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RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 05-06-2023
Ah, la vérité finit toujours par sortir un jour ou l'autre : «Tout se sait, tout finit par se savoir» nous rappelait souvent un de mes anciens professeurs. C'est une affaire de temps et de patience.
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 07-06-2023
Chapitre 047 : « fin du Premier semestre universitaire. »
Le mois qui suivit fu occupé uniquement à la reprise du scripte, suivant les modifications réclamées lors de la première réunion qui a fait suite à la visite du club privé et à la démo éblouissante du groupe « Kai/toon ».
Le mois suivant sert aux castings des derniers acteurs, ainsi qu’à la finalisation des contrats suite à l’affichage concernant la recherche de figurants, les trois quarts au moins du campus s’étant ruer dans leur bungalow provisoire servant de bureaux et cela dès les premiers jours.
Comme chacun semblaient le réclamer, l’acteur devant jouer le premier rôle secondaire s’est vu remercié, Kai ayant accepté après s’être fait légèrement prier de le prendre à son compte.
Lee-Rim pour sa part et comme l’avait prévu le directeur a refusé l’offre, son statut ne l’autorisant pas à se genre d’excentricité médiatique, ce en quoi il en fut fort triste du fait qu'il aurait aimé de tout cœur pouvoir jouer un rôle, quel qu’il soit avec celui qui maintenant n’est devenu rien de moins que son meilleur ami.
Le troisième mois servi aux premières répétitions, aux séances de maquillages et à l’essai des costumes d’époques, le staff n’ayant plus d’yeux que pour le petit blond si craquant, le discret maquillage le rendant encore plus solaire.
Durant tout ce temps, les mercredis soir ont continué au club et pour le reste de la nuit aux turpitudes sexuelles habituelles, le jeudi matin étant définitivement rayer des agendas pour cause d’endormissement prolonger.
Charles avec Lee-Rim s’enfermant comme à leur habitude également dans le box du sous-sol, apprenant pour l’un et enseignant pour l’autre, toutes les difficultés liées à la compréhension ultime de l’univers numérique.
Ce n’est que quand Lee-Rim remonte se coucher au petit matin, que Charles se rend dans sa cachette pour poursuivre son travail secret.
***/***
Charles soupire devant ce qui ressemble bien à une impasse technique, le composant qui lui manque pour finaliser l’appareil qu’il tient en main n’existant pas ou tout du moins pas encore dans l’industrie des quatre royaumes et ce qui s’en rapproche le plus reste incompatible avec ce pour quoi il doit l’utiliser.
Il va donc lui falloir trouver une solution pour palier à cette défection et le plus clair de son temps libre passe depuis lors à se creuser la tête pour y trouver dans sa mémoire ancestrale quelque chose d’utile pouvant servir de palliatif.
C’est donc dans cet état d’esprit que ce jour là encore il passe au crible minutieusement chaque recoin de sa mémoire et qu’il se raidi soudainement devant l’image qui lui apparait, cette dernière venant du temps des découvertes technologiques quand son peuple vivait encore sur sa planète d’origine.
Un visage qui lui avait été fait oublier et qui en réapparaissant, lui ramène les souvenirs qui pendant longtemps l’avaient rendu perplexe au point de les rechercher vainement.
- Tu m’as bien eu, hélas pour toi tu n’as pas été assez loin pour tout effacer.
Charles prend alors un carnet pour noter tout ce qui lui passe en tête au sujet de « Cha-A », l’être immortel et créateur de l’univers qui a vu naitre son peuple.
Les choses les plus infimes sont notées, dans la perspective qu’une fois encore il chercherait à lui en effacer le souvenir de sa présence.
Charles ce matin là est remonté à l'appartement plus tôt qu’à son habitude, pour se rendre directement là où il pourrait vérifier si oui ou non il a bien toute sa raison.
Il le trouve au milieu des autres corps nus toujours endormis, s’approchant de lui pour y faire un prélèvement de salive et repartir toujours en catimini dans sa pièce secrète, pour une analyse rapide qui au vu des résultats lui confirme bien qu’il a vu juste.
- Cela change tout du coup !
D’avoir prononcer à voix haute cette simple phrase semble le libérer quelque peu de sa peur, peur qui jusque là l’obligeait à se précipité dans la conception de son appareil, ce dernier une fois terminer devant servir à reprendre le contrôle de la navette et de tout ce qu’elle contient d’avancées technologiques, avancées qui n’existeront pas avant plusieurs siècles sur cette planète.
Sa pensée est aller sur ce que représente « Cha-A » aux yeux de son peuple, une sorte de dieu bienveillant qui n’acceptera jamais la destruction gratuite d’une planète contenant la vie dans le seul but de se débarrasser d’une personne en particulier, lui au demeurant.
Charles en est là dans ses pensées, quand devant lui tout se floute étrangement et qu’une voix entre dans sa tête, une voix qui en quelques phrases lui fait comprendre qu’il se trompe complètement et que cette puissance qu’il lui croit possesseur, est bien loin d’exister dans l’instant présent.
- Je n’ai retrouvé à ce jour aucun de mes pouvoirs, hormis ceux que possèdent mon corps, je…
L’explication de la faiblesse de son dieu choque fortement Charles, comprenant pourtant que sur cette terre et très certainement dans cet univers, personne ne prie pour lui du fait de l’ignorance totale de sa présence.
Lui revient alors sur tout ce que sa mémoire ancestrale lui cachait encore, prenant soudainement pitié de ce dieu à l’Energie débordante, mais aux pouvoirs encore inexistants.
Il le laisse terminer ses explications, avant de l’interroger cette fois de façon plus direct sur son propre devenir à lui.
- Tu vas encore vider ma mémoire de ta présence ?
- Devrais-je le faire ?
- Ce sera plus difficile cette fois !
- A cause du carnet de notes ? allons mon ami, me crois-tu si naïf au point d’ignorer sa présence ?
- Tu m’espionnes donc en continu ?
- Juste une alerte que j’avais mise dans ton esprit et qui s’est déclenchée quand tu as pensé à moi, ensuite tu connais la suite et pour te répondre, il ne tient qu’à toi de me montrer que je peux te faire confiance pour taire ce que tu connais sur moi.
- Une promesse suffira-t-elle ?
- Il va me falloir un peu plus.
- De quelle façon vois-tu la chose alors ?
- Que tu me laisses entrer dans ton esprit pour connaitre tes intentions réelles.
- Ne l’as-tu pas déjà fait, cette façon que tu as de communiquer avec moi n’est-elle pas déjà à elle seule une preuve que tu y es ?
- D’une façon superficielle, je ne me permettrais jamais d’entrer dans l’esprit d’un être douer d’intelligence sans son consentement.
- Que vas-tu chercher d’autre à découvrir ?
- Allons… pas de panique, je connais tout ce qui concerne ton peuple pour avoir vécu si longtemps avec eux, je veux juste lire en toi la façon dont tu me vois, ami ou ennemi.
- Ennemi ?? pourquoi serais tu mon ennemi alors que pour mon peuple tu n’es rien moins qu’un dieu, vas y fait ce que tu veux, je te l’autorise volontiers puisque tu n’y verra que mon inquiétude pour la vie sur cette planète et l’amitié que j’ai toujours ressenti sur le personnage que tu incarnes ici, j’avoue avoir été étonner du choix car si tu ne t’étais pas reconstruit à ton ancienne image, j’aurais volontiers penser à un autre que toi parmi les trois orphelins que nous avons rencontré par hasard et qui sont devenus nos amis, mais je présume que cela a été fait en toute connaissance de cause.
- En fait pas vraiment, aussi extraordinaire que cela puisse paraitre, ils sont tous les deux ce qu’ils sont sans que j’aie eu à intervenir pour les façonner à ma convenance. En fait pour être honnête, j’ai juste fait de sorte que personne ne nous sépare car tu penses bien que sinon cela n’aurait pas fait long feu, tellement ils étaient et sont encore tous deux adorables à leurs façons.
- Tu n’es vraiment pas intervenu pour les modelés à ta convenance ?
L’hésitation fait sourire Charles qui se doute bien que cela aurait été une extraordinaire coïncidence que des garçons devenus aussi magnifiques que le sont ses deux autres copains d’enfances, ne soient apparus dans sa vie que de façon entièrement naturelle, sans intervention « divine » de sa part.
- Disons que pour l'un d'eux, le souvenir me restant d'un ami très cher a sans doute joué d'une certaine façon et pour le reste, qu’il a été fait en sorte que ce soient eux qui arrivent à l’orphelinat, j’ai usé pour cela de mes dernières forces spirituelles.
- Je comprends, m’aideras-tu à préserver cette planète si tu décides de me laisser mes souvenirs de toi ?
- Je sais de quoi tu as peur, mais cela fait déjà bien longtemps que le vaisseau nous a déposé ici et avoue qu’il serait vraiment extraordinaire que ce soit de ton vivant qu’ils viennent dans cet univers, de plus ils ne connaissent normalement pas ton existences, à part comme il se doit sur le « Cha-A » et ce ne sont pas eux qui se vanteront jamais de t’avoir fait naitre, sauf si un imprévu est arrivé qui aurait révélé la vérité, mais avoue que la malchance reste infime que cela ce soit avérer être le cas. Nous parlons de millénaires et de la durée de vie d’un « frère/roi » qui même si elle dépasse largement celle d’un humain lambda n’en est pas moins extrêmement courte par apport à la date ou se sont déroulés les évènements.
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 07-06-2023
Bon, voilà Charly un peu rassuré quant à son devenir immédiat. Pourra-t-il aussi trouver le moyen de "fabriquer" la fameuse pièce manquante pour son projet de remise en route du "bidule" enfoui dans les glaces?
J'avoue humblement avoir eu du mal à suivre le récit de cette dernière partie : il y a beaucoup de risque d'embrouille voire de mélanges dans la compréhension que j'en puis obtenir. C'est parfois confus.
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 10-06-2023
Chapitre 048 : « quelque part dans l’espace »
« À bord du Kannn, quelques mois plus tôt »
L’IA revérifie une énième fois cette information relayer il y aura bientôt dix-huit ans, par l’une des nombreuses sondes envoyées sur les divers trajets possibles qu’aurait suivi le vaisseau ruche pour y déposer son « colis ».
Le Kannn a écouté les nouvelles instructions en changeant quelque peu sa trajectoire, filant dans le vide spatial durant tout ce temps à une vitesse seulement bridée par le besoin de préserver ses propres forces tant qu’il n’aura pas accès à une source de nourriture.
Depuis ses dix-sept dernières années déjà, l’IA est restée la seule maitresse à bord, les garçons ayant depuis bien longtemps préférés se mettre en stase plutôt que de finir par déprimer à la seule vue par les hublots de se néant absolu.
***/***
Florian ouvre les yeux avec toujours cette impression bizarre qu’est celle d’attendre que débute la mise en stase, ne retrouvant ses esprits qu’après les quelques secondes qui lui sont toujours nécessaires à repermuter son cerveau à la réalité.
Il sort ensuite de la cellule en interrogeant directement l’IA.
- Sommes-nous arrivés à destinations ?
- Cela ne saurait tarder maitre, encore quelques mois standards je pense d’après le calcul que j’ai fait suite au dernier changement de cap.
- A quoi donc a été dû ce changement ?
Une sonde a détecté une onde spectrale ressemblant à celle d’une balise, j’ai donc pris la décision de suivre cette nouvelle piste.
- Dis m’en plus sur cette onde ?
- Elle date de dix-huit années et a durée durant neuf mois standards, puis s’est arrêtée brusquement.
- La navette aurait été activée ?
- C’est une possibilité, maitre.
- Hum… neuf mois dis-tu ? le temps d’une gestation humaine… n’est-ce pas étrange ?
- Serait-il possible que…
- En effet c’est une possibilité, dans ce cas nous ne devons plus attendre, dix-huit ans… de quoi être devenu adulte et d’avoir pris conscience chacun de ce qu’ils sont.
Florian reste un long moment dans ses pensées à faire le décompte des nombreuses possibilités, bonnes ou mauvaises, que ce « frère/roi » ait déjà ressenti en lui ses pulsions héréditaires lui amenant le besoin de domination sur l’humanité de cette planète.
Il revient quelque peu sur ses idées alarmistes, en repensant soudainement que celui qu’ils recherchent principalement ne laisserait certainement pas une planète entière tomber sous le jouc d’un tyran.
Florian se dirige alors vers le centre de commandement du vaisseau pour prendre connaissance de l’enregistrement du fameux signal.
Il ne lui fait très vite plus aucun doute que cela vient bien d’une balise, sans pour autant comprendre la raison de son émission, cette dernière allant pour lui à l’encontre des intentions de ceux qui ont envoyé la navette.
Serait-ce Xiao-lu sont cinquième et dernier compagnon d'aventure, qui par cette méthode a cherché à entrer en contact avec eux, dans ce cas cela signifierait que lui aussi, tout comme eux ressèment a soudainement retrouvé sa mémoire sur ses origines.
Cette option semble du coup pour Florian très crédible, puisqu’elle est arrivée au moment où les « cinq » félons ont perdus une bonne part de leurs pouvoirs sur eux.
Sans doute pense-t-il que leurs deux « ainés » partis s’en occuper ont réussis mieux qu’eux à les museler définitivement, ce qui au demeurant est plutôt une bonne nouvelle et rassure pour la suite des événements.
Une fois son inspection des divers enregistrements depuis leurs misent en stase terminée, deux choses tout aussi primordiale se font alors ressentir.
La faim et le besoin urgent d’un câlin et ce pas forcement dans le bon ordre, il sourit alors en s’adressant à l’IA, car avec l’accord de tous qui de cette façon ont voté unanimement pour la raison évidente d’éviter de recommencer encore et encore les mêmes conflits de jalousie, de le laisser choisir avec qui il souhaite se faire des câlins, ayant maintenant la certitude que son amour est entièrement partagé pour eux tous.
- Je vais préparer un repas, d’ici trente minutes tu feras sortir Willy de stase pour qu’il me rejoigne en cuisine.
- Bien maitre.
- Tu lui expliqueras la situation dès son réveil.
- Entendu maitre.
Florian tout sourire se dirige alors d’un bon pas vers l’office, ayant choisi pour un premier câlin celui qu’il connait le moins, mais pour qui une attirance très forte le lie à lui.
Il n’a pas réellement fait attention aux réponses de l’IA, ni au ton de voix qui sinon lui aurait mis la puce à l’oreille sur l’arrivée pour le moins surprenante de Willy, largement avant le temps imparti.
- Hum-hum !!
Florian se retourne avec le sourire aux lèvres malgré la surprise, près à l’accueillir en l’invitant à se mettre à table quand il reste bouche bée devant la nudité fortement érotiser pour ne pas dire plus de son compagnon.
Willy peut lire l’ahurissement dans le regard du petit rouquin et se retrouve soudainement l’estomac serrer par l’inconfort de sa situation, il n’attend pas que Florian lui pose la question pour lever la main vers le plafond.
- Ce n’était pas ce que tu voulais ? pourtant elle…
- Est devenue bien trop farceuse depuis quelques temps ! Hi ! Hi ! Mais respire tu veux bien ? même si l’idée ne vient pas de moi, je la trouve plutôt à mon goût ! Hi ! Hi ! De plus j’avais l’intention de te proposer un gros câlin avant de réveiller les autres, du coup et vu le spectacle que j’ai sous les yeux, il ne me fait plus aucun doute que tu es partant sur l’idée de base ! Hi ! Hi !
Willy sent bien les rougeurs lui montées aux joues, alors qu’il baisse la tête vers l’endroit de son corps particulièrement viser par son compagnon et ne peut qu’aller dans son sens vu la raideur de la chose.
Il relève la tête vers Florian qui pour sa part n’est pas loin de se jeter sur lui, que ce soit le corps nu ou les mimiques mignonnes au possible de Willy lui mettent le feu dans tout le corps.
Ensuite pour Willy c’est comme dans un rêve, il voit le petit rouquin se mettre nu et venir vers lui pour lui sauter au cou, l’obligeant à le soutenir des deux mains aux fesses, ce qui apparemment était déjà dans l’idée de Florian qui du coup n’a plus qu’à se libérer une main pour mettre le « I » de Willy devant son propre « o » et mettre un petit coup de rein vers le bas, histoire de bien faire comprendre à son compagnon ce qu’il attend de lui et ce sans perdre une minute de plus.
Willy qui était jusque là plutôt le petit ami de Samuel, s’est vite fait aux autres compagnons ayant comme lui accepter de suivre Florian, mais n’avait encore eu que très peu l’occasion pour ne pas dire quasiment jamais de rester en tête à tête avec lui pour se donner seul à se plaisir qui parfois l’effraie de par son intensité.
Il hésite donc à mettre le petit coup salvateur pour répondre à l’appel sans équivoques de son petit rouquin à la libido explosive.
Florian ressent le stresse soudain de Willy et a alors un bref moment de lucidité, suffisant pour lui assurer qu’il ne risque rien vu qu’il est déjà en trop plein d’énergie depuis qu’ils ont enfin quitter l’ancienne galaxie qui le rejetait manifestement.
- S’t’plait, vas y je ne tiens plus là !!
- « Sam » m’a averti du danger de…
- C’était vrai où nous étions, mais plus ici rassure toi, tu ne risque rien mais par pitié tu discuteras plus tard… Ahhhh…
Le petit cri d’extase de Florian vient du coup de rein possessif qui lui a coupé la parole et le souffle en ne cherchant plus à tergiverser, mais à le pourfendre d’une virilité sans faille, mue par le plaisir d’avoir pour lui seul celui pour qui son cœur balance à quasi égalité d’avec Samuel.
La suite commence à faire monter la température de l’office, les effluves de musc odorant remplacent bientôt celle du repas qui fini par refroidir devant l’ardeur sans cesse renouveler des deux compères, qui après un long moment se retrouvent enfin à reprendre leurs souffles, allongés comme ils le sont à même le sol et ruisselant de sueur.
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 10-06-2023
Comment un tête-à-tête se transforme en "fesses-à-queue"
puis peut-être en «tête-à-queue» et encore en...tête aqueux (Le liquide séminal n'est-il pas formé de 82% d'eau?).Alors, comme ça, le "Club des 5" serait mis sur la touche par les "envoyés du Paradis". Ça ne peut qu'être bon pour Mister Flo et son double le cher Flo-Kaï *. Et cela lui permettra de poursuivre sans autre blocage sa recherche du "descendant"...qui, je l'espère, ne sera pas trop "remonté" contre ses futurs partenaires sur scène, partenaires qu'il est prévu de bisouter en public "pour faire de l'audience", chose très à la mode en ce moment : c'est à qui n'aura pas sa petite séquence "homo". Tout cela fait de la pub gratuite pour les grands et célèbres Chefs Cuistots qui, par définition, sont aussi des "hommes à poêles"!
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*Il existe à Paris et dans le XIIIe arrondissement, une colline assez "bobo" depuis une trentaine d'années. Elle fut une partie de mon ancien "fief de jeunesse" en particulier pour sa piscine municipale construite vers 1930 afin de profiter d'un puits artésien et d'une source profonde d'eau chaude que l'on refroidit afin que les baigneurs ne soient pas transformés en crevettes roses (60° quand même...). Cet endroit surélevé s'appelle la «Butte aux Cailles»
. J'y pense à chaque fois qu'est évoqué "l'orphelin" appelé KAÏ ! Ne pourrais-tu pas, cher auteur, lui faire visiter cet endroit afin que l'on puisse ajouter : "C'est la butte au KAÏ"? 
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 12-06-2023
Chapitre 049 : « quelque part dans l’espace »
« Toujours à bord du « Kannn ». »
Les deux journées qui suivent leur permettent à tous deux d’avoir une vraie relation de couple, Willy découvrant des facettes méconnues de Florian, toutes plus surprenantes les unes que les autres.
Pourtant un fait imprévu leur remet finalement les pieds sur le « Kannn », cela arriva au soir du deuxième jour de sortie de stase, alors que tous deux prévoyaient d’entamer un nouveau round dans la chambre de Florian.
- Maitre !!
Florian se retourne vers la salle de contrôle, alors qu’il venait juste de la quitté en tenant Willy par la main.
- Oui ??
- Deux vaisseaux ruches suivent notre trajectoire, une sonde laissée en arrière vient d’envoyer un fichier vidéo.
- Montre-moi !
Le système de Holo vision de la salle de contrôle se met alors en marche et montre les deux masses que représentent les vaisseaux ruches, ces dernier dépassant la sonde en suivant précisément leur trajectoire actuelle.
Florian montre alors un visage déconfis, craignant d’avoir une nouvelle fois à devoir laisser le « Kannn » régler le problème, ce qui n’est pas vraiment et de loin s’en faut, le genre de décision qu’il aime avoir à prendre.
La vie pour lui étant importante et cela quelle qu’elle soit, pourtant il sait très bien au plus profond de son âme qu’il reprendra la même décision, si l’agressivité des vaisseaux ruches devait une nouvelle fois s’acharner sur le « Kannn » et ses passagers.
- A combien sont-ils de nous ?
- Un peu plus d’une année standard maitre et l’écart se creuse encore mais très lentement, le « Kannn » ayant une vélocité légèrement supérieure à celles des vaisseaux poursuivant.
- Donc nous auront un délai confortable à notre arriver pour réfléchir à une action ?
- Entre treize et quatorze mois standards maitre.
- Pouvons nous gagner un peu plus de temps ?
- Environs quatre mois standards si le « Kannn » ne se retient pas, mais il serait alors fortement affaibli.
Florian coupe cour à la conversation, au grand dam de Willy qui le voit partir à toutes jambes, il commence à vouloir le suivre quand il est stoppé par l’IA.
- Le maitre se dirige vers une zone vitale de la partie biologique du « Kannn », personne à par lui ne peut s’y rendre sans risquer sa vie, je vous le déconseille donc vivement.
- Pourquoi donc Florian se rend-t-il à cet endroit.
- Je pense qu’il a l’intention de fournir la puissance nécessaire à l’accélération qu’il souhaite en puisant sur ses propres réserves.
- N’est-ce pas dangereux ? cela doit demander un apport énorme pour déplacer un tel mastodonte ?
L’IA ne répondant pas, Willy commence à se faire peur lui-même de la décision de Florian et décide alors de sortir de stase ceux qui sont comme Florian et qui surement pourrons lui être utile.
Il enclenche donc manuellement la sortie le réveil de Samuel et de Kim, laissant les autres endormis en pensant à juste titre qu’il ne servirait à rien de les inquiétés alors qu’ils ne seraient d’aucune utilité.
Samuel et Kim voient bien que quelque chose d’inhabituel se passe et écoutent le débriefing rapide de Willy, qui en quelques phrases leur fait comprendre la raison de son inquiétude.
Ils partent alors rejoindre Florian au cœur même de la masse biologique du « Kannn », juste à temps apparemment pour lui éviter l’évanouissement, alors qu’ils subissent en retour une énorme pression due à l’accélération.
Les deux garçons appliquent leurs fronts sur celui couvert de sueur du petit rouquin, sentant immédiatement leurs forces s’amenuisées de façon exponentielle jusqu’à ce qu’enfin tout semble se stabiliser, recevant de la part du « Kannn » une onde bienfaitrice semblant les remercier de leur aide précieuse.
Ils se détachent du corps de leur ami qui maintenant semble endormi, se relevant à leurs tours avec difficulté pour le porter ensuite jusqu’à sa chambre où les attend Willy, fortement marqué par l’anxiété.
Kim lui envoie un sourire fatiguer, mais suffisamment rassurant pour qu’il reprenne quelques couleurs.
- Tu as bien agi en nous réveillant, sinon je ne sais pas ce qui serait advenu de « Flo ».
- Vous autres me semblez également bien épuisés, laissez-moi m’occuper de Florian et allez plutôt vous reposez.
- Surtout pas malheureux !!
Willy sursaute aux paroles quasiment hurlées par Samuel, ce dernier s’élançant vers lui pour au contraire l’éloigner du petit rouquin.
Devant la réaction de Willy à ne pas vouloir le suivre, Samuel reprend d'une voix plus calme pour tenter de le résonner.
- Il est trop faible pour se contrôler et seul avec lui tu serais mort bien avant qu’il ne le puisse de nouveaux. Dans l’état ou il est, il ne lui faut pas moins que la totalité de ceux qui lui sont destinés pour se remettre sans danger.
- Mais… et vous ?
- Nous ne sommes pas aussi épuisés et n’avons pas biologiquement les mêmes besoins, nous pourrons attendre quelques jours.
Samuel élève la voix pour donner ses instructions à l’IA.
- Réveille immédiatement Thomas, Lorgan, Antonin, Ricoh et Andréas, qu’ils rejoignent au plus vite la chambre de Florian.
- Bien commandeur !
- Et moi alors ?
- Pas besoin que tu sois là, ils sont assez nombreux et de plus suffisamment reposés, toi tu viens avec nous et si tu veux nous aider, nous ne refuserons pas.
- Vous aidez ? comment ça ?
Kim sourit en comprenant les intentions de Samuel, qui a sans doute comprit que Willy a déjà eu droit aux avances de Florian et que malgré tout ce qui a été dit, il reste en lui une certaine dose de jalousie suffisante pour qu’il se rapproprie son amant avec cette excuse.
Aussi taquine-t-il Samuel sur le « nous » qu’il vient d’employer.
- Je peux donc moi aussi recevoir l’aide de Willy si j’ai bien compris.
- Bien entendu que tu peux, s’il est d’accord bien entendu.
Willy a suivi les jeux de regards des deux amis et n’étant pas né de la dernière pluie, il a bien compris le jeu de Kim devant la jalousie évidente de Samuel, aussi entre-t-il dedans histoire de taquiner son chéri.
- Tu es le bienvenu Kim, j’en connais un autre qui aurait mauvaise presse vue qu’il n’a même pas pensé lui à me le demander.
Un son arrive alors à leurs oreilles qui leurs font perdre la notion du temps et se jetés frénétiquement les uns sur les autres sans plus polémiquer sur qui doit demander quoi, prouvant l’arrivée dans la chambre de Florian de ses cinq compères qui vont connaitre assurément une journée mémorable aux vues du besoin d’énergie du jeune rouquin.
L’IA a juste le temps d’isoler la chambre du reste du vaisseau, ne se rappelant que trop bien de la réaction du « Kannn » et craignant qu’il ne se perde une fois encore dans un univers inconnu à la recherche sans doute vaine une fois de plus de sa compagne et de ses petits.
***/***
« Quelques jours plus tard. »
Ils sont tous là à pouvoir enfin réfléchir à tête reposée après cette débauche sexuelle qui les marquera toute leur vie durant, tellement le plaisir intense était là, se retrouvant tétanisés un nombre incalculable de fois dans des orgasmes à la limite de la défaillance cardiaque.
Florian tout souriant et se sentant comme neuf, observe ses amis qui ont encore les visages ravagés par les cernes de fatigue, il a alors vers eux la phrase qui tue manquant de les voir se ruer sur lui pour lui faire regretter ses paroles.
- Je n’avais jamais pris un tel pied les gars !! Faudra qu’on le refasse de temps en temps… pas vrai ?
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 12-06-2023
Il cherche des crosses le p'tit rouquin! Il a de la chance que ses compagnons sont exténués sinon il aurait pan-pan-cucul vite fait bien fait!
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 14-06-2023
Chapitre 050 : « quelque part dans l’espace »
« Un mois universel standard plus tard environ. »
Alors que beaucoup sont retournés en stase, Florian reste avec Kim et Samuel à surveiller l’avancement du « Kannn », Kim cherchant à connaitre la destination finale, tandis que Florian et Samuel mettent en place une série de leurres pour tenter de tromper l’ennemi.
Ils sont à l’intérieur de la soute aux navettes, avec devant eux ce qui ressemble à des grosses boules de pétanques mais d’une dimension égale à un pavillon de banlieue.
- Cela fera-t-il l’affaire ?
- Elles émettent une résilience identique au « Kannn », je pense que cela devrait les déroutés et leurs faire perdre du temps précieux pour nous, de toute façon chaque jour gagner nous donnera plus de chance de retrouver Xiao-lu et d’imaginer un plan pour éviter que la planète où il se trouve ne soit la proie de ces immondes prédateurs.
- Encore faudrait-il être sure qu’il y est bien avec ce… comment déjà ? ah oui, « roi/frère » qui ne vaut surement guère mieux que ceux qui le cherchent.
- Cela n’est pas dit.
- Comment ça ? ne m’as-tu pas expliqué pour cette mémoire hégémonique ancestrale ?
- Sans doute, mais il y a aussi l’éducation qui compte, il se peut qu’il ne soit pas aussi sanguinaire que ceux de sa race.
- Hum… Une chance sur combien d’après toi ?
- Plus que tu ne le penses, surtout si Xiao-lu est avec lui, notre ami n’est pas du genre à laisser ce genre de pensées devenir virales.
Samuel hoche la tête avec le sourire, revoyant bien le visage de Xiao-lu maintenant que leurs mémoires semblent redevenues intactes.
Il revit alors quelques brefs moments de cette jeunesse insouciante qui les a réunies tous les cinq dans une amitié quasi fraternelle, de ses yeux perlent alors quelques larmes nostalgiques qui n’échappent pas à Florian.
Le petit rouquin ceinture d’un bras son copain en le bousculant avec gentillesse.
- Allons… Allons… Je sais bien à quoi tu penses et je te promets qu’un jour nous serons de nouveaux ensemble tous les cinq, sans oublier ceux qui sont restés.
- Poursuivrons-nous notre rêve d’alors ou bien devrons nous finalement écouter nos ainés et rentrer à la maison ?
- De cela nous serons seuls décideurs le moment venu, pour l’instant aide moi plutôt à balancer ces engins hors du « Kannn ».
- Tu as fini de les programmés ?
- Cela fait un moment mon garçon, si tu n’avais pas passé tout ce temps à rêvasser tu t’en serais aperçu ! Hi ! Hi !
Samuel accentue son sourire alors qu’il dépose un léger baiser sur la joue de Florian.
- Cela fait du bien de se rappeler enfin ce que nous sommes vraiment, qui aurait dit que de meilleurs amis nous serions devenus des amants attentionnés ?
- Ce qui est vrai pour quatre d’entre nous mais pas forcément pour « Xi », après tout nous ne connaissons encore rien de ce qu’il a vécu depuis notre séparation.
Florian voit bien le regard de Samuel fixer soudainement le plafond de la soute, tout en prenant un air innocent bien loin d’être sa façon d’être habituelle.
Vu le genre de conversation qu’ils ont, le doute vient alors à Florian que peut-être…
- Attends !! Ne me dis pas que… Non !! Toi et « Xi » ?
- Nous ne voulions pas en faire étalage non plus et de plus nous étions très jeunes… enfin disons relativement jeunes ! Hi ! Hi !
- Je n’aurais jamais imaginé que deux de mes meilleurs amis auraient un tel secret envers nous.
- Rien ne disait non plus à l'époque que vous seriez intéressés de le savoir.
Un petit courant plutôt froid passe entre eux deux qui les remis du coup au travail, envoyant les leurres qui après un bref moment à s’orienter, partent chacun dans une direction différente, sauf une qui suivra le « Kannn » durant la moitié du reste du trajet pour à son tour prendre une autre direction.
***/***
« Salle de contrôle du « Kannn »
Kim relève la tête des écrans de contrôle avec un petit sourire satisfait aux lèvres, en effet au loin une image semblant piqueté remplace la noirceur unie qui jusque là remplissait son champ de vision.
Il s’adresse alors à l’IA, tandis qu’au même moment les vibrations due à l’envoi des leurres se font ressentir.
- N’est-ce pas l’amorce d’une galaxie qui apparait en fond d’écran ?
- C’est fort probable commandeur, seulement nous sommes à une distance encore bien trop loin pour en avoir l’assurance. Il se pourrait également que ce ne soit qu’un brouillard de particules comme le « Kannn » semble se nourrir.
- Ce serait déjà une bonne chose qu’il puisse trouver à se nourrir, de toute façon il n’y a pas de fumée sans feu, ce brouillard n’est-il pas le signe que nous sortons enfin du néant galactique ?
- Il est vrai commandeur que la nourriture du « Kannn » se trouve toujours en limite d’un univers, comme l’espace Kallanien l’était pour l’imperium.
Kim termine d’étudier les données apparaissant à l’écran principal.
- Il semblerait que cela soit notre but, d’après le rapport des sondes c’est de cette direction qu’était émis le son venant de la balise et nous y arriverions pile poils dans nos délais.
Tandis que Kim vérifie une fois encore toutes les informations qu’il reçoit, Samuel et Florian finissent par le rejoindre, curieux soudainement de l’état de fébrilité peu courante de leur copain.
Ils en reçoivent rapidement l’explication et se forgent eux aussi à l’idée que c’est bien là le but de leur voyage, oubliant du coup le léger différent qui les faisait se faire la tête.
***/***
« À bord d’un des deux vaisseaux ruches, quelques semaines plus tard. »
Le Capitaine du vaisseau de tête tempête en injuriant ceux qui tentent de leur échapper, alors qu’ils ne détectent maintenant pas moins de cinq vaisseaux à la vitesse et à la signature identique, mais se déplaçant dans des directions opposées.
- Qu’est-ce donc que ce bordel !! Comment peuvent-ils se couper en cinq avec des masses spectrales semblables ?
- Sans doute une technologie avancée qui leur permet de créer ce genre de leurres capitaine.
- Vas-y prends moi pour un crétin, comme si je ne le savais pas !!
Le lieutenant a un sourire moqueur en rapport avec sa réponse ambiguë.
- Je me doute bien que vous ne pouviez pas l’ignorer capitaine.
Le regard lourdement charger de colère à peine rentrée qu’il reçoit, lui redonne un visage lisse et protocolaire, comme il se doit d’être venant d’un simple adjoint face au commandant du vaisseau.
- Que faisons-nous capitaine ?
- Nous devons prendre une décision rapide, contacte le vaisseau suiveur tandis que je vais faire mon rapport à la reine.
- Que dois-je leur demander capitaine ?
- Qu’est ce que j’en sais moi !! Fais travailler un peu tes méninges pour changer !!
- Heu… Bien capitaine.
Alors que son supérieur visiblement furieux quitte la salle de pilotage, le lieutenant entre en contact avec le deuxième vaisseau ruche et tombe bizarrement sur l’officier en second, qui tout comme lui semble complètement perdu.
- Vous aussi vous avez reçus cette information ?
- Il y a cinq minutes à peine.
- Tu en penses quoi ?
- J’avoue que je n’aime pas ça, déjà que l'existence de ce vaisseau organique à lui seul me crée des crises d’angoisses, alors imagine s’ils sont beaucoup plus d’un seul coup.
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 14-06-2023
Ils ont le leurre et...l'argent du leurre !
De quoi se plaignent-ils?
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 17-06-2023
Chapitre 051 : « moitié du deuxième semestre. »
« Vendredi matin, début d’un grand Week end de congé universitaire. »
Le campus depuis le dernier cours de la veille se retrouve dans une agitation contraire à un jour de congé, de nombreux ouvriers installent les jeux de lumières et les caméras dans les différentes parties extérieurs comme intérieurs du bâtiment et qui serviront pour certaines scènes à la future série.
Deux immenses barnums de toiles sont montés dans un endroit hors champ, servant pour l’un d’eux à l’habillement et aux maquillages des acteurs, chacun suivant l’importance de son rôle dans la série et pour l’autre de salle de réunion pour la planification des différentes scènes à tourner.
Ce matin là donc alors qu’il ne devrait y avoir personne, le campus grouille littéralement de monde, que ce soit venant de l’extérieur, comme des étudiants en nombre impressionnant qui pour certain sont là par curiosité et pour d’autres faisant partis des figurants retenus.
Quelques journalistes spécialisés dans les évènements médiatiques sont là également, certains suites à quelques rumeurs et photos fuitant sur l’internet, d’autres avec l’espoir de pouvoir interviewer l’un ou l’autre des deux princes sur leur ressenti du moment sur ce tournage qui est loin de leurs quotidiens d’étudiants.
Ceux venus à cause de la rumeur sont comme il se doit beaucoup plus nombreux, cette dernière mettant en scène que cela soit imaginaire ou non, une probable liaison entre la star actuelle du box-office avec le garçon reconnu comme le plus mignon et le plus apprécié du campus, ses photos en nombres sur les réseaux sociaux étant largement commentés par un large panel d’amoureux transis.
L’arrivée d’Anthony et le fait que Kai en soit devenu visiblement très proche a donc été l’essence même de cette rumeur, les photos d’eux deux se tenant côte à côte en souriant largement en étant les principaux pourvoyeurs.
Il ne manquait plus que l’annonce faite officiellement que l’étudiant le plus populaire du campus serait non seulement présent dans la série, mais cerise sur le gâteau qu’il y aurait un rôle sinon principal, du moins déterminant et suffisant, pour cette fois attirer la curiosité des pourvoyeurs de pages médiatiques.
Un autre phénomène pourtant et pas le moindre à également attirer les reporters, celle devenue officielle ressèment de l’apparition du groupe « Kai/toon » dans plusieurs épisodes, avec en secret sous le manteau ce pari fou entre Kai et ses amis de classe.
Un secret qui ne l’est sans doute plus pour beaucoup de monde, tellement le bouche à oreille à ce sujet n’arrête pas d’attiser les passions.
***/***
« Neuf heures du matin au campus. »
Kai arrive sous le barnum réserver aux acteurs, seulement accompagner par les deux princes, ce qui déjà déclenche de nombreux flashs à leurs passages.
Louis et Lee-Rim encadrent Kai en lui ceinturant les épaules de bras possessifs, créant encore plus le buzz de le voir ainsi choyé par les jeunes princes.
Kai s’en divertis et jette un œil tantôt à l’un et tantôt à l’autre de ses deux amis, avant de prendre la parole avec amusement.
- Qu’est-ce que vous faites les gars, comme si ce n’était déjà pas assez qu’ils me mettent tous en couple avec « Antho ».
- Un peu de désorientation ne leur fera pas de mal.
Lee-Rim se tourne vers Louis avec un regard suspicieux.
- N’y a-t-il pas autre chose que nous devrions savoir à ce sujet ?
- Comment ça autre chose ?
- Allons Louis !! Même si je n’ai pas le vécu que vous avez toi et Marc avec Charles, je sais très bien qu’il ne se passe jamais rien d’extraordinaire sans qu’il y trouve un moyen de rétribution.
Kai se tourne à son tour vers Louis qui il le voit bien à le visage devenu fuyant tout d’un coup, il se dit alors qu’en effet une certaine vérité ressort des paroles de « Lee ».
- J’espère juste si c’est le cas que nous aurons droit à notre part.
- Hum…
- Alors ? accouche ?
- Bon d’accord… mais s’il vous plait les gars, continuez à jouer le jeu.
Lee-Rim fait un clin d’œil complice à Kai qui lui répond de la même façon, ils continuent donc à marcher serrer les uns contre les autres comme si tout était naturel.
***/***
« Une heure plus tard. »
Les maquilleurs sont maintenant à l’œuvre auprès des différents acteurs et actrices participants aux premières scènes de la journée, Anthony en faisant parti discute tranquillement avec sa maquilleuse attitrée comme seuls en ont les vedettes reconnues.
- Kai a déjà terminé son maquillage que je ne le vois pas ici ?
- Il est resté exactement trente secondes assit à ta place, quand on m’a demandé de m’en occuper.
- Et donc, pourquoi un temps si court ?
Anthony voit bien celle qui depuis ses débuts est restée près de lui en devenant ce faisant tout naturellement son amie, devenir songeuse et manifestement troublée, cherchant visiblement ses mots pour lui répondre.
- Pour tout te dire, c’est bien la première fois que je me suis sentie complètement inutile devant le visage d’un garçon. Cela aurait été scandaleux de vouloir rajouter, retoucher ou même voir cacher quoi que ce soit à un visage aussi parfait que le sien, peau de pêche, lèvres rouges, cils et sourcils longs et d’un blond identique en tous points à sa chevelure, regard profond, yeux magnifiques et j’en passe, du coup il a dû comprendre mon trouble et il s’est levé sans un mot pour repartir après m’avoir envoyé un sourire qui m’a fait l’effet d’une décharge électrique.
- Je vois ! Hi ! Hi !
Anthony sourit malgré lui en reconnaissant l’exactitude des propos de sa maquilleuse et du coup il fronce le front en la fixant curieusement.
- Donc si je comprends bien et vu le temps que tu mets à mon ravalement de façade à chaque fois, je suis loin d’être le beau gars que j’imaginais.
Il n’attend pas qu’elle réponde, que déjà il plaque sa main sur sa poitrine en faisant une horrible grimace.
- Ah !! Mon cœur n’y survivra pas !! J’ai trop mal !!
Une légère claque sur sa main pour qu’il cesse de bouger.
- Continu à te trémousser et j’y mettrais encore plus de temps, tu ne serais pas devenu une idole en si peu de temps si tu n’étais pas toi aussi un beau garçon, juste que ton ami n’a vraiment pas le moindre petit défaut à corriger comme nous en avons tous plus ou moins. Je t’avouerais que je ne l’aurais pas eu en face de moi ce matin je n’aurais jamais cru possible qu’une telle perfection existe.
- Il n’est pas le seul en plus.
- De quoi !!
Anthony qui a rencontré Daniel et Ralphy a lâché cela tout naturellement, pourtant il n’aurait pas dû car il a promis de ne pas parler d’eux qui sinon pourrait les faire se découvrir comme faisant partie du groupe « Kai/toon » et c’est d’ailleurs pour cette unique raison qu’ils n’ont pas suivi Kai ce matin-là, alors qu’ils en mourraient d’envie vu que c’était la première de leur copain.
- Je voulais dire que sur ce monde il doit bien y en avoir d’autres comme lui.
- Je ne sais pas trop qu’en penser, c’est pourtant étonnant je trouve qu’il n’ait pas déjà été en première page de certains médias, des garçons de cette beauté sont pourtant recherchés par les plus grandes marques pour leurs publicités.
- Les recruteurs de ces marques prestigieuses n’ont sans doute pas été jusqu’à visiter les orphelinats.
Devant la mine médusée de sa maquilleuse, Anthony lui révèle les grandes lignes de se que lui a ressèment appris sur ceux qui composent le fameux groupe phare de la planète, pouvant lire au fur et à mesure sur son visage comme à livre ouvert toutes les émotions qu’elle ressent d’apprendre la vie de ce garçon qui déjà il le voit bien l’a troublé plus que de raison.
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 18-06-2023
Il est pourtant dit que la perfection n'est pas de ce monde...et là, nous en avons deux plus un troisième qui serait le «Plus-que-parfait» en indicatif de cette nouvelle série. Quelle bizarre conjugaison nous prépare donc Laurent?
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 19-06-2023
Chapitre 052 : « moitié du deuxième semestre. »
- Coupez !! C’est dans la boite !! C’est bon pour aujourd’hui les enfants, on se voit demain pour la suite du tournage !!
Un soupire général de satisfaction marque la fin de cette première journée harassante de tournage, première journée qui n’a néanmoins pas manquée de piquant et qui a été loin, très loin de ce qu’ils avaient vécus jusque là, alors que pour certains leurs carrières ne datent déjà pas d’hier.
Seulement voilà, jusqu’à ce jour ils n’avaient jamais connu d’olibrius du genre de ce petit blondinet qui a lui seul a fait quasiment tout le spectacle de la journée.
Cela a commencé dès la première scène, quand tous avec leurs scriptes en mains révisaient une dernière fois leurs textes alors que Kai semblant insouciant rigolait avec les deux princes de cet uniforme qu’il doit porter et datant de plusieurs décennies, quand il était encore obligatoire dans tout le royaume.
Le petit short et la chemise blanche avec son nom et son cursus gravé sur la poitrine, lui redonne un air encore plus jeune qu’il n’avait déjà et qui du coup amène encore plus l’attention sur lui.
L’étonnement hormis vestimentaire dû à son apparence physique, c’est fait ressentir dès la première prise, quand il a récité son texte mots pour mots en y mettant un jeu d’acteur tellement criant de vérité que cette première prise n’en a pas vu d’autres tellement elle a semblé bon signe pour un début de tournage aux différents intervenants dont le réalisateur lui-même, souriant jusqu’aux oreilles de la merveilleuse surprise qu’a été pour lui de voir un débutant se hausser au niveau des meilleurs et cela du jour au lendemain, sans avoir nécessairement fait les écoles de théâtres mais en véritable néophyte.
Ce qui a été au début du moins prit pour un coup de chance, c’est très vite révélé comme un véritable don et ce n’est qu’au visionnage des scènes le soir même en petit comité, que l’évidence leurs saute aux yeux.
- Ce garçon est tout simplement incroyable, il capte l’image comme s’il était seul à l’écran et son jeu d’acteur amène les émotions les plus intimes, nul doute que cette série marquera fortement son public.
- Je crains pourtant qu’il ne prenne la première place au cœur des spectateurs, j’avoue qu’en revisualisant les scènes de la journée je n’avais pour ma part d’yeux que pour lui, faisant hélas passer Anthony au second plan.
- Nous devrons alors nous arranger pour qu’il n’en soit rien et que la perception du public soit au moins égale envers Anthony.
Tous à présent se taisent pour repasser les images du tournage, commentant et donnant leurs ressentis pour les prochaines scènes du lendemain.
- Nous devrions enregistrer en premier les scènes sans véritables sentiments entre les trois protagonistes, déjà cela leurs permettra de mieux se connaitre pour ensuite éprouver moins de difficultés quand les choses deviendront plus personnels et que nous réclamerons d’eux des expressions plus sentimentales.
- Nous réserverons les scènes plus en sentiments érotiques et celles de baisés sur la fin des tournages au campus, mais avant celles au club.
- Pourquoi cela ?
- Parce que tout simplement la plupart de ces scènes se passent au campus ou au dortoir, il serait sans doute plus onéreux de tout réinstaller juste pour quelques dizaines de minutes intimes.
- Hum… en effet, je n’avais pas réfléchi aussi loin.
L’auteur du scripte qui jusque là notait avec attention les ajustements qu’il devrait apporter suite au tous premiers visionnages, relève la tête pour exprimer un doute qu’il lui reste en tête d’une conversation datant pourtant déjà de plusieurs mois.
- Comment vous y prendrez-vous pour les scènes de baisés entre l’acteur principal et sa petite amie ?
- Nous ferons des simulations en jouant sur les plans de caméras.
- N’est-ce pas dépasser de nos jours ?
- Je le sais bien, mais Anthony a été clair là-dessus, il refuse d’embrasser trouvant cela trop personnel et exclusivement réserver à sa vie privée.
- Je suis d’accord pour ce qui est de l’actrice, mais les fans ne seront pas dupes si nous faisant la même chose avec celui qui au final la remplacera dans son cœur et vu la popularité autant d’Anthony que de celle de Kai, ils n’attendront que ces moments entre eux deux pour satisfaire leurs envies de les voir ensemble.
- Quelqu’un saurait il comment résoudre ce problème ?
L’auteur sourit car de ce fait l’une de ses principales reprises de scripte concerne justement cette première scène entre l’acteur principal et celui qu’il a découvert avec stupeur aimer plus que de raison dans le triangle amoureux qu’ils forment désormais avec sa petite amie officielle.
- En fait je suis justement en cours de réécriture depuis que j’en ai parlé avec Kai, j’avoue que j’ai bien rie de la façon par laquelle il veut s’y prendre, pour disons… prendre Anthony au dépourvu.
Comme il se doit, en réponse il reçoit le regard attentif et curieux de tous ceux encore présent autour de la table, le réalisateur pourtant reste sceptique sur la démarche.
- Cela pourrait fonctionner durant la première scène, mais pour les autres, Anthony ne se laissera plus duper.
- Ce n’est pas du tout l’avis de Kai.
- Comment ça ?
- J’ai comme de bien entendu émis moi aussi cette réserve, sa réponse a été nette et précise, comme quoi une fois qu’il l’aurait embrassé, pour le reste ce serait de la tarte. Ce sont là ses paroles mots pour mot ! Hi ! Hi !
Il explique alors le changement apporter, faisant dans un premier temps sourire toute la tablée avant que l’un d’entre eux se manifeste à son tour en allant dans ce sens.
- En plus je pense qu’il a raison !!
Le preneur de son voit tous les regards convergés vers lui en attente d’une explication.
- J’ai surpris beaucoup de conversations alors que personnes ne faisait attention à moi, que ce soit au sein du staff, des acteurs ou encore des figurants. L’une d’entre elle était redondante sur le fait qu’un baiser de Kai serait pris avec une forte émotion et qu’il était le rêve secret de nombreuses filles et étonnamment également de garçons, je me disais donc qu’Anthony qui déjà semble très proche de lui ne devrait pas s’en offusquer outre mesure, mais bien au contraire y trouver un certain plaisir, ne serait-ce déjà dans la façon amusante reconnaissez le qu’il verra ses lèvres s’unir aux siennes et puis venant de son ami, il devrait au final s’en amuser à son tour.
***/***
Les jours et les mois passent dans une ambiance bon enfant ou chacun semble heureux de son travail, grandement aider par ce petit blond déchainer qui ne rate pas une occasion de plaisanterie.
Les scènes à la plus grande satisfaction de tous se tournent en une, deux, voire trois prises maximums, ce qui est un véritable exploit avec autant de monde sur le plateau, qui plus est pour la plupart novices devant une caméra.
L’air naturel de Kai semble avoir déteint sur l’ensemble des figurants et des acteurs chevronnés, qui eux-mêmes reconnaissent se sentir particulièrement à l’aise et dans leurs rôles respectifs durant les tournages.
Pourtant avant d’arriver aux scènes plus intimes, il a fallu se résoudre à en tourner quelques-unes à l’intérieur du club, celles où Kai doit jouer alors que le groupe « Kai/toon » sera sur scène, le montage se fera alors aussi bien sur les coupes et les réinsertions d’images comme de sons, pour donner l’impression que les deux se trouvent en même temps au même endroit.
***/***
« Fin du semestre, dernière semaine de tournage au campus. »
Anthony ressort furieux de dessous le barnum, la discussion sur les prochaines scènes l’ayant amené une fois de plus à la prise de bec d’avec le réalisateur qui tente une fois de plus d’obtenir de lui un vrai baiser de cinéma.
L’auteur ayant laisser spécifiquement les scènes de façon à amener cette discussion, mais surtout cette dispute afin de trouver un accord sur les quelques modifications qu’il acceptait lui d’apporter sous réserves qu’il s’y tienne.
Une fois avoir obtenu l’accord du bout des dents d’Anthony, il sort du tiroir le scripte modifier avec un sourire visiblement satisfait aux lèvres.
"J’en connais un qui va avoir la surprise de sa vie, j’espère juste que tout se passera comme tu (il pense aux paroles et à l’assurance de Kai) l’a prévu, je serais désolé que votre amitié en soit ternie rien qu’à cause de cela."
Il se dirige alors vers la salle de sport où la scène qui représente également celle de fin du dernier épisode de la série devra être filmer, distribuant aux personnes concernées les changements de scriptes et en faisant triste mine devant l’actrice principale qui comprend en les lisant qu’elle ne pourra pas se vanter d’avoir reçu un vrai baiser du bel Anthony.
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 22-06-2023
Chapitre 053 : « Fin du deuxième semestre. »
Cette scène de fin clôturant la série marquera l’aveu du véritable amour que se portent les deux acteurs principaux, après quelques tribulations, jalousies et prises de becs tout du long des épisodes.
Elle marque également la première scène de baiser enregistrée entre les deux garçons, les autres moins démonstratifs et plus timides seront tournés par la suite, tous tenant à mettre dans la boite ce qu’ils sentent devenir une scène anthologique qui n’est pas prête assurément d’être oublié.
Les assistants s’occupent des dernières mises au point, tandis que les acteurs reçoivent les derniers conseils du réalisateur et du scénariste.
Depuis le matin et dès leur première rencontre, Kai s’est évertué à mettre Anthony dans l’ambiance, en se faisant câlin plus qu’à son habitude, au grand plaisir apparemment d’Anthony qui depuis lors n’arrête pas de sourire jusqu’aux oreilles.
- Qu’est-ce que tu nous fais là ?
- Comment ça ?
- Tu me tournes autour comme une midinette en chaleur depuis ce matin.
- Ah bon !!
Kai joue magnifiquement les timides et voit bien aux expressions du visage d’Anthony que cela fonctionne à merveille, ce dernier le prenant par les épaules en le secouant avec une extrême douceur qui semble plus sentimentale à elle seule qu’une simple étreinte entre deux amis.
- Dis-moi plutôt ce qui t’arrive.
- Je suis jaloux !!
La stupeur d’Anthony n’est quant à elle pas feinte, prenant cette fois le petit blond à bout de bras en lui soulevant le menton d’une main pour capter son regard.
- Que viens-tu de dire ?
- J’ai dit que… j’étais… jaloux !!
- Mais enfin… de quoi ? de qui?
- Tu vas embrasser « Nathalie » et pas moi, j’ai bien lu dans mon nouveau scripte que nous allons devoir faire semblant.
- Avec elle aussi si cela peut te rassurer.
Kai toujours dans son rôle ou peut être plus que ça, allez savoir, il prend alors un air boudeur qui le rend encore plus mignon, au point qu’Anthony se retient avec difficulté de ne pas le serrer dans ses bras pour le réconforter.
- Je t’assure que je ne te mens pas, c’est inclus dans mon contrat que je n’accepte pas de baiser de cinéma.
Kai entraine Anthony là où ils sont attendus pour tourner la scène, son œil vif capte le camouflage des caméras quand il arrive enfin à l’endroit précis où il est prévu qu’il doit jouer son rôle et commencer à amener Anthony dans des paroles suffisamment proches du scripte pour que la mise en scène finale reste crédible.
Kai une fois en place poursuit son jeu d’acteur en commençant à pleurer à chaudes larmes, mettant en transe Anthony qui ne sait plus quoi faire pour le faire cesser.
- Tu l’embrasses parce que tu l’aimes et pas moi, c’est ça hein ?
- Mais non enfin, puisque je te dis que je n’éprouve rien pour elle.
- Pour moi non plus… avoue !!
Kai s’écarte de plusieurs pas en recommençant à pleurer d’une façon si authentique, qu’il ne peut pas manquer d'y avoir pour cela une certaine vérité dans ses paroles.
Anthony se sent compétemment dépasser par la situation, son visage marque bien le panel d’expressions par lesquelles il passe, avant qu’à son tour il s’avance vers Kai pour cette fois le serrer dans ses bras.
- Pourquoi dire une chose pareille, tu sais bien que c’est faux et qu’au contraire je tiens beaucoup à toi, c’est juste que je… suis… un idiot ! C’est cela oui, un idiot de ne l’avoir compris que bien trop tard.
Kai relève son visage vers celui d’Anthony pour le fixer dans les yeux, surpris à son tour de ressentir cette chaleur et cet amour porter sur lui, il en oublie son rôle pour cette fois devenir lui-même avec ses propres sentiments.
- Tu m’embrasserais alors ?
Il termine à peine de poser sa question, qu’il sent ses lèvres prises en douceur dans un long et tendre baisé, fermant lentement les yeux pour savourer ce moment ou les sentiments qu’ils éprouvent depuis le début l’un pour l’autre se concrétisent enfin, par ce qui au début n’était qu’un jeu pour amener l’un d’eux à passer outre ses barrières, mais qui au final les a pris tous deux à s’avouer leur véritable amour.
Anthony se sépare en premier des lèvres de Kai, ses yeux s’ouvrant sur la vue du visage devenu rêveur et tellement éblouissant de beauté de son ami, reprenant ses lèvres avec cette fois plus d’assurance et de fougue, comprenant que son rêve le plus fou vient de se réaliser au moment ou il s’y attendait le moins.
***/***
Le metteur en scène se secoue après avoir assister à cette scène et s’apprête à envoyer le fameux « couper » quand il en est stoppé par la main de son assistant se posant sur ses lèvres.
Un jeu de regards entre les deux hommes fait comprendre au metteur en scène qu’il ne doit pas interrompre se moment magique, ayant pour sa part comprit qu’ils n’étaient plus là dans l’acting, mais bien dans la vie privé des deux garçons.
Il lui souffle alors à l’oreille.
- Nous devrions partir discrètement et attendre le bon moment avant de montrer ses images à Anthony, je ne pense pas qu’il apprécierait de s’être laisser tromper par Kai, alors qu’il est nettement visible qu’entre eux deux une nouvelle relation vient de se nouer.
- Tu as raison, attendons qu’ils s’éloignent !
- De plus patron, je pense qu’il ne devrait plus y avoir de problème pour tourner la scène finale sans avoir à nous servir de cette prise beaucoup trop intime pour eux deux.
- Tu as encore une fois raison, nous leurs en ferons cadeaux le moment opportun, quand Anthony sera capable d’accepter cette « farce » sans se fâcher contre Kai.
L’assistant sourit.
- Allons patron… croyez vous réellement que quelqu’un puisse se fâcher contre le blondinet, un simple regard de sa part suffit pour qu’il soit tout pardonné.
***/***
Kai se sent soudainement mal à l’aise, regrettant non pas d’avoir dévoiler ses sentiments à Anthony, mais d’avoir imaginé cette méthode pour recevoir de lui un véritable baisé en passant outre envers ses sentiments sur le sujet.
Son œil exercer suit maintenant les mouvements de la partie cachée où se trouve le staff occuper à tout filmer, il entraine alors Anthony pour avoir une conversation plus privée avec lui et avec un naturel déconcertant, il lui révèle le piège dont lui-même s’est fait prendre.
- Je voulais juste de belles images pour la fin de la série… tu comprends ? je ne m’attendais pas à ce que cela se retourne contre moi, enfin quand je dis contre moi ce n’est pas exactement… Eh merde !! Je t’aime et maintenant tu le sais, alors si tu veux me faire la gueule, vas-y !! Ne t’en prive pas !! Je…
Sa phrase est coupée quand ses lèvres sont une nouvelle fois prisent dans celles d’Anthony qui n’a trouvé que cette façon pour interrompre les paroles volubiles de son petit blondinet chéri, qui commençait à s’empêtrer dans sa diatribe et à s’énerver de honte, conscient qu’il a mal agit, mais également suffisamment honnête pour ne pas chercher à le garder pour lui ou à le nier.
Il attend de le sentir plus calme, pour apprécier enfin le contact de ses lèvres et ce n’est qu’une fois assurer du total relâchement de son chéri, qu’il se détache de lui pour lui parler avec douceur.
- Tu aurais pu tout simplement m’en parler en te disant que peut-être j’aurais envi de t’embrasser et de ne pas faire semblant sans avoir à imaginer un tel stratagème pour se faire.
- Vrai ?? alors pour les futures scènes nous ne ferons plus semblant n’est-ce pas ?
- Il n’y a plus aucunes raisons pour cela maintenant.
Devant le sourire d’Anthony, Kai ne pouvait pas avec son esprit blagueur ne pas poser cette question.
- Même avec celles où nous sommes censés être tous les deux nus dans ma chambre de dortoir ?
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - KLO7514 - 22-06-2023
Révélation, enfin ! Ce ne fut pas sans tourner de nombreux moments autour du pot. Et enfin, pouvoir tourner sept fois sa langue dans la bouche du copain...
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Ami Laurent, place bien une «R» à la fin du mot "baiser" sinon, sans cette lettre, on a l'impression d'avoir affaire, au mieux, à des gens qui viennent de se faire avoir ; au pire, à ceux qui viennent d'avoir entre eux un moment particulier et généralement très agréable, si tu vois ce que je veux dire...
RE: Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 6 - laurentdu51100 - 23-06-2023
Chapitre 054 : « Fin du deuxième semestre. »
« À trois semaines de la journée porte ouverte des universités. »
Les dernières scènes furent tournées avec une déconcertante facilité pour le staff habituer à beaucoup plus difficile, surtout en tenant compte du nombre de débutants.
Les scènes de couples du dernier épisode ayant donner lieu à d’innombrables heures de discussion pour savoir s’il était bon de les garder tels quels, de peur d’amener certains fans à des extrêmes d’hystéries collectives suite à leurs visionnages.
Tous reconnaissent pourtant l’immense panel d’émotions qu’aux mêmes ont ressentis, que ce soit durant le tournage, aussi bien qu’à l’occasion du premier visionnage privé une fois les montages terminés.
Ils décident finalement de laisser à la censure royale le soin de prendre la décision à leur place, se frottant déjà les mains d’imaginer la torture que cela sera nécessairement pour eux à prendre la bonne décision.
Du coup ils s’attaquent aux derniers tournages, ceux extérieurs au campus et plus particulièrement à ceux liés au club et à la présence du groupe « Kai/toon », l’auteur, le scénariste et le réalisateur, regrettant qu’il faille tricher en reprenant les images tournées en deux fois, l’une avec Kai sur scène et l’autre avec Kai jouant son rôle d’acteur hors scène.
Charles les écoute d’une oreille discrète, alors qu’ils en sont encore à chercher une alternative qui leurs conviendraient mieux, sa présence n'opportune personne car c’est lui qui s’occupe à rendre le club disponible au tournage de la série à certaines heures.
Une idée venant de Marc a finalement eu gain de cause, quand il a compris le casse-tête qu’était de casé des horaires de tournage avec un club ouvert au public quasiment toutes les nuits.
Le mercredi ne suffisant visiblement pas pour boucler la série dans les temps, il a alors suggéré de le faire de jour puisque de toute façon il n’y a pas de fenêtres dans la grande salle.
Grace à cette idée, quatre-vingt pour cent des scènes deviennent tout d’un coup réalisables rapidement, pour le reste le mercredi suffira amplement.
Charles les entendant tourner en boucles avec cette histoire sur la présence de Kai nécessaire à le faire apparaitre dans son rôle alors que le groupe est en arrière-plan, soupire un grand coup histoire d’amener les regards vers lui.
- Pffttt !!! Il y a pourtant un moyen tout bête pour résoudre votre problème.
- Ah oui et lequel ?
- Le groupe d’origine est composé de trois musiciens, le quatrième n’ayant encore pas fait son apparition en public, la solution me semble donc facile, vous ne trouvez pas ?
- Est-ce que cela aura un impacte sur la qualité de la musique ?
- Minime si vous voulez mon avis et de toute façon les fans seront tellement déchainés qu’ils n’y verront que du feu.
Les trois hommes se regardent avec une lueur de satisfaction dans le regard, montrant bien combien l’idée émise leur amène comme soulagement.
Ne reste plus qu’à convaincre les principaux intéressés, Charles n’ayant pour sa part aucune certitude que son idée soit acceptée par ses amis.
- Vous allez devoir me laisser un peu de temps pour leurs parlés, nous pourrions laisser Kai jouer avec son groupe et ne faire le remplacement que pour les quelques secondes des scènes où il apparait dans le club avec la scène en arrière plan.
- Vous accepteriez que le quatrième ne se dévoile pas, alors qu’il ne fait nul doute que la série une fois parue va encore plus booster la notoriété du groupe.
- Je pense au contraire que c’est une bonne chose qu’il ne se montre pas, vous savez qui il est et que son statut princier ne doit pas amener une trop large médiatisation, je pense qu’au contraire il sera heureux de l’apprendre. Pour ce qui est de présenter au public le groupe avec une quatrième personne, cela ne sera le cas que dans le format animation intégré dans les futurs jeux et pour la raison déjà invoqué, ne se fera jamais avec un public réel, je pourrais toujours dire que c’est une pure invention de ma part d’avoir créé cet avatar supplémentaire pour pouvoir jouer des musiques crées par le groupe, mais quasiment injouable du fait du manque d’un musicien.
- Ce n’est pas un peu tirer par les cheveux ?
- Apprenez pour votre gouverne que plus c’est gros, mieux ça passe ! Hi ! Hi !
- Parle-t-on toujours de la même chose ?
Connaissant l’esprit libidineux de leur collègue, les deux autres hommes sourient en se moquant de lui.
- Cela nous aurait étonné si tu ne nous l’avais pas fait celle-là.
***/***
« Une semaine plus tard. »
Les journées s’enchainent jusqu’à ce qu’enfin le dernier plan de la série soit dans la boite, les acteurs participant aux tournages à l’intérieur du club en sortaient le soir venu les yeux remplis d’étoiles d’avoir pu côtoyer suffisamment de près le groupe « Kai/toon » pour en garder un souvenir impérissable.
Un repas est alors organisé avec tous les intervenants ayant eu un rôle ou un rapport direct avec la série et ce n’est qu’à la fin de ce dernier, que le grand patron s’est levé pour porter un toast et donner l’information que tous attendaient.
- Je tiens tout d’abord à remercier tous ceux qui nous ont aidé à pouvoir terminer dans les temps, que ce soit les étudiants ayant accepter de figurés dans la série ou encore les professeurs et autres intervenants, qui tous nous ont été d’un précieux secours. J’annonce donc avec un extrême plaisir que les trois premiers épisodes sont déjà prêts et leur diffusion programmée en une seule séance, soit deux heures et demi de cinéma et cela dans toutes les salles des quatre royaumes, il en sera ainsi durant quatre mois jusqu’au douzième et dernier épisode, avant que la diffusion ne se fasse cette fois via les chaines payantes. Bien sur tous ici êtes invités à l’avant-première qui aura lieu au grand cinéma royal, en présence de sa majesté qui a accepté l’invitation, j’en remercie pour cette occasion rare, Charles, Marc et comme de bien entendu le grand prince Louis, qui ont été très certainement les principaux acteurs de cette décision royale.
La cacophonie qui suivit fut à l’image du plaisir d’apprendre la nouvelle et le repas se termina de la plus belle des façons pour tous les invités.
Kai s’apprête avec Lee-Rim à quitter le campus pour rejoindre ses amis à l’appartement, quand il est pris en aparté par son groupe de groupies principalement féminines, celles-ci ne se rappelant que trop bien le pari fait en son temps sur un certain baisé qui ne devait pas être factice, pari que Kai aurait comme il se doit souhaiter qu’elles oublient.
Elles sont suffisamment nombreuses pour qu’il ne puisse même ne serait-ce que penser à s’échapper, il lui faut donc de bonne grâce malgré tout s’arrêter pour les écouter.
- J’espère que tu n’as pas oublié notre pari ?
- Un pari ?
Kai comprend en les voyant prêtent à bondir sur lui comme des tigresses devant une antilope solitaire, qu’il doit rapidement changer son fusil d’épaule et arrêter de vouloir faire l’innocent.
- Bon d’accord… j’ai gagné et alors ?
- Comment ça et alors !! Tu nous as promis que le groupe « Kai/toon » viendrait jouer à la fête du campus.
- C’était sans doute présomptueux de la part de mon ami de faire une telle promesse.
Le regard noir que lance Kai à Lee-Rim, fait sourire ce dernier qui le connait maintenant suffisamment pour anticiper la suite à sa petite piqure de rappel.
- J’ai promis, alors je le ferais.
- Wouah !! Je ne sais pas pour vous les filles mais je n’attends plus pour ma part que de voir cela ! Hi ! Hi ! Tu pourrais nous expliquer comment tu vas t’y prendre pour les faire venir ?
- Tu oublies que j’ai tourné avec eux dans la série et que ce sont devenus des amis, ils ne me refuseront pas ce petit service.
- Des amis ? pourtant d’après ce que j’ai entendu de ceux qui ont eus la chance de tournés avec toi au club, ils ne seraient jamais descendus de scène pour discuter avec quiconque.
- Ou veux tu en venir au juste ? dis tout de suite que je suis un menteur !
- Je n’irais pas jusque-là, juste que je me demande à quel moment tu as pu faire connaissance avec eux, rien de plus !
- Je n’ai pas à te raconter toute ma vie privée non plus, du moins il me semble. Allez !! vous verrez toutes bientôt si je suis un menteur ou pas.
Le cercle se desserre autour d’eux, leur permettant de pouvoir en sortir et ce n’est qu’une fois loin de toutes ses groupies, que Kai attrape Lee-Rim par le bras pour lui parler d’une voix coléreuse.
- A quoi tu as voulu jouer en me faisant passer pour un mytho ?