Heureusement qu'ils existent (gay ado) FINI - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Heureusement qu'ils existent (gay ado) FINI (/showthread.php?tid=22) |
Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 56: **** Je me réveille au petit matin avec le chant matinal des oiseaux. Les rayons du soleil apportent de la lumière directement dans la tente. Il faut dire qu’une simple toile ne peut pas maintenir l’obscurité quand il y a beaucoup de lumière. Je m’assoies alors sur mon lit et constate qu’Antoine dort toujours. Par contre Quentin est déjà réveillé et, toujours allongé sur son lit, tient un livre dans ses mains… Il est en train de lire, de bon matin! -Quentin: Bon matin Nico. -moi: Bon matin à toi aussi. Comment tu vas ? -Quentin: Bien mais je me suis reveille tôt aujourd’hui donc je suis un peu fatigué. -moi: Tu es comme moi n’est-ce pas ? les rayons du soleil te réveillent vite. -Quentin: Depuis toujours j’ai besoin du noir pour dormer. -moi: mais je vois que tu sais t’occuper ! Déjà en train de lire! Mais c’est une passion la lecture chez toi? -Quentin: Ouais t’as tout compris, les livres c’est super important pour moi. J’en ai toujours avec moi parce que je lis partout dès que je n’ai rien à faire… et là, en vous attendant je me faisais plaisir. -moi: Ca te dit d’aller manger un petit quelque chose en attendant qu’Antoine se réveille ? -Quentin: Ouais ! Pourquoi pas ? Nous nous dirigeons alors vers le chalet des surveillants où se situe toute l’intendance du camps. A l’intérieur nous voyons que seul Hugo est déjà levé. -moi: Salut Hugo comment vas-tu? Hugo: Salut vous, ça va très bien mais je suppose que vous venez manger ? -Moi: Oui nous avons une petite faim, celle du matin !! Nous avons à notre disposition tout ce qu’il faut pour un vrai petit déjeuner. Nous nous préparons des toasts que nous allons manger sur la table installée à l’extérieur et assez proche de notre tente. Une conversation s’engage entre Quentin et moi. Il est assez bavard ce garcon finallement! -Quentin: Hee… j’ai remarqué qu’Antoine marche avec des béquilles. Ca lui est arrivé comment ? -moi: le jour avant de venir ici il a participé à un match de soccer et deux adversaires lui sont rentrés volontairement dedans et ont cogné violamment une de ses jambes. -Quentin: Je comprends pas… pourquoi ils ont faits ça ? -moi: C’est tout simple, l’équipe qu’ils affrontaient n’a pas été capable de l’arrêter normalement alors ils ont décidé de le blesser. Comme tu vois c’est pas intelligent comme jeu mais parfois on assiste à ce genre de comportement débile. Quentin: En parlant de monde intelligent ça me fait penser à ce qui vous est arrivé hier avec ce Maxime. Il vous à agressés parce que vous êtes un couple d’hommes, c’est bien ça? Ca vous arrive souvent ? Et comment vous réagissez face à ces situations? -moi: Oui, malheureusement ça nous arrive assez souvent et de toutes les façons qu’on peut imaginer… insultes, agressions, violence etc… Comment on réagit? C’est pas facile de répondre… parfois on s’écrase si on veut pas que la situation s’envenime, on doit calmer le jeu… Mais quelque chose comme ce qui s’est passé hier c’est plutôt fréquent et on a du mal à le vivre. De voir que beaucoup de gens n’acceptent pas la différence me fait vraiment pitié! Et cette société me dégoûte parfois quand je vois qu’elle ne peut pas contrôler ces situations. -Quentin: Tu sais, moi personnellement je m’en fous un peu! Peu importe que vous soyez gays ou autre, ça me regarde pas du tout. Je suis qui, moi, pour dire aux autres comment il faut vivre sa vie? Je suis plus jeune que vous mais je me trouve déjà plus mature que certaines personnes qui vivent dans l’âge préhistorique comme les gars d’hier. Incapables de s’ouvrir aux autres et qui pensent qu’à leur petite personne comme s’ils étaient des modèles et les autres de la merde…Et je m’arrête parce que je pourrais continuer longtemps sur le sujet. -moi: Eh bien tu en as à beaucoup à dire sur ce genre de personnes je vois. Et vue ta façon de dire tout ça je me demande si tu ne caches pas quelque chose? Je comprends que ce n’est pas seulement ta tête qui parle mais aussi ton coeur, je sais reconnaitre tout ça. Si tu veux en parler n’aie pas peur, Antoine et moi on sera prêt à t’écouter et ne porter aucun jugement. Tu sais je pourrais te parler de choses qui se sont passées dans ma vie si tu t’ouvres à moi de ton côté. Parler fait toujours du bien quand on est sincère et qu’on se respecte mutuellement. -Antoine: Vous parlez de moi ? J’ai entendu mon nom. -Quentin: Salut Antoine, bien dormi ? -Antoine: Salut Quentin, oui bien dormi, merci. -Quentin: Au fait Nico, le gars qu’on a vu dans le chalet tout à l’heure c’est qui ? Je l’avais jamais vu dans l’école. -moi: Tu as raison il n’est pas à l’école mais c’est l’ami de Sébastien et il nous accompagne pour encadrer le groupe. -Quentin: ok, Je comprends mieux ! La conversation continue encore et encore sur toutes sortes de sujets. Le réveil d’Antoine a permis à Quentin de détourner la conversation alors que j’étais presque certain d’arriver à lui faire dire des choses très personnelles. Je sens que ce garçon se cache et nous cache des choses qu’il porte en lui et qui sont dans doute encore confuses… et peut-être douloureuses S’il n’a pas refusé de compléter la tente que je partage avec Antoine c’est qu’il y a une raison, il semble apprécier notre présence et il nous fait confiance. Quelques heures ont passé depuis cette conversation. Il est bientôt 13 h et l’activité journalière va être annoncée. -Sébastien : Salut tout le monde ! Est-ce que vous m’entendez bien, tous ? Un oui unanime se fait entendre. -Seb : Bon alors nous voilà arrivés à l’heure où je vais annoncer la première activité . Alors , pour cette première activité commune nous allons vous faire découvrir la magnifique forêt qui nous environne en partant pour une randonnée d’environ 3 heures. Nous ferons de courtes pauses pour vous laisser admirer cet environnement et pour prendre le temps d’un pic-nic pendant cette ballade. Au retour, le reste de l’après-midi sera libre et pour la soirée nous vous donnerons des détails plus tard. On ne peut pas dire que tous soient enthousiasmés par cette randonnée, ils auraient apprécié une activité moins classique et plus … aquatique, puisque le lac est tout proche. Tous sont invités à se préparer pour un départ dans un quart d’heure mais je sais qu’Antoine ne pourra pas participer alors je vais expliquer à Sébastien le problème. Il est évident que je ne laisserai pas mon chéri tout seul et j’ai même le sentiment que Quentin ne refuserait pas de rester avec nous, alors je vais lui poser la question avant de m’approcher de Séb. J’ai raison, Quentin accepte avec plaisir de rester en notre compagnie. -moi : Salut Sébastien, tu as vu qu’Antoine marche avec des béquilles et c’est difficile pour lui de marcher. -Seb : oui, j’ai remarqué, il s’est passé quoi ? -moi : accident de soccer… -Seb : Il est évident qu’il va rester ici cet après-midi. Il ne pourra pas nous accompagner. Et toi je suppose que tu vas lui tenir compagnie ? -moi : Oui et si possible Quentin aimerait rester aussi avec Antoine et moi , tu crois que c’est possible ? -Seb : Bon je vais dire que c’est exceptionnel, d’accord ? Il faudra que vous participiez aux autres activités ! Je remercie Seb et je rejoins Antoine et Quentin et leur annonce la bonne nouvelle. -Quentin : Merci Nico, tu me sauve. A ce moment Sarah et Julien arrivent et s’étonnent de voir que nous ne sommes pas en train de préparer nos affaires. Antoine précise que vu son état il a obtenu le droit de ne pas les accompagner et que Nico et Quentin vont rester avec lui pour qu’il ne se sente pas trop seul. Julien se propose de ne pas suivre les autres et lui propose de rester aussi, mais Antoine lui dit que ce serait mieux qu’il fasse cette activité avec les autres parce qu’il est là pour vivre toutes les activités qui seront proposées… En les voyant repartir je me dis qu’ils donnent vraiment l’impression d’être un couple tellement ils semblent bien s’entendre ! Mais je me fais des idées car je sais que Julien est avec Cédric et ils forment déjà un couple. -Antoine : qu’est-ce que vous pensez faire pendant cet après-midi quand tout le monde sera parti ? -moi : J’avais pensé qu’on pourrait aller à la plage pour prendre le soleil au bord de l’eau, nous baigner peut-être, pas toi mon chéri bien sûr parce qu’avec ton bandage ce serait difficile… et parler entre nous tout simplement. -Antoine : Bonne idée, ça me va bien. Et toi, Quentin, ça te dis de venir avec nous ? -Quentin : si je peux apporter un livre je dis pas non. Une fois les lieux vidés de tous les jeunes et des accompagnateurs nous nous mettons en maillot de bain et partons trouver un endroit où nous poser confortablement. Curieusement Quentin s’installe entre Antoine et moi, je m’interroge un peu mais ça ne me pose pas de problème particulier. Antoine et moi retirons nos tee shirts et nous nous appliquons de l'écran solaire. Mais notre ami Quentin ne retire pas son tee shirt et s’applique de la crème sur les jambes et les bras seulement. Nous ne posons pas de questions… -moi : Quentin j’ai quelque chose à te demander depuis tout à l’heure que nous avons eu cette conversation qui a été interrompue tu as évité d’en reparler et je me demande pourquoi tu restes secret. Je sais que ça fait peu de temps qu’on se connait mais je t’assure que tu peux nous faire confiance. Et si on peut t’aider … -Quentin : Désolé, tu es tombé en plein dans le mille ce matin . Mais ce n’est pas le bon moment pour moi d’en parler. Et je viens à peine de m’en remettre alors je veux pas revenir la dessus maintenant. -Antoine : Euh… vous parlez de quoi en fait, moi j’étais pas avec vous… -moi : en gros Quentin me disait qu’il n’aimait pas du tout les gens qui n’acceptent pas les autres tels qu’ils sont. -Quentin : He… Antoine j’ai remarqué que tu as un accent, ça veut dire que tu n’es pas d’ici n’est ce pas ? Tu viens d’où si c’est pas impoli de te poser la question ? -Antoine : Tu peux me poser la question… Je suis de Paris et arrivé ici il y a environ 1 an. -Quentin : Et il y avait une raison particulière pour que tu quittes Paris ? -Antoine : Mon père a demandé à être transféré ici parce qu’on avait quelques problèmes. Ou plutôt c’est à cause de mes problèmes personnels qu’il a demandé sa mutation. Et à chaque fois que j’ai essayé de m’en sortir le problème revenait toujours. -Quentin : Et tu voudrais me dire quel était ce problème ? excuse moi si je fais mon curieux mais je sens que tu as souffert de ce qui t’est arrivé. -Antoine : J’aime pas trop parler de ce sujet mais si je te raconte tu devras ensuite nous parler de toi également. -Quentin : ok marché conclu. Et Antoine raconte de façon résumée les événements douloureux vécus depuis que ce garçon qu’il aimait a publié des photos un peu déshabillées de lui dans tout le lycée qu’il fréquentait. Et cette histoire le poursuivait quand il changeait d’établissement au point qu’il en arrivait même à penser au suicide. Et à deux reprises ses tentatives de suicide ont alerté ses parents qui ont compris qu’ils devaient trouver une solution… d’où le déménagement. -Quentin : He bien ! Je suis vraiment désolé de faire ressortir ces horribles souvenirs. Mais si tu n’avais pas voulu m’en parler j’aurais compris. En tout cas j’espère que ta nouvelle vie te permettra d’oublier tout ton passé douloureux. -Antoine : Tu n’as pas à être désolé, tu n’y es pour rien ! -Quentin : c’est vrai mais je compatis, tu as vécu des choses terribles. -Antoine : Maintenant tu vas nous parler un peu de toi, on a envie de mieux te connaître. On le voit prendre sa respiration et chercher à parler…mais aucun son ne sort de sa bouche et très vite on voit des larmes dans ses yeux. -moi : Tu n’es pas obligé Quentin ! Si tu n’es pas prêt on comprend … -Quentin : Non je vais arriver, il faut que je vous en parle, je vous fais confiance. Sa voix tremble d’émotion et il commence à parler Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 56 Suite: **** Quentin : Tout s’est passé il y a un an environ. Il a du mal à continuer sa phrase, on le sent déjà très ému… Il est évident qu’il a vécu quelque chose de très difficile et que le fait de nous raconter ces événements lui coûte énormément. Nous le laissons dire ce qu’il veut nous confier à son rythme, nous respectons ses hésitations. -Quentin : Alors voilà, j’avais un grand frère, il avait 2 ans de plus que moi et… il…était tout pour moi. Il prenait soin de moi, il me défendait quand on me voulait du mal. Je pouvais tout lui dire parce qu’il était en plus mon confident. Mais un jour, il s’est passé quelque chose… Et il s’interrompt parce que l’évocation de ces souvenirs lui fait très mal. Des larmes commencent à couler sur ses joues alors il prend une grande respiration pour continuer. -moi : Quentin tu pourras nous dire la suite une autre fois si tu n’as pas la force d’en parler aujourd’hui. -Quentin : Non ça va aller, merci. Un jour nous sommes tous allés au magasin pour faire les achats nécessaires aux préparatifs de sa fête et nous l’avons laissé seul à la maison. Nous étions tellement contents de lui préparer une surprise… Une fois de retour à la maison nous avons été étonnés du silence qui régnait. Pas un bruit sauf un petit bruit très discret que mon père a identifié comme de l’eau qui coulait sans doute dans la salle de bain. Il est monté en courant pour voir ce qu’il se passait mais la porte était barrée et une petite flaque d’eau d’une couleur légèrement rosée s’étalait lentement et débordait dans le couloir. Je suivais mon père mais il m’ordonna de rejoindre ma chambre, qui était aussi celle de mon frère. Antoine et moi commençons à redouter la suite qu’il va nous dire, on voit Quentin qui se tait un long moment et nous n’osons pas prononcer un mot. -Quentin : Dans la chambre … j’ai trouvé une lettre qui m’était destinée… A ce moment-là il s’effondre en larme, incapable de continuer son récit. Nous comprenons que le pire avait dû se produire. -Antoine : Ca te fait du mal de nous donner ces détails, ne te sens pas obligé de continuer . -Quentin : Dans sa lettre il disait « salut frérot, tu sais que je t’aime , que tu es tout pour moi, que tu es la personne qui compte le plus pour moi…mais je t’écris cette lettre parce que je ne peux plus supporter la vie qui est la mienne et ce qui m’arrive. Tu n’es pour rien dans ma décision mais je me sens trop faible pour continuer dans ces conditions. Je te demande vraiment pardon de ne pas avoir le courage de continuer… » Nous sommes tous les trois à pleurer devant ce qu’il vient de nous dire. Ce drame nous touche même si nous ne connaissions pas ce garçon qui a décidé de mettre fin à ses jours, mais en arriver à une telle extrêmité est tellement insupportable que n’importe qui ne peut que compatir et partager cette souffrance. Et devant nous Quentin montre une réelle souffrance, il revit ces moments insupportables qu’il a subis. -Quentin : Sa lettre faisait 3 pages et il essayait de nous expliquer tout ce qu’il vivait depuis ce soir où il avait embrassé de façon insistante un garçon dans une soirée très arrosée et qu’une vidéo circulait depuis partout dans le lycée… ils étaient un peu déshabillés tous les deux et ces images où on les voyait suscitaient des réactions très dures de la part des autres, des insultes constantes, des gestes obscènes etc… Il nous disait qu’il avait été piégé et qu’en aucune façon il n’était attiré par les garçons. Et c’est cette injustice qu’il ne pouvait plus supporter. S’il avait été gay il aurait pu assumer avec l’aide de ses amis, mais dans son cas c’était faux et il n’était pas cru quand il s’expliquait. Je ne sais pas quoi dire, je suis tellement mal de le voir dans cet état, je regarde Antoine qui reste silencieux lui aussi. Comment on peut réagir devant une telle situation ? -Quentin : désolé j’ai gâché l’ambiance avec mon histoire… -moi : Qu’est-ce que tu racontes ? On comprend mieux maintenant certaines choses te concernant. On va essayer de t’aider autant qu’on pourra. Tu sais quand je regarde mon cas je me dis que c’est rien par rapport à ce que tu as vécu. -Antoine : Chacun vit des choses difficiles, c’est vrai, mais tu vois quand on confie son histoire à des amis ça aide beaucoup et on peut se soutenir. -Quentin : Vous êtes trop sympas avec moi tous les deux. Oui c’est très difficile de revenir sur mon passé mais c’est moi qui l’ai fait, volontairement, et je me rends compte qu’il fallait que j’en parle aujourd’hui, avec vous. Merci de m’avoir donné ce courage. -Antoine : Bon il faut se changer un peu les idées, non ? -Quentin : Oui… comment ? -Antoine : Je vous propose à tous les deux d’aller vous baigner ! Après tout on a un lac magnifique devant nous alors pourquoi ne pas en profiter ? -Quentin : Mais toi tu ne peux pas te baigner ? -Antoine : Pas grâve, je vous verrais vous amuser tous les deux, allez-y les gars éclatez- vous ! Et l’après-midi se passe entre baignades à deux et discussions à trois. Antoine nous encourage régulièrement à aller à l’eau et il en profite pour dormir un petit peu allongé sous le soleil bien présent. Quand le groupe nous rejoint enfin, on nous annonce qu’après le repas un grand rassemblement est prévu avec des activités où chacun pourra s’exprimer et se faire plaisir. Un jour s’achève qui aura été riche en confidence ! Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 57: ***** Une nouvelle journée commence dans ce lieu magnifique. Nous nous réveillons émerveillés par ce beau spectacle ! Antoine, Quentin, Julien et moi décidons de prendre notre douche et après avoir pris nos affaires nous nous dirigeons ensemble vers le bâtiment des sanitaires. Le lieu est encore désert. Nous nous déshabillons dans les vestiaires et gardons nos boxers sur nous. Mais nous sommes surpris de constater qu’il y a seulement 3 cabines de douches (dont deux sont signalées hors services) et une grande salle de douches communes. Pas le choix : si nous voulons être propres il faudra en passer par là en se douchant ensemble. Excepté Quentin qui semble très mal à l’aise, les 3 autres nous ne voyons aucun problème pour montrer notre nudité. -moi : Et toi Quentin tu fais comment ? Tu te joins à nous ? -Quentin : Hee…Je sais pas trop quoi dire… -moi : te sens pas obligé de prendre ta douche avec nous ! Tu peux t’isoler dans la cabine qui fonctionne… -Quentin : Non c’est bon je vais avec vous, je pense pas que d’autres viendront pendant qu’on se douchera. Nous retirons nos boxers sans difficulté, en tous cas je me sens plus à l’aise qu’il y a quelques semaines encore, quand j’ ai dû me montrer nu pour la première fois devant des garçons de mon âge… Par contre Quentin ne parait pas du tout à l’aise et je souris intérieurement en pensant à ma première fois aussi. Je n’en menais pas large et ce n’était pas évident du tout… -Antoine : Tu sais Quentin tu n’as pas besoin de te cacher comme ça, nous allons rien te faire. Tu es un garçon comme nous, pas vrai ? -Quentin : C’est pas ça, c’est juste que je suis… -Julien : mais c’est pas grâve, c’est normal ce qu’il t’arrive tu sais ? On est tous passé par là ! –Quentin : Désolé c’est que je suis pas habitué et de vous voir comme vous êtes ça me fait très bizarre. Et il arrive enfin à écarter ses mains pour se saisir de son savon et se frotter comme nous. On aperçoit son sexe en semi-érection et il ne peut s’empêcher de rougir tellement il est gêné. -Julien : Mais tu es vraiment tout mignon Quentin, faut pas te sentir mal à l’aise ! Ce n’était sans doute pas la meilleure remarque à lui faire car il ne semble pas se libérer de son malaise… Nous prenons alors tranquillement chacun notre douche, les uns à côté des autres et il règne une bonne humeur entre nous. Quelques minutes se passent et tout d’un coup nous entendons des voix, d’autres jeunes viennent d’arriver dans le vestiaires et ils semblent être assez nombreux. Nous ne nous attardons pas davantage et terminons de nous doucher rapidement. Mais un gars tout habillé s’avance dans la salle de douche et nous regarde d’un drôle d’air. Il se retourne et interpelle ses amis qui partent d’un grand rire après ce qu’il vient de leur dire mais que nous n’avons pas compris à cause du bruit de l’eau qui coule. C’est alors que 4 jeunes toujours habillés s’approchent et commencent à nous interpeller : -inconnu 1 : Allez les gars faites nous un show ! -inconnu 2 : Allez les PD montrez nous ce que vous êtes capable de faire ensemble. Le jeune Quentin semble très mal devant ces gars qui tiennent de tels propos. Il faut dire qu’on se demande pourquoi cette provocation envers nous. On ne les connait même pas et ils sont agressifs et insultants. Il s’asseoit sur le sol et tente de cacher son sexe avec ses mains … -inconnu1 : hey toi, le petit… Qu’est-ce que tu fais par terre ? Ils t’on fait trop mal et tu ne peux plus te tenir debout ? Je regarde Antoine qui se retient d’intervenir… mais ce n’est pas le moment d’avoir une réaction qui pourrait les exciter encore plus. Et de toute façon il n’est pas très valide en ce moment… Il tente bien de se rapprocher d’eux mais sans béquille il a la misère pour marcher. Nous tentons de sortir sans montrer la peur qui commence à nous gagner, mais en arrivant à leur niveau ils deviennent violents envers Antoine. Ils le bousculent au point de le faire tomber violemment par terre ! Le voilà étendu sur le sol, il se tient la jambe et parait souffrir mais il reste fort et cache sa souffrance ; mais moi je sais décoder mon chéri et je comprends qu’il a très mal. Je m’approche de celui qui l’a fait tomber et sans l’avertir je le frappe au visage. Son nez saigne et il s’écarte de moi pour se reprendre. Pendant ce temps ses 3 amis me sautent dessus pour me cogner au visage ce qui me faire perdre l’équilibre. -Quentin : s’il vous plait arrêtez de le frapper, il vous a rien fait. -inconnu 3 : ferme ta gueule toi ! Celui que j’ai cogné reprend ses esprits pendant que ses amis me bloquent pour qu’il puisse se venger de ce que je lui ai fait. Il me frappe alors à l’abdomen, de toutes ses forces, au point que je perds le souffle et ne puisse plus réagir, écrasé par la douleur. Ils décident alors que tout est terminé et sortent du vestiaire sans un mot. -Quentin : Ca va Nico et Antoine ? -moi : oui, oui… j’ai juste perdu le souffle mais j’ai connu pire ! -Antoine : J’ai trop mal à ma jambe ! passe moi mes béquilles stp. Il s’exécute immédiatement et Antoine tente de sortir de la douche pendant que moi je me regarde sur le miroir pour constater que je que je ne suis pas très beau à voir mais je me dis que ça aurait pu être pire. Alors que nous voulons nous rhabiller nous constatons que tous nos habits propres ont disparus… seuls restent les boxers que nous portions avant la douche. Ils sont partis avec nos vêtements, les cons ! Quentin et Julien partent en courant en nous promettant de revenir avec des vêtements. C’est vrai qu’Antoine marche difficilement avec ses béquilles et que le trajet jusqu’aux tentes va être un peu plus long. J’escorte donc mon chéri à son rythme alors que les regards se dirigent tous vers nous car nous intriguons les jeunes qui sont sur notre passage puisque nous sommes quasiment nus et dans un état pas très beaux à voir… Evidemment pas un seul surveillant n’est visible ! Mais peut-être vaut-il mieux pour éviter d’avoir à fournir des explications… Arrivés à nos tentes nous voyons avec surprise que nos vêtement ont été éparpillés un peu partout autour… au moins ils ne les ont pas fait disparaitre pour de bon ! Tant mieux car nous n’en avons pas apportés tellement dans nos sacs… Sarah arrive peu après et s’étonne de nous voir dans cet état. Je lui raconte ce qu’il s’est passé et elle pique une colère qui lui fait dire des choses que tous ceux qui sont proches peuvent entendre. -Sarah : Mais on peut pas être tranquille, putain ils ont quoi contre vous ? Sérieux , je comprends pas ce qu’il se passe dans leurs têtes de cons. Le reste de la matinée se passe calmement, nous essayons d’oublier cette aventure en espérant qu’elle ne se renouvellera pas mais… allez savoir ce dont sont capables des gars qui n’acceptent pas les autres quand il les jugent différents ? Ce qui est prévu aujourdhui c’est … une activité en bateau ! Malheureusement pas pour tous mais seulement pour le petit groupe qui a été tiré au sort et …nous n’en faisons pas partie . Alors comme pour les autres qui n’ont pas eu de chance non plus, nous pouvons disposer de notre après-midi librement. En fait s’annonce pour nous une journée comme celle d’hier, tranquille au bord du lac. Pendant la rencontre de ce midi j’ai vu Sébastien parler à Hugo tout en nous regardant; je suis sûr qu’ils parlaient de nous parce qu’ils avaient remarqué mes marques sur le visage. Comme je le pensais ils se sont dirigés vers nous. -Sébastien: Pas trop déçus de ne pas avoir été choisis ? -moi: un peu quand même mais ça sera pour une prochaine fois, du moins je l’espère. -Hugo: Je remarque que tu as des marques sur le visage, Nico, comment ça t’est arrivé? -moi: Je suis tombé tout simplement… Je ne veux pas avoir de problèmes avec ces salauds qui nous ont agressé donc je préfère ne pas dire la vérité. Mais s’ils recommencent ce sera différent. Ma réponse semble ne pas les satisfaire mais ils n’insistent pas et se dirigent vers un groupe un peu plus loin. Nous décidons de tous partir à la plage, au même endroit qu’hier puisque nous y étions bien. Mais en ce qui me concerne je n’ai pas l’intention de passer tout le temps sur la plage, je veux aussi aller dans l’eau. -moi: Hee ! Antoine, tu penses pouvoir aller à l’eau aujourd’hui? -Antoine: Pas sûr que je puisse, j’ai vraiment mal à la jambe depuis ce qui s’est passé ce matin…Mais ne te fais pas de souci pour moi tu peux y aller avec les autres, je vous regarderai de loin. -moi: Tu es sûr ? ça te dérangera pas ? -Antoine: Oui… oui, amuse toi un peu. -moi: merci mon amour. -Antoine: je t’aime. Nous nous changeons dans les tentes et une fois prêts nous nous dirigeons tous les 5 vers la plage. Nous nous installons confortablement à l’ombre. Les serviettes sont posées sur le sable et les garçons enlèvent leur chandails. -Sarah: -sifflements- Les gars si vous n’étiez pas tous attirés par les garçons j’aurais vraiment eu de la chance. Quel magnifique spectacle j’ai sous les yeux ! Nous partons tous à rire… -Quentin: Et moi ??? Tout le monde part à rire de plus belle. -moi: Bon ça vous tenterait pas d’aller vous baigner avec moi maintenant? -Julien: Ouais, mais pour Antoine ça va se passer comment? -Antoine: Pas grâve, j’en ai parlé avec Nico tout à l’heure, je ne vais pas vous accompagner à cause de ma jambe mais je profiterai du spectacle de loin. -Julien: Tu vas nous manquer dans l’eau mais je comprends . * Point de vue d’Antoine* Les voir tous à l’eau me fâche vraiment mais je dois pas le montrer. Ils n’y sont pour rien et je ne veux pas gâcher leur plaisir. Putain de jambe ! Pourquoi il a fallu que je sois blessé juste avant ces vacances ? Si j’avais écouté mes parents je n’aurais pas joué cette partie… Mais non j’ai voulu en faire qu’à ma tête, comme d’habitude et voilà le résultat. Et puis il a fallu que ce matin ce con me fasse tomber et agrave mon problème. Il faut toujours que ces problemes nous arrivent à nous putain… Je les entends crier jusqu’ici… je donnerais cher pour être avec eux … -inconnu: Alors comme ça tes amis t’ont laissé seul ici ? Il m’a fait sursauter. Je ne reconnais pas cette voix alors je me tourne pour voir le gars qui me parle et… je reconnais Maxime, l’homophobe du premier jour. -Antoine: Tu veux quoi ? -Maxime: Rien, je voulais juste voir comment allaient les PD… Mes amis m’ont beaucoup parlé de vous ce matin…Je sais pas ce que j’aurai donné pour être avec eux . -Antoine: Vous êtes des malades tous. Une chance que je suis mal parce que ça irait mal pour toi! Putain la gaffe… -Maxime: Tu es mal? Tu veux dire que tu es blessé ? Mais tu sais tu ne me fais pas peur même si tu étais en forme. Si je voulais je pourrais en finir très vite avec toi. Il s’approche peu à peu de moi. Je décide de me lever le plus rapidement que je peux sans montrer ma faiblesse. Mais j’ai présumé de mes forces et je retombe lourdement sur le dos. Je me tiens la jambe pour essayer de calmer la douleur intense que je ressens. Maxime le remarque très vite. -Maxime: Tu es vraiment blessé à la jambe on dirait , laisse moi voir ça. Il écarte brutalement mes mains de ma jambe et appuie son pied de tout son poids ce qui me fait hurler de douleur. -maxime: C’est bien, continue et je te fais perdre l’usage de cette jambe. -Antoine: Putain arrête fais pas le con ! stp arête j’ai trop mal! Maxime lève sa jambe le plus haut qu’il peut pour la faire retomber sur moi et puis … soudain … BANG !!! -Maxime : HAAAA !!! ça fait mal !!! C’est Maxime qui crie, qui hurle même, il est étendu sur le sol, quelqu’un s’était approché de nous, comprenant ce qu’il se passait, et il est venu me defendre . Le spectacle que j’ai maintenant sous les yeux c’est Maxime étendu sur le sable et quelqu’un qui essaye de l’immobiliser tout en le frappant violamment au visage. Il faut absolument que j’intervienne pour arrêter mon sauveur qui est entrain de s’acharner sur mon agresseur parce qu’il ne s’arrête pas de cogner… il va le tuer bon dieu! Je rampe jusqu’à atteindre une de ses jambes et le force à s’arrêter. J’y parviens et il comprend que je veux l’empêcher d’aller trop loin avec Maxime. Quand je vois qui est ce sauveur je suis sous le choc tellement ma surprise est grande : c’est Alex, mon premier ennemi de l’école, celui qui m’en à fait tant voir les premiers jours de classe! Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 57 Suite: **** Alex est là, devant moi, et je suis tellement surpris! -Alex: Je suis passé au bon moment, c’est ton jour de chance on dirait! -moi (Antoine): C’est incroyable que tu sois là… toi! -Alex: Non, c’est très simple, je passais pas loin et j’ai entendu crier alors je me suis précipité. Mais tu étais pas avec tes amis ? ils sont où tes amis? -moi: On est venu ensemble sur la plage et maintenant Ils sont dans l’eau , ils s’amusent un peu. On est là pour ça normalement . -Alex: Ils sont allés dans l’eau en te laissant seul ici… je trouve que c’est pas très sympa ça, non ? -moi: Mais non, c’est moi qui leur ai demandé d’y aller sans moi parce qu’avec ma jambe blessée je suis trop handicapé pour les suivre. Ils allaient pas rester assis pour me tenir compagnie alors qu’il y a un plan d’eau magnifique…moi je ne peux pas faire grand chose mais eux ils doivent profiter de ce lieu. On est venu ici pour participer à un maximum d’activités. J’ai pas le droit de leur demander de se priver à cause de moi. -Alex: Ouais c’est logique, tu as sûrement raison… mais quand même… -moi: Et puis qui aurait pensé qu’un con viendrait me provoquer ici ? -Alex: Il a fait ça pourquoi, tu le sais ? Tu l’as provoqué, tu lui as dit quelque chose qu’il a pas aimé ? Je trouve incroyable qu’Alex me pose cette question et je me dis que peut-être il veut me faire croire qu’il va m’aider mais que finalement il va être violent avec moi, encore… -moi: Écoute, je crois que tu peux comprendre un peu la situation non? J’avoue qu’après ce sale quart d’heure que je viens de passer je me remémore de mauvais souvenirs… -Alex: Ok je comprends le message. Mais là, maintenant, je veux t’aider et pas revenir sur le passé. J’ai fais le con avec toi, je sais … -moi: Alors j’accepte que tu m’aides… tu sais j’ai cru en te voyant que tu allais peut être … -Alex : peut-être quoi ? -moi: Non rien, excuse moi. Là j’ai mal tu sais. -Alex: Tu veux que je t’aide à te lever pour aller voir un responsable? Tu crois que tu vas pouvoir marcher si je t’aide. Le chalet n’est pas trop loin mais dans ton état ça va pas être trop facile. -moi: Oui c’est vrai mais ce sera quand même plus simple si tu m’aide, on fera des pauses si j’ai du mal à avancer. Mais déjà je te dis merci pour ton aide. Il me prends par dessous les bras et commence à me lever pendant que je me tiens fort à lui parce que je ne veux pas retomber… c’est que je pèse un certain poids malgré tout, même si Alex est un gars costaud qui essaye de faire de son mieux pour me soutenir! -moi: On fait quoi de l’autre qui est par terre ? -Alex: Après ce qu’il t’a fait tu t’en soucies autant ? Je te comprendrai jamais toi! -moi: Ben c’est que tu l’as pas loupé quand même et il est un peu amoché. Je me dis que… -Alex: Il va rester là et se débrouiller tout seul, je crois qu’il mérite pas qu’on le prenne en charge, il s’est mis tout seul dans cette situation. -moi: Je voudrais pas que ça te retombe dessus après, quand il racontera que tu lui as cassé la gueule. -Alex: non mais dis moi Antoine tu as pris un coup sur la tête ou quoi ? C’est lui qui a commencé à te chercher, non? -moi: oui t’as raison mais quand même tu as frappé fort sur lui… -Alex: bon je crois que tu as vraiment pris un violent coup sur la tête . Tu ne peux plus raisonner normalement! JE TE REPETE QUE C’EST LUI QUI T’A MIS DANS CET ETAT !!! alors on le laisse ici! Ses copains viendront le chercher. -moi: Ok compris, mais on va dire au surveillant qu’il y a quelqu’un à récupérer sur la plage. -Alex: Enfin tu as compris !!! Et puis tu sais je ne suis pas un surhomme, je peux pas m’occuper de deux personnes à la fois. Nous faisons lentement et prudemment le trajet jusqu’au chalet des surveillants. C’est pas facile de marcher dans le sable avec une personne qui n’aide pas beaucoup et qu’on doit soutenir. Une fois arrivés nous entrons sans même frapper ; Seul Hugo est présent et assure une permanence. Mais ça tombe bien car j’aurais pas aimé devoir expliquer ce qu’il m’arrive à quelqu’un d’autre que lui ou Sébastien. -Hugo: Oh! Mais qu’est-ce qu’il s’est passé Antoine? Comment tu t’es fait ça? Viens t’asseoir ici… Attends, Alex je vais t’aider … -Alex: C’est qu’il commence à devenir lourd l’individu!!! Et puis il m’aide pas du tout le feignant. Et il se met à rire d’un rire qui montre qu’il plaisante et qu’il veut dédramatiser cette situation. Une fois posé sur un siège confortable Alex me confie à Hugo et me dit qu’il va rejoindre mes amis pour les avertir de cet “accident”. -Alex: Ah au fait Hugo, il y a un gars salement amoché sur la plage, alors si tu pouvais avertir ses amis pour qu’ils s’en occupent… Antoine t’expliquera pourquoi il est dans cet état ! Une fois seul avec Hugo, je dois répondre à toutes les questions qu’il me pose. Il veut savoir en détail tout ce qu’il s’est vraiment passé. Alors je lui raconte mes aventures de la journée, et il est servi, parce que cette journée n’a pas été très calme… Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 57 Suite : **** Retour point de vue de Nicolas Nous sommes toujours dans l’eau quand, jetant un coup d’œil en direction de la plage je m’aperçois qu’Antoine n’y est plus. J’alerte les amis et nous sortons tous de l’eau pour courir là où on l’avait laissé tout à l’heure. Il n’est effectivement plus là mais nous voyons quelqu’un allongé par terre et quand je vois le visage ensanglanté de cette personne je reconnais Maxime… Le Maxime du premier jour des vacances ici… -moi: Il s’est passé quoi ici ? Où se trouve Antoine? Aucune réponse… Maxime semble inconscient… -Quentin: Hey les gars, regardez, quelqu’un vient vers nous en courant! -Sarah: Mais je reconnais Alex qu’est-ce qu’il vient faire ici ? Quand Alex arrive à notre hauteur il est à bout de souffle mais rapidement il commence à expliquer ce qu’il vient de se passer. -Alex: Nico, Antoine s’est fait tabasser par ce gars qui est par terre alors je l’ai amené au chalet des surveillants pour le faire soigner. Hugo est avec lui et il s’occupe de faire ce qu’il faut. Je me rapproche alors de la personne qui est au sol pour la frapper à mon tour après ce qu’il a fait à mon chéri qui était incapable de se défendre normalement, mais Alex m’arrête immédiatement. -Alex: Nico non! Ne lui fais plus rien je m’en suis bien occupé et tu vois ça fait plus de 10 minutes qu’il est là, par terre. Mais maintenant je crois qu’on devrait alerter un surveillant parce que je crois qu’il est assez mal… Je l’ai pas épargné , je peux t’assurer mais là il a besoin d’aide… Maxime commence à reprendre ses esprits. Il est allongé sur le dos et il crie de douleur; il tente de se relever mais n’y arrive pas. -moi: Bon je vais rien lui faire car je pense qu’il a eu ce qu’il méritait. Je vais au chalet et j’avertirai les surveillants. Et me voilà parti vers le chalet en compagnie de mes 3 amis. Une fois dans le chalet je vois mon chéri couché sur le divan avec de la glace posée sur sa jambe. Et Hugo s’occupe de lui pour essayer de le soulager au mieux. -moi: Mon amour comment tu te sens ? Au fait Hugo je dois te prévenir que le gars qui a agressé Antoine est toujours sur la plage et qu’il est mal parce qu’il crie de douleur… -Hugo Mais il s’est passé quoi avec lui ? Il faudra m’expliquer… Il est où exactement ? -moi: Alex te dira tout ce qu’il s’est passé puisque c’est lui qui est intervenu et d’ailleurs il est encore avec lui… Quentin va te conduire à eux. -Hugo: Ok Quentin montre moi où ils se trouvent tous les deux. Une fois qu’ils sont partis je m’occupe de mon Antoine. -moi: ça va mieux mon chéri? -Antoine: un peu mieux mais après les coups qu’il m’a donnés je crois que je vais être incapable de marcher pendant un long moment. Il s’est acharné sur moi comme un sauvage…et ma jambe me fait tellement mal! Putain, un peu plus il me la brisait…Une chance qu’Alex soit arrivé à ce moment là et qu’il intervienne. -Julien: Mais comment c’est arrivé exactement? -Antoine: Ben, j’étais perdu dans mes pensées quand à un moment quelqu’un est arrivé par derrière et a commencé à me parler, je me suis retourné et qui j’ai vu ? Maxime. Il m’a parlé des gars de ce matin en me disant qu’ils étaient ses amis alors je me suis un peu faché et je lui ai parlé de ma blessure parce qu’il regardait bizarrement ma jambe en me demandant ce que j’avais. Et alors là il est devenu comme fou, il a mis tout son poids sur ma jambe et j’ai eu vraiment mal mais je ne pouvais pas réagir, et au moment où il a voulu me donner un coup de pied super violent Alex est intervenu pour l’arrêter et il l’a démoli devant moi… J’ai même dû lui dire d’arrêter parce que je croyais qu’il allait le tuer… Il a été d’une violence incroyable. -moi: Oui mais lui aussi il a été ignoble avec toi. Qu’est-ce qu’il lui a pris de t’agresser comme ça? -Antoine: On lui posera la question quand on le verra ! Hugo revient au chalet en compagnie de Sébastien et nous annonce qu’il va appeller une ambulance. Il demande à Sébastien de trouver quelque chose pour immobiliser Maxime qui est sérieusement blessé. -moi: Il se passe quoi exactement? -Sébastien: J’ai pas trop le temps de parler mais ce que je peux dire c’est qu’Alex n’y est pas allé de main morte quand il l’a frappé. Il lui a surement cassé des côtes… quant à son visage j’en parle même pas… il a le nez cassé aussi je pense. C’est très sévère comme blessure… Je reviens tantôt pour avoir des explications sur ce comportement brutal et j’aurai besoin de la version d’Alex… -Julien: Si je comprends bien Alex ne l’a pas loupé! J’espère quand même que ce n’est pas trop grave! Nous continuons à parler de tout ça quand Alex nous rejoint. -Antoine: Merci encore d’être venu à mon secours Alex! -Alex: De rien… mais là je dois aller preparer mes affaires car je suis exclu après ce qu’il vient de se passer. Je dois rentrer chez moi c’est ce qu’ils m’ont dit. -moi: Pourquoi ? Tu as pris la défense d’Antoine et tu te fais mettre à la porte? -Alex: Oui je sais c’est pas juste mais… il parait que je suis allé un peu fort avec lui… _moi: Tu dois être déçu que ça soit tombé sur toi? -Alex: ouais, c’est sûr, mais je suis content d’avoir pu prendre la defense d’Antoine; avec ce que je vous ai fait en début d’année je lui devais bien ça… c’est ma façon à moi de me faire pardonner… -moi: Ah oui, je comprends mais on ne parle plus du passé d’accord? Maintenant tu viens de nous montrer que tu as changé alors on oublie tout ce qui est arrivé avant. -Alex: Je dois vous dire que depuis quelque temps j’ai décidé de changer de fréquentation. Les gars avec qui je trainais étaient pas bien pour moi et je voulais paraitre cool devant eux donc je faisais des choses pas très correctes. Je suis vraiment désolé de ce qu’il s’est passé au début avec vous et je vous demande pardon. Je voudrais que ce qu’il vient de se passer nous permette de garder une bonne ambiance entre vous et moi maintenant. -moi: C’est bon, cool, merci. On va faire de notre mieux, promis. -Alex: Nico tu viendras me voir dans la tente tout à l’heure, j’ai un petit quelque chose qui pourrait faire du bien à Antoine. -moi: oui, c’est quoi ? -Alex: secret! Tu verras quand tu viendras. Et il quitte le chalet sans un mot de plus. Après son départ Antoine nous demande de l’aider à l’accompagner dans notre tente. Aidé de ses béquilles il a encore plus de mal à marcher désormais et nous devons quasiment le porter pour faire le petit trajet. Une fois bien installé je lui dis que je vais rejoindre Alex qui est supposé nous donner quelque chose pour le soulager… Je me dirige tranquillement vers l’emplacement de sa tente tout en me demandant ce qu’il peut bien avoir à me donner. C’est vrai que j’ai tendance à me poser beaucoup de questions, comme toujours… mais là j’ai des raisons supplémentaires, vous ne trouvez pas ? Comment comprendre qu’Alex ait autant changé en si peu de temps ? Ce changement me parait trop radical et bizarre, malgré ce qu’il m’a dit… Il est là, debout devant la tente et tous ses sacs sont prêts, à côté de lui. Il me fait un signe de la main et commence à me parler. -Alex: Yo! Nico, approche-toi, n’aie pas peur! -moi: Alors ça y est, tu es prêt à partir ? Je voulais encore te remercier pour ce que tu as fais à Antoine, tu l’as bien aidé et défendu et sans toi je ne sais pas ce qui serait arrivé. -Alex: De rien, ça m’a fait plaisir d’intervenir. Suis-moi dans la forêt pour que je te donne quelque chose. Faut pas que tout le monde nous voit. Je le suis sans poser de questions mais je suis très intrigué de le voir prendre autant de précautions et entourer tout ça d’un tel mystère… Une fois isolés, il sort quelque chose de sa poche. Une petite pochette contenant de simples cigarettes roulées à la main. Du moins c’est ce que je pense. Naïvement je lui pose la question de savoir pourquoi il me donne des cigarettes et pourquoi le faire ici? Alex se met à rire de bon coeur et je reste muet d’étonnement devant cette attitude. -Alex: Mais t’es con ? c’est pas des cigarettes…C’est bien mieux que ça… A ce moment là je commence à comprendre de quoi il s’agit. -moi: Mais… c’est, c’est…de la drogue alors ? J’ai jamais touché à ça moi et je veux pas m’y mettre non plus! -Alex: Pas grave, et c’est pas de la drogue mais je te les laisse pareil… Il y en a une pour toi et une pour Antoine. Promets moi de lui montrer et de ne pas les jeter sans rien lui dire. Tu vas voir, vous allez être très bien avec ça! -moi: Si tu le dis… je te promets de lui en parler. Si des fois il veut y goûter nous avons pas de feu de toute façon pour les allumer. -Alex: aucun problème je vais te donner c e qu’il faut. Et vous me donnerez des nouvelles hein? Tu as ton téléphone avec toi? Alors je vais te donner mon numéro. -moi: oui je l’ai. Il me le prends des mains et rentre son numéro . Et on se sépare. Alex part ensuite avec ses affaires puisqu’il a été exclu et moi je retrouve mon amour. Je ne lui ai toujours pas parlé du “cadeau” d’Alex… je ne sais pas trop quoi faire… mais j’ai promis d’en parler alors je me sens un peu piégé. Quelques heures ont passé… Je suis dans la tente en compagnie de mon chéri; Quentin est aussi à l’intérieur. Il est l’heure de se coucher maintenant. Antoine se sent un peu mieux, sa jambe le fait un peu moins souffrir. Je le regarde dans les yeux et je ne peux pas m’empêcher de l’embrasser…C’est pas arrivé souvent ces derniers temps vu qu’on n’a pas trop d’intimité… Et pour tout dire j’aimerais bien être seul avec mon Antoine ce soir. -moi: Quentin, je suis un peu gêné de te demander ça mais… est-ce que tu accepterais d’aller dormer avec Sarah et Julien cette nuit? -Quentin: Euh… oui je comprends que vous avez envie d’être seul c’est ça ? -moi: Oui c’est ça… mais seulement pour cette nuit rassure-toi! -Quentin: Je vais leur demander s’ils sont d’accord et je reviens. Il sort de la tente pour revenir quelques minutes après pour prendre son sac de couchage et quelques affaires pour la nuit. -Quentin: Julien vous fait dire de pas trop faire de bruit… Une fois seuls je montre à Antoine ce que j’avais caché dans mon sac à dos. -Antoine: C’est quoi ? -moi: Du pot, j’en ai jamais pris mais Alex m’a dit que ça peut nous faire du bien et je lui ai promis de te le montrer parce que moi j’étais plutôt tenté de le jeter. Qu’est-ce que tu decides, on le jette ou on le garde? -Antoine: On le garde, on le prendra plus tard. -moi: tu connais, toi ? -Antoine: Oui j’en ai pris il y a longtemps déjà… -moi: et ça fait quel effet? -Antoine: Oh rien d’exceptionnel, tu vas juste te sentir bien. Quand on en fume on se relaxe super bien, mais pour certains ça peut provoquer de l’anxiété. Mais tu seras avec moi et tout ira bien. -moi: Ok je te fais confiance. Tu veux le prendre ce soir ? -Antoine: Non pas ce soir. Il faut aller dans la forêt pour le fumer mais je ne suis pas capable de marcher ce soir. -moi: C’est vrai. Mais j’ai quelque chose d’autre en vue pour ce soir . Je lui adresse un regard qui en dit long sur mon envie. -Antoine: Tu sais que moi je peux seulement t’offrir mon corps…Je suis encore handicap pour m’occuper de toi comme d’habitude. -moi: Tu sais que ça me suffira largement!!! J’en ai trop envie… Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 57 Suite: ****** Je retire la couverture légère qui recouvre mon amour . -moi : oh mon chéri ! tu es resté tout habillé ? - Antoine : Tu sais, je n’arrivais pas à me déshabiller et je voulais pas te demander . Et je commence à lui enlever ses vêtements un à un, lentement, tout en lui caressant les parties que je découvre au fur et à mesure. Il est obligé de m’aider en se soulevant un peu quand je le lui demande et il y arrive assez bien . Mais quand j’arrive à son pantalon cela devient un peu plus difficile. C’est vrai qu’il a vraiment mal et que certains mouvements lui sont douloureux, je m’en rends bien compte. -moi : Mon chéri, je veux te donner du plaisir mais je ne sais pas si c’est le moment parce que je vois que tu ne vas pas trop bien ! -Antoine : Oh non ! Je vais bouger le moins possible et c’est toi qui va t’occuper de moi ! Il y a combien de temps qu’on ne s’est pas donné du plaisir tous les deux ? J’en ai autant envie que toi tu sais ! Je suis arrivé à lui retirer son pantalon ; il a fallu un peu de temps parce que j’ai pris beaucoup de précautions pour ne pas lui faire mal. Quand j’ai enfin réussi, Je fais une pause pour le contempler encore et encore ! Je ne me lasse jamais de ce spectacle et à chaque fois je le vois sourire devant mes yeux admiratifs et remplis d’envie. Il ne porte plus que son boxer, mais je ne veux pas lui enlever pour l’instant. Je commence par lui passer mes mains froides sur son torse et il en frissonne. Je descends vers son ventre en jouant avec mes doigts qui effleurent sa peau si douce puis qui appuient un peu plus fort pour la pincer délicatement, je m’amuse longuement avec son nombril, puis je descends jusqu’à l’élastique que je soulève puis rabaisse à plusieurs reprises… Je vois bien que le tissus prend une forme de plus en plus tendue…Le sexe de mon chéri est dans une excitation qui commence à se voir. Je fais passer une main dans son sous vêtement et je m’empare de l’objet de mon désir. Je commence des mouvements réguliers sur ce sexe déjà bien droit qui palpite à chacun de mes gestes. Je me penche en même temps vers lui et m’approche de sa bouche que je dévore des yeux avant de poser la mienne et entamer un baiser passionné qu’il me rend totalement. Quel moment sublime de sentir une langue se mélanger à la sienne tout en occupant une main à « masser » le membre viril du partenaire et de le sentir vivre intensément ! Je m’éloigne de sa bouche pour me diriger vers le lobe de son oreille droite et le lui mordille avec application. Je sais qu’il adore ça ! Et j’en profite pour lui chuchoter quelque chose à l’oreille. Bon aller, je vais vous répéter ce que je lui ai dis : « je t’aime mon amour, je ne me vois pas vivre sans toi ! ». Je sais que certains trouveront ces mots exagérés ou peut-être ringard ou même mièvres, mais moi je les pense vraiment, Antoine est tout pour moi, oui, tout pour moi ! Je l’aime totalement, intensément, fidèlement ! Antoine me répond que je suis aussi l’amour de sa vie ! Nous vivons un moment fort ce soir. Il y en a eu beaucoup d’autres avant celui-ci mais ce soir c’est très particulier ! Nous sommes sous une tente, au milieu de nombreuses autres tentes. Mais dans laquelle ou lesquelles d’entre elles y a-t’il d’autres couples qui vivent ce que nous vivons ? Je suis certain que cette passion qui nous unit n’est pas partagée par beaucoup de monde ici. Et surtout quand je vois la méchanceté qu’on peut y rencontrer… Je me dis que c’est le moment de retirer ce boxer qui gêne mes mouvements parce que j’ai envie d’aller beaucoup plus loin. J’aurais presqu’envie de déchirer ce tissus pour lui éviter de bouger, je n’ose pas aller jusque là pourtant ! Mais cette faim qui me tenaille me rend impatient. Je m’efforce donc de libérer la « bête » avec le plus de délicatesse possible, mais que c’est difficile ! Je prends enfin ce sexe libéré dans mes mains et lui fait ressentir tout ce que je veux grâce à ces mains qui savent maintenant comment le satisfaire ! Je le masturbe lentement d’abord puis accélère mon mouvement pour le stopper tout d’un coup. Je finis de le décalotter et lui carresse son gland déjà humide avec un doigt qui glisse facilement. Puis je recommence mes vas et viens ce qui provoque une érection énorme ! Mais il est temps que ma bouche prenne le relais ! Je m’approche de ce sexe devenu « géant » et l’englouti le plus possible. Vue sa longueur je ne peux pas aller jusqu’au bout mais je peux m’amuser à le faire palpiter avec ma langue qui s’imprègne toujours plus de ce liquide délicieux qu’il produit en abondance… Oui, quand mon chéri est excité il mouille beaucoup et son sexe prend un goût particulier qui redouble ma propre excitation !!! Comme je ne veux pas qu’il atteigne l’orgasme maintenant, Je retire ma bouche pour faire tomber un peu cette excitation en lui caressant son pubis puis ses cuisses qu’il écarte pour me faciliter l’accès à ces parties super sensibles. Je reprends ensuite ce sexe qui a légèrement débandé et le lèche avec passion dans tous les sens, sur toute sa surface, en insistant un peu plus sur son gland si doux et si sensible ! Je vois bien que mon chéri se retient et les ondulations de son corps témoignent qu’il prend un immense plaisir. Je ne veux pas que ces mouvements incontrôlés de son corps accentue la douleur de sa jambe . Je pense donc qu’est arrivé le moment que nous attendons tous les deux : je vais libérer toute cette tension que nous ressentons, je vais le faire éjaculer. Je le suce vigoureusement, avec un jeu de langue précis et je sens son sexe gonfler jusqu’à atteindre son maximum… 3 longs jets de sperme atteignent le fond de ma gorge et ils sont accompagnés de petits cris de plaisir que mon chéri ne peut s’empêcher de lâcher. J’avale ce sperme dont le goût me plait toujours autant et je m’allonge à côté de son corps repu de plaisir et heureux d’avoir partagé un moment aussi intense. Evidemment personnellement je n’aurai pas eu droit à un plaisir aussi fabuleux que lorsque mon chéri s’occupe de moi mais le plus important c’est que lui vive ce moment le plus intensément possible. J’aime tellement ce garçon que son propre plaisir compte énormément pour moi et me donne une vraie satisfaction. Je sais que je vivrais la réciproque une prochaine fois, quand il sera rétabli et qu’il me prendra entièrement pour me procurer un plaisir comme il sait si bien me le donner. Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 58 : **** Une fois de plus c’est le chant des oiseaux qui me réveille. Je ne peux m’empêcher d’exprimer à haute voix à quel point j’adore ce “réveil matin”! -Antoine: Putain Nicolas laisse moi dormir il est trop tôt pour se réveiller. -Moi: Mais non il est pas si tôt que tu le dis… J’entends du bruit dehors donc les autres sont réveillés! -Antoine: M’en fout ! Stp Nico laisse moi dormir encore un peu. -moi: Ok je vais sortir mais quand je reviendrai tu ferais mieux d’être reveillé. -Antoine: Oui, oui, je t’aime merci. -moi: moi aussi Toinou! Et je sors de la tente direction la tente de nos amis. Il est temps aussi de les réveiller si ce n’est pas déjà fait…. Je m’approche et n’entend rien . Eh bien non, ils dorment encore. Pas de chance pour eux : j’ouvre la “porte” le plus silencieusement possible et j’entre. Je me tiens debout devant eux pendant quelques secondes en imaginant qu’ils vont sentir une présence étrangère à leurs côtés et se réveiller tout seuls. Julien et Quentin sont côte à côte et ne réagissent pas du tout à mon intrusion. Sarah dort aussi profondément. Il me reste une seule solution, faire ce qu’il faut pour qu’ils ouvrent les yeux enfin ! Je leur crie un “réveillez-vous les amis” et je saute sur les deux garçons. -Julien : Putain Nico… on te l’a jamais dit que t’étais con? -Moi: Moi con? Non jamais, pourquoi tu dis ça ? -Sarah: sérieux t’est le pire! Et nous partons tous à rire. Et au bout de quelques secondes Quentin se manifeste en me faisant remarquer que je suis un peu lourd et que je l’écrase depuis un moment. J’écarte les deux garçons et me pose entre eux. -moi: Bon, alors que vous êtes maintenant bien réveillés parlons de choses sérieuses : Qu’est-ce qu’on fait maintenant les amis? -Julien: Hé Nico t’as quoi aujourd’hui, t’es trop joyeux et ça m’intrigue ? -moi: Une nouvelle journée commence et il fait un soleil magnifique. Et quoi de plus beau qu’être reveillé par le chant des oiseaux? -Julien : Ah t’en fais un drôle d’oiseau, toi! C’est pas ton gazouillis qui nous a reveillé mais plutôt ton poids de baleine! -moi: Pourquoi t’as pas aimé ma façon de vous réveiller, c’est encore mieux que le chant des oiseaux? -Sarah: Bon je confirme, Nico est devenu fou dans la nuit… Maintenant tu vas nous laisser quelques minutes pour qu’on se prépare et viens nous retrouver après. -moi: Ok on fait comme ça, mais ne trainez pas trop sinon la baleine va revenir vous s’amuser avec vos petits corps fragiles! Je sors et regarde autour de moi; je me rends compte que du monde est levé mais dans la partie du camps assez éloignée de nous. Je crois qu’on a bien choisi nos emplacements, un peu en retrait des autres. Maintenant il me reste à savoir ce qu’il est prévu de faire aujourd’hui sachant que je ne vais pas laisser Antoine seul et qu’il ne pourra pas trop bouger pour participer à une activité trop physique, handicapé comme il est. Finalement, excepté Antoine, tout le monde est enfin dehors. -Julien : Il est où Antoine? -moi: Il dort, tu sais il en a besoin. -Sarah: Il faudrait aller manger maintenant, non? J’ai très faim. D’un commun accord nous prenons la direction du réfectoire et, arrivé sur place, nous rencontrons notre gentil surveillant Sébastien. --Sebastien: Alors vous allez bien tous? Bonne nuit ? -moi: On ne peut pas aller mieux. Avec une journée aussi belle qui s’annonce comment ne pas aller bien? -Julien: Nicolas est trop joyeux. Il a dû se passer quelque chose hier soir…dans leur tente ! -Sébastien: c’est aussi le but non ? Passer de bons moments en petits groups et pourquoi pas avec ses compagnons de tente. Vous êtes trois dans la tente c’est bien ça ? -Moi: exactement tu te trompes pas. -Sébastien: Quentin dort avec eux, il doit savoir lui ce qui met notre Nico dans une telle bonne humeur ? -Julien: Non !! Ils l’ont renvoyé hier soir et il a été oblige de dormir avec nous. -Sébastien: Ah oui! Ca veut tout dire ! Ils se sont retrouvés tous les deux seuls… ah ah ! Ils se mettent tous à rire…sauf moi! -moi: Arrêtez c’est même pas drôle! Ils n’iront pas plus loin dans leurs plaisanteries. Nous préparons notre petit déjeuner en choisissant parmi ce qui est proposé. Et nous mangeons en compagnie de Sébastien . Puis la matinée se passe calmement, agréablement, mais sans la présence d’Antoine qui n’a toujours pas fait son apparition. Mais quand arrive midi je me dis qu’il faut que je le réveille, c’est l’heure de la rencontre générale au cours de laquelle chaque groupe apprendra ce qui est prévu pour l’après-midi. Je m’approche de la tente et pénètre doucement. -moi: Mon amour il est midi et je crois qu’il est temps que tu ouvres les yeux non? -Antoine: Oui, oui… Midi tu dis !!! Mais tu aurais pu me réveiller avant ! -Moi: J’ai bien essayé mais tu étais trop mignon endormi alors j’ai choisis de te laisser comme ça… -Antoine : Mais quand même il est tard! Qu’est-ce que tu as donné comme explication aux amis? -moi: eh bien … euh… ils ont compris que tu étais fatigue tout simplement! -Antoine: c’est pas faux mais… c’est toi qui a ajouté à ma fatigue … Tu étais déchainé hier soir! Tu en as bien profitté pas vrai? -moi: Tu vas pas me le reprocher quand même ? -Antoine: Jamais mon chéri! C’était super génial! Tu t’es occupé de moi et tu m’as donné un plaisir intense. Mais tu verras de quelle façon je te le rendrai quand je serai plus en forme. -moi: Je sais que tu est très expert dans ce domaine mais je dois être patient… Alors vite, remets toi vite pour qu’on s’éclate tous les deux et que je fasse pas tout le boulot, égoïste que tu es ! -Antoine: Mon chéri tu perds rien pour attendre. Tu vivras des choses qui t’épuiseront et tu me demanderas grâce je te le dis déjà! -moi: Hmmm tu peux m’en dire plus ? Je meurs d’envie de savoir comment tu t’y prendras ? -Antoine: Non et non! Mais pour l’instant tu sais que je vais avoir besoin de ton aide pour m’habiller. -moi: Mais avec plaisir. Aujourd’hui je suis entièrement à ta disposition et de toutes façons je te laisserai plus jamais seul. Si je t’avais tenu compagnie hier tu aurais jamais été frappé ! Des fois je me trouve vraiment con tu sais … -Antoine: Nico arrête, ne dis pas ça. C’est absolument pas ta faute. Il faut bien que tu t’amuses un peu non? Et puis c’est moi qui t’ai demandé d’aller avec les autres. C’est pas comme si je t’avais retenu… -moi: d’accord, tu as raison. Mais aujourd’hui je passe toute ma journée avec toi. -Antoine: Je suis très content bien sûr. Je vais avoir mon amour pour moi seul toute la journée. -moi: C’est pas tout, ça, mais il faut au moins qu’on aille sur le lieu du rassemblement pour entendre le programme de la journée. Allez je vais t’aider à t’habiller . Une fois mon amour habillé grâce à mon aide nous voilà prêts à quitter la tente pour rejoindre le lieu de rencontre. Celà nous a prit du temps et lorsque nous arrivons tout le monde est déjà là… -Sébastien: Salut à tous …et aux retardataires … puisque tout le monde est là maintenant, nous allons vous proposer une activité particulière qui va vous plaire sans aucun doute . Nous avons privatisé le circuit de karting qui se trouve pas très loin et que vous pouvez apercevoir d’ici. Je rajoute que nous l’avons loué pour la journée complete. Mais…malheureusement seulement 60 personnes pourront en profiter ! C’est déjà beaucoup …mais la capacité de ces pistes ne permet pas de l’ouvrir à davantage de participants. Alors je vais vous lire la liste des personnes qui seront autorisées à venir … Et il énumère les noms de ces personnes. Notre groupe fait partie de la liste annoncée mais sans Antoine et moi, ce qui se comprend évidemment. Ceux qui ont établi cette liste connaissent notre problème…Antoine serait bien incapable de conduire un kart avec son handicap et moi, bien sûr, je veux m’ocuper de lui et ne pas le laisser seul. Sébastien finit d’énumérer les noms et dès qu’il annonce le dernier de la liste un certain brouhaha s’installe. Oui, les personnes non retenues manifestent leur déception de ne pouvoir profitter de cette activité assez exceptionnelle, mais Sébastien intervient vite en leur rappellant qu’il regrette de ne pouvoir tous les satisfaire mais… qu’il va leur proposer d’autres activités bien sûr! -Seb: alors pour les autres nous avons loué des pédalos, des canoës, des kayaks, et même si certains veulent faire de l’aviron ce sera possible aussi. Vous pouvez constater que nous nous sommes occupés de faire plaisir à tout le monde. Le brouhaha se calme un peu et finalement personne n’a été oublié, l’équipe a fait son maximum pour satisfaire tout le monde. Antoine et moi retournons donc à la tente pendant que les autres se préparent pour leurs activités. -Antoine: Tu as toujours ce à quoi je pense ? -moi: Oui bien sûr! Hier tu m’as dis de les garder donc je t’ai écouté…je ne suis pas parti seul cette nuit pour tester sans toi! -Antoine: Ah ah ah j’aurais bien aimé voir ça! Bon tu veux qu’on en prenne maintenant? -moi: Oui bien sûr! Comme on dit, une fois n’est pas coutûme. -Antoine: Très bien, alors allons-y. Et nous partons vers la forêt pour nous isoler et faire ce que nous avons décidé, loin de tous les regards! Nous trouvons rapidement un coin sympa où nous pouvons nous installer. La présence d’un gros rocher permet à Antoine de s’asseoir plus facilement que s’il devait se poser sur le sol. -Antoine: On en prend un chacun ou tu préfères qu’on en partage un seul? -moi:Un chacun non ? c’est mieux ? -Antoine: Ok on peut faire comme ça mais je te préviens ça peut être beaucoup, vue que c’est ta première fois. -moi: Bon tu as plus d’expérience que moi alors je suis d’accord d’en partager un seul… et puis si on trouve que c’est pas assez on pourra toujurs utliser le deuxième! -Antoine: pourquoi pas ? Mais je crois que ce sera pas nécessaire tu sais. Je sors le joint du sac et je m’empresse de l’allumer. Et je m’étouffe d’emblée et me mets à tousser, tousser … Antoine me regarde avec un sourire un peu amusé… puis au bout de quelques secondes, quand je suis parvenu à calmer ma toux, me demande si ça va mieux. -moi: Oui ça va maintenant, tiens c’est ton tour. Antoine tire dessus quelques bouffées puis me rend le joint pour que je réessaye et effectivement je commence à mieux maitriser. Nous tirons chacun notre tour jusqu’au bout. Quelques minutes ont passé… Nous nous regardons et finalement nous nous disons que ce pot n’a pas été très efficace. Mais nous décidons pourtant de ne pas en reprendre, de ne pas toucher au deuxième, et d’attendre car les effets peuvent être plus tardifs selon ce que me dit Antoine qui a une petite experience de la chose. Nous repartons donc vers la tente. Pourtant pendant le court trajet je commence à sentir des effets particuliers…Et je me mets à rire sans raison et sans pouvoir m’arrêter. Antoine se retient plus longtemps que moi mais il finit par se mettre aussi à rire . Je ressens aussi des choses bizarres dans mon ventre, des choses difficiles à expliquer, peut –être un peu comme si l’intérieur de mon ventre me chatouillait…mon rire deviant insupportable. Une fois revenue au camping, et le parcours n’a pas été facile avec ce rire qui nous tenaille, nous choisissons de nous asseoir autour d’une des tables et de paraitre le plus normal possible. Mais je dois avouer que deux personnes dans notre état n’ont pas vraiment l’air normal ! Nous échangeons quelques mots sans trop de cohérence. Notre conversation est très limité et répétitive -Antoine : ça va Nico ? -moi: ouais -Antoine: Tu te sens comment ? -moi: Bien mais …mais… j’ai la bouche un peu fateuse … euh…pateuse! -Antoine: moi aussi pareille mais… on a rien…à boire… Et pendant plus d’une heure cette conversation se répète sans qu’on bouge de notre place. Puis subitement Antoine propose qu’on se lève pour se promener un peu et aller chercher des bouteilles d’eau. Et où trouver ce qu’on cherche sinon dans le chalet des superviseurs? Nous sommes bien conscients que notre état n’est pas très normal mais nous avons du mal à nous maîtriser et notre arrivée au chalet n’est pas des plus discrètes… Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 58 Suite: ****** Une fois entrés dans le chalet des superviseurs, Hugo se dirige vers nous avec un grand sourire. -Hugo: Salut les gars, vous allez bien ? -moi: ouais très bien… Antoine se met à rire tout en essayant de se cacher. -moi: pourquoi tu ris comme ça toi? Qu’est-ce que j’ai dit qui te fait rire? Et je n’ai pas fini ma phrase que je me mets à rire aussi, sans pouvoir me controler. Hugo n’est pas dupe et se rend compte que quelque chose ne tourne pas rond chez nous. -Hugo: Hey! Vous deux vous me paraissez pas très normaux. Qu’est-ce qui se passe? Il s’approche plus près de nous et observe nos visages -Hugo: Vous avez pris quelque chose tous les deux ! Je trouve que vos yeux sont un peu rouges… -Antoine: Non…nous sommes ce qu’il y a de plus normal. -Hugo: J’ai déjà vu ça et je vous soupçonne d’avoir pris quelque chose récemment. Il y a des signes qui ne trompent pas! Videz vos poches sur la table! Je m’exécute et sors de mes poches les choses qui vont nous accuser d’avoir fumé. En voyant ça il va comprendre tout de suite et il aura la preuve que nous avons fumé. Je crois qu’il vaut mieux que je ne nie pas davantage car je ne ferais que nous enfoncer. -moi: Désolé Hugo de t’avoir menti… On venait dans le chalet simplement pour prendre une bouteille d’eau. -Hugo: Et toi Antoine tu ne dis rien? -Antoine: Ben…Nico vient de te dire qu’on s’excuse de ne pas avoir répondu honnêtement à ta question. Oui on s’est fait une …fumette tout à l’heure… -Hugo: Ok! J’entends ce que vous dites et je suis pas du tout content d’apprendre ça. Moi je vais pas vous disputer mais je vais rapporter à Sébastien ce que vous avez fait et on décidera de la suite à donner. En tout cas, pour l’instant, je vous confisque tout ce qui vous reste. Je vais maintenant vous demander de vous isoler dans votre tente et de ne pas en sortir jusqu’à ce qu’on vous y autorise. Il faut que personne ne vous voie dans cet état. -moi: Je comprends… Mais est-ce qu’on peut avoir une bouteille d’eau stp? Et Hugo nous tend une bouteille à chacun sans rajouter un mot. On sent qu’il est déçu de ce qui s’est passé et que nous le mettons dans une situation embarassante. Nous le remercions et nous dirigeons vers notre tente. De mon côté j’ai la même sensation que celle que je resssentais lorsque mes parents me punissaient. Quoique… mes parents seraient allés plus loin … ils m’auraient frappé férocement… ils sont totalement opposés à ce qui touche à la drogue. -moi: On est cons quand même! Pourquoi on est allé directement au chalet? -Antoine: Ben c’est simple, on avait soif et on n’a pas réfléchi… Les effets de notre fumette de tout à l’heure commencent à s’estomper, on retrouve notre lucidité. Sous la tente nous décidons de nous reposer puisqu’il n’y a pas grand chose d’autre à faire . Je prends Antoine dans mes bras et nous nous couchons l’un à côté de l’autre. Nous sommes assoupis depuis environ deux heures quand nous sommes réveillés par quelqu’un qui rentre dans notre tente. -Sébastien: Allez les gars, réveillez-vous! Nous ouvrons les yeux, surpris par ce réveil brutal. Sébastien se tient devant nous, un regard sévère marque son visage. -Sébastien: Je pense que maintenant les effets de votre fumette sont passés alors on va pouvoir parler sérieusement. -Antoine: oui on est complètement lucide. -Sébastien : Alors les gars je peux déjà vous dire que vous m’avez beaucoup déçu! Jamais j’aurai pensé que vous feriez ça! Moi: On est désolé Sébastien, on te demande pardon. -Sébastien: Depuis quand vous prenez cette saloperie ? -Antoine: première fois pour tous les deux. -Sébastien: Et pourquoi ici pour une première fois ? -moi: Je sais pas trop… On nous a donné ces joints en nous disant que ça allait nous faire du bien surtout à Antoine qui souffre de sa jambe. -Sébastien: C’est quoi cette excuse stupide? Et toi tu n’as pas de problème de santé alors tu es encore moins crédible. Désolé d’utiliser ce mot mais je me dis que vous avez joué aux cons. -Antoine: On le reconnait, on a été cons, tu as raison. -Sébastien: Vous comprenez que je peux pas laisser ça impuni. Je pense que je vais appeler vos parents pour qu’ils viennent vous chercher dès aujourd’hui. -moi: Non ! Stp tout mais pas ça. Tu sais comment est mon père et il va me tuer s’il apprend ce qui s’est passé. Je te fais la promesse de ne plus reprendre de cette saleté. -Sébastien: Oui je sais de quelle violence est capable ton père. C’est pour ça que je n’avertirai pas tes parents. -moi: Merci, merci Séb tu es super compréhensif. -Antoine: Oui c’est vrai tu es super sympa de ne pas prévenir nos parents. On te promet de ne jamais recommencer. -Sébastien: Je peux vous dire que vous avez de la chance que Hugo soit le seul à vous avoir vu dans votre état ce matin. Si d’autres avaient assisté à une scène comme celle de ce matin je ne suis pas sûr qu’on aurait pu la tenir cachée. Et les conséquences n’auraient pas été les mêmes! -moi: On reconnaît qu’on a eu beaucoup de chance! -Sébastien: Bon, alors nous allons en rester là pour cette fois mais si je vous surprends à recommencer ça ne se passera pas du tout de la même façon, vous pouvez me croire. Sachez que je ne vous couvrirai pas une deuxième fois… -moi: Merci beaucoup Séb on te promet pas de te mettre une nouvelle fois dans une situation comme celle d’aujourd’hui. -Antoine: Promis. Sébastien quitte la tente sans rien ajouter, on sent qu’il a été déçu par notre comportement mais par amitié il en restera là et n’engagera pas d’action pour nous écarter de ce séjour. -Antoine: Il a été sympa avec nous! Comme il a dit c’est une chance que seul Hugo nous ait vu ce matin! Mais ce qui est étonnant c’est qu’il n’a pas cherché à savoir comment on s’était procuré ces joints. -moi: je pense qu’il doit bien avoir son idée… mais bon oublions tout ça. Nous sommes seuls encore quelques minutes puis Julien pointe le bout de son nez devant la tente -Julien: Salut les amoureux, vous allez bien ? -moi: Heee! Bien et toi? -Sarah: Euh… les gars… vous avez l’air un peu bizarre… Comme si vous aviez pris quelque chose… est-ce que je me trompe ? -Antoine: Non tu te trompes pas. Alex nous a filé des joints avant de partir et nous avons un peu fumé tout à l’heure. -Quentin: Ne nous dites pas que c’est pour ça que Sébastien est venu vous voir? -moi: Ouais t’as tout compris… On a été plutôt cons sur ce coup. On avait soif et on est allé au chalet pour prendre une bouteille… mais Hugo était là et il nous a vus… -Quentin: Vous vous êtes bien fait chicaner je suppose ? -moi: pas vraiment… on a eu droit à un simple avertissement. Mais heureusement que c’était lui et qu’il était seul… Avec quelqu’un d’autre ça se serait pas passé comme ça. -Quentin: pourquoi tu dis ça ? -moi: Ben, on connait bien Hugo et Sébastien donc ils sont un peu plus cools avec nous. Ils nous aident quand ils peuvent et là on eu vraiment de la chance. -Quentin : Ah je comprends, vous êtes privilégiés, ils sont indulgents avec vous! -Antoine: Bon oublions ça. Pour vous comment s’est passé cette matinée? -Sarah: Super bien sauf que Julien gagnait pratiquement toutes les courses. Il est trop fort ce magnifique jeune homme! Julien rougit un peu sous les compliments de Sarah. -Julien: Merci, merci! Pas besoin de me dire ce que sait déjà : je suis le meilleur. -Sarah: Pas tout à fait… Il te manque un petit quelque chose pour être vraiment le meilleur. -Julien: Oh! Mais qu’est ce qu’il me manque d’après toi? -Sarah: Ca tu le sauras pas… ou du moins pas tout de suite… -Julien: Sarah, là tu m’intrigues beaucoup! D’après toi qu’est-ce qu’il me manque ? -Sarah: Je dirais rien maintenant peut-être plus tard… tu vas trouver sans doute tout seul avant… Antoine et moi nous regardons d’un air de questionnement. Il se passe quoi exactement? C’est assez bizarre, on dirait presque qu’il se passe quelque chose entre ces deux-là…un petit quelque chose d’étonnant… Mais je pense que je me trompe et que ce n’est pas ce qui me vient à l’esprit… J’oublie pas que Julien est déjà en couple et je suis certain que c’est quelqu’un de fidèle. Nous passons le reste de l’après-midi ensemble à discuter comme nous aimons le faire dès que l’occasion nous en est donnée. Quand l’heure du souper arrive nous allons chercher nos repas pour nous installer ensuite autour de la table de pic nic proche de notre tente. Des petits groupes se constituent autour des autres tables et il règne une ambiance assez bruyante dans cet environnement si agréable. La soirée se passe autour du feu de camps comme nous en avons l’habitude maintenant. Des jeux sont organisés, des histoires sont racontées par les organisateurs et ils font participer certains d’entre nous pour les rendre plus vivantes, ils jouent de la musique pour nous faire participer en chantant plusieurs chants classiques québecois… une ambiance super sympa règne dans ce groupe…on n’a pas besoin de choses extraordinaires pour passer une bonne soirée finalement. Il est tard maintenant et on nous propose de rejoindre nos tentes pour passer la nuit avant de nous retrouver demain pour une nouvelle journée d’activités. Quentin arrive avec son matelas sous le bras et un grand sourire éclaire son visage… On sent qu’il est heureux de nous retrouver dans cette tente qu’il partage avec nous. -Quentin: Je suis de retour… j’espère que vous vous êtes pas ennuyés en mon absence? -Antoine: ah ah ah! C’est quoi cette blague? Je te rappelle qu’on t’a demandé de nous laisser seuls hier soir hein? Tu te doutes que notre nuit a été magique …sans toi… -Quentin: Quoi? Tu m’accueilles comme ça toi? Je repars d’où je viens, salut les gars. Et il fait mine de repartir. -moi: Mais Quentin, fais pas la gueule, c’était une plaisanterie! On est super contents de te retrouver. -Antoine: Mais oui Quentin, nous te recevons avec plaisir! -Quentin: ok ok ! Alors je veux bien vous honorer de ma présence puisque vous me suppliez. Et nous éclatons de rire tous les trois devant cette plaisanterie qui nous a amusés. -moi: et dis moi l’ami, tu t’es pas un peu ennuyé de nous? -Quentin: Disons que c’était pas la même chose que dormir avec vous. -moi: Pourquoi? Ici ou là-bas tu ne fais que dormir et rien de plus, non? Tu as un matelas et une toile au dessus de la tête dans les deux cas ? -Quentin: Je sais pas comment dire. Je me sens quand même mieux de dormir à côté de vous. Je me sens plus en confiance. -Antoine: En confiance de quoi ? -Quentin: Honnêtement je sais pas trop l’expliquer. Mais j’aime être ici avec vous c’est clair. -Antoine: Eh bien merci, ça fait plaisir d’entendre des choses agréables comme ça. -Quentin: Je sais une chose, c’est que je dors mieux quand je suis ici. Vous savez, au début du camps j’avais l’angoisse de savoir avec qui j’allais me retrouver pour dormir mais maintenant je sais que je pouvais pas mieux tomber qu’avec vous! J’ai eu la chance de rencontrer deux garçons super sympas et grâce à vous je passe de magnifiques vacances…merci de m’avoir si bien accueilli. -Antoine: C’est vrai que tu stressais beaucoup au départ. On est très contents d’avoir su te rassurer et te mettre en confiance. Mais tu sais que nous sommes à ton écoute et que tu peux tout nous dire si tu ressens le besoin de parler et de nous dire si tu as des choses qui te pèsent. -Quentin: Je sais. Et je vous ai déjà confié des choses très personnelles… C’est bien parce que je vous fais confiance que je vous ai parlé de ce qu’il s’est passé avec mon petit frère… -moi: On te connaît un peu mieux maintenant et on sait ce qui te fait souffrir… Mais nous sommes toujours là pour t’aider si tu en éprouves le besoin. -Quentin: Merci à tous les deux, je suis bien ici! Nous nous installons pour la nuit. Comme à mon habitude je me colle contre mon amoureux et Quentin s’allonge de son côté. Après une demie heure environ je suis réveillé par des reniflements discrets et des bruits proches de ceux produits par quelqu’un qui essaye de reprendre son souffle. Je me retourne le plus délicatement possible et je distingue alors Quentin allongé sur le côté. Je crois voir qu’il pleure aussi silencieusement qu’il peut pour ne pas attirer notre attention. Je suis démuni… que dois-je faire? Le laisser pleurer ou lui parler pour essayer de savoir ce qu’il se passe? Je reste un petit moment dans cette réflexion alors qu’il sanglote vraiment. Peu à peu il retrouve son calme, je décide de ne pas intervenir. Je me dis qu’il me parlera tout seul quand il se sentira prêt, moi je dois seulement l’aider à se libérer de ce poids qui semble peser sur lui sans être trop direct. Quentin est un garçon qui souffre et Antoine et moi avons peut être un rôle à jouer pour l’aider à le soulager? Il nous reste quelques jours à passer ensemble alors nous allons faire tout ce que nous pouvons pour l’aider avant de nous séparer… Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 59: **** Trois jours sont passés depuis notre “fumette” et des petits événement se sont déroulés . D’abord, et c’est une très bonne nouvelle, Antoine va beaucoup mieux et il peut se passer de ses béquilles pour marcher. Ca veut dire que nous allons pouvoir participer aux activités pendant les deux semaines qu’il reste à passer ici. Du moins les activités qui ne sont pas trop sportives car sa guérison n’est pas totale et il faut qu’il fasse attention encore. Ensuite Antoine et moi avons vu des choses qui nous inquiètent un peu plus au sujet de Sarah et Julien. Je vous ai déjà dit qu’on soupçonnait quelque chose de pas très clair dans leur comportement…et il se trouve qu’en passant devant leur tente hier nous les avons aperçus en train de s’embrasser… Ils avaient pas pris la peine de fermer la tente et nous sommes passés à ce moment là ! On s’est promis de parler avec Julien de ce qu’on a vu. On a besoin de savoir ce qu’il va faire une fois de retour chez lui et quelle va être son attitude vis à vis de Cédric. Pauvre Cédric il ne s’attend pas à une chose pareille. Mais déjà on se demande comment Julien a t-il pu devenir aussi proche de Sarah alors qu’il disait aimer Cédric? Il le disait mais il le montrait aussi. Quand on les voyait tous les deux on ne pouvait avoir aucun doute là dessus. Pour finir je veux parler de Quentin et de son comportement étrange avec nous. Je finis par penser qu’il est attiré par l’un de nous deux pour nous coller autant et rechercher notre presence avec autant d’insistance. Il se comporte trop bizarrement en ce moment…Il nous a fait une espèce de crise de jalousie quand Antoine et moi nous sommes embrassés ou encore il a demandé à dormir entre nous deux une nuit et même lorsque j’étais collé à mon Antoine il est venu en contact avec moi sans me demander si je l’autorisais. On doit avoir une conversation avec notre ami Quentin aussi. Oui, je dis bien ami et rien de plus. Aujourd’hui nous sommes lundi et pour la première fois depuis notre arrivée le temps n’est pas beau du tout. Le vent est en train de monter en intensité et il pourrait bien se transformer en tempête. Et voilà qu’un gros orage tombe sur nous. Nous nous sommes tous abrités dans les chalets en dur parce que les tentes ne sont pas le meilleur moyen de nous protéger! Nous espérons tous qu’elles résisteront à cette tempête car toutes nos sont affaires sont restées à l’intérieur. D’ailleurs déjà deux tentes se sont détachées et menacent de s’envoler… Les surveillants demandent le silence et nous proposent de rester ici pour le moment et de passer le temps en jouant à des jeux de société, jeux de cartes etc… Brusquement un Scraaaatch… Braoum… nous surprend et… toutes les lumières s’éteignent, le courant est coupé. Haaa ! certaines personnes se mettent à crier de frayeur Un surveillant prend la parole pour essayer de nous rassurer et explique que des lampes torches et des chandelles vont être amenées pour nous permettre de continuer à nous occuper en attendant que la situation s’améliore. Voilà une journée ratée… Il y a du monde dans tout le chalet, impossible de s’isoler pour avoir un peu de tranquilité et de silence relatif. On nous demande de jouer mais on ne peut pas choisir avec qui. C’est trop la merde. On tente de nous isoler mais impossible de trouver un coin plus calme. Nous sommes trop nombreux … Mais une idée me vient brusquement et je la soumets à Antoine. -moi: Mon chéri je pense aux toilettes ou pourquoi pas aux chambres des surveillants. -Antoine: Ouais t’as raison. Le seul souci c’est que si on se fait prendre dans une chambre on va se faire chicaner! -moi: Tu sais quoi? Je vais trouver Sébastien et toi tu vas chercher Julien pour qu’on puisse lui parler. -Antoine: Ok on fait comme ça. Je pars à la recherche de Sébastien qui n’est pas facile à trouver au milieu de tout ce monde. Je le vois enfin… il est en train de consoler une fille qui apparement a très peur. -moi: Heee… Sébastien est-ce que je peux te parler 30 secondes ? -Sébastien : aucun problème, je t’écoute. Attends on va aller dans un endroit un peu plus calme … Ok voilà on va peut être un peu mieux s’entendre parler ici…Je peux faire quoi pour toi ? -moi: ça va te paraitre un peu bizarre mais on a besoin de parler sérieusement avec quelqu’un et on a besoin d’un endroit isolé et très calme. -Sébastien: Heuuu… plutôt difficile en ce moment vu le monde qui se trouve rassemblé ici. Je vois pas trop ce que je peux faire. -moi: Alors voilà, j’ai pensé que tu pourrais nous prêter ta chambre le temps de parler avec cette personne. Ca durera pas longtmeps rassure toi! -Sebastien: Mais qu’est ce que vous avez de si important à dire et puis d’abord il s’agit de qui? -moi: On doit absolument parler à Julien mais je ne peux pas trop t’en dire plus pour le moment. -Sébastien: Eh bien je ne peux pas dire non puisque ça a l’air important… Mais c’est exceptionnel, on est bien d’accord? -moi: merci Seb, tu es super sympa! Il m’accompagne pour retrouver Antoine et Julien et nous conduit à sa chambre. Nous le remercions une nouvelle fois. -Antoine: Julien, il faut qu’on te parle. -Julien: Ah! Ben je vous écoute alors. -moi: Désolé, ce que je vais te dire est sérieux et je voudrais que tu m’écoute vraiment . -Julien: Mais je viens de te dire que je t’écoute alors parle!... Et si c’est toi qui a quelque chose à me dire pourquoi Antoine est là alors ? -moi: Parce que tous les deux nous sommes d’accord après ce qu’on a vu. -Antoine: Oui Julien, je participe à cette discussion parce que je suis d’accord avec Nico pour aborder ce sujet particulier avec toi. Nous sommes tes amis et nous avons besoin de te parler de ce que nous avons vus tous les deux… Petit rappel: Julien a été appelé dans la chambre de Sébastien pour parler avec Nicolas et Antoine qui n’ont pas apprécié son attitude avec Sarah dans la tente …En effet ils les ont vu s’embrasser alors que Julien est déjà en couple avec Cédric ! ………………. -Julien: Maintenant que vous m’avez presque “convoqué” je veux savoir ce que vous avez de si important à me dire? -moi: Désolé de t’avoir dérangé alors que tu semblais bien occupé avec les autres joueurs mais… effectivement on a jugé que ce qu’on a te dire est suffisamment important pour te parler rapidement. -Julien: Oui j’ai compris mais allez-y maintenant…De quoi s’agit-il? -moi: Nous avons surpris quelque chose dans ta tente et nous somme troublés. -Julien: Vous faites les curieux si je comprends bien? -moi: stp Julien ne fais pas l’innocent… j’ai pas dit qu’on est entrés dans ta tente … -Julien: Et même si vous étiez entrés je n’ai rien à cacher! -moi: est-ce que tu vois de quoi je veux parler? -Julien: pas vraiment, non. Mais vas-y dis moi … -Antoine: si je rajoute que tu n’étais pas seul dans la tente ça t’aide un peu? -Julien: normal, je partage la tente avec Sarah depuis le premier jour! -moi: non c’est pas de ça dont on veut te parler. Tu n’étais pas seul puisqu’elle était aussi dans la tente au moment où on vous a vus… mais vous faisiez quoi tous les deux? Vous ne faisiez pas que discuter tous les deux… -Julien: Nous y voilà! Eh bien non on ne faisait pas que discuter. Et en quoi c’est si important qu’on en parle ? Ca nous concerne nous seuls non? Vous m’espionnez ? -Antoine: Non Julien on ne t’espionne pas mais en passant devant la tente vous ne vous cachiez pas que je sache, elle était ouverte et tous ceux qui passaient devant pouvaient voir la même chose que nous. -moi: Sauf que nous nous sommes tes amis et que nous sommes super étonnés du spectacle que nous avons vu. -Julien: Deux personnes qui s’embrassent c’est si surprenant? -moi: Julien tu es pas sérieux quand tu dis ça? -Antoine: C’est justement parce que nous sommes tes amis que nous voulons parler de ça avec toi! -Julien: Mais qu’est-ce que vous voulez savoir ? J’embrassais Sarah… et alors? J’ai rien à dire de plus. -moi: Mais JULIEN!!! Tu as déjà un copain et qui manifestement t’aime… alors comment tu peux nous dire que tu n’as rien à dire justement! Julien: Ok, je sais que Cédric m’aime mais il est pas là pour le moment… alors je règlerai ce problème avec lui après… -moi: Mais il se passe quoi avec Sarah alors ? -Julien: Je sais pas comment expliquer ce que je ressens, elle m’attire beaucoup et je suis incapable de controler mes sentiments quand je suis avec elle. C’est quelque chose qui ne m’est jamais arrivé avant. C’est la première fois que je ressens quelque chose d’aussi fort pour quelqu’un. -Antoine: Et Cédric dans tout ça, tu y penses ? -Julien: On s’en fout de Cédric, je vous ai dit qu’il est pas là et que je verrais après. Je suis stupéfait par ce discours qu’il tient devant nous et je suis pris d’une envie irrésistible de lui envoyer mon poing dans la gueule. Je le frappe du plus fort que je peux et Julien tombe sur le cul et se met à saigner. -moi: mais t’es con ou quoi? Parle pas comme ça, c’est ignoble que tu oses dire une chose pareille. Cédric est un garcon qui t’aime, il attend ton retour avec une grande impatience j’en suis certain et toi tu t’en fous de lui sous prétexte qu’il n’est pas là? Agir comme tu le fais c’est la pire des choses. Tu pourrais l’avertir au moins ou je sais pas, moi! Là j’ai tout simplement l’impression que tu n’as aucune consideration pour lui. -Antoine: on remet pas en question ta relation avec Sarah , d’autant plus qu’après tous ces jours passés à dormir dans la même tente une complicité à pu naitre entre vous… mais si tu avais vraiment aimé Cédric tu aurais gardé une certaine distance avec elle, non? Tu crois pas ? -moi: je pense comme Antoine! Et tu vois, là, je préfère partir car je suis trop venere après toi! Et je sors de la pièce en claquant la porte. Sérieux, jamais j’aurais pensé que Julien soit capable de dire une chose comme ça. Je suis trop mal pour Cédric qui attend de revoir son chéri, sans savoir que ce chéri le trompe avec quelqu’un pendant ces vacances. Je suis écoeuré… Sur le chemin je croise Sarah et je lui lance un “vas voir ton imbécile, je pense qu’il a besoin de toi”. J’ignore la question de Sarah qui me demande ce que je veux dire et je pars à la recherche d’un coin un peu tranquille… je ne veux voir personne en ce moment, je suis trop déçu et je ne peux pas m’empêcher de penser à ce que va ressentir Cédric en apprenant cette nouvelle. Je m’imagine à sa place et je sais ce que je ressentirais si Antoine se comportait comme ce salaud! La journée passe lentement, trop lentement et je rumine cette histoire avec Julien. Même Antoine qui me rejoint ne parvient pas pas à m’enlever cette tristesse qui m’a gagnée. Il me promet que de son côté il ne se comportera jamais comme ça avec moi et ce que j’entends me fait beaucoup de bien et me rend encore plus amoureux de lui. La tempête n’a pas faibli de la journée, c’est seulement le soir qu’elle se calme ce qui permet aux responsables de mesurer les dégats en inspectant le camping. Une fois de retour Sébastien prend la parole: “Mauvaise nouvelle ! Tout le monde va devoir préparer ses affaires pour que demain matin nous puissions quitter les lieux. Malheureusement nous n’avons pas d’autres solutions que de repartir ; les dégâts sont trop importants et ne nous permettront pas de continuer notre séjour dans de bonnes condition…” Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 Chapitre 59 Suite: ***** A l’annonce de notre départ programmé pour demain de nombreuses voix s’élèvent pour demander pourquoi partir, pourquoi ne pas remettre en état les tentes abîmées et continuer notre séjour ici…“on était supposer rester deux semaines” s’indignent certains participants… -Sébastien: Oui je comprends votre déception… Mais je viens de parler avec le boss du camping et il m’a dit qu’il ne savait pas quand le courant allait être rétabli puisque des cables ont été arrachés à cause des arbres déracinés. Et la météo annonce une nouvelle tempête pour demain après-midi . Donc on ne peut pas envisager de rester ici dans ces conditions. Il faut profiter de cette accalmie pour quitter les lieux demain matin. Vous comprenez bien qu’on ne peut pas courir le risque que la situation s’aggrave sérieusement ! Un “putain” unanime se fait entendre dans la salle… Tous sont déçus de ce qu’ils viennent d’entendre. -Sébastien: Oui je comprends vraiement votre mécontentemen mais on vout promet de vous proposer quelque chose de sympa pendant le reste des vacances… mais bien sûr ce ne sera pas ici. On y réfléchit depuis hier et très vite des activités vont être organisées dans un lieu qu’on va trouver rapidement. Quelques uns interrompent Sébastien pour essayer d’en savoir plus. -Sébastien: Je ne peux pas être trop précis aujourd’hui mais je vous garantis que nous avons déjà une piste et vous ne serez pas déçu, croyez-moi. Un brouhaha s’installe. On a du mal à bien entendre ce que Sébastien nous dit. -Sébastien: S’il vous plait… vous voulez bien m’écouter ? Bon, pour l’instant je vous propose de commencer à faire vos bagages et si vous constatez des disparitions dans vos tentes suite à la tempête n’hésitez pas à nous en parler. Certains demandent s’il pourront dormir dans de bonnes conditions ce soir et comment faire si leurs affaires se sont envolées? -Sébastien: Ce soir nous dormirons tous dans les chalets et la direction met à notre disposition des places disponibles dans deux autres chalets pour que chacun trouve une place. Vous bénéficierez tous d’un confort suffisant, rassurez-vous! Et si certains d’entre vous constatent des disparitions nous nous efforcerons de remplacer provisioirement ce qu’il vous manque pour passer une nuit correcte. Et rassurez-vous nous sommes bien assurés donc tout vous sera remboursé à votre retour, ok? Après ces precisions nous sortons tous du chalet où nous étions réunis et prenons la direction de nos tentes respectives. Très vite Julien se rapproche d’Antoine et moi et nous demande de lui accorder un petit moment pour nous parler. Nous continuons notre chemin sans lui répondre. C’est alors qu’il me saisit par l’épaule et me tire vers lui en me faisant pivoter pour me retrouver face à lui et il m’ordonne de l’écouter. Je lui hurle de me lâcher et de me laisser parce que je n’ai pas envie de l’écouter…Je continue mon chemin mais Antoine, de son côté, ne me suit plus car il s’est arrêté pour mettre les choses au point. -Antoine: Désolé vieux mais Nicolas a très mal pris ce que tu as dit à propos de Cédric .Laisse passer la journée et peut-être demain tu pourras parler avec lui. Et après avoir prononcé ces mots il me rattrape en courant. Je comprends ce qu’il vient de faire, et j’apprécie sa réaction. Il a compris qu’aujourd’hui je ne suis pas moi-même tellement j’ai été choqué par l’attitude et les mots de Julien. Il a voulu calmer le “jeu”. Je sais qu’il me comprend bien, nous somme vraiment complices tous les deux. -moi: Bon, Antoine, maintenant on va s’attaquer au rangement, tu es prêt? -Antoine: Bien sûr mon chéri! Je ne vais pas te laisser faire ça tout seul. Je suis toujours prêt à faire les choses avec toi. C’est bien ce qu’on s’est toujours dit, non ? -moi: Oui toujours et même si ce sont pas des choses agréables! -Quentin : Eh les gars je suis là aussi, je vais vous aider. -moi: Ah putain tu es là toi? -Quentin : ben oui, depuis qu’on est sorti du chalet ! Mais je suivais d’un peu loin parce que j’ai senti que quelque chose n’allait pas chez toi! -Antoine: Désolé on t’avait pas vu. Merci de nous avoir rejoint pour ce qu’on doit faire. -Quentin : En même temps j’ai pas trop le choix hein ? J’ai toutes mes affaires aussi dans cette tente. Je me mets à rire après ce qu’il vient de dire; il est vraiment gentil ce Quentin… si naturel, si attendrissant… je pense qu’il deviendra un bon copain pour nous. Parvenu devant la tente nous constatons qu’elle n’a pas bougée, elle a bien résisté à la tempête, sans doute parce qu’elle n’était pas trop exposée comme d’autres l’étaient. Alors nous nous disons que nous sommes chanceux, on n’a donc rien perdu et en moins d’une heure tout est regroupé dans nos sacs . Nous revenons dans le chalet dans l’attente des consignes pour le couchage de ce soir. Le surveillant attend que tous les jeunes soient regroupés dans la salle commune pour nous affecter dans des chambres de 3 personnes. Nous sommes contents de voir que notre trio reste le même et nous partons rejoindre la chambre qu’on vient de nous attribuer pour y deposer nos affaires. Finalement c’est pas désagréable de passer une nuit dans une chambre et nons dans une tente. Surtout qu’elles sont bien équipées et qu’il a de vrais lits… Mais je comprends vite que çava être plus compliqué de dormir avec mon chéri. Rapprocher deux lits? Impossible car la configuration de la pièce ne le permet pas. Dormir seuls chacun dans son lit? Hors de question je ne me sépare pas de mon chéri. Alors quoi? Bon je crois que la solution est très simple, on partagera le même lit et puis voilà et tant pis pour le confort. L’essentiel est de sentir mon chéri près de moi donc cette nuit on sera très très proche tous les deux. Après s’être tous installés dans les chambres il règne un petit flottement dans le chalet puisque les activités sont un peu désorganisées. On en profite pour parler avec nos voisins de chambre qui ne sont pas les mêmes que ceux qui se trouvaient dans les tentes voisines de la nôtre. Finalement on ne se sera pas trop ennuyés et quand arrive le moment du repas du soir on retrouve une ambiance proche de celle qu’on vivait à l’extérieur avant cet événement. Toute l’équipe d’organisation se sera bien débrouillée face à cette adversité inattendue. Chacun des surveillants aura montré sa capacité à affronter une situation difficile et pratiquement personne n’aura eu a subir des désagréments… sauf peut-être ceux dont les tentes ont été abîmé par la tempête, mais en fin de compte très peu de dégâts ont été déplorés. Après le repas chacun est libre de s’organiser comme il le souhaite et nous, nous décidons de rejoindre notre chambre. Quand je dis “nous” je parle aussi de Quentin qui va partager notre chambre, comme il partageait notre tente… Et il est ravi de toujours faire partie du trio, même après ces événements qui auraient pu nous séparer par la force des choses. -Quentin: Vous savez les gars je voudrais vous confier quelque chose. -moi: Aucun problème ! Nous sommes seuls alors dis nous ce que tu as à nous dire. -Quentin: Eh bien je sais maintenant que je vais m’ennuyer de vous quand on sera séparés. De me trouver avec vous 24 heures sur 24, d’être à proximité de vous, de partager beaucoup de choses, de parler librement avec vous… J’ai tellement apprécié cette semaine !!! Et je me demande comment je vais faire sans vous maintenant. -moi : c’est super gentil ce que tu nous dis Quentin, mais tu sais bien que tout a une fin et même si les moments passés ensembles étaient cools ils ne pouvaient pas durer éternellement! L’émotion le gagne et il me prend dans ses bras et me serre très fort. Je peux comprendre ce qu’il ressent, maintenant que je le connais un peu mieux, mais cette situation me met un peu mal à l’aise, surtout devant mon chéri! -moi: Tu sais, nous aussi on a aimé passer ces moments avec toi, et maintenant on sait qu’on a un nouvel ami. Tu penses comme moi mon Antoine, pas vrai? -Antoine: Bien sûr que je pense comme toi. Quentin, je te le dis, tu pourras toujours compter sur nous et si tu as besoin de parler on sera là pour t’écouter. Et notre Quentin change de bras en se blotissant contre Antoine. -moi: Quentin tu es un gars gentil et même si au début tu étais pas à l’aise, tu étais timide, on a compris que tu avais besoin de temps pour te lâcher et te révéler comme tu es vraiment. Alors oui, je dis moi aussi, j’ai aimé passer cette semaine avec toi. -Quentin : Merci mon ami, merci mes amis! -Antoine: Au fait j’ai une question qui me trotte dans la tête depuis un moment… -Quentin: Pose la, je te répondrai . -Antoine: surtout ne le prend pas mal … -Quentin: venant de toi je ne peux pas le prendre mal. -Antoine: Alors voilà, est-ce que tu ne serais pas attiré par les garçons ? Au moins un peu? -Quentin: Pourquoi tu me poses cette question? -moi: Quentin, je vais te dire que moi aussi je te la pose car je m’interroge sur certains de tes comportements. -Quentin: Toi aussi ? -Antoine: On a remarqué que parfois tu agis comme si tu étais attiré par les hommes… est-ce que tu t’en rends compte? -Quentin: euh… c’est une question difficile à répondre… -Antoine: Surtout ne sois pas gêné de nous dire la vérité, tu peux tout nous dire, ça restera entre nous. -Quentin: Je ne pense pas… ou du moins jusqu’à ce que je vous rencontre je ne le pensais pas. Et puis, bizarrement, depuis que j’ai fais votre connaissance et que j’ai passé beaucoup de temps avec vous et surtout avec toi Antoine je sens des choses nouvelles en moi. -Antoine: Pourtant je n’ai rien fait pour t’attirer, on est bien d’accord? -Quentin: Non, non, tu n’as rien fait bien sûr je confirme. Mais … comment dire… il y a quelque chose qui m’attire chez toi. -Antoine: Tu sais bien pourtant qu’il ne pourra jamais rien arriver entre nous, c’est clair? -moi: Tu sais que mon chéri et moi on est super attachés l’un à l’autre, tu le sais hein? -Quentin: Oui, je le sais, je le vois, je le sens… vous êtes si bien ensemble, c’est totalement évident. Vous êtes un couple magnifique, vous vivez une si belle histoire ! En une semaines j’ai compris que c’était fort entre vous… -Antoine: Donc je le redis : tu sais qu’il va jamais rien arriver entre toi et moi, Quentin? -Quentin: Oui je le sais !! C’est pour ça que je n’aurais jamais rien dis me concernant si tu m’avais pas posé la question. Je serais reparti chez moi sans jamais dire à quiconque ce que je ressentais pour toi. -Antoine: Alors c’est super! Les choses sont bien plus claires. Tu dois te sentir un peu plus léger non? -Quentin: C’est vrai que je me sens mieux d’avoir pu “déballer” ce qui me pesait. -Antoine: Je te souhaite sincèrement de trouver quelqu’un qui t’aimera, que ce soit un gars ou une fille. Tu es un garçon super attachant et profondément gentil. Tu mérites de faire une belle rencontre… -moi: Moi aussi je te souhaite cette belle rencontre pour que tu puisses vivre quelque chose de magnifique comme mon Antoine et moi. -Quentin: Vous êtes mes modèles tous les deux. Cette semaine m’a permit de rencontre deux garçons super chouettes qui m’on appris que l’amour ça existe, même entre garçons! -Antoine: Mais prends le temps de bien chercher pour touver la bonne personne… Tu es jeune, il y a pas d’urgence! -Quentin: Trouver ça sera pas facile ! Mais est-ce que vous pourrez me donner des conseils quand j’en aurai besoin? Vous croyez qu’on pourra rester amis et se rencontrer pour avoir d’autres conversations tous les trois? -moi: On t’a dis qu’on gardera le contact, on est devenus amis donc on trouvera des occasions de se revoir et de passer de bons moments ensembles. Cette semaine a été l’occasion d’une belle rencontre et notre amitié va se développer, sois en sûr! Quentin: Merci à tous les deux, je vous aime mes amis! Bonne nuit ! Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 60: ***** Nouveau matin d’une nouvelle journée qui va marquer le retour à la vie normale… C’est aujourd’hui que nous devons partir. Il reste encore plus d’un mois de vacance et je me demande ce que nous allons faire de tout ce temps libre. C’est vrai que les surveillants nous ont promis de nous proposer des activités pendant cette nouvelle semaine alors attendons de voir… Antoine et moi sortons du lit, nous habillons rapidement et direction la salle à manger pour tous les deux. Nous choisissons chacun deux toasts et nous installons dans un coin tranquille pour les manger. A un moment nous apercevons au loin des amis de Maxime… vous savez, ceux qui nous ont saoulés alors que nous étions sous la douche au début de la semaine. Ils s’approchent de nous, ils ne sont que deux, il en manque un donc. Curieux ! Bizarre! Qu’est-ce qu’ils viennent faire ici alors que nous n’embêtons personne… -inconnu: Salut les homos, je suppose que vous êtes contents que ça se termine plus tôt que prévu? Mais vous savez, on ne va pas en rester là avec vous. Notre chef s’est fait blesser à cause de vous alors on va pas laisser passer ça. On pensait avoir la semaine prochaine pour organiser notre vengeance mais on est obligé de faire ça plus vite, avant de nous séparer. Si vous êtes pas des merdes alors venez dans une demie heure dans la forêt…on va régler ce problème… mais déjà je peux vous prédire que ça ne va pas bien se terminer pour vous! -Antoine: Pourquoi on se rabaisserait à ça ? On n’a rien à faire là-dedans. -Inconnu 2 : Vous en êtes sûrs ? Il s’est pas blessé tout seul notre chef! -Antoine: Mais qu’est-ce que vous avez fait, vous, dans les douches? A ce moment là arrive devant nous le troisième gars qui maintient à la gorge notre Quentin. Ils ont dû le cueillir dans son lit car il est toujours en pyjama. -moi: Mais vous avez pas honte de faire ça ? Vous en prendre à quelqu’un plus jeune que vous? -Inconnu 3: Vous avez blessé grâvement un des nôtres alors nous allons vous rendre la pareille. Et ils s’éloignent en emmenant Quentin avec eux. -moi: on fait quoi maintenant Antoine? On ne peut pas y aller à deux seulement…eux ils sont trois et plus vieux que nous. -Antoine: Je sais pas quoi te répondre…on peut avertir un surveillant peut-être? -moi: Hum… c’est pas une bonne idée je pense… Il vaut mieux les tenir à l’écart… -Antoine: Tu as une autre idée toi? -moi: laisse moi réfléchir… Je crois que le mieux serait de trouver quelqu’un qui nous accompagne … mais qui? -Antoine: On peut demander l’aide de Julien. -moi: Julien ??? T’es sûr ??? Après ce que je lui ai fait hier je pense pas qu’il va vouloir lever le petit doigt pour nous… -Antoine: On ne sait pas tant qu’on lui a pas demandé. -moi: Ok alors allons le voir. Nous nous dirigeons vers la pièce où Julien devait dormir selon les consignes des surveillants…Et nous constatons qu’il s’y trouve effectivement… Et il dort encore, dans les bras de Sarah ! Ca me fâche un peu mais je me dis que ce n’est pas mon problème après tout… -moi: Julien ! Julien réveille toi! On a besoin de toi. -Julien: Hein… Quoi ? Nico tu fais quoi ici ? -moi: On a besoin de toi. -Julien: Bah oui bien sûr! Hier tu me frappes et tu me snobes et maintenant que tu as besoin de moi tu viens me voir comme si rien ne s’était passé? A quoi tu joues mec? Et je te signale que tu nous réveille!!! -moi: Oui je sais que ça peut paraitre bizarre et incompréhensible mais là c’est sérieux. On parlera de tout ce qui s’est passé entre nous dans le bus de retour si tu veux. -Julien: Dis moi ce qui est si sérieux pour que tu oses venir me voir après tout ce que j’ai entendu hier? -moi: Ok mais est-ce que Sarah peut nous laisser seuls? -Julien: Non !!! Elle reste là. -Antoine: Bon ok, nous avons pas le temps de nous chicaner pour ça… C’est la merde Julien… Les trois inconnus qui nous ont agressés sous la douche au début du séjour sont venus nous voir pour nous dire qu’ils veulent se venger de ce qu’on a fait à leur chef. Ils ont pris Quentin en otage et ils nous demandent de les rejoindre dans la forêt sinon ils vont s’acharner sur lui. -Julien: Faut pas laisser faire ça les gars… Mais vous pensez qu’à trois contre trois on a une chance ? -moi: je suis pas sûr et avec Antoine et sa jambe blessée ils vont s’en donner à coeur joie. Mais on peut pas laisser Quentin dans cette situation. -Sarah: Vous devriez en parler à un superviseur… En plus ces gars ils sont en cinquième* donc vous les reverrez plus avant longtemps! -moi: Désolé Sarah mais on ne peut pas faire comme tu le proposes. On doit régler ce problème comme des hommes. -Sarah: je vous comprends pas… Et elle sort de la chambre en nous suivant. -Julien: SARAH ne nous suis pas, je veux pas que tu voies ça. Elle écoute ce que lui dit Julien et revient dans la chambre. Une fois que nous sommes dehors nous faisons le tour du chalet pour tenter de mettre la main sur quelque chose qui pourrait nous servir à nous défendre. Je suis certain que de leur côté ils ne seront pas les mains vides pour nous recevoir… Nous trouvons un manche en bois que nous gardons en espérant trouver dans la forêt des branches un peu solides pour que chacun ait un objet qui l’aidera à se défendre. Nous avançons petit à petit et en nous rapprochant nous entendons des cris et des voix qui hurlent “allez les PD il vous reste 5 minutes pour venir défendre votre petit chéri… sinon on s’occupe de lui…” et le décompte se fait à haute voix… Nous suivons ces voix et arrivons rapidement face à ces gars et celui du milieu, comme nous le pensions, est équipé d’un instrument résistant pour cogner, il a tout simplement entre les mains une batte de base-ball. Je me demande bien où il a pu se la procurer… Quentin quant à lui est attaché à un arbre derrière eux. -Inconnu: Bon on… Antoine ne le laisse pas achever sa phrase et se précipite sur celui qui tient la batte… *(cursus canadien , je le rappelle) La réaction immédiate d’Antoine me laisse pantois! C’est vrai qu’il ne faut pas oublier que c’est un excellent joueur de soccer ce qui explique qu’il soit aussi vif… mais pourtant sa jambe est encore fragile … Une fois positionné derrière celui qui tient la batte il prend un élan avec son manche de bois en main et le frappe dans les jambes le plus violamment possible. Le gars tombe par terre et la batte roule vers nous. Nous nous en emparons et courons aussitôt rejoindre Antoine qui a eu le temps de frapper une deuxième fois avant que les deux autres viennent se jeter sur lui pour le maitriser de façon très brutale. Julien court comme un fou pour venir dégager Antoine en plaquant super efficacement l’un des deux agresseurs. Il vient de faire quelque chose qui est digne d’un joueur de la ligue de football américain !!! Celui qui vient de se faire plaquer roule sur le sol et essaie de reprendre son souffle. Quant au troisième, le seul qui n’a pas encore été touché, il prend la fuite quand il me voit arriver sur lui muni de la batte que j’ai récupérée. Il abandonne lâchement ses deux amis ! Et dire qu’ils nous traitaient de “tapettes” il y a pas si longtemps !!! Nous sommes essoufflés mais satisfaits de voir comment les choses ont tourné. Nous nous regroupons ensuite tous les trois et éclatons de rire devant le spectacle de deux gars allongés par terre alors qu’ils nous promettaient de nous faire subir les pires choses … Drôle de renversement de situation finalement ! D’un seul coup le stress s’est évaporé. Hahahaha… -Antoine: Et on avait peur de “ça” ? Ils sont rien ces minables comparés aux adultes qui nous avaient bloqués dans la rue la dernière fois… -moi: Et ta jambe ? -Antoine: Elle me fait vraiment mal… -moi: mais comment tu as fait pour réagir aussi vite avec cette jambe qui te fait souffrir? -Antoine: Eh ben tu sais, avec l’adrénaline je ne sentais rien, je pensais qu’à éloigner ces cons pour protéger Quentin, mais là ça me lance vraiment. -moi: Mais tu as du mal à marcher on dirait ? -Antoine: Ouais et Je vais avoir besoin de toi pour rentrer jusqu’au chalet. -moi: Tu as été formidable tu sais? Jamais j’aurais pensé qu’avec ta jambe tu arriverais à faire ce que tu as fais! Tu es mon héros! -Julien: Notre héros! C’est incroyable ce que tu as fait ! C’est à ce moment que Sarah arrive avec Sébastien qui l’accompagne. En les voyant nous lachons tout ce qui nous a servi pour nous defendre. Même si nous nous doutons qu’il va comprendre ce que nous avons fait. -Sébastien : Alors vous allez bien les gars? Pas de blessés? Sarah m’a tout raconté. -Julien: Oui tout va bien. Ces trois cons voulaient jouer les durs mais au combat ils ont été pires que des enfants de 10 ans. -Sébastien: Mais il en manque un non? Je croyais qu’ils étaient trois. -moi: Ils étaient trois c’est vrai mais il y en au un s’est tiré dans la forêt en courant quand il a compris que je m’apprêtais à le frapper. -Sébastien: Vous avez utilisé des bâtons pour les frapper? -Antoine: C’est tout ce qu’on a trouvé pour nous défendre… eux ils avaient une vraie batte de basse-ball. On allait pas nous laisser faire. A ce moment là on entend la voix de Quentin qui nous demande de faire quelque chose pour lui… Je m’approche de lui et réalise qu’il est toujours attaché… Je le délivre et lui demande comment il se sent. -Quentin: Je vais dire que ça va, ils n’ont pas eu le temps de me faire mal comme ils le menaçaient mais j’ai eu trop peur! Tu peux pas savoir à quelle point j’ai eu peur. Ils étaient capables de tout tellement ils vous en voulaient… et c’est moi qui allait payer… -moi: Je comprends que ça n’as pas dû être facile mais tu vois on a réussit à venir très vite et Julien nous a bien aidé. Et tous s’approchent de lui pour le réconforter après ces moments qu’il a vécus. -Quentin: merci les gars, vous avez été super efficaces. Je dois vous dire qu’il s’apprêtaient à se venger sur moi et que ce qu’il se préparaient à me faire me donnent encore des frissons. -Seb: Je dois vous annoncer que le bus est arrivé alors préparez vous à partir. Il ne vous reste pas beaucoup de temps maintenant. Moi je vais m’occuper de ces deux là …et du troisième si je le retrouve. Nous partons donc tous les cinq en laissant Seb s’occuper des deux gars qui sont bien inoffensifs maintenant après les coups qu’ils ont reçus. Antoine se place entre Julien et moi pour se faire aider, il semble beaucoup souffrir de sa jambe. Quentin, lui, est encore sous le choc de ce qu’il vient de vivre et reste silencieux. Je me promets de parler avec lui dès qu’on sera plus disponibles, il va avoir besoin de nous pour oublier cet événement dans lequel il a été impliqué alors qu’il n’avait rien à y voir. Une fois dans le chalet une atmosphère de départ règne, chacun s’affaire pour ne rien oublier et prendre le bus rapidement. Nous avons quelques minutes pour ranger nos dernières affaires et embarquer dans le bus nous aussi pour quitter ce lieu où tant de choses se sont passées en si peu de temps! Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 61: *** L’heure du départ est donc arrivée! Malgré tout ce qui s’est passé ici l’endroit va me manquer… J’aurais aimé rester ici pendant les deux semaines que nous étions supposés y passer. Mon chéri et moi montons dans le bus et nous installons au fond. Julien et Sarah nous demandent s’ils peuvent prendre les places devant nous et nous leur répondons que ça ne nous pose pas de problème… peut-être allons-nous pouvoir discuter d’un “certain” sujet ? Quentin quant à lui décide de s’installer sur un siège libre à côté de nous. Nous sommes chanceux car les personnes qui nous ont agressé ne sont pas dans ce bus. C’est un soulagement pour nous! Je ne sais pas pourquoi mais je sens que Julien n’est pas fâché de ce qui s’est passé… ou alors il le cache bien ? La discussion commence sur des sujets assez banals, ce que nous avons faits, nos rencontres plus ou moins heureuses, les activités qui nous ont été proposées pendant la semaine etc… Et il s’en est passé des choses, inutiles d’insister, vous avez suivi nos aventures, fidèles lecteurs! Julien nous parle aussi de choses dont on ne se serait pas doutées… mais il est vrai qu’Antoine et moi avons passé beaucoup de temps ensemble sans trop nous mêler aux autres. Je me rends compte qu’on aurait pu s’ouvrir un peu aux autres mais la blessure de mon chéri explique beaucoup de choses. Nos activités ont été limité du fait du handicap d’Antoine et il n’était pas question que je le laisse seul. Puis après ces échanges informels, le sujet qui nous intéresse vraiment arrive sur le tapis, je veux parler de la relation qui s’est créée entre Julien et Sarah. -Antoine: Sarah, j’ai une petite question à te poser; Il se passe quoi exactement entre Julien et toi ? La question est directe mais ne destabilise pas Sarah qui répond sans marquer de surprise particulière. -Sarah: On va dire qu’on a appris à se connaitre petit à petit au cours de la semaine. On s’est découvert de nombreux points communs et petit à petit les choses ont évolué entre nous. -Antoine: Mais c’est pas un peu rapide ? Quand je vous vois tous les deux je me dis qu’en si peu de jours tellement de choses ont changées! -Sarah: Peut-être mais je pense pas me tromper en disant qu’on s’aime. -moi: Mais tu savais pourtant le lien entre Julien et Cédric? Tu te rends compte que ce lien s’est brisé alors qu’il était fort entre eux. Je dis pas ça pour être méchant mais c’est la vérité, tu le sais. Après ce que je viens de dire je vois que Sarah se sent vraiment mal et qu’elle hésite à me répondre. -Sarah: Ou… oui je … je savais pour eux mais… mais je n’y peux rien… nous avons dormi ensemble pendant une semaine entière et nous avons eu beaucoup de temps pour échanger des choses sur nos vies. Il m’écoutait, moi je l’écoutais aussi. Il est une personne avec qui j’ai le plus parlé depuis longtemps. Il en sait plus sur moi maintenant que ma meilleure amie alors que ça fait plusieurs années que je la connais. -moi: ok vous avez bien parlé mais ça explique pas que tu le fasses changer à ce point? -Sarah: Je ne pensais pas que ça évoluerait ainsi… on a commencé par des petits massages entre amis et progressivement c’est devenu plus sensuel entre nous. Je suis tombée amoureuse de lui et lui de moi… c’est pas calculé tout ça, tu peux me croire… -moi: Et Cédric alors ? -Julien: Nico, je sais que tu apprécies Cédric et que tu veux pas que je lui fasse du mal mais comment je peux refuser ce qui nous arrive avec Sarah, c’est tellement fort entre nous. -moi: tu disais pas la même chose quand tu étais avec Cédric? -Julien: C’est tellement différent ce que je vis maintenant… et tellement plus simple en même temps. -moi: plus simple comment? -Julien: Une fille et un garçon ensemble ça ne suscite pas de commentaires parfois durs à entendre… Tu en sais quelque chose avec ton chéri, pas vrai? -moi: peut-être mais quand on s’aime on supporte tout et on se fout de ce que pensent les autres. Avec mon Antoine on est fort parce qu’on s’aime complètement et on peut affronter toutes les situations… -Julien: Je sais que je vais le faire souffrir en lui annonçant cette nouvelle. Et quelle que soit la façon dont je le ferai… j’ai peur de sa réaction… J’ai même peur qu’il devienne violent. C’est pour ça que je veux pas aller le voir directement en arrivant. -moi: Il faut que tu sois courageux et que tu ne recules pas. Tu es tombé amoureux de quelqu’un d’autre et tu dois lui dire très vite. -Julien: Je sais…je sais… mais ça va être dur… désolé Sarah mais je l’aimais réellement lui aussi avant de te connaitre… Et je ne pensais pas pouvoir tomber amoureux d’une fille… -Sarah: Je sais Julien et je comprends. -Julien: Oui tu as raison Nico, je vais aller le voir dès notre arrivée. Mais je vais avoir besoin de toi stp. Je me vois pas arriver devant lui seul ou avec Sarah, j’ai besoin de quelqu’un de neutre. -moi: ça me va je vais être là pour toi, c’est correct pour toi Antoine? -Antoine: Oui pas de souci. Moi je vais aller directement chez mes parents et leur raconter notre semaine. -moi: ok mon amour, je t’appelle aussitôt fini . -Julien: merci d’accepter Nico. Et toi Sarah ça te va ? -Sarah: Oui je crois que c’est mieux comme ça… et de mon côté j’ai quelques petites choses à régler. La discussion prend fin et nous restons alors silencieux jusqu’à l’arrivée du bus. Une fois parvenus à destination nous voyons la plupart des parents qui attendent mais avant la séparation chacun s’échange des numéros de téléphone pour garder le contact. Quentin est le premier à vouloir prendre nos coordonnées et on sent qu’il est ému de devoir nous laisser. Ma mère nous emmène Antoine, Julien et moi. Elle dépose Antoine en premier puis s’arrête devant la maison de Julien pour nous laisser descendre. Je lui ai expliqué que je rentrerai un peu plus tard car je dois accompagner Julien pour quelque chose de particulier. Nous avons décidé de nous rendre en bus chez Cédric mais après l’avoir prévenu de notre arrivée. Dring…dring… -Cédric: Salut mon amour, pourquoi tu m’appelles? Rien de grave j’espère? -Julien: He… Cédric, je suis en ville et je viens chez toi, il faut que je te parle. -Cédric: aucun problème mais… tu es déjà arrivé? Tu devais pas rester deux semaines ? -Julien: Oui mais il y a eu une tempête et on a dû quitter les lieux avant la date prévue! Alors j’arrive. -Cédric: D’accord mon amour, je suis impatient de te voir, je t’aime, à tout de suite. -Julien : ok à tout de suite. -moi: Tu aurais pu faire un peu mieux comme conversation non ? Mais au moins t’as pas fait semblant. -Julien: Oui mais je ne peux pas lui faire croire que tout est comme avant. Tu as entendu comment il m’a parlé? Je vais le briser… je me sens mal Nico…ça va être trop dur… Putain que je suis con des fois. -moi: Julien, sois franc avec moi. Est-ce que tu l’aimes vraiment Sarah? Et est-ce que tu penses qu’elle t’aime vraiment aussi de son côté? Il faut que tu en sois sûr parce que tu vas perdre quelqu’un qui a des sentiments très forts pour toi. Tu le sais ça ? -Julien: oui… je sais tout ça… Je l’aime Sarah évidemment mais… je ressens toujours quelque chose pour Cédric… Je veux pas lui faire de mal. -moi: Aïh! Il te faut faire un choix Julien tu peux pas garder les deux, c’est impossible! -Julien: Mon choix c’est Sarah…pour le moment -moi: Julien…Julien…Julien, ton “pour le moment” est de trop. Une fois que tu auras annoncé à Cédric que tu le quittes ce sera fini avec lui, tu t’en rends compte? -Julien: oui, je m’en rends compte. -moi: Désolé de te dire ça mais je pense que tu fais une énorme erreur. Mais puisque c’est ton choix je t’assure que je serai là en cas de problème, tu peux compter sur moi. -Julien: Je sais Nico, je comprends ce que tu dis et je te remercie de ton amitié. Nous arrivons devant la maison de Cédric. Nous gravissons les marches pour accéder à la porte d’entrée, Julien prend une grande respiration et cogne à la porte après quelques secondes d’hésitation… Toc toc toc… C’est Cédric qui nous ouvre la porte . Il est tout essoufflé. Quand il voit Julien il se précipite dans ses bras et le sert très fort pour lui montrer sa joie de le retrouver. Je suis témoin de ces retrouvailles si intenses et je me sens encore plus triste. -Cédric: Tu m’as trop manqué mon chéri! Je suis tellement heureux de te revoir plus tôt que prévu. Finalement je suis content qu’il y ait eu la tempête sur le camping… Julien ne manifeste pas autant d’enthousiasme, loin de là … Il le repousse le plus délicatement possible, je vois son visage s’assombrir…Il est tellement touché par cet accueil et il sait qu’il va casser cette atmosphère de retrouvailles si chaleureuses quand il aura avoué à Cédric le but de sa visite. -Julien: Cédric, je ne suis pas là pour ça…je suis venu tout de suite parce qu’Il faut que je te parle. -Cédric: Qu’est-ce qu’il se passe là ? Moi j’avais hâte de te retrouver mais toi tu me repousses? Tu me fais quoi là? -Julien: C’est très difficile à dire mais… mais… Cédric se met à bouger d’un pied à l’autre, impatient d’entendre ce que Julien va lui dire. Je pense qu’il commence à se rendre compte où Julien veut en venir car je vois son visage se fermer petit à petit et son regard changer. Il le secoue pour lui montrer qu’il attend une explication à ce comportement qu’il ne comprend pas. -Cédric: Allez, dis ce que tu veux me dire. -Julien: Alors voilà j’ai quelque chose de grave à t’annoncer heu… -Cédric: Mais merde Julien tu vas te décider? -Julien: Je…je t’ai trompé Cédric… et je suis tombé amoureux de cette personne. -Cédric: Quoi? Qu’est-ce que tu me dis? Pendant que je t’attendais impatiemment, pendant tous ces jours passés sans toi, toi tu prenais ton pieds avec quelqu’un d’autre ? Mais je peux pas croire ça…c’est pas possible… -Julien: Ce n’est pas si simple que ça Cédric… j’ai pas cherché ce qui m’est arrivé! -Cédric: Mais t’es qu’un putain de connard…tu t’entends parler ? “j’ai pas cherché” mais bien sûr que si puisque ça s’est produit. -Julien: Cédric s’il te plait je vais t’expliquer … -Cédric: M’expliquer quoi? T’es qu’un con qui m’a trompé dès qu’on a été séparé pour les vacances… Et tu me disais que tu m’aimais… -Julien: Ce que je t’ai dis je le pensais vraiment, tu dois me croire. -Cédric: Non je te crois pas, tu m’aurais pas trompé si c’était vrai. J’espère que je le connais pas parce que ça va aller mal pour lui… -Julien: Si… -Cédric: Je le connais ? c’est qui ? Julien: tu la connais parce que tu l’as déjà vue… à ma fête. -Cédric: Hein??? C’est une fille ? Alors j’ai compris, c’est cette Sarah, pas vrai?… j’étais pas assez bien pour toi ? -Julien: Mais si, tu étais parfait Cédric…mais…cette fille m’a tellement… -Cédric: Ferme ta gueule Julien, je t’ai assez entendu, pars… je veux plus te voir, pars tout de suite avant que je te casse la gueule. Julien n’essaye pas de lui parler davantage tellement il voit que Cédric est en colère contre lui et qu’il ne veut plus l’écouter. Et d’ailleurs qu’est-ce qu’il pourrait lui dire de plus ? ce qui lui arrive est inexplicable. Il a été sincère avec Cédric quand il était avec lui, ça il le sait … mais ce qu’il a découvert avec Sarah est venu tout chambouler. Il recule, se tourne et commence à descendre les marches . Cédric: Et toi Nico tu fais quoi ici ? Fais comme lui, pars! -moi: Je voulais être sûr qu’il vienne te le dire en face et qu’il se contente pas d’un message. -Cédric: Et tu es venu voir le mal qu’il allait me faire en me disant qu’il m’avait remplacé? Le spectacle t’a plut ? -moi: Non c’est pas vrai, c’est pas du tout ça. Tu sais quand j’ai appris ce qu’il faisait j’étais tellement en colère que je l’ai cogné. J’ai tout essayé pour lui faire changer d’avis, pour lui faire comprendre qu’il se trompait et qu’il allait te faire du mal en te laissant tomber… -Cédric: Merci Nico mais ça va, j’ai pas besoin de me faire remonter le moral. Et il recule , les larmes aux yeux, pour rentrer chez lui et me claque violemment la porte sur la figure. Je me dirige vers Julien qui s’était déjà éloigné de moi pendant que je parlais avec Cédric…Il craignait une réaction violente alors il n’avait pas voulu insister quand Cédric lui avait demandé de partir. -Julien: Il t’a dit quoi ? -moi: qu’il voulait pas que je lui remonte le moral… Mais je peux te dire qu’il est super mal…il avait les larmes aux yeux quand il a claqué la porte. -Julien: je sais que je lui fais beaucoup de mal… Après quoi nous nous séparons pour prendre chacun sa direction. J’ai trop hâte de revoir ma famille. Je m’ennuie de mon frère, de ma mère et peut-être de mon père. Mais j’ai surtout envie de tout raconter à mon frère, il a toujours été mon confident et je suis tellement proche de lui! Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 62: ***** Me voilà sur le chemin de la maison. J’ai hâte de revoir ma famille . Ca ne fait qu’une semaine que je les ai quittés mais il me semble pourtant qu’il y a bien plus longtemps que ça! En fait c’est surtout mon frère qui m’a manqué le plus… et j’ai besoin de lui raconter tout ce qui s’est passé pendant ces quelques jours ; je pense que ça va prendre des heures tellement j’ai vécu de choses! Je sais que je vais tout lui dire, même la fumette qui a eu des conséquences… je sais déjà qu’il va pas être content de moi mais je sais aussi qu’il ne répètera rien aux parents, c’est ce qui fait notre vraie complicité. J’arrive enfin devant la porte. J’entre et je constate que mes parents sont dans le salon. Ils viennent à ma rencontre dès qu’ils me voient. Même mon père est content de me voir et, chose incroyable, il me prend dans ses bras. Je me demande ce qu’il se passe avec lui, un jour il m’aime et le suivant il semble regretter mon existence. Il rajoute même qu’il s’ennuyait de moi et qu’il avait hâte que je revienne. Je suis tout retourné par cette attitude et par ces propos. Une semaine d’absence et le voilà changé à ce point! Les retrouvailles avec ma mère sont aussi très démonstratives, mais chez elle c’est habituel, elle m’a toujours manifesté son affection par des bisous et des calins. -maman: Oli viens voir qui est là! -Olivier: Quoi encore maman? Et il apparait en haut des escaliers au bout de quelques secondes. -moi: Eh…toi… reste poli! Qui t’a appris à parler comme ça à maman? Quand il me voit et m’entend il descend à toute vitesses les escaliers, je devrais dire qu’il déboule à toute vitesse. -Olivier: Mais Nico, t’étais pas supposé revenir que la semaine prochaine ? -moi: Oui, c’est vrai. Mais maman t’a pas parlé de ce qu’il s’est passé? Le camping où on était hébergé a été ravagé par une tempête et on a été oblige de le quitter. Et chacun a dû rentrer chez lui, vacances terminées… -Olivier: Ah je comprends tout maintenant! C’est pour ça que maman m’a demandé de rester aujourd’hui et de ne pas sortir ; elle savait que tu revenais et elle voulait que je sois là à ton retour! Désolé maman de m’être chicané avec toi. Je pouvais pas savoir . -maman: Pas grave mon chéri! Je voulais te réserver la surprise, je sais que tu te languissais de ton frère et je ne voulais pas que tu manques son retour. -moi: Bon c’est pas tout mais je commence à avoir faim moi…Maman on mange quoi? -maman: Va déposer tes affaires dans ta chambre et mets ton linge sale dans la laverie et…prends une douche aussi… c’est pas que tu dégages une odeur mais quand même … En tout cas le repas sera prêt dans une demi-heure donc tu as le temps. -moi: bon je ne saurai pas ce qu’on va manger si je comprends bien! C’est une surprise, c’est ça ? Ok je vais faire ce que tu me dis. -maman: voilà, fais comme je te dis et tu découvriras le repas quand tu seras à table. Mais je sais que ça va te faire plaisir. -moi: merci maman, je t’adore! Je monte dans ma chambre; elle est impeccable et je comprends que ma mère a fait un grand ménage pendant mon absence. Quelle mère formidable! Quelqu’un cogne alors à ma porte . -Olivier: Tu vas me dire ce qu’il s’est passé durant ta semaine? -moi: Oui, bien sûr, t’inquiète pas c’est prévu! Et tout en me préparant pour aller à la douche je commence à raconter les événements vécus. Je retire mon chandail, mon pantalon, mes chaussettes et je prends de nouveaux sous-vêtements dans le tiroir pendant que mon frère me suit du regard tout en m’écoutant avec plaisir. -moi: Bon fréro, tu comprends que je dois te laisser quelques minutes maintenant, tu ne vas pas m’accompagner à la salle de bain ? -Olivier: Et pourquoi pas ? je suis impatient d’entendre la suite! -moi: ah non stp! Je veux prendre une bonne douche pour me détendre complètement, en silence! -Olivier: Hum… seulement une douche? Tu es sûr que tu vas te contenter d’une simple douche ? Je me demande si tu me dis la vérité… Tu vas peut-être te donner du plaisir aussi non? Après ces jours d’abstinence je peux comprendre. -moi: Mais tu es bien indiscret frérot! Et pourquoi crois tu que ça a été une semaine d’abstinence? Tu sais très bien que mon chéri était avec moi. -Olivier: ok, mais vous étiez sous une tente et je sais que tu es un peu … bruyant quand ton chéri te donne du plaisir, alors je me dis que vous avez dû vous retenir non? -moi: Mais qu’est-ce qu’il t’arrive Oli? C’est ma vie intime après tout et pourquoi tu veux connaitre ces détails? Tu as été frustré cette semaine, toi? Ta copine ne t’a pas fait plaisir? -Olivier: Non… pas du tout… et merde, t’as raison, ça me regarde pas, désolé . -moi: pas de souci. Mais pour satisfaire ta curiosité je vais quand même te dire qu’avec Antoine on a pris du plaisir ensemble et que mon chéri est toujours au top quand il me fait l’amour. On partage des moments de sexe géniaux. -Olivier: Oh mais je t’en demande pas tant… ok, ok, j’ai compris que tout va toujours bien entre vous. Il me laisse et je peux diriger seul vers la salle de bain où je vais enfin pouvoir prendre une bonne douche sans partager ces moments avec d’autres personnes dans une douche commune comme je l’ai vécu ces derniers jours. Je vais pouvoir me mater longuement devant le miroir… mais finalement je ne ferai rien de plus, pas de petit plaisir solitaire… j’ai faim et je veux pas être long. Je m’habille puis descend dans la cuisine pour le repas que je vais découvrir pour mon plus grand plaisir. Pendant une semaine les repas servis ne pouvaient pas être comparés à ceux de ma mère… Et ça aussi ça m’a beaucoup manqué ! Une fois le repas terminé, Oli et moi remontons dans ma chambre. Je lui propose qu’on s’assoie confortablement sur mon lit et je commence à lui raconter tout ce qui s’est passé durant cette semaine de vacances… Et je n’oublie aucun détails… -moi: Voilà, maintenant tu sais à peu près tout ce que j’ai vécu au camping. -Olivier: Putain Nico je savais que ce groupe de 5ème était violent mais jamais j’aurais pensé qu’il allait s’en prendre à vous de cette façon … c’est tellement brutal et odieux ce qu’ils vous ont faits! -moi: c’est des homophobes complets ces gars. Ils ont été ignobles. -Olivier: Et pour ce qui est de la drogue j’espère que ce sera la dernière fois. -moi: Oui je te le promets… et en plus c’était pas du tout comme je le pensais. -Olivier: Tant mieux. Tu sais bien en plus que les parents seraient choqués d’apprendre tout ça! Notre échange a beaucoup duré et il se fait très tard maintenant. Je demande à mon frère de me laisser car je veux me coucher et profiter d’une nuit dans le calme de la maison qui va me changer de l’ambiance nocturne du camping. Il comprend très bien et il sort de ma chambre en me souhaitant une bonne nuit. Je me déshabille en gardant seulement mon sous-vêtement et je m’allonge sur mon lit, prêt pour une nuit agréable dans ce lit qui m’a manqué pendant cette semaine passée. A peine installé, mon téléphone vibre. Je regarde qui m’appelle. C’est Antoine qui m’envoie une photo de de lui, je veux dire de son corps entier… avec son membre déjà bien excité… et il joint un message : ”je t’aime, je pense à toi” . Cette photo ne me laisse pas indifférent et je sens mon sexe qui se dresse et je commence à être gêné par mon boxer. Je décide de me mettre totalement nu et de tirer la couverture sur moi, mais ne peut cacher la bosse au niveau de mon entrejambe… C’est à ce moment que mon frère entre, allume la lumière sans attendre mon autorisation et commence à me parler. -Olivier: Hey Nico j’ai oublié de te dire quelque chose d’important… Ho! Putain désolé Nico! Il vient de remarquer que je suis super excité et se trouve gêné devant cette situation. -moi: Je t’ai dit combien de fois de cogner avant de rentrer… et en plus à cette heure-là ! Il s’excuse une nouvelle fois et repart sans m’avoir confié ce qu’il devait me dire. Une fois qu’il est sorti je reprends les choses et regarde une nouvelle fois la photo. Je décide d’envoyer à mon chéri une photo de mon sexe en grande forme avec le message “pareil pour moi”. Il me répond aussitôt avec un émoticon clin d’œil et un cœur… Je me dis que je ne vais pas pouvoir m’endormir si je ne vais pas jusqu’au bout… Je commence à me masturber pendant que mon chéri va faire la même chose… Je regarde la photo pendant qu’avec ma main libre je fais des vas et viens pour faire monter mon excitation au maximum, je me sens de mieux en mieux. J’aurais préféré avoir mon chéri avec moi pour que les sensations soient plus intenses encore, mais puisque je suis seul je me contenterai d’un plaisir solitaire avec sa photo si suggestive. Et… il ne me faut pas longtemps pour sentir que je vais venir… Et je lâche alors trois jets de sperme bien épais qui vont se répandre sur mon ventre. Je suis super soulagé, mon chéri m’envoie un message pour me dire qu’il vient d’éjaculer aussi, avec une photo à l’appui. Nous avons vécu le même moment, chacun chez lui… Je sais que la prochaine fois on vivra ça ensemble et il me tarde qu’on passe cette prochaine nuit tous les deux. Évidemment je ne peux pas dormir dans cet état alors je sors de mon lit et ouvre doucement la porte de ma chambre pour voir si le chemin est libre jusqu’à la salle de bain. Tout va bien, personne à l’horizon… je me lave rapidement et une fois propre je refais le chemin en sens inverse sans prendre la peine de m’assurer que le couloir est toujours désert. Une fois nu dans le couloir je remarque que la porte de la chambre de mon frère est grande ouverte et qu’Oli se tient debout comme s’il guettait. Putain mais elle était fermée sa porte quand je suis passé tout à l’heure! Bon, je ne pose pas de question et je me précipite dans ma chambre, énervé de ce qui vient de se passer. Ce n’est pas la première fois que mon frère me voit nu mais quand même! Je me recouche après avoir enfilé un boxer pour la nuit. Très peu de temps après Oli cogne à ma porte et me demande s’il peut entrer. Je lui répond oui et il vient s’asseoir au pied de mon lit. -Olivier: Tu sais Nico t’as pas à être mal à l’aise après ce qui vient de se passer. Je t’ai déjà vu à poil! -moi: Ouais mais il y a plus d’un an… et nos corps ont changé… -Olivier: Mais où est le problème ? Je ne suis pas un inconnu, je suis ton frère, non? -moi: Ce n’est pas seulement ça… Tu as compris ce que je venais de faire et cette situation ne me plait pas. -Olivier: tu as joué avec “popaul”, tu sais que ça m’arrive aussi; allez y’a pas de malaise on est tous pareil. Ce n’est vraiment pas grave tu crois pas? -moi: mais tu faisais quoi debout près de ta porte? -Olivier: Alors je dirais que moi aussi je dois aller aux toilettes des fois…mais comme j’ai vu la porte fermée j’ai décidé d’attendre que la pièce se libère. Si tu veux je peux me mettre à poil devant toi, là, maintenant, pour te montrer qu’on est pareil… -moi: What the fuck… Oli pourquoi tu me dis ça ?…Non je veux pas te voir nu… Tu n’as pas fait exprès donc c’est bon, on en reste là! -Olivier: Hahaha c’était une blague, je voulais voir comment tu allais réagir. -moi: Ouais peut-être mais ce n’est pas drôle. -Olivier: Bon assez plaisanté, il se fait très tard et on doit dormir. Et il quitte la chambre… Pourquoi j’ai déjà vue mon frère nue et lui ma vue également ? Eh bien il y a un peu plus d’un an mon frère et moi nous sommes inscrits dans le même centre de sport et nous partagions le même vestiaire. Évidemment nous nous placions toujours à côté l’un de l’autre, et au moment de la douche on se voyait nus … mais c’était un contexte normal, il n’y avait pas de voyeurisme entre nous. N’allez pas imaginer qu’il y avait autre chose entre nous !!! Bon, je crois que je ne vais plus être dérangé maintenant, la nuit est bien avancée et je veux dormir. Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 63: **** Bang…Bang…Bang… Ce sont des bruits inhabituels qui me réveillent… Mais d’où viennent-ils? Je dormais tellement bien. Je me lève difficilement pour m’avancer vers la fenêtre et je constate alors que des travaux de voieries sont en cours et que de nombreux travailleurs de la ville s’activent avec leurs engins en bas de chez nous. Je mets le bas de mon pyjama et sors de la chambre ; de toute façon je ne peux plus dormir avec un tel bruit. Je franchis la porte et j’ai la surprise de voir mon frère quitter sa chambre au même moment. -moi: salut frérot c’est le bruit qui t’a réveillé toi aussi? -Oli: Ouais… Ils pourraient pas faire un peu moins de bruit à cette heure là ? -moi: Mais il est quelle heure au fait, j’ai même pas regardé ? -Oli: seulement 7h45 ! -moi: ah ouais! Mais je me suis couché à 2 h du matin…pour ça que je suis fatigué… -Oli: Pareil pour moi ! Tu te rappelles quand même qu’on a eu une discussion avant de nous coucher hier soir? -moi: bien sûr ! comment l’oublier, tu m’as tellement surpris… -Oli: C’est vrai… Je l’ai bien vu à ta réaction… Et tu comptes faire quoi aujourd’hui? -moi: Sûrement passer l’après-midi avec Noémie et ce soir je vais voir avec Antoine s’il veut qu’on fasse quelque chose tous les deux. Je vois qu’Oli est un peu déçu ; je me demande s’il n’aurait pas eu envie que je reste avec lui aujourd’hui. Mais j’ai quand même du monde à retrouver après une semaine d’absence et avec Oli nous avons passé du temps ensemble hier. -moi: Et toi Oli tu prévois de faire quoi? -Oli: Je ne sais pas… Je vais sans doute rester à la maison… c’est ce que je fais depuis que tu es parti… -moi: Tu vas plus voir ta copine? Elle est pas là en ce moment? Je vois le visage de mon frère changer et des larmes qui commencent à couler de ses yeux. Je comprends vite qu’il s’est passé des choses que j’ignore. –Oli: Je vais te dire qu’avec Emma c’est fini depuis un peu plus d’une semaine. -moi: Quoi ? Tu le savais avant que je parte si je comprends bien? -Oli: Oui mais je voulais pas t’en parler parce que j’avais espoir que peut être la situation s’arrangerait et aussi parce que je te voyais tellement content de partir que je ne voulais pas que tu gâches tes vacances. -moi: Ouais mais je t’aurais aidé, dans le pire des cas je serais resté avec toi. -Oli: Voilà, c’est justement ce que je voulais éviter. Tu veux toujours aider même si tu dois abandonner un projet pour aider quelqu’un que tu apprécies…Je te le dis, tu devrais penser un peu à toi quand même…Même si je suis ton frère rien ne t’oblige à renoncer à une sortie de quelques jours … Et même pour ton ami tu dois faire pareil, ne pas le suivre systématiquement ; apprends à être plus indépendant … Je dirais même : sois un peu plus égoïste et pense à toi d’abord avant de penser aux autres. Ne fais pas quelque chose pour plaire à quelqu’un si ça ne te fait pas plaisir à toi aussi. Tu verras que ta vie va changer quand tu penseras aussi à toi plus souvent… sinon ta générosité et ton empathie te joueront des tours. En me disant ça Oli se met à pleurer de plus belle. Je sens qu’il dit ça en pensant un peu à lui aussi. J’ai le coeur brisé. Je m’approche de lui et le sert fort dans mes bras. Et alors qu’il parlait de plus en plus fort en me disant ce qu’il vient de me dire, le simple fait de l’étreindre le fait taire d’un seul coup. Une émotion très forte passe entre nous. -moi: Oli tu sais bien que je t’aime, ça me fait trop mal de te voir dans cet état. Je veux que tu me dises tout ce qui s’est passé pour en arriver à cette situation que tu vis. J’ai tout mon temps. -Oli: Non je peux pas en ce moment, c’est trop difficile. -moi: Ok, même si tu ne veux rien dire maintenant je serai à ta disposition quand tu voudras me parler…ça peut être aujourd’hui, demain ou dans plusieurs semaines… Tu sais que je serai toujours là pour toi frérot! -Oli: je le sais et ça me fait du bien de t’avoir près de moi. -moi: Maintenant va écouter ta musique préférée dans ta chambre et repose toi, il faut que tu dormes parce qu’il est encore tôt. Et je suppose que ton sommeil est difficile depuis que tu es seul. Et n’hésite pas à m’appeler si tu te sens pas bien, je viendrai tout de suite. Et surtout ne pense pas à des choses négatives et dis toi que ton frère ne te laissera jamais tomber. -Oli: Merci, tu es un vrai frère . Et il se dirige vers sa chambre en s’essuyant les yeux. Tout ce que je lui ai dit je le pensais vraiment. Il avait besoin de sentir mon soutien. J’aime mon frère, j’admire mon frère depuis toujours et de le voir comme il est en ce moment me fait trop mal. Je descends dans la cuisine et salue mes parents qui s’y trouvent déjà. Mon père est en tenue de travail et je réalise alors qu’aujourd’hui il n’est pas en vacance comme moi. Ma mère quant à elle m’interpelle en s’étonnant que je sois déjà réveillé. -mère: Déjà debout mon Nico? -moi: Eh oui maman, comme tu vois. -mère: Ton frère aussi non? Je l’ai entendu parler avec toi tout à l’heure. -moi: oui je parlais avec lui. Mais il ne va pas bien aujourd’hui et il a décidé de retourner dans sa chambre. -mère: Ok, c’est bien que mes deux fils entretiennent de bonnes relations entre eux. J’en connais qui ne se supportent pas, tu sais? -moi: Oui maman avec Oli on s’adore et il est toujours présent pour moi comme moi je le suis pour lui. -maman: Ça me fait tellement plaisir d’entendre ça! Au fait avec ton père on voulait vous dire que samedi nous sommes invités à une réunion de famille. Tu pourras en parler à ton frère dès que ce sera possible? -moi: je prends mon petit déjeuner et je monte lui en parler bien sûr. -maman: alors voilà nous serons assez nombreux puisque tes oncles, tantes et cousins et cousines devraient être présents. Avec ton père on a pensé que tu pourrais inviter aussi ton petit ami… ça va être l’occasion de le présenter. Et Oli pourra inviter quelqu’un aussi, évidemment. Je suis stupéfait d’apprendre que ma mère ET mon père ont pensé à Antoine. Mais qu’est ce qui s’est passé avec mon père pour qu’il change à ce point ? Ma mère vient de me dire qu’une rencontre familiale est prévue prochainement à laquelle elle me propose d’inviter Antoine, “mon petit ami” . Elle me fait remarquer que ce serait l’occasion de le présenter à tous ceux qui seront présents. Je suis perplexe devant cette suggestion et je m’en cache pas. -moi: Ecoute maman, je suis content qu’on soit invité à cette réunion de famille, mais pour Antoine je vais d’abord lui en parler. Je me demande si cette idée est bonne. Ou s’il vient je ne crois pas que je le présenterai comme mon petit ami mais comme un ami… Mais je veux en parler avec lui et je te dirai ce qu’il en pense. Ma mère comprend bien ma position et elle n’insiste pas sur le sujet. Elle sait bien, comme moi, que toute la famille est un peu comme mon père… vous voyez de quoi je veux parler ? Oui un peu homophobes sur les bords…L’ouverture d’esprit n’est pas leur qualité première ! Je prends le petit déjeuner tranquillement puis je monte à l’étage et je passe d’abord par la chambre de mon frère. Je toque à sa porte et il me dit d’entrer (vous remarquez qu’en ce qui me concerne je prends à chaque fois la peine de frapper avant d’entrer n’est-ce pas? j’espère que mon frère comprendra un jour qu’il devrait faire la même chose quand il veut me voir dans ma chambre ). -moi: Coucou Oli comment tu te sens ? tu as un peu dormi? -Oli: oui un peu. J’ai aussi écouté un peu de musique. -moi: Alors voilà, il faut que je te dise la dernière nouvelle que maman m’a donnée. -Oli: C’est quoi cette nouvelle? Bonne j’espère? -moi: Je suppose que c’est une bonne nouvelle. -Oli: Quoi ? tu ne sais pas toi-même si c’est une bonne nouvelle ? Tu sais que tu m’intrigues, vas-y lâche le morceau. -moi: C’est simple, samedi sera organisée une réunion de famille avec oncles, tantes cousins et cousins. -Oli: Ok, moi je dirais que c’est une bonne nouvelle non? Revoir les cousins et les cousines c’était pas arrivé depuis un petit moment … -moi: Oui, si on veut… -Oli: Mais qu’est-ce qu’il t’arrive frérot ? Tu aimes bien la famille toi, non? Tu as jamais été gêné de participer à ces partys de famille, ça a toujours été sympa ? -moi: Mais c’est pas ça le problème! -Oli: Pourquoi, quel est ton problème alors? -moi: Ben voilà, maman me dit qu’Antoine est aussi invité. Et elle m’a dit que toi aussi tu peux inviter quelqu’un. Oli ouvre des yeux ronds tellement il est surpris par ce qu’il vient d’entendre. -moi: Tu comprends mieux maintenant mon souci? -Oli: Euh… oui complètement! On sait tous les deux que la famille est un peu comme papa… -moi: Eh oui ce qui me laisse un peu mal à l’aise par rapport à cette invitation. Je vais en discuter avec Antoine et s’il accepte de venir je crois que je le présenterai comme un simple ami. -Oli: Ouais mais fais attention… Tu prends des risques … C’est vrai, j’en suis conscient, mais j’ai quand même envie de l’avoir avec moi pour qu’il fasse connaissance avec ceux qui comptent pour moi. Mais je sais qu’il faudra nous surveiller pour ne pas risquer de choquer ceux qui n’acceptent pas la différence. -Oli: Mais c’est vrai que ce serait super qu’il connaisse la famille… Un jour où l’autre il faudra faire le pas …mais je suis d’accord avec toi, pour l’instant ce serait mieux que tu le présentes comme un de tes amis… même si certains se demanderont pourquoi tu es venu avec CET ami en particulier… et ils vont peut-être te surveiller du coin de l’oeil pour en savoir plus… -moi: ok tu me fait stresser là… je suis plus trop décidé…je vais vraiment en discuter avec Antoine. Je repars dans ma chambre et décide de contacter Noémie. Quoiqu’il est est un peu tôt encore alors elle ne va peut être pas répondre. Mais juste au moment où j’allais l’appeller je reçois un appel de mon chéri qui me fait cette surprise matinale. Je l’informe donc de la situation en lui proposant l’invitation à cette reunion … Il est un peu réticent au début quand je lui explique que je le présenterai comme un ami… lui il aurait vraiment aimé enfin ne plus se cacher, montrer que nous sommes un couple bien dans sa peau et que nous assumons… Mais il finit par accepter de repousser à une autre fois quand je lui dis que je ne suis pas prêt à assumer devant cette famille qui est comme mon père et qui risque de mal le prendre… Une demie-heure plus tard j’arrive à joindre Noémie. Elle est surprise de recevoir de mes nouvelles aujourd’hui. Je lui explique pour quelle raison je suis déjà de retour et je lui donne les details… puis la conversation continue sur d’autres sujets. -moi: Au fait tu aimerais pas qu’on fasse quelque chose tout les deux aujourd’hui? Je peux te consacrer toute cette journée si tu veux… Tu vois comme je suis gentil avec toi? -Noëmie: Je vois ça mon Nico! Ce sera avec plaisir que je passerai du temps avec toi. Tu veux faire quoi, tu as une idée précise? -moi: Pas vraiment mais on pourrait aller se promener en ville puis à la plage ensuite. Ça fait longtemps qu’on n’a pas été tous les deux seuls, et en plus j’ai plein de choses à te raconter. -Noémie: Super idée la plage, et on nous a dit qu’il va faire très chaud aujourd’hui. Et tu as quoi à me dire? -moi: Bah beaucoup de choses comme par exemple ce qu’il s’est passé pendant toute cette dernière semaine…. Je crois qu’on va oublier la ville et qu’on va aller directement à la plage finalement. -Noémie: Passe chez moi dès que tu peux ; je vais préparer en attendant un pic nic qu’on emportera pour le repas. Je vais demander à ma mère de nous y conduire, elle est là aujourd’hui et elle sera sûrement d’accord. -moi: au pire on prendra le bus ce sera moins rapide mais si ta mère a d’autres projets pour aujourd’hui on la dérangera pas. -Noémie: T’as raison. Je te dirai sa réponse quand tu viendras, à tout de suite mon Nico! Je suis ravi qu’elle ait accepté. Elle a toujours été ma confidente, malgré un moment difficile quand elle a apprit pour moi et Antoine mais c’est déjà oublié, et j’ai besoin de l’avoir à moi tout seul de temps en temps. Je m’habille, je prépare ma serviette de bain et mon maillot et je place le tout dans un sac. Me voilà prêt ! Je vais quand même dire un dernier salut à mon frère qui est content pour moi… Une belle journée s’annonce pour moi et j’aimerais tellement que lui aussi se sente bien… mais je ne suis pas certain que je puisse mieux l’aider en ce moment. Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020 CHAPITRE 64: ***** Je suis arrivé devant la maison de mon amie. Voilà un bon moment que je n’ai pas vu Noémie et je suis content d’avoir cette occasion de la revoir aujourd’hui. Etre seul avec ma meilleure amie, enfin! Je toque à la porte d’entrée et ses parents m’ouvrent et m’accueillent joyeusement. -mère: Bonjour Nico. Enfin on te voit un peu ! Ça fait bien longtemps! -moi: Bonjour Madame, c’est vrai qu’il y avait longtemps. Vous allez bien ? -mère: Oui très bien. Mais pas besoin de me vouvoyer et pas de madame avec moi. Et toi tu vas bien ? -moi: Moi ? toujours, oui. Son père s’approche également pour me saluer. Je me suis toujours bien entendu avec lui aussi et je venais très souvent ici il n’y a pas si longtemps… avant de connaitre Antoine…Il aimait me faire toujours des blagues concernant ma vie amoureuse d’éternel célibataire. Comme avec sa fille d’ailleurs qui, elle, est toujours célibataire… du moins je le pense. J’ai l’impression qu’il aurait aimé que Noémie et moi nous finissions par nous mettre ensemble mais… celà n’est jamais arrivé. -père: Salut Nico, toujours célibataire ? Du moins Noémie ne nous a pas dit le contraire… Tu aimerais pas être avec elle mon petit gars? Et il se met à rire comme il le fait toujours. Je me sens gêné et je commence à rougir. Il a été direct aujourd’hui ! Noémie ne leur a donc rien dit sur ma nouvelle vie. J’aurais bien aimé que ses parents sachent où j’en suis pour qu’ils ne se fassent pas d’illusion pour nous deux… Peut-être qu’aujourd’hui sera le jour de la révélation, qui sait ? -Noémie : PAPA ! ne dis pas des choses pareilles ! -père : Mais Noémie tu sais bien que c’est une petite blague que j’aime bien, pas vrai Nico ? -moi : oui, oui… -Noémie : Allez viens Nico on va dans ma chambre. Et nous laissons ses parents pour nous diriger vers sa chambre . Il faut reconnaitre que cette maison est magnifique et de belle dimension…La chambre est à l’étage. Une fois à l’intérieur nous fermons la porte et… nous voilà isolés pour parler librement… et j’ai une question à lui poser tout de suite. -moi : Noémie tu n’as encore rien dit à tes parents pour moi ? Pourquoi tu attends ? Ca me gêne un peu ces plaisanteries que me fait ton père ! Et aujourd’hui il en a rajouté ! -Noémie : Je comprends mais je crois que c’est pas à moi de leur dire. C’est à toi de le faire si tu te sens prêt. Mais tu n’es pas obligé. Et puis après tout est-ce qu’ils doivent le savoir? -moi : peut être pas mais je voudrais plus entendre cette plaisanterie …tu sais que je l’entends depuis tellement longtemps… et aujourd’hui elle me met très mal à l’aise car ce n’est plus ma situation, je ne suis plus célibataire. -Noémie : en tout cas si tu choisis de l’annoncer à mes parents je suis presque sûre qu’ils comprendront… ils sont ouverts à ce sujet. -moi : Alors je vais leur en parler dès que je sentirais que l’occasion se présente. Je sais pas encore quand… -Noémie : Oui tu as raison, fais le quand tu le voudras mais ne te sens pas obligé de leur en parler. C’est pas comme si tu passais tout ton temps avec moi. Bon mais c’est pas tout, on devrait se préparer pour la plage. -moi : moi je suis prêt tout est dans mon petit sac. -Noémie : Ok je me prépare vite fait et on part. Noémie court partout dans sa chambre, elle cherche son maillot de bain dans les tiroirs, puis c’est au tour de la serviette et des affaires pour se changer pour le trajet du retour… Elle me parait très stressée alors qu’on va simplement passer une journée de détente… Une fois qu’elle a mis la main sur ses affaires elle va dans dans la salle de bain pour se changer. Et j’attends patiemment pendant un long moment, un très long moment… Mais qu’est-ce qu’elle peut bien faire ? Pourquoi tant de temps pour se préparer? Finalement je me rends compte qu’avec une fille les choses sont différentes. Quand on se prépare avec Antoine on n’a pas besoin d’autant de temps !!! En tout cas ces minutes pendant lesquelles je patiente seul dans cette chambre me rappellent beaucoup de souvenirs … Je me revois avec elle, autrefois, quand nous passions beaucoup de temps ensemble… Une fois de retour elle me propose de descendre voir si sa mère a tout bien preparé pour le repas. Je m’exécute et une fois dans la cuisine, avant que j’ai ouvert la bouche sa mère me tend une boite à lunch, elle nous a préparé un repas complet pour midi sans que nous ayons rien eu à faire de notre côté. -mère: Tiens Nico, je vous ai préparé tout ce qu’il faut pour que vous mangiez correctement. Et j’ai pensé à mettre des choses que tu aimes parce que je n’ai pas oublié tes goûts…J’espère que tu aimes toujours parce que ça fait un petit moment que tu n’es plus venu! -moi: merci beaucoup! C’est très gentil à vous, euh…pardon…je veux dire… à toi, d’avoir pris le temps de cuisiner de bonnes choses. On va se régaler j’en suis sûr! -mère: Tu sais bien que rien n’est trop beau pour ma fille et ses amis et …toi particulièrement. Nous t’apprécions beaucoup tu sais ? -moi: Je sais, vous m’accueillez toujours si bien ! -mère: Et tu sais qu’il ne tient qu’à toi de venir plus souvent ici. On aimait bien te voir régulièrement il n’y a pas si longtemps. -moi: Eh bien je suis touché par ce que tu me dis. J’ai toujours aimé venir ici mais les choses ont un peu changé… -mère: Tes parents ont déménagé peut-être? -moi: non, non, c’est pas ça, ils habitent toujours au même endroit. -mère: ah, alors ils t’ont peut-être loué un studio pour avoir moins de trajet pour aller à ton école ? -moi: Pas du tout. J’habite toujours avec mes parents et mon frère. -mère: pardon Nico si je suis indiscrète mais… Et je me sens poussé à parler de ma nouvelle vie quand Noémie surgit dans la cuisine sans comprendre qu’elle vient de me faire manquer l’occasion de parler un peu de plus de moi à sa mère. -Noémie: Ça y est maman… euh pardon je vous interromps peut –être ? -moi: Non non ta maman m’a donné les boîtes du repas qu’elle à préparé. -Noémie: Oh merci maman, tu es géniale, comme toujours! Et je suis sûre qu’on va se régaler. Et bien plus qu’en mangeant un simple sandwich comme ceux qu’ils vendent à la plage! Tout est prêt alors on peut partir! Et nous sortons de la maison pour rejoindre la voiture. La maman de Noémie se met au volant et met le contact… Une belle journée s’annonce… Trente minutes de route et nous voilà arrivés devant un magnifique bâtiment derrière lequel nous apercevons une plage très accueillante qui borde une immense étendue d’eau. Avant de sortir du véhicule nous remercions la maman de Noémie puis nous la laissons partir . Nous nous approchons du bâtiment pour nous changer dans de bonnes conditions mais… il n’est pas ouvert à cette saison! Il va falloir se changer dans la nature, mais il y quelques arbres qui vont nous permettre de le faire de façon discrète. Chacun trouve son coin et se met dans la tenue appropriée. De mon côté je commence à me déshabiller en retirant t-shirt et pantalon mais lorsque je me retrouve en boxer je me demande si je dois l’enlever car je suis gêné de le faire en public… mais je me rends compte que je vais y être obligé puisque je n’ai pas prévu de rechange. Je jette un regard circulaire pour m’assurer que personne n’est proche de moi et en toute hâte je retire mon sous vêtement pour l’échanger contre mon maillot de bain. C’est drôle, moi qui croyais être devenu moins pudique je me sens pas à l’aise ici… La presence de Noémie peut-être? Je rejoins Noémie qui m’attend déjà avec son bikini…et je peux vous dire que je suis en admiration devant cette belle fille . Je ne comprends pas pourquoi elle est toujours célibataire! Il faudra bien que je lui pose la question à un moment ou un autre. -Noémie: Enfin! Tu as été bien long. Ça fait un moment que je suis prête moi ! Suis-moi, on va s’installer un peu plus loin. Je la suis sans rien dire car je pense qu’elle connait mieux les lieux que moi. Elle choisit alors un endroit où nous étendons nos deux serviettes côte à côte, nous nous allongeons confortablement et Noémie se tourne ensuite vers moi avec un grand sourire. -Noémie: Alors mon beau Nico dis moi tout, je t’écoute. Je prends quelques secondes pour réfléchir à tout ce que veux dire et je commence par raconter en détail cette semaine au camping. Quand je parle de ce qui est arrivé avec ces gars homophobes elle est outrée . -Noémie: Sérieux Nico les élèves de ton école sont vraiment des cons… Il pourraient s’occuper d’eux et laisser vivre les autres comme ils veulent. Pourquoi faut-il qu’ils imposent leurs idées sans respecter ceux qui voient les choses autrement? -moi: Tu as tellement raison quand tu dis ça! Je crois qu’il faudra du temps pour arriver à se faire accepter par tous… Et toi alors, tu as bien des choses à me dire aussi non ? -Noémie: Oui mais pas tout de suite. Pour le moment on pourrait profiter de ce moment pour s’amuser. Bizarement j’ai l’impression qu’elle me cache des choses mais je ne lui dis rien, je vais attendre qu’elle m’en parle quand elle voudra. La journée se déroule dans des conditions exceptionnelles, le beau temps, la plage presque pour nous seuls, la présence d’une amie super sympa à mes côtés, c’est formidable. Nous profitons de l’eau, du soleil et quand arrive midi nous prenons le temps de manger tout ce que sa gentille maman nous a préparé. Un pur régal, que de bonnes choses… il faudra que je la remercie doublement parce qu’elle à pas oublié ce que j’aime ! Quand arrive la fin de la journée je prends mon téléphone et appelle ma mère qui s’est proposée de venir nous récupérer dès qu’on voudrait. -moi: Noémie, la journée est presque finie et tu m’as toujours pas dit ce que tu dois me dire. -Noémie: Oui, je sais… mais c’est pas facile… Je la vois prendre une grande respiration et après quelques secondes elle me parle … -Noémie: Tu sais Nico je t’ai pas dit toute la vérité mais maintenant que je sais que je vais partir loin d’ici dans une semaine je veux te parler sans rien te cacher. -moi: attend, attend, tu me dis comme ça que tu pars dans une semaine? Et loin d’ici ça veut dire quoi? -Noémie: Je vais te donner des détails mais avant…je dois te dire quelque chose d’autre… -moi: Tu sais que tu m’intrigues toi! -Noémie: Alors voilà…le jour où tu m’as appelée pour aller voir un tournoi de skate avec toi… Le jour où j’ai appris pour Antoine et toi… le jour où…mon Cœur s’est…brisé …le jour où je suis partie et que je t’ai abandonné dans ton Malheur… -moi: Oh Noé pourquoi tu me dis tout ça, c’est oublié pour moi…tout est revenu comme avant ! -Noémie: Je te dis ça pour que tu comprennes que si je suis encore célibataire ce n’est pas parce que personne ne s’intéresse à moi. Non ce n’est pas du tout ça parce que pas mal de garçons m’ont approché et auraient voulu m’avoir comme petite amie. -moi: Je me suis jamais imaginé que tu n’attirais pas les garçons. Tu es une si belle fille …mais c’est vrai que je me demande pourquoi tu es encore seule. -Noémie: Tu sais Nico j’ai accepté d’entrer dans le conservatoire réputé de Montréal qui a retenu ma candidature… alors voilà pourquoi je vais partir mais avant je voulais te confier quelque chose d’important… Nicolas je t’aime. Depuis très longtemps je t’aime et oui, ça m’a brisé le cœur d’apprendre que tu te mettais en couple avec Antoine. Je suis assommé par ce qu’elle vient de me dire… Je la regarde fixement sans comprendre vraiment ce qu’il m’arrive. -Noémie: Tu sais quoi ? Je pense que m’éloigner de toi va me faire du bien car je vais arriver à t’oublier un peu, du moins je l’espère. -moi: Noé ce que tu me dis me fait mal. Tu dois savoir qu’avant de connaître Antoine j’avais également des sentiments pour toi… Mais j’étais Presque certain qu’ils n’étaient pas partagés. Jamais j’aurais osé t’en parler. C’est pour ça que cette révélation que tu me fais aujourd’hui est un choc pour moi. Je suis sans voix! Pourquoi tu n’as rien dit avant? -Noémie: Oui tu as raison j’ai trop attendu. J’avais bien remarqué que je te laissais pas indifférent mais je ne me sentais pas prête à aller plus loin avec toi. J’avais besoin de temps et je pensais que tu prendrais le temps d’attendre ou peut-être que tu te confierais à moi. -moi: Mais ça ne s’est pas passé comme ça! J’ai fait cette rencontre qui a changé ma vie! Comme je comprends maintenant que tu as dû souffrir. Je suis trop triste ! -Noémie: Ce n’est pas de ta faute Nico. C’est moi qui suis responsable de tout ça! Toi tu vis une belle histoire maintenant et il faut oublier ce qui aurait pu se passer entre nous si j’avais parlé et moins attendu pour le faire. -moi: Tu vas partir mais tu voudrais qu’on reste amis et qu’on puisse se voir de temps en temps? Je veux pas te perdre en tant qu’amie. -Noémie: Je garde ton numéro de téléphone et on pourra s’appeler pour garder le contact. Nous décidons de nous changer maintenant car ma mère va bientôt arriver. Je me dis que Noémie a eu la force de tenir jusqu’à la fin de la journée pour me confier son “secret” et je ne peux pas m’empêcher de l’admirer . Toute la journée elle a été super gentille et agréable et je me dis que si elle avait parlé plus tôt ma journée aurait été différente et sûrement gâchée… Je pense que le trajet de retour va se passer dans le silence. Je suis si triste. Mais je sais que rien ne sera mis en question pour moi : je vis une histoire fabuleuse avec mon chéri et je ne remettrai rien en question… je l’aime, je l’aime tant ! |