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RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 29-04-2025 Bon, ben, ça fait une première fois pas trop traumatisante pour Thomas, limite agréable, malgré le degré d’excitation et d’ignorance de Robin, on va pas se cacher que c’est rare (mais pas beaucoup moins que le nombre d’hétéros que Louklouk retourne sur le ventre, alors pourquoi pas ? ^^) Je me suis amusé à traduire leur 'dialogue' en allemand - comme des centaines de milliers de Schwule d'Allemagne et d'Autriche le font - et c’est… différent ^^ RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 01-05-2025 Chapitre 33 Aujourd'hui c'est mardi. Il ne nous reste plus que quatre jours à passer à Laatzen et après... Hier soir, Robin a appelé ses parents. Il est tombé sur son père et ça c'est très mal passé ! Il n'a rien voulu savoir. Robin n'a pas osé aborder le vrai sujet. Il est resté dans le flou, a parlé de ses copains, de l'école, dit qu'il n'était pas prêt, qu'il voulait rester au moins la première année à Angers... Il a tout essayé mais sans obtenir d'écoute. Son père est déjà dans le déménagement... Tout est déjà organisé. Il est inscrit à l'école à Göteborg où il ne sera pas le seul français car de nombreux cadres de chez Scania s'expatrient quelques années en Suède avec leur famille... Bref, un dialogue de sourds. Nous avons passé une soirée catastrophique, à pleurer, à broyer du noir... Je voudrai ne plus y penser mais c'est impossible. C'est comme une enclume qui s'est abattue sur nous et a écrasé notre fragile bulle de verre. Le rêve n'existe plus, c'est une bouillie informe et visqueuse dans laquelle nous nous débattons pour essayer de continuer à vivre... ... « Merde ! Il faut que j'arrête d'y penser sinon on va bousiller nos derniers jours ensembles ! Putain Thomas, soit fort pour une fois ! Profite du temps présent comme disait Jutta... » ... — Tu m'as l'air bien songeur ce matin... Bonjour mon Tommy adoré ! Je me tourne vers lui et je l'embrasse à pleine bouche... — Bonjour mon Robin d'amour ! Je me demandais ce que l'on allait faire aujourd'hui... à part aller au supermarché acheter des capotes bien sûr ! — Je vois... tu m'as l'air bien motivé... c'est mon petit trou qui va morfler ! — Ben non justement c'est pour l'épargner le plus possible, pour pas lui faire subir les assauts bestiaux que certains n'hésitent pas à imposer... — Assauts bestiaux ! Il fallait le voir se trémousser sur ma fragile petite bitte ! — Fragile et petite ! C'est marrant c'est pas les qualificatifs qui me viennent à l'esprit en premier quand j'y pense ! J'ai eu l'impression qu'on m'avait exploré le cul avec une grosse lampe torche et qu'il n'y avait pas que la lumière qui était rentrée... ... Ça y est la bonne humeur et l'insouciance sont revenus. Je plonge sous la couette et vérifie que je ne me trompais pas... Fragile et petite ne sont pas les termes adaptés mais par contre ça donne des idées... ... Après le petit déj, prétextant un dernier achat de cartes postales à faire, nous proposons à Birgit d'aller faire les courses. Elle accepte et nous dresse une courte liste d'achats pour aujourd'hui. Nous y allons à pied. C'est à environ vingt minutes en marchant tranquillement. Le temps est couvert mais il ne fait pas froid. Aujourd'hui il y a du monde dans les rues, des jeunes en vacances, des femmes qui vont faire leur course, des personnes âgées... ... Nous entrons dans le supermarché, assez grand, genre SuperU, et expédions d'abord les courses de Birgit. De la viande pour ce soir, des fruits (hyper chers), de la charcuterie (pour tous les repas ou presque !), du lait, de la margarine... Ce faisant nous nous dirigeons vers le rayon hygiène-beauté pour acheter les préservatifs. On les trouve avec les pansements, les sprays anti-brûlure etc. Je suis un peu gêné mais Robin à l'air complètement à l'aise. — Alors mon chou, lesquels tu veux ? — J'en sais rien. Des normaux, lubrifiés. — Regarde ceux-là, ils sont parfumés à la fraise ! — Arrête tes conneries, pour ce qu'on va en faire, j'crois pas que c'est utile ! — Ok, ok. Tiens on a qu'à prendre ceux-là... Il me montre une boite de six préservatifs lubrifiés avec réservoir. Je la prends et sors de l'allée à toute vitesse. — Thomas, attends j'en prends une deuxième. On ne sait jamais ! ... Sur le chemin du retour, c'est un peu plus galère avec les sacs de course. Heureusement que Birgit n'a fait qu'une petite liste sinon c'était injouable. Les préservatifs, que j'ai payés à part, sont dans la poche de ma veste et on s'est partagé le reste à porter... Nous sommes à mi-chemin environ quand on tombe sur Friedrich, un des collégiens avec lesquels j'ai joué au foot à l'école, et un de ceux qui m'a fait bander dans le vestiaire... Je sens le rouge me monter aux joues mais j'essaie de faire bonne figure. — Thomas : Hallo Friedrich wie geht's? (Salut Friedrich, comment ça va ?) — Friedrich : Ach, die französische Schwul! (Ah, c'est les PD français !) — Thomas : Was ? (Quoi ?) — Friedrich : Doch! Ich habe ihr gesehen als ihr küsst am Schulefest... ihr wart dort so süß! (Oui, je vous ai vu à la fête de l'école quand vous vous embrassiez... vous étiez si mignon !) dit-il avec un ton moqueur et blessant. — Thomas : ... — Robin : Ja und ? Stellt es dir ein Problem? (Et alors ? Ça te pose un problème ?) reprend Robin glacial. — Friedrich : Nein, nein. Kein Problem aber ich kann die Schwule nicht ausstehen! Tschüss Mädchen!" (Non, non. Aucun problème, c'est juste que j'peux pas blairer les PD ! Salut les filles !) termine-t-il en prenant une voix efféminée... Et il nous plante là en traversant la rue. — Robin : Putain je vais lui casser la gueule ! — Thomas : Non Robin ! Laisse tomber c'est qu'un gros con ! Viens j'te dis ! Friedrich se retourne alors, nous fait de grands signes et se met à marcher de façon exagérément maniérée, véritable caricature des homosexuels chez les hétéros bas de cerveau. — Viens Robin, viens ! Il attend que ça, alors laisse tomber. Cassons nous ! J'ai toutes les peines à l'empêcher de lui sauter dessus. Il est furieux. Contre Friedrich bien sûr mais aussi contre moi... — Ouai alors comme ça on t'insulte dans la rue et tu laisses pisser ! Tu ne réagis pas ! Si on te casse la gueule, tu fais quoi ? Tu tends l'autre joue ? — Ça m'est jamais arrivé mais c'est sûr que je vais plutôt chercher à éviter la merde. Cela dit j'suis pas vraiment taillé pour la bagarre alors... — Ouai mais quand même... si tu m'avais pas retenu, je lui pétais la gueule... Salut les filles !... non mais quel connard !!! ... On s'est arrêté dans un petit square pour discuter. Robin est encore énervé mais se calme progressivement. — Tu sais Thomas ce qui me fait chier avec ce genre de mec c'est qu'il y en aura toujours ! Et ils seront toujours à chercher à t'insulter, à t'humilier! Ça me fout en l'air des cons comme ça ! — Oui t'as raison mais je pense qu'on a quand même de la chance de vivre à notre époque parce que ça a vachement changé. Avant c'était la majorité qu'était comme ça maintenant c'est plus qu'une petite minorité. ... mais quand ça arrive, c'est vrai que ça fait chier ! ... L'heure tourne et il faut qu'on ramène les courses à Birgit. Nous reprenons donc notre route, mais l'entrain de ce matin a un peu disparu. — On dit rien à Birgit d'accord ? — Bien sûr, ni à Birgit, ni aux autres. ... Cet après-midi, Andreas nous propose de faire un foot. Comme on a rien de prévu, on est partant. Il téléphone à quelques copains et donne rendez-vous à tout le monde à 15 H au terrain. ... Quand nous arrivons avec Andreas et Florian, ils sont déjà une bonne douzaine sur le terrain. Il y a Franz, Filip et Maxim (les petits frères de Kathrin et d'Angelika) et des gars que j'ai aperçu au collège ou d'autres complètement inconnus. Tout à coup, j'aperçois Friedrich et mon cœur se met à battre à grands coups dans ma poitrine... « Merde ! Qu'est-ce qu'il fout là ce connard ! » Je tourne la tête vers Robin. Lui aussi l'a aperçu. Il ne dit rien mais à la façon dont il le regarde, ça sent le grabuge ! — Robin : Je te préviens Thomas s'il fait la moindre réflexion, je lui éclate la gueule ! — Thomas : Attends, on en parle avec Andreas et on voit se qu'on fait. D'accord ? — Robin : Ok, comme tu le sens... J'interpelle alors Andreas qui discute avec Franz. — Thomas : Andreas, komme bitte wir haben ein Problem! (Andreas, viens s'il te plait on a un problème !) — Andreas : Ja was gibt es? (Oui, c'est quoi ?) Je lui raconte rapidement ce qui s'est passé ce matin. Andreas me regarde avec de grands yeux, tout surpris. — Franz : Was passiert ? (Qu'est-ce qui se passe ?) demande Franz, intrigué par notre conciliabule. Andreas lui répète ce que je viens de lui dire... — Franz : Friedrich ! Komm mal hier!... " (Friedrich ! Viens voir ici !) Friedrich lève la tête, fait une espèce de grimace et vient lentement nous rejoindre... Franz le prend à part et lui parle quelques instants. Ils se sont tournés et je n'entends rien mais je vois clairement la colère de Franz et Friedrich qui essaye de se défendre tout en semblant se rapetisser sur lui-même... C'est sûr que balèze comme il est, Franz est plutôt impressionnant et que comme en plus c'est peut-être le meilleur joueur, c'est un vrai chef ! ... — Franz : Also, mir scheint dass Friedrich, wie ein Arschloch morgens sich verhalten hat und dass, er es gerade verstanden hat. So... (Bien. Il semble que Friedrich se soit comporté comme un gros con ce matin et qu'il vient juste de le comprendre. Donc...) — Friedrich : Ich möchte mich entschuldigen... ich wollte nur Spass machen... (Je voudrai m'excuser... je voulais juste plaisanter...) — Franz : Damit scherzt man nicht! (On ne plaisante pas avec ça !) — Friedrich : Ja, es ist klar, ich war mir dieser Sache nicht bewusst aber nachher habe ich mich geschämt, ich schwöre es! (Oui, c'est clair, je n'en étais pas conscient mais après j'en ai eu honte, j'te jure !) — Robin : Ich hätte dir fast geschlagen. Wenn Thomas nicht daran nicht gehindert hätte... (J'ai failli te casser la gueule. Si Thomas ne m'avait pas retenu...) Ce n'est plus le Friedrich de ce matin, arrogant et con, il est tout penaud et parait sincère. Je laisse Robin régler ça (vu sa réaction du matin, ça me parait plus sage !). — Friedrich : Also ich entschuldige mich ehrlich, ich wollte euch nicht Schmerzen bereiten, ich habe nicht gedacht aber ich bereue was gesagt und getan zu haben... (Je m'excuse vraiment, je suis sincère, je n'avais pas réfléchi mais je regrette ce que j'ai dit et ce que j'ai fait...) Robin me regarde, indécis. — Thomas : Tu fais comme tu le sens Robin. " Il regarde Friedrich à nouveau puis Franz et Andreas... — Robin : Ok, wir verzeihen dir aber nächstes Mal... (Ok, on te pardonne mais la prochaine fois...) — Friedrich : Es wird kein nächstes Mal... ich schwöre es! (Il n'y aura pas de prochaine fois... j'te le jure !) ... Friedrich et Robin ont joué dans la même équipe, contre moi. Au début ça a été un peu tendu mais à la fin, ils jouaient ensembles comme deux vrais coéquipiers et quand Friedrich a marqué un but sur un corner tiré par Robin, ça s'est vraiment décoincé... A la fin du match, je suis allé remercier Franz pour son intervention et je lui ai demandé s'il était au courant pour Robin et moi. — Nein, ich wusste es nicht und es hat mich überrascht aber ihr seid meine Freude und das ist alles was wert ist, oder?" (Non, je ne le savais pas et ça m'a surpris mais vous êtes mes amis et c'est tout ce qui compte, non ?) ... « Il est comme Andreas ! C'est vraiment un mec bien. C'est bizarre de voir comment les gens réagissent, ils sont supers ou odieux... il faudrait peut-être pas les juger à chaud... mais en même temps quand ils nous agressent... Putain c'est pas si simple ! Peut-être que Birgit a raison, il faut leur laisser un peu de temps et ils finissent par comprendre... Espérons-le... » RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 04-05-2025 Et une confrontation de plus, ça arrivera encore, suivie d'un mea culpa, c'est beaucoup plus rare... Ô.o RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 05-05-2025 Chapitre 34 Aujourd'hui c'est la St Jacques et donc, décrété par Michaël et Birgit, la fête de Robin. Pendant le petit déj, Birgit me prend à part discrètement. — Birgit : Morgens fahren wir zu Geschäftszentrum, um etwas für Robin zu kaufen. Du werdest hier mit ihm bleiben. Hast du einige Geschenkidee? (Ce matin nous irons au centre commercial pour acheter quelque chose à Robin. Tu resteras ici avec lui. As-tu des idées de cadeau ?) — Thomas : Also, nicht wirklich... ich habe schon einen Gürtel gekauft weil ich ihm seinem Gürtel geliehen habe, aber sonst... (Ben pas vraiment... je lui ai déjà acheté une ceinture parce que je lui ai emprunté la sienne mais autrement...) ... vielleicht ein CD oder ein T-shirt von Hannover... (peut-être un CD ou un t-shirt de Hanovre...) — Birgit : Gut wir werden suchen und ich werde die Jungen sich dafür entscheiden! (Bon on cherchera sur place et je laisserai les garçons décider !) ... Elle explique alors à haute voix aux garçons qu'ils vont l'accompagner au centre commercial faire des achats pour leur voyage en Italie et que Robin et moi resterons à la maison car elle attend un paquet par la poste et nous demande si on veut bien préparer l'entrée et faire cuire les pommes de terre pour ce midi. — Robin : Ja natürlich ! Um wie viel Uhr werdet ihr zurück sein? (Oui, bien sûr ! À quelle heure serez vous de retour?) — Birgit : Ach ich glaube um eins, ungefähr. (Oh vers une heure, je pense.) ... Sitôt le petit déj terminé, il est quand même déjà dix heures, ils embarquent dans l'Audi et nous nous retrouvons seuls. À peine la voiture a-t-elle franchit l'allée, je saute sur Robin et l'embrasse goulûment. — Allez viens il faut qu'on teste les capotes ! — Je sais pas pourquoi, mais j'te sens bien motivé sur ce coup là ! me répond-il en riant. ... Nous remontons à tout vitesse dans notre chambre et nous déshabillons en lançant nos vêtements à travers toute la pièce... — Si j'ai bien compris, ça va être ma fête ! — Oui ! Et doublement ! Mais ce matin il n'y aura que moi pour te la faire, ta fête ! — On se met comment ? En 69 ? — Ok, mais tu y vas mollo sinon je vais gicler trop vite ! ... J'ai maintenant le sexe de Robin en bouche et je le suce avec gourmandise. En même temps je caresse son anus avec mes doigts. Doucement, après l'avoir humecté, j'enfonce un doigt dans sa caverne. Il réagit tout de suite. — Hun ! Encouragé, je fais des allers retours, lents puis plus rapides... Je fais maintenant des mouvement circulaires pour élargir l'entrée et visiblement ça lui plait. — Tu me dis si ça te fait mal hein ? — Non pour l'instant c'est plutôt agréable... — Je vais en mettre un deuxième... — Haa ! Oui c'est bon ! Vas-y ! Je poursuis méthodiquement mon entreprise d'élargissement. Visiblement, comme moi lundi, il apprécie... De son coté, il a pris mes couilles dans sa bouche et les suce, les fait rouler avec sa langue. C'est divin ! Quand j'estime qu'il est assez ouvert (trois doigts pour finir le travail !), je lui fais signe. — Bon j'ai envie d'essayer maintenant ça m'a l'air bon. — Ok, mais je préfèrerai une autre position que toi, j'aimerai te voir... On décide donc qu'il reste allongé sur le dos et qu'on lui surélèvera les fesses avec un coussin pour que je le prenne de face. — Vas -y prend une capote. Tu veux que je la déroule ? — Oui, je suis pas un pro ! — Moi j'me suis déjà exercé tout seul, c'est pas difficile tu vas voir... Il me déroule prestement l'étui transparent sur la tige, me durcit au maximum par quelques caresses et me voilà paré. — Allez écarte les jambes à fond, j'y vais ! Je place mon sexe à l'orée de son intimité et je pousse. Doucement... plus fort... J'ai peur de lui faire mal. Il est contracté, ça se voit... — J'y arrive pas ! — Allez pousse encore, j'te dirai si ça fait mal. Je me remets à l'ouvrage. Je réintroduis mes doigts d'abord puis quand son anus est à nouveau décontracté, je les remplace par mon sexe. Je pousse très fort et je sens que ça rentre. Je pousse un nouveau grand coup... — Nom de Dieu ! J'suis dedans ! — AOU ! J'espère bien parce que là, j'ai morflé ! Attend un peu avant de continuer... Il ferme les yeux et grimace. J'espère qu'il n'a pas trop mal... — Vas-y doucement ! Je rentre lentement. Ça ne coulisse pas très bien mais je sens que j'avance. Ça y est je suis à fond. J'attends un petit instant, le regarde et me penche pour l'embrasser. — Ça y est Robin, j'suis au bout ! Ça va ? — Oui c'est bon. J'ai l'impression qu'on m'a enfoncé un truc énorme qui m'occupe tout l'intérieur... Putain ça chauffe ! Je commence à bouger lentement et il gémit presque aussitôt. — Ouai, ouai, ouai ! J'accélère le rythme, je glisse plus facilement dans son fourreau. C'est génial comme sensation. Pour lui aussi visiblement. Il ferme les yeux et je le vois réagir au passage de ma bite. — Ça va ? — Oui c'est super ! Vas-y, met la gomme ! Je sors presque entièrement ma queue et l'enfonce d'un seul coup. — HUUUUN ! Oh putain ! Je me déchaîne maintenant complètement en alternant des phases ultra rapides et des passages plus lents. Il est à moitié parti et gémit à chaque passage. Je suis hyper excité, par ce que je ressens et par ce qu'il me livre. Je me sens fort... — Vas-y Thomas, donne tout ! Il se branle en même temps et j'accélère encore si c'est possible. Je gémis à mon tour. — Hun ! Huun ! — OOOUUI ! OOOOUUUUI ! ENCORE ! Je suis au bout de mon excitation, je sens la sève monter, je retarde au maximum l'ultime moment... Je vois sa main qui tressaute nerveusement sur son sexe, il se contracte un maximum... — HUUN ! HUUUNNN ! OOOUUI ! et il éjacule à longs jets sur son ventre. — Robin je vais gicler ! JE T'AIME, JE T'AAAIMMME ! Et je m'effondre sur lui. J'ai joui comme jamais. J'ai eu l'impression de remplir la capote tellement ça a été fort. Je suis en nage, haletant. Je plane... ... — Thomas ? Ses yeux sont graves mais avec une lueur joyeuse. — Quoi ? — Ça y est ! On n'est plus puceaux ! — Ouai, c'est vrai !... Je suis content maintenant que j'y pense mais surtout je suis heureux parce que c'est avec toi ! — Moi c'est pareil ! Le faire avec quelqu'un qu'on aime c'est quand même mieux qu'avec un mec qu'on connaît à peine à la fin d'une soirée arrosée... ... Je t'aime ! Il faudra le refaire. Tu sais pour moi c'était génial... ... L'alarme du réveil hurle brusquement, nous arrachant à notre béatitude amoureuse. Il est urgent de se bouger, Birgit et les enfants ne vont plus tarder et il faut qu'on prépare le repas. Rejoint par la réalité, nous émergeons de notre nirvana et regagnons le train train de la vie quotidienne... ... On a super bien géré la fin de matinée et tout était près quand ils sont rentrés. On a mangé tranquillement et on paresse sur la terrasse. Profitant que Robin soit monté un instant, je demande à Birgit si elle a du papier cadeau pour emballer la ceinture et une grande enveloppe pour y glisser le dessin de Michaël et mon poème. Après, on file chez Franz pour rejoindre le reste de la bande... ... Ça y est Dieter est enfin rentré. Il avait appelé pour prévenir qu'il arriverait en retard. Birgit est dans les starting-blocks depuis plus d'une heure ! On va enfin pouvoir commencer le repas. Comme c'est le Namenstag de Robin, c'est lui qui a choisi le menu. Il a fait simple mais nous sommes au moins cinq à approuver son choix, des pâtes à la carbonara, j'adore ça ! La conversation tourne essentiellement autour de leur voyage en Italie et, comme Robin est allé à Rome il y a deux ans et moi à Florence avec le collège quand j'étais en troisième, on participe tous avec entrain. Gâteau au chocolat pour le dessert... Ce n'est pas un menu hyper digeste mais tout le monde aime ça ! Café pour Birgit, thé pour Dieter et... cadeaux pour Robin ! Florian, Andreas et Michael, qui s'étaient éclipsés, reviennent chargés de paquets. Je regarde Robin. Il a l'air un peu gêné, ses joues sont rouges. Visiblement il ne s'attendait pas à tout ça... — Es ist wirklich zu viel! Ich danke euch aber das war nicht nötig... " (C'est vraiment trop ! Je vous remercie mais ce n'était vraiment pas nécessaire...) Le premier paquet dont il se saisit est la ceinture que je lui ai achetée il y a quelques temps. Il déchire l'emballage et sourit en la découvrant. Il me regarde avec un air espiègle. — Doch ! Endlich, ist es nötig! Als Thomas, seinen Gürtel in Angers vergessen hat, muss ich meine Hose mit meiner Hände festhalten... vielen Dank!" (Si ! Finalement c'est bien utile! Comme Thomas a oublié sa ceinture à Angers, je suis obligé de retenir mon pantalon avec les mains... merci beaucoup !) Le deuxième paquet est celui des achats de ce matin. C'est un sweat bleu avec le logo de la ville d'Hanovre et dans le dos ROBIN brodé en gros. Il est super beau ! — WAOU ! Das ist wunderbach! Ich bin sehr... gêné " (Waou ! C'est magnifique ! Je suis très... gêné) dit-il en me regardant... das ist zu schön... (... c'est trop beau...) — Thomas : verlegen" lui soufflé-je. (gêné) — Robin : Ja, verlegen!... danke, danke! (Oui, gêné !... merci, merci !) Il est tellement... gêné que tout le monde éclate de rire... Birgit sort alors un autre paquet et me le tend. — Und auch wenn es dein Namenstag nicht ist, wollten wir alle dir ein Geschenk machen... Das ist für dich Thomas! (Même si ce n'est pas ta fête, nous voulions aussi te faire un cadeau... C'est pour toi Thomas !) C'est à mon tour d'avoir la pression et je sens le rouge gagner du terrain... J'ouvre le paquet. C'est le même sweat que Robin, superbe, avec dans le dos en caractères brodés, mon nom, THOMAS ! J'en reste tout ébaubi ou, pour faire plus simple, con comme un rond de flan ! En se consultant du regard, on se lève tous les deux et on embrasse tout le monde en les remerciant à nouveau. — Michaël : Es gibt noch etwas! (Il y a encore quelque chose !) dit Michaël — Robin : Ja und das muss speziell sein, oder? (Oui et ça doit être quelque chose de spécial, non ?) — Michaël : Das haben wir Thomas und ich gemacht! (C'est Thomas et moi qui l'avons fait !) — Robin : Ich war sicher! Das beste am Ende ! (J'en étais sûr ! Le meilleur pour la fin !) Il prend l'enveloppe et l'ouvre délicatement avec un couteau propre. — Oh Michaël ! Das ist wunderbar! (Oh, Michaël ! C'est magnifique !) Il retourne la feuille et nous montre le dessin. C'est un grand cœur avec deux bonhommes dedans et en dessous calligraphié avec grand soin, nos deux prénoms, Robin et Thomas ! Je manque de mettre à pleurer et je vois Robin est dans le même état... Il soulève Michaël de terre et lui fait un gros baiser sur la joue. — Danke Michaël ! Du bist der netteste Junge ich kenne! (Merci Michaël ! Tu es le plus adorable petit garçon que je connaisse !) — Und was hast Thomas geschrieben ?" (Et qu'est-ce que Robin a écrit ?) lui demande le petit garçon radieux. Robin me regarde longuement et déplie lentement le papier. Il le lit attentivement, jusqu'au bout. Tout le monde est silencieux et le regarde. Après un assez long moment, il relève les yeux. Ils sont tout embués, les larmes sont au bord des paupières... Il me regarde sans rien dire, comme incapable de dire un mot, puis se décide enfin. — Je t'aime Thomas ! Merci, c'est le plus beau cadeau que j'ai jamais eu !! et il se jette sur moi en m'embrassant... Pendant quelques minutes, plus rien n'existe. Nous sommes tous les deux perdus dans notre univers... — Was ist geschrieben? (Qu'est ce qui est écrit ?) redemande Michaël. — Thomas darf ich es lesen? (Thomas, est-ce que je peux le lire ?) me demande Robin. — Ja, wie du es willst. (Oui, c'est comme tu veux) — Das ist ein Gedicht und Thomas hat es in Franzose und auch auf Deutsch geschrieben" (C'est un poème et Thomas l'a écrit en français et en allemand) déclare-t-il à toute la famille Kirchman, maintenant impatiente. Il se concentre et commence à déclamer. Robin's Porträt Er ist die Sonne, die meine Tage beleuchtet Und die Sterne, die meine Nachte aufhellen Er ist die Luft, die meine Herztschmagen erlaubt Und das Licht, das meine Finsternisse hinaus wirft Er ist der einzige, daran ich denke Und das Thema meinen flammendenTräumen Er hat in meinem fünfzehnjährigen Herz Feuer gefängt Und hat mein jugendliches Körper verbrennt Er heißt ROBIN und ich bin in ihn verliebt! Dis Vorsehung hat uns zusammengebracht Die Liebe hat uns getraut Das Wohlwollen hat uns erlaubt Hier den Anfang unsere Liebegeschichte zu leben Er ist mein Geliebte, meine Liebe, mein Liebling Er ist mein Leben und ich krepiere ihm zu verlieren Er heißt ROBIN und wird für Ewigkeit meinem bleiben! Thomas Portrait de Robin Il est le soleil qui éclaire mes jours Et les étoiles qui illuminent mes nuits Il est l'oxygène qui fait battre mon cœur Et la lumière qui chasse mes ténèbres Il est l'unique objet de mes pensées Et le sujet de tous mes rêves enflammés Il a embrasé mon coeur de quinze ans Et a mis le feu à mon corps adolescent Il s'appelle ROBIN et je l'aime ! C'est le destin qui nous a réuni C'est l'Amour qui nous a uni C'est la bienveillance qui nous a permis De vivre ici le début de notre vie Il est mon amant, mon amour, mon adoré Il est ma vie et l'idée de le perdre me fait crever Il s'appelle ROBIN et sera mien pour l'éternité ! Thomas ... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 06-05-2025 C'est bien écrit : j'aime bien tout le début quand Thomas encule Robin pour la première fois. Ce n'est tout de même pas une grande surprise. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 08-05-2025 Chapitre 35 Dernier cours aujourd'hui. Donc ce matin, pas le temps de traîner. Lever à la bourre comme d'habitude, ptit déj avalé en vitesse et on file vers la gare. C'est Birgit qui nous y emmène, Dieter est parti très tôt ce matin. Nous lui expliquons que nous rentrerons en tout début d'après-midi certainement avec deux amis français et qu'ensuite nous irons à la piscine avec les garçons et toute la bande. ... Dans le train on discute pour la première fois depuis longtemps de notre situation et de l'avenir... — Je crois que de toute façon c'est mort pour que je reste à Angers cette année. Mon père était complètement bouché ! J'encaisse tant bien que mal ce que vient de dire Robin... de toute façon j'étais arrivé à la même conclusion... — Ce qu'il faut que je négocie c'est de pouvoir revenir aux vacances... — Tu crois qu'ils ont des vacances à la Toussaint en Suède ? — J'sais pas, j'espère parce si faut attendre jusqu'à Noël... ça va pas être la joie... — Peut-être que si j'en parle à mes parents, je pourrai venir moi aussi. Comme ça on pourrait alterner, une fois toi, une fois moi. — Ça ce serait cool mais ça veut dire qu'on leur aura tout expliqué sinon ils risquent de pas comprendre et de dire non... Je visualise la situation... expliquer à mes parents que leur petit fils chéri est gay et qu'il veut rejoindre son copain en Suède... ... Ça risque de pas être évident... — Je sais pas si j'oserai leur en parler et encore moins comment ils réagiront... mais je crois que s'il y a une chance pour que ça marche, je le ferai ! — Oui moi aussi ! Il faudra peut-être attendre un peu et préparer le terrain et après on verra si on peut se lancer... Je suis un peu rasséréné, la situation n'est peut-être pas aussi désespérée... peut-être... ... Aujourd'hui, en cours, on fait un travail sur les différences que l'on a remarquées entre d'une façon générale, la France et l'Allemagne et plus particulièrement sur la façon de vivre, les mentalités... Les allemands sont plus respectueux des règles (traverser sur les passages piétons, ne pas jeter de papier par terre...), plus écolos (tri sélectif systématique, déplacement en vélo dès que possible...). C'est sûr on n'invente rien mais en en parlant on retrouve un tas de détails communs chez nos familles d'accueil, des habitudes de vie... On finit en jouant des situations ou on doit interpréter une situation avec tour à tour des personnages français et allemands. C'est franchement caricatural mais c'est hyper marrant. Décidément, des cours d'allemands comme ça j'en voudrai bien en France ! À la fin du cours, tout le groupe remercie Jutta pour les thèmes qu'elle nous a fait aborder et la façon dont elle les a animés. Sûr, Jutta comme prof d'allemand, je signe tous les jours ! On se quitte après qu'elle nous ait rappelé les consignes pour le départ de mardi (lieu de rendez-vous, heure impérative, jawohl Jutta !... , pique-nique pour le voyage...). Comme d'habitude, mais pour la dernière fois nous allons manger au parc tout près de là. — Thomas : Alors c'est bon vous venez à Laatzen, à la piscine cet aprem ? — Alexis : Ouai, j'ai bien négocié mais il ne faut pas que je rentre trop tard. Il faudra qu'on regarde les horaires de train pour le retour... — Thomas : Et toi Marjo, c'est bon ? — Marjorie : Pas de problème, ça marche. Je rentrerai avec Alexis, il faudrait pas qu'il se perde... — Alexis : Dis plutôt que t'aurais peur de rentrer en France sans moi ! — Marjorie : Crois ça mon beau ! On verra qui pleurera le plus quand je partirai en vacances avec mes copines au mois d'août... — Robin : Ben dites donc c'est l'amour vache maintenant ! C'est marrant de les voir faire mine de se disputer comme un vieux couple, sur des broutilles mais avec une passion qui trahit leur attachement... — Marjorie : Et vous, pas trop mal au cul ? demande abruptement Marjorie d'un air malin... — Robin : Arrête ! M'en parle pas, depuis qu'on dort ensemble, j'sais pas pourquoi, tous les matins quand je me lève j'arrive pas à marcher tellement je boite ! Et il mime la scène de façon caricaturale. C'est à mourir de rire ! — Alexis : Alors comme ça Thomas t'es une bête de sexe, tu caches bien ton jeu... — Thomas : Oui mon père, je le confesse, j'ai des pulsion irrésistibles. Le diable m'habite (ma bite !) répliqué-je en mettant la main au niveau de mon sexe pour bien leur faire comprendre. On éclate de rire une nouvelle fois. C'est trop bon des amis comme ça ! — Marjorie : T'es un vrai obsédé Thomas ! — Robin : Ah vous faites bien de le dire si vous saviez tout ce qu'il me fait subir... mais j'ose pas le répéter devant vos chastes oreilles... c'est un monstre, en rut permanent ! — Thomas : Vous savez, Brassens a écrit quand je pense à Fernande, je bande, je bande... Je rajouterai simplement moi, quand je pense à Robin, tout de suite j'ai le gourdin ! Alexis manque de s'étrangler. Il pleure tellement il rit et on part tous en vrille à sa suite. C'est que du bonheur ! ... Dés qu'on a finit de manger, on part à la gare pour prendre le train de banlieue qui dessert Laatzen. Alexis à trois trains entre 17h30 et 19h, c'est bon, il faut qu'il soit rentré pour 20h au plus tard. En arrivant à Laatzen Marjorie, est un peu inquiète. — Marjorie : T'es sûr que je serai pas la seule fille parce qu'autrement ça craint ! — Thomas : Non je t'assure ! Il y aura Kathrin, la copine d'Andreas et Angelika, celle de Franz. — Marjorie : Et vous me laisserez pas seule avec elle pour un plan entre mecs ? Tu sais j'assure pas des masses en allemand et si en plus j'ai rien à leur dire... — Thomas : Mais non t'inquiète pas et de toute façon, ton homme ne te laissera pas tomber ? — Alexis : Ja ! Toi, pas avoir peur ! Moi être là pour protéger toi si méchantes filles aux cheveux jaunes veulent faire du mal à toi! Moi-même prêt à aller dans vestiaires filles avec toi si toi vouloir ! — Marjorie : C'est ça, fous-toi de ma gueule, toi ! réplique-t-elle alors que nous sommes écroulés ! ... Nous arrivons chez les Kirchman. Alexis et Marjo sont un peu tendus. Nous passons par derrière. Birgit, Florian, Andreas et Kathrin sont sur la terrasse à se prélasser. — Thomas : Hallo, hier sind unsere Freunde Marjorie und Alexis — Birgit : Hallo, ich bin Birgit und hier sind Florian und Andreas meine Söhne und Kathrin, Andreasfreundin. Ich bin sehr froh Thomas und Robins Freunde zu begegnen! (Bonjour, je m'appelle Birgit, voici mes fils Andreas et Florian et Kathrin, l'amie d'Andreas. Je suis très heureuse de rencontrer les amis de Thomas et Robin.) Alexis et Marjo se présentent à leur tour et tout le monde se fait la bise. Birgit nous propose de boire quelque chose et Andreas part téléphoner à Franz pour lui donner rendez-vous. — Thomas : Birgit, wir werden zwei Minuten oben gehen um unsere Badensachen zu nehmen und wir wir kommen wieder! (Birgit, nous montons deux minutes prendre nos affaires de bain et nous revenons tout de suite !) — Birgit : Ja, bitte! (Oui, bien sûr !) — Thomas : Vous venez voir notre chambre ? dis-je en me retournant vers nos amis. ... — Marjorie : Merci de ne pas nous avoir laissé seuls en bas ! Ils ont l'air sympa mais je me sentais pas de faire la conversation toute seule. Par contre, comment t'assure Thomas, t'est énorme... — Alexis : Putain, mais c'est vrai que vous dormez dans le même lit ! J'y crois pas ! — Thomas : Ah oui, ici c'est un parc protégé, un peu comme un espace de liberté pour les couples gays ! — Robin : Une zone de vices sordides quoi ! — Alexis : Putain, vous avez du cul !... Euh j'voulais pas dire ça... Et c'est une nouvelle crise de rire générale... ... Abrégeant la séance de torture d'Alexis et Marjo nous quittons rapidement la maison pour la piscine. On y va à pied, c'est à vingt minutes. Franz et Angelika doivent nous y rejoindre directement. Le trajet permet de discuter un peu, de faire connaissance et lorsque nous arrivons Alexis et Marjo sont beaucoup plus à l'aise. Les filles vont de leur côté et nous autres garçons prenons le couloir Herren (Hommes). C'est le même système qu'en France, avec des casiers pour mettre les vêtements et des cabines pour se changer. Cinq minutes plus tard, nous sommes tous en maillots de bain, trois noirs et un bleu. Alexis est bien bâti et son maillot boxer est assez sexy mais je n'ai d'yeux que pour Robin. Il est tout simplement à tomber... Ces muscles ressortent divinement. Ce ventre plat, ces pectoraux dont je ne me lasse pas, ces épaules puissantes, ces fesses bombées, ce paquet moulé dans son maillot échancré... « Ouh ! Il faut que je me calme moi, sinon je sais comment ça va se finir ! » Heureusement pour l'instant ça n'a pas l'air de se réveiller dans mon maillot ! ... On s'est installé assez loin du bord, sur la pelouse un peu à l'écart là où il y a un peu d'ombre. Franz, Angelika et Maxim, son petit frère nous ont rejoint presque aussitôt. Florian est content, il a un copain de son âge avec qui s'amuser. C'est une grande piscine découverte avec plusieurs bassins. Un grand de 50 mètres, avec des plots de départ et des lignes d'eau, un plus petit pour les... petits, une pataugeoire et un dernier, réservé au plongeon avec une planche souple, une planche à trois mètres et un plongeoir de cinq mètres. Nous posons les serviettes et filons nous mettre à l'eau. L'ambiance est différente de celle qu'on trouve en France (tiens, si le cours avait lieu demain j'aurai pu en parler !). Ici pas de concours de bombes ou de chahut dans l'eau. Non ici, on nage ! Et ils nagent, des longueurs et des longueurs et encore des longueurs... On se regarde entre français, surpris. — Bon, je suis pas Laure Manaudou moi ! dit Marjo. Au bout de deux trois longueurs, je suis cuite ! — T'inquiète, moi non plus je suis pas très bon. On va y aller tranquille et quand on sera fatigué on se mettra au bord. Elle est pas mal Marjo, en maillot. Bon, je ne suis pas très bien placé pour juger de la beauté féminine mais, elle est pas mal du tout. Elle est assez fine, avec de belles jambes et y a du monde au balconnet ! Il a bon goût le gars Alexis ! ... Après quelques longueurs assez mortifiantes, heureusement qu'on est dans l'eau car j'ai l'impression que j'ai sué tellement je suis épuisé, on fait trempette avec Marjo, sur le bord. Il faut vraiment que je m'améliore car je n'avance pas et je m'épuise vite. J'ai pas de technique. Quand je regarde les autres, c'est évident... Alexis, Robin, Andreas et Franz enfilent les longueurs avec une facilité déconcertante. Angelika et Kathrin viennent nous rejoindre et bientôt nous sortons tous les quatre et rejoignons nos serviettes. On s'installe au soleil pour sécher et rapidement la conversation se lance sur les garçons. — Angelika : Also Marjorie, darf ich dir etwas fragen? (Euh, Marjorie, je peux te poser une question ?) — Marjorie : Ja natürlich. (Oui, bien sûr) — Angelika : Ist Alexis dein Liebchen? Der ist so hübsch! Ich habe die Brünett so gern! (Alexis est ton petit copain ? Il est si mignon ! J'adore les bruns !) — Marjorie : Ja er ist mein Liebchen und dein ist Franz? (Oui, c'est mon copain et le tien, c'est Franz ?) — Angelika : Ja stimmt und Andreas ist Kathrinfreund... aber meiner Meinung nach, ist Robin der schönste, er ist toll! (Oui, c'est ça et Andreas est celui de Kathrin... mais pour moi le plus beau c'est Robin, il est trop top !) — Thomas : Das meine ich auch! Warum hätte ich denn ihn ausgewählt? Aber passt mal auf ich bin sehr eifersüchtig! Und wenn jemandes kommt zu nah von ihm, ich springe auf ihn und beiße ich ihn! (C'est aussi mon avis ! Pourquoi je l'aurai choisi autrement ? Mais attention, je suis très jaloux ! Et s'il y en a une qui s'approche trop de lui, je lui saute dessus et je la mords !) Les filles éclatent de rire. Je ne suis pas sûr que Marjo ait tout compris dans les détails mais l'idée générale est passée c'est l'essentiel. Elles recommencent à parler de garçons et je commence à me sentir gêné car je n'ai pas envie d'entendre des trucs sur mes copains. Je les cherche des yeux. Ils sont au plongeoir maintenant, à la planche souple de 1 mètre... Si je sais pas bien nager par contre j'adore plonger ! Je regarde Marjo pour voir si elle s'emmerde ou pas mais visiblement ça va. Les discussions entre nanas finalement... — Thomas : Ihr werdet mich in Moment entschuldigen, gnädige Fraülein, ich werde tauchen. (Vous m'excuserez un instant, très chères demoiselles, je vais aller plonger.) Je consulte Marjo des yeux pour voir si elle a compris et lui glisse C'est bon Marjo ou pas ? Si tu préfères que je reste... ? Elle me fait signe que ça va très bien et me dit de partir. Je sens que ça va être notre fête ! J'ai déjà les oreilles qui sifflent ! ... Je rejoins les gars au plongeoir et on se fait un petit concours amical, histoire d'épater la galerie. C'est à celui qui saute le plus haut sur la planche, celui qui fait la plus belle figure, ou qui rentre dans l'eau presque sans éclaboussure... bref tous les moyens sont bons pour se la jouer un peu ! Mais bon, on a tous 15 ou16 ans si on ne fait pas ça maintenant... Puis on décide d'aller au 3 mètres. C'est déjà plus tout à fait pareil. Ça fait haut quand on est sur le plongeoir et au bout de la planche ouf !, c'est impressionnant ! On fait moins les malins. Par contre comme les filles nous regardent, ça redonne la patate ! Des vrais petits coqs de basse-cour ! — Thomas : Komm jemanden mit mir oben? (Quelqu'un vient avec moi en haut ?) Les gars se regardent un peu gêné. J'ai mis la barre haute on dirait... — Ich komme aber nur für springen, nicht für tauchen! (Je viens mais juste pour sauter, pas pour plonger !) dit Franz. Les autres acquiescent et se décident tous à essayer, sinon de plonger au moins de sauter. Au cinq mètre, on change de perspective... on domine vraiment tout et là c'est carrément impressionnant. J'ai déjà plongé des centaines de fois de cinq mètres de haut mais à chaque fois que j'y remonte, pour le premier plongeon, ça me prend aux tripes. Il ne faut pas attendre, pas réfléchir, s'avancer vers le bord de la plate-forme, regarder d'un air dégagé les amis qui sont restés en bas (faut bien se la péter un peu !), fléchir un peu sur les jambes et HOP... c'est parti ! C'est génial ! Ce petit courant d'adrénaline qui te parcours le corps... De tout façon une fois que c'est parti t'as pas le temps d'avoir peur, t'arrive tout de suite dans l'eau, et y a intérêt à bien mettre les bras et mains devant la tête sinon ça fait mal, Nom de Dieu ! Après quelques mètres sous l'eau, je ressors loin de la zone d'impact, très calmement, l'air de rien alors que tous les amis (ceux qui sont restés en bas) m'applaudissent et me félicitent. Je remonte alors, avec une lenteur calculée, le long de l'échelle pour sortir du bassin et sors tranquillement en regardant à peine le public qui m'acclame ! C'est trop bon comment je me la pète !!! En haut par contre, les autres sont moins fiers. C'est vraiment impressionnant et il faut réussir à se lancer... Je les rejoints et voyant qu'ils ont l'air un peu coincés, je leur donne deux trois conseils (genre bien garder les jambes serrées, sinon ils vont le sentir passer !). Franz l'intrépide se lance le premier, suivit un par un par tous les autres. On se marre tous quand Andreas perd son maillot. Dans haut on voit très bien son petit cul blanc et les efforts qu'il fait pour se cacher et récupérer en même temps le maillot... C'est tordant ! ... On a regagné notre coin et on se fait bronzer tout en discutant. C'est marrant, on s'est installé deux par deux, chacun à côté de son copain ou de sa copine et un peu plus loin les deux petits. Quatre couples, trois hétéros, un homo. Les autres se font quelques petits baisers ou des gestes tendres. Robin et moi sommes plus softs mais on s'est pris la main et on savoure l'instant... C'est cool ! Après deux heures et demi de baignade, plongeons, bronzette on décide de sortir pour aller manger quelque chose. J'ai un petit moment d'angoisse quand nous rentrons dans la salle de douche. Il y a des gars nus qui se savonnent... Franz, Andreas, Florian et tous les allemands, baissent leur maillot de bain et commencent à se laver tout naturellement... On se regarde entre français, un peu coincés, décidément les allemands ne sont pas du tout pudiques comparés à nous (encore une différence !). Même Maxim le petit frère d'Angelika, à peine pubère se promène sans gêne et s'amuse avec Florian ! Je ne réfléchis pas et je baisse mon maillot à mon tour. Alexis fait de même. On se tourne vers le mur, un peu gênés quand même... Je cherche Robin des yeux. Il a toujours son boxer et regarde vers l'entrée de la salle de douche... Friedrich vient d'entrer avec plusieurs copains à lui... lui aussi l'a vu ! Robin le fixe et lentement baisse son maillot en gardant le regard sur lui. Comprenant le message, Friedrich baisse le sien à son tour et lui fait un grand clin d'œil ! Robin sourit, Friedrich s'avance vers lui et le salue amicalement avant de dire bonjour à tout le monde... « Oouuf... ça se met bien ! » Je suis soulagé et... très content de ne pas avoir eu d'érection intempestive ! Encore quelques séances comme ça et finalement ma première expérience désastreuse de douche collective ne sera plus qu'un mauvais souvenir ! Je commence à me sentir plus fort, plus serein... quand on est entouré de vrais amis, ce n'est peut-être pas trop dur d'être différent... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 10-05-2025 C'est le bonheur pour Thomas... avant la séparation. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 10-05-2025 C'est devenu un réflexe pour eux de demander à Birgit quand elle pense rentrer à la maison, puis de programmer une alarme un peu avant ^^ En tout cas, faire l'amour les a vraiment libérés, ils sont complètement désinhibés au moment de parler de sexe, avec les allusions les plus osées ! RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 11-05-2025 C'est sûr que vu comme ça s'est passé la première fois, même si maintenant toute la famille est au courant ... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 12-05-2025 Chapitre 36 Vendredi 27 juillet. Dernier jour ! Je tourne les yeux vers le réveil, il est 9 H 24. Demain à cette heure-ci on sera dans le train... « Nom de Dieu, c'est fini ! Le séjour chez les Kirchman, Jutta et Patrick, Laatzen, les copains, Alexis et Marjo, Birgit, Andreas et Florian, Dieter et le petit Michaël,... ... ROBIN !!!... » J'ai le bourdon. Il fallait bien que ça arrive depuis le temps que ça menaçait... — Thomas, qu'est-ce qui se passe ? dit Robin alarmé en voyant des larmes venir au bord de mes paupières. — Rien. C'est juste que je pensais qu'aujourd'hui c'est le dernier jour ! Et je voudrais tellement que ça finisse pas ! réponds-je en reniflant. — Arrête ! Moi aussi j'y ai pensé mais justement, aujourd'hui il faut qu'on en profite jusqu'au bout. Sans penser au reste, sinon ça va être catastrophique !... Ok ? — Ok. Ça va être dur mais je ferai l'effort... — Et ça, ça va être dur ? dit-il en rigolant en posant sa main sur mon sexe. parce que moi quand je dis profiter jusqu'au bout... je le pense vraiment ! — Je sens que je vais faire un très gros effort ! dis-je en souriant et je le renverse pour m'occuper de son cas... C'est le matin et la maison n'est pas vide, aussi on doit faire attention. Mais avec un peu de retenue et peut-être plus de patience on peut tout faire ! Et Robin est en train de me le prouver... Il s'agite entre mes fesses depuis un moment et m'embrasse en même temps pour m'empêcher de gémir trop fort... — Huun ! Haaun ! — Doucement Thomas, doucement. Je me mords les lèvres et laisse à peine passer un souffle... Tout d'un coup, je ne peux plus me maîtriser. Je ressens quelque chose d'extraordinaire ! Jusque là c'était super, mais maintenant c'est magique ! C'est indescriptible ! Robin comprend qu'il se passe quelque chose. Il voit que je me tords dans tous les sens, que mon corps tressaute, que je me crispe... — Ça va ? — CONTINUE ! ENcore, enco... Il vient de me mettre sa main devant ma bouche. J'ai du parler trop fort... Je suis emporté... Les allers retours de son sexe en moi provoquent des explosions plus fortes les une que les autres. Je vais de sommet en sommet. Je touche le ciel ! Robin accélère et je sens qu'il est prêt de jouir. Il se fait plus violent, plus sauvage. Lui non plus ne se contrôle plus ! Ça y est ! Je sens son sexe se raidir et tout au fond de moi, il explose ! — AAAHHH ! AAaaahhh ! aaaahhhh ! C'est à mon tour de le bâillonner. Il s'écroule sur moi en nage et m'embrasse avec force. ... Nous ne sommes que tous les deux à manger. Il faut dire qu'il est tard, presque dix heures et demie... Birgit est en bas avec Michaël. Ils regardent un livre dans la cuisine. — Andreas und Florian sind bei Kathrin und Filip weg gegangen. Was wollt ihr denn morgens machen? " (Andreas et Florian sont partis voir Kathrin et Filip. Qu'avez-vous envie de faire ce matin ?) nous demande Birgit alors que nous débarrassons la table. — Vielleicht können wir dir helfen? Nichts zu putzen ?... (Peut-être qu'on peut t'aider ? Y a rien à nettoyer ?...) lui demandé-je très sérieusement. — Oder zu waschen ?... (Ou à laver ?...) rajoute Robin en souriant. Elle nous regarde et devant notre air malicieux, éclate de rire... — Wirklich ihr seid Teufel! Aber doch ihr könnt mir helfen. Als ich nicht zu Hause diesen Nachmittag sein werde, muss ich Abendessen vorbereiten. (Vous êtes vraiment diaboliques ! Mais oui, vous pouvez m'aider. Comme je ne suis pas à la maison cet après-midi, il faut que je prépare le repas de ce soir.) — Super, das können wir machen! (Super, ça on peut le faire !) — Ja schön! (Oui parfait !) Et c'est parti ! Birgit a prévue une salade composée en entrée, des tomates farcies avec des haricots verts et comme c'est notre dernier jour, un gâteau en dessert. ... — Birgit : So das ist das Ende ihres Aufenthalts bei uns... Ich bin wirklich traurig! (On arrive à la fin de votre séjour chez nous... je suis vraiment triste !) — Robin : Ja wir sind auch sehr traurig Laatzen zu verlassen... (Oui, nous sommes tristes aussi de quitter Laatzen...) — Thomas : Ist es immer das selbe? Ich meine wenn die Franzosen zurück fahren? (Est-ce que c'est toujours comme ça ? Je veux dire quand les français rentrent chez eux ?) — Birgit : Das ist das erste Mal dass wir junge Franzosen wie ihr aufnehmen aber wir bedauern es nicht! Klar das ist eine schöne Erfahrung! (C'est la première fois que nous accueillons des jeunes français comme vous, mais nous ne le regrettons pas ! C'est vraiment une belle expérience !) — Robin : So war es für uns Birgit. Ihr seid die ideale Familie! (Ça l'a été aussi pour nous, Birgit. Vous êtes une famille idéale !) — Thomas : Ja wir sind bewusst dass wir sehr glücklich sind! (Oui, nous sommes conscients d'avoir eu beaucoup de chance !) — Birgit : Und wie vorstellet ihr euch die Zukunft? (Et comment envisagez-vous le futur ?) — Thomas : Es wird schwierig sein, die Meinung Robineltern zu verändern so... (Ça va être très dur de faire changer d'avis les parents de Robin...) — Robin : Zuerst wird es furchtbar sein! Wir werden uns nicht mehr sehen! Ich umziehe fast sofort unsere Rückreise... (Ça va être terrible dans un premier temps ! On ne se verra plus ! Je déménage presque dès mon retour...) — Thomas : Wir hoffen dass Robin während der Ferien zurückkommen dürfen wird aber... wir sind nicht sicher... (On espère que Robin pourra revenir pendant les vacances mais... on n'en est pas sûr...) — Birgit : Das ist eine tragische Lage! Arme Jungen... (C'est une situation tragique ! Pauvres garçons...) — Thomas : Vielleicht wird ein neuer Shakespeare auf unsere Geschichte etwas schreiben! " (Peut-être qu'un nouveau Shakespeare va écrire quelque chose sur notre histoire !) dis-je en plaisantant un peu car je sens qu'on va tous se mettre à pleurer si on continue comme ça... Tout en parlant, Birgit est allée mettre un CD. C'est à nouveau la musique de Rod Steward qui s'élève en arrière fond... — Birgit : Und im Vergleich zu ihren Eltern, was werdet ihr machen? (Et pour vos parents que comptez vous faire ?) — Thomas : Ich glaube nicht dass ich sofort darüber sprechen wird, es würde zu plötzlich... (Je ne crois pas que je vais leur en parler tout de suite, se serait trop soudain...) — Robin : Ja, ich fürchte dass es ein zu großer Schock sein würde aber ich glaube ich werde ihnen bei der ersten Gelegenheit sagen dass ich gay bin! (Oui, je crains que cela soit un grand choc pour eux mais je crois que je leur dirai à la première occasion que je suis gay !) — Thomas : Birgit wie hättest du darauf reagiert wenn du anstatt Robin und ich, nackt im bett entdeckt hattest, sondern Robin und Andreas gefunden hättest? (Birgit, comment aurais-tu réagi si au lieu de Robin et moi, tu avais trouvé Andreas et Robin, nus dans le lit ?) — Birgit : Also das ist eine gute Frage... ich weiß nicht... ich glaube ich wäre verrückt vor Wut und vor Kummer gewesen... ja mindestens während ein Moment das heißt, ein paar Stunden, Tagen oder schlechtestenfalls Wochen... ich hoffe nicht langer... (Alors là, c'est une bonne question... je ne sais pas... je crois que je serai devenu folle de chagrin et de colère... oui, pendant un moment du moins c'est-à-dire quelques heures, quelques jours ou au pire pendant plusieurs semaines... j'espère pas plus longtemps...) — Robin : Und bist jemanden die sehr eröffnet und verständnisvoll ist! (Et tu es quelqu'un de très ouvert et plein de compréhension !) — Thomas : Ich weiß nicht ob meine Eltern auf die Wahrheit über die Sexualtendenz ihres einzigen Sohns zu lernen vorbereitet sind... (Je ne sais pas si mes parents sont prêt à entendre la vérité sur l'orientation sexuelle de leur fils...) — Robin : Das ist ein bisschen komisch, ich habe von Innen keine Schande mehr Gay zu sein, aber ich fürchte das Urteil meiner Familie, meinen Freunden und auch den Unbekannten... das ist paradox oder ?... (C'est un peu bizarre, en moi même, je n'ai aucune honte à être gay mais je crains le jugement de ma famille, de mes amis et aussi d'inconnus... c'est un peu paradoxal !) — Birgit : Ja stimmt. Aber du hast den ersten Schritt getan wenn du dich als gay akzeptierst! (Oui, c'est sûr. Mais tu as fait le premier pas en t'acceptant comme gay !) — Robin : Ja das ist schon ein großer Erfolg! (Oui, c'est déjà une grande victoire !) — Thomas : Aber es wird viele Schritte zu tun! Und einige werden nicht am ersten Mal erfolgreich sein... (Mais il y a beaucoup de pas à faire ! Et certains ne seront pas réussis du premier coup !) — Birgit : Ja für beide wird es schwierig sein aber das wird ihr starker machen und sehr aussengewöhnlichen Personen erschaffen! (Oui, ça va être difficile pour tous les deux mais ça va vous rendre plus fort et faire de vous des personnes hors du commun !) Das seid ihr schon, ich bin davon sicher und ihr müsst darüber gewusst sein! (Vous l'êtes déjà, ça j'en suis sûre et vous devez en prendre conscience !) ... — Birgit : So ihr werdet mit niemand darüber sprechen? Ich meine hier wir sprechen, ihr könnt mit ihren Freunden, mit Andreas oder Franz... (Et, vous n'en parlerez à personne ? Je veux dire, ici, nous en parlons, vous pouvez en parler avec vos amis, avec Andreas ou avec Franz...) — Thomas : Ja darum ist es so schön für uns hier zu sein! Und hier sind wir beide... und Morgen werden wir allein sein... (Oui, c'est pour ça qu'on est bien ici ! Et ici nous sommes ensembles... alors que demain nous serons tout seul...) ma voix se brise en le disant. Ça me fait trop mal tout d'un coup ! Robin lâche ses ustensiles de cuisine et me prend tendrement dans ses bras... Du salon, Rod Steward égrène une de ses douces mélopées mais celle-ci me touche et me fait mal... « Baby, I'll try to love again but I know The first cut is the deepest Baby I know the first cut is the deepest... » ... — Robin : Allez Thomas on trouvera une solution... — Birgit : Verzeihen sie mich, ich wollte nicht... (Excusez-moi, je ne voulais pas...) — Robin : Sprechen mit dir ist sehr nötig für uns, Birgit. Wirklich! Es hilf uns deutlich zu sehen... (Parler avec toi, c'est très important pour nous, Birgit. Vraiment ! Cela nous aide à y voir plus clair...) — Birgit : Danke! Es ist auch wichtig für mich als ich denke an meiner ersten Reaktion... ich schäme mich! (Merci ! C'est aussi important pour moi, quand je pense à ma première réaction... j'ai honte !) — Thomas : Nein. Niemand ist dafür vorbereitet... (Non. Personne n'est prêt pour ça...) — Birgit : Sowieso wenn ich etwas machen könnte... Vielleicht, wenn ihre Eltern auf den Laufenden darüber sein werden, kann ich mit ihnen sprechen oder kann ich ihnen schreiben um etwas zu erklären und sie zu beruhigen... (Si, de quelque façon, je peux faire quelque chose... Peut-être quand vos parents seront au courant, je pourrai leur parler ou leur écrire pour leur expliquer, les rassurer...) ... Une douce mélancolie s'empare de nous. Elle n'est pas grise et désespérante. Non, c'est comme un voile qui couvre les couleurs vives de notre vie ici et les transforme en pastels magnifiques mais déjà un peu surannés... Je change de sujet pour ne pas rester sur ce moment de douce tristesse. — Thomas : Birgit glaubst du es wäre möglich dass Andreas vielleicht naschte Sommer bei mir in Frankreich käme... (Birgit, tu crois que ce serait possible qu'Andreas puisse venir chez moi en France l'été prochain ?) — Robin : Oder bei mir in Sweden ?" (Ou bien chez moi, en Suède ?) rajoute Robin avec une gaieté un peu forcée. — Birgit : Ja, warum nicht ? Es ist ein bisschen früh darüber zu sprechen aber wer weißt? (Oui, pourquoi pas ? Il est un peu tôt pour en parler mais qui sait?) — Robin : Wir können doch davon träumen! (On peut bien rêver un peu !) — Birgit : Ja, alles ist möglich für diese die an ihre Träume glauben!... (Oui, tout est possible pour ceux qui croient en leurs rêves !) ... « POURVU QUE SE SOIT VRAI ! Parce ce que j'en fais des rêves fous... ROBIN ET MOI, ROBIN AVEC MOI, ROBIN ! ROBIN ! ROBIN !... Si ça pouvait être possible... mon Dieu faites que ça soit possible !... » RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 14-05-2025 Ca risque d'être du pour Thomas de revenir à la réalité quotidienne après la fin du séjour ! RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 15-05-2025 Chapitre 37 Cet après-midi nous allons chez Franz. Rien de précis au programme, juste passer du temps avec nos amis, nos dernières heures, s'amuser sans se prendre la tête... On fait d'abord un ping-pong. Il fait beau et la table est sortie dans le jardin. Je suis assez bon au ping car c'est un sport de raquette comme le badminton et même si la technique est différente, ça donne quelques notions pour la coordination, la maîtrise des trajectoires... Bref, sans être une star, je domine un peu la situation et je leur mets régulièrement la pâtée ! On fait des matchs de simples et aussi des doubles. On joue avec des règles inventées, on s'amuse bien. Les filles, Kathrin et Angelika, nous rejoignent un peu plus tard et certains continuent à jouer au ping. Avec Franz, Angelika et Robin nous descendons au sous-sol jouer au billard. Cette foi-ci c'est Franz le patron et il nous apprend à jouer. Comment bien tenir la queue, où viser, mettre de l'effet rétro pour éviter que la boule blanche tombe dans les trous... On commence à réussir de jolis coups et du coup le billard, ça devient super intéressant ! Il est un peu plus de quatre heures et demie quand nous décidons de faire une pause et de nous retrouver sur la terrasse. Inévitablement la conversation revient sur notre départ demain et après nous être tous promis une amitié indéfectible, échangé nos adresses et être revenus sur quelques instants vécus ensemble qui nous ont marqué, et il y en a eu pas mal, nous tournons un peu en rond et une certaine morosité s'installe. Sans être dans notre cas, eux aussi sont un peu mélancoliques. Franz part lundi pour le sud de la France et Andreas à la fin de la semaine prochaine en Italie. Ça casse un peu l'ambiance dans les couples nouvellement formés... On décide de se remuer un peu pour chasser ce vague à l'âme qui nous étreint petit à petit et terminons l'après-midi par un concours de fléchettes par équipes de deux. Ce sont Andreas et Kathrin qui gagnent devant Robin et moi.Franz et Angelika terminent bon dernier. Mais nous tous assez bons ou mauvais, au gré des tours, pour que ce soit l'occasion d'une bonne tranche de rigolade ! ... Andreas est passé raccompagner Kathrin chez elle. Robin et moi, après des adieux émouvants, rentrons seuls pour le diner. — Ça fout les boules de devoir partir, tu avais raison Thomas, moi aussi je resterai bien à Laatzen. On a réussi à se faire de vrais amis en trois semaines et à y vivre ouvertement notre amour. Je ne suis pas sûr que ce soit aussi simple en France ! — C'est vrai qu'on est tombé chez des gens bien et que les amis d'Andreas sont top niveau. Mais je crois que c'est surtout parce qu'on est nouveau ici. On n'a pas de passé à gérer alors qu'en France il va falloir tout expliquer, se justifier auprès des gens qui nous connaissent déjà en ayant peur à chaque fois de se prendre une claque dans la gueule ! — Oui, expliquer, ne pas choquer, prendre le risque ou pas... c'est bien compliqué tout ça ! Tu sais, je suis soulagé de savoir ce que je suis enfin, depuis tant d'années de doute mais en même temps ça fait vraiment peur ! — Oui, moi c'est pareil, je me vois pas afficher mon homosexualité comme ça ! Tu imagines au lycée !... — C'est injouable ou alors il faut être très fort ! Si je restais en France, peut-être qu'on aurait pu le faire tous les deux à notre rythme, progressivement... — Tout seul je le ferai pas c'est clair ! J'ai pas envie d'être traité comme un paria par un tas de connards ! Ou d'être déçu par d'autres que j'aime bien.... — En tous les cas, il faut qu'on réfléchisse comment on fait vis-à-vis de nos parents... Parce que moi je sais pas comment je vais faire sans toi ! Sa voix se casse un peu, il a les yeux qui brillent... Je m'approche de lui et je l'embrasse. On est en pleine rue mais je m'en fous ! Personne ne nous connait et demain on est parti alors... — Moi non plus Robin, je ne sais pas comment je vais faire ! ... Après le repas, nous restons un moment tous ensemble dans le salon. Dieter sirote son thé et Birgit boit son café. Nous, nous jouons aux cartes. Robin et Michaël jouent ensembles et leur complicité est marrante. Michaël est super spontané comme tous les petits garçons et à chaque fois qu'il tire une bonne ou une mauvaise carte, on lit à livre ouvert sur son visage. Robin, au contraire reste impassible et lui chuchote quoi jouer... Cela fait deux tours qu'ils sont près de poser leur dernière carte et Michaël ne peut plus se contenir. Il commente chaque carte posée, il passe du sourire à la grimace et quand enfin il pose sa dernière carte, il crie de joie et enlace Robin. — Michaël : Wir haben gewonnen! Wir sind die beste! Wir haben gewonnen! (On a gagné ! On est les meilleurs ! On a gagné !) — Birgit : So es ist Zeit für dich ins Bett zu gehen, Michaël" (Bon, il est temps d'aller au lit Michaël) intervient Birgit Il râle un peu, comme tous les enfants qui n'ont jamais envie de dormir et surtout de quitter la compagnie des grands, mais fini par monter. — Dieter : Als es ist das letztes Mal dass wir zusammen sind, möchte ich etwas sagen" (Comme c'est la dernière fois que nous sommes réunis ensembles, je voudrai dire quelque chose) intervient Dieter. — Dieter : Thomas, Robin, es tut mir sehr leid dass ihr Morgen zurückfahren werdet. Wenn ihr beide nachtest Jahr bei uns wieder kommen wollt, das wäre eine große Freude ihr aufzunehmen! Ich weiß dass ihr Rückkehr bei euere Familie, vielleicht nicht einfach sein wird... Robinumzug usw. So wir haben, Birgit und ich, ein Brief für ihre Eltern vorbereitet. Ich kann nicht Französisch sprechen so habe ich es in Englisch geschrieben. Wir erklären was hier geschehen ist, wie wir reagiert haben, wie ihr ihr verhalten habt... Wir wollen von Eltern zu andere Eltern etwas sagen damit es vielleicht leichter für sie sein wird wenn ihr ihnen, die Wahrheit sagen wollt. Wir haben viel darüber nachgedacht und wenn sie uns telefonieren oder schreiben wollen, sind wir bereit mit ihnen zu sprechen... (Thomas, Robin, je suis désolé que vous deviez déjà nous quitter demain matin. Si vous voulez revenir tous les deux l'année prochaine chez nous, ce sera avec grande joie que nous vous accueillerons. Je sais que le retour dans vos familles ne sera peut-être pas simple avec le déménagement de Robin et tout le reste... C'est pourquoi, Birgit et moi avons préparé une lettre pour vos parents. Je ne parle pas français aussi je l'ai écrite en anglais. Nous y expliquons ce qui s'est passé ici, comment nous avons réagi, comment vous vous êtes comporté... Nous voulons leur parler de parents à parents pour que cela soit peut-être un peu plus facile pour eux de comprendre lorsque vous voudrez leur dire la vérité. Nous y avons beaucoup pensé et s'ils veulent nous écrire ou nous téléphoner, nous sommes prêts à dialoguer avec eux.) — Birgit : Ja das ist nur wenn es nötig ist. Ihr seid nicht verpflichtet, ihnen diesen Brief zu zeigen. Es ist nur falls... (Oui, c'est juste pour le cas où vous pensez que cela peut être utile. Ne vous sentez pas obligés de leur donner cette lettre. C'est juste au cas où...) Et elle me tend une lettre fermée portant l'inscription Für Thomaseltern et fait de même pour Robin. — Thomas : Vielen Dank! Ich weiß nicht was zu sagen aber, unser Aufenthalt bei euere Familie hat mir ganz verändert. Ich bin gewusst geworden dass ich gay bin. Ich habe auf Leute viel gelernt, ich habe über meine Zukunft viel überlegt. So ich bin ein ganz andere Junge geworden und ich dass ihnen viel zu verdanken habe. Ja viel! (Merci beaucoup ! Je ne sais pas trop quoi dire mais notre séjour ici, dans votre famille, m'a complètement transformé. J'ai pris vraiment conscience que je suis gay. J'ai beaucoup appris sur les gens en général et j'ai réfléchi à ma vie future. Je suis devenu un autre garçon et je voulais vous remercier de m'avoir permis de mûrir. Oui vraiment merci beaucoup !) — Robin : Das meine ich auch! Wirklich danke für ihr Verständnis, für ihre Nettigkeit, für alles ihr habt für uns getan! (C'est exactement ce que je pense ! Vraiment merci pour votre compréhension, votre gentillesse et pour tout ce que vous avez fait pour nous !) ... Après nous être une nouvelle fois confondus en remerciements, ô combien sincères, nous demandons la permission d'aller nous promener un dernière fois et prenons congé de Birgit et Dieter. Il n'est pas tard, à peine dix heures, mais il n'y a personne dehors. De nombreuses maisons sont vides leurs habitants partis en vacance ou en week-end et pour le reste, les gens sont chez eux tranquillement devant la télé... Nous marchons silencieusement sans savoir où nous allons... La chanson de Barbara et notre transposition me reviennent à l'esprit et je fredonne doucement. « Et faites qu'un jour j'y revienne Pour voir ce qu'ils deviennent Car de les quitter, mon cœur saigne, Les enfants blonds de Laatzen Et lorsque sonnera le glas de ce charme, Que retentira l'ultime alarme, Mon cœur versera plus d'une larme Pour Laatzen, pour Laatzen » ... Sans y prêter attention, nous avons pris le chemin du collège, échangeant à peine quelques mots, chacun perdu dans sa propre mélancolie... On aperçoit maintenant les grilles devant la grande bâtisse de brique. Tout est sombre et déserté. — Viens Thomas, on y va ! — Où ça ? — Dans le parc, la où on s'est embrassé la première fois ! — Mais Robin t'es fou ! — Oui, je suis fou comme ce soir là ! Allez viens ! Je comprends tout d'un coup... Ce fut le début de notre amour et c'est maintenant la fin de notre voyage... la boucle est bouclée ! Robin monte agilement sur le petit muret et escalade prestement la grille. Il me fait signe de le suivre et avec les mains, à travers les barreaux, me fait la courte échelle. Nous sommes dans la cour et sans un mot nous nous mettons à courir vers le parc... L'obscurité se fait plus profonde quand nous pénétrons sous les arbres. — Arrêtons nous ici ! C'est bien il y a juste un peu de clair de lune... Je frissonne et me réfugie dans les bras de Robin. Nous nous embrassons tendrement puis le feu se ravive et pris d'une soudaine frénésie, nous nous laissons glisser à terre... ... Après avoir rageusement puis plus calmement laissés nos corps évacuer la tension qui les habitaient, désormais apaisés, nous restons allongés et reprenons doucement les commandes de nos esprits... — Tu sais Robin quoiqu'il arrive même si on se revoit jamais après ton déménagement ou même si tu veux plus me revoir parce que tu ne m'aime plus... — Arrête Thomas, dis jamais ça ! — Non je veux dire, tu seras toujours la meilleure chose qui me soit arrivée et... — Et moi aussi je t'aimerai toujours ! Qu'est ce que tu as ? Tu as peur qu'après une semaine en Suède je vire ma cuti et tombe amoureux d'une belle blonde ? — Non c'est pas ça mais j'ai peur de te perdre, que tu m'oublies, que tout soit fini... Je craque et les larmes me montent aux yeux puis ruissellent le long de mes joues... — Je t'aime Robin, je t'aime tellement ! Il prend mon visage entre ses mains, me force à le regarder. — Et moi, tu ne me crois pas ? Je t'aime ! Je t'aime plus que tout Thomas ! et il se met aussi à pleurer... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 16-05-2025 Oh le sirop... On se croirait dans un film sentimental américain des années 50 ! RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 16-05-2025 Sirop ? ![]() RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 17-05-2025 C'est sucré, c'est doux... et un peu écœurant à la longue. |