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Les Poils à Martin - Version imprimable

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Les Poils à Martin - Louklouk - 20-04-2022


Les Poils à Martin

— Toi, le p'tit pédé, là...
— Chuis plus grand que toi.
— Ta gueule ! J'ai bien vu ton manège : trois fois que t'es là, et trois fois que tu me mates sous la douche !
— On se douche ensemble : j'vois pas comment je pourrais faire autrement !
— Si tu t'avises de me faire la moindre réflexion sur mes poils, j't'éclate la gueule, que ta p'tite cervelle va se retrouver collée au plafond !
— Ah ! C'est embêtant, ça, parce que... je voulais justement t'en parler, de tes poils... et que je tiens à ma cervelle.
— Attention ! rugit l'autre, menaçant.
— Promis, je me moque pas du tout.
— Alors tu fais gaffe, hein ?
— S'ils te plaisent pas, commença doucement Gwendal, tu pourrais faire comme des millions de mecs dans le monde : les raser.
— Chuis pas une tafiole, moi ! Autre chose ?
— Oui : t'es magnifique, comme ça. T'es bien foutu de haut en bas, et avec de la fourrure partout où il en faut, t'es... un rêve, Martin.
— P'tain, mais t'es... fit le rude Martin, saisi.
— Un rêve, j'te dis.

Telle fut la première vraie conversation de Gwendal et Martin, dans les vestiaires du club de basket de l'université. Comme l'avait relevé le rustique et velu Martin, c'était la troisième fois que Gwendal venait à l'entraînement. En ce début de deuxième année, il avait appris que Martin, qu'il avait déjà remarqué au restau U l'année précédente, était de l'équipe de basket, et sa propre grande taille l'y avait fait admettre sans difficulté, nonobstant son côté... cachectique. Car il était maigre, Gwendal, à faire peur !
Et il avait eu le choc de sa vie en découvrant les vastes poilures du gars Martin. Là, il osa encore :
— Tu crois que tu pourrais me donner quelques conseils pour me muscler un peu ?
— Ben... À la limite, on s'en fout, que tu sois maigre : l'important, c'est que tu vises juste.
Car Gwendal tirait bien, et ratait rarement le panier, à l'admiration de tous. Il insista :
— Quand même, tu m'aideras un peu ?
— Ben... Oui.
— Tu viens prendre l'apéro chez moi ? Trois stations de tram !
L'air gêné — mais qu'il était craquant, ce viril macho, avec sa soudaine mine de petit garçon ! — , Martin accepta. Et ayant servi des bulles, Gwendal revint à la charge :
— Maintenant que tu sais que j'adore tes poils, j'peux t'poser une question ?
— Hum ?
— T'as d'jà eu des réflexions désagréables ?
— Les meufs aiment pas trop, en fait.
— Tu veux dire... qu'elles refusent de te bouffer le cul à cause de ça ?
— Hein ? Mais aucune nana te bouffe le cul, poils ou pas ! fit Martin, stupéfait.
— C'est quand même une espèce étrange !
Martin dut sourire, et il osa :
— Toi... Jamais de nana ?
— Ah non, alors ! J'ai le p'tit trou sentimental, moi !
— T'es fou ! fit Martin en un large sourire.
— Tu fais quelque chose, ce soir ?
— J'ai rencard avec mes potes au Pélican moldave. Normalement...
— ...tu niques ? coupa doucement Gwendal.
Martin sourit. Et Gwendal enfonça le clou :
— Et si elle te bouffe pas la rondelle, tu m'appelles, et j'y casse la gueule ! Ou tu préfères que je lui montre comment faire ?
Martin resta coi, d'abord. Puis il murmura :
— Tu bouffes les culs poilus, toi ?
— Pas ceux de tout le monde. Toi, t'es tellement beau...
Il y eut là un petit silence. Gwendal murmura enfin :
— Je sais bien que t'aimes les nanas, oui, mais... j'espère qu'un jour, tu me prendras dans tes bras... et que tu me serreras contre tes poils, Martin. C'est peut-être juste un rêve, mais... t'es un rêve, justement, Martin. Un joli rêve.
— Et toi... t'es fou.
Gwendal changea alors de conversation, et l'on causa basket, et autres futilités. Au moment où Martin s'en fut :
— Bonne chatte ! fit Gwendal. Et t'oublies pas pas qu'au moment crucial, si elle a besoin d'une leçon ou de deux baffes, j'arrive !
— T'es fou !
— Demande-lui quand même de te lécher le cul !
Il était sur un genre de nuage, Gwendal, évidemment, quand cette splendeur velue de Martin le quitta.
Il n'avait pas d'amoureux, quand bien il avait croisé, depuis le lycée, quelques loupiots, l'espace de quelques semaines... Là, bien sûr, rien à espérer, mais... nom de dieu qu'il était.... qu'il était trop, ce beau poilu, malgré sa grande gueule et ses allures de brute !
Voici une fin de semaine qui lui fut un peu longue, d'ailleurs. Mais quel plaisir d'être accueilli au vestiaire, le lundi soir, par l'immense sourire de Martin !
Qui, lors de l'entraînement, multiplia les attentions envers lui, les conseils, surtout. Ce que le coach, gentil mec d'une petite trentaine, remarqua :
— C'est bien, de t'occuper du petit nouveau, Martin, merci !
— Il manque de muscles, mais bon, il vise juste !
— Prends-en soin, alors !
Mais justement, manquant de muscles, Gwendal était nettement lessivé, à la fin d'une séance où Martin l'avait bien fait bosser... Assis sur le banc, il avait même du mal à aller se doucher !
Martin le tira par la main, et l'on se retrouva sous l'eau.
— Pitié ! Mercredi, tu me fais pas ça ! Je suis cassé de partout ! gémit Gwendal.
— Viens ! Le coach m'a demandé de prendre soin de toi !
— Alors tu me laves, et tu me tiens, sinon je tombe !
Les soins de Martin furent énergiques mais Gwendal gémit :
— P'tain ! Tu m'as tellement secoué que je suis même plus capable de bander !
— J'te plais d'jà pus ?
— Sauf que tu sais pas comme j'ai le cœur qui bande !
— Oh ! fit Martin, surpris.
Où Gwendal se laissa aller et où Martin dut le rattraper sous les bras.
— Hep ! Tu fais quoi, là ?
— Excuse ! Ramasse-moi, sinon, je suis bon pour la serpillière !
Martin serra doucement mais fermement Gwendal, qui murmura :
— T'es gentil, Martin, chuis vraiment la mauviette intégrale !
— Arrête ! C'est aussi de ma faute.
Matthieu transporta alors Gwendal sur un banc, et le prit par le cou ;
— Ça va ?
— Oui... Chuis une lavette, tu vois !
— J'te raccompagne.
On prit donc le tramway.
— Tu peux me laisser là, s'tu veux, fit Gwendal alors qu'on arrivait à la troisième station.
— Non ! J'te mets dans ton p'tit lit !
— Fais gaffe que je t'y mette pas aussi !
— Tu me fais pas peur, p'tite chose ! rigola Martin.
Cette réplique réchauffa vivement le cœur de Gwendal, pensez ! Et c'est toujours accroché à son bourreau et sauveur qu'il ouvrit fébrilement sa porte.
— Des bulles ? proposa-t-il.
— Tu me les dois bien !
Lorsqu'on eut trinqué, Gwendal vint se caler sous le bras de Martin :
— Merci, Martin !
— Et de quoi ?
— De t'être occupé de moi à l'entraînement, puis de m'avoir sauvé du naufrage !
— Chuis un peu responsable des deux...
— Tu m'as pas dit... Elles t'ont léché ta belle petite rondelle poilue, tes Mémène de vendredi, samedi, dimanche ?...
— Houlà ! D'abord, y en a eu que deux et pis... chuis incapable de leur demander ça !
— Alors... si tu me le demandes pas, et que je te le fais quand même... tu seras content ?
— Arrête, Gwendal. Tu sais bien que...
— Que t'en meurs d'envie, d'essayer ça !
— Tous les gays... sont des démons, comme toi ?
— Non, mais quand on rencontre un beau petit garçon comme toi qui ne peut pas se faire lécher la rosette, forcément, ça crée des vocations d'O.N.G. !
Martin sourit doucement, et murmura :
— Et si je cédais à... ta lubricité, ça me mènerait où ?
— Septième ciel, direct !
Martin soupira, en regardant le plafond. Gwendal lui souffla à l'oreille :
— S'tu veux, on dort ensemble et... j'te touche pas.
— Chuis censé te croire, là ?
— Non : tu crois ce que t'auras envie... et t'auras ce que t'as envie.
— T'as réponse à tout, toi !
— C'est pas tous les soirs qu'on dort avec un vrai rêve ! On finit les bulles avec une tartine de rillettes, des vraies, et hop ! Je t'apprends la plus mignonne chose du monde, mon beau Martin ! Puis tu t'endors dans mes bras, comme un bébé et demain matin, tu me défonces comme un chef !
— Aaaah !
— Et si tu me promets que tu me traînes pas aux assises, je t'offre une prime spéciale !
— Hein ? Mais quoi, bon dieu ?
— J'avale ton p'tit jus blanc. C'est pas toutes tes Mémène qui te le font, ça, hein ?
Il était effondré, le rude Martin ! Mais totalement incapable de s'extraire du canapé d'un Gwendal qui l'avait saisi par le cou pour y poser des bisous...
On ne causa guère, en sirotant, et en dégustant les rillettes... Gwendal enfonça un peu le clou, cependant :
— Ça me fait plaisir, de te faire plaisir, Martin. Et surtout que tu restes avec moi ce soir.
Martin ne moufta pas. Il n'avait pas accepté de rester, mais... Enfin, alors qu'on avait terminé la dernière bulle, Gwendal souffla :
— On va se doucher, et on se fait plaisir, grand garçon.
Tétanisé, Martin suivit Gwendal sous l'eau chaude, et observa sans mot dire les indications de son mentor du moment. Où il se retrouva avec la fureteuse langue d'iceluy dans le petit trou... à son plus auguste contentement.
Oui, l'expérience valait le chemin ! Et ses soupirs ne l'envoyèrent pas dire à son praticien ! Un Gwendal qui y alla en progressant dans les sensations qu'il entendait faire connaître à son patient.
Mais après un bon moment de ces fantaisies, Gwendal fit se retourner Martin, et se jeta sur sa queue, qu'il traita en alternance avec ses parties sacrées, fortement velues, elles aussi... Le tout en ronronnant tout haut. La quéquette à Martin était un fort joli morceau, qui fut roide en moins de temps qu'il n’en faut pour s'en étonner...
Mais ce qui rendit fou Gwendal... ce fut bien évidemment l'étendue des toisons du beau Martin. Elle ne manqua pas un poil, la langue de Gwendal ! Qui finit par gémir :
— Tu veux me la mettre, là ? Chuis super chaud !
Martin ne répondit pas, mais fit ce que suggéré... et bien, d'ailleurs. Lorsqu'on fut redescendu sur terre, Gwendal y alla de sa complainte :
— Chuis raide dingue de tes poils, Martin, de ta bite et de ta rondelle ! Quand tu veux, j'te fais plaisir !
— Après mes copines... fit Martin en un fin sourire.
— Oui, celles qui te bouffent le cul !
— Oh, ça va !
On finit par s'endormir, après maintes plaisanteries. Au matin, Gwendal souffla :
— Tu veux me prendre comme un fou, ou j'te suce ?
— Ce que tu veux.
Où Gwendal mit tout son savoir et toute son imagination à s'occuper de la belle bite de Martin. Avant bien sûr de s'en faire démonter comme jamais !
— Tu sais quoi ? dit-il à Martin, en sortant de la douche. Dès que t 'as envie qu'un mec qui t'apprécie vraiment te donne du plaisir, tu penses à moi ! Et dès qu'une nana te refuse quoi que ce soit, tu m'appelles, et je la casse en deux ! Et pis... si t'as juste besoin d'un peu de tendresse... tu sais où est mon cœur.
L'air touché, Martin regarda Gwendal :
— T'es vraiment fou, toi... murmura-t-il. Je dois... partir, là... tu me pardonnes ?
— Bien sûr. Maintenant que tu sais où est la maison... où est mon cœur...
Martin s'habilla sans rien dire, et prit congé.
— On a juste oublié deux choses ! fit Gwendal.
— Et quoi ?
— Toi, de m'embrasser, et moi, d'avaler ton p'tit jus !
Martin sourit, et spontanément serra Gwendal en ses bras puissants. Et il l'embrassa, vraiment, et longuement.
— Pour le reste, y a pas l'feu, lui souffla-t-il enfin à l'oreille. Merci, Gwendal.
Gwendal ne sut combien de fois il fit le tour de la Terre, après avoir été mis sur orbite de la sorte ! Le mercredi, Martin fut nettement plus attentif à ses possibilités, s'en inquiétant régulièrement. Puis, sous la douche, un grand mec totalement rasé demanda à Martin :
— Quand est-ce que tu vires tes fourrures, l'homme des bois ?
Martin et Gwendal se regardèrent et éclatèrent de rire.
— Mon coach personnel me dit de les garder, alors je les garde, fit Martin en prenant Gwendal par l'épaule.
— Et elle en pense quoi, ta meuf, de ton coach ?
— Elle pensera quand elle me bouffera le cul, elle !
Le mec fit alors une tête si effarée que les deux autres réexplosèrent de rire.
— En v'là un qui réfléchira avant de se faire faire la totale ! conclut le coach du club, qu'on n'avait pas vu venir. Merci les mecs, pour votre culot : il en faut, surtout ici.
Où Martin embrassa Gwendal... suscitant une bordée d'applaudissement de tous. Depuis, Gwendal s'est joliment musclé... et c'est toujours lui qui tire le mieux.

24. III. 2022



Re : Les Poils à Martin - Philou0033 - 23-04-2022

Bonjour [member=87]Louklouk[/member] !

Merci pour ce récit.

C'est toujours un agréable moment de lecture. J'aime bien ta façon de rédiger et de proposer des personnages qui valent la peine d'être découverts au travers de tes récits!

Je te souhaite un très bon week-end!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Les Poils à Martin - Louklouk - 08-05-2022

Merci, @Philou0033 !

Pour tous tes gentils commentaires : heureux de t'agréer !

Et je n'ai pas fini d'écrire, assurément...

Bisous de Louklouk



Re : Les Poils à Martin - fablelionsilencieux - 15-05-2022

Coucou maitre Louklouk,

Tu arrives à renouveler constamment tes récits tout en restant fidèle à ton style, c'est bluffant !

Bravo et Bizoux  ;D