'étant couché avant 2 H du matin, j'ai quand même été long à m'endormir et je ne me souviens pas d'avoir entendu ma 2ème mise en route du poste de radio à 9 H 58. Réveil naturel à 10 H 20 pour me lever vers 11 H 15. Klo lui aussi est tard sur son ordinateur et fait assez souvent des commentaires après minuit.

Mais 2 chapitres postés un peu après 4 H du matin, ça me fait me demander si tu te couches tard ou si tu te lèves tôt. Il y a bien sûr une troisième hypothèse qui est que tu vivrais à des horaires normaux outre atlantique. Mais les 2 incohérences que j'avais relevé pour le premier voyage en avion de Bé me fait douter de cette hypothèse.

__________________________________________

Marie dit qu'elle ne s'était pas rendue compte que sa mère était si envahissante. Mais elle ne viendra plus à la colloc dans laquelle ils restent. Toutefois, comme ils sont bruyants lorsqu'ils font l'amour, ils échangent leur logement avec celui de Joris.

Le soir, Bé fait part à Liam du déménagement qu'il approuve. Liam demande s'il a parlé de Rémi et Bé dit que non, mais il va tâter le terrain.

Le téléphone raccroché, il cherche des photos de Rémi lorsque Joris vient lui demander du dentifrice. Au début, Joris voit Bé et Liam nus au camping naturiste. Mais deux photos après, il y a Rémi qu'il trouve "grave beau".

Bé attend le jeudi soir pour annoncer que Liam voudrait venir avec un jeune pote à lui ce week-end. Joris est très intéressé mais n'aura pas de détails. Tim et Marie savent qui c'est mais gardent le secret.

Le vendredi en fin d'après midi, Joris s'est fait tout beau et s'impatiente. Lorsqu'en ouvrant la porte il voit Rémi. Tous les deux s'observent immobiles jusqu'à ce que Liam fasse les présentations.

Joris et Rémi s'entendent très bien dès le début, même si on n'a pas de détail sur ce qu'ils font dans la chambre. Par la suite, Rémi vient avec Liam tous mes week-ends.

Arrivent les vacances de la Toussaint. Liam doit emmener Bé dans sa famille. Tim et Marie seront aussi du voyage. Joris s'apprête à passer les vacances tout seul à l'appartement. Mais Liam emmène Rémi qui préfère passer les vacances avec Joris plutôt que dans sa famille.

Tim a fait croire à Liam que la mère de Bé est possessive (comme celle de Marie), son père horriblement bourru, et ses grands parents, des paysans qui ne parlent que patois. Liam est donc intimidé quand il arrive alors que la mère lui fait la bise en se disant enchanté de le connaître. Le repas terminé, elle veut tout savoir sur Liam. Mais Bé dit qu'elle aura toute les vacances pour l'interroger, que Liam est fatigué et devrait dormir.

Mais dès le samedi matin, le père de Bé leur donne du travail. Il y a une maison inoccupée depuis quelques décennies à l'entrée du village, il faut la vider entièrement d'ici la fin de la semaine qui arrive. Un acheteur la veut vide. Le père pense brûler ce qui brûle et porter le reste à le déchetterie.
En quelques sortes, après avoir débarrassé une ferme aux états-unis, ils vont avoir à refaire les déménageurs.

Le père de Bé n'est pas adepte du "Ne remets pas à demain ce que tu peux faire le surlendemain". Avec lui, c'est plutôt "Ne remet pas à cet après-midi ce que tu peux faire faire le matin même". Il embauche Bé, son grand frère, sa sœur, Liam et Tim et n'apprécie pas que certains arrivent tard.

Au grenier, Liam trouve des meubles faits à la main au 18ème siècle. Il dit qu'aux États-Unis ça vaut une fortune et ne veut pas qu'ils soient brûlés. Il en fait des photos et a mère lui dit de trouver un conteneur et qu'elle se charge de le faire venir.

Dans cette histoire, que ce soit aux États-unis ou en France, les choses se passent bien avec les vieux meubles. Mais lorsque, après la mort de mon père, ma mère a voulu débarrasser une grande maison pour la vendre, il y avait de beaux meubles, pas des antiquités mais fabriqués probablement dans les années 50, en tout cas, à coup sûr avant 1965. Les antiquaires n'en ont pas voulu, Emmaüs non plus, et finalement, celui qui a embarqué un beau buffet d'environ 4 m de long avec les portes latérales arrondies lui a demandé 800 € après l'avoir chargé !

De son coté, Audrey, la sœur de Bé veut récupérer les meubles de cuisine en formica pour leur nouvelle maison. Ils vont les installer le lendemain.

En prévision de ce déménagement, le père a fait lever les retardataires à 6 H du matin !

En rajoutant des choses proposées par un voisin menuisier, un four et une plaque de cuisson achetés dans un magasin ouvert le dimanche, tout est prêt en fin d'après midi. Elle récupérera aussi un poêle à bois.

Il y a aussi 2 vieilles voiture en très bon état que le père trouverait dommage de brader. Mais Bé montre les prix comme voitures de collection qui semblent surévalués.

Pour la deuxième semaine, Marie doit aller chez se parents avec Tim, mais ils devront faire chambre à part. Liam et Bé les emmènent alors qu'il doivent passer chez un brocanteur.

Retour à la collocation le dimanche suivant. Tim et Marie veulent rattraper leur retard. Bé et Liam sont invités par Jean dans leur appartement à profiter d'un gros gâteau qu'a fait Pierre.

Ils ont sorti la porcelaine et l'argenterie et Jean et Pierre leur racontent leur passé. Ils se sont connus juste après leurs études, ont fait un voyage aux états unis, un service militaire en Algérie, puis, sous la pression de leurs parents, chacun s'est marié avec une fille, mais ils ont ouvert un magasin d'antiquaires à Lyon, ce qui leur permettait de passer du temps ensemble. Leurs parents tous morts, ils ont divorcé et se sont mariés entre eux.

Tim et Joris (qui était parti avec Rémi vendredi soir) ayant chacun envoyé un message à Bé, ils sont invités à venir finir le gâteau.

Le lendemain, une fois Liam et Rémi partis, Joris demande à Bé comment ils vont faire cet été. Pour Bé, c'est simple, Liam rester en France jusqu'à ce que les cours finissent puis il ira aux États-Unis avec lui.

Joris est enthousiasmé par l'idée d'y aller tous ensemble. Tim et Marie sont d'accord aussi quand ils en parlent le soir. Liam et Rémi aussi quand ils se revoient. Pour l'argent, tout le monde l'a ou devrait le trouver.

Au début des vacances de noël, ils font un mini réveillon ensemble en invitant Pierre et Jean (les proprios).

Ensuite, ils passent d'abord chez les parents de Marie où ils sont invités pour le repas. Les parents de Marie sont horrifiés d'apprendre que Bé et Liam vont prendre l'avion pour un tour aux États-unis.

Lorsqu'ils arrivent chez les parents de Bé, c'est sa mère qui trouve à redire parce que son grand-père veut aller voir ses amis aux États-Unis à son âge. Le père dit qu'on ne peut pas lui refuser ce plaisir. Bé trouve cool que qu'il veuille aller voir ses amis et pourrait venir avec Liam et lui.

La mère n'apprécie pas qu'une personne de plus ne soit pas de son avis et dit qu'on verra ce qu'en penseront son frère et sa sœur.

On pourra constater plus tard qu'Audrey est de l'avis de sa mère. En résumé, les deux femmes de la famille s'inquiètent à l'idée du voyage du grand-père alors que les hommes ne se font pas de souci. J'ai également constaté ce genre de choses dans ma famille.

Bé propose que se parents accompagnent l'"ancêtre". Idée saugrenue pour ma mère, mais l'occasion de prendre des vacances en faisant le voyage plaît à son père.

Du coté de Tim, lui pourrait faire le voyage, mais les parents de Marie ne sont pas d'accord pour qu'elle y aille. Il reste l'espoir que le grand-père de Marie la soutienne.

Le soir, le grand père engueule sa petite fille. Il a décidé de faire le voyage, même son docteur est d'accord, donc il le fera.

Le lendemain, Tim, Bé et Liam s'occupent du bois de chauffage pour les deux familles. Un jour après, ils vont à l'Isle sur la Sorgue avec Tim et Marie. Ces deux dernier vont chez une copine de Marie, Bé et Liam vont voir les antiquaires.

Ils trouvent un vide maison. Liam récupère des couverts en argent et même une chaîne en or. Bé une boite en bois marqueté qu'il trouve lourde pour du bois. Le vendeur gros buveur leur fait un très bon prix. Quelques dizaines d'euros l'argenterie, 50 € la boite.

Il voient divers antiquaires avant de revenir chez celui qu'ils avaient déjà vu la semaine précédente. Il a une boite à leur proposer semblable à celle achetée par Bé. Il la propose à 25000 €. Liam ne se dit pas intéressé à ce prix là et n'en propose que 5000. Il a aussi envoyé une photo à sa mère. Finalement, l'achat se fait à 10000 € alors que la mère de Liam acceptais de monter jusqu'à 17000. L'antiquaire a aussi montré comment on ouvre les 2 parties de la boite.

A l'arrivée à la maison, Bé voit les desserts de noël et en mange trois avant que sa mère n'intervienne. Mais elle finit par l'autoriser à en prendre un 4ème. Je connaissais pas ces 13 desserts, mais la plupart se limitant à un ingrédient ou à quelque-chose vendu prêt à l'emploi, c'est surprenant que ces desserts aient été mis en évidence dès le 23 décembre.

Vers la fin du repas, le père annonce que début juillet ils partent aux États-Unis en même temps que Liam et Bé (et donc avec Cyprien).

Dans la chambre, après une séance amoureuse, alors que Bé allait dormir, Liam pense qu'ils n'ont pas regardé le contenu de sa boîte. Avec les 2 clés de l'autre, il peut l'ouvrir et accéder à la partie du bas. Ils y trouvent 8 montres en or et les clés de la boite. Il y en a pour des dizaines de millier d'euros. Bé a donc fait une affaire, mais il aura fallu acheter l'autre boîte pour ouvrir la première.


Re : Bébé - gaetanbg - 14-09-2022

[member=27]bech[/member] ,
non je ne vis pas outre Atlantique mais juste dans un mas entre Nîmes et Montpellier .
Et pour te répondre je suis un lève tôt . On a une lourde hérédité familiale à l'insomnie et 4 à 5 heures de sommeil me suffisent . Quand il m'arrive très exceptionnellement de me lever après le soleil c'est un miracle .
Et en plus [member=27]bech[/member] je vais te dire un secret . Je crois que je dois avoir des gènes de loup-garou parce que quand il y a pleine lune c'est juste 2 ou 3 heures de sommeil dans le meilleur des cas .

Bises à tous 


Re : Bébé - gaetanbg - 14-09-2022

On arriva quelques minutes après onze heures et Joé et sa copine nous attendait devant l’entrée. Mika sortit la carte magique que je leur avais laissée et on s'installa dans un coin calme.

La musique étant bonne, on alla danser un peu puis on retourna s’asseoir. D'office Joé s'installa à côté de moi.

On commença d'abord par se donner des nouvelles de nos vies courantes, enfin des quatre mois où on ne s'était pas vus puis je commençais à lui parler de ce que Michel kastelange m'avait prêté et qui venait de son père qui avait été le chef de la résistance locale.

En plus des albums photos, il y avait aussi les carnets où il avait noté les faits durant la guerre. Et la période où les Américains étaient arrivés était très détaillée. J’étais à lui montrer quelques photos sur mon smart phone quand on me héla:


– Hey ! Jeff, tu es revenu aux Etats-Unis ?

– Juste pour quelques jours mais toi, tu ne devais pas être déployé en Afghanistan ?

– Ça a été annulé, on ira qu'en Octobre l'an prochain.

– Je m'excuse mais je ne me souviens plus de vos prénoms, je sais que tu es le frère du patron mais ton nom …

– Haha, pas grave ça, je suis Steeve et lui c'est Ricky.

On se serra la main et pour ce faire je dus poser mon téléphone sur la table.

– C'est quoi cette vieille photo avec des GI ?

– Ça, c'est mon arrière-grand-père Cyprien, celui qui est en civil, lui c'est l'arrière-grand-père de Joé ici présent et lui c'est l'arrière-grand-père d'un ami à nous. Ils faisaient partie de la 36ème division du Texas et ils ont débarqué en France à Fréjus.

– De la division du Texas, tu dis ?

– Oui c'est ça.

– Tu sais que c'est la nôtre ? Et tes bonhommes, ils sont toujours vivants ?

– Oui tous les trois. Ces gaillards ont 95 ans.
Et ce que je n'ai pas encore eu le temps de te dire c'est que, depuis qu'il sait que ses amis sont toujours vivants, Cyprien a décidé de venir les voir en juillet. Ils seront à nouveau réunis!

– C'est vrai ça ? Mais c'est merveilleux. Mon arrière-grand-père va compter les jours quand il va savoir ça. D'ailleurs depuis qu'il sait que ses amis sont encore vivants et qu'il a vu l'arrière-grand-père de Kaleb, il a rajeuni.

– On devrait arriver la deuxième semaine de juillet. Et il ne restera qu’une quinzaine. Il viendra avec mes parents. Et nous cette année on se déplace en grand groupe, on vient à six en plus des parents.

Steeve était sur son téléphone et il envoyait des SMS. Puis il replaça son téléphone et je leur montrais les quelques photos que j'avais prises un peu au hasard dans les albums.
Steeve me demanda de lui en envoyer quelques-unes. Je me demandais bien pourquoi. Il reprit son téléphone et se remit à envoyer des SMS.

Nos amis revinrent de danser. Liam coulait l'eau et il vint se poser sur mes jambes et me fit un petit bisou sur la joue. À son habitude, il but dans mon verre et la musique lui plaisant il se leva, me tira par la main pour que je le suive et on alla danser. Il était déchaîné ! Il se frottait à moi, il avait défait les trois boutons du haut de sa chemise.
On coulait l'eau quand on retourna s'asseoir et on se servit deux grands verres de Coca qu'on avala d'un trait. Joé et Steeve vinrent nous rejoindre.

– Bé, on a discuté avec Steeve et son chef de corps qui est aussi son oncle. Il voudrait les rencontrer quand ils seront tous les trois ici. Tu crois que ton arrière-grand-père accepterait ?

– Tu sais le Cyprien, il est lunatique, bouge pas, je lui téléphone pour lui demander.

– Mais ça va pas non ? Tu as vu l’heure !

– Bin quoi, là, il doit être réveillé de sa sieste. Il doit goûter à l'heure qu'il est. Steeve, tu connais un coin tranquille où je puisse téléphoner sans tout ce bruit ?

– Oui viens, suis-moi. Viens avec nous Joé comme ça tu seras au courant en même temps que nous.

Il alla voir son frère qui nous serra la main et il lui donna les clefs de son bureau. Après avoir bidouillé le numéro de téléphone de mes grands-parents je les appelais. Comme d'habitude c'est ma grand-mère qui décrocha. J'avais mis le haut-parleur.

– Bébé ! Qu'est-ce qu'il t’arrive ? Tu n'as pas de problèmes au moins ?

– Mais non Mamy, tout va bien. Cyprien est réveillé de sa sieste ?

– Oui il est en train de ''goustounner'' (gouté de quatre heures) avec ton grand-père. Tu veux lui parler ?

– Oui j'aimerai bien, j'ai des propositions à lui faire.

– Bouge pas, je te le passe.

– Allô mon grand, ça se passe bien chez les Ricains ?

– Impec Papé ! Dis voir Papé, là je suis avec un gars qui fait partie de la division du Texas. Il a parlé de votre rencontre entre tes potes et toi cet été et il voudrait vous rencontrer. ça t'intéresse d'aller à leur base ?

– Tu en penses quoi toi ? Parce que moi tu sais les cérémonies c'est pas trop mon truc.

Joé traduisait pour Steeve au fur et à mesure ce qu'on disait.

– Tu crois que la bouffe est meilleure maintenant qu'à l’époque ? Parce que si on y va, j'espère bien qu'ils nous garderont pour bouffer quand même !

– L’ordinaire est toujours dégueulasse.

– Il dit quoi, là, ton pote ?

– C'est Steeve, celui qui est à la division de Texas et il vient de dire que la bouffe est toujours aussi dégueulasse !

– Hé, hé! C'est qu'il est difficile. Huit jours sous une benne avec un sac de coquilles de noix, tu verras s'il la trouve pas bonne la bouffe qu'ils leur donnent.


Sitôt la phrase traduite, Steeve éclata de rire. 


– Ça lui ferait plaisir à ton pote que je vienne ?

– Oui, il vient de le dire.

– Et toi tu viendras aussi ?

– Si je suis invité, oui, bien sûr.

– Bon alors tu lui dis que c'est ok si on est tous invités, sinon j'y vais pas et ils pourront se brosser!


Joé me fit signe que c'était d'accord pour lui et Steeve tendait son pouce en l’air. Je parlais encore un peu avec eux et je raccrochais.
On s'installa et on commença à discuter. Le frère de Steeve entra et lui dit :


– Y'a l'oncle qui vient de m'appeler parce que tu ne réponds pas et il a dit qu'il fallait que tu lui téléphones de suite.

– Il me veut quoi de si urgent ?

– Je n'en sais rien.


Il sortit son téléphone et comme moi il mit le haut-parleur.


– Ha quand même, tu me rappelles ! Il faudrait que tu me trouves les matricules des deux soldats, tu crois que ton ami a ça ? Et le nom du français qui est avec eux. C'est faisable ?


Il se tourna vers Joé qui fouillait déjà dans son téléphone et il donna les matricules. Puis je donnais l'état civil de Cyprien. Et Steeve lui fit un résumé de la conversation que j'avais eu avec lui.

Ça le fit rire et il espérait que les deux ex G.I. acceptent aussi sa proposition. Il me demanda mon mail pour pouvoir organiser ça plus facilement.

Ça nous avait pris une bonne heure et on rejoignit les autres. Tony et Gaële étaient encastrés l'un dans l'autre et se roulaient des pelles goulues. Pour Mika et Méli c'était guère mieux. Liam discutait avec Ricky et parlaient People !


– Bé, on vous attendait pour partir. On a une grosse soirée demain soir.

– Jeff vous revenez ici demain soir ?

– Non, on est invité ailleurs. Et vous vous faites quoi ?

– On revient ici, c'est un peu notre base de repli. J'ai ton téléphone, je t'enverrai mon mail comme ça on se tiendra au courant. Tu repars quand ?

– Vendredi et on arrive en France Samedi fin de matinée. Puis on reviendra en juillet. Et toi Joé tu fais quoi demain ?

– Je suis invité à une soirée classe par ma copine.


On se leva, on se tapa l'accolade et on partit.
En arrivant chez les parents de Liam, on alla directement au frigo. On avait tous faim. On mangea un bout et on monta se coucher.
On n'eut pas le courage d'aller prendre une douche et on se coucha tel que.

Mon beau rouquin avait beaucoup transpiré et son odeur m’excitait. Je commençais à lui faire des bisous dans le cou et je glissais ma queue entre ses fesses. Et je commençais à faire des vas et viens auxquels il ne tarda à répondre.

Mais quand je voulus approfondir ma ''visite'' il ne voulut pas. Je n'insistais pas. Il prit mon bras et posa ma main sur sa queue. Et c'est ainsi qu'on jouit avant de nous endormir sans changer de position.

99


Re : Bébé - KLO7514 - 15-09-2022

Donc la montre du XIXe (*) procure de douces sensations  esthétiques à la maman de ce cher Liam : une femme de goût.
Et l'on prépare une petite virée "militaire" des «Vieux de la Vieille» auprès de la division texane : ce ne devrait pas être triste de voir et entendre ces trois ou quatre vétérans raconter quelques-uns de leurs exploits à leurs successeurs arrière-petits-fils et leurs comparses sous l'uniforme de l'Oncle Sam.
On attend ces nouvelles aventures avec grand intérêt.
(*) Siècle, pas ..."arrondissement"!
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Pour[member=27]bech[/member]  : oui, ami "avec avatar" (Veinard !!), il est fort rare que je me dirige vers ma couche avant le tout début de la journée suivante, vers une voire parfois plus d'heures de la nuit. par contre, faut pas trop compter sur Bibi avant 9-10 heures "o'clock", minimum.
À propos d'avatar, j'en cherche toujours un "chouette" et j'éprouve encore quelque souci pour l'introduire ici. Pourtant, chez "Docti", j'y étais parvenu...Faudra que je me souvienne de la procédure.


Re : Bébé - gaetanbg - 18-09-2022

Il était presque midi quand on se leva. Et devinez ? On avait une faim de loup. On était les premiers à se lever et la mère de Liam se moqua de nous.


– Mes pauvres garçons si vous voyiez vos têtes ! Je crois que je vais dire à ma maquilleuse de vous prendre en urgence.

– Mais Maman, pas maintenant, laisse-nous d'abord boire le café. Tu l'as fait fort j’espère.

– Comme Bébé l’aime. Ça ira ?

– Oui ça sera parfait comme ça ! Oh, mais y'a aussi des croissants !

– Pour ça, vous remercierez le coursier, ton père. Allez, mangez un bout. Jean-François assieds-toi et mange.

– Si ça vous ennuie pas, je pourrais avoir des pancakes plutôt, je vois que vous en avez préparé. Et avec du sirop d'érable c'est juste un régal. Et votre pâte est si légère qu'on les mange sans s'en rendre compte. Jamais je n’en ai mangé de meilleurs !

– Toi, tu sais parler aux femmes Bé.

– Combien tu en veux, Jean-François ?

– Ceux que vous voulez me faire. Après je me débrouillerai.

– Il est bien ce garçon Liam, il va falloir que tu le gardes sous clef pour pas qu'on te le vole.


La conversation dura comme ça sur le ton de la plaisanterie jusqu'à l'arrivée de Tony et de Gaële qui se tenaient par la main. Et quelques minutes après, ce fut le tour de Mika et de Méli.

Le petit déjeuner se transforma en brunch mais les filles commençaient à regarder l'heure de plus en plus souvent.

À quinze heures, je pris mon téléphone et commençais à envoyer des SMS avec frénésie. Tony qui était à côté de moi me regardait faire et lisait ce que j’écrivais.


– Au moins, tu ne seras pas en retard pour souhaiter la bonne année à tes amis !

– Je suis juste à l'heure pour le faire Tony, il y a neuf heures d'écart entre la France et ici donc en France il est tout juste minuit.

– Putain, Bé, t'as raison !


Aussi mes cousins et Liam, se mirent à en envoyer vers l’hexagone. Presque aussitôt je reçus la réponse de Tim. C'était une photo où il y avait toute ma famille et la sienne. Je demandais à mes cousins et à nos chéri(e)s respectifs de venir me rejoindre et demandais au père de Liam de nous prendre en photo pour l'envoyer en réponse.

C’est vers seize heures que les filles montèrent pour commencer à se préparer.
Quand je dis les filles, Jeanne y était allé aussi. Et à dix-sept heures, on alla ouvrir à une coiffeuse et une maquilleuse !

Les filles vinrent à tour de rôle pour se faire coiffer et maquiller. À dix-huit heures on se décida à bouger. On alla sous la douche ensemble mais Liam avait envie d’un extra, il se mit pile en face de moi et m’embrassa rageusement. Il prit mon sexe raide d'une main, positionna le sien juste en face et il commença à nous masturber avec mon prépuce sur lequel il tirait pour qu'il aille recouvrir son gland, comme je lui avais fait à la rivière. (Le docking, pour les puristes)

On était autant excités que pressés et on éjacula assez vite. On se lava, Liam se parfuma et on enfila nos tenues de soirée. Liam m'avait aidé à mettre les boutons de manchette, je remontais ma montre et je la glissais dans la poche du gilet. On descendit. Il n'était pas loin de dix-neuf heures. on était les derniers comme d'habitude.

La coiffeuse finissait de s'occuper du père de Liam, celui-ci le remplaça.
Elle l'observa un instant et le coiffa différemment que d’habitude. Ça lui allait bien. La maquilleuse arriva et lui passa une espèce de fond de teint en précisant qu'il était bio et que c'était pour qu'il ne brille pas sur les photos !

Puis ce fut mon tour. La coiffeuse n'avait pas trop le choix pour me coiffer vu que j'avais les cheveux coupés en brosse. Elle me fit le plateau bien droit dessus, en coupa un ou deux qui dépassaient, et me mit du gel. Puis à mon tour, la maquilleuse me passa de ce fameux fond de teint.
La mère de Liam leur demanda de faire une photo de nous tous, elle les paya et elles partirent.

Mon oncle et ma tante arrivèrent peu après. Eux aussi étaient invités à la soirée chez les parents de Jimmy.

On refit tout un tas de photos et la limousine arriva. Je demandais au chauffeur de faire une photo de notre groupe, autour et dans son ‘paquebot’ et les envoyais à plusieurs de mes contacts.

Pour entrer chez les parents de Jimmy il fallut décliner nos identités et lorsqu'on descendit de la voiture, des laquais habillés comme sous Louis XIV nous dirigèrent vers l'entrée de la maison.


– Béééééé ! Tu es venu cooool !


Une mini tornade courut vers moi et me sauta dans les bras . Ensuite Jimmy alla dire bonsoir à tous nos amis - avec un gros câlin à Jeanne - et on lui présenta le papa de Liam, ainsi que mon oncle et ma tante.

Puis, lorsqu'on franchit le seuil, c’est les parents de Jimmy, accompagné d’Adam, qui nous souhaitèrent la bienvenue.

Alors que je donnais l'accolade à Adam, il me glissa à l'oreille que Kaleb était là et qu'il était un peu perdu avec tout ce monde.

C'est vrai qu'il y avait déjà pas mal de gens mais je repérais vite Kaleb dans un coin qui discutait… avec Joé et sa copine. Je me dirigeais vers eux. Comme moi les garçons étaient en smoking et la copine de Joé avait une robe haute couture, assez courte, et qui mettait avantageusement en valeur ses jolies formes.


– Wow, les mecs, vous êtes classe ! Et, toi, Kaleb tu es juste surprenant comme ça ! On dirait un jeune cadre dynamique et sexy.

– J'ai plutôt l'impression d'être un paysan endimanché ! C'est toi qui est classe et le détail qui tue, les boutons de manchette assortis au pendentif qui relie ton bouton de gilet à sa poche. C'est quoi, une montre ?

– Tu as deviné, c'est bien une montre en effet.


Puis je m'adressais à Joé en français.


– Elle est classe ta meuf, si j'étais célibataire je la draguerais mais toi aussi d’ailleurs. Tu sais que tu es mignon habillé comme ça ? Même si je te préfère plutôt dans les vestiaires en jockstrap.

– Et Liam, il en penserait quoi que tu nous dragues tous ?

– On parle de moi ici ?


Liam donna l'accolade à nos amis et, avant d’avoir une réponse, ma tante arriva comme une fusée et lui parla à l’oreille.


– Excusez-moi, je reviens dans un moment.

– Ils sont partis où ces deux-là ?

– À voir ma tante aussi excitée, je pense qu'elle a dû repérer une célébrité. Elle et Liam sont très potins et people.

– Pas toi ?

– Je ne connais personne et, tu sais, les stars c'est pas mon truc du tout ! Quand Stephen Spielberg m'a donné sa carte pour les voitures je ne savais même pas qui c’était !

– Et tu ne le sais toujours pas Bé, parce que c'est Steven Spielberg et pas Stephen Spielberg !

– C'est le même pour moi !


Quand j'avais dit ça, je ne savais pas encore ce qui allait se passer plus tard !

Vers vingt et une heures, nos hôtes et Adam, quittèrent le hall de réception et se mêlèrent à la foule, ils vinrent discuter progressivement avec chaque groupe. Quand Adam arriva dans le nôtre, il passa son bras sur l'épaule de Kaleb et lui fit un bisou sur la joue.


– Ça va Baby ? Tu ne te sens plus trop dépaysé ?

– Depuis que Jeff est arrivé, ça va mieux et finalement ils ne sont pas si terrible que ça vos invités.

– Attends encore un peu qu'ils aient assez bu et tu verras ça. Mon frère va bientôt faire son speech pour vous remercier d'être là. Je vais le rejoindre. On se voit après.


Le père, la mère, Jimmy ainsi qu’Adam grimpèrent sur l'estrade où officiait un DJ. La musique baissa progressivement et, en homme habitué à parler en public, le père de Jimmy prit la parole.


– Mesdames, messieurs et les autres, je vous remercie de votre présence.
Je suis honoré de votre venue et je remercie mes vieux amis de toujours d'être là, toujours fidèles, et j'espère que nos nouveaux amis seront là également l'an prochain.
Comme vous le savez tous, cette année notre famille a traversé une crise majeure et ça nous a permis de rencontrer des personnes exceptionnelles, que je remercie, ici, tout particulièrement pour leur aide dans ces moments difficiles.


Une voix cria venant des auditeurs massés devant la scène :


– Il est là le nettoyeur ?

– Oui, Bruce, il est là. Jeff, tu veux bien venir nous rejoindre, s'il te plaît.


Je ne savais plus où me mettre, ni quoi faire et c'est Kaleb qui me donna une poussette dans le dos pour que je bouge.

Je m'approchais de l'estrade sous les applaudissements de la foule. Je n'y comprenais rien ! Je grimpais les marches et j'allais me poser à côté de Jimmy qui me prit la main pour me soutenir moralement.


– Bon! Avec ta question Bruce tu viens de raccourcir mon discours de cinq bonnes minutes ! Ce n'est pas sympathique de ta part !


Gros éclat de rire général pendant lequel Jimmy en profita pour me dire à l'oreille que je faisais le buzz sur YOUTUBE et que j'étais numéro 10 au classement. Une fois les rires calmés, le père de Jimmy reprit :


– Je vous présente Jean-François, dit Jeff, que tous vous connaissez sous le nom du nettoyeur. Je tiens particulièrement à le remercier pour son geste, concernant la cagnotte créée suite à ce qu'il avait fait, cagnotte à laquelle beaucoup d'entre vous ont participé plus que généreusement. N'en ayant pas eu besoin, il a demandé à ce qu’elle soit distribuée à diverses organisations caritatives.


Nouvelles salves d’applaudissements - qui m’ont fait rougir - jusqu’à ce qu’il puisse reprendre la parole.


– Maintenant, je vais donner la parole à mon frère, puisque Bruce m’a fait économiser de la salive.


Il passa le micro à Adam qui remercia les gens d'être là et leur souhaita une bonne soirée, puis ce fut au tour de la maitresse de maison qui, elle aussi, remercia les gens d'être venus et déclara la fête ouverte.

La musique reprit aussitôt et une partie des gens se rua sur le buffet. On attendit que ça se libère avant d'y aller. Jimmy était venu se joindre à nous et il nous racontait ce qu'il avait fait depuis que j'étais parti.


– Tu sais Bé, le week-end dernier avec Adam on est allé chez Kaleb. J'ai même vu une vache faire son bébé et puis on est allé ramasser des truffes avec Susie. On en a trouvé plein ! Tonton en a même remporté à ta tante. Et ce soir on va en manger . Toi aussi, tu les aimes les truffes ?

– Oui, je les aime, mais tu sais Jimmy, je suis habitué à en manger souvent. Mais tu préfères quoi les truffes ou les fraises ?

– Les fraises, bien sûr et toi ?

– J'aime mieux les pêches et les abricots mais j'aime bien aussi les fraises et les framboises… mais aussi les poires et les pommes.

– Et il aime encore plus les gâteaux et les bonbons.

– C'est vrai ce que tu viens de dire, Liam ? Parce que moi aussi j'aime bien les bonbons et les gâteaux. Dis Bé on va manger, j'ai faim.


Il se fraya le passage parmi la foule et on le suivit. Il alla sur la droite prit une assiette et remonta le buffet.


– Tu aimes ça toi, Bé ?


Il me montrait des toasts avec des minuscules œufs noirs dessus.


– C'est du caviar, tu en as déjà mangé ?

– Non, jamais du vrai. Et toi, tu trouves ça bon ?

– Oui, mais j'aime mieux un hamburger. Mais y'en a pas ce soir.

– Tu as mal vu Jimmy. Regarde, là-bas, c'est pas des mini hamburgers ?

– Si ! Tu as raison.

Il fonça sur le plat que les gens avaient boudé. Et s'en fit servir plusieurs. Je pris un peu de tout, imité en ça par mes amis. On alla s'asseoir à une table libre et on commença à manger. Des serveurs passaient pour nous proposer à boire. Et devant notre refus d’alcool, ils finirent par nous poser plusieurs pichets de soda et d’eau.

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Re : Bébé - gaetanbg - 19-09-2022

Liam qui était assis à côté de moi et regardait de partout. On avait fini de manger l’assiette et déjà le traiteur avait changé les plats du buffet. Les gens faisaient la queue en attendant de se faire servir.
Je sentis une main se poser sur mon épaule. Je me retournais et je me trouvais en face d'un parfait inconnu.


– Je te félicite pour ce que tu as fait. Pas simplement pour la cagnotte, mais pour ton geste initial. Beaucoup auraient souhaiter le faire ou, au moins, avoir le courage de le faire. Et toi tu l'as fait, comme ça. Bravo encore !

– Je vous remercie, mais si j'avais su tout le bazar que mon geste allait faire, je m'en serais abstenu.

– Ça aurait été dommage. Je vous laisse, on m’attend.


Ma tante se précipita:


– Monsieur Springsteen, je peux faire une photo de vous avec Jeff.

– Appelez-moi Bruce, monsieur Springsteen c'est pour mon père mais oui, Madame, faites donc.

– Appelez-moi Chantal, madame ça me fait penser à ma mère.


On prit la pause et ma tante fit plusieurs photos et le remercia. À notre tour on alla se faire servir. Cette fois c'était des entrées chaudes. Et les serveurs continuaient à changer les plats. Cette fois ils mettaient la viande en place et ça sentait la truffe à plein nez. Ce fut Kaleb qui m’instruisit.


– C'est des miennes. Dick et Sonia, m'en ont réservé quatre livres, tu te rends compte. Bon, Jeanne m'en avait réservé autant !

– Mais… il t’en restait à vendre ?

– Oui, beaucoup même, ta tante m'en a fait vendre pas mal au consulat et de là, j'ai eu des commandes de la part de restaurants. Je n'ai pas pu tous les satisfaire. Il y en a même qui m'ont fait des réservations pour les blanches de l'été prochain et des noires pour les fêtes de fin d’année.

– Et dire que tu ne savais pas ce que c'était il y a six mois. Tu n'as jamais pensé à étoffer ta production ?

– Comment ça, étoffer ma production ?

– Par exemple en élevant des volailles comme des poulets ou des dindes pour Thanksgiving et Noël. Ou en faisant des porcs et faire des produits finis comme de la charcuterie ou vendre la viande.

– Oui, c'est une idée mais je suis seul et déjà le peu que j'ai ça me donne beaucoup de travail alors m'en créer encore un peu ça va faire trop.

– Au fait et tes vaches ? Qui s'en occupe ?

– C'est Will, je lui ai montré comment faire et comme il ne faisait rien il a bien voulu me remplacer quelques jours. Ça m'a permis de venir ici. Tu en penses quoi, toi, de cette soirée ?

– C'est un peu trop huppé à mon goût mais la bouffe est bonne. Et toi ?

– Je préférais nos barbecues cet été. Mais c'est aussi ça, la vie. Et puis qu'est-ce que je ne ferai pas pour être avec mon Adam !


J'allais répondre quand un mec se dirigea vers moi. Lui aussi me félicita pour ce que j'avais fait. Mais lui je savais qui c’était !


– Enchanté de te connaître Jeff, je suis Steven.

– Oui, on s'est déjà rencontré l'été dernier.

– On s'est rencontré l'été dernier ? Je suis désolé de ne pas m'en souvenir.

– On était dans des Ford T, arrêtés à un feu rouge, vous êtes sorti précipitamment de votre limousine et vous m'avez tendu votre carte en me disant de vous rappeler le lendemain.

– Ah, maintenant que tu me le dis, je me souviens de cette histoire. Tu as du me prendre pour un fou.

– Non, même pas, en venant aux Etats-Unis je m'attendais à tout alors votre démarche ne m'a pas surpris. Et, j’avoue que je ne savais même pas qui vous étiez !


Bien sûr, ma paparazzi de tante arriva au trot et fit des photos de Steven et moi. Quand il lui proposa d'en faire une avec elle, elle faillit tourner de l’œil !

Pendant la soirée plusieurs autres personnes vinrent me voir et chaque fois ma tante prenait des photos et dès qu'il ou elle partait, il fallait que Liam ou ma tante me dise de qui il s’agissait.
De parfaits inconnus pour moi mais des stars – réelles, jeunes vedettes ou starlettes qui grimpaient.

Je ne sais plus pourquoi je voulus savoir l’heure. Tout est que je regardais mon poignet… sans montre. C'est vrai que je ne l'avais pas mise, alors je sortis celle que j'avais dans la poche de mon gilet. Il était minuit moins vingt-trois. j'allais la remettre en place quand, un homme que je ne connaissais pas du tout, me dit:

– Excusez-moi jeune homme, vous pourriez me faire voir votre montre, elle est magnifique.


Je la lui donnais et il l'examina avec soin.


– Je peux en faire des photos ? J'ai un ami qui collectionne les montres exceptionnelles comme la vôtre. Et je suis sûr que de la voir lui fera plaisir.

– Faites, si vous voulez.

– Je peux l’ouvrir ?

– Oui, pas de souci.


Il en fit plusieurs clichés et me demanda si je connaissais l'histoire ou la date de la montre.


– Quand je les ai acheté il y en avait huit, toutes du même acabit et sous chacune d'elles il y avait son historique. Je vais chercher l'ami qui était avec moi quand je les ai trouvé. Je ne me souviens plus exactement ce qu'il y avait sous celle-là.


J'allais chercher Liam et lui expliquais ce que l'homme voulait savoir. Ils se présentèrent et le nom du mec me fit sourire. Il s'appelait John Smith.


– Enchanté John, Jeff m'a dit que vous lui aviez demandé des détails sur sa montre. Alors, si je me souviens bien, sur le papier il y avait écrit qu'elle était tout début 19ème, avait appartenu à un Louis XVIII qui l'avait offerte à son favori du moment, le Comte d'Avaray, avant de le faire Pair de France.

– Je pense que ces détails vont intéresser mon ami. Je vous remercie encore, jeunes gens. Comment puis-je vous contacter si mon ami voulait voir la montre personnellement ?

– Je vous donne une de mes cartes, Jeff n'en a pas. Vous pourrez me contacter et je transmettrais.

– Je vous donne la mienne en échange et si vous en avez d'autres du même genre, j'aimerai que vous me fassiez parvenir des photos pour mon ami.

– On vous fera ça dès qu'on rentre en France.


Il nous serra la main et partit rejoindre sa table. Nous, on alla enfin se servir et on retourna à nôtre tablée. Cette fois c'est ma tante et Dick qui vinrent nous parler.


– Bé, il te voulait quoi cet homme ?

– Rien de spécial, il a voulu voir ma toquante et je lui ai montré. Il a dit que c'était pour un de ses potes qui les collectionnait. Mais c'est qui ce mec pour que vous soyez là tous, avec la mine catastrophée ?

– C'est une grosse pointure de la finance et quand je te dis une grosse pointure, c'est une très, très, grosse pointure !

– Et c'est aussi l'homme de confiance de personnes très influentes à l’international.

– Il a donné sa carte à Liam et quand on rentre en France on a promis de lui faire des photos des autres oignons.


Ils partirent satisfaits de nos explications et on put enfin manger. Jimmy était tout excité au fur et à mesure qu'on s'approchait de minuit. Quelques minutes avant l'heure fatidique le DJ nous invita à sortir dans le jardin. Le décompte commença, et à minuit pile le feu d'artifice éclata alors que je roulais une pelle de bonne année à Liam. Puis on souhaita la bonne année à tous nos amis ou connaissances.

En fait quand on eut fini de le faire, on avait raté la moitié du feu d’artifice ! On rentra et on alla prendre le dessert – pour moi, plusieurs. Certaines personnes dansaient et c'est vers quatre heures du matin qu'on rentra.
On alla se doucher et on s’endormit, sans devoir être bercé.

C'est vers midi qu'on se leva. Je me sentais gros, lourd. J'avais trop mangé hier soir. Et la première chose que je fis ce fut de faire le café. Je finissais mon premier bol quand en même temps les parents de Liam et ma tante suivie de mon oncle arrivèrent.



Re : Bébé - KLO7514 - 20-09-2022

Alors, pour ne pas être en reste, grosses bises à tout le monde pour cet an neuf -et" l'an dix l'année prochaine", dixit Maître DAC, Pierrot pour les intimes-.
Grand merci à l'ami-auteur* Gaétan pour ces deux séquences le même jour.
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*Je ne parle pas de la "mi-hauteur", ce qui ne correspondrait pas du tout à ses six pieds six pouces!(→que je présume!)
KLO.