Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-10-2022 Bonjour, voilà je republie les suites qui ont disparu suite aux changements survenus au point de vue hébergement du site. Je sens qu’on me secoue alors que je suis toujours endormi dans mon duvet. J’ouvre les yeux et je vois que c’est Fabrice qui me réveille. Les autres animateurs et les deux intendants dorment tous à poings fermés. Je me lève sans faire de bruit et je rejoins le CP de la patrouille des Éléphants qui m’attend près de la tente de sa patrouille. Je lui demande alors : Moi : « Dis Fabrice, il y a quelque chose qui ne va pas dans ta patrouille. Fab : Ce n’est pas facile à gérer, mais … heu … c’est Jean-Philippe, il s’est pissé sur lui dans son sac de couchage ! Moi : OK, tu as bien fait de m’avertir. Fab : Les autres scouts sont réveillés et ils s’en sont aperçus. Moi : Bon, je vais gérer ce petit problème. Je compte sur toi pour m’aider à dédramatiser la situation, surtout pour Jean-Philippe, mais il faut que les autres comprennent que ça peut arriver à n’importe qui ! Fab : OK, je vois ce que tu veux dire. Je vais faire tout ce qu’il faut pour que ça se passe au mieux. Moi : Merci Fabrice. J’entre dans la tente et je découvre Jean-Philippe en pleurs dans son duvet humide. Les autres scouts ne disent rien. Je vois que Yvan est penché vers Jean-Phi et qu’il tente de le consoler. Je me mets de l’autre côté pour parler avec l’enfant. Moi : Salut Jean-Phi, ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent. J-Ph : Je suis désolé, je ne sais pas ce qui s’est passé ! (Des larmes coulent encore de yeux rouges de ce jeune scout !) Moi : Tu sais Jean-Phi, on va arranger tout ça. Yva : Ce n’est pas grave, ne t’en fait pas. J-Ph : Vous allez vous foutre de moi, je vais être la risée de la troupe, je … (des nouvelles larmes viennent mouiller ses joues.) Fabrice et Yvan se regardent, les autres scouts ne disent rien. Jean-Philippe n’ose pas regarder ses compagnons de patrouille. Moi : Tu sais Jean-Phi, ça peut arriver à n’importe qui d’entre nous. Quand j’étais jeune scout, à ton âge d’ailleurs, j’ai moi aussi pisser dans mon sac de couchage. J’ai été humilié par tous les scouts de ma patrouille. J’en ai garder un très mauvais souvenir. Alors je vous demande à tous de ne pas vous moquer de votre ami Jean-Philippe, il ne mérite pas d’être mis au ban de la troupe. Alors promettez moi de respecter votre camarade et de garder ce qui s’est passé pour vous et de ne pas l’ébruiter. Ce qui s’est passé ici reste ici ! Fab : Merci Phil, je pense que nous avons tous compris que nous devons garder ça pour nous. Puis je sais ce que c’est, j’ai eu le même incident quand j’étais encore chez les louveteaux, alors je sais ce que c’est que d’être la risée des autres. Yav : Pour ma part je ne dirai rien. Les autres scouts : Nous non plus ! Moi : Super les gars. Restez solidaires, vous avez un très bon esprit de patrouille, gardez l’intact. Allez Jean-Phi, je vais m’occuper de faire sécher ton sac de couchage et tes habits seront rincés. As-tu de quoi te changer ? J-Ph : Oui, j’ai assez de vêtements. Je m’occupe de prendre ce qui est laver et à sécher. Je laisse le jeune scout se laver au bord de la rivière. Je suis alors rejoint par Bruno. Il me fait signe de le suivre. Il a mis chauffer une casserole d’eau et préparé un bassin. Il me dit : Bru : J’ai entendu ce que tu as dit dans la tente de Fabrice, tu as très bien fait. Pas besoin de d’ébruiter cet incident. Moi : Merci Bruno, je suppose que tu as entendu que j’avais été dans le même cas que Jean-Phi ! Bru : Oui, mais cela montre que tu sais gérer, car tu l’as vécu ! Moi : Merci. Je m’occupe de son linge. Bru : OK, en tout cas bravo Phil. » Les autres patrouilles commencent à se réveiller. Il va être temps de songer à manger. Les intendants demandent un scout par patrouille pour aider à la préparation du repas. Pour les Éléphants, c’est Yvan qui se présente. Le repas se déroule dans un bel esprit de partage. Je peux voir que Jean-Phi est bien entouré par les scouts de sa patrouille, il a même le sourire aux lèvres. Je suis très content de voir la réaction positive après cet incident, cela n’avait pas été le cas pour moi à l’époque où j’avais été confronté au pipi dans le duvet. Je sais donc que le fait d’expliquer posément aux jeunes ce qu’on attend d’eux, porte ses fruits ! Le camp se poursuit donc dans une très belle entente entre tous les scouts. Les éclaireurs de la patrouille des Éléphants n’ont pipé mot de ce qui s’était passé avec Jean-Philippe : quelle belle preuve d’ouverture d’esprit et de respect. Des jeux ont été organisés dans le camp temporaire. Les scouts sont heureux de voir enfin un peu de soleil. La soirée se déroule comme d’habitude, soit une veillée durant laquelle chants et jeux de mots et jeux de mimes se mélangent. Il va être temps d’aller dormir, je vais voir si tout va bien pour notre jeune scout, Jean-Phi. Il me signale que son sac de couchage n’est pas encore tout à fait sec. Je m’occupe alors de trouver un duvet pour lui. Je vais lui passer le mien pour la nuit ; pour ma part j’ai trois couvertures à ma disposition, soit celles des trois animateurs qui partagent la tente. Je charge Fabrice et Yvan d’avoir un œil sur le « cul de pat ». Je remets mon duvet à Jean-Phi et je lui souhaite une bonne nuit en lui rappelant d’aller se soulager avant de se glisser dedans. Je vois des yeux remplis d’éclats qui me regardent, ils expriment toute la gratitude d’avoir de quoi dormir au chaud et au sec. Je souhaite la bonne nuit à toute patrouille des Éléphants. Je poursuis ma ronde en allant voir si tout va bien dans les trois autres patrouilles. Chez les Tigres et les Ours, pas de souci. Les scouts sont semble-il content de leur camp. Je passe ensuite chez les Serpents et je demande si tout est « OK ». Le CP, Arthur me dit que Denis a un souci avec la fermeture de son duvet. Je me penche sur le problème. En fait c’est la couture qui a lâché sur plus de soixante centimètres, ce qui fait qu’elle ne ferme plus et laisse passer l’air froid. Je demande à Denis de m’accompagner à ma tente. Heureusement, j’ai un nécessaire de couture et je me charge de faire la réparation. Nous sommes bien équipés, nous disposons d’une lampe type « camping-gaz » qui éclaire très bien. Denis se charge de bien aligner le bord de la tirette et le tissus par-dessus pendant que je recouds en amont. Il me faut plus de vingt minutes pour terminer. J’essaye la fermeture de la tirette, elle ferme maintenant convenablement sans plus laisser passer l’air. Le visage et les yeux de Denis en disent long, il est hyper heureux de voir que son duvet est opérationnel. Il sait qu’il va passer une bonne nuit ! Le jeune scout vient me serrer dans ses bars en guise de remerciements. Les autres animateurs n’en reviennent pas de voir que j’ai des « doigts de fée » et que je sais me servir d’un service à couture. Je leur explique qu’il m’était déjà arrivé d’être confronté à des soucis de déchirures ou autres dégâts à mes vêtements durant les camps et que depuis j’ai toujours une trousse de couture avec moi. Finalement nous nous retrouvons avec les intendants pour faire le débriefing de la journée. Une décision a été prise, soit de ne pas réveiller les scouts en pleine nuit, mais vers six heures du matin. Il est évident qu’ils sont fatigués et qu’ils doivent avoir assez de repos pour entamer la prochaine étape itinérante du camp, soit rejoindre Warempage. Il faut aussi que nous soyons en forme, raison pour laquelle nous n’allons pas tarder à nous mettre au lit. Nous prenons une rasade de rhum, ce qui va nous réchauffer avant de trouver le sommeil. Je suis sous les couvertures et je pense à mon chéri, à Ben. Je me demande ce qu’il fait. Peut-être est-il en train de se donner du plaisir. Mon sexe prend de l’ampleur. Je commence à me masturber. J’entends que mes voisins sont aussi en train de se donner un peu de plaisir solitaire. Personne ne parle, nous nous concentrons sur notre propre jouissance. On entend des « haaa - haaa » signe d’une délivrance tant attendue. Au camp louveteau. La veillée tant attendue va commencer. Tous les loups sont réunis dans la grande salle. Plusieurs rangées de sièges sont placées devant l’espace qui sert de scène. Les dessins placés sur le fond apportent une très belle touche de couleur et de gaité. Alors que les loups s’installent et prennent place sur les chaises, nous voyons l’Aumônier entrer dans la salle. C’est l’occasion pour les enfants de le saluer. L’abbé s’installe derrière la meute, à côté des intendants et des animateurs. Il est plus facile de voir depuis le fond si tout se passe bien dans les rangées. Les loups sont assez survoltés, nous décidons de commencer par des chants calmes, ce qui va permettre de ramener un peu de tranquillité. Ça marche, les enfants sont moins énervés. Ils participent tous en chantant. Puis c’est le moment de faire l’un ou l’autre jeu de mime. Bref ils sont emballés par les jeux. Les chants alternent avec les petits jeux. Il est certain que quelques loups attendent de présenter leur spectacle d’expression corporelle, mais ils doivent patienter ! Il faut encore attendre un moment pour voir ce spectacle. Les sujets en papier mâchés sont un peu écartés, question de laisser assez de place pour la suite. Avant le début, Kaa (Pierre-Yves) explique en deux mots ce qui va suivre. Il demande que le silence soit respecté. Il ne reste plus qu’aux sept loups à se préparer. Je ne dois pas m’occuper de Pierric, ce sont les autres « acteurs » qui s’en chargent. RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 19-10-2022 Bonjour Philou et merci pour cette nouvelle publication. Je ne vais pas refaire mes commentaires, tu en as déjà pris connaissance et je ne les ai pas gardés. Je reprendrai la lecture au prochain épisode inédit, en espérant que ce genre d'incidents ne se produise plus. Je t’embrasse. Daniel RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-10-2022 Quelle splendide spectacle proposé sur le thème de l’exode avec la musique « Exodus » ! Voir les loups mettre ce thème en se servant de leur corps, de leurs mouvements et aussi de leurs visages expressifs, c’est du pur bonheur. En regardant Pierric se démener en agitant ses bras et sa tête, nous découvrons qu’il est extraordinaire, plein de ressources. Son visage est métamorphosé et empreint de sévérité. Il faut dire que le thème est lui aussi assez particulier. Les autres loups sont admiratifs et pas un mot n’est prononcé, il n’y a que la musique qui enrobe tout l’ensemble, acteurs et spectateurs et c’est avec attention qu’ils suivent les sept loups dans leur démonstration corporelle. Voilà que cette représentation s’achève. Les sept acteurs restent immobiles, comme figés par l’émotion ou le temps ! Puis après une trentaine de seconde, c’est vraiment un tonnerre d’applaudissements qui se fait entendre ! Ils rendent hommage à ce qui a été présenté, mais aussi à la performance des loups « acteurs ». On entend « bis, bis, bis ». Une nouvelle fois le spectacle recommence pour satisfaire la demande de toute la meute. La musique redémarre et c’est dans l’attention une nouvelle fois au rendez-vous que les spectateurs regardent ce spectacle se déroulant devant leurs yeux ébahis. L’attention est maximale, tous sont focalisés sur ce qui se passe sur cette scène, les intendants, les animateurs, les loups et même le concierge. C’est par un nouveau tonnerre d’applaudissements, encore plus vibrant, que les acteurs sont remerciés pour leur prestation. Ben a des larmes qui lui coulent sur les joues et il n’est pas le seul à montrer et de laisser voir sa sensibilité, que ce soient des loups ou des animateurs. La tension retombe un peu et Marc se rue sur l’estrade pour faire un câlin à chaque acteur. C’est incroyable l’impact que peut avoir une représentation comme celle qui a été proposée. Cela touche les cœurs. Ben remarque que les sept jeunes sont eux aussi très émus par ce qui vient de se produire. Ils lâchent enfin les vannes et des larmes pointent sur leurs visages rosis par l’évènement vécu. Les loups viennent féliciter ceux qui leurs ont donné de quoi vibrer. Pierric est véritablement assiégé par toute la meute. Akéla reprend alors son autorité pour demander aux louveteaux de reprendre leur place. C’est le moment de reprendre la veillée pour la conclure par deux chants calmes. Il va donc être grand temps de songer à aller au lit pour toute cette jeunesse. Passage par les toilettes et par les éviers. Ben s’occupe de Pierric afin qu’il soit paré pour la nuit. C’est Christophe qui lui donne un coup de main. Ce moment particulier est propice pour discuter, Ben félicite Pierric pour sa prestation. L’enfant explique qu’il a éprouvé une très grande fierté lorsqu’il était sur scène. Il ajoute que c’est la première fois qu’il vit quelque chose de pareil et d’exceptionnel. Ben voit le visage ouvert et souriant de ce garçon à qui la vie n’a pas beaucoup souri, mais ce soir il s’est senti comme n’importe lequel des loups présents ! Pierric arrive dans la chambre qu’il occupe avec sa sizaine. Les loups l’accueillent en applaudissant une nouvelle fois. Ben ne peut retenir ses larmes en voyant ce qui se passe. Pierric lui aussi pleure, mais de joie. C’est la joie d’avoir été accepté comme il est, sans retenue, tel un enfant comme les autres ! Ben, Christophe et Raphaël ainsi que Pierre-Yves vont à leur tour prendre la douche, les autres animateurs sortent déjà de la salle d’eau. Ben est sous la douche entouré de Pierre-Yves à sa droite et de Christophe à sa gauche, Raphaël est quant à lui à côté de Christophe. Ils se savonnent tout en se regardant. Ben voit que la queue de Pierre-Yves est déjà mi-bandée tout comme celle de Christophe par ailleurs. Il n’en faut pas plus pour que celle des deux autres ne prennent du volume. Bref voici les quatre garçons le sexe au garde-à-vous sous la douche. Les uns et les autres se regardent sans trop oser se masturber. Finalement c’est Pierre-Yves qui le premier prend sa verge en main et commence à se palucher. Il ne faut pas attendre longtemps pour voir les trois autres se donner du plaisir. Ben ne rate pas le spectacle que les trois autres comparses lui offrent. Bien entendu Christophe a lui aussi le regard qui voyage de sexe en sexe. Les deux autres sachants que Ben et Chris sont gays, ne s’offusquent pas d’être ainsi matés ! Il ne faut pas plus de trois à quatre minutes pour les garçons jouissent de concert répandant leur semence sur le sol ou le mur des douches. Ils finissent leur toilette sans dire un mot. Ils s’essuient avant d’enfiler un slip propre. Pierre-Yves dit alors : P-Y : « Je suppose que ce qui s’est passé restera entre nous. Ben : C’est sûr et certain. Chr et Rap : Tu peux compter sur nous ! P-Y : Puis ce n’est pas bien méchant, c’est juste une branlette solo en groupe. Ben : Tu sais Pierre-Yves, ça fait partie de la vie en groupe. P-Y : Oui, juste. Puis vous êtes restés très sages Chris et toi Ben : vous êtes gays et vous êtes restés à votre place. Oui, je sais que vos amours sont au camp de troupe. Ben : Tu peux être sûr et certain que quand je suis avec Phil et qu’il y a d’autres gars avec nous, nous restons toujours à notre place et ce depuis que nous nous connaissons. P-Y : Effectivement c’est ce que j’ai entendu dire de votre animateur pionnier ! Chr : Pour moi c’est la même chose : avec Gaby nous savons nous tenir. Puis, étant très timide, il n’est pas facile pour moi d’être fort démonstratif. Rap : Très juste, je n’ai jamais eu à me plaindre de quoi que ce soit de votre part à tous les quatre. Ben : Merci Raph, tu es super ! P-Y : Bon, je pense qu’on va aller se pieuter. » Les quatre animateurs sortent de la salle d’eau en se souhaitant une bonne nuit. Ben passe voir si les loups de la sizaine de Pierric dorment bien, c’est effectivement le cas ! Il rentre dans la chambre et se met dans son duvet. Il se repasse toute la journée qui vient de s’écouler et revoit tout ce qui a bien fonctionné et ce qui laisse à désirer. Puis il revoit le spectacle d’expression corporelle et s’endort avec toutes ces belles images en tête ! (19-10-2022, 11:58 AM)Lange128 a écrit : Bonjour Philou et merci pour cette nouvelle publication. Bonjour mon cher ami Daniel, pas de souci, je sais que tu as commenté les suites au fur et à mesure. Belle journée. Je t'embrasse! Philou C’est le retour des louveteaux après avoir passé quatre jours ensemble, dans une très bonne ambiance. Tous sont souriants en descendant du bus qui les déposent devant les locaux de l’unité. Ben lui aussi est souriant. Il aide une nouvelle fois Pierre-Jean à descendre les marches du bus. Il récupère ses deux béquilles et se retourne vers Ben. Pierre-Jean dit alors : P-J : « Merci Ben, merci pour tout ce que tu as fait pour moi durant ce camp. Ben : Mais c’est de très bon cœur que je me suis occupé de toi et des autres ! P-J : Je le sais, tu es fait pour aider les moins valides. Ben : Merci P-J, tes propos me vont droit au cœur. P-J : Je vais te donner mes coordonnées, sait-on jamais, nous pourrions nous revoir, car j’ai envie d’être louveteau à part entière et intégrer une meute qui m’acceptera. Ben : Oui, je ne suis pas encore parti, je vais aider Pierric si tu le permets. Pierre-Jean part rejoindre sa famille. Ben lui remonte dans le bus et avec l’aide Michel et Raphaël il descend Pierric. C’est Pierre-Yves qui se charge du fauteuil roulant. Une fois assis dans son fauteuil Pierric saisi la main de Ben. Leurs regards se croisent et Ben voit deux larmes couler sur les joues de l’enfant. Ben sait que le garçon a passé un très bon camp et qu’il s’est ouvert aux autres, c’est donc rempli d’émotion qu’il salue Ben qui s’est occupé de lui tellement souvent. Les parents de Pierric arrivent et directement embrassent leur fils. La maman lui demande : M. P : Pourquoi pleures-tu mon chéri ? Pie : C’est parce que la camp est fini et que j’ai découvert de véritables amis. Puis il y a Ben qui s’est occupé de moi, il est si gentil ! M. P : C’est pour ça que tu es dans cet état. Pie : Heu, je ne sais pas comment dire, mais j’ai envie d’être moi aussi louveteau ! M. P : Eh bien si je m’attendais à ça ! Pie : Voici Ben, c’est un véritable « ange » pour moi ! M. P : Bonjour Ben, merci de t’être occupé de notre garçon. Je vois qu’il a passé un bon camp et je pense que c’est en partie grâce à toi. Sur cet entrefaite, Vincent (Akéla) arrive pour saluer les parents de Pierric. Vin : Bonjour madame, bonjour monsieur, Pierric a passé un très bon camp. Il s’est métamorphosé. M. P : c’est ce que je vois. Il m’a dit qu’il voulait être louveteau, mais je ne sais pas comment exhausser ses souhaits. Vin : Il existe des unités où la meute et les scouts s’occupent de jeunes moins valides. Je pourrais vous communiquer les noms des personnes auxquelles vous pourriez vous adresser. M. P : Merci pour ce que vous avez fait, vous, vos assistants et je crois que Ben y est pour beaucoup à ce que mon fils m’a dit ! Vin : Oui, Ben est un jeune animateur en formation et je dois vous dire qu’il dépasse déjà le niveau de certains animateurs ! M. P : Je crois que vous avez une perles avec vous. Ben n’est pas présent lors de cette conversation, il salue les parents de Marc. Ils discutent du camp et de l’ouverture des loups et des animateurs aux personnes handicapées mentales. Les parents sont très heureux d’avoir laissé leur garçon pour ce camp, ils le trouvent changé, plus ouvert encore aux autres. La maman de Pierric va chercher Ben qui vient de finir l’entretien avec la famille de Marc. Elle demande à Ben : M. P : Puis-je te demander de me suivre et de retrouver Pierric et Akéla. Ben : Oui, volontiers. M. P : Tu sais Ben tu es une personne qui a un don, le don de t’occuper des autres mais bien plus, de ceux qui ont été meurtris dans leur chair, leur corps ou leur esprit. Ben : Vous me flattez, pour moi c’est une découverte. Ils arrivent auprès de Pierric et Vincent. M. P : Voilà Ben, je voulais te remercier pour tout ce que tu as fait pour mon fils Pierric. Il souhaite devenir louveteau et je sais que cela ne sera pas évident. Puis d’autre part, je te propose, libre à toi d’accepter ou de refuser, de venir deux fois par mois à la maison pour tenir compagnie à mon fils ! Pie : Oh oui, Ben accepte ! Ben : Vous, heu … je … oui c’est d’accord. Pie : Super, merci Ben. Un large sourire orne à présent le visage de l’enfant. C’est la même chose pour ses parents. Vincent reste coi. M. P : Merci pour lui. Vin : Tu sais Ben, tu as été exceptionnel durant ce camp. Je te remercie pour ton investissement durant ce camp. Ben : Je ne sais que dire. Vin : Ne dis rien, il n’y a pas besoin de mot ! Alors que Ben reçoit les coordonnées de la famille de Pierric, le papa de Pierre-Jean lui apporte un bout de papier avec l’adresse et le numéro de téléphone de sa famille. Vincent part discuter avec la famille de P-J. Une fois tous les loups en famille et de retour chez eux, les animateurs se retrouvent pour l’ultime débriefing. C’est donc Vincent qui ouvre ce dernier conseil des animateurs ! Luc, en tant que chef d’unité est également présent, il est arrivé juste après le départ des parents. Vin : Voilà les gars, c’est la fin de ce camp de Pâques pour la meute. J’ai bien entendu observé les quatre jeunes JER qui sont venus nous prêter main forte pour ce camp. Je dois vois féliciter, vous avez tous été à la hauteur. Luc : Je suis très heureux d’entendre ces paroles, elles montrent combien vous avez œuvré pour que ce camp se passe au mieux. Vin : Oui, je suis étonné par votre sens du dévouement, par votre implication lors des activités et même en dehors de celles-ci ! Mic : Merci de le souligner, j’ai pu voir des jeunes gens plein d’enthousiasme œuvrer pour la meute. Vin : Tu as raison de le souligner Michel, je sais que nous avons pris en charge trois jeunes enfants avec handicap et j’ai pu me rendre compte qu’il y avait l’un ou l’autre jeune JER qui s’est impliqué pour soutenir nos trois invités ! Mic : Ne vous inquiétez pas, vous avez été tous les quatre supers dans votre rôle de jeune animateur. Il est certain que s’occuper de jeunes moins valides n’est pas donné à tout le monde ! P-Y : Je ne te le fais pas dire, j’ai pu voir Ben et aussi Christophe à l’œuvre et je peux dire que j’ai été sidéré ! Mic : Moi aussi, vous avez été tous les deux à la hauteur. Bien entendu Ben, je n’ai rien à ajouter, tu as été magistral ! Luc : Je suis hyper heureux de voir que cette intégration avec trois jeunes moins valides, différents les uns des autres, se soient si bien intégrés à la meute. Je n’ai qu’une chose à dire, Ben, je t’encourage à poursuivre dans l’animation pour les jeunes moins valides ! Ben : Je ne sais pas quoi dire. J’avais l’impression d’être trop occupé avec eux et d’avoir délaissé les autres loups ! Vic : Non Ben, tu as fait ce que ton cœur te demandait de faire et tu l’as fait, tu t’es aussi occupé des autres loups, il suffit de voir ce que vous avez fait Pierre-Yves et toi pour cette animation d’expression corporelle ! Luc : Je ne sais pas si l’unité est prête à accueillir des enfants moins valides, mais je connais d’autres unités pour lesquelles c’est le cas ! Ben : Je ne sais pas encore, il faut que j’y réfléchisse ! Je suis tellement bien dans cette unité, d’une part par l’accueil des autres, mais par mon accueil et celui de Phil, sachant que nous sommes « différents » bien que nous ne le montrions pas ! Luc : Je le sais Ben, c’est votre part personnelle et personne n’a le droit de vous juger et encore moins de vous rejeter. Alors que tu restes avec nous ou que tu officies dans une autre unité, tu es et tu resteras un jeune sur qui on peut toujours compter peu importe les circonstances ! Ben : Merci, je n’ai rien à ajouter. » La réunion s’achève, tous les animateurs félicitent Ben et les trois autres jeunes JER. Puis c’est Luc qui discute avec Ben pour lui demander de bien réfléchir à ce qu’il veut faire. Il est certain que Ben a un don pour l’accompagnement des jeunes moins valides. C’est rempli de fierté qu’il rejoint la voiture d’Arlette qui patientait sur le parking. RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-10-2022 Arlette voit arriver Ben qui affiche un large sourire, il est certain pour elle que tout s’est très bien passé ! Lors du retour à la maison, Ben ne raconte pas grand-chose, il laisse le suspens planer, sachant qu’il devra répéter aux membres de sa famille le déroulement de son camp en tant que jeune animateur. Finalement Arlette ne saura pas grand-chose mise à part que tout s’est très bien passé. Ben demande si sa maman a des nouvelles de Phil. Pas de nouvelle : donc « pas de nouvelle, bonnes nouvelles », comme dit bien l’adage ! En fait ce n’est que le lendemain que je rentre en soirée du camp des scouts. Au camp scout : Après une nuit de sommeil, c’est le réveil pour les animateurs. À peine habillés, ils réveillent les scouts, c’est le moment de reprendre le chemin vers la dernière destination, Warempage ! Jean-Philippe a passé une très bonne nuit, Fabrice s’est assuré que tout se passe au mieux. Effectivement Jean-Philippe a le sourire aux lèvres et semble en pleine forme. Les scouts prennent en patrouille leur petit-déjeuner. Comme d’hab., il y a du café et du chocolat chaud qui accompagnent les tartines de confiture ou de fromage. Je peux voir que les scouts ont pu récupérer durant une nuit complète. C’est le moment de repartir, les tentes sont démontées et le tout est réparti dans les sacs de scouts plus âgés. Il ne pleut pas et donc il est impératif d’arriver au point final sans avoir une averse qui tombe sur les jeunes lors de cette progression à la boussole pour une bonne partie du chemin à parcourir. Une fois les scouts sur la route, nous, les animateurs, nous démontons la tente et nous rangeons l’endroit où nous avons dormis. Pas question de laisser le moindre déchet, c’est une affaire de fierté mais aussi de bon sens ! Je pars alors à la suite de la patrouille des Eléphants, toujours pour bien vérifier qu’il n’arrive rien de fâcheux. Je me rends compte que c’est une nouvelle fois Jean-Philippe avec l’aide de Fabrice et Yvan qui se charge de prendre le bon chemin sur la carte d’état-major, comme le plan de route l’indique. Il m’étonne le jeune scout, il sait se mettre au service de la patrouille mais il faut souligner que tant Fabrice qu’Yvan acceptent d’avoir des conseils d’un scout plus jeune qu’eux. C’est une façon très intelligente de gérer une patrouille où chacun à sa place et surtout qu’il se sente bien dans le groupe. Oui le scoutisme est une école de vie. C’est en fonction de la capacité des uns et autres de montrer le bon chemin que les plus jeunes progressent. Il en est de même pour les plus âgés qui doivent trouver le juste équilibre entre directivité et conseils prodigués. C’est la pause de midi, toutes les patrouilles se retrouvent pour le repas. C’est tout simplement une bonne soupe de légumes avec du pain, du jambon et du fromage. Le repas chaud sera servi au soir, à Warempage ! Fabrice vient me trouver lors de cette pause repas. Il souhaite me parler de Jean-Philippe. Je marque mon accord mais je souhaite que Bruno, le chef de troupe, soit lui aussi présent. Nous sommes donc tous les trois un peu à l’écart du groupe. Fabrice nous dit alors : Fab : « Je voulais vous parler de Jean-Philippe. Je suis très étonné de voir comme il s’est intégré dans la patrouille et dans la troupe. Moi : J’ai pu m’en rendre compte, il a un esprit vif et une bonne analyse de la situation et surtout de la cartographie. Fab : C’est ça que j’ai vu et je le laisse donc faire. Il s’affranchi de plus en plus. Bru : Oui, je l’avais remarqué Fabrice et tu confirmes ce que nous pensions. Fab : J’ai pu remarquer qu’il était très sensible pour ne pas dire ultra-sensible. Je pense qu’il ne doit pas avoir facile dans sa famille. Moi : Je sais qu’il est sensible comme tu le dis. En ce qui concerne sa famille, nous ne pouvons rien en dire. Bru : Effectivement, nous ne savons pas ce qui s’y passe. La seule chose que je puis dire c’est qu’il est enfant unique, donc pas de frère ni de sœur ! Fab : Cela explique peut-être qu’il se cherche et qu’il trouve dans la troupe le moyen de s’extérioriser. Moi : Je pense que c’est exactement ça. Bru : Je suis d’accord avec vous. Il ne faut pas tenir compte des incidents de vessie, cela peut arriver à n’importe quel scout, il suffit d’un moment de faiblesse, ajouté à des soucis et c’est l’accident. Fab : Je le confirme, je m’en souviens comme si c’était hier, bien que cela remonte à deux ans lors du grand camp d’été. Moi : Tu sais Fabrice, chacun peut avoir des faiblesses, le tout c’est de l’accepter et bien plus, de ne pas se moquer de celui qui est dans le cas. Pour ça, dans ta patrouille, c’était super, vous avez très bien réagi ! Fab : Je ne sais pas si vous avez prévu une totémisation ou pas ce soir ! Bru : Tu verras au moment venu. Je ne vais te dévoiler la suite des activités. Fab : J’ai compris. Merci Bruno, merci Phil. Fabrice nous quitte, il va rejoindre sa patrouille. Bruno me demande alors : Bru : Que penses-tu de Jean-Philippe. Ce jeune scout s’est ouvert aux autres de jour en jour. Il est très attentif et désireux d’apprendre, mais en plus quand il est doué dans une matière, il partage ce qu’il connaît et en fait profiter les autres. Moi : Oui, tu as entièrement raison. Bien qu’il soit timide, il se dévoile. Je pense que c’est dû aux gars de la patrouille qui le laissent s’exprimer. S’il avait été dans une autre patrouille il aurait peut-être été moins enclin à se dévoiler. Bru : Je pense que tu as raison. C’est l’incident lors du passage de la meute vers la troupe qui m’a fait comprendre qu’il devait intégrer une patrouille à l’esprit ouvert. Moi : Oui, je m’en souviens de ce « sauvetage » en forêt de Soignes. J’avais pu en parler avec ses parents ce jour-là. Bru : Merci Phil pour ton analyse et aussi ton implication pour ce camp. Je n’ai aucun grief à ton encontre, tu es là quand il le faut et tu es discret et toujours prêt à rendre service. J’espère que tu viendras nous rejoindre à la troupe pour le camp d’été et pour les années qui viennent ! Moi : Merci Bruno, merci pour tes compliments, ça me fait plaisir. Bru : C’est parce que tu le mérites ! Moi : Merci. » Nous rejoignons la troupe car il va être temps de repartir. Les patrouilles reprennent la route. C’est somme toute la dernière « ligne droite » avant l’arrivée à destination. Je pense alors à Ben qui est lui sur le chemin du retour, le camp des loups s’achevant en cette journée. Je me demande comment ça s’est passé pour lui. Je suis certain qu’il a été à la hauteur. Je repense alors aux compliments qui m’ont été faits par Bruno, ils me touchent beaucoup, ça représente quelque chose de fort. Je me sens partant pour devenir animateur à part entière à la troupe. Le trajet est plus facile cet après-midi. Les scouts sont contents de voir la plaque indicatrice indiquant « Warempage » trois kilomètres. Je peux dire qu’ils ont tous très bien marché. Ils ont une très bonne cohésion de groupe et on sent bien que l’esprit scout est présent chez chacun d’eux. Inutile de dire que lorsque la troupe s’est retrouvée devant un bâtiment, endroit où ils vont passer la dernière nuit, les cris de joie ont fusé. Plus question de devoir monter la tente, de dormir dans le froid et l’humidité. C’est pour eux un soulagement après quatre jours de crapahutage. Il semble que cette bâtisse soit en somme un vieil hôtel ou une vieille auberge. Une chambre, sans mobilier, est attribuée à chaque patrouille. Idem pour les animateurs et les intendants. Ceux-ci sont déjà à l’œuvre dans la cuisine qui est encore en partie équipée. Tout est fait pour que les scouts partagent un très bon repas composé de produits frais. Bruno siffle le rassemblement. Il félicite les quatre patrouilles pour l’attitude positive lors de ce camp itinérant, leur discipline auto-consentie ainsi que la bonne ambiance qui a régné tout au long du camp. Quelques scouts sont désignés pour aller chercher du bois pour la veillée : oui, il y a un feu ouvert dans la grande salle. D’autres sont partis pour acheter des œufs et du lait dans l’une des fermes du village, d’autres encore se chargent de dresser les tables pour le souper. Les CP (chef de patrouille) se réunissent avec une partie des animateurs pour faire un débriefing du camp, mais aussi pour préparer les totémisations d’une partie des plus jeunes. Pour ma part je suis parti avec les scouts qui sont en route pour aller acheter des œufs, du lait et du beurre. Je me rends compte que ce sont les plus jeunes qui sont avec moi. Ils discutent ensemble de ce camp, des activités mais pour deux d’entre eux c’est la totémisation qui les inquiète. Bien entendu je ne dis rien, car la question m’est posée : je leur dis que je ne suis pas au courant ! Nous arrivons à une ferme. Sur le seuil de la porte un jeune garçon joue avec sa trottinette. Je laisse les jeunes faire les achats prévus. C’est Loïc de la patrouille des Tigres, qui demande : Loi : « Bonjour, nous sommes venus pour acheter des produits de la ferme. Enf : Bonjour, je vais chercher ma maman. Loi : Merci. Fer : Bonjour les enfants, mon fils m’a dit que vous vouliez acheter des produits de notre ferme. Hen : (Henri de la patrouille des Tigres). Bonjour madame, oui nous désirons vous acheter des œufs, du lait et du beurre. Fer : Très bien mon garçon, j’ai tout ce qu’il faut, suivez-moi dans la salle d’entreposage. Moi : Merci madame. Je propose que trois d’entre vous suivent madame la fermière, les autres vous patientez avec moi. Fer : Ce n’est pas nécessaire, ils peuvent tous entrer et vous aussi. Moi : Merci madame, j’espère que nous ne vous dérangeons pas. Fer : Que du contraire, comme ça les jeunes verrons ce que c’est qu’une ferme. Si vous avez le temps, je vais vous en faire la visite. Tous : Super, merci madame ! » RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-10-2022 Les jeunes scouts font donc le tour de l’exploitation agricole et posent un tas de question à la fermière. Le fils de la ferme est quant à lui occupé soigner un veau ; il lui donne du lait avec un grand biberon. En fait sa maman explique que la mère de l’animal a été victime d’une hémorragie après le vêlage et donc il faut s’occuper du veau. Les achats sont faits et nous retournons au camp ou plutôt à l’auberge qui nous sert de logement ! Tous les scouts s’affairent pour tout soit en ordre et prêt pour le souper. Les deux intendants s’occupent de cuire la viande tandis que certains scouts pèlent des pommes de terre. Ils ne savent pas ce qu’ils vont manger, mais ça sent déjà bien bon ! Les tables sont dressées, le feu est allumé, les scouts tiennent conseil avant de se restaurer. Bruno laisse chacun s’exprimer mais surtout les jeunes de la troupe. En effet se sont eux qui viennent de vivre leur premier camp. Jean-Philippe m’étonne, il ose dire ce qui pense. Il est vraiment intégré au groupe, il remercie particulièrement ceux de sa patrouille qui l’ont aidé à vivre le mieux possible le camp. Il est temps de passer à table. Un scout par patrouille est désigné pour apporter ce qu’il faut à table. Puis les patrouilles se sont mélangées à la demande du staff. Je me suis rapproché d’autres jeunes pour mieux les connaître. Les premiers plats arrivent, ce sont des cuisses de poulet accompagnées de compte de pommes et de frites. Oui Patrick et Roger ont fait des frites dans la friteuse toujours en ordre de marche qui est installée dans la cuisine. C’est un véritable festin qui est ainsi proposé aux scouts. Comme boissons il y a des limonades et du vin. En ce qui concerne le vin, c’est un demi-verre par scout de plus de 15 ans. Il est évident que pour les animateurs et les intendants, c’est un verre mais pas plus, ils doivent aussi montrer l’exemple. L’ambiance autour de la grande table est très positive, pas de cri ni de parole dérangeante. Les jeunes parlent entre eux et s’écoutent. C’est assez particulier comme sensation de voir qu’ils savent faire preuve d’ouverture et de discernement dans leurs conversations, pas de sujet qui fâche ! C’est le moment de passer au dessert. Nos deux cuistots se chargent d’apporter tout d’abord du sucre, de la cassonade et de la confiture, ensuite trois plats chargés de crêpes encore tièdes. Les scouts sont bluffés par ce que Patrick et Roger ont préparé. Des applaudissements retentissent pour cette excellent dessert et se très bon repas. Inutile de dire que tous les visages affichent un large sourire ! Tous se régalent et se resservent tant cela leur goûte ! C’est le moment de la veillée qui prendra une autre forme dans une bonne demi-heure. Les chants débutent entrecoupés par des blagues racontées par l’un ou l’autre. Bruno se lève et quitte la pièce. Les autres animateurs restent avec le groupe et la veillée se poursuit. Une vingtaine de minutes plus tard l’éclairage se coupe ! Bruno apparait alors revêtu d’une toge verte avec des motifs rouge et une cape par-dessus. Les scouts plus âgés entonnent alors un chant particulier, le chant annonçant les totémisations. Bruno, en tant que maître de cérémonie, fait l’appel des six jeunes scouts de la troupe. Ils sont emmenés hors de la salle par Ghislain, Gaby et Alex. Ils sont placés dans une pièce annexe. Chapitre 7. « Scouts en progression » C’est effervescence au sein de la troupe. En effet c’est un moment particulier que celui de la totémisation. Le jeune scout doit, durant des épreuves physiques et mentales, faire preuve d’ouverture et doit confirmer son attachement au scoutisme. Il n’est nullement besoin de rabaisser le jeune mais bien de l’aider à s’affirmer et ainsi d’entrer pleinement dans le cercle des scouts de la troupe. Ils vont recevoir un totem, soit un nom d’animal qui les représentent au mieux, tant au point de vue physique que mental. Le totem est suivi d’un qualificatif qui peut être donné en même temps que le totem ou alors lors d’une autre cérémonie. Le qualificatif est souvent à acquérir. C’est donc au jeune totémisé à progresser pour que ce qualificatif soit alors dit : « acquit » ! Cette séance de totémisation va commencer. Elle débute par la ronde des totems. C’est un chant est entonné par tous les scouts totémisés : « Qu’ils sont beaux les totems du grand manitou que nos braves sachems ont choisi pour nous ! » ensuite chaque scout prononce son totem et son qualificatif. Bruno est en pleine conversation avec Ghislain, en effet sur les six jeunes scouts qui doivent recevoir leur totem, seuls trois d’entre eux semblent être susceptible de le recevoir ce soir ! Pour les autres, c’est un peu tôt car ils ne semblent pas avoir assez de maturité que pour prétendre à être totémisés. De toute façon les six jeunes seront présentés à la troupe. Bruno décide alors de commencer par la patrouille des Tigres, soit avec Loïc. Le jeune est introduit devant l’assemblées des sages. Il lui est demandé de répéter une phrase « magique » en vue d’attirer la bienveillance du grand Manitou : « Au dieu du feu, Ivanovitch Popof, dit caramel mou, moi Loïc je me présente devant tes sujets » ! Puis c’est une épreuve de pompages à exécuter, un dessin à faire et à remettre au Grand Maître « Bélier » (Bruno). Puis quelques petits jeux d’adresse à accomplir. C’est ensuite le moment de manger la nourriture céleste proposée par le la grand manitou, cette nourriture est appelée « Boutroule ». Loïc goûte donc une cuillère et a failli tout remettre. Il avale cette cuillérée avec difficulté. Il faut savoir que cette nourriture est composée d’un tas d’ingrédients comestibles mais qui ne s’accordent pas en temps normal ! Le goût en est donc assez désagréable. A la suite de ces épreuves, le jeune Loïc reçoit son totem : « Faucon ». Pour son qualif, il devra attendre la prochaine séance. Une fois le totem donné, tous les scouts entonnent la ronde des totems et chacun prononce le sien en terminant par Loïc qui prononce à haute voix le sien : « Faucon ». Il rejoint alors sa patrouille où il est congratulé. C’est ensuite Roger qui passe et qui est confronté aux mêmes épreuves. Il reçoit lui aussi son totem : « Bélouga » et le qualif « Droit devant ». C’est alors le même cérémonial pour Roger, il peut lui aussi prononcé en dernier son nouveau totem devant l’assemblée ! C’est ensuite Jean-Philippe qui arrive devant l’assemblée. Il est tétanisé. Il ne parvient pas à dire la phrase magique. Il ne parvient pas à dire quatre mots d’affilée. Il est pétrifié. Il est certain qu’il n’est pas en état de poursuivre. Bélier (Bruno) le fait raccompagner jusqu’au local où les autres attendent. C’est la même chose pour André de la patrouille des Ours et pour Henri de celle des Serpents. Il ne reste que Julien de la patrouille des serpents à passer. Pour lui tout se passe bien, il a de l’aplomb. Il passe haut la main tous les tests qui lui sont demandés. Il reçoit de totem de « Mammouth », non seulement pour sa mémoire mais aussi pour son gabarit hors du commun, ainsi que le qualif « réfléchi ». Bélier lui annonce que son qualif est en voie d’acquisition. Une nouvelle ronde des totems est lancée et Julien peut lui aussi prononcer son totem devant les scouts réunis ! La soirée s’achève avec le cantique des patrouilles. Les scouts regagnent leurs dortoirs pour la nuit. Il est bien tard, il est déjà une heure du matin. Bruno demande à ses animateurs de faire un rapide débriefing de la dernière journée. Nous échangeons donc nous impressions et nous confrontons nos idées. Je parle de Jean-Philippe et je confirme qu’il n’est pas encore prêt pour sa totémisation, il sera apte lors du grand camp d’été. Les autres approuvent ma remarque et il en est de même pour André et Henri. Je souligne ensuite la belle initiative des deux cuistots pour le repas mais aussi pour la préparation des frites ! Patrick et Roger, qui sont avec nous, me remercient pour ma remarque ! Il est temps d’aller se pieuter. Nous allons rapidement prendre une douche et nous laver les dents. Pas le temps de se faire un petit plaisir, nous nous endormons comme des masses ! Au lever du jour, non, un peu plus tard, j’ouvre les yeux. Je regarde ma montre, il est neuf heures. Je sors de mon duvet et vais me rafraîchir à la salle d’eau. Je rejoins ensuite Patrick qui prépare le petit-déjeuner. Nous prenons une tasse de café ensemble. Nous parlons de la soirée et du camp en général. Il me confie qu’il me trouve à la hauteur, toujours attentif aux autres. Il ajoute que je dois aussi penser à moi ! Je comprends sa remarque, je sais que je fais passer les autres avant mes désirs. Il a raison, je dois aussi faire ce qui me fait plaisir. Il est très observateur le Patrick. Il a près de trente ans et il a déjà bien vécu. Il est dans le scoutisme depuis tellement de temps qu’il en a vu des jeunes animateurs. Nous sommes interrompus par l’arrivée de Bruno, Gaby et Alex. Ghislain quant à lui, dort toujours. Les scouts sont eux aussi encore dans les bras de Morphée. Nous prenons un café ensemble et nous parlons du retour. Nous devons être prêts pour quatorze heures quinze. Nous devons rejoindre la gare pour seize heures au plus tard. Un sandwich est prévu pour chaque scout pour le repas de midi. Bruno est heureux d’apprendre cette nouvelle car tout doit être prévu et sur pied pour la bonne marche de cette fin de camp ! Le déjeuner terminé, les chambres rangées et les sacs refermés : c’est le moment de rejoindre la gare pour le retour vers la capitale, où nous devons descendre du train au « Quartier Léopold » ! Le trajet me semble bien long, je pense à mon Ben d’amour qui doit m’attendre. Je ne sais pas encore s’il vient à la maison, c’est ce qui était convenu, mais nous ne sommes pas à l’abri d’un changement ! Le train s’arrête, la troupe descend sur la quai. Nous devons rejoindre le local à pied, ce qui fait une marche d’une petite demi-heure. Les scouts marchent d’un bon pas, il est certain qu’ils attendent eux aussi le moment de revoir leurs parents. Ouf, nous voilà arrivés devant le local. Les parents sont déjà là. Un dernier rassemblement est prévu avant que les scouts rejoignent leur famille. Chaque scout vient saluer les animateurs réunis devant le local. Jean-Philippe est très ému. Il me salue et ensuite me fait la bise. Il me glisse à l’oreille : « Merci ». Il rejoint alors ses parents. Moi je reste coi. Il sait que je l’ai aidé, comme je l’aurai fait pour n’importe quel autre scout. J’ai mes yeux qui s’humidifient. Non, il ne faut pas que je pleure, bien que je sois touché par ce seul mot « Merci » ! RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-10-2022 Je me dirige vers la voiture de maman. Alors que je suis à une dizaine de mètres, je vois arriver Ben. Il patientait dans la voiture de sa mère. Je laisse mon sac sur le sol et je me dirige vers mon chéri ; il fait de même en se ruant dans ma direction. J’ai l’impression d’être comme dans un film où l’image passe au ralenti. Puis nous sautons dans les bras l’un de l’autre. Nous nous serrons très fort, je sais que j’ai manqué à Ben et que lui aussi m’a manqué. Nous restons un petit moment comme ça. Puis nous nous regardons dans les yeux avant de nous embrasser. Nous entendons alors une voix que nous connaissons, c’est celle de Jean-Philippe qui dit : « vous voyez, ils s’aiment ! » en s’adressant à ses parents. Nous cessons immédiatement notre baiser. Irma, la maman de Jean-Philippe nous dit alors : Irm : « Désolé pour la réflexion de Jean-Philippe ! Moi : Pas de soucis pour nous. Irm : Je trouve aussi que vous allez très bien ensemble. Ben et moi : Merci. Irm : Mon fils m’a raconté ce qu’il a vécu lors du camp et il ne tarit pas d’éloges. Il m’a dit que tu l’avais très bien soutenu Phil. Moi : Merci, mais c’est mon rôle d’être attentif aux plus jeunes. Irm : Je te remercie pour ton dévouement et pour les petites attentions à l’égard de Jean-Phi. Bonne fin de vacances. Moi : Merci, à vous de même. Ben : Bonne soirée. J-Ph : Bonne soirée à vous deux ! Ben et moi : Merci, bonne fin de vacances Jean-Phi. Ben me regarde et me demande ce qui s’est passé. Je lui réponds que j’en parlerai en famille. Il me pose la question de savoir s’il peut venir à la maison. Je suis ravi et je le prends par la main. Je ramasse mon sac et je rejoins maman qui attend devant l’auto. Elle a assisté à toutes la scène. Je m’approche d’elle et je lui fais un câlin et je lui donne un bisous sur la joue. Ben vient à son tour pour faire la bise. Mam : Bien entendu Ben tu viens avec nous à la maison ! Ben : Merci Jacqueline, j’allais te le demander. Mam : Je sais que vous n’attendez que ça, de vous retrouver, Moi : Merci maman. » Nous montons dans la voiture, direction la maison. Je suis dans le hall d’entrée et Jean se précipite pour me dire bonjour. Il est heureux de me revoir, il se demandait si mon séjour avec les scouts s’était bien passé : il est comme ça mon Jeannot. Je lui fait la bise. Je retrouve ensuite papa qui prépare l’apéro. Bien sûr Anne est là avec André, ainsi qu’Amandine. J’embrasse tout le monde. Je me suis à peine assis que déjà des questions fusent de part et d’autre. Je m’installe à côté de Ben. Je veux d’abord être à l’aise et j’attends que tous soient servis, ensuite nous trinquons à notre santé. Je me dis qu’il est temps de leur raconter mon camp chez les scouts, je vois qu’ils sont sur des charbons ardents ! Je raconte alors tout ce qui s’est passé. Les changements d’endroits, les passages difficiles, la baignade « forcée » de Jean-Philippe suivie de la mienne. Je vois la tête de maman qui change quand je raconte l’épisode du passage au-dessus de l’Ourthe avec le pont de singe. J’explique aussi mon trajet de surveillance en suivant la patrouille des Éléphants. Bref je narre tous les épisodes de ce camp itinérant. Bien entendu je ne parle pas de ce qui s’est passé sous la couette. Il est temps de souper. Maman a prévu un « steak – frites – salade » ! Quelle excellente idée ! Je remercie maman pour cette belle attention. Nous mangeons tout en bavardant. L’ambiance est très bonne et je suis si heureux de retrouver ma famille au grand complet. Nous restons ensuite ensemble devant la télévision pour regarder le film sur la première chaîne. J’aurai bien voulu être seul avec Ben, mais je me dois de rester avec les miens. Une fois le film terminé, nous embrassons les membres de la famille et nous allons directement dans la salle de bain pour prendre notre douche. Nous nous lavons mutuellement et bien entendu nos appendices se réveillent. Inutile de dire que nous sommes en train de nous embrasser et de nous caresser. Nos mains se déplacent vers l’objet de notre désir à chacun, soit le pénis dressé de l’être aimé. Je me rapproche de mon Ben d’amour et j’enserre nos deux membres entre mes doigts pour entamer une masturbation « collé -serré ». Ben vient superposer aussi une main sur la mienne et nous nous donnons de concert un plaisir tant attendu. Il n’a pas fallu longtemps pour jouir, nos spermes se mélangent sur nos doigts et nos ventres. Nous nous embrassons à pleine bouche laissant nos langues se retrouver pour entrer dans une folle farandole. Nous nous rinçons pour ensuite nous essuyer l’un l’autre. Nous regagnons notre chambre nus comme des vers. Une fois sous la couette nous échangeons un regard à la fois plein d’amour mais aussi de questionnement. Je prends la parole et je dis à mon chéri : Moi : « Ben je dois te dire quelque chose, car je ne veux pas qu’il y ait des zones d’ombres entre nous. Ben : Je t’écoute, mais je pense savoir ce que tu veux me dire ! Moi : Durant le camp alors que nous étions sous la tente, Ghislain et moi, nous nous sommes masturbés chacun de notre côté. Puis deux soir plus tard je me suis branlé en pensant à toi ! Je suis désolé ; Ben : Tu n’as pas à t’excuser Phil. Moi aussi, lors du camp louveteau, je me suis laissé aller à la suite d’un désir émanant de … Raphaël. En fait nous étions dans la douche commune, nous avions tous les quatre la gaule et nous commencions chacun à nous astiquer lorsque Raph m’a saisi le pénis ! Je me suis dit que c’était seulement une branlette partagée et nous nous sommes fait jouir l’un l’autre ! Moi : Je ne t’en veux pas Ben. Faute avouée est à moitié pardonnée et je te pardonne entièrement. Ben : Merci Phil, si tu savais comme j’étais mal pour ça. Moi : Comme tu l’as dit, c’est une simple branlette partagée, il n’y a pas de quoi en faire tout un fromage. Ben : Je peux te serrer dans mes bras, viens Phil, je t’aime. Moi : Moi aussi je t’aime mon chéri. » Nous nous enlaçons un moment en nous susurrant de petits mots doux à l’oreille. Ensuite nous nous embrassons longuement avant de nous lover dans les bras l’un de l’autre pour enfin nous endormir. RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 21-10-2022 Bonjour mes amis lecteurs, voilà, nous reprenons les publications des suites du récit après ce moment particulier de bug suite au changement de serveur. Je vous souhaite donc une très bonne lecture des suites du récit. Je vous embrasse! Philou ----------------------------------------- J’ouvre les yeux et je vois mon chéri qui lui aussi a les yeux ouverts, il me regarde avec tendresse. Nos regards parlent d’eux-mêmes, nous nous transmettons des ondes de bonheur. Nos visages se rapprochent et nos lèvres se soudent pour le premier baiser de la journée. Nos langues sont parties à leur rencontre pour entamer une danse mille fois répétée. Je suis si bien avec mon Ben d’amour. Ma main droite part à la recherche du pénis dressé de mon amant, bingo, l’objet de mes recherches est bandé au maximum. Je sens alors au niveau de mon propre organe une main experte qui s’en empare. Nous cessons notre baiser torride et sans dire le moindre mot, je prends le gel dans le tiroir de la table de nuit. J’enduis mon doigt, Ben place ses fesses de façon à me laisser avoir accès à sa rondelle. Je m’occupe de préparer l’entrée de sa grotte d’amour. Ensuite je mets un peu de gel sur mon appendice gorgé de sang. Mon gland dépasse déjà du prépuce qui l’a laissé passer. Je le place à l’entrée de l’antre d’amour de Ben. J’introduis doucement mon boute-joie, avec délicatesse. Une fois bien ancré dans cet étui bien chaud, je débute les mouvements d’aller et retour. Ben laisse déjà échapper de petits cris de bonheur. Je fais l’amour à mon chéri. J’arrive alors à l’orgasme et déverse au fond de sa caverne l’élixir d’amour par saccades. Ben râle de bonheur tout comme moi d’ailleurs. Nous inversons les rôles, c’est maintenant Ben qui s’occupe de ma rondelle. Je me sens tellement bien, je sais qu’il m’aime mon chéri. Le voilà prêt, je sens son bâton de chair entrer doucement dans mon fondement. Je ressens déjà toute la chaleur qui réchauffe mon étui d’amour. Les mouvements de va et vient m’apportent plein de bonheur et de joie. Ressentir ainsi tout l’amour qu’éprouve Ben à mon égard me comble de joie. Je sens bien qu’il va bientôt éjaculer dans mes intestins, il se cabre et laisse sa semence tapisser le fond de ma grotte. Nous nous affalons côte à côte. Nos visages se tournent l’un vers l’autre et nos lèvres se retrouvent une nouvelle fois en contact pour nous embrasser. Nous sommes une nouvelle fois sur notre nuage, dans notre monde, planant ivre du bonheur que nous venons de partager. Nous sommes rappelés à l’ordre par la voix de Jean qui nous signale que le petit déjeuner est servi. Nous passons par la douche avant de nous vêtir et rejoindre le reste de la famille. Comme d’habitude nous avons droit à des pistolets et des viennoiseries. Bien entendu il y a du café, du thé, du lait avec du Nesquik et du jus d’orange, bref de quoi abreuver un escadron ! Nous sommes tous à table et nous terminons notre petit-déjeuner. Je regarde Ben et je lui demande de nous raconter son camp avec la meute. Mon chéri commence alors la relation de ce qu’il a vécu avec les louveteaux, mais aussi avec les trois jeunes moins valides. Je sens qu’il est pris par son propre récit. Par moment il a le sourire aux lèvres et par la suite il a les larmes aux yeux. C’est Pierric qui l’a le plus marqué. Il raconte ce qu’il a fait pour aider ce garçon ainsi que le courant d’amitié qui est passé entre lui et ce jeune. Je me rends compte, à son visage si expressif, que qu’il a vécu quelque chose de très particulier et de très important. J’ai moi aussi parfois les larmes qui me viennent à l’entendre expliquer ce qu’il a connu avec Pierric et les autres loups. Il y a ce spectacle d’expression corporelle exécuté lors de la dernière soirée du camp. Je me souviens avoir fait aussi deux spectacles lorsque j’étais louveteau, j’en ai gardé d’excellents souvenirs ! Moi : « Oh Ben, tu as vécu un super camp. Je suis certain que tu vas en garder un excellent souvenir ! Ben : Bien entendu que je vais m’en souvenir de ce camp. Je dois vous dire que j’ai ressenti quelque chose de particulier avec Pierric et aussi les deux autres jeunes moins valides. C’est difficile à expliquer mais je pense que je vais changer mon orientation au point de vue étude : je veux devenir éducateur spécialisé pour pouvoir m’occuper de jeunes comme Pierric, Marc ou Pierre-Jean ! Moi : Je suis certain que tu as toutes les dispositions pour y arriver. Je suis très heureux de te voir ainsi te projeter dans l’avenir et surtout de t’investir pour les personnes qui sont différentes et qui ont besoin de soutien. Ben : Merci Phil. Tu sais, je souhaite que l’unité s’engage à accueillir des jeunes moins valides, je suis prêt à suivre une formation et de toute façon je veux faire les études d’éducateur spécialisé. Moi : Je pense qu’on peut faire cette demande qui te tient à cœur. Ben : Merci Phil, j’en ressens le besoin. Si le conseil d’unité n’accepte pas cette demande d’accueil, je trouverai une autre unité qui œuvre pour l’intégration des moins valides ! Moi : On va faire notre maximum pour que ce soit accepté. Papa : Je suis très heureux d’entendre tes propos Ben. Je peux comprendre que ce que tu as vécu durant ce camp avec les trois jeunes soit une très belle expérience. Je partage ton enthousiasme, mais ne brûle pas les étapes. Ben : Je le sais Jean-Claude, mes parents m’ont dit la même chose, je dois d’abord terminer mes études secondaires avant de songer à concrétiser mes souhaits. Mam : Je sens très bien Benoît que tu sais où tu veux en venir, tu as un but dans la vie et je te souhaite de le poursuivre le plus loin possible. N’oublie pas que tu as l’avenir devant toi. Reste cependant conscient que tout n’est pas si facile et qu’il va te falloir du courage pour y arriver. Ben : Merci Jacqueline. Vous comprenez, je l’espère, que j’ai découvert quelque chose qui m’a chamboulé et m’a ouvert l’esprit. Ce que je veux faire dans la vie : m’occuper de jeunes moins valides ! Moi : Je suis de tout cœur avec toi Ben. Je pense qu’on peut arriver à faire passer le message dans toutes les sections et que nous pourrons à tous les niveaux accueillir des jeunes qui ne demandent qu’à s’intégrer avec les autres jeunes de leur âge. Jean : Tu sais Ben, je suis certain que tu trouveras la force d’arriver à ton but. Je t’admire car c’est quelque chose qui n’est pas toujours évident. Je suis vraiment admiratif. Ben : Merci. Je suis si heureux de voir que vous me suivez dans ma démarche. Des larmes de joie coulent sur les joues de mon chéri. Je me penche vers lui et je le prends dans mes bras. Maman se lève et nous rejoint. Nous nous faisons un gros câlin ensemble. RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 21-10-2022 Merci Philou pour cette suite. Réveil très chaud pour nos deux amoureux qui se donnent du plaisir pour bien commencer la journée. La phrase avec la main droite qui part à la recherche d’un pénis dressé et le trouve m’a amusé, que se serait-il passé si Phil ne l’avait pas trouvé ? Ben s’est découvert une nouvelle vocation à son camp : il désire devenir éducateur spécialisé. Ce n’est pas forcément une profession qu’envisagerait de faire un jeune de cet âge. On verra si ce n’est qu’une envie passagère ou s’il persévérera. Je te souhaite déjà un bon week-end et t’embrasse. Daniel RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 21-10-2022 (21-10-2022, 01:33 PM)Lange128 a écrit : Merci Philou pour cette suite. Bonjour Daniel, merci pour ton com ! Oui un réveil assez chaud pour les deux garçons. Ils vont donc passer une bonne journée après de moment d'intimité. Bien heureusement Phil a trouvé l'objet de ses désirs. (Merci pour ton trait d'humour. Hi hi hi) Effectivement Ben revient bouleversé du camp louveteau. Il s'est découvert une vocation, celle de s'occuper de personnes moins valides! Il souhaite devenir éducateur spécialisé. Poursuivra-t-il dans cette voie ou alors est-ce une passade? Nous en saurons plus dans la suite du récit! Je te souhaite à mon tour de passer une excellent week-end! Je t'embrasse! Philou RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 21-10-2022 Bonjour mon cher Philou, très heureux de voir qui aies pu republier les suites qui avaient disparu. Belle suite, Phil et Ben se réveillent. C'est alors le moment de se rapprocher et de sa donner du plaisir en se faisant l'amour. Ils parlent ensuite de ce que les camps leurs ont apporté. Ben explique qu'il a été touché par l'animation des trois jeunes moins valides. Il pense sérieusement changer d'option d'étude et devenir éducateur spécialisé. Va-t-il, comme Daniel le souligne, poursuivre dans cette voie ou alors est-ce passager? Je te souhaite un très bon week-end. Je t'embrasse Philippe RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 22-10-2022 (21-10-2022, 03:17 PM)Bouffondelalune a écrit : Bonjour mon cher Philou, Bonjour mon cher Philippe, merci pour ton com ! Oui nos deux amis se sont donnés l'un à l'autre au réveil. Ben parle de son camp chez les loups et bien plus de ce qu'il a fait pour les trois jeunes moins valides. Il dit à Phil qu'il pense orienter ses études dans l'animation, éducateur spécialisé pour s'occuper de jeunes moins valides. Y arrivera-t-il? Nous le saurons dans les suites du récit. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement! Très bon week-end à toi aussi! Je t'embrasse! Philou RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-10-2022 Chapitre 8. « Dernière ligne droite. » Les vacances de Pâques sont terminées. Les cours reprennent et les rhétoriciens sont dans la dernière ligne droite. Il y a encore quelques jours de congé liés aux fêtes religieuses, mais plus de vacances en tant que telles ! Comme à mon habitude, je retrouve Marie, ma confidente, qui m’attend dans le préau. Nous nous saluons et nous faisons la bise. Je raconte dans les grandes lignes mes deux semaines de vacances dont le camp chez les scouts. Marie elle aussi débute la narration de ce qu’elle a vécu. Nous sommes interrompus par la sonnerie du début des cours. C’est lors de la pause après le repas de midi que Marie continue de me faire part de ses vacances. Isabelle et elle sont parties dans les Alpes Suisses, aux Diablerets, où elle sont restées une dizaine de jours. Elles ont eu l’occasion de faire du ski et aussi des balades. Elles étaient avec les parents de Marie, Henriette et René. Je me remémore alors les moments passés à Venise pour le carnaval avec Henriette, René, Isabelle et Marie sans oublier mon Ben d’amour. La semaine passe très vite, il y a les cours et les révisions. Nous sentons bien que nous arrivons à une étape importante de notre scolarité. Je revois chaque soir les cours de la journée et je prends note des questions à poser à l’un ou l’autre professeurs concernant les parties de cours que j’ai mal comprises. Je ne suis pas le seul dans ce cas : Marie, elle aussi, bombarde les profs de questions qui sont plus des précisions à apporter sur l’un ou l’autre point. Nous voilà déjà vendredi seize heures, je sors du bahut et je prends mon bus pour rentrer. J’arrive à la maison, j’entre mais je suis seul. Mon frère Jean n’est pas là, or il termine bien plus tôt que moi le vendredi. Maman est absente elle aussi. Je monte dans ma chambre et je dépose mes cours sur le bureau. Je descends et vais à la cuisine pour préparer le goûter. Je regarde s’il y a quelque chose dans le réfrigérateur. Il y a des mousses au chocolat, mais je décide d’attendre que mon petit frère soit de retour avant de les sortir. Je prends un verre de limonade et je remonte dans ma chambre. Je revois les cours de la journée. J’écoute aussi un vinyle des Beatles. Je termine mon travail qui est à remettre pour lundi, c’est déjà ça de fait pour être tranquille, pour que le week-end soit moins impacté. Ben ne vient pas ce soir pour loger, mais bien demain à l’issue de la réunion d’équipe de l’après-midi. Je regarde l’heure au réveil de la table de nuit : il est dix-sept heures trente et je n’ai entendu personne rentrer. Je me demande bien ce qu’il se passe. Je descends et je ne vois personne. Je m’inquiète car je ne trouve aucun mot ni aucun message dans la cuisine qui annonce un changement d’horaire ou autre, comme nous en avons l’habitude. Il est maintenant dix-huit heures quinze et je vois que c’est papa qui range se voiture devant la porte du garage au bout de l’allée. Je vais à sa rencontre en ouvrant la porte d’entrée de la maison. Je remarque directement que Papa tire une drôle de tête. Je ne dis rien, mais je me pose un tas de questions, est-ce maman qui a un souci ou bien Jean qui est dans l’embarras. Papa me fait la bise et me dit : Papa : « Bonjour Phil, suis-moi, je dois te parler ! Moi : Heu … (Je deviens blême, je me sens mal, je sais que papa doit me dire quelque chose de déplaisant.) Nous allons dans le salon. Nous nous assaillons dans le divan côte à côte. Papa : J’ai une mauvaise nouvelle, ton frère est à l’hôpital ! Moi : Quoi, que s’est-il passé avec Jean ? C’est grave ? J’ai … ! Papa : Ne t’inquiète pas, il est en vie ! Maman est après de lui. Moi : Que s’est-il passé ? Papa : Ton frère et deux autres élèves de son école ont été fauchés par un automobiliste alors qu’ils traversaient sur un passage pour piétons devant l’école. Moi : Mais ce n’est pas possible, c’est … (Des larmes inondent mes joues, je me revois au moment où on m’annonce que mon premier amour, Henri, a été renversé et tué dans les mêmes circonstances.) Papa : Viens dans mes bras. Je me love dans les bars de mon père, il me serre contre lui et me rassure. Il se doute bien que cette nouvelle vient de raviver des moments tragiques. Alors que je suis encore en pleurs Anne arrive avec André. Elle rentre à la maison et se pose des questions car elle ne voit ni maman ni Jean. Comme je pleure, elle se doute que quelque chose de fâcheux vient de se produire. Papa prend alors la parole : Papa : Anne, André, asseyez-vous. Ann : Que se passe-t-il, c’est maman, c’est Jean ? Papa : Jean est à l’hôpital, il a été renversé avec deux autres élèves devant l’école par une voiture alors qu’ils se trouvaient sur le passage pour piéton ! Ann : Merde, comment va-t-il ? Papa : On l’opère de la jambe gauche actuellement, il est question de mettre des plaques au tibia et au péroné. Maman est auprès de lui. » Je vois la tête d’André qui changer. Je sais qu’il se remémore la même chose que moi, le souvenir douloureux de son frère Henri renversé lui aussi par une voiture. Il me regarde, il essuie ses larmes et vient me rejoindre, il a compris pourquoi je suis si mal. Nous nous enlaçons. Anne discute avec papa alors qu’André éclate en sanglots. Je suis certain qu’il pense à son petit frère Henri. Je tente de le consoler, mais ce n’est pas évident. Certains moments très pénibles de notre vie resurgissent sans prévenir et nous éclatent comme un coup de canon en plein visage. Nous sommes tous anxieux et attendons que maman revienne pour avoir des nouvelles de Jean. Nous restons silencieux, assis dans la salon. Anne et André sont assis dans le divan. Pour ma part, je ne reste pas en place, je vais du salon à la cuisine en passant dans le hall d’entrée où se trouve le téléphone. Papa me demande de me calmer, je reste alors cinq minutes auprès d’eux et je repars pour errer de pièces en pièces. J’entends une voiture s’arrêter dans l’allée, je regarde par la fenêtre, c’est celle de maman. Je me rue vers la porte d’entrée pour l’accueillir. Je me dis que je ne dois pas l’assaillir de questions, qu’il vaut mieux qu’elle se pose dans le salon avec nous, pour qu’elle nous explique ce qui s’est passé et nous donner des nouvelles sur l’état de santé de Jean ! Maman entre dans le hall, je l’embrasse sans prononcer le moindre mot. Je lui prends la main et nous allons dans le salon. Les autres comprennent que je donne le temps à maman de prendre place pour qu’elle puisse nous informer au mieux concernant cet accident dont Jean a été victime avec deux autres élèves de l’école. RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 25-10-2022 Bonjour Philou, quelle suite difficile. Une nouvelle au sujet de Jean qui jette la famille dans le désarroi. Phil rentre de l'école et il remarque que Jean n'est pas là. Il revoit se cours mais Jean n'est pas encre rentré. C'est le papa qui rentre avec une petite mine. Il explique à Phil que son frère est à l'hôpital car il a été renversé par une voiture à la sortie de l'école en même temps que deux autres élèves. C'est un cvhoc pour Phil, car il se remémore ce qui est arrivé à son ami Henri. Anne rentre avec André et ils apprennent la nouvelle. De nouvelles larmes coulent. La maman rentre et ils sont tous en attente de nouvelles de Jean. Merci Philou pour cette suite. Je t'embrasse Philippe RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 25-10-2022 Bonsoir Philou et merci pour cette suite. Un accident vient troubler la quiétude de la famille de Phil. Son frère Jean est à l’hôpital avec une fracture à la jambe, il s’est fait renverser par une voiture. Nouvelle épreuve qui va lui rappeler de mauvais souvenirs : le décès d’Henri, son premier amour. Je t’embrasse. Daniel RE: Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - bech - 26-10-2022 Je continue à suivre ce récit. Comme à l'accoutumée, je compte reprendre les derniers chapitres pour faire un résumé commentaire, le précédent datant du 25 septembre. Juste quelques trucs rapides à chaud : D'abord, après l'accident de la mère fin décembre, il y a celui de Jean en avril. En rajoutant le récit "Julien", c'est fréquent les blessures corporelles dans tes récits. Ensuite, ça fait juste quelques chapitres que tu as dépassé ce qui avait déjà été publié ailleurs jusqu'au 20 juillet 2020. Enfin, tu fais partie de ceux qui ont conservé dans leur signature des liens à présent obsolètes vers des récits, vu que fin septembre, je logiciel du forum a changé et avec ça le nom des différentes pages, comme l'a précisé AdSLSE ici : https://recit.slygame.fr/showthread.php?tid=169 |