Récits érotiques - Slygame
Une femme ordinaire (hétéro) - Terminé - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Hétéro (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=14)
+--- Sujet : Une femme ordinaire (hétéro) - Terminé (/showthread.php?tid=14)

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 02-09-2020

CHAPITRE XV


Au petit matin, avant même que le réveil s’émeut, Alice tourne dans son lit. Je suis moi aussi réveillé depuis quelques instants. Je n’osais pas bouger de peur de la réveiller.

- Tu dors ? Chuchote-t-elle doucement.
- Oui ma chérie.

J’aurai pu répondre n’importe quoi. Ça n’aurait rien changé. Alice vient se blottir contre moi, son pubis tout chaud contre mes fesses et ses seins appuyés sur mon dos.

- Ce n’est pas juste. Je suis du matin.
- Et alors ?
- Je ne vais pas pouvoir m’occuper de notre appartement avant cet après-midi. J’ai hâte. On doit donner nos préavis aujourd’hui. Je vais gérer le contrat de location et l’assurance. Tu pourras prendre en charge l’eau, l’électricité et Internet ?
- Oui ma chérie. Dès que tu auras les éléments contractuels.
- Cool. Ce soir on monte un matelas et on dort chez nous. Ça te vas ?
- Avec les araignées, les gros monstres et les vampires ?
- Ben oui mon amour. T’es courageux ou t’es une poule mouillée ? Moi je m’occuperai des monstres et des vampires. Je te laisse les araignées. Je suis sûre que tu vas bien t’en sortir. Alors, c’est d’accord ?
- Euh !!! J'ai horreur de ces bêtes là. Bon d’accord. On montera deux verres, une bouteille de champagne et on fera l’amour. Ça devrait les faire fuir, enfin j'espère.
- Trouillard, ivrogne et obsédé. Je me demande si tout compte fait j’ai bien pris le bon parti ? rétorque Alice en riant.
- Oh toi. Vais te monter ce qu’un obsédé bourré comme un coin et qui a le trouillomètre à zéro est capable de faire.

- J’ai une idée pour ce soir. Ça devrait te plaire enfin j’espère.
- Euh tu m’inquiètes. C’est quoi ton idée ma puce ?
- Et curieux aussi en plus. Pff toi alors, toutes les tares. Viens prendre ton bisou avant que je te mette à la porte … Je t’aime mon chéri.

- °° -

Le planning de la journée est tout tracé. Ce matin, réunion de direction pour présenter le rapport d’audit et l’esquisse du projet. Je prendrai mon après-midi pour accélérer notre emménagement. Alice devrait être très prise par le temps entre son travail, sa compétition qui approche et le début de son traitement. Il faut absolument emménager avant qu’elle soit hospitalisée si on veut profiter un peu et pour cela, il va falloir retrousser les manches.

- °° -

Je suis satisfait. La réunion s’est vraiment très bien déroulée, au-delà de mes espérances. Marion a été parfaite comme à son habitude. Elle a envoûté toute la direction qui n’avait d’yeux que pour son décolleté et sa mini-jupe, espérant qu’une brise miraculeuse vienne soulever généreusement le tissu si bien porté. Au final, j’ai obtenu l’accord pour déployer le projet et prendre en charge la refonte informatique du site de Reims. Le directeur du site est venu me trouver en fin de réunion pour féliciter chaleureusement l’équipe du travail accompli.

- °° -

Quand je suis arrivé, Alice était déjà bien affairée. Elle avait récupéré pléthore de cartons à l’hôpital et ses armoires étaient quasi-dévalisées.

- Tu tombes bien mon chéri. J’ai rendez-vous à quatorze heures pour la signature du contrat et il faut que tu sois là toi aussi.

Elle se jette dans mes bras.

- Tu te rends compte que c’est la première fois qu’on fait à deux quelque chose rien que pour nous ? Ça me fait chaud au cœur. Tiens, ça c’est la liste des meubles que j’envisage de conserver. Tu me dis si tu es d’accord. J’ai pris ce qu’il y avait de mieux entre chez moi et chez toi. On complétera si nécessaire et on mettra en vente les équipements ou les meubles en doublon.

Alice est radieuse.

- J’ai jeté mes culottes trouées.
- Ah ! Tu me fais penser à quelque chose. Attends-moi. J’arrive.

Pris pas l’effervescence de ces derniers jours, j’ai oublié dans ma voiture les petites culottes achetées la veille. Je descends récupérer le sac et les sous-vêtements éparpillés sur la banquette arrière et sous les sièges.

- Tiens. C’est pour toi. Elle est trouée elle aussi et ce serait mieux de ne pas la jeter tout de suite.
- Mais c’est super cochon ?
- Comment ça super cochon ? Y a juste trois petits nœuds que je peux desserrer si j’ai envie de voir ton joli derrière. Tu l’essayes ?
- Non. Pas question. Je ne mets pas ces trucs-là.
- J’ai envie.
- Envie de quoi ?
- Que tu l’essayes, là maintenant.
- Bon je veux bien l’essayer mais ce soir. Pour l'heure, il y a plus urgent ; on a rendez-vous à l'appartement avec la propriétaire dans dix minutes.
- Je prends note pour ce soir, mais ce n’est pas juste. Tu gagnes toujours.
- Tu es comme d’habitude d’une mauvaise foi évidente mon chéri.
- Allez go, on y va ma puce. On réglera nos comptes ce soir.

Alice me prend la main. On monte. Le contrat de location est signé. De retour dans l’ascenseur, elle m’enlace.

- Quel bonheur. J’avais le cœur qui palpitait lorsque j’ai apposé ma signature juste à côté de la tienne, tellement j’étais heureuse. Tu sais que tu me plais beaucoup toi ?

Elle rit d’un rire si ridicule que j’éclate de rire moi aussi. Je la prends dans mes bras comme un bébé.

- Faudrait peut-être appuyer sur le bouton ma puce sinon demain on y est encore. Et on a du pain sur la planche si on veut y habiter ce soir. Tu ne crois pas ?


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 03-09-2020

Ils sont mignons comme un jeune couple !

Le réveil est émotif ? Je fais référence à la première ligne de cette suite.

Merci jkf.  Smile


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 03-09-2020

Hello Emmanolife,

Oui c'est vrai qu'ils sont mignons tous les deux. Je me fais super plaisir en écrivant ce récit.
A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 03-09-2020

CHAPITRE XV (Suite)


Dans l’après-midi, la valse des cartons s’est mise en musique suivie de près par le démontage des meubles, le remontage un étage plus haut. Ma petite amazone est dégourdie. Elle manie aussi bien le tournevis que le marteau. Elle est volontaire, dynamique, concentrée, tout en sourire parfois avec un zeste de sérieux lorsque des choses un peu plus coriaces viennent lui tenir tête. Je suis admiratif. Elle démonte en bas, elle charge dans l’ascenseur, je réceptionne en haut et je remonte. Parfois, dans le chargement une feuille de papier avec un cœur dessiné est scotchée sur la glace du monte-charge, parfois c’est un smiley et parfois aussi il n’y a rien du tout. Je m’amuse à doubler la mise en ajoutant moi aussi ma griffe pour le retour à vide.

L’électricité a été rétablie. L’eau n’avait pas été coupée et Internet est commandé. A ce rythme-là, on tient fièrement l’objectif. Notre future chambre est opérationnelle, prête à l’emploi. La cuisine étant équipée comme dans nos appartements respectifs, il n’y a que la vaisselle à transférer. Les meubles du séjour salle à manger les plus petits ont bien atterri un étage plus haut. Il reste maintenant les plus encombrants.

Le dernier signe reçu comportait deux flèches vers le bas avec des lèvres dessinées en dessous. Je comprends que c’est l’heure du "bibi". Je prends l’ascenseur direction l’étage en dessous où ma petite chérie m’attend à la porte.

- Tu n’es pas en manque toi ? Moi ça fait un quart d’heure que je trépigne.
- Arrête de râler, on va arranger ça tout de suite ma chérie.

Je l’embrasse tendrement, comme une friandise qu’on a envie de dévorer avec passion mais pas trop vite pour que ça dure encore très longtemps. Ses yeux innocents témoignent d’un plaisir non contenu. Elle me serre dans ses bras. Je suis tout chose.

Les plus grosses pièces sont enfin chargées. Il reste encore un peu de vaisselle, les victuailles et surtout Camille.

- Je vais te laisser finir Pascal. Il faut que je m’occupe de « Voie-Lactée ». Je serai de retour vers 18h00.
- Ok, pas de soucis mon cœur. A tout à l’heure.

A peine Alice a tourné les talons que j’appelle le centre équestre pour reporter le cours prévu ce soir. Julie semblait de bonne composition pour une fois. Peut-être la fin des ragnagnas ? Je pense aussi à me méfier de ces petites cachotteries qui pourraient être perçues différemment et l’effet de surprise pourrait me revenir en boomerang. Mais là, je n’avais guère le choix si ce n’est que de devoir tout lui avouer alors que le but est à l’horizon.

Je continue l’aménagement de notre appartement. Je place Camille dans notre chambre sur le même promontoire qu’elle avait déjà pour ne pas la perturber. J’accroche « Voie-Lactée » sur un mur du salon. Et je déballe les cartons pour alimenter la penderie.

Le premier carton est rempli de culottes, soutien-gorge, bas, chaussettes en tout genre. C’est surprenant d’accéder ainsi à l’intimité d’une femme. Et c’est bien Alice que je retrouve dans ce carton. Les petites culottes sont simples, mise à part deux ou trois shortys et les strings que je lui ai offerts. Parfois j’en trouve une un peu plus rigolote que les autres. Cadeaux ou humour personnel ? Je m’interroge. Je ne connais pas son passé. Il doit être en partie enfoui au cœur de cette lingerie, et ça ne m’intéresse pas plus que ça. Alice m’en parlera probablement un jour. Je caresse les tissus presque avec le même plaisir que si je caressais son sexe ou ses fesses. Mon imaginaire titillé prend le relai et des clichés sauvages s’affichent dans ma mémoire. J’ai subitement envie de sa présence pour partager avec moi ce moment un peu féerique. J’allais refermer le carton quand mon regard tombe sur une ficelle. Je tire. Un porte jarretelle noir s’extirpe difficilement du lot de sous-vêtements. J’imagine de suite les fesses de ma petite Alice bouger dans cet artifice plutôt sexy. Je mets de côté le précieux carton.

Le suivant contient des tenues plus classiques, shorts, chandails, chemisiers, pantalons. Je repense au déhanché ultra sexy de Sarah lorsqu’elle a fait glisser son short le long de ses jambes au bord de la piscine chez Marion. Ici point de ça. L’originalité vestimentaire de ma chérie n’est pas sa préoccupation essentielle. Alice a des goûts simples, sans extravagance. Je reconnais le short marron qu’elle portait lors de notre première rencontre. C’est amusant. J’aime Alice telle qu’elle est. Ce n’est pas mon objectif de la changer, de la façonner à mes désirs. Je veux qu’elle reste elle, fidèle à ses envies et ses aspirations, simple, sans fioriture si c'est sa volonté. Le reste n’a guère d’importance. Rien n’empêchera de partager des moments plus sexy en employant une fantaisie éphémère, juste pour le moment présent. J’ai vu son regard lorsqu’elle a découvert le shorty qui s’ouvre sur les fesses, sa première réaction. Ses yeux un peu surpris de prime abord, qui se sont amadoués par la suite, pour briller d’une certaine excitation refoulée. Enfin, j’espère ne pas me tromper. On verra bien ce soir.

Je range ses vêtements avec amour dans les placards de la chambre. J’empile les miens aussi à côté des siens. Ça ira bien pour aujourd’hui.

Je prépare quelque chose à manger, simple et rapide. Je mets la table. Sur la terrasse beaucoup plus grande que les deux nôtres réunis, je dispose sur le salon de jardin les ingrédients pour l’apéritif.

Dans le lit fraîchement drapé, j’ai déposé sous l’oreiller, de son côté, la petite culotte fantaisiste. Ce soir, j’ai vraiment envie d’être coquin, très coquin et cette petite culotte me donne des idées un peu folles. Je souris devant les scénarios qui s’offrent à mon imaginaire libéré, peut-être même dépravé.

Je me demande ce qu’elle m’a préparé de son côté. La dernière fois, elle était si fatiguée qu’il ne s’est rien passé. Possible qu’il en soit de même pour aujourd’hui. Après tout, elle s’est démenée comme un tigre, sans se ménager une seule seconde et j’ignore si son état n’aggrave pas la situation. Mon amazone est vraiment courageuse. Je suis fier, très fier d’être son compagnon de vie maintenant.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - bech - 03-09-2020

Les choses avancent. Pascal et Alice emménagent dans un appartement commun qui est à un étage de ceux qu'ils occupaient jusque là.

Aujourd'hui, pascal renonce à son cours d'équitation pour ne pas se retrouver avec Alice à l'hypodrome.

Coté travail, Pascal va embaucher un équipe sur Reims ainsi qu'un remplaçant pour Jean. Mais ce travail va-il le laisser dans cette station balnéaire ?


Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 03-09-2020

(03-09-2020, 04:10 PM)bech link a écrit :Les choses avancent. Pascal et Alice emménagent dans un appartement commun qui est à un étage de ceux qu'ils occupaient jusque là.

Aujourd'hui, pascal renonce à son cours d'équitation pour ne pas se retrouver avec Alice à l'hypodrome.

Coté travail, Pascal va embaucher un équipe sur Reims ainsi qu'un remplaçant pour Jean. Mais ce travail va-il le laisser dans cette station balnéaire ?
Hello Bech,
Très bien résumé comme à ton habitude.
A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 03-09-2020

CHAPITRE XV (Suite)


- Coucou mon chéri. Je suis de retour. Ça m’a fait un bien fou… Waouh mais dit donc, ça a bien avancé ici. Merci mon amour. Je suis fière de toi. Je vais prendre une douche et j’arrive.

- Attends-moi ! J’ai besoin de me débarbouiller moi aussi.
- On la prend à deux ?
- Ben évidemment, quelle question ? Allez mets tes petites fesses à l’air et plus vite que ça.
- Ok, d’accord mais tu ne me sautes pas dessus comme un goret. Je te veux en pleine forme ce soir.
- Comment ça « comme un goret » ? D’abord sache mademoiselle que je ne te saute pas dessus mais je te fais l’amour. Après, si t’es plus souvent en dessous qu’au-dessus, je n’y peux rien, c’est toi qui t’allonge la première et j’ai du mal à passer en dessous. Et enfin, je ne suis pas un goret mais juste un amant très attentionné qui meurt d’envie de te faire l’amour.

J’essaye de prendre un air agacé mais ça ne marche pas. Alice me regarde amusée, même pas atterrée. L’hégémonie masculine est franchement sur le déclin.

- Déshabille moi mon chéri. J’ai très envie aussi mais interdiction de te laisser aller. Si quelqu’un doit connaître l’extase ici, c’est moi. D’accord ?

Ma première leçon de vie commune. Apprendre à faire des concessions, enfin essayer bon gré, mal gré et je sens que je n’ai pas beaucoup d’autre échappatoire. Je déshabille Alice avec délectation. J’en profite pour caresser chaque partie dénudée. Je me retrouve face à sa petite culotte. J’éclate de rire.

- Ben ma chérie, celle-là, elle est trouée aussi. Je croyais que tu les avais toutes jetées.

Alice est devenue toute rouge, un peu gênée. Effectivement sa culotte a vécu.

- Ce n’est pas un reproche ma puce. C’est juste amusant et interdiction de l’enlever. C’est moi qui m’en occupe.

Je retire rapidement mes vêtements. Dans mon boxer, c’est loin d’être la débandade. Le sous-vêtement se retrouve à terre et j’arbore fièrement un sexe respectable en position coïtale. J’emmène ma petite amazone dans la cabine de la douche. Je descends à peine sa petite culotte et mon sexe qui a compris ce que j’attends de lui, vient prendre place entre sa vulve et le tissu. Ça glisse tout seul si tant et plus que j’en suis surpris moi-même. Je baisse un peu plus sa petite culotte.

- Ben c’est tout mouillé là-dedans?
- Les plaisirs de la chevauchée mon cœur. On en parle jamais mais il arrive assez souvent que j’éprouve du plaisir lorsque je monte à l’entraînement. Au trot enlevé, c’est mon sexe qui vient buter contre la selle. C’est une sensation proche de la pénétration et l’esprit parfois fini par s’embrouiller.
- Et toutes les cavalières, c’est comme ça ? Ça ne m’étonne pas qu’il y a autant de femmes.
- Moi, c’est ce que je ressens et je ne dois pas être si différente des autres.

Je remonte légèrement sa petite culotte pour emprisonner mon sexe en sandwich entre les deux parties liquoreuses et il ne demandait que ça. Je le laisse prendre l’ascendant sur le seul mouvement de va et viens qui lui est possible de faire.

- On est ridicule comme ça mon chéri ?
- Tu trouves ? On est que nous deux, alors on s’en fout. Tu aimes ?
- C’est agréable. J’attends de voir la suite. Je vois ton p’tit cul bouger dans la glace. C’est trop choux. Caresse-moi les fesses mon chéri.

Mes mains plongent dans sa culotte pour épouser ses fesses, les malaxer doucement. Elles s’y agrippent et elles amplifient le mouvement. Alice ne contrôle plus. C’est moi qui tient la solution. Elle n’est pas habituée mais elle m’abandonne son corps. Je vois ses yeux noisette qui me fixent avec amour. Je devine, à la profondeur de son regard troublé, que le plaisir approche. Ses lèvres sont entre-ouvertes. J’aperçois le bout de sa langue qui est perdu derrière ses incisives toute blanche. Son regard est au bord du gouffre. Elle ne me voit plus. Elle est concentrée. Je ralentie et elle accélère. Mes mains bourgeonnent sur ses fesses, passant de l’une à l’autre, parcourant son petit sillon fessier. Elle gémit maintenant. Son souffle s’est accéléré. Je ralentis encore pour calmer ses ardeurs et surtout les miennes. Elle avance son bassin pour jouer la compensation en de longues ondulations rapides. Je vais être obligé d’abréger et c’est un véritable supplice. Le plaisir est là, sournois. Il ne demande qu’à monter. Je me concentre à mon tour. Surtout ne pas jouir. Penser aux oiseaux, aux lapins dans la prairie. Non pas les lapins, ils sont trop polissons. Alice fond sur moi. Son corps s’est raidi. Sa tête s'est affaissée dans mon cou, sur mon épaule, comme j'adore. Elle continue ostensiblement à jouer du bassin mais beaucoup plus lentement. Ses mains se sont crispées sur mes fesses. Je suis au bord du gouffre. Dans mon for intérieur, je crie « Arrête ma chérie. Arrête-je ne vais pas tenir ». Mes doigts viennent cueillir ses seins. Je les embrasse. J’aime ses seins. Je ne vois même plus qu’ils sont difformes. Je ne fais plus la différence.

Alice ne bouge plus. Elle reste tout contre moi. Ses doigts papillonnent sur mon dos, sur mes fesses, sur mes épaules, dans mes cheveux. Elle ne dit rien. Elle savoure.

- Je mets le jet ? lui dis-je dans le creux de l’oreille.
- Non pas maintenant. C’est trop bon de rester comme ça. Ne bouge plus s’il te plaît.
- Mais là, je crois franchement qu’on est ridicule.
- On s’en fout mon chéri. C’est toi qui l’a dit… Waouh ! On ne m’avait jamais fait ça auparavant. Si tu as d’autres trucs dans le même genre, je suis preneuse.
- Coquine et gourmande de surcroît. Maintenant la balle est dans ton camp. J’ai tenu haut la main le challenge et j’aurais pu tenir encore des heures comme ça.
- Mouais ! Mouais ! Si je n’avais pas ralenti la cadence, je suis sûre que tu partais en cacahuètes. Allez zou, la culotte trouée à la poubelle et sous la douche.
- Non, garde là... en souvenir, s’il te plaît.

J’aime prendre la douche avec Alice. C’est féerique. On rit, on s’amuse. On s’éclabousse. On discute aussi de tout et de rien. On se savonne. On se dévore. On prend notre temps. On se titille les sens. On se découvre encore et encore.
- Tu as des poils sous les aisselles.
- Ah non, J’ai horreur de ça. Y a un rasoir sous la main ?
- Yes. Mais c’est moi qui fait et je vais en profiter parce que ça repousse aussi sur ton pubis.
- Non. Non. Trop dangereux dans tes mains mon chéri et je te connais, ça va encore déraper.
- Pff ! Ce que tu peux être rabat-joie quand tu t’y mets.

On se sèche mutuellement. On s’habille et direction la terrasse pour souffler un peu.
Appuyée sur la rambarde, Alice passe son bras autour de ma taille. Elle me serre contre elle.

- Regarde Pascal. D’ici on voit la mer. On est juste au-dessus de la pinède. C’est beau. On verra le soleil se coucher comme au restaurant. Tu te rappelles ? Tu disais que tu voulais ressentir ce que je ressentais.
- Tu t’en souviens ?
- Je me rappelle de chaque mot. C’était trop beau Pascal. Impossible d’oublier.

Le bouchon de champagne prend son envol. Les coupes se remplissent, tintent ensemble avec une frénésie joyeuse et se vident tout aussi rapidement.

- Je vais ronfler ce soir. Ce sera de ta faute.
- Ben voyons ma puce. Maintenant qu’on a un grand appartement, si tu ronfles, tu feras chambre à part.
- Ah non alors. J’attendrai que tu t’endormes. Je veux rester près de toi. Je t’aime trop.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - takethelongwayhome - 04-09-2020

Magnifique, encore et toujours.



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 04-09-2020

Très sympa. Ils se découvrent l'un l'autre. Le risque lié à la maladie d'Alice, et à l'incertitude qui pèse sur le résultat de l'intervention, contribue sûrement à l'intensité de leurs ébats. Ils en profitent, ils ne savent pas de quoi demain sera fait.

Merci jkf.  Smile


Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 04-09-2020

(04-09-2020, 01:08 AM)takethelongwayhome link a écrit :Magnifique, encore et toujours.
Hello Takethelongwayhome,
Un grand merci pour ton commentaire.
A+ JKF


Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 04-09-2020

(04-09-2020, 09:20 AM)emmanolife link a écrit :Très sympa. Ils se découvrent l'un l'autre. Le risque lié à la maladie d'Alice, et à l'incertitude qui pèse sur le résultat de l'intervention, contribue sûrement à l'intensité de leurs ébats. Ils en profitent, ils ne savent pas de quoi demain sera fait.

Merci jkf.  Smile
Hello Emmanolife,
Merci beaucoup.
Oui, le vivre ensemble est toujours un grand moment dans la vie amoureuse. C'est là où on s'aperçoit qu'il va falloir partager, négocier, accepter les différences et surtout communiquer. Alice est pascal s'en sortent plutôt bien. Et je suis sûr que durant ces moments là, ils ne pensent pas à autre chose qu'à s'aimer.
A noter que dans cette page, il y a un détail, qui passe volontairement inaperçu et qui prendra toute son importance par la suite.
A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 04-09-2020

CHAPITRE XV (Suite)


Un bras sous les jambes, un autre sous ses épaules, je soulève Alice. Elle est toute légère. Elle m’enlace durant le transport, sa tête contre la mienne. Je la dépose délicatement sur une chaise de la cuisine, face à la fenêtre. Je m’assoie à ses côtés.

- D’ici aussi on devrait voir le coucher du soleil.

On grignote quelques victuailles. Alice a un bon coup de fourchette et je contemple ses mandibules. Elle repère mon petit manège et elle sourit. J’adore. Trop belle mon amazone. Une simplicité inouïe, un charme fou, des yeux rieurs admirables. J’en veux encore et encore. Elle est à croquer.
Le repas terminé, direction le lave-vaisselle puis la salle de bain pour le brossage des quenottes.

De retour dans la chambre, Alice me pousse sur le lit. Elle s’allonge à côté de moi. Elle caresse doucement mon visage d’un doigt indolent. Ses grands yeux noisettes me regardent profondément, amoureusement. Elle ne dit rien. Je ne dis rien moi non plus. J’attends. Je me délecte de ses doigts qui ont pris un peu plus d’aisance sur mon corps. Elle le sait. Elle s’amuse avec passion en s’aventurant sur mes oreilles, mes lèvres, mon nez. Elle rit de son rire de gamine, mi femme, mi enfant. Je savoure chaque seconde qui passe comme un délice. Alice se décide à ôter mes vêtements, chaussures, chaussettes, pantalon, chemise. Elle hésite. Elle caresse mon boxer en évitant mon sexe, fait mine de saisir l’élastique, me regarde pour voir comment je réagis puis elle se résout à le retirer tout en douceur. Mon sexe découvert apparaît comme un pantin désarticulé, livré à lui-même dans l’espace aérien qu'il a décidé d'investir. Entre mollesse et vélocité, il ne sait pas encore quelle posture adopter. Alice sourit. Elle dépose un léger baiser sur ma verge qui s’est stabilisée sur mon ventre. Mes poils pubiens sont entretenus, coupés court. J’ai horreur de voir mon sexe entre deux énormes touffes de poils. Alice se glisse sur moi, son nez contre mon nez. Elle me dépose un tout petit bisou de ses lèvres fraîches. Elle relève la tête avec un magnifique sourire. Ses yeux sont plongés dans les miens. Je la sens un peu moqueuse et surtout très polissonne.

- C’est mou tout ça. Déjà épuisé mon amour ? Tu as deux minutes pour la remise en forme. Passé ce délai, je ne pourrai plus rien pour toi. Attends-moi ici, j’arrive. Et interdiction de se lever, de faire quoi que ce soit. Tu dois rester comme ça, sans bouger.

Le défi est lancé. La porte de l’appartement claque. J’entends l’ascenseur puis le silence. Le soleil en a profité pour s’éclipser, ni vu ni connu. La nuit tombe sur la station touristique et les volets se ferment automatiquement. Tiens, je ne savais même pas que l’appartement disposait de la fermeture centralisée. La pièce est maintenant plongée dans le noir. Je suis allongé sur le dos, nu sur le lit. J’entends à nouveau l’ascenseur, la clé dans la serrure, la porte qui se ferme. Un froissement de vêtements comme si quelqu’un se déshabille, des pas qui se rapprochent sur la moquette, des chaussons qui sont retirés. Et … plus rien.

Pourtant, on respire dans l’obscurité. Une respiration haletante, excitée, anxieuse.

- Alice ?

J’entends un rire étouffé, adorable et malicieux. Je reconnais le rire de ma chérie. Elle vient s’allonger sur moi comme tout à l’heure. Sa peau est toute lisse. Ses lèvres prennent possession des miennes. Elle joue de ses cheveux sur mon visage, sur mon corps. C’est trop bon. J’adore. Je perçois l’ondulation de son bassin sur mon sexe qui a pris une mensuration olympique. Son corps glisse sur le mien. Je sens maintenant ses seins de chaque côté de ma verge. Ils enserrent mon sexe. Alice doit probablement les maintenir avec ses mains car ils sont naturellement petits, tout doux, tout chauds. J’ai compris. Je tente de suivre le mouvement qu’Alice m’inculque et une petite tape m’ordonne d’arrêter. J’entends Alice s’esclaffer. Je la sens très friponne. Je laisse faire ma petite ingénue. Je n’ai pas le choix, c’est elle qui commande. Elle continue tout doucement. Je sens des lèvres se poser sur mon gland lorsque les seins s’échappent pour mieux revenir. Elles suivent le mouvement. Je devine maintenant que sa langue a pris le relai. Ma verge se retrouve transformée tel un bol de lait dans lequel Alice se désaltère comme le ferait une chatte assoiffée. Je suis lapé sans concession. La sensation est douce, agréable, encore plus torride lorsqu'une chaleur humide envahit mon gland tout entier et le libère lorsque les seins reviennent à la charge. Je commence à ronronner de plaisir. Mes mains se posent sur la tête de ma chérie et une nouvelle tape m’ordonne de rester tranquille. Je me plie à ses exigences pour laisser libre cours à mon imagination. Ses seins m’abandonnent. Ils sont arrivés au niveau de mes genoux. Une langue remonte doucement le long de mon sexe, redescend puis revient à la charge. Mon sexe est englouti lentement. Je sens le souffle chaud d’Alice sur mon bas ventre. Ses mains qui courent le long de mes hanches. Je me soulève légèrement pour faciliter le passage sous mes fesses et une nouvelle tape m’invite à ne plus bouger. Docile, mais bien à regret, je me focalise tout entier sur cette bouche qui sacralise mon sexe pour mieux le séduire, qui le relâche et qui une fois libéré le cherche à nouveau pour mieux recommencer. Je souris dans mon fort intérieur en me disant « ma chérie, si tu continues comme ça, tu vas prendre cher et tu l’auras bien mérité ». Je ris et la sanction tombe de suite. Pff, même plus le droit de rire. Alice ricane à son tour. Ce n’est pas juste. Elle, elle a le droit.

Ça bouge dans les coursives et mon sexe est abandonné sans autre considération. J’allais râler mais je me reprends. Les genoux de mon ingénue remontent le long de mon corps. Je sens quelque chose d’humide se poser sur ma verge, glisser le long, redescendre, revenir. Plus le mouvement est répété, plus sa chatte – je ne vois rien d’autre qui produirait le même effet – glisse sans retenue le long de mon pénis. La respiration d’Alice se veut plus rapide. La mienne s’accélère aussi même si la marge est encore bien haute. Le poids de son corps est basculé lentement en arrière. Je comprends maintenant que mon sexe roule entre ses fesses, alimenté par ses sécrétions vaginales abondantes. Alice gémit, se crispe légèrement. J’imagine son visage empreint de plaisir, dans l’obscurité sous mes paupières attentives, pendant que ses fesses entreprennent fougueusement ma verge. Je refoule une première vague de plaisir tant l’imaginaire et le physique s’y sont associés pour venir chambouler mes résolutions les plus fermes. Les fesses d’Alice se sont relevées. Je redoute la suite. Si elle venait à s’empaler, je ne pourrais pas résister. Ma jouissance est à fleur de peau. Mon sexe s’agite et dans un effort pharaonique, je retiens l’essentiel. Ma petite chérie a dû flairer le danger. Ses genoux ont repris l’ascension le long de mon corps et c’est maintenant l’odeur sexuelle qui vient émoustiller mes narines. Je sais que son sexe est juste au-dessus de ma tête. J’attends patiemment le moment où ses lèvres intimes viendront se poser sur les miennes. J’ai envie de laper à mon tour. Je veux m’imprégner de ses effluves sexuelles. Je veux goutter ses sécrétions. Je veux… Les lèvres d’Alice se sont posées sur mes lèvres. Je n’ose pas sortir ma langue et les secondes passent, lèvres contre lèvres. Je devine Alice impatiente. Je souris. Une petite tape m’invite à passer à l’action. Ma langue coure le long de son sexe, tout autour pour commencer. Une autre tape vient recentrer le débat. Je m’applique maintenant lapant ce qu’elle veut bien amener à mes lèvres gourmandes ; sa petite grotte, son clitoris, ses petites lèvres, tout y passe. Mon imaginaire fait mouche à chaque changement de position et Alice gémit encore de plus en plus fort. Elle m’offre un peu trop longtemps son clitoris et je la sens sur le point de basculer. Elle s’est relevée précipitamment laissant ma langue quelques secondes chercher ses muqueuses désespérément dans le vide. Ses genoux se sont encore avancés. Elle se penche maintenant en arrière et ses fesses viennent caresser mon visage. Je les embrasse avec fougue, passion et envie dévorante. J’adore les fesses d’Alice. Une petite tape m’indique que je fais fausse route. Je prends ses fesses entre mes mains et une autre petite tape plus appuyée cette fois me signale clairement que je suis en erreur. Je lape à nouveau et tout semble rentrer dans l’ordre. Ma langue rencontre quelque chose de rond, tout plissé aux abords, trempé de sécrétions vaginales. J’ai compris. J’avais remarqué une sensibilité particulière sur cette partie de son corps. Je fais mine d’arrêter et la sanction arrive très vite. Le rire d’Alice devient plus voluptueux, nerveux peut-être, impatient c’est sûr. Je me plie aux caprices de mon amoureuse. Je lape délicatement sa petite noisette. Elle gémit. Elle gémit de plus en plus fort. Avec l’espace de liberté qu’il me reste, ma langue remonte en partie sur son sexe pour revenir cueillir sa jolie petite noisette. Ses genoux m’enserrent la tête. Je la sens pour la deuxième fois à la porte de la jouissance. Mes mains viennent en renfort caresser ses fesses. Alice se redresse, me prend la tête, gémit encore, pousse un cri, puis un autre et elle se laisse aller dans toute sa jouissance, son corps languissant, tremblant, s’effondre sur mon corps en se liquéfiant.
Sa tête est venue se caler dans mon cou. J’adore ce contact sensuel. Elle ne bouge plus. Elle reprend conscience. Sa respiration se veut plus discrète.

- Waouh, …trop bon. Tu as aimé ? demande t’elle en essayant de reprendre son souffle.
- C’était surprenant mais délicieux. Par contre, quelque chose m ‘échappe.
- Ah bon et quoi donc ?
- Tu es partie chercher un truc en bas que tu n’as pas utilisée. Je me trompe ?
- On ne peut rien te cacher mon amour. Je me suis laissée emporter un peu trop vite. C’était si excitant que je n’ai pas su résister. Et comme je n’ai pas eu le temps, alors ça sera pour une prochaine fois.
- Et pourquoi dans le noir ?
- Tu sais, parfois, quand je n’écoute que mon corps, j’ai un peu honte de ce que je suis capable de désirer.
- Honte mais pourquoi ma chérie ? Il n’y a rien de honteux dans l’amour.
- C’est ta vision et j’adore. Avec toi j’ose des choses que je n’aurais jamais envisager de faire. Quand j’étais adolescente, j’habitais une ferme reculée dans le Cantal. On ne voyait presque jamais personne. J’étais réservée. Je ne savais rien de la vie. J’ai dû me débrouiller toute seule. Je n’ai pas rencontré beaucoup de garçons et soit ils étaient plutôt timides soit un peu rustres. A l’école d’infirmières, il y avait beaucoup plus de filles que de garçons et je n’intéressais personne. La première fois que j’ai ressenti quelque chose pour un homme, ça date d’il y a sept ans. Ça s’est arrêté une semaine après, à la descente du lit. J’étais déçue et lui aussi probablement. Un peu plus tard, j’ai rencontré un autre homme, quelqu’un de gentil. On est resté ensemble six mois jusqu’au jour où je me suis aperçu qu’il me trompait. Le dernier en date, on a partagé deux années de vie commune, jusqu’au verdict de mon premier cancer. Il a pris peur. Il ne voulait plus me toucher comme si j’étais contagieuse. Juste après, il est parti comme un voleur. Il n’a pas supporté. Il n’a même pas eu la franchise de me le dire en face. Avec toi, tout est si différent que je me demande si je ne suis pas en plein rêve. Je ne comprends pas pourquoi « Moi » alors qu’il y a tant de jolies femmes, surtout ici. Moi, je suis une femme qui n’a rien d’extraordinaire. On m’a même dit que je ne savais pas faire l’amour, qu’il n’y avait que ma jument qui comptait, que je ne savais même pas m’habiller. Et toi tu arrives. Tu fais sauter tous les verrous avec une évidence incroyable. Tu m’aimes comme je suis, tu me prends telle que je suis, bien habillée, mal habillée, tu t’en fous. Même mes seins déformés ne te font pas peur. Tu m’aimes comme j’ai toujours rêvé d’être aimé. Ce que je vis en ce moment avec toi, je n’ai jamais osé l’envisager un jour. Non pas que j’étais malheureuse, je me suis souvent cachée sous une carapace protectrice et toi, sans même chercher, tu as trouvé la clé et depuis, c’est l’extase, le bonheur absolu. J’ai peur de l’avenir mais avec toi j’ai le sentiment que tout est possible. J’ai vraiment envie d’y croire.

Alice poursuit.

- Tout à l’heure, quand j’ai baissé les volets, je me suis dit que j’étais folle, que peut-être j’allais tout gâcher. Que je devrais plutôt continuer à être une femme bien sage. Et toi, tu m’as fait confiance. Dans l’obscurité, c’est magique mais c’est aussi perturbant. Je ne voyais pas tes yeux. Je ne pouvais pas lire ce que tu ressentais, si tu aimais, si j’allais trop loin. J’ai adoré lorsque tu voulais participer et que j’étais obligée de te retenir. Je savais que tu appréciais. Et plus que tout, tu me comprenais. C’était magique. Une toute petite tape et tu savais ce que j’attendais. Derrière cela, je te rassure, il n’y avait aucun désir de soumission, ce n’est pas dans ma nature. Juste te guider là où je voulais nous amener tous les deux. J’ai échoué parce que tu as été d’une efficacité redoutable, bien au-delà de mes espérances. Alors j’ai craqué. Je ne me suis pas assez méfiée, mais tu ne perds rien pour attendre.

- J’aime quand tu ne te méfies pas ma chérie. On allume ?

A la lumière, ma chérie est adorable. Elle me regarde avec ses yeux embués, confiante. Heureuse.

- Embrasse-moi, gros coquin.

Nos lèvres s’allient ensemble dans un baiser sans retenu dont elle a le secret.

- Je t’aime ma chérie. Moi je n’ai jamais aimé quelqu’un comme je t’aime et je suis heureux que les autres n’ont rien compris. Tant pis pour eux et tant mieux pour moi, tant mieux pour nous.

Alice ramasse sa culotte prête à la revêtir.

- Hep là ! Sacrilège.
- Qu’est-ce qui t’arrive mon amour ?
- Tu m’as promis.
- Quoi donc ? Tu perds la boule. Je n’ai rien promis du tout.
- Si, si. Rappelle-toi ?

Et je sors la petite culotte cachée sous l’oreiller.

- Allez exécution. Mets tes petites fesses là-dedans que je regarde l’effet que ça donne.

Alice rougit.

- C’est quand même cochon ?
- Cochon ou pas, moi je suis toujours en pleine forme et une promesse c'est une promesse.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 05-09-2020

CHAPITRE XV (Fin du chapitre)


Alice sourit.

- Bon d’accord. On avait dit juste essayer.
- Ah tu vois ! La mémoire te revient subitement.

Alice enfile la petite culotte.

- Alors ?
- Merveilleux ma puce. Tu as un fessier fantastique. Elle te va très bien et je t’assure que ça ne fait même pas déplacé, juste sexy. Va te regarder dans la glace, tu verras.

Je la rejoins dans la salle de bain.

- Tu en penses quoi ?
- Oui c’est vrai. Tu as raison. Elle me fait un joli petit cul et c’est tout mignon. Je n’aurai jamais osé porter ça. Tu l’as achetée où ?
- Au magasin sur la rue principale, juste après la rue Saint-Jean.
- Ah oui, je connais une des vendeuses qui travaille là-bas.
- Johanna ?
- Comment tu sais ?
- C’est elle qui m’a conseillée et elle m’a dit qu’elle montait elle aussi. Donc j’ai fait le rapprochement.
- Je me suis entraînée avec elle en fin d'après-midi. Je l'aime bien. Elle est moins sophistiquée que les autres. Elle a un cheval blanc tout comme « Voie-Lactée ».
- Je peux retirer les nœuds ?
- Une autre fois si tu veux bien mon chéri. Là, je suis fatiguée.
- Tu as raison ma puce. C’est plus sage et on n’a pas arrêté une seule seconde tous les deux. On va se coucher chez nous pour la première fois. Je suis super content et je suis fier de toi. Tu as travaillé comme une forcenée.
- Je voulais que ça ne traîne pas trop pour en profiter au maximum et je ne suis pas déçue du résultat. Allez viens. Au dodo mon chéri. Je fignolerai demain matin. Je suis de soirée. Je t'aime.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 05-09-2020

La séquence est très agréable. Alice fait de grands discours après l'amour, dis donc. Pascal semble vraiment centré sur son plaisir à elle, mais a-t-il joui lui-même ? Je n'ai pas eu l'impression, et si c'est bien le cas, il montre beaucoup d'abnégation !!!


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - curieux - 05-09-2020

Bonsoir jkf,
Absent depuis plusieurs jours, j'ai dù lire tout d'un coup ;
Je ne q