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L'Odeur de ta forêt - Version imprimable

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L'Odeur de ta forêt - Louklouk - 01-06-2021

Hello ! La dernière...
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L'ODEUR DE TA FORÊT

— C’est ma bite, que tu regardes ? fit Stéphane, un des meilleurs joueurs, et d’ailleurs le meneur de l’équipe de basket de l’université.
— Euh… Non, non ! bafouilla Kévin, rougissant comme jamais.
— Et quoi, alors ?
— Ta… Ben… ta… touffe.
— Ha ! pouffa le superbe sportif — car il était superbe en tout, ce brun à l’œil bleu ! Ma touffe ! Ah ! Ah ! Ah ! Mais t’es ravagé, ou quoi ? Ah ! Ah ! ajouta Stéphane, en joie. Qu’est-ce qu’elle a de spécial, ma touffe ?
— Elle est… murmura Kévin en baissant les yeux, elle est… magnifique.
— Tiens ! Première fois qu’on me dit ça ! Eh ben grouille-toi de la regarder, parce que je la vire dès demain, ordre de ma copine !
— Non ! s’écria Kévin.

Précisons les circonstances de cette aimable saynète : si Kévin avait dix-huit ans et demi et étudiait en première année, Stéphane en avait trois de plus. Ce mec était une splendeur : grand, mince, parfaitement découplé et dessiné, il était musclé mais sans excès et surtout… fort joliment velu de haut en bas… ce qui faisait rêver un Kévin fort amateur de ce genre de fourrures.
Kévin était grand aussi, mais un peu maigre. Quelques poils châtains commençaient à peupler son torse délicat… mais sa touffe ne s’étendait pas sur la moitié des hectares occupés par celle de son héros !
Il attendait tous les soirs d’entraînement que Stéphane revînt au vestiaire se doucher, après avoir parlé au coach. Pour le mater, évidemment. Sauf que là, il venait de se faire choper.
Il n’y avait pas trop d’homophobie dans les clubs sportifs de l’université — l’association gay de l’endroit y avait, disait-on, placé des taupes partout !
Et Stéphane était le type même du gentil garçon apprécié de tous. Peut-être grâce à son sourire à damner les anges les plus vertueux ?
Tout le monde avait filé, et Stéphane déclara :
— Bon ! On va se laver ! Et profite de bien me mater, hein ?
— Euh… tu peux pas attendre encore un peu, pour…
— T’es trop, toi ! fit Stéphane en un immense sourire.
On se doucha donc… et Stéphane exécuta un joli numéro d’exhibitionnisme ! Tandis qu’il se savonnait, il se fit mousser la touffe au maximum et déclara :
— Regarde comme c’est joli, comme ça ! On dirait la barbe du Père Noël, tu trouves pas ?
— Le Père Noël est un vieux con, et un seul poil de ta touffe vaut un milliard de fois mieux que toute sa barbe ! répliqua un Kévin qui s’était un peu enhardi.
—Ha ! fit Stéphane, estomaqué. Eh ben t’es accro, toi ! T’en as d’autres, des comme ça ?
— Oui. J’te dirai.
Stéphane eut alors un large sourire étonné. On se rinça et se sécha, et dans le vestiaire, Stéphane invita Kévin à s’asseoir près de lui. Tout contre, même, puisqu’on se touchait de l’épaule jusqu'au bout du pied.
— Qu’est-ce qui te plaît… ou t’excite, dans une touffe de mec ? Car j’imagine que tu ne regardes pas trop celles des nanas ? commença-t-il doucement.
— Non. C’est… émouvant, voilà. Quand on voit des mecs super baraqués et qu’ont pas un poil, on se demande pourquoi ils veulent ressembler à des petits garçons… Moi, j’aime les mecs qui sont de vrais mecs, c’est tout. Et puis, une belle fourrure, c’est tout doux et…
Alors Stéphane prit la main de Kévin et se la posa sur la touffe.
— Dis-moi si elle est douce, celle-là, murmura-t-il.
Kévin caressa donc l’objet de son plus absolu fantasme… Non qu’il fût amoureux de son meneur de jeu, le sachant hétéro et en mains, mais… sa beauté était telle que… Il mêla ses doigts aux poils longs et fins du beau brun, en poussant un énorme soupir. Il avait soudain l’impression de toucher un dieu de l’Olympe…
— C’est drôle, ce que tu me dis-là, et ce que tu me fais-là, murmura Stéphane. Aucune fille dit ça. À croire que… y a que des garçons pour aimer… les vrais mecs.
— Je sais pas ce qu’y a dans la tête des filles… avoua Kévin. Moi, en tout cas, j’aimerais te ressembler, Stéphane. Pour moi, t’es le mec idéal… et pas seulement par la beauté de tes poils, oh non !
Kévin continua encore quelques minutes ses caresses et Stéphane poussa enfin un énorme soupir. Kévin reprit :
— Là, tu sens le savon ; c’est agréable. Je suis sûr que… avant de te laver, ta jolie forêt doit avoir une super odeur…
— Après deux heures d’entraînement ?
— Oui. Comme aussi tes aisselles.
— Oooh !... T’es un pro du sexe, toi ! Et du vice, même !
— Je sais pas. T’es beau.
— T’es gentil…
— Ce que je voulais te dire, aussi… Si tu le fais vraiment… te raser… Est-ce que t’accepterais que je te prenne en photo, avant ?
— Ben… Oui, bien sûr.
— Et aussi… J’ai une petite tondeuse… Est-ce que je pourrais te le faire, si vraiment tu tenais à aller jusque là ?
Stéphane tourna la tête, et Kévin le regarda aussi ; on était si près l’un de l’autre. Stéphane souffla :
— C’est drôle, tout ce que tu me dis… Et pourquoi tu voudrais me raser, si tu ne veux pas que je le fasse ?
— Parce que… comme ça… je pourrai garder ta touffe.
— Oh ! T’es vraiment fou, toi !… Tous les… gays parlent comme ça aux mecs ?
— Non. Il y a de tout partout. Moi, je parle à Stéphane.
— Mais… tu sais que je suis hétéro, non ? Et que j’ai une copine ?
— Je sais tout ça… mais si les mauvaises raisons empêchaient d’aimer les gens… on n’aimerait plus personne !
— Ah ! T’as de l’estomac, toi !
— Je sais pas… J’adore ta touffe. Ta beauté, aussi.
— Bon, ben… p’tit mec… tu me renifles la prochaine fois ? Il faut y aller, maintenant… souffla enfin Stéphane.
— Ta vilaine Madame coupeuse de poils t’attend ?
— Chut ! fit Stéphane en souriant et en passant le bras autour du cou de Kévin… qui frissonna, et qui avait toujours la main dans sa touffe. Oui, elle m’attend, mais… toi, ce que tu peux attendre aussi… c’est de me raser.
— Hein ?
— Tu m’as convaincu de remettre ça à plus tard.
— Oh ! Mais… les photos ?
— Quand tu veux.
— Et… renifler ?
— Mercredi ? (les entraînements avaient lieu les lundis, mercredis et vendredis)
— Oh ! Oh oui, merci ! Oh, Stéphane, t’es… t’es un amour, tiens ! fit Kévin en posant un bisou appuyé sur la joue du garçon, qui se leva ensuite, comme lui.
Où Stéphane vit que Kévin bandait… aux trois-quarts, dirons-nous. Mais il ne dit mot et se rhabilla, gardant toujours le sourire aux lèvres.
— J’ai bien fait de venir, tiens ! lâcha-t-il enfin.
— Et pourquoi ?
— J’dois être le seul basketteur au monde à avoir un fan club entièrement dédié à sa touffe !
— Hep ! Tu te moques de moi, là…
— Jamais de la vie, p’tit garçon ! Et j’te rappelle que tu m’as promis des photos… que t’auras pas intérêt à rater !
Kévin resta coi, et ébahi. Surtout quand Stéphane fit :
— Et avant que tu mettes le museau dans ma sueur, j’peux t’faire un bisou ?
Kévin n’en revenait pas ! Deux franches bises furent donc échangées, et l’on se donna rendez-vous au prochain entraînement. Autant vous dire que les parcours de ces jeunes gens se firent sur des planètes différentes !
Kévin, bien sûr, se croyait sur un genre d’astre encore inconnu du système solaire… Il avait non seulement touché la touffe de son idole, mais il en avait encore reçu la promesse de la photographier, et de la renifler ! Nul de ses rêves les plus échevelés ne l’avaient mené jusque là !
Quoique non moins éloigné du plancher des vaches, Stéphane songeait autrement : quelle étrange aventure ! Lui, le chéri de ces dames et dont les yeux et le sourire suffisaient à lui ouvrir toutes les alcôves… et toutes les vertus, lui ! Il venait de se faire embobiner par un p’tit mec gay qui… qui lui avait dit de gentilles choses, en vérité.
Étonnantes, surtout. Et il était allé jusqu’à se laisser caresser la touffe pendant de longues minutes : si ses potes, ou sa copine (et même quelques autres drôlesses de son carnet) l’avaient vu ! Et il avait promis aussi… Oh !...
Il s’efforça de se calmer : qu’est-ce qui l’avait amené à être aussi conciliant avec ce p’tit pédé ? Il se reprit, in petto : ce p’tit gay ?
Il eut un début de réponse en consultant sa messagerie, arrivant chez lui — un studio du centre ancien. Un message de sa belle l’attendait… sur un ton assez peu amène. Il l’effaça en songeant que Kévin ne lui avait pas parlé sur ce ton, lui…
Il la rappela, et s’excusa platement de ne lui avoir pas répondu plus tôt : si elle avait su ce qu’il faisait alors ! Puis, un peu plus tard, il la calma avec son habituel savoir-faire… Toutefois, il ne lui dit rien de sa décision de surseoir au rasage… Il avait déjà prévu le bobard approprié… et n’entendait pas se laisser engueuler comme ça… après les douceurs susurrées par Kévin.
Au moment de s’endormir, il se rappela la presque bandaison de ce garçon… et en sourit. Lui n’avait pas bougé, durant tout le moment des caresses pubiennes de Kévin. Et il se demanda où irait cette bizarre histoire : oui, il était décidément tout à fait hétéro, mais… ce gentil garçon lui avait ouvert des fenêtres… par où son esprit eut soudain envie de s’envoler… avant qu’il s’endormît.
Vite l’idée qu’il avait promis de faire renifler son pubis à Kévin lui revint en tête, au matin ! Il était rentré dormir chez lui, comme parfois en fonction des circonstances, et de son humeur. Et ce soir, il voulait dormir seul.
Et là… il s’éveilla avec la trique matinale… conjuguée avec le souvenir de cet incroyable moment avec Kévin… Et impossible de se l’ôter de la tête, çui-là, avec son sourire de premier communiant, son air innocent, et les douces caresses qu’il avait prodiguées à sa touffe !
Conclusion : Stéphane dut se branler en pensant à lui… et plus, si affinités. Mais non ! se jura-t-il sous la douche, il ne ferait rien avec ce p’tit con, tout mignon qu’il fût !
Néanmoins, ces bizarres choses lui occupèrent l’esprit tout ce mardi… jusqu’au mercredi soir, moment de l’entraînement. Où Kévin fut gracieux comme jamais. Et même, Stéphane eut la réelle impression que ce garçon, pas trop doué pour le sport, en vérité, en faisait un maximum… Ce qui l’attendrit un peu.
Arriva le moment attendu. Quand on fut sûr que le coach avait quitté les lieux, on se sourit… maladroitement.
Kévin vint s’agenouiller devant Stéphane et… réalisa lors son plus grand fantasme : mettre son nez en la magnifique touffe du beau Stéphane. Il gémit aussitôt, et haut !
— Hep, mec ! Tu me fais quoi, là ?
— Tu sens trop bon, Stéphane! T'imagines pas !...
— Il est fou, ce mec !
Après un bon moment de reniflage, Kévin alla se frotter le museau sur les boules de Stéphane, tout aussi longuement. Puis il les prit en bouche : elles étaient petites et fort velues aussi. Stéphane émit un long soupir :
— Ooooh... T'es fou, p'tit mec !
Mais Kévin savait ce qu'il voulait : et ce fut qu'il entreprit de pomper le grand et joli vit de Stéphane. Magnifique moment, oh oui ! Stéphane soupira :
— Mais tu fais quoi, là ?
Kévin ne répondit pas, tout occupé qu'il était, et Stéphane murmura, geignit, et gémit même... Combien Kévin était parfait, en ces exercices !
— Pourquoi tu fais ça si bien, toi ? osa-t-il enfin.
— Tu me casses pas la gueule, hein ? Ben... Je t'aime.
— Oh, putain... souffla Stéphane, putain...
Et Kévin mena le beau Stéphane à des sommets de jouissance jusqu'alors inconnus de lui... Allant jusqu'à en avaler l'entier plaisir, à l'effarement du garçon.
On se sépara tout chose, sans parler. Stéphane ne savait plus où il était : une déclaration, et … la première fois qu'on l'avalait. Nom de dieu ! Il était où, là ? Un mec ?
Arriva le vendredi. Rien n'eût pu faire penser, vu de l'extérieur... Mais au moment de s'aller doucher, Stéphane souffla :
— On se lave chez moi, tu veux ?
Dans la douche italienne du garçon, Stéphane se laissa humer tout, tout... et tout. Jusques et y compris sa raie velue de sombre. Il ne fut pas surpris, mais ravi, d'y sentir la langue de son petit admirateur... comme il l'apprécia partout ailleurs.
— Plus besoin de me laver, maintenant que tu m'as léché partout ! fit-il quand Kévin se releva enfin, l'enlaçant.
On se savonna pourtant fort gentiment l'un l'autre. Et l'on picola en grignotant. Où Stéphane déclara soudain :
— Tu dors ici ?
— Ben... oui, évidemment ! fit Kévin, tout sourire. C'est bien, que tu te sois pas rasé, grand garçon. T'es beau.
— T'es... fou, petit garçon.
Au matin, les choses allèrent d'autre façon. Kévin prit entière possession des beautés de Stéphane, qui n'eut pas à s'en plaindre, nenni !
— Je te fais pas jouir, bébé.
— Tu fais ce que tu veux, Kévin, murmura Stéphane.
— Car tu vas me la mettre.
— Oh ! Ça... Ça, je sais pas !
Mais Stéphane baisa Kévin, comme si ça allait de soi. Combien il y eut du bonheur, céans, avant qu'on osât en parler ! Le sourire de Kévin le toucha grandement :
— Trop génial, de te sentir en moi, mon bébé !
Stéphane ne dit mot, pensant à ces dames... qui étaient tellement moins disertes ! Alors il accepta les sollicitations de Kévin, désormais, et les infinies douceurs qu'iceluy lui offrait. Et il finit par comprendre qu'il en acceptait aussi le cœur. « L'odeur de ta forêt ! » disait Kévin...
28. V. 2021





Re : L'Odeur de ta forêt - Philou0033 - 02-06-2021

Bonjour [member=87]Louklouk[/member] !

Encore un beau récit, merci.
J'ai passé un très bon moment de lecture avec ce court récit mais superbement bien écrit.
Il ne faut pas croire, mais il y a des sportifs hétéros qui aiment de temps à autre se perdre dans les bras de jeunes gays.

Merci Louklouk pour ce moment de lecture.

Je t'embrasse!
Philou


Re : L'Odeur de ta forêt - lelivredejeremie - 02-06-2021

Il y a des constantes dans tes récits qu’on aimerait voir plus répandues dans la vraie vie, la gentillesse et l’ouverture d’esprit  Smile  Les facs sont censées au moins offrir la seconde, sauf que pas vrmt, et leurs clubs de sport encore moins… Mais tes petites bulles de bonheur semblent les rendre possibles, comme ici avec la tolérance mêlée de curiosité de Stéphane envers le fétichisme particulier de Kévin, et c’est juste adorable  Smile


Re : L'Odeur de ta forêt - fablelionsilencieux - 09-06-2021

Crotte, alors !

J'ai failli rater ce petit conte... olfactif.
Il sent bon les tendres sentiments et la gentille "malitude".

Encore maitre Louklouk, encore !

:-* :-*




Re : L'Odeur de ta forêt - KLO7514 - 14-06-2021

La "forêt" n'est plus vraiment...vierge* d'autant qu'elle servit auparavant à dodeliner contre des "corps étrangers" différents du sexe masculin.
Quel régal, ami Louklouk. Hé oui, il faut de tout pour fabriquer notre monde et beaucoup de douceur, de gentilles paroles "font plus que force ni que rage" comme disait le grand Jeannot de Château-Thierry.
Merci à toi pour ce bon moment.
KLO.
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*J'ai failli omettre la lettre "i" de ce dernier mot, emporté par l'ambiance du récit!