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GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 04-08-2020

Mais que de chemin parcouru,

Burydan est enfin chez lui et avec celui qu'il aime mais à qui il ne le dira jamais de peur que la malédiction ne frappe encore.

Hyper visuel encore une fois ce chapitre et le fait que Burydan se donne à Raven pour la première fois montre à quel point ses sentiments envers lui sont forts. (Burydan ne se donnant qu'à ceux qu'il aime ou a aimé sauf quand il était question de survivre dans les temps anciens).

Enfin il peut aspirer à une vie heureuse. Son travail et sa réputation font de lui un homme incontournable et il sait qu'une fois ses missions faites, il aura son Raven qui l'attendra dans leur maison leur cocon de douceur et de volupté.

Moloch tu nous combles encore une fois. MERCI

Bisous

ALain


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Sohaibe - 04-08-2020

Calmé ma libido ???????????


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 07-08-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Aucun souci tonton Tim c'est déjà très sympa de prendre le temps de commenter...

Je sais mon Sohaibe, calmer ta libido est quasiment impossible....

Merci Alain. En effet tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Burydan... Mais rien ne dure, comme tu le verras dans la suite.

D'ailleurs....




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 07-08-2020

CHAPITRE LXXII


''Amare et sapere vix deo conceditur''


Burydan et Raven filaient le parfait amour. Et il faut avouer que le jeune garçon était extrêmement... ''docile'', se pliant de bonne grâce à tous les caprices, même les plus bizarres, de son beau mâle.

Burydan attisa le feu. Les ouvriers qui avaient construit sa maison avait créer des conduites qui permettaient de chauffer toutes les pièces de la maison avec la cheminée du salon. Une douce chaleur commença à se diffuser.

- Mmm, il fait bon, dit Raven.
- C'est voulu bébé. J'ai un truc à te demander.
- Je t'écoute.
- J'aimerais que, quand nous sommes seuls ici tu sois... nu... tout le temps...
- Nu ?! Com... complètement ?
- Évidemment..

Les yeux ronds Raven regardait Burydan qui souriait. Et le petit feu qui brillait dans les yeux gris était sans équivoque.

Raven fit un sourire en coin et commença à se dévêtir. Et c’était un spectacle dont Burydan ne se lassait pas. Un fois nu, exposant son beau corps musclé aux regard avides de son bel étalon il poussa un soupir un peu surjoué et dit :

- Et après, c'est moi le minet lubrique...

Il faut dire que Burydan n'aimait rien tant que se jeter sur Raven par surprise. Et, d'ailleurs, toutes les pièces de la maison avaient abrité leurs ébats : sur la table de la cuisine, de la salle à manger, sur la peau d'arkou au pied de la cheminée, dans le salon, dans le couloir qui menait aux chambres, Raven les mains appuyés contre le mur et tendant ses fesses à Burydan, dans le jardin, protégés des regards par les hautes haies qui le bordaient, et dans l'écurie, Raven couché sur une botte de paille pendant que, entre ses cuisses, son bel étalon allait et venait en lui.

Burydan apprit à Raven à lire et à écrire, puis de nombreuses choses que lui avait apprises son maître. Mais il déçu son petit minet quand celui-ci lui demanda de lui enseigner le maniement de l'épée.

- Je ne peux pas, bébé.
- Pourquoi ? Tu crois que je n'y arriverai pas ?
- Non, c'est pas ça. Je sais que tu es habile avec quelque chose de long et dur dans la main... c'est juste que j'ai promis... promis de n'enseigner l'épée qu'à une seule personne...
- Qui ?
- Je ne sais pas. Mon maître m'a dit que je le sentirais quand je le rencontrerais.
- Et... c'est pas moi...
- Et non... tu n'es pas mon élève... Même si je sens beaucoup de choses quand je suis avec toi, tu n'es que l'objet de ma luxure...

Raven pencha la tête sur le côté et un sourire se dessina sur ses belles lèvres.

- Ça me va, dit il avant d’embrasser Burydan

Après quelques semaines, Burydan prit lui aussi l'habitude d'évoluer nu à la maison. Burydan se réserva la cuisine et le jardinage, Raven s'occupait du ménage. Il flânait, sans oublier de se peloter au passage. Raven attendait souvent que Burydan sorte de la salle d'eau avant de se jeter sur lui, l'embrasser passionnément, puis se mettre à genoux et faire tomber la serviette qui lui ceignait les reins à ses chevilles, prendre son sexe en bouche, avant de l'attirer vers le lit et faire l'amour avec passion. Le soir, il regardait le feu enlacés. Puis les baisers devenaient de plus en plus fougueux, les caresses de plus en plus sensuelles et Burydan soulevait son petit minet et le portait jusqu'à la chambre. Du moins, quand ils y arrivaient. De temps à autre ils étaient tellement excités qu'ils faisaient l'amour comme des dingues sur la peau d'arkou.

Burydan partait souvent et longtemps. A chaque fois, Raven était malheureux comme les pierres. Il se demandait si, lors de ses grandes absences, Burydan baisait avec d'autres. Sans doute. Burydan était beau et devait avoir beaucoup d'occasions. Et quand l'occasion est là, l'envie n'est jamais bien loin. Il trompa soin ennui et sa jalousie dans les bras de quelques jeunes filles. Burydan l'apprit mais ne dit rien. Il ne lui en voulait même pas : ''peut être que ces donzelles lui apporte quelque chose que moi je ne peux lui apporter''.

Un matin, il rentra après un mois d'absence. Il était parti à la recherche d'un escroc qui avait roulé plusieurs nobles de l'entourage du Duc. Il avait eu du mal à le trouver, s'égarant de fausses pistes en culs de sac, mais y était finalement arrivé. Il mit Arion dans son box, remplit sa mangeoire d'enbaku et son auge d'eau fraîche et le bouchonna rapidement.

- Désolé mon grand, je sais que tu aimes les longues caresses et grattouilles, mais j'ai trop envie d'embrasser Raven. Et de lui faire l'amour aussi...

Burydan entra dans la maison et commença à se déshabiller pour pouvoir se jeter sur son petit minet aussitôt il le verrait.

- Raven ? Je suis rentré...

il posa sa chemise sur l'un des fauteuils.

- Raven ? Où tu es bébé ?

Il enleva ses bottes et ses chaussettes et posa son pantalon sur une chaise de la cuisine.

- Raven, où tu es bordel ?

Il enleva son sous-vêtement et commença à caresser sa bite qui durcit instantanément.

- J'espère que tu es en forme, petit minet lubrique, parce que j'ai l'intention de t'épuiser de plaisir...

Mais Raven n'était pas là. Burydan regarda l'heure. Il était trop tard pour le marché. ''Il est allé se balader ?'' se demanda-t-il. Et il eut un mauvais pressentiment. Une petite voix dans sa tête qui lui disait que quelques chose clochait. Il retourna dans la chambre et ouvrit la commode de Raven. Vide. Idem pour son armoire. Burydan blêmit. Et il vit un pli sur son oreiller. Il décacheta le poulet (1) et lu :


Mon amour,

je pars et je ne reviendrai pas. Je quitte Malienda également. J'ai passé avec toi les plus belles années de ma vie, du moins jusqu'à maintenant. Mais j'ai envie de plus. Non, j'ai besoin de plus. Avec toutes les choses que tu m'as apprises, je pense pouvoir trouver un bon métier et gagner suffisamment de pécunes pour avoir une gentille épouse à qui je ferai de beaux enfants. Et ça, même toi tu ne peux me l'apporter.
Je t'aime Burydan, et je t'aimerai toujours, et tu vas horriblement me manquer, mais il est temps pour moi de passer à autre chose. Ne m'en veux pas, je t'en supplie. Et, même si je sais que tu le peux, ne cherche pas à me retrouver. Prends soin de toi.


Raven

Burydan lu et relu la lettre avant de s'allonger sur le lit. Son petit minet était parti et ne reviendrai pas... il fallait qu'il fasse quelque chose... Raven avait raison, il pourrait le retrouver facilement... et lui dire... lui dire enfin que lui aussi... lui aussi... il... il... l'aimait...

''Oui, c'est ça, je vais le retrouver et lui dire que loi aussi je l'aime, et que... et que... que quoi ? Raven veut une femme et des enfants, Raven veut passer à autre chose... ''

Burydan le savait. Il le sentait jusqu'au plus profond de soin âme. Il avait définitivement et irrémédiablement perdu Raven. Le retrouver ne servirait à rien.

Les yeux de Burydan, perdus au plafond de sa chambre, restèrent secs. Il était triste mais c'était promis, après avoir vengé Darren, de ne plus jamais pleurer.

- Cache tes blessures, kohai, le sang attire les fauves... disait Gershaw.

Quelque chose en lui se brisa et il sentit son cœur sécher et se recroqueviller.

''Ne plus jamais tombé amoureux, se dit-il, plus jamais de sentiments. Baiser et c'est tout...''.

Il erra plusieurs jours dans la maison, toutes les pièces lui rappelant son petit minet chéri, tous les endroits où ils avaient fait l'amour... encore et encore... et une relation basée presque exclusivement sur le sexe... il aurait dû dire à Raven qu'il n'était pas avec lui que pour ça... il aurait dû lui dire que lui aussi l'aimait... il aurait dû...

Burydan se remit au travail pour penser à autre chose.




(1) Poulet : (poulaict en vieil utopien) synonyme de lettre, missive.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - emmanolife - 07-08-2020

Burydan décide de ne plus jamais tomber amoureux.
Mais l'a-t-il vraiment jamais été ? La relation avec Raven était probablement trop déséquilibrée. Confortable, sûrement, avec de l'affection, du plaisir partagé... mais est-ce cela l'amour ?  Smile


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 07-08-2020

De ne point dire les mots de peur que la malédiction ne retombe sur lui, Burydan a définitivement perdu Raven.

Cette phrase terrible "ne plus tomber amoureux, baiser c'est tout" me fait craindre le retour du Burydan froid absent de tout sentiments et retourner auprès de minets des rues contre pièces tombantes et trébuchantes.
Les baisers sans tenir compte de leurs plaisirs, les baisers uniquement pour le sien quitte à leur faire mal.
C'est le sort que lui réserve sa future vie en attendant que son cœur s'ouvre à nouveau si un jour il le laisse parler, ce qui peut-être n'arrivera plus jamais tant ses blessures restent ouvertes pour longtemps.

Un bien doux début qui me rappelle les folies de la passion à tester toutes les pièces de la maison ou de l'appartement et l'extase que cela procure d'initier de nouveaux jeux dans des lieux parfois fort insolites……………..

Puis la brisure le monde qui s'écroule mais dont il ne montrera rien et qui le changera à jamais. Oh Burydan que mon cœur saigne pour toi puisses-tu enfin à nouveau retrouver ce doux sentiment et cette paix intérieure en donnant tout en recevant.

Bisous

ALain


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Sohaibe - 08-08-2020

Moi je crois il va trouver un beau garçon de 15 ans tellement beau qu'il va tombé amoureux de lui


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Tonton Tim - 08-08-2020

Que dire....après le départ de son amant...
c’était trop beau ... mais Raven pourra t’il vraiment se passer de garçons ?




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 09-08-2020

Bonjour à tous et aux autres.

Merci pour vos coms les zamis.

Burydan aimait Raven. Peut être autant qu'il avait aimé Martouf. Mais il était persuadé que dire à un garçon qu'il l'aimait le lui ferait perdre. Sans penser que ne pas le lui dire aurait les mêmes conséquences.

Raven pourra très bien se passer de garçons. Il était tombé sous le charme de son beau chasseur de prime, mais un autre homme ne lui fera (peut-être) pas le même effet.

Quant au fait que Burydan redevienne le bourrin qu'il était... vous le saurez dans la suite...



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 09-08-2020

CHAPITRE LXXIII

''Crimen laesae majestatis''


la vie de Burydan devint monotone. Il reprit ses habitudes, se payant de temps à autre l'un des cinq ou six petits minets qui tapinaient à Malienda. Il essayait de ne pas les baiser trop durement pour qu'ils ne refusent pas de remettre ça, mais aucun d'eux n'était aussi beau que Raven. La baise était pathétique, ne visant qu'à assouvir ses instincts animaux, et il se privait de ses moments préférés : les préliminaires langoureux qui faisaient brûler les corps de désir, et surtout les longues séances de caresses après l'orgasme, sauf avec un ou deux qu'il avait gardé un peu plus longtemps et qu'il n'avait pas déglingué comme une brute.

Il arriva à Hurlevent en milieu de matinée.

- Salutations à toi, Burydan de Malkchour, dit David, que nous rapportes-tu de beau aujourd'hui.

Burydan désigna l'homme sur le cheval de bât.

- Guillaume de Nogaret...
- Oh, tu l'as eu ?
- Pas sans mal...
- Le Duc va être ravi... mais vous, messire Nogaret, beaucoup moins... allez mon ami, suis moi avec ta prise, je t'amène au Duc...
- Quoi, dit Burydan, tu n'es plus capitaine des gardes de la porte ?
- Non, j'ai eu une promotion... Je suis capitaine de la garde prétorienne de Son Altesse...
- Félicitations...
- Merci...

Burydan fut introduit dans la salle du trône. Galbatorix y siégeait, entouré par ses courtisans et deux de ses concubines, à moitié nues, couchées à ses pieds.

- Soit le bienvenu Burydan de Malkchour. Je vois que tu as attrapé ce scélérat...

Guillaume de Nogaret, baron puissant, avait tenté d'empoisonner le Duc. Échouant et ne tuant que le goûteur de Galbatorix, il avait fuit et était recherché depuis plus d'un an. Burydan l'avait débusqué, grâce à l'un de ses informateurs et, le ramenant vif, il allait empocher les 15000 lunars de la prime.

Galbatorix s'approcha de Nogaret avec un rictus mauvais.

- Cela fait plus d'un an que je prépare les plus atroces tourments pour toi, chien... tes cris de douleur résonneront par toutes les rues d'Ank'Arat... Qu'on l'enferme et que le bourreau fourbisse ses instruments...

David claqua des doigts et deux gardes traînèrent Nogaret jusqu'aux geôles. Galbatorix se rassit, majestueux.

- Ainsi tu as de nouveau réussi, Burydan de Malkchour...

Burydan acquiesça mais ne pipa mot.

- Anselme, de combien était la prime pour ce traître ?
- 15000 lunars Votre Altesse.
- Diantre ! Que vas-tu faire de toutes ces pécunes ?
- Ne vous inquiétez pas, Duc, je saurai les employer à bon escient.
- Je n'en doute pas. Qui vas-tu traquer à présent ?
- Personne.
- Comment ça personne ?
- Je m'étais engager à travailler comme chasseur de prime pendant cinq ans...
- Et ?
- Et l'échéance est tombée il y a trois jours. Nogaret était donc le dernier prisonnier que je vous ramène.
- Tu... tu... démissionnes ?
- Oui.

Galbatorix se leva vivement, bousculant au passage ses deux concubines et renversant sa coupe de picrate sur l'une d'elle.

- Suis moi dans mon petit cabinet.

Le ton était sans réplique.

Galbatorix s'assit et claqua des doigts. Une jeune fille, nue sous une robe transparente, apporta un plateau garni d'un pichet et de deux verres.

- Laisse, Lana, je vais faire le service. Repose toi... ce soir, tu seras mon jouet, et je te veux en pleine forme...

La jeune fille pâlit et repartit en tremblant.

Galbatorix servit deux verres et en poussa un vers Burydan et le regarda intensément. Mais cette fois ci Burydan avala une gorgée sans crainte. Le Duc sourit.

- Tu me fais donc enfin confiance, Burydan ?
- Absolument pas. Mais je sais que si vous voulez me tuer, ce sera plutôt dans les arènes, face à la marabunta...

Le Duc éclata de rire.

- Cette histoire de démission, est-ce sérieux ?
- Oui.
- Tout de suite ?
- Oui.
- Tu sais que je pourrais t'en empêcher ?
- Comment ? Si vous me forcez à continuer à travailler pour vous, je ne le ferai pas. Et puis, pourquoi feriez-vous ça ? Des chasseurs de prime, il y en a d'autres...
- Oui mais... tu es... et de loin... le... le...
- Le ?
- Le meilleur...

Burydan rit doucement.

- Tu oses te moquer de moi ? éructa le Duc
- Nullement, nullement, je me disais juste que ces mots ont dû vous écorcher la bouche.

Galbatorix planta se yeux noirs dans les yeux gris.

- Je ne sais pourquoi je te permets ton impertinence... Pourquoi je ne t'ai pas envoyé aux arènes pour amuser le bon peuple...
- Parce que vous m'aimez bien, au fond.

Le Duc éclata de nouveau de rire. Et Burydan ne put s'empêcher de sourire.

- Bon, d'accord, admit-il le chasseur de prime, très très au fond. Je ne suis pas un de vos courtisans, flagorneur et obséquieux, ne pensant qu'à obtenir de vous titres, charges ou pécunes. Je fais mon travail sans rien attendre en retour, mise à part les primes pour les prisonniers que je vous remets. Et je ne demande rien d'autre, ça doit vous changer...

Galbatorix réfléchit.

- De quoi vas-tu vivre ?
- Je n'ai pas un train de vie aussi somptuaire que le vôtre. Je suis né dans la misère et je me contente de peu...
- D'où la très belle maison que tu t'es faite construire à Malienda.

Le réseau de renseignements du Duc était vraiment excellent.

- Qui n'est rien en comparaison de Hurlevent, dit Burydan. Et j'ai mis une jolie somme de côté qui me permettra de vivre pendant quelques temps.
- Et une fois cette somme épuisée ?
- Et bien je reviendrai peut-être me traîner a vos pieds pour vous supplier de me reprendre comme chasseur de prime...
- Te traîner à mes pieds ? Je pense que j'adorerais ça...
- Je pourrai même pleurnicher si vous le souhaitez...

Le Duc sourit. Ce n'était pas le sourire cruel ou suffisant qu'il arborait habituellement. C'était un sourire franc et... amical. Et Burydan se rendit compte que le Duc était vraiment un très bel homme. Il fut sorti de sa rêverie par la voix de Galbatorix :

- Que vas-tu faire ?
- Voyager. Je ne suis jamais sorti de Brittania et j'ai envie de connaître d'autres choses. Utopia et peut-être les autres îles de Genesia...
- Et te mesurer aux meilleurs épéistes comme Gershaw.
- Pourquoi pas ?

Galbatorix hocha la tête, prit une feuille de papier et y traça quelques lignes. Il la signa et y déposa son sceau.

- Tiens, dit-il, ça pourrait aider.

Burydan lu :

Moi, Galbatorix Ier, Duc de Brittania, recommande à mes chers frères, Rois d'Utopia et de tout Genesia le sieur Burydan de Malkchour, meilleur épéiste du monde connu.

Burydan plia la missive.

- Merci Duc.
- Bon vent, Burydan de Malkchour.

Et Burydan trouva qu'il avait l'air... sincère.

Il suivit Anselme dans son bureau et se retrouva, comme d'habitude, devant un verre d'hydromel.

- Ainsi tu nous quittes ?
- Eh oui...
- Tu vas me manquer...
- Je vais te manquer. Ou l'hydromel des abeilles tueuse va te manquer ?
- Un peu les deux, dit Anselme en riant.

Burydan tira une bouteille de sa besace

- Voilà la dernière avant longtemps, mon ami.

Anselme la prit avec révérence et la rangea précautionneusement dans son petit coffre.

- Et je ferai en sorte que l'ami qui me les vend t'en fasse livrer une bouteille de temps en temps.
- Burydan de Malkchour, la grand merci à toi.

Anselme lui compta ses 15000 lunars. Burydan lui rendit sa plaque de chasseur de prime, lui donna une forte brassée et retourna à Malienda.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Sohaibe - 09-08-2020

Je crois que burydan va trouver un garçon qui va le trouvé tellement beau qu'il va l'aimer et lui dire je t'aime tout le temps


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - emmanolife - 09-08-2020

Une nouvelle étape pour Burydan. Il donne l'impression de savoir où il va... Cherche-t-il l'amour impossible ?


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 10-08-2020

Les années sont passées si vite……………

Le Duc se montre parfaitement loyal envers Burydan et sa lettre de cachet lui permettre de voyager sereinement mais à la recherche de quoi???????????????

Certes connaitre Utopia sera pour lui une bonne façon d'oublier et de vivre comme bon lui semble en continuant à apprendre un peu plus de son monde.

Mais à chaque voyage il ne pourra pas résister de retourner chez lui là où son SES AMIS, je ne le vois pas mener une vie d'errance loin de Malienda

Bisous

Alain


Re : Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 10-08-2020

(29-07-2020, 04:29 PM)Moloch link a écrit :le réputation d'être un informateur d'un des chasseurs de prime du Duc pouvant entraîner quelques ennuis.

C'est ce qui était arrivé à Rapanuit.
Salut Moloch ! Un peu égoïstement, pour connaître la suite de l’aventure, surtout par respect pour son auteur, l’un des meilleurs de docti (et qui reste l’un des plus réguliers), j’ai rejoint Slygame Smile
Je retrouve ton univers passionnant, tes personnages du plus flamboyant aristo au plus humble et discret manant, et ton scénario vrmt très addictif !
Burydan continue à constituer le réseau qui fera de lui le chasseur de prime le plus efficace de tout Britannia, en utilisant autant les qualités des uns que les défauts des autres, c’est rusé.



Re : Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - lelivredejeremie - 10-08-2020

(31-07-2020, 02:33 PM)Moloch link a écrit :Il prit rapidement une décision : il allait venger Domus.
Extension du domaine de la peur (ok, je détourne un peu). Et de celui du respect, les deux notions sont pas mal liées… Au point de gagner ce qui s’en rapproche le plus de la part du duc, qui n’a probablement rien à faire d’un obscur milicien, pomme pourrie, si son administration entière, par l’exemple ou la crainte, gagne en efficacité, il doit avoir lu Machiavel et applique son cynisme politique.