Récits érotiques - Slygame
Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable

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Re : Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 23-09-2022

(22-09-2022, 07:02 PM)Louklouk link a écrit :" le jean chut "

L’auteur a certainement fait allusion au conte « Le petit capuchon rouge » et sa célèbre phrase « Tire l’élastique et le caleçon cherra ».

PS Ce serait un bon sujet pour ÀCSH : écrire ce conte en y plaçant la phrase. Je laisse le grand méchant loup, pardon le gentil lion étudier ma proposition.


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 23-09-2022

Pourrai-je me réserver le renard, mon animal fétiche (ou totem), avec sa peu épaisse et touffue ?  ;D


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-09-2022

Coucou les gens,

Prochain défi, sur une suggestion de notre ami [member=28]Lange128[/member] -
Voici trois contes et trois fables:

1/Aladin
2/La Belle et la Bête
3/Hansel et Gretel

4/ la cigale et la fourmi
5/le corbeau et le renard
6/le rat des villes et le rat des champs

En utilisant l'une de ces histoires connues, écrivez un récit à votre convenance.

Seul impératif ; le lecteur doit pouvoir y retrouver la trame d'origine.

Vous avez jusqu'au 25 novembre pour me faire parvenir votre (ou vos) texte(s) les pastichant.

Les plus prolifiques pouvant bien entendu m'envoyer jusqu’à six historiettes.



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-09-2022

Coucou les gens,

Je livre l'ordre des auteurs par récit de l’hors-série « Les mots de septembre » ce qui donne :

01/ @gaetanbg (le récit express)
02/ [member=146]Nostalgique[/member]
03/ [member=87]Louklouk[/member]
04/ [member=28]Lange128[/member]




Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-09-2022

[Image: 6ba50f000dc1c0d5ba6f21a8ab27a76e.jpg]

Prochaine photo: La tribu


Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-09-2022

[Image: Jim%2BMac.jpg]
Première gadoue,


— Attends, c’est moi ou il nous chauffe, lui ?’’ ai-je murmuré. ‘’C’est quoi, ça… Nos petits muscles tout tendres, notre peau bien lisse, puis la référence trop bizarre à nos orteils… Alors, c’est pas que je sache trop d’un certain monde que nous ne nommerons pas, mais il est en plein trip fantasme sur nous, non ?’’
— Il serait gay ?
— Euuuh… Maxime, qu’est-ce qui n’est toujours pas clair pour toi, là ?
— Non mais je capte ce que tu dis sur le monde… parallèle, on dira, je… Oh ! Et puis flûte, je suis Parisien, on ne se verra plus jamais après ce week-end, autant te le dire, je… sympathise, mais de très loin, je n’y connais pas grand monde, juge-moi si tu veux, je m’en fous.
— J’avais un petit doute, j’avoue. Mon sixième sens, ou mon… gaydar, comme on dit, vu que moi aussi… Marrant comme coïncidence, ou peut-être pas, en fait… Du coup, ta motivation pour t’être retrouvé dans cette situation improbable ?
— Dans la gadoue jusqu’aux chevilles, trempé comme une soupe, avec des muscles endoloris dont je ne connaissais même pas l’existence ? Tu me diras la tienne, moi, c’est la faute à pas de chance, je participe à la rédaction du journal de mon lycée, en début d’année, les profs référents nous donnent une liste de sujets à nous partager librement, sauf que c’est soumis aux votes entre nous, et comme je n’ai pas trop l’étoffe d’un Crocodile Dundee, les autres ont trouvé très amusant de m’attribuer celui des stages de survie dans la nature. Sauf que le budget de l’école ne permet pas le séjour dans l’outback australien, du coup…
— Du coup, c’est Pont-à-Mousson avec le Bear Grylls lorrain’’ ai-je soupiré, en voyant cet abruti d’Étienne fièrement émerger d’une mare d’eau stagnante à vingt mètres, deux doigts plantés dans les ouïes d’un… c’est quoi ce truc qui gigote ? Une carpe ? ‘’Beurk ! C’est de pire en pire…’’ ai-je gémi en croisant le regard de Maxime. ‘’Enfin, bon, c’est pas mon choix non plus, mon père m’a surpris avec un mec et s’est dit qu’un rappel de vaccin de virilité serait une bonne idée’’.
— Il vous a capté en train de faire l’amour, et il est homophobe ?
— L’expression est un peu trop jolie pour ce que nous faisions, et c’est légèrement plus tordu, apparemment, il nous avait vus par la fenêtre de l’abri de jardin alors que j’étais enfoncé jusqu’à la garde dans le cul de l’étudiant américain en séjour linguistique qui couinait et il était reparti sur la pointe des pieds, mais ça tournait clairement dans sa tête et comme on n’en était pas sortis après vingt minutes, il ne s’est pas contenté de rester à l’extérieur, mais là, malgré mes efforts, Kevin n’avait pas joui, je venais d’entamer une pipe des familles, là, papounet a pété un câble… Que j’encule le quarterback temporaire de l’équipe de rugby du lycée, sans dire qu’il était fier, ça restait acceptable, mais que j’aie sa bite en bouche l’était beaucoup moins.
— Vingt minutes…’’ a murmuré Maxime, l’air rêveur.
— Bah, ouais, je vais au-delà de mes limites pour le plaisir des autres, je suis un mec bien. Mais c’est tout ce que tu as retenu ?
— Vingt minutes !’’ a-t-il répété, le regard brillant maintenant fixé dans le mien, la pointe de sa langue, glissant entre ses lèvres.
Je me suis brièvement demandé quel goût elles auraient, lorsqu’Étienne nous a crié ‘’Hey, les minets mignons, arrêtez de vous dévorer des yeux, vous allez me faire bander, venez que je vous montre comment on nettoie un poisson, ensuite vous lancerez le feu, vu que vous me paraissez déjà bien chauds, là. Hahaha !’’
— Tu as peut-être raison’’ a murmuré Maxime, ‘’il est gay. Ou très con. Le week-end va être looong.’’

— F’est plein d’arêtes, fe truc, et f’est normal, le goût de vase ?’’ ai-je demandé, à la cinquième et dernière bouchée que j’accepterais d’avaler.
— Apparemment, il aurait fallu faire dégorger la chair dans du vinaigre, et d’après Marmiton, ça se cuit plutôt au four’’ a murmuré Maxime, qui pianote sur son portable depuis deux minutes.
— Bande de chochottes, vous ne vouliez pas une sauce aux truffes, en plus ? Puis, après cette journée, vous devez aussi goûter la vase, mais pour savoir, faudrait lécher, hahaha !
— Hmmm… Quitte à dormir sous tente, c’est plutôt cool qu’il y ait au moins un bloc sanitaire dans le camping, je ne pourrais pas dormir ainsi ! Bon, Étienne, on te laisse t’occuper des funérailles des restes de cette pauvre bête, je n’ai repéré que deux pommeaux de douche, on y va déjà, et s’il n’y a plus d’eau chaude dans le ballon du boiler, ça ne te dérange probablement pas de te laver à l’eau froide, t’es un survivant de l’extrême, toi, non ?
Coincé, il n’a pas eu d’autres choix que d’approuver, à fond dans son personnage d’aventurier de province, non sans ajouter qu’il vérifierait entre nos orteils si on s’est bien lavés partout.

— Tu penses qu’il va le faire ? Vérifier, je veux dire…
— Ce mec ne me touche pas là, sinon il se prend un coup de talon dans la… figure’’ ai-je répondu à Maxime, en frottant peut-être un peu trop lascivement mon corps sous l’eau délicieusement tiède. ‘’Après, ça confirme le truc, on dirait que pas mal de gays sont fétichiste du pied, mon pote Kevin, le quarterback américain, il adore mes ‘little piggies’ comme il dit, et c’est bien un peu bizarre, mais bon, pour pouvoir me le faire, j’avais dû lui rendre la caresse, c’était pas cher payé, et c’est pas bien pire que de détendre un sphincter de la langue, en fait…
— Ça peut se faire, ça ?’’ a murmuré Maxime, un peu rêveur pour le coup.
— Ça doit se faire, tu veux dire, c’est infiniment meilleur pour le passif’’ lui ai-je répondu, faussement détaché, pensant de plus en plus à doucement écarter ses jolies fesses, plus tard, ce soir…
La conversation nous avait mis une mi-molle à tous les deux, et je me perdais un peu dans la vision du sexe de mon camarade d’aventure, plus court mais légèrement plus épais que le mien, dont le gland commençait à émerger du prépuce, quand la porte s’est ouverte en grand sur Étienne, qui nous a matés vraiment trop longtemps avant de nous dire ‘’Euh… pour éviter la condensation, vous voyez ? Ensuite, vous pouvez rester en boxer, la soirée est douce et le feu brûle toujours, alors, voilà, quoi’’, avant de lentement repartir, mais à reculons.
— La politesse est de regarder les gens dans le blanc de nos yeux, lui, c’était dans l’œil de nos glands… Puis, bon, ‘Venez me rejoindre en boxer, les minets mignons', et gnagnagna… Je n’ai plus aucun doute, il kiffe les jeunes mecs ! S’il en veut, je vais lui en donner, je ne vais même pas réenfiler mes Vans, tiens. Euh… Maxime, je te parle, mes yeux sont un mètre soixante plus haut, hein !
— Ils sont beaux’’ a-t-il murmuré, clairement incapable d’en détacher le regard.
Ooo-kaaay ! J’ai de beaux pieds, quoi que ça veuille dire… Mais sinon, c’est pas vrai, lui aussi ? J’ai intérêt à les muscler, pour surfer dans le microcosme gay… Après, j’envisageais déjà de passer la langue sur assez de parties de son corps, on n’est plus à ça près…

Nous avons rejoint Étienne, qui s’est presque étranglé… ‘’Tu aurais dû emporter des clapettes pour le soir, les aiguilles de pin…’’
— Je les retirerais, ou quelqu’un le fera’’ ai-je glissé, ce qui lui a mis le rouge au front, probablement pas d’embarras. ‘’Sinon, Maxime, tu me portes jusqu’à la tente sur ton dos ?’’ ai-je ajouté, pour l’achever.
— Avec plaisir, joyeux compagnon d’aventure… C’est le terme, non ? Allez, hop’’ a-t-il dit, avant que nous offrions nos deux paires de fesses superposées au regard de l’expert de la survie dans le Grand Est…

Couchés dans notre tente, tête-bêche selon mon plan, Maxime a murmuré ‘’Tu l’as chauffé au rouge, là !’’
— Pas assez’’ ai-je chuchoté, avant d’empoigner sa cheville, et d’entamer les attouchements vraiment trop ridicules de ma langue sur la pulpe de ses orteils, dont j’étais alors persuadé qu’ils m’accorderaient ensuite l’accès aux merveilles. Il a hoqueté et l’a réciproquée sur mes extrémités… en ronronnant.
J’ai abandonné la caresse décidément trop pathétique, et me suis positionné derrière Maxime pour lui proposer l’autre caresse dont je lui avais parlé sous les douches.
— Si… tu veux’’ a-t-il murmuré, avant que j’abaisse son boxer à mi-cuisses, et que j’entame la chorégraphie de ma langue sur son intimité… J’avoue avoir profité d’un moment où il s’oubliait, préservatif dans ma main, pour murmurer ‘’Je peux ? Reste ainsi, à quatre pattes’’
— Ouiiiii’’’ a-t-il gémi, avant que je m’enfonce lentement en lui. ‘’Mais la lampe-torche, il faut l’éteindre ! Il va…’’
— Tu rigoles ? Les ombres chinoises sur la toile de tente… Puis pourquoi ne pas en faire un spectacle son et lumière ?’’ ai-je ajouté, en lui tirant dans le dos les poignets sur lesquels il étouffait ses gémissements, désormais très audibles.
J’ai passé une main sous mon scrotum, pour ajouter un doigt dans l’intimité de Maxime, dont j’ai positionné la pulpe sur sa prostate, le faisant couiner ‘LÀ, OUI, LÀÀÀ, OOOH !’’

Après ce que j’estime à deux minutes, Étienne s’est pointé à l’entrée de la tente que j’avais laissée béante. ‘’Besoin d’aide, les gars ?’’ J’ai interrompu mes mouvements dans le corps de Maxime et j’ai tiré la fermeture vers le bas.

Maxime dort du sommeil du juste, et comme un idiot, dans la poche de latex, je regarde la quantité inédite de semence que ce petit mec si serré m’a tirée. Ce petit Parisien qui, proportionnellement, doit avoir bien plus de clones qu’il n’y en a en fac à Nancy… Voilà un truc à négocier avec mes parents, en argumentant, ce devrait être facile…



Le lendemain matin, il l’a été un peu moins d’expliquer aux gendarmes comment nous avions retrouvé Étienne, mort près du feu de camp éteint, le poing serré sur son sexe étrangement toujours dressé.
— Crise cardiaque ? Belle mort, je suppose’’ ai-je murmuré au jeune officier, qui m’a invité avec un sourire à le suivre dans le véhicule pour y donner ma déposition. Dont il a refermé la porte latérale ‘’Pour plus de quiétude’’ a-t-il ajouté.



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 27-09-2022

[Image: Jim%2BMac.jpg]

Seconde gadoue,


J'ai vingt-sept ans lorsque je commence ce récit, je porte un nom à particule comme mon père, mon grand-père et la plupart de mes ancêtres masculins car évidemment les femmes ne jouent aucun rôle dans cette transmission, même si leur rôle est essentiel et même indispensable.

Je suis assez élancé avec une carrure sportive grâce aux divers sports que je pratique. Ma chevelure, de blonde qu'elle était a foncé de sorte qu'aujourd'hui je suis châtain avec une raie bien marquée sur la gauche et une coupe très conventionnelle. Question études, je travaille sur un doctorat en sciences politiques et économiques ce qui me laisse une grande liberté dans l'organisation de mes journées d'autant que je n'ai aucune pression financière, ma famille subvenant largement à mes besoins en plus du petit appartement qui m'a été offert pour mes vingt ans.

Ce trois pièces me permet de recevoir mes amis, garçons ou filles, selon mon bon plaisir et comme il est situé au dernier étage d'un immeuble de bureaux, nos réunions peuvent se dérouler sans craindre d'importuner les voisins. N'allez pas croire que j'organise ou abrite des fêtes sulfureuses, non ! je tiens absolument à ma réputation et à celle de ma famille. Mais il est évident que je reçois en toute intimité de belles jeunes femmes pour passer une nuit chez moi afin de leur éviter des retours périlleux en pleine nuit. La nature humaine étant ce qu'elle est, il arrive bien sûr qu'elles n'occupent pas la chambre d'amis mais préfèrent la douce chaleur de mon lit ce que je peux sans autre comprendre. Il y a également mes amis qui apprécient mon logis qui les accueille avec autant de plaisir que les jeunes femmes. Parfois, disons assez souvent les deux genres se retrouvent chez moi et alors nous procédons à une savante répartition des lits au gré des attirances. Comme j'ai un très grand lit, il peut arriver que pour loger convenablement tout le monde, je partage ma couche avec deux ou trois partenaires dont parfois je ne découvre le sexe que dans la matinée, au gré des rondeurs d'un corps ou des senteurs typiquement masculines.

Ce soir je suis exceptionnellement seul et je me suis confortablement installé sur ma terrasse, allongé sur un lit de camp dont le matelas est très agréable. Sur la petite table à ma droite, un verre d'un bon whisky que je bois par petites gorgées. Ma main gauche est lascivement posée sur la bosse cachée par mon boxer, je ne porte que ça vu la chaleur, de temps à autre j'exerce une pression un peu plus appuyée. Je me sens bien, je rêve et je me revois alors que j'avais une dizaine d'année.

J'avais presque dix ans…


C'était un dimanche et nous étions invités chez des amis de mes parents. Comme toujours ces repas duraient une éternité et je m'ennuyais à mourir mais il n'était pas question que je montre la moindre lassitude, cela aurait été mal vu par cette société élitaire dont j'étais le plus jeune rejeton, étant né alors qu'on ne m'attendait pas vraiment et même pas du tout !

On était donc un dimanche et je devais porter l'uniforme traditionnelle du dimanche jusqu'à l'âge de dix ans, un costume de marin que j'avais pris en grippe tellement il faisait bébé et dans lequel j'avais vraiment l'air ridicule. J'attendais avec impatience mon anniversaire, date à laquelle j'aurais droit à un vrai costume avec un pantalon long, une chemise et même une cravate : j'aurai enfin l'apparence d'un grand.

Le repas d'éternisait et, audace folle, je demandais si je pouvais sortir de table et aller me promener dans le vaste parc. Crime de lèse-majesté, je vis le regard scandalisé de ma mère qui s'apprêtait déjà à me rabrouer sèchement lorsque mon oncle, un célibataire original dont tout le monde se méfiait, me dit "mais bien sûr mon petit, va t'amuser un peu". Je vis ma mère refermer sa bouche mais j'imaginais déjà les remontrances d'avoir fait honte à la famille, que c'était un privilège d'être assis avec les grands, privilège dont je ne me montrais pas digne.

Un peu plus loin, hors de vue de la grande table familiale, il y avait un étang dont il était interdit, je le savais, de s'approcher car les rives étaient très glissantes et le risque de salir ses chaussures, les miennes étaient comme tous les dimanches, des chaussures vernies.

Pendant le repas, mon oncle assis à côté de moi m'avait discrètement passé son verre de vin rouge pour que j'en prenne une petite gorgée. Je jetais par précaution un coup d'œil vers ma mère qui ne me regardait pas, je pus donc gouter ce nectar sauf que je n'en pris pas une petite gorgée mais deux trois de suite, comme si c'était un sirop de grenadine.

J'ai toujours été un enfant très raisonnable et obéissant mais cette fois je me sentais irrésistiblement attiré par l'étang. Un sentiment de curiosité, me savoir sans surveillance et peut-être l'influence de ma dégustation de ce grand vin, je m'approchais du rivage et j'observais les roseaux et les oiseaux qui virevoltaient tout autour. Le sol devenait spongieux mais je ne me méfiais pas jusqu'au moment où mon pied gauche s'enfonça jusqu'à la hauteur de mon genou dans la gadoue du sol vaseux. Je fis un brusque mouvement pour retirer ma jambe mais l'autre jambe suivit la première et je me retrouvais à plat ventre, la tête sous l'eau pendant quelques secondes.

J'étais trempé, mon costume de marin ruisselant et sale. Je ne sais pas ce qui se passa dans ma tête mais au lieu de me redresser je restais dans l'eau et dans la boue que je triturais avec délectation. Je sentais non seulement l'eau qui pénétrait dans mes habits mais la boue qui s'infiltrait entre ma veste et mon pantalon, qui envahissait ma culotte. Je sentais cette masse tourbeuse qui entourait mon sexe me procurant une sensation inconnue. Inconscient de ce que je faisais, j'ouvrais mon pantalon pour faciliter l'intrusion de ce liquide. Je ressentais une sorte de jouissance de ce contact entre mon corps et ce mélange mi- liquide mi solide.

Je ne sais comment, mais je suis sorti complètement nu, entièrement recouvert d'une épaisse couche de boue dont n'émergeaient que mes deux yeux, et encore, et mon petit zizi. Je le regardais avec un certain étonnement car je constatais qu'il était raide et dur… J'ai récupéré mes habits et, comme une vengeance je replongeais la veste dans la boue. À force de la chercher j'ai trouvé ma culotte dont la nouvelle couleur n'avait plus rien de blanc et je l'enfilais.

Un immense éclat de rire secoua la table des grands, ma mère faillit s'évanouir de honte, mon oncle m'embrassa avec beaucoup de tendresse.

J'ai vingt-sept ans…

Je suis toujours sur ma terrasse, je suis redescendu sur terre, je me suis servi un deuxième (ou troisième ?) whisky. Je suis en train d'éjaculer abondamment sur mon ventre (j'ai dû enlever mon boxer pendant ma rêverie), je ressens la même impression de jouissance que dans l'étang de mon enfance. Je prends plaisir à étaler mon sperme sur ma poitrine comme si c'était de la gadoue.

Merci mon oncle.



Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 27-09-2022

Pour le premier texte, je dirai que l'auteur est lelivredejeremie.


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 17-10-2022

"Ah lagadou lagadou...ron ron!" Ce petit refrain d'une lointaine chanson  "colle" , si j'ose dire, parfaitement à cet original retour dans l'enfance. Ho comme je comprends ce petit loup! rester des heures à s'ennuyer mortellement n'a rien de réjouissant à cet âge et, de plus, les vêtements rigoristes de cet uniforme obligé...quel supplice! Ça me rappelle certains jeunes garçons et filles avec papa et maman en balade dans un parc "chic" : culotte  de serge grise juste au-dessus du genou pour les jeunes mâles, chemise blanche et pull léger bleu, chaussettes bien sûr et chaussures noires. Et les jeunes miss en jupe à smokes, souliers noirs  à bride et chaussettes blanches, évidemment. J'ai compté ainsi sept enfants qui n'avaient pas l'air de respirer la grande joie... Sad J'ignore ce que cela a dû donner au moment de leur adolescence!


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 17-10-2022

Il n'y a pas que les derniers messages qui aient été perdus, de mémoire, il y avait quatre participations à la gadoue.

@fablelionsilencieux@ si tu les as encore sous le coude... Wink


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 18-10-2022

Les mises à jour du site mettent les rédacteurs du forum dans la g.............

En plus, j'ai essayé d'envoyer un message à Fab et j'obtiens :

Corrigez les erreurs suivantes avant de continuer :
  • fablelionsilencieux a atteint son quota de messages privés donc votre message ne peut lui être délivré.



RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 18-10-2022

(17-10-2022, 11:10 PM)lelivredejeremie a écrit : Il n'y a pas que les derniers messages qui aient été perdus, de mémoire, il y avait quatre participations à la gadoue.

@fablelionsilencieux@ si tu les as encore sous le coude...  Wink

Pas de panique, mon renardeau,

J'ai tout ça sous ma papate... et même un peu plus !

Tongue


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - AdSLSE - 18-10-2022

Bonjour,

je pensez avoir corriger ce soucis de message priver, je vais rechercher d'ou viens cette erreur


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - AdSLSE - 18-10-2022

Normalement c'est bon le quota est largement élargie


RE: Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 18-10-2022

(18-10-2022, 12:24 AM)bech a écrit : Les mises à jour du site mettent les rédacteurs du forum dans la g.............

En plus, j'ai essayé d'envoyer un message à Fab et j'obtiens :

Corrigez les erreurs suivantes avant de continuer :
  • fablelionsilencieux a atteint son quota de messages privés donc votre message ne peut lui être délivré.

Voui m'sieur, ma messagerie est à nouveau hors service !
 
J'espère que Godefroy me la décoincera aussi vite que la dernière fois (je viens de lui en faire la demande)
Cool

Troisième gadoue,

[Image: Jim%2BMac.jpg]


L’auteur encore anonyme, mais qui sera facilement reconnu, précise que, même si les personnages historiques ont bien existé, cette aventure est imaginaire. Comme d’habitude, toute ressemblance…


J’avais terminé ma première année d’étude de l’histoire de l’art et débuté un stage dans un célèbre musée pendant les vacances d’été. Mon chef, le conservateur, me confia ma première mission :

— Sébastien, nous avons reçu un courriel d’une personne qui a trouvé un dessin dans la maison de ses grands-parents qu’il doit vider. Il aimerait qu’on l’expertise.
— Est-ce le rôle d’un musée ?
— Pas du tout, nous n’avons pas le temps de nous occuper des peintres du dimanche. Ce dessin a cependant quelque chose de particulier, je te transmets le message et tu me diras ce que tu en penses.

Je me rendis dans mon bureau sans fenêtre, plutôt un placard réservé aux stagiaires, et consultai le mail. Deux photos étaient jointes, celle du dessin représentant un homme nu et celle du verso où l’on pouvait lire l’inscription suivante : « Ruedi, 25 août 1802 ». Le modèle n’avait pas posé dans un atelier, on devinait le contour d’une montagne en arrière-plan, son corps était massif, musclé, ce n’était pas celui d’un étudiant malingre qui posait pour manger. J’agrandis l’image afin de déchiffrer la signature : « J. M. W. T. », je pensais immédiatement à Joseph Mallord William Turner, le célèbre artiste anglais. C’était donc cela qui avait attiré l’attention du conservateur, je lui fis part immédiatement de mes observations, il les confirma et me demanda d’appeler l’expéditeur du courriel. Celui-ci travaillait et n’avait pas le temps de me parler, il me proposa de le rejoindre le week-end suivant pour examiner le dessin, j’acceptai avec enthousiasme.

Je fis d’autres recherches à la bibliothèque : je trouvai le catalogue d’une exposition consacrée au voyage qu’avait effectué J. M. W. Turner dans les Alpes en 1802, il était accompagné par l’un des clients, Newbey Lowson, médiocre gribouilleur, mais qui réglait les dépenses en recevant après coup des œuvres comme paiement. Je reconnus la montagne en la comparant avec une aquarelle représentant le même endroit. J’informai Ruedi (oui, il avait le même prénom que l’homme dessiné), il poursuivait également les recherches de son côté, le soir, et il trouva des papiers qui laissaient penser que ce Ruedi était l’un de ses ancêtres qui guidait des étrangers lors de leurs voyages en Suisse. Il me proposa de nous rendre d’abord sur les lieux où le dessin avait été exécuté.

Nous nous retrouvâmes donc le samedi suivant à Meiringen, le courant passa immédiatement entre nous et nous décidâmes de nous tutoyer. Ruedi était bûcheron. Nous prîmes le car postal, puis marchâmes jusqu’à l’endroit qui correspondait à l’aquarelle, au bord d’une rivière. L’endroit était magnifique avec le glacier du Rosenlaui au loin. Je fis une photo pour comparer et voir dans quelle proportion la glace avait fondu depuis deux siècles.

Nous longeâmes la rivière sur quelques centaines de mètres, un torrent s’y jetait, il était à sec en cette année de sécheresse. Un pont de bois l’enjambait. Je demandai à Ruedi :

— Pourquoi ton ancêtre se serait-il déshabillé en présence des deux Anglais ?
— Pour se baigner, il faisait peut-être beau, comme aujourd’hui. Ou alors ils ont dû passer le torrent dans l’eau.
— Crois-tu qu’il y avait déjà un pont ?
— Certainement, fit Ruedi, ce pouvait être un simple tronc d’arbre.
— Dangereux, on pouvait glisser et tomber dans l’eau.
— C’est à cela que je pensais, l’eau est boueuse lorsqu’il pleut. Ruedi est tombé à l’eau, il a dû laver ses habits.
— Aurait-il osé se déshabiller devant deux gentlemen ?
— Il l’a fait, c’est évident, et ton Turner l’a croqué pendant que ses habits séchaient.

J’imaginai la scène, sans savoir si elle s’était réellement déroulée comme cela. Je demandai :

— Et les deux Anglais, se sont-ils aussi déshabillés ?
— Sûrement, deux hommes qui voyagent ensemble pendant plusieurs mois ne devaient pas se gêner de se montrer nus.
— Ils n’avaient pas de femmes avec eux.
— Oui, je vois ce que tu veux dire. C’est toi qui es historien, tu dois savoir si Turner était homosexuel.
— Je n’ai rien trouvé à ce sujet dans sa biographie, mais l’homosexualité était interdite en Angleterre. Ils pouvaient l’être sans que cela soit public, c’était plus facile lors d’un voyage à l’étranger. Tu penses que Ruedi couchait dans la même chambre qu’eux ?
— Avant ou après le passage du torrent ? Après, peut-être…
— Ce ne sont que des hypothèses, nous ne saurons jamais la vérité.

Ruedi testa la température de la rivière avec la main et dit :

— Elle est bonne, on se baigne ?
— Euh… Je n’ai pas l’habitude, je crains d’avoir froid.
— Je ne t’oblige pas, moi, je le fais depuis mon enfance.
— Et je n’ai pas pris de maillot de bain.
— Cela n’existait même pas en 1802. J’ai un linge pour me sécher, tu pourras aussi l’utiliser.

Ruedi se déshabilla entièrement et se trempa dans la rivière. J’hésitai à le rejoindre, puis je le fis. Cela me tentait de ressentir la même chose que ces voyageurs deux siècles plus tôt, sur les routes pour l’art au détriment de leur confort. L’eau était glaciale, je ressortis immédiatement et me séchai. Ruedi resta plus longtemps.

Lorsqu’il sortit de la rivière, la ressemblance de son corps avec celui de son ancêtre me frappa, je le lui dis.

— Tu n’as pas tout vu, me répondit-il en riant.

Nous nous rhabillâmes, mangeâmes notre pique-nique et marchâmes jusqu’à l’arrêt de bus suivant. Nous rentrâmes en passant la Grosse Scheidegg et Grindelwald.

La maison des grands-parents de Ruedi se trouvait à Zweilütschinen. Le grand-père était décédé tandis que la grand-mère était soignée dans un home, elle avait perdu la mémoire. La famille avait décidé de vendre le bâtiment car il était en mauvais état et personne ne s’y intéressait. Ruedi avait posé le dessin sur la table de la cuisine. Je l’examinai attentivement mais ne trouvai aucun indice qui pouvait confirmer que Turner en était bien l’auteur.

Ruedi me montra la cave qui était un véritable capharnaüm, d’autres secrets s’y cachaient peut-être et il avait l’intention de tout trier. Je lui souhaitai bon courage. Il m’invita ensuite à souper dans une auberge de la région, puis à passer la nuit dans la maison de ses grands-parents qui lui rappelait de bons souvenirs, il y venait chaque année en vacances.

— C’est dans cette maison que je me suis branlé la première fois, fit-il en riant.

Je faillis lui dire que je n’avais pas pris de pyjama, je me retins car il m’aurait répondu que cela n’existait même pas en 1802, c’étaient des chemises avec des bonnets.

Que vous dire encore ? Ruedi n’a jamais fait expertiser le dessin de Turner, il l’a gardé précieusement sans même en parler à ses parents. Un dernier détail : le pénis en érection de Ruedi en 1802 était court et large, terminé par un gros gland, tandis que celui de Ruedi en 2022 est fin, long et son gland est pointu.


[Image: Jim%2BMac.jpg]

Quatrième gadoue,

Salut tout le monde,

  Il faut que je vous raconte la semaine de ouf qu'on a eu, mon pote Camille et moi, il y a une quinzaine de jours. On est en fac tous les deux et l'association des étudiants de France avait organisé une semaine de vacances dans le sud de la Drôme, un petit village perdu au milieu de nulle part. Tout un camping ayant été réservé pour cette semaine-là.

  Ça fait deux ans que Camille et moi - au fait, moi c'est Yoan - on est comme cul et chemise. On a les mêmes délires de sports extrêmes, de chouilles extrêmes et de baises extrêmes… sauf que, Camille nique avec des filles et moi avec des garçons. Quoique, si j'ai pas de garçons, je me rabats sur les filles. Et beau gosse comme je suis ''Avec les filles j'ai un succès fou-ou-ou'' dit une chanson du temps de ma grand-mère. Et c'est vrai ! Du coup j'en ramène à la coloc et souvent je les partage même avec Camille.

  Je ne fais pas ça par philanthropie, loin de là, mais ce sont les seuls moments où Camille me laisse libre accès à sa queue qui me fait tant rêver. Elle n'est pas énormément longue, est légèrement courbée vers le haut et très veineuse, son gland, bien décalotté, forme un beau chapeau de champignon, sa tige est massive et épaisse et ses couilles rasées ne sont pas avares de nectar blanc, épais et souvent grumeleux, lorsqu'elles le libèrent. Aussi, les gémissements qu'il pousse à ce moment-là me donnent des frissons dans tout le corps et décuplent ma jouissance.

Pour autant on ne peut pas dire qu'on en a fait souvent des plans à trois mais au fil du temps, on s'en ai fait un ou deux par mois. Et je ne vous dis pas le pied que je prends chaque fois à le sucer. Oui, parce que si Camille ne m'a jamais touché - ou alors involontairement - il se laisse toucher mais il ne faut pas que j'aille voir trop loin, non plus.

Retour au jour du départ…

  Il est tôt. On finit de charger la voitue.

– Tu es sûr qu'on n'a rien oublié Yoan ? On refait le listing.
– Ok ! La tente 4 places, 2 lits gonflables 140 par 200, les duvets, la table, les chaises, la glacière électrique, le panneau photovoltaïque qui fait fonctionner la glacière, la bouffe, les bouteilles, la vaisselle, nos fringues. J'ai même mis du p.q. et de l'essuie-tout en rabe.
– Je suis sûr qu'on oublie quelque chose mais je ne sais pas quoi.
– Bah écoute, si on a oublié quelque chose on l'achètera sur place.
– Ça y est, j'y suis ! Tu as pris le sac plastique dans l’entrée ?
– Non, pourquoi ? Il fallait le prendre ?
– Tu m'étonnes qu'il faut le prendre, c'est notre stock de capotes et de lubrifiant pour la semaine. Ma pote qui est bénévole à AIDES m'en a refilé pas mal. De toute façon elle a prévenu son assos qui va envoyer du monde au camping pour faire des distributions gratuites. Mais comme je compte bien baiser au moins trois ou quatre fois par jour et aussi par nuit, on a besoin de provisions. Je remonte le chercher.

  Il part en courant vers la maison et revient aussi vite qu'il est parti. Il case le sac dans le coffre qu'il referme et nous voilà partis, zic à donf. On chante en même temps que la musique et ce qui doit arriver arrive. Deux motards nous doublent et font signe de les suivre. Contrôle des papiers du véhicule, alcootest et même recherche de stupéfiants, avec un coton tige dans la bouche. Et ce con de Camille qui dit tout fort :

– Yo, c'est plutôt le coton tige ou la langue du monsieur que tu voudrais dans ta bouche et pas celui-là, pas vrai ?

  Le jeune flic qui est en train de me passer le coton tige dans la bouche rougit et moi également Cam va pour continuer mais l'autre flic lui dit :

– Ouvrez donc la bouche, vous aussi, ça vous évitera de dire des inepties.

  Et Voilà mon Camille rendu muet, la bouche ouverte avec le coton tige dedans. Les résultats sont négatifs, on repart. On roule deux bonnes heures avant de nous arrêter pour pisser et boire un café. Et nous voilà repartit. Cette fois c'est Camille qui conduit. Et, presque arrivés au camping, dans un rond-point il y a encore les flics et cette fois, la douane. Et bien sûr, on y a droit. Mais cette fois il y a même un chien qui nous renifle. Et on arrive enfin !

  Le coin est sympa, il est arboré et le comité d'accueil de la fac est déjà en place.

– Salut les gars, vous avez fait bonne route ?
– Tranquille, par contre, tu devrais mettre fissa sur le site qu’il y a un contrôle des douanes et de la police à quelques kilomètres d’ici.
– Putain, ils font chier ! Adri, tu t'en occupes ?
– J'y vais de suite.

  Il nous demande nos noms qu'il coche sur une liste et nous dit qu'on est les premiers à être arrivés. Puis nous dit de suivre les flèches et qu'on s'occupera de nous plus loin. Plus bas d'autres gars nous indiquent la zone où planter notre tente et garer la voiture. Avec Camille on est très organisé. On a chargé la voiture à l'envers ce qui fait que quand on ouvre le coffre la première chose qu'on prend (à part le sac contenant les capote et le lubrifiant, hein) c'est la toile de tente qu'on monte en un temps record. On a une chambre de chaque côté de la tente et au milieu, pas loin de 3 m² où on tient presque droit lui et moi. Une heure plus tard on est installés. On a pas mal transpiré et du coup direction la douche. On se change et, vêtus d'un short de bain et de tongs, on passe aux sanitaires. Ensuite, on décide de faire le tour du propriétaire.

  Dans un espace dégagé il y a une estrade où des gars sont en train d'installer le son. Pas très loin, d'autres installent le bar et les machines à bière. Ça n'a pas l'air de fonctionner. On va leur donner un coup de main et bien vite, Camille et moi, on tire les premiers demis pour les essayer. C'est bon tout fonctionne.

  Petit à petit le camping se remplit. On aide certains novices à monter leur toile de tente. Camille à l'air soucieux.

– Qu'est ce qui ne va pas Cam ?
– Bin, y'a pratiquement que des mecs et les quelques meufs qu'il y a sont toutes maquées.
– Elles vont arriver, tu sais bien que les meufs ne sont jamais pressées quand elles conduisent.

  C'est vrai, le peu de gazelles présentes, je l'ai remarqué aussi et dans mes observations, j'ai même déjà repéré deux ou trois petits mecs, bien à mon goût dont deux beaux qui ont monté leur tente pas loin de la nôtre.
Le camping continue à se remplir. On décide d'aller se baigner dans la rivière toute proche. Un gars nous a expliqué qu'à quelques centaines de mètres en amont il y avait un trou assez grand où on pouvait plonger et nager. Le hic, a-t-il dit, c'est que c'est naturiste et que les naturistes tiennent à ce que ça le reste.
Cam se marre et répond : Si c'est que ça, on se foutra à poil.

Nos voisins ont entendu qu’on parlait de baignade et, avec notre approbation, nous accompagnent. On trouve facilement de la place et ils sont rosissant en enlevant leur short de bain, on saute tous à l’eau.

À notre habitude, Camille et moi, on fait les cons en essayant de nous couler. Nos collègues sont plus timorés et se contentent de nager. A un moment, on repère le plongeoir idéal, une avancée rocheuse qui surplombe l’eau et au lieu de faire le tour, on escalade en varappe la paroi.

Camille ouvre la voie et ‘’putain le con !’’ je sais qu'il doit trouver des points d’appuis mais il écarte tellement les jambes que je vois son trou rose, ses couilles toutes lisses et sa queue qui pendent mollement. Je détourne le regard parce que, là, l’autre conne commence à durcir.

Il attend que je sois aussi sur la plateforme pour plonger. Un gars du cru nous prévient de plonger sur la droite parce qu'à gauche il y a une pierre qui a déjà causé pas mal d’accidents.

  On fait quelques plongeons, de la bronzette et vers dix-huit heures, on décide de rentrer. On a la surprise de voir qu'entre notre tente et celle des gars il y en a une autre au sol et que quatre filles essaient désespérément de la monter. Tels des Zorro modernes, Cam et moi, on s'en charge. Elles ont presque la même que la nôtre alors c'est facile. Je vois Cam qui reluque leurs rondeurs et son short de bain laisse deviner ses envies. Le connaissant comme je le connais, sur les quatre il y en a trois très à son goût et pour ne pas faire de jalouses, il s'occupera aussi de la quatrième.

  Vingt heures, on est tous devant la scéne où les organisateurs nous expliquent le déroulement de la semaine, les activités proposées ou possibles moyennant finance mais rien d'exorbitant pour un budget d’étudiants.  Et la musique laisse la place aux discours. J'ai faim et Camille aussi. Ce soir ça sera taboulé, saucisson, chips et fruits. On se prend deux demis chacun au bar, pour faire descendre tout ça. Puis on retourne à la fête.

Ça danse, ça boit et ça fume… et pas que du tabac. Le DJ demande des volontaires pour un concours de tee-shirt mouillé. Plusieurs filles grimpent sur l’estrade. Avec Cam on est aux premières loges. Dans un second temps il réclame aussi le même nombre de volontaires masculins.

Avec d’autres, on se porte volontaires. Comme les filles il nous fait passer derrière un rideau où on nous tend à chacun un mini string blanc. Pour nous ça sera le concours des plus jolies fesses. Cam est dépité. Il pensait qu'on allait verser l'eau sur les tee-shirts des filles.

On se retrouve vite tous à poil, à enfiler le string qu'on nous a donné. J'ai un peu du mal à caser tout mon matériel dedans. J'ai pas une queue d'âne, ni des couilles comme des pastèques, mais les quelques (beaux) spécimens qui sont là ont de quoi me mettre en émois. Ça y est tout est rentré.

  C'est les filles qui doivent commencer. On assiste au spectacle des coulisses. Et les organisateurs s'en donnent à cœur joie à verser de l'eau sur les tee-shirts.

Plusieurs des gars ont des problèmes pour tout contenir dans le string et on est peu à vraiment nous maitriser. Quoique pour moi c'est plus la queue et le cul du grand blond musclé qui commencent à me faire de l’effet. Et je crois que je fais de l'effet à mon voisin de gauche, celui-ci essaye d’être discret en louchant vers moi et se tripote la queue pour la remettre en place.

  Ça y est c'est notre tour. On doit traverser la scène en tournant sur nous-même. Ce sont les filles qui ont fait le concours de tee-shirts mouillés qui sont les juges et il y a un drap entre elles et nous qui cache le haut de notre corps jusqu’au nombril. Elles nous éliminent un à un à l’aveugle et pour finir il reste Cam, le grand blond, le gars à qui j'ai fait de l'effet et moi.

Les jurés ont du mal à nous départager. On nous fait aligner, cul vers elles, et elles viennent palper, caresser, pincer pour certaines et même quelques mains plus curieuses que d'autres viennent voir ce qu'il se passe devant.

  Cam et moi on est premier, ex aequo, et le grand blond troisième – nos culs musclés et bien épilés ont fait la différence. D'avoir fait les cons nous aura permis de gagner des tickets de boissons gratuites qu'on s'empresse d'aller consommer avec les autres concurrents. C'est déjà ça.
Finalement le grand blond n'est pas si hétéro que ça et le gars à qui je fais de l'effet pas si gay que ça non plus parce qu'on se retrouve à huit - dont quatre des filles - dans la tente.

  Et ce qu'il s'y passe … bin, on peut en faire un film, très, très hot mais surtout, très, très hard et les filles ne sont pas les plus réservées. Elles sont même allées chercher leurs sextoys et d'en voir une enfoncer le sien entre les fesses musclées de Cam me procure un tel plaisir, que le grand blond qui me suce, a failli s'étouffer en recevant ma production lactée. On remet ça plusieurs fois dans la nuit et j'ai même le plaisir de recevoir la manne de Cam qui enfonce sa queue bien au fond de ma bouche en me maintenant la tête alors qu'il jouit.

  Certains sont partis au petit matin, d'autres sont restés et après quelques préliminaires plus que poussés on se lève. Après un petit-déjeuner copieux Cam et moi on part courir. C'est complètement crevé qu'on rentre au camping. Un gars de notre âge, est en train de poser une affiche orange fluo. On s'approche pour la lire.

– Salut les mecs, demain on organise la troisième Crad’eau. Ça se passe à quelques kilomètres d’ici.
– Ça consiste en quoi ?
– C'est un concours qui n'en est pas un. Ça commence par une descente en canoë de quelques kilomètres, puis d'un parcours où il y a plusieurs obstacles à franchir et le but est de ne pas se salir, du moins autant que possible, parce qu'il y a de la boue de partout en cas de chute. Et il n'y a jamais eu personne pour le moment à ne pas être revenu crado. Ça se joue par équipe de deux et l'inscription est de 10 euros par duo. Pour ce prix-là il y a un tee-shirt offert et un petit filet garni chacun avec des produits locaux.
– Ça te dit de le faire, Cam ?
– Grave, et toi, Yo ?
– On va s'éclater mec.
– À demain alors. N'hésitez pas à en parler à vos potes.
– Ça sera fait.

  Après une bonne douche et un repas - plus que déséquilibré - on veut faire la sieste mais une des meufs de la veille vient nous voir avec une autre idée en tête - on fera la sieste après.

Cette fille je l'aurais embrassé et baisé autant qu'elle aurait voulu parce que ça m'a permis de bouffer le cul de Cam et d'y enfiler un doigt sans qu'il me repousse la main comme il fait d'habitude puis, à la suite de changements de positions, de le sucer en jouant de deux doits avec sa prostate. Il jouit tellement fort qu'il ne repose plus que sur sa tête et ses talons. Et je ne peux avaler tout ce qu'il a produit. La meuf jouit en même temps que lui. Il n'y a que moi à avoir la queue raide et baveuse. Je ne sais pas comment elle s'y est prise mais de voir ma queue s'enfoncer dans la bouche de Cam a failli me faire jouir direct. Heureusement que la gourmande le remplace. Cam cherche quelque chose et je le vois ouvrir une dosette de lubrifiant. Il cherche ma prostate qu'il trouve et joue avec. Il y met même deux doigts. Et ils me sucent à tour de rôle. Et quand j'envoie la sauce autant lui que la meuf en prennent plein la tête.

  Comme la veille, à vingt heures, les organisateurs nous font un compte rendu de la journée et des activités du lendemain. Il parle de la crad’eau. Et on est pas mal à s’inscrire pour le lendemain.

  Donc le jour J - ou le D Day en anglais - Cam et moi on se prépare. On a décidé de nous saper en beaux gosses sexy. On ne va pas avoir de problème, question physique, LOL. On est vite d'accord sur le short. On met chacun un même short d’athlétisme, vous savez ces mini shorts avec slip intégré et échancrés haut sur les côtés, vous voyez de quoi je veux parler ? Le mien est jaune fluo et celui de Cam, orange fluo. On enfile ensuite un marcel blanc très moulant et les filles, qui sont venues voir si on était prêt, nous ceignent la tête avec un bandana rouge pour moi et blanc, pour Cam. Elles en profitent un peu pour nous tripoter et nos shorts ne cachent plus grand chose de nos anatomies respectives en sortant de la tente.

Finalement on est une bonne vingtaine d'équipes à participer.

  La première partie en canoé est plus que facile. Puis on nous montre le parcours et les mares de boue où on ne doit pas tomber. En fait le crad'eau est une espèce de parcours du combattant ludique. Les premiers candidats passent et c'est la franche rigolade. Tout a été fait pour qu'on tombe. C'est notre tour. On est jugé sur la propreté au bout des dix premiers obstacles parce qu'après on est obligé de se saloper, c’est carrément le parcours du combattant. Cam et moi on est (presque) toujours nickel au passage du dixième obstacle.

Puis c'est la grosse rigolade parce qu'on fait tous exprès de se rouler dans la fange. On fait des boules de ‘’gadoue’’ et on se bombarde avec. À l'arrivée on en a de partout, j’en ai même entre les fesses.  Heureusement que juste à côté il y a la rivière. Les garçons d'un côté, les filles de l’autre. Avec Cam on fait simple. On se fout à poil et, nos fringues à la main, on s’avance dans l’eau jusqu’à la taille pour commence à se laver. L'eau claire vire instantanément au trouble puis devient opaque et marron foncé, au fur et à mesure que les gens arrivent.

– Cam, c’est vachement collant. Tu peux m'aider et enlever la boue que j'ai dans le dos ?
– Tourne-toi. Tu me le feras, après.

  Il se sert de son short comme un gant de toilette et descend tout au long de mon dos. Le trou d’eau n'est pas très large. On est serré et je sens la queue de Cam qui frôle mes fesses. Cam arrive à mon popotin qu'il nettoie aussi bien que mon dos. Il s'enhardit même à nettoyer entre mes rondeurs, avec insistance. Je bande comme un âne en rut.

– À mon tour maintenant.
– Tourne-toi.

  Et cette fois, c'est lui qui sent ma queue raide contre ses fesses. Tout aussi consciencieusement que lui, je lui nettoie le dos, les fesses et entre les fesses comme il me l'a fait. Le temps de débander on lave aussi nos tee-shirts et nos shorts - shorts qu'on renfile sur la berge. Petit à petit la rivière se vide et retrouve sa clarté.

  On a gagné, bien sûr ! Pour Cam et moi, un gros panier garni chacun plein de bonnes choses locales ainsi qu'une belle médaille... en chocolat.   
On finit notre semaine au camping où on partage notre temps en sexe, sport et rigolade.

La dernière nuit je l'ai passée entre les bras de Cam, en tête à tête. On n'a pas fait grand-chose entre nous. Du touche pipi diraient certains. Mais ça nous a suffi. Et pour la première fois, à ma plus grande surprise, Cam m'a roulé des pelles d’enfer, faisant de moi l'homme le plus heureux du monde. Et juste avant de nous endormir, il m'a dit :

– Je sais déjà que tu suces mieux que toutes les meufs qui me l'ont fait et tu m’as fait découvrir de nouvelles sensations .. et sentiments. Bientôt je voudrais savoir, si tu es d’accord, si ton cul est plus serré que le vagin d'une meuf.


  Donc, depuis quinze jours, c’est la fête à la maison ...


Ah oui, encore une chose, la photo, ce n’est ni Cam, ni moi. On est bien plus mignon, sans vouloir dénigrer le gars en photo.