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Une femme ordinaire (hétéro) - Terminé - Version imprimable

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Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 16-08-2020

CHAPITRE XI (suite)


- Bonjour mon chéri.
- Bonjour ma puce.

- Lorsque je me suis réveillée, il y avait un grand vide dans le lit. J’ai fait comme si j’étais chez moi et c’est drôle parce que j’avais l’impression d’être déjà chez moi. J'allais dire chez nous. J’ai cherché de quoi prendre le petit déjeuner. J’ai trouvé une de tes chemisettes blanches dans ta penderie. J’aime bien mettre tes chemises. J’adore ton odeur. J’ai l’impression d’être avec toi partout où je vais. Embrasse-moi.

Je dépose un tout petit bisou sur le nez d’Alice qui me tendait ses lèvres.

- Oh toi … mieux que ça.

Je l’embrasse sur ses joues, sur son front. Un bisou sur l’une de ses paupières, un autre sur l’oreille. J’effleure ses lèvres qui sourient délicieusement. Alice conquise, s’attend à recevoir les miennes et je m’échappe dans son cou, j’embrasse ses cheveux et mes lèvres survolent son épaule, passent sur l’un de ses seins où je dépose un baiser d’amour.

- Embrasse-moi gros coquin me supplie-t-elle.

Nos lèvres se retrouvent. Je titille sa langue avec la mienne avant de plonger délicieusement dans un baiser fougueux où l’amour et la passion se mélangent pour mieux s’associer en toute insolence. Mes mains courent sur ma chemise portée par Alice, au-dessus, en dessous. Alice est collée à moi. Je suis tout chose. Une main se perd sur ses fesses. Je passe sur son minou.

- Mais tu es toute nue là-dessous?
- Gros bêta, un string, tu ne laisses pas ça six mois sur les fesses et j’ai bien pensé te piquer un de tes slips à la sortie de la douche mais je n’ai pas osé. Et puis je suis très bien comme ça.
- Viens.

J’emmène Alice devant ma penderie.

- Tu aimes ?
- Tu n’es pas possible mon chéri. Tu as dévalisé le magasin ? Oui j’aime beaucoup la couleur. Tu me le mets ?

Je me baisse et mes lèvres courent sur le corps d’Alice. En chemin, elles rencontrent ses seins, son ventre plat, son nombril, son pubis. J’embrasse la naissance de son sexe avec la bravoure du conquérant, je continue sur l’une de ses jambes magnifiquement effilées, je passe de l’une à l’autre. Alice me tend un de ses pieds. Je l’embrasse et je l’emprisonne. Son minou qui me nargue ouvertement. Elle me tend l’autre pied où je passe la ficelle et je remonte le string, faisant dans le même temps courir mes lèvres dans un marathon ascendant.

- Tourne toi lui dis-je.

Ses fesses sont juste devant mon visage, magnifiques et somptueuses. Impossible de résister. Je les caresse avec désir. Je les embrasse avec l’ivresse fou d’un ivrogne en manque depuis des siècles. Mes lèvres papillonnent partout en remontant le petit bout de tissus que j’ajuste en écartant légèrement les deux lobes fessiers. La ficelle rose vient s’y loger délicatement, recouvrant à peine sa petite noisette brune. Je caresse le tissu, devant, derrière.

- Résultat magnifique. Tu es trop belle ma chérie mais je me demande s’il n’y avait pas plus urgent que de remonter ta culotte.
- Tu abuses. C’est toi qui me l’a proposé mon chéri et maintenant qu’elle est mise … et puis je n’ai pas envie maintenant. J’ai une autre idée.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - curieux - 16-08-2020

C'est toujours aussi beau, toujours aussi bien écrit, continue comme çà et on sera toujours là pour te lire...et pour apprécier.


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 16-08-2020

Merci beaucoup Curieux.


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 17-08-2020

On aimerait bien savoir quelle est l'idée d'Alice !  Smile


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 17-08-2020

Bonjour

Très jolie chapitre et moi aussi je savoir qu’elle est son idée

C’est toujours avec un immense plaisir de te lire, je m’enlace pas





Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 17-08-2020

(17-08-2020, 03:27 PM)emmanolife link a écrit :On aimerait bien savoir quelle est l'idée d'Alice !  Smile
Alice a plus d'un tour dans son sac mais cette fois ci, c'est juste une idée.


Re : Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 17-08-2020

(17-08-2020, 06:08 PM)grostimido link a écrit :Bonjour

Très jolie chapitre et moi aussi je savoir qu’elle est son idée

C’est toujours avec un immense plaisir de te lire, je m’enlace pas
Merci beaucoup Grostimido.
C'est une idée tranquille pour cette fois ci. La prochaine sera probablement beaucoup plus surprenante.


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 17-08-2020

CHAPITRE XI (suite)


Passée le pont rose, Alice se gare sur le parking du port près de la capitainerie. Elle coupe le moteur de son quatre-quatre et elle me gratifie d'un sourire comme j’adore. Elle est radieuse.

- Viens, me dit-elle. On va se promener le long du port. J’aime bien. Ça fait ambiance vacances.

Bras dessus, bras dessous, nous arpentons le port de plaisance. Alice regarde admirative les différentes embarcations, les quelques voiliers, catamarans, bateaux à moteur. On s’assoit sur un banc isolé, côte à côte.

- J’aime beaucoup la mer. J’aimerais bien un jour faire une promenade en mer, rien que tous les deux, se retrouver ballotter par les vagues un peu comme sur une coquille de noix. Tiens, regarde. Celui-là, il est magnifique. Tu aimerais toi ?
- J’adore la mer moi aussi. Peut-être qu’on pourra regarder pour en louer un. J’ai le permis qui va bien.
- On pourrait plonger nus dans l’eau loin de tout, seuls au monde. Ça doit être super sympa. Tu me feras l’amour sur le bateau mon chéri ?
- On pourrait même commencer par faire l’amour, se rafraîchir un peu et recommencer juste après. Ça te va ma princesse ?
- Tu es trop coquin. C’est beau de pouvoir rêver et avec toi j’adore. J’ai l’impression parfois de redevenir une petite fille avec tout son panel de rêves des plus simples aux plus extravagants. Et toi tu pioches dans le panier. Tu me sors l’un de mes rêves et je n’ai plus qu’à cocher : réalisé ou en cours de réalisation. Je ne sais pas comment tu fais pour les deviner mais tu fais mouche à chaque coup. Essaye encore un peu pour voir ?
- Je crois que je viens de tirer un gros ticket ma chérie. Tu rêves d’avoir des enfants.

J’ai à peine terminé que je prends conscience de l’énormité de ma réponse. Alice tourne son visage sur le mien. Ses yeux sont embués, très embués. Une larme s’échappe, puis une autre.

- Tu es fou Pascal. C’est un rêve d’avenir et moi … je … Je n’ai pas… Je n’ose pas regarder l’avenir. Chez moi, il est incertain. Est-ce que tu te rends compte ?

Alice se lève. Elle est bouleversée, perdue. Elle s’éloigne de quelques pas. Elle ne sait plus. Elle se retourne vers moi. Elle me regarde presque sans me voir. Elle pleure maintenant à grosses larmes. Elle s’assoit sur un banc à quelques mètres de celui sur lequel nous étions. Elle prend sa tête dans ses mains. Je comprends que je viens de faire une énorme gaffe, que le cataclysme que je viens de déclencher dans sa tête la perturbe au plus haut point. Je reçois aussi en pleine figure le fait qu’elle puisse disparaître un jour, qu’elle puisse ne plus être de ce monde dans un horizon que je ne maîtrise pas. Cette idée me révolte. Elle m’insupporte. Et même si cette pensée m’avait effleurée à l’annonce de son cancer, je l’avais totalement occultée, peut-être par lâcheté, masquée par le rideau de joie et de bonheur dans lequel nous nous sommes drapés tous les deux. Je suis anéanti, effondré moi aussi. Les larmes inondent mes yeux. Je n’arrive pas à les refouler alors je les laisse couler.

Une main se pose sur mon épaule. Un doigt sous le menton me fait relever la tête. Devant moi deux yeux rougis, tout mouillés qui me scrutent profondément. La tristesse est immense mais plus que tout Alice est bouleversée de me voir moi aussi dans cet état.

- C’est dur. C’est très dur à entendre et je n'y étais pas du tout préparée mais… Merci mon amour pour ce rêve. Je t’aime. Tu ne peux même pas savoir comment je t'aime. Allez ne pleure plus. Je vais avoir besoin de toute la force de ton amour. Et puis, je ne suis pas encore dans le trou. Je n’ai pas dit mon dernier mot tu sais.

Alice s’est assise à califourchon sur mes jambes, sa tête en appui contre la mienne. Ses bras entourent mes épaules et les miens enserrent sa taille. Je la serre très fort contre moi et elle fait de même. Nos larmes ne tarissent pas. Elles sont juste silencieuses. Alice lève la tête et dépose un baiser merveilleux sur mes lèvres toutes mouillées.

- Il faudrait peut-être arrêter de chialer mon chéri sinon on va faire déborder la rivière tu ne crois pas ? Tu as un mouchoir ?

Il y a une immense tendresse dans sa voix. Elle me caresse le visage, sèche mes larmes et les siennes en même temps. Son sourire est revenu même si un voile mélancolique subsiste encore. Alice a repris le dessus. Cette petite femme si fragile a une force incommensurable. Je suis admiratif. J’espère de tout mon cœur que cette force sera suffisante pour vaincre cette maladie sournoise. J’ai peur. Je me rends compte que j’ai terriblement peur de la perdre mais j’ai aussi une très grande confiance en elle. Je voudrais me fier à sa soif de vivre démesurée, au bonheur suprême qu’elle mérite.

- J’adorerai avoir des enfants. Mais pour ça, il me faut trouver un futur papa qui sache les faire. Tu sauras toi ?
- Jusqu’à présent, je n’ai pas réussi mais c’est vrai aussi que je n’ai pas beaucoup essayé. Peut-être qu’à deux on trouvera ?
- Oui, Pascal. Si c’est possible, il n’y a aucune raison qu’on n'y arrive pas tous les deux. J’avais envie de te poser la question mais j’ai estimé que c’était trop tôt. Que tu n’étais peut-être pas prêt à y répondre. Et puis je ne voulais pas t’embêter avec cela. Je me suis trompée encore une fois parce que tu es un homme surprenant et formidable. De toute façon, ce n’est pas pour maintenant. Dans le cas le plus favorable, il faudra attendre la fin de mon traitement, une petite année. Mais rien ne nous empêche de nous entraîner en attendant. J’aime quand tu me fais l’amour. Il y a énormément de délicatesse, de respect, de partage, de don de toi et je reçois toutes ces bonnes choses comme une offrande. Je me laisse enivrer et emporter par tout ce que tu me donnes et tout ce que j’ai envie de prendre aussi. Nous deux, c’est extraordinaire parce que moi aussi, je voudrais pouvoir répondre à tous tes désirs.

Alice fait une pause et reprend.

- Il faut garder à l’esprit qu’il y a des cas où le traitement ne marche pas. C’est comme ça. On n’y peut rien. Dans cette configuration, il faudra accepter de me voir partir plus tôt que prévu. Tu te rappelleras : pas de pitié, pas de condescendance. Ce serait pour moi le pire des supplices. Il faudra que tu apprennes à me donner du bonheur jusqu’au bout et à prendre tout le bonheur que j’essayerai de t’apporter si j’en suis encore capable. Et si tu n'y arrives pas, si c'est plus fort que toi, il sera temps pour toi de partir. Parfois, je me dis que tu ne mérites pas de vivre cela et qu’il est égoïste de ma part de me laisser t’entraîner dans de tels tourments. Mais je me dis aussi que si ça marche, nous deux ça va être quelque chose. Un raz de marée d'allégresse, un tsunami de bonheur si puissant que j’ai vraiment envie de connaître ça dans tes bras.

- Je t'aime ma chérie. Je ne sais plus quoi dire. Des conneries, je suis capable d'en faire et toi, tu rattrapes tout à la sauce petit bonheur. Tu es vraiment extraordinaire.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - curieux - 18-08-2020

Incroyable, magnifique, on a envie de pleurer avec eux. Quelle femme formidable.


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - emmanolife - 18-08-2020

Très beau. Que d'émotions justes ! La peur, un peu, et surtout le courage, la tendresse, le désir... et puis le partage de leurs rêves: j'aime beaucoup.


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 18-08-2020

bonjour,

j'ai lu le chapitre ce matin dans le train, j'étais tellement pris par celui ci que j'avais du brouillard dans les yeux

j'ai un peu peur de la suite, ça risque d'être un peu dur en émotion

merci pour ce moment


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 19-08-2020

Merci Curieux, Emmanolife et Grostimido

Parfois, moi aussi quand j'écris c'est dans le brouillard.
A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 19-08-2020

CHAPITRE XI (suite)


Alice est vêtue d’un petit short en jean clair, très court aux bords rabattus sur l’extérieur. Il ne lui colle pas aux fesses comme bien souvent le porte la majorité des femmes. Le chandail jeté sur les épaules reste simple sans exagération. En prêtant attention, la forme approximative de ses seins se dessine derrière le tissu. Dans cette tenue sans prétention, Alice reste très sexy sans même le désirer et j’apprécie cette sensualité naturelle.

Arrivée à sa voiture, elle me plaque contre la portière, son corps tout contre mon corps, ses mains dans mes mains, captives, ses lèvres effleurent les miennes juste pour faire naître ce chatouillis infernal qui démange irrésistiblement.

- Ça gratte les lèvres, lâche moi s’il te plaît, c’est insupportable.
- Pas question mon amour. Frotte tes lèvres dans mon cou sinon je recommence.

Elle est espiègle et je m’exécute avec délice. J’aime sa peau, son odeur, sa douceur.

- Embrasse-moi maintenant, me demande-t-elle.
- Il y a plein de monde. Des enfants. On nous regarde.
- Je m’en fous. Moi je ne vois que toi. Alors ? Il vient ce baiser ?

J’ai les jambes légèrement écartées et Alice a profité de cette faille minuscule pour immiscer son corps tout frêle entre mes jambes. Son pubis est maintenant collé au mien et elle a planté ses deux pieds entres mes deux pieds. Je suis piégé. J’ai le bas du ventre qui commence à chauffer exacerbé par la pression intermittente de son bassin. Néanmoins, je m'exécute sans rechigner, trop content de profiter des velléités de ma petite chérie.  Le baiser est fugace, pas question de s'attarder ici.

- Allez on y va sinon, je vais te violer sur place dit-elle avec envie.

On monte en voiture.

- Tu me chauffes et tu me laisses comme ça ?

Alice passe sa main sur la bosse qui s’est formée dans mon pantalon.

- Chauffé, chauffé, faut le dire vite. Moi je suis en train de fondre. Mets ta main, tu verras.

Ma main glisse sur son short, passe par l’ouverture un peu lâche entre le tissu et sa jambe et arrive facilement jusqu’à sa culotte.

- Alors ?
- Effectivement. Il y a urgence. Ton string est trempé.

Après quelques détours rapides dans les ruelles étroites qui jouxtent le port, l’arrière-pays s’offre à nous. Alice gare son véhicule dans un petit chemin à l’abri des regards, coupe le moteur et se retourne vers moi les yeux pétillants de malice.

- On s ‘y essaye à ce bébé ?

Je suis hébété, stupéfait. Il y a à peine une demi-heure, elle pleurait à chaudes larmes et maintenant elle se tortille dans tous les sens pour baisser son short, le retirer et faire subir le même destin à son string.

Le bas du corps totalement dévêtu à l’exception des baskets, elle me dit :

- Prépare-toi, j’arrive.

Elle pivote légèrement sur le côté et elle pose son dos contre mon épaule, les jambes suffisamment écartées pour que ma main puisse accéder sans difficulté à la source de son plaisir. Fébrile, un de mes doigts est déjà parti à la conquête de son sexe toujours aussi accueillant.

- Fais attention à ne pas tacher mes sièges.
- T‘es trop rigolote toi. C’est qui, qui est toute mouillée là ? Et je ne suis même pas sûr qu’un kleenex suffise ?
- Eh ben prends en deux mon amour.

Son corps tout chaud repose sur mon épaule. Sa tête est juste au-dessous de la mienne, mon menton dans ses cheveux. L’odeur de sa chevelure remonte jusqu’à mes narines. C’est délicieux. Alice ferme les yeux. Je ne vois plus ses pupilles couleur noisette, juste ses cils qui frémissent lorsque mon doigt effleure son sexe, le quitte pour mieux y revenir. Ses lèvres sourient lorsqu’une zone un peu plus érogène est survolée. Elle grimace lorsque je m’éloigne un peu trop. Je prends un immense plaisir à la dorloter ainsi, à vivre en direct les effets de mes caresses. Je prends mon temps. Pour elle, d’ailleurs j’ai tout mon temps. J’arrive à me faire une cartographie très précise de ses zones érogènes, ce qui me permet de mieux jouer avec son intimité, de l’emmener au bord de la jouissance sans lui accorder trop vite ce plaisir suprême. Alice pousse de petits soupirs. Ma main libre passe sous son chandail. Elle s’est appropriée la naissance de son sein gauche. Alice sourit de plus belle, les yeux toujours fermés. Son sein est tout chaud, tout lisse, tout doux. Je suis surpris ; aucune réticence. Alors je m’aventure un peu plus jusqu’à en prendre pleinement possession. Alice ne bouge pas. Sa respiration se veut plus haletante. Elle se laisse bercer sous mes caresses. Elle est suspendue aux déplacement de mes doigts sur son corps. Parfois elle gémit. Parfois sa langue passe furtivement sur ses lèvres. Parfois encore elle ouvre les yeux d’un battement de paupières pour les refermer tout aussi rapidement. Alice se raidit, se crispe, une main posée sur ma jambe qui supporte les soubresauts de son corps. Ses lèvres entre-ouvertes laissent apparaître ses jolies incisives blanches que j’ai juste envie de dévorer. Le plaisir a pris possession de son corps. Elle soupire. Elle exalte. Elle s’abandonne. J’adore. Je l’adore.

Je dépose un petit baiser sur son front. Nos regards se croisent. Il n’y a rien d’autre que de l’amour mais quel amour ? Celui dont on ne se lasse pas. Celui grandiose qui transforme toutes les petites choses anodines du quotidien en un bonheur vertigineux. Celui qui fait que ce que je ressens pour Alice est indescriptible. Celui que je n’ai jamais, au grand jamais, pu ressentir avec aucune des autres femmes que j’ai pu rencontrer jusqu’à présent.

- C’était trop bon mon chéri.

Alice reste immobile dans cette position. Elle me regarde amusée, envieuse du plaisir que je viens de lui donner, presque jalouse de ce corps qui a pris possession de son âme.

- Je suis bien comme ça. Je m’endormirais presque. Tu sais, j’ai joui peu après que ta main soit passée sous mon chandail. Je ne te l’ai pas dit mais la sensibilité de mes seins est restée intacte malgré la déformation. J’avais très envie du contact de tes mains sur ma poitrine mais je n’osais pas te le demander de peur que tu puisses te forcer. Je voulais que ça vienne de toi. J’ai bien senti que tu en avais envie et ça m’a fait très chaud au cœur. Tu ne peux pas savoir comment c’était trop agréable, trop bon. J’ai aimé tes caresses, ta main toute chaude qui a enveloppé mon sein. Tu me fais redevenir femme. Je ne pensais pas que j’y arriverais. Je n’y croyais plus. Et là maintenant, avec toi, je n’ai plus peur de ton regard, je n’ai plus peur de tes mains. J’ai envie, juste envie d’être une femme normale, comme toutes les autres.
- Hé bé ! Ma chérie. Tu me flattes énormément mais moi je n’y suis pas pour grand-chose. Mets ton string avant que quelqu’un n’arrive.
- Beurk, il est encore tout mouillé. Je vais m’abstenir. Tu as un mouchoir pour m’essuyer ?
- Et voilà ma puce.
- Merci. Passe-moi mon short maintenant s’il te plaît mon chéri et après si tu veux, on fait un détour par le centre équestre. Il faut que je change la litière de « Voie-Lactée ».
- C’est parti pour le centre équestre. Je fais quoi du string ?

Et dans un mouvement circulaire le petit bout de tissu rose échoue sur la banquette arrière.


- °° -



Re : Une femme ordinaire (hétéro) - jkf - 20-08-2020

Hello toutes et tous,

J'effectue une petite pause de quelques jours le temps d'un week-end prologé.
La suite lundi ou mardi prochain.

A+
JKF


Re : Une femme ordinaire (hétéro) - grostimido - 20-08-2020

bonjour jkf,

tu as bien raison profite bien