Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 09-05-2022 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] J'adore la conversation avec la mamy. Elle est très ouverte d'esprit, c'est rare à cette époque là. Phil et Ben ont abusé de la dive bouteille, c'est en fait Yves qui a presque 'forcé" les deux garçons à boire plus que de raison. Merci Philou pour cette suite. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 10-05-2022 (09-05-2022, 09:37 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Oui les grands-parents de Phil sont très ouverts et modernes d'esprit pour cette époque, soit le début des années 70. Les deux ados ont effectivement abusé de l'alcool, mais Yves en est plus que responsable! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 10-05-2022 Chapitre 8 "Pourquoi tant de haine ! " Rien n’a été dit lors de ce premier repas. Nous avons préparé nos affaires de bain pour aller nager à la piscine communale avec Gaby et Christophe. Nous sommes restés un moment avec Christine et Denis qui nous ont parlé de la soirée. Ils nous avaient trouvé très exubérants à cause de l’alcool. Puis ils se sont rendu compte que nous n’étions plus dans notre état normal. C’est Christine qui a demandé à son père de cesser de nous verser à boire ! Je comprends mieux l’attitude de Christine, elle ne nous en veut pas, mais bien à son père. Je suppose que sa maman a dû avoir une conversation avec son mari sur ce qui s’est passé ! Bref, nous aurions dû, nous aussi, savoir nous arrêter. A midi nous mangeons à quatre un plat froid qu’Arlette avait concocté à notre égard. Elle est partie travailler tout comme Yves. Ce sont de légumes de saison, des pommes de terre froides avec des saucisses de Francfort. Nous sommes alors prêts à nous rendre à la piscine pour y rejoindre Gaby et Christophe. Nous nous retrouvons tous les quatre devant l’entrée. Il fait un peu frisquet et c’est un temps normal pour la saison. Nous payons nos entrées et nous nous dirigeons vers les vestiaires. Les deux grandes cabines (double cabine) sont libres, nous entrons donc par couple dans chacune d’elles. Une fois en tenue de bain nous rejoignons la piscine. Quelle superbe après-midi nous passons ensemble ! Nous nageons régulièrement, nous jouons avec une balle molle destinée à être mouillée pour nous la lancer d’un groupe à l’autre. Inutile de dire que nous nous sommes bien amusés. Puis, comme à l’accoutumée, nous avons fait une série de plongeons depuis les plots de départ. Certains, dont moi, nous nous amusons à faire des « bombes » en sautant et en adoptant la position du « fœtus » (de l’œuf). Il est alors l’heure de nous calmer car dans un quart d’heure il va être temps de sortir pour nous changer. Nous barbotons dans la petite piscine, celle réservée aux plus jeunes. Gaby est à côté de Christophe. Ils sont assez collés l’un à l’autre, sans avoir de geste équivoque ! Ben et moi nous sommes côte à côte sans nous serrer. Nous restons ainsi un bout de temps avant de sortir de l’eau. Nous regagnons ensuite les vestiaires. A l’entrée de ceux-ci, je remarque trois gars qui étaient eux aussi dans la piscine. Ils sont assez baraqués et semblent faire barrage, vers Gaby, Ben et Christophe. Je mène notre groupe en étant devant. Le plus malabar de trois gars me bloque l’accès. Je sais directement que nous allons dérouiller, cela ne fait pas l’ombre d’un doute ! Je dis alors : Moi : « Soyez sympas les gars, laissez-nous passer ! Gars 1 : Ta gueule sale tarlouze ! Vous n’êtes que des lopettes ! Moi : Je ne vois pas ce que tu veux dire ! Gars 2 : Oui, c’est ça, tu es gay, ça se voit ! Ben : Tu n’es qu’un grand malade pour dire ça ! Gars 3 : Oui c’est ça, tu n’es qu’une tarlouze comme les autres ! Gab : Tu te prends pour qui, malabar des bacs à sable ! Moi : Je vous demande de nous laisser passer ! Gars 1 : Compte là-dessus, sale pédale ! Moi : Pour qui tu te prends pour affirmer ça ? Gars 1 : Je vous ai vu alors que vous vous bécotiez dans la piscine ! Moi : Tu as intérêt à acheter des lunettes ! Gars 2 : Arrête de nous faire chier, t’es qu’un sale PD ! Gars 3 : Vous n’êtes que des lopettes ! Ben : T’es complètement à la masse pauvre gars ! Le mec devient rouge écarlate. Les deux autres sont de plus en plus nerveux ! Je pense qu’il vaut mieux faire profil bas, mais c’est sans compter sur Christophe qui est devenu blême. Il est sur des charbons ardents ! Il est prêt à exploser ! Moi : « Calme toi Christophe, ça ne sert à rien. Gars 1 : Oui c’est ça, écrase sale lopette ! Chr : Ta gueule connard ! Gars 1 : Tu vas morfler, ça ne fait pas l’ombre d’un doute. Moi : Restons calmes, inutile de se battre ! Gars 2 : Tu as peur petit PD de merde ! Moi : Je n’ai pas peur, la seule chose c’est que je ne veux pas me battre avec vous ! Gars 1 : Vous voyez, ils vont pisser dans leur slip de bain. Moi : N’importe quoi, laissez-nous passer ! Gars 3 : Compte dessus, tu vas voir. Il est rouge de rage, je suis certain qu’il va péter un plomb, il faut que je sois sur mes gardes. Je vois alors deux maîtres-nageurs arriver derrière ce groupe de trois petits « cons », ils sont au début du couloir. C’est le moment de tenter une dernière fois de les calmer. Moi : Eh les gars, laissez-nous passer. Gars 3 : Tu fermes ta gueule maintenant, petit PD de merde, sale lopette, déchets de l’humanité ! Moi : Restons calmes, ça ne sert à … Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que le troisième gars, celui qui est rouge écarlate, se rue vers nous et plus précisément vers moi. Je suis prêt et je pars le coup qu’il tente de me porter. Il remet ça une seconde fois. Je l’attrape par le bras droit et je lui fais une prise de judo. Il se retrouve alors immobilisé à même le sol. M-N 1 : Alors les trois branquignoles, vous n’avez pas fini d’emmerder les autres. Il est question de vous calmer. Gars 1 : De quoi je me mêle ! M-N 1 : Tu vas voir. Le maître-nageur attrape par le gars en lui enserrant les bras au niveau de la ceinture. Il le plaque lui aussi au sol. Le second sauveteur s’approche du deuxième gars et lui dit : M-N 2 : Si tu ne veux pas subir le même sort, je te conseille de rester calme et de ne pas bouger. Gars 2 : OK, ça va ! M-N 1 : Bon, les trois casseurs des bacs à sable, on se reprend, on se relève doucement, sans mouvements brusque. En s’adressant à moi : Tu peux le lâcher maintenant, mon autre collègue arrive. » Le troisième maître-nageur arrive lui aussi. Il s’occupe alors du gars que je maintenais au sol. Ils sont escortés pour qu’ils reprennent leurs effets pour se changer. Ils sont conduits jusqu’à la cabine des groupes sous la surveillance de deux maîtres-nageurs. Nous en profitons, nous aussi, pour nous changer dans les cabines individuelles. Nous nous retrouvons ensuite dans le hall d’entrée. Le maître-nageur qui est intervenu en premier nous demande de l’accompagner dans le bureau de la direction. Il nous dit que c’est pour avoir l’explication quant au déroulement de l’altercation. Nous le suivons sans problème, sachant que nous sommes restés très calmes. En entrant dans le bureau nous sommes accueillis par un homme en costume-cravate. Il nous prie de nous nous assoir. Le maître-nageur reste aussi dans cette pièce. Je raconte donc ce qui s’est passé lorsque nous nous dirigions vers les vestiaires. J’explique que nous sommes toujours restés très calmes et que la riposte a été proportionnée à l’attaque portée. Le maître-nageur confirme que je n’avais fait que me défendre et de façon à ne pas blesser mon agresseur. Je précise que je pratique le judo et que ça m’a donc servi pour me défendre ainsi que mes amis. Le directeur nous félicite pour notre attitude des plus pacifique face aux trois énergumènes. Il précise aussi qu’ils sont dorénavant interdits de piscine. Nous saluons ce monsieur. Il nous souhaite une bonne fin de journée. Nous regagnons le hall d’entrée. Le maître-nageur nous félicite une nouvelle fois pour notre maîtrise. Il ajoute que ça servira de leçon à ceux qui comptent s’en prendre aux nageurs. Il nous fait un clin d’œil et nous serre chacun la main. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 10-05-2022 Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite. Tu as tout dit dans le titre : « Pourquoi tant de haine ? ». Nouvelle agression homophobe à la piscine, mais Phil a plus confiance en lui et neutralise son agresseur avec une prise de judo. Les maîtres-nageurs interviennent et tout se termine bien, avec les félicitations du directeur. J’espère que cet incident ne va pas le perturber autant que par le passé. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 10-05-2022 (10-05-2022, 06:33 PM)Lange128 link a écrit :Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite. Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui tout est dit dans le titre de ce chapitre. Malgré l'évolution des mentalités, l'homophobie est encore et toujours présente partout! Ici tout se passe bien, sans blessure physique, mais il y a les blessures psychologiques pour Gaby, Christophe et les deux garçons. Même si Phil a bien réagi, il n'empêche que ça reste en mémoire et pour longtemps! Nous verrons comment les uns et les autres vont évolué et savoir si ils sont encore perturbés. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 13-05-2022 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Oui le titre de cette suite est assez évocateur, "pourquoi tant de haine" ! Nous sommes une nouvelles fois face à une attaque homophobe. Phil a bien réagit, il n'a usé de son judo que pour se défendre et défendre ses amis. Il est certain que ce gendre d'attaque laisse des traces dans l'inconscient. Tôt ou tard cela refera surface. Il est important d'en parler et de ne pas minimiser ce genre de chose. Merci Philou pour cette suite qui interpelle. Je te souhaite déjà un très bon week-end. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 14-05-2022 (13-05-2022, 05:03 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Comme tu le soulignes, le titre de cette partie est très évocateur! Merci pour ton analyse mon cher Philippe. Ce genre de situation laisse toujours des traces et cela peu resurgir au moment où on s'y attend le moins! Merci Philippe de suivre le récit et de commenter à chaque fois! Très bon week-end. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 14-05-2022 Je me fais la réflexion suivante : le maître-nageur qui nous raccompagne est-il au courant que nous sommes gays ? Il a sûrement très bien entendu les propos des trois fauteurs de trouble. En tout cas, il n’y a pas fait allusion. Nous savons néanmoins que nous devons toujours rester sur nos gardes pour éviter de tels problèmes. Nous sommes donc sur le chemin de retour et nous devons rentrer tous les quatre chez les parents de Ben. Je vois que Christophe est nerveux, Gaby, lui nous regarde Ben et moi, puis il dit : Gab : « Heureusement que tu étais là Phil et que tu aies pu contrer le premier mec ! Moi : Merci Gaby, mais j’avais vu que les maîtres-nageurs étaient au bout du couloir et qu’ils arrivaient vers nous. Ben : Je pense qu’ils ont très bien compris au premier coup d’œil et après les propos et menaces proférés à notre encontre, qu’ils ont bien entendu, que nous n’étions nullement responsables de ce qui se passait. Chr : C’est vrai, mais je ne vous cache pas que j’ai eu peur ! Moi : Je le conçois Christophe. J’ai déjà subi quelques agressions et c’est toujours nous qui en prenons plein la gueule au sens large car si nous n’avons pas eu de coup, cela reste traumatisant. Et même si nous nous pensons assez forts pour dire que cela n’a aucun effet, c’est entièrement faux. Cela reste quand même gravé dans une partie de notre mémoire et cela peut resurgir bien plus tard ! Ben : Oui, ce que Phil dit est la vérité. Nous devons en parler à nos parents, c’est la première chose à faire. Et nous confier à eux, c’est déjà le début de la « guérison » ! Gab : Oui je pense que je vais le faire, je vais en parler à mes parents. Moi : Très bien Gaby. Et toi Chris, tu vas le faire ? Chr : Je ne sais pas trop, car je crains que je ne puisse plus sortir avec vous ! Moi : Mais cela ne sert à rien, ce n’est pas notre faute, ni de la tienne. Tu n’es pas responsable de ça Chris. Gab : Je crois que tu dois en parler en premier à ton frère Jean-Pierre, il sera à même de t’aider. Chr : Oui, je vais en parler à J-P. : c’est la meilleure chose à faire ! Moi : Tu as mille fois raison. Si tu veux, je peux venir chez toi quand tu en parleras ! Chr : Merci Phil, si c’est le cas je te téléphone. Ben : Tiens je me pose une question : le maître-nageur a entendu les propos homophobes prononcés, a-t-il des doutes nous concernant, suppose-t-il que nous sommes homos ? Moi : Je me suis posé la même question Ben. Je ne sais que te dire, mais je pense qu’il s’en doute maintenant. Ben : Je crois que nous en saurons plus lorsque nous retournerons à la piscine une prochaine fois. » Nous arrivons chez Arlette et Yves. Le trajet s’est passé à discuter de ce qui s’est passé. Je suis certain qu’Arlette verra directement qu’il est arrivé quelque chose, une maman a cette capacité de deviner quand ça ne va pas. Nous saluons Arlette. Elle nous signale que le goûter est prêt sur la table de la cuisine. Ça sent très bon ! C’est cake aux pommes et aux raisins secs, accompagné d’un bon cacao chaud. Nous nous installons et nous commençons à manger. Arlette reste près de nous et nous demande comment s’est passé l’après-midi. Ben me regarde et il prend une bonne inspiration et il commence la narration de cette sortie à la piscine. Il explique que nous nous sommes amusés dans l’eau et que nous avons passé un excellent moment. C’est lorsque nous nous rendions vers les vestiaires qu’il y a eu un incident, dit-il ! Ben raconte alors ce qui s’est passé. Arlette est estomaquée d’entendre le récit de cette « attaque » homophobe. Elle dit alors : Arl « Je n’en reviens pas, il y a des gars qui n’ont que ça à faire que d’embêter les autres. Que vous soyez gays ne regarde personne. Comme tu l’as dit Ben, vous ne vous êtes pas montrés trop entreprenants lorsque que vous étiez à la piscine, alors je ne comprends pas ! Moi : C’est vrai que nous n’avons pas du tout montré que nous sommes « différends », moi-même je ne comprends pas ! Arl : Et toi Gaby, qu’en penses-tu ? Gab : Je ne sais pas trop quoi en penser, j’ai été assez surpris, mais j’ai pu encaisser les méchancetés qui ont été dites. Arl : Peux-tu me dire comment tu te sens Christophe ? Chr : Je ne me sens pas bien. C’est la première fois que je suis confronté à ce genre de chose. Je ne sais pas comment mes parents vont prendre cette nouvelle. Ce que je vais d’abord faire c’est d’en parler à Jean-Pierre, mon grand frère ! Arl : C’est une excellente idée Christophe. Il pourra t’aider. Chr : Je sais, c’est gentil de le souligner. Puis Phil m’a promis de m’assister lorsque j’en parlerai avec mes parents ! Arl : C’est une très bonne idée et je te reconnais bien là Phil. Je veux que tu préviennes tes parents maintenant, car ils doivent être au courant de ce qui s’est passé. C’est la même chose pour toi Gaby, tu les préviendras aussi. Moi : Je comptais le faire et il me semble important que je le fasse maintenant. Arlette, puis-je utiliser le téléphone ? Arl : Mais bien sûr Phil. » Je me dirige vers l’endroit où le téléphone est posé, c’est dans le hall d’entrée de la maison, tout comme chez moi. Je sonne et c’est Jean qui décroche. Je lui demande d’appeler soit maman, soit papa. C’est maman qui prend la communication. Je raconte alors la mésaventure vécue à la piscine et tout ce qui a été fait depuis. Maman est contente que je l’ai avisée. Elle me demande comment je me sens : je lui réponds que ça va ! Elle souhaite pouvoir parler avec Arlette. Les deux mamans s’entretiennent alors durant dix bonnes minutes. Nous sommes tous les quatre dans le salon et nous patientons. Je vois quand même que Christophe n’est pas dans son assiette. Bien sûr Gaby l’avait aussi remarqué. Il faut que nous fassions attention à lui. Il va falloir aviser Jean-Pierre au plus tôt. En attendant Gaby prends son chéri dans les bras et ils se collent l’un à l’autre dans le divan. Arlette ayant terminé avec maman, je lui signale que Chris ne va pas bien. Arlette va près de lui et elle le prend dans ses bras. Elle lui dit qu’elle va demander à son grand frère de venir pour discuter de ce qui s’est passé et de la suite à envisager. Arlette prend contact avec Jean-Pierre qui heureusement est présent chez lui. Il dit qu’il sera présent dans un bon quart d’heure ! Nous restons ensemble. Je discute avec Ben, il semble aller bien, mais il faudra voir après la soirée et la nuit comment il aura digéré l’incident. Gaby se décide alors à téléphoner à ses parents en vue de leurs expliquer les problèmes rencontrés durant notre présence à la piscine. Tout comme maman, Danielle, la maman de Gaby veut parler avec Arlette. Les deux mamans ont une conversation qui dure cinq minutes. A peine le combiné raccroché, la sonnette de la porte d’entrée retentit. Arlette ouvre à Jean-Pierre, c’est bien lui qui vient de sonner. J-P et Arlette parlent deux minutes. Ensuite J-P retrouve Christophe assis à côté de Gaby. J-P lui donne un bisou sur le front et lui demande comment il se sent. Chris explique qu’il n’est pas très à l’aise mais qu’il veut rester avec Gaby et ses deux amis. Je dis à J-P que je suis disposé à aider Chris quand il préviendra ses parents. J-P est heureux de voir que je suis disponible à ce point pour son petit frère. Il marque son accord en me disant qu’il sera présent lui aussi à ce moment-là. Finalement Chris peut rester loger avec Gaby dans la chambre d’ami. Nous restons donc ensemble, unis plus que jamais face à l’adversité. Cela nous permet de ne pas rester seul à ruminer, mais ensemble pour passer le cap. Arlette nous demande ce qui nous ferait plaisir pour le souper. Nous optons tous pour un bon spaghetti bolognaise. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 15-05-2022 Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite. Même s’il n’y a pas eu de blessés, c’est difficile de se remettre de cette agression homophobe. Heureusement qu’ils peuvent en discuter entre eux et avec leurs parents. Tu as raison de dire que les traumatismes peuvent ressurgir bien plus tard, mais, à mon avis, c’est difficile ou même impossible de déterminer dans quelle mesure ils ont influencé et influencent notre vie. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 16-05-2022 (15-05-2022, 06:14 PM)Lange128 link a écrit :Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Les jeunes font bien de se confier à leurs parents et surtout de discuter entre eux de ce qui s'est passé. C'est déjà une façon de mettre les choses à plat! Oui ce genre d'attaque, même sans blessure physique, laisse des traces. Le traumatisme vécu peu resurgir plus tard pour telles ou telles raisons sans même en connaître la raison. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Bonne semaine. Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 16-05-2022 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Les quatre garçons discutent entre eux, ils parlent de ce qui s'est passé. Christophe semble déboussolé. Ils en parlent à Arlette qui rassure les jeunes et surtout Chris. Très bonne idée que d'aviser les parents car ils est important qu'ils soient mis au courant de ce que leur fils a vécu. Je te souhaite une bonne semaine. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 16-05-2022 (16-05-2022, 10:51 AM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Effectivement les garçons discutent entre eux de ce qui s'est passé. Ils font bien de le dire à la maman de Ben. Finalement ils savent qu'il est important de prévenir leurs parents car il n'est pas bon de garder ce genre de chose pour soi. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-05-2022 Nous nous rendons tous les quatre dans la chambre de mon Ben d’amour pour écouter des disques. Ben a une très belle installation hi-fi. Nous sommes d’accord pour écouter Neil Young « Harvest » ensuite c’est un disque des Beatles « Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band » et pour finir nous écoutons Yes « Relayer ». Il est temps de redescendre et de rejoindre le reste de la famille de Ben. Nous saluons Yves qui nous demande comment nous nous sentons après cette mésaventure. Nous lui répondons que ça va, que c’est passé. Christophe est bien moins loquace, il dit quand même que ça va mieux, mais qu’il y pense encore. Yves nous invite à passer au salon pour prendre l’apéro. Christine et Denis sont déjà installés. Gaby et Chris vont les saluer. Christine regarde son frère et lui demande : Ch.ne : « Ben, maman nous a expliqué ce qui s’est passé à la piscine. Comment vas-tu ? Ben : Ça va, mais je ne te cache pas que j’ai eu peur ! Ch.ne : Je m’en doute. Ben : Nous avons eu de la chance que Phil ait réagi avec rapidité et que les maîtres-nageurs arrivaient ! Gab : C’est exact, Phil a réagi promptement et efficacement. Chr : Je sais une chose c’est que nous devons nous méfier de tout le monde. Je suis très heureux que ce soit bien terminé ! Ch.ne : Je vois que tu es toujours sous le choc Christophe. Chr : Oui, j’ai eu la trouille de ma vie ! Moi : Nous sommes avec toi Chris. Tu sais que tu pourras compter sur nous. Chr : Merci Phil, je le sais. Merci de m’avoir si bien accepté. Yve : Je propose que nous prenions le verre de l’amitié. Yves et Denis s’occupent de servir les verres tandis que Ben apporte les zakouskis. Il y a des softs et des bières spéciales comme boissons, ainsi que des chips, des cubes de fromage et des rondelles de saucisson. Nous trinquons à l’amitié et Yves en profite pour dire que Gaby et Christophe sont les bienvenus à la maison et que la porte de la maison leur sera toujours ouverte. Les visages sont déjà plus détendus, des sourires éclaircissent l’ensemble de même que les yeux commencent à pétiller ! Nous passons alors à table. L’ambiance est chaleureuse. Je vois que Christophe semble moins stressé. Je suis certain qu’il commence à reprendre le dessus. Il est entouré de personnes qui sont présentes pour le soutenir et l’une d’entre elles, c’est Gaby, son chéri. Après ce bon repas, nous nous retrouvons dans le salon. Nous allons regarder la télévision, il y justement un beau film de Gérard Oury avec Louis de Funes et Bourvil qui est au programme : « La Grande Vadrouille » ! Nous sommes installés dans les fauteuils et les deux divans. Je suis à côté de Ben ainsi que Gaby et Chris, dans le même divan. Nous sommes un peu serrés, mais l’important c’est d’être ensemble, par couple. Le film commence et nous savons que nous allons passer une très bonne soirée. Nous sommes détendus, heureux d’être ensemble, dans la famille de Ben. Gaby et Christophe ont été très bien accueillis, ce sont deux amis, tant pour Ben que pour moi ! Le film s’achève et je peux constater que Christophe est entièrement détendu, il ne pense plus à ce qui s’est passé. Je suis très heureux de le voir comme ça. Il va être temps de rejoindre les chambres à coucher. Les invités remercient Arlette et Yves de les avoir acceptés pour la soirée et la nuit. Arlette les embrasse en leur souhaitant une très bonne nuit, c’est la même chose pour chaque ado qui se trouve dans sa maison. Nous montons tous les quatre pour aller dormir. Christine et Denis ayant pris les devants en allant se doucher il y a plus d’un quart d’heure. Ben montre à Gaby et à Chris où se trouvent les draps de bain, car c’est leur tour de prendre une bonne douche. En attendant, Ben et moi allons dans notre chambre. Je fais alors part à Ben de mes inquiétudes vis-à-vis de Christophe, il se peut qu’il ne soit pas bien en cours de nuit, qu’il fasse un cauchemar ! Ben me dit que nous aviserons le moment venu, il ajoute que sa maman, Arlette, lui en a touché un mot ainsi qu’à Gaby, qui sera le premier à réagir. Il est primordial que Chris soit soutenu même pendant la nuit. Il ne faut pas oublier que Jean-Pierre sait de quoi il retourne et que son jeune frère est très sensible. Nous entendons nos deux amis sortir de la salle d’eau et intégrer la chambre d’amis. Nous nous dirigeons alors vers la salle de bain. Ben me signale, une fois que nous y sommes rentrés, que nous pouvons nous doucher ensemble car il ne doit plus y avoir beaucoup d’eau chaude. Nous nous lavons donc mutuellement sans pour autant bander ou si peu ! Une fois secs, nous sortons de la salle de bain, nus comme c’est souvent le cas. Dans le hall de nuit, nous croisons Arlette que nous embrassons au passage et nous regagnons la chambre de Ben. Une fois seuls, nous nous embrassons. Il nous faut reprendre nos marques, nous poser après ce qui s’est passé. Notre baiser ne dure guère, nous allons nous étendre sous la couette. Ben me regarde avec ses yeux bleus. Il plonge son regard dans le mien et me dit : Ben : « Phil, tu dois être assez anxieux après ce qui s’est passé. Je sais que tu as déjà vécu quelques épisodes négatifs et je ne veux pas que tu te fasses du mouron ! Moi : Merci mon amour. Je sais que j’ai déjà pas mal encaissé, mais ce qui s’est passé aujourd’hui n’est rien en comparaison de ce que j’ai vécu avec Henri. Alors sache que j’ai comme une carapace qui s’est forgée au fur et à mesure des attaques que j’ai déjà subies ! Ben : Mais quand même c’était assez stressant. Moi : Je sais Ben, mais j’ai appris qu’il faut parfois montrer qu’on n’accepte pas tout ! Ben : Oui, je veux bien, mais tu aurais pu recevoir des coups ! Moi : Je le sais Ben, mais je n’allais pas me laisser faire car c’est nous quatre qui en aurions pris plein la gueule. Ben : C’est de ça que j’avais peur. Tu as su nous défendre en usant comme il le fallait du judo. Moi : C’est ça ma force, c’est que je sais maintenant me défendre. Ben : Je n’aime pas me battre, tu le sais, mais si c’est pour me défendre, il faut que je fasse quelque chose ! Moi : Tu sais Ben, je pense que tu pourrais prendre de cours de self-défense. Ben : Tu peux m’en dire plus ? Moi : Oui Ben, mais on en parle demain, je suis fatigué. Ben : Moi aussi, nous devons nous reposer. Moi : Bonne nuit mon amour. Ben : A toi aussi, bonne nuit. » Je me love contre le corps de mon chéri. Je sens sa chaleur corporelle m’envahir. Inutile de dire que mon attribut viril prend de plus en plus d’ampleur. Je bande de plus en plus. Je pense que Ben doit s’en rendre compte. Il se retourne vers moi. Il avance sa tête vers la mienne. Nos lèvres se touchent et se posent les unes contre les autres. Nous restons un moment sans bouger. Puis nos lèvres s’ouvrent pour notre plus grand plaisir. Nos langues se fraient un chemin pour se retrouver, pour se titiller, pour danser entre elles une nouvelle danse endiablée. Que j’aime embrasser à pleine bouche mon Ben d’amour ! Ben avance alors sa main vers mon sexe bandé. Inutile de dire que je suis envahi de bonheur. Je ne reste pas sans réaction, mes mains partent à l’assaut du corps de mon Ben. L’une d’entre elles se pose sur son sexe dressé et l’autre parcourt sa tignasse blonde, sa nuque, ses joues, ses mamelons qui durcissent de plus en plus. Ben lui s’occupe de mes fesses qu’il pétrit avec ses mains. Nous nous regardons et sans dire un mot nous nous plaçons têtes bêches pour nous sucer mutuellement. Quel très beau moment passé à nous délecter de la colonne de chair de l’être aimé. Nous nous donnons du plaisir à en faire pâlir plus d’un. Nous nous connaissons si bien que nous savons user de notre langue pour apporter mille sensations à notre partenaire. Inutile de dire que nos râles résonnent dans la chambre et peut-être au-delà de la porte qui est belle et bien fermée. Je tourne autour du gland de Ben avec ma langue, passant sur le méat et le frein, tour à tour. Ben s’arrange pour me rendre lèche pour lèche, suçons pour suçons. Nous sommes sur notre planète, dans notre monde rien qu’à nous. C’est l’endroit où nous sommes en parfaite communion. Nous nous délectons du pré-nectar de l’amour de notre vie. Nous savons que rien ne pourra nous arrêter, nous allons arriver chacun au point de non-retour. Il suffit d’attendre quelques minutes pour que le feu d’artifice se déclenche. Je m’attache à bien appliquer diverses pressions buccales sur le phallus de Ben. À Chaque fois il émet des râles de satisfaction. Je me demande si les autres ne vont pas entendre que nous nous donnons du plaisir. Bref, nous verrons bien demain matin lors du petit déjeuner. Nous poursuivons notre rodéo partagé, nos lèvres sont en pleine action et nos langues ne sont pas en reste. Ben râle de plus en plus. Pour ma part je ne peux retenir des borborygmes qui annonce que je suis au bord de la jouissance. Je sais qu’il ne va pas falloir une minute avant que je ne passe en phase de non-retour. Pour Ben c’est la même chose, ses râles sont de plus en plus sonores. Nous poursuivons notre fellation mutuelle sachant que nous allons nous délecter chacun du nectar de notre amour. Il n’a suffi que de peu de temps pour jouir. Je sens ma sève de vie monter dans ma colonne de chair et se déverser au fond de la gorge de Ben. Puis en même temps je reçois l’élixir d’amour de mon chéri. Nous sommes bien entendu parcourus de spasmes liés à l’orgasme ressenti. Nous nous embrassons alors en mélangeant nos spermes. Puis, fourbus, vannés, nous nous laissons choir chacun sur un côté du lit. Seules nos mains restent unies après notre relation d’amour. C’est dans notre nuage, dans notre domaine que nous restons, nageant dans un bonheur particulier, dans une parfaite harmonie, là où les anges sont témoins de mille belles choses ! Nous nous endormons dans cette atmosphère ouatée, là où il fait bon vivre notre amour ! Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 19-05-2022 Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite. Un belle installation hi-fi : ce devait être le rêve de beaucoup de monde dans les années 1970. Cela paraît maintenant démodé avec la musique dématérialisée disponible sur n’importe quel appareil et n’importe où. C’est avec ces détails qu’on remarque que le temps passe et qu’on vieillit. Tes personnages ne bandant que « si peu » sous la douche, cela ne me semblait pas possible et j’avais raison, ils ont ensuite bandé vraiment et ont pu profiter d’un dessert supplémentaire. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 19-05-2022 (19-05-2022, 06:10 PM)Lange128 link a écrit :Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite. Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Effectivement c'est un rêve que de posséder à cette époque une installation hifi. Je garde de très bons souvenirs de soirées passées à écouter de la musique sur une installation hifi de bonne qualité. J'aimais entendre le "souffle" particulier de l'aiguille qui caresse le vinyle, ça donnait comme une chaleur particulière à la musique écoutée. Maintenant c'est un son uniforme assez "froid" ! Mes personnages ne bandent pas à chaque fois sous la douche, ils peuvent aussi bandé au moment de se retrouver dans une chambre. J'aime bien cette comparaison entre le dessert la fellation qu'ils se procurent! Ah la crème fraiche ! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois. Je t'embrasse! Philou |