Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Au camp scout (reprise Docti) - Bouffondelalune - 16-01-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Phil peut vraiment compter sur sa famille. Jean et Anne ont des paroles réconfortantes pour leur frère qui n'est pas bien et ce depuis l'attaque homophobe survenue en Vendée. Phil porte des couches ce qui n'est pas évident quand on est ado! Henri et Phil se retrouvent. Phil est même invité à rester loger chez Henri. La question de la couche revient, car Phil n'en a pas, ce n'était pas prévu qu'il reste loger. La nuit se passe bien, pas de pipi au lit. Est-ce la présence d'Henri aux côtés de Phil? Nos deux amis ont pu s'aimer! Bon week-end. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 16-01-2021 (16-01-2021, 06:10 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Que dire, tout y est. Tu as bien résumé cette suite. Effectivement ce n'est pas évident pour un ado de porter des couches pour dormir. Il y a toujours une part de "honte"! Jean et Anne remontent le moral de leur frère et le soutiennent. C'est déjà ça de ne pas être la risée de sa famille ais d'être accepté tel qu'on est, même avec des couches pour dormir. Henri et Phil s'entendent bien et se donnent l'un à l'autre. Ils sont soutenus par les deux familles! Merci de suivre et de commenter le récit si régulièrement! Très bon week-end à toi aussi! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 19-01-2021 Au matin, le soleil était déjà assez haut, nous nous étions réveillés. Nous étions Henri et moi heureux d’avoir pu nous aimer. Et puis, cerise sur le gâteau, le lit était resté au sec. Nous nous sommes embrassés langoureusement. Puis nous avons entendu frapper à la porte, Henri avait dit « Oui ». C’était Véronique qui venait voir si nous étions réveillés. Elle nous voyait toujours couchés l’un à côté de l’autre dans le lit d’Henri, nus. Véronique m’a regardé et m’a fait un clin d’œil. Je lui ai alors dit en souriant : Moi : « Véronique, je n’ai pas fait pipi, le lit est sec. Véro : Je suis très heureuse pour toi. Henri était au courant ? Moi : Je le lui ai dit hier soir. J’étais gêné, mais je ne voulais lui cacher que normalement je porte des couches culottes pour la nuit. Henri : Oui maman, Phil m’a expliqué qu’il portait des couches, comme il n’en avait pas, je lui ai dit que si cela arrivait, je préférais dans mon lit que dans celui d’André. Pour moi, cela n’avait pas d’importance. Je l’aime tel qu’il est. Véro : Vous êtes craquants mes deux loustics. Hop, levez-vous. » Nous nous étions levés et nous étions allés prendre notre douche à la salle de bain. Nous avions retraversé le hall lorsque Véronique passait avec du linge. Elle nous avait elle aussi dit : Véro : « Mais vous êtes tout bronzés, pas de fesses blanches. Vous êtes beaux à croquer ! Henri : Enfin maman, nous sommes beaux, ça on le sait ! » (Sur le ton de la rigolade.) N’ayant pas d’autre sous vêtement sous la main, car je ne savais que j’allais passer la nuit chez Henri, je lui avais demandé de me prêter un boxer pour ne pas remettre celui de la veille. Henri m’avait alors passé un super boxer noir. Une fois habillés, nous étions allés prendre le petit déjeuner. Café, baguettes et croissants. Véronique était restée près de nous. Véronique m’avais alors confié qu’elle avait été mise au courant par maman que je portais normalement des couches pour la nuit. N’en ayant pas Véronique avait placé une alèse supplémentaire au cas où. Mais j’étais content d’être resté au sec. J’avais alors pensé que c’était parce que j’étais avec Henri et qu’il avait le pouvoir de m’apaiser, raison pour laquelle j’avais passé une très bonne nuit. Après nous discutions de choses et d’autres. Puis nous avions parlé de la façon de nous revoir durant l’année scolaire. Nous avions décidé de ne pas nous voir durant la semaine, sauf parfois le mercredi après-midi si nous n’avions pas trop d’occupations de notre côté. Nous allions nous revoir chez les scouts et nous devions rester vigilants et ne pas nous exposer devant les autres. Nous avions envisagé de dormir une fois chez l’un et la fois suivante chez l’autre les jours où il y avait réunion chez les scouts. Véronique avait approuvé cette façon de faire et elle était d’accord de défendre ce point de vue avec mes parents et Joseph le papa d’Henri. Véronique ajouta : Véro : « Je crois que c’est bien de vous voir une nuit par semaine. Pour les vacances nous verrons au cas par cas. Henri : Merci maman, tu es super. Moi : Oh, merci Véronique. Véro : De toute façon je préfère que vous vous aimiez dans un bon lit que de le faire n’importe où. Nous nous étions mis à rougir tous les deux. Véronique ajouta alors : Véro : Hier soir vous n’avez pas fait ça en sourdine, mais je sais ce que c’est quand on aime, on est hors du temps. Henri : Oh maman, bon ! Moi :« Henri tu vois bien que ta maman nous charrie un peu. Véro : Oui, mais je vous aime mes deux lascars ! » Nous avions ensuite débarrassé la table, nous avions refait le lit dans la chambre. Il était alors l’heure de nous quitter. Nous nous étions embrassés. Je quittais avec regrets l’appartement d’Henri, après avoir salué Véronique Henri et moi nous nous étions donné rendez-vous le lendemain matin vers dix heures au parc. Nous comptions nous balader dans la ville et profiter des derniers jours avant la rentrée scolaire. Re : Au camp scout (reprise Docti) - Bouffondelalune - 19-01-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Phil est content de ne pas avoir mouillé le lit d'Henri. Véronique est contente elle aussi que Phil s'en soit ouvert auprès d'Henri concernant ce problème passager de couche pour dormir. On sent ici que l'amitié et l'amour ont besoin de paroles, d'ouvertures et de confiance l'un en l'autre. Les deux ados se sont concertés pour se voir et loger une fois par semaine, l'un chez l'autre. Ils se verrons aussi chez les scouts. Véronique se rend compte qu'ils sont conscients qu'ils doivent aussi penser à leurs études. C'est presque la fin des vacances, la rentrée des classes approche à grand pas. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 19-01-2021 (19-01-2021, 12:11 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! La nuit s'est bien passée chez les parents d'Henri. Phil avait prévenu son chéri qu'il n'avait pas de couche pour la nuit. Lit au sec! Les deux ados préparent la rentrée scolaire et celle chez les scouts. Ils conviennent de faire un planning pour aller loger une fois chez l'un et ensuite chez l'autre. Les vacances arrivent à la fin. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Lange128 - 19-01-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Véronique s’inquiète de savoir si tout s’est bien passé avec Henri et Phil, et elle contrôle aussi leur bronzage intégral… Une vraie « mère poule ». Ils ne peuvent dormir ensemble qu’une fois par semaine, ce n’est pas beaucoup… mais il faut privilégier les études. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 19-01-2021 (19-01-2021, 07:20 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Véronique est une vrai "maman poule", elle souhaite que cela se passe au mieux pour son fils Henri et pour Phil. C'est déjà une bonne chose que de laisser les deux ados dormir ensemble une fois par semaine. Ils doivent privilégier leurs études. On ne sait pas s'il il n'y aura pas l'une ou l'autre nuits supplémentaires. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire si souvent ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - KLO7514 - 20-01-2021 Oh que voilà du bon temps : ils ont bien raison de "se faire du bien" ces deux gaillards, ça met "un peu de sel" dans une vie de jeune-voire aussi de...moins jeune! C'est très sympa de suivre cette belle histoire. Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 20-01-2021 (20-01-2021, 12:33 AM)KLO7514 link a écrit :Oh que voilà du bon temps : ils ont bien raison de "se faire du bien" ces deux gaillards, ça met "un peu de sel" dans une vie de jeune-voire aussi de...moins jeune! Bonjour [member=156]KLO7514[/member] ! Merci pour ton com ! Effectivement ils ont bien raison les deux ados de "se faire du bien", les hormones sont ébullitions à cet âge là ! Cela permet aussi de rêver en lisant le récit ! Très content de savoir que tu aimes suivre ce récit ! Merci KLO de suivre le récit et de laisser un commentaire ! Je t'embrasse ! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 21-01-2021 Chapitre 8. Noir destin ! Le soir, étant un peu fatigué, j’étais monté dans ma chambre et je m’étais mis dans mon lit, je me sentais un peu seul. Je repensais aux bons moments passés avec Henri lors du camp ainsi qu’en Vendée, je repensais aussi à Stéphane lors du séjour chez mon oncle. Je m’étais alors masturbé en pensant à eux et au fait qu’ils étaient sans doute eux aussi en train de se masturber de leur côté. Vers 22h15 alors que j’allais mettre ma couche pour dormir, le téléphone avait sonné. C’était une heure très avancée pour que quelqu’un téléphone à la maison. J’avais entendu Papa décrocher. Il était au bout du fil et j’entendais qu’il discutait en allant dans son bureau et en refermant la porte derrière lui. Je m’étais semble-t-il endormi depuis quelques minutes, j’avais oublié de mettre ma couche. Je n’étais pas très bien, je ressentais quelque chose, j’avais un mauvais pressentiment. Puis peu après, Maman avait ouvert la porte de ma chambre. Je m’étais réveillé par le bruit de frottement de la porte. J’avais allumé ma lampe de chevet. J’avais alors vu le visage décomposé de ma maman. Je m’étais levé pour la rejoindre car elle redescendait vers le salon. Papa avait lui aussi une tête jusque par terre. Je leur avais demandé : Moi : « Qui a-t-il, pourquoi vous faites une tête pareille. Je voyais alors des larmes couler sur le visage de maman. Papa : Heu, Phil, il faut que tu sois courageux. Moi : Mais qu’est ce qu’il y a ? Il est arrivé quelque chose ! Papa : Voilà Phil, Henri … a….. Moi : Oui quoi, Henri a quoi ? Papa : Henri a été…. renversé par une voiture ce soir. Moi : Quoi, et comment va-t-il ? Papa : Phil, je suis désolé, mais … Henri n’a pas survécu ! » Je m’étais effondré, j’étais en pleurs, le sol s’était d’un coup dérobé sur mes pieds, je m’étais retrouvé à terre pris dans une crise de larmes. J’étais sous le choc. Je criais : « Henri, Henri, Henri. Mais pourquoi, Henri, Henri. » Maman pleurait elle aussi. Elle m’avait pris dans se bras. Nous étions à terre sur le tapis du salon. Anne et Jean étaient arrivés en se demandant ce qui se passait. Ils me voyaient avec maman à terre, en pleine crise de larme, moi répétant « Henri, Henri ». Papa leur avait alors expliqué ce qui s’était passé avec Henri, qu’il s’était fait renverser par une voiture et qu’il était mort. Anne et Jean se sont également effondrés en larmes. Je m’étais mis à trembler, j’étais en pleine crise, je haletais, je cherchais ma respiration. Papa téléphona tout de suite au médecin de famille pour qu’il passe à la maison pour me soigner. Le docteur m’avait fait une injection de calment. Il était resté une bonne heure, le temps que je me sois endormi dans mon lit. Maman avait alors demandé à Jean de dormir à côté de moi pour que je ne reste pas seul et pour avoir un œil sur moi. Je m’étais réveillé vers 09h00. J’étais encore un peu groggy à la suite de l’injection. J’avais les yeux rouges, j’étais trempé, j’avais pissé dans mon lit. Jean avait déjà prévenu maman depuis sept heures ce matin. J’avais oublié de mettre une couche ! Papa n’était pas parti travailler, il était resté à la maison. Vers 09h20 Jean-Philippe, mon médecin adoré, avait sonné à la porte. Il avait été contacté par papa et de suite il avait fait le déplacement pour venir me voir. Il m’avait ausculté. Il avait prescrit d’autres calmants pour que je puisse tenir le coup. Il avait dit à mes parents de faire très attention à moi et de ne surtout pas me laisser seul. Jean-Philippe était resté à déjeuner, mais nous n’avions presque rien avalé. Début d’après-midi Jean-Philippe était reparti. Il avait pris contact avec le médecin de famille et il avait convenu de la suite pour ma santé. J’étais resté à la maison. Mes parents avaient refusé que je sorte de la journée. J’aurai l’occasion de voir les parents d’Henri et André le lendemain. J’avais passé la journée à pleurer, j’étais dans le brouillard. J’étais mal, je ne pensais qu’à Henri. Il avait dû avoir horriblement mal en se faisant renverser par la voiture. Était-il mort sur le coup, je n’arrêtais pas penser à cela. Je m’imaginais le déroulement de l’accident, je devenais fou, il fallait que je retrouve mes esprits mais à chaque fois j’avais le visage d’Henri qui me venait à l’esprit. J’étais fou de douleur. J’avais pensé que c’était moi qui aurais dû être à sa place, c’était moi qui aurais dû mourir ! Mais pourquoi tant d’acharnement, pourquoi Henri, pourquoi moi ? J’avais cette impression d’être devant un précipice. J’étais toujours prêt à tomber dedans ! Vers la fin de l’après-midi André était venu à la maison. Quand il m’avait vu, il est venu m’enlacer en pleurant. Je me suis une nouvelle fois remis à pleurer, comment avais-je encore des larmes après avoir déjà autant pleuré ! André était lui aussi dévasté par le décès de son petit frère. André était resté une bonne heure à la maison. Nous nous consolions l’un l’autre. J’avais alors demandé à André si je pouvais passer le lendemain voir ses parents, Véronique et Joseph. Pour André il n’y avait pas de problème, je pouvais venir. J’étais en route avec maman pour rendre visite aux parents d’Henri. J’étais toujours sous calmants. Une fois devant la porte de l’appartement, je m’étais une nouvelle fois mis à pleurer. Véronique avait ouvert la porte, elle avait les yeux rouges, la mine défaite. Elle m’a alors pris dans ses bras et elle aussi s’était remise à pleurer. Nous étions restés comme ça au moins cinq bonnes minutes. Je ne savais pas quoi dire, nous étions tous dévastés. André était là lui aussi, il m’a aussi pris dans ses bras pour me faire un câlin. Dans le creux de l’oreille il m’a dit : « Merci d’être là mon frère. » Il n’en fallait pas moins pour me refaire pleurer. Il a fallu qu’on me place couché dans le divan, je ne tenais plus debout. Alors que nous étions tous en pleurs, la sonnette de l’appartement avait retenti. Véronique était allé ouvrir. Elle avait ouvert à Jean-Luc, le jeune assistant de la troupe scout. Il avait la mine décomposée. Il avait semble-t-il appris le décès de Henri et il était venu rendre visite à la famille. Dès qu’il m’avait vu, en pleurs, couché dans le divan avec une tête de zombie, il avait tout de suite compris que j’avais eu la relation d’amitié avec Henri. Jean-Luc avait présenté ses condoléances à la famille. Puis il s’était approché de moi. J’étais incapable de dire un mot. Maman lui avait alors expliqué notre relation d’amitié, sans en dire plus, les vacances en Vendée et la suite, et l’accident. Puis Jean-Luc avait ajouté qu’il croyait qu’il y avait plus que ça. Maman avait expliqué à Jean-Luc, en deux mots, de quoi il retournait. Il avait donc su que nous étions devenus inséparables et que nous étions gays et devenus amants. Par la suite Jean-Luc avait dit qu’il s’en doutait, mais qu’il avait respecté notre choix et qu’il ne voulait en aucun cas interférer dans des affaire de cœur, avouant que lui aussi était homo. Maman avait de toute façon compris bien avant qu’il ne le dise ! Jean-Luc n’avait été insensible aux paroles de maman, et il s’est mis lui aussi à pleurer. Il était étonné qu’à notre âge nous puissions aimer si fort. Jean-Luc avait demandé à Véronique s’il pouvait associer la troupe aux obsèques d’Henri. Véronique et Joseph avaient marqué leur accord. J’avais demandé à maman et Véronique si je pouvais aller rendre un dernier au revoir à Henri, au funérarium. Toutes les deux m’avaient accompagné. Cette épreuve, car c’était une épreuve quand on a seulement 16 ans, était difficile à assumer. Je voyais le cercueil blanc, oui un cercueil blanc, avec des fleurs rouges posées dessus. Maman avait demandé à la fleuriste de faire un beau bouquet de fleurs rouges également. Je n’en savais rien, j’étais dans les nuages à cause des calmants. Elle m’avait donné le bouquet que j’avais également aussi posé sur le cercueil. Une petite banderole y était y accrochée sur laquelle on pouvait lire « A mon Ami Henri ». Véronique s’était mise à pleurer, moi je ne savais plus quoi dire, ni quoi faire, j’avais du m’asseoir pour ne pas tomber. Le moment étant tellement intense, tellement prenant, que je me suis fait dessus. J’avais pissé sur moi, sans même m’en rendre compte. C’est Véronique qui s’en était aperçu. Maman s’excusait, elle ne savait plus comment faire, elle voyait que je n’étais plus le même. J’étais dévasté et incapable de raisonner normalement. Nous étions rentrés à la maison. J’étais allé prendre une douche pour ensuite me changer. Maman avait fait appel au médecin de famille. Celui-ci ayant été mis au courant de mon état et il m’avait donné d’autres médicaments pour ne pas être tout le temps dans les vapes. La soirée s’était une nouvelle fois passée au milieu des pleurs et des cris. Il m’arrivait de crier dans un demi-sommeil « Henri, Henri, reste Henri, je t’aime. » Mes parents ainsi que ma sœur et mon frère étaient tétanisés en me regardant ainsi crier. C’était comme si on m’enlevait les tripes. Henri était devenu une partie de moi, je ne pouvais pas accepter que mon ami, que mon amant ne soit plus de ce monde. Pour moi c’était impensable. Henri allait ouvrir la porte et entrer dans la pièce où nous étions. J’étais désespéré. Comment pouvais-je encore continuer à vivre sans Henri. Maman m’avait redonné un autre calmant au risque de me faire dormir, mais elle ne supportait plus de me voir comme ça. J’avais été conduis à ma chambre et j’avais été couché sur mon lit. Maman avait pris contact avec un psychologue en vue de prendre un rendez-vous pour moi. Maman lui avait expliqué la situation et elle souhaitait que je puisse être vu le plus tôt possible. Le praticien avait compris que j’étais au bord du précipice ! Rendez-vous avait été pris dans les jours qui suivent les funérailles. Maman était venue trois ou quatre fois me voir pour savoir si j’allais mieux. Le lendemain c’étaient les funérailles d’Henri. J’avais une nouvelle fois passé une très mauvaise nuit. J’avais eu le visage de mon cher Henri en permanence à l’esprit. J’avais mouillé mon lit, tellement ma couche culotte était pleine et qu’elle avait débordé. J’étais comme hors du temps, incapable de raisonner, d’avoir le moindre réflexe. Je ne mangeais presque plus, j’étais anéanti. Avant de quitter la maison pour les funérailles maman m’avait demandé si je ne voulais pas mettre une couche pour éviter d’avoir un accident lors de la cérémonie. J’avais accepté, je ne voulais en plus me mettre en exergue par un pipi culotte devant tout le monde. Lors des funérailles d’Henri, toute la troupe était là. Les scouts étaient presque tous là ! Même mon cousin Stéphane avait fait le déplacement. Jean-Philippe, je n’y avais même pas prêté attention, était lui venu. J’avais encore beaucoup pleuré lors de la cérémonie. Papa avait lu un texte en mon nom. Un texte dans lequel je le remerciais d’avoir été mon ami. Les autres scouts présents se posaient des questions. Jean-Luc leur avait dit qu’il avait été très proche de moi et que nous avions passé une semaine de vacances ensemble. Roland avait tiré la tête. Il n’était pas au courant de ça, bien qu’il était membre de ma patrouille. Il fulminait ! Une fois la cérémonie terminée, nous nous étions rendus au cimetière. Il était à près de 500 mètres de l’église. Nous nous y étions rendus à pied. Le moment le plus dur ça été la mise en terre, voir ce cercueil descendre fut un moment très pénible, des plus pénible. Heureusement que maman et ma sœur était à mes côté. Je m’étais une nouvelle fois effondré. J’étais en pleurs. Les gens me regardaient, mais je n’en avais cure. Les scouts, qui étaient près de moi, étaient tous interloqués. Jean-Luc une nouvelle fois leur expliqua que j’avais été en contact avec Henri durant les vacances et que j’avais une relation d’amitié très forte avec lui. Une nouvelle fois Roland tirait la tête. Je ne savais pas pourquoi, il était aussi de ma patrouille et il connaissait aussi Henri. A l’issue des funérailles la maman d’Henri était venue me trouver pour me dire combien elle avait été contente de voir qu’Henri avait eu un très bon ami et combien elle avait trouvé notre amitié très forte, avait été très bénéfique pour son fils. André était ensuite venu me serrer dans ses bras ; lui aussi était en pleurs. Nous nous étions étreints quelques minutes. Exténué par cette cérémonie, maman m’avais ramené à la maison. Je m’étais effondré sur mon lit. Je m’étais endormi directement. Cela fait des années que je vis avec le souvenir d’Henri. Henri a été pour moi un rayon de soleil dans la grisaille de la vie, c’était mon ami, c’était mon premier amant. Le souvenir d’Henri et des moments passés avec lui sont toujours gravés dans ma tête, et ils resteront toujours présents dans mon cœur jusqu’à la fin de ma vie. A mon Ami, Henri S. (A suivre: tome 3.) Re : Au camp scout (reprise Docti) - Lange128 - 21-01-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Je savais que ce drame allait arriver puisque j’ai lu la suite du récit. Cela fait quand même un choc de découvrir cet épisode. Comme le prouve la dédicace à la fin, je pense que c’est inspiré de faits réels. Même si cela s’est passé il y a bien longtemps, le souvenir d’Henri S. doit toujours être très présent dans ton cœur et cela n’a pas dû être facile pour toi d’écrire ce texte. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 21-01-2021 (21-01-2021, 01:08 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Daniel, un drame qui laisse des traces près de 50 ans après ! La mort d'un jeune de 15 - 16 ans c'est tout bonnement intolérable ! Si c'est un ami, un petit-ami, c'est abominable ! Oui, Henri a été mon premier "amant", et c'est impossible de l'oublier. J'ai versé beaucoup de larmes en rédigeant les suites dramatiques comme celle du décès d'Henri. Le récit, comme tu le supposes, comportent des faits réels et d'autres aménagés pour que le récit ne soit pas trop noir non plus. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire. Cela me touche beaucoup. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Bouffondelalune - 21-01-2021 Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] Quelle suite. Je ne te cache pas que j'ai relu cette suite deux fois. Quel drame! J'ai versé des larmes tellement cette suite est poignante. Je me doute bien que ton Ami Henri te manque, j'ai donc une pensée pour sa belle âme. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 21-01-2021 (21-01-2021, 09:35 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Philippe, c'est un drame. La perte d'Henri pour Phil est insupportable. Bien sûr que je pense encore souvent à Henri, il reste gravé dans ma mémoire et dans mon cœur! J'ai aussi versé des larmes et des larmes en écrivant ces lignes dramatiques. Je comprends très bien que tu as versé des larmes toi aussi! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 23-01-2021 Chères amies lectrices et chers amis lecteurs. Merci d’avoir suivi cette partie de récit nommée « Henri ». Elle faisait suite au récit « Au camp scout » car pour moi il s’agit d’un tout.
[i]Il y a une autre suite et je vais faire comme pour le récit « Au camp scout » et au récit « Henri », je vais poursuivre illico par cette suite, pour ne pas couper l’ensemble qui me tient fort à cœur. Je remercie ceux qui ont, ou qui ont eu, une pensée pour Henri S., c’était vraiment mon ami, il était vraiment mon premier amant. Paix à son âme !!! R.I.P. La suite s’intitule : « Abîmes et renouveau. » Encore merci de me suivre.
[/i]Philou. TOME 3. [size=24pt][b]Abîmes et renouveau. [/b][/size]Première partie : Abîmes. Les jours qui avaient suivi l’enterrement d’Henri furent difficiles pour moi. Je venais de perdre mon âme-sœur, mon ami, mon amant. Oui nous étions peut-être assez jeunes mais nous nous aimions d’un amour véritable, même à 16 ans. J’étais allé voir un psy. Maman l’avait contacté juste avant les funérailles de mon ami Henri. Il était au courant de ce que j’avais vécu depuis ma liaison avec Henri lors du camp scout jusqu’à son décès. Ce praticien était assez sympa, il devait avoir la bonne trentaine. Il était jovial et avait une écoute positive. Je parlais, il écoutait et me faisais parfois faire face à certains aspects qu’il avait vu et relevé. Je pouvais parler et être entendu. Je pouvais dire des choses que je n’avais jamais dites auparavant. Il m’a dit que si j’avais un gros coup de bleus, que je pouvais prendre contact avec lui et qu’il ne fallait hésiter à me confier même à un ami ou à mes parents. J’avais repris l’école mais j’étais toujours triste et morose. Mes copains de classe ne savaient rien de ce que j’avais subi durant mes vacances. Ils n’étaient pas au courant de mon orientation sexuelle non plus. Je n’avais pas du tout envie que cela se sache au niveau du bahut. Je savais que papa avait été trouvé le proviseur pour lui expliquer que j’avais été agressé durant les vacances sans rentrer dans les détails. Papa avait aussi expliqué qu’un de mes amis était décédé juste avant la rentrée et que j’en étais assez affecté, car nous avions passé une semaine de vacances ensemble. Papa avait demandé que les professeurs aient un œil sur moi, car j’étais mal dans ma peau et que j’étais un peu dépressif. Après la rentrée des classes, c’était la rentrée chez les scouts. Je ne voulais pas y aller, mais c’était papa qui avait insisté pour que je me rende à la première réunion. Cette première réunion était prévue un samedi après-midi. Papa m’avait déposé à proximité du local scout. A peine arrivé, tous les scouts étaient venus me consoler. Sauf deux ou trois. L’un d’eux, qui étaient à l’écart, c’était Roland, il avait fait partie de ma patrouille lors du dernier camp. Roland avait changé, il s’avança vers moi l’air décidé et en fixant droit dans les yeux il me disait : Rol: « Alors sale pédé, tu reviens chez nous ! Moi : Arrête Roland, on se connait depuis longtemps, qu’est ce qu’il te prend ! Rol: J’en ai marre de voir ta sale gueule de sale pédé, dégage, rentre chez toi et va te faire voir chez les grecs. Jean-Luc, le jeune chef était venu voir ce qui se passait. Les autres scouts lui avaient expliqué de quoi il s’agissait. Jean-Luc s’adressa alors à Roland : J-L : Roland explique moi pourquoi tu agis de la sorte avec Phil. Rol: C’est un sale pédé et toi tu ne vaux pas mieux. J-L : Roland je crois que tu viens de dépasser les bornes, ça n’en restera pas là, tu peux me croire. Rol: De toutes façons, vous êtes tous des tapettes. J-L : Roland, je demande de quitter immédiatement le local, tu peux rentrer chez toi, tes parents seront avertis de ton comportement. Je te signale de l’homophobie n’est pas tolérée ici. » Roland était parti en bougonnant. Pour moi, c’était assez, stop, il fallait que ça s’arrête, je n’en pouvais plus. Roland avait été scout avec moi durant plus de 3 ans et voilà comment il se comportait. Je suis allé trouver Jean-Luc en le remerciant d’être intervenu, mais que je ne comptais rester dans ces conditions là. J’ai demandé de pouvoir retourner à la maison. Jean-Luc avait très bien compris et j’étais autorisé à rentrer à la maison. J’étais parti à regret car j’avais passé de bonnes et belles années avec tous les scouts. J’étais rentré à la maison. J’étais anéanti, pourquoi tant de haine, pourquoi toujours et toujours s’en prendre comme ça aux homos. En quelques semaines c’était l’attaque homophobe dévastatrice, puis le décès d’Henri, mon amant, et maintenant même chez les scouts ! Il fallait que ça cesse, il fallait que ça s’arrête, c’était trop, c’était la goutte qui faisait déborder le vase. Je m’étais mis à pleurer. Je ne savais plus quoi penser. J’avais la honte, je me sentais sale. J’en étais malade, Henri me manquait incroyablement, j’étais au bord du vide, au bord du précipice. J’en avais assez, j’en avais assez d’être là, d’être en vie tout simplement et rejeté par tous ! J’étais allé voir dans la chambre des parents, dans la table de nuit de maman. J’avais pris ses somnifères, puis j’avais pris tous les calmants qui m’étaient destinés. J’étais allé prendre une bouteille de whisky dans le bar de papa et je m’étais rendu dans ma chambre. Puis seul, j’avais laissé un mot où j’expliquais mon geste et que je demandais pardon à ma famille. Puis j’avais pris tout les médocs pour être enfin libre !!!!! Jean, qui était parti chez un copain, il venait juste de rentrer. Il était environ 16h30. Il avait vu que j’avais laissé dans l’entrée mon foulard et ma chemise scoute à terre. Les boutons de la chemise étaient répandus sur le sol, ils avaient été arrachés. Il avait trouvé cela anormal. Il avait crié « Phil, où es-tu » dans la maison. Puis il était monté directement voir dans ma chambre. Une fois la porte ouverte il m’a trouvé étendu sur mon lit, une odeur de merde flottait dans la chambre, de la vomissure sur l’oreiller, et moi qui râlait. Il vit directement la bouteille de whisky et les emballages des médocs. Jean avait compris lorsqu’il découvrit la feuille où j’avais écrit : « Maman, Papa, Anne ma chère sœur, Jean mon frérot adoré, je vous demande pardons, mais c’est trop dur, Henri me manque trop, je suis allé le retrouver. Ne m’en voulez pas. Je vous aime tellement. Pardon. Phil. » Jean avait eu un réflexe c’était d’appeler directement les secours. L’ambulance était arrivée dans les 7 minutes. Les ambulanciers s’étaient occupés de moi. L’un d’eux avait fait appel au SMUR, au vu de mon état préoccupant. Le médecin du SMUR m’a fait des injections et m’avait préparé durant plus de 30 minutes pour mon transfert vers l’hôpital le plus proche. Pendant ce temps là Jean avait tenté d’avertir les parents. Finalement maman et papa sont arrivés lorsque l’ambulance quittait la maison. Jean était blanc, livide, hors d’état, pleurant, ne sachant plus dire quoi que ce soit. Maman était restée avec Jean pour le consoler. Papa m’avait accompagné dans l’ambulance. Une fois à l’hôpital, j’avais subi un lavage d’estomac, des examens approfondis car je ne réagissais plus. Papa était dans la salle d’attente, il tournait en rond. Puis au bout d’une grosse heure d’attente, le médecin était venu le trouver. Le médecin lui expliqua que j’étais tombé dans le coma et que mes jours étaient en danger ! Il fallait attendre 48 heures pour en savoir plus. Papa s’était effondré dans la salle d’attente. Il ne savait plus que faire. Il ne voulait pas quitter l’hôpital, il ne voulait pas annoncer cette nouvelle à maman par téléphone, il était perdu. Puis il avait pris la résolution de prendre un taxi pour renter à la maison. Quelle scène à la maison. Papa avait trouvé maman en pleurs avec Jean. Anne venait d’arriver et elle était également dans tous ses états. Papa leur avait alors annoncé la mauvaise nouvelle, c’était mon état de coma ! C’était un tsunami qui venait de passer à la maison. Puis c’est la police qui est arrivée à la suite de l’intervention de l’ambulance. Maman était venue passer la nuit à l’hôpital à mon chevet. Elle m’avait tenu la main durant toute la nuit. Le jour qui a suivi, c’était Anne qui était restée avec moi. Elle me parlait, elle me caressait les joues et me tenait la main. Au soir, j’avais la visite de Jean avec Papa. Ils étaient tous très inquiets pour moi. Dans les jours qui suivaient, Véronique et André étaient venus me rendre visite. Étant dans le coma, je ne m’étais même pas rendu compte de leur présence. Puis Jean-Luc était allé me visiter. Il était mal dans sa peau, il s’en voulait de m’avoir autorisé à rentrer à la maison après l’incident avec Roland. Bref j’avais de la visite, mais je ne m’en rendais pas compte. Le soir même Jean-Luc s’était rendu au domicile de Roland. Il avait sonné à la porte et attendait qu’on lui ouvre. C’était Roland qui avait ouvert. J-L : « Bonsoir Roland. Tes parents sont là ? » Rol : « Non, ils ne sont pas encore rentrés. Mais, viens, entre, ne reste pas là sur le pas de la porte. » Jean-Luc était entré. Il avait été conduit au salon. Roland lui avait servi une limonade. Puis Jean-Luc prit la parole : J-L : « Écoute Roland, je ne vais pas tourner autour du pot. Samedi après-midi lors du début de la réunion tu as eu un comportement inqualifiable. Je ne sais pas pour quelles raisons, mais tu comprends que les chefs de la troupe ne peuvent tolérer un tel comportement. » Rol : « Oui, je sais. Mais, j’étais jaloux de Phil. Je ne sais pas si …. mais…. heu… » Des larmes commençaient à couler sur les joues de Roland. J-L : « Que veux-tu dire Roland, tu es jaloux de Phil, mais pourquoi, je ne comprends pas ! » Rol : « Jean-Luc, ne te fâche pas, mais je…j’aime Phil ! » J-L : « Oh Roland, je comprends un peu. Tu aime Phil et lui n’est pas au courant. Tu a appris que Phil et Henri s’aimaient et tu ne l’as pas supporté. C’est ça. » Rol : « Oui, j’ai vu rouge lors de l’enterrement. Phil était tellement dans tous ses états que j’avais compris la relation qui l’unissait à Henri. » J-L : « Roland tu es homo ou tu crois l’être, je ne te jette pas la pierre. Tu devines que moi aussi je suis gay. » Rol : « Oui je le savais. » J-L : « Bon, Roland, il faut que je te dise quelque chose. Ce n’est pas facile à dire ni même à entendre, mais je dois te le dire. Samedi après que tu as eu quitté la réunion et le local, Phil a demandé de pouvoir rentrer chez lui. Il n’était pas bien du tout après t’avoir entendu se traiter de pédé. » Rol : « Oui, je veux bien le comprendre, je n’y suis pas allé de main morte. » J-L : « Écoute, lorsque Phil est rentré chez lui il a tenté de se suicider ! » Rol : « Oh merde, merde. Qu’est-ce que j’ai fait. Merde, merde ! » J-L : « Roland, il faut que tu saches, Phil est dans le coma aux soins intensifs. » Roland s’est effondré en pleurs dans le fauteuil. Il ne cessait de dire « merde, merde… » J-L : « Reprends-toi Roland. Tu dois faire face. Je te propose d’aller demain rendre visite à Phil. Je serai avec toi. » Rol : « Oui, je viendrai. » Les parents de Roland rentrèrent chez eux lorsqu’il découvrir Roland qui reniflait. Ils virent qu’il avait pleuré. Jean-Luc expliquait ensuite aux parents de Roland ce qu’il s’était passé au début de la réunion et les conséquences sur la vie de Phil. Les parents furent outrés d’apprendre le comportement de leur fils. Mais ils n’étaient pas au courant de l’orientation sexuelle de celui-ci. En essayant d’avoir des explications, les parents s’inquiétaient du pourquoi du discours homophobe à l’égard de Phil. Roland ne sachant plus quoi dire, avait pris sur lui et avait avoué à ses parents qu’il était en fait gay et qu’il aimait Phil et que Phil n’en savait rien. Roland s’effondra une nouvelle fois en larmes. Les parents de Roland se regardaient, sans savoir que dire. C’est Jean-Luc qui leur expliquait alors que l’orientation sexuelle de Roland n’était pas contre nature. Il leur apportait des réponses aux questions qu’ils se posaient légitimement. Jean-Luc expliquait aussi que Roland avait pris la résolution de se rendre à l’hôpital pour rendre visite à Phil, et qu’il l’accompagnerait dans cette démarche. Les parents de Roland approuvaient. |