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Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable

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RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 05-11-2022

Bonjour mon cher Philou,
le fait d'aller à la réunion scoute permet à Phil de penser à autre chose. Il est très entouré par les jeunes de l'équipe, cela montre bien l'esprit scout.
Phil passe la nuit dans la famille de Ben. Au matin les deux garçons se sont procurés du plaisir partagé collé serré. C'est une excellente façon de débuter une journée.
Merci Philou pour cette suite.
Je te souhaite un bon week-end.
Je t'embrasse
Philippe


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 05-11-2022

(05-11-2022, 12:01 PM)Bouffondelalune a écrit : Bonjour mon cher Philou,
le fait d'aller à la réunion scoute permet à Phil de penser à autre chose. Il est très entouré par les jeunes de l'équipe, cela montre bien l'esprit scout.
Phil passe la nuit dans la famille de Ben. Au matin les deux garçons se sont procurés du plaisir partagé collé serré. C'est une excellente façon de débuter une journée.
Merci Philou pour cette suite.
Je te souhaite un bon week-end.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour mon cher ami Philippe,
merci pour ton com !

Que dire, tu as très bien résumé cette suite.
Le plus important c'est que Jean aille bien mais aussi que Phil puisse "digérer" ce qui vient de se passer. Le souvenir d'Henri est toujours présent à son esprit et c'est normal.
Les deux garçons se sont donnés du plaisir, c'est une façon de laisser la pression s'évacuer!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire!

Très bon week-end à toi également.
Je t’embrasse!
Philou


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-11-2022

L’état de Jean s’améliore de jour en jour. Bien entendu je suis là pour l’aider tout comme maman et Anne. Il a besoin de nous pour s’habiller, faire sa toilette, mais c’est souvent maman qui s’en charge, parfois moi. Ce n’est guère évident de demander à Anne de s’en occuper.

Les jours de cours se suivent aussi allant de révisions en révisions : les examens de fin d’année scolaire approchent à grand pas. Nous allons avoir un long week-end de repos, soit le week-end de la Pentecôte ! Il est prévu de passer une bonne partie du temps à étudier, mais aussi de prendre un peu de bon temps.

Je sais que nos amis scouts sont aussi en congé et nous avions envisagé de passer un moment ensemble. Ben, lui de son côté est convié à aller en famille voir son parrain et aussi des connaissances. Il m’a dit que deux membres de la famille éloignée, étaient plutôt homophobes et qu’il ne voulait pas avoir de soucis avec eux, raison pour laquelle il ne me conviait pas à l’accompagner. Je lui ai parlé de cette journée kayak prévue avec l’équipe JER. Ben m’a dit qu’il souhaite que j’y participe, même sans lui.

Marc-Antoine a donc mis sur pied cette activité. Nous allons nous retrouver le samedi pour faire cette descente de la Lesse en kayak, depuis Houyet jusqu’à Anseremme, soit 21 kilomètres de descente. Nous devons nous y rendre par le train.

Nous voilà le jour « J » pour cette activité nautique. Le temps est de la partie, il fait bon et nous avons droit au franc soleil. Nous prenons le train pour nous rendre sur place. Nous avons un changement au niveau de la gare de Namur. Ensuite c’est au-delà de Dinant que se trouve Anseremme et le train pour Houyet. Nous sommes cinq, Marc-Antoine n’a pu être des nôtres, il a des obligations familiales imprévues, de même que pour Philippe.

Le voyage se passe très bien, nous sommes ravis et très heureux de faire cette descente. Nous sommes tout sourire. Bien entendu Gaby et Christophe font équipe et prennent un kayak double, de même que Raphaël et Alex. Pour ma part je prends un kayak solo.

Inutile de dire que nous nous amusons tout au long du parcours. Nous rions de bon cœur et bien plus encore au niveau de la cascade au niveau du château de Walzin. Gaby et Christophe se retournent de même que Raphaël et Alex. Pour ma part je passe sans problème. Je donne bien entendu un coup de main à mes amis pour vider leurs embarcations pour qu’ils puissent repartir. Nous arrivons enfin à Anseremme, la fin de notre périple. Nous nous changeons dans les vestiaires en vue d’enfiler des vêtements secs.

Il est temps de prendre le chemin du retour. Plus moyen de trouver les billets de train pour le voyage vers Bruxelles. Nous fouillons nos sacs et nos poches, pas de billets de train. Il ne reste plus qu’à trouver une autre solution. Nous n’avons pas assez d’argent sur nous pour nous payer des tickets pour le retour. Nous décidons de rentrer en « stop ». Ce n’est pas le première fois que nous voyageons de cette façon. Bref, les équipes sont déjà formées, Gaby et Christophe est la première, Raphaël et Alex la seconde, je reste donc seul pour trouver un « taxi » pour rejoindre la capitale.

Après plus d’une heure je trouve enfin un moyen de rentrer. C’est un petit camion conduit par un homme d’une bonne quarantaine d’années. Il a un accent flamand mais parle, ou plutôt, baragouine, un peu le français. Il est vêtu d’un pantalon et d’un teeshirt d’une saleté repoussante. Il est mal rasé et, disons-le, il ne sent pas très bon. Je m’assieds à la place convoyeur. Le trajet se passe bien. Nous parlons et échangeons quelques propos. Je lui fais part du fait que je suis scout et que nous avons effectué la descente de la Lesse. Bref tout se passe pour le mieux jusqu’à la hauteur de Wavre sur l’autoroute en direction de Bruxelles.

A un moment dans la conversation ce chauffeur me demande si j’ai une petite-amie. Je lui réponds que non, pas pour le moment. Ensuite, peu après il me demande si je préfère les garçons. Je ne lui réponds pas, c’est inutile de lui dire que je suis gay, cela ne le regarde pas !

Le voyage se poursuit et alors que nous ne sommes plus qu’à une petite quinzaine de kilomètres de Bruxelles, il place une main sur ma cuisse. Je me raidi, je n’ose plus bouger. Quelques minutes après il déplace sa main sur le devant de mon short et la dépose au niveau de mon sexe. Je prends ma main pour me dégager. Il me regarde et refait le même geste. Une nouvelle fois je chasse sa main qui vient de se poser sur mon short.

J’ai peur, je ne sais pas ce que ce type va faire. Il est au volant et il vaut mieux qu’il reste concentré pour conduire son camion, car il y a pas mal de circulation ! Il reste calme durant quelques minutes. J’ai hâte d’arriver à l’entrée du ring de la capitale pour pouvoir descendre de ce camion et ne plus être en présence de cet homme. Une nouvelle fois il pose sa main sur le devant de mon short. Je tente de l’enlever, mais agrippe alors mon tee-shirt qu’il déchire au niveau de la ceinture. Il passe alors sa main sur mon ventre pour l’introduire dans mon short. Je crie, je me débats. Il lâche prise et reprend la conduite de son véhicule. Je me cale tout contre la portière pour être le plus éloigné de lui. Dans son accent flamand il me dit qu’il me trouve beau et qu’il veut me caresser. Je lui hurle que je ne veux pas. Je vois que nous approchons de BK 10, c’est en fait le carrefour formé par le ring et la poursuite de l’autoroute vers l’entrée sud de Bruxelles, soit en direction de la plaine des manœuvres, futur site du campus de la VUB (Université Flamande de Bruxelles). La circulation est ralentie. Nous roulons presque à pas d’homme. Je sens que nous allons être à l’arrêt ; j’en profite pour ouvrir la portière et m’éclipser de ce piège. Je cours vers la forêt de Soignes qui borde le carrefour, pour être débarrassé de cet individu.

Je m’arrête hors d’haleine à l’entrée d’une drève. Je m’écroule au pied d’un gros hêtre pour éclater en sanglots ! Je ne sais pas combien de temps je suis resté ainsi prostré au pied de l’arbre, je sais que la pénombre et la fraîcheur m’ont incité à me re-saisir.

Je n’ai aucune idée de l’heure qu’il peut bien être, vingt ou vingt-et-une heures ! Je sais où je suis et qu’il me faut environ une heure et demie pour rejoindre la maison en suivant les chemins au travers de la forêt de Soignes. Je dois me dépêcher pour arriver avant la tombée de la nuit. Je sais que les jours sont les plus longs de l’année, mais je n’ai pas envie de marcher dans le noir, sans lampe de poche ni éclairage public.

Je suis mal, j’ai toujours un peu peur, peur de tomber sur un « malade » comme ce chauffeur qui, s’il avait eu l’occasion m’aurait bien entendu violé ! Je regrette amèrement d’être monté dans son bahut, j’aurais mieux fait d’attendre un autre véhicule. J’ai l’air malin avec mon short en partie déchiré, mon tee-shirt, n’en parlons pas, il est à jeter.

J’avance, pas aussi vite que je ne le voudrais, mais le fait de penser me ralenti, car je n’adopte pas une façon de marcher constante, je ralenti parfois et puis j’accélère, bref je ne suis pas bien dans ma peau. Il me tarde vraiment de rentrer à la maison pour prendre un bon bain chaud, oui un bain en lieu et place d’une douche.

Je ne suis pas loin de l’orée de la forêt, je vais arriver à la Drève de Lorraine. Je marche comme un zombie, en pensant que j’aurais pu subir des atrocités. Au loin, devant moi, je vois un homme avec un chien. Je n’y prête pas plus attention que ça, perdu dans mes pensées. En fait il s’avance dans ma direction, il promène son chien avant la nuit. Plus il se rapproche, plus je me dis que je l’ai déjà vu. Il est à dix mètres de moi. Je le reconnais, c’est le papa de Marie, c’est René. J’éclate en sanglots, je sais qu’il va m’aider, qu’il va me ramener à la maison ! Je suis sauvé !


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 08-11-2022

Bonsoir Philou et merci pour cette suite.

Pas de chance pour Phil qui fait du stop et tombe sur un chauffeur de camion qui tente de le violer. Il peut heureusement s’en sortir.

Un nouveau traumatisme, après l’accident de son frère. Je ne me souviens plus si c’était dans ce récit ou celui de « Julien » que Phil s’était déjà fait violer. C’est presque le même personnage, même si les aventures sont différentes.

Je t’embrasse.
Daniel



RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 10-11-2022

(08-11-2022, 10:30 PM)Lange128 a écrit : Bonsoir Philou et merci pour cette suite.

Pas de chance pour Phil qui fait du stop et tombe sur un chauffeur de camion qui tente de le violer. Il peut heureusement s’en sortir.

Un nouveau traumatisme, après l’accident de son frère. Je ne me souviens plus si c’était dans ce récit ou celui de « Julien » que Phil s’était déjà fait violer. C’est presque le même personnage, même si les aventures sont différentes.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour mon cher Daniel,
merci pour le com!

Oui pas de chance comme tu le dis si bien pour Phil. Il est tombé sur un chauffeur de camion pervers qui voulait le violer alors qu'il faisait du stop pour rentrer. Bien heureusement Phil a eu la présence d'esprit de profiter d'un ralentissement pour fuir!
C'est effectivement un nouveau traumatisme pour notre personnage.
Comme tu le soulignes Phil semble bien être "le même personnage" dans les deux récits. Les histoires sont différentes de même que les personnages et les familles.

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire!

Je t'embrasse!
Philou


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 10-11-2022

Bonjour mon cher Philou,
la journée commence bien, ils sont tous heureux de faire cette descente de la Lesse en kayak.
Une fois arrivé et prêt pour rentrer, ils se rendent compte qu'ils ne trouvent plis les billets de train. Ils décident de renter en stop car il n'ont pas assez d'argent pour acheter de nouveaux tickets.
Phil étant seul, les autres par deux, il fait donc du stop. Il est pris par un chauffeur de camion. L'homme n'est pas propre sur lui et semble sentir mauvais. Phil s'en accommode.
A un moment le chauffeur a des gestes déplacés. Il finir par déchirer les vêtements de Phil et tente de passer sa main dans le short et le slip de Phil. Heureusement il y a un ralentissement et Phil s'échappe de la cabine du camion pour s'enfuir dans la forêt de Soignes.
Après un moment indéfinissable Phil reconnait le papa de sa confident Marie, c'est René.
Une nouvelle fois Phil s'est retrouvé face à une agression sexuelle. Il s'en est bien sorti sans blessure physique, il en est autrement pour son mental.
Merci Philou pour cette suite prenante et dure émotionnellement.
Je t'embrasse
Philippe


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 11-11-2022

(10-11-2022, 09:12 PM)Bouffondelalune a écrit : Bonjour mon cher Philou,
la journée commence bien, ils sont tous heureux de faire cette descente de la Lesse en kayak.
Une fois arrivé et prêt pour rentrer, ils se rendent compte qu'ils ne trouvent plis les billets de train. Ils décident de renter en stop car il n'ont pas assez d'argent pour acheter de nouveaux tickets.
Phil étant seul, les autres par deux, il fait donc du stop. Il est pris par un chauffeur de camion. L'homme n'est pas propre sur lui et semble sentir mauvais. Phil s'en accommode.
A un moment le chauffeur a des gestes déplacés. Il finir par déchirer les vêtements de Phil et tente de passer sa main dans le short et le slip de Phil. Heureusement il y a un ralentissement et Phil s'échappe de la cabine du camion pour s'enfuir dans la forêt de Soignes.
Après un moment indéfinissable Phil reconnait le papa de sa confident Marie, c'est René.
Une nouvelle fois Phil s'est retrouvé face à une agression sexuelle. Il s'en est bien sorti sans blessure physique, il en est autrement pour son mental.
Merci Philou pour cette suite prenante et dure émotionnellement.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour mon cher Philippe,
merci pour ton com !

Tu as une nouvelle fois fait un très beau résumé de cette suite.
Il n'y a pas grand chose à ajouter!
C'est effectivement l'état psychologique de Phil qui est important. Une nouvelle agression sexuelle pour lui!!!!
Nous verrons comment il va encaisser à tête froide ce qui lui est arrivé dans les prochaines suites!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire!
Je t'embrasse!
Philou


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 15-11-2022

Je me rue vers René qui se demande ce qu’il se passe. Il voit que je suis rouge pivoine, que j’ai mes vêtements déchirés et que des larmes inondent mon visage. Il me prend directement dans ses bras. René tente de me calmer, il me demande de le suivre ce que je fais, j’avance alors comme un automate et je le suis comme un « mouton ». Bien heureusement il n’habite pas trop loin : il ne faut que cinq minutes pour arriver chez lui.

Le papa de ma confidente me fait entrer, il me propose de prendre place dans un fauteuil du salon. Je m’y installe, la tête remplie d’images de cette journée et entre autres celles de ce petit camion dans lequel j’avais pris place pour rentrer à Bruxelles. René appelle Marie qui est à l’étage. Sur cette entrefaite, Henriette, qui est à la cuisine, vient voir ce qui se passe. Elle marque un temps d’arrêt en me voyant. Marie entre dans le salon accompagnée d’Isabelle. Elles aussi sont interloquées en me découvrant.

Mar : « Merde, Phil … oh Phil que t’est-il arrivé ?

Moi : Heu ….

Ren : J’ai trouvé Phil qui marchait à l’orée du bois vers le quartier dans un état pas possible. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais il avait besoin d’aide et je l’ai ramené à la maison. Marie peux-tu téléphoner à ses parents s’il te plait ?

Mar : Oui, bien sûr.

Isabelle s’avance et se penche vers moi, elle me fait la bise et me dit :

Isa : Phil, tu as été victime d’une agression ?

Moi : Heu … oui !

De nouvelles larmes coulent sur mes joues. Henriette n’en croit pas ses oreilles, elle vient d’entendre que j’ai été agressé. René vient lui aussi de comprendre, il fulmine.

Marie revient auprès de nous en disant :

Mar : Voilà, Jacqueline est prévenue, elle arrive. Elle m’a dit qu’ils étaient tous inquiets à la maison car ils n’avaient pas de nouvelles de Phil depuis des heures. Les autres scouts de son équipe étaient déjà rentrés depuis assez longtemps.

Hen : Comment se fait-il qu’il soit rentré si tard ? Puis cette agression, je ne comprends pas !

Moi : C’est en rentrant en « stop ».

Hen : En stop ! Mais c’est de l’inconscience.

Moi : Je … heu … le chauffeur du camion … heu …

Ren : C’est lui qui t’a agressé ?

Moi : Oui !

De nouvelles larmes viennent inonder mes joues. Marie me prend dans ses bras tandis qu’Isabelle tente de me calmer en me caressant les cheveux. Henriette quitte la pièce pour revenir ensuite avec un gant de toilette et une serviette pour me nettoyer le visage. Je suis soulagé par toute l’attention qui m’est portée. Je me calme alors, rassuré par Marie et sa famille.

Maman arrive enfin et elle est mise au courant par René de ce qui s’est passé depuis qu’il m’a trouvé sur son chemin à l’orée du bois. Elle me trouve dans un état lamentable assis dans le fauteuil entouré des deux filles. Maman me donne un baiser sur le front et me prend une main. Elle me regarde sans rien dire, elle attend que je me sente un peu plus à l’aise.

Cinq minutes après je parviens à lui expliquer ce qui s’est passé, la perte de tickets de train, le retour en stop, seul. Le trajet dans ce petit camion et la tentative du chauffeur de profiter de moi. Ma fuite lors d’un arrêt de la circulation pour ensuite la traversée de la forêt de Soignes.

Maman remercie René et Henriette de m’avoir accueilli ainsi que les filles de m’avoir soutenu. Les parents de Marie me font un câlin sur le pas de la porte, Marie et Isabelle font de même. Marie me promet de venir me voir le lendemain.

De retour à la maison, Anne vient me prendre dans ses bras, elle ne dit rien, elle sait que je dois me reprendre. Jean est encore dans le salon, allongé dans le divan, il attend là mon retour depuis des heures. C’est maman qui raconte dans les grandes lignes ce qui m’est arrivé. Jean fulmine d’apprendre ce qui s’est passé, l’agression qui pouvait tourner au viol. Il ne dit rien, je sais qu’il me demandera demain comment je me sens et qu’il sera à mon écoute.

Il est temps d’aller dormir. Avec l’aide de papa nous montons Jean à l’étage pour qu’il puisse aller dans sa chambre. Maman me laisse le temps de prendre une douche avant de me donner un calmant, soit de quoi passer une nuit sereine.

J’ai pu dormir et ce grâce au calmant car je pense bien que sans celui-ci je n’aurai pas fermé l’œil de la nuit. Inutile de dire que je suis réveillé par les sonneries du téléphone. Je pense que dans mon demi-sommeil j’ai entendu le téléphone sonner à trois ou quatre reprises. Je vois que le soleil est déjà bien haut dans le ciel. Je jette un œil au réveil, il est déjà neuf heures vingt. Je me lève pour prendre une douche.

Durant cette douche je me remémore ce qui s’est passé, surtout le voyage de retour vers Bruxelles. Je revois encore les sales pattes de ce gars quelque peu puant venir relever mon tee-shirt pour tenter d’ouvrir ma ceinture et avoir accès à mon sexe. J’en ai des nausées. Heureusement que la circulation s’est arrêtée pour que je puisse m’éclipser de ce piège. Je me rends compte je n’ai même pas pensé à relever le numéro d’immatriculation tellement j’étais dans un état second.

Je me rends dans la cuisine où se trouve maman, Anne et Jean. Ils me regardent tous d’un air interrogateur. Je fais la bise à tous en commençant par maman. Puis une fois assis je prends la parole :

Moi : « Bon voilà, j’ai bien dormi, merci maman pour le calmant, je sais que je n’aurai pas dû faire du stop et que je n’ai qu’à m’en prendre à moi-même. Ah oui, j’oublie de m’excuser de vous avoir fait avoir des sueurs froides ne sachant pas où j’étais.

Mam : Très heureuse d’entendre que ta nuit s’est passée sans encombre. Pour le reste nous en reparlerons plus tard avec ton père.

Moi : Je m’en doute Maman, je sais que j’ai déconné !

Jea : Oui Phil, tu nous as flanqué la frousse, nous ne savions pas où tu étais.

Moi : Désolé Jean, je sais que ça t’a fait flipper et que tu n’avais pas besoin de ça après ton accident.

Jea : Ça va Phil, mais plus jamais de « stop » !

Ann : J’espère aussi Phil. J’ai eu tellement peur quand maman m’a dit hier soir, juste avant qu’elle n’aille te reprendre chez Marie, que tu avais été agressé.

Moi : Je suis désolé, je vous demande pardon.

Mam : C’est bon Phil, j’espère que tu as bien compris qu’à l’avenir : plus de stop tout seul !

Moi : Oui maman. »

Je prends une tasse de café et je mange une tartine au choco. Je vois que ma sœur et mon frère me regardent, je sais qu’ils ont vraiment eu peur pour moi.


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 15-11-2022

Bonjour mon cher Philou et merci pour cette suite.

Phil est pris en charge, tout d’abord chez sa confidente Marie, puis par sa propre famille. Cette mésaventure, qui s’est heureusement pas trop mal terminée, rappelle qu’il n’y a pas toujours eu des téléphones portables qui auraient permis à Phil d’informer ses parents de sa situation. On peut cependant aussi perdre son téléphone…

Espérons qu’il oubliera vite cet incident en retrouvant Ben dans la suite du récit et que cela ne lui laissera pas de troubles psychologiques.

Je t’embrasse.
Daniel



RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - bech - 16-11-2022

Au camp des loups, c'est la dernière journée. Il y a des épreuves physiques et intellectuelles. 8 épreuves en tout et Ben s'occupe du saut en longueur. Les différentes sizaines passent dans un ordre différent et Ben fait la moyenne de leurs saut, soit 5 ou 6 loups selon qu'il y ait ou non un invalide. Les loups ont apprécié les épreuves.

Ensuite, préparation de la dernière veillée. Le groupe de Pierric répète son sujet d'expression corporelle.

Au le repas du soir, les loups sentant la fin sont agités. Après celui-ci, Pierric veut participer à la vaisselle et il fait l'essuyage.

La soirée commence par des chant calmes avant le jeu de mime sur le thème de l'exode. La représentation finie, les spectateurs applaudissent et demandent à la revoir. Après quoi, Marc va embrasser tous les acteurs que les autres félicitent.

Au moment de se coucher, Pierric dit à Ben qu'il a éprouvé une très grande fierté lorsqu'il était sur scène et c'est la première fois qu'il vit quelque chose de pareil.

Les loups couchés, les animateurs prennent un douche commune avec une branlette.

Le lendemain, c'est le retour. À l'arrivée du bus, Benoît aide Pierre-Jean à descendre. Ce dernier le remercie pour tout ce qu'il a fait pour lui et dit qu'il est fait pour aider les moins valides. Il veut lui laisser ses cordonnées et souhaite devenir louveteau.

Ben va s'occuper avec Michel et Raphaël de descendre Pierric. Ce dernier pleure parce que le camp est fini et qu'il a découvert de véritables amis. Il a envie d'être lui aussi louveteau. Il présente Ben qui « est un véritable ange » pour lui.

Vincent considère que bien qu'animateur en formation, Ben dépasse déjà le niveau de certains animateurs. Le mère de Pierrick souhaite qu'il passe voir son fils 2 fois par mois et Pierrick le pousse à accepter. 2 fois pas mois, ça peut faire beaucoup, mais peut être que Ben fera ça avec Phil.

Ben récupère les coordonnées des familles de Pierrick et de Pierre-Jean. Il a aussi discuté avec les parents de Marc.

Il y a ensuite une réunion débriefing entre les animateurs. Vincent, Luc et Michel font un bilan positif sur l'investissement des JER avec mention spécial pour Christophe et surtout pour Benoît.

Du coté du camp des éclaireurs, la patrouille des éléphants que Phil suit de loin avance dans la nuit vers le point de rendez-vous en restant silencieux quand ils traversent un village. C'est la première des patrouille à arriver et Phil la rejoint quand ils entrent dans le pré.

Montage des tentes pour aller se coucher. Les autres patrouilles arrivent dans les 20 minutes qui suivent.

Phil est réveillé par Fabrice parce que Jean-Philippe a fait pipi en dormant. Dans la tente, Jean-Philippe pleure. Phil lui dit que ça peut arriver à tout le monde que que ça lui est arrivé aussi au même âge. Il demande aux autres de ne pas se moquer de Jean-Philippe et de ne pas ébruiter ce qui s'est passé.

Fabrice dira à Phil que le même problème lui est arrivé chez les louveteaux.

Phil est très sympa de prêter son duvet à Jean-Philippe et de se contenter de couvertures.

À noter que je n'ai pas été surpris par ce genre d'incident après une marche en pleine nuit. Suggérer aux scouts de faire pipi avant d'aller se recoucher me semble une bonne précaution qui a certainement été oubliée.

La nuit suivante, Phil fait le couturier pour un duvet de la patrouille des serpents. Le lendemain matin, nouveau trajet pédestre (de jour cette fois), vers Warempage. Jean-Philippe se charge de trouver le bon chemin sur la carte d'état-major. Fabrice remarque cette implication et en parlera à Phil durant le repas de midi où toutes les patrouilles sont au même endroit.

Le point de chute pour la dernière nuit est un bâtiment en dur. Quelques scouts parmi les plus jeunes vont avec Phil a une ferme pour acheter des œufs et d'autres produits. La fermière leur fait visiter la ferme.

Il y a une discussion bilan avant le repas du soir qui se passe dans une bonne ambiance. Il se termine par des crêpes.

Après le repas, c'est la séance de totémisation. 6 jeunes scouts doivent passer des épreuves :
- répéter une phrase « magique »
- épreuve de pompages (?)
- un dessin à faire et à remettre au Grand Maître
- quelques jeux d'adresse
- manger la nourriture céleste (mais pas appétissante).
3 sur 6 réussissent les épreuves, Jean-Philippe n'a pas réussi à prononcer la phrase en public.

Au passage, ce récit renseigne pas mal sur les scouts pour ceux qui ne l'auraient pas été.

Réveil pas trop matinal le lendemain. Au déjeuner, Patrick dit à Phil qu'il le trouve à la hauteur, toujours attentif aux autres, mais il doit aussi penser à lui !

Encore une marche pour rejoindre la gare, et après le train 1/2 heure à pied pour rejoindre le local scout. Les scouts saluent les animateurs et Jean-Philippe remercie Phil en lui faisant la bise.

Ben qui était dans la voiture de la mère de Phil le rejoint et ils courent dans les bras l'un de l'autre.
Jean-Philippe ayant dit à ses parents « vous voyez, ils s'aiment ! », la mère s'excuse de sa réflexion et dit à Phil que Jean-Philippe a déjà raconté comment il a été soutenu.

À la maison, en plus de Jean, content de retrouver Phil, il y a Anne, André et Amandine. Phil fait un compte rendu complet du séjour.

Le lendemain, au déjeuner, c'est Ben qui parle de son camp. C'est surtout Pierric qui l'a marqué. Il a l'intention de réorienter ses études pour devenir éducateur spécialisé auprès des jeunes moins valides. Il souhaite que leur unité s'engage à en accueillir, sinon, il en cherchera une autre.

Phil et toute sa famille soutiennent Benoît par rapport à cette idée.

La première semaine de classe au retour des vacances se passe bien, mais en rentrant le vendredi, Phil est surpris de ne voir ni Jean, ni sa mère. Aucun n'est encore arrivé 2 heures après lorsque c'est le père qui arrive. Il dit à Phil de le suivre pour lui parler.

Phil s'attend au pire et le père précise que Jean est à l'hôpital. Lui et deux autres élèves ont été fauchés par un automobiliste alors qu'ils traversaient au passage pour piétons devant l'école.

C'est à ce moment là qu'arrive Anne avec André. Ils sont rapidement mis au courant et le père précise qu'on l'opère pour lui mettre des plaques et que leur mère est avec lui. André repense à la même chose que Phil. D'ailleurs, il se met à sangloter dans ses bras.

La mère revient plus tard. Il lui faut quelques minutes pour préciser qu'il a une double fracture tibia et péroné, d'où une pose de plaques qui s'est bien déroulée. Ell a vu aussi les 2 mères des autres élèves renversés, mais moins gravement blessés. Une policière est venu les voir aussi et passera à la maison dans 2 jours.

À presque 21 heures, Amandine vient aux nouvelles avec sa mère. On voit qu'elle a pleuré.

Phil pense téléphoner à Ben pour l'avertir. Ben le rejoint alors que Phil n'a pas su tout lui dire au téléphone. Entre temps, la mère de Ben s'est renseigné par téléphone auprès du père de Phil. Ben peut rester dormir avec Phil. Sa mère lui donne tout de même un calmant.

Au déjeuner (amélioré), la mère dit qu'ils pourront voir Jean à partir de 14 H, mais ils ont aussi réunion JER. Phil préfère voir son frère et Ben décide de le suivre.

Le père propose que les 2 garçons aillent voir Jean un peu avant 14 H puis aller les déposer au local, les autres iront voir Jean plus tard.

Phil téléphone à Marc Antoine pour signaler son retard à la réunion.

Ben passe chez lui prendre ses cours et les quatre jeunes font des révisions dans la matinée.

Ils arrivent près de la chambre à 13 H 40 et l'infirmière accepte la visite. Phil est tétanisé en entrant dans la chambre. C'est Ben qui le prend par la main et Jean qui l'encourage à avancer. Finalement, Phil peut être rassuré en découvrant Jean en un seul morceau. Jean devrait pouvoir renter à la maison lundi.

Jean partage la chambre avec un autre jeune d'environ 20 ans que les visiteurs saluent avant de partir.

Au local scout, Phil a du mal à parler pour évoquer l'accident de Jean et c'est Ben qui se charge d'expliquer.

La réunion est une réunion bilan des camps de Pâques. Marc-Antoine commence par celui des louveteaux. Il dit que Ben a impressionné tous ceux qui étaient présents, notamment pour son investissement auprès des trois jeunes moins valides.

Ben en profite pour demander s'il peut envisager de poursuivre ce genre d'activité avec des jeunes moins valides et si cela ne pourrait pas être concrétisé au niveau de cette unité scoute. Marc-Antoine est d'accord pour en parler à Luc, le chef d'unité. Raphaël et Christophe trouvent aussi que c'est une excellente idée.

Pour le camp de éclaireurs, la baignade sauvetage de Phil a été appréciée.

Au moment du départ, Gabriel et Christophe se renseignent pour passer voir Jean. Phil leur propose de passer à la maison le mercredi suivant pour être sûr qu'il soit rentré.

Phil passe la soirée et la nuit suivante dans la famille de Benoît.

Les semaines s'écoulent jusqu'au week-end de Pentecôte.

Marc-Antoine a mis sur pied une activité de descente de la Lesse en kayak sur 21 kilomètres. Mais il n'est pas disponible pour y participer. Benoît doit voir son parrain et aussi d'autres connaissances dans sa famille dont certains sont plutôt homophobes. Il préfère que Phil participe à la descente en kayak sans lui. Ils sont cinq à la faire avec Gabriel, Christophe, Raphaël et Alex. 2 kayaks pour deux et Phil qui descend en solo.

Une fois arrivé, ils se changent dans les vestiaires. Mais aucun ne retrouve ses billets de train dans son sac ou sa poche. Si chacun avait initialement les billets sur lui, bizarre qu'ils aient tous disparus.
Ça me rappelle un de mes deux premiers voyage en avion. J'avais mis mes billet devant moi dans le porte document de l'avion (au niveau de la tablette rabattable) et une fois débarqué, je ne les ai plus retrouvé. Mais comme le séjour durait un mois, ils ont eu le temps de me faire des billets de remplacement.

Ils décident donc de rentrer en stop et sont pris deux par deux, Phil étant le dernier à être pris dans un camion par un chauffeur à l'aspect négligé.

Durant le trajet, le chauffeur lui demande s'il a une petit amie, puis s'il préfère les garçons. Question qui reste sans réponse.

À une quinzaine de kilomètres de Bruxelles, le chauffeur place une main sur la cuisse de Phil qui laisse faire. Plus tard, il pose la main sur son short. Phil la prend pour l'enlever, mais le chauffeur recommence.

La troisième fois, le chauffeur résiste au déplacement de sa main et déchire le tee-shirt de Phil avant de plonger la main à l'intérieur. Phil crie et se débat, puis se met tout au bout du siège loin du chauffeur.

Lors d'un arrêt, Phil s'enfuie du camion (plus facile à faire rapidement à l'époque où il n"y avait pas de ceinture de sécurité à dégrafer). Il court vers la forêt de Soignes. Il reste jusqu'au début de soirée au pied d'un arbre avant de se décider à repartir. Il a su s'orienter et avant qu'il fasse nuit, il reconnaît le père de Marie qui promène son chien.

Le père de Marie emmène Phil chez lui. Marie et sa mère sont surprises de son état. Marie avertit la mère de Phil. Ce dernier finit par dire que son agression s'est produite en rentrant en stop.

Une fois la mère de Phil arrivée, Phil raconte la fin de la journée de la perte des tickets de train à sa traversée de la forêt de Soignes. Au retour à la maison, c'est la mère qui fait un résumé à ses autres enfants. Phil prendra une douche (pas un bain comme il pensait lorsqu'il était dans la forêt) et un calmant qui le fait bien dormir.

Le lendemain, Phil repense à son voyage retour de la veille, s'excuse des inquiétudes qu'ils ont pu avoir et reconnaît avoir déconné. il est d'accord avec sa mère lorsqu'elle dit « plus de stop tout seul ».


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - bech - 16-11-2022

Au passage, comme ces commentaires résumé me font relire tes chapitres, j'ai remarqué l'expression « prendre dans les bars », que j'ai d'abord estimé être une écriture « lexidisque » (comme était dit dans une chanson). Mais en cherchant dans tout le récit, j'ai trouvé cette expression 4 fois, respectivement aux pages 9, 22, 113 et 114.


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 16-11-2022

(15-11-2022, 02:28 PM)Lange128 a écrit : Bonjour mon cher Philou et merci pour cette suite.

Phil est pris en charge, tout d’abord chez sa confidente Marie, puis par sa propre famille. Cette mésaventure, qui s’est heureusement pas trop mal terminée, rappelle qu’il n’y a pas toujours eu des téléphones portables qui auraient permis à Phil d’informer ses parents de sa situation. On peut cependant aussi perdre son téléphone…

Espérons qu’il oubliera vite cet incident en retrouvant Ben dans la suite du récit et que cela ne lui laissera pas de troubles psychologiques.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour mon cher ami Daniel,
Merci pour ton com !

Beau résumé de cette suite!
Oui Phil a pu avoir de l'aide chez son amie et confidente, Marie. Il a aussi été soutenu par sa famille. Ben est là aussi pour l'aider.
A cette époque là, soir début des année 1970, pas de portable et donc la débrouille pour contacter sa famille.
Maintenant c'est plus facile pratiquement tous les jeunes ont un portable, bien entendu il ne faut pas le perdre et aussi qu'il soit chargé!!!
Nous verrons comment Phil va oublier cet incident dans les suites à venir.

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement!

Je t'embrasse!
Philou


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 16-11-2022

(16-11-2022, 01:06 PM)bech a écrit : Au camp des loups, c'est la dernière journée. Il y a des épreuves physiques et intellectuelles. 8 épreuves en tout et Ben s'occupe du saut en longueur. Les différentes sizaines passent dans un ordre différent et Ben fait la moyenne de leurs saut, soit 5 ou 6 loups selon qu'il y ait ou non un invalide. Les loups ont apprécié les épreuves.

Ensuite, préparation de la dernière veillée. Le groupe de Pierric répète son sujet d'expression corporelle.

Au le repas du soir, les loups sentant la fin sont agités. Après celui-ci, Pierric veut participer à la vaisselle et il fait l'essuyage.

La soirée commence par des chant calmes avant le jeu de mime sur le thème de l'exode. La représentation finie, les spectateurs applaudissent et demandent à la revoir. Après quoi, Marc va embrasser tous les acteurs que les autres félicitent.

Au moment de se coucher, Pierric dit à Ben qu'il a éprouvé une très grande fierté lorsqu'il était sur scène et c'est la première fois qu'il vit quelque chose de pareil.

Les loups couchés, les animateurs prennent un douche commune avec une branlette.

Le lendemain, c'est le retour. À l'arrivée du bus, Benoît aide Pierre-Jean à descendre. Ce dernier le remercie pour tout ce qu'il a fait pour lui et dit qu'il est fait pour aider les moins valides. Il veut lui laisser ses cordonnées et souhaite devenir louveteau.

Ben va s'occuper avec Michel et Raphaël de descendre Pierric. Ce dernier pleure parce que le camp est fini et qu'il a découvert de véritables amis. Il a envie d'être lui aussi louveteau. Il présente Ben qui « est un véritable ange » pour lui.

Vincent considère que bien qu'animateur en formation, Ben dépasse déjà le niveau de certains animateurs. Le mère de Pierrick souhaite qu'il passe voir son fils 2 fois par mois et Pierrick le pousse à accepter. 2 fois pas mois, ça peut faire beaucoup, mais peut être que Ben fera ça avec Phil.

Ben récupère les coordonnées des familles de Pierrick et de Pierre-Jean. Il a aussi discuté avec les parents de Marc.

Il y a ensuite une réunion débriefing entre les animateurs. Vincent, Luc et Michel font un bilan positif sur l'investissement des JER avec mention spécial pour Christophe et surtout pour Benoît.

Du coté du camp des éclaireurs, la patrouille des éléphants que Phil suit de loin avance dans la nuit vers le point de rendez-vous en restant silencieux quand ils traversent un village. C'est la première des patrouille à arriver et Phil la rejoint quand ils entrent dans le pré.

Montage des tentes pour aller se coucher. Les autres patrouilles arrivent dans les 20 minutes qui suivent.

Phil est réveillé par Fabrice parce que Jean-Philippe a fait pipi en dormant. Dans la tente, Jean-Philippe pleure. Phil lui dit que ça peut arriver à tout le monde que que ça lui est arrivé aussi au même âge. Il demande aux autres de ne pas se moquer de Jean-Philippe et de ne pas ébruiter ce qui s'est passé.

Fabrice dira à Phil que le même problème lui est arrivé chez les louveteaux.

Phil est très sympa de prêter son duvet à Jean-Philippe et de se contenter de couvertures.

À noter que je n'ai pas été surpris par ce genre d'incident après une marche en pleine nuit. Suggérer aux scouts de faire pipi avant d'aller se recoucher me semble une bonne précaution qui a certainement été oubliée.

La nuit suivante, Phil fait le couturier pour un duvet de la patrouille des serpents. Le lendemain matin, nouveau trajet pédestre (de jour cette fois), vers Warempage. Jean-Philippe se charge de trouver le bon chemin sur la carte d'état-major. Fabrice remarque cette implication et en parlera à Phil durant le repas de midi où toutes les patrouilles sont au même endroit.

Le point de chute pour la dernière nuit est un bâtiment en dur. Quelques scouts parmi les plus jeunes vont avec Phil a une ferme pour acheter des œufs et d'autres produits. La fermière leur fait visiter la ferme.

Il y a une discussion bilan avant le repas du soir qui se passe dans une bonne ambiance. Il se termine par des crêpes.

Après le repas, c'est la séance de totémisation. 6 jeunes scouts doivent passer des épreuves :
- répéter une phrase « magique »
- épreuve de pompages (?)
- un dessin à faire et à remettre au Grand Maître
- quelques jeux d'adresse
- manger la nourriture céleste (mais pas appétissante).
3 sur 6 réussissent les épreuves, Jean-Philippe n'a pas réussi à prononcer la phrase en public.

Au passage, ce récit renseigne pas mal sur les scouts pour ceux qui ne l'auraient pas été.

Réveil pas trop matinal le lendemain. Au déjeuner, Patrick dit à Phil qu'il le trouve à la hauteur, toujours attentif aux autres, mais il doit aussi penser à lui !

Encore une marche pour rejoindre la gare, et après le train 1/2 heure à pied pour rejoindre le local scout. Les scouts saluent les animateurs et Jean-Philippe remercie Phil en lui faisant la bise.

Ben qui était dans la voiture de la mère de Phil le rejoint et ils courent dans les bras l'un de l'autre.
Jean-Philippe ayant dit à ses parents « vous voyez, ils s'aiment ! », la mère s'excuse de sa réflexion et dit à Phil que Jean-Philippe a déjà raconté comment il a été soutenu.

À la maison, en plus de Jean, content de retrouver Phil, il y a Anne, André et Amandine. Phil fait un compte rendu complet du séjour.

Le lendemain, au déjeuner, c'est Ben qui parle de son camp. C'est surtout Pierric qui l'a marqué. Il a l'intention de réorienter ses études pour devenir éducateur spécialisé auprès des jeunes moins valides. Il souhaite que leur unité s'engage à en accueillir, sinon, il en cherchera une autre.

Phil et toute sa famille soutiennent Benoît par rapport à cette idée.

La première semaine de classe au retour des vacances se passe bien, mais en rentrant le vendredi, Phil est surpris de ne voir ni Jean, ni sa mère. Aucun n'est encore arrivé 2 heures après lorsque c'est le père qui arrive. Il dit à Phil de le suivre pour lui parler.

Phil s'attend au pire et le père précise que Jean est à l'hôpital. Lui et deux autres élèves ont été fauchés par un automobiliste alors qu'ils traversaient au passage pour piétons devant l'école.

C'est à ce moment là qu'arrive Anne avec André. Ils sont rapidement mis au courant et le père précise qu'on l'opère pour lui mettre des plaques et que leur mère est avec lui. André repense à la même chose que Phil. D'ailleurs, il se met à sangloter dans ses bras.

La mère revient plus tard. Il lui faut quelques minutes pour préciser qu'il a une double fracture tibia et péroné, d'où une pose de plaques qui s'est bien déroulée. Ell a vu aussi les 2 mères des autres élèves renversés, mais moins gravement blessés. Une policière est venu les voir aussi et passera à la maison dans 2 jours.

À presque 21 heures, Amandine vient aux nouvelles avec sa mère. On voit qu'elle a pleuré.

Phil pense téléphoner à Ben pour l'avertir. Ben le rejoint alors que Phil n'a pas su tout lui dire au téléphone. Entre temps, la mère de Ben s'est renseigné par téléphone auprès du père de Phil. Ben peut rester dormir avec Phil. Sa mère lui donne tout de même un calmant.

Au déjeuner (amélioré), la mère dit qu'ils pourront voir Jean à partir de 14 H, mais ils ont aussi réunion JER. Phil préfère voir son frère et Ben décide de le suivre.

Le père propose que les 2 garçons aillent voir Jean un peu avant 14 H puis aller les déposer au local, les autres iront voir Jean plus tard.

Phil téléphone à Marc Antoine pour signaler son retard à la réunion.

Ben passe chez lui prendre ses cours et les quatre jeunes font des révisions dans la matinée.

Ils arrivent près de la chambre à 13 H 40 et l'infirmière accepte la visite. Phil est tétanisé en entrant dans la chambre. C'est Ben qui le prend par la main et Jean qui l'encourage à avancer. Finalement, Phil peut être rassuré en découvrant Jean en un seul morceau. Jean devrait pouvoir renter à la maison lundi.

Jean partage la chambre avec un autre jeune d'environ 20 ans que les visiteurs saluent avant de partir.

Au local scout, Phil a du mal à parler pour évoquer l'accident de Jean et c'est Ben qui se charge d'expliquer.

La réunion est une réunion bilan des camps de Pâques. Marc-Antoine commence par celui des louveteaux. Il dit que Ben a impressionné tous ceux qui étaient présents, notamment pour son investissement auprès des trois jeunes moins valides.

Ben en profite pour demander s'il peut envisager de poursuivre ce genre d'activité avec des jeunes moins valides et si cela ne pourrait pas être concrétisé au niveau de cette unité scoute. Marc-Antoine est d'accord pour en parler à Luc, le chef d'unité. Raphaël et Christophe trouvent aussi que c'est une excellente idée.

Pour le camp de éclaireurs, la baignade sauvetage de Phil a été appréciée.

Au moment du départ, Gabriel et Christophe se renseignent pour passer voir Jean. Phil leur propose de passer à la maison le mercredi suivant pour être sûr qu'il soit rentré.

Phil passe la soirée et la nuit suivante dans la famille de Benoît.

Les semaines s'écoulent jusqu'au week-end de Pentecôte.

Marc-Antoine a mis sur pied une activité de descente de la Lesse en kayak sur 21 kilomètres. Mais il n'est pas disponible pour y participer. Benoît doit voir son parrain et aussi d'autres connaissances dans sa famille dont certains sont plutôt homophobes. Il préfère que Phil participe à la descente en kayak sans lui. Ils sont cinq à la faire avec Gabriel, Christophe, Raphaël et Alex. 2 kayaks pour deux et Phil qui descend en solo.

Une fois arrivé, ils se changent dans les vestiaires. Mais aucun ne retrouve ses billets de train dans son sac ou sa poche. Si chacun avait initialement les billets sur lui, bizarre qu'ils aient tous disparus.
Ça me rappelle un de mes deux premiers voyage en avion. J'avais mis mes billet devant moi dans le porte document de l'avion (au niveau de la tablette rabattable) et une fois débarqué, je ne les ai plus retrouvé. Mais comme le séjour durait un mois, ils ont eu le temps de me faire des billets de remplacement.

Ils décident donc de rentrer en stop et sont pris deux par deux, Phil étant le dernier à être pris dans un camion par un chauffeur à l'aspect négligé.

Durant le trajet, le chauffeur lui demande s'il a une petit amie, puis s'il préfère les garçons. Question qui reste sans réponse.

À une quinzaine de kilomètres de Bruxelles, le chauffeur place une main sur la cuisse de Phil qui laisse faire. Plus tard, il pose la main sur son short. Phil la prend pour l'enlever, mais le chauffeur recommence.

La troisième fois, le chauffeur résiste au déplacement de sa main et déchire le tee-shirt de Phil avant de plonger la main à l'intérieur. Phil crie et se débat, puis se met tout au bout du siège loin du chauffeur.

Lors d'un arrêt, Phil s'enfuie du camion (plus facile à faire rapidement à l'époque où il n"y avait pas de ceinture de sécurité à dégrafer). Il court vers la forêt de Soignes. Il reste jusqu'au début de soirée au pied d'un arbre avant de se décider à repartir. Il a su s'orienter et avant qu'il fasse nuit, il reconnaît le père de Marie qui promène son chien.

Le père de Marie emmène Phil chez lui. Marie et sa mère sont surprises de son état. Marie avertit la mère de Phil. Ce dernier finit par dire que son agression s'est produite en rentrant en stop.

Une fois la mère de Phil arrivée, Phil raconte la fin de la journée de la perte des tickets de train à sa traversée de la forêt de Soignes. Au retour à la maison, c'est la mère qui fait un résumé à ses autres enfants. Phil prendra une douche (pas un bain comme il pensait lorsqu'il était dans la forêt) et un calmant qui le fait bien dormir.

Le lendemain, Phil repense à son voyage retour de la veille, s'excuse des inquiétudes qu'ils ont pu avoir et reconnaît avoir déconné. il est d'accord avec sa mère lorsqu'elle dit « plus de stop tout seul ».

Bonjour Bech,
Merci pour ton com!

Très beau résumé des suites.
Les camps de Pâques se sont bien passés, tant chez les loups que chez les scouts.

Dans ce récit, je tente de raconter la vie de camp pour les loups ainsi que pour les scouts. Il y a des lecteurs qui n'ont pas participé à des camps de mouvements de jeunesses (scouts, patronnés, colo). Ça donne une idée assez large de ce qui s'y passe!

Bien entendu dans les dernières suites, il y a ce retour en "stop". Il est impératif d'éviter le plus possible d'utiliser ce moyen de locomotion seul. A deux c'est déjà moins dangereux, quoi que. Donc préférons d'autres moyens de transports d'autant plus qu'avec un portable le contact avec la famille est plus facile!

Merci Bech de suivre le récit et de laisser un commentaire!

Je t'embrasse!
Philou


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 22-11-2022

On sonne à la porte. Jean va ouvrir au visiteur : Marc-Antoine est là. Jean le fait entrer dans la cuisine où je me trouve avec le reste de la famille. Il va vers moi et je remarque qu’il a les traits tirés. Il me prend dans ses bras : c’est la première fois qu’il fait ça. Nous restons un moment comme ça, enlacés. Il me glisse à l’oreille qu’il est désolé, qu’il aurait dû être là pour que ce genre de chose n’arrive pas. ! Notre étreinte terminée, je lui dis que ça fait partie des aléas de la vie !

M-A a été averti par Gaby et Raphaël que je n’étais pas rentré. C’est hier en fin de soirée qu’ils ont su en téléphonant à la maison. Les autres ont sonné ce matin. Inutile de dire que le tam-tam a bien fonctionné. Je pense alors que je n’ai pas pu avertir Ben, je lui téléphonerai dès que M-A sera parti.

Nous prenons une bonne tasse de café tout en discutant. M-A est heureux d’apprendre que je n’ai pas subi d’autres violences nettement plus graves et bien entendu pas de violences à caractère sexuel. Il est bien clair que je ne ferai plus jamais d’auto-stop tout seul !

Je prends le téléphone pour contacter Ben. Ça sonne dans le vide, personne ne répond. J’en déduis qu’il n’est pas encore rentré à la maison.

Le reste de la journée est consacré à la révision des cours, les examens sont proches. Je suis dans ma chambre mon livre de chimie ouvert et je refais les exercices en vue d’être au top pour réussir. Je ne délaisse pas pourtant les autres branches, c'est-à-dire les maths, le français aussi mais encore la physique et l’anglais. En ce qui concerne le néerlandais, j’ai eu l’occasion de revoir cette matière avec la maman d’une copine de classe qui est bilingue.

Lors du dîner avec Maman, Anne et Jean, nous avons parlé d’autre chose que de ma mésaventure de la veille. Il est question des prochaines vacances. Nous ne savons pas encore comment ça se passera, il faut aussi savoir quelles seront les dates de congé de papa.
Avant de remonter dans ma chambre pour poursuivre les révisions, j’aide Jean à aller à la toilette, je lui avais promis mon aide qu’il a d’ailleurs acceptée de bon cœur.

Je suis en plein dans mon cours de physique lorsqu’on frappe à la porte, je dis « entrez ». Je vois en fait que c’est Ben qui est là. Je vois à sa tête qu’il sait ce qui s’est passé pour moi la veille. Sans dire un mot il vient me prendre dans ses bras et me fait un énorme câlin. Puis il me regarde dans les yeux pour me dire :

Ben : « Quelle inconscience Phil, plus jamais ça tout seul !

Moi : Je sais Ben, tu sais j’ai eu tellement peur que je me rends compte que je n’aurais jamais dû faire du stop seul.

Ben : Je m’en veux aussi car j’aurais dû être là avec toi.

Moi : Merci Ben, mais ne t’en veux pas. Je suis sain et sauf, c’est ça le principal. Pour le reste, je vais avoir ça en tête encore quelques jours puis je n’y penserai plus.

Ben : Si tu veux en discuter, je suis présent pour t’écouter.

Moi : Je sais Ben, je sais que tu seras toujours là pour moi. »

Ben se rapproche de moi et m’embrasse à pleine bouche. Nous nous embrassons tout en nous couchant sur mon lit. Nous restons couchés l’un à côté de l’autre sans parler. Nous nous regardons les yeux dans les yeux. Inutile de dire que je suis toujours en admiration devant ce beau visage où les yeux bleu-océan illuminent son regard et sa tignasse blonde comme les blés qui s’étale sur l’oreiller.

Nous discutons de nos futures activités à organiser après les examens. C’est bien entendu faire la fête, ensuite c’est la préparation des camps et les vacances. Alors que nous parlons de l’éventualité d’accueillir des jeunes moins valides dans les sections de l’unité scoute, nous entendons frapper à la porte de la chambre. Je dis : « entrez » !

La porte s’ouvre et je vois que c’est Marie qui pénètre dans ma chambre. Elle vient vers moi et me prend dans ses bras. Elle ne fait un bisou sur la joue et plonge alors son regard dans le mien. Avec elle aussi nous pouvons nous comprendre sans dire un mot, les émotions passent au travers de nos regards. Mes yeux s’humidifient et d’un geste doux, elle ôte les deux larmes qui commençaient à couler sur mes joues. Ben quant à lui restait sans bouger, il sait que j’avais besoin de ce moment de calme, de contact avec Marie, mon amie, ma confidente !

Marie s’assied entre moi et Ben. Elle fait la bise à Ben. Elle sait que je suis soutenu par ma famille et elle voit aussi que Ben est auprès de moi. Pas besoin de parler de ce qui s’est passé, mes deux amis savent combien j’ai été affecté par ce qui est arrivé. Nous parlons alors de ce que nous ferons à l’issue de la session d’examens et Marie souhaite que nous fassions une grande fête avec nos amis qui comptent le plus pour nous. Je suis partant mais je ne sais pas ce que Ben va faire : va-t-il fêter sa réussite avec ses copains de classe ou alors avec nous ? Je demande alors à Ben :

Moi : « Dis-moi Ben, que comptes-tu faire, la fête avec tes amis de classe ou alors la faire avec nous ?

Ben : Je ne sais pas encore Phil. Je vais voir ce que mes potes comptent faire et je te dirai quoi dès que j’en saurai un peu plus.

Moi : OK, on fait comme ça. Puis tu peux commencer avec tes copains et venir nous rejoindre par après !

Ben : Oui, c’est aussi une possibilité.

Moi : Dans tous les cas, je suis partant pour faire ça entre nous et nos amis proches.

Mar : Je pense aussi Phil, ce sera pour nous l’occasion de nous remémorer les bons moments passés au bahut.

Moi : Merci Marie pour tes bonnes idées.

Mar : Je vous laisse les garçons, je dois revoir le cours de chimie et de maths. »

Nous nous faisons la bise. Ben lui aussi retourne chez lui car il doit aussi revoir ses cours pour les examens. Nous avons convenu de nous revoir le week-end suivant pour quelques heures seulement. Nous savons l’un et l’autre qu’il est plus qu’important de réussir cette dernière année avant d’entamer des études supérieures.

Je poursuis mes révisions et j’entends qu’on sonne à la porte. Je regarde l’heure, il est dix-huit heures quinze. Qui peut bien venir à cette heure-là ? Je décide d’aller voir qui c’est. J’entends alors la voix de Gaby et aussi celle de Christophe. Je descends et les rejoins lorsqu’ils sont introduits au salon où se trouve Jean.

C’est Gaby qui me dit sans ambages :

Gab : « On n’aurait jamais dû te laisser rentrer seul, je suis tellement navré !

Moi : Merci Gaby, mais tu n’y peux rien, c’est moi qui ai déconné.

Gab : Si tu savais comme j’ai eu peur pour toi quand je n’avais pas de nouvelles de ton retour et que tes parents s’inquiétaient.

Chr : Oui Phil, plus de « stop » seul. C’est M-A qui m’a dit que tu n’étais pas rentré. Je me suis inquiété pour toi.

Moi : Merci Chris, merci Gaby, vous êtres « super » les mecs. Ça va mieux pour moi, je ne vous cache pas que j’ai eu très peur.

Jea : Et moi donc ! N’en parlons plus, Phil sait ce que j’en pense.

Gab : Au fait Jean, ça va pour toi ? Se faire renverser par une bagnole, ça doit être flippant !

Jea : Merci Gaby, oui ça va, mais je suis un peu bloqué avec ce foutu plâtre, mais bon je fais avec.

Gab : Bien entendu je me rends compte que tu dois avoir des soucis pour les petites choses à faire et tu dois alors demander de l’aide.

Jea : Oui, ce n’est pas évident mais ma famille est là et Phil bien entendu.

Chr : Je me doute bien que Phil est le premier à te venir en aide.

Jea : Tout à fait, nous sommes assez fusionnels depuis quelque temps déjà. »

Avec mes deux amis nous discutons alors des futurs camps. Bref nous ne revenons plus l’agression dont j’ai été victime la veille. Maman leur demande s’ils veulent manger avec nous, les deux comparses déclinent l’invitation, ils sont attendus chez Danielle, la maman de Gaby.

Je suis content d’avoir eu de la visite, je peux compter sur mes amis pour me soutenir, comme eux aussi savent qu’ils peuvent compter sur moi en cas de besoin. Jean lui aussi est heureux de voir qu’ils pensent aussi à lui. Il est temps de passer à table, j’ai le cœur plus léger ce soir !


RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 23-11-2022

Bonjour mon cher Philou et merci pour cette suite.

Beaucoup d’amis défilent chez Phil pour le réconforter, c’était encore l’époque où l’on se rendait visite à l’improviste plutôt que d’écrire des messages.

Les discussions concernent de futures activités : camps, vacances, fêtes. Mais, avant, il faut réussir les examens et ne pas oublier les révisions. Encore du travail en perspective.

Je t’embrasse.
Daniel