JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) (/showthread.php?tid=2) |
Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 12-08-2020 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Week-end très romantique pour Phil dans sa nouvelle famille, où l’on peut se promener nu et s’adonner aux joies du sexe. Peut-être un état d’esprit des années 1970, marquées par Mai 68, le mouvement hippie et de nouvelles idées concernant l'éducation. Est-ce le calme avant la tempête ? Phil va devoir affronter à nouveau ses soucis. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 12-08-2020 (12-08-2020, 01:24 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Phil est très bien accueilli par la famille de Jacques! Il est évident qu'à cette époque dite des années "68" et plus, le fait d'être nu n'était aucunement choquant! Je me souviens encore de mes jeux "super gentils" avec mon frère et ma sœur, nus comme moi, sur une ile déserte tout en étant au milieu du salon de nos parents! Est-ce le calme ou la tempête pour Phil ou alors pour ses amis? Les prochaines suites nous en diront plus! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com! Je t'embrasse! Philou JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 14-08-2020 Après avoir écouté les deux faces du vinyle, j’ai entendu frapper à la porte de ma chambre. J’ai dit d’entrer. C’était Delphine, elle avait semble-t-il quelque chose à me dire où alors elle voulait simplement me parler. Elle s’est assise à côté de moi sur mon lit. Puis elle m’a pris les mains entre les siennes et elle m’avait alors dit : Del : Mon frère adoré, je suis heureuse pour toi. Tu as semble-t-il trouvé en Jacques ton bonheur. J’espère que tu seras heureux. Moi : Merci ma chère sœur, oui j’aime Jacques et je crois que lui aussi m’aime. Je suis heureux. Del : Je venais te voir, car je suis mal à l’aise. Tu sais que j’ai passé le week-end chez Stéphanie. Nous avons passé un excellent week-end mais nous avons parlé de toi. Je lui ai bien expliqué ce qui s’était passé avec papa et le fait que Julien avait donné l’alerte quand tu étais chez Jacques le jeudi soir. Moi : Oui, mais tu n’as pas à être mal à l’aise. Je sais que Julien a fait tout ce qu’il fallait pour me protéger. Mais entre nous c’est fini, il n’avait pas été honnête avec moi, point c’est tout. Del : Tu sais que j’aime sa sœur Stéphanie, mais voir ainsi Julien ça me fait drôle, c’est simplement ça. Je ne parle pas de toi à Julien, ne t’inquiète pas. Mais c’est dur car j’ai l’impression parfois d’être l’intruse, j’ai l’impression que Julien va me poser un tas de question sur toi. Je ne lui ai pas parlé de Jacques, mais je ne sais plus quoi dire, ou plus tôt ce que je peux lui dire ou pas. Moi : Tu sais Delphine, je n’ai rien à cacher. Tu peux lui parler de Jacques et de ce que je fais, dans la limite de ce qui est décent et puis voilà. Ne te fais pas de bile, tu sauras très bien gérer cette situation tel que je te connais. Del : Merci Phil, comme ça je sais sur quel pied danser. Delphine s’était alors levée et m’avait donné un bisou sur la joue en ajoutant : Del : Tu sais que tu es craquant toi ! Moi : Oh, arrête, je suis à peine potable ! Del : Je parlais de toi comme d’un garçon amoureux. Tu respires le bonheur avec Jacques. Moi : Oui, merci. J’adore Jacques, c’est un cœur pour moi. Delphine était sortie de ma chambre en me saluant d’une main qu’elle faisait tourner au-dessus de sa tête. Delphine était super avec moi, nous nous entendions bien et je savais qu’elle était attentive aux personnes qu’elle aime. J’étais descendu pour manger, j’avais rejoint maman et Delphine. Nous avions mangé à notre aise, j’étais moins pensif, je savais que j’allais être soutenu par ma famille et mes quelques amis de l’école. Puis Jacques serait là lui aussi. J’avais décidé d’aller dormir tôt pour être en forme pour la journée qui m’attendait. Je me suis endormi assez vite et je n’avais pensé à rien, j’avais fait le vide dans ma tête. C’était la seule chose à faire. Le réveil a sonné à 06h50, je l’avais avancé pour avoir le temps de me raser, eh oui que voulez-vous, il fallait raser mes poils du menton, ce n’était plus un duvet mais bien des poils de barbe. J’avais également pris une bonne douche matinale. Après le petit-déjeuner, j’avais rejoint le bahut en voiture avec maman. A l’entrée, j’étais heureux de voir Amandine, elle m’attendait. Elle avait le sourire aux lèvres, ce qui me donnait du courage pour cette journée. Joseph lui était déjà dans la cour de récréation en compagnie de Jacques. Nous nous sommes tous fait la bise comme à l’habitude. Puis juste avant la sonnerie du début des cours, Jean s’était avancé vers nous. Il nous a salués en nous disant bonjour. Nous nous sommes serré la main, sans plus. Le début de la matinée s’était passé sans problème. C’est vers 10h15 que j’avais été appelé à l’infirmerie. Amandine m’avait accompagné. Le directeur m’attendait. Il était en compagnie de l’assistante sociale du PMS et d’une autre dame, je supposais que c’était la psychologue désignée par l’école en collaboration avec le service d’aide aux victimes de la police. Le directeur m’avait demandé la raison de la présence d’Amandine, je lui avais expliqué que je souhaitais qu’elle reste avec moi. Le directeur avait demandé aux deux dames si elles marquaient leur accord pour que je sois accompagné d’Amandine. Après deux minutes de palabres, Amandine avait pu rester avec moi, je ne vous cache pas que j’étais soulagé. L’entretien s’était déroulé dans l’infirmerie pour ne pas être dérangé par d’autres élèves durant ce laps de temps. La psy était assez sympa. Elle me posait des questions auxquelles je répondais le plus précisément possible. Elle était au courant du fait que j’étais homo et que mon ami était dans la même classe que moi. Elle n’a fait aucune remarque particulière, mais elle m’a souhaité d’être heureux avec la personne que j’aimais. Durant cet entretien, je regardais parfois Amandine et celle-ci me soutenait par son regard apaisant et bien veillant. C’est à la suite de cette entrevue que j’avais été mis en contact téléphonique avec maman. Elle m’avait alors expliqué que la décision du juge avait été prise tôt ce matin. En fait mon père ne pouvait plus m’approcher à moins de 500 mètres, il ne pouvait plus se présenter à l’école et il devait loger à une autre adresse. Maman m’avait alors dit que ces mesures étaient prévues pour une période de quinze jours. La situation étant revue à l’issue de cette période. La psy étant encore présente, avait attendu de savoir quelles étaient les décisions prises en vue de garantir ma sécurité. Je lui avais alors fait le résumé de ce que maman m’avait dit. La psy m’avait dit qu’elle était disponible quand je le souhaitais, si j’avais besoin de parler. Je lui avais rappelé que j’avais ma confidente, Amandine, elle m’a dit que c’était une excellente idée. Amandine m’avait pris dans ses bras à l’issue de l’entretien. Elle me disait qu’elle serait toujours là pour moi et que je pouvais compter sur elle. Nous avons ensuite rejoint la classe. Les élèves de la classe se demandaient ce qu’il se passait. Je n’avais pas envie d’expliquer une nouvelle fois ce qui s’était passé, ce que je venais de faire (psy, etc.). Jacques me regardait avec intensité, il ne savait pas quoi, il ne savait pas si mon père allait me revoir et un tas de questions arrivaient dans sa tête. Jacques se demandait ce qu’il allait se passer pour moi, comment j’allais pouvoir vivre avec ou sans père, et tout ce qui peut se passer quand on est jeune. Je lui avais un signe de main pour le rassurer. Puis je m’étais à peine assis à ma place que le directeur était entré en classe. Je me demandais pour quelle raison. Dir : Bonjour à tous. Vous connaissez votre camarade de classe Philippe et vous avez surement vu qu’il y avait eu quelques petits soucis à la fin de la semaine dernière à l’entrée de l’établissement, soit au niveau de l’entrée de la cour de récréation. Elèves : Oui monsieur. Dir : Je ne sais pas si vous connaissez la raison de ces soucis auxquels votre camarade Philippe a dû faire face. Elèves : Plus ou moins. Dir : Y a-t-il un élève qui pourrait en faire un résumé en vue de mettre tous les élèves de votre classe au courant. Aman : Puis-je expliquer ce qui s’est passé à mes camarades de classe, monsieur. Dir : Oui Amandine, je crois en effet que tu es la mieux placée pour expliquer de quoi il retourne. Aman : Bon voilà, je connais Philippe, ou Phil pour ceux qui le connaissent sous ce surnom. L’autre jour Phil a eu une altercation avec son père, car son père a très mal pris d’apprendre que Phil était homo. Amandine me regardait fixement en prononçant ces paroles. Aman : À la suite de cela le père de Phil a tenté de s’en prendre une nouvelle fois à Phil à l’entrée de la cour de récré. Phil a été un peu blessé au visage, mais sans gravité. Phil a du loger chez des amis pour ne pas encore devoir subir des coups de la part de son père. J’ai moi-même demandé à mes parents d’héberger Phil. Aujourd’hui c’est une psychologue désignée par le PMS et le service d’aide aux victimes qui est venue pour voir Phil ce matin à l’école. Dir : Très bien Amandine. Vous voyez que votre camarade Phil a déjà subi assez de brimades comme cela. Je vous demande d’être respectueux envers Phil. C’est est un garçon comme les autres et son orientation sexuelle ne regarde que lui. Je ne tolèrerai aucune remarque homophobe de quelque nature que ce soit. Jac : Monsieur, puis-je dire un mot ? Dir : Oui Jacques, tu peux dire un mot. Jac : Voilà, certains d’entre vous sont au courant, je suis aussi homo et c’est …c’est moi le petit ami de Phil. Je voulais vous le dire car je ne veux pas que Phil soit rejeté ici à l’école. Et je veux le soutenir. Nous ne nous sommes jamais affichés devant vous et ce n’est pas aujourd’hui que ça va commencer. Notre relation ne regarde que nous. Certains d’entre vous sont nos amis et ils savent de quoi je parle. Merci de nous accepter tels que nous sommes. Tous les élèves de la classe s’étaient levés et avaient applaudis. Même Jean était un des premiers. Dir : Voilà. Vous êtes tous au courant. Je salue le courage de Jacques d’avoir osé vous parler d’une chose si personnelle. Je vous demande de vous respecter tous et de vous soutenir les uns les autres. Bonne journée à vous. Voilà un coming-out réalisé en toutes pompes, que ce soit pour moi mais aussi pour Jacques. Il avait eu le cran et le courage de le dire à toute la classe bien qu’il n’y était pas obligé. J’étais devenu rouge pivoine. Beaucoup d’élèves s’étaient approchés de moi, ainsi que de Jacques, pour nous saluer. La matinée s’était terminée par une discussion à bâton rompu concernant l’homosexualité et l’homophobie. C’était le prof de français qui était présent lors de cette heure de cours. J’étais content de la façon dont les choses s’étaient déroulées. Sur le temps de midi une grosse partie des élèves de ma classe s’était rapprochée de notre table. Ca contrastait avec le repas de midi de jeudi et de vendredi dernier. Nous parlions de beaucoup de choses mais finalement très peu de ma liaison avec Jacques. Amandine s’était placée à nos côtés ; elle était pour moi et pour Jacques une alliée au niveau du bahut. J’étais heureux de voir que je n’étais pas rejeté, mais bien accepté tel que j’étais et il en était de même pour Jacques. J’étais aussi content d’avoir appris que papa n’allait pas en prison mais qu’il ne pouvait pas me faire de mal durant une quinzaine de jours. Le reste de la journée s’était très bien déroulée. Mes camarades de classe étaient restés fidèles à eux-mêmes, il y en a certains qui avaient repris leurs habitudes très bon-enfant. Il y avait comme une ambiance assez légère qui planait dans la classe, comme si la chape de plomb qui était au-dessus de ma tête s’était volatilisée. A la sortie des classes, Amandine nous avait accompagné Jacques et moi jusqu’à l’arrêt de bus. Elle nous avait donné à chacun un baiser sur la joue en nous disant : Aman : Que vous êtes craquants mes deux jolis petits mecs ! Moi : Oui, c’est ça, des petits mecs. Jac : Tu as raison Amandine, nous sommes des jolis petits mecs comme tu dis, mais tu es une sacrée bonne femme, toi ! Nous nous étions mis à rire de bon cœur que les personnes présentent à l’arrêt de bus se demandaient ce qui se passait. J’étais heureux, Jacques aussi et bien entendu Amandine avait la banane. Mon bus arrivait. J’avais donné une bise à Jacques, sur la joue bien sûr, ainsi qu’à Amandine. Et c’est dans le bus seulement que j’avais réalisé toute la richesse de cette journée. Le temps des pleurs était révolu. Il fallait aller de l’avant et ne pas regarder en arrière. J’étais heureux, j’aimais follement mon ami Jacques et j’avais de très bons amis. Je rentrais à la maison sans crainte. J’avais la pêche malgré ce temps de début novembre. Il n’y avait pas soleil, mais il y en avait bien dans mon cœur. Maman et ma sœur Delphine étaient déjà de retour. Elles m’attendaient pour savoir comment s’était passé ma journée. Elles se demandaient comment s’était déroulé l’entretien avec le psy, comment les élèves de ma classe avaient réagi, comment Jacques avait-il affronté éventuellement les critiques et tout un tas de choses. Elles s’inquiétaient surtout pour mon moral. Puis il y avait eu la nouvelle concernant papa et son éloignement d’une quinzaine de jours minimum. J’avais été embrasser maman et Delphine. J’avais posé mon sac de cours et j’étais allé les rejoindre dans la cuisine. Elles prenaient le thé et maman m’avait préparé un chocolat chaud. Maman était sur des charbons ardents. Elle attendait que je commence. Puis je m’étais décidé, je ne voulais plus les faire attendre. J’avais d’abord dit que je me sentais bien, que j’étais heureux et que je voulais positiver. J’avais ensuite expliqué ma journée. Le rendez-vous avec la psy et l’accompagnement de mon amie Amandine. Puis bien sur la nouvelle concernant papa. Ensuite c’était la venue du directeur dans la classe, avec l’intervention de mon amie Amandine ; c’était elle qui avait finalement fait mon coming-out devant la classe. Et enfin j’avais dit que Jacques avait lui aussi fait son coming-out devant la classe. Delphine m’avait alors demandé qu’elles avaient été les réactions des élèves de la classe. Quand j’avais expliqué qu’ils s’étaient tous levés et qu’ils avaient applaudis, Delphine et maman s’étaient approchées de moi pour m’enlacer dans leurs bras. J’avais bien vu que maman était soulagée, un grand poids s’était envolé. Puis ensuite j’avais poursuivi mon récit avec les contacts à la cantine à midi, etc. Enfin je pouvais être heureux. J’avais mon ami Jacques, il m’aimait et je l’aimais. Nous allions pouvoir un peu profiter de la vie. Nous pouvions peut-être envisager de faire quelque chose à deux durant les fêtes de fin d’année. Dans un bon mois, c’était Noël. Je voulais quand même savoir comment nous allions passer les fêtes, serait-ce avec ou sans mon père. Je ne savais toujours pas pourquoi il avait été comme ça avec moi. Il avait eu peur de quoi. J’aimais un garçon, je n’étais pas le premier. Je me posais un tas de question. Je m’étais un peu isolé dans ma chambre. Finalement je m’étais endormi au travers de mon lit. C’est Delphine qui était montée voir comment j’allais qui m’avais réveillé. Elle me signalait que le repas était prêt. Puis elle m’avait dit : Del : Tu sais Phil, je serai toujours là pour toi. Tu sais que je t’aime mon petit frère adoré. Moi : Oh, tu sais que je t’aime aussi ma chère sœur. Et toi comment vas-tu, tu es intervenue face à papa l’autre jour. Del : Phil, ne t’inquiète pas pour moi. Mais c’est pour toi que je m’inquiète. Moi : Merci, mais songe à toi aussi. Tu sais que je m’inquiète pour maman. Je ne sais pas comment lui en parler, mais ça doit être très dur pour elle. Del : Oh Phil, c’est comme d’habitude, tu regardes d’abord aux autres avant de penser à toi. Je t’adore. Delphine m’avait donné un bisou sur la joue. Je voyais qu’elle était sur le point de pleurer. Je l’avais pris dans mes bras pour la câliner. Sans plus un mot dire, nous étions descendus pour manger et rejoindre notre maman. Nous avions mangé en parlant de tout et de rien. Puis, j’avais regardé Delphine et puis en regardant maman, j’avais dit : Moi : Maman, tu sais que je t’aime, tu sais que nous t’aimons Delphine et moi. Mais avec tout ce qui s’est passé, nous nous inquiétons pour toi. Comment te sens-tu ? Mam : Oh Phil, mais tu es incroyable. Tu as été bousculé, maltraité par ton père et tu penses à moi, tu t’inquiètes de savoir comment je vais. Mais tu es un amour. Je ne sais pas te dire. J’ai eu tellement peur pour toi. Tu sais, moi, je ne pense qu’à mes enfants, c'est-à-dire à vous deux. Mais je te sens si fragile mon fils. Je ne veux pas que tu souffres inutilement, être homo ne sera pas facile, il y a tellement d’homophobes. Moi : Oh maman, pense à toi. Je ne suis pas si faible que ça. Je sais que je n’aurai pas facile, mais il faut que j’aille de l’avant et que je m’assume. Je t’aime ma petite maman. Je m’étais levé et j’avais pris ma tendre maman dans les bras. J’étais au bord des larmes, mais je me contrôlais. C’est maman qui pleurait à, chaudes larmes. Delphine était venue se joindre à nous. Re : JULIEN (ado - gay) - Ivan055 - 14-08-2020 Salut Philou, Super suite J'ai presque envie de dire que tout est rentré dans l'ordre sauf le père de Phil. Mais je suis sur que ça aussi va s'arranger. Jacques a effectivement beaucoup de courage, et il l'a sûrement fait par amour pour Phil aussi, enfin je pense. En tout cas très bonne suite. Bisous Ivano Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 14-08-2020 (14-08-2020, 10:34 AM)Ivan055 link a écrit :Salut Philou,Bonjour [member=62]Ivan055[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, ça semble aller mieux pour Phil, malgré qu'il se pose encore un tas de questions! Le père de Phil a-t-il réfléchi et compris que c'est à lui d’accepter son fils sans condition? Jacques a surmonté sa peur et a ouvertement fait son coming-out devant sa classe. C'est très certainement par amour pour Phil! Merci Ivano de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 14-08-2020 Merci [member=19]Philou0033[/member]. J’ai été partagé en lisant ce chapitre : c’est bien que tout le monde soit au courant et ça évite les ragots, Phil se sent protégé par le directeur, mais celui-ci n’aurait pas dû encourager ce coming out en public, la sexualité est quelque chose de privé. Il aurait dû se borner à expliquer que Phil avait des problèmes avec son père. Les élèves intéressés auraient pu demander des détails plus tard. Ce n’est que mon point de vue, tu peux avoir un avis contraire. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 14-08-2020 (14-08-2020, 04:13 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Je comprends très bien ton point de vue et j'en suis conscient. Je n'ai pas voulu changer le texte rédigé il y a trois ans déjà! Oui, c'est un coming-out "forcé", mais la plus part des élèves de la classe savaient que Phil était gay ou s'en doutaient! Il est vrai que si je devais réécrire le récit j'aurai fait autrement! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 14-08-2020 Coucou Philou, Ayant pris du retard, ce sont les deux chapitres que je viens de lire à la suite. L'ambiance dan la famille de Jacques a permis à Phil de reprendre du poil de la bête et de remonter la pente en prenant la seule décision "avancer droit devant la tête haute". La découverte des choses de la vie avance à petit pas mais tout en douceur ce qui est une bonne chose pour ancrer leur amour dans une base solide. Pour le père, il a 15 jours pour réfléchir mais il faudra bien qu'il y ait confrontation pour connaitre ses réelles intentions vis à vis de son fils Phil. Contrairement à Daniel, je trouve l'intervention au lycée parfaite. Même si ça fait un peu CO forcé au moins les choses sont claires il n'y aura plus de conciliabule ni de rumeurs qui tuent (car la rumeur peut être meurtrière). D'ailleurs comme tu le cite "la chappe de plomb c'est envolée". il ne faut pas oublié que dans un lycée c'est l'apprentissage de la vie et que tout y est très vite déformé comme pour chez les adultes. Le fait d'être clair et net brise toute tendance à ce genre de pratique puisqu'il n'y a plus de secrets donc plus d'étincelles donc plus de risque de flames avec les conséquences que chacun d'entre nous a du connaitre dans sa vie avec plus ou moins de séquelles. Du coup deux chapitres parfaits et très matures de la part de tous Bisous ALain Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 15-08-2020 (14-08-2020, 11:49 PM)AL gayman link a écrit :Coucou Philou,Bonjour [member=48]AL gayman[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Phil parvient à reprendre confiance en lui et en l'avenir, aidé par le famille de Jacques. La découverte des choses de la vie se font doucement, sans précipitation, étapes après étapes. C'est le seul moyen d'avoir une relation saine et solide. Chacun peut dire à l'autre ce qu'il ressent de positif et aussi dire ce qu'il aime moins ou pas du tout! Il va de toute façon y avoir une confrontation entre le père et Phil. Ils devront se revoir tôt ou tard. Le père pourra-t-il expliquer le pourquoi des choses et Phil de son côté tout le ressenti qui l'a fait entrer dans une terreur monstre de son géniteur! Chacun peut interpréter le récit et ce qui y est mentionné à sa façon, selon ses idées et ses convictions. Je ne prends pas position pour un avis ou un autre, mon récit est pour moi "vrai" au moment où il a été écrit. Il y a trois ans qu'il a débuté, donc il y a de l'eau qui est passée sous les ponts! Merci Alain de suivre le récit et de laisser un com! Très bon week-end! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 16-08-2020 Après cette effusion de câlins, nous avions été regarder la télévision. J’étais resté avec maman et Delphine, je voulais être présent avec elles pour passer une soirée en « famille ». Avant de monter dans ma chambre j’avais demandé à maman si je pouvais inviter Jacques pour le week-end prochain. Tout de suite maman a marqué son accord. J’étais content, j’allais pourvoir le dire à Jacques dès le lendemain matin. J’avais mis un disque de Léonard Cohen. J’adorais cet artiste complet, il était tant poète, qu’écrivain et en plus auteur, compositeur et interprète. J’adorais le morceau « The Partisan » superbe hommage à ceux qui ont œuvré pour le bien des autres durant la seconde guerre mondiale. Je pouvais rester des heures à écouter de la musique et entre autres Léonard Cohen. J’étais allé dans la salle de bain pour prendre ma douche. Je pensais à Jacques et puis c’était à mon père que je pensais. Je ne savais pas sur quel pied danser. J’aimais mon père, mais pas comme il avait été ces derniers temps. Je m’en voulais finalement d’avoir réagi comme je l’avais fait, ce qui a provoqué la crise. Mais d’un autre côté j’avais le droit de vivre ma vie comme je l’entendais et d’aimer qui je voulais, même si c’était un garçon ! J’étais une nouvelle fois perdu dans mes pensées quand ma sœur Delphine était entrée dans la salle de bain. Elle avait bien vu que j’étais une nouvelle fois parti dans mes pensées. Elle m’avait dit d’arrêter et de songer à l’avenir, de songer à mon ami Jacques et que de toute façon elle et maman étaient de mon côté. Bref je m’étais ressaisi et je m’étais séché et j’étais allé me mettre au lit. Le réveil avait sonné comme d’habitude à 07h00. Je m’étais levé, petite douche, habillage et petit-déjeuner, puis le bus. Jacques était déjà à l’école il avait dû prendre le bus précédent. Il y avait Joseph ainsi qu’Amandine. Nous nous étions tous fait la bise. Puis j’avais fait un clin d’œil à Jacques. Il se demandait ce qui se passait. Puis juste avant d’entrer en classe je lui avais glissé à l’oreille que c’était ok pour le week-end prochain, qu’il pouvait venir chez moi. Un large sourire en forme de banane ornait son visage. La matinée s’était bien passée. Pas de problème particulier. Même les profs avaient l’air plus sympa que d’habitude. Est-ce parce que j’étais heureux, ou alors que l’ambiance était bonne, qui va savoir ! A midi, c’était comme la veille, un tas d’élèves voulaient être près de notre table. Je ne savais que penser. Était-ce par curiosité, par bravade envers certains autres, ou alors juste par envie de se sentir un peu moins exclu comme souvent les homos le sont. Je n’avais pas de réponse. Je voulais seulement vivre, vivre comme un garçon normal qui fait ses études. Le reste ne regardait que moi et celui que j’aimais. L’après-midi était un peu plus ennuyeuse. Les cours ne me bottaient pas trop. J’avais un peu peur du cours de philo où nous devions également aborder le sujet de l’homosexualité dans le monde actuel. Je savais que nous allions encore devoir expliquer, argumenter et bien sûr avoir des remarques parfois assez piquantes. Mais cela devait être vu dans quelques jours. Enfin, la fin des cours. Amandine nous avait accompagné Jacques et moi jusqu’à l’arrêt de bus. Nous nous étions souhaités une bonne soirée. Une bise et nous voilà dans le bus. J’étais une nouvelle fois content de voir maman et ma sœur qui m’attendaient pour le gouter. C’était l’occasion de parler entre nous. A peine arrivé, j’avais vu que maman tirait quelque peu la tête. Delphine ne disait rien et son visage était sans expression, bien que dans son regard, j’eusse vu comme une expression de regret. Maman me tendait une enveloppe timbrée, elle m’était adressée. L’adresse était manuscrite et j’avais immédiatement reconnu l’écriture de mon père. J’avais posé la lettre sur la table de la cuisine, là devant moi. Je ne savais que faire, fallait-il que je l’ouvre ou alors la laisser fermée ? J’étais dans le doute ; une partie de moi disait de l’ouvrir et l’autre non. Finalement avec courage et en présence de maman et de Delphine, j’avais décacheté l’enveloppe. Elle contenait une feuille manuscrite qui disait : Mon cher Phil, Je t’écris cette lettre car c’est la seule façon actuellement de pouvoir entrer en contact avec toi. Je ne sais pas si tu vas oui ou non lire ce que je t’écris. Je suis très mal dans ma peau à la suite de ce que je t’ai fait subir. L’autre jour, dans la salle de bain, j’avais réagi au quart de tour. Je croyais que tu courtisais avec une fille et puis cet aveu de ta part, tu es gay ! Le lendemain, ne sachant pas où tu étais et dans un accès de colère, en te voyant à l’école, je me suis rué sur toi. C’était comme un geste irrépressible. Mais comment ai-je pu agir de la sorte, je ne me reconnais plus ! Je m’en suis voulu, je m’en veux toujours. Je ne me suis plus reconnu, je n’ose plus me regarder dans un miroir. Je me dégoute. J’avais envisagé de te demander pardon lorsque j’ai été arrêté devant l’école l’autre jour. J’ai pu me rendre compte à quel point je t’avais fait souffrir. Je ne sais pas tout expliquer pour le moment, mais je sais que je ne suis plus digne d’être considéré comme un père, comme ton père. Je ne sais pas si tu pourras un jour encore me faire confiance, mais je tâcherai de faire tout ce que je peux pour qu’il en soit ainsi, pour que tu puisses avoir à nouveau confiance en moi. Je ne te l’ai pas assez dit mon fils, mais je t’aime. Je ne souhaite qu’une seule chose, c’est que tu puisses vivre heureux. Que tu puisses être heureux, même si c’est avec un garçon. Je te demande seulement d’être toi. Si tu veux me parler, dans quinze jours, je serai à ton écoute pour tout entendre et si tu le souhaites pour tout te dire. Je t’embrasse. Ton papa qui s’en veut. Je t’aime. Papa. Après cette lecture j’avais des larmes qui coulaient sur mes joues. Pourtant je m’étais juré de ne plus verser de larme. J’avais passé la lettre à maman. Pendant que maman en faisait la lecture, Delphine m’avait pris dans ses bras. Elle ne savait pas encore ce qu’il y avait d’écrit, mais elle supposait que ça devait avoir été assez fort pour que je sois dans un état pareil. Maman était mal à l’aise, on voyait qu’elle ne savait que penser de ce qu’elle avait lu. Elle ne savait pas si cette missive était écrite avec le cœur et les tripes ou alors était-ce une manœuvre en vue de me faire avaler la pilule. Maman ne m’avait rien dit, elle m’avait seulement donné un baiser sur la joue. J’avais repris cette lettre et je l’avais donnée en lecture à Delphine. Elle s’était mise à la lire. Puis à la fin de sa lecture elle avait les yeux humides. Mais elle aussi était dans l’incertitude. Elle m’a alors dit : Del : Oh Phil, je ne sais pas si tout ce que papa a écrit est vrai. Je pense que maman pense la même chose. Tu vas devoir être fort et peser le pour et le contre. Je ne voudrai pas être à ta place mon Philou. Mam : Oui mon fils, oui Phil, je t’aime, mais tu vas encore devoir être fort. Je serai derrière toi pour t’aider, pour te remonter le moral. Et je suis certaine que ta sœur fera de même pour toi. Moi : Oh maman, mais je suis perdu. Je ne sais plus où j’en suis. Je m’en veux d’être comme je suis, je ne fais que rendre les choses tellement compliquées ! Mam : Ah non, ne va pas dire ça Phil, ah non tu n’en es nullement responsable. Tu vas retirer ça de ta tête, ce n’est pas possible, je ne le supporterai pas. Del : Mais Phil, mon frère, je ne te reconnais plus, mais tu ne mérites pas de te dénigrer comme tu le fait. Tu es un battant, réagit, bouge ton cul, c’est ton père qui a tout faux et tu dois être toi, tu dois avoir tes convictions. Tu dois être plus fort que lui et dire que tu es comme tu es que ça plaise ou pas, un point c’est tout ! Moi : Mais je suis quand même perdu dans mes sentiments envers papa. Pourtant je l’aime, je l’ai toujours aimé, mais j’en ai peur ! Mam : Écoute Phil, on va penser à autre chose, il faut que tu te changes les idées. On va préparer à manger. Puis après la soirée tu iras dormir. Demain tu iras voir la psy, il faut que tu puisses faire le point avec de l’aide auprès de personnes plus qualifiées que nous. Je te demande de faire attention à toi. Je t’aime mon Philou, ne fait pas de bêtises, je t’en conjure. Moi : Mais maman, ne t’inquiète pas, je veux vivre moi, mais je suis un peu perdu. Je ne sais pas ce que je dois faire. Soit je réponds à cette lettre ou alors je fais le mort et je ne réagit pas. Mais c’est difficile, je ne sais plus où j’en suis, c’est tout ! Maman : Bon, on se prépare ce repas ! Del : Mais oui, j’ai faim et toi Phil ? Moi : Bien sûr que je vais manger, je ne compte pas me laisser dépérir ! Maman m’avait une nouvelle fois pris dans ses bras. Elle me faisait un gros câlin. Puis elle m’avait demandé ce que je voulais pour manger au cas où ce qu’elle avait prévu ne m’aurai pas gouté. Elle avait prévu de faire un vol au vent avec des frites. Comme j’aimais bien, je lui avais dit que c’était bon pour moi et que de toute façon, elle cuisinait bien. J’étais monté dans ma chambre où j’avais mis un disque des Beatles. Je m’étais couché sur mon lit et je m’étais une nouvelle fois à penser. Je ne savais pas quoi faire et je me disais que j’allais demander à Amandine ce qu’elle en pensait demain à l’école. Je m’étais assoupi au son de la musique. Vers 19h00 Delphine était venue dans ma chambre pour me chercher pour venir manger. Nous avions mangé sans trop parler. Ensuite j’avais téléphoné à Jacques pour lui communiquer les dernières nouvelles, soit la lettre que j’avais reçue de la part de mon père. J’étais sur le chemin de l’école. J’avais pris la lettre de mon père avec moi. J’avais décidé de la montrer à Amandine. Je voulais savoir ce qu’elle en pensait. De plus je savais que maman allait téléphoner à la psy pour que je puisse avoir un entretien avec elle au sujet de cette même lettre. Voilà, j’étais arrivé à l’école. Jacques m’attendait, il avait l’air inquiet. J’avais été à sa rencontre, nous nous sommes fait la bise comme chaque matin. Il me demandait comment j’allais, si j’avais passé une bonne nuit malgré la lettre. Je lui avais dit que finalement j’avais pu dormir sans trop de problème. Je lui avais confié que j’allais surement être vu par la psy. Sur cette entrefaite Amandine était arrivée avec Joseph. Nous nous sommes fait la bise. Amandine me regardait et elle voyait que je n’étais quand même pas dans mon assiette. Elle me posa une question en vue savoir comment j’allais. Je lui avais dit que je voulais lui parler durant la journée, probablement à la récré. Le début de la matinée s’était déroulé comme d’habitude. Puis vers 10h00 j’avais été appelé à me rendre chez la psy. J’avais pris la lettre avec moi. Une fois dans le local de l’infirmerie, j’avais proposé à la psy de lire la lettre que mon père m’avait écrite. Elle l’avait lue attentivement. Puis, en me regardant elle m’avait demandé ce que j’en pensais. J’avais exprimé mon doute quant à la sincérité de cette lettre, bien que j’aimais mon père, mais qu’il me faisait peur. La psy m’a alors demandé en quelle proportion je pensais que la lettre était sincère ou pas. J’avais penché pour 60% de vérité et 40% de fausseté. Puis la psy m’a dit de réfléchir et de faire comme mon cœur allait décider en toute indépendance, laissant évidement une part de sentiment interagir. Et qu’après cela j’allais pouvoir prendre une décision. Bref je n’étais pas trop avancé, si ce n’est que j’avais pu faire pencher la balance d’un côté plutôt que de l’autre. Le côté vers lequel la balance penchait c’était du positif. Après le repas de midi, j’avais retrouvé Amandine dans un coin du préau. Je lui avais expliqué que mon père m’avait envoyé une lettre et je la lui donnais à lire. Puis après un temps de réflexion Amandine m’a dit : Aman : Oh Phil, c’est une belle lettre. Évidemment tu te poses la question de savoir si celle-ci est le reflet d’une sincérité non feinte. Pour moi, je n’ai pas non plus la science infuse, mais pour moi tu peux avoir confiance, tu peux répondre à ton père. Moi : Merci Amandine, merci de m’avoir dit ça. Je vais attendre demain ou après-demain avant de lui répondre. Je pense que la nuit me sera utile pour faire le point. Aman : Tu sais Phil, je crois sincèrement que ton père va encore t’aimer plus qu’avant. Et puis tu dois aussi rester toi-même, tu es ce que tu es et rien ni personne n’y changera quelque chose. Moi : Oh merci pour ces belles paroles. Je t’adore Amandine. Nous nous sommes fait un gros câlin. J’étais un peu moins anxieux depuis que j’avais vu la psy et que j’avais parlé avec Amandine. Le reste de la journée s’était très bien déroulé. Jacques avait fait le trajet jusqu’à l’arrêt de bus avec moi. Il voulait savoir si c’était toujours bon pour le week-end, car il avait peur que d’un changement de programme à la suite de la lettre reçue. Je lui avais bien confirmé qu’il avait intérêt à être présent. J’avais pris le bus pour rentrer à la maison. J’étais moins stressé après l’entrevue avec la psy et la discussion avec Amandine. J’étais content de rentrer à la maison et de revoir maman et ma sœur. Tout semblait vouloir revenir dans l’ordre des choses. Seul papa qui était absent. Je savais que j’allais pouvoir normalement répondre à sa lettre, mais je le ferai dans un ou deux jours, le temps de laisser un peu de temps au temps pour réfléchir. Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 16-08-2020 Merci [member=19]Philou0033[/member]. On verra plus tard si cette lettre est sincère ou pas, c’est difficile à dire à ce moment du récit. Il faudrait peut-être organiser une rencontre entre le père et le fils en présence d’une autre personne (psychologue par exemple) qui pourrait juger si le père ment ou pas. Je n’ai heureusement jamais été confronté à une telle situation de conflit avec mon père. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 16-08-2020 (16-08-2020, 05:07 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Tu as absolument raison, une réunion entre père et fils doit être mise sur pied pour savoir si les propos du père sont véritables ou alors rien que mensonges! Cette situation n'est pas fort courante, mais elle existe! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 17-08-2020 Coucou Philou, Comme je l'ai déjà écrit dans un précédant commentaire la confrontation père/fils doit se faire en présence d'un tiers (il reste tout de même en état de surveillance rapproché et sous mandat de plainte). Donc Phil ne devrait pas avoir à craindre. Après je reste dubitatif malgré tout de cette lettre venant après sa deuxième arrestation alors qu'il aurait pu l'écrire avant sa deuxième tentative d'approcher Phil…………………….). Malgré l'amour filial que ressent Phil et qui est tout à fait naturelle, il va falloir qu'il aiguise ses sens pour savoir si son père est sincère ou pas (pas sur qu'il en ait la capacité à ce jour). Mais déjà c'est bien qu'il prenne un peu de recul avant d'y répondre. La psy sur ce coup a été nulle le laissant avec ses questions au lieu de creuser plus profond pour l'aider (pas possible c'est une freudienne lol). En tous cas comme d'habitude excellent chapitre Bisous ALain Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 17-08-2020 (17-08-2020, 12:00 AM)AL gayman link a écrit :Coucou Philou,Bonjour [member=48]AL gayman[/member] ! Merci pour ton com ! Il est tout à fait normal que cette confrontation père / fils se fasse dans les meilleures conditions, en présence d'un psy et d'autres tiers pour réagir en cas de problème. Il est certain que le père de Phil aurait pu écrire cette lettre avant de s'en prendre une seconde fois à son, mais il n'avait surement pas encore réfléchi à ses deux actes inqualifiables. Tu as raison de dire que Phil va devoir aiguiser ses sens pour savoir si son père dit vrai ou pas! C'est souvent le cas des psys qui travaillent comme ça à la demande des autorités, car ils ne revoient pratiquement jamais ceux à qui ils ont demandé de se confier et d'expliquer! Merci Alain, oui merci de suivre le récit et de laisser un com, mais aussi pour tes compliments! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 17-08-2020 Ce n’est que deux jours après que j’avais écrit un mot à papa. Je lui demandais s’il était sincère dans les propos qu’il avait mis dans sa lettre. Je lui avais avoué que j’avais du peser le pour et le contre avant d’accepter de lui répondre. Je lui demandais pourquoi il avait agi de la sorte lorsque j’étais rentré à l’école le lendemain et qu’il m’avait agressé. Je lui avais dit que j’avais peur de lui, peur de le croiser. Je lui avais aussi expliqué que j’aimais les garçons et que c’était dans ma nature et que ce n’étais pas une passade. Je lui avais aussi demandé de me montrer qu’il avait changé et qu’il m’acceptait comme j’étais. Puis en fin de lettre je lui avais dit que je l’aimais malgré tout. C’est cette fin d’après-midi-là qu’un policier en civil s’était présenté à la maison. Il voulait savoir comment cela se passait, si nous avions eu des problèmes depuis l’agression à l’école. C’est maman qui lui avait répondu que non. Que j’avais reçu une lettre de son papa et que finalement j’y avais donné réponse. La lettre avait alors été remise à ce policier. De son côté il avait signalé que les rondes faites et les surveillances opérées n’avaient rien rapporté, que mon père se tenait à carreau. Nous étions le vendredi et c’était ce jour-là que Jacques allait venir loger à la maison pour le week-end. J’étais heureux comme tout malgré le temps pluvieux et venteux des derniers jours. J’avais retrouvé Amandine, Jacques et Joseph qui m’attendaient à l’entrée du préau. Nous nous étions salués en nous faisant la bise. Puis c’est Jean qui était arrivé. Il avait l’air fatigué et il avait des cernes sous les yeux. Je lui avais donné la main, je ne pouvais pas encore lui faire la bise suite aux propos qu’il avait tenus dans le bus il y a quelques semaines. Mais je me demandais pourquoi il était dans cet état-là, nous ne l’avions jamais connu comme ça ! Les cours s’étaient très passés durant la matinée. A la cantine à midi c’était toujours la même chose, à part que Jean s’était approché de notre table. Je voyais à son regard qu’il n’était pas bien, il n’était pas dans son assiette. Comme il restait une place à côté de moi, je lui avais fait signe de s’y assoir. Un timide sourire ornait alors son visage gave. Quand il fut assis, il m’a dit merci. J’ai vu que ses yeux étaient humides. Je voyais que Jean avait dû faire un effort pour venir nous rejoindre à table. A l’issue du repas, j’avais demandé à Jean de me retrouver dans le coin du préau. Il m’y avait accompagné. Je lui avais directement dit que je voyais qu’il n’était pas bien et que quelque chose n’allait pas. Il n’a rien voulu dire, il a seulement dit que ce n’était pas grave, un petit souci de famille. Puis il était allé rejoindre un autre groupe. Je ne savais pas ce qui tracassait ainsi Jean. Il avait été méchant avec moi et Jacques mais on voyait qu’il s’en voulait. Jean, avant, était pourtant un très bon copain mais sans plus. Je voulais seulement savoir ce qui se passait pour lui. L’après-midi a très vite passé. Nous avions suivis les cours avec attention, car nous arrivions à la fin du premier trimestre et que les contrôles allaient très vite se présenter. Jacques avait déjà son sac pour le week-end avec lui et en plus des cours, il était chargé comme un mulet. J’avais alors pris une sangle de son sac et lui l’autre pour le porter à deux. Nous avions l’air malin pour prendre le bus car pour corser le tout il avait recommencé à pleuvoir. Heureusement que le bus était arrivé dans la minute pour nous y engouffrer et nous y mettre à l’abri. En moins d’un quart d’heure nous étions descendu du bus pour terminer le reste du chemin à pied jusqu’à la maison. Jacques et moi étions arrivés à la maison. Maman et Delphine nous avaient accueillis. Nous avions montés le sac de Jacques dans ma chambre. Bien entendu c’est dans mon lit que nous allions dormir, enfin dormir un peu ! Nous avions rejoint maman à la cuisine. Elle préparait le repas du soir. Nous en avions profité pour manger un bout de brioche comme gouter. Puis nous avions donné un coup de main à maman pour mettre la table, elle nous avait donné cinq assiettes, je lui avais dit que nous étions quatre, mais elle m’avait annoncé qu’il y avait un invité ce soir. Je me demandais qui cela pouvait être. Maman avait dit surprise ! Alors que nous nous trouvions au salon devant la télévision, quelqu’un sonnait à la porte d’entrée. Delphine était allée ouvrir. Elle avait accueilli son amie Stéphanie. Elles s’étaient embrassées sur le pas de la porte. Puis elles étaient allées nous rejoindre au salon. Je présentais alors Stéphanie à Jacques, en précisant qu’elle était l’amie de Delphine et c’est Delphine qui avait dit à son amie que Jacques était mon ami. Je ne savais pas qui avait eu cette idée d’avoir invité Stéphanie et j’ai donc su que c’était Delphine qui l’avait demandé à maman. Finalement elle avait bien fait. Pendant que maman terminait la préparation du repas, Delphine et Stéphanie s’étaient placées dans un divan et s’embrassaient sur la bouche. Jacques voyant ça se demandait quoi et pour toute réponse, j’avais mis mes lèvres sur les siennes et nous aussi nous nous étions embrassés. Les choses étaient donc claires pour nous. Maman nous avait rejoints tous les quatre en nous disant qu’il fallait en profiter, et que nous devions pouvoir vivre heureux tels que nous étions. Jacques avait très bien compris que maman était très ouverte d’esprit et que ma sœur était lesbienne. Cela ne le dérangeait nullement. J’avais alors dit à Jacques que je n’avais pas voulu lui dire avant car c‘étaient des choses difficiles à comprendre pour quelqu’un qui n’était pas vraiment lui aussi ouvert d’esprit. Le repas s’était déroulé très simplement, en toute amitié et en toute franchise. Nous avions discuté de choses et d’autres et bien entendu de nos connaissances. C’est ainsi que Jacques a donc su que Stéphanie était la sœur de Julien ; que Delphine connaissait Stéphanie avant que je ne connaisse moi-même Julien. Les choses étaient donc claires pour tout le monde. Nous avions regardé la télévision en famille, enfin en nouvelle famille. Delphine avait dit qu’elle allait affronter ceux qui n’allait pas accepter sa relation avec Stéphanie, envers et contre tous. Puis j’avais pris la parole : Moi : Bon, nous sommes entre nous. Stéphanie tu sais bien que j’ai aimé ton frère Julien, d’ailleurs Jacques est au courant. J’ai écrit à papa en réponse à sa lettre. Je vais vous résumer ce que je lui ai répondu. Je lui ai dit que j’étais homo et sur de l’être. Qu’il devait l’accepter tel quel et que je ne changerai pas. Puis je lui ai dit que je l’aimais. Mes yeux s’étaient embrumés. Jacques m’avait pris dans ses bras. Et Stéphanie avait alors dit : Sté : Oh Phil, je sais ce que c’est, tu as aimé mon frère qui lui n’as pas compris que pour toi c’était important. Je vois que tu es heureux avec Jacques, alors je vous souhaite tout le bonheur du monde ! Moi : Merci Stéphanie, merci à toi. Del : Phil je savais que ça te tourmentait, tu avais peur de montrer à Stéphanie que tu aimais un autre garçon que son frère, mais tu vois, la vie est ainsi faite que rien n’est ancré comme on le voudrait. L’amour ne se commande pas, il est là maintenant avec une personne et puis il peut être auprès d’une autre personne, par la suite ! Jac : Merci à vous, vous êtes toutes les deux très sympas. Oui, j’aime Phil et je suis certain que lui aussi m’aime. Je sais aussi que la vie est longue et qu’on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve ; alors vivons pleinement le moment présent, heureux avec celui ou celle qu’on aime ! Maman avait entendu cette conversation et elle avait ajouté : Mam : Vous êtes tous mignons là assis dans les fauteuils, je vous souhaite de vivre pleinement votre jeunesse. N’ayez aucun regret, vivez votre amour, ce sera ça de bien pour vous enrichir d’une relation humaine et profonde. Nous nous étions tous levés pour embrasser maman, elle était la garante de notre amour en cette soirée. Elle nous aimait, tels que nous étions, homos ou lesbiennes ! Je ne pouvais qu’aimer une maman telle que la maman que j’avais et je ne pouvais que la respecter. Nous étions montés dans nos chambres, Delphine et Stéphanie dans la chambre de Delphine, moi et Jacques dans ma chambre. Une fois la porte fermée et enfin seul nous nous étions embrassés. Nous avions ensuite pris nos aises, en nous mettant nu. Puis une fois coucher sur le lit jacques me dit : Jac : Dis-moi Phil, ce matin à l’école tu avais l’air soucieux ainsi qu’au moment de midi, je crois que c’est quand tu as parlé avec Jean. Moi : Oui Jacques, je ne sais pas si tu as trouvé que Jean n’était pas bien dans peau ! Jac : Oui je l’ai trouvé un peu bizarre, on aurait dit qu’il allait pleurer. Moi : Tu sais que j’ai eu la même impression. Quand je lui ai parlé, il n’a rien voulu dire, il disait que tout allait bien. Je suis certain que ce n’est pas vrai. Jac : Oui, c’est aussi la même impression, on aurait dit qu’il allait fondre en larme. Moi : Qu’est-ce qu’on fait lundi quand on retourne à l’école avec Jean ? Jac : Moi je pense qu’on peut lui pardonner. Et toi Phil tu en pense quoi ? Moi : Écoute, je suis prêt à lui pardonner, mais je veux qu’il nous respecte ! Jac : Oui tu as raison de le souligner, il faut qu’il nous respecte. Bon en fait ça, on lui pardonne ? Moi : Oui Jacques, on lui pardonne ! Nous étions alors une nouvelle fois enlacés. Nos bouches s’étaient ouvertes pour laisser nos langues danser entre elles. Nous étions heureux, enfin réunis pour passer une très belle nuit dans les bras l’un de l’autre ainsi qu’un bon week-end. Nous nous embrassions avec passion. Nos langues se titillaient, se touchaient, se retiraient et revenaient encore plus hardies qu’avant. Nos anatomies n’étaient pas en reste, nos pénis étaient gonflés de sang, prêts à distribuer de la semence. J’avais demandé à Jacques s’il avait pu parler à son père pour qu’il puisse nous fournir de quoi nous protéger pour nous aimer. Ce n’était pas le cas. J’avais demandé à ma sœur, elle m’avait dit qu’elle n’avait plus ce genre d’article à nous donner. Nous nous étions alors d’abord caressés, nous nous caressions tout le corps, nous nous léchions les tétons, nous nous mordillions le lobe des oreilles, nous excitions nos points sensibles pour nous donner plus de plaisir. Puis nous avions placé nos mains sur les attributs de notre amour. Nous nous caressions donc mutuellement et lascivement. J’avais dit dans le creux de l’oreille de Jacques que je voulais le gouter, récolter sa semence dans ma bouche. J’étais redescendu le long de son torse avec ma bouche, ma langue n’était pas en reste elle léchait au passage les tétons, le creux au niveau du sternum pour ensuite titiller le nombril. Puis elle s’était heurtée à un mat de chair, à une hampe dressée qui n’attendait qu’une seule chose c’est qu’on s’occupe d’elle. Puis ma langue léchait le gland décalotté de Jacques, puis elle alla titiller le frein. Puis ma bouche béante engouffra cet appendice tendu et mes lèvres s’étaient resserrées pour s’appliquer à donner un peu de pression tout en montant et descendant le long de cette chaude tige dressée. Les mouvements de va et vient étaient tantôt lents et tantôt rapides. Jacques n’était pas insensible à ce traitement. Sa respiration s’était faite plus haletante, son corps était relaxé et parfois tendu de plaisir. Sa bouche était ouverte et laissait parfois passer un râle de bonheur. Je m’appliquais à procurer le plus de sensation à mon ami, à mon amant. Puis après dix minutes de ce traitement le corps de Jacques s’était raidi, il s’était cambré puis dans un long râle de bonheur Jacques avait laissé exploser sa semence au fond de ma gorge, six jets épais étaient venus heurter le fond de mon palais. J’avais savouré son sperme et je ne voulais pas en perdre une miette. Puis en me relevant j’avais pu voir le visage épanoui de mon Jacques adoré. J’étais moi aussi très heureux d’avoir pu lui apporter un peu de bonheur et de plaisir. Quelques minutes après, c’est Jacques qui m’avait lui aussi fait une fellation. Il avait pris son temps pour me faire bander à fond. Il utilisait en plus de ses lèvres les doigts de sa main pour aider à maintenir mon sexe bien droit et il s’appliquait à mes caresser les bourses en les malaxant, en les cajolant. J’étais moi aussi entré dans une sorte d’extase, ou plutôt d’excitation de plus en plus accentuée par les mouvements de ses lèvres couplés aux caresses sur mon sexe et mes bijoux de famille. Puis j’avais dit à Jacques que j’allais bientôt éjaculer, que j’allais épandre ma semence. Jacques n’avait pas relâché la pression et il continuait à ma rendre fou de bonheur et de plaisir. Puis d’un coup, j’ai laissé partir six jets de sperme au fond de la bouche de Jacques. J’étais comme sur un nuage tellement cette sensation avait été intense. Il m’avait fallu trois minutes pour redescendre sur terre. Jacques m’avait ensuite embrassé. Il avait gardé un peu de sperme qu’il avait partagé avec moi. J’étais si heureux et Jacques aussi avait lui aussi l’air très heureux. Nous nous étions endormis, fatigués mais amoureux et heureux. Au matin j’avais senti une main qui parcourait mon ventre et mon torse. Cette main s’était bien entendu celle de mon ami Jacques. Puis elle était venue buter sur ma hampe dressée. Il n’avait pas fallu trente seconde pour qu’elle entour ma colonne de chair. Puis de petits mouvements de bas en haut renforçaient encore plus la bandaison et enfin Jacques me branlait bien ouvertement. Ma main s’était elle aussi aventurée en direction du bas ventre de mon ami pour lui rendre les mêmes caresses. Nous nous masturbions mutuellement en nous regardant dans les yeux. Des étincelles brillaient dans les yeux de Jacques, je voyais qu’il savourait être branlé de cette façon, par son petit ami, au lever du jour. Nous avions déchargé presque en même temps. Nos bouches s’étaient ensuite rejointes pour un langoureux baiser. Nous nous étions rendus à la salle de bain, nus, où nous comptions prendre une douche. En entrant dans la salle d’eau j’avais vu que ma sœur Delphine était dans le bain à bulles avec Stéphanie. J’allais refermer la porte quand Delphine m’a dit d’entrer. J’avais fait un signe à Jacques qui avait compris, nous étions alors entrés. Nous avions salué les deux filles et nous nous étions dirigés vers la grande douche. C’est dans cette situation que nous avions discuté à quatre de la soirée d’hier et de notre nuit. Delphine nous avait dit que nous devrions mettre une sourdine car elle et Stéphanie nous avaient entendus. Jacques était devenu rouge pivoine. Puis nous nous étions tous mis à rire. Delphine en profitait pour nous dire : Del : Vous êtes craquants mes deux jolis mecs ! Moi : Oui, c’est ça ! Sté : Mais oui Phil, vous êtes adorables comme ça sous la douche. Jac : Merci mais nous ne sommes ni beaux, ni laids ! Del : Pour moi vous êtes très bien comme vous êtes, nous on n’a pas besoin de voir des mannequins, juste voir des mecs comme vous ! Moi : Merci, et au fait, vous êtes toujours aussi craquantes que durant l’été ! Sté : Merci Phil, c’est vrai qui nous avions pris l’habitude de nager nues dans la piscine parfois en votre compagnie. Oups désolé, en ta compagnie ! Moi : Merci Stéphanie, tu sais Jacques, Stéphanie parlait de moi et de son frère Julien. Jac : J’avais compris Phil, pas de problème, je ne suis pas jaloux. Del : Bon je commence à avoir faim, je crois que nous allons sortir de ce bain à bulles. Moi : Je pense que la douche est aussi finie. Jacques je suppose que toi aussi tu as faim. Jac : Mais oui mon beau Phil. Moi : Oh arrête, tu l’as dit, nous sommes justes potables ! Nouvel éclat de rire dans la salle de bain. Une fois séché, nous nous étions habillés dans ma chambre pour aller ensuite prendre le petit déjeuner avec les deux filles et maman. A la suite du petit-déjeuner, nous avions, Jacques et moi, fait un tour en forêt malgré le temps maussade, mais nous avions besoin de prendre un grand bol d’air pur. La matinée s’était très vite passée et nous avions presque oublié de rentrer pour le repas de midi. C’est donc vers 13h10 que nous étions enfin arrivés à la maison. Maman nous avait dit de passer à table car l’apéro avait déjà été servi et était même terminé. Nous avions mangé à cinq, comme la veille au soir. J’avais comme un gout de trop peu, il manquait papa autour de cette table. Qu’aurait-il dit de manger en compagnie de Jacques et de Stéphanie. Je me posais la question. Je pense que nous aurons la réponse dans les semaines à venir. Pour l’après-midi Jacques et moi nous étions allés au cinéma au centre-ville en prenant le bus et une correspondance avec le tram. Nous étions allés voir le film de péplum « Ben Hur ». Nous avions apprécié toute la mise en scène, les effets spéciaux et le jeu des acteurs. Puis la partie avec les lépreux était très poignante. A l’issue de la séance nous sommes allés boire un verre, un grand verre, « une lunette » ! Puis par la suite nous étions restés en ville pour aller manger une bonne pizza avant de revenir à la maison. Nous étions heureux d’avoir passé une très bonne journée, à deux. Durant le trajet, j’avais remercié Jacques pour sa gentillesse, pour être mon ami, pour être mon être aimé ! Je voyais que mes paroles touchaient mon ami, mon « amant ». Il ne nous restait plus qu’à faire l’amour, nous prendre et mous aimer. Mais nous devions être prêts tous les deux et ne pas aller trop vite. Nous devions encore nous découvrir un peu plus, nous faire entièrement confiance. Puis je m’étais souvenu de ce que ma chère Amandine m’avait une fois dit, que je devais être moi et que je ne devais jamais cacher ce que je pensais, tout en gardant bien entendu une partie de mon jardin secret. J’avais alors regardé Jacques dans les yeux et je lui avais dit : Moi : Jacques, je ne veux rien te cacher, mais je vais te dire que notre amie Amandine est en fait ma confidente ! Jac : Oh tu sais Phil, je m’en étais aperçu. Moi : Oui, parfois j’ai besoin de parler de certaine chose et elle me conseille, elle m’encourage ou elle me dit que je vais faire une connerie. Jac : Tu sais Phil, c’est normal. Moi je regrette de ne pas connaitre une amie avec laquelle je pourrais parler de ce qui me touche, de ce qui me fait du mal, de ce que j’aime, de lui dire que je t’aime toi Phil ! Moi : Oh Jacques, que c’est beau ce que tu dis, je ne me moque pas, mais je souhaite que toi aussi tu puisses connaître une personne qui puisse être là pour toi, pour te conseiller, t’aider à prendre des décisions. Jac : Merci Phil, mais toi garde précieusement Amandine comme ta confidente. Voilà nous étions arrivés à l’arrêt de bus. Nous allions rentrer à la maison pour notre seconde nuit du week-end. |