Récits érotiques - Slygame
JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable

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Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 17-08-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Le week-end se passe très bien avec Jacques, l’occasion de faire quelques travaux pratiques (je ne sais pas s’il y avait déjà des cours théoriques d’éducation sexuelle à cette époque).

Un peu de répit, on ne sait toujours pas ce qui se passera avec le père, il y a toujours du suspense pour la suite. Et Phil ne restera pas toute sa vie avec Jacques.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 17-08-2020

(17-08-2020, 07:13 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Le week-end se passe très bien avec Jacques, l’occasion de faire quelques travaux pratiques (je ne sais pas s’il y avait déjà des cours théoriques d’éducation sexuelle à cette époque).

Un peu de répit, on ne sait toujours pas ce qui se passera avec le père, il y a toujours du suspense pour la suite. Et Phil ne restera pas toute sa vie avec Jacques.

Je t’embrasse.
Daniel
Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com!
Enfin un week-end tranquille avec Jacques.
Il reste toujours une inconnue, le père de Phil. On ne sait pas ce qu'il va advenir de la relation père / fils. De toute manière une confrontation est prévue, nous serons alors fixés sur son sort!
Oui, le titre du récit est bien "Julien" et non "Jacques". Il y aura des changements à prévoir dans la distribution des rôles!
Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com!
Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 17-08-2020

Très jolie suite avec une lettre parfaitement réfléchie écrite avec le cœur (comme agit toujours Phil, avec son cœur).

Une nouvelle étape franchie dans la découverte de l'Amour entre eux deux (et pas la moindre car même en aimant une personne, son sperme n'est pas toujours la chose la plus agréable en bouche).

Par contre un tout petit reproche l'utilisation à tire la volée de l'adverbe PUIS qui alourdie le texte et fait perdre le coté visuel, alors qu'il peut être remplacé par d'autres adverbes équivalents, à savoir:

alors, après, aussitôt, déjà, depuis, désormais, dorénavant, encore, enfin, ensuite, lors, maintenant, parfois, puis, quand

Nulle mon intention de donner un cours roboratif c'est juste pour t'aider car j'aime le texte et je t'apprécie trop pour que tu tombes dans des petits pièges qui peuvent plomber une texte.

Gros Bisous

ALain


Re : JULIEN (ado - gay) - bech - 18-08-2020

Les choses se passent pas mal à plusieurs niveaux, y compris celui du père qui respectent les conditions d'isolement.

Bonne idée d'avoir invité Stéphanie lors du week-end. Plus tard, il faudra inviter aussi Alex pour qu'il ne se sente pas trop seul.

Jean a-il quelque-chose à cacher ? Un C.O qui s'est mal passé ?

Je verrai si j'en lis un peu plus à partir des archives de l'autre forum, mais je ne reviens sur internet que le soir du 24 aout.


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 18-08-2020

(17-08-2020, 10:43 PM)AL gayman link a écrit :Très jolie suite avec une lettre parfaitement réfléchie écrite avec le cœur (comme agit toujours Phil, avec son cœur).

Une nouvelle étape franchie dans la découverte de l'Amour entre eux deux (et pas la moindre car même en aimant une personne, son sperme n'est pas toujours la chose la plus agréable en bouche).

Par contre un tout petit reproche l'utilisation à tire la volée de l'adverbe PUIS qui alourdie le texte et fait perdre le coté visuel, alors qu'il peut être remplacé par d'autres adverbes équivalents, à savoir:

alors, après, aussitôt, déjà, depuis, désormais, dorénavant, encore, enfin, ensuite, lors, maintenant, parfois, puis, quand

Nulle mon intention de donner un cours roboratif c'est juste pour t'aider car j'aime le texte et je t'apprécie trop pour que tu tombes dans des petits pièges qui peuvent plomber une texte.

Gros Bisous

ALain
Bonjour [member=48]AL gayman[/member] !
Merci pour ton com !
Oui lettre importante, mais tout ce qui y est mentionné, est-ce la réalité?
Les deux garçons franchissent les étapes à leur rythme, faisant attention l'un à l'autre.
En ce qui concerne l'utilisation du terme "puis", effectivement j'en abuse. Je précise que le texte a été écrit en novembre 2016 et qu'il a été publié sur Docti. J'ai fait quelques corrections mais je vais faire encore plus attention à ça.
Merci Alain, c'est normal que tu me donnes ton avis et aussi tes conseils, c'est fait pour ça un forum!
Merci Alain de suivre et de commenter le récit!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 18-08-2020

(18-08-2020, 01:48 AM)bech link a écrit :Les choses se passent pas mal à plusieurs niveaux, y compris celui du père qui respectent les conditions d'isolement.

Bonne idée d'avoir invité Stéphanie lors du week-end. Plus tard, il faudra inviter aussi Alex pour qu'il ne se sente pas trop seul.

Jean a-il quelque-chose à cacher ? Un C.O qui s'est mal passé ?

Je verrai si j'en lis un peu plus à partir des archives de l'autre forum, mais je ne reviens sur internet que le soir du 24 aout.
Bonjour [member=27]bech[/member] !
Merci pour ton com !
Pour le moment les choses se passent sans heurt. Le père reste à carreau et respecte les condition qui lui sont imposées.
Le fait d'inviter Stéphanie est une bonne chose, cela permet aux quatre enfants de se connaître et de s'épauler!
Jean n'est pas bien du tout, que ce passe-t-il? Est-il gay? A-t-il fait son coming-out et que celui-ci se soit mal passé?
Nous en saurons plus dans les suites à venir!
Merci Bech de suivre le récit et de laisser un com !
Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 19-08-2020

Nous avions pris le dernier tram et le dernier bus pour rentrer. Il était déjà assez tard, nous allions rentrer vers minuit et demi.

Une fois arrivés à la maison, nous avions décidé d’aller dormir, il se faisait tard et nous étions fatigués de cette journée.
Nous avions pris notre douche avant d’aller dans la chambre. Nous nous étions mis au lit et nous en avions profité pour nous embrasser langoureusement. Puis nous nous étions mis chacun d’un côté du lit pour dormir. Jacques et moi étions morts de fatigue.

C’est donc vers les neuf heures du matin que j’avais ouvert un œil. Jacques était là, couché à côté de moi. Il dormait encore. Je le regardait dormir. Il avait l’air heureux, il avait comme un sourire angélique, c’est comme s’il savourait d’être là près de moi. J’avais envie de le serrer dans mes bras, je voulais l’aimer, je voulais lui faire l’amour, mais il fallait qu’on prenne son temps. Ensuite j’avais posé mes lèvres sur les siennes. Je lui donnais des petits bisous. Après quelques minutes de ce traitement assez sensuel, mon Jacques avait ouvert les yeux. J’avais alors reposé mes lèvres sur les siennes et nous nous étions embrassés. Nos langues n’avaient pas tardé à trouver le chemin pour se titiller, pour se rencontrer, se séparer et ensuite danser ensemble dans nos bouches soudées.

Nos mains elles aussi s’étaient aventurées à caresser nos corps. Elles voyageaient où bon leur semble. Enfin, comme de bien entendu elles s’étaient arrêtées au niveau de nos appendices virils. J’avais masturbé le membre dressé de mon ami. Lui de son côté me rendait mes caresses. Nous nous branlions mutuellement comme nous l’avions fait plusieurs fois déjà. Puis j’avais repris le dessus, j’avais commencé à descendre le long de son torse en léchant ses tétons, son nombril pour finalement venir donner un baiser sur son gland déjà humide. Après, Jacques avait de même et nous étions retrouvés tête bêche en vue de nous gouter mutuellement. J’avais pris entre mes lèvres le membre bandé de mon amour. Je m’appliquais à lui donner de sensations en variant la pression sur sa colonne de chair, en faisant des mouvements de va et vient en alternant les mouvements rapides et lents. Jacques avait lui aussi sa technique et il parvenait à m’apporter des sensations divines. Nous nous étions ainsi léchés un bon moment et puis nous nous étions mis en accord, nous nous procurions un délicieux moment jouissif. Nous avions de plus en plus de mal à nous contrôler et puis dans un mouvement commun nous avons déchargé notre semence dans la bouche de l’être aimé. Nous nous étions relevés et nous nous étions embrassés en mélangeant nos spermes.
Nous nous étions ensuite recouchés pour reprendre nos esprits.

La journée commençait sur les chapeaux de roues.

Une bonne douche pour poursuivre la journée en pleine forme. Petit-déjeuner avec les deux filles et maman.

Le reste de la journée s’était passé d’une très agréable façon. Vu le temps maussade nous avions joué à des jeux de société à quatre. Les filles étaient d’ailleurs assez fortes et nous battaient régulièrement. Beaucoup d’éclats de rires dans la maison, maman était d’ailleurs heureuse de voir que nous nous entendions bien entre frère et sœur avec nos amoureux respectifs.

La journée arrivait à son terme. Déjà Stéphanie était partie chez elle. Ce fut ensuite au tour de Jacques de quitter la maison pour rentrer chez lui. J’étais heureux d’avoir pu accueillir mon amoureux durant le week-end. Jacques m’avait embrassé et ensuite il avait dépassé la barrière et partait prendre son bus.

Maman et Delphine étaient dans la cuisine et j’étais allé les rejoindre. J’étais triste du départ de Jacques, mais heureux d’avoir passé du temps avec lui. J’avais donné un baiser sur la joue de maman et je lui avais dit :

Moi :  Merci maman pour m’avoir permis d’accueillir Jacques pour le week-end. Je t’aime Maman !

Mam :  Oh Phil, c’est gentil. Je t’aime aussi mon grand.

Del :  Tu as l’air heureux mon frangin adoré. Je suis contente pour toi, tu mérites d’être heureux !

Moi :  Merci ma chère sœur, toi aussi, tu es avec Stéphanie, et je suis heureux de voir que vous êtes toujours aussi complices.

Mam :  Bon ce n’est pas tout mais il va falloir qu’on mange un bout. Puis je ne sais pas si tu as des devoirs encore à faire ou des leçons à réviser Phil, mais il temps de vérifier ; demain c’est école !

Moi :  Oui, c’est juste ! J’ai une leçon à revoir.

Nous avions mangé et ensuite j’étais monté dans ma chambre pour étudier. Après deux heures de révision, j’étais allé prendre ma douche pour ensuite me coucher et m’endormir assez vite, en pensant à Jacques et à ce très bon week-end passé à la maison.

Bzzz, bzzz, bzzz, le réveil sonnait, il était déjà 07h00. Je m’étais levé pour vite prendre ma douche, m’habiller et prendre vite fait bien fait un semblent de petit-déjeuner.
J’étais à l’arrêt de bus, juste à temps, il arrivait déjà. Je m’étais placé à l’arrière comme j’en avais l’habitude. J’étais reparti dans mes pensées. J’allais revoir Jacques, et puis bien entendu Amandine. Je pensais aussi à papa. Qu’avait-il envisagé de faire pour s’excuser, pour me prouver qu’il m’aimait comme semblait le dire dans sa lettre. C‘est Jacques qui m’avait sorti de ma rêverie, en me disant :

Jac :  Oh Phil, tu es dans la lune !

Moi :  Oh, salut Jacques. Oui j’étais encore une fois parti dans mes pensées. Et toi, ça va ?

Jac :  Oui, ça va. Au fait encore merci pour le week-end.

Moi :  Pas de quoi, c’est normal.

Jac :  Voilà notre arrêt, allez dépêche-toi !

Nous étions descendus du bus. Nous arrivions à l’entrée de l’école en même temps que Jean. Il était blanc, on pouvait se rendre compte qu’il n’allait pas bien. Il nous disait bonjour comme s’il était dans le gaz. Je regardais Jacques et Jacques faisait de même. Nous ne savions plus quoi dire, Jean devait avoir des soucis, mais quoi. Je m’étais lancé :

Moi :  Bonjour Jean, tu n’as pas l’air bien, ça va ?

Jea :  Bonjour Phil, écoute, je suis un peu barbouillé, mais aussi non ça va !

Moi :  Tu es sur Jean !

Jea :  Oui, ça va aller, c’est passager !

Jac :  OK Jean, mais tu es si blanc !

Jea :  Merci Jacques, mais ce n’est rien je t’assure !

Jac :  OK, Jean. Si jamais, on est là pour toi !

Jea :  Merci les gars !

Nous étions rentrés dans la cour de l’école. Il ne pleuvait pas ce matin, mais il faisait un peu frais. C’est vrai que fin novembre, les températures sont déjà un peu plus basses.
Nous avions été retrouver Joseph et Amandine. De loin je voyais que Joseph et Amandine se tenaient très près l’un de l’autre. Je m’étais fait la réflexion de me dire que ces deux-là étaient ou allaient être ensemble. Ils étaient nos amis et je crois que c’est une bonne chose pour eux. Je n’en parlais pas aux autres, je voulais en avoir le cœur net. Nous nous étions dit bonjour en nous donnant la bise. Jean nous avais suivi et disait bonjour aux deux autres. J’avais vu qu’Amandine regardait Jean de manière insistante. Elle voyait, elle aussi, que Jean n’allait pas bien. Elle n’avait pas eu le temps de lui parler que la sonnerie du début de cours retentissait.

Nous étions en classe toute la matinée. Les cours se sont suivis et nous commencions à saturer. Nous allions arriver en période d’examens et il y avait de la matière nouvelle qui nous était donnée, or nous devions pour réviser les cours depuis début septembre. Amandine qui était déléguée de classe avait demandé aux profs s’il était possible de faire des révisions lors des derniers cours, avant les examens. Ils avaient été conciliants, à partir de mercredi ou jeudi, ce serait révision dans toutes les matières. Il est vrai que nous étions en rhéto.

Ouf, l’heure de midi. Nous nous étions installés à notre table habituelle. J’avais demandé à Jean de se joindre à nous. Nous avions mangé de bon appétit, sauf Jean qui avait du mal. A l’issue du repas, j’avais fait signe à Jean de venir dehors sous le préau. Il m’avait suivi en compagnie de jacques, de mon amie Amandine et de Joseph. Puis une fois installé dans un coin, j’avais pris la parole.

Moi :  Jean, tu sais que nous t’en voulions de nous avoir, comment dire, insulté dans le bus l’autre jour. Jacques et moi nous avons vu que tu essayes de t’amender.

Jea :  Oui, je suis désolé, je vous l’avais dit, je ne sais pas ce qui m’a pris et je le regrette.

Moi :  Avec Jacques, nous avons décidé de t’accorder notre pardon. Mais bien entendu il est hors de question que tu agisses de la sorte à l’avenir. Nous sommes amis et il faut que nous restions tous amis. Je prends Amandine et Joseph à témoin.

Jea :  Oh Phil, merci, tu ne sais pas combien ça me fait plaisir. Merci à toi aussi Jacques, je suis tellement désolé, j’ai été nul de chez nul. Merci à vous deux. Et je veux m’excuser aussi auprès de toi Amandine et de toi Joseph, car je sais que vous avez aussi été blessés par les paroles que je n’aurais jamais du prononcer !

Jac : Je te crois Jean. Viens dans mes bras pour faire un câlin.

Jean n’avait pas hésité une seconde, il avait étreint Jacques. Il s’était avancé vers moi et fit de même. Ensuite dans la foulée il avait enlacé Amandine et ensuite Joseph. J’ai pu voir que Jean avait les larmes aux yeux. Puis je voulais ajouter deux mots :

Moi :  Voilà, nous sommes cinq amis et je souhaite que nous restions tous les cinq amis dans la vie, même après les études.

Jea :  Merci à vous quatre, merci, vous ne pouvez pas savoir comme ça me fait chaud au cœur.

Jac :  Jean, tu sais, si tu as besoin de te confier, ou de parler, nous sommes là pour toi.

Jea :  Merci, ça ira.

Je voyais des larmes couler sur les joues de Jean. Il était si ému, il ne s’attendait pas à ça. Il avait des étincelles dans les yeux.

Le reste de la journée s’était déroulée sans problème. Nous avions été aux cours et nous avions révisé les cours principaux avec les profs. Le reste de la semaine s’était déroulée de la même manière. Comme les examens étaient assez proches, nous étions surtout branchés cours et étude.

Jean était venu tous les jours à l’école, mais il était régulièrement distrait. Il y avait surement quelque chose qui n’allait pas chez lui. Nous ne savions pas quoi.
De mon côté je savais que je devais être mis en contact avec mon père dans les jours qui suivaient. Je ne savais que penser. Je n’avais plus trop peur de le voir, il était resté très discret et il n’avait pas tenté de m’approcher durant presque deux semaines. Il avait respecté ce qui lui avait été imposé, donc je pensais que je ne devais plus trop m’en faire.

Le jour « J » était arrivé, c’était le samedi début d‘après-midi. Rendez-vous avait été pris dans un endroit neutre, dans le centre-ville au sien du service d’aide à la jeunesse.il était 14h00 et j’étais venu sur place avec maman. Ensuite dans les minutes qui avaient suivis papa était arrivé. Nous nous étions retrouvés dans la même pièce. A l’entrée de papa dans la pièce je m’étais levé. Papa avançait doucement vers moi, en me regardant et en hésitant. Alors à un mètre de moi il avait ouvert les bras en signe de bonjour. Il semblait vouloir me faire un câlin ou bien alors que je lui face un câlin. La situation était assez ambigüe. Ensuite papa avait dit :

Papa :  Bonjour Phil, je suis désolé, je suis impardonnable. Puis-je t’embrasser ou alors te faire un câlin ?

Moi :  Bonjour papa, peux m’accepter comme je suis ?

Papa :  Oh oui Phil, je le peux, oui je t’accepte tel que tu es ! Viens dans mes bras, je t’aime mon fils !

Moi :  Oh papa si tu savais comme j’ai souffert de ta réaction !

Papa :  Oh oui mon fils, je m’en doute. Acceptes-tu mes excuses Phil ?

Moi :  Oui, j’accepte tes excuses, mais il ne faut plus que ça se reproduise !

Papa :  Oh mon grand, non, je te le promets, plus jamais je n’agirai de la sorte, crois-moi !

Moi :  Papa, tu m’en fais la promesse !

Papa :  Oui Phil j’en t’en fais la promesse solennelle.

Moi :  Merci papa.

Je m’étais avancé et papa avait fait la même chose. Papa avait les larmes aux yeux, je n’avais jamais vu mon père pleurer ! Moi j’étais au bord des larmes également. Nous nous étions enlacés. Papa me donnait des bisous dans le cou et me murmurait « Oh pardonne moi Phil, pardonne-moi. » Nous étions restés plus de 5 minutes enlacés. Je savais que maman et l’assistante sociale nous observaient au travers d’un miroir sans tain. Mon cœur battait et je me sentais délivré d’un gros poids.
Par la suite papa et moi nous nous étions assis dans un salon, dans des fauteuils. Nous avions parlé plus d’une demi-heure.

Papa m’avait expliqué qu’il avait reçu beaucoup de brimades de la part de ses parents et de la famille quand il avait dit qu’il aimait un de ses copains. Il avait été pris pendant des ébats avec ce copain, ce qui lui avait valu d’aller en pension, privé d’un tas de chose, juste parce qu’il avait ouvertement dit ce qu’il ressentait. Il avait gardé en lui une telle rancune jamais extériorisée, qu’il avait péter les plombs lors de notre discussion dans la salle de bain. Il m’avait dit qu’il s’était trouvé dans un état second jusqu’au moment où il avait décidé de tout m’expliquer, le matin de son arrestation.

J’apprenais que mon père avait dû affronter ses parents et subir un tas humiliations car il avait dit qu’il aimait un garçon, qu’il était homo. A cette période c’était la honte pour une famille d’avoir un fils homo. Il avait donc fait une sorte de transfert quand je lui avais dit être gay ! Il avait péter les plombs et s’en était pris à moi. Je voyais dans le regard de mon père qu’il s’en voulait. Nous avions parlé de sa jeunesse et des privations subies.

Par la suite papa m’avait parlé de la joie de m’avoir eu comme fils. Il m’avait demandé si j’avais un ami et même un petit ami. Je lui avais répondu honnêtement qu’il s’agissait de Jacques, un ami de classe. Il avait été ravi de l’apprendre. Il m’avait dit qu’il aimerait faire sa connaissance, si j’étais d’accord bien sûr. J’avais répondu que nous en reparlerions par la suite. J’avais aussi demandé quand il reviendrait à la maison et il m’avait dit que cela ne dépendait pas de lui mais bien de maman et du juge.

A l’issue de l’entrevue, j’avais été donné un baiser sur la joue de mon papa. Lui de son côté m’avait serré très fort dans ses bras avant de m’embrasser sur le front. Papa avait dit :

Papa :  Si tu savais comme je t’aime mon grand !

Moi :  Je t’aime aussi papa.

Papa :  Phil, tu es comme tu es, tu es gay, tu aimes les garçons et bien tant mieux pour toi, je te souhaite de trouver le bonheur, tu le mérites !

Papa avait desserré l’étreinte et s’était dirigé vers la porte. Il avait fait un signe de la main par-dessus son épaule, signe voulant être un signe d’au revoir.

J’avais les yeux humides au moment où papa était sorti de la pièce. J’avais retrouvé mon PAPA, mon vrai papa qui m’aimait ! J’avais fini par laisser mes larmes couler sur mes joues. Pourtant j’avais dit que je ne voulais plus pleurer, mais j’avais un Papa, un Papa qui m’aimait !

Je n’avais plus aucune appréhension à son égard. Il avait l’air d’avoir fait tout un travail de réflexion sur lui-même. Je n’avais plus de crainte, j’avais le cœur léger.

Après le départ de papa, maman était venue me retrouver avec l’assistante sociale. L’assistante sociale m’avait demandé comment j’avais vécu cette entrevue. Je lui avais répondu que j’étais très heureux d’avoir retrouvé mon papa, qu’il avait changé et que j’étais certain qu’il m’aimait tel que j’étais, soit un jeune homo plein de vie. Elle avait bien pris note de ma position. Maman de son côté était elle aussi très contente et heureuse de voir comment les choses s’étaient déroulées. Elle était certaine elle aussi que les choses étaient maintenant apaisées.

Avant que papa ne puisse revenir à la maison, le juge devait prendre une décision et avant cela maman devait elle aussi être concertée. Elle ne savait toujours pas pourquoi son époux avait agi de la sorte.

Une entrevue entre maman et papa était prévue d’ici deux ou trois jours. Pour moi le temps était trop long, mon père commençait à me manquer. C’est très bizarre de voir comment les sentiments peuvent changer en si peu de temps. Bref j’étais anxieux d’attendre la décision du juge.

Les jours passaient, et enfin c’était l’entrevue entre maman et papa en présent de l’assistante sociale déléguée du Parquet.
Papa expliquait alors à maman ce qu’il avait vécu étant plus jeune comme brimades quolibets et autres humiliations de la part de ses parents car il avait aimé un garçon. Il avait expliqué qu’il y avait eu comme un transfert au niveau de son esprit et il avait disjoncté.
Maman n’était au courant de rien concernant cette partie de son passé. Elle comprenait pourquoi il ne parlait jamais de ses parents.

Papa :  Mon amour, ma Fanny, peux-tu me pardonner pour ce que j’ai fait à notre fils, veux-tu encore de moi. Je me sens tellement nul, tellement en dessous de tout.

Mam :  Oh Alain, pourquoi tu n’en n’as jamais parlé. Pourquoi tous les silences, j’étais là, j’aurai pu te comprendre.

Papa :  Mais je n’ai jamais osé. J’avais peur de te perdre.

Mam :  Mais non, pourquoi as-tu pensé ça.

Papa :  Je ne sais pas, je me suis fait des idées.

Mam :  Qu’avais-tu dit à Phil l’autre jour. Il a tellement changé.

Papa :  Je lui ai raconté la même chose qu’à toi, je ne voulais pas lui mentir et lui raconter n’importe quoi ; donc il sait pour ma jeunesse et ses grands-parents.

Mam :  Alors je comprends mieux. Tu as le mérite d’avoir été sincère. Et puis bien sûr que je reste avec toi, tu es mon homme, mon époux et je suis ta femme, ton épouse.

Papa et Maman s’étaient alors embrassés. Ils avaient fait la paix entre eux pour eux et pour nous Delphine et moi.

Il n’y avait plus qu’à attendre la décision du juge. Maman avait demandé à l’assistante sociale déléguée du Parquet de faire au plus vite pour que le juge puisse prendre sa décision rapidement. Elle avait bien vu que les choses s’étaient arrangées.

Il n’avait pas fallu 48 heures pour que la décision tombe. Papa pouvait à nouveau revenir à la maison et avoir des contacts permanents avec moi et ma sœur. J’étais heureux. De plus cette décision était tombée le vendredi, la veille du week-end. J’avais demandé à maman si je pouvais inviter Jacques. La réponse a été positive. J’étais comblé.

J’avais téléphoné à Jacques dès que j’avais appris la nouvelle. On venait de revenir de l’école. Jacques avait accepté et en avait parlé à son père. Tout de suite il avait accepté. J’allais avoir mon ami à la maison et il pourrait rencontrer mon père. J’avais hâte de voir mon papa et de recevoir mon ami.

Voilà que l’auto de papa entrait dans l’allée de garage. Je n’avais pas pu résister, j’étais sorti malgré le froid sans rien sur le dos comme veste, juste pour accueillir mon père. Dès qu’il était sorti de la voiture je me suis jeté dans ses bras. Nous nous étions étreints deux minutes, puis vu le froid qu’il faisait nous étions entrés à l’intérieur.
Maman avait accueilli papa très chaleureusement, ils s’étaient promis de faire attention l’un à l’autre et aussi vis-à-vis de nous leurs enfants. Delphine elle aussi avait été embrassé mon père, mais toujours avec un peu de réserve.
J’avais alors dit à papa qu’il y aurait une surprise pour la soirée. Je ne voulais pas trop en dire, c’était la venue de Jacques.



Re : JULIEN (ado - gay) - Ivan055 - 19-08-2020

Très belle suite, c'est tout ce qu'il y a dire !

Bisous

Ivano


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 19-08-2020

(19-08-2020, 10:56 AM)Ivan055 link a écrit :Très belle suite, c'est tout ce qu'il y a dire !

Bisous

Ivano
Bonjour [member=62]Ivan055[/member] !
Merci pour ton com !
C'est le genre de suite qui est difficile à écrire.
Je tente de faire passer une idée, un moment particulier, en ambiance, je pense que j'y arrive, mais je ne suis qu'un auteur et je m'implique pour que cela soit cohérent.
Merci Ivano de suivre le récit et de laisser un com !
Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 19-08-2020

Merci Philou.

Rebondissement totalement inattendu qui explique le comportement du père, Phil a accepté les excuses. Je ne m’y attendais pas du tout, même si j’ai aussi mis des pères homosexuels dans certains de mes récits.

Je comprends que cette suite a été difficile à écrire et c’est vrai que tu t’impliques dans tes récits.

Je t’embbrasse.
Daniel



Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 19-08-2020

(19-08-2020, 05:41 PM)Lange128 link a écrit :Merci Philou.

Rebondissement totalement inattendu qui explique le comportement du père, Phil a accepté les excuses. Je ne m’y attendais pas du tout, même si j’ai aussi mis des pères homosexuels dans certains de mes récits.

Je comprends que cette suite a été difficile à écrire et c’est vrai que tu t’impliques dans tes récits.

Je t’embbrasse.
Daniel
Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !
Oui c'est un rebondissement totale et inattendu! On comprend le comportement du père sans pouvoir l'accepter.
Phil accepte les excuses de son papa, il le sent sincère et surtout ils s'aiment l'un l'autre.
Oui, comme tu le dis et comme je l'ai mentionné, ce sont des suites difficiles à écrire. Il y a du vécu, soit moi ou des amis proches mais aussi un peu de fantaisie!
Il est vrai que je m'implique dans mon récit, je le vis quand je rédige!
Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire!
Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 20-08-2020

Accepter ce qu'à fait Alain non, comprendre ce qui c'est passé oui.

Il ne faut pas oublié que nous sommes formatés par notre éducation quel qu'elle soit et tous traumatismes vécus même enfouis au plus profond peuvent ressortir violement sur un simple mot ou geste (il y a un terme en psychologie qui explique ce phénomène mais je ne l'ai pas en tête). Bref nus avons tous un traumatisme plus ou moins important qui peut une fois l'âge adulte atteint resurgir comme une souffrance avec parfois une manifestation de violence (verbale ou physique) autrement dit il faut que ça sorte enfin.

Tu l'as parfaitement écrit et décrit dans le discours d'Alain qui a le mérite d'être honnête puisqu'il tient le même discours à Phil et à son épouse.

Delà ça ne veut pas dire qu'il a tout évacué ni quelle sera sa réaction en présence de Phil et Jacques. il lui faudra certainement une aide psy pour enfin se libérer définitivement de ce traumatisme profond, ce qui peut avoir des conséquences et réveiller en lui les pulsions d'enfance envers les hommes mais c'est une risque à prendre pour vivre sereinement.

Bravo pour ce chapitre pas évident à écrire et surtout à faire vivre

Gros Bisous

Alain


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 20-08-2020

(20-08-2020, 02:17 AM)AL gayman link a écrit :Accepter ce qu'à fait Alain non, comprendre ce qui c'est passé oui.

Il ne faut pas oublié que nous sommes formatés par notre éducation quel qu'elle soit et tous traumatismes vécus même enfouis au plus profond peuvent ressortir violement sur un simple mot ou geste (il y a un terme en psychologie qui explique ce phénomène mais je ne l'ai pas en tête). Bref nus avons tous un traumatisme plus ou moins important qui peut une fois l'âge adulte atteint resurgir comme une souffrance avec parfois une manifestation de violence (verbale ou physique) autrement dit il faut que ça sorte enfin.

Tu l'as parfaitement écrit et décrit dans le discours d'Alain qui a le mérite d'être honnête puisqu'il tient le même discours à Phil et à son épouse.

Delà ça ne veut pas dire qu'il a tout évacué ni quelle sera sa réaction en présence de Phil et Jacques. il lui faudra certainement une aide psy pour enfin se libérer définitivement de ce traumatisme profond, ce qui peut avoir des conséquences et réveiller en lui les pulsions d'enfance envers les hommes mais c'est une risque à prendre pour vivre sereinement.

Bravo pour ce chapitre pas évident à écrire et surtout à faire vivre

Gros Bisous

Alain
Bonjour [member=48]AL gayman[/member] !
Merci pour ton com !
Il est évident que le papa de Phil va devoir suivre une thérapie car ce n'est en deux coup de cuillère à pot que ce qu'il a enfuit en lui sera "digéré" car ça risque de resurgir à tout moment!
Il est clair qu'il tient le même discours, qui semble honnête et sincère, à la maman et à Phil.
Il reste la rencontre entre Alain et le petit ami de son fils, Jacques. Comment cela va-t-il se passer?
Merci Alain de suivre le récit et de laisser un com !
Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 20-08-2020

Vers 19h45 la sonnette de la maison avait retenti. Papa ne savait pas qui venait de sonner à la porte. Maman s’en doutait car je lui avais dit que j’allais présenter mon ami Jacques ce soir. Je voulais être certain que mon père avait bien accepté ma position et mon orientation sexuelle, qu’il n’avait pas été mielleux uniquement dans le but de revenir à la maison. C’était « LE TEST », c’était maintenant qu’on allait voir si ça passait ou si ça cassait. Je m’étais donc levé et j’étais allé ouvrir la porte. C’était bien entendu Jacques. Dès qu’il fut entré, je lui avais donné un baiser sur la bouche. Je ne savais pas si mon père l’avait vu car je pense qu’il n’avait pas le bon angle de vue, cela n’empêche que c’était de cette façon que je voulais accueillir mon ami.

J’avais fait entrer Jacques dans le salon. Jacques avait été saluer maman ainsi que ma sœur qu’il connaissait ; puis il s’est présenté devant mon père. Il lui a dit un bonjour franc et papa en lui serrant la main a dit :

Papa :  Bonjour Jacques, Phil m’a parlé de toi, tu ne vois pas d’inconvénient à ce que je te fasse la bise !

Jac :  Bonsoir monsieur, pas de problème.

Papa avait fait la bise à Jacques. Puis papa avait ajouté :

Papa :  Tu sais Jacques, tu peux m’appeler Alain. Sois le bienvenu à la maison !

Jac :  Oui, merci Alain, ça me fait plaisir de vous connaitre !

Papa :  Moi de même, tu es dans la classe de Phil je crois.

Jac :  Oui Alain, c’est bien ça !

Moi :  Oui papa ; nous sommes dans la même classe. Tu sais que c’est mon petit ami !

Papa :  Oui Phil, tu m’en as parlé. Je suis très heureux de faire sa connaissance et je voudrais vous souhaiter d’être heureux. La seule chose c’est que vous devez faire attention de ne pas trop montrer que vous êtes homos, car ce n’est pas facile, il y a des homophobes partout.

Moi :  Merci papa, merci.

Jac :  C’est très gentil Alain.

Papa :  Phil, je voudrais ajouter un petit mot pour vous deux. Je suppose Jacques que tu es au courant de ce qui s’est passé il y a quelques semaines, cela m’a permis de réfléchir et de prendre une décision, j’ai pris la décision de soutenir les jeunes qui sont dans votre cas, qui sont homos et qui parfois ont des problèmes. J’ai été suivi par un psychologue durant près de dix séances, soit cinq par semaine et j’ai enfin pu ouvrir les yeux, il m’a fait ouvrir les yeux. Je me suis inscrit à une formation pour intégrer un centre qui vient en aide aux jeunes homos qui sont dans le désarroi. Voilà ce que je voulais vous dire.

Moi :  Je…je…ne sais ...

Papa :  Ne dit rien Phil, vient dans mes bras ! Jacques tu peux venir aussi !

Jacques et moi nous avions rejoint mon père et nous nous sommes étreints. Nous étions Jacques et moi dans les bras de mon Papa. ! Des larmes de joie coulaient sur mes joues, Jacques lui aussi avait les yeux humide et il était au bord des larmes. Maman de son côté avait sorti un mouchoir. Delphine était restée assise dans un fauteuil avec les larmes aux yeux.

Delphine s’était levée et avait rejoint notre trio. Elle nous enlaçait, elle semblait apaisée. Maman de son côté avait été dans la cuisine pour téléphoner à Stéphanie. Elle lui avait demandé de venir à la maison.

Une fois l’étreinte terminée avec mon papa, nous avions repris nos places dans les fauteuils du salon. Jacques s’était assis à côté de moi. Papa avait un large sourire qui était communicatif, nous avions tous la pêche. Maman m’avait dit que si cela se passait bien qu’elle allait appeler Stéphanie pour qu’elle vienne elle aussi. Maman avait tout prévu pour le repas, d’ailleurs la table été dressée pour six personnes ! Papa ne l’avait pas remarqué.

Je retrouvais enfin mon papa. J’étais convaincu de sa position vis-à-vis de Jacques et moi, mais d’apprendre qu’il allait aider les jeunes homos en difficulté, c’est qu’il avait fait un énorme travail sur lui-même ! Je voyais que papa ne tenait plus en place. Il s’est levé et avait dit :

Papa :  Bon ce n’est pas un soir comme les autres. J’avais demandé à maman de mettre une ou deux bouteilles au frais. Je vous propose une flute de champagne pour fêter le renouveau de la famille et accueillir Jacques.

Moi :  Merci papa.

Ding - dong, on sonnait à la porte de la maison. Maman savait qui c’était, elle était allée ouvrir la porte, c’était Stéphanie. Elles étaient entrées dans le salon ensemble. Delphine avait fondu en larme. Elle ne pouvait pas prononcer un mot. Papa qui avait déjà vu Stéphanie se demandait ce qui se passait. Puis, une fois les embrassades terminées, Stéphanie s’était assise à côté de Delphine. Puis papa avait dit :

Papa :  Je crois que ce soir est un grand soir. Stéphanie, je me doutais bien, depuis le temps, qu’il y avait quelque chose entre toi et ma chère fille. Tu n’étais pas présente lorsque Jacques est arrivé, tu le sais surement que c’est l’ami de Phil, et toi tu es l’amie très intime de ma fille Delphine. Je vous souhaite à vous deux également d’être heureuses !

À la suite de ses paroles, Delphine s’était ruée au cou de papa. Elle était heureuse, elle pleurait à chaudes larmes.
Je n’en revenais pas de voir mon papa comme ça. Il avait vraiment changé. Nous avions pris un verre de champagne, même deux. Maman nous avait alors appelés pour le repas. Toute la famille était joyeuse, il y avait un vrai esprit de famille qui régnait dans la maison.

Maman avait préparé un excellent repas, elle avait mis les petits plats dans les grands comme on dit. Tout était succulent. Papa était allé chercher une très bonne bouteille de vin pour boire avec le repas.
J’étais si heureux de voir tous les sourires autour de cette table, dans la salle à manger familiale. Maman vit que j’étais une nouvelle fois parti dans mes pensées et elle me demanda :

Mam :  Houhou Phil, ça va, tu as l’air si loin en pensée !

Moi :  Ah, oui, euh, oui j’étais occupé à penser que j’étais heureux d’avoir Jacques avec moi et que nous pouvions être heureux ensemble mais surtout de faire partie d’une famille enfin réunie et si aimante !

Mam :  Tu vas nous faire pleurer.

Papa :  Oh Phil tu as si bien dit les choses qui te passent par l’esprit. Je suis d’accord avec toi, nous devons garder cet esprit de famille entre nous. Je vous aime mes quatre enfants !

Moi, Delphine, Stéphanie et Jacques :  Oh merci, merci !  (Tous en cœur)

Papa :  Je ne sais pas ce que vous avez prévus pour les vacances de Noël, mais je vous propose de tous aller en montagne pour faire du ski !

Tous :  Oh oui, ce serait super !

Papa :  Stéphanie et Jacques vous en parlez à vos parents et vous me dites quoi dans deux ou trois jours.

Sté :  Oh oui, j’ai même envie de téléphoner maintenant. Je peux.

Papa :  Oui tu peux. Je vois que tu es impatiente de connaître la réponse.

Jac :  Si ce n’est pas trop demander, je voudrais aussi le demander ce soir. Je suis si heureux.

Papa :  Mais aucun problème Jacques, dès que Stéphanie a fini, tu peux y aller.

Jac :  Merci Alain. Je suis si heureux !

Papa :  Moi aussi ça me rend heureux de vous vous comme ça. Vous êtes tellement ouverts, tellement amoureux que je ne peux rien vous refuser. Merci de me faire à nouveau confiance.

Je voyais que maman avait des larmes aux yeux. Elle ne reconnaissait plus notre père. Elle découvrait un homme nouveau. Elle était heureuse. Nous étions tous heureux dans le famille.

Stéphanie revenait avec très large sourire qui en disait long, elle pouvait nous accompagner au ski pour les vacances de Noël.

C’était au tour de Jacques à prendre contact avec ses parents. Au bout de trois minutes Jacques revenait, il avait lui aussi le sourire aux lèvres. C’était oui, il pouvait lui aussi venir. J’étais heureux de pouvoir partir en vacances en famille avec mon amour.

Je suis certain que ma sœur Delphine ressentait la même chose. Nous aurions l’occasion d’en parler dans les jours à venir.

Le repas s’était terminé dans la bonne humeur. Nous étions tous heureux d’être ensemble. Puis c’est maman qui avait pris la parole :

Mama:  Je suis si heureuse de vous voir tous heureux. Je souhaite que ce sentiment reste continuellement présent dans le cœur de chacun d’entre vous !

Papa :  Merci Fanny. Ce sont de très belles paroles ! Il se fait tard, je suppose que Stéphanie et Jacques restent loger.

Sté :  Oui, si ça ne vous dérange pas !

Papa :  Que du contraire, ça fait plaisir à Delphine et à moi aussi !  (Éclats de rire.)

Jac :  Oh moi aussi je reste pour loger. Merci Alain, merci Fanny !

Mam :  Mais tu n’as pas à me remercier, tu fais partie de la famille.

Jac :  Merci, ça me touche beaucoup.

Je voyais des larmes se former dans les yeux de Jacques, puis elles coulaient sur ses joues. Je m’étais penché vers lui pour les essuyer. Maman l’avait aussi remarqué, elle s’était levée pour venir prendre Jacques dans ses bras.

Le reste de la soirée s’était déroulée dans le salon, devant la télévision, que personne ne regardait par ailleurs. Nous étions tous occupés à discuter des futures vacances à la neige pour y faire du ski.

Chacun y allait de ses envies, de ses souvenirs d’enfance, qui pour l’un étaient des balades en ski de fond, pour d’autres c’étaient des descentes le long des pistes enneigées, ou encore d’un brevet d’argent à la suite des cours de ski suivis durant une huitaine de jours. Pour maman c’étaient les soirées passées au coin du feu ou alors dans un chalet avec un bon verre de vin chaud à la main ; avec ou sans la famille

Nous étions tous heureux et emballés par l’idée de ces vacances de ski. Je regardais papa du coin de l’œil et je voyais qu’il était heureux de faire plaisir à sa famille. Quel changement, je n’en revenais toujours pas.

Puis vers 23h00 c’est maman qui avait dit qu’il était déjà grand temps d’aller dormir.
Nous nous étions tous levés, enfin nous les jeunes, pour saluer maman et papa avant de monter dans nos chambres. Delphine et Stéphanie étaient les premières, ensuite c’est mon ami Jacques qui avait suivi ; quant à moi je trainais un peu, j’avais fait signe à Jacques de monter sans m’attendre. Puis une fois que je m’étais retrouvé devant mes parents, j’avais pris à chacun une main et je les avais placées entre mes deux mains. Puis la voix enrouée je leur avais dit :

Moi :  Merci à vous de m’aimer tel que je suis, merci de vous aimer, car cela me donne bien du courage pour affronter la vie. Je vous aime tous les deux !

J’avais les larmes aux yeux, maman pleurait elle aussi, c’est papa qui avait dit :

Papa :  Oh Phil, que c’est très bien dit. Tu nous aimes et nous t’aimons comme nous aimons ta sœur, son amie Stéphanie et bien entendu ton ami Jacques. Tu nous remercies, c’est très bien de ta part, mais nous te remercions maman et moi d’être le fils que tu es. Reste tel que tu es, tu nous comble de joie. Sois heureux tu le mérites.

Je voyais des larmes couler sur les joues de mon papa, des larmes d’amour, d’une sincérité mise à nu. Je n’avais jamais vu mon papa pleurer comme ça depuis longtemps. Rien que dans sa voix on pouvait percevoir toute l’émotion et tout l’amour qu’il portait à, sa famille. Maman nous regardait tour à tour et elle nous donna un baiser sur la joue.
Après cette effusion, j’avais souhaité une très bonne nuit à mes parents.

En entrant dans ma chambre j’avais bien vu que Jacques se demandait ce qui s’était passé, j’avais encore les yeux rouges. Je lui avais alors expliqué ma démarche auprès de mes parents. Jacques m’a approuvé et en guise d’amitié il m’avait pris dans ses bras. Lui aussi était heureux d’être avec moi et d’avoir été accepté par la famille.

Jacques avait approché ses lèvres des miennes et nous nous étions embrassés tendrement. L’atmosphère était à la douceur et l’amour. Jacques savais par quelles étapes j’étais passé et il me soutenait comme il pouvait. Je lui en étais reconnaissant. Notre baiser dura quelques minutes, nous ne pouvions pas en connaître la durée, nous étions comme hors du temps. Nous étions ensuite allés prendre une bonne douche dans la salle de bain avant d’aller dormir !



Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 20-08-2020

Jolie chapitre et bonne nouvelles tant pour Phil et jacques que pour Stéphanie et Delphine mais quelque chose me gène.

Le comportement et les paroles d'Alain sont trop ampoulées, ça manque de spontanéité et de naturel (chose très rare dans tes écrits). On a l'impression que tu as eu du mal à l'écrire ce chapitre et pour la première fois je n'ai pas eu mon ressenti visuel.

La suite devrait me reconnecter

Bisous

Alain