Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-01-2023

Coucou les gens,

Petit récapitulatif :

La photo en cours,

[Image: Bain-nordique-1.jpg]

Jacuzzi

********************************************


Le défi en cours « Les mots de janvier »

Jactance
Iconoclaste
Cantatrice
Rastaquouère
Australopithèque
Dithyrambique
Galimatias
Heimatlos
Infundibuliforme
Noctiluque


À m’envoyer pour le 20 janvier.

*********************************************

Défi en cours, sur une suggestion de notre ami - @Lange128 -

Voici trois contes et trois fables :

1/Aladin
2/La Belle et la Bête
3/Hansel et Gretel

4/ la cigale et la fourmi
5/le corbeau et le renard
6/le rat des villes et le rat des champs

En utilisant l'une de ces histoires connues, écrivez un récit à votre convenance.

Seul impératif ; le lecteur doit pouvoir y retrouver la trame d'origine.



Vous avez jusqu'au 28 janvier pour me faire parvenir votre (ou vos) texte(s) les pastichant.

Les plus prolifiques pouvant bien entendu m'envoyer jusqu’à six historiettes.

********************************************

Le prochain hors-série circonstanciel : « Saint Valentin ! »


À m’envoyer pour le 12 février.

********************************************

Tous  à vos clavier !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 03-01-2023

Coucou les gens,

Je livre l'ordre des auteurs par récit de "  maillot mouillé ’’
Ce qui donne comme "nominationnés" :

1 - @lelivredejeremie
2 - @Louklouk
3 - @bech
4 - @gaetanbg

Lelivredejeremie, c'est ton tour, j’attends ta photo (en MP) ou tu me dis – Je passe ! et je puise dans mon stock.

ooOOOoo

Le hors-série à la double photo est de @bech !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 04-01-2023

Voici le choix de Lelivredejeremie pour la photo :

[Image: epave-abandonnee-animee-plages-sable-cal...1-3421.jpg]


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 04-01-2023

Bonne année à tous... et courage à tous les paresseux de la plume !

Bises de Louklouk


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 06-01-2023

Sucez la fève et gagnez la couronne !
Bonne galette des rois...

[Image: galettes_2_1200.jpg]

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas :
https://www.youtube.com/watch?v=08pfhI4mGzY


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 11-01-2023

[Image: Bain-nordique-1.jpg]
Premier jacuzzi

Si Matthieu le sentait bien, que ce week-end avec Marie et Sophie puait le traquenard, il en eut la certitude lorsqu’il sortit du chalet, juste vêtu d’un short de bain, pour découvrir, installées dans le jacuzzi, ses deux pestes de camarades de promo entièrement nues.
— Aaah, mais non, avait clamé Soph’, ‘’c’est à poil ou tu restes à te geler les cojones sur la terrasse’’.

Soit, pestes était peut-être un grand mot, prises séparément, elles étaient cool, peut-être un peu collantes, mais mises ensemble, l’ambiance changeait, et s’il avait pu parfois imaginer être l’objet d’une concurrence entre les filles, il n’en avait rien trop pensé...
De plus, les circonstances de l’invitation semblaient innocentes, Marie avait gagné ce séjour du 23 au 25 décembre dans un Center Parc, elles étaient en coloc, dans un statut amies/ennemies, près de la fac.
Matthieu avait probablement trop parlé lui-même, de son père, tué par un chauffard ivre en allant rendre visite à sa mère hospitalisée en soins palliatifs, dans un accident auquel il n’avait lui-même survécu que par miracle, pour être recueilli par ses bigots de grands-parents, desquels il avait fini par obtenir – quoique par intervention du juge des enfants, et aux frais évidents de son héritage – de pouvoir s’installer dans une chambre à la cité U.
Un Noël bien solitaire s’annonçait, ce qui ne l’ennuyait pas tellement, dans la mesure où il échapperait à la messe de minuit, précédée d’une confession qui aurait tout de même pu légèrement l’embarrasser…
— Tu te décides ? trancha Marie.
Rituel pour rituel, Paris a bien valu une messe… se dit Matthieu, sentant le froid lui gagner les os, avant de se débarrasser de son vêtement, en sautillant d’un pied sur l’autre, pour rejoindre les filles aux seins bien exposés, et aux pubis très soupçonnables sous l’eau.
— Très bien, conclut Sophie. « Ce sera la seule règle ce week-end, pour le reste, totale liberté ! Ensuite, le choix… ou les choix, si tu veux, t’appartiennent ».
Matthieu se coula dans l’eau tiède sous le regard gourmand des deux filles, qui lui fit réaliser que ses options seraient pourtant limitées, mais il s’abandonna cependant à la sérénité induite par son immersion.
Probablement aidé par un souvenir…

À son seizième anniversaire, Jonah l’avait invité pour lui éviter la fête triste que ses grands-parents lui auraient offerte, dans la maison désertée par les parents de son ami.
Ils s’étaient retrouvés dans un bac semblable, où, après qu’ils s’étaient mutuellement jetés de l’eau au visage, Jonah s’était approché et l’avait embrassé. C’était tendre, tellement que Matthieu n’avait pas réagi directement lorsque son ami avait abaissé son petit maillot de bain et avait remonté son bassin à la surface, pour lui offrir son second cadeau, la caresse la plus douce du monde !

Après un été à s’explorer, les décès presque coordonnés de ses parents les avaient séparés…

Il fut brusquement sorti de sa rêverie en sentant deux pieds nus courir sur son sexe maintenant dressé, et la voix de Marie qui susurrait « Mais il faudra choisir avant la fin du séjour, mon petit Matt’ ».
S’il n’avait jusque-là objectivement eu aucune préférence, et peut-être même une vague curiosité distraite, cet étalage de seins et de vulves offertes acheva de le mettre mal à l’aise.
— Je vais préparer à manger, murmura-t-il. « Enfin, les plats préparés qu’on a amenés, on a des lasagnes, du cassoulet, du poulet tandoori… Vous voulez quoi ? »
— On te laisse choisir, Matt’, ronronna Marie. Ou était-ce Sophie, il ne savait plus, le pauvre. ‘’Tu choisis quoi… et surtout qui’’.
Ce n’est qu’après s’être séché et rhabillé qu’il réalisa, d’un regard sur son portable, qu’il n’était que dix-sept heures, soit bien trop tôt pour le repas, et il s’enferma dans la chambre qui lui avait été attribuée.
L’appareil toujours en main, il fit glisser le doigt sur l’écran, jusqu’à le tenir en suspens au-dessus d’une icône qu’il n’avait plus pressée depuis une semaine, l’esprit trop occupé par la perspective de ce séjour.
Dix-sept notifications de garçons auxquels ses photos sur l’appli ont plu ! Mais localisés à trois kilomètres autour de la Cité U, soit à une heure de route !
Pour ce que ça coûte, se dit-il, en faisant la mise à jour de localisation.
Plop.. plop-plop… plop ! Quatre nouvelles, bien plus proches.
[Marcel – 55 – actif – 300m] Oh ! Le mec de la réception… Il triche sur son âge, lui ! Swipe left !
[Léo – 31 – he/she/they – 150m] Cheveux roses, piercings, vegan… Chiant ! Non merci.
[Günther – 47 – Aktiv – 50m] Un ‘renard argenté’, selon les codes du milieu, inutile de préciser qu’il est actif, ils le sont tous…
[Kai – 19 – Alternativ – 50m] Hmmm… Mignon, lui, se dit Matthieu, avant de défiler la galerie du garçon. Blond aux yeux gris, un corps mince, imberbe et finement musclé… Allez, hop ! décida-t-il en glissant le doigt vers la droite.
Ping !
Rapide, ça ! C’est qu’il avait déjà swipé sur mon profil, se dit-il. Allemand ou Suisse, donc ? Peu importe, hopopop ! Le tchat !
[Hallo ! Ich bin im… Haus ? Numéro 31]
[Hallo ! Hütte Nr 30, wir sind Nachbarn]
Trèèès voisins, même, pensa Matthieu.
[Magst du mich? Kann ich kommen ?]
Si je te ‘mag’ ? Plutôt beaucoup, oui !
[Oui ! Ja, ich mag dich sehr viel very much !]
Les filles pataugeant toujours, Matthieu se dirigea tranquille vers la porte d’entrée, pour l’ouvrir sur le plus beau garçon que la germanophonie ait jamais produit !
Ich bin Kai, dit le garçon. ‘’Du bist Mat…thew ?’’ 
— Oui, entre. Du bist… encore plus beau que sur… Schöner als die… Ben, tes photos, quoi. Mais toi, euh… magst du mich, un peu ?
Absolut ! Du bist… Tu es me plait beaucoup fort, ânonna le garçon blond.
Se rappelant que Marie et Sophie barbottaient toujours dans le jacuzzi, Matthieu tira Kai vers la terrasse, pour trouver les filles en train de s’embrasser, une main enfouie entre les cuisses de l’autre.
Hey, les pétasses, arrêtez un instant de vous tripoter, s’il vous plait, je vous présente Kai. Comme vous me l’avez proposé, le choix est le mien, je choisis quoi et qui ! Alors, ce seront les lasagnes dans une heure, mais pour le moment, oubliez-moi, je le choisis, lui.

— J’ai une question, osa Matthieu, sans lâcher du regard le sexe de Kai, qui nouait le préservatif…
— Frage mal.
— Un Center Parc assez désert en hiver, et deux germanophones à cinquante mètres, ce Günther… ?
— Günther ist mein Daddy… J’ai eu… Probleme avec ma famille, sie sind homophobisch, Günther a aidé moi. Nous avons le Sex, mais aussi, je suis plus… jung, ich bin Rabatteur, tu comprends ?
— C’est le même mot en français, oui. Mais alors…
— Il a vu ton profil Grindr, et il te voulait, mais quand je t’ai vu… in Warheit… en vrai, ich habe ihn ignoriert, je te voulais pour moi ! Er muss frustriert sein… Frustré, en français ? Et je ne veux pas être ça, mon profil dit Alternativ, je voudrais…

Putain, Matt, la lasagne est cramée ! grogne Sophie.
— Comment n’avez-vous pas entendu la sonnerie de la minuterie du four, les filles ?
— La faute à Marie, elle est vorace, mon clito vibre encore…
— Oooh ! Trèèès raffiné, Soph’ ! Puisqu’on en est aux détails intimes, mon sphincter aussi palpite encore de son invasion par les dix-sept fois quatre de Kai ! Mais ton excuse est pourrave, la porte de la terrasse était ouverte, celle de la chambre était fermée, pour épargner vos oreilles… finalement pas si chastes.
— Si tu nous as entendues, nous aussi, mon petit Matt, la fenêtre de ta chambre est ouverte… Oh oui, Kai, plus loin, plus fooort, se moque-t-elle. Enfin, soit, un partout, on dira. Et comme ton joli Teuton t’a démonté le bassin, je suppose qu’on peut faire une croix sur ton bel outil juste entrevu tout à l’heure. Mais peut-être le sien… ?
— Peu de chance, le profil Grindr de Kai m’a appris un nouveau mot en allemand : Alternativ… Il voudrait que je lui fasse l’amour dans le jacuzzi.
— On pourra mater ? demande Marie, jusque-là étrangement silencieuse.
Je préfère vous affecter à la surveillance de la cuisson du cassoulet, cette fois, mais comme vous êtes deux, vous pourrez alterner les tours de rôle.

Ja, jaaa ! Dort, genau dort, ich werde kommen, Matthew, aaaaah ! a gémi Kai, alors que Matthieu s’abandonnait à son tour dans le corps du garçon blond.
— Une nuit, rien qu’une, j’aimerais avoir une prostate, a soufflé Soph’ à Marie, vraiment très proches.
— Qui surveille le plat, là ? Allez, les filles, laissez-nous, merde !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 12-01-2023

Ah les nanas! Casse-pieds au possible! Et ...pas d'orchidées pour Miss Blandish : ça lui fera le pieds, na!


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - stuka132 - 12-01-2023

ils n ont qu a laisser des cadeaux " flottant " des fois qu une des pinbeches choppe la " feve"!!!


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 15-01-2023

[Image: Bain-nordique-1.jpg]
Deuxième jacuzzi

Je ne sais comment vous remercier de m’avoir fait découvrir ce gite touristique de Näversjöberg, l’endroit idéal pour achever le roman dont vous attendez le tapuscrit depuis bien trop longtemps. Endroit idyllique, j’ajouterais même paradisiaque, encore plus beau que sur la photo.

Les arbres se sont déjà parés de leurs couleurs automnales, il fait très chaud pour la saison, trop me direz-vous, réchauffement climatique oblige, qu’importe. La maisonnette est isolée dans une forêt, mais le frigidaire et le congélateur sont assez remplis pour tenir un siège et, comme c’était convenu, mon hôte se chargera de faire les courses, je n’aurai qu’à lui dire ce qui me manque. Il s’occupera également du ménage et de mes chaussettes sales.

Je ne résiste pas au plaisir de vous raconter ce premier jour dans le Royaume de Suède. Le vol jusqu’à Stockholm a été très agréable, le second jusqu’à Åre Östersund un peu moins, quelques turbulences. Le responsable du gite, Torbjörn, m’attendait à la sortie, il m’a tout de suite reconnu. J’ai été surpris par sa jeunesse, je me demandais s’il avait déjà un permis de conduire. Devançant ma question, il m’a rassuré : il avait 18 ans et se chargeait maintenant d’accueillir les hôtes à la place de son père. Il parlait même français, avec très peu d’accent, me tutoyant spontanément comme c’est l’usage en Scandinavie. Il était vêtu légèrement : un short et un tee-shirt, les deux blancs. Il avait de longs cheveux blonds et la peau diaphane.

Nous sommes montés dans un gigantesque quatre-quatre, il s’en est excusé, ce n’était pas convenable dans le pays d’origine de l’égérie du climat Greta, mais nécessaire à cause de la rudesse de l’hiver. Nous sommes arrivés rapidement au gite. Torbjörn avait pensé à tout : il avait déjà chauffé l’eau du bassin à l’extérieur devant la maisonnette avec quelques buches, une légère vapeur s’élevait de la surface. Le jeune homme m’a montré l’intérieur, boisé, très simple : une seule pièce avec un grand lit, un sofa, une table, des chaises et une petite cuisinette. Je suis passé aux toilettes, j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de douche. Le jeune homme m’a expliqué qu’on se lavait dehors en toute saison, ajoutant que cela ne posait aucun problème puisqu’il n’y avait pas de voisins. Comme je ne reste qu’un mois, j’espère être rentré avant la première neige.

Torbjörn m’a demandé si je voulais essayer la baignoire, je pourrais lui dire si la température de l’eau me convenait. J’ai failli refuser, puis je me suis dit qu’il devait avoir l’habitude de la nudité de ses hôtes. Je me suis déshabillé à l’intérieur et j’ai posé mes habits sur le lit. Lorsque je suis ressorti de la maisonnette, le Suédois n’avait plus qu’un slip blanc qui paraissait bien rempli. Il avait préparé un gant de toilette et un savon aux oranges et clous de girofle et les avait posés sur le bord du bassin. Il m’a alors lavé de la tête aux pieds, y compris mon sexe et mes fesses.

Vous imaginez bien, chère amie, qu’aucun homme normalement constitué n’aurait pu résister à une telle douceur. J’ai eu une érection, ce qui ne l’a pas surpris le moins du monde. Je me suis plongé dans l’eau pour la cacher, mais il a enlevé son sous-vêtement et m’a rejoint sans me demander s’il pouvait le faire. Il avait un fin et long pénis surmonté d’une toison blonde, terminé par un prépuce également très long. Ses couilles étaient petites et pendantes.

Que vous dire de plus, chère amie ? Lorsque nous sommes sortis de l’eau, il m’a tendu une grande serviette blanche pour me sécher, il bandait, son sexe était presque à la verticale, le gland toujours recouvert par le prépuce. Nous avons fait l’amour, tendrement, sans nous presser. Il était très endurant et j’ai bien cru qu’il ne jouirait jamais. Il m’a ensuite laissé seul en me promettant de revenir le lendemain. J’étais euphorique, je me suis couché sur le lit et, fatigué par le voyage, je me suis endormi.

Je me suis réveillé en fin d’après-midi, j’ai diné avec du saumon fumé, du pain croustillant et un verre de vin blanc, avant de vous écrire. Je devrais maintenant me mettre à mon roman, mais je vais procrastiner une dernière fois, la douce présence de Torbjörn me hante encore.

Bien à vous.
Votre dévoué Ghislain

***

Ghislain relut son courriel. N’avait-il pas trop donné de détails intimes ? Il n’avait jamais caché sa gaytitude et son éditrice publiait aussi une collection de romans érotiques, elle ne serait pas troublée et connaissait peut-être le jeune homme. N’était-elle pas déjà venue à Näversjöberg l’été passé ? Avait-il eu les mêmes prévenances avec une femme ?

L’écrivain cliqua le bouton pour envoyer le message. N’obtenant aucune réponse, il vérifia la connexion wifi en consultant un site d’actualité. Une nouvelle à la une le frappa : « L’écrivain Ghislain de Beauséjour, lauréat du prix Goncourt de l’année dernière, est mort dans le crash du vol Stockholm - Åre Östersund ».

Il devina la présence de Torbjörn dans son dos, l’ange lui massait les épaules et lui susurra :

— Bienvenue au paradis !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 15-01-2023

Oooh ! C'est ça, le Paradis ? Mais... maimaimaaais... le sobre et digne Ghislain kiffe les grands jeunes hommes blonds qui lui démontent la calendre arrière, et il y est admis ? On nous a menti, les mecs :o
Très joli récit, et le plot twist de la fin est complètement inattendu, vraiment très bien amené Smile
Hopopop ! Je mise la totalité des droits d'auteur que Slygame vient de me verser pour 2022 sur le lauréat du conte de Noël !


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 15-01-2023

Oui, très mignon petit conte !
Mais je sais pas de qui...


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 15-01-2023

La fin est inattendue.

Il y a déjà eu une fin de ce type dans À chacun son histoire avec un passeur et je crois que c'était Lange l'auteur. Donc, je le verrai bien une autre fois.

Sinon, dans les récits célèbres où les personnages ne se sont pas aperçus de leur mort, il y a la toute fin du Monde de Narnia.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 16-01-2023

L'ami Lange me semble aussi un bon candidat pour revendiquer la paternité de ce très mignon petit texte. Là, ce ne sont pas des "houries" qui sont à la réception mais elles sont agréablement et très professionnellement remplacées...


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 18-01-2023

[Image: Bain-nordique-1.jpg]
Troisième jacuzzi

"Le Monstre du spa"...

C'étaient deux chalets proches l'un de l'autre, et aussi d'une petite forêt. Néanmoins, ils étaient séparés par une haute haie, et l'on était chacun chez soi.
L'un venait d'être acquis par les grands-parents de Frédéric, qui y attaquaient une fringante retraite. Et dans l'autre venait de s'installer un homme dans les trente-cinq ans, d'après le grand-père. Mais on n'en savait rien de plus, car on était discret, de part et d'autre.

Arrivant donc céans après avoir eu son bac, Frédéric s'installa au premier, dans une jolie chambre tout en bois, comme le reste de la maison, évidemment, et ce pour les deux mois d'été. Muni de son ordinateur, il ne craignait pas de s'ennuyer, et avec un vélo, il serait vite fait chez ses quelques potes du village, où ses grands-parents avaient toujours vécu.

Or en ouvrant la fenêtre, il eut la surprise de découvrir une fort belle vue sur la terrasse du voisin. Et surtout un intéressant spectacle : on y terminait l'installation d'un bain à remous. Un homme, sans doute le propriétaire, parlait avec deux ouvriers. Le mec lui parut agréable, du haut...
Pourquoi ne jugea-t-il pas opportun d'en parler à ses grands-parents ? Toujours est-il qu'il se promit d'y regarder de plus près... Il se demanda si le voisin y recevrait... des nanas.

Le lendemain, il alla faire des courses à vélo, et tomba, en rentrant, sur le voisin qui revenait de son jogging. En nage dans son débardeur et son boxer bleu nuit aux décors dorés.
— Hello ! Vous habitez là ? fit le mec, souriant.
— Oui, je... suis le petit-fils des propriétaires.
— Arnaud, dit le mec en tendant la main.
— Frédéric.
— À une prochaine fois ?
Frédéric rentra, charmé : ce mec avait l'air sympa, encore qu'il eût, comme annoncé, au moins trente ans. Remonté dans sa chambre, il se mit à gamberger pour arriver à mater le voisin sans se faire repérer...

Il paraîtrait cependant bizarre de ne jamais ouvrir les fenêtres en grand, pendant l'été... Il opta d'abord pour une solution intermédiaire, entrouvrir. Où il put observer que les ouvriers procédaient à la mise en eau du spa. Ceci fait... il rata la suite, car il fut appelé par Grand-Mère pour déjeuner...

Il se priva de dessert pour remonter vite fait... et ne fut pas déçu : car le voisin était dans l'eau avec ses deux ouvriers. Il les regarda donc s'ébattre gentiment, et picoler aussi, car le patron servait des bulles... comme dans les films américains !
Coincé au bas de sa fenêtre, il regarda donc un gentil quart d'heure... avant d'avoir la surprise de sa vie : le patron sortit de l'eau. Il était nu, et en érection, et invita les deux autres à en faire autant. Ils étaient en le même équipage que lui...

Scié, le minet ! Il vit le voisin mettre la main aux fesses des ouvriers, avant de les faire entrer dans le chalet.
Il ne sut que penser... ou plutôt il le sut trop bien ! Mais cette brève scène déclencha chez lui une vive envie de se pignoler, et il tenta d'imaginer ce qui se passait à côté... lui qui n'avait jamais fantasmé que sur les nanas.

Il dut y parvenir, car il ne tarda pas à gicler fort vivement. Vite, il alla à la fenêtre, mais il dut attendre encore une petite demi-heure avant d'ouïr des éclats de voix : où il put voir les trois mecs sauter dans l'eau en riant aux éclats. Il avait eu le temps de jouir une seconde fois... vautré sous le bord de la fenêtre.

Les ouvriers s'en furent enfin, et le voisin rentra chez lui. La vie de famille reprit alors, et Grand-Mère déclara :
— On lui a pas beaucoup parlé, au voisin, mais il a l'air assez solitaire. Il a juste dit qu'il travaillait chez lui... mais on sait pas ce qu'il fait.
— Informatique, traduction, conseils en tous genres... Il y a des tas de trucs qu'on peut faire de chez soi, maintenant, Grand-Mère !
— Ça ne nous regarde d'ailleurs pas. S'il est gentil...
— On pourrait lui offrir l'apéro ? suggéra Grand-Père.
— Bonne idée ! Tu irais l'inviter, mon grand ?
— Ben... Oui, évidemment, répondit un Frédéric à qui toutes les images de la journée revenaient à l'esprit.
Ce qui fut fait dès le lendemain matin... non sans que Frédéric eut encore maté le voisin évoluer à poil sur sa terrasse et s'occuper de son jardin en la même tenue.

Et il se branla derechef, ce gentil garçon. Parlons de lui : pour n'être pas puceau, il n'affichait pas un tableau de chasse à faire pâlir la R.A.F. ! Il savait ce qu'était une chatte, oui, et une nana en général, m'enfin, ça ne lui donnait guère le droit d'en parler...

Assez grand, mince mais joliment dessiné, il arborait déjà une fine poilure châtain... notamment autour de son beau chibre... dont ses rares conquêtes avaient tout ce même fait l'éloge. Bref, un fort bel enfant, auquel le sourire ne manquait pas.
Or au matin, vers dix heures et demie, quand il alla sonner chez Arnaud, celui-ci le reçut en maillot de bain moulant... Très !

Bien sûr, le mec accepta l'apéro, et il invita incontinent Frédéric à visiter le chalet :
— Bien sûr, je sais que les deux chalets sont identiques de conception, mais je me doute que vos grands-parents, ne l'ont pas aménagé comme moi !
De fait, il y avait un monde entre les deux ! Passant sur la terrasse, Arnaud déclara, en montrant le spa :
— Ma petite folie... Si vous voulez, vous pourrez en profiter aussi, quand vous voudrez.
— Merci, mais...
— Ne soyez pas timide ! Est-ce que... on se tutoierait pas ?
Frédéric sourit, et la cause sembla entendue.
— Là, je dois dire à mes grands-parents... Plus tard, peut-être ? Merci, en tout cas.
Frédéric ne se voyait pas à poil dans le bain à remous avec son beau voisin... nu. Mais il ne cessa dès lors de songer à la proposition. Et bien sûr de se branler en pensant à Arnaud.

Ce mec était superbement fait : aussi grand que Frédéric, il était fort harmonieusement musclé, et velu de sombre. Une gueule d'amour ne gênait point l'ensemble, au contraire...
Quant à son sourire... Frédéric sut tout de suite qu'il allait emballer Grand-Mère !

Il mata en douce... sa principale occupation, désormais. Et vers six heures et demie parut le beau voisin.
— J'ai fait quelques travaux, ces jours-ci... J'espère que le bruit ne vous en a pas dérangés ?
— C'est normal de faire des travaux quand on s'installe, voyons ! affirma Grand-Père.

La conversation fut des plus bourgeoises ; on parla du pays, dont Arnaud n'était pas, au contraire des grands-parents, et de cent autres choses, car cet homme semblait avoir voyagé, et en savoir, des trucs !
On lui fit visiter le chalet, et il promit d'ouvrir sa porte, lui aussi. Et au moment de quitter la maison, raccompagné par Frédéric, il lui glissa sa carte dans la main.
— Tu m'écris ? J'ai cru comprendre que tu logeais en haut... Fais-moi signe ! Au propre comme au figuré...

Bon ! Il était repéré... mais impossible de faire autrement.
Comme imaginé, le sourire d'Arnaud avait séduit Grand-Mère, et sa simplicité comme sa culture avaient plu à Grand-Père.
Dès le lendemain, il ouvrit sa fenêtre en grand, et aperçut Arnaud, qui ne le vit pas tout de suite, étant de dos dans son spa. Où il commença à se palucher, le Frédéric ! À genoux, on ne pouvait le voir du bas.
Arnaud se retourna soudain pour regarder vers lui, comme s'il le savait là, et il lui fit un grand sourire avec un large geste du bras. Puis signe de venir... Par geste, Frédéric demanda un petit délai.

Il descendit déjeuner, et déclara avoir envie de faire un tour à vélo. Une bonne demi-heure, plus tard, songez s'il avait le cœur battant quand il sonna chez le beau voisin !

Car là, il savait où il allait. Non qu'il craignît que ce mec fût un violeur en série, m'enfin, il le savait gay, bi au minimum...
Arnaud lui ouvrit en boxer moulant, ouf ! Et il demanda à entrer son vélo, au cas où les grands-parents sortiraient...

— T'as p't'êt' remarqué que je suis à poil chez moi... attaqua l'homme. J'espère que ça ne te choque pas ?
— Non, bien sûr, mentit Frédéric, déjà rougissant.
— Toi, tu fais ce que tu veux, évidemment, continua Arnaud en virant son boxer. Mais dans le bain, c'est mille fois  plus agréable d'être à poil ! On y va ?
Frédéric ôta donc ses voiles : t-shirt et bermuda... sous lequel il n'avait cependant rien passé d'autre...
— Qu'est-ce que tu me dis de ça ?
— Ben... génial ! répondit Frédéric, assis exactement en face d'Arnaud.
— Surtout quand il ne fait pas trop chaud, le matin, ou le soir... Je suis très content de ça... Ça a ébréché mes économies, mais je crois que ça en valait le coup ! Surtout si on peut aussi faire plaisir à ses amis ! Tu sais quoi ? J'y ai même invité les ouvriers, quand ils ont eu fini ! T'as peut-être vu ?
— Euh... non, mentit Frédéric.
— Deux mecs sympas. Que je reverrai évidemment pas. Mais toi... si ce truc te plaît... je te propose d'y venir quand tu veux. Je suis seul la plupart du temps. Mes amis sont en ville, et un peu trop intellos pour venir se perdre à la campagne ! Mais moi, je me sens bien ici, et le peux travailler parfaitement bien. Ce qui ne t'empêche pas de venir te baigner, même si je tapote sur mon clavier !
— C'est gentil.

Tout en causant, Arnaud avait tendu les jambes et Frédéric sentit qu'il cherchait les siennes... Il laissa faire, faute de savoir comment y parer. Mais surtout, il se sentit une émotion venir dans le bas ventre. Il ne s'était pas branlé le matin... sans doute en prévision d'il ne savait quelle aventure... et voilà qu'elle se présentait, l'aventure ! Et de fait...

— T'as quelqu'un dans ta vie, toi ?
— Euh... Ben non, pas vraiment.
— Timidité, exigence, désintérêt ?...
— Timidité, surtout, je crois.
— T'es pas complexé par ton physique, tout de même ? Parce que t'es bien réussi, tu sais ? fit Arnaud en riant.
Frédéric dut sourire aussi, ne serait-ce que parce qu'à ce moment, Arnaud était vraiment craquant.
Arnaud alors respira un grand coup et plongea dans les remous et saisit les jambes de Frédéric pour les relever hors de l'eau, ce qui fit plonger le museau d'iceluy.
Mais il prit alors le garçon sous les bras pour le hisser hors de l'eau.
— Ouf ! fit Arnaud, ils m'avaient pas dit que leur spa était livré avec un monstre du Loch Ness ! J'ai bien cru qu'on allait y passer, tous les deux ! Ça va ?

Frédéric regarda une seconde Arnaud dans les yeux, et éclata de rire. Le culot de ce mec !
Mec qui était désormais contre lui, évidemment.
— On a eu chaud, en tout cas ! Mais... oh, p'tain ! Les émotions violentes, moi, ça me fout la trique... Pas toi ?
Et de poser la main sur le roide vit d'un Frédéric qui ferma les yeux, en ronronnant fortement.
— Oh... toi aussi...

Le seul glouglou du spa demeura alors. Et Arnaud branla doucement son jeune voisin un joli temps, avant de le faire lever. Il l'essuya soigneusement, avant de le mener au salon, où il le posa sur le canapé, venant se poser entre ses jambes.
Assurément, Frédéric n'avait aucune idée de ce qu'était une vraie pipe ! Les longs raffinements d'Arnaud l'édifièrent pour le compte, vraiment !
Et il jouit avec une vigueur inaccoutumée, après un bon moment. Où Arnaud lui proposa de revenir en fin d'après-midi... sans rien évoquer d'autre.
Bien sûr, Frédéric revint. Comme il revint matin et soir, les jours suivants. Jamais Arnaud ne lui demanda rien, et il se laissait faire, béat.

— Tu pourrais amener ici des copains, si t'en as dans le pays, comme tu m'as dit...
— Oh... je suis pas sûr qu'ils... apprécieraient l'ambiance !
— Tu ne t'es jamais amusé avec eux ?
— C'est que... on aime plutôt les nanas...
— Mais ils ont peut-être pas tout essayé ?...

Là, Frédéric se sentit visé : il n'avait pas touché Arnaud depuis le premier instant, en une semaine. Il y pensait, le soir dans son petit lit, mais... de là à oser ! Il était pourtant drôlement beau et excitant, Arnaud, quand il bandait !
Le lendemain matin, il s'était presque décidé à agir, quand il eut une surprise : ce ne fut pas Arnaud qui lui ouvrit, mais un garçon de son âge... en string fluo.

— Bonjour ! fit le mec, superbe blond musclé. Je suis le neveu d'Arnaud, Stéphane, entre !
Sidéré, Frédéric entra donc, et tomba sur l'oncle, nu et en érection...
— On allait se baigner, tu viens ? Stéphane est arrivé ce matin tôt, pour une semaine : j'espère que vous allez bien vous entendre... mais le contraire m'étonnerait.

De fait, le garçon était charmant, et assez dans les idées de Frédéric. Et non moins bien équipé que son oncle... car il banda sans tarder. Dans le bain, on s'amusa comme des ados, Arnaud reprenant le prétexte du monstre pour faire des facéties qui jetèrent les minets dans les bras l'un de l'autre...
Avant de les laisser seuls, pour aller bosser... Là, les choses devinrent plus tendres. Sans plus de mots que ça, ces jeunes gens s'entredécouvrirent délicatement, et là, Frédéric n'eut plus peur d'oser...

On passa au salon, où le tonton tapotait gravement, et l'on s'enlaça comme si l'on n'avait attendu que ça toute sa vie... Ce fut alors qu'on était bien serrés l'un contre l'autre que Frédéric sentit des mains... autres... sur ses petites fesses.
Rien à objecter, évidemment. Et là, il apprit bien des choses, dans un océan de douceur. L'étroit mélange où il sombra lui parut être ce qu'il avait attendu depuis... toujours.

Il osa donc toucher et l'un et l'autre, et il dut appeler les grands-parents pour raconter qu'il avait rencontré Arnaud par hasard, et qu'il était invité à déjeuner...
La séance fut de première grandeur... car après avoir défoncé gentiment le beau blond, il s'attaqua, à sa suite, aux beautés intimes d'Arnaud... et le baisa aussi. Ces Messieurs lui promirent que son tour viendrait... En attendant, il eut bien l'impression qu'avec Stéphane, quelque chose pouvait...

Le séjour de Stéphane se prolongea, et il fallut donc le présenter aux grands-parents... qui ne furent pas dupes. Et tout le monde, enfin, semble content de ces derniers développements...


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 18-01-2023

Encore un texte sympa de Louklouk. Un auteur qui fait toujours des récits courts, mais nombreux.