Entre ombre et lumière (gay, ados, terminé) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Entre ombre et lumière (gay, ados, terminé) (/showthread.php?tid=68) |
Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 01-12-2020 9 - Laurent : Sortie du placard Pourquoi suis-je revenu face à mon miroir ? Probablement pour en finir avec trois années de mensonges et de souffrances. Je n'ai pas vraiment besoin de le faire, mais je veux marquer ce jour de manière définitive dans mon esprit. Est-ce que tu aimes les hommes ? Oui. Oui, et j'en ai même embrassé un. Et c'était merveilleux. Je regarde mon reflet. Il n'y a plus de douleur dans mon regard, ni dans mon esprit. Est-ce que tu aimes les femmes ? Oui, aussi. J'ai aimé sincèrement Annie. Mais je dois bien m'avouer que je n'ai regardé aucune autre femme de cette manière. Annie était... unique. J'aurais pu faire ma vie avec elle, sincèrement. Mais je ne sais pas si je pourrais le faire avec une autre. Peut-être, qui sait. Sauf qu'en ce moment, la question ne se pose pas. Je sais ce qu'il en est. Il y a un homme qui emplit toutes mes pensées. Pourquoi, d'ailleurs ? Julien est comme moi, mais je n'éprouve pas... pas la même chose. Et merde ! Je pensais en avoir fini avec mes soucis, mais on dirait que ça ne fait que commencer. Pourquoi est-ce que je ne pense qu'à Yann ? Il a toutes les chances d'être hétéro, comme tout le monde, ou presque. Alors pourquoi est-ce que c'est lui que je regarde, alors que j'ai Julien sous la main ? Ce n'est pas simple, les sentiments, hein Laurent ? Enfin, je verrai bien... je saurai bien... Je leur ai promis de tout leur dire, et je le ferai... Quand je serai prêt. Julien préparera le terrain quand il fera son, comment disent-ils déjà, sur le net ? Ah, oui, coming-out. La sortie du placard. Drôle d'expression. En attendant, j'ai un autre problème, plus pressant. Ma famille. Même s'ils se sont réjouis de constater que mon moral s'est plus qu'amélioré, ils se demandent toujours ce qui m'est arrivé. Ils se doutent bien que ce n'est pas l'angoisse du bac qui me m'a mis dans cet état. Je ressors de la salle de bains pour rejoindre ma chambre. Je croise Isa en chemin. - Je suis contente que tu ailles mieux, Lolo. - Merci. J'ouvre ma porte et entre. Isa me suit à l'intérieur et referme la porte. - Tu es sûr de ne pas vouloir m'en parler ? - Bah, ce n'est rien, tu sais. C'est passé. Pas la peine d'en parler. - Tu sais, mais j'en ai connu, des grands garçons qui avaient des soucis. J'ai plein de copains à la fac, et ils me disent tout, un jour ou l'autre. À tel point que je me demande si je ne vais pas changer de voie. - Qu'est-ce que ça a à voir avec moi ? - Ça a à voir avec le fait que quel que soit leur problème, je les écoute, et je tâche de les aider de mon mieux. Mais tu sais quoi ? C'est le fait d'être écouté qui importait le plus, pour eux. D'avoir quelqu'un de compréhensif, qui est prêt à tout entendre, et surtout, qui ne les jugera pas. J'ai fini par avoir une certaine réputation, par le biais du bouche à oreilles. J'ai eu droit à tout, et j'ai aidé chacun comme je le pouvais. - Tu n'en as jamais parlé ! - Papa et maman n'apprécieraient pas que je passe autant de temps avec les autres. Ils craindraient que ça influe négativement sur mes études. En fait, non. Je gère. Mais va donc leur faire comprendre ça. - Mouais... - Alors, toi, mon petit frère, dis-le moi franchement : ne ressens-tu pas, au fond de toi, l'envie d'en parler à quelqu'un ? Tout en sachant que je ne te jugerai pas, que ce que je t'offrirai, c'est ma compréhension ? - Si... - Je t'écoute. - Je... ah, c'est si dur ! Je... je... Je tremble, angoissé, les mots ne veulent pas sortir de ma bouche tellement j'ai peur, je dois me forcer à le dire. - Je suis... gay. - Je tiens à te dire tout de suite que ça ne change rien pour moi, Lolo. - Merci, merci Isa ! Dis-je en la serrant dans mes bras. Quel soulagement ! J'ai l'impression qu'on vient de retirer un poids d'une tonne qui pesait sur mon cœur. - Dis-moi, cette histoire avec Annie, c'était un mensonge ? - Non, pas du tout... Annie... c'était... une fille exceptionnelle. - J'imagine. Je réponds aux questions de ma sœur sur mon homosexualité, lui raconte ce qui s'est passé ces dernières semaines, le fait que j'aie flashé sur Yann, mes discussions avec Julien et l'aide qu'il m'a apporté, et enfin, ce premier baiser, aujourd'hui, pour en terminer avec mes réflexions de la soirée. - Hou là, tu t'es bien compliqué les choses, on dirait. Reste à croiser les doigts et à espérer que ce Yann soit gay lui aussi, non ? - Oui ! Mais j'ai peu d'espoir. - C'est vrai qu'il y a peu de chances, mais sait-on jamais ? Reste à trouver un moyen de le découvrir. - Je compte tout dire à mes amis. Julien va se révéler à eux ce week-end, et si ça se passe bien, je le ferai aussi. Restent Philippe et les parents... Je verrai ça après. - Je pense sincèrement que ça va bien se passer. - J'espère. - Bah, je peux même te dire une chose: même si ton frère est hétéro, enfin j'en suis certain, ou alors j'ai mal regardé sa copine, il a un très bon copain gay, et ils s'entendent super bien. Alors, tu vois, tu n'as rien à craindre en ce qui le concerne. - Ouah ! Ça me soulage, en effet. C'est grave quand même, je me rends compte que je vous connais bien mal, finalement. - Il était temps que tu t'en rendes compte ! Tu ne t'en es peut-être pas aperçu, mais tu t'es pas mal replié sur toi-même, ces derniers mois. - Ah... C'est possible, en effet. - Quant aux parents, eh bien, je ne pense pas qu'ils y verront un problème. Enfin, fais comme tu le sens, et quand tu te sentiras prêt. - Oui. Merci Isa, merci pour tout. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 02-12-2020 Bonjour, oui Laurent est sorti du placard. Sa sœur Isa lui parle et lui explique qu'elle voit qu'il n'est pas bien dans sa peau. Elle dit aussi qu'elle a l'habitude d'être à l'écoute des autres et qu'elle ne juge pas, elle est un soutien. Laurent dit alors à Isa qu'il est gay. Il explique ce qu'il ressent et son cheminement chaotique. Isa le rassure concernant les membres de la famille et laisse à Laurent le temps et l'occasion de le dire aux siens. Pour ce qui est de Yann, Laurent va devoir trouver le moyen de savoir s'il est hétéro ou gay. Belle suite. Merci [member=201]inny-2[/member] Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - emmanolife - 02-12-2020 Isa est une super frangine, rien ne pouvait faire plus de bien à Laurent que cette discussion où il peut enfin s'ouvrir de ce qu'il a sur le cœur. Enfin, presque rien. Une discussion avec Yann pourrait être intéressante aussi, mais plus risquée. Merci, Inny-2. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 02-12-2020 10 - Tous : Du soir au matin Julien Laurent, Laurent, Laurent ! Je t'ai embrassé ! Je t'ai serré contre moi et je t'ai embrassé ! J'ai même senti ton érection contre la mienne... Tu me désires, c'est évident. Ah, embrasser ces lèvres, sentir ta langue jouer avec la mienne, sentir ton abandon... Je suis fou de joie, fou de bonheur, je vis un rêve éveillé... Pitié, Laurent, accepte pleinement tes désirs... Aime-moi, désire-moi, prends-moi ! Je te veux, je te veux depuis trop longtemps ! Mon sexe est assez dur pour servir de pied-de-biche, et je m'en occupe depuis un petit moment. Mon plaisir monte rapidement, et c'est en poussant un petit cri de plaisir que je me vide à grands jets. Ouah ! C'était fort, ce coup-ci... Laurent J'ai vécu aujourd'hui plusieurs choses décisives... Ma vie ne sera plus jamais la même. Je repense au baiser que j'ai offert à Julien. Je commence à le regretter... Je n'aurais pas dû m'offrir comme ça. J'ai juste eu envie de... je ne sais pas trop, en fait. Vérifier ? Marquer le coup ? Remercier Julien ? Merci pour tout, voilà un lot de consolation ? Pfff... C'est Yann, que je veux. Yann... David Merde, j'ai recommencé. Je me suis encore conduit en sale gosse égocentrique. Pourquoi tout me serait-il dû ? Mes potes ont leur propre vie, et elle ne tourne pas autour de moi. Comme le dirait papa, « Aussi en avance que tu sois, David, tu n'as que 16 ans, et tu réagis comme tel. Ce qui est rassurant, d'une certaine manière. » Il me fait rentrer l'humilité dans le crâne autant qu'il le peut, mais y a des fuites. Qu'ils aient des problèmes et qu'ils décident de ne pas m'en parler, c'est leur affaire, bon sang. C'est moi qui me suis plaint d'avoir reçu trop d'aide de leur part, non ? Ils ont décidé pour mon bien de relâcher un peu les liens entre nous, ou un truc comme ça. Yann Je voudrais tant pouvoir me vider l'esprit une bonne fois pour toutes de toutes ces pensées... de tous ces désirs... Je voudrais pouvoir ne plus penser ainsi à Laurent ! Mais... je n'en peux plus de me torturer ainsi l'esprit. Je n'en peux plus de souffrir comme ça ! Je veux juste... Laurent... Je rallume ma lampe de chevet et sort de ma table de nuit un épais livre relié de cuir. L'ouvrage est lourd, ancien, c'est un cadeau de mon grand-père. Même si je n'ai plus la foi, je trouve parfois du réconfort dans sa lecture. Mais pas toujours, bien sûr. Je m'installe à mon bureau et l'ouvre au hasard. Malheureusement, à trop consulter certaines pages, il finit par s'ouvrir de lui-même à ces mêmes pages dès qu'on le laisse faire. > Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme. C'est une abomination. (Lévitique, 18, 22) Pfff. Il fallait que je retombe là-dessus. Et bien sûr, ça ne suffisait pas de le dire une fois. Il a fallu qu'ils le répètent plus loin. Même pas besoin de le lire, je le sais par cœur, à force, hein ? > L'homme qui couche avec un homme comme on couche avec une femme : c'est une abomination qu'ils ont tous deux commise, ils devront mourir, leur sang retombera sur eux. (Lévitique 20, 13) J'ai lu et relu ces phrases plus d'une centaine de fois. Et qu'est-ce que ça m'a apporté, sinon plus de souffrances ? Je n'ai jamais pu changer mes sentiments, ni repousser mes désirs. J'ai échoué constamment. J'ai même fini par laisser Seb me... me... Laurent Jeudi 16 mai Je m'étire en bâillant et jette un coup d'œil au réveil. Je l'ai précédé d'une bonne heure. Super. Je referme les yeux et tente de retrouver le sommeil. Perdu. Tant pis. Je finis par allumer la lumière et, après avoir désactivé la sonnerie, remonte le store. Je regarde, dégoûté, la pluie qui tombe à verse. - Et zut ! J'espère qu'il fera beau ce week-end, ou on devra faire une croix sur le barbecue. Marchant rapidement sous la pluie, j'arrive au croisement et y retrouve Yann. Yann. C'est douloureux, vraiment douloureux, de l'avoir si près de moi et de ne rien pouvoir lui dire de mes sentiments. Patience... Yann Je suis de nouveau assailli de sentiments contradictoires en retrouvant Laurent. Ça me fait mal. Je ne sais plus quoi faire, plus quoi décider. - 'lut, Yann ! - Yo, Lo ! Faute de pouvoir dire quoi que ce soit en ce moment, je poursuis mon chemin en silence, jusqu'à l'intersection suivante, où nous retrouvons Julien. Les salutations habituelles me distraient un peu, l'espace d'une seconde... Julien - Quel temps ! J'espère que ça va se calmer vite fait ! - Oui, je me suis dit la même chose en me levant ce matin. Ce serait dommage de se passer de barbecue. - Un barbecue ? Miam ! - Croise les doigts, Yann. - Tous ! David Je vois mes amis arriver en courant pour profiter de l'abri du grand auvent qui protège une partie de la cour. - Salut, la forme ? - Oui ! - Au fait, dit Laurent, ce midi, on mange ensemble. On a fait bande à part suffisamment longtemps, Ju et moi. - Chouette ! En regardant Julien et Yann, je constate que leurs réactions sont assez mitigées. Mais que se passe-t-il donc, entre eux ? Pourquoi ai-je le pressentiment que ce week-end ne va pas être aussi amusant que les années précédentes ? Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 02-12-2020 Bonsoir, chacun de leur côté pense, réfléchi, se pose des questions sur leur état, sur leur "amitié" envers l'un de leur ami. Difficile de se torturer l'esprit si c'est pour penser mais ne rien dire à la personne, à celui qu'on a en tête de matin au soir et parfois du soir au matin. Parviendront-ils à enfin se parler et à dire ce qu'ils ressentent, ce qu'ils pensent? Il me tarde de lire la suite. Merci [member=201]inny-2[/member] Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 03-12-2020 11 - Laurent : Préparatifs Face à mon miroir, je tente de passer outre la sensation qui me serre la gorge. Bon, allons-y... - Papa, maman, j'ai une chose à vous dire... Je suis gay. C'est facile devant son reflet. - Yann, David, voilà... Je suis gay, moi aussi. Et si je prenais trois ou quatre bières, avant ? - Julien, je... je veux te dire que... que ça ne peut pas aller plus loin entre nous. Tu es un ami pour moi, un ami super, mais rien de plus. Le pauvre. Merde, je ne peux pas te dire une chose pareille. Après tout ce que tu as fait pour moi, tout ce que tu as traversé, je vais juste te dire merci et au revoir. Tu vas le prendre comment ? Comment je le prendrais, moi, si j'étais à ta place ? Honnêtement... je le prendrais mal. Bon, en attendant, il y a quelque chose que je peux faire, et qui sera plus constructif que cette répétition stupide. Je sors de la salle de bains et me dirige vers le fond du couloir, puis frappe à la porte de mon frère. - Entre ! J'entre et referme derrière moi. - C'est lourd, dit Philippe, il n'a pas cessé de pleuvoir de la journée. - Oui... espérons que ça va s'arranger dès demain. - Tu venais pour quoi ? - Isa m'a parlé de toi, je me suis rendu compte que je n'avais plus pris de nouvelles depuis un moment... - Content de voir que tu sors de ta coquille. Tu sais, je me suis pas mal inquiété pour toi. J'avais demandé à Isa de garder un œil sur toi et de ne pas rater une occasion de te parler. Je lui souris. - Elle m'a dit un truc qui m'a fait prendre conscience de mon ignorance de ce qu'est devenu ta vie. C'est vrai que tu as un pote gay ? - Bah oui. Pour moi, ça change rien. Merde, on est en 2002, pas au moyen-âge. J'espère que ça ne te pose pas de problème, à toi ? - Euh, non, ça ne risque pas, Phil. Je le suis. - Tu plaisantes ? Ça ferait bien rigoler Annie, ça. - Je t'en prie ! Tu crois que je plaisanterais sur un sujet pareil ? - Euh... Désolé. Mais tu es bi, alors, plutôt ? - Oui, si on veut. Disons que pour le moment, je m'intéresse surtout aux hommes. Je ne crois pas retrouver une femme qui soit aussi exceptionnelle qu'Annie. - D'accord. Mais de toute façon, la manière dont tu mènes ta vie ne regarde que toi, non ? - Oui... Mais mentir tout le temps, c'est au-dessus de mes forces. Surtout à ma famille. - Tu l'as dit aussi à Isa, j'imagine ? - Oui, il ne reste plus que les parents... J'hésite encore à le faire. - Isa et moi on sera là pour te soutenir, quand tu décideras de le faire. - Merci. Après avoir longuement discuté avec Philippe pour rattraper une partie du temps perdu, je retourne dans ma chambre et jette un coup d'œil par la fenêtre. Il ne pleut plus. Vendredi 17 mai Le soleil est de retour ! Seuls quelques nuages ici et là demeurent dans le ciel. Chouette. La journée commence bien. C'est de très bonne humeur que je sors de la maison, et cela ne fait que s'améliorer quand je retrouve Yann, qui a l'air très content lui aussi. Nous nous arrêtons au croisement pour discuter. - Salut Yann ! Tu as vu ça ! - Oui ! Rien qu'à penser au barbecue, j'en ai l'eau à la bouche ! - Tu ne viens pas que pour ça, rassure-moi ? - Mais non, voyons ! Pense juste à prendre un pied-de-biche pour me décoller de la table s'il reste un truc à manger. Il est si beau quand il sourit comme ça... Et c'est reparti, je me perds dans la contemplation de son visage, et mon regard se noie dans ses yeux bleus... Yann reste sans bouger, il n'esquive pas mon regard, et je commence à me demander si... - Yann... je... Je sursaute alors que sonne mon mobile, et le moment est brisé, Yann se détourne. Je sors mon téléphone de ma poche et le foudroie du regard. - Allô ? - Lo, c'est Ju. Tu dors ? - Bien sûr, je rêve que je suis dans la rue en train de marcher vers le lycée. - Bah tu ferais mieux de courir, plutôt, parce qu'il est moins dix. - Quoi ?! Je regarde ma montre et raccroche en constatant qu'il a tout à fait raison. - On court, Yann, on est à la bourre ! Ce moment si précieux, intemporel, se perd définitivement dans notre course effrénée vers le lycée. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 03-12-2020 Bonsoir, Laurent prépare son discours qu'il compte faire devant ses parents. Il progresse, il parle de ce qu'il ressent à son frère Philippe, il lui dit être gay. Son frère lui dit qu'il reste son frère malgré tout, comme Isa le lui a aussi dit! Pas facile de faire son CO. Il est temps d'aller aux cours. Laurent retrouve Yann et semble lui dire ce qu'il est. Mais manque ce bol, ils sont en retard, c'est Ju qui les faits redescendre sur terre! Merci [member=201]inny-2[/member] Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - emmanolife - 04-12-2020 Bon, maintenant c'est clair. Julien est amoureux de Laurent, et Laurent est amoureux de Yann. Julien va donc devoir chercher ailleurs son âme sœur et on ne voit pas trop pourquoi il ne trouverait pas facilement une fois qu'il sera parti de chez son papa autoritaire et homophobe. Pour Laurent, c'est encore plus facile, puisque Yann est secrètement amoureux de lui. Ce devrait donc pouvoir s'arranger facilement, à ce détail près qu'ils sont timides tous les deux et qu'ils n'osent pas se déclarer. Un peu comme dans la chanson de Trénet : Le soleil a rendez-vous avec la lune Mais la lune n'est pas là Et le soleil l'attend... Merci, Inny-2. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 04-12-2020 12 - Laurent : Je voudrais dire... Julien Hum hum. Je n'ai toujours pas trouvé comment amener la discussion sur l'homosexualité, demain soir. C'est pas... Ah... Mais oui ! Bon, reste à trouver le bon moment. Espérons que la discussion me tendra une perche. Mais, non, voyons, je n'ai qu'à attaquer direct sur le sujet, comme ça je ne risquerai pas de passer toute la nuit à attendre. OK, c'est décidé. Laurent Je suis malade ! J'ai vraiment failli dire « Je t'aime » à Yann, ce matin ? Mais qu'est-ce qui m'a pris ?! Un coup de folie, c'est pas possible autrement. Julien, je t'en dois une. David - T'es tout rouge, Laurent. - Oh, ça va. Julien s'approche de nous. - 'scusez, je vous prends Laurent... Un truc à régler pour demain. J'en ai pour une minute. Je les regarde s'éloigner et discuter à voix basse. Laurent fait oui de la tête, et ils reviennent vers nous. Je ne sais pas quelle surprise vous nous préparez... mais attendez de voir la mienne. Yann Ça a recommencé... je n'en peux plus... Sans le coup de fil de Julien, Laurent m'aurait demandé ce qui me prenait de le fixer comme ça. J'aurais été bien en peine de lui donner une réponse satisfaisante... Et pour ce qui est de la vérité, il n'aurait certainement aucune envie de l'entendre ! Julien, je t'en dois une. Laurent Rentrant chez moi, je retrouve ma famille, mes devoirs à faire... et pas mal de nervosité. Demain soir... Merde, je tremble. Faut que je me change les idées ce soir. Un bon jeu sur le PC... Un truc qui défoule. Je redescends après m'être lavé les mains, l'estomac mis en condition par l'odeur alléchante qui émane de la cuisine. Le repas commence joyeusement, maman s'est surpassée ce soir. Nous écoutons les informations, qui ne sont pas réjouissantes depuis plusieurs jours. L'une d'elles, toutefois, me fait dresser l'oreille. « En Grande-Bretagne, la chambre des Communes a adopté, à 228 voix contre 133, un projet de loi permettant aux couples non mariés et homosexuels d'adopter des enfants... » Nous écoutons le reportage, et je commence à me demander si je vais saisir maintenant cette opportunité, ou s'il est trop tôt... - Ce n'est pas en France qu'on verrait ça, dit Isa. Il y a encore beaucoup de discriminations. - N'exagère pas, répond mon père, il y a eu beaucoup de progrès de faits. - Le jour où on les autorisera à se marier, je serai d'accord avec toi, papa. - Mouais. - T'en penses quoi, maman ? Continue-t-elle. - Personnellement, je trouve qu'un enfant serait malheureux dans un couple gay. Je ne dis pas qu'il ne pourrait pas y trouver autant d'amour que dans un couple hétéro, mais vous imaginez le genre de remarques qu'on lui ferait à l'école, au collège ? « T'as deux papas ? ». Je vous passe le détail de la suite... Vous savez à quel point les enfants peuvent être cruels entre eux. Vous croyez que ce serait une vie pour ce pauvre enfant ? - C'est vrai, je pense qu'il faut d'abord changer les mentalités en profondeur, et ça, ça demande du temps, répond mon père. Isa et Phil me regardent, et je sens ma figure s'enflammer. - Bah... ça me fait vraiment plaisir que vous preniez ça aussi bien. Ça me touche très personnellement. - Pourquoi donc ? - Je suis... heu, je suis... enfin, je... Mes parents me regardent patiemment. - Je suis gay. Ouf ! C'est sorti. Et, avant que vous me fassiez la remarque, Annie, c'était une femme comme on n'en rencontre qu'une fois dans sa vie... En ce moment, je suis amoureux d'un pote... et il n'est pas encore au courant. C'est dur à vivre. Je ne sais pas comment il le prendra... J'ai tout sorti d'un coup... Tant que j' avais le courage de le faire. Il y a un moment de silence, puis ma mère reprend la parole. - On le connaît ? - Oui, c'est Yann. Ne lui dites rien, surtout ! Je gère. Elle a l'air de le prendre plutôt bien... - Oh, je ne vais pas m'en mêler. Mais je te souhaite de pouvoir trouver le bonheur, que ce soit avec lui ou un autre. - Merci, maman. Je lance un regard à mon père. - Et toi, papa ? - Je pense la même chose, voyons. Je me lève pour serrer mes parents dans mes bras, et je suis rejoint par Isa et Phil. Je me retrouve entouré par eux, recevant leur soutien et leur amour. Ma gorge se serre tandis que toute la tension que je ressentais se relâche, et je me mets à pleurer de joie. Mon angoisse et mes larmes s'écoulent hors de moi, ne laissant derrière elles que le bonheur que j'éprouve. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - emmanolife - 04-12-2020 Laurent a fait son CO auprès de ses parents. Personnellement, j'aurais d'abord tenté ma chance avec Yann. Vu que jusque là il était avec Annie, il vaut mieux assurer son coup avant de virer de bord. Et puis, si ça ne marche pas avec Yann, il n'y a aucune urgence à dire à ses parents qu'il est gay. Il ne doit pas être un grand stratège, Laurent : il voit un truc à dire, et, hop, il fonce. Il ne sera jamais dans la politique, ni même joueur d'échecs. Mais, bon, s'il est sûr de son coup, pourquoi pas, d'autant plus que ses parents ont l'air de prendre la nouvelle calmement. Intérieurement ils de disent peut-être qu'il a encore le temps de changer d'avis. Merci, Inny-2. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - KLO7514 - 05-12-2020 Perso, je trouve que c'est très beau, ce dénouement pour le jeune Laurent. Et, «quelque part», même si c'est une belle histoire, je me sens soulagé. Peut-être m'impliqué-je trop dans les personnages de jeunes? Que voulez-vous, ça a toujours été comme ça! Maintenant, autre paire de manches pour "affronter" Yann. Et quelle sera l'attitude de Juju, autre "aimant" de Laurent? Je crains une grosse crise de larmes, une sortie très rapide de ce garçon au cours de la soirée en principe de réjouissances... Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 05-12-2020 Bonjour, quelle belle suite. Laurent s'est lancé, il s'est découvert et a annoncé à sa famille qu'il était gay. Il est soutenu par Isa et Phil et les parents s'acceptent tel qu'il est! Je partage le point de vue de [member=156]KLO7514[/member] , je suis moi aussi soulagé qu'enfin il se soit décidé. Reste à savoir comme va réagir Yann et plus encore Julien ! Leur prochaine rencontre risque d'être "tendue"! Merci [member=201]inny-2[/member] Bon week-end à vous toutes et tous ! Philou Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - inny-2 - 05-12-2020 13 - Julien : Câlin du matin, chagrin Samedi 18 mai J'arrive tôt chez Laurent, j'ai en effet 2 heures d'avance, la fête ne commençant officiellement qu'à 11 heures. Il faut dire qu'il me manque, mon Laurent. Depuis que nous nous sommes embrassés pour la première fois, je n'ai plus pu disposer d'un seul moment seul avec lui. La porte s'ouvre suite à mon coup de sonnette, et je salue Isabelle. - Tiens, Julien ! Décidément vous vous êtes passés le mot ! - Pardon ? Oh, non, c'est pas vrai ! - Oui, David est passé et reparti il y à peine vingt minutes. Ouf... - Ah... Je venais voir Laurent, en fait. - Il est dans sa chambre. Je monte l'escalier après avoir salué les parents et frappe à la porte. - Entre ! J'entre dans la chambre et vois Laurent, uniquement vêtu d'un boxer blanc, qui me tourne le dos, penché sur sa commode et fouillant dans le tiroir le plus bas. Inutile de dire qu'il m'offre là un spectacle intéressant... Je crois que mon jean va se déboutonner tout seul sous la pression, là. - Tu voulais, Phil ? - C'est pas ton frère... Il se relève et se retourne vers moi. Je déglutis difficilement. C'est trop bon de pouvoir enfin le regarder ouvertement... C'est qu'il vaut le coup d'œil ! Laurent - Julien ? Qu'est-ce que tu fais là ? - Tu me manquais trop, Laurent. On n'a pas eu un seul moment à nous depuis mercredi. Et zut ! Que puis-je lui dire ? - Laurent ? Qu'est-ce qui ne va pas ? J'ouvre la bouche pour parler, mais hésite un long moment avant de finir par dire un « non, rien » fort peu convainquant. - Dis-moi ce qui se passe, voyons. Merde, je ne peux pas le faire souffrir ! C'est trop dur, je n'en ai pas la force. Il me serre dans ses bras, et me parle doucement à l'oreille. - Lo, on s'est tout dit entre nous, dis-moi ce qui te pèse sur le cœur. - Désolé, Ju, je ne peux pas te le dire. Je... je ne peux vraiment pas. - Si jamais je peux faire quelque chose pour toi, n'hésite pas, surtout. Tout ce que je voudrais, moi, c'est... c'est quoi ? Je me remémore la discussion que j'ai eu hier avec ma famille, après mon coming-out. Je leur ai tout dit à propos de Julien, comment il m'a aidé, et comme il est douloureux pour moi de le repousser. Isa s'était alors demandée si je ne me cachais pas des sentiments allant plus loin que l'amitié envers lui... Et elle avait raison... J'ai été aveugle. Ce qui n'arrange pas mes affaires. J'aime Yann, mais c'est un fantasme, un rêve. Ce que je ressens envers Julien est plus discret. Mais plus simple, aussi. Entre un amour certainement impossible et Julien qui est là, disponible, la logique ne devrait-elle pas primer ? Mais ce n'est pas aussi facile... Et puis zut, pourquoi est-ce que je devrais me compliquer la vie ? Dois-être l'esclave de mes désirs, ou prendre ma vie en mains ? Pourquoi me lancer dans un vain amour quand j'ai là, devant moi, celui qui m'a tout offert, qui se consume pour moi, et avec qui je n'aurai pas à me poser de questions ? Je m'écarte de Julien et vais verrouiller ma porte. Si mon cauchemar a eu un effet positif, c'est que ce verrou, je ne suis pas près de l'oublier. Mais fais-je le bon choix ? Est-ce que je le fais par lâcheté face à la difficulté, par peur de souffrir ? Ou par simple bon sens ? Non, je ne veux plus me prendre la tête avec mes sentiments. Je veux juste... Profiter enfin de ma vie, sereinement. Julien Laurent vient vers moi et m'enlace, puis m'embrasse dans le cou, déclenchant un délicieux frisson. Je le serre contre moi, le caresse, l'embrasse, je ressens la chaleur de son corps presque nu, et sens son excitation se presser contre la mienne. Je m'empare de sa bouche, lui offre ma langue, m'abandonne à lui... Mes mains ne se lassent pas de parcourir son corps, tandis que mon esprit s'est depuis longtemps perdu au Nirvana... Ses mains se glissent sous mon tee-shirt, et sentir ses propres caresses sur ma peau est proprement délicieux. Il finit par le soulever, me l'ôter, et je sursaute légèrement alors que ses mains se rejoignent sur ma ceinture pour la déboucler... C'est au tour de ma braguette dont il fait rapidement sauter les boutons, il s'agenouille pour m'ôter mon jean, que j'enjambe pour m'en débarrasser. Je le regarde, mon Laurent, qui il y a quelques jours encore était si hésitant encore, et qui tout à coup m'offre tout, je croise son regard, et le vois décidé, déterminé, et empli de désir. Il ôte mes chaussettes, et remonte doucement, me regardant, et, enfin debout, se presse contre moi, peau contre peau, son boxer tendu à craquer frottant contre le mien, et je gémis sous ses baisers et ses caresses. Laurent Je ne me pose plus de questions. Je ne suis plus que désir, mon esprit est tout entier consacré au corps de Julien, il est si beau et désirable... Je sens ses mains glisser le long de mon dos, et ses doigts s'emparer de l'élastique de mon boxer. Ai-je envie que les choses aillent aussi loin ? Apparemment oui, vu que je ne fais pas un geste pour l'arrêter. Il hésite un moment pour me laisser le temps de dire non, ce qui me montre qu'il se soucie de mes sentiments... Pour toute réponse, je m'empare du sien, et commence à le faire glisser doucement vers le bas... Nos sexes se libèrent en même temps, et je recule un peu pour regarder, enfin, son corps entièrement nu. Je l'admire, ce corps musclé, avec son sexe dressé sur une base de doux poils blonds, sa poitrine imberbe, son beau visage, son regard brillant... Lui aussi se repaît de la vision de mon corps, sa respiration s'est accélérée, et je m'avance doucement vers lui pour le repousser sur mon lit. Il s'y allonge, son regard ne quitte plus le mien, je le sens surpris, comme s'il n'arrivait pas à croire à ce qui lui arrive. Julien Laurent se couche à côté de moi, et nos mains repartent à l'assaut, caressantes, mais, sachant qu'il n'y a désormais plus de barrière, descendent vers le dernier territoire, le plus intime, le plus désirable. Ma main s'empare de sa verge et la caresse doucement, descend jusqu'à sa bourse, la masse, remonte, tandis que le contact de ses doigts sur la mienne me fait prendre une grande inspiration. Je regarde Laurent, me demandant si je ne suis pas en train de rêver. Mais non, c'est trop réel, trop agréable. Je le veux, je me consume de désir pour lui. - Laurent... J'ai envie que tu me prennes. J'en ai envie depuis trop longtemps. Sa main se fige sur mon sexe, il hésite un moment, surpris que je veuille aller aussi loin. Il finit par prendre une décision, et descend vers mon entrejambe tandis que je m'allonge sur le ventre, écartant les cuisses. Je sens ses doigts masser ma rondelle un moment, avant qu'il n'utilise sa salive pour me préparer plus en profondeur, d'abord d'un doigt, qui fait le tour à l'intérieur de mon corps, travaillant à m'élargir, puis il en rentre un deuxième, rajoutant encore de la salive. Il a dû apprendre ça sur le net, le veinard, mais j'en suis heureux, en ce moment, car je comprends qu'il ne va pas s'y prendre n'importe comment... Comme je l'aurais fait. Mais c'est que c'est bon, en plus, ce qu'il me fait là ! Laurent - Retourne-toi. Il obéit, tout en me lançant un regard intrigué, et je relève ses jambes pour me glisser contre lui, face à lui, car je veux le voir, l'admirer, pendant que je lui ferai l'amour. Je presse mon gland contre l'ouverture et le regarde droit dans les yeux avant de le pénétrer. Je le vois ouvrir grand les yeux, et laisser échapper un gémissement. - Tu me fais mal, Laurent ! - Tiens le coup, Ju. Ça va passer. Je continue, mais commence à me demander si je ne m'y suis pas mal pris, car il a l'air d'avoir vraiment mal. Mais il ne dit plus rien, et j'arrive à fond en lui. J'attends alors que son visage se décrispe, ce qu'il fait lentement. J'entame de lents va-et-vient, puis, commençant à être plus à l'aise, j'accélère le rythme. Il pousse alors un gémissement, puis un autre. - T'as encore mal ? - Non, c'est bon, continue ! - T'es sûr ? - Oui, je te dis ! T'arrête surtout pas ! Rassuré, j'accélère encore la cadence, il a l'air de prendre un pied pas possible, maintenant, et de mon côté, c'est vraiment agréable. Je suis pressé, massé, dans son chaud intérieur, et je comprends que je ne tiendrai pas longtemps. Julien se masturbe vigoureusement, ce qui ajoute à son plaisir, il pousse de petits cris maintenant, et je rougis à l'idée que quiconque passe dans le couloir nous entendra. - Chut ! Pas si fort ! Il place sa main gauche sur sa bouche, apparemment incapable de s'empêcher d'exprimer son plaisir. Je suis heureux de lui en donner autant. Emporté par le mien, j'accélère encore, et je suis au bord de l'orgasme lorsqu'il se resserre soudain sur mon sexe en poussant un gémissement étouffé. Là, je ressens un tel plaisir irradier de mon gland que je pousse un cri, avant de me vider à grands jets. Julien s'est aspergé le ventre et la poitrine de sperme. Il me regarde avec une expression de pur bonheur. Quand à moi, sur la pente descendante du plaisir, je vois encore l'image qui s'est imposée à mon esprit alors que montait mon orgasme. Le visage de Yann. Julien Ouahouh ! C'était merveilleux, tout simplement merveilleux. Quel pied j'ai pris ! Et c'est Laurent qui m'a donné tout ce plaisir. Et vu le cri qu'il a poussé, je lui en ai visiblement donné beaucoup moi aussi. Euh... Laurent ? Merde... Je croyais que c'étaient des histoires... C'est donc vrai que certains hommes pleurent, lorsqu'ils ont fait l'amour pour la première fois... Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - KLO7514 - 05-12-2020 Houu la cata! Juste après l'acte, redescente sur Terre à vive allure et prise de conscience d'avoir commis une énorme bêtise : «Non, c'est pas le bon!!! C'est pas lui que j'voulais! Que va-t-il s'imaginer maintenant? Comment lui dire que c'est pas lui que j'aime, que c'était purement "physique"?» Hé bé, pas sorti de l'auberge "le Lolo"...! Et la fête de ce soir...? Il va y avoir du remue-ménage et des risques d'explications pas toujours acceptées, j'en ai bien peur. Re : Entre ombre et lumière (gay, ados) - Philou0033 - 05-12-2020 Bonsoir, très belle première fois entre les deux garçons! Laurent souhaite aimer Yann, mais il se rend compte aussi que Julien est plus accessible, de plus il arrive. Que se passera-t-il par la suite avec David et Yann. Arriveront-ils à dire ce qu'il se passe entre eux? Merci [member=201]inny-2[/member] Philou |