Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 (/showthread.php?tid=224) |
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 23-06-2023 Ah, tout ce qu'on promet aux enfants doit être tenu, sinon leur confiance est définitivement rompue et après c'est...foutu! J'espère que le dessert fut bon au repas "général". Au fait, quel était le menu? Ça nous intéresse de savoir ce qu'il y a eu dans les assiettes. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 26-06-2023 Chapitre 055 : « Fin du deuxième semestre. » L’entrée des deux garçons dans l’appartement en faisant claquer violemment la porte d’entrée, amène comme il se doit la curiosité de ceux déjà installés dans le salon. Kai va directement s’enfermer dans sa chambre, tandis que Lee-Rim va s’assoir près de ses amis. - J’en ai marre de ce mec !! - Qu’est-il arrivé encore ? - C’est à croire qu’il est bipolaire, il est adorable les trois quarts du temps et sans prévenir, il devient le pire des cons. Ralphy et Daniel ne se démontent pas car ils ont eu à subir cela depuis leur plus tendre enfance, les excès de colères soudaines du blondinet ayant une réputation n’étant plus à faire au sein de l’orphelinas. - Quand cela arrive il n’y a qu’une chose à faire, le laisser seul le temps qu’il se calme. - Ralphy a raison, il ne sert à rien d’essayer d’argumenter avec lui quand il pique ses crises, heureusement elles se font de plus en plus rares. - Si tu nous racontais plutôt ce qui est arrivé cette fois-ci. Lee-Rim les met alors au courant du fameux pari que Kai aurait gagné et de l’enjeu de ce dernier, ses amis l’écoutent jusqu’au bout avant de faire leurs commentaires. - Eh bien, pas de quoi fouetter un cheval. - Pourquoi l’asticoter là-dessus aussi ? tu devrais suffisamment le connaitre pour savoir qu’il est fier comme un paon et qu’il ne supporte pas qu’on mette en doute ses paroles. La porte d’entrée s’ouvre à nouveau pour laisser cette fois entrer les derniers locataires de l’appartement, Charles devant le sérieux afficher de ses amis comprend de suite qu’il y a encore eu une bisbrouille avec Kai. Une fois mit au courant, il prend la parole pour donner son avis sur la question. - Je ne vois vraiment pas le problème, de plus cela donnera l’occasion à « Lee » de faire ses premiers essais en public, de toute façon vous n’apparaitrez que masqués. Une voix forte venant de derrière eux les font sursautés. - C’est hors de question que quelqu’un me remplace !! J’ai promis de faire jouer le groupe durant le weekend porte ouverte, pas d’être là à y assister. Charles va pour tenter de le faire revenir sur sa décision, quand une voix entre dans sa tête. - « Ne te mêle pas de ça, cette décision ne peut être prise que par les membres du groupe. » Ralphy se lève pour se positionner face à Kai, sachant très bien que c’est la meilleure position à prendre avec lui que de le regarder dans les yeux, quand comme c’est le cas actuellement il se trouve prit dans ses émotions au point d’en perdre tout bon sens. - Déjà une tu te calmes, ensuite nous en reparlerons. - Ralphy n’a pas tort, il nous reste encore quelques jours pour nous mettre d’accord, alors s’il te plait reprends ton calme, tu sais très bien qu’il ne ressort jamais rien de bon quand tu te butes au point d’être irraisonnable. - Mais j’en ai marre de toujours devoir nous cacher, nous ne faisons rien de mal et de plus nous sommes majeurs maintenant, personne ne peut plus désormais nous empêcher de faire ce que bon nous semble du moment que nous suivons les lois du royaume. - Mais n’est-ce pas trop tôt pour vous dévoiler ? Charles est celui qui pose la question, car pour lui elle se pose en termes financiers plus qu’autre chose. - Je comprends bien que vous avez envies de notoriété, mais financièrement parlant ce n’est ni le bon endroit, ni le bon moment. - C’est quand pour toi le bon moment ? - Quand vos fans seront encore plus nombreux et seront tous près à casser leurs tirelires, pour cela il faut encore que le mystère de qui vous êtes reste entier. Se découvrir lors d’un évènement aussi peu médiatique qu’une porte ouverte d’académie, n’apportera aucune plus-value. - Tu ne penses qu’à l’argent alors que tu en as déjà plus que tu ne pourras jamais en dépenser, c’est une vraie maladie chez toi. Charles ne peut révéler la raison première qui lui fait accumuler depuis toutes ces années une fortune devenue colossale, presque à l’équivalence à celle de son « père », et ce sans passer pour un fou auprès de ses amis. Son regard va alors chercher de l’aide vers celui qui incarne « Cha-A » et ne reçoit rien de sa part en retour, comprenant que lui aussi a ses propres priorités et n’est pas encore près à s’engager dans son combat pour sauver la planète. - Pense ce que tu veux, je donne juste mon avis sur la question. Jusqu’à maintenant je ne vous ai pas entendu vous plaindre que votre compte en banque depuis notre première rencontre vous mettait à l’abris du besoin. Une sorte de statu quo silencieux se fait jusqu’au moment ou Ralphy reprend la parole et les étonne à l’entendre aller dans le sens de Kai. - Moi aussi je dois reconnaitre que j’éprouve de la frustration à devoir me cacher derrière un masque alors que nous ne faisons rien de repréhensible, je sais ce que tu vas nous répondre, que c’est pour que nous puissions nous balader dans la rue et finir nos études sans être pris sans arrêt à parti. Tu oublies juste que nous le sommes déjà quoique nous fassions, il n’y a qu’à voir tous ses regards déjà portés sur nous en temps normal, alors un peu plus ou un peu moins ne devrait pas changer la donne au point de nous faire perdre notre liberté. - J’aimerais aller dans ton sens camarade, mais je suis hélas bien placer pour vous avertir, maintenant c’est votre vie, alors libre à vous après tout d’en faire ce que vous voulez. Daniel voit bien le trouble occasionner par les paroles de Charles sur ses deux amis d’enfance, pourtant il relève quand même un anachronisme troublant venant de lui. - Attend un peu !! Il faudrait savoir si oui ou non il est plus sûr pour nous de ne pas dévoilé nos visages, pourtant j’avais cru comprendre que pour toi ce n’était juste pas le bon moment et cela avec un point de vue essentiellement financier, alors il faudrait savoir, qu’est-ce que cela changera d’être plus riche si de toute façon nous finissons par dévoiler nos identités. - Eh « pan » dans les dents ! Hi ! Hi ! Kai est cette fois mort de rire en allant se blottir dans les bras de celui qui vient de prendre sa défense, recevant en remerciement une légère caresse sur le dessus de la tête qui commence à le faire ronronner de plaisir. Ralphy reconnait les signes précurseurs, il s’en inquiète alors que Charles et Lee-Rim sont toujours là avec eux, il tente alors de les séparer tout en essayant de les raisonner. - Nous ne sommes pas mercredi soir les gars, alors un peu de tenue ! Pourtant il termine à peine de lancer l’avertissement qu’il ressent déjà à son tour les prémices de l’excitation, son regard captant au passage ceux de Louis et de Marc, qui à leurs tours commencent à en ressentir les signes. Charles s’en étonne, pour sa part il ne semble pas atteint par la montée de libido que ressentent ses amis, sans doute du au fait qu’il soit hétéro pur et dur, ou peut-être aussi parce qu’il n’est pas vraiment humain et que ses propres besoins sexuels ne sont pas à la même échelle que les leurs. Lee-Rim sent son corps se durcir et son sang bouillonner dans ses veines, il en est presque à cesser toute résistance quand il se sent entrainer vers la sortie et ce n’est qu’une fois au sous-sol, qu’il reprend enfin suffisamment sur lui-même, ne sachant pas s’il doit remercier Charles ou au contraire lui en vouloir d’avoir interférer sur l’occasion d’avoir son premier rapport sexuel. Pourtant après une brève hésitation, c’est la raison qui prime sur la luxure, sachant très bien qu’il l’aurait regretté un jour s’il s’était laissé emporter par ses sens. ***/*** Pourtant au même moment, Anthony prend à son tour l’ascenseur pour monter faire un petit coucou à ses nouveaux amis, mais surtout dans le but avouer de voir celui qu’il a l’intention d’avoir au plus vite comme petit ami, n’arrivant plus à juguler ses rêves érotiques qui hantent maintenant toutes ses nuits, en le laissant le lendemain dans un état quasi comateux, baignant dans sa sueur et quelque autre liquide corporel tout aussi odorant et inconfortable. Une fois dans le couloir menant à l’appartement, il ressent soudainement une violente excitation, qui l’amène à ouvrir la porte sans même attendre qu’on l’y invite et découvre sous ses yeux un spectacle étonnant qui lui fait perdre toutes les barrières morales de son éducation puritaine. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 26-06-2023 Ça y est : le Lupanar est bien en place! Il n'y a plus qu'à mettre deux thunes dans le bastringue et en avant la musique ! Ça va chauffer là-haut... RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 28-06-2023 Chapitre 056 : « Fin du deuxième semestre. » « Premier jour du weekend de festivité des différents campus. » Chaque cursus depuis déjà plusieurs jours a préparé les stands qui serviront de présentation pour attirer les futures premières années à choisir leurs cursus, celui d’art et média que suivent Kai et Lee-Rim, prépare un spectacle consistant en une pièce de théâtre traditionnelle revisiter. Les groupies de Kai, filles comme garçons, se sont finalement fait à l’idée qu’il n’y aurait pas le concert promis et visiblement n’en veulent pas au blondinet de s’être montrer trop sûr de lui vis-à-vis d’un groupe star comme l’est devenu le groupe « Kai/toon ». De plus comment lui en vouloir puisqu’il a reçu officiellement les félicitations de sa majesté pour avoir fait honneur à l’académie royale, en montrant « dixit sa majesté » des capacités d’acteur hors normes. Tout cela arrange bien les membres du groupe qui évitent ainsi de voir leur académie envahis par les médias, gardant soigneusement le secret de leur prestation lors du dernier soir clôturant le weekend porte ouverte, où ils passeront juste après les prestations des différents clubs de musiques entrant en compétition, venant pour la plupart des universités de tout le pays. Ce matin là pourtant c’est le stresse total chez les trois orphelins, encore sous le choc d’avoir été inclus dans l’invitation qu’ont reçus Charles, Marc et comme il se doit Louis, à venir prendre le déjeuner dans les quartiers de sa majesté. Autant Charles et sa clique n’en font pas une montagne, du fait que ce sera loin d’être la première fois pour eux qui s’y rendent depuis leur plus jeune âge, autant pour Lee-Rim et les trois orphelins, c’est une première qui les rend fébriles. - Allons les gars… mes parents ne vont pas vous manger, s’ils vous ont invités s’est parce qu’ils savent que nous vivons sous le même toit et qu’ils sont curieux de vous connaitre. Chose déjà faite pour Kai puisque mes parents ont assisté à la première de la série avec mon frère ainé et mes sœurs, d’ailleurs en parlant d’elles ou plutôt de l’une d’elles, je crois bon de te prévenir qu’elle est déjà folle de toi, alors attends toi à l’avoir sur le dos ! Hi ! Hi ! La tête de Kai vaut le coup d’œil et amuse comme il se doit celui qui l’a mis en garde, oubliant volontairement de préciser que la princesse a juste six ans, ce qui d’ailleurs n’échappe pas à Marc qui n’est jamais le dernier pour participer aux blagues de son copain. - Avec un peu de chance cela donnera peut-être un mariage royal, va savoir, je te vois déjà bien en prince consort. - Pourquoi donc… je ne suis pas un chien qu’on doit sortir en laisse !! Inutile de préciser outre mesure le fou rire qui a alors prit ses amis et qui a manqué de les faire suffoqués, Louis après de longues secondes à se tordre pu finalement lui expliquer sa méprise afin qu’il en rit à son tour. - Besoin aussi d’inventer des mots pareils pour désigner un mari !! ***/*** « Palais royal. » Le roi François et avec son cousin Marcel, ils sont souriants comme à leurs habitudes quand ils peuvent se retrouvés un peu seuls dans le petit salon privé de sa majesté, à prendre en tête à tête un petit déjeuner copieux. - Pourquoi avoir inviter ces garçons, sauf à vouloir les rendre mal à l’aise ? - N’importe quoi… il est normal pour une famille de rencontrer ceux qui partagent la vie de leur enfant, il n’y a là aucune autre raison tordue à y voir de ma part. - Ce n’est pas plutôt pour voir de visu "ce" garçon ? - Parlons-nous du même ? Marcel soupire comme à chaque fois qu’il se laisse prendre dans les conversations d’avec son cousin et que ce dernier refuse d’être clair dans ses pensées tout comme d’ailleurs dans ses actes. - Pffttt !! Je ne peux décidemment pas parler sérieusement avec toi sans que tu y trouve là prétest à t’amuser !! - Je ne joue absolument pas, c’est toi qui cherches des explications là où il n’y a qu’une juste curiosité. - Si tu le dis… donc c’est juste pour faire leur connaissance, rien de plus ? - Ton cousin Henri a particulièrement insisté pour rencontrer le jeune Kai après l’avoir découvert dans cette nouvelle série, tout comme les petites qui ne m’ont pas lâché tant que je ne leur ai pas promis de l’inviter et puis ensuite j’ai voulu faire d’une pierre deux coups en rencontrant l’homologue de ton fils. - Sais-tu que j’ai longtemps pensé que c’était la même personne ? - Tout comme moi et maintenant encore je n’arrive pas à me faire à l’idée que ce n’est pas lui le garçon extraterrestre, pourtant il n’y a pas d’erreurs possibles compte tenu des examens médicaux et d’ailleurs en parlant de ça, j’ai reçu dernièrement un rapport confidentiel qui encore aujourd’hui me laisse dubitatif. - Je suis curieux de savoir ce qui semble à ce point te laisser songeur. - Les deux garçons ne sont pas de la même espèce, leurs « ADN » sont différents sur de nombreux points et ce n’est pas celui de ton fils qui amène le plus de curiosité venant de nos scientifiques, mais bien celui du second garçon. - Charles est très semblable à nous autres, je le savais déjà mais j’ignorais qu’il n’en soit pas de même pour l’autre garçon. - Le pire vois-tu c’est qu’ils soient complètements perdus à tenter d’en comprendre sa nature, nous allons devoir effectuer des tests plus pousser pour essayer d’en apprendre davantage. - Cela ne va-t-il pas le rendre suspicieux ? François se lève pour se rendre dans son bureau, revenant quelques minutes plus tard en tenant un dossier classer confidentiel en grosses lettres rouge et qu’il tend à son cousin. - Tiens… après ça je suis curieux de voir la tête que tu vas faire, prends ton temps, je reviens d’ici une petite heure après un rendez vous que je n’ai pas pu décaler. ***/*** « Une heure environ plus tard, petit salon royal privé. » François entre dans la pièce sans même que son cousin ne s’en rende compte, tellement ce dernier semble plonger dans sa lecture. Ce n’est que quand il lui passe sous le nez, qu’il relève enfin la tête et qu’après un léger temps mort il lui montre le dossier d’un doigt tremblant. - C’est de la science-fiction, dis-moi que c’est juste une plaisanterie de ta part ? - Comme si je n’avais que cela à faire, figure-toi que j’aurais bien aimé également apprendre que c’est une farce mais hélas cela n’en est pas une et ce qui est noté dans ce dossier a été vérifier à maintes reprises depuis toutes ses années. - Et c’est seulement maintenant que tu m’en parles ? - Comme je te l’ai dit, le rapport n’est entre mes mains que depuis peu de temps. - Comment cela se fait-il ? - Personne parmi les scientifiques ne voulaient y croire, ce n’est qu’une fois à court d’idées pour trouver une explication logique qu’ils ont dû se résigner à reconnaitre leurs limites. - Tu m’en diras tant, cela me rappel mes cours d’histoires, quand nous autres humains n’étions encore à peine plus évoluées que des primates, il me semble qu’il existait alors des croyances en une sorte de personnage intemporel ayant des pouvoirs dépassant l’entendement. - Heureusement la bibliothèque royale contient tous les rapports existants sur l’évolution de notre espèce et il est en effet question de cette chose que tu me rapportes, nos ancêtres idolâtrés un personnage soi-disant céleste qu’ils nommaient différemment suivant les royaumes, sans qu’il n’y ait jamais eu une seule trace de son existence réelle. - Tu en conclus quoi au juste ? - Pour l’instant rien qui me paraisse raisonnable, mais je t’avouerais que certains passages de ce rapport ne me laissent pas indifférents à vouloir en apprendre davantage. - La capacité de régénérescence des cellules sanguines prise lors des examens annuels n’en est pas le moindre j’imagine. - Cela le devrait normalement, mais il y a encore plus extraordinaire et pour le moment il n’y a que moi qui s’en soit rendu compte, maintenant il pourrait y avoir une autre explication… mais ce serait étonnant. - Mais enfin de quoi parles tu donc cette fois ? - Tu te rappelles l’accident qu’a eu mon fils Louis, quand il avait quoi… une dizaine d’année ? - Tu parles de cette chute en montagne avec son frère Henri ? je me rappelle en effet de la frayeur qu’il nous ont fait cette fois là et qu’il a fallu hospitaliser Louis qui c’était cassé le bras avec une vilaine plaie ouverte. - Nous parlons bien de la même chose, tu revisualises donc la cicatrice assez impressionnante qu’il a gardé depuis cet accident ? - Comment ne pas m’en rappeler. - Et bien figure toi que j’ai vu mon fils pas plus tard que la semaine dernière alors qu’il était torse nu et sur le coup je n’y ai pas pris garde, mais par la suite je sentais comme quelque chose qui n’était plus dans le cadre et cela m’a fait tilt pas plus tard qu’avant-hier, quand il a relevé sa manche pour se laver les mains et bien tiens-toi bien, figure toi que la fameuse cicatrice avait complètement disparue. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 28-06-2023 Kaï kaï kaï fait le chien en se sauvant ...Ce sera certainement le cri de mesdemoiselles les princesses, sœurs de Louis quand elles verront le "bizarre loulou" pénétrer dans le grand salon où sera servi le repas royal. Je parie qu'elles voudront se trouver de part et d'autre à ses côtés. Après tout, ce ne sera que conformément aux usages exigeant une alternance masculine et féminine aux tables bien ordonnées. Faisons confiance au Chef du Protocole qui a une longue habitude de ces réceptions.Y aura-t-il ces fameuses chaises de bois doré rembourrées en...noyaux de pêche, comme on les désigne? ou, tout simplement des pliants en plastique et tubes en acier chromé de chez I..A, le célèbre marchand de meubles suédois? RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 30-06-2023 Chapitre 057 : « Fin du deuxième semestre. » « Bureau royal privé. » Marcel semble avoir des difficultés à assimiler l’information, tellement cette dernière lui semble invraisemblable, pourtant le sérieux de son cousin le retient à lui rire au nez. - Tu t’es peut-être trompé de bras ? - Prends-moi pour un demeurer tant que tu y es ! - Je ne voulais pas dire ça, mais avoue que c’est gros à avaler. - J’en suis parfaitement conscient, mais… Le roi sort alors son smartphone pour chercher quelque chose dans ses dossiers privés et lui mettre ensuite l’écran sous le nez. - … j’aurais été jusqu’à truquer cette photo que j’ai prise avant-hier ? Marcel lui prend l’appareil des mains pour mieux voir, utilisant ses doigts pour agrandir la zone concernée et le lui rendre ensuite avec cette fois le visage d’une pâleur cadavérique. - Je te crois… mais… te rends tu compte de la première idée qui m’est venue en tête ? - Sans doute la même que la mienne et tu aurais raison ! - Comment ça, explique-toi ! - J’ai demandé hier matin au laboratoire qui gère les recherches de faire un petit test tout simple. - Et donc ?? Le roi reprend son smartphone pour y ouvrir un nouveau dossier et le retendre à son cousin avec en prime un geste bref de la tête lui signifiant de regarder. Marcel voit deux photos en une seule avec sur l’une un petit grain de beauté et sur l’autre une peau parfaitement lisse, il lève le regard vers François d’un air surprit. - Ces deux photos viennent du même endroit de l’abdomen de la même personne et n’ont qu’une demi-heure de prise entre elles. - Wouah !! Te rends tu comptes si quelqu’un venait à l’apprendre ? - Pour l’instant il n’y a que nous deux heureusement. - Tu oublies les scientifiques qui ont fait le test. Le roi hésite à répondre, pourtant la décision qu’il a prise était nécessaire pour la tranquillité du royaume. - Je n’oublie rien du tout et je maintiens mes paroles, pose-toi juste la question de savoir si j’avais d’autres choix. - Jusqu’ou a été cette… purge ? - … La non réponse de son cousin amène un frisson glacial à Marcel qui comprend alors que la fameuse purge a été menée dans le sens le plus large du terme, pourtant il comprend cette décision qu’il n’aurait pour sa part pas pu prendre, mais il n’a pas comme son cousin été élevé pour être un monarque, devant avant toute chose préserver son royaume. - Je comprends même si je n’adhère pas forcement, que comptes tu faire maintenant ? - Ma décision n’est pas encore prise, j’attends de me faire un jugement suite au prochain déjeuner. - Je n’arrive pas à comprendre cependant. - Quoi donc ? - S’il est bien ce que nous croyons, pourquoi reste-t-il dans ce rôle effacer de simple étudiant ? - Hum !! Effacer dis-tu ? Je n’irais pas jusque-là, en fait j’ai ma petite idée sur la question. Marcel devient curieux d’apprendre ce qu’a en tête son cousin, le connaissant suffisamment pour savoir combien son instinct lui fait souvent voir les choses avant qu’elles ne se produisent, il s’assoit donc en le fixant avec curiosité dans les yeux. - Je t’écoute ! François sourit en comprenant qu’il a réussi à captiver son public, s’asseyant à son tour pour ramener la conversation sur un ton plus poser. - Après y avoir bien réfléchi et avoir passer une grande partie de la nuit dernière dans les archives royales, je ne vois guère que deux raisons à cela. La première qu’il attende que son corps atteigne l’âge adulte, pour soit se manifester, soit au contraire libérer son esprit et comprendre qui il est. - Il l’ignorerait alors ? - C’est une possibilité puisqu’il n’en a à priori jamais rien laisser paraitre. Pourtant sur Louis… - Je pense que c’est arrivé par hasard. - Par hasard ? tu verserais par hasard du sang sur une cicatrice ? - Qui parle de sang ? - Quoi d’autre alors ? - Sa salive selon le dernier test et pas obligatoirement sur sa cicatrice, ne se font-ils pas la bise régulièrement ? - Sans doute, tu crois que c’est suffisant ? - Et pourquoi non s’il est bien quelqu’un ou quelque chose de différent. Marcel reste un moment songeur en s’imprégnant de toutes ces nouvelles qu’il vient d’apprendre, cherchant ce qui dans les paroles de François pourraient ne pas coller, ne trouvant rien il revient à la discussion. - Et que serait donc la deuxième raison ? - Le manque de reconnaissance ! - De quoi !! François sourit devant la tête que fait Marcel, conscient que ses dernières paroles lui amènent cette confusion à ne plus rien y comprendre. - S’il est bien ce que racontent les livres anciens, n’a-t-il pas besoin de la reconnaissance ou plutôt de la… François cherche visiblement le mot qu’il a sur le bout de la langue et qu’il ne retrouve pas sur le coup, sans doute parce qu’il est nouveau pour lui et que sa signification n’est pas ce qu’on appellerait de claire pour son esprit cartésien. Une brève recherche dans le dossier qui est toujours sur son bureau jusqu’à y mettre le doigt dessus. - … piété, je cherchais le mot qui aux dirent de nos ancêtres signifierait reconnaissance de sa nature divine. - Divine ?? comme se targuaient les anciens rois d’autrefois pour justifiés qu’ils étaient au-dessus du reste de l’humanité ? - Il semblerait que le sens soit le même, heureusement que notre époque c’est libérée de cette obscurantisme sectaire. - A tort il semblerait pourtant. ***/*** « Pendant ce temps-là à l’appartement. » Kai sommeil dans l’un des fauteuils du salon en revivant cette nuit d’orgie non programmée qui a entrainé avec eux Anthony, ne se rappelant que trop bien la façon qu’il a eu de supplier son copain pour que le lendemain il ne se souvienne de rien et que tous les deux le couchent dans la chambre rester libre de Charles, en lui laissant juste un souvenir ou l’abus de boisson a été l’élément déclencheur pour qu’il se retrouve dans cette chambre avec cette impression de fatigue liée pourtant directement aux turpitudes de la nuit. De penser à Anthony le fait sourire dans son sommeil, conscient des forts sentiments qu’il éprouve pour ce garçon et cela dès le premier jour où il est apparu devant lui, ressentant ce jour là où leurs corps ne faisaient plus qu’un avec ceux de ses amis, une jalousie dont il ne se serait jamais cru capable. Qu’Anthony en ait perdu le souvenir le rassure, il n’aurait pas voulu que ce dernier lui en veuille d’avoir vécu cette expérience sans un accord conscient de sa part, mais seulement parce qu’il lui était impossible d’y résister. - Debout la marmotte, il est l’heure de se préparer si nous ne voulons pas faire mauvaise impression en arrivant en retard au palais. Les paroles arrivent à ses oreilles et prennent un certain temps, avant qu’il ne se lève d’un bond en se rappelant l’invitation qu’ils ont tous reçus. Il file alors direction la salle de bains en laissant tomber ses vêtements à même le sol et en entrant dans la douche sans faire attention que déjà quelqu’un s’y trouve et le regarde arriver vers lui nu comme un ver. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 30-06-2023 Un ver, ça va. Trois vers... Heureusement que M. Kaï arrive seul. Imaginons que deux autre aient aussi "en même temps" aller à l'eau nus. Suis pas sûr qu'on les ait laissé entrer nus à...l'ONU ! Même à neuve-yorque, malgré la mauvaise réputation de cette ville auprès des habitants des États-Unis qui la considèrent comme une cité de perdition, il y a un minimum de décence sur le chapitre...des sens. Alors, comme ça, notre Kaï recevrait à nouveau des témoignages de piété? Ce serait une très bonne chose, je pense. Allons, vite au travail ! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 03-07-2023 Chapitre 058 : « Fin du deuxième semestre. » Lee-Rim devant cette vue somme toute des plus appétissantes reste figer sans réaction, il lui faut recevoir une claque bien cinglante sur la fesse pour retrouver l’usage de la parole. - Qu’est-ce que tu viens faire ici, tu ne vois pas que c’est déjà occupé ? - Fallait mettre le verrou ma poule, pousse-toi donc un peu que je referme la porte avant qu’on inonde toute la salle de bain. - Parce que tu as l’intention de rester ? - Où est le problème ? après tout nous sommes deux mecs, non ? évite juste de me tourner le dos ! Hi ! Hi ! - Pffttt !! Vu ta taille, il faudrait qu’elle fasse au moins quarante centimètres pour que je risque quelque chose. - C’est ça chante camarade, du coup vas y sans crainte on verra bien ce qui arrivera. Le regard de Lee-Rim vos toutes les réponses possibles et amuse comme il se doit Kai qui ne rate jamais une occasion de le charrié. Pourtant de voir le jeune prince Estrien nu ne lui est absolument pas indifférent et il lui faut se forcer à penser à autre chose, ne voulant pas revivre une nouvelle fois leurs débuts plutôt houleux, avant que la paix et une certaine confiance s’instaure enfin. C’est donc en se tournant le plus possible le dos qu’ils arrivent à terminer leurs ablutions, sortant presque en même temps de la salle de bain, sous les regards curieux de ceux s’étant levé entre temps. Charles se contente de faire les gros yeux à Marc, qui comme il se doit allait en faire une remarque acerbe histoire d’observer leurs réactions et avec un peu de chance, de les voir rougir sous l’allusion. - Bien, maintenant que tout le monde est là nous n’allons plus tarder, pour ceux qui ne sont pas habitués au Palais, rappelez vous juste de faire comme nous et surtout de ne prendre la parole que si on vous le demande. Louis précise tout de même. - Une fois dans la partie privative où vit ma famille, il faudra au contraire vous décontractez. - Sa majesté sera présente ? - Manquerait plus que ça qu’il ne soit pas là, alors que l’invitation vient de lui. - Qui aura-t-il d’autre ? - Hum… je pense ma mère, mon grand frère, mon cousin Marcel le père de Charles et mes petites sœurs, que la famille en somme. - Ton frère ? tu parles bien du prince héritier ? - Qui veux tu d’autre, puisque que je n’ai que lui comme frère et qu’il est mon ainé. Tous voient bien la gêne que ressent Ralphy alors que Louis répondait simplement à sa question, bien entendu que ce soit Daniel ou Kai, les deux en connaissent bien la raison. C’est Marc qui à son tour devient curieux d’en savoir plus, aussi interroge-t-il son petit ami quasi officiel depuis qu’ils partagent la même chambre. - Pourquoi la présence du frère de Louis semble te poser problème ? - ! Hi ! Hi ! Son regard se porte vers Kai qui est visiblement écroulé de rire. - Apparemment tu connais la réponse, si tu en faisais profiter les autres ? de plus comme cela semble particulièrement amusant, alors autant rire avec toi. - Ne t’énerve pas camarade, il n’y a rien de grave, juste qu’avant de te connaitre, Ralphy kiffait déjà grave un mec dès qu’il le voyait à la télévision. - Et ce « mec » comme tu l’appelles, c’est mon frère ? - Bingo mon beau ! Hi ! Hi ! De plus à chaque fois qu’il passait à la télé, le soir nous avions droit à une longue série de cinq-un ! Hi ! Hi ! - Qu’est ce donc encore que ce truc ? - Son altesse ne connait pas le cinq-un ? suis-je bête, j’oubliais que son altesse avait des domestiques pour ce genre de choses. Visiblement Louis ne comprend pas et c’est Marc qui est près de lui qui lui souffle la réponse à l’oreille, le faisant devenir aussitôt d’un beau rouge pivoine en comprenant qu’il s’est encore une fois fait avoir. Daniel en le voyant a un sourire protecteur et vient le serrer dans ses bras, lançant un regard noir de reproche à son copain, qui lui se bidonne encore de constater une fois de plus la différence de monde entre eux et leurs nouveaux copains. Charles mi- amuser, mi- sérieux, les exhortes alors à arrêter leurs bêtises et à penser plutôt à ne pas arriver en retard au déjeuner royal. ***/*** « Une heure plus tard, aux portes du palais. » Charles gare la voiture sur le parking réserver aux non officiels et accompagné de ses cinq amis, il se présente devant la garde qui quoique le reconnaissant parfaitement, prend le temps de vérifier ses dires avant de les laisser entrer. Alors que Charles, Louis et Marc ne font plus guères attentions à ce qui les entourent, c’est loin d’être le cas pour les trois orphelins qui ne savent plus où donner de la tête, tellement que ce soit le parc, l’architecture du bâtiment, ou encore l’allée en graviers colorés, leurs semblent d’une beauté incroyable. Leurs amis adaptent leurs pas aux leurs pour leurs laisser le temps de satisfaire leurs curiosités, comprenant bien l’émotion qui doit les étreindre à fouler des pieds pour la première fois un tel lieu rempli d’histoire. ***/*** « Depuis une fenêtre du palais. » François et Marcel sont là depuis déjà un petit moment à attendre leurs invités, le roi curieux de se faire une idée à l’avance de ses garçons qu’il ne connait après tout que par les rapports et les photos prisent tout du long de leurs vies. Quand ils les voient enfin faire leurs premiers pas dans l’allée principale, leurs yeux se plissent soudainement d’attention. Marcel qui connait un peu mieux que son cousin les trois orphelins prend la parole. - Le petit blond c’est Kai, celui qui a les cheveux teints en rouge c’est Daniel et enfin le dernier qui est le plus grand des trois c’est Ralphy, voilà pour les présentations. Au moins ils sont faciles à reconnaitre, mais…n’est-ce pas étrange tout de même… Le roi ne terminant pas sa phrase, c’est Marcel qui l’interroge. - Qu’y a-t-il d’étrange ? - He bien comment dire… j’avais déjà eu l’occasion de me faire la réflexion en voyant leurs photos, mais en vrai ils sont encore plus beaux que je l’imaginais, n’est-il pas étrange qu’ils soient aussi bien appariés avec nos enfants ? - Je vois à quoi tu penses, c’est un peu comme si on rencontrait un nid de beaux gosses dans un champ de laiderons. - Hi ! Hi ! je n’irais pas jusqu’à dire ça, mais… tu as raison ! Hi ! Hi ! j’avoue que je comprends mieux mes filles maintenant que leur fameux « Kai » est là sous mes yeux. Ce garçon comme elles le disent si bien « déchire grave » et je n’ai pas été non plus indifférent devant son jeu d’acteur lors de la première de cette série. - D’après mon fils les autres ont aussi d’énormes qualités. - Je n’en doute pas pour au moins l’un des deux, pour l’autre je te dirais ça après le repas. Alors que les six amis sont presque au bout de l’allée, une dernière interrogation viens du roi qui sans doute ne fait pas attention à se faire cette remarque à haute voix. - Pourquoi en rouge ? - Si tu l’observe bien ce n’est pas tout à fait vrai, il y a de nombreuses mèches noires qui ressortent et l’ensemble qui pourtant devrait paraitre pour le moins bizarre, sur lui cela fait ressortir encore plus son charme. François se tourne vers son cousin en l’observant durant un moment, tandis que ce dernier fixe encore les garçons des yeux. - Serais-tu en train de virer homo sur tes vieux jours ? Serait-ce le même garçon qui adolescent venait dans ma chambre juste pour qu’on se masturbe ensemble, qui me parle de la sorte ? RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 05-07-2023 Chapitre 059 : « Fin du deuxième semestre. » « Durant le déjeuner avec la famille royal. » Un silence seulement interrompu par des bruits de fourchettes et de mastication, démontre bien le stresse quoiqu’on en dise que ressentent les trois orphelins, qui visiblement n’arrivent pas à se détendre et du coup rendent la tablée plutôt silencieuse. Seule la reine Clothilde ne semble pourtant pas s’en apercevoir et avec une certaine raison, puisqu’elle surprend régulièrement aux moments ou personne n’y fait attention, les grimaces qu’envoie le petit blond aux deux princesses qui pour leurs parts ne cessent d’avoir les yeux fixer sur lui. Cela dure des entrées jusqu’au service du plat principal, avant que la plus jeune des princesses ne tienne plus et éclate de rire, recevant en retour les regard surpris et amicaux du reste de la tablée. Son grand frère qui est à sa droite lui soulève doucement le menton pour lui en demander la raison. - Qu’y a-t-il de si drôle ma puce ? La petite princesse âgée de six ans pointe alors son doigt sur Kai, qui comme de bien entendu s’y attendait et feint de marquer la surprise, la façon qu’il a de le faire est si bien imitée que la reine et la seconde princesse éclatent de rires à leurs tours. - Ce garçon est vraiment un excellent acteur ! Hi ! Hi ! Je l’observe depuis le début du repas, maintenant il fait l’innocent alors qu’il hypnotisait les princesses avec ses grimaces. Ce voyant pris sur le fait, Kai se retrouve cette fois ci réellement déconfit et ce faisant, il amène encore plus l’hilarité sur lui venant de toute la tablée cette fois. Du coup comme par magie le stresse ressenti jusque là disparait et les convives commencent petit à petit à engager la conversation sur des questions venant principalement du prince héritier, de la reine et quelques fois de Marcel via son fils. François pour l’instant ne pipe mots et observe les trois garçons, souriant des mimiques du petit blond qui décidemment maintenant qu’il est lancé devient l’attraction principale de la gent féminine. L’ambiance une fois arriver au dessert est devenue des plus conviviale, au point que Ralphy en oublie le statut de ses hôtes et prend un air béat à chaque parole du prince héritier, ce faisant comme il se doit capter par ce dernier qui après un moment s’en inquiète. - Qu’ai-je donc sur le visage qui attire autant ton regard ? Kai connait son copain et sait très bien que d’avoir été prit sur le fait va le mettre dans une timidité maladive à ne plus pouvoir aligner deux paroles sans bégayer. - Je me demande quelle tête tu ferais si tu étais à sa place à rencontrer ton premier Crush ? Apparemment le tutoiement additionner aux sens des paroles fait l’effet escompter, puisque l’attention revient en masse sur lui, libérant pour un temps Ralphy des regards curieux. - Quoi ? qu’ai-je dis de mal ? Son regard se tourne vers le roi quand il s’aperçoit que c’est déjà le cas pour tous, leurs yeux se fixent durant quelques secondes, avant que Kai commence à mieux respirer en apercevant une lueur dans le regard de sa majesté qui le renseigne sur le degré d’amusement de ce qui se passe autour de lui et qui sans aucun doute ne doit pas lui arriver bien souvent. - Je ne dis que la vérité, je mérite une punition si mes paroles vous ont choqué. François retient difficilement son envie de sourire en gardant du mieux qu’il peut son sérieux, il interroge alors la petite Lisbeth qui est la cadette de ses filles et sans doute n’imagine-t-il pas une seconde les minutes qui vont suivre et qui auraient pu pour lui comme pour toute la tablée devenir d’apologie. - Qu’en penses-tu ma chérie ? quelle punition devrions-nous lui donner ? - Une fessée ! Hi ! Hi ! François n’a pas le temps de réfléchir à une réponse circonstancier suite à la proposition de sa cadette, qu’il sent déjà un poids sur ses genoux et en baissant la tête ne peut manquer la paire de fesse d’un blanc laiteux de celui qui pour amuser la galerie s’est positionné avec un sans gène phénoménale. - « KAIiiiii » Le cri horrifier des garçons devant l’impudeur flagrante de leur copain et du manque de respect à l’étiquette royale, fait sursauter le reste de la tablée avant qu’un silence général ne se fasse pour ensuite les voir partir tous dans un monumental fou rire, roi y compris, ce dernier ne se rendant sans doute pas compte du plat de sa main poser sur le fessier imberbe du blondinet à en ressentir toute la douceur dans une caresse somme toute inconsciente. Heureusement pour François qu’il est secouru par son cousin, qui jette sur la scène de lèse-majesté une serviette de table cachant les "trésors" maintenant dévoilés au grand jour du petit blond à la vue de tous avec la main du roi toujours posée dessus en prime. Daniel cherche un moyen pour qu’ils s’en sortent sans que l’impulsivité de son ami ne finisse par lui être reprocher un jour, il se lève pour le relever et lui faire reprendre sa place à table après avoir remonter pantalon et culotte, celle ci heureusement baissés juste pour présenter l’arrière train et non le service trois pièce rester lui bien cacher pour sans doute bien des regrets de certains(es) des convives, déjà rien qu’à voir la moue déçue de l’ainée des princesse qui à dix ans s’intéresse semble-t-il déjà à la différence physique qu’il y a entre garçon et fille. ***/*** L’horloge suspendue au mur fait soudainement un bond en arrière de deux minutes. ***/*** Qu’en penses-tu ma chérie ? quelle punition devrions-nous lui donner ? Une fessée ! Hi ! Hi ! Kai se sent soudainement comme maintenu de force sur sa chaise, cela ne dure que le temps de le penser, mais c’est semble-t-il suffisant pour qu’il se ravise sur le geste impulsif qu’il s’apprêtait à faire. Ralphy pour sa part répond à la petite princesse, tandis que Daniel semble soudainement s’être endormi. - Ce n’est plus vraiment de son âge de la recevoir, de plus à part sa façon sans doute trop légère pour s’adresser au prince Henri, le reste n’est que pure vérité. J’avais à peu près l’Age de ta grande sœur quand… Ralphy raconte alors son premier amour d’enfant ressenti à la vue du jeune prince héritier d’alors, ne cachant que ce qui plus tard a été l’occasion d’amusements moins avouables avec ses deux inséparables amis. - Et maintenant ? - Quoi maintenant ? - Suis-je toujours ton premier Crush ? - Comment pourrait-il en être autrement, mais heureusement avec l’âge mes sentiments d’adolescent ont été remplacé par un coup de foudre d’adulte. En disant cela son regard se porte amoureusement sur Marc, faisant sourire le prince Henri soulager malgré tout de ne plus être l’amour de ce jeune homme pour qui déjà il ressent une vive amitié. - Marc est un cachotier à ce que je crois comprendre. - Pas vraiment, c’est juste que je n’ai aucune raison d’en faire étalage au grand jour. - C’est vrai que tu n’es pas aussi facilement lisible que mon jeune frère. Daniel qui s’était assoupi sous le coup d’une brusque fatigue rouvre un œil qui va ensuite du prince Henri vers le prince Louis, cherchant à déceler dans les paroles de l’ainé un sentiment montrant qu’il est contre sa façon d’être et n’y trouvant rien de suspect, il replonge dans sa courte mais assurément nécessaire sieste, visiblement rasséréner. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 05-07-2023 Les souverains de France, lors de leur couronnement, s'en allaient "toucher les écrouelles" de leurs sujets atteints afin d'essayer de les guérir de cette affection douloureuse. Ici, Sa Majesté François est en train de toucher quelque chose de très blanc et très doux dont il se souviendra sans doute longtemps. Apparemment, tout le monde adulte des présents sait que le jeune Louis a des attraits plutôt masculins et ne semble pas s'en offusquer. De toute manière, qu'y faire? Ils ont quand même l'esprit large, ces braves gens. Alors, Laurent, comment le roi François est-il vêtu? RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 07-07-2023 Chapitre 060 : « Fin du deuxième semestre. » La fin du déjeuner approchant à grand pas, le prince Henry en se rappelant sa promesse du matin prend la parole sous la pression de ses deux petites sœurs. - Peut-être seriez vous curieux de visiter la salle de musique du palais ? Louis fronce les sourcils devant cette proposition venant de son frère ainé et qui le surprend du fait du désintérêt qu’il a pour sa part toujours montrer de tout temps à s’y rendre. - Pourquoi cette proposition ? il y a bien d’autres endroits à visiter que cette salle poussiéreuse qui ne sert plus depuis que l’académie de musique reçoit les musiciens royaux. - Mon frère montre bien par son ignorance qu’il ne met plus souvent les pieds au palais, sinon il saurait que j’ai fait moderniser cette salle pour quelques amis à moi musiciens. - Moi qui me posais la question de savoir comment étaient gérées et à quoi servaient les taxes versées par le peuple, me voilà renseigner. - « Kaiiiii » !! Cette fois encore le blondinet devient l’attention générale, mais surement pas au même motif pour tous le monde, ce dernier semble surpris de l’air outrer de ses amis. - Quoi encore ? qu’est-ce que j’ai dit de mal ? - Votre ami a tout à fait raison de s’en inquiéter, mais ne devrait pas confondre l’argent public et l’argent priver, je peux vous assurer que tout a été financé sans qu’une seule couronne venant des taxes n’ait été utilisé. - Eh bien voilà !! Pourquoi en faire tout un plat. Ralphy s’avance entre Kai et Henry, faisant face à ce dernier l’air honteux. - Il faut excuser mon copain, il a toujours été comme ça à dire sans réfléchir tout ce qui lui passe par la tête. - Oublions cela voulez-vous ? je comprends tout à fait que ce genre de question puisse se posée. Le silence se fait tandis que tous suivent le prince héritier dans les méandres du palais, la salle en question ne faisant pas partie de l’aile privée où vit la famille royale. Du coup c’est en quelque sorte une visite guidée qu’ont droits nos trois orphelins, restant bien souvent ébahis, voir médusés devant la beauté tant architecturale que décorative de chaque pièce qu’ils traversent. Ils arrivent enfin devant une porte semblant beaucoup plus lourde et épaisse que les autres, avec inscrit au-dessus « salle de musique royale » en lettres d’or. Henry ouvre la porte et invite à le suivre dans ce que Kai et sans doute aussi ses deux amis pensent n’être qu’une pièce ordinaire mais qui s’avère avoir l’immensité d’un théâtre, ce qui après coup leurs semblent logique. - C’est Waouhhhhh !! On se croirait au club où nous jouons !! - « Kaiiii » !! - Oups !! Je voulais dire où nous avons tourné la série. Tous soupirent, certains de l’avoir échappé bel, d’autres d’avoir eu une réponse et enfin pour deux d’entre eux les soupirent s’accompagnent d’un rictus amuser. Le prince Henry fait partie de ceux qui ne se doutent de rien et s’avance en direction de la scène pour finalement s’arrêter au niveau des premiers fauteuils, il invite alors tout le monde à s’assoir. Les amis dont je vous parlais ne vont pas tarder à arriver, je leurs avais promis un public pour venir écouter leur prestation, j’espère que vous ne m’en voulez pas de m’être servi de vous ? ***/*** « Une heure plus tard. » Kai retient difficilement son envie de bailler, les amis du prince Henry n’étant pas franchement mauvais, mais quand même loin d’une prestation digne de ce nom. Il reçoit un coup de coude venant de Louis, qui depuis un moment s’est aperçu de son petit jeu et ne voudrait pas qu’une fois encore il se prenne des réflexions, comprenant parfaitement pour sa part qu’il puisse ne pas apprécier ceux qui au demeurant n’ont jamais prétendu être au top. C’est au énième couac vocal du chanteur guitariste que Kai cette fois laisse un commentaire qu’il ne croyait destiner qu’à Louis, mais qu’à cause de l’acoustique particulièrement travailler de la salle est entendu clairement de tous. - Comment peut-il se prétendre chanteur avec une voix pareille, je te le demande un peu. Ce n’est que quand tous le monde se tourne vers lui que Kai comprend son erreur, sa décision se prend alors dans la foulée bien trop rapidement pour que quelqu’un songe à l’arrêter. Le voilà donc à se diriger vers la scène, tandis que Ralphy secoue Daniel qui s’était rendormi pour lui demander d’intervenir. - « Dan » fait quelque chose pour l’empêcher. - Pourquoi donc le ferait-il ? Ralphy se tourne vers le prince héritier qui cette fois ne semble pas vraiment avoir apprécier avec juste raison que le blondinet critique ses amis. Comme il se doit la réponse à la question n’arrive pas à sortir des lèvres de Ralphy qui sinon dévoilerait le secret qu’ils ont toujours évité d’exposer au grand public, c’est Charles qui cette fois se penche vers son cousin pour le renseigner comme quoi c’est juste pour la simple raison de ne pas le voir une fois de plus manquer de politesse envers ses hôtes, que sur scène les choses ont pris le temps d’évoluer. Kai fait maintenant face au guitariste et lui tend la main pour qu’il lui confie sa guitare, ce qui n’a pas l’air d’être dans l’intention du garçon, sans doute vexer par les paroles de ce gamin tout juste adulte. - Quoi !! Tu as peur que je te laisse minable si je prends ta place ? ***/*** C’est sa majesté qui depuis son fauteuil met fin à ce début de dispute. - Laisse donc ton ami lui prêter sa guitare, au pire il nous fera encore une fois bien rire. - Mais… père ! Un geste de commandement venant du roi coupe court à la discussion et Henry fait alors un signe d’acquiescement vers son camarade qui tout comme lui a entendu l’ordre royal. ***/*** Le garçon tend alors sa guitare au petit blond qui s’en empare pour déjà en premier lieu réaccorder l’une des cordes, faisant d’un coup changer d’expression celui qui se tient toujours à ses côtés. - Bien !! Kai se tourne alors vers le reste du groupe. - On reprend le même morceau, je connais bien les accords et les paroles donc pas de soucis, « let ’s-go » !! Chacun peu dans un premier temps apprécier l’extrême maitrise du blondinet d’avec l’instrument à cordes et comme il se doit ressentir cette première surprise liée à l’excellence de la prestation, pourtant assurément ce n’est rien avec ce qui les attends quand les premières notes vocales arrivent à leurs oreilles. ***/*** « Quelques minutes plus tard. » Un immense silence suit la fin de la prestation et que ce soit aussi bien sur scène qu’au niveau du public, tous restent encore comme prit dans cette avalanche de ressentis à l’écoute de cette voix qui les a fait vibrer comme la corde d’un arc qui se détend, les faisant brusquement entrer dans un peu plus de trois minutes d’émotionnel le plus total RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 07-07-2023 Toujours le désir de "rendre service", parfois sans trop de manières diplomatiques. Mais, au moins, cette petite leçon musicale montre de quoi est capable ce phénomène blond et émeut au plus haut point le " public" de ce véritable opéra royal. Et les réactions du«Chanteur/Guitariste» quelque peu dépossédé de son instrument? (Demanderait-il à prendre des cours auprès de Kaï?) Nous serions heureux de les lire au prochain épisode. RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 10-07-2023 Chapitre 061 : « Fin du deuxième semestre. » « Weekend portes ouvertes des universités du royaume Nordien. » L’heure s’avançant bien trop vite aux goûts de tous, il leurs faut pourtant bien quitter le palais royal pour retourner à l’appartement et se préparer pour les festivités liées aux deux journées portes ouvertes accueillant les futures premières années et cela essentiellement pour leurs montrer toutes les facettes de leurs académies, afin qu’ils puissent choisir en toutes connaissances de causes où ils vont passer leurs dernières années d’études avant l’obtention de leurs diplômes. Chacun rejoint donc sa propre académie, en se donnant rendez vous le soir même pour assister au concours toujours autant prisé des clubs de musique, ce dernier se déroulant précisément là où étudient Lee-Rim et Kai. Déjà en cette fin d’après midi tous s’affèrent à préparer la grande cour pour accueillir l’afflue attendu de visiteurs, Kai et son copain ayant été embaucher à équiper la scène en prises électriques, où se raccorderont les divers éclairages, amplis et instruments. Lee-Rim profite d’un moment de pause pour questionner son copain sur son ressenti suite à l’invitation royale, ayant déjà entendu la version de Charles qui comme à son habitude est resté dans les grandes lignes sans vraiment répondre à sa curiosité. - Parait que tu n’en as fait encore qu’à ta tête au déjeuner royal ? - Comment ça qu’à ma tête ? - Charles m’en a touché deux mots, alors ne fait pas celui qui ne comprend pas. Kai s’amuse visiblement en comprenant que son copain cherche juste à lui tirer les vers du nez, aussi ne tombe-t-il pas dans le piège. - Je t’assure que je ne comprends pas où tu veux en venir, que t’as donc dit Charles qui t’amène à me questionner ? - Que tu as encore une fois fait le clown et cette fois avec les princesses. - He bien voilà, tu sais tout alors que dire de plus ? - Je trouve ça louche parce que Ralphy et Marc semblaient te regarder bizarrement quand vous êtes revenus, ce n’est pas d’avoir simplement amuser la galerie qui aurait pu amener un tel regard. - Ouah… tu déchiffres même le langage corporel de mes amis maintenant ? - Allez… dis-moi, je me doute bien que tu t’es encore fait remarquer en faisant ou disant ce qu’il ne fallait pas. - Tu es sûr que tu me considères sincèrement comme ton ami ? parce que à t’entendre on ne le dirait pas ! Comment peux-tu penser que je me mets toujours dans des situations difficiles ? - Pourquoi donc ? ce n’était pas le cas au repas ? - He bien… en fait… si ! Hi ! Hi ! La pause étant terminée, Kai se lève pour reprendre son boulot, rejoint par Lee-Rim qui ne le lâche décidemment pas. - Allez ne sois pas vache, raconte ! Kai va pour céder à la demande de son ami, quand un groupe impressionnant de groupies s’avance vers lui pour très rapidement l’entourer. L’un des garçons prend la parole, visiblement délégué par la meute féminine qui l’accompagne. - On se demandait si tu allais tenir ta promesse ? - De quoi tu parles d’abord ? - Celle que tu as faite en pariant d’embrasser Anthony. - Alors quoi, j’ai gagné non ? - Justement ! Kai voit bien la déception s’afficher sur les visages de ses fans en comprenant qu’il ne tiendrait pas sa parole, aussi soupire-t-il en laissant juste échapper un indice pour leurs redonnés espoirs. - Soyez tous là juste avant les résultats de la finale du concours de musique vers vingt-deux heures, c’est tout ce que je peux vous dire. - Qu’entends-tu par-là ? - Qu’il faut garder le secret sinon il y aurait bien trop de monde, vous vous en doutez bien. Le sourire revenu sur tous les visages, il leurs fait un signe de la main leurs demandant de décamper afin de ne pas attirer l’attention, le tout sous le regard de Lee-Rim qui pourtant reste désabuser sur le fait que cela puisse rester secret encore bien longtemps. - Pffttt !! Ta dernière phrase était de trop, tu imagines bien que le secret n’en sera plus un d’ici quelques minutes à peine. - Que puis-je y faire, je ne pouvais pas non plus passer pour un garçon sans paroles et puis je serai là à vous regarder, alors tu as intérêt à assurer. - He !! Ce n’était pas prévu comme ça !! - Pourquoi donc ? ne fais-tu pas parti du groupe maintenant ? - Tout comme toi il me semble, alors pourquoi te mettre à l’écart, lors de votre premier concert en public en plus. - J’en ai parlé avec les autres et c’est le mieux à faire pour garder encore un temps notre anonymat. Lee-Rim hausse les épaules en retournant travailler, mais n’insiste pas, reconnaissant qu’il a sans doute raison sans voir le regard amuser de son copain, qui s’il n’a pas l’intention de se dévoiler comme faisant partie du groupe « Kai/toon » n’en a pas moins une idée derrière la tête. Une fois que tout semble près, il profite d’un instant général d’inattention pour s’éclipser et rejoindre le club de musique de son académie. Il les trouve comme prévu en pleine répétition, s’asseyant dans un premier temps pour juger de leur niveau général, s’apercevant très vite de leurs nombreuses lacunes musicales, mais surtout vocales venant de l’étudiant de troisième année ayant cette fonction au sein du groupe. Il attire ensuite l’attention d’un de ces collègues de classe, qui en se rendant compte de sa présence se lève pour aller lui parler. - Kai ? je ne te savais pas intéresser par notre club de musique ? - Je venais vous encouragez les gars. - Comment tu nous trouves alors ? tu crois qu’on va gagner cette année ? - Ecoute, je… ***/*** « Deux heures environ plus tard. » Kai quitte la salle du club avec un sourire en coin, montrant bien combien il est content de lui et d’être finalement arriver sans trop de mal à ses fins. Il rejoint ses copains pour un repas rapide, avant que la foule ne commence à envahir la grande cour pour assister au spectacle musical et qu’ils se retrouvent ensuite relégués bien trop loin de la scène à leurs goûts. Chaque groupe en compétition doit jouer deux morceaux consécutifs durant les éliminatoires, pour ensuite n’en jouer qu’un seul jusqu’aux quarts et demi-finales. L’académie hôte passe les éliminatoires assez facilement, Daniel discutant avec Ralphy sur ceux qui normalement devraient accédés à la finale, mettant d’un commun accord hors-jeu l’académie de Kai dès les quarts de finales. Etant lui-même mélomane, il ne peut hélas que confirmer leurs pronostiques et s’éclipser en douce dès que l’occasion se présente à lui, rejoignant la salle du club de musique où se trouvent les musiciens du groupe dans l’attente que leur tour revienne. - Va falloir que j’intervienne plus tôt que prévu, dès les huitièmes de finales sinon vous serez éliminés. - C’est aussi notre avis… tient !! Le garçon lui tend un costume qui fait pouffer de rire Kai quand il l’étale devant lui. - Les filles ont été rapides ! Hi ! Hi ! Je ne m’imaginais pas quelles me voyaient comme ça ! Hi ! Hi ! - Tu leurs as demandé quelque chose à la fois d’amusant, mais aussi qui te permettrais de ne pas dévoiler ton identité. - C’est sûr que sur ce coup là je ne suis pas déçu ! Hi ! Hi ! Mais ne vont-ils pas tous croire que je fais partie des « Kai/toon » avec ce costume de lapin blanc ? - Le doute ne durera pas puisque tu nous as bien dit qu’ils clôtureraient l’événement, c’est bien toujours le cas ? - Pas de soucis, ils me l’ont promis. Nous sommes devenus plus ou moins amis depuis le tournage de la série. - Tu connais donc leurs identités ? - Bien entendu, juste que j’ai promis de ne rien dire, car je comprends très bien leurs raisons en ayant pour ma part à la vivre, heureusement à moindre échelle ! RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 10-07-2023 Les étudiants fin de première année seront donc tous à poil puisqu'ils "vont présenter toutes les facettes de leurs académies"...ça promet d'avoir du succès ! Alors comme ça Lapinou blanc va montrer à nouveau le bout de ses oreilles : ce sera un "remake" du club. Après tout, pourquoi pas? RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 12-07-2023 Chapitre 062 : « Fin du deuxième semestre. » Un organisateur arrive alors pour les prévenir que leur tour ne va plus tarder, s’arrêtant net devant le blondinet en train de revêtir sa tenue. Il faut lui expliquer le changement, ce qui au demeurant n’est pas aussi simple qu’ils le pensaient tous, heureusement que Kai dans sa discussion de l’après midi avait pensé à cette éventualité. - Je ne pense pas que ce soit une bonne idée les gars, de plus le règlement l’interdit, il est bien précisé que tous les membres d’un groupe doivent faire parties du club de musique qu’ils représentent. - Je ne vois donc pas où est le problème puisque Kai a lui aussi sa carte du club, tenez… regardez… Kai qui s’était rapproché d’eux tend sa carte toute neuve à l’organisateur du concours qui l’examine à la loupe, relevant ensuite la tête vers eux pour l’invalider. - De qui vous moquez vous, cette carte n’a été délivré qu’il y a à peine trois heures ! - Le règlement ne parle pas d’une durée de validation et cette carte à un tampon avec l’heure d’inscription qui est antérieur au début du concours, rien donc ne vous donne le droit de refuser le changement. De plus il est spécifié clairement qu’en cas de force majeur, chaque club était en droit de remplacer l’un de ses membres et… regardez… Le garçon pointe du doigt le chanteur qui visiblement semble bien mal en point et d’une pâleur à faire peur. - … comment voulez vous que nous continuions dans ces conditions. - Surtout réfléchissez aux conséquences ! La dernière phrase venant de Kai attire l’attention générale. - Imaginez un peu comment sera reçu votre refus de ma présence sur scène quand elle sera connue. Tout le monde s’y mettant en même temps, il faut bien au garçon de reconnaitre finalement ses torts et repartir la « queue basse » prévenir les groupes suivants. ***/*** « Huitièmes de finales du concours de musique. » Le moment arrive enfin pour l’académie d’arts et médias de revenir sur scène, un murmure s’amplifiant fait relever la tête de Ralphy qui s’amusait jusque là à regarder Daniel au bord de l’endormissement, s’attendant d’un moment à l’autre à le voir s’étaler de tout son long à même le sol, la curiosité lui fait cependant reporter son attention sur la scène et ses yeux s’arrondissent d'un coup de surprise, quand un garçon de petit gabarit en tenue de lapin blanc se présente devant le micro qu’un de ses amis règle rapidement à sa taille. Il fait rapidement un tour visuel de ses copains pour s’apercevoir que le doute qui venait de le prendre était tout à fait vraisemblable, donnant un coup de coude à Daniel qui se redresse en sursaut. - Hein… oui, quoi ! Ralphy n’a pas le temps de répondre que cette dernière vient de Marc qui pointe un doigt vers la scène. - Ne me dites pas que c’est notre zouave qui est sur scène les gars ! - Oups!! On est dans la merde je vous le dis ! - On? Pourquoi donc nous mettre tous dans le même sac, il n’y a que lui qui devra en subir les conséquences mais je ne m’inquiète pas plus que ça du fait qu’il est déjà au top de la popularité depuis la parution de la série, alors un peu plus, un peu moins, qu’est-ce que cela changera je te le demande ? - Oui mais… et pour le lapin blanc !! On voit bien que ce n’est pas du tout le même costume et puis d’ici une paire d’heures, quand ce sera notre tour et qu’il sera présent dans le public, il n’y aura plus de confusion dans les esprits. Les petits couacs de la musique sont très vites oubliés quand cette fois encore la voix du blondinet arrive aux oreilles de tous, un silence se fait alors jusqu’à la fin du morceau, suivit d’un véritable mouvement d’hystérie venant du public une fois la dernière note jouée. Les étudiants de dernières années se tenant là pour la sécurité de tous, font alors de leurs mieux pour endiguer le mouvement de foule, mais ne peuvent rien faire pour celles et ceux qui se sentent soudainement mal. Le chapiteau mit en place par l’académie de médecine pour prévenir les quelques bobos lors du weekend, se voit vite déborder et le proviseur prend alors l’initiative de faire appel à l’Hopital le plus proche. Après s’être concerter avec les autres responsables académiques, il est décidé à l’unanimité de clore la suite du concours à la plus grande déception de tous. Charles qui avait entre temps disparu pour aller aux nouvelles et de retour avec la mine visiblement renfrognée, furieux plus que de raison contre Kai qui décidément n’en a pas raté une de la journée. Il s’avance vers Daniel tout à fait éveiller cette fois et de Ralphy qui observe le résultat du vent de folie qui a traversée en quelques secondes cette foule d’étudiants à la simple écoute d’une chanson. - Il y a encore fallu qu’il fasse parler de lui !! Quand allez vous enfin comprendre qu’il ne faut pas tout lui céder ? vous voyez le résultat ? de plus votre prestation a heureusement été annulé ce qui m’a paru pour le moins judicieux, imaginez une prestation des « Kai/toon » derrière ça ? Pffttt !! - Quelque part ce n’est pas plus mal que ce soit arrivé, je n’ose imaginer si nous étions apparus comme prévu. - J’avoue que je n’ai jamais imaginé qu’un délire pareil pourrait arriver. Charles observe ses deux amis en fixant l’un d’eux tout en se posant un doigt sur le crâne pour lui faire comprendre ce qu’il attend. « Tu ne peux rien faire pour que ce chaos ne se reproduise pas ? » « Je n’en ai hélas pas le pouvoir, déjà que de revenir en arrière de quelques minutes sur les frasques de Kai au déjeuner m’a mis Ko. » « Je pense qu’il va falloir faire profile bas durant quelques temps et revoir nos plans pour faire découvrir votre groupe au grand public. » « Après ce qui vient de se passer je suis entièrement d’accord avec toi et je ne pense pas que ce soit différent pour les autres. » « Pour Kai, on fait quoi ? » « Comment ça ? » « Tu ne peux pas lui entrer dans le crâne une bonne fois pour toute qu’il arrête de faire tout ce qui lui passe par la tête ? » Charles voit bien le petit rictus de son ami suite à sa dernière question et il se doute bien de sa réponse, réponse qui ne tarde d’ailleurs pas à lui confirmer qu’il avait vu juste. « Comme si je n’avais jamais essayé, mais c’est comme vouloir parler à un mur tellement il a toujours été de tout temps comme un électron libre. J’avoue y être sans doute pour beaucoup, quand bébé j’ai modelé quelque peu son esprit en lui donnant certains atouts qui aujourd’hui semblent poser problèmes. » « Bref… tu fais comme tu veux, mais tu résous le problème avant qu’il empire. » « Je vais voir ce que je peux faire pour le raisonner. » Un signe de tête de Charles lui donne son accord et clos de ce fait la conversation mentale, les deux amis reprenant alors le fil de la discussion toujours suivit par le reste de la colocation. Les propositions venant de la discussion mentale sont alors données au grand jour, obtenant un accord général sur le fait de garder encore un moment l’anonymat. C’est alors que tous en ont quasiment finis, qu’arrive Kai, ce dernier manifestement encore sous le choc de ce à quoi il a assisté. - J’ai failli me retrouver à poils, heureusement que j’ai pu m’échapper ! Vous verriez l’état du costume, je ne comprends pas qu’on puisse devenir aussi hystérique, j’en ai encore la chair de poule ! Bree !! - Qu’est-ce qui t’a pris aussi de vouloir faire le mariole ? - Ha parce que c’est de ma faute en plus ! Qui aurait pu prévoir un truc pareil ? - Hum, je dois reconnaitre que tu n’as pas tout à fait tort, heureusement que personne ne connait ton identité. Kai regarde Charles avec un regard montrant bien l’absurdité de sa dernière remarque. - Si tu ne comptes pas le club de musique, quelques organisateurs et les filles qui ont cousues le costume, à part ça personne ne sait que c’est moi en effet. - Dans ce cas nous devons réfléchir et prendre ensemble une position qui n’entravera pas mes plans personnels. - Hein !! Tes plans ? quels plans ? |