Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 06-01-2021 (06-01-2021, 06:33 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Effectivement les vacances se passent très bien en Vendée pour Phil, Henri et toute la famille. Comme d'habitude c'est naturisme, nudité et baignade. Pour les deux ados c'est aussi des moments de tendresse et de sexualité-découverte! Je pense aussi que c'est le calme avant la tempête! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 07-01-2021 Chapitre 6. Catastrophes. Nous nous étions rhabillés puis nous avions rejoint le parking en vue d’y reprendre nos vélos. Nous nous dirigions vers l’intérieur des terres pour ensuite bifurquer à droite sur un chemin cyclable pour rejoindre Notre Dame de Mont. J’avais pris la tête et Henri me suivait. Nous nous étions arrêtés pour une petite pause, car j’avais un petit problème avec le dérailleur de mon vélo. J’avais remis le dérailleur en état et avant de repartir, je m’étais approché d’Henri. Je me suis placé à genoux devant lui qui était assis en tailleur. J’avais déposé un petit baiser sur ses lèvres. Puis nos bouches s’étaient ouvertes et nous avions échangé un baiser bien humide, nos langues se titillant l’une l’autre. D’un coup nous avions été surpris par trois jeunes qui ont déboulé de nulle part. Ils devaient avoir dans les 17 ans. Le plus âgé criait : « Ah, les sales PD sont là ! Les lopettes se bavent dessus ! Allez les mecs, qu’ils foutent le camp ! » Je me suis relevé d’un bond. J’ai fait signe à Henri de partir le plus loin possible à vélo. Le temps de me retourner j’avais reçu un coup à la figure. Puis des coups au niveau des jambes. Je me suis alors affalé au sol. J’avais eu le temps de voir qu’Henri avait pu quitter les lieux en direction de Notre Dame de Mont. Un peu de sang coulait de ma lèvre supérieure. J’avais mal à la mâchoire. Le grand de la bande reprit de plus belle : « Allez les mecs, il nous en reste un, il va morfler. » Une pluie de coups m’était tombée sur la tête et sur tout le corps. J’ai senti que l’un d’eux m’avait arraché mon short qui s’était retrouvé à mes chevilles. Je m’étais donc retrouvé le cul à l’air devant les trois mecs. Ils s’étaient alors chacun à leur tour mis à me pisser dessus, sur tout le corps. Puis par la suite ils s’étaient branlés pour venir se faire juter sur ma tête et dans mes cheveux. J’ai encore reçu des coups sur le corps étant recroquevillé au sol, les bras placés devant la figure, pour me protéger tant bien que mal. Le plus âgé avait alors ramassé un bout de bois sur le chemin, il s’était rapproché de moi et voulait me l’enfoncer dans l’anus. Un des gars lui a dit : « T’es malade, ne lui fais pas ça ». Voyant que le plus âgé souhaitait continuer, il quitta les lieux. Le deuxième dit alors au plus âgé, « Puisque c’est comme ça, je fous le camp ! », il quitta lui aussi les lieux. Mon assaillant continua encore à me dire qu’il allait me sodomiser avec ce bout de bois. (......) Il était en rage et je me suis senti défaillir et j’ai perdu connaissance. Il avait finalement quitté les lieux, me laissant ainsi, le cul à l’air, plein de pisse et de sperme, seul et meurtri ; le corps endolori de partout. Je ne savais pas combien de temps j’étais resté ainsi couché à même le sol. A un moment, lorsque je commençais à reprendre mes esprits, un homme d’environ 35 ans était à mes côtés. Il était arrivé à vélo venant de la direction de l’Île de Noirmoutier, il s’était arrêté à ma hauteur en me voyant gisant à terre. Tout de suite il m’avait dit : « Ne t’inquiète pas, je suis médecin, je vais regarder si tu n’as rien de cassé. » Cet homme m’a manipulé avec précaution, il faisait attention à ne pas me faire plus mal. (.......) Il m’avait ausculté pour me dire que rien ne semblait cassé. Puis, par la suite, j’avais entendu des pas arriver en ma direction, c’étaient des pas de course à pied. J’avais ensuite entendu quelqu’un qui m’appelait, j’entendais « Phil, Phil, où es-tu ? Phil répond ! » J’avais reconnu la voix de mon père ainsi que celle d’Henri. Et d’une voix presque éteinte, j’ai répondu « Ohé, je suis là ! ». Le docteur a alors crié de venir en direction de sa voix. J’avais alors vu arriver en courant Henri suivi de mon père et de mon oncle. Je me suis alors effondré en larme. Henri lui était dans tous ses états, il pleurait, il ne savait pas se reprendre, il s’en voulait de ne pas être resté auprès de moi. Il avait mal pour moi, il rageait de ne rien avoir pu faire face à ces trois mecs débiles. L’homme, le médecin, s’était alors présenté comme étant le docteur Jean-Philippe MARTIN. Il expliquait à papa que je n’avais rien de cassé et qu’il ne faudrait sans doute pas recoudre la lèvre supérieure, mais qu’il passerait à la maison dans les minutes qui suivaient car il était en vacances à Notre Dame de Mont et qu’il voulait récupérer sa trousse médicale avant de venir. Finalement, en discutant avec lui, Papa avait appris qu’il résidait à moins de 500 mètres de la villa. J’étais rentré à la villa dans la voiture de papa en compagnie d’Henri. Mon oncle avait repris mon vélo pour revenir lui aussi par la voie cyclable. Henri me consolait tant qu’il pouvait, on voyait dans ses yeux un regard de peur mêlé d’incompréhension. Je tentais de mon côté de calmer Henri, en lui disant qu’il n’aurait rien pu faire de plus que d’aller chercher de l’aide. Une fois à la maison, maman avait couru vers moi, elle m’avait embrassé alors que je pleurais encore. Henri était lui aussi en larme, il était dans tous ses états, il s’excusait de ne pas avoir pu m’aider et de ne pas avoir été plus vite pour chercher de l’aide. Maman s’était ensuite occupée de moi, elle m’avait déshabillé et m’avait donné un bain bien chaud. Elle était restée près de moi tout le temps. Le docteur MARTIN est arrivé alors que je venais juste de finir d’avoir pris un bon bain. Il est monté dans ma chambre où j’étais étendu, nu, sur mon lit. Tout de suite il m’a rassuré en voyant que les coups n’avaient pas trop causé de dommage. Il me plaça un petit sparadrap sur la lèvre en me disant de le garder au moins 2 à 3 jours. Il me demanda alors ce qui avait bien pu se passer, je suis certain qu’il s’en doutait avant même de me poser cette question. Je lui avais alors expliqué ce qui s’était passé avec moi et Henri. Il ajouta à l’issue de mon récit que j’avais quand même eu de la chance, car j’aurai pu être blessé plus gravement. Il ajouta qu’il n’y avait que quelques griffures au niveau de l’entrée anale et qu’il n’y paraîtrait plus dans 2 ou 3 jours. Papa invita le docteur à venir prendre un verre avec son épouse et ses enfants en soirée pour le remercier. Il avait été décidé qu’il viendrait avec sa famille pour finalement participer à notre barbecue le lendemain. Plus tard, une fois remis de mes émotions, alors que le docteur MARTIN était parti, nous nous étions tous retrouvés au salon. Henri ne savait pas quoi me dire pour me réconforter. Papa et oncle Pierre fulminaient. Ils étaient remontés, ils voulaient retrouver les 3 mecs pour leur casser la gueule. Finalement ils avaient décidé qu’une plainte serait déposée auprès d’un service de police. Maman m’a souri, et elle était allée réconforter Henri, qui n’était pas bien. Puis elle a dit à Henri : « Oh mon pauvre, on ne s’est même pas occupé de toi tellement c’est allé vite. Viens, tu vas te changer. » En fait en quittant le lieu de l’agression à vélo, Henri ayant eu si peur qu’il s’était pissé dessus. Il n’avait eu qu’une idée, c’était de revenir le plus vite possible à la villa pour trouver du secours auprès de la famille. Il était reparti avec Papa et Oncle Pierre, sans même penser à se changer. J’avais fait signe à Henri de venir près de moi, je l’avais pris dans mes bras et je l’avais embrassé et étreint devant toute la famille, tellement j’étais content de voir qu’il avait fait tout ce qu’il pouvait pour moi et qu’il n’avait pas subi d’atrocités de la part des trois mecs. Henri m’avait expliqué avoir eu la peur de sa vie, mais que je comptais tellement pour lui, qu’il avait fait de son mieux pour prévenir le plus rapidement ma famille. Voyant le tableau, mon frère Jean s’était mis lui aussi à pleurer. Il était submergé par beaucoup d’émotions et c’est ma sœur Anne qui l’avait consolé. Henri avait accompagné maman pour aller lui aussi prendre une bonne douche et se changer. Nous avions pris le dîner que maman avait préparé, sans appétit. Presque personne n’a mangé, nous avions seulement grignoté un peu comme ça. L’ambiance était lourde, personne n’avait le cœur à parler. Seule maman me regardait sans cesse. Je voyais dans ses yeux qu’elle avait mal au cœur de me voir dans l’état dans lequel j’étais. C’est instinct maternel qui prime dans ces cas-là. Elle avait compris que ce qui m’était arrivé allait avoir des conséquences sur mon avenir. Elle était consciente que personne ne peut s’en sortir indemne d’une telle situation. Pour ma part je m’en voulais d’avoir embrassé Henri après avoir réparé le dérailleur et la chaîne de mon vélo. Mais pourquoi fallait-il que ça me soit arrivé. Nous n’avions pourtant rien fait de spécial lorsque nous étions sur la plage, nous avions été très sages, hormis l’épisode dans la mer où personne ne pouvait voir quoi que ce soit. Je n’en revenais pas. Et Henri qui a dû se demander ce qui m’arrivait alors qu’il allait chercher du secours. J’étais de plus en plus mal dans ma peau. La soirée n’a pas été non plus très animée, ce n’était pas l’habitude. Les membres de la famille parlaient à voix basse. Papa et l’oncle Pierre parlaient ensemble de la plainte qui devait être déposée le lendemain. J’avais mal un peu partout et surtout à l’anus. Maman m’avait donné des antidouleurs et elle m’avait conseillé d’aller dormir pour récupérer. Je suis monté après avoir dit bonne nuit à la famille. Henri m’avait demandé s’il pouvait monter avec moi ou si je préférais qu’il monte plus tard pour me laisser me reposer. J’avais fait signe à Henri qu’il pouvait venir avec moi, que ça me faisait chaud au cœur de le voir si avenant avec moi. Nous étions donc montés pour nous rendre dans notre chambre. Nous n’avons presque pas parlé de ce qui s’était passé. Je n’en avais pas le courage. J’avais seulement expliqué à Henri le déroulement de l’attaque ainsi que tous les détails. Je ne voulais pas qu’Henri ignore que le grand con avait tenté de m’enfoncer un bout de bois dans l’anus. Henri rageait, il ne comprenait pas comment on pouvait faire ce genre de chose à quelqu’un. Voyant qu’il allait se remettre à pleurer, je l’ai pris dans mes bras pour le réconforter. Pour passer la nuit, j’avais été soigné par maman. Elle avait, à la suite des conseils du médecin, badigeonné mon anus avec de la pommade pour soigner au plus vite les griffures. J’avais donc mis un short en vue de ne pas salir le lit avec la pommade. J’avais dit à Henri qu’il pouvait rester nu, que ça ne me dérangerait pas, j’avais dû insister pour qu’il reste en tenue d’Adam et que je l’appréciais quand il était nu. Henri a donc accepté de dormir à poil. J’avais assez mal dormi au début de la nuit, je ne trouvais pas le sommeil. Puis je me suis enfin endormi. Au matin, je ne savais pas à quelle heure, je me suis éveillé. J’étais mouillé. Je m’étais alors rendu compte que j’avais fait pipi dans le lit durant la nuit. Henri s’est éveillé peu après. Je l’ai regardé et je lui ai dit : Moi : « Henri, je crois que j’ai pissé au lit ! Henri : Ah oui, je vois c’est même un peu humide de mon côté aussi. Ce n’est pas grave Phil, c’est le contre coup. Mais je pense que moi aussi j’ai dû pisser au lit tu sais. Tu veux que j’aille voir ta maman. Moi : Merci Henri. Je ne sais pas, fais comme tu le penses. Henri : Phil, je vais aller voir ta maman, tu ne peux pas rester comme ça et puis il faut qu’elle sache ce qui s’est passé. Moi : Merci Henri. Je t’aime tu sais. Henri : Oui, je le sais et je t’aime aussi Phil ! Je me suis mis à pleurer doucement pendant qu’Henri était allé voir maman pour l’avertir de ce qui s’était passé. Henri : Jacqueline, bonjour, Phil n’est pas bien. Il a fait pipi au lit. Et j’ai fait croire à Phil que moi aussi j’avais fait pipi au lit, c’était pour qu’il ne se sente pas trop honteux. Jacqu : Merci de m’avoir fait part de ça, tu as eu raison d’être venu me trouver. Henri : C’est normal. Je serai toujours là s’il faut aider Phil à aller mieux. Jacqu : Merci Henri, je reconnais bien là que tu es une personne délicate et qui aime de tout son cœur ! Henri : Merci, je sais que j’aime Phil du plus profond de mon être. Jacqu : Je n’en doute pas Henri. D’ailleurs je t’aime aussi comme un fils. Bon allons voir Phil. Tu peux venir avec moi, si tu veux. Henri : Merci, je viens aussi. Maman était entrée dans la chambre et elle m’avait trouvé couché et toujours en pleurs. Elle était venue m’embrasser sur le front puis elle m’a dit : Maman : Ce n’est rien Phil, ce sont des choses qui arrivent et de plus avec tout ce qui t’est arrivé c’est tout à fait normal. Ne t’inquiète pas. Moi : Merci maman, j’ai un peu honte tu sais ! Maman : Il ne faut pas mon grand, ce n’est pas grave du tout. » « Allez, debout et va à la salle de bain pour te changer et prendre une bonne douche. Moi : Oui maman. Merci d’être là pour moi. Henri, tu veux venir avec moi. Henri : Oui, je te suis. Maman : Très bien, c’est très bien comme ça. Je vous adore mes deux loulous d’amour. Moi : Arrête maman, on n’est pas des bébés ! Mais c’est gentil quand même Henri : Jacqueline, merci de nous aimer comme tu le fais, vous êtes une famille formidable et je vois que vous pouvez compter les uns sur les autres ! Je suis désolé pour le lit. Maman : Allez oust, à la douche. » Henri, qui était toujours nu, m’a accompagné dans la salle de bain. Je me suis déshabillé et nous nous étions retrouvés dans la grande douche italienne. Maman avait alors frappé à la porte et je lui avais dit d’entrer. Elle s’était emparée de mes vêtements mouillés d’urine pour les laver. Elle avait alors directement quitté la salle d’eau. Henri m’a savonné le dos ainsi que les fesses d’ailleurs. J’avais fait la même chose à Henri. Nous nous étions aidés l’un l’autre. J’avais encore assez mal et je ne savais pas fort me baisser. Henri s’est occupé de me laver les pieds. Pour le remercier je lui ai roulé une pelle. Il a apprécié et il avait mis sa main sur mon sexe qui était mi bandé. Il m’a regardé dans les yeux et d’un geste je lui ai demandé de me branler. J’avais aussi de mon côté posé ma main sur les attributs de mon très cher Henri. Il bandait déjà très fort. Il n’a pas fallu longtemps avant que nous ne jouissions à l’unisson. Nous nous étions rincés avant de nous sécher. Re : Au camp scout (reprise Docti) - Bouffondelalune - 07-01-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Oui " catastrophes ", ça commence par l'agression de Phil et d'Henri. Phil a bien fait d'encourager Henri de fuir pour appeler des secours. Scène d'une grande violence et Phil est pris à parti par trois gars homophobes de 17 ans, soit à peine plus âgés que Phil. Le meneur est resté sur place jusqu'au moment où Phil tombe dans les vapes. Les deux autres ayant compris que ça allait trop loin sont partis. Phil est retrouvé dans un état lamentable. Heureusement un médecin passe par là par hasard et prête assistance à Phil. La famille arrive enfin pour prendre en charge le blessé. Phil a passé une mauvaise nuit, il s'est uriné dessus dans le lit! Des scènes comme celles-là arrivent bien trop souvent. Parfois il y a même mord d'homme! L'homophobie est un fléau pour les LGBT. Merci Philou pour cette suite un peu rude. Je t'embrasse Philippe Re : Au camp scout (reprise Docti) - KLO7514 - 08-01-2021 Diable! agression homophobe dans son paroxysme! Décidément, certains "humains" ne méritent pas ce nom à certain moments de leur vie...Et comment les faire changer? ce n'est guère aisé. Dans son malheur, Phil a quand même eu la chance d'être secouru assez vite. C'est un moindre mal. J'ai des craintes pour sa mémoire et son état psychologique : ces choses-là marquent profondément! Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 08-01-2021 (07-01-2021, 06:31 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Effectivement Philippe ce genre d'attaque homophobe est un fléau pour les LGBT. Comme tu le dis, il y a parfois mort d'homme, alors il ne faut pas prendre ça à la légère! C'est inadmissible. Phil s'en sort encore bien au point de vue physique, mais du côté psychique ça va être plus difficile! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 08-01-2021 (08-01-2021, 01:15 AM)KLO7514 link a écrit :Diable! agression homophobe dans son paroxysme! Décidément, certains "humains" ne méritent pas ce nom à certain moments de leur vie...Et comment les faire changer? ce n'est guère aisé. Bonjour [member=156]KLO7514[/member] ! Merci pour ton com ! Oui une agression homophobe intolérable! Certain y perde la vie, je pense à Issan Jarfi à Liège ! Comme tu le soulignes: "comment les faire changer (ces agresseurs)"! Phil s'en sort bien dans son malheur. Mais il ne faut pas oublier son état psychologique, car ce genre de choses marquent un être humain "à vie", ça ne s'oublie pas! Merci KLO de suivre le récit et de laisser un commentaire chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Lange128 - 08-01-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Agression, viol ou tentative de viol, premier contact de Phil avec la triste réalité de l’homophobie, réalité que j’ai l’habitude d’occulter dans mes récits. Heureusement le médecin peut soigner Phil chez lui et qu’il n’est pas obligé de se rendre dans une clinique. Cela me rappelle de mauvais souvenirs personnels, même si les circonstances étaient très différentes car je connaissais l’agresseur. Le médecin que j’avais vu n’avait pas montré beaucoup d’empathie. Je t’embrasse Daniel Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 08-01-2021 (08-01-2021, 07:13 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, une agression, un viol ou une tentative (j'ai laissé le choix au lecteur) qui met Phil face à l'homophilie! Cette réalité existe et je l'ai toujours connue! Bien heureusement le médecin est très sympa et tolérant, mais aussi très prévenant! Tu te doutes qu'il y a une certaine réalité dans ce qui est relaté dans cette suite! Merci Daniel de suivre le récit et de la commenter! Très bon week-end ! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 09-01-2021 Nous étions descendus pour prendre le petit-déjeuner en ayant mis un short. Nous avions retrouvé Anne et Jean ainsi que Papa. Maman de son côté avait déjà rincé le drap de lit, lequel séchait sur le fil à linge. Anne en nous voyant s’était levée et nous avait enlacé tous les deux. Elle nous donna une bise et puis elle nous avait dit, on s’en fout de ce qui s’est passé cette nuit, ce qui importe à toute la famille c’est que vous soyez en vie et que vous ne soyez pas trop blessés. Je vous aime mes frères d’amour. Papa avait apprécié la remarque de ma sœur, il approuva tandis que Jean s’était lui aussi levé pour nous faire la bise, sans dire un mot, tant il y avait de l’émotion. Allez à table nous disait alors maman. Mangez quelque chose, il ne faut pas se laisser abattre. Nous avions ensuite pris le petit-déjeuner dans une atmosphère plus détendue que la veille au soir. Nous devions nous rendre au bureau de police, Henri et moi accompagné de papa. L’oncle Pierre préférant nous laisser en famille. Dès que nous étions entrés dans le commissariat, papa a demandé de pouvoir déposer plainte auprès d’un officier pour une affaire de « violence ». Directement l’agent de planton était allé avertir l’officier de garde. Nous avons été reçus directement dans un bureau à l’abri des regards. Papa avait alors fait le récit de ce qui s’était produit la veille fin d’après-midi dans la sapinière en direction de Notre dame de Mont. Une fois le récit de papa terminé, l’officier me posa une ou deux questions pour préciser certains points. Henri fut lui aussi mis à contribution pour apporter des détails sur ce qui s’était passé et sa réaction d’aller chercher du secours. Je voyais bien qu’Henri n’allait pas bien, j’avais fit signe à papa et d’un coup on vit Henri tomber de la chaise, il était dans les vapes. Nous l’avions relevé, aidé par l’officier de police. Henri avait repris ses esprits après quelques secondes et c’est alors que nous avions constaté qu’il avait uriné dans son short. Papa avait directement consolé Henri en lui disant que ce n’était rien, que c’était l’émotion. L’officier de police fit de même en nous disant qu’il en avait vu d’autre et qu’il comprenait très bien que c’était très traumatisant de revivre ainsi des choses qui s’étaient passées pour un jeune de son âge. Papa a alors remis le certificat médical établi par le docteur Martin. Le médecin avait d’ailleurs communiqué ses coordonnées en vue de faire également une déclaration auprès de la police. Une fois cette partie administrative au combien stressante terminée, nous avions repris le chemin de la villa. Durant le trajet de retour j’avais pris Henri dans mes bras sur la banquette arrière de la voiture. Je voyais qu’il été tout retourné d’avoir une nouvelle fois dû revivre les faits dans sa tête pour les expliquer au policier. Papa répétait que ce n’était rien. J’avais dit à Henri : Moi : « Tu vois ce n’est pas grave, tu te rends compte je me suis pissé dessus au lit cette nuit, alors tu vois. Henri : Oui, mais j’ai un peu honte, devant le policier et toi et ton papa. Moi : Et puis, ça ne change rien d’autant plus que je sais que tu n’avais pas pissé au lit cette nuit, tu avais dit avoir pissé au lit pour je n’ai pas honte et pour que je ne sois pas le seul. Henri : Oui Phil, c’est vrai, je ne voulais pas que tu aies la honte tout seul. Je voulais te protéger, te soutenir. Je t’aime tu sais. Moi : Merci Henri, tu es une des meilleures choses qu’il m’ait été donné de connaître et d’aimer. Henri : Phil, comment pourrais-je te laisser seul dans l’embarra, je serai toujours là pour t’aider ou tenter de t’aider. Je t’aime mon Phil Moi : Henri, tes paroles me font le plus grand bien. Tu n’imagines pas combien je t’aime. Papa arrêta la voiture. Je me demandais pourquoi. Il ouvrit sa portière et nous a demandé de sortir. J’avais alors vu pour la première fois de ma vie mon père pleurer, il avait des larmes sur les joues. Moi : Papa, ça va ? Papa : Vous êtres incroyables, vous avez tous les deux une telle sensibilité, un tel amour, je suis tout retourné. Vous donnez, vous recevez et vous partagez un tel amour qu’on ne peut pas rester insensible à tant de beautés intérieures ! Moi : Merci Papa. Je t’aime. Henri : Merci Jean-Claude, je t’aime aussi ! Papa : Je vous souhaite de rester tels que vous êtes. Vous êtes des êtres si sensibles. Je ne serai pas grand-père, mais j’aurai auprès de moi deux perles d’amour. » Papa nous avait fait un énorme câlin avant d’essuyer ses yeux. Moi-même ainsi qu’Henri nous avions les yeux embués. Ce fut un moment très fort, partagé entre nous. Nous étions arrivés à la villa. Henri était ensuite monté à la salle de bain pour se changer et prendre une douche. Il m’avait demandé d’y aller seul. Je l’avais donc laissé à contre cœur. Papa avait dit à maman qu’il fallait faire attention autant à Henri et qu’à moi-même. Il ajouta Henri n’allait pas bien, qu’il avait du mal à supporter ce qui s’était passé. Et en parlant de moi il eu la même réflexion. Nous poserions la question au docteur Martin qui devait venir dîner avec sa famille, avait dit mon père. Je savais que Papa avait expliqué ce qui s’était passé au commissariat et ensuite dans la voiture, ainsi que l’arrêt en cours de route. Maman avait elle aussi été très émue. J’avais alors vu mes parents s’enlacer, ils pleuraient tous les deux. Moi-même j’avais du mal à rester sans broncher et d’un coup je me suis mis à pleurer là au milieu du hall d’entrée. Jean n’avait rien manqué de la situation. Il était directement venu m’enlacer, il me consolait, lui mon petit frère adoré ! Nous étions restés comme ça un bon moment. C’est Anne qui nous ramenait à la réalité en se demandant ce qui nous prenait. Jean lui avait alors expliqué la situation. Anne nous pris Henri et Moi dans les bars et nous demanda de nous ressaisir. Nous l’avions alors suivi dans le salon. Elle était restée près de nous le temps que maman s’occupe de préparer le repas de midi. Lors du déjeuner pratiquement personne n’a mangé, même l’oncle Pierre était chagriné. Nous avions tous passé l’après-midi à la villa, soit à lire un bouquin ou soit à faire des jeux de cartes. Personne n’avait le moral. Henri restait collé à moi, ou alors c’était moi qui étais collé à Henri. Je ne savais plus, mais nous étions inséparables. Je n’osais pas le dire, mais nous étions peut-être inconsolables. Je savais qu’Henri s’en voulait de ne pas être resté avec lors de l’attaque, mais moi j’étais heureux de savoir qu’il n’avait rien subi. J’avais mal un peu partout, mais c’est le moral qui commençait à en prendre un coup. J’avais même entendu mes parents discuter avec Anne et l’oncle Pierre sur le fait qu’il serait urgent de contacter un psychologue pour Henri et moi. Je ne sais plus que penser. Finalement je m’étais endormi de fatigue dans les bras de mon amant. Je m’étais réveillé en sursaut ! J’avais crié : « Non Henri, part, part, ne reste pas, part ! ». J’étais en sueur. Une nouvelle fois je m’étais pissé dessus, la devant tout le monde. Je m’étais alors mis à pleurer. Je ne savais plus où me mettre. J’ai alors crié : « Pourquoi moi, pourquoi nous ! » Jean était pétrifié, Anne avait commencé à pleurer, les parents ne savaient plus quoi faire. Henri était devenu blanc comme linge. Il pleurait lui aussi. Quel spectacle, quelles vacances gâchées ! J’étais effondré, j’étais mal, très mal. Seule la présence d’Henri m’apaisait, ainsi que celle de ma famille. Le reste de l’après-midi s’était déroulé sans anicroche. Au soir pour dîner nous attendions la venue du docteur Martin ainsi que de son épouse et de ses deux enfants. Vers 19h00 le docteur Martin est arrivé avec sa petite famille. C’est papa qui les avait accueillis. Directement le courant est passé entre maman et la famille du docteur. Papa lui avait déjà pu s’entretenir avec lui. Le docteur à directement demandé à mes parents comment j’allais. Il voulait aussi savoir comment allait Henri. Une discussion se déroulait entre mes parents et le docteur Martin. Maman lui avait expliqué le pipi au lit de la nuit, les deux pipis culotte de Henri et moi, des cauchemars et le mal être ressenti par nous deux. Celui-ci avait conseillé de voir au plus vite un psychologue, tant pour moi que pour Henri. Il avait alors demandé à me voir. Je l’avais accompagné dans le jardin, à l’écart des autres. Il m’avait demandé comment j’allais, ce que je ressentais, ce que je voulais faire etc. Je lui répondais et à chaque fois, il me disait, moi c’est Jean-Philippe, ce n’est pas « docteur ». Finalement tous les membres de la famille l’appelaient par son prénom. Je lui avais demandé s’il ne voyait d’inconvénient à ce que j’aille à l’eau, que ce soit dans la piscine ou dans la mer. Jean-Philippe m’avait dit qu’il n’y voyait aucun inconvénient. Nous avions, nous les jeunes sympathisé avec les enfants du docteur Martin. Le garçon s’appelait Jérôme, il avait 16 ans et sa sœur c’était Anne, âgée de 15 ans. Nous avions fait le tour du jardin et nous étions passés à côté de la piscine. Jérôme aurait bien voulu piquer une tête dedans. Il était allé trouver son papa, Jean-Philippe, pour lui demander s’il pouvait aller nager dans la piscine. Pour lui, pas de problème, lui et sa sœur, s’ils le voulaient ils pouvaient aller nager. Je vis alors la tête de Jérôme changer. Je m’étais approché de lui pour savoir ce qui n’allait pas. En fait il n’avait pas de maillot. Je lui avais alors dit, bon, c’est comme tu veux, soit tu restes en slip ou alors c’est à poil comme nous. Ni une ni deux, nous étions tous tout nus dans la piscine. Jean-Philippe ayant vu tout le naturel de la situation avait demandé à papa s’il pouvait lui aussi piquer une tête dans la piscine. Finalement tout le monde était dans l’eau avant de prendre l’apéro. Une fois séchés, nous nous étions retrouvés autour de la table pour prendre le dîner. Une fois le repas terminé, Jean-Philippe avait donné ses coordonnées à papa pour s’il fallait faire quelque chose pour Henri ou moi. Pour un médecin, c’était un type génial, très compréhensif et attentif à ses patients. Avant de partir Jean-Philippe avait demandé à nous voir Henri et Moi. Il nous a parlé et nous avais assuré qu’en cas de problème qu’il serait là pour nous. Il nous avait embrassés en nous serrant dans ses bars. J’en étais tout retourné, de même que Henri. Une fois que Jean-Philippe et sa famille avaient quitté la maison, j’étais monté avec Henri dans notre chambre. Nous nous étions endormis assez vite tellement la journée avait été longue. Une nouvelle fois au petit matin je m’étais réveillé mouillé, je m’étais fait pipi dessus en dormant. Henri lui dormait toujours à côté de moi. Je n’ai pas réveillé Henri et je suis directement allé prendre une douche et me changer. C’est maman qui ayant entendu du bruit dans la villa qui était venue voir qui prenait une douche à cette heure matinale. Quand elle me vit sous la douche elle avait compris ce qui s’était passé. Elle a mis mon short mouillé dans l’évier pour le rincer avant de le mettre dans la machine à laver le linge. Une fois sorti de la douche et séché, je m’étais blotti dans ses bras, les joues encore mouillées par mes larmes. Je lui expliquais que je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Maman m’a consolé et m’a expliqué que cela pouvait encore durer quelques jours. J’avais honte de moi ! Puis Henri est arrivé dans la salle de bain. Tout de suite il est venu vers moi pour m’enlacer et sécher mes larmes. Maman ne savait plus comment me consoler, elle voyait que je n’allais pas bien du tout. Une fois un peu calmé, j’avais regagné la chambre pour m’habiller, Henri m’avait accompagné pour ne pas me laisser seul. Je voyais à son regard qu’Henri avait de la compassion pour moi, il ressentait beaucoup de choses sans pour autant que des paroles soient échangées. Il avait une sensibilité exacerbée. Après le petit déjeuner, nous étions restés à la villa. Je n’avais pas envie de quitter la maison et son jardin. Je me sentais sale, j’étais très mal dans ma peau. Je n’avais gout à rien. Je voyais que cela inquiétait mes parents et le reste de la famille. Le reste de la journée toute la famille était restée avec nous profitant du jardin et un peu de la piscine. Papa avait alors émit le souhait d’aller le lendemain à La Tranche sur Mer pour y passer notre dernière journée en Vendée. J’avais approuvé et je m’étais dit que cette dernière journée devait être positive et que toute la famille avait droit à souffler un peu et que nous devions tous penser à autre chose. La décision avait donc été prise de passer une journée à La Tranche. Re : Au camp scout (reprise Docti) - Bouffondelalune - 09-01-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Il fallait s'y attendre, Phil n'est pas bien du tout! Il en est de même pour Henri. Il suffit de voir ce qui s'est passé dans les bureaux de la police! Les deux garçons auront besoin de soutien, bien entendu mais aussi d'un suivi psychologique. Bien heureusement la famille est là pour les aider. La balade à la Tranche-sur-Mer parviendra-t-elle à apaiser quelque peu les angoisses des deux garçons? Merci Philou pour ce récit si poignant! Je t'embrasse Bon W-E Philippe Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 09-01-2021 (09-01-2021, 03:02 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com! Il est certain que les deux ados sont très mal dans leur peau! Ce qui s'est passé va laisser des traces! Il est souhaitable qu'ils soient suivi psychologiquement. Ces vacances ne sont pas celles espérées par Phil et Henri, il en est de même pour les parents. La balade à la Tranche-sur-Mer apportera-t-elle un peu de réconfort? Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire! Bon week-end! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Lange128 - 09-01-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Henri a l’air encore plus perturbé que Phil, a-t-il des remords car il n’est pas resté avec Phil lors de l’agression ? Heureusement que le docteur Martin revient les voir pour leur donner des conseils, il peut aussi profiter de la piscine avec sa famille. Bon week-end ! Je t’embrasse Daniel Re : Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 09-01-2021 (09-01-2021, 06:54 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, tu as raison, Henri est lui aussi très perturbé, il s'en veut d'être parti. Il oublie que c'est grâce à ça que Phil a pu être ramené. Le docteur Martin parvient à calmer les deux ados et il donne des conseils. Passage par la piscine, avec le docteur et ses enfants, c'est un moment relax et apaisant pour tous ! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire! Bon week-end à toi aussi! je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (reprise Docti) - Philou0033 - 12-01-2021 A l’issue du dîner, j’avais pris la décision de faire un maximum pour me montrer fort et ainsi surmonter mes peurs. J’avais donné un coup de main à maman pour tout remettre en place et faire la vaisselle avec elle. J’avais demandé à Henri de ne pas venir et de s’occuper avec les autres dans le salon où ils jouaient à des jeux de société. Pour moi c’était l’occasion de parler un peu à maman. Je voulais être un peu seul avec elle. Moi : « Maman, tu crois que je suis responsable de ce qui m’arrive ? Mam : Non Phil, tu n’es pas responsable de qui s’est passé. Il y a des gens qui ne comprennent pas que des personnes du même sexe puissent s’aimer. Et je suis certaine que vous vous étiez très bien comportés lorsque vous étiez à la plage. Moi : Tu vois, j’ai peur pour Henri. Je me demande comment il va affronter ce que nous avons vécu. Mam : Phil, dis-toi que les parents d’Henri sauront ce qu’il faut faire pour lui. Ils vont certainement prendre contact avec un psychologue. D’ailleurs c’est ce que nous allons faire pour toi aussi.» Moi : Crois-tu que notre amour va résister à tout ça ? Mam : Phil, il ne tiens qu’à vous pour que votre amour résiste et grandisse après cette épreuve. Moi : Merci Maman, je voudrais tant que ce ne se soit jamais passé. Des larmes perlaient sur mon visage. Maman m’a alors pris dans ses bras pour me consoler. Moi : Je n’en peux plus, je suis si triste, je suis si mal, j’ai peur de l’avenir. Mam : Il ne faut pas avoir peur Phil, nous serons toujours à tes côtés et aux côtés de Henri, tu peux en être sûr. Moi : Merci, je t’aime tu sais. Mam : Et moi donc mon Philou. » Une fois toute la cuisine rangée, nous étions allés rejoindre les autres au salon. J’avais affiché un sourire un peu contraint pour faire bonne figure. Nous avions encore joué ensemble. L’oncle Pierre était aux petits soins avec nous, il nous laissait souvent gagner. Nous avions décidé d’aller nous coucher Henri et moi, il était déjà 22h45. Nous étions vite allés prendre une bonne douche avant de nous mettre au lit. Henri était venu se blottir dans mes bras. Nous nous étions embrassés, Henri me regardait avec son air angélique, il était craquant comme ça. Henri restait silencieux, il ne voulait pas rompre ce moment de calme et de confiance qu’il voulait m’apporter. Puis finalement c’est moi qui avais proposé à Henri de se faire des papouilles et des caresses. Henri m’a souri tendrement et me glissa à l’oreille : Henri : « Je n’osais pas te le demander ! Moi : Mais, il fallait me le dire, je t’aime mon Henri d’amour. Henri : Je t’aime tu sais Phil, mais j’avais eu si peur pour toi. Je tiens tellement à toi.» Moi : Aller viens, embrasse-moi. » Nous nous étions embrassés fougueusement, nos bouches n’arrêtaient pas de trouver, de retrouver, nous avions tous nos sens en éveil. Mes mains se baladaient sur le corps de mon cher Henri. Je m’étais mis à lui mordiller les tétons et lui rigolait. Nous avions retrouvé une nouvelle entente, nous étions heureux ensemble. Henri me caressait les fesses et parfois remontait le long de ma raie. Nous nous donnions un peu de sensations. Puis nous avions pris le sexe de l’autre pour enfin nous donner encore plus de plaisir. Nous prenions notre temps, Henri ne voulait pas brusquer les choses et moi non plus par ailleurs. Nous étions de nouveau à l’unisson. Nous avions retrouvé notre équilibre partagé. J’étais très heureux de voir mon Henri avait gardé une bonne dose de malice car il s’amusait vraiment à me faire plaisir, à me procurer de la joie et du bonheur. C’était en fait un bonheur partagé. Nous nous sommes masturbés mutuellement durant 20 bonnes minutes, nous y allions doucement, nous profitions du moment présent, du plaisir partagé et l’amour retrouvé. Nous avons joui assez fort, j’avais eu peur d’ameuter toute la famille. Nous avions éjaculé une bonne quantité de sperme sur nos torses, nous avions donc dû nous essuyés. Puis c’est dans les bras de l’être aimé que nous nous étions endormis. Au matin, je m’étais réveillé au sec. Que j’étais heureux ! J’avais laissé Henri dormir. Je le regardais, je pouvais voir combien il était important pour moi, combien il était important à mes yeux, combien je tenais à lui et combien il m’apportait de joie et d’amour. Je ne me lassais pas de le regarder, c’est après une bonne demi-heure que mon Henri avait ouvert les yeux. J’étais donc la première chose qu’il avait vue à son réveil. Le premier geste d’Henri fut de m’embrasser. Il avait retrouvé son regard pétillant que je lui connaissais. J’étais heureux avec lui. Nous nous étions levés. Hop dans la salle de bain pour une très bonne douche à deux bien entendu. Puis la porte s’était ouverte et la tête de Jean s’était penchée. Henri et moi nous avions commencé à rire et nous lui avions lancé un grand : « Bien entre grand bêta ! Il y a encore de la place. » Jean est venu nous rejoindre, heureux de voir que j’allais beaucoup mieux ainsi qu’Henri. Il nous avait fait la bise et je voyais dans ses yeux qu’il était pleinement rassuré sur notre compte et sur notre complicité. Nous avions chahuté un bon moment avant que Maman nous demande de nous dépêcher pour nous habiller et de descendre pour prendre le petit-déjeuner. J’avais dit à Maman que le lit était bien sec ce matin. Elle m’avait alors souri, on voyait qu’elle était contente qu’il ne me soit rien arrivé durant la nuit. Henri et Jean m’avaient alors charrié, en me disant pour rire : « Bébé est resté sec cette nuit. » J’avais ri de bon cœur. Après avoir mangé, toute la famille était montée dans les deux voitures pour nous rendre à La Tranche sur Mer pour y passer la dernière journée du séjour. Tout le monde était joyeux. Nous avions tous profité de cette dernière journée. Le temps était de la partie, il y avait un soleil radieux, une petite brise légère et la clarté était des meilleurs pour toutes les activités nautiques. J’avais été auprès de papa pour lui demander si nous pouvions aller au club de voile pour faire un tour en mer et apprendre les rudiments de la voile à Henri. Papa était ravi de cette demande et il avait de suite accepté. Je m’étais ensuite empressé de rejoindre Henri et de lui proposer une surprise. Dès cette proposition faite, j’avais vu les yeux de mon ami Henri briller d’un des plus beaux éclats qui soit. Henri me regardait se demandait quelle serait cette surprise tombée dont on ne sait où. Il était aux anges, il extrapolait, il ne se doutait pas de ce que j’avais proposé à papa. Puis j’avais fait signe à Jean de venir nous rejoindre ainsi qu’à Anne. Une fois tous les quatre réunis, je leur avais annoncé que nous irions faire de la voile. Tous étaient super contents de cette proposition et de suite papa nous avait dit qu’il était grand temps de hisser la grand-voile. Papa avait pris un voilier pour que nous soyons ensemble. Maman était restée avec l’oncle Pierre. Elle avait envie de faire les boutiques. Une fois en mer, c’était l’effervescence, Henri ne savait où regarder, il était heureux, ses yeux pétillaient, il affichait un très large sourire il n’en revenait pas, lui qui n’avait jamais été sur le moindre bateau. Alors là, il profitait de chaque moment, il savourait chaque instant. Nous étions bien au large et papa nous avait dit que nous ne devions pas hésiter si nous voulions plonger et nager, qu’il ferait une pose ; qu’il jetterait l’ancre pour que nous en profiterons. Nous avions tous crié : Oh oui, c’est une bonne idée ! Papa avait jeté l’ancre et nous nous étions dévêtus pour plonger dans la mer. Henri était hilare, il profitait de cet instant, pour lui c’était comme si le temps était suspendu. Nous étions comme sur un nuage, tous enfin un peu apaisés, enfin un peu heureux après les événements tragiques. « Au temps suspend ton vol… » C’était avec regrets que nous avions regagné le port. Dans les yeux de ma famille et dans ceux d’Henri, enfin des éclats lumineux, enfin de la chaleur humaine, enfin un peu de joie ! J’étais heureux d’avoir pu vivre ces moments privilégiés avec ma famille et Henri. Mais au fait c’était la même chose, Henri faisait partie intégrante de MA famille ! Nous avions ensuite passé l’après-midi sur la plage de la Faute sur Mer. Nous avions laissé nos vêtements et nus nous avions profité de l’air, du vent, du soleil et de la mer. Quoi demander de mieux. Durant toute cette journée, j’avais pu occulter un tant soit peu les pénibles événements vécus deux jours auparavant. J’avais pu faire abstraction du mal tant physique que psychologique qui me rongeait. Je voulais que mon ami Henri puisse lui aussi faire comme moi et occulter un moment les événements vécus. Nous avions ensuite regagné la villa à Notre Dame de Mont. J’étais assez fatigué et j’avais souhaité me reposer. Mais je ne savais pourquoi, mais Henri était remonté, il voulait piquer une tête dans la piscine et il voulait absolument que je sois de la partie. J’avais accepté, ne voulant pas le contrarier. Nous avions donc passé un bon moment dans la piscine avant d’aller nous sécher pour le dîner. Une fois de plus maman avait préparé avec papa et l’oncle Pierre un succulent repas. Pour une fois il y avait de la joie et des rires autour de la table familiale et non des pleurs ! A la fin du repas j’avais regardé maman, je l’avais fixé et son regard avait alors croisé le mien. Nous nous comprenions. Elle avait vu dans mes yeux tant d’amour et tant de remerciements qu’elle avait laissé une larme couler sur ses joues. Moi, de mon côté, j’étais dans le même état d’esprit et j’avais laissé échapper une larme. Henri m’avait regardé et il avait aussi vu maman et il comprit lui aussi le moment hors du temps qui m’unissait à ma très chère maman. Comme Henri était juste à côté de moi, il me fit un clin d’œil et me donna un baiser sur la joue. Personne, en dehors de Maman, Henri et moi, n’avait rien remarqué ! Le soir venu, il était temps d’aller se coucher. J’avais insisté pour passer par la piscine et papa avait accepté. Nous avions une nouvelle fois passé un bon moment dans l’eau, en famille. Nous étions tous montés dans nos chambres. Henri et moi nous nous étions étendus nus, sur le lit. Puis, quelqu’un frappait à la porte. J’avais dit : « Oui, entre ». C’était Jean qui passait la tête. J’avais ajouté qu’il pouvait rentrer. Jean avait gardé son short. Il s’était avancé vers nous et voulait nous saluer pour la nuit. Je voyais à son air qu’il n’osait pas parler, qu’il n’osait pas poser une question ou autre chose. J’avais alors prié Jean de se coucher près de nous sur le lit. Moi : « Petit frère, à ton air je vois que quelque chose te chagrine ! Dis-nous ce qui ne va pas. Jean : Bien, tu sais Phil, j’ai passé une bonne journée avec vous et la famille. La seule chose que je me demandais, si toi tu allais bien ! Moi : Pourquoi demandes tu cela frérot ! Jean : J’ai peur que ce soit le calme avant la tempête. Es-tu sûr que ça va ? Et toi Henri ? Moi : Mais, je ne sais pas, je me suis bien amusé aujourd’hui et je n’ai presque pas pensé à ce… Jean : Dis grand frère, c’était un beau jour, mais fait attention à toi. C’est la même chose pour toi Henri. Je vous aime tous les deux, vous êtres mes deux frères. Je ne veux pas vous perdre ! Henri : Non Jean, je sais que nous aurons des hauts et des bas ; peut-être plus de bas que de hauts au début, mais nous devrons faire face. Je te remercie de te soucier de nous et de notre moral. Moi : Tu as très bien dis ce que je pensais Henri. Jean : Merci les gars, mais si vous voulez je suis là pour vous. Moi, Je le sais frérot, tu sais combien je t’aime. Henri : Moi aussi, je t’aime bien Jean. » Nous voilà en train de nous câliner l’un l’autre. Nous étions passés à autre chose, nous parlions de tout et de rien. Puis nous avions commencé à parler copines pour Jean et de mecs pour Henri et Moi. Au fur et à mesure de la conversation j’avais pu voir l’avant du short de Jean présenter un mat de tente indéniable. Je l’avais fait remarquer à Henri. Henri à son tour avait fait remarquer cet état à Jean en lui disant qu’il était prêt pour la représentation du cirque. Jean n’avait pas compris du premier coup, Henri lui avait alors demandé s’il avait vu l’état de son short. Jean bandait et nous nous avions alors une demi-gaule. Henri avait proposé de se soulagé. Jean ôta alors son short et nous nous étions mis à nous masturber ensemble, à trois, chacun son pénis. Une fois cette partie lubrique terminée, nous avions rejoint les bras de Morphée. Ce n’est qu’au petit matin que je m’étais aperçu que Jean avait dormi avec nous le reste de la nuit. De plus le lit était sec, j’en étais des plus heureux. Maman avait entrouvert la porte et elle avait remarqué la présence de Jean auprès de nous. Elle avait aussi vu que j’étais éveillé. Je lui avais alors fais un clin d’œil. Tout de suite elle avait compris. Lors du petit-déjeuner, Jean avait dit à maman qu’il s’était endormi hier soir avec nous dans la chambre. Jean lui avait expliqué qu’il voulait être avec nous et discuter ensemble calmement. Maman nous avait alors dit que c’était normal de vouloir discuter entre frères. Après ce petit-déjeuner nous avions commencé à préparer les valises, en effet nous allions bientôt quitter Notre Dame de Mont pour rentrer chez nous. Les voitures étaient vite chargées et alors que nous allions partir, un véhicule police s’est arrêté devant la villa. Le policier qui avait pris la plainte en sortait. Papa était allé à sa rencontre et ils avaient discuté un moment. Puis papa m’avait appelé ainsi que Henri. Une fois devant le policier, celui-ci avait fait le résumé de la suite de l’enquête. En un mot, les trois assaillants avaient été identifiés et ils reconnaissaient les faits. Ils devaient être présentés auprès du magistrat du Parquet Jeunesse. J’étais en peu soulagé, mais tout était encore bien gravé dans mon esprit. C’était la même chose pour Henri. Après cette nouvelle nous avions pris le chemin du retour. Le trajet s’était très bien passé, sans encombre. J’étais assis à l’arrière de la voiture de l’oncle Pierre avec Henri. Nous discutions de ce que nous allions faire une fois rentrés chez nous. Henri me proposait de venir loger dans un jour ou deux chez lui. Nous devions en discuter avec nos parents respectifs. Puis j’avais dit à Henri, il allait falloir dire à ses parents ce qui s’était passé, l’attaque et tout ce qui en découlait. J’avais vu le regard d’Henri s’assombrir, ses yeux se voilaient et des larmes s’étaient écoulées sur ses joues bronzées. J’avais pris Henri dans mes bras et je l’avais consolé. Je lui avais alors expliqué qu’il était important que ses parents sachent ce qui s’était passé. De toute façon c’était papa qui allait leur en parler en premier lieu. Henri se demandait si ses parents seraient d’accord pour que nous puissions nous revoir par la suite. J’étais alors parvenu à le convaincre que les choses allaient rentrer dans l’ordre et que nous pourrions toujours nous voir. Un peu rassuré, Henri s’était endormi dans mes bras une bonne partie du trajet. Re : Au camp scout (reprise Docti) - Bouffondelalune - 12-01-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Phil est angoissé, il pense être responsable de ce qui est arrivé. Il est mal. La nuit s'est mieux passée, pas de lit humide. Petit tour en voilier, de quoi ne plus penser à ce qui s'est passé mais bien de profiter du moment présent. Très bonne idée. Jean est le jeune frère de Phil et il est attentif à Phil et à Henri. Les trois garçons parlent entre eux. Ils finissent tous les trois par s'endormir ensemble. C'est la fin du séjour en Vendée. Merci pour cette belle suite. Phil et Henri parviendront-ils a aller mieux et à "oublier" cette attaque homophobe? Je t'embrasse Philippe |