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Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable

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Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 02-08-2022

(01-08-2022, 05:32 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Phil a fait un cauchemar et le raconte à Ben. Pour Jean, c'est autre chose, il s'est pissé dessus. On peut comprendre que les deux frères soient bouleversés par ce qui est arrivé à leur maman. Jean lui était présent dans la voiture lors de cet accident et il revit ce qui s'est passé.
Jean est soutenu par son frère Phil mais aussi par Ben. Bien entendu la maman de Ben ne fait aucune remarque, elle comprend très bien que Jean soit très mal dans sa peau.
Les trois garçons écoutent de la musique durant la matinée, c'est une façon de ne plus penser à ce qui s'est passé.
Arrivé à l'hôpital pour rendre visite à la maman, Phil ne se sent pas bien, il stresse car il est perturbé ne sachant pas comment il va retrouver sa maman.
Merci Philou pour cette suite.
J'ai hâte de lire la suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Philippe, tu as une nouvelle fois bien résumé la suite.
Effectivement ce n'est pas facile ni pour Phil ni pour Jean, car ils sont confrontés aux aléas de la vie, soit ici un accident qui a pour conséquence que leur maman a été blessée et qu'elle est hospitalisée.
Ils sont soutenu par Ben et sa famille.
Il est clair que c'est un mauvais moment à passer, sachant que dans quelques semaines tout sera rentré dans l'ordre.

Merci Philippe de suivre le récit et à chaque fois de laisser un commentaire!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 02-08-2022

Arlette ayant obtenu le numéro de chambre de maman nous la suivons et prenons l’ascenseur pour monter au troisième étage. Nous entrons ensuite dans l’aile « B » et c’est la chambre 323. Je laisse Jean frapper à la porte et entrer dans la chambre. Je suis mon frère et je vois maman alitée sur le lit médicalisé. Papa est assis à la table près de la fenêtre se lève et vient nous prendre dans ses bras.

Dix secondes plus tard je suis à côté du lit de ma maman. Elle ouvre les yeux et affiche un large sourire en me voyant avec Jean. Je n’ose pas trop me pencher de peur de lui faire mal. Je dépose un baiser sur son front et Jean fait de même !

Arlette s’avance et fait un signe. Elle est suivie de Ben qui fait la même chose. Maman lui demande de s’approcher et il lui donne une bise sur la joue. Ben me rejoint ensuite. Papa nous demande de ne pas faire trop de bruit pour la laisser se reposer. Il nous propose d’aller prendre une collation à la cafétéria au rez-de-chaussée. Nous le suivons en reprenant le chemin aller en rebrousse-poil.

C’est devant un café, ou une limonade pour certains, que papa explique ce qu’il en est concernant l’état de santé de maman. Elle a donc la jambe droite cassée, l’autre jambe porte des hématomes au niveau de la cuisse et concernant le bassin, une petite fêlure a été découverte du côté droit sur la radiographie et des hématomes sont visibles au niveau de la fesse droite.

Notre maman doit rester hospitalisée durant deux semaines, car elle ne peut pas bouger. Si la prochaine radio est bonne elle pourra rentrer à la maison. Nous savons à quoi nous en tenir. Arlette rappelle à Papa qu’elle est disponible pour donner un coup de main s’il le faut. Puis il y a Anne qui sera elle aussi disponible. Papa propose de nous retrouver ce soir à la maison d’Arlette pour mettre en place un horaire pour les visites à l’hosto et organiser également les repas et les activités normales après les congés de Noël. Il souhaite que nous pratiquions notre sport habituel, tel que le judo pour moi, le multi-sport pour Jean. Il ajoute que la vie doit continuer comme si rien ne s’était passé car il vaut mieux se bouger que de rester à attendre une guérison qui doit de toute façon prendre le temps qu’il faudra.

Nous remontons dans la chambre au troisième. En entrant nous voyons qu’Anne est là avec André. Ils discutent avec maman. Ils viennent nous faire la bise. André parle alors avec notre père pour lui dire qu’après la nouvelle année, ses parents viendront rendre visite à Jacqueline les jours où elle n’aura presque pas de visite. Je vois que papa est heureux d’entendre cette proposition faite par les parents d’André.

André me fait signe et me demande de sortir de la pièce. Une fois dans le couloir André me propose de marcher vers le fond de celui-ci où sont disposés quelques sièges. Une fois assis André me dit :

And : « Phil, je sais que ce n’est pas évident. Je sais que tu es très sensible, ce qui fait de toi un garçon à part. Puis-je te demander de rester stoïque et d’accepter cette épreuve avec dignité. Jean, ton frère, a eu très peur, Anne l’a remarqué le soir des faits. Il faudra faire attention à lui !

Moi : J’avais remarqué que Jean n’était pas bien. Je ne te cache pas que j’étais très mal juste avant d’entrer dans l’hôpital. Maintenant que je sais que maman n’est pas trop blessée, je me sens déjà bien mieux.

And : C’est bien Phil. Je te connais et je sais que tu seras à la hauteur. Puis ta sœur sera là aussi. Pour ton papa, ce n’est pas la même chose, il va devoir gérer mille choses allant des problèmes administratifs, en passant par les achats pour vivre à la maison et les visites à ta maman et encore un tas d’autres postes auxquels je n’ai pas pensé et son travail bien entendu.

Moi : Je vais aussi faire attention à lui, car je sais qu’il est très peiné de voir maman comme ça. Il sait aussi qu’il n’est pas en tort pour l’accident, mais il s’en veut quand même, c’est ce qu’il m’a dit hier soir au téléphone !

And : Je serai souvent présent avec Anne pour vous aider un peu dans les tâches ménagères.

Moi : Je pensais à ça, je me disais que Jean et moi nous allions nous organiser pour maintenir la maison propre et préparer certains repas en fonction des désirs de papa et les nôtres.

And : Tu es super Phil. Tu n’as pas changé, toujours prêt à aider, comme chez les scouts !

Moi : Merci André.

And : Vient on va les retrouver, ils doivent se demander ce que nous faisons. »

André me prend dans ses bras et me fait un câlin. Je sais qu’il m’apprécie et qu’il est heureux de voir comme je suis devenu. Puis il aime ma sœur, elle a de la chance de l’avoir comme petit-ami. Nous revenons à la chambre. Anne me demande comment a été mon séjour dans les Hautes Fagnes. J’en profite pour raconter mon séjour à tous ceux qui sont présents dans la pièce. Maman est tout ouïe, elle ne manque aucune parole. Je suis une nouvelle fois rassuré, maman est bien vivante malgré ces blessures !

Nous restons encore un moment auprès de maman. Nous ne faisons pas de bruit, nous chuchotons entre nous. Papa discute avec Arlette. Papa souhaite que nous allions loger à la maison, lui-même se décide à rentrer. Arlette se propose de nous reconduire, Jean et moi, après avoir repris nos effets personnels. Ben reste chez lui, du moins pour cette nuit. Il est évident que papa souhaite avoir ses enfants avec lui. Je pense qu’il a besoin d’être en famille.

Arlette nous reprend et nous arrivons chez elle. Nous reprenons nos affaires. Je dis au revoir à Ben, nous nous embrassons. Ben comprend très bien cette décision. À nouveau, nous montons dans la voiture qu'Arlette conduit pour nous déposer à la maison. Ma sœur Anne est déjà rentrée, André l’a ramenée et est ensuite reparti. Anne prépare de quoi manger, immédiatement je me propose de l’aider. Elle a fait simple, voyant qu’il y avait des saucisses dans le frigo ainsi que de chicons, elle prépare des pommes de terre pour accompagner la viande et les légumes. Je me charge de surveiller la cuisson des chicons au beurre. Jean de son côté dresse la table. Il est quelque peu déboussolé, il prépare cinq places or nous ne sommes que quatre pour le souper !

Tout est presque prêt quand papa rentre ; il est revenu en taxi. Il est agréablement surpris de voir que nous nous sommes occupés du repas. Il nous propose de prendre un apéro car il dit avoir besoin de décompresser. Nous prenons un porto chacun.

Une fois à table nous ne parlons pas beaucoup. Je sais que nous irons dormir assez tôt, nous sommes tous fatigués. Nous établissons les premières choses à faire pour le lendemain, soit quelques achats, tels que pain, lait, légumes et autres denrées pour les repas. Anne se propose de s’en occuper. Jean souhaite l’accompagner. Moi de mon côté, je vais m’occuper de la lessive. En effet j’ai mes vêtements à laver après mon retour du séjour dans les Hautes Fagnes. Je vais en profiter pour trier le linge et faire deux machines à laver. Papa sourit, il se rend compte que nous sommes capables de nous assumer.

Anne fait la petite vaisselle avec moi. Jean monte déjà pour se doucher et aller au lit. Papa est au téléphone avec l’oncle Pierre, le frère de maman. Il lui donne les dernières nouvelles. Il se demande s’il faut déjà prévenir les parents de maman. Pierre souhaite attendre encore un jour ou deux, car il faut les ménager.

Une fois tout remis en place, je fais la bise à ma sœur en lui disant que je regarderai à Jean. J’embrasse mon papa et je lui fait un câlin. Il me sourit, mais je sais qu’il est soucieux. Il a eu très peur pour maman et il s’en veut. Je sais qu’il n’y est pour rien, il le sait aussi, mais je comprends que ce n’est pas facile pour lui non plus.

Je prends ma douche et ensuite je passe par la chambre de Jean pour lui souhaiter une bonne nuit. Il dort déjà, j’éteins alors sa lampe de chevet. Je vais dans ma chambre et une fois couché je repasse dans ma tête tous les événements des derniers jours. La chute de nos amis dans les Fagnes, le réchauffement de ceux-ci par le biais de l’échange de chaleur par le corps à corps, le retour du séjour pour apprendre l’accident de mes parents. Ensuite la visite à maman pour enfin voir qu’elle n’est pas trop gravement blessée. Puis je pense à Ben, je me demande ce qu’il peut bien faire. Il est peut-être lui aussi au lit car il est fatigué, tout comme moi. Je m’endors donc en pensant à mon chéri !

Au milieu de la nuit je suis réveillé par Jean. Il est près de moi et me demande s’il peut dormir avec moi. J’accepte bien volontiers, je vois qu’il a les yeux rouges. Il entre dans mon lit, il est nu, tout comme moi. Je le prends dans mes bras et je lui fait un câlin. Je le calme et au bout de dix minutes il finit par s’endormir.

A huit heures vingt je me réveille en sursaut. Jean se réveille aussi. Il me fait la bise et me dit :

Jea : « Merci grand frère de m’avoir laissé dormir avec toi !

Moi : C’est normal frérot, tu avais besoin d’être rassuré.

Jea : Oui c’est vrai, mais je dois te dire que … enfin j’avais pissé dans mon lit !

Moi : Ce n’est pas grave Jean, tu es perturbé par cet accident, ne t’inquiète pas, je ne dirai rien.

Jea : (Des larmes coulent sur ses joues) Merci Phil.

Moi : De rien frérot, je t’aime petite canaille !

Jea : Moi aussi grand sensible ! »

Nous nous mettons à rire. C’est vrai que nous nous aimons. Les circonstances de la vie ont fait que nous nous sommes rapprochés comme deux frères peuvent le faire pour traverser les épreuves. C’est Jean qui a besoin maintenant d’être épaulé et je suis là pour lui. Je sais que notre sœur sera aussi présente pour lui.

Je me lève avec Jean. Nous allons dans sa chambre et nous prenons les draps sales. Comme je dois faire la lessive, je place directement les draps dans la machine avec une partie du linge de la maisonnée. Je mets la poudre à lessiver dans la bonne partie du tiroir, je mets aussi de l’adoucissant dans le bon compartiment et je lance la lessive. Jean est sous la douche et je le rejoins. Nous nous lavons et ensuite nous allons dans nos chambres respectives. Une fois habillés, nous descendons et en arrivant dans la cuisine, nous voyons que la table du petit déjeuner est dressée, c’est Anne et papa qui ont préparé ce premier repas.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 02-08-2022

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

Après la visite à l’hôpital, Phil rentre chez lui et, avec Jean et Anne, ils préparent le repas et pensent à tout ce qu’il faudra faire le lendemain en l’absence de la mère.

Ils commencent par faire la lessive, ce qui permet de cacher un petit incident survenu pendant la nuit. Comme d’habitude, les deux frères sont très proches l’un de l’autre et se soutiennent mutuellement.

Les blessures de la mère ne semblent heureusement pas trop graves et je pense qu’elle guérira sans garder de séquelles.

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 03-08-2022

(02-08-2022, 06:49 PM)Lange128 link a écrit :Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

Après la visite à l’hôpital, Phil rentre chez lui et, avec Jean et Anne, ils préparent le repas et pensent à tout ce qu’il faudra faire le lendemain en l’absence de la mère.

Ils commencent par faire la lessive, ce qui permet de cacher un petit incident survenu pendant la nuit. Comme d’habitude, les deux frères sont très proches l’un de l’autre et se soutiennent mutuellement.

Les blessures de la mère ne semblent heureusement pas trop graves et je pense qu’elle guérira sans garder de séquelles.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

De retour à la maison les trois enfants de la famille s'organisent entre eux pour que tout se passe au mieux dans l'habitation. Il s'agit de l'entretien, de la vaisselle, des repas etc...
Phil et Jean s'entendent très bien et Phil fait tout pour que son jeune frère se sente bien malgré les soucis de la nuit! Ils se soutiennent l'un l'autre.
La maman n'est grièvement blessée et elle pourra donc sortir de l'hosto sans séquelles!
Phil est toujours aussi attentif à ceux qui l'entourent, il voit que son papa est exténué et qu'il faut que les enfants de la famille l'encourage et s'occupent de toutes les taches ménagères.

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 04-08-2022

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Quelle merveilleuse entente entre les trois enfants de la famille. Le papa peut compter sur eux car il est débordé par son travail et les conséquences de l'accident au cours duquel la maman a été blessée.
Chacun prend une partie des taches a accomplir pour que la vie dans le maison se poursuive tant bien que mal.
Phil et Jean ont une belle complicité, ils veillent l'un sur l'autre.
Merci Philou pour cette belle suite.
Je t’embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 04-08-2022

(04-08-2022, 09:48 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Quelle merveilleuse entente entre les trois enfants de la famille. Le papa peut compter sur eux car il est débordé par son travail et les conséquences de l'accident au cours duquel la maman a été blessée.
Chacun prend une partie des taches a accomplir pour que la vie dans le maison se poursuive tant bien que mal.
Phil et Jean ont une belle complicité, ils veillent l'un sur l'autre.
Merci Philou pour cette belle suite.
Je t’embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Tu as une nouvelle fois bien résumé cette suite.
La famille de Phil est très unie et le fait que la maman soit hospitalisée suite à l'accident, cela a encore renforcé les liens. Les trois enfants de la famille font tout pour que le papa puisse vaquer à ses occupations professionnelles mais aussi pour qu'il puisse se retourner et agir pour le bien de tous.
Comme tu le soulignes, les deux garçons font attention l'un à l'autre.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire si régulièrement!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 05-08-2022

Nous sommes tous les quatre à table. Je vois que papa est perdu dans ses pensées. Je suis certain qu’il ne sait pas trop par où commencer. Il y a tellement de chose à faire. Je pense que je vais rompre le silence qui s’est installé depuis déjà cinq minutes. Je me lance :

Moi : « Papa, je pense que nous devons nous parler, ce n’est pas en restant silencieux que ça va changer la donne !

Pap : Heu … Phil, tu as raison. Je suis perdu, je ne vous cache pas que toutes sortes de pensées me passent par la tête. Il y a tout d’abord votre maman qui est à l’hôpital, il faut faire les courses, il faut s’organiser pour les visites, puis le reste soit la nouvelle année, je ne sais plus quoi d’autre encore.

Moi : Il faut qu’on se ressaisisse tous. J’ai besoin qu’on parle plus entre nous. Puis nous ne devons pas rester comme ça à nous quatre, il est important de voir du monde. Et peut-être l’un ou l’autre d’entre nous qui a besoin de soutient. Papa, tu es exténué, je suis certain que tu n’as pas beaucoup fermé l’œil de la nuit !

Pap : Tu es vraiment perspicace Phil, tu as raison. Bon, bougeons-nous. Anne tu veux bien faire les courses avec Jean comme nous l’avions prévu ?

Ann : Oui, pas de souci.

Pap : Phil tu t’occupes de la lessive ?

Moi : La machine tourne déjà. Je vais faire l’inventaire de ce qui risque de manquer dans les prochains jours et je vais mettre la cuisine en ordre.

Ann : Après les courses le vais faire la salle de bain à fond.

Jea : Je vais aider Anne et Phil et puis il y a bien quelque chose d’autre à faire. Papa, toi tu t’occupes de prévoir des fleurs pour maman.

Pap : Oui Jean, c’est super, tu as raison, je vais prévoir des fleurs pour maman. Jean, je sens que tu n’es pas bien pour le moment, si tu veux tu viens me parler !

Jea : Merci Papa, j’ai déjà pu avoir du réconfort auprès de mon grand frère cette nuit.

Je vois que Jean a des larmes qui sont prêtes à couler sur ses joues. Je ne sais plus quoi faire, je pense qu’il faut changer de conversation. Je dis alors :

Moi : Je pense que nous devrions prévoir ce que nous devons faire chacun afin de nous arranger pour les horaires, soit de visite à Maman, soit pour nos activités et nos rendez-vous divers, semaine après semaine.

Pap : Tu as raison Phil. Si chacun pouvait voir ce qu’il peut faire ou compte faire et préparer ça pour ce soir.

Ann : Très bonne idée.

Jea : Oui, je vais voir ce que je vais faire avec Amandine pour savoir quel jour je mange chez elle ou ici à la maison.

Moi : Je pense que nous devrions nous organiser pour recevoir nos amis à tour de rôle pour éviter d’être trop nombreux. Puis on verra au fur et à mesure des jours et des semaines.

Pap : Super. Bon je vais devoir y aller, j’ai un rendez-vous avec un client. Je serai de retour vers treize heures.

Ann : Nous allons gérer Papa, tu peux partir sans crainte.

Pap : Merci les enfants, je sais que je peux compter sur vous ! »

Papa quitte la maison. Je commence déjà à laver la vaisselle du petit déjeuner. Puis je range et lave la cuisine. Anne prépare la liste des courses avec Jean. Ils s’en vont, je poursuis ma tâche dans la cuisine et me décide ensuite à donner un coup de balai dans le salon et la salle à manger. Bref je m’occupe un peu du ménage.

Le téléphone sonne, je décroche. C’est Ben, je suis si heureux de l’entendre. Il me demande comment ça va pour moi et le reste de la famille. Il me dit que sa maman, Arlette, veut savoir si nous allons passer le réveillon de nouvel an chez eux. Je ne sais pas quoi dire. Ben me passe alors Arlette. Je lui explique que je suis seul et que je vais donc en parler en famille lors du dîner. Elle insiste pour que nous acceptions. Puis c’est Ben qui reprend le cornet et qui me signale qu’il passera l’après-midi avec moi. Je suis content de le voir, j’ai envie d’être dans ses bras et je suppose qu’il s’en doute.

Voilà Anne et Jean qui reviennent d’avoir fait les achats pour les prochains repas. Anne me remercie d’avoir nettoyé la cuisine, elle se rend compte que le reste du rez-de-chaussée est rangé. Je lui donne un coup de main pour préparer le repas. Jean me signale que la machine à laver est terminée et qu’il a mis pendre le linge au fond du garage.

Je pense que nous avons chacun pris nos responsabilités. Chacun sait ce qu’il a à faire et sait aussi donner un coup de main à l’un ou l’autre pour le bien de tous.

Je me sens un peu troublé par tout ce qui se passe. Je décide de téléphoner à Marie. Je lui explique dans les grandes lignes ce qui s’est passé. Elle est chagrinée pour maman. Elle me dit qu’elle va passer cet après-midi près de moi. Je la remercie. Une fois la communication terminée, je me dis qu’il faut prévenir les grands-parents. C’est à papa à le faire, ce midi je lui en parle.

Le repas est presque prêt et la maison est rangée. Je dresse la table avec Jean pour le dîner alors que notre sœur téléphone à André. J’en profite pour demander à Jean comment il se sent, en ajoutant que je suis là pour lui s’il a besoin de parler. Jean me répond que ça va aller, que le plus dur est passé car nous sommes ensemble en famille. Il se demande s’il ne va pas inviter Amandine cet après-midi ! Je pense que c’est une très bonne chose. J’ai l’impression que nous allons avoir chacun notre chéri en visite.

Papa rentre de son rendez-vous professionnel. Il est content de voir que la maison est en ordre et que nous allons pouvoir passer à table. C’est ce que nous faisons dans les minutes qui suivent. C’est le moment de parler à papa et de lui dire qu’il faudrait avertir mamy et papy de l’accident et de l’hospitalisation de maman. Je suggère à papa d’aller les trouver plutôt que faire cette annonce par téléphone. Je crains que mes grands-parents soient troublés par ce qu’il s’est passé et que de vive voix c’est plus facile pour trouver les mots mais aussi de voir leur réaction. Papa et Anne abondent dans mon sens. Jean ajoute que c’est en effet préférable. Papa comprend très bien et décide d’aller rendre visite à nos grands-parents en fin d’après-midi.

Papa débarrasse la table avec Jean. Je commence la vaisselle en demandant à Anne de profiter d’un moment pour se reposer dans un fauteuil au salon. Je me suis rendu compte qu’elle avait les yeux de plus en plus cernés. Je suis certain qu’elle n’a pas beaucoup dormi cette nuit. Elle me fait un large sourire et va s’y reposer. Nous faisons la vaisselle à trois : c’est d’ailleurs l’occasion de parler « entre hommes » !

C’est vers quatorze heures que la sonnette d’entrée retentit. Je vais ouvrir et c’est ma chère amie Marie qui est là. Je la laisse entrer. Je suis tellement ravi de la voir. Je la prends dans mes bras et la remercie d’être passée me voir. Nous allons dans ma chambre pour être tranquilles en vue de parler.

C’est chaque fois un immense bonheur que de bavarder avec elle. Elle a l’art de me laisser la parole, de me donner une réponse ou même de laisser un blanc, comme une respiration dans notre conversation. Nous conversons de maman et de l’impact de cet accident sur la vie de la famille mais aussi du trouble qu’il a provoqué, tant pour moi que pour les autres. Je lui parle aussi de Jean, en lui disant qu’il a fait pipi au lit deux nuits de suite. Je lui demande de garder ça pour elle de peur de le froisser, d’autant plus que je lui avais certifier que cela resterait entre lui et moi ! Marie a bien compris. Elle me dit encore que si cela devait encore durer plusieurs nuits, qu’il faudrait convaincre Jean de nous en informer pour qu'il puisse consulter un spécialiste. Précisément, j’y pensais et j’en ai donc la confirmation.

Je suis étonné de ne pas avoir pleuré en parlant avec Marie. Elle m’en fait la remarque, elle sait que souvent les larmes coulent quand j’évoque avec elle mes soucis. Bref, je pense que maman n’ayant pas été en danger vital, c’est ça qui m’a très fort rassuré.

Je demande à Marie comment va Isabelle. Elle me dit qu’elle va bien et qu’elle est partie trois jours chez sa grand-mère qui, elle au contraire n’est pas très bien pour le moment. Marie me propose de nous revoir après le réveillon de nouvel an pour dîner ou souper tous ensemble. J’approuve évidemment. Cela devrait se passer chez elle, Henriette, sa maman, lui demandait justement de prendre de mes nouvelles sachant qu’elle devait passer à la maison.

Alors que nous discutons, on frappe à la porte de ma chambre. Je dis « entrez ». C’est Ben qui ouvre et qui entre. Il vient vers moi et me prend dans ses bras. Il m’embrasse ensuite à pleine bouche. Après ce baiser il salue Marie et lui fait la bise. Nous parlons à trois de ce qui s’est passé. Bien entendu, Marie invite Ben à se joindre à nous pour le repas qu’elle compte mettre sur pied.

Je suis très heureux d’avoir mon Ben et Marie, ma confidente, auprès de moi. Je propose que nous descendions pour prendre une collation. Nous sommes surpris Marie et moi de voir qu’Amandine et André soient là eux aussi ! Le café passe dans le percolateur, du lait chauffe pour celui qui veut un cacao chaud et deux tartes trônent sur la table. Je reconnais la tarte au riz, elle a été apportée par André, elle vient de la pâtisserie située au coin de sa rue. L’autre tarte aux cerises a été apportée par Amandine. Papa apporte les tasses et s’occupe de mettre le café dans le thermos.

Nous nous installons autour de la table, nous pouvons voir que chacun de nous affiche un beau sourire. C’est important de retrouver un peu de calme et de « zénitude » dans la maison. Nos compagnon et compagnes y sont pour quelque chose, mais aussi mon amie de cœur. Je sens aussi que papa semble moins stressé. Il sait maintenant que nous allons traverser cette période avec volonté et remplie de bonnes ondes positives !



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 05-08-2022

Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

Il s’en sortent finalement pas trop mal, chacune et chacun fait du mieux qu’il peut pour que la vie continue malgré l’absence de la mère. Il faut penser à énormément de choses, avertir les grands-parents.

Phil est réconforté par la présence de Ben et de Marie, sa confidente, et tout le monde se retrouve pour une collation bien méritée.

Ben aura-t-il la possibilité de réconforter Phil plus intimement, malgré la situation ? Nous allons certainement le découvrir prochainement.

Je te souhaite un très bon week-end et je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 06-08-2022

(05-08-2022, 04:21 PM)Lange128 link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

Il s’en sortent finalement pas trop mal, chacune et chacun fait du mieux qu’il peut pour que la vie continue malgré l’absence de la mère. Il faut penser à énormément de choses, avertir les grands-parents.

Phil est réconforté par la présence de Ben et de Marie, sa confidente, et tout le monde se retrouve pour une collation bien méritée.

Ben aura-t-il la possibilité de réconforter Phil plus intimement, malgré la situation ? Nous allons certainement le découvrir prochainement.

Je te souhaite un très bon week-end et je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui le trois enfants de la famille se débrouillent très bien, chacun fait comme il peut parfois avec l'aide de l'un ou l'autre. Pas évident de dire aux grands-parents que leur fille a eu un accident et qu'elle est à l'hôpital. Cela incombe au mari et non aux petits-enfants!
Ben et Marie sont là pour soutenir Phil. Les autres compagnon et compagne sont aussi présents pour Anne et Jean.
Bien entendu que Phil et Ben pourrons être réunis pour s'aimer, cela leur fera le plus grand bien!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Très bon week-end à toi également.

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 08-08-2022

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Pas facile pour la famille, après l'accident et l’hospitalisation de la maman, le papa et les trois enfants doivent s'organiser. Phil se rends compte que son papa n'est pas bien. Phil a déjà pris certaines choses en main dont la lessive. L'incident de la nuit est déjà résolu et Jean peut être rassuré.
La présence des ami(e)s est la bienvenue, cela permet aux jeunes de la maison d'être soutenus.
Un tour de rôle est mis sur pied pour rendre visite à la maman.
Merci Philou pour cette suite qui nous montre combien les membres de la famille sont unis.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 08-08-2022

(08-08-2022, 09:20 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Pas facile pour la famille, après l'accident et l’hospitalisation de la maman, le papa et les trois enfants doivent s'organiser. Phil se rends compte que son papa n'est pas bien. Phil a déjà pris certaines choses en main dont la lessive. L'incident de la nuit est déjà résolu et Jean peut être rassuré.
La présence des ami(e)s est la bienvenue, cela permet aux jeunes de la maison d'être soutenus.
Un tour de rôle est mis sur pied pour rendre visite à la maman.
Merci Philou pour cette suite qui nous montre combien les membres de la famille sont unis.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Beau résumé de la suite, comme à chaque fois!
Oui les trois enfants de la famille s'organisent pour que la vie en famille sans la maman se passe au mieux.
La présence des compagnons et compagne des enfants est réconfortante pour eux.

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 09-08-2022

Papa se décide d’aller voir Mamy et Papy. Il me demande si je veux l’accompagner. Je le remercie mais je préfère que ma sœur ou Jean s’y rende. Je ne veux pas laisser Marie et Ben en plan. Entendant ma réponse, Marie dit qu’elle aimerait voir maman. Je vois alors que Ben est sur le point de dire aussi qu’il est d’accord d’y aller avec moi. Je demande alors à papa de nous déposer devant l’hôpital. Je prends Marie et Ben dans mes bras et je leur dis « un grand merci ».

Nous arrivons à l’hosto avec le véhicule de remplacement du garage. Papa nous laisse en descendre et nous signale qu’il viendra nous reprendre après sa visite chez mes grands-parents. Nous entrons dans le grand hall d’accueil. Je me rends compte qu’il y a assez bien de monde, c’est d’ailleurs l’heure des visites. Nous prenons l’ascenseur et arrivons dans le couloir et ensuite devant la porte de la chambre. Je frappe et entre. Je vois deux personnes de dos qui sont occupées à discuter avec maman. Je reconnais les voix de Véronique et de Joseph, les parents d’André et d’Henri.

Marie elle aussi est surprise de les voir. Nous nous avançons auprès du lit. Je vais vers maman pour l’embrasser. Ses yeux s’éclairent à ma vue. Puis c’est Ben, suivi de Marie, ils viennent saluer maman en lui donnant un bisou. Je salue évidemment Véronique et Joseph, je les remercie de leur présence auprès de maman. Véronique me fait un câlin. Elle sait que je suis assez émotif. Elle fait la bise à Ben après lui avoir fait un câlin et la même chose avec Marie.

Véronique et Joseph veulent nous laisser en famille, mais maman demande qu’ils restent encore un peu. Nous bavardons alors tous les six. Maman semble aller mieux. Marie et Ben discutent entre eux, je pense qu’ils parlent de moi, je sais que c’est en bien. De mon côté je bavarde avec Véronique qui me dit qu’André lui a expliqué la conversation qu’il avait eue avec moi la veille. Elle m’encourage à faire de mon mieux pour que la famille et mon papa puissent passer le cap. Elle ajoute que je peux l’appeler si je rencontre le moindre souci. Elle ne veut pas s’imposer auprès d’Anne, ma sœur, l’amie de son fils aîné ! Décidément Véronique est attentive à ne pas brusquer les gens, mais bien à leur laisser le loisir d’accepter ses conseils ou pas.

J’ai une pensée pour Henri. Je sais qu’il aurait fait comme Ben, qu’il serait lui aussi venu avec moi pour rendre visite à maman. Il va être temps pour les beaux-parents d’Anne de quitter la chambre. Maman les remercie pour leur visite.

Marie et maman parlent de l’accident et des conséquences qu’il implique. Puis nous évoquons à nouveau ensemble le séjour dans les Hautes Fagnes. Marie écoute ce que Ben et moi racontons, car elle n’est pas au courant des aventures que nous avons vécues.

Papa entre alors dans la chambre. Je remarque qu’il a les traits tirés. Je me demande comment s’est déroulée la visite chez mamy et papy, mais plus précisément l’annonce de l’accident et de l’hospitalisation de maman. Papa explique alors à maman :

Pap : « Ma chère Jacqueline, je suis allé voir tes parents et je les ai mis au courant de ce qui s’est passé. J’ai préféré le faire de vive voix à la demande de Phil !

Mam : Tu as bien fait. C’est mieux pour eux, car par téléphone ils n’auraient pas pu prendre pleinement conscience de ce qui s’est passé.

Pap : Très juste et Phil avait raison, ils ont été nettement mieux informés et rassurés.

Mam : Comment ont-ils pris la chose ?

Pap : Ta maman a été un peu secouée, mais ça a été lorsque j’ai dit que tu es toujours restée consciente et que tu pouvais rentrer à la maison dans la quinzaine.

Mam : Heureusement car je ne sais pas comment ils auraient réagi si tu avais seulement téléphoné.

Pap : Ils veulent venir te voir, je leur ai proposé de les prendre après-demain.

Mam : Très bien. Merci chéri. Au fait, comment ça va à la maison ?

Moi : Ça va maman, nous nous occupons de gérer et nous savons ce que nous devons faire !

Mam : Je n’en doute pas.

Pap : Tu sais Phil a déjà fait deux machines à laver.

Mam : Super Phil. Tu es l’homme de la situation.

Moi : Merci maman, mais il n’y a rien de compliqué, tu m’avais déjà montré comment faire !

Mam : Il n’empêche, tu fais ce que tu peux et c’est déjà bien comme ça.

Mar : Eh bien si je m’attendais à ce que Phil fasse la lessive ! »

Eclats de rire général. Ben lui aussi semble étonné de savoir que je participe à certains travaux ménagers. Nous sommes contents de voir maman rire elle aussi, malgré ce qu’elle vit. Il va être temps de rentrer et c’est le moment de dire au revoir à maman. Je lui fais un câlin sans trop la serrer ensuite je lui donne un gros bisou sur la joue. Marie et Ben lui font la bise. Papa lui donne un bisou sur la bouche en la prenant dans ses bars. Maman semble apaisée et contente d’avoir eu de la visite. Elle sait qu’elle aura toujours du monde auprès d’elle.

Nous rentons à la maison. Dehors il fait froid, il commence à geler. Papa décide d’allumer le feu ouvert pour passer la soirée. Ben et moi préparons le souper, c’est très simple, c’est pain avec charcuterie et fromage. La table est dressée et la victuaille est présentée sur deux plats, le pain dans la corbeille à pain comme il se doit. Papa nous demande de mettre également deux carafes d’eau.

Le repas se passe très calmement, pas beaucoup de conversation étant donné les circonstances. Maman est à l’hôpital et nous pensons à elle. Je serai content quand elle sera de retour à la maison nous pouvant certes pas faire grand-chose, mais elle sera auprès de nous et elle aura donc de la compagnie.

Après être resté un moment près du feu, je propose à Ben de monter dans la chambre et d’écouter de la musique. Papa nous dit qu’il va lire un livre au calme dans le salon, Anne se propose de faire un puzzle avec Jean sur la table de la salle à manger.

Ben me propose d’écouter « 4 Way Street » de Corby, Stills, Nash & Young. Excellente idée, cet album est sorti en 1970. C’est donc couché sur mon lit que nous écoutons ce très beau vinyle. Pour la suite je choisis d’écouter du Pink Floyd, « Atom Heart Mother ». C’est l’occasion de se plonger dans cet univers si particulier. Le disque se termine et je m’aperçois que Ben s’est endormi. Je le réveille doucement car il va être temps de se préparer pour la nuit, soit passer par la douche et se laver les dents.

Mon chéri sort donc de sa léthargie et comprend qu’il s’est assoupi. Nous nous dévêtons pour passer à la salle d’eau. C’est à deux que nous prenons notre douche. Alors que nous nous brossons les dents, on frappe à la porte, c’est Jean. Nous l’invitons à entrer. Il est nu et se dirige vers la douche. Nous nous souhaitons une bonne nuit et revenons dans ma chambre.

Nous nous glissons sous les couvertures, nus comme des vers. C’est vrai que c’est ma tenue préférée depuis quelque temps déjà. Ben lui aussi a opté pour cette tenue ô combien séante et sans fioriture ! J’avance ma tête vers celle de Ben. Je lui donne baiser sur les lèvres. Puis je m’installe convenable contre lui, ma tête dans le creux entre son cou et son épaule. Les cheveux blonds de mon chéri recouvrent en partie mon visage. J’aime bien me blottir ainsi. Ben m’enserre le buste avec son bras et de sa main il parcourt ma poitrine en la caressant avec volupté !

Inutile de dire que mon anatomie se réveille sous l’effet des caresses prodiguées par l’autre main de mon amoureux. Bien entendu je laisse alors ma main prendre position sur le pubis de mon chéri. Je sais que nous allons nous prodiguer des caresses de plus en plus appuyées et que nous allons nous faire jouir l’un l’autre.

Nos mains « chercheuses » trouvent l’objet de leurs désirs. Mes doigts se posent sur la colonne de chair de mon Ben d’amour. Ils se resserrent pour envelopper cet appendice dressé. Mon pouce vient caresser le gland déjà humide de mon chéri qui déjà râle de plaisir. De son côté il s’applique à me donner lui aussi des sensations appuyées en s’attardant avec son pouce sur le méat de mon gland. Bien entendu ça me procure des frissons. Nous poursuivons en prodiguant des mouvements de va et vient sur nos verges dures et gorgées de sang. Les mouvements sont alternés, soit lents et ensuite plus vifs, sans aller trop vite non plus. Des râles se font entendre de part et d’autre du lit. Sachant que je vais arriver au point de non-retour, Ben arrête les mouvements et vient serrer mon pénis sous le gland. Je sens alors que l’effet préparatoire à l’éjaculation s’est estompé. Ben reprend un peu plus tard ses mouvements alternatifs et refait la même chose pour interrompre le processus. Une nouvelle fois il reprend son travail au niveau de mon boute-joie et je sais qu’il va me laisser prendre tout mon plaisir sans le retarder à nouveau. Effectivement je sens bien que mon ventre papillonne, que mon corps tout entier commence à se crisper. J’arrête de branler Ben car je me concentre sur ma jouissance. Puis je sens que c’est parti, une vague inouïe me submerge, j’éjacule comme jamais, les sensations ressenties sont décuplées et je projette ma semence qui atterrit d’abord sur mes cheveux, ensuite sur mon visage et celui de Ben et sur mon torse pour terminer. Je suis las, je m’écroule tel un cheval fourbu.
Je suis conscient que Ben attend lui aussi de pouvoir jouir. Je reprends alors les mouvements masturbatoires le long de sa tige d’amour. Je tente moi aussi de faire la même chose, soit de ralentir la montée de l’orgasme et par deux fois je serre sa verge sous le gland. Je sais que je vais procurer à mon chéri un orgasme comme je viens de connaître. Je m’applique donc à ce que Ben arrive à ressentir un maximum de sensations, de fait, je sens que sa sève va monter et se déverser sur nos deux corps. Il se cabre et dans un râle profond il éjacule, le premier jet frappe la tête du lit, les suivants viennent s’écraser sur nos visages et nos corps.
Comme moi, Ben se laisse aller, à bout de force, en reprenant sa respiration, couché à côté de moi. Nous nous regardons et nous nous embrassons avec quelques filets de sperme sur les lèvres. C’est la première fois que je jouis si fort. Je me demande qui a donné cette astuce à mon chéri pour ainsi décupler la jouissance.

Je lui donne deux mouchoirs en papier pour qu’il efface les traces sur son corps et de mon côté je fais de même. Nous nous regardons les yeux pétillants et remplis d’étoiles. Nos bouches se retrouvent pour un baiser profond, laissant nos langues danser cette sarabande tant et tant de fois exécutée !



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 09-08-2022

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
La visite à la maman de Phil se passe bien. Les parents d'André sont même présents.
La maman est tenue au courant des activités des enfants.
De retour à la maison, c'est le moment de décompresser. Phil et Ben écoutent de la musique.
C'est le moment d'aller lit, Phil et Ben se donnent du plaisir. Ils font bien, car inutile de se morfondre, la vie continue.
Merci Philou pour cette suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 09-08-2022

(09-08-2022, 12:18 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
La visite à la maman de Phil se passe bien. Les parents d'André sont même présents.
La maman est tenue au courant des activités des enfants.
De retour à la maison, c'est le moment de décompresser. Phil et Ben écoutent de la musique.
C'est le moment d'aller lit, Phil et Ben se donnent du plaisir. Ils font bien, car inutile de se morfondre, la vie continue.
Merci Philou pour cette suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Oui la maman de Phil reçoit beaucoup de visite alors qu'elle est à l'hosto.
Phil et Ben prennent du temps pour se relaxer, ils écoutent de la musique. Ils ont raison, car il faut qu'ils fassent descendre tout le stress dû à cet accident.
Bien sûr qu'ils font bien de s'aimer, la vie continue. La maman va beintôt rentrer à la maison et dans quelques semaines tout sera rentré dans l'ordre.

Merci Philippe de suivre le récit de chaque fois laisser un commentaire!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 09-08-2022

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

Quelque chose m’a fait rire : on dirait que faire la lessive est tellement compliqué que seules les femmes peuvent le faire. Ma belle-sœur avait aussi eu une maladie ou un accident et elle avait très étonnée que mon frère sache faire la lessive, et même trier le linge d’après les températures de lavage. Cela va se compliquer lorsque Phil devra repasser ses chemises… Il préférera mettre des tee-shirts jusqu’au retour de sa mère.

Ben et Phil essaient de profiter au maximum de leur masturbation en retardant le plus possible l’éjaculation. C’est bien de varier les plaisirs et de ne pas avoir toujours la même routine. Un jour on peut avoir envie de jouir très rapidement et un autre jour on prend son temps.

Je t’embrasse.
Daniel