Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Tout thème (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=7) +--- Sujet : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) (/showthread.php?tid=7) Pages :
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Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 21-07-2022 Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 24-07-2022 Quatrième Policeman La voiture de police occupait l’emplacement devant la maison de mes parents, mais depuis l’appel de maman, tous les voisins étaient revenus du boulot, j’ai dû me garer à une centaine de mètres et remonter la rue. A la moitié du chemin, j’ai vu maman raccompagner le jeune officier à son véhicule, elle m’a indiqué du doigt, il a brièvement regardé dans ma direction avant de prendre le volant et de repartir, mais ce court moment m’a permis de le reconnaitre. *** Observateur, direz-vous… Je vous répondrais que ça dépend du sujet. Je suis incapable de vous décrire très fidèlement le physique de Lucie, la réceptionniste du la société d’audit qui m’emploie, alors que je la croise au moins matin et soir depuis plus d’un an. Par contre, pour les beaux mecs, j’ai une mémoire photographique ! Tenez, le petit coursier d’Uber Eats qui nous livre quelquefois les repas au bureau, et que Lucie n’autorise pourtant jamais à dépasser son bureau à l’entrée, il a des yeux gris, de jolies petites dents parfaitement alignées, trois taches de beauté sur la joue gauche, des fossettes quand il sourit, un anneau discret à l’oreille droite, et des clavicules très apparentes, remarquées sous le col ouvert de son polo vert pomme, pas mal, hein ? Donc, physionomiste, ouais, c’est clair. Après, faire une description très complète du visage du jeune flic aperçu pendant trois ou quatre secondes à cinquante mètres de distance, vous vous dites que je frime, non ? Sauf que ce n’est pas la première fois que je le vois. Déjà il y a deux mois, au Pélican Rassasié, avec Léonard… — Sais-tu qu’il est aussi ridicule qu’impoli de garder des lunettes de soleil sur le nez dans un établissement, Denis ? — Léo, vous êtes retraité du barreau depuis quinze ans et vous vous endormez en trente minutes devant votre télé, je viens de passer huit heures devant un écran d’ordinateur à analyser des bilans, permettez-moi d’un peu me reposer les yeux. Et d’accessoirement – sinon surtout - d’observer attentivement le splendide spécimen d’humain assis de profil derrière lui, caché derrière mes RayBan Clubmaster. Des traits parfait, une carrure prometteuse, des cheveux châtains à la coupe stricte, et de superbes yeux bleus… le plus souvent tournés vers une petite poupée assez jolie. Le hasard a fait que nous sortions de la brasserie trente secondes après eux, j’ai pu voir l’objet fugitif de mon désir ouvrir la portière conducteur de la Mini turquoise de la fille, dont il a ignoré les lèvres offertes pour lui déposer un sage baiser sur la joue. ‘Timide ou vraiment très respectueux, lui’, m’étais-je dit. J’ai un souvenir assez vague du repas, mais les traits du garçon m’ont trainé à l’esprit, jusqu’à Kevin, notre stagiaire. Il m’avait divinement sucé sur l’aire d’autoroute de La Courneuve Ouest, au retour d’une réunion en clientèle, avant que je lui avoue que nous partagions les mêmes préférences. Parce que je devais me faire pardonner, et que je prends mon rôle de maitre de stage toujours très au sérieux, j’ai autant tenu à lui apprendre les ficelles du métier qu’à l’initier à certaines techniques extra-professionnelles moins éthiques mais parfois efficaces en finalité. — Vous l’avez… ?’ a-t-il bredouillé. — Arrête de me vouvoyer, s’il te plait. Et oui, Best Western Opéra, premier étage, à gauche en sortant de l’ascenseur, chambre 132, et techniquement, c’est lui qui m’a…, vu que, perso… Raison pour laquelle je t’emmène aujourd‘hui à l’une des plus importantes foires de la bite gay d’Europe. — Pas un bon souvenir, on dirait. — Il s’était justifié de bander mou par le fait que j’étais le plus beau garçon qu’il ait soi-disant séduit, comme si ça avait dû lui arriver souvent, j’ai simulé et on a eu l’exemption pour notre client. Dont j’aurais aimé qu’il me paie en nature, lui, mais bon… Pour l’heure, bienvenue au Christopher Street Day de Köln, Kevin ! Ici, nous sommes Roncalli Platz et là… Je me suis interrompu en apercevant au loin un profil de visage connu, interpelé par un géant teuton blond, qu’il a observé des pieds à la tête sur près de deux mètres, avant de refuser avec un sourire contrit, puis de sortir de mon champ de vision. Dans la foule, je ne l’aurais jamais retrouvé, puis il y avait Kevin… Trente minutes plus tard, mon stagiaire, le regard halluciné, chevauchait le sexe de taille honorable du blond Hanno qui, tristement inspiré par le porno, lui pinçait les tétons et lui claquait les fesses autant que sa situation le lui permettait. Fridolin était un bien meilleur choix, il avait consenti à me prendre en missionnaire, position qui me permettait de nouer mes jambes et ses bras sur son corps parfait, et de m’abandonner à l’invasion de mon corps par un rondin comme j’en ai connu peu… Cerise sur le gâteau, il était châtain, en fermant les yeux, j’ai pu imaginer que le jeune homme de la brasserie m’accordait ce qui semblait impossible. Jusqu’à aujourd’hui. Si son bisou sur la joue de la fille n’augurait objectivement de rien, j’avais capté assez de leur conversation pour savoir qu’il était Français et pas Allemand, sa présence à la Pride de Cologne n’avait forcément rien d’anodin, et il devenait une perspective… N’était que, sauf hasard extraordinaire, je ne le reverrais plus jamais. *** — Maman, ça va, tu n’as rien ? — Je n’étais pas ici, Denis, en revenant, j’ai trouvé la maison dévastée et la porte du jardin forcée, j’ai directement appelé la police et ils sont venus constater, prendre des notes et me faire remplir des documents. Des rustres, pas comme le jeune homme de la police scientifique que tu as peut-être entr’aperçu, il s’appelle Martin… Lemaitre, oui, c’est ça. — J’ai l’impression de l’avoir déjà croisé. — Ne me dis pas qu’il est gay, lui aussi ! Il a été charmant, et très attentionné, il m’a bien demandé cinq fois si j’avais besoin de quelque chose. Puis il m’a expliqué patiemment les étapes de son travail, et je ne suis pas bête, c’était pour m’occuper l’esprit à autre chose qu’au cambriolage, très psychologue, donc. — Euh, merci maman, mais tout cela n’est pas incompatible, tu sais ? Regarde… moi, par exemple. — Bien sûr, mon chéri, mais il est peu probable que tu l’aies rencontré lors de tes sorties, il m’a expliqué être le seul technicien de la ville, les renforts n’arriveront au mieux que dans quatre mois, il n’a aucune vie sociale, le pauvre. — Le pauvre, en effet… Quoique, le dîner il y a deux mois au Pélican Rassasié, avec une possible meilleure amie, éperdue d’amour pour lui, mais qui ne lui sert peut-être que de couverture, et sa présence le week-end dernier à la messe… sinon la Messe (*) annuelle gay de Cologne, sa trop longue hésitation à suivre le bûcheron blond clairement calibré actif sur mon gaydar… — Il va repasser ici ? Pour son enquête, je veux dire ? — Roooh ! Mais tu es impossible, je t’ai dit qu’il n’est… Enfin, bref, non, il a agité son petit plumeau et ses poudres sur les surfaces planes pour conclure qu’ils portaient du latex. — Du latex ? Qui cela ? — Les cambrioleurs, Denis, des gants en latex ! Mais à quoi pensais-tu… Oh ! Je vois. Dis-moi, tu te protèges, mon chéri ? Martin, c’est beau… ‘Martin et Denis ont l’honneur de vous inviter…’ — MARTIN !’’ ai-je crié dans ma voiture, en rentrant chez moi ‘’Comment te rencontrer, te connaitre ?’’ Et là, l’idée ! Absurde, abusée, mais si simple et en même temps tellement capillotractée que personne n’imaginera que le jeune homme raisonnable et posé que je suis l’aurait jamais eue ! Puis aussi, pourquoi faire simple quand… D’ici à ce week-end, j’aurai le temps d’acheter ou de me faire livrer un tee-shirt sobrement explicite, et deux-trois objets de décoration dans la thématique gay discrète. Puis de préparer une histoire, et un contexte de vie qu’il pourrait éventuellement imaginer au diapason de la sienne. J’ai établi une liste mentale des faits avérés, ou suffisamment probables : (1) Martin est gay, ou bi, ou du moins hétéro-curieux (2) Il est empathique, il me suffit d’avoir entendu maman vanter sa gentillesse envers elle (3) Martin reste un policier, et il semble assez pro, je vais devoir être très malin… *** Vendredi soir, 23h, tout est prêt ! Enfin, façon de parler, mon pavillon est dévasté, les tiroirs jetés au sol, idem pour le pêle-mêle de selfies en compagnie de potes, que j’ai fait imprimer en précipitation, du verre brisé partout… Le tout réalisé avec les précieux gants en latex dont maman m’a involontairement signalé la nécessité de les utiliser… *** Samedi matin, 9h, les policiers ont constaté les dégâts, ont vu les artefacts arc-en-ciel tellement ridicules, et ont soulevé de deux doigts dégoûtés le tee-shirt thématique livré in extremis hier soir et que j’ai directement porté. Ils viennent de partir, pour laisser le champ libre à Martin. ‘’Eh bien, quel chantier ! Et mes collègues m’ont dit que vous les avez surpris ? Ils vous ont violenté ?’’ — NON ! Non, pas ça, ce n’est… ce n’est pas arrivé ! — J’ai dit ‘violenté’, mais… Oh ! Vous voulez parler de… ? — De rien du tout ! Aïe’’ ai-je gémi en m’asseyant sur le canapé. — Mais vous devez vous faire examiner ! Il… Désolé d’être peut-être trop… technique, mais il y aura des traces qui… — Personne ne doit savoir ! Pas mon employeur, jamais ! Je mène une vie discrète, presque personne ne sait, je suis au fond du placard et c’est bien comme ça. — Je comprends’’ a-t-il dit. ‘’Enfin, j’imagine seulement, bien sûr, mais vous n’avez pas quelqu’un, de la famille ? — Pas maman, surtout pas, elle a été cambriolée lundi, elle va se faire un sang d’encre, déjà qu’elle en même temps embarrassée et inquiète pour moi, je ne veux pas… — Votre maman habite rue Descartes ? — Oui, mais comment… ? — Je me suis occupé de son cambriolage, mais comme ici, ils portaient des gants, aucune trace utilisable, malheureusement. — Ah… Ben oui, on classe le dossier, pour ce que ça vaut, c’est pas plus mal. — Je suis désolé, c’est un échec pour nous, c’est frustrant… Après, pour ce que ça vaut aussi, votre tee-shirt est assez marrant ‘Je ne suis pas gay, mais 50€, c’est 50€’, il faut oser. — Je trouvais ça ironique, mais maintenant… *** Dimanche, 11h, je finissais de remettre mon rez-de-chaussée en ordre, lorsqu’un véhicule de police s’est arrêté devant chez moi, dans ma rue autrement très tranquille. ‘Ça commence à faire beaucoup’ me suis-je dit, avant de voir Martin en sortir, un sachet à la main. ‘’Yesss’’ ai-je clamé, en levant un poing anticipativement victorieux. — Votre histoire m’a trainé en tête, c’est tellement injuste, un cambriolage est déjà traumatisant, mais le vôtre… — S’il vous plait, n’en parlons plus, je préfère. Maman m’avait dit que vous êtes très empathique, je réalise qu’elle avait raison, mais mon cas est sans importance, et tombe dans les statistiques, voilà, n’en parlons plus. — Parlons de quoi, alors ? De boulot ? Pas du mien, cinquante à soixante heures par semaine me suffisent’’ a-t-il dit en agitant son sachet. ‘’Au fait, j’ai pris la liberté d’amener des viennoiseries’’. — Je ne parlerai du mien qu’avec vos collègues de la brigade financière, je suis expert-comptable dans une boîte d’audit et de conseil fiscal pour des entreprises, nous sommes tous potentiellement des criminels, mais en col blanc, évidemment. J’ai cru encore imaginer un truc lorsqu’il a répondu ‘’Ah, assez fréquentables, donc’’. — Merci pour votre sollicitude, mais ce ne serait pas une bonne idée, inspecteur, je… — Martin, on pourrait peut-être se tutoyer… Denis ? Et pourquoi ne serait-ce pas une bonne idée ? — Vous… Tu ne veux pas entendre ça, mais tu es le quasi-sosie du premier et du seul garçon dont j’aie été éperdument amoureux, Jeffrey, pendant mon Erasmus à… San Diego. — Oh ! Alors, tu pourrais me parler de lui, non ? J’ai inventé de toutes pièces Jeffrey, décédé depuis – j’étais inconsolable - qui non seulement était son clone, mais avait les qualités que je supposais à Martin et qui, avant moi, se cherchait, n’osant franchir le pas, pour se découvrir dans mes bras… *** Ma voisine va se demander pourquoi une voiture de police a passé la nuit devant ma maison, car Martin est resté dormir, prétendument pour me soutenir comme il le peut dans mon ‘épreuve’… Il est si beau, puis sous le drap, je vois son torse doucement monter et descendre, et plus bas, dans son boxer ample, une troisième érection nocturne déforme le relief de son corps, dont ce que j’en ai vu me plait beaucoup. Mais je vais lui laisser le temps de se déclarer, et à moi, de peut-être découvrir le charme d’une vie tranquille, et monogame. Quelque chose me dit qu’il en vaut la peine. (*) Messe (all.) = foire Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - stuka132 - 24-07-2022 (24-07-2022, 06:28 PM)fablelionsilencieux link a écrit :Quatrième Policeman sympathique.... ptet de notre [member=87]Louklouk[/member] national !!!! Re : Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 25-07-2022 (24-07-2022, 10:53 PM)stuka132 link a écrit :sympathique.... ptet de notre [member=87]Louklouk[/member] national !!!! Comme la Belgique était à l'honneur ces derniers jours pour sa fête nationale, je penserais plutôt à un écrivain de ce pays. Je vous laisse deviner lequel. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 25-07-2022 Oui, en effet, cher ami Lange : un «Outre-Quiévrainiste» me paraît tout indiqué. J'ai même cru discerner dans le texte un tout léger "belgicisme" mais je peux me tromper. En tout cas, c'est un régal ce récit où les sentiments profonds sont tout de retenue. Nous pouvons aussi supposer que Martin est plongé en plein sommeil paradoxal et qu'il rêve, lui aussi, à un possible rapprochement avec son 'protégé d'une nuit'. La "chose très en relief" dans son boxer tendrait à le prouver. Bien à vous tous, KLO. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 29-07-2022 Cinquième Policeman Salut, Je m’appelle Simon. Je vis à Houston. J'ai 25 ans et je tiens un food-truck qui est bientôt totalement à moi. Il ne me reste plus que quelques traites à payer. Moitié Américain et moitié Français par ma mère je suis un grand blond, bien fait de sa personne, avec un corps que j’entretiens. ''Mens sana in corpore sano'' (Comme le dirait KLO75, en réinventant surement la devise. Pas vrai ?) J'ai une belle gueule d'ange – Mais oui, on me le dit - et un sourire charmeur ce qui ne gâche rien. Ce n’est pas que je n'étais doué pour les études mais ça ne me disait rien. Mes parents n'ont pas insisté et je me suis retrouvé à les aider dans le restaurant familial. J'y ai fait mon apprentissage comme 'chef ‘. Cuisiner me plaisait beaucoup mais il me manquait le grand air. Aussi je suis parti en Floride, bosser dans un restaurant de plage. J'y suis resté un petit moment mais, coincé dans la cuisine, ça a fini par ressembler au resto de mes parents. Puis je suis parti faire un tour au Mexique et là, je me suis éclaté sur un stand qui faisait de la nourriture rapide pour les ouvriers. Ça m'a donné l'idée d'ouvrir mon food-truck. Je suis rentré et j'en ai parlé à mes parents. Un food-truck était à vendre et je l'ai acheté – vive le crédit. Un de mes potes a refait la mécanique, un autre l'électricité et mes parents ont complété ce qu'il manquait dedans et depuis quelques mois je bosse à mon compte et je m'en sors pas mal. Il faut dire qu'à Houston en ce moment ça bouge beaucoup. Il y a pas mal de gros chantiers, un peu partout en ville. Au début j'étais statique, c'est à dire que je restais au même endroit. J'avais ma clientèle d'habitués mais pas de quoi faire éclater le chiffre d’affaires. C'est Tom, qui lui vend des glaces, qui me dit qu'il fallait que je bouge. Et je l'ai suivi dans sa tournée. Comme nous sommes complémentaires, depuis on se suit et on change de place en même temps. Tom, il faut que je vous en parle, parce que c'est un garçon fantastique. Il est - presque - aussi beau et bien gaulé que moi (quoi mes chevilles ?), et en plus il a un humour de fou. Son seul mais gros défaut c'est qu'il n'est pas gay, contrairement à moi. Quand on n'a pas de clients il passe son temps à me montrer des photos de sa copine qui va bientôt éclater à cause des jumeaux qu'ils attendent. Il en est déjà gaga ! Dans nos changements de place, trois fois par semaine, on n’est pas loin du grand poste de police – les deux entrées principales et le coté parking. Ce sont des bons clients les policiers - et ça peut toujours servir d’être bien avec eux. C'est pour ça que quand ils viennent acheter quelque chose à manger on les soigne encore mieux que les autres clients, pourtant déjà choyés. Depuis quelques jours, sortis tout droit de l’école de police, il y a des nouveaux venus… une bonne quantités même. Et les anciens sont venus nous les présenter et leurs ont vanter la qualité de nos marchandises. Il y en a des très mignons et, métier oblige, ils ont tous un physique de sportif, mais aucun ne m'a vraiment fait frémir et tomber en amour. Aucun… jusqu'à ce que Garry vienne me demander un hamburger. Il est arrivé en roulant les mécaniques, casquette vissée sur la tête, ray ban sur les yeux, et un uniforme impeccable qui le moulait comme une seconde peau. D’ailleurs, son uniforme le moulait tellement qu'on voyait qu'il portait à gauche et qu’il y avait un sacré matos sous la braguette. -- Salut, moi c'est Garry, mes potes m'ont dit que tu fais des hamburgers à se taper le cul par terre, tellement ils sont bons. Alors je viens tester ça ! -- Salut Garry, moi c'est Simon et tes collègues ont raison. Je fais les meilleurs hamburgers de tout le quartier. Bon, après, j’avoue que je suis le seul à en faire par ici, y a que des bureaux. Il sourit à ma boutade, dévoilant deux rangs de perles blanches et fort bien alignées. Il quitta ses lunettes et là, je restais sans voix. Ses yeux étaient… simplement magnifiques. Je faillis même en faire bruler un steak, pour tout vous dire. Heureusement que Larry, son sergent, est arrivé pour que je puisse me reconcentrer sur mon travail. Larry n'était pas loin de la retraite et, de temps en temps, il passait même nous voir ses jours de congés avec ses petits-enfants auxquels on offrait, qui un hamburger ou une glace, suivant l’heure. On tapa la causette le temps que les hamburgers cuisent et qu'ils les mangent puis ils repartirent bosser. Le cul de Garry moulé dans son uniforme… mmm, je ne vous en parle même pas, un pur bonheur visuel. J'avais annoncé ma sexualité à Tom qui ne s'en était pas offusqué et ce clown se moquait de moi, quand je me faisais draguer par des femmes d'un certain âge. Ce qui était paradoxal, c'est que lui se faisait plutôt draguer par des mecs et pas des dégueux, en plus… va comprendre ! Je ne sais plus quel client avait lancé l'idée d'une carte de fidélité. Au début avec Tom ça nous avait fait sourire et puis l'idée a fait son chemin et, finalement, on avait fait chacun des cartes à nos noms avec derrière 12 cases et l’espace pour les coordonnées du client – justificatif pour le fisc. Quand la carte était pleine on calculait le montant et le client bénéficiait d’une ristourne de dix pourcents sur sa commande suivante, ne payant que la différence. C'est grâce à ça que j'ai appris le nom de famille de Garry, que j'ai eu son téléphone et son adresse. Il n'était pas mon meilleur client mais pas loin. Maintenant quand ils venaient avec Larry qui était son coéquipier, il discutait bien plus et parfois de choses personnelles mais ni lui ni moi n'avions jamais parler copine (ou copain) jusque-là. Un jour où il n'y avait pas encore de clients, je branchais une application de drague sur mon téléphone. Je regardais les profils proches mais rien de bien transcendant. J'allais l'arrêter quand tout un groupe de clients arriva et ils étaient pressés en plus. Le temps de préparer et de les servir, mon téléphone vibra dans ma poche. Je n'avais vraiment pas le temps de regarder qui c’était. Ce n'est qu'après ce coup de feu inattendu qu'en face de moi, je vis Garry et Larry qui patientaient, un peu en retrait. Garry pianotait sur son téléphone et le mien vibra à nouveau. Je pris le temps de regarder les messages Et ce qu'il y avait d’écrit sur le premier me fit sourire. 'j'ignorais que mon gaydar était en panne Simon, sinon je serais passé pour autre chose qu’un hamburger depuis longtemps. Sans l’appli, que j’ai ouverte pour patienter, je serai encore à admirer discrètement mon cuisto préféré. Je me suis traité de con. Lol !’. Le deuxième c’était une photo de lui en maillot de bain minimaliste sur une plage. Wow ! Il avait replacé son téléphone dans sa poche et arriva tout sourire avec Larry. Je pris leur commande et on parla surtout des petits enfants de Larry. Ce n'est que quand ils partirent que je lui répondis. Il se retourna et me fit un grand sourire. Le soir même il m'invitait chez lui. On ne mangea pas de hamburgers mais des hot dogs à la sauce blanche, sans parler des saucisses fourrées, et on en abusa une bonne partie de la nuit… parce que, lui comme moi, on aimait ce genre nourriture ! Depuis… Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 30-07-2022 Pour le truc des meufs (pré-)cougar qui carburent aux jeunes mecs, je confirme, les plus jeunes captent assez vite, elles. Et pour les gays dont le gaydar est d'un coup mal paramétré, aussi, malheureusement... ¬_¬ Après, les applis ont parfois du lag, le profil est tjs dispo malgré disconnection, une chance pour Garry et Simon ;D On dirait que l'auteur (je soupçonne le Lion, ou GaetanBG, quoique court pour lui) a déjà vu le pire du processus de séduction parfois - encore - très maladroite : Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 30-07-2022 (21-07-2022, 10:15 PM)fablelionsilencieux link a écrit :On est deux, je pense : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 30-07-2022 Au-dessus de ce cadre réservé à nos commentaires, je vois écrit dans la 9ème "fenêtre", la première des trois plus grandes, "Police du texte". C'est très bien choisi pour ce qui nous occupe présentement. Je demanderais presque à un administrateur du site d'écrire plutôt «Texte de la Police». Au moins, ça ferait de la pub! Cette 5ème histoire est assez cocasse avec ces garçons qui se téléphonent à une dizaine de mètres de distance. Le Larry doit être un super beau type. Espérons que les "hambourgeois" ne le feront pas trop grossir s'il veut rester..."mince et sana" dans son "corporé"! M'est avis (j'hésite) que je vois deux possibilités d'auteurs : un gars qui se déclare "beau gosse" (BG) et un autre issu du joli pays juste au nord de la France s'étendant de la mer du Nord aux Ardennes luxembourgeoises car j'ai cru reconnaître une formulation "de là-haut". D'où mon trouble. Bonsoir à tous et bisous pour ceux-voire celles ?- qui en désirent. KLO. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 01-08-2022 Coucou à nos amis de Suisse, Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - Lange128 - 01-08-2022 Merci [member=54]fablelionsilencieux[/member] pour tes vœux. Pour l’anecdote, j’ai pris tout à fait par hasard cet après-midi le même train que le président de la Confédération qui fait des discours dans quelques villes. Il a choisi le train, probablement un symbole pour l’écologie en ces temps de crise énergétiques. Ses collaborateurs informaient les passagers de sa présence à bord et il y avait des policiers en uniforme. Pour rappel, le président change chaque année en Suisse. Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - fablelionsilencieux - 02-08-2022 Sixième Policeman – Ouah ! pas mal la voiture ! – Ouais. – Prépares ta caméra, et je lui fais le pare-brise. En plus, c'est le bon moment. – Tu m'étonnes, moi, aussi, je crois que je ne vais pas trop traîner. Rémi pose la main sur le capot. – Ti ouip, ti ouip ! – Ils ont mis une alarme. – Attendons un peu pour voir si personne n'arrive. Dans ce cas, avec le son, ça rendra encore mieux. – Ouais, pendant ce temps, je règle la caméra et je fais un plan d'ensemble. 30 secondes après. – C'est bon, toujours personne autour, tu la vois comment la séquence ? – Tu me filmes en train d'arriver et je monte sur le capot. – D'accord, positionne toi, je te fais signe pour démarrer. 10 secondes après. – Ti ouip, ti ouip, ti ouip ouuu, ti ouip, ti ouip ouuu, ti ouip, ti ouip ouuu, ti ouip, ti ouip ouuu, ti ouip, ti ouip ouuu ! – C'est bon, allez, on y va. 30 mètres plus loin. – Me... Trois policiers viennent de sortir d'un bâtiment. – Fred, va voir la voiture. – D'accord. – Messieurs – Oui, bonjour. – Bonjour. – Halte ! Restez sur place, les mains en l'air. – Vous avez vos papiers ? – Oui. – Oui. – Pas d'armes, couteau, etc ? – Non, – Moi non plus. Les policiers palpent les vêtements. – Un téléphone portable et un sac ... contenant une caméra. – Et lui, juste un téléphone portable, par contre, il semble avoir récemment uriné sur la voie publique. – Euh, non, pas vraiment monsieur. – Vous vous foutez de ma gueule ? – N... non monsieur. – Alors pourquoi votre braguette à boutons est ouverte, et d'où viennent ces traces d'humidité ? – Ben ... Fred revient. – Sur ce point, il a peut-être raison, Jacques. – Et la voiture ? – Bien arrosée, pare-brise, toit et capot, mais à part ça, pas de trace d'effraction. – Bon, vous allez nous suivre au poste, on contrôlera votre identité là-bas. Au poste de police, l'un des policiers s'assied à un bureau, ils fait asseoir les deux prévenus en face et les deux autres policiers restent de chaque côté d'eux, un peu en arrière. – Bon, déposez vos papiers sur le bureau. – On va commencer, par le pisseur. Nom, prénom, adresse, ... – Rémi Fontaine, ... Après les infos demandées. – Bon, maintenant le cameraman. Mêmes questions, d'abord votre identité. – David Laperche, ... Bien, donc, vous vous amusez à pisser sur les voitures de police et à vous filmer. – Pas seulement, monsieur. – Et après, je pense que vous diffusez vos vidéos sur YouTube. – YouTube ? Pas vraiment monsieur. – Vous n'allez pas me faire croire que vous faites ce genre de vidéos, sans les diffuser sur internet. – Sur Internet, oui... – Mais pas sur YouTube... – YouTube, c'était bon, il y a 10 ans et plus... – Depuis, même quelqu'un qui pisse juste dans son jean, sans rien faire d'autres, sa vidéo est censurée. – Et après 3 vidéos censurées, il perd son compte. – Et ceux qui avaient enregistré un lien internet pour accéder à ses vidéos lisent que le compte a été clôturé pour infractions aux conditions de YouTube concernant la nudité et le caractère sexuel... – Juste pour avoir mouillé des vêtements, sans rien avoir montré d'autre. Et alors, vous les mettez ou ? – Moi, normalement poopeelife, mais... – Moi, sur xtube. – Mais sur poopeelife, ça fait un bon moment qu'ils ont des problèmes avec leur site ... depuis l'élection de Donald Trump. – Et sur xtube aussi à présent. – Alors, tous les deux, on a découvert le site thisvid et c'est par ce site qu'on s'est connu. On a constaté qu'on habite la même ville. – Bon, on pourrait examiner la pièce à conviction. Fred et Paul, vous venez voir ? – On peut la voir aussi monsieur ? – C'est notre travail. Le policier au bureau regarde ses deux collègues pour un avis silencieux. – C'est bon, venez. Après la projection de la vidéo. – Hé bien, vous l'avez bien arrosée la voiture, et vous semblez assez exhibitionniste monsieur Fontaine ! Vous aviez bu quoi juste avant ? – Quelques bières monsieur. – Combien ? – Quatre, je crois. – Et vous, monsieur Laperche ? – Pareil. – Et vous vous montrez aussi dans des vidéos où vous arrosez les voitures ? – Moi, je fais plus du mouillage de vêtements. D'ailleurs, si je pouvais aller aux toilettes, sinon, je crois que je ne vais pas tenir longtemps avant d'inonder mon jean. – Mais je pense que ça ne vous gênerait pas de le faire ... – Avec ma caméra pour l'enregistrer, c'est sûr monsieur. Mais dans le commissariat, je ne suis pas sûr que vous apprécieriez. Il faudrait que j'y aille monsieur, je ne vais plus tenir. – Paul ! Tu peux emmener le grand bac à fond plat ? – Le beige clair ? – Oui ! – Jacques, tu crois qu'on devrait faire cette vidéo ? – Bah, ça fera un truc à montrer au chef, en plus, c'est eux qui demandent ! Peu après. – Voilà, pose-le, là. Et vous, mettez-vous à proximité, et défense d'arroser le sol. – Vous voulez me mater tous les trois en train de pisser ? – Ben, je pense que vous aimez les spectateurs non ? – Rémi, tu peux régler la caméra ? sensibilité et couleurs ? Ou alors, me tenir la bite pendant que je le fais parce que ... – C'est bon, je le fais. Et tu veux que je vienne pisser avec toi ? – Si tu veux, un peu après, tu dois en avoir moins besoin. Monsieur le policier, ouille ! Tournez la caméra pour un cadrage vertical et appuyez sur le bouton rouge. Oui. – Tu as raison, un cadrage serré, en plus, je ne voudrai pas qu'on reconnaisse des éléments de ce bureau. David laisse échapper un filet d'urine dans son jean et descend sa braguette en vitesse pour vidanger dans le bac. Durant les premières secondes, ça coule à gros débit. Quand le débit a ralenti, Rémi le rejoint de l'autre côté du bac et pisse aussi. Il termine le premier, reboutonne sa braguette et quitte le champ de la caméra. David finit à son tour, remonte sa fermeture éclair et part sur le côté en direction de la caméra. – C'est bon réappuyez sur la bouton rouge monsieur. – On peut regarder ça ? – Sur l'écran de la caméra, ce sera plus rapide monsieur. – De toutes façons, le chef voudra voir les vidéos demain matin, Donc, on peut les projeter sur l'écran. Ils regardent tous les cinq la vidéo. – Bon, qu'est-ce qu'on fait d'eux ? On les met avec l'autre tafiole ? – Je crois que c'est le mieux, en effet, ils n'ont pas l'air d'être bagarreurs. Des originaux, mais pas des bagarreurs. – Bon, vous deux, on vous garde pour la fin de la nuit. Demain, c'est le chef qui décidera. Monsieur Fontaine, vous aurez au moins une amende pour avoir uriné sur la voiture. Et monsieur Laperche, vous avez filmé ça. Le chef décidera de la suite à donner à cette affaire, notamment s'il faut transmettre au procureur. En attendant, vous dormirez ici en compagnie d'un jeune garçon qui est déjà là. Il a eu des moments difficiles aujourd'hui et je compte sur vous pour ne pas vous en prendre à lui, ça pourrait aggraver votre cas. – Pas de problème monsieur. – Idem. Ils sont conduit à la salle d'attente des gardés à vue, dégrisement etc... Dedans, il y a déjà on petit mec accroupi en train de sangloter, sa tête contre les genoux. – Salut ! – Salut ! – Non, ne tapez pas, ne tapez pas ! Le mec se met à trembler. – Et pourquoi on te taperait dessus ? – Je .. je suis ... pédé ! Rémi s'approche du gars qui n'est pas rassuré, lui caresse un épaule puis, lui donne un petit bisou sur la joue. Le gars tremble encore, mais ne s'oppose pas à cette proximité. Rémi le caresse et s'aperçoit qu'il porte un jean humide. – Et tu tournes des vidéos, toi aussi ? – Pourquoi cette question ? – Ben, ton jean. – Et alors ? – Mon copain, et moi aussi d'ailleurs, on voudrait savoir si tu as fait une vidéo pendant que tu pissais dans ton jean, car a priori, ça a été le cas ? – Hi, hi, hi, c'est quoi ce truc de ouf ? Hi, hi ! Le gars est écroulé de rire, du coup, il ne tremble plus et semble apprécier les caresses de Rémi. – Ça va mieux ? – Oui, hi, hi, hi. Alors, c'est quoi cette idée, et pourquoi vous êtes là vous deux ? … Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - lelivredejeremie - 03-08-2022 Ah ouais, quand même... Après, il y en a qui te bouffent les orteils, qu'y a-t-il à dire sur des fétichismes : Aussi, on peut se faire des petits sous sur xtube, avec le petit mec de la cellule, Rémi et David pourraient étendre leur business (puis se gagner quelques abonnés, déjà les flics) 8) Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - KLO7514 - 03-08-2022 «Il n'y a pas de sot métier, dit-on, rien que de sottes gens. Les deux arrivants dans la cellule ne déparent pas, apparemment. La fin de l'histoire laisse entrevoir de bien endiablées conséquences... "Jérem", peut-être? Re : Re : Sujet collectif :à chacun son histoire !!! (OS-TOUS GENRES-TOUS STYLES) - stuka132 - 03-08-2022 (03-08-2022, 12:00 AM)lelivredejeremie link a écrit :Ah ouais, quand même... Après, il y en a qui te bouffent les orteils, qu'y a-t-il à dire sur des fétichismes : apres s etre uriné dessus???? nooon mon renardeau pas toi pas ça!!! |