Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 16-09-2022 La liste des mots de septembre Contrairement à mon habitude, je vous poste le dernier texte reçu en premier. Son auteur m’avait demandé fin aout en quoi consistait le jeu. Je lui ai répondu : Pour la liste des mots, le jeu est assez simple, il consiste à écrire un récit dans lequel tu dois tous les insérer - dans l'ordre de ton choix - mais de façon cohérente. Si la règle est simplissime, l'exercice l'est nettement moins. Bon courage ! Et le lendemain je recevais déjà sa prose… ;D ;D ;D Première Liste de mots -abracadabrantesque -bicéphale -réminiscence -contamination -mercantile -grandiloquant -claquemuré -électrolyse -coloquinte -Zébulon C'est une réminiscence du passé qui me fait vous raconter l'histoire du grandiloquant Zébulon. Il n'était pas né sous l'aigle impériale ni même bicéphale mais sous le drapeau Français. Claquemuré dans son lycée il s’ennuyait. Seule la science l'intéressait. Lors d'une expérience où son professeur à l'aide d'une coloquinte lui montra qu'on pouvait faire de l'électricité et qu'avec plusieurs on pouvait faire une électrolyse, notre Zébulon fut pris par une contamination mercantile. Il testa, expérimenta et… s’électrocuta. Telle est l'histoire abracadabrantesque de Zébulon mort d'une Drôle de façon. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 16-09-2022 Concis mais complet, chaque mot est inséré parfaitement à sa place, sans effort apparent, sans incongruité ni bizarrerie de style, et cerise sur le gâteau, la fin est étrangement amusante ! Pour moi, c'est réussi Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 17-09-2022 Très bien trouvé! ("Défense de toucher à un fil même tombé à terre : danger de mort"*) --------------------------------------------- *Nos voisins allemands écrivent : "Danger pour la vie". Cela semble plus logique. Il n'y a que James Bond qui puisse "mourir deux fois", si j'en crois un des films des années 70... Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 17-09-2022 Seconde Liste de mots -abracadabrantesque -bicéphale -réminiscence -contamination -mercantile -grandiloquant -claquemuré -électrolyse -coloquinte -Zébulon Aussi abracadabrantesque que cela puisse paraître, notre classe avait eu l'occasion de faire un long voyage d'étude à Rome. Soyons honnête, le terme d'étude est un peu grandiloquant car franchement il aurait fallu compléter ce titre par "sur la contamination", sans forcément préciser qu'il s'agissait des MST car jeunes et en pleine forme (eh oui !) nous n'y sommes pas allés de main morte, main au sens figuré mais surtout… enfin vous voyez ce que je veux dire ! Les années ayant passé, mes réminiscences sont assez vagues mais suffisamment pour me souvenir qu'en pleine nuit j'ai vu deux têtes d'amis très chers penchées sur moi à moins que ce fut celui que j'aimais le plus qui se serait déguisé avec un costume bicéphale. Je n'avais jamais su quelle bouche avait accueilli mon sexe mais je vous assure que Zébulon et ses neuf frères et sœurs se seraient délectés de manière gratuite car je n'avais, dans ma générosité, aucune pensée mercantile. Lorsque le lendemain je narrais à mes copains mes aventures nocturnes, chacun exprima son opinion, bien souvent farfelue. L'un deux demanda très sérieusement à voir ma petite rondelle ce que je refusais de prime à bord mais sous les applaudissements de mes amis force me fut de m'exécuter. Non, ce n'est pas ça dit l'inspecteur autoproclamé, vu les traces sur ton drap qui ressemblent à une fleur j'ai pensé que tu avais accepté l'intromission de cette plante qui ressemble à une courge dont j'ai oublié le nom, ah cela me revient cette coloquinte aux multiples propriétés. Eclat de rire général et la conclusion que cela ne pouvait pas être, même une électrolyse aurait laissé des traces. Le propriétaire de la pension où nous logions nous fit la gueule toute la journée, tout comme d'autres hôtes, tous se plaignant du bruit que nous avions fait. Le soir, notre professeur nous a claquemurés dans notre dortoir. Des couples temporaires se sont formés, je ne suis pas certain que ce fut moins bruyant ! Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 18-09-2022 Cette fois, certains mots semblent avoir été légèrement placés en forçant un peu, MAIS il y a une dimension très gentiment érotique (quoiqu'une coloquinte... mais je ne juge pas :), donc... OK Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 18-09-2022 Troisième Liste de mots -abracadabrantesque -bicéphale -réminiscence -contamination -mercantile -grandiloquant -claquemuré -électrolyse -coloquinte -Zébulon — Hé, Zébulon, tu fais quoi, cette fin de semaine ? lança le grand Geoffroy, une des stars du basket universitaire. — Hein ? Mais pourquoi tu m'appelles comme ça ? — T'as dit l'autre jour que ta mère s'appelait Léa, non ? — J'vois pas le rapport ! fit Xavier, haussant les épaules d'un air boudeur. — Eh ben ! Dans la bible, Zébulon est un des fils de Léa, et toc ! Et j'trouve que ça te va bien ! Les autres approuvèrent bruyamment. On était dans les douches, après l'entraînement du vendredi soir. Xavier savait qu'il serait claquemuré chez lui pendant deux jours : non qu'il fût agoraphobe ni qu'il manquât d'amis, mais décidément, la vie sociale n'était pas son fort. On se doucha gaiement, et Geoffroy prit Xavier à part : — Te fâche pas, Zébulon ! J'organise une partouze demain soir, et je manque de bites... J'ai pensé à la tienne : j't'ai pas vu en état de marche, mais j'imagine qu'avec ce que tu te trimballes, là... tu dois faire gueuler, quand tu perfores ! — Mais, mais... bêla Xavier. — On serait une douzaine, avec des meufs chaud-chaud-chaudes ! T'as pas de copine, toi, hein ? Alors me dit pas que tu vas t'astiquer le concombre jusqu'à te faire bouillir la coloquinte tout seul pendant deux jours ! Le verbe grandiloquent de Geoffroy dut faire sourire Xavier, alors que le mecton poursuivait : — On pourrait partager une présidence bicéphale... — Hein ? — Ma super belle queue, et la super belle tienne ! — Ha ! — Me dis pas que t'es jamais raide ! Xavier était effondré. Autant vous confirmer ce que vous pressentez déjà : cet élégant jeune homme était puceau jusqu'à l'os. Et la perspective de perdre sa vertu dans une telle société le refroidit hautement. Mais Geoffroy semblait tenir à son idée, qui insista, et même proposa de prendre l'apéro ensemble, afin de « causer »... Xavier refusa, mais devant l'insistance du garçon, il finit par céder... et même de se laisser imposer l'apéro chez lui, entièrement assuré par Geoffroy. Geoffroy, selon toute apparence, était sûr de lui. Néanmoins, remarqua Xavier, il se chargea à la supérette du coin de deux bouteilles de bulles et d'une de gin... N'ayant rien contre les unes, ni l'autre, il se contenta d'en sourire in petto. Prudemment, il chopa juste avant de quitter le magasin un beau saucisson sec, au cas où... C'est que ce garçon, encore qu'il fût gentiment musclé, n'était pas plus résistant que ça aux effets de l'alcool. Posé contre lui dans son mini canapé — Xavier disposait d'un studio — Geoffroy servit joyeusement les bulles, en attaquant directement son sujet : la bite de Xavier avait toute sa place dans sa « petite réunion » du lendemain... Comme la chèvre de Monsieur Seguin, Xavier batailla longtemps... mais sans céder. Enfin, et alors que le saucisson (du bon) avait été largement ébréché, Geoffroy lâcha : — P'tain ! Faut qu'tu la voyes, ma bite, et si t'as pas envie de l'imiter, alors t'es une couille molle ! Mate ça ! Et de se lever pour virer ses chausses, comme son haut, d'ailleurs. Xavier l'avait cent fois vue, cette beauté velue et musclée, dans les vestiaires ! Mais là, on était en privé... et déjà un peu avinés. Bref, il eut un genre de frisson, surtout quand Geoffroy se saisit la bite qui, certes, était de belle ampleur déjà en sa mollesse présente. Et l'agita sans ardeur certes, mais... assez efficacement pour qu'elle prît une de ces ampleurs... Oh, la belle ampleur ! — Allez, aboule la tienne ! Vu le morcif mou, j'en attends plein la vue ! Xavier sourit... mais il s'avouait un peu pété quand même. Néanmoins, il obtempéra en se déloquant. Il ne bandait pas déjà, mais... la situation était si... Bref, il était sur un genre de nuage certes un peu vacillant, mais il eut encore assez de contrôle de lui-même pour botter en touche : — T'es vachement poilu, toi ! — Oh ! fit Geoffroy, surpris, oui, oui... T'aimes pas ? — Si : ça fait super viril, oui ! Tes meufs, elles disent quoi ? — Surtout que j'en ai trop... là... ou là... J'ai envie de me faire épiler... par électrolyse. — Moi, je le ferais pas. — Hein ? Et pourquoi ? — Les poils, c'est ça qui fait le mec. Les mecs épilés, c'est des pétasses qui s'assument pas ! — Ho ! fit Geoffroy, stupéfait. Mais... — Moi, j'en ai moins que toi, mais... chuis content de ma touffe. — Oui... t'as raison... fit mollement un Geoffroy incertain. — Touche, dit Xavier en prenant la main de Geoffroy pour se la poser sur la touffe. Un peu pété lui aussi, Geoffroy caressa la gentille fourrure... pour voir la bite de Xavier croitre doucement, mais sûrement. Et il sembla ne savoir que faire, quand le beau chibre se fut posé sur le dessus de sa main... — T'es sûr que ça fera l'affaire, pour tes p'tits projets ? demanda Xavier en un sourire ironique. — P'tain, t'es super monté, oui ! Ça va gueuler un max, quand tu vas fourrer ! Oh p'tain ! Je pensais pas que... — Toi aussi, t'as de la tige de compète ! — Tu crois ? demanda Geoffroy, pas trop sûr de lui. Des fois... elles la trouvent trop épaisse, et... — Ben... faut voir. Je peux ? demanda Xavier en avançant la main. Sans attendre de réponse, il se saisit du gros mandrin de Geoffroy, qui soupira. Et même se renversa sur le petit sofa. Xavier alors se mit à branler doucement le superbe objet, animant son épais prépuce. Geoffroy se mit à ronronner, doucement, d'abord. Mais poussa un petit cri quand il sentit la bouche de Xavier se refermer sur son gland. Trop tard, évidemment, et de toute façon... Xavier faisait ça bien. Le moment dura gentiment. Et ce ne fut pas Geoffroy qui s'en plaignit ! Enfin, alors que Xavier était remonté à la surface pour respirer un peu, il s'entendit demander : — Tu me la mets, mon beau bébé ? — Hein ? Mais non, non ! — Si, si ! — Je fais pas ça, moi ! — Bon ! Loin de moi toute idée mercantile, mais... j'te propose un marché. Si tu me la mets, je viens à ta touze demain. — Mais... Mais... Mais !... hoqueta Geoffroy. Je suis pas... — Si : t'es parfaitement en état de me démonter le fion, mon bébé. Et puis... tu seras le premier. — Aaaah ! Non, non ! — Rassure-toi : y a pas de contamination possible : demain, tu bourres toutes les chattes que tu veux ! — Mais c'est ab... ab... — Abracadabrantesque ? — Je... Oui, oui ! — Mais réel. Viens, mon bébé ! Me dis pas que t'as jamais touché un mec, au bahut ? — Ben... — Tu vois ! T'as bien des réminiscences, non ? T'façon, pour ce qui est de fourrer, tu t'y connais, non ? — Oui, mais p'tain... T'es... — T'occupe pas de ce que je suis, et bourre-moi ! Ce n'était pas là le langage habituel de Xavier, oh nenni !Mais la bonne ration de crémant et l'urgence de la situation avaient ensemble fait tilt en sa fraîche cervelle, et il était désormais prêt à tout, cet enfant-là ! Et Geoffroy bandait si fort qu'il eût été bien en peine de refuser son concours à cet amusant projet... Que le lecteur ne s'effraye pas dès l'abord ! Xavier, tout niaiseux qu'il était, avait tout de même acquis un petit matériel qui lui avait permis de s'entraîner gentiment. Aussi la bonne dose de gel dont il enduisit le fort vit de Geoffroy suffit-elle à permettre l'ouverture... des négociations. Certes, il dégusta un peu, au début, Xavier... mais pas question de le faire savoir ! Respirant à fond, il s'efforça de se détendre au maximum et ma foi, il ne fut pas au martyre quand il sentit en lui l'entièreté du beau vit de Geoffroy. — Ça va, t'es sûr ? demanda doucement iceluy. — Oui. Commence lentement, et j'te dirai. Ainsi fut fait. Étrange moment pour ce puceau-là, dont les fantasmes allaient plutôt vers de cachectiques princes charmants aux allures de premiers communiants... et qui se faisait embourber par une solide bestiole poilue et montée comme jamais ! Mais à sa surprise, Geoffroy fut extrêmement précautionneux, et même tendre, ne manquant pas de s'informer de l'état de son patient au cours de l'action. Xavier ne tarda pas à y trouver son avantage, qui se mit à gémir doucement, puis de plus en plus fort, tandis que les minutes passaient... Enfin, il exhorta Geoffroy à se lâcher, et ce cosaque-là ne fit pas dans la demi-mesure ! Xavier se mit à bramer comme un hippopotame amoureux, alors que Geoffroy suait de toute part... et la séance dura de beaux quarts d'heure, où Xavier exigea de changer de position moult fois. Pour terminer sur le dos, avec les naseaux fumants de son baiseur sous le nez. Là, il n'eut pas besoin de demander pour recevoir ce qu'il voulait depuis un temps... Geoffroy l'embrassa à pleine bouche, et avec une furie ! Quand cette force de la nature l'eut bien empli, il feula : — Fais-moi jouir, bébé, branle-moi comme un fou ! Et Geoffroy de s'exécuter en soufflant encore... Avachis sur le lit, les mecs soupirèrent un moment, avant que Geoffroy murmurât : — P'tain... J'y crois pas ! — T'es... génial, Geoffroy... susurra Xavier, génial. — Oh, ça... je sais pas trop. — Si tu veux toujours de moi, demain... j'en suis ! — Oui, mais... Mais... Oh, je sais pas quoi dire,là... — Je toucherai aucun mec, si c'est à ça que tu penses. — Euh... — En revanche, hésite pas à me foutre la main au cul, parce que les nanas, moi... connais pas ! — Oh p'tain !... Elles sucent, quand même ! Après la douche, on termina les bulles, et Xavier déclara : — Tu dors pas ici, hein ? Sinon j'te vide jusqu'à la moelle, et demain tu ressembleras à une serpillière desséchée ! — Fou, ce mec ! — Et tu t’rappelles que demain, je nique des meufs pour la première fois... et sans doute la dernière ! Geoffroy promit que tout irait bien. Sur le pas de la porte, il hésita un instant... mais accepta le baiser vorace que Xavier lui donna, longuement. Un Xavier qui ne savait plus du tout où il était, après cette soirée totalement invraisemblable ! Et qui se demandait bien ce qui l'attendait, le lendemain soir... Il passa son samedi à bander... dès qu'il pensait à Geoffroy. Mais aussi à refuser de se toucher... et ce fut, ma foi, fort emprunté qu'il parut chez Geoffroy, qui disposait du bel appartement de ses parents. Comme annoncé, on y était une bonne douzaine. Pour cause d'efficacité, tout le monde fut prié de se désaper, quand on fut au complet. Les filles applaudirent en voyant leurs futures proies et se jetèrent dessus sans autre préavis... tandis que ces Messieurs sirotaient leur apéro... Xavier échangea un regard entendu avec Geoffroy quand la Marie-Solange lui happa la bite goulûment... mais la vue de ces mecs se mettant à bander l'incita à bien faire ! On avait à peine entamé le buffet que les filles avaient largement attaqué le dessert... Et Xavier ne s'en sortait pas si mal, vu qu'il était chevauché par la Sophie-Charlotte... Et ailleurs, on se moquait bien des petits fours... Ça niquait donc depuis un bon p'tit moment, et avec allégresse, quand il y eut une sorte de coup de tonnerre : une des nanas proposa que les mecs se suçassent : — C'est vrai, ça ! Ça nous excite à mort, de voir des beaux mecs se pomper la bite ! — Ouiiiii ! hurlèrent les autres filles. — Allez hop, les mecs ! Il y eut un coup de mou, alors... Les mecs se regardèrent, et les filles insistèrent : — Allez, les couilles molles ! Qui se lance ? — Moi, dit calmement Xavier, après avoir lancé un regard à Geoffroy, j'ai jamais fait, alors... je promets rien ! — Ouiii ! Autre moment d'hésitation, où Xavier fit semblant d'hésiter dans le choix de son patient. Pour aller vers un macho de la plus belle eau, pire encore que Geoffroy ! Mais super bien baraqué, et titulaire d'un fort bel objet, qu'il emboucha... non sans avoir fait quelques manières, pour la galerie. Il y alla délicatement, puis sagement... tandis que les filles applaudissaient. — Les autres ! Les autres ! hurlèrent-elles alors. Où l'on vit une rousse liane bellement montée s'agenouiller aussi, et y aller sans plus de façons que ça... Enfin, le premier sucé s'y colla aussi ; les filles se contentèrent de ces trois-là avant de se jeter derechef sur ce beau cheptel. Xavier ne suça point Geoffroy, qu'il regarda à peine durant cette bizarre séquence. Puis il se laissa faire par les minettes, acceptant les compliments pour s'être lancé dans la sucette... La soirée s'acheva donc comme un succès. Au moment où la société se sépara, Xavier souffla à Geoffroy : — J'ai suggéré à Joël et Martin de rester causer un peu... Geoffroy comprit tout de suite : c'étaient les deux autres suceurs... Il ne moufta pas et alla même quérir une bouteille de bulles. Tandis que Xavier y alla franco : — Vous aviez déjà sucé, les mecs ? — Un petit essai dans une touze, aussi, fit le fin rouquin. — Moi non, mais tu m'avais super bien chauffé, et j'me suis lancé ! — Alors ? — Pourrait être pire, nettement ! fit le beau brun. Et toi ? — Je suis gay, moi... et j'ai envie de recommencer ! C'est ce qu'entendit Geoffroy en rentrant au salon. Immédiatement, Xavier proposa la pipe au champagne, qui ranima ces trois beautés — il n'avait pas choisi les moins bien montés ! Et il réussit à leur rendre forme humaine... Et dans la foulée, il s'en fit niquer aussi... Au milieu de la nuit, les deux autres s'avouaient bicurieux... et Geoffroy garda Xavier pour son propre usage. Ce fut un dimanche de rêve, pour Xavier... — Zébulon, murmura Geoffroy, tu te fous pas de ma gueule, hein ? Est-ce que... tu m'apprendrais des trucs ? — Si tu m'apprends à pas rater un tir au panier... — Tu rateras pas le mien, de panier... Zébulon ! Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 20-09-2022 Deux belles histoires : une courte fort agréable et une seconde très circonstanciée où le lecteur suit quasiment pas à pas l'action se déroulant de belle manière, respectant les canons et bons usages conventionnels en pareilles circonstances. Bref, satisfaction à tous les étages, comme le mentionnaient de petites plaques émaillées à fond bleu, en lettres blanches, pour annoncer aux futurs usagers la présence du gaz ou de l'eau voire, luxe suprême, des deux dans chaque appartement. Ô temps anciens, comme vous semblez lointains! Pourtant, 1920 n'est guère éloigné que d'un petit siècle, fort peu pour l'âge de-ou des ?-Univer(s). Mais là, je m'égare du Nord, cap que je ne devrais pas perdre et revenir aux délices citées ci-dessus et...par-dessus pour certaines décrites. Bien à vous et merci aux auteurs ainsi qu'au ""metteur en ondes", Fab. KLO. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 20-09-2022 Légèrement plus, ou du moins, différemment explicite, avec la surprise venant de Xavier, timide (et puceau), mais qui ne manque pas d'imagination, ni vraiment de moyens de donner du plaisir de son organe ;D Pour retourner un parfait hétéro (quoique...), il n'y a que Louklouk Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 21-09-2022 Coucou les gens, Avis aux étourdis qui ne m'aurais pas encore envoyé leur texte, la "gadoue" est pour bientôt! Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 21-09-2022 Quatrième Liste de mots -abracadabrantesque -bicéphale -réminiscence -contamination -mercantile -grandiloquant -claquemuré -électrolyse -coloquinte -Zébulon C’était un vendredi, en fin d’après-midi, au lycée Saint Jean-Baptiste de la Salle et Saint Joseph. Amaury s’ennuyait ferme au cours de chimie du professeur Zébulon qui présentait l’électrolyse avec son air grandiloquent habituel. Plus personne ne savait pourquoi il avait ce surnom depuis des dizaines d’années ; peu importe, il allait prendre sa retraite. Ce fut avec soulagement que le lycéen entendit sonner la cloche qui annonçait la fin de la semaine. Il avait encore un long trajet en métro avant d’arriver chez lui, il en profita pour écrire à son ami Auxence. Ils s’étaient connus deux mois auparavant lors d’une vente de charité à la paroisse Saint Sébastien, où sa mère l’avait engagé pour s’occuper de la comptabilité, remplir un tableau Excel. — Tu passes ta vie devant ton ordinateur, avait-elle dit, pour une fois que cela servirait à quelque chose. Auxence, quant à lui, accueillait les rares visiteurs et contrôlait les pass sanitaires, sans avoir peur d’une contamination. Ils avaient eu tout le temps de faire connaissance et se rencontraient depuis tous les samedis. Auxence avait changé, il semblait préoccupé et cela inquiétait Amaury. Les deux amis n’en étaient pas encore arrivés au stade des confidences, ils parlaient surtout de jeux vidéo, de tests comparatifs d’appareils électroniques ou des performances du prochain iPhone. Amaury écrivit : « Il fait chaud, on va à la piscine demain ? » « Non, je n’ai pas envie. » « Tu ne vas pas rester claquemuré chez toi avec tes coloquintes. » « Une lubie de ma mère. J’aimerais aller au musée. » « Celui d’histoire naturelle ? Voir des créatures abracadabrantesques comme la goule bicéphale ? » « Non, ce sera une surprise. » C’était raté, ce ne serait pas cette fois qu’Amaury verrait son ami nu pour la première fois. Ils se retrouvèrent le samedi matin au centre commercial. Ils passaient toujours à la Fnac pour découvrir les produits électroniques ; Auxence, grand lecteur, achetait quelques bouquins. Ils mangeaient ensuite au McDo. Il y eut un petit changement ce jour-là, Auxence dit à son ami avant le repas : — Je dois m’acheter des habits, ça ne te dérange pas ? — Pas du tout. — Tu pourras me conseiller, tu sais ce que les filles aiment. Amaury comprit que son pote était amoureux et que c’était pour cela qu’il avait changé, il se garda bien de montrer sa déception ou de préciser qu’il n’avait jamais couché avec une fille. Auxence le conduisit au rayon des sous-vêtements. — Ma mère m’a dit d’acheter des boxers, dit-il, les miens sont usés. Amaury n’avait pas ce souci, c’était toujours sa propre mère qui les commandait, des modèles classiques blancs. Il donna quelques conseils à Auxence qui en choisit finalement trois. Après le repas, celui-ci fit quelques confidences à son ami : — J’ai un rendez-vous, je pense que… je vais perdre mon pucelage. — Je suis très heureux pour toi. — Tu comprends que je ne pouvais pas y aller avec un caleçon troué. — Ça aurait fait mauvaise impression, dit Amaury en riant. Comment s’appelle-t-elle ? — Je te dirai plus tard, si ça marche bien entre nous. Les deux amis prirent ensuite le métro, ils descendirent dans une station du quartier gay. — Tu es sûr que ton musée est ici ? demanda Amaury. — Oui, c’est nouveau, il vient d’ouvrir. Il y avait effectivement un musée consacré à l’homosexualité, avec une entrée discrète. Le caissier ne leur fit pas payer l’entrée. — Ils ne sont pas mercantiles, fit Amaury. — C’est au début, pour faire de la pub, ils ont dû retarder l’ouverture à cause de la pandémie. Quelques salles étaient consacrées à l’histoire : le rappel des persécutions, des mouvements pour dépénaliser l’homosexualité, les tragédies du sida, la situation des LGBT au vingt-et-unième siècle, les homosexuels célèbres. Une salle intrigua plus Amaury, elle présentait des pratiques homosexuelles courantes ou plus rares, des objets étaient exposés, il banda. Il eut des réminiscences de ses souvenirs, de la découverte progressive de son attirance pour les hommes. À la sortie du musée, il y avait une petite boutique. — Je dois encore acheter des préservatifs, dit Auxence. — C’est plus prudent. — Je vais prendre aussi du gel, j’en utilise parfois pour me branler. — Tu n’auras plus besoin de le faire puisque tu auras une amie. — Je ne la verrai pas tous les jours. Je ne peux pas attendre le week-end pour me soulager. Ils s’arrêtèrent ensuite dans un bar. Amaury fut troublé, il se dit que la plupart des personnes présentes devaient être homosexuelles. Il n’osa pas en parler à Auxence. Il se demandait pourquoi son ami l’avait invité à visiter ce musée. Voulait-il lui faire plaisir ? Se doutait-il de quelque chose ? Ils terminaient l’après-midi alternativement chez l’un ou chez l’autre. Ce jour-là, c’était chez Auxence. — Je vais essayer les boxers, dit celui-ci, si cela ne te dérange pas. Tu me diras lequel est le mieux pour une première fois. — Cela ne me dérange pas, mais je ne sais pas si j’aurais les mêmes goûts que la fille. — Tu mets toujours des blancs, toi ? — Euh… oui, comment tu sais ? — Tu as ouvert l’armoire à habits une fois que j’étais chez toi. Amaury se demanda s’il rêvait, un de ces rêves érotiques qui lui avait provoqué ses premiers orgasmes. C’était pourtant la réalité, Auxence se déshabilla entièrement sans fausse pudeur, son pénis n’était pas très long, assez large, reposant sur de grosses couilles, le prépuce recouvrait tout juste le gland ; il avait le pubis rasé. Il essaya successivement les trois sous-vêtements, Amaury lui conseilla le troisième, noir avec des motifs bleus. — Comme cela, dit-il, elle ne devinera pas tout de suite la forme de ta bite. Avec les blancs, on voit tout de suite que… — Que quoi ? Attends, ne me réponds pas. Je vais regarder moi-même. Avant qu’Amaury ne réagît, Auxence lui décrocha sa ceinture, ouvrit sa braguette, le jean chut. — J’ai compris, dit-il, je vois que tu es circoncis et que ton gland est assez gros. Auxence tira l’élastique du boxer pour vérifier. — J’avais raison. Elle en pense quoi ta petite amie ? — Je n’ai pas de petite amie. Auxence baissa le sous-vêtement et dégagea le pénis. Amaury banda. — Et ton petit ami ? ajouta Auxence. — Je n’ai pas de petit ami. — Correction, tu n’avais pas de petit ami. — Tu voudrais… — Je voudrais, enfin, seulement si tu es d’accord. — Et mon nouveau petit ami pense quoi de mon pénis circoncis ? — On fera le test comparatif un autre jour, mesurons d’abord les performances. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - bech - 21-09-2022 Pour le 3, je pense comme lelivredejeremie à Louklouk. Pour le 4, je verrai bien Lange128. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 21-09-2022 Clairement Lange ! Pour la retenue que je soupçonne très helvétique (luthérienne ?) qui impose les variations sur le terme 'homosexualité' un peu austère (sans critique, hein !), pour le 'je vais perdre mon pucelage' dénotant une bonne éducation classique, sans parler du garçon circoncis, qui n'est qu'un détail, Amaury ne doit pas se formaliser, en érection, il n'y a plus aucune différence en bouche, ou ailleurs. Un dernier détail typique des textes de notre Suisse préféré (quoique le seul ici, je pense), l'absence de la moindre gêne dans le chef de ses persos, finalement très vite désinhibés, attitude idéale bien sûr, mais peu répandue de ce que j'ai vu. Léger, direct, efficace ! Merci m'sieur Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 22-09-2022 Encore une très jolie histoire dont la "chute", accompagnant celle du pantalon et du boxer d'Amaury, vient un peu nous surprendre. Finalement, en prenant un peu de recul, cette fin justifie les moyens utilisés par Auxence dans la visite de ce musée un peu particulier puis de l'achat de sous-vêtements "à essayer", toute autre activité cessante, au domicile du copain. Le nom du lycée me rappelle le mien, tenu par les "fils" de ce cher pédagogue du XVIIe siècle, voilà déjà une paire d'années. Il s'y trouvait un frère laborantin, pas capable de "tenir deux élèves" (il y en avait encore un de trop!) mais en contrepartie, excellent dans les recherches -il avait fait publier plusieurs ouvrages scientifiques fort bien documentés- et ...amoureux fou des explosions! J'ai encore en mémoire la fois où il me pria, muni d'un marteau, de venir en appliquer un coup sec sur un coton qu'il avait déposé sur une petite enclume. Il l'avait imbibé de chlorate de potassium. La main un peu hésitante, je me décidai de frapper fort au bout d'un petit moment, encouragé par "le frère exploseur". Et la détonation retentit dans tout le labo, faisant sursauter notre prof de chimie, quelque peu cardiaque... Bien à vous tous, KLO, qui plébiscite notre auteur genevois. Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 22-09-2022 (22-09-2022, 12:58 AM)KLO7514 link a écrit :Bien à vous tous, KLO, qui plébiscite notre auteur genevois. Sans dire si je suis l’auteur du texte (mais il semble que ce soit l’avis de la majorité d’entre vous), je tiens à faire une rectification : je ne suis pas genevois, je suis vaudois, né à Lausanne. En Suisse on est d’abord originaire d’un canton avant d’un pays et il y a toujours eu une petite rivalité entre Genève et Lausanne, pourtant très proches géographiquement (60 km). L’accent est aussi différent, ce n’est pas l’accent « suisse » que nos voisins d’outre-Jura essayent d’imiter. (21-09-2022, 10:51 PM)lelivredejeremie link a écrit :Pour la retenue que je soupçonne très helvétique (luthérienne ?) qui impose les variations sur le terme 'homosexualité' un peu austère (sans critique, hein !), Je complète également l’affirmation de Jérémie, qui est exacte sur le fond, en précisant que le plus célèbre réformateur de la région était Jean Clavin, il a vécu à Genève (qui n’était pas encore suisse à l’époque). On dit donc des vaudois qu’ils sont « calvinistes ». J’ai souvent pensé avoir eu une éducation calviniste, pas dans le sens où la religion aurait été omniprésente ou envahissante dans ma famille, mais plutôt dans l’austérité et la retenue. A-t-elle eu une influence sur ma façon d’écrire ? Difficile à dire, il y a certainement d’autres aspects de ma vie et de ma personnalité qui ont de l’importance, comme pour tous les auteurs. (21-09-2022, 10:51 PM)lelivredejeremie link a écrit :sans parler du garçon circoncis, qui n'est qu'un détail, Amaury ne doit pas se formaliser, en érection, il n'y a plus aucune différence en bouche, ou ailleurs. La circoncision est un détail qui concerne un tiers des hommes de cette planète, j’essaie donc de respecter cette proportion dans mes récits en pensant à eux (il y a cependant un peu plus de 5% de gays dans mes récits). On dit souvent que les pénis circoncis sont moins sensibles, je n’ai jamais pu vérifier avant/après. (22-09-2022, 12:58 AM)KLO7514 link a écrit :Encore une très jolie histoire dont la "chute", accompagnant celle du pantalon et du boxer d'Amaury, vient un peu nous surprendre. (21-09-2022, 10:51 PM)lelivredejeremie link a écrit :l'absence de la moindre gêne dans le chef de ses persos, finalement très vite désinhibés, attitude idéale bien sûr, mais peu répandue de ce que j'ai vu. La forme de ce jeu, des nouvelles très courtes, empêche parfois de nuancer : la chute (du sous-vêtement et de l’histoire) intervient trop rapidement, pouvant effectivement donner l’impression que les personnages sont désinhibés. Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Louklouk - 22-09-2022 " le jean chut " Hello ! Je ne sais [presque] pas de qui c'est, mais j'ai hautement apprécié ce mignon passage ! |