Double pas mixte - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Double pas mixte (/showthread.php?tid=152) |
Double pas mixte - Louklouk - 06-04-2022 Double pas mixte Stéphanie et Violette étaient amies depuis la sixième, au lycée Amélie Mauresmo. Mais ce n'était qu'en terminale qu'elles y avaient rencontré Vincent, pour la première, et Romain pour la seconde. Deux jolis et bien gentils garçons, tenez ! Presque des gendres idéaux, même... Brun au teint pâle, Vincent était long et fin, quand Romain, à peine plus petit, était un châtain gentiment musclé. Il était arrivé qu'on fît l'amour deux à deux sur le même lit, des soirs d'urgence... Aussi savait-on à quoi s'en tenir sur le physique de l'autre. Les filles, elles, n'avaient jamais caché une vieille aventure, datant de leurs primes années. Et elles entretenaient un savant mystère sur l'état actuel de ladite romance... Ce soir-là — on était fin juin — on terminait une gentille bringue entre étudiants, et l'on se retrouva à quatre. — Chavais pas que la Chloé fricotait avec la Laurie ! déclara Vincent. Quand je pense que je les ai baisées toutes les deux ! — Qu'on les a baisées, mon pote ! rectifia Romain. — Et j'aimerais bien voir ce que ça donne, les deux ensemble... — Ouais, moi aussi... — Toujours les vieux fantasmes d'hétéros, hein ? fit Stéphanie en prenant Violette par le cou pour lui poser un bisou entre les seins. — Et pourquoi pas ? demanda Romain. Si c'est beau... Les garçons se regardèrent et semblèrent avoir la même idée. Ce fut Vincent qui s'y colla : — Ce qui serait gentil, de votre part, c'est de nous montrer un mignon spectacle de ce que vous savez faire... Violette vint poser un bisou sur les lèvres de son amie : — Et ce qui serait gentil, les mectons, c'est que vous nous montriez avant ce que vous, vous savez faire ! — Ah ! Ah ! Ah ! éclata Stéphanie, t'es géniale, chérie, oui, ouiiiii ! C'est la meilleure idée de l'année, ouiiiii ! Allez, on se sort les bites, et on y travaille gentiment... et nous, après, on vous montre... l'inmontrable ! — Hep ! Ça va pas, non ? Je vous rappelle que vous avez un passé... que nous n'avons pas. — Non, ce que vous avez, c'est un avenir, répliqua suavement Violette. Et je vous conseille d'y songer, parce que vous ne verrez jamais rien si on voit rien avant, hop ! — Cette nana est plus que géniale ! Et elle a raison, courez vite vous entraîner... Tu restes dormir ici, Fifine ? Les mecs se regardèrent, saisis. — Vous... vous payez not' fiole, là ? — Pas plus sérieux que deux vieilles gouines amoureuses, les minets ! sortit Stéphanie sans rire. Allez, tirez-vous, j'ai la chatte qui réchauffe, là ! Dehors ! Vincent se leva, aussitôt imité par Romain, et l'on s'en fut sans ajouter un mot. Ni sans donner le moindre bisou. — P'tain, j'y crois pas ! souffla Romain. — Ah, les salopes ! Le téléphone de Vincent tressaillit alors. C'était un message de Ludovic, un de leur bons potes de fac, gay : « Y a un after entre mecs chez Jérémie : si vous êtes pas en pleine chatte, vous venez ? Pompage garanti assuré par des pros ! » — Oh p'tain ! — Elles mériteraient qu'on aille se faire sucer par les mecs, non ? suggéra Romain. — Tu te sens prêt ? — Chais pas... mais je leur en veux, à ces connasses ! On marcha encore une bonne minute sans rien dire, et Romain susurra : — T'as envie de te faire sucer, toi ? — Ouais. — Alors ? — Direct chez Jérémie ! Ce fut une ovation qui accueillit les garçons, chez Jérémie. Il y avait là huit minets, en petite culotte, emmy lesquels figuraient deux fieffés hétéros. Et les dessous de tout ce joli monde étaient déjà fort gonflés... Ludovic fort gracieux mec très bien dessiné et finement velu de sombre émit une idée : — Puisque nos amis ont eu envie de nous rejoindre, on pourrait leur demander de se déshabiller l'un l'autre, avec des bisous partout, non ? — Ouiiiii ! approuva l'assemblée. Les garçons se regardèrent, mais il était trop tard pour reculer. Malgré eux, ils se sourirent... et firent ce que demandé. — Sur la bouche, les bisous ! hurla une voix. C'est en fermant les yeux qu'on échangea un chaste bisous sur les lèvres. — Encore ! Le pli ne fut pas difficile à prendre, et l'on rouvrit d'ailleurs les yeux. — Vous faites ça aussi, les mecs ? demanda Vincent à Martin et Thomas, les deux autres hétéros. — Euh... fit Martin, superbe bestiole sportive et déjà bien velue de sombre, on est v'nus pour la même raison que vous ! — Ça ! On peut dire qu'y savent vendre ! constata Romain, provoquant l'hilarité générale. Tout le monde était évidemment plutôt éméché, ce qui n'empêcha pas Jérémie d'aligner à son monde une dose de vodka surnuméraire comme superfétatoire, mais qui disparut gentiment — défense de faire cul sec, comme ces cochons d'Anglais ! Et bien sûr ces tristes sires de Russes. — Tout le monde à poil ! Je veux le plus grand prépuce ! s'écria alors Ludovic. — Hein ? — J'vas y verser ma vodka, et zou ! Selon toute évidence, c'était la belle pine de Martin qui disposait de la plus longue peau. Il y eut alors un temps de surprise, car le garçon déclara, presque tout bas : — J'te préviens... je mouille beaucoup. — Youpi ! Un kir vodka-mouille, j'en rêve depuis la maternelle ! Nouvelle explosion de rires. Cette mignonne fantaisie se déroula alors dans un silence retrouvé... et fit des émules. Vite, les hétéros y présents ne regrettèrent pas de s'être commis dans un after de folles, comme dit l'un d'eux. D'autant qu'il leur fut interdit de jouir, malgré les talents de ces Messieurs suceurs... On les réservait à autre usage. Pour être précis, mais cru, chacun dut piner les six gays. Ils n'en revenaient pas, ces chéris ! Et même... Ludovic exigea de prendre Vincent et Romain ensemble, non sans les prier de se branler un temps ensemble. Opération réussie. Et quand chacun eut débordé de la belle manière, il fut décidé que tout le monde dormirait entassé là : le tapis n'étais pas un Savonnerie (manufacture créée en 1604, et réunie au Gobelins en 1826), m'enfin il était confortable... Au matin, ça sentait le mâle, céans ! Ou plutôt : le phacochère amoureux, selon Ludovic, jamais en retard d'une trouvaille. Et cet espiègle loupiot d'ajouter : — Bien évidemment, tout ce qui s'est passé ici restera entre nous... c'est ce que vous pensez, Messieurs les hétéros ? — Et comment ! fit Vincent. Mais t'es pas en train de nous créer un genre de secte, là, ah ! ah ! — Non, mais... si ! C'est ça, l'idée du jour ! Une petite secte à dix, pour nous amuser entre grandes personnes. Décidément, l'hétéro est bien une espère à protéger ! On se regarda en souriant. Pensez si les gays étaient partants ! Les autres furent un peu plus mols, sur ce coup-là, mais le bureau fut vite constitué : Ludovic présiderait, Vincent ferait le secrétaire, et Thomas le trésorier... puisqu'il se destinait à être expert-comptable ! Quand on fut d'accord sur toutes les idées, surtout loufoques, émises de tous côtés, on se sépara dans une étrange ambiance. Mais ce qui avait eu lieu n'avait pas à être oublié... — N'est-ce pas le début de notre double vie ? alexandrina Romain, sans y songer, sur le retour. — Tu m'épargnes Victor Hugo, s'te plaît ! — Mais pas Freud... — Oh p'tain ! Tu penses quoi, là ? — Rien ! Chuis vidé... des couilles au cerveau ! — Ça te fait rire ? fit Vincent, presque hargneux. — Ouais... On a passé la nuit à se faire pomper et à niquer des pros de la baise, alors je vais pas me plaindre ! — Des mecs... — Stop ! Pour moi, c'était du cul, avec des mecs sympas, rien d'autre. Et j'accepte d'appartenir à la secte ! — Oooh, ça... soupira Vincent. — Fais pas la gueule, va : y a pas grand chose de fait ! — Mais... toi ? — Oui, fit Romain, tout sourire. Et pour les nanas ? — Oooh... — Bon, on en recause. On se sépara un peu chose. Vincent ne se sentait pas franchement bien, s'imaginant un peu coupable vis à vis de Stéphanie ; et il avait du mal à comprendre la légèreté de Romain. Bizarre, tout ça ! Là-dessus, il reçut un appel de Stéphanie, qui lui demandait où il en était avec Romain... Il sut qu'il mentait, alors, quand il répondit : — On a décidé de vous laisser vivre votre vie, les filles. Tant qu'elle de détruit pas nos couples... Nous on ne se sent pas disposés à ce genre de fantaisies, et surtout : vos amusement ne regardent que vous, Mesdames. Et voilà. Silence au bout du fil... Stéphanie reprit pourtant : — Vous avez peur de quoi, les mecs ? — Chacun ses plaisirs, et voilà tout. Et puis... ce serait du voyeurisme que de vouloir vous mater, non ? Ceci acheva la conversation, car Stéphanie resta coite. Et Vincent appela immédiatement son pote, pour lui conter l'entièreté de l'échange. — T'en es où ? demanda Romain. — Oh, ça me gonfle, tout ça ! — Est-ce que tu veux venir, là ? J'ai rien à faire jusqu'à lundi matin... Tu viens, et on cause. Entre-temps, Romain avait acquis un litron de vodka... par simple précaution. D'abord, Vincent n'en voulut pas... comme il ne voulut pas non plus se déloquer... car Romain était nu. — Bof... c'est sympa, ça, et pis... avec les mecs... ça semble si naturel... expliqua ce garçon. — Tu dis que... ça t'a plu, tout ça... — Oui. C'est bien autre chose qu'avec les filles, mais... tellement plus simple, aussi ! — Tu veux... recommencer ? — Oui. Pas toi ? — Je sais pas trop où j'en suis... — Pas de problème ! Et puisque t'as envoyé chier les fillettes... t'auras juste à remplir les prépuces de gnôle à la prochaine réunion de la secte ! — Oh, te moque pas, t'es pas drôle... — Non, mon grand, je me moque pas. Moi... j'aime le cul, et j'ai envie de m'amuser. Et les mecs, là, y montrent qu'on peut s'envoyer en l'air sans se prendre la tête, c'est tout. Tu me suis, là ? Et... si tu veux voir les filles se bouffer la chatte, je fais tout ce qu'y faut ! — Quoi ? sursauta Vincent. — Je te suce, tu me baises … tout ! — Mais... Romain ? susurra Vincent, dépassé. — Vodka ? Pas dans mon prépuce, je suppose ? — Oui, oui !... Non, non !... Vodka sans prépuce ! — J'aime quand tu sais ce que tu veux ! Vincent regarda son ami : Romain était souriant, et calme. Il lui demanda, à mi-voix : — Comment tu fais, Romain ? — Tout ce qu'on cause, là, c'est la vie. J'aime la vie. Où Vincent fondit en larmes. Vite récupéré par son pote. Bien défait, qu'il était, le joli Vincent, quand Romain lui souffla : — On va se doucher, p'tit phacochère ? Allez, j't'aide ! Le moment fut tendre... et efficace : je n'en dirai rien. Dès le lendemain, Vincent prit à cœur sa fonction de secrétaire de la secte... qui n'avait toujours pas de nom. — On va rédiger des statuts, affirma le gracieux Ludovic dès la première réunion : on devrait dire que les hétéros ont le droit de tout faire. — Encore heureux ! fit Romain, faisant rire. Ce fut ce soir-là que Romain pompa les trois autres hétéros, avec kir... Ce que vous savez. — Il a un trop beau p'tit cul, c'con-là ! affirma un des mecs, j'vas l'l'écher, tiens ! — Un instant ! fit Ludovic, peut-être que Vincent aimerait s'y coller, en premier ? Où Vincent ne put faire autrement que lécher la rondelle velue de son ami. Et sans déplaisir aucun. Il beugla comme un bisonneau privé de sa mère, le gars Romain.... preuve que Vincent lui faisait ça bien. La suite de cette première séance fut un réel succès. Au point que... alors qu'on rentrait, Romain osa : — Tu viens dormir chez moi ? — Pour quoi faire ? — Parler ? — Euh... seulement ? On n'osa pas trop se toucher, dans le grand lit de Romain (Papa avait les idées larges, comme le paddock qu'il avait offert à son fiston). Mais on le fit pourtant, sans un mot, dans le mitan de la nuit. Si, il y eut des mots : « — Vincent... — Romain... » Ça disait tout. Enfin... presque. Au matin, on fit comme si de rien n'avait été... mais les mêmes mots furent murmurés, si doucement ! Et combien de proches sourires furent-ils alors échangés ! On alla à ses affaires du dimanche... Rien, en vérité. Dès midi et demie, Vincent reparaissait chez Romain. — Tu dois me prendre pour un con, murmura Vincent. — Oh non, non ! fit Romain, en larmes. — Oh ! Mais pourquoi tu...? — Tu crois qu'il est con, le mec qu'on aime ? — Romain ! — Vincent ! La suite vous est imaginable, qui fut douce. Sauf pour ces demoiselles, qui n'avaient pas vu le coup venir. 8. III. 2022 Re : Double pas mixte - lelivredejeremie - 07-04-2022 Perspicace Violette, qui a exprimé ce que j’avais déjà imaginé Après, sucer, c’est pas tromper, puis qui tromperaient-ils ? Leurs meufs qui les ont bennés pour se mettre en ciseaux ? ¬‿¬ (06-04-2022, 10:15 PM)Louklouk link a écrit : — Comment tu fais, Romain ?Simplement, sans prise de tête, pour du plaisir léger, sans engagement, candide, futile, oubliable… Ou pas, mais ça n’a rien de compliqué ¯\_(ツ)_/¯ Les 'donzelles' avaient préparé le coup elles-mêmes, il aurait été plutôt hypocrite de reprocher à leurs mecs d’avoir extrapolé :o Encore une jolie histoire légère en apparence mais chargée de sens, Sire Louklouk Re : Double pas mixte - Philou0033 - 08-04-2022 Bonjour [member=87]Louklouk[/member] ! Merci pour ce bon moment de lecture! Les donzelles ne peuvent s'en prendre qu'à elles-mêmes, elles ont "titillé" leurs mecs et ce qui ne devait être qu'une plaisanterie, c'est devenu un nouveau couple gay au masculin! Je t'embrasse! Philou Re : Double pas mixte - Louklouk - 29-05-2022 Merci, les garçons ! J'ai pas besoin de me forcer pour écrire des histoires... mais je suis toujours touché de l'attention de mes lecteurs. une jolie histoire légère en apparence mais chargée de sens dit Jérémie. Et dire que j'en fais pas exprès ! Amitiés à tous, votre Louklouk Re : Double pas mixte - fablelionsilencieux - 07-06-2022 Je ne peux qu'ajouter mes compliments à ceux des autres. Parfait! Maitre Louklouk |