Récits érotiques - Slygame
Une femme ordinaire (hétéro) - Terminé - Version imprimable

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Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 23-09-2020

CHAPITRE XX (Suite)


Je décide de m’accorder quelques instants sur le canapé. J’ai besoin de prendre une peu de distance avec ces tourments pour le moins déstabilisants. Et heureusement maintenant, ils sont derrières.

Alice me surprend par sa force, son caractère, son audace, sa soif de vivre aussi. Je suis loin d’arriver à sa hauteur. C’est une femme formidable, exceptionnelle. Et cette femme, je voudrai maintenant qu’elle soit mienne, non pas dans la possession, juste dans l’esprit. Ne faire qu’un passionnément, se donner l’un à l’autre avec une fièvre folle, corps et âme sans autre modération que notre amour, juste endiablé par la puissance de nos désirs, à la vie, … à la mort. Si elle doit être mienne, je me dois d’être sienne. C’est pour moi une totale évidence.

Ma bonne humeur vient balayer mes chagrins, sans transition. Je me lève, direction la cuisine. Pour le repas, j’opte pour des crudités. A l’heure où elle rentrera, je pense qu’elle n’aura pas une faim de loup et puis il faut bien avouer que mes talents culinaires sont plutôt limités. Il faut parfois savoir se résigner à l’essentiel.
Sur la terrasse, les coupes attendent impatiemment les bulles. Quelques grignotines disposées pour l’apéritif se chamaillent sur la table basse. Les serviettes en papier fleurissent les couverts avec, sous l’une d’elles, une légère proéminence. J’hésite. Je suis indécis. Peut-être n’est-ce pas le meilleur moment ? Et puis, c’est banal, ça manque de romantisme. Je change d’avis. Demain, peut-être lors de la promenade sur la plage. Le contexte me semble plus approprié. Je retire la boîte de feutrine bleu-nuit pour la ranger en lieu sûr.

J’entends au loin gronder l’orage.

La clé dans la serrure, la porte grince. Ma puce apparaît dans l’encadrement. Elle est sérieuse. Elle me regarde et la pièce s’illumine de son sourire merveilleux. Elle pose sa petite valisette. Elle se précipite dans mes bras.

- Doucement mon chéri, fais attention c’est encore douloureux.

J’étais convaincu que chaque jour passé à ses côtés atteignait un sommet sentimental si énorme qu’il était impossible d’aller au-delà. Je pensais naïvement que ce jour passé en sa compagnie était si exceptionnel, si beau, qu’il fallait le graver dans ma mémoire pour pouvoir le conserver comme un record éternel. Et le jour suivant, dans les bras de mon amoureuse, parfois même sans rien faire, je m’apercevais que le jour d’après était juste banal, insignifiant, balayé par une intensité mille fois plus forte encore. L’amour au-delà de l’amour, je n’ai pas de mot mais je sais que c’est bien ce que je suis en train de vivre en ce moment avec mon amoureuse.

Je prends sa tête entre mes mains, tout en délicatesse, mes yeux pétillent d’amour devant la beauté juvénile de son sourire, ses pupilles magnifiques me dévorent. Ses lèvres me désirent, les miennes sont au bord de l’agonie et lorsqu’elles se rencontrent, lorsqu’elles s’effleurent pour mieux se dévoiler, c’est l’explosion des sens où la perte de soi s’enhardit des retrouvailles de l’autre. Le bout de sa langue toute rose tente une incursion timide. Mes lèvres l’emprisonnent avec délice. Elle rit et je fonds. Les barreaux volent en éclat laissant libre court à la petite ingénue téméraire qui, sortie de sa cachette, croise sans aucune difficulté son homologue, toute aussi espiègle.
Elles dansent, papilles contre papilles, langoureusement, passionnément. Elles s’enflamment maintenant pour combler les longues heures d’absence qu’on a osé leurs infliger, comme un sacrilège purement inacceptable. Il y a tant à rattraper que plus rien n’existe que se baiser si profond, si délicieux.
Une saveur salée vient se faufiler parfois entre nos lèvres, humidifiant davantage encore nos muqueuses gourmandes. Je sais qu’Alice pleure mais je ne sais pas encore qu’elle pleure de bonheur.

- Ça va ma chérie ?

J’essuie ses larmes avec mes doigts. J’en profite pour dessiner un tout petit cœur sur ses joues avec l’humidité récupérée que je m’empresse d’embrasser. Mes lèvres en profitent pour assécher ses paupières inondées.

- Maintenant que tu es là, ça va beaucoup mieux me souffle t’elle.

Elle pose sa tête toute chaude sur mon épaule. Dans mon corps, c’est la féerie de la sérénité retrouvée. Mon appareil sexuel mis en émoi par ce somptueux baiser passe en apnée, outré d’avoir été éveillé pour si peu.

- °° -

Le ciel se déchaîne. Nous rentrons précipitamment dans l’appartement.

- °° -

Après le repas, sur le canapé, l’un contre l’autre, on termine le champagne.
- Je vais ronfler.
- Tu ronfles toutes les nuits ma chérie.
- Ce n’est pas vrai. Tu n’es qu’un gros menteur. C’est toi qui ronfle tout le temps.
- On va se coucher ? J’ai envie.
- Envie de dormir ou … ?
- Et toi ?

Sans attendre sa réponse, je prends ma chérie dans mes bras et je la dépose sur le lit.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 23-09-2020

C'est sûr que, pour passer une épreuve comme celle-là, il vaut mieux être accompagnée. Pascal est impeccable dans son rôle.
Merci jkf. Smile


Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 24-09-2020

(23-09-2020, 09:34 PM)emmanolife link a écrit :C'est sûr que, pour passer une épreuve comme celle-là, il vaut mieux être accompagnée. Pascal est impeccable dans son rôle.
Merci jkf. Smile
Hello Emmanolife,
Oui, c'est une épreuve où, quand ça vous tombe dessus, on en mène pas large. Il y a beaucoup de solitude et de détresse morale.
La suite demain dans la matinée.
A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 24-09-2020

CHAPITRE XX (Fin de chapitre)


Alice s’assoit. Elle retire son chandail. Elle me regarde.

- Viens !

Je m’assois à côté d’elle, sur le lit. Son torse est nu. Elle a retiré ses chaussures, ses chaussettes aussi. Elle a conservé son jean. Elle se tient droite, les cheveux en cascade dans le dos.

- Donne-moi ta main.

Elle prend ma main et elle la dirige sur l’un de ses seins.

- Tu peux le caresser mais surtout, n’appuies pas. C’est douloureux. Tu vois le petit point rouge, c’est là où ils m’ont fait la ponction. De l’autre côté, c’est pareil mais un peu plus bas.

Mes doigts parcourent ses seins. Lorsque je frôle ses mamelons, ils s’irisent. Alice sourit.

- Ça me fait plein de sensations agréables, un fourmillement dans la poitrine, qui passe par mon ventre et qui descend jusqu’à mon sexe et à partir de cet instant, ma culotte commence à s’humidifier, c’est normal docteur ?
- Ah ! Je ne sais pas. Faut voir.
- Hep gros cochon, ce n’est pas une raison pour aller vérifier tout de suite. Bas les pattes, je n’ai pas fini. On verra après si tu es sage.

Alice s’allonge sur le lit. Elle m'invite à en faire autant et elle continue.

- Donc, lorsque tu caresses mes seins, je sens ma peau qui se contracte et mes mamelons qui se raffermissent. C’est bon. J’aime bien tes mains. Elles sont douces, sensuelles, délicates, j’adore. C’est pareil pour tes lèvres, ta bouche, ta langue, tes cheveux et aussi ton visage lorsque tu viens le frotter tout contre l’aréole. J’aime beaucoup. Toutes ses sensations, je vais les perdre jeudi matin à la première heure, lorsque je vais passer sur la table d’opération. A priori, mais ils ne savent pas encore me garantir, je devrais pouvoir bénéficier dans le même temps d’une chirurgie réparatrice. C’est à dire que dans ce cas ils remplaceront les glandes mammaires infectées par des prothèses, en conservant la peau. Lorsque je me réveillerai, j’aurai retrouvé des seins homogènes, sans aréole ni mamelon. Ces derniers seront reconstruits un peu plus tard au cours d’une seconde opération. Donc j’aurai des seins presque normaux, bien constitués mais tout lisses. Si au cours de l’opération, ils s’aperçoivent que la tumeur est plus avancée que prévu, je devrais suivre après l’acte chirurgical un traitement complémentaire, une radiothérapie, pour détruire le maximum de cellules malignes qu’ils n’auront pas pu retirer lors de l’ablation. Et dans ce cas, lorsque je vais me réveiller, je n’aurai plus du tout de sein parce que la reconstruction mammaire ne peut être effectuée qu’à l’issue de la radiothérapie. Ils m’ont montré des photos, ce n’est pas vraiment très sexy. Si je pouvais éviter de passer par là, ça m’irait bien.

Alice marque un temps d’arrêt puis elle continue.

- Tu sauras continuer à m’aimer comme maintenant même si je n’ai plus de sein ?
- Je ne vois pas pourquoi ça changerai ma puce.
- J'ai peur d'être encore plus monstrueuse... Une autre bonne nouvelle, c’est que dans le cas où je n’aurais pas de radiothérapie, je pourrais mettre fin à ma ménopause chimique et dans ce cas, je vais retrouver mes règles. En revanche, je ne pourrai pas prendre la pilule. Il faudra que tu cherches ardemment les deux valises de préservatifs dont tu m'as parlé parce qu’on risque d’en avoir grandement besoin et je te rappelle que dans le déménagement, on ne les a pas retrouvées.
- Tu es sûre que j’ai dit ça ?
- Oui, oui, je m’en rappelle très bien la première fois que tu m’as fait l’amour dans la douche. Même que j’ai dû en acheter.
- Ben pourquoi tu as acheté des préservatifs ?

Alice est devenue toute rouge. Elle baisse les yeux, trahit par son emportement. Elle reste silencieuse puis elle avoue.

- Je les ai achetés en prévision...
- En prévision de quoi ?
- Pff t’es lourd. D’une surprise que je voulais te faire. Là !
- Et c’est quoi la surprise ?
- Tu verras, gros curieux. Une surprise, c’est une surprise. Sinon c’est plus une surprise.
- Oui évidemment. Vu comme ça on ne va pas aller bien loin ma chérie. Bon revenons au sujet principal. Tu ne pourras pas prendre la pilule et pourquoi je prendrais des préservatifs ?
- Ben pour éviter d’avoir des enfants si tu n’en veux pas.
- Et pourquoi je n’en voudrais pas ?
- Parce que t’en voudrais ?
- Avec toi, oui, évidemment quelle question. On en a déjà parlé.
- Oui mais peut-être pas tout de suite ?
- Je ne sais pas. Je n’ai pas d’objection. Et puis si on ne retrouvait pas les valises, on ne va tout de même pas épurer toutes les pharmacies du quartier ? On va passer pour des obsédés.

Alice me serre la main très fort. Elle se tourne vers moi.

- Avec toi, plus rien ne m’étonne. Je t’aime trop. Je réalise maintenant qu’une fenêtre vient de s’ouvrir sur mon avenir, sur notre avenir et on s’y engouffre tous les deux comme dans un rêve. Moi non plus je n’ai pas d’objection mais je ne sais pas si mon corps sera prêt. Peut-être qu’il lui faudra un temps d’adaptation. Je ne sais pas non plus. Tu me feras des beaux bébés ? Tu sauras faire ça toi, un garçon, une fille ?
- Tu crois que ça va suffire ? Je voyais au moins une dizaine des petits morveux.
- Commence déjà par en faire un et on verra après me dit-elle avec des larmes de joie plein les yeux.
- Mais on ne t’a pas dit ? Il faut un entraînement super intensif et là on a déjà pris un retard monstrueux ma chérie. Pas le temps de pleurnicher. Quand il faut y aller, il faut y aller.
- D‘accord mais c’est moi qui te fais l’amour. Déshabilles toi et attends-moi ici. J’arrive.
- Oulla, tu m’as déjà fait le coup !
- Oui mais cette fois-ci, tu ne m’auras pas.

Alice s’éclipse dans le salon. Un tiroir s’ouvre et se referme. Dans la cuisine elle déroule quelque chose. Elle est maintenant dans la salle de bain. L’eau coule, la chasse d’eau se met à chanter et la revoilà entièrement nue. J’aime son corps dévêtu, son ventre plat qui descend sur son pubis imberbe, ses jambes minces, effilées qui lui donne un air aérien ; une gazelle magnifique qui sautille et qui me rejoint sur le lit, toute heureuse, pleine de bonheur dans le cœur.

- Tu feras attention à mes seins, pas de mouvement brusque mais il ne faut pas que ça t’empêche de les caresser comme j’aime. Je voudrai en profiter encore un peu avant d’en faire le deuil.
- D’accord ma puce. Je ferais attention. Promis.

Elle vient chevaucher mon corps. On s’embrasse, on se caresse. On se chatouille. On s’admire, on se moque. A travers ses jambes, je vois ses petites lèvres ouvertes où perle déjà une goutte de cyprine. Elle ne perd pas de temps mon amoureuse, elle est déjà toute excitée et j’adore. Nos corps se collent, se frottent, se rapprochent, s’éloignent, s’appellent, se désirent, se repoussent. Je caresse sa peau toute douce. Son visage, ses épaules, son ventre, ses seins, ses fesses. Elle gémit. Je raffole. Agenouillée au-dessus de mon corps, elle prend mon sexe en main, l’amène au contact de son calice. Elle se cambre et tout en douceur elle vient engloutir ma verge jusqu’au moment où ses fesses viennent en butée sur mes cuisses. C’est un voile de volupté qui envahit mon bas ventre. Je râle de plaisir. Elle jubile.

- Je te tiens. Tu es à moi maintenant. Impossible de t’échapper.
- J’ai plus d’un tour dans mon sac ma puce. Qu’est-ce que tu crois ?

Je soulève mes fesses lentement puis je les laisse retomber. J’accélère le mouvement jusqu’à produire une dynamique suffisante d’où naissent déjà quelques ondes bienfaisantes.

- Jusque-là, ça me va très bien. Continue encore ! Je te sens faiblir mon amour. J’espère que tu ne vas pas oser me dire que tu es déjà épuisé ?
- Pff, tu pèses ton poids ma chérie. Demain je te mets au régime.
- Embrasse-moi mon amour et laisse-moi faire maintenant.

Alice soulève son bassin et le laisse retomber en maîtrisant l’amplitude du mouvement.

- Waouh, je te sens bien comme ça. C’est bon, trop bon.

Elle augmente la fréquence. Je sens ma verge glisser onctueusement dans son vagin, partir pour mieux revenir. Nos corps entrent en résonance. J’accompagne ses fesses dans leur élan pour soulager ma petite amazone. J’admire ses seins qui dansent devant mes yeux. Même déformés, je les trouve agréables. J’aimerais à cet instant avoir des bras multiples, être équipé comme une pieuvre pour profiter simultanément de chaque parcelle de son corps ; son visage si doux, ses seins qui me font envie et ses fesses que j’affectionne tout particulièrement. Dame nature n’ayant pas été très généreuse sur ce plan, je dois me satisfaire de mes deux mains, seul moyen pour assouvir l’ensemble de mes désirs tactiles.

Alice suspend le mouvement avec un énorme sourire moqueur devant mes protestations énergiques. Elle se penche sur mes lèvres et sans même demander la permission, elle se les approprie. Dans le mouvement, ma verge toute émoustillée se retrouve expulsée, malheureuse, livrée seule à la fraicheur ambiante.

- Éteins la lumière mon chéri.

Je tends le bras à la recherche de l’interrupteur. Je tâtonne et l’obscurité nous engloutit. Alice cherche quelque chose sous le drap. Le bruit d’un papier qu’on déchire, deux secondes de silence où je n’entends que sa respiration légèrement saccadée. Une main cherche mon sexe. Le trouve, le redresse en position phallique, le caresse. Quelque chose se pose à l’extrémité et viens se dérouler magiquement jusqu’à la garde. Le bruit d’un bouchon qu’on dévisse et ma chérie maintenant me masturbe délicatement. Sa main glisse le long de mon sexe enchapeauté, sans résistance aucune. Elle grimpe au sommet pour mieux redescendre avec ses doigts qui s’appliquent, exerçant de-ci de-là, une pression légèrement différente.

- Continue ma puce !

Mais ma chérie s’arrête. Je grogne de mécontentement. Elle s’essuie la main, probablement dans un papier essuie-tout puis elle enfourche à nouveau mon corps. Mes doigts partent en explorateur. Ils rencontrent ses omoplates et remontent sur ses épaules. Je devine qu'Alice me tourne le dos. Elle saisit mon sexe, tâtonne un peu, ajuste sa position et je perçois une résistance. J’ai compris. Je la laisse œuvrer. Elle exerce une force intermittente. Je suis juste au bord et je sens ma verge pénétrer un peu plus à chaque pression. Elle continue en intensifiant le mouvement jusqu’au moment où vaincue, son corps vient s’empaler tout en douceur sur mon phallus. Ses fesses viennent maintenant heurter mon pubis. Elle entame un mouvement oscillatoire, de haut en bas, très lentement juste pour laisser les muqueuses s’habituer. La sensation est immense, un peu atténuée par la présence du latex. Alice accélère à la recherche d’une vitesse de croisière appréciable. Mes mains viennent à la rescousse de ses fesses alanguies que je caresse sans modération dans l’obscurité. Alice bascule son dos sur mon torse et sa tête vient rejoindre la mienne. Je prends la directive du mouvement pendant qu’elle se relâche. Mes doigts viennent couvrir son sexe trempé, courir tout autour, se prélasser à l’emplacement de son clitoris qui commence à prendre de l’embonpoint. Ma puce gémit, se cabre. Se raidit. Elle m’embrasse. Elle me mordille. Elle crie maintenant. Mes doigts sont trempés. Sa jouissance excite la mienne et je me laisse aller moi aussi.

Ma chérie reprend son souffle. Mes mains papillonnent un peu partout sur sa peau irisant çà et là quelques grains de beauté. On reste comme cela un bon moment, juste à se caresser, à se couvrir de petits baisers. Mon phallus qui a pris des proportions nettement moins flatteuses s’est fait éjecter de sa cachette si accueillante.

- Je crois que j’ai mouillé le drap. J’ai honte.
- Oui j’ai sentis ma puce. Le seul problème, c’est que c’est sur ma place.
- Oh ben alors, tout va bien mon chéri.
- Allume la lumière pour voir l’étendue des dégâts.
- Ah oui quand même…tu ne fais pas les choses à moitié.
- Tu as aimé ?
- Oui beaucoup mais pourquoi dans l’obscurité ?
- J’aime bien mais c’est une pratique qui reste marginale. Je suis sur le fil de la déviance par rapport à mon éducation. Et pour tout te dire, dans mon fort intérieur, j’ai un peu honte d’aimer ça.
- Et tu crois que les hommes ont eux aussi honte d’aimer ça ? Moi je n’ai pas de honte et si je n’ai pas de honte, je ne vois même pas pourquoi tu en aurais.
- Tu as raison. Mais ça fait partie des blocages psychologiques ; le comportement animal, presque bestial voire insultant de l’homme associé souvent à une certaine brutalité alors que justement pour que ça soit agréable, il faut au contraire énormément de tendresse. Et comme tu en as à revendre, j’avais envie d’essayer.
- Et ?
- Pas de regret de mon côté mon chéri, j’y ai pris beaucoup de plaisir. Tu n’as pas que des défauts.
- Ben voyons, petite insolente. Embrasse-moi tout de suite pour te faire pardonner et retire-moi ce préservatif avant que j’en mette partout moi aussi.
- Bon je te montre pour cette fois mais après tu te débrouilleras tout seul comme un grand.

- Une dernière question ma puce. Tu es bien sûre que c'est comme ça qu'on fait des bébés ? parce que sinon, ça ne compte pas pour l'entraînement. On est bien d'accord ?
- Pff toi ... Allez dodo maintenant. Je crois que je vais rêver à notre promenade demain sur la plage.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 24-09-2020

Ils sont trop mignons tous les deux. Dans l'adversité, leur amour prend le dessus et ils arrivent à prendre du plaisir sans arrière pensée. C'est beau. Merci jkf ! Smile


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 24-09-2020

Bonjour,

Encore un super chapitre, elle découvre un autre plaisir qu'elle a apparemment apprécier et Pascal toujours aussi tendre et attentionné avec sa belle
Ils sont vraiment mignons tout les deux
Maintenant j'attend la promenade a cheval et voir la réaction d4alice quand Pascal va lui offrir le petit cadeau

merci jkf
A+
bise




Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 24-09-2020

(24-09-2020, 12:49 PM)emmanolife link a écrit :Ils sont trop mignons tous les deux. Dans l'adversité, leur amour prend le dessus et ils arrivent à prendre du plaisir sans arrière pensée. C'est beau. Merci jkf ! Smile
Hello Emmanolife,
Oui tu as raison. L'amour en pareille circonstance, c'est une planche de salut.
A+
JKF



Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 24-09-2020

(24-09-2020, 01:56 PM)grostimido link a écrit :Bonjour,

Encore un super chapitre, elle découvre un autre plaisir qu'elle a apparemment apprécier et Pascal toujours aussi tendre et attentionné avec sa belle
Ils sont vraiment mignons tout les deux
Maintenant j'attend la promenade a cheval et voir la réaction d4alice quand Pascal va lui offrir le petit cadeau

merci jkf
A+
bise
Hello Grostimido,
Merci pour ton post.
Alice avait déjà essayé dans une autre vie mais avec à priori beaucoup moins de délicatesse.
La promenade sur la plage reste encore à rédiger. Peut-être ce soir ou cette nuit si je trouve le temps.
A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - curieux - 24-09-2020

Bonjour,
J'avais du retard mais je ne regrette rien puisque ça m'a permis de lire tout d'un trait.
Pascal a vraiment stressé jusqu'au bout , mais Alice est solide, et elle a la possibilité de rebondir à chaque fois.


Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 25-09-2020

(24-09-2020, 07:36 PM)curieux link a écrit :Bonjour,
J'avais du retard mais je ne regrette rien puisque ça m'a permis de lire tout d'un trait.
Pascal a vraiment stressé jusqu'au bout , mais Alice est solide, et elle a la possibilité de rebondir à chaque fois.
Hello Curieux,
Alice s'était donnée comme stratégie de vivre au jour le jour, ce qui lui a permis de développer une excellente faculté d'adaptation en toutes circonstances. Pascal la suit sur ce parcourt chaotique, hors du commun, qu'il découvre au fil de l'eau avec toute sa sensibilité.
A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 25-09-2020

CHAPITRE XXI


Alice aurait pu se mettre en arrêt maladie mais elle a préféré continuer son service à l’hôpital jusqu’à la date de son opération. D’une part le nombre de personnes contaminées par le covid-19 n’arrête pas de grossir et d’autre part, plusieurs infirmières sont confinées pour avoir été en contact avec des personnes infectées, créant ainsi un déséquilibre criant dans le fonctionnement des services hospitaliers.

Ma petite amoureuse est sur le point de quitter l’appartement tôt ce matin, juste au moment où j’essaye de rassembler mes idées devant ma tasse de café.

- Passe une bonne journée ma chérie et fais bien attention à toi. Ce ne serait pas le moment de choper cette cochonnerie.
- Ne t’inquiète pas mon cœur. Pour les deux prochains jours, je suis en remplacement dans un service non lié au coronavirus. Ça devrait aller.
- Tu me rassures. Je rentrerai dans l’après-midi pour nous laisser le temps de profiter de la plage avec « Voie-Lactée » et « Pépère ».
- Ok, mon chéri. Alors à toute à l’heure. J’ai hâte d’y être.

- °° -

Arrivé au bureau, Marion, Sarah et Manon sont en pleine discussion. Elles rient. Elle s’esclaffent comme des adolescentes insouciantes, contentes de se retrouver. Je prends le temps d’apprécier les trois femmes toutes aussi adorables les unes que les autres. Habillées dans des styles très différents, Marion avec une élégance naturelle impressionnante dans un tailleur mode, ras du corps, Sarah nettement plus cool avec son jean lacéré, un chandail léger ample qui laisserait presque passer le regard et une paire de baskets, Manon surprenamment plus extravagante, dans une tenue décalée néanmoins très agréable où les couleurs vives côtoient sans complexe les couleurs froides allant même jusqu’à la différentiation des chaussures et des chaussettes. J’en connais un qui va être surpris en arrivant.

- Bonjour les filles, Déjà en plein boom ? Je ne vous embrasse pas mais le cœur y est.
- Bonjour Pascal s’écrièrent en écho les trois filles. Manon a préparé du café et des croissants pour son arrivée. Tout est en salle de réunion. On attend plus que Jean.
- Je pose mes affaires et je vous rejoins.

- °° -

- Waouh, ça c’est un petit déjeuner. Merci Manon.

Jean arrive. Il grommelle un bonjour à peine audible. Il lève des yeux éberlué sur Manon en la dévisageant de la tête aux pieds.

- Heu ! Tu comptes venir travailler comme ça tous les jours ?

Je vole au secours de Manon qui embarrassée ne sait plus où se mettre.

- Chacun a le droit de s’habiller comme il veut. Moi, j’ai demandé une tenue décente et Manon a une tenue décente qui a le mérite d’être originale. En plus, je trouve que ça lui va très bien. Pas toi ?
- Si, si répond-il d’un air résolument dubitatif.

Jean s’adressant à Manon.

- Je t’attends dans mon bureau pour commencer le tutorat quand tu seras disponible.

Et il tourne les talons. Marion et Sarah haussent les épaules et sourient avec une mimique éloquente et plutôt moqueuse.

- Merci Pascal. Je … je suis navrée. Je ne m’attendais pas à provoquer une esclandre dès le premier jour.
- Ne t’en fais pas Manon, c’est juste une réaction épidermique. Ça va lui passer et puis, c’est l’histoire d’un ou deux jours. Bon alors ce café, on le goûte ?


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 25-09-2020

Bonjour,

Pardon de l’expression mais il est toujours aussi con celui la ???

Belle arrivée pour Manon

A+ JKF
Bises


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 25-09-2020

Hello Grostimido,

C'est vrai qu'il en tient une couche et ce n'est pas qu'un vernis. Bientôt on en parlera plus.
A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 26-09-2020

CHAPITRE XXI (Suite)


Quinze heures trente. Julie est prévenue. « Pépère » sera prêt pour seize heures. Le soleil est encore haut dans le ciel. Alice est partie harnacher « Voie-Lactée ». Je la rejoins au centre équestre.

- Hello ma puce. Tu vas bien ?

En réponse, elle me tend ses bras nus et elle m’embrasse passionnément. Tout chez elle respire le bien-être mais c’est son visage qui trahit le plus ses émotions. Elle est excitée comme une puce audacieuse, presque enfantine dans son comportement de petite fille intrépide devant ce qu’elle a osé rêver un jour sans jamais pouvoir le concrétiser.

Je suis heureux de ce bonheur magnifique que je reçois pudiquement comme un cadeau. Je sais à cet instant que pour elle, plus rien ne compte que cette chevauchée fantastique sur le bord de mer. J’angoisse quelque peu par crainte de ne pas être à la hauteur, d’être un frein à ce bonheur somptueux, voire même pire encore d’engendrer une certaine déception. Je feins l’assurance mais je n’en mène pas large. Avec Julie, en situation d’apprentissage j’étais épaulé. J’étais en sécurité. Maintenant je suis inquiet, livré à moi même avec mes doutes et peu de certitudes. A mes côtés, j’aurai une cavalière d'exception que je m’interdis de décevoir.

- J’arrive ma puce. Je vais chercher « Pépère ».

Derrière les box, Julie m’attend :

- Salut Pascal. Alors, le grand jour ? J’ai vu Alice tout à l’heure. Elle est en forme comme jamais ta chérie. Il va falloir que tu assures.
- Hello Julie. J’espère que ça va bien se passer. J’ai une petite appréhension et toi tu me mets encore plus la pression.
- Tu as la trouille ?
- Euh moi la trouille ? Non pas du tout.
- Pff, ces hommes! La main dans le sac, ils arrivent encore à rester de mauvaise foi. Bon, Pascal cool détend-toi. Ça va bien se passer, tu verras. Et si tu perds le contrôle, ce qui peut arriver, laisse faire « Pépère ». Il saura prendre les bonnes initiatives et rattraper les situations perdues.
- Merci Julie. Merci pour tout. On se retrouve au home club tout à l’heure ?
- Reste plutôt avec ton amoureuse. Elle aura sûrement envie de vouloir continuer à savourer avec toi ce moment qu’elle a tant attendu. Tu me raconteras plus tard. En rentrant, tu remettras « Pépère » à son box. Ok ?
- Ok Julie. A bientôt.

Je retrouve Alice avec « Pépère ».

- Tu en as mis du temps ? On y va ?
- On y va ma puce.

Alice enfourche sa jument d’un trait. C’est un peu plus compliqué pour moi, mais j’arrive à me hisser sur le canasson.

- Tu manque de souplesse mon chéri. Il va falloir que tu t’entraînes plus souvent.
- Yes, ça fait parti du programme intensif. Tu feras la pouliche mon amour.
- Gros cochon, je ne voyais pas ça comme ça !
- L’avantage c’est que maintenant pour l'entraînement, on a la même vision. La communication, ça sert à ça.
- Ben voyons. Allez suis moi. Je suis super contente.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 26-09-2020

CHAPITRE XXI (Suite)


Mon amazone est somptueuse. Droite comme un piquet, ses petites fesses dans la selle, en tee-shirt, ses longs cheveux qui reposent sur ses épaules. J’admire son corps se déhancher en parfaite harmonie avec sa monture. Parfois elle se retourne pour s’assurer que tout va bien.  A la sortie du centre équestre, en longeant la piste cyclable, il est possible d’être à deux de front. Je me hisse à sa hauteur.

- Tu te débrouilles bien mon chéri.
- J’essaye ma puce. Pour l’instant j'arrive à suivre mais je ne suis pas encore tout à fait habitué. Il m’en faudra un peu plus pour être à l’aise.
- C’est pas si mal déjà. Tiens regarde. A cheval on une vue totalement différente. Tu vois près des marres de chasse, là où il y a des canards sur l’eau, se sont des leurres qui sont disposés là pour attirer les oiseaux migrateurs et les rendre plus confiants. Et lorsqu’ils se posent pour se reposer, ils se font canarder. Ce que tu vois sous les tôles ondulées, se sont les huttes de chasse.
- Je n’aime pas la chasse. Le plaisir de tuer, c’est quelque chose qui me dépasse. Après je comprends qu’il faille réguler certaines espères pour éviter qu’elles ne prolifèrent de trop. Mais moi j’en suis incapable. Déjà, en voiture, quand j’écrase un lapin, je suis capable de pleurer rien qu’en pensant à la vie que je viens de retirer et c’est pareil pour un oiseau qui vient se jeter sur le pare-brise.
- Ça ne m’étonne pas de toi mon chéri. C’est aussi un aspect que j’aime beaucoup chez toi, un sorte de fragilité enfantine sous la force brute de l’homme que tu voudrais être.
- Tu te mets à la psychanalyse toi maintenant ?
- J’ai pas l’impression que tu te gènes trop avec moi mon chéri. Tu es capable de me déshabiller physiquement et moralement. Et dans les deux cas, j'ai remarqué que tu y prends beaucoup de plaisir. Je me trompe ?
- Là où je prends le plus de plaisir c’est quand je te dénude, j’adore. Surtout le moment où le vêtement ne tient plus qu’à un fil. Le désir de voir sublime ce qui doit être vu et comme tu es magnifique, c’est encore plus délicieux.
- Mouais, ça sert à rien de me caresser dans le sens du poil, tu n’auras rien de plus aujourd’hui.
- Ça c’est toi qui le dit.

Dans la zone des camping cars, on repasse en file indienne.

- On va bientôt arriver sur la plage mon chéri. Passe devant que je vois si ce qui doit être vu est bien intéressant à voir.
- Et tu mates quoi ?
- Euh ! Devine ? Prends le sentier de la Canche à droite. Au bout, il y un accès à la plage. Tu verras, c’est magnifique.

Passé le parking des camping-cars, Alice remonte à ma hauteur. Je discerne dans son regard l’excitation, l’enthousiasme. Elle est radieuse.

- D’habitude, je viens seule ici. Avant, on pouvait passer par l’ancien terrain de camping mais la zone a été condamnée. Je crois qu’ils voulaient en faire un port de plaisance mais avec la marée, c’était trop compliqué et très onéreux. Le projet a été abandonné. Lorsqu’on est sur la plage, avec « Voie-Lactée » on se défoule comme des folles toutes les deux. Je la laisse partir au galop. Elle adore. Elle se jetterait presque dans les vagues si je ne l’arrêtais pas. Ici, j’éprouve un sentiment de liberté énorme et ça je raffole. Je retrouve les mêmes sensations que chez mes parents lorsque je pouvais galoper à bride abattue dans les prés fraîchement fauchés.
- Je sais galoper mais « Pépère » est plein de rhumatismes. Il faut le ménager.

Je m’en sors bien sur ce coup là. Mais ma petite chérie n’est pas dupe. Parfois elle m’agace.

- Tu es sûr que le frein, c’est « Pépère » ? dit-elle moqueuse.
- Tu sais que par moment, tu peux être énervante ma chérie ?
- J’y compte bien sinon ce ne serait même pas drôle. Allez viens on va traverser les dunes avant d’accéder à la plage. Tu feras attention à bien accompagner ton cheval dans les montées et les descentes sinon tu vas te retrouver par terre.

Je gère tant bien que mal la situation pendant qu’Alice avec un naturel déconcertant, survole les dunes de sable sur lesquelles s’enhardissent quelques oyats. Et là devant nous, à perte de vue, l’étendue de sable fin.

- Regarde mon chéri. C’est magnifique et il n’y a personne. Sur la droite, tu as l’embouchure de la Canche. Souvent il y des phoques qui se prélassent sur les bancs de sable. Tiens, la-bas au loin les petits points noirs que tu vois, c’en est. On va essayer de s’approcher. On pars au galop. A mi-parcourt, on repassera au trot puis au pas pour éviter de les effrayer. D’accord ?
- Ok ma puce.

« Pépère » se lance dans un petit galop pas très violent, ce qui n’est pas pour me déplaire. Alice me suit à côté. Je lance un coup d’œil dans sa direction. Elle me regarde. Je sais qu’elle est heureuse. J’apprécie moi aussi la chance que j’ai de pouvoir chevaucher en toute liberté avec mon amoureuse. J’ai conscience de vivre un moment important pour nous, pour notre couple, pour notre amour. C’est exaltant. Je la regarde admiratif ; ses cheveux au vent, son sourire qui ne la quitte plus, ses seins qui bougent à peine sous son tee-shirt, ses fesses admirables qui se jouent du cuir de la selle. J’adore ses jambes fines et effilées. Alice réduit l’allure pour passer au trot. Je ralentis moi aussi ma monture.

- Pas mal mon chéri. Je suis fière de toi.

On approche du banc de sable où les phoques dérangés nous épient inquiets avant de décider de regagner prudemment les flots protecteurs.

- On est à l’embouchure. Là, on est à marée à basse. A pieds, c’est dangereux parce que la mer remonte vite. A cheval, on ne risque rien. Il faut juste veiller à ne pas se faire enfermer avec les bâches. A droite tu as la plage de Saint-Gabriel. Sur cette plage, en 1898, le plus grand hôtel de la région avait été inauguré en front de mer et il a été détruit presque quinze ans plus tard par une grosse tempête. Il ne reste plus que des vestiges, des briques, des tuiles, un peu de ferraille aussi. Tout ça pour dire que le recul des terres, ce n’est pas obligatoirement un mal d’aujourd’hui, comme on s’emploie à nous le faire croire, à grand coup d’écologie.

- Tu m’y emmèneras ?
- Oui mon chéri, promis. D’autant que par la-bas, il y a une superbe balade « nature » à faire. Là, on va longer la mer pour se rapprocher du centre ville. Tu me suis ?

Alice prend les devants et j’avoue en voyant son petit derrière se trémousser, qu’être le second de cordée n’a pas que des inconvénients. Sa jument se rapproche à la lisière de l’eau et son cheval galope maintenant dans les vagues essoufflées qui viennent lécher le sable. J’en prends plein la figure. La chemise et le pantalon sont trempés. Je laisse un peu plus de distance pour m‘épargner l’éclaboussure des sabots. Alice se retourne en riant

- Ben alors ?
- Je suis trempé.
- Ce n’est rien, ça va sécher. Allez viens on continue. C’est trop cool.

Je remonte à sa hauteur. Ma chérie est aux anges. Elle nage dans le bonheur. Je fatigue mais je ne veux rien savoir. Je veux continuer l’aventure à ses côtés. C’est trop magique. Alice repasse au pas.

- On fait une pause ? Je te sens fatigué.

J'ai pris avec moi la petite boîte recouverte de feutrine mais je n'arrive pas à trouver le bon moment. Il faut dire aussi que jusqu'à présent, la situation ne s'y prêtait pas. J'ai besoin de réviser mes plans.


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