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Heureusement qu'ils existent (gay ado) FINI - Version imprimable

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Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 44
*********


J'ai pas vraiment fermé l’œil de la nuit car elle a été mouvementée avec tout ce qui s'est passé récemment. Ma tête n'arrive pas à se calmer, je pense constamment à ces derniers événements...Une chose est sûre je n'ai pas fait de crise comme je le redoutais et ça c'est quelque chose de positif.

Olivier est à côté de moi et il dort toujours.

J'ai pas trop de temps pour moi ce matin puisque l'école recommence, même si j'aimerais mieux ne pas y aller aujourd'hui, mais c'est pas moi qui décide.

Je passe sur les détails du réveil et tout ce qui précède le départ vers l'arrêt de bus... c'est du quotidien et ça ne présente pas d'intérêt particulier...

Nous voilà donc à attendre le bus qui ne devrait pas tarder à venir. Je suis stressé car je sais qu'Antoine va être dans le bus et il va sûrement exiger des explications de ma part. Est-ce que je vais avoir le courage de lui remettre la lettre dans laquelle je me confie et que mon frère m'encourage à lui donner ? C'est vrai que ça pourrait lui faire du bien de savoir ce qu'il se passe en moi en ce moment.

Le bus arrive ; une fois embarqué je constate qu'effectivement Antoine s'y trouve, et il occupe un siège seul sur une rangée. Je remarque très vite qu'il n'est pas très en forme, ses yeux sont cernés, rougis, pire que moi quasiment. Je me demande comment a dû se passer sa nuit. J'aimerais aller le voir, j'ai beaucoup de peine pour lui mais je me sens pas encore prêt pour être avec lui. Je suis un peu rassuré de constater que ce que je ressens confirme que j'ai encore des sentiments pour lui...

Il me fait bien un signe discret pour que j'aille m'asseoir à côté de lui mais je ne réponds pas à sa demande, pas aujourd'hui. Pendant le trajet je sens bien qu'il me jette des coups d'oeil de temps en temps. Avant la fin du parcours je prends mon courage à deux mains et je m'avance vers lui pour lui parler.

-moi : Antoine tu voudras bien me suivre en descendant du bus ?

-Antoine : ok.

Je ne dis rien de plus et lui non plus ne prononce pas un mot de plus. Nous sommes tous les deux dans une phase particulière, ne sachant pas comment vraiment réagir l'un en face de l'autre...

A l'arrêt du bus il me suit comme je lui ai demandé et nous nous rendons dans un lieu tranquille à l'abri des regards.

-Antoine : Pourquoi tu te caches, tu as honte de te montrer avec moi ?

Je ne peux pas supporter son regard alors je baisse les yeux

-moi : Non c'est pas ça...

-Antoine : alors dis moi pourquoi tu ne me regardes pas ? Qu'est-ce qui se passe Nicolas ? Tu as tellement changé depuis hier.

-moi : oui je sais que tu peux l'interpréter comme ça, mais tiens...dans cette lettre je t'explique ce que je ressens... j'espère que tu ne seras pas fâché en la lisant...

-Antoine : et pourquoi tu as besoin d'une lettre pour ça ? Tu peux pas me le dire tout simplement ?

-moi : je peux pas, je suis désolé...

Je me force à lever les yeux vers lui pour qu'il puisse lire ce que j'essaye de lui faire passer comme message. Et il interprètre plutôt mal ce message.

-Antoine : Tu sais, si tu m'aimes plus, si tu as envie de me laisser, tu peux me le dire en face... je suis assez fort pour l'entendre de ta bouche, pas besoin d'une lettre... dis-moi que tu m'aimes plus.

Pendant qu'il prononce ces mots je vois des larmes qui commencent à couler sur ses joues. L'émotion me gagne mais je me maîtrise du mieux que je peux, je ne veux pas me laisser aller, j'ai besoin de prendre du recul par rapport à tous ces événements récents. Je parviens à lui répondre quelques mots.

-moi : c'est pas du tout ça... s'il te plait, accepte la lettre et tu la liras dès que tu pourras.

-Antoine : d'accord, je te promet de la lire dès que je serai seul. Est-ce que tu voudras que je te réponde ?

-moi : si tu veux, oui.

-Antoine : désolé de t'avoir fait une scène... je pense qu'on devrait y aller maintenant.

Je lui répond que les cours vont commencer et je pars rapidement, sans l'attendre. Nous sommes en retard la cloche va sonner d'un instant à l'autre.

Je récupère mes livres dans le casier et je rejoins la classe. A ce moment là je rencontre Julien qui m'interpelle.

-Julien : Hey Nico comment ça va ?

Et il accompagne ses paroles d'une tape amicale dans le dos.

-moi : s'te plait Julien me touche pas trop.

-Julien : Putain Nico qu'est ce qui s'est passé ? T'as vu ton visage ? Et tu es tout seul, où est Antoine ?

-moi : je me suis fait cogner par 3 gars hier et … pour Antoine... euh... c'est un peu compliqué...

-Sarah : Hiii ! Nico ton visage est pas beau à voir, il s'est passé quoi ?

-Julien : C'est justement de ça qu'on parlait. Il vient de me dire qu'il s'est fait tabasser par 3 gars hier.

-Sarah : sérieux ? Mais pourquoi ? Et Antoine il va bien ?

-moi : pourquoi ils m'ont frappé ? je sais pas trop... ils m'ont dis que c'était pour le fun... mais sans doute aussi parce que j'étais avec Antoine. Lui il va bien mais c'est un peu compliqué entre nous deux en ce moment. Et puis est-ce que vous pouvez arrêter de me parler d'Antoine please ?

-Sarah : Mais c'est des cons ces gars ! Ok je vais faire attention et ne plus poser de questions.

-Julien : d'accord message reçu !

-moi : alors merci.

Le professeur ouvre la porte de la salle , nous entrons dans la classe, les élèves arrivent peu à peu.

Le premier cours de la journée va commencer. Je pressens que cette journée va être bien longue !

Finalement, aujourd'hui je me sens mieux que je le craignais. J'ai été capable de parler à Antoine, alors que je redoutais de le rencontrer, et j'ai parlé à mes deux nouveaux amis. Mais je suis toujours aussi mal avec la proximité des autres. J'ai eu cette réaction incontrôlable vis à vis de Julien quand il m'a tapé amicalement sur l'épaule tout à l'heure, et il en a été surpris tout autant que moi.

J'espère que ça va passer rapidement dans les jours qui suivent...parce que cette sensation de me sentir agressé à chaque fois qu'on me touche c'est invivable. Et les personnes qui m'entourent ne comprendraient pas ce comportement nouveau chez moi.

J'aperçois Alex qui entre dans la classe. Il a toujours un bandage sur sa blessure ; mais je suis pas mieux loti que lui avec mes multiples pansements sur le visage. Il regarde dans ma direction tout en discutant avec ses amis ; j'ai l'impression qu'ils parlent de moi.

Puis il s'éloigne de ses amis, je le vois ensuite hésiter et finalement se diriger vers moi et... grand étonnement de ma part, il s'adresse à moi !

-Alex : Sérieux je suis désolé de ce qui t'est arrivé hier. Je veux que tu saches que je n'ai rien à voir avec tout ça. Tu sais que je t'aime pas particulièrement mais je demanderai jamais à d'autres personnes d'aller tabasser quelqu'un qui me revient pas !

-moi : Comment tu sais ce qu'il m'est arrivé ?

-Alex : eh bien j'ai entendu des amis de mon frère en parler hier ; je ne savais pas que c'était toi au départ mais quand ils ont parlé d'un couple homosexuel d'environ mon âge ça m'a fait penser à toi et Antoine... et ce matin quand je t'ai vu...

Et à ce moment là le professeur interpelle Alex en lui demandant de prendre ses distances avec moi pour que ne se reproduise pas la situation de l'autre jour.

J'interviens alors pour rassurer le professeur en lui disant que tout va bien, que nous échangeons des propos sans conséquence pour la classe.

-Alex : alors voilà Nicolas je voulais simplement te dire que je suis désolé pour ce qui t'est arrivé, même si je n'ai rien à voir la dedans.

-moi : Merci c'est sympa et j'apprécie ta démarche.

Et il se reprend très vite, des fois que je me fasse des illusions sur une amélioration de nos rapports ou un comportement plus amical entre nous.

-Alex : Mais ça veut pas dire que je t'apprécie plus pour autant...Rien n'a changé entre nous.

Voilà qui es dit, je suis prévenu, on ne deviendra pas amis pour autant. Mais pouvait-il en être autrement ? Alex est quelqu'un qui ne veut jamais donner l'impression de s'apitoyer, de se laisser influencer ou de ne plus maitriser les situations. C'est un chef et il reste chef quoiqu'il en soit.

Antoine n'est pas loin, en nous voyant il s'est sûrement posé la question de savoir pourquoi « notre » ennemi a pris la peine de venir me parler aussi longuement et sans agressivité apparente.

Le cours commence normalement, je me concentre comme je peux mais j'éprouve beaucoup de

mal. Surtout que je sens le regard d'Antoine se diriger vers moi assez souvent, comme s'il voulait m'envoyer un message.

A la fin de ce cours, 45 minutes après qu'il ait commencé, je jette discrètement un coup d'oeil vers Antoine et je constate qu'il a dans la main la lettre que je lui ai remise tout à l'heure. Je comprends qu'il va la lire sous peu. Je me demande ce qu'il va en penser, quelle va être sa réaction. J'aimerais qu'il prenne la peine de la lire avec attention pour qu'il comprenne ce que j'ai voulu y faire passer de mon ressenti.

Il se lève après avoir laissé passer le flot des autres élèves, comme s'il avait besoin d'un peu de temps pour réfléchir à ce qu'il allait faire... Puis il se lève et passe devant moi... je ne sais pas si j'ai bien vu mais il me semble qu'il est très ému, j'ai cru voir des larmes couler sur son visage mais peut-être est-ce simplement le fruit de mon imagination ? J'hésite à le suivre...Il a peut-être besoin de sentir que je ne l'abandonne pas complètement, même si j'ai mis une certaine distance entre lui et moi ?

Non finalement je prends la décision de le laisser seul pour le moment. Il doit lire cette lettre sans ma présence... et puis je l'ai écrite pour ça puisque je me sentais pas capable de lui dire en face ce que je ressens.

Il n'est pas apparu au cours suivant . Tout le monde s'interroge sur sa disparition. Plusieurs viennent me poser la question pensant que j'aurai une réponse. Mais je n'en sais pas plus. Je ne peux pas m'empêcher de penser que ma lettre n'est pas étrangère à sa disparition, mais peut-être que je me trompe.

Il n'est pas venu à tous les autres cours de la journée !

Les autres jours se sont passés toujours sans lui !

Julien m'a posé des questions, pensant que j'avais une explication mais je ne pouvais rien lui dire puisqu' Antoine ne donnait aucune nouvelle de lui. Et de mon côté je n'ai pas cherché à en avoir, je ne l'ai pas contacté pour en savoir plus.

Le week end arrive et mon nouvel ami Julien me propose de le passer chez lui. Je sais qu'il s'inquiète un peu de me voir comme je suis en ce moment. Je préviens mes parents et Oli que je ne rentrerai pas à la maison pour qu'ils ne s'inquiètent pas . Ils ne me posent pas de questions et me souhaitent de passer une bonne fin de semaine en m'incitant quand même à travailler, même si je suis en compagnie... et pourquoi ne pas en profiter pour s'aider mutuellement à faire les devoirs ?

Il ne s'est rien passé de spécial avec Julien mais il a été présent et ces moments ont été sympas. Je me suis habitué à lui et je ne ressens plus ce que j'ai ressenti quand il m'a frappé sur l'épaule l'autre matin.

Et toujours aucune nouvelle d'Antoine...

Lundi matin, de retour à l'école, toujours pas d'Antoine... Je commence à me demander sérieusement s'il ne lui serait pas arrivé quelque chose.

J'ai même interrogé le professeur principal pour savoir s'il était en mesure de me donner la raison de cette absence, mais sans succès. Pas de nouvelles de son côté également.

Je ne peux pas continuer à rester dans cet état. J'ai besoin de savoir la raison de cette absence qui s'éternise. Je décide de lui envoyer un message en espérant qu'il me réponde pour me rassurer.

Très peu de temps après mon souhait est exaucé... Je reçois une réponse...

« Oui je vais bien, du moins je vais mieux. Demain je viendrai en cours et j'aurai quelque chose à te donner »

Il va bien, tant mieux... mais je me demande ce qu'il veut me remettre demain... peut-être une lettre en réponse à la mienne, comme il me l'avait proposé ?

La journée se passe assez rapidement ; je suis pourtant très impatient de savoir ce qu'Antoine va me donner. Je ne suis pas sûr que ce soit une lettre, j'ai un gros doute...mais bon, on ne sait jamais.

Le lendemain arrive, j'attends même pas que mon réveil sonne que je suis déjà levé. J'ai l'impression que mon problème mental va mieux... j'espère que tout ça va se régler et que je vais redevenir comme avant. Mes blessures sur le visage s'estompent petit à petit, bientôt il n'y paraîtra plus rien.

Je me prépare, prends le petit déjeuner et décide de partir à pied, au grand étonnement de mon frère qui me demande ce qu'il m'arrive.

Je lui réponds que je choisis de marcher aujourd'hui plutôt que de prendre le bus car cette longue marche va me faire du bien. Il propose de m'accompagner ce à quoi je réponds que je préfère être seul mais je lui demande simplement de prévenir Antoine de ne pas m'attendre dans le bus s'il me cherche et qu'on se retrouvera à l'école.

-Oli : vous vous êtes réconciliés alors ?

-moi : Je ne sais pas trop. Mais il m'a dit qu'il devait me donner quelque chose donc je veux que tu le préviennes qu'on se verra tout à l'heure.

-Oli : ok. Je ferai comme tu me le demandes.

Le chemin à pied est assez long mais je suis parti de bonne heure. Mon imagination travaille beaucoup pendant le trajet... Je me demande ce que pourrait contenir sa lettre, si c'est une lettre qu'il va me remettre. Sera-t'il fâché après ce que je lui ai écris ? Plus le temps passe et plus je regrette d'avoir dit tout ça, j'étais pas moi même quand j'ai fait cette lettre... mais je ne peux rien modifier, la lettre est écrite et il l'a lue, c'est trop tard. Il me reste les mots que je pourrai lui dire si nous décidons de nous ouvrir l'un à l'autre... Encore faut il que nous en ayons envie l'un et l'autre.



Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 45 :
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Ma longue marche s'achève, je suis en vue de l'école. Personne n'est encore arrivé et les portes sont toujours fermées. Je m'assois sur les escaliers en attendant leur ouverture . Il fait très beau aujourd'hui, une belle journée d'hiver, et je suis content d'avoir accompli ce trajet à pied car je me sens plutôt bien maintenant. Quelques minutes passent et les élèves arrivent peu à peu.

L'heure du premier cours approche et Antoine devrait arriver sous peu. Là je commence à stresser. Comment a-t'il bien pu réagir à ma lettre ? Son absence de pratiquement une semaine est sans doute le signe que cette lecture l'a déçu...

Et puis enfin j'aperçois l'autobus qui arrive et se gare à sa place habituelle. Je m'en approche lentement et je vois mon frère qui débarque le premier.

-Olivier : Comment s'est passée ta petite « randonnée » seul avec toi-même ?

-moi : très bien, rien à dire. Et toi le trajet en bus ?

-Olivier : comme d'hab... Au fait, Antoine n'était pas dans le bus donc je pense qu'il sera pas là aujourd'hui.

-moi : Non ! Ça se peut pas puisqu'il m'a dit qu'il allait venir aujourd'hui.

-Olivier : Petite blague ! Regarde derrière moi et tu vas le voir decendre.

-moi : haha très drôle ! Ne me fais plus ça...

A ce moment je vois effectivement Antoine qui se rapproche de moi et me demande de le suivre. Je regarde discrètement ses mains mais je ne vois pas de lettre, à moins qu'il l'ai rangée dans son sac ?

Il me conduit au même endroit où je lui ai remis ma lettre l'autre jour. Sans un mot il se rapproche de moi, le regard méchant. Putain il me fait un peu peur, je me demande quelles sont ses intentions.

-moi : Heee Antoine tu fais quoi là ?

Sans daigner me répondre il se rapproche encore et, sans que j'ai le temps de réagir, il m'envoie son poing dans la figure... j'en tombe par terre de surprise.

-moi : Mais Antoine pourquoi tu a fais ça ? Tu me fais saigner du nez du coup...

Je me relève tant bien que mal et cherche un mouchoir dans ma poche pour stopper le sang qui coule. Je reste incrédule devant ce que je viens de vivre.

-Antoine : ouf ! Si tu savais comme ça m'a fait du bien. Maintenant nous pouvons parler normalement.

-moi : Mais pourquoi tu m'as fait ça ? Tu m'a fait très mal et regarde, je saigne.

-Antoine : Tu penses pas que tu 'as mérité ? Me dire que tu as perdu confiance en moi parce que je t'ai laissé seul pour aller chercher de l'aide ! Tu as pas compris que c'était pour te sauver la vie ? T'es con ou quoi ? Putain tu aurais préféré qu'on se fasse tuer tous le deux en amoureux, sans se défendre ? Je te comprends pas … un jour tu te dis prêt à te dévoiler et un autre jour tu dis que tu peux plus me voir, que tu me fais plus confiance, que tu m'aimes plus... Sérieux je sais même pas ce qui me pousse à te parler encore.

-moi : mais tu sais …

-Olivier : Finalement tu es comme tous les autres... au premier problème tu recules, tu veux disparaître et revenir comme avant. Désolé mais moi je pars, je veux même pas t'entendre parce rien ne me dit que que tu recommenceras pas une prochaine fois.

Et il me tourne le dos et commence à repartir.

-moi : Antoine ! Attends ! Je sais que j'ai pas été correct avec toi. Je sais que je me suis comporté comme une merde et que je mérite pas quelqu'un comme toi. Je regrette mon comportement avec toi. Je regrette aussi ce que j'ai écrit dans cette lettre sauf quand je t'ai dit que je t'aimais, ça c' était vrai, je te le promets.

Antoine revient vers moi après avoir hésité à se tourner.

-Antoine : tu regrettes ? C'est pas un peu tard non ?

-moi : Je te demande de m'excuser pour ce qu'il s'est passé et pour ma réaction. Mais pour te dire la vérité je ne suis pas encore prêt à revenir avec toi comme avant, même si tout va mieux aujourd'hui et que je t'aime toujours autant. Je voudrais qu'on recommence à se parler et qu'on s'ignore plus. Laisse moi encore un peu de temps stp...

-Antoine : Je ne veux pas de ça... si tu me l'avais dit dès le départ j'aurais accepté mais maintenant c'est plus possible... Tu mérites pas que je t'attende, tu m'as fait trop mal...

-moi : Antoine, stp comprends moi...

Des larmes coulent sur mon visage que je n'arrive pas à contenir...

-Antoine : Et toi aussi comprends moi … Ce que tu m'as écrit j'ai du mal à l'accepter... Je te vois plus comme avant et ça me détruit parce que je veux pas penser ça de toi. Je t'aime toujours et ce que je voulais c'est tout partager avec toi. On était bien ensemble...

Je m'approche de lui et je tombe dans ses bras ; je le serre très fort et il accepte mon étreinte, il se laisse faire...

-moi : tu vois Antoine on peut être proche même si on s'embrasse pas... donne moi une semaine ou deux et je suis sûr que tout va redevenir comme avant.

Je le vois hésiter, réfléchir, se demandant s'il peut me faire confiance et accepter ce délai que je lui demande.

-Antoine : D'accord, je vais attendre, mais sois honnête avec moi !

-moi : Merci Toinou, je te promets de revenir dès que je me sentirai mieux.

Nous nous dirigeons alors vers la salle de cours mais nous nous séparons rapidement. Une fois mes affaires récupérées dans mon casier je me rends près de la salle où je rencontre Julien. J'ai l'impression qu'il m'attendait même si je n'en suis pas sûr.

-Julien : salut Nico ça va ?

-moi : ouais toi ?

-Julien : sans problème. Mais tu es sûr que tout va bien parce que tu a un peu de sang sur le visage ?

Effectivement je n'ai pas pris la peine de vérifier que je m'étais bien essuyé...

-moi : t'inquiètes, c'est rien.

-Julien : d'accord je m'inquiète pas si c'est rien. Je voulais aussi te dire que j'organise une soirée chez moi en fin de semaine, pour ma fête. Ca te dit de venir ?

-moi : ok, je suis partant, c'est sympa de ta part de m'inviter.

-Julien : Good ! Ca te dérange si j'invite aussi Antoine ?

-moi : non pas du tout, tu peux l'inviter c'est toi qui choisit.

-Julien : vous vous êtes réconciliés ?

-moi : oui, on peut dire ça comme ça.

-Julien : hum ! On dirait que c'est encore un peu compliqué entre vous mais de toute façon ça me regarde pas. En tout cas je vous invite tous les deux puisque tu n'as rien contre ça.

Nous entendons alors la cloche sonner qui indique que le cours va commencer. A ce moment Antoine apparaît et Julien en profite pour lui proposer de participer à sa soirée. Il répond oui sans hésiter...




Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 46 :


******
Samedi est enfin là ! La fête de Julien a lieu ce soir. Je dois avouer que je suis un peu stressé par rapport à Antoine et Julien bien sûr. Et en plus je ne sais pas exactement qui sera présent à cette fête.

Cette semaine a relativement vite passée, j’ai recommencé à parler avec Antoine et notre relation s’est nettement améliorée. Pour tout dire j’ai hâte de le revoir et de passer cette soirée avec lui et avec Julien, mon nouvel ami.

Mais avant de me rendre chez Julien j’ai des choses à faire. Ma mère veut qu’on l’accompagne, Oli et moi, pour aller au centre commercial. Voilà bien longtemps que ça ne nous était pas arrivé de sortir en famille, comme avant. Je ne sais pas trop ce qu’elle veut faire mais elle a insisté pour qu’on y aille ensemble… alors gentiment Oli et moi avons accepté. A la réflexion je pense qu’elle veut nous acheter des vêtements parce qu’elle en avait vaguement parlé il y a quelques jours…

Et durant une bonne partie de la journée nous faisons les boutiques… j’avais bien deviné … elle veut nous faire plaisir et, même si ce n’est pas la chose que j’aime le plus, j’ai choisi et essayé des vêtements pour “renouveler un peu mes affaires” comme elle dit. Et bien sûr même chose pour mon frère… même si lui apprécie avantage ces moments. Quoi qu’il en soit nous revenons crevés à la maison avec plusieurs sacs de vêtements chacun. Ma mère, notre mère, a été généreuse alors comment ne pas la remercier? Tout ce qu’elle peut faire pour que nous restions proches, autour d’elle, elle le fait… ah, si mon père pouvait faire preuve de la même envie! Et je ne parle pas de cadeaux, mais simplement de petites attentions et de gestes affectueux pour nous montrer qu’il nous aime (quoiqu’avec Nico ça se passe mieux qu’avec moi, mais ça vous le savez déjà)!

Devant tous ces habits nouveaux je vais faire un choix pour une tenue à mettre ce soir. Avant je vais prendre une douche puis, une fois bien propre et habillé d’un boxer, je retourne dans ma chambre pour, pendant plus d’une demie heure, me préparer pour ce soir. Je décide de porter un pantalon couleur kaki/ beige, un tee shirt blanc et enfin des chaussures noires. Un style plutôt décontracté .

Je suis attendu vers 19 h chez Julien, même si la soirée ne commencera que vers 20h30. Mais Julien m’a demandé de le rejoindre plus tôt pour l’aider aux préparatifs. J’ai accepté avec plaisir parce que je suis toujours prêt à aider mes amis.

Une fois arrivé chez lui, ce n’est que la deuxième fois que je viens, je suis toujours aussi impressionné par la maison qu’il habite. On voit que ses parents ne manquent pas de moyens ! Il m’ouvre la porte et il me fait une accolade qu’il accompagne d’une bise. Il m’a accueilli de la même façon la fois précédente, c’est sa façon de me faire comprendre qu’il a du plaisir à me recevoir chez lui, je n’y vois pas d’arrière pensée si vous voyez ce que je veux dire! Il me débarrasse de ma veste pour la ranger dans le placard situé à côté de la porte. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que j’ai préféré prendre une veste juste avant de partir, je ne sais pas à quelle heure je rentrerai ce soir alors c’est plus prudent.

-Julien: Wow ! Tu es plutôt beau aujourd’hui !

-moi: merci … mais tu veux dire que c’est pas toujours le cas ?

-Julien: non bien sûr, mais tu es un peu différent aujourd’hui… bon excuse moi, tu n’aimes pas les compliments on dirait?

-moi: si bien sûr! Je plaisantais c’est tout… merci de ton accueil!

Il me demande alors de le suivre dans la salle où se tiendra la fête : une grande pièce avec un bar positionné dans un coin et équipé de ce qu’il faut pour garder l’alcool au frais, une piste de danse de taille suffisante pour un bon nombre d’invités et un coin pour s’asseoir sur des sièges accueillants si certains le souhaitent. J’en compte une bonne vingtaine!

-moi: tu penses recevoir combien de personne tout à l’heure?

-Julien: je dirais entre 20 et 25. Des amis, des cousines et cousins etc…

-moi: super sympa! Ok alors je dois faire quoi pour t’aider?

Julien: En fait il n’y a plus grand chose à faire, simplement vers 20h on va ….

-moi : oui je vois que tout semble prêt, tu n’as pas eu besoin de moi!

-Julien: ouais, je pensais pas arriver à faire tout ça aussi vite… Mais dans une demie-heure tu vas m’aider à sortir le champagne et à le placer dans les seaux de glace.

-moi: Du champagne ? du vrai champagne ?

-Julien: exactement, tu connais ?

-moi: au Canada on connait un peu oui, mais j’en ai jamais goûté!

-Julien : Alors ce soir tu vas en prendre pour la première fois. Au fait n’aies pas peur pour l’alcool, je sais que je ne t’ai pas demandé comme aux autres d’en apporter ni à Antoine d’ailleurs mais c’est moi qui vais vous l’offrir.

-moi: t’es sûr de vouloir faire ça ?

-Julien : tout à fait sûr, oui, à 100 %.

-moi: tu es drôlement sympa avec nous, merci alors! Tu sais quoi ? j’aimerais bien voir un peu les autres pièces, c’est possible?

-Julien : Ouais bien sûr je vais te faire visiter.

Et nous commençons une visite rapide du sous-sol. Une belle salle de bain avec sanitaires et la deuxième pièce, une chambre d’amis qui parait bien confortable.

Julien: Tu vois si tu veux rester dormir ce soir je mets cette chambre à ta disposition.

-moi: Elle est très belle, un grand lit en plus …. Merci à toi pour cette proposition.

Il restait une dernière pièce et non des moindres : un petit salon avec une table de pool ! Mes yeux se sont écarquillés devant ce spectacle, moi qui aime tant le billard.

-Julien: Je vois que tu parais très intéressé par cette table hahaha! Mais mon père ne veut pas trop qu’on l’utilise quand il y a beaucoup de monde à la maison. Mais si sit u veux faire une partie en attendant l’heure j’accepte.

-moi: oui, bien sûr que je veux! Tu pouvais pas me faire plus plaisir! Tu es bon au billard ?

-Julien: Dis toi que j’y joue très régulièrement contre mon père donc je pense que oui.

-moi: je me débrouille pas mal aussi…

-Julien: Ok! Défi lancé, on va voir qui est le meilleur. Et j’y pense… ça te dit de pimenter un peu la chose?

-moi: dis toujours…

-Julien: je propose que le gagnant donne un gage au perdant.

-moi: Je dis pas non, d’accord!

La partie commence. Je débute la partie. Je casse, je réussi à rentrer une boule, je rejoue et… je manque mon coup. C’est au tour de Julien qui joue comme un pro. Il enchaîne les boules les unes après les autres. Dans quoi je me suis embarqué!!! Il savait déjà qu’il allait gagner, j’aurais dû me douter que je ne ferais pas le poids. Il joue tellement plus souvent que moi… Il rentre 8 boules mais il ne réussit pas la dernière. A mon tour j’enchaine 2 boules et c’est Julien qui réussit à rentrer la dernière et qui gagne.

-Julien: je vais être gentil, je vais te donner un gage mais… plus tard dans la soirée.

-moi: mais je peux avoir un indice au moins ?

-Julien: Non ! sois patient tu le sauras plus tard.

Et il accompagne ces quelques mots d’un petit sourire qui m’intrigue.

Je me demande ce qu’il a vraiment derrière la tête et ça me fait un peu peur.

Ils nous reste juste le temps de placer les bouteilles de champagne dans les seaux prévus pour ça, nous disposons aussi les flûtes pour le déguster et nous voilà prêts à accueillir les premiers invités.

Les premiers invités arrivent peu à peu. Julien et moi les accueillons les uns après les autres avec un petit mot de bienvenue pour chacun. Julien me présente ceux que je ne connais pas, certains de l’école mais que je ne connais que de vue et d’autres qui sont ses amis et qui fréquentent d’autres écoles.

Je les trouve tous sympathiques et je me dis que la soirée va certainement être très sympa.

Et, enfin, je vois celui que j’attendais depuis le début et qui ne se montrait toujours pas, ce qui me faisait stresser un peu. Et qu’est-ce qu’il est beau ce soir !!! Bon c’est vrai qu’il y a un certain temps que je ne l’ai pas vue en dehors de l’école et sa tenue de ce soir est une tenue de fête…

Je maitrise mon impatience et vais le saluer dès que possible. Je lui fais la bise et je remarque qu’il est un peu surpris.

-moi: Ca va ?

-Antoine: ouais très bien mais je m’attendais pas à cet accueil.

-moi: et tu n’as pas aimé ?

-Antoine: si si évidemment …

Julien arrive derrière nous et accapare Antoine en lui demandant de le suivre car il veut lui présenter les jeunes qu’il ne connait pas.

Ils partent tous les deux et me laissent en plan … à ma grande surprise!

Une fois tous les invités arrivés et les présentations faites, ce qui a prit plus d’une heure , il est temps de servir les boissons.

Julien propose qu’Antoine, un autre jeune et moi l’aidions à servir. Tout le monde s’approche alors du bar et prennent une coupe parmi celles qui sont déjà préparées et quand tout le monde est servi tous lèvent leur flute en souhaitant un bon anniversaire à celui qui les reçoit.

Et la fête commence dans la bonne humeur !

Déjà une heure et demie a passé, la musique joue au maximum et un bon groupe se trouve sur la piste de dance pendant que d’autres sont assis au bar ou près du salon. Moi je me trouve assis tout seul dans un endroit un peu en retrait.

Pourquoi? Je ne saurais trop le dire… peut-être que je ne supporte pas ce bruit intense qui règne dans la pièce et que je m’en éloigne le plus possible, même si c’est illusoire de croire que le bruit sera moins sensible là où je me trouve.

A un moment une personne que je ne connais pas, même si j’ai été présenté en début de soirée (comment retenir tous les prénoms et les visages associés?), cette personne donc se rapproche de moi avec une bière à la main.

-??? : Salut, tu es Nicolas c’est ça ? Voilà, Julien t’envoie cette bière et il te demande de venir sur la piste de danse avec nous.

-moi: Merci c’est gentil, mais tu es qui ?

-???: pardon, je ne me suis pas présenté, je suis un ami de Julien. Je m’appelle Cédric et on s’est

salué tout à l’heure.

-moi: oui c’est vrai mais j’ai pas retenu tous les prénoms des personnes nouvelles qu’on m’a présentées. Sinon tu sais j’aime pas trop danser.

-Cédric: Mais je te laisse pas le choix, je t’oblige à venir avec nous, tu vas voir ça va être le fun.

Et il joint le geste à la parole, me prenant par le bras, il me conduit de force à Julien et son groupe.

-Julien: Qu’est-ce que tu faisais tout seul ? C’est ma fête alors c’est pas le moment de s’ennuyer, je veux que tous ceux qui sont venus prennent du plaisir.

-moi: j’étais bien tout seul tu sais … mais comme tu dis ce n’est pas le moment on est là pour s’amuser.

Et je suis le mouvement et danse avec les autres, même si je danse très mal, haha… Personne n’est là pour juger n’est-ce pas ?

Je reste sur la piste pendant plus d’une heure et les bières défilent… elles se boivent très bien ce soir!

Antoine se rapproche de nous et on danse alors tous les deux, collés l’un à l’autre ; décidément tout se passe bien ce soir.

-Antoine: He… Nico tu sais pas s’il y a un endroit où on peut parler tranquille ici?

-moi: Oui, suis moi… mais avant je vais avertir Julien si des fois il nous cherche.

Je rejoins Julien et lui pose une main sur le dos pour qu’il se retourne et je lui dit qu’Antoine veut parler avec moi dans le calme et que je vais dans la chambre qu’il m’a montré tout à l’heure, si ça le dérange pas. Il me fait signe qu’il est d’accord.

Je dirige Antoine vers cette chambre et, une fois entrés, nous nous asseyons sur le lit, un peu hésitant sur l’attitude à adopter.

-Antoine: Ouf, ça fait du bien! C’est quand même beaucoup plus tranquille ici!

-moi: oui tu as raison. Mais pourquoi tu voulais qu’on se retrouve dans un endroit tranquille ?

-Antoine: Je te trouve bizarre aujourd’hui. Tu es sûr que ça va bien toi ?

-moi: Bizarre moi ? Pourquoi ? Qu’est ce qui te fait dire ça ? Moi je me sens bien, t’inquiète!

-Antoine : Est-ce que tu commences à sentir l’effet de l’alcool?

-moi: Peut-être un peu mais j’ai encore toute ma tête.

-Antoine: Hee… fâche toi pas mais… j’ai une question à te poser… Il se passe quelque chose entre Julien et toi ?

-moi: Quoi? Pas du tout! Pourquoi tu me demandes ça?

-Antoine: Eh ben je sais pas moi mais… il te demande d’arriver plus de bonne heure que les autres pour cette soirée… où encore tu lui as mis la main dans le dos tout à l’heure pour lui dire qu’on s’écartait du groupe pour parler…

-moi: Mais ? Tu me ferais pas une crise de jalousie là? Mais bien sûr que non qu’il se passe rien entre nous !!! Il voulait juste que je l’aide pour les préparatifs et j’ai accepté comme je l’aurais fait pour n’importe quel ami…

-Antoine: Je sais pas mais j’imaginais plus que ça… mais si tu me dis non, je te crois.

-moi: Sinon tu n’es pas en manque toi? On s’est collé tout à l’heure pendant qu’on dansait et pendant assez longtemps en plus… Et j’ai même senti quelque chose de plutôt dur, si tu vois ce que je veux dire…

-Antoine: C’est vrai, j’avoue que tu m’as pas laissé indifférent. Ca fait longtemps que tu as pas été aussi proche de moi. Et d’ailleurs c’est de ça que je voulais te parler aussi. Tu la vois comment notre relation maintenant ? Aujourd’hui je te trouve plus proche de moi…

Je garde le silence pendant un moment, le temps de réfléchir honnêtement à ma réponse car il attend une réponse , et maintenant !


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 46 Suite :
*****

-Antoine: C’est vrai, j’avoue que tu m’as pas laissé indifférent. Ça fait longtemps que tu as pas été aussi proche de moi. Et d’ailleurs c’est de ça que je voulais te parler aussi. Tu la vois comment notre relation maintenant ? Aujourd’hui je te trouve plus proche de moi…

Je garde le silence pendant un moment, le temps de réfléchir honnêtement à ma réponse car il attend une réponse , et maintenant !

-moi: pardon d’avoir gardé le silence pendant ces quelques instants. Je peux te dire que oui, je suis prêt à reprendre notre relation là où on en était resté.

-Antoine: t’es sûr que c’est pas l’alcool qui te fait dire oui et que demain tu voudras plus rien savoir de moi?

-moi: oui j’en suis certain, j’ai envie, et l’alcool n’a aucun effet sur ma décision.

Antoine se jette alors de tout son poids sur moi, je me retrouve bousculé sur le lit avec mon Toinou sur mon ventre. Il approche son visage du mien et il m’embrasse passionnément, comme quelqu’un qui est en manque absolu, comme quelqu’un qui est fou amoureux et qui exulte de pouvoir embrasser enfin la personne qu’il aime.

Il se détache de ma bouche le temps de me demander si ça me plait, ce à quoi j’ai à peine le temps de répondre un “oui” euphorique qu’il s’empare à nouveau de ma bouche au point de m’étouffer?

En même temps il s’enhardit à me passer une main sous le tee shirt ce qui me provoque des frissons pas seulement liés au fait que ses mains sont froides !!!

Soudain la porte s’ouvre…

Julien et Cédric font leur apparition et, de surprise, nous nous interrompons immédiatement et nous levons brutalement.

-Julien: Ha! Bien! Je vois que vous vous êtes réconciliés. Ca fait trop plaisir !

-moi: euh oui ? il se passe quoi là?

-Julien : on a frappé mais personne n’a répondu, la musique est un peu forte et vous n’avez pas entendu! désolé! Voilà, Nico je t’avais promis un gage avant la soirée quand tu as perdu au billard, mais en fin de compte je vais t’avouer quelque chose à toi et à Antoine aussi puisqu’il est là…

-Cédric : vous devez sûrement vous en douter en nous voyant tous les deux débarquer ici ?

-moi: euh… se douter de quoi? Je comprends pas.

-Cédric et Julien : En fait nous sommes ensembles!

-moi: c’est le fun ça! Vous sortez ensemble depuis combien de temps ?

-Julien: ça fait un peu plus de trois mois maintenant.

-Antoine: Je suis super content pour vous.

Julien: Et moi encore plus de vous voir réconciliés, et pendant ma fête en plus! Et souviens toi Nico, cette chambre est à ta disposition pour cette nuit ! Alors tu peux y rester avec Antoine bien sûr, tu l’as compris…

-moi: Tu es un vrai ami, Julien! Encore un grand merci pour ce geste.

Nous passons ensuite un long moment à parler de nos couples. Nous en apprenons plus sur Cédric. Il était un des meilleurs amis de Julien, et depuis longtemps. Et puis un jour il a eu le courage de lui avouer ses sentiments et Julien a avoué aussi qu’il les partageait. Finalement chacun de son côté ressentait une attirance mais n’osait pas en parler jusqu’au jour ou Cédric a fait le premier pas. Ils ne sont pas dans le même établissement parce que les parents de Cédric l’ont inscrit dans une école privée… ne me demandez pas pourquoi.

Mais pour l’instant aucun des deux n’a fait son coming out devant les parents. Pour Julien cela devrait être moins compliqué car ses parents sont ouverts d’esprit mais pour Cédric c’est une toute autre affaire. Et il a écouté avec intérêt ce que je lui ai raconté de mon histoire avec mon père… Julien ne connaissait pas non plus cette relation très difficile avec mon père.

Mais on ne va pas passer cette soirée d’anniversaire à échanger entre nous! Nous rejoignons la salle où règne une ambiance de fête bien arrosée. La boisson abondante rend chacun très excité et la musique inspire des comportements parfois incontrôlables.

………

Alors que la soirée est maintenant bien avancée et que la plupart quittent les lieux, je me retrouve plus ivre que je l’aurais voulu et pareil pour Antoine. Mais pas de soucis nous savons que nous restons ici cette nuit. Quand nous nous retrouvons quasiment seuls j’avertis Julien que nous allons nous coucher. Nous nous souhaitons bonne nuit et Julien ne peut s’empêcher de sourire en me souhaitant une bonne nuit et en rajoutant d’un air coquin que sa chambre est éloignée et que le bruit n’arrivera pas aussi loin…

Une fois dans la chambre en compagnie d’Antoine nous nous déshabillons pour nous retrouver en sous-vêtements. Je me couche très proche de mon Antoine et me colle à lui. Ca fait tellement de bien de le retrouver pour dormir à ses côtés. Pour dormir ? hum…

Je pose une main sur son ventre, mes doigts très proches de son boxer. Antoine fait de même mais je sens très vite qu’il en veut plus. Il introduit sa main dans mon sous-vêtement et commence à s’amuser avec mon sexe.

-moi: Désolé Antoine mais je me sens trop ivre pour aller plus loin.

-Antoine: Ha, j’aurais aimé ça moi, ça fait trop longtemps qu’on n’a rien fait!

Il me parait tellement malheureux que je lui propose un petit plaisir. Je passe sous la couverture, je lui retire plutôt maladroitement son boxer, je prends son sexe en main et je fais des vas et viens rapides. Son sexe se dresse très vite je le prends alors en bouche, et je lui fais une fellation qui ne restera pas dans les annales, certes, mais je ne suis pas en état de faire mieux ce soir!

Je sens assez vite Antoine qui se crispe et qui me prévient qu’il est sur le point de jouir.

Il lâche 4 jets de sperme que je garde en bouche et que j’avale.

-Antoine: Nico c’était trop bon ! J’en avais vraiment envie! Tu veux la même chose?

-moi: Pas ce soir mon chéri, ça m’a pris toutes mes forces de te faire plaisir, je pense que je vais dormir maintenant.

-Antoine: ok, je te donnerai du plaisir une autre fois, quand tu seras en pleine forme et… un peu moins ivre!

-moi: Good, je prends ça en note.

Je me positionne dos à Antoine et mon amour s’installe en cuillère contre moi…le sommeil nous gagne très vite.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 47 :
***
Les rayons du soleil filtrés par le store de la fenêtre de la chambre que nous occupons me réveillent . Je dirige mon regard vers l’heure qui s’affiche sur mon téléphone : il est 8h30. Je me tourne sur le lit et constate, surpris, qu’Antoine n’est plus à côté de moi. J’ai un instant de doute …

j’ai quand même pas pas rêvé ?

On s’est bien endormi ensemble hier ?

Il n’a pas pu partir sans me prévenir?

En prêtant l’oreille j’entends un peu de bruit dans l’autre pièce .

Je me lève, m’habille rapidement et passe la porte pour me trouver dans le salon où je remarque Julien qui est assis, collé à son petit ami ; ils discuttent entre eux. Je ne vois personne d’autre, je suis intrigué qu’Antoine ne soit pas avec eux.

-moi: Salut, vous allez bien?

-Cédric: Oui on va bien et toi ?

-moi: pareil… mais… vous savez où est passé Antoine?

-Julien: Ouais, il m’a dit de te rassurer mais ses parents ont besoin de lui aujourd’hui et il voulait pas te réveiller parce que tu avais l’air trop bien. Il a rajouté que tu étais trop beau endormi, ce que je peux comprendre …

Et il se met à rire…

-Cédric: c’est vrai que j’aurais aimé voir ça moi aussi!

-moi: Oh les gars, arrêtez , vous allez me faire rougir. Bon je pense que je vais y aller moi aussi alors.

-Julien: Pourquoi? Tu es pressé? Tu peux rester tu sais, ma mère voulait t’inviter à manger avec nous pour te remercier de m’avoir aidé à preparer la fête ; et puis comme ça on aurait le temps de discuter un peu. J’aimerais te parler de Cédric et moi, on en a déjà un peu parlé hier mais sans plus.

-moi: ok si vous êtes sûrs que je dérange pas.

-Cédric: Bien sûr que non si on te le propose!

-moi: alors je dis pas non.

Et je m’asseois à côté d’eux pour discuter à bâtons rompus. Quoique le sujet principal c’est avant tout leur couple, bien sûr. J’arrête pas de leur poser des questions parce que je sens qu’ils ont envie de me confier leur experience, s’ouvrir à moi de ce que ça implique et des difficultés qu’ils perçoivent. Ils veulent aussi en savoir plus sur ma relation avec Antoine…

-moi: Cédric, comment tu as su que tu aimais Julien?

-Cédric: C’est difficile de répondre … Ce que je peux dire c’est que je me tenais souvent avec lui à l’école, puis de plus en plus souvent on restait ensemble longtemps le soiraprès les cours puis on se voyait régulièrement les fins de semaine. Progressivement on se racontait tout. J’ai senti assez

vite que des sentiments se développaient entre nous; j’avais envie d’être encore plus proche de lui et je pensais souvent à lui tout au long des journées. Un jour j’ai été poussé à lui dire ce que je ressentais à son contact et… aujourd’hui on est ensemble !

J’allais demander à Julien comment il avait ressenti les choses de son côté quand je m’entends poser la question de savoir comment, moi, j’ai rencontré Antoine.

Je lui précise que dès la première journée d’école le nouveau qui venait d’arriver m’a plu. Et je détaille ce qui a suivi, tous les événements qui se sont succédés etc…

-moi: Mais si j’ai bien compris, vos parents ne sont pas au courant de votre relation ?

Cédric me réponds tout de suite qu’il ne voudra jamais que ses parents l’apprenne.

Julien, lui, pense en parler bientôt à ses parents. Il est sûr qu’ils vont bien le prendre puisqu’ils ont toujours dit qu’ils accepteront leurs enfants tels qu’ils sont, quelles que soit leur orientation sexuelle. Ce sujet a déjà été abordé dans sa famille dans le passé, avant même qu’il soit lui-même sûr d’être attiré par les garçons. En fait il est conscient d’appartenir à une famille très tolérante et ouverte d’esprit.

Evidemment arrive la question, posée par Julien, qui veut savoir comment tout ça s’est passé dans ma famille puisqu’on a vaguement abordé le sujet hier et qu’il a compris que ça n’avait pas été simple pour moi..

-Julien: mais pourquoi en avoir parlé à ton père si tu savais qu’il n’aime pas les gays?

Mais je ne pensais pas en parler à mon père car je le savais totalement homophobe, mais c’est mon frère qui a involontairement déclenché mon coming out .

-Julien : comment ça involontairement ?

-moi: pour faire simple, mon frère voulait savoir comment mon père réagirait s’il apprenait que son fils était gay, alors il a carrément posé la question. Mais mon père n’a pas été dupe puisqu’il savait que mon frère était en couple avec une fille et donc que la question se posait pour moi puisque moi il ne m’avait jamais vu avec une fille.

-Julien: et donc il t’a rejeté à partir de ce moment là ?

Je raconte alors les différents événements que j’ai vécus après cette reaction violente de mon père qui m’a contraint à partir de la maison, le court séjour chez un garcon qui voulait profiter de la situation pour m’obliger à coucher avec lui, le retour très difficile à la maison puisque je n’avais pas d’autre solution et l’attitude de mon père qui fait depuis comme si je n’existe pas .

-Julien : Et ta relation avec ton frère n’en a pas souffert?

-moi: un peu mais seulement pendant quelques jours. Mais tous les deux on s’aime trop pour rester fâchés longtemps.

Ils veulent en savoir plus sur le gars qui voulait profiter de la situation quand j’ai fui la maison mais je n’ai pas envie de revenir la dessus. Ils n’insistent pas et nous en revenons à leur coming out

qu’ils voudraient faire vite maintenant.

-Cédric: Tu sais Julien, pour en revenir à ce que tu disais tout à l’heure, ça ne me dérange pas que tu dises à tes parents qu’on est ensemble; mais à une seule condition : qu’ ils promettent de ne pas en parler à mes parents.

-Julien: Je suis d’accord on va faire comme ça. Et qu’est-ce que tu penses de le faire aujourd’hui? C’est ma fête et j’aimerais en profiter en presence de Nicolas s’il veut bien aussi.

-moi: Pourquoi devant moi?

-Julien: Je pense que ça m’aiderait que tu sois ici à ce moment là, après notre conversation tu m’as donné la confiance qui me manquait. Je me sens prêt maintenant à tout révéler à mes parents.

-Moi: Cédric, tu en penses quoi?

-Cédric: Si Julien est prêt je le suis aussi ; et sit u es présent je suis sûr que ça va nous aider.

C’est à ce moment là que nous entendons la mère de Julien qui nous invite à monter car le repas est bientôt prêt. Nous nous levons et montons à l’étage pour nous asseoir dans la cuisine. Je sens que le moment va être particulier ; Julien et Cédric me regardent comme pour me demander si le moment est approprié… Cedric fait un signe de tête à Julien qui prend une longue inspiration avant d’interpeller sa mère.

-Julien: Maman j’ai quelque chose d’important à te dire…

-Julien: Maman j’ai quelque chose d’important à te dire…

-mère: de quoi s’agit-il mon chéri?

-Julien: alors voilà…

-mère : Oh mais tu me fais peur avec ton air si sérieux. Et tes copains sont très sérieux aussi, ça veut dire quoi?

-Julien: Comme je t’ai dit c’est important… mais avant je voudrais que tu demandes à papa de venir. Ce que j’ai à dire s’adresse à tous les deux.

-mère : Mais il n’est pas là en ce moment, il arrivera plus tard, dans la soirée. Tu préfères attendre sa presence pour en parler?

-Julien: Non je ne vais pas attendre son retour… Je me sens prêt maintenant alors je ne veux pas remettre à plus tard.

-mère: je préfère aussi parce que je demande ce que tu as de si important à nous dire. Allez rassure moi vite parce que là tu me stresses avec ce mystère que tu entretiens!

Julien dirige son regard à nouveau vers son chéri qui lui fait un discret signe d’encouragement qui ne m’échappe pas.

-Julien: Hummm… Maman je ne sais pas trop comment te le dire mais… c’est pas simple à exprimer…

-mère: n’hésite pas davantage, dis-moi tout, rassure moi je t’en supplie.

-Julien: alors voilà… je veux te dire que… j’aime mieux les garçons que les filles. Et que je suis en…

-mère : et que tu es en couple avec Cédric?

-Julien : quoi ? tu le savais ? Comment tu l’as deviné?

Je vois la surprise de Julien devant l’intervention de sa mère. Il parait tellement incrédule que les choses se passent de cette façon!

-mère: Oui fiston j’avais des doutes depuis quelques temps. Je suis ta mère alors je te connais très bien. Je sais observer et faire des déductions. Mais au fait tu pensais nous le cacher combien de temps à ton père et à moi ?

-Julien: Je suis tellement étonné de ce que tu me dis…

-Mère: Tu sais, nous avons remarqué un changement dans ton comportement, tu es tellement souvent avec Cédric et l’énergie que tu dégages quand tu es avec lui montre que vous êtes bien ensemble, très bien même et ça a été facile de faire le lien … une mère sent ce genre de chose…et avec ton père on en parlait beaucoup depuis un certain temps même si pour lui c’était moins

évident. Les hommes ne s’attachent pas trop aux details, même s’il me disait parfois que ton copain semblait prendre beaucoup de place dans ton quotidien…

-Julien: Et tu réagis comme si ça ne te faisait rien que je sois gay?

-mère: mais quelle drôle de question mon chéri!!! Je réagis comme une mère qui est contente de voir que son fils se porte bien, montre qu’il est heureux, même si c’est un garcon qui occupe ses pensées, un garcon proche de lui et qui est si gentil avec lui … Pour moi le plus important c’est que tu te sentes bien comme tu es, quelque qoit le sexe de la personne que tu aimes. Et surtout que cet attachement soit réciproque, ce qui semble être le cas, c’est visible!

-Cédric: Oh oui, c’est le cas madame, j’aime vraiment Julien! Et je suis si heureux de voir votre reaction!

-Julien: Et comment tu crois que papa va réagir, lui ?

-mère: pareil que moi.Nous sommes tous les deux contents pour toi et il va être soulagé que tu le lui dises enfin.

Je remarque que Julien est très ému, je me demande même si des larmes ne vont pas apparaitre .

Cédric se rapproche alors de lui et le prends dans ses bras et la joie qui les submerge tous les deux est tellement forte que, oui, des larmes coulent chez l’un et l’autre.

Ils se reprennent très vite après ces quelques secondes d’émotion intense.

-Cédric: Tu vois mon amour que tout s’est bien passé.

-Julien : oui et je suis tellement content.

-mère : mais … il y a quelque chose qui m’échappe tu sais … c’est la raison pour laquelle tu fais ton coming out devant Nicolas.

-Julien: Tout simplement parce que c’est un très bon ami et que c’est un peu grâce à lui que j’ai eu le courage d’en parler aujourd’hui.

-mère: D’accord, je comprends. Alors Nicolas je t’adresse un merci chaleureux d’avoir aide mon fils à s’ouvrir à moi. Et ça me fait du bien de savoir qu’il est si bien entouré. L’amitié c’est tellement important.

-moi: Je crois qu’il exagère un peu quand il m’attribue ce rôle. J’ai pas fait grand chose pour tout dire! Je crois qu’il était déjà prêt…

Après ce moment si particulier qui va rendre les choses plus simples pour Julien désormais, je préfère les laisser seuls dès que le repas s’achève. Quoique lorsque je dis “plus simples” c’est une réalité qui ne sera pas toujours vraie. Dans sa famille oui, sans doute, mais à l’extérieur ce sera une autre histoire. J’en fait l’expérience régulièrement avec mon chéri. Et puis Cédric n’a pas encore fait la même démarche auprès de ses parents… et pour lui la révélation de son attirance pour les garçons sera moins facile à faire d’après ce que j’ai compris.

Plus tard, dans la soirée, alors que je suis chez moi je reçois un nouveau message de Julien pour me dire que tout s’est bien passé avec son père également et il me remercie très fort de lui avoir donné le courage de le dire à ses parents. Il insiste bien sur le fait que je suis un véritable ami pour lui et ça me fait chaud au coeur de lire un tel message.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 48:

****
Deux mois sont passes depuis ce jour du coming out de Julien…

Pendant cette période ce fut un peu compliqué entre Antoine et moi… pas parce qu’on s’aimait plus, non, bien sûr que non!!! Mais il a fallu du temps pour que les choses redeviennent comme avant. Tout s’est fait tranquillement après cette journée suivie de cette soirée de nos retrouvailles, quand on a dormi chez Julien, le jour de son anniversaire. Il faut dire que ces retrouvailles, justement, se sont faites dans une euphorie liée à la soirée un peu arrosée que nous vivions.

Ceci dit aujourd’hui notre couple se porte bien, très bien même. Nous nous sommes vraiment retrouvés et nous vivons de très beaux moments ensembles.

D’ailleurs ce soir nous avons prévus de manger avec Sébastien et Hugo, ça fait bien longtemps qu’on ne les a pas vu. C’est quand même avec eux qu’on a déjà passé de super soirées alors on se fait une joie de renouer avec ces moments en leur compagnie. Mais ce qu’il faudrait plutôt dire c’est que c’est plutôt Hugo qu’on n’a pas vu Hugo depuis assez longtemps parce que Sébastien, lui, est toujours à l’école donc on le cotoie fréquemment!
Il est aussi prévu que Cédric et Julien viennent se joindre à nous en fin de soirée. Voilà qui risque d’être plutôt amusant non ?

Antoine demande à sa mère de nous conduire au restaurant où nous avons rendez-vous avec nos amis. Elle est toujours très serviable sa mère et elle ne refuse jamais de rendre service à son fils et son ami… quelle mère ! Mais je n’ai pas à me plaindre de la mienne, je l’adore tout autant qu’Antoine adore la sienne… et elle est toujours prête elle aussi à nous faire plaisir.

Après un court trajet nous arrivons devant le restaurant et dès l’entrée nous sommes estomaqués de voir le monde qui peuple ce lieu!
Incroyable le succès de ce restaurant ! Il attire la foule !
Heureusement que les amis ont réservés… et d’ailleurs nous avons du mal à les repérer au milieu de tous ces visages. Ah mais voilà, ils sont au fond de la grande salle et ils nous font de grands gestes pour attirer nos regards. Nous les rejoignons rapidement .

-Sébastien: Salut, vous allez bien ?

-moi: bien merci et vous ?

-Sébastien : comme tu vois !

-moi: Mais nous sommes surpris de voir le monde dans cette salle…

-Sébastien: Oui mais quand on est prévoyant on réserve et c’est ce qu’on a fait… Allez, installez vous.

La conversation s’engage rapidement, nous nous connaissons bien … et le sujet s’oriente sur les vacances d’été et on apprend qu’il y a un projet avec l’école.

-Sébastien: Au fait les gars, vous savez que l’école organise quelques jours de vacances avec plusieurs classes, dont la vôtre ?

-moi: Ah non, on l’ignorait! C’est quoi comme sortie ?

-Antoine: ils vont nous proposer quoi exactement ?

-Sébastien: Euh… merde j’aurais peut-être pas dû en parler… Tant pis je vais vous en dire un peu plus maintenant alors ; Il est prévu deux semaines de vacances pour un certain nombre de classes. Et je serai accompagnateur en tant que surveillant et Hugo sera là aussi avec plusieurs autres professeurs pour encadrer le groupe.

-moi: on sera vraiment nombreux?

-Hugo: Il y a cinq classes qui ont été choisies cette année .

-moi: Oh mais ça va faire pas mal d’élèves tout ça ?

-Sébastien: C’est vrai, tu as raison! On a calculé qu’on sera une petite centaine! Et il y aura quantités d’activités pour ces chanceux.

-Antoine: Mais c’est cool ce que tu nous annonces !

-Sébastien: Tout à fait ! c’est un super projet de vacances !

-Antoine: Et ça aura lieu à quel endroit, tu nous l’as pas encore dit ?

-Sébastien: Ah non vous le saurez pas, vous êtes trop curieux les amis… c’est encore un secret.

-moi: ok et nous sommes supposés le savoir quand ?

-Sébastien: bientôt, bientôt, vous verrez que vous ne serez pas déçus!

-Antoine: Tu peux vraiment pas nous en dire plus?

-moi: ouais, Antoine à raison, on voudrait en savoir plus, on est vos amis alors vous pourriez nous faire cette confidence? Allez , soyez sympas !

-Sébatien: Pas question ! un secret est un secret! Et il faut laisser monter l’excitation . Je vous ai dit que vous ne serez pas déçu en tout cas…

La serveuse arrive avec les plats commandés, oui j’ai oublié de vous dire qu’on a commandé mais ce n’est pas le plus important pas vrai? Et puis le plus important c’est d’être avec nos amis et de pouvoir parler librement, de toutes sortes de choses…
Ce que je peux dire c’est que le repas est excellent et nous l’apprécions tous. Une adresse à retenir pour y revenir une prochaine fois.
Mais puisque nous voulons prolonger la soirée ailleurs, une fois le repas terminé nous payons et choisissons d’aller dans un endroit assez proche, un bar où on va pouvoir jouer au billard et ensuite nous asseoir confortablement en attendant Julien et Cédric…

Super soirée pour tous les six, on apprécie ces moments avec Julien et Cédric qui nous ont rejoints. Dommage que nous ne soyons pas encore en vacances ! Et oui on ne peut pas rester trop tard puisque demain il faut retrouver le chemin de l’école.

La mère d’Antoine revient nous chercher et je dis “nous” parce que je reste avec mon chéri cette nuit donc… je rentre avec lui!

Le trajet est court et dès l’arrivée nous montons dans la chambre et avant de retrouver le lit nous prenons une douche “gentile” ensemble… ça veut dire que nous restons tranquilles sous la douche exceptés quelques petits bisous et caresses qu’on calme très vite pour éviter une excitation trop grande .

Mais avant de nous endormir nous évoquons le sujet des vacances et laissons notre imagination vagabonder.

-moi: tu penses que ça pourrait être quoi comme vacances?

-Antoine: Ben j’en sais pas plus que toi mais j’aimerais beaucoup qu’il y ait une plage à proximité ou au moins une belle piscine.Ca me plairait vraiment.

-moi: une plage oui mais une piscine hum… pour une centaine d’élève je vois pas trop ce que ça donnerait! Et puis un camping c’est le plus probable parce que s’ils veulent louer chalets ou chambres d’hotel çava coûter trop cher.

-Antoine: sauf s’ils demandent aux familles de participer financièrement.

-moi: ouais, tu as raison, ça se pourrait aussi. Mais j’espère que ça serait pas trop cher parce que sinon on pourra pas tous payer…

-Antoine: Tu sais dans un camping ça me plairait trop! Il y tellement longtemps que j’ai pas couché sous la tente.

-moi: pareil pour moi. Tu sais, j’y allais souvent quand j’étais petit mais maintenant plus jamais alors j’adorerai passer ce séjour dans un camping avec toi, sous la tente …

-Antoine: ah mais j’ai oublié de te dire quelque chose mon Nico! Ça n’a aucun rapport avec les vacances mais…

-moi: C’est quoi ? tu me fais des cachoteries ?

-Antoine: Pas du tout mais c’est tout récent : comme je faisais du soccer dans mon ancienne école, mon père m’a inscrit dans une ligue, ici.

-moi: Tu faisais du soccer toi?

-Antoine: Ben oui pourquoi pas?

-moi: Et tu étais bon ?

-Antoine: plutôt, oui! Notre équipe gagnait souvent tu sais ? Ca t'intéressait pas de t’inscrire toi aussi ?

-moi: non merci, pas trop mon truc le soccer, mais je te promets que j’irai te soutenir le plus souvent possible pour t’encourager.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 49 :
****

L’école … l’école…

Maintenant nous y sommes plutôt bien.

Les autres nous acceptant mieux, nous ne nous cachons plus du tout et pratiquement plus personnes ne vient nous faire de remarques…

Nous ne sommes quasiment plus remarqués et ça a bien changé notre vie… en fait nous ne sommes plus l’attraction de l’école!

Bien sûr il y a toujours quelques personnes qui se croient supérieures aux autres et qui nous insultent plus ou moins discrètement mais ça ne nous atteind plus. Et puis il y aussi des personnes qui ont de l’influence dans l’école et qui nous soutiennent ce qui dissuade ceux qui seraient tentés d’être violents avec nous.

Même Alex n’est plus agressif envers nous, il s’est calmé… Et parfois il lui arrive de nous saluer.

Donc tout va à peu près pour le mieux pour Antoine et moi… mais est-ce la même chose pour tout le monde?

Mercredi soir …

Il est 22h30 et je suis seul dans ma chambre. Ca fait parfois du bien d’être seul, de prendre un peu de recul.

Alors que j’allais me coucher mon téléphone se met à sonner.

Je regarde le numéro qui s’affiche et je constate qu’il est masqué. Je me demande bien qui peut m’appeller à cette heure. J’hésite un peu puis me décide à prendre l’appel. J’ai beaucoup de mal à reconnaitre la voix à l’autre bout du fil. C’est une voix déformée, celle de quelqu’un qui est à bout de souffle et qui a de la peine à parler. J’entends une respiration très forte et un peu inquiétante.

-… : Nico c’est toi ?

-moi: oui c’est Nico

-C’est une voix de fille que j’ai du mal à entendre avec le vent qui souffle et j’en déduis que la personne doit être dehors. Je me demande quelle fille a mon numéro de téléphone, qui pourrait elle être ?

-…:Nico s’il te plait j’ai besoin de toi.

Je la reconnais enfin c’est Noémie et voilà qu’elle se met à pleurer…

-moi: Oui Noémie c’est bien moi mais qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi tu pleures ?

Ses larmes l’empêchent de me répondre

J’essaye de savoir où elle se trouve et pourquoi elle est dehors à l’heure qu’il est, alors qu’il y a du vent et qu’il pleut.

-Noémie: Je vais tout t’expliquer mais est-ce que tu peux venir me chercher? Je suis à quelques rues de chez toi. J’ai besoin d’un endroit où me réfugier… aide moi Nico…

-moi: tu fais quoi dans mon quartier c’est très loin de chez toi?

-Noémie: J’étais pas chez moi, mais je vais tout t’expliquer, viens vite me chercher, j’ai peur toute seule il fait noir et j’ai très froid…

-Moi: mais tu es où exactement ?

-Noémie: Je suis en face du parc pour enfants de ton quartier, je t’attends là.

-moi: Ok je m’habille vite fait et j’arrive mais reste avec moi au téléphone comme ça tu te sentiras moins seule.

Je me demande bien ce qui se passe pour elle; elle m’a pratiquement pas parlé depuis deux mois et là, tout d’un coup, elle m’appelle en pleurs. Je suis inquiet pour elle…

Une fois habillé rapidement je sors de la maison et toujours en contact par téléphone je me mets à courir jusqu’à l’endroit qu’elle m’a indiqué. Quelques minutes suffisent pour que je la rejoigne et je la vois dans une tenue très légère, un petit haut et un short qui cache pratiquement pas ses cuisses.

-moi: Salut Noémie, mais qu’est-ce que tu fais habillé comme ça ? C’est normal que tu aies froid !!

Elle se retourne et à ce moment là je vois son visage avec le haut de la joue droite enflé et une ecchymose proche de son oeil est en train d’enfler. Elle pleure toujours.

Je la prends dans mes bras, elle grelotte de froid.

-Noémie: j’ai vraiment froid est-ce qu’on peut aller chez toi?

Je lui réponds bien sûr et je lui passe mon manteau puis nous partons chez moi.

Pendant le trajet nous ne parlons pas vraiment; je constate qu’elle est choquée et je ne veux pas la brusquer par mes questions… elle me parlera quand elle le décidera.

Arrivé à la maison je vais pour ouvrir la porte mais… je constate que je ne peux pas l’ouvrir, elle est verrouillée. Dans ma précipitation j’ai oublié mes clés tout à l’heure et la seule solution c’est donc d’avertir mon frère… s’il ne dort pas.

Je prends mon téléphone et le fait sonner dans l’espoir que mon frère l’entende et qu’il se réveille.

Après plus de 10 sonneries il répond enfin!

-Olivier: Mais putain je dormais, pourquoi tu appelles à cette heure?

-moi: désolé frérot mais je suis enfermé dehors et je n’ai pas la clé pour entrer.

-Olivier: Quoi ? Mais qu’est-ce que tu fais dehors en pleine nuit ?

-moi: c’est une longue histoire, je suis avec Noémie et elle a besoin de moi ce soir.

-Olivier: je comprends rien à ton histoire mais j’arrive.

Il ouvre rapidement la porte sans avoir pris la peine de se rhabiller complètement et je lui fais remarquer qu’il aurait pu faire l’effort de s’habiller un peu plus.

-Olivier: Voyons petit frère, j’ai mis des sous vêtements

-moi: encore heureux! Tu allais pas ouvrir nu quand même ?

-Olivier: … et puis tu m’as dit de faire vite alors… Mais… Noémie qu’est ce que tu as au visage ?

-Noémie: désolé je veux pas trop parler là…

Nous montons dans ma chambre et je propose à Noémie de lui prêter des vêtements après qu’elle ait pris une bonne douche qui va la réchauffer.

--Noémie: oui ça va me faire du bien une douche et merci pour les vêtements. Tu vois je n’ai rien d’autre que les vêtements que j’ai sur moi alors si tu veux bien m’en prêter des tiens… sinon je remettrai les mêmes.

-Moi: non t’inquiètes… je vais te prêter ce qu’il te faut.

Pendant qu’elle prend sa douche Oli m’envoie un message parce qu’il veut savoir ce qu’il s’est passé avec Noémie mais pour l’instant je ne sais rien donc je lui dis que je le tiendrai au courant plus tard quand j’en saurai plus.

Noémie est de retour dans la chambre après avoir pris le temps d’une douche bien chaude qui l’a réchauffée. Elle apparait avec les vêtements que je lui ai prêtés et ça me fait une impression curieuse.

-moi: ça va mieux Noémie? Tu es réchauffé maintenant ?

-Noémie: j’ai été un peu long, non? Mais j’arrivais pas vraiment à me réchauffer …

-moi: aucune importance, l’essentiel c’est que tu te sentes un peu mieux maintenant. Viens te coucher à côté de moi comme ça tu vas pouvoir tout me dire. Pour commencer je voudrais bien savoir ce que tu faisais toute seule dans ce parc ?

Noémie prend le temps de s’installer confortablement à mes côtés avant de commencer à parler.

-Noémie: Alors voilà… je pense pas te l’avoir dit mais… j’ai rencontré un garçon il y a quelque temps et j’étais amoureuse de lui…

-moi: ah ? et tu n’as rien dit avant ? Pourquoi tu m’as caché ça ?

-Noémie: Je sais pas trop… je voulais sans doute attendre de savoir si c’était le bon?

-moi: hum… admettons… et alors c’est le bon?

-Noémie: non, j’ai bien fait de ne rien te dire, en fait c’est une merde ce gars. Tout à l’heure je suis allé chez lui et … il m’a dit …

Et elle ne se met à sangloter sans pouvoir en dire plus.

Je m’approche d’elle et lui caresse ses joues pleines de larmes pour tenter de la calmer.

-moi: et il t’a mal reçu ?

-Noémie: Il m’a dit qu’il voulait plus de moi… qu’il avait trouvé une fille dont il était amoureux et qu’elle était meilleure que moi…

-moi: Quel con ce type! Mais tu te doutais de rien ?

-Noémie: Non, je n’ai rien vu venir et je comprends pas comment ça a pu arriver…

-moi: toi tu l’aimais, pas vrai ? Alors c’est plus qu’un con, il sait pas ce qu’il perd en se comportant comme ça. Et je suis certain que l’autre fille doit pas être mieux que lui… coucher avec un garçon déjà en couple c’est… tellement nul …

-Noémie: non! Tu comprends pas Nico, le problème c’est pas la fille c’est l’autre con… Il aurait dû refuser ses avances . Mais non, bien sûr, j’ai bien compris qu’il pense qu’au cul comme tous les autres mecs.

-moi: Et ce que tu as au visage comment c’est arrivé?

-Noémie: Ah oui ça! Eh bien quand il m’a annoncée ce que je viens de te dire j’ai pas pu m’empêcher de le gifler du plus fort que je pouvais et là… il a répliqué en me brutalisant…Et voilà le résultat.

-moi: et en plus d’être con c’est une vraie brute ce gars! Mais qu’est-ce que tu faisais avec avec un gars comme ça?

-Noémie: J’ai pu m’échapper de chez lui , habillée comme tu m’as trouvée, et je t’ai appelé dès que j’ai été assez éloignée de chez lui.

-moi: Tu as bien fait de m’appeler!

-Noémie: je l’ai fait malgré que je ne t’aie pas donné beaucoup de nouvelles ces derniers temps…Mais je sais que tu es toujours là pour moi.

-moi: C’est vrai , comme toi tu es toujours là pour moi. On se connait bien tous les deux et même si on s’est pas toujours compris on reste de vrais amis. Mais sérieux, ce mec c’est qui? Frapper une fille comme il l’a fait, putain!

-Noémie: Laisse faire Nico pas besoin de savoir son nom, je vais l’oublier… Et puis comme tu dis ce n’était pas un bon gars pour moi, même si j’ l’aimais beaucoup.

-moi: Bon puisque tu me le demandes je ferai rien contre lui mais… je suis sûr que tu vas trouver un autre mec, un vrai mec avec qui tu vas être heureuse, qui va te comprendre et t’aimer comme tu es. Tu es quelqu’un de formidable Noémie, il faut pas que tu changes.

-Noémie: Oui je sais, j’en suis sûre même. Il y en a un que j’aimais mais qui m’a jamais vue plus qu'une amie…

Je sens qu’elle a envie de laisser parler son cœur et cette dernière phrase me fait de la peine… tout en m’intrigant un peu… je la laisse continuer sans l’interrompre.

-Noémie: Ce garçon que j’aimais tellement s’est trouvé quelqu’un d’autre et tu ne peux pas savoir comme ça m’a fait mal quand je l’ai appris.

Voilà qui se précise, je crois comprendre de qui elle parle maintenant car elle a été assez claire. Je vais être très direct pour en savoir un peu plus.

-moi: Noémie… j’aimerais que tu répondes à ma question avec sérieux. Est-ce que tu parlerais pas de moi dans ce que tu viens de dire? J’aimerais que tu sois franche …

-Noémie: Oui Nico c’est de toi que je parle… Tu peux pas imaginer à quel point je t’aimais et j’allais bientôt arriver à te le dire quand… tu m’as annoncé que tu sortais avec … quelqu’un. Quand tu m’as demandé de venir ce jour là, je pensais que c’était pour me dire que tu m’aimais, après tout ce temps qu’on avait passé ensemble, cette complicité qui nous plaisait tant… Mais non… tu me demandais de venir pour parler de quelque chose qui m’a brisé le coeur! Il m’a fallut beaucoup de temps pour l’accepter tu sais.

-moi: Désolé si je t’ai brisé le coeur et que je t’ai fait autant de peine! Je vais te faire une confidence, moi aussi , mais je sais pas si tu vas apprécier. Avant de rencontrer Antoine je t’aimais beaucoup mais je n’ai pas trouvé le courage pour te le dire, j’étais trop gêné et je savais pas comment m’y prendre. Et surtout j’avais peur de casser notre amitié si tu ne partageais pas mes sentiments.

-Noémie: Nico!!! Pourquoi tu me le dis que maintenant? Tu pouvais bien te douter que même si je ne t’aimais pas je ne t’aurais pas laisser tomber, je suis pas comme ça!

-moi: J’ai pas pensé comme ça… Et de ton côté tu aurais pu aussi faire le premier pas ? Mais maintenant c’est trop tard j’ai quelqu’un dans ma vie et je l’aime énormément.

-Noémie: Pourquoi on était aussi timide l’un envers l’autre ? C’est con ce qui nous arrive quand même. Je peux te poser une question Nico?

-moi: oui, bien sûr tu peux me demander ce que tu veux.

-Noémie: Je sais que tu es en couple maintenant mais par exemple si tu n’étais pas avec un gars en ce moment, est-ce que tu aurais encore des sentiments pour moi ?

-moi: quelle drôle de question… c’est difficile de répondre.

-Noémie: essaie s’il te plait.

-moi: Si en ce moment je n’étais pas en couple et qu’on avait cette conversation disons que ça ne me laisserait pas… indifférent, non.

-Noémie: Est-ce que ça veut dire que tu as encore des sentiments pour moi mais que tu les enfouis au plus profond de toi parce que tu aimes Antoine?

-moi: Désolé Noémie, mais pour le moment je n’en ai aucun, je pense seulement à mon Antoine car c’est lui que j’aime et lui seul. Mais toi tu as encore des sentiments pour moi ?

-Noémie: Pour être honnête avec toi… oui j’ai toujours des sentiments pour toi. Et si je te fais ça tu ne ressens rien ?

Elle se rapproche de mon visage, ses lèvres se dirigent vers les miennes. Pendant un court instant je me perds dans mon imagination, pendant un court instant j’imagine ce que serait ma vie si j’étais avec elle, si ce baiser déclenchait un désir réel d’aller plus loin… Mais je réalise très vite que je l’aime plus et que je dois refuser ce baiser. Avant que nos lèvres entrent en contact je la repousse, et plutôt violemment, au point de la faire tomber du lit.

-moi: Mais qu’est-ce que tu fais Noémie, je suis en couple maintenant. Je veux qu’on reste seulement bons amis et rien de plus…

-Noémie: Pardon, pardon… je comprends pas ce qu’il m’a prit d’avoir essayé de t’embrasser… je voulais pas faire ça, c’est pas prémédité je t’assure…Je comprendrais si tu voulais que je parte maintenant, mais s’il te plait, excuse moi…

-moi: Bon on va oublier; je comprends ce que tu ressens mais ne fais plus jamais ça. Je sais que tu viens de vivre quelque chose de difficile avec ce mec et que tu as besoin de réconfort mais je ne peux t’offrir que mon amitié et pas plus, tu comprends ?

-Noémie: merci d’être là pour moi Nico, j’apprécie vraiment ton amitié. Je vais dormir par terre si tu as un matelas à me prêter.

-moi: C’est toi qui décide, oui j’ai un matelas mais je peux te laisser une place sur le lit à côté de moi. Je sais que tu as compris et que tu n’essayeras rien.

-Noémie: merci de me faire confiance.

Noémie reprend sa place dans le lit et nous continuons à parler pendant un long moment encore. Il est quasiment 3h du matin quand nous nous décidons à mettre un terme à nos échanges pour dormir … sagement…




Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 50:
***

Toc toc toc…

Oli entre dans ma chambre. Je suis toujours endormi, Noémie à mes côtés.

-Olivier: Hee… Nico on a cours aujourd’hui, tu dois te lever si tu ne veux pas être en retard.

-moi: Hmmm…laisse moi dormir…je me suis couché tard cette nuit…

-Oli: Ok je vais le dire à maman mais je ne pense pas qu’elle sera contente.

-moi: vas-y… dis lui…

Oli sort et referme la porte de ma chambre.

Il descend à la cuisine.

J’imagine que dans quelques secondes ma mère va venir me réveiller de force…

Mais rien ne se passe, aucune réaction…je décide de me rendormir.

10h45

Je me réveille alors que Noémie dort toujours. Je n’ose pas la réveiller. Mais je sors du lit et me pose devant l’ordinateur. Ce n’est qu’une demie heure plus tard que j’entends bouger derrière moi, Noémie émerge enfin.

-moi: Bon matin Noé ! ça va mieux aujourd’hui?

-Noémie: oui, un peu mieux. Et je tenais à te dire merci d’avoir été là pour moi hier soir. Mais au fait pourquoi tu n’es pas parti à l’école?

-moi: d’abord on s’est couché à 3 heures donc je n’étais pas frais pour aller en cours ce matin. Ensuite je veux rester avec toi aujourd’hui car tu as besoin d’être entourée.

-Noé: Merci Nico, tu es vraiment un ami. Mais as tu envoyé un message à Antoine pour l’avertir? Je veux pas qu’il s’inquiète de pas te voir aujourd’hui.

-moi: Oui tu as raison. Je suppose qu’Oli l’aura tenu au courant mais je vais lui envoyer un texto pour lui donner les raisons de mon absence.

Et je prends mon téléphone et lui rédige ce message : salut mon amour, je suis pas là aujourd’hui parce que j’ai passé la nuit à consoler Noé qui s’est faite larguer par son copain. On s’est couché très tard et aujourd’hui je vais passer la journée avec elle parce qu’elle est pas bien. Appelle moi ce soir. Je t’aime.

-moi: voilà Noé, c’est envoyé. Tu veux faire quoi aujourd’hui?

-Noé: Tu aimes la musique classique non?

-moi: oui c’est vrai mais pourquoi cette question?

-Noé: Tu te souviens que je joue du piano à mon école ?

-moi: Oui je me souviens, bien sûr.

-Noé: Eh bien aujourd’hui le conservatoire de la ville fait une journée portes ouvertes et il y a plusieurs prestations dont une de piano; j’aimerais que tu m’accompagnes pour l’écouter.

-moi: bonne idée! Ce serait la première fois que j’écouterai de la musique classique en live.

-Noé: Yesss! mais il va falloir se dépêcher. Tu fais vite pour t’habiller et… stp mets des vêtements appropriés pour aller au conservatoire, c’est assez classe! Et puis il faut qu’on passe chez moi pour que moi aussi je me change.

-moi: et pour aller jusque chez toi tu gardes les vêtements que je t’ai prêtés? Ca te dérange pas ?

-Noé : ca me dérange pas du tout et puis tes habits sont confortables!

Nous arrivons rapidement chez Noémie puisque ma mère nous a proposé de nous y emmener en voiture. Et elle va faire mieux puisqu’elle attend dehors pour nous conduire directement au conservatoire une fois Noémie habillée. Il faut dire que le conservatoire est à l’autre bout de la ville. Ma mère est adorable… tout à l’heure elle était bien un peu fâchée de ce que je ne sois pas allé en classe mais avec mes explications elle a compris et n’a rien dit de plus.

Nous arrivons au conservatoire, les portes sont grandes ouvertes et sont surmontées d’un message de bienvenue. Nous pénétrons mais déjà le hall immense est impressionnant. Ils y ont même exposés d’anciens instruments!

Nous entendons de la musique qui semble venir de la grande salle de concert devant nous, le son des violons se détache assez nettement.

-moi: Wow Noémi c’est déjà super beau ce qu’on entend!

-Noé: oui, tu as raison mais est-ce que tu reconnais la pièce jouée ?

-moi: pas vraiment mais peut-être du Vivaldi ?

Noé: tout à fait exact c’est l’hiver des 4 saisons, c’est très connu tu sais.

Nous entrons dans la salle et pour moi c’est une première. La sonorisation est sublime je découvre et je trouve ça magnifique!

-moi: je pensais pas qu’il y aurait tant de monde.

-Noémi: Ben la musique classique est de plus en plus populaire et en plus aujourd’hui c’est gratuit. Tu sais qu’un concert comme ça peut coûter plus de 50$ ? On est chanceux puisqu’aujourd’hui c’est offert.

Nous nous installons en faisant le moins de bruit possible pour ne pas déranger et pendant plus de 2 heures nous nous laissons emporter par ces musiques qui se succèdent. Mais l’instrument que j’ai préféré c’est le piano, j’en ai eu presque les larmes aux yeux quand il jouait en solo. J’ai adoré ce moment.

-Noé: C’était vraiment de bonne qualité tout ce qui a été joué. Quel morceau tu as préféré toi ?

-moi: pas un morceau spécialement mais tous ceux où le piano jouait seul.

-Noé: Et lequel t’a le plus marqué?

-moi: je connais pas le titre mais l’auteur, Chopin.

-Noé: Tu sais Nico à mon école nous organisons bientôt une prestation et si tu veux venir tu seras le bienvenu. Et tu peux même inviter Antoine, je vous offrirai les billets d’entrée.

-moi: Merci, ce sera avec plaisir.

Une fois dehors il est temps de manger quelque chose, alors nous passons un petit moment dans un restaurant tout simple dans lequel nous dévorons de bonnes choses puis Noémie rentre chez elle et moi je rejoins l’école.

Pourquoi l’école ? Tout simplement pour faire une surprise à Antoine qui ne m’attend pas…Il va être content de me voir.

J’arrive avant la fin des cours alors je m’assoie sur les marches de l’entrée et je l’attends patiemment…




Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 51 :
*****

Les élèves sortent petit à petit…

Je guette Antoine que je ne vois toujours pas…

Encore 5 minutes d’attente et toujours rien !

Une petite inquiétude me gagne, je l’avoue.

Je me décide à rentrer dans l’école pour aller à sa recherche.

C’est alors que je le vois, dissimulé dans un endroit retiré et … quoi ? il est en train d’embrasser une autre personne …

Je m’approche rapidement de lui et de la personne qu’il tient dans ses bras, ça ne va pas se passer comme ça, il peut en être certain!

DRING…

Cette sonnerie stridente me fait sursauter; mais je suis où ?

Quand je réalise que je m’étais endormi sur les marches je suis trop rassuré! J’ai fait un très mauvais rêve, mon Antoine n’aurait pas pû me tromper comme je viens de le voir dans ce cauchemars…

Ca y est je l’aperçois, il sort avec plusieurs personnes autour de lui ce qui m’empêche de le rejoindre rapidement… Il me voit enfin et avec un grand sourire se rapproche de moi.

-Antoine: salut mon amour, tu fais quoi ici ? Tu étais pas supposé être avec Noémie?

-moi: Je voulais te surprendre ah ah ah!

-Antoine: tu veux dire quoi par là ?

-moi: non je plaisante bien sûr! Simplement Noémie est rentrée chez elle plus tôt que je pensais alors j’ai eu envie de venir te chercher ici.

-Antoine: T’es trop chou tu sais ? Merci, ça me fait trop plaisir. Et alors, elle avait quoi ton amie?

-moi: Tu es d’accord qu’on rentre en marchant comme ça on aura le temps de parler.

-Antoine: Bien sûr, je suis partant.

Il me prend la main et nous commençons à marcher pour rentrer tranquillement à pieds vers la maison de mon chéri.

-moi: Donc Noémie m’a appelé hier vers 22h30 en me disant qu’elle se trouvait dans mon quartier, toute seule, à peine habillée sous la pluie.

-Antoine: Pas normal tout ça, qu’est ce qu’il lui arrivait ?

-moi: elle venait d’apprendre que son mec l’avait trompée avec une autre fille et qu’il la larguait, elle, pour cette autre fille. Alors Noémie tellement choquée l’a giflé mais lui ne s’est pas laissé faire et a répliqué violemment… Elle s’est enfuie sans but et en pleurant …

-Antoine: Putain il est con ce mec ! Elle t’a donné son son nom pour qu’on le retrouve?

-moi: Tu as la même réaction que moi! Mais non elle n’a pas voulu m’en dire plus…

-Antoine: Haha! Et comment ça s’est passé après ça?

-moi: eh bien je suis allé la chercher à l’endroit qu’elle m’avait indiqué et elle est venue passer la nuit chez moi. On s’est beaucoup parlé jusque très tard dans la nuit, jusqu’au petit matin pour dire vrai…

-Antoine: Vous vous êtes dit quoi pendant autant de temps ?

-moi: Euh… je dois t’avouer que… tu vas pas te fâcher j’espère ?

-Antoine: Allez continue et je vais voir après.

-moi: ok… alors… elle m’a avoué qu’elle était … amoureuse de moi !

-Antoine: QUOI ??? tu me racontes n’importe quoi là!

-moi: c’est vraiment ce qu’elle m’a dit!

-Antoine: et tu as répondu quoi à ce moment là ?

-moi: Je lui ai avoué que moi aussi avant que je te connaisse j’avais un faible pour elle. Mais je lui ai bien fais comprendre que maintenant il n’y a que toi dans ma vie et que tu es le seul que j’aime.

-Antoine: Et tu m’as tout dit là ?

-moi: laisse moi te raconter stp j’ai pas fini… avant que je lui dise ce que je viens de te dire elle a fait un geste que j’ai pas apprécié… elle m’a embrassé…

-Antoine: Et toi tu t’es laissé faire ? T’es con ou quoi ?

-moi: mais arrête, laisse moi continuer. Je l’ai repoussé un peu violemment et elle en est même tombée du lit. Elle s’est excusée d’avoir eu ce geste et m’a proposé de lui trouver un matelas pour qu’elle puisse coucher par terre ; elle était très mal d’avoir été aussi loin dans son comportement.

-Antoine: Donc tu me dis qu’elle a couché par terre?

-moi: Pas si simple, parce qu’il était très tard et que je voulais pas déranger mes parents pour prendre un matelas. Je lui ai fait promettre qu’elle ne tenterait rien et qu’à cette seule condition je lui permettais de rester sur le lit. Et elle n’a pas recommencé, elle est restée très sage. Je voulais tout te dire parce que je ne voulais pas que tu l’apprennes d’une autre manière.

-Antoine: Bon je te remercie de m’avoir tout dit et de ne pas me l’avoir caché…

-moi: Tu es fâché ?

-Antoine: non parce que tu m’as raconté par toi même quelque chose que tu aurais pu me cacher. Je suis content de voir que tu as été honnête.

-moi: je t’ai promis de tout te dire parce que je t’aime mon chéri et je veux pas de secrets entre nous, tu t’en souviens ?

-Antoine: oui et pareil pour moi. Et aujourd’hui vous avez fait quoi tous les deux ?

-moi: nous sommes allés au conservatoire pour assister à un concert gratuit ; tu sais que Noémie est une grande fan de musique classique!

-Antoine: et toi tu as aimé au moins ?

-moi: ah oui, beaucoup! Tiens, au fait, Noé nous invite pour sa participation au concert de son école et ils se passe bientôt, tu es intéressé ?

-Antoine: Oui pourquoi pas ? Ça sera la première fois que j’assisterai à un concert en live.

-moi: Good! Je vais lui dire que c’est ok pour nous et lui demander la date exacte.

Nous continuons à parler jusqu’à la maison d’Antoine.

Pour ce soir je ne sais pas encore ce que nous allons faire mais ce qui est sûr c’est que demain il n’y a pas cours donc nous avons tout notre temps.

Nous entrons, ses parents son frère et sa sœur ne sont pas là. Apparemment ils ont laissé un mot sur la table de la cuisine et mon chéri apprend en même temps que moi qu’ils rentreront seulement demain après-midi. C’est une surprise pour Antoine qui n’avait pas entendu parler de cette absence ce matin… Sans doute une absence imprévue mais rien de grave puisque le message ne dit rien de plus.

Alors on se concerte tous les deux et on se dit que ce serait bien d’inviter quelques amis pour passer une soirée sympa ensemble autour de la piscine de mon chéri (enfin, de ses parents plutôt!)… et du spa aussi car oui, il y a même un vrai spa chez eux!

Il est encore tôt dans l’année pour se baigner mais en début de semaine ses parents ont mis la piscine en service puisqu’elle est chauffée.

Les soirées improvisées au dernier moment réservent parfois de belles surprises. On a envie de profiter de la maison qui est vide ce soir pour organiser quelque chose de simple mais qui va nous faire plaisir .

Alors qui allons nous inviter, voyons, faisons le tour des personnes qu’on apprécie et avec qui on a vraiment envie de partager de bons moments ?

Donc il y a déjà Julien et Cédric qui acceptent aussitôt notre invitation et ils sont même prêts à coucher ici puisqu’il y a de la place chez Antoine. Ensuite on pense à Noémie, Olivier et sa copine mais ils nous apprennent qu’ils ne peuvent pas ce soir car ils sont déjà occupés, tout comme Sébastien à qui on pose la même question … dommage, c’était une occasion d’être ensemble; ce soir on ne sera peut être que quatre mais ça nous convient très bien aussi. Etre nombreux n’est pas indispensable pour passer une bonne soirée ! les soirées intimes, avec des amis proches sont aussi super agréables… Après tout ce n’est pas une occasion particulière aujourd’hui comme la dernière soirée d’anniversaire qui, elle, imposait qu’on soit nombreux!

Et puisque nous serons quatre garçons nous n’aurons pas de pudeur à discuter de nos problèmes personnels. La conversation sera très ouverte et sûrement intéressante.

Nous attendons tranquillement l’arrivée de nos deux invités. Et après un quart d’heure environ on entend frapper. Nous accueillons Cédric et Julien qui s’embrassent au moment ou nous ouvrons la porte, un joli spectacle !

Ils sont mignons ces deux là …


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 52:
*****

Pour cette soirée nous avons prévu de nous amuser sans alcool ni autres choses qui pourraient nous faire faire des choses que nous ne ferions pas normalement. Mais pour autant la soirée peut être tout aussi réussie sans ces choses là. Et je crois même que ça peut être plus fun car on restera lucides et plus en mesure de mieux maîtriser nos réactions

Alors voilà je suis en compagnie de Cédric et Julien dans le salon . Je reste assez silencieux en attendant le retour d’Antoine. Il est allé préparer le spa, ce qui demande un peu de temps. Et je suis silencieux, oui, parce que les deux amoureux ne se gênent pas pour s’embrasser devant moi… alors je ne me sens pas trop de leur parler puisqu’ils sont si bien occupés ! Je dirais même que je me sens un peu mal à l’aise ; je ne les connais pas beaucoup mais la dernière fois qu’on était ensemble ils étaient quand même plus réservés. Ils paraissaient plutôt réticents à montrer leurs sentiments d’une façon aussi visible.

Mais au bout d’un moment je brise le silence…

-moi: Au fait vous allez bien tous les deux ?

-Julien: … oui nous allons bien, très bien même…

-moi: je constate que votre couple évolue bien !

-Julien: notre couple ne pourrait aller mieux! Mes parents sont maintenant au courant et ils ont réagis beaucoup mieux que je le pensais…

-moi: Tant mieux, c’est une excellente nouvelle alors! Je suis trop content pour vous!

-Julien: Et vous deux ?

-moi: Super, tout va très bien aussi!

Et Antoine réapparaît et nous propose de nous préparer puisque le spa est opérationnel.

Nous nous dirigeons vers nos chambres respectives. Antoine montre la disposition des lieux à l’étage et indique la salle de bain et la chambre pour nos deux amis.

-moi: Tu sais quoi ? j’ai pas de maillot avec moi! Tu pourrais m’en prêter un stp?

-Antoine: Ha! Eh bien c’est ton problème! Tu n’auras qu’à te mettre nu dans le spa!

-moi: Bon, moi ça me dérange pas mais as tu pensé que nous sommes pas seuls…

-Antoine: Ha oui! Zut alors ce sera pour une prochaine fois!

Et il recherche un short de bain dans ses affaires et me le tend. Ca va, il me convient tout à fait. Et nous gardons sur nous nos tee shirt pour les enlever une fois dehors.

Nous nous rejoignons et je suis surpris de voir que Cédric est en slip de bain, c’est le seul… Un slip blanc et rouge et qui offre une vue sympa sur son membre qui semble de belle taille. Non pas que je regarde ça volontairement, mais c’est la première chose qui saute aux

yeux, ce n’est pas de ma faute non ? Je suis sûr que vous aussi ça aurait attiré directement vos regards!

-Cédric: Je vois que vous êtes tous les trois en short de bain, ça vous gêne pas trop mon slip?

-moi: pourquoi cette question ? C’est une tenue comme une autre pour se baigner, non?

-Julien: En plus il te va super bien, tu sais ?

Et tout en prononçant ces mots il dirige son regard de façon insistante sur le sexe de son ami qui se met très vite à rougir.

On se rend sans plus attendre dans le spa qui laisse échapper une belle vapeur, signe que tout est prêt. Nous suivons Antoine qui entre le premier. Et chacun s’asseoit à côté de son chéri.

-Julien: Vu qu’on est tous ensemble on pourrait parler de choses un peu intimes, non ? Ça vous gênerait ?

-Cédric: Moi en tout cas ça me dérange pas du tout.

Antoine me regarde et je lui fais signe que moi non plus ça ne me gêne pas, donc il répond pour nous deux.

-Julien: J’aimerais bien aller droit au but … alors est-ce que vous accepteriez de nous dire si vous êtes déjà allé jusqu’au bout tous les deux?

-moi: Tu sais nous sommes ensemble depuis plus de 10 mois … alors oui nous avons eu le temps d’expérimenter toutes les facettes de l’amour physique. Et vous vous en êtes où?

-Cédric: Nous on l’a pas encore fait mais nous avons fait des choses quand même.

-Julien: vous avez mis combien de temps pour le faire?

-Antoine: notre toute première fois c’était pendant les vacances de noël, il y a donc environ 3 mois.

-Julien: Ah ok! Nous ça fait trois mois qu’on est ensemble. Et nous avons déjà tenté de le faire mais quand Cédric a essayé de me pénétrer il m’a vraiment fait mal et je lui ai demandé d’arrêter et depuis ce temps j’ai peur de le refaire. Et vous pour votre première fois c’était comment ?

-moi: J’avoue que ça a été très pénible. J’ai eu très mal… mais j’ai fait de mon mieux pour endurer la douleur du début… mais après quelques minutes la douleur a diminué et c’est à ce moment là que j’ai commencé à ressentir du plaisir. La première fois on vit un mal pour un bien futur! Les autres fois c’est toujours un peu douloureux mais le plaisir devient vite super intense…

-Antoine: pour rajouter ma touche, je dois dire que pour pouvoir le faire la première fois les deux partenaires doivent se sentir prêts. Il faut se faire totalement confiance l’un l’autre… Selon moi c’est la clé de la réussite pour une première fois.

-Julien: vous êtes pas obliges de répondre à toutes nos questions vous savez?

-moi: oui évidemment mais si on peut vous aider par notre petite expérience ça ne nous gêne pas d’en parler.

-Julien: Je sais que vous avez eu quelques problèmes de couple mais est-ce que vous seriez d’accord de nous en parler un peu? Je sais que c’est pas vraiment de nos…

-moi: C’est bon je vais te parler des plus gros problèmes que j’ai rencontrés et ensuite si Antoine veut parler de son côté je lui laisserai la parole. Mais bien sûr nos histoires sont un peu liées…

-moi : Alors par où commencer notre histoire ?

-Antoine: c’est qu’elle commence à être longue notre belle histoire pas vrai?

-moi: C’est vrai mon amour

Et je lui fais un gros bisou pour bien montrer que nous somme bien ensemble.

-moi: Je dirais d’abord que c’était le jour de mon premier problème au lycée mais qui a été aussi l’un des plus beaux jours de ma vie jusqu’à maintenant en tout cas ! En fait Le premier jour d’école Alex m’avait volontairement fait tomber dans la classe et je me suis blessé dans ma chûte et c’est là qu’Antoine est intervenu. J’avais quitté la salle de cours pour me rendre aux toilettes car je devais me nettoyer du sang qui coulait et Antoine a été le seul à venir me retrouver pour me consoler et m’aider à avoir une meilleure apparence. Ce fut le début de notre belle histoire…

-Cédric: eh bien c’est un drôle de commencement!

-moi: Ensuite il y a eu l’histoire dans un skate park qui nous a soudé un peu plus… ce jour là Alex (le même que celui du premier jour) et son gang sont venus pour nous tabasser, sans explication … et à la suite de cette bagarre mon chéri a passé plus d’une semaine à l’hopital.

-Antoine : il faut dire qu’ils m’avaient salement amoché et qu’on n’avait pas pu se défendre contre tant de personnes qui nous entouraient…le combat était trop inégal…

-moi: Dans la même journée j’ai décidé de révéler à ma meilleure amie que j’aimais un garçon et sa réaction a été complètement délirante, elle s’est vraiment fâché en apprenant cette nouvelle.

Cédric : Elle t’a tourné le dos parce que tu lui as appris que tu étais gay? Mais tu la connaissais depuis longtemps, c’était une vraie amie , tu en es sûr ?

-moi: Oui on se connaissait depuis très longtemps, c’était ma confidente mais je n’avais jamais osé lui parler de ce sujet. Mais rassures toi nous sommes redevenus très amis depuis.

-Cédric: ah ok! Je préfère ! Parce que sa première réaction m’a fait douter que ce soit une vraie amie pour toi!

-Julien: Je suis tout à fait d’accord avec Cédric! Une vraie amie ne laisse pas tomber quelqu’un comme ça!

-moi: En fait c’est un peu plus compliqué que ça mais je vous en parlerai une autre fois…

-Cédric: Ce serait bien que tu nous en parle un jour parce qu’elle peut nous être utile ton expérience !

-moi: Et c’est pas fini, ce même jour je suis passé chez moi pour récupérer des affaires et

aller à l’hôpital pour voir Antoine et là mon père a pété un plomb simplement parce que je lui ai mal répondu à une question et il m’a frappé.

-Julien: Quoi ? ton père t’a frappe, à ton âge ?

-moi: Ouais ça peut paraître incroyable mais c’est la vérité! Je continue, moi j’étais tellement angoissé de savoir Antoine à l’hôpital que je n’ai pas prêté attention à tout ce qu’il me disait. J’avais pas envie de parler avec lui à ce moment là car j’avais plus important à faire, retrouver le plus vite possible mon Antoine et savoir si c’était grave. Je suis parti très fâché et en colère de la maison…

-Cédric: putain il s’en est passé des choses pendant cette journée !

-Antoine: Et attends, c’est pas encore fini ! Continue mon amour .

-moi: Je me suis donc retrouvé dans la chambre de mon chéri et c’est à ce moment là que j’ai décidé de fuguer parce que je ne supportais pas l’attitude de mon père depuis quelques temps et cette gifle m’a été insupportable… je me suis pas senti compris. Et j’ai fait une rencontre avec la personne qui allait être la pire de celle que j’ai rencontrées. Il s’agissait d’un stagiaire infirmier, Marc-Antoine. Je ne le connaissais pas mais à l’hôpital, après que j’aie pris la décision de fuguer, il m’a gentiment proposé de m’héberger quelques jours chez lui sans problème puisqu'il avait un grand appartement et qu’il l’occupait seul. J’ai accepté et j’y suis resté quatre jours.

-Julien: Apparemment c’était quelqu’un de sympa, quelqu’un qui t’offre un hébergement pour te dépanner!

-moi: Les premiers jours il agissait un peu bizarrement mais il était toujours gentil… trop gentil sans doute et je me suis pas méfié ! Mais le jeudi, le dernier jour que j’ai passé en sa compagnie il a décidé de passer à l’action.

Les larmes coulent sur mes joues à la simple évocation de ces mauvais souvenirs… ça me fait toujours aussi mal, mais je suis sûr que ça va m’aider d’en parler maintenant, à ces nouveaux amis…

-Julien: t’es pas obligé de continuer tu sais. Je pense que j’ai compris où tu veux en venir… Et même je crois que je préfère ne pas en entendre avantage …

-moi: Non, c’est bon, je vais continuer… Il est rentré dans la salle de bain pendant que je prenais ma douche. Je lui ai demandé de sortir mais il n’a pas réagi tout de suite, il a pris son temps pour bien me mâter. Quand enfin il est parti et que j’ai fini de me doucher et de m’essuyer, je me suis habillé et dirigé vers le salon pour regarder la télé. Je me suis assis à l’autre bout du canapé où il était déja assis. Il était en sous vêtements et… à un moment… il s’est branlé devant moi tout en me regardant. J’ai fait celui qui voyait pas mais alors il s’est jeté sur moi. J’ai tout fait pour qu’il me lache mais quand je me débatais il me frappait et il était bien plus fort que moi donc j’étais quasiment bloqué. Je vous passe les détails mais finalement il n’a pas réussi à aller jusqu’au bout mais ça a suffit pour me traumatiser.

-Cédric: comment tu as réussis à t’en sortir?

-moi: Il a prit peur quand je lui ai dit que s’il n’arrêtait pas je porterai plainte et comme je suis mineur il irait en prison…

-Antoine: mais maintenant tout va pour le mieux et je pense que tout ça doit être oublié pour qu’on avance ensemble dans cette belle relation qui est la nôtre. Sinon pour mes confidences je crois qu’on en parlera une prochaine fois, on a eu assez d’émotion!

Nous décidons de sortir du spa pour aller nous asseoir sur la galerie.

Antoine, Julien et moi sortons, Cédric traîne un peu avant de sortir …

Nous n’avons pas fait 10 pas que nous entendons soudain un bruit sourd , bang !!!!



Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 52 Suite
*****

On se précipite tous vers l’endroit d’où est venu ce bruit sourd …

Cédric vient de tomber lourdement. Il a glissé en sortant du spa et on le voit allongé , se tenant le dos et faisant une grimace qui montre qu’il a dû se faire mal.

-Julien : Mon amour tu t’es fait mal?

-Cédric : Oui un peu… au dos et au fessier mais ça va passer.

-Antoine: Si tu as vraiment mal n’hésite pas à nous le dire ok?

-Cédric: oui mais c’est bon là.

-moi: bon alors qu’est-ce que vous voulez faire maintenant ?

-Cédric: Il y a une belle piscine alors pourquoi ne pas en profiter ?

-Antoine: Bon d’accord on va se baigner si ça vous tente.

Nous laissons Cédric et Julien prendre les devants et les suivons un peu en arrière; nous entendons quelques bribes de leur conversation.

-Julien: Tu sais pour tes fesses, ce soir je peux les guérir sûrement, si tu vois ce que je veux dire.

Nous ne prêtons pas l’oreille à la suite, nous restons discrets…

C’est Antoine qui se jette le premier à l’eau je le suis de près mais nos deux amis prennent un peu de temps avant de nous imiter parce qu’ils ont des choses à se dire discrètement semble t’il.

Quand ils nous rejoignent nous commençons les classiques combats dans l’eau. Des jeux qui nous font rire pendant un certain temps. Et puis tout d’un coup on se met à échanger sur un sujet qui dévie complètement .

-Antoine: Au fait les gars est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous baigner nus au milieu d’autres personnes? Dans une piscine ou à la plage ?

Nous répondons tous que non c’est jamais arrivé. Et lui, sans qu’on lui pose la question nous dit qu’il s’est déjà baigné nu. On lui demande de nous dire à quel moment . Et il se fait un plaisir de nous répondre.

-Antoine: Quand j’étais plus jeune j’allais quelquefois chez des potes pour me baigner… et il arrivait qu’on soit nus. Je sais pas vraiment pourquoi mais on trouvait ça assez drôle. Et puis on avait remarqué que quand on était nus on avait des sujets de conversation différents. A ce moment là on se sentait moins gênés de parler de choses plus intimes, tout sortait plus facilement.

-Cédric : Ah ouais? On devrait tester ça un jour les gars, non?

-Julien: Et pourquoi pas maintenant ? Nous sommes entres bons amis, ça devrait pas poser

de problème?

-Antoine: Moi j’ai rien contre et même ça me dérange absolument pas. Et toi Nico ?

-moi: désolé mais moi c’est pas trop mon trip !

-Antoine: Allez mon chéri tu vas voir qu’on va bien s’amuser comme dit Julien. Il y a pas de quoi être gêné, on est entre nous. Peut-être pendant quelques minutes tu vas être un peu mal à l’aise mais très vite tu vas t’habituer à ne plus avoir de maillot.

-moi: Ouais mais quand même on parle d’être nus les uns devant les autres!

-Antoine: Allez si les autres le font tu vas pas rester en maillot toi, tout seul? Ca va pas le faire non?

-moi: Ok, si tu le dis ! autrement je vais gâcher ce moment avec mes réticences.

A tour de rôle nous sortons de la piscine pour nous mettre à l’aise. Le premier à retirer le maillot c’est Antoine, très à l’aise comme toujours quand il fait quelque chose. Il pousse même le jeu un peu loin en mimant un streep tease qu’il accompagne de mouvements du basin qui mettent bien en évidence son sexe, sans aucune pudeur.

Moi par contre ça me gêne de le voir s’offrir aux regards des autres.

Puis c’est Julien qui enlève son maillot avec difficulté et se cache le sexe d’une main avant de se retourner au dernier moment au bord de la piscine. Et juste avant de plonger il nous dévoile son sexe.

Cédric quant à lui a déjà son sexe en semi érection et il dévoile son membre qui me parait énorme, putain! Je comprends mieux pourquoi Julien a souffert pendant sa première pénétration… Il a dû être déchiré son anus, j’y crois pas!

Puis je me retrouve seul encore en maillot et je ne peux plus me défiler. Je retire mon short de bain et je cache immédiatement mon sexe avec ma main et ne le montre à aucun moment. Et dans l’eau je ne retire toujours pas ma main!

Antoine se rapproche de moi, se colle à moi et… m’empoigne une fesse assez brutalement, ce qui me fait sursauter.

Il me murmure un “tu sais que tu es vraiment à croquer quand tu es gêné?” Et il me donne un baiser sur la bouche tout en me malaxant la fesse qu’il a en main.

-moi: ouais je suis gêné mais ça va passer assez vite. Tu sais qu’il me faut un peu de temps pour m’habituer à ce qui est nouveau.

Il se décolle de mon corps mais avant de s’éloigner il me prends le sexe dans une main et s’amuse à faire des vas et viens qui m’excitent assez vite.

Putain, mais il est chaud mon Antoine aujourd’hui! Si ça commence comme ça je me dis

que la nuit va être bien remplie… et d’ailleurs d’après ce que je vois il en sera de même pour nos amis qui sont eux aussi bien rapprochés. Oui je les vois en face en train de s’embrasser et les mouvement de leurs corps donnent à penser qu’ils sont aussi en contact très très proches et qu’ils s’excitent bien mutuellement. Le bras de Julien ne semble pas inactif sous l’eau et ce geste est clair, il masturbe Cédric!

-Antoine: Je pense qu’on les a perdu pour un moment !

Il prononce cette phrase de façon bien audible et l’effet est réussi, nos deux amis se retournent et interrompent leurs jeux coquins. Ils nous font même signe de les rejoindre.

Je pousse fort mes jambes contre le bord de la piscine et je me propulse dans leur direction. Je ne pensais plus que nous étions nus et… j’arrive assez violament contre quelque chose que je comprends vite être le sexe démesuré de Cédric, ce pénis bien droit, en érection bien visible est là, devant mes yeux, et je sors rapidement ma tête hors de l’eau pour crier “merde… j’ai vu un monstre”…

Cédric éclate de rire et me dit que c’est la première fois qu’on parle de son sexe de cette façon. Et il rajoute que Julien l’a bien excite et qu’évidemment son engin peut impressionner par sa taille inhabituelle.

Cédric décide d’aller sous l’eau pour se rendre compte par lui-même si ce que j’ai dit est vrai. Mais je le soupçonne de vouloir mâter les sexes de tout le monde et le mien en particulier puisque jusqu’à présente j’ai réussis à le cacher...

Après quelques secondes “d’exploration” il réapparaît.

-Cédric: Eh Nico ! Tu n’as pas à être gêné! Ton sexe il est pas mal non plus! Pourquoi tu te caches comme ça ? Tu dois vraiment pas être complexé...

-moi: Ouai, je sais...c’est juste que j’aime pas me montrer nu devant des étrangers.

Et ce fut au tour de Julien et d’Antoine d’aller sous l’eau pour fair leur inspection...

Nous continuons notre baignade par des jeux, les jeux classiques et parfois un peu débiles qu’on peut faire dans une piscine...Mais pourtant pendant ces jeux il arrive que l’on se touche, pas volontairement peut-être, mais quand même... ça arrive plus d’une fois...

Puis lorsque nous nous lassons de tout ça nous nous séparons par couples et chacun va occuper un espace de la piscine, nous créons une distance entre nous pour plus d’intimité, si on peut dire!

-Antoine: Ca te dit qu’on s’amuse un peu nous deux ? Ils vont sûrement faire la même chose de leur côté, alors on est tranquile.

-moi: Ouais, pourquoi tu demandes ? Tu sais bien bien que j’adore passer du temps avec toi? Et pour des jeux coquins je ne suis pas le dernier, pas vrai?

Antoine m’empoigne alors les deux fesses, me rapproche de son corps, nos sexes s’entrecroisent et là je sens une excitation me gagner. Il approche son visage du mien et aussitôt m’embrasse avec fougue. Moi je retse pas inactif, je m’empare de ses fesses aussi et m’amuse à les palper pendant ce long baiser que nous nous donnons.

Antoine déplace ses mains qui vont maintenant s’amuser avec mon sexe. Il commence des vas et viens plus ou moins rapides...c’est la première fois que je fais ça dans une piscine et la sensation est super, super excitante et j’ai du mal à me calmer...Je veux rester maitre de mes sensations mais j’ai beaucoup de difficulté. Mon chéri connait les gestes qui me font réagir, et ici, dans l’eau les sensation sont décuplées.

-Antoine: minute mon amour je dois dire quelque chose avant que tout aille trop loin.

Et il lance à voix haute un “si vous êtes excités au point de sentir que vous allez jouir, s’il vous plais ne rester pas dans la piscine”

Ils ont compris la consigne et se contentent d’un ok, sans rien ajouter d’autre.

Antoine tente de sucer mon sexe, mais dans l’eau ce n’est pas le top. Il me demande de m’asseoir sur le bord de la piscine pour être plus à l’aise tous les deux.

-moi: mais ils vont nous voir si on fait ça?

-Antoine: mais non je vais te cacher.

-moi: Non désolé pas comme ça!

Antoine décide de changer de position et c’est lui qui se pose sur le bord de la piscine et moi j’ai son sexe à hauteur de mon visage.

Je prends son sexe dans ma main et je commence à le masturber délicatement. A un moment j’entends du bruit derrière moi alors j’ose un coup d’oeil rapide et je constate que nos amis font comme nous. Simplement ils sont un peu moins discrets! Antoine se trouve face à eux et se rend compte plus facilement de ce qu’il se passe et j’ai l’impression que son regard est insistant. Peut-être que ce spectacle l’excite encore plus?

Ce sexe que je malmène depuis un petit moment est bien dur maintenant, alors je rapproche ma bouche et l’avale complètement. Je fais les mouvements qui vont donner un plaisir intense à mon chéri, j’accélère le rythme et réalise qu’Antoine commence à se crisper et à se tortiller, et je sens qu’il ne va pas résister trop longtemps maintenant.

Il me murmure des mots qui m’encouragent à continuer, il me dit que je le suce si bien...

Je n’arrête pas les mouvements de ma bouche, son sexe a atteind sa taille maximale, je sens qu’il est vivant, et je sais que sa jouissance est proche... puis une succession de cris qu’il étouffe au maximum pour ne pas attirer l’attention de nos amis me parvient, signe qu’il ne peut plus rien contrôler... Et il lâche trois ou quatre jets de sperme dans ma bouche que j’avale immédiatement.

Nous entendons alors de petits gémissements qui nous parviennent depuis l’autre côté de la piscine. Nos amis viennent de vivre le même plaisir que nous. Ils ont su rester assez discrets quand même.

Finalement la consigne d’Antoine de ne rien faire dans l’eau a été respectée, l’eau est restée intacte, nous n’avons laissé aucune traces.

Nous décidons ensuite de nous retrouver au milieu de la piscine pour parler du programme du reste de la soirée.

-Antoine: Hee... vous voulez coucher ici ce soir? Vous pourrez occuper la chambre d’invités sans problème.

Julien et Cédric se consultent et finalement choisissent de rester ici, jugeant qu’il est tard pour rentrer. Ils se disent contents de pouvoir rester un peu plus en notre compagnie.

-Antoine: Ok alors on va vous préparer tout ce qu’il faut pour que vous passiez une bonne nuit. Et... si des fois vous voulez des préservatifs et du lubrifiant il y a ce qu’il faut ici.

Ils se consultant une nouvelle fois.

-Cédric: C’est sympa, on en veut bien un ou deux si ça te gêne pas.

-Antoine: Si je propose c’est que ça me gêne pas. Nico et moi on va faire comme vous cette

nuit, rassurez vous. Profitez bien de cette occasion tous les deux .

-moi: je suis d’accord avec Antoine, on va se faire plaisir, alors faites pareil tous les deux.

Nous finissons pas sortir de l’eau. Nous avons passé un long moment dans cette piscine et quel plaisir d’avoir vécu quelque chose d’inhabituel.

Nous rentrons dans la maison sans nous rhabiller. Spectacle amusant : 4 garçons à poil qui traversent le jardin . Nos amis sont devant nous et se tiennent par la main, nous faisons la même chose. Il n’y a plus de gêne entre nous, même moi je me sens plus à l’aise. Le mauvais moment c’est toujours de se montrer nu devant un ou des inconnus mais très vite nous nous habituons et nos regards ne se portent plus ce qu’on ne connaissait pas de l’autre et qu’on vient de découvrir pour la première fois.

Antoine propose qu’on se lave tous en même temps puisque dans la salle de bain il y a une douche de grande taille et une belle baignoire.

Nous sommes tous d’accord en prétextant que ça ira plus vite et qu’ensuite nous aurons plus de temps pour profiter de notre soirée...


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 52 Suite
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Nous voilà tous les quatre dans la salle de bains . L’ambiance est un peu lourde, nous sommes un peu mal à l’aise les uns et les autres.
Je me rends compte que nous vivons une situation un peu spéciale quand même. Nous ne nous connaissons que très peu et nous avons accepté de nous laver en même temps... Curieux non comme plan, n’est-ce pas? Il y règne un silence pesant qui ajoute à la gêne. On ne se sent pas libres de faire et dire ce qu’on ferait et dirait si nous étions séparés. Mais maintenant que nous nous trouvons ici il faut assumer. Alors nous ne faisons pas durer ce moment. Une fois propres Antoine et moi sortons de la douche, nous séchons et quittons la pièce les premiers..Cédric et Julien se sentiront plus à l’aise pour finir de prendre leur bain ensemble.

Je suis Antoine qui se dirige vers sa chambre.

-Antoine: Je trouve que depuis que nous sommes sortis de la piscine tu agis un peu bizarrement, je me trompe?

-moi: Ha...c’est rien, peut-être oui mais c’est pas contre toi.

-Antoine: Dis moi ce qu’il se passe ?

-moi: Ok...je suis pas très à l’aise avec tout ce qu’on a vécu. Je sais pas comment expliquer ce que je ressens... finalement je me dis que c’est un peu bizarre d’avoir fait tout ça avec d’autres personnes autour de nous.

-Antoine: Je savais que tu te sentirais pas trop à l’aise... mais ne t’inquiètes pas, ce sont nos amis, et ils ne diront rien. Et puis je suis sûr que plus tard, quand tu repenseras à tout ça, tu jugeras ces moments drôles en pensant que tu as fait ça dans ta jeunesse.

-moi: oui papy !!! Tu as peut-être raison, c’est vrai que ça restera un souvenir original...Mais si on se rhabillait maintenant ? Il faut bien qu’on prépare la chambre pour nos invités et il vaut mieux ne pas être dans cette tenue tu crois pas ?

-Antoine: Ouais t’as raison, Cédric où Julien pourraient sauter sur le bg que tu es!

-moi: fous toi pas de moi ! Ils pourraient plutôt avoir envie de te prendre en otage pour la nuit, toi qui est un vrai bg.

-Antoine: Et tu réagirais comment, dis-moi ?

-moi: Quoi ? Mais je les éjecterais de la maison violemment! On ne me vole pas mon chéri, il est à moi seul!

-Antoine: bonne réponse... et pareil pour moi... alors nous voilà rassurés!

-moi: pourquoi? Tu avais besoin d’être rassuré?

-Antoine: Bien sûr que non, je plaisantais.

Nous voilà habillés d’un t-shirt et d’un boxer, nous rejoignons la chambre que nous allons préparer pour les invités et... mettre à leur disposition des préservatifs et du lubrifiant... On veut faire le maximum pour que cette nuit soit la plus belle possible pour eux et qu’ils en garde un beau souvenir.

En sortant nous croisons dans le couloir les deux amis qui sont tout guillerets après ce moment passé dans la salle de bain. Peut-être qu’une fois qu’ils se sont trouvés seuls ils se sont donnés un petit plaisir, qui sait?

-Antoine: votre chambre est prête les gars; vous pouvez occuper les lieux et nous n’avons rien oublié... si vous avez quelque chose à nous demander allez-y ?

-Julien: Non tout va bien merci. Bonne nuit et merci encore.

-Cédric: Oui un grand merci à vous pour cette soirée.

-moi: mais vous pouvez la continuer seuls, dans la chambre... Antoine a pensé à tout. Amusez-vous bien!

Les portes des chambres se ferment, chacun est bien dans son petit univers maintenant, et la nuit peu commencer sagement...ou pas !

Antoine me pousse sur le lit et s’asseoit sur moi. Ses fesses sont positionnées sur mon sexe qui commence à bander et Antoine ne peut que sentir ce qu’il se passe.

-Antoine: Ho ! Nico, je te fait beaucoup d’effet on dirait?

-moi: Pas étonnant quand ton magnifique petit cul se pose sur mon sexe je pense que c’est normal qu’il se réveille.

Et aussitôt que j’ai dit ça il commence à onduler avec son bassin tout en me souriant.
Mais qu’il est beau quand il me sourit comme ça! J’adore toujours autant ce sourire et il m’inspire toujours des idées très coquines. Il est si beau mon chéri et il sait si bien m’exciter, par la vue et par le toucher!

J’empoigne ses épaules et d’un mouvement pas très adroit, je le reconnais, j’arrive à renverser les rôles : je me trouve assis sur lui. Mon sourire accompagne mon geste et une fois bien positionné je l’embrasse pendant de longues secondes.
D’un geste je lui retire son t-shirt et je plaque mes mains sur son corps, tout doucement, avec beaucoup de tendresse, ce qui a pour effet de le faire frissonner. Je continue en lui caressant son ventre, ses abdos, je prends un immense plaisir à promener mes mains sur cette peau si douce qui déclenche en moi une envie toujours renouvelée d’aller plus loin. Mais je sais que le désir doit monter progressivement et qu’il faut calmer mon impatience.

-moi: Mon chéri, ce soir c’est moi qui vait tout diriger, je veux que tu te laisse faire complètement...

-Antoine: Ho... Tu m’as l’air bien entreprenant … c’est cette soirée qui t’a inspiré des choses? Je suis content de voir que la gêne que tu as éprouvée à certains moments a eu un effet très spécial! Tu vas jouer le maître ce soir, allez, je vais me prêter au jeu... hmmm !

Je commence en faisant semblant de le fouetter et en bougeant sur lui comme si je chevauchais mon cheval.

Je recule un peu puis me penche vers son visage que je lèche lentement tout en faisant glisser ma langue sur son cou, sur ses tétons que je mordille au passage, sur son torse et j’arrive progressivement au niveau du boxer qui est déjà bien déformé.

J’engouffre son sexe à travers le tissus.

Je ne supporte pas longtemps cette prison et je libère ce sexe que je vais m’employer à prendre à pleine main pour le masturber par des vas et viens de plus en plus rapides. Puis je m’interromps brutalement pour demander à mon chéri de me faire la même chose.

Et pour ça je retire d’un geste rapide mon t-shirt et mon boxer et m’allonge sur le lit. Je vois mon chéri un peu décontenancé par ce que je lui demande alors qu’il était super excité et qu’il aurait aimé rester passif mais... il ne dit rien, se positionne à quatre pattes et s’occupe de mon sexe avec lequel il s’amuse en lui donnant des petites frappes, en le faisant tournoyer, en le plaquant sur mon bas ventre et enfin en le masturbant avec beaucoup de mouvements qu’il varie pour me surprendre.Enfin il le met dans sa bouche ce qui m’arrache un petit cri de surprise. Je me sens si bien dans cette position!

Il remarque que mon excitation est telle que je pourrais atteindre le point de non-retour alors il s’interromp et c’est à ce moment là que je lui demande de se mettre à quatre pattes devant moi et que je vais commencer quelque chose que je n’ai jamais encore pratiquée...

Il comprend très vite ce que je m’apprête à faire.

-Antoine: Tu es sûr de vouloir ? Alors je t’attends, mais commence à bien dilater mon petit trou.

J’empoigne ses fesses de mes deux mains et les écarte. Ma langue va s’occuper à lécher sa rondelle dans un premier temps ; au début avec hésitation car c’est ma première fois. Mais je sais que nous avons faits une toilette minutieuse et que je n’ai rien à redouter de ce côté là.

Et finalement je prends très vite du plaisir à jouer avec cette partie de son corps que je n’ai jamais osé chercher à exciter... jusqu’à aujourd’hui. Peut-être que j’avais un blocage ?

Je donne des coups de langue réguliers, je tente de l’enfoncer le plus loin possible mais je ne suis vraiment pas un expert ! Je fais pivoter ma tête pour trouver la meilleure position et lui provoquer l’excitation qui va lui arracher des petits cris de plaisirs qu’il ne peut retenir. Je vois maintenant que ce n’est pas difficile d’obtenir des réactions super avec ce petit jeu, à condition de passer le cap du frein que représente parfois l’anus et son côté un peu rebutant.

Je prends le temps qu’il faut pour bien l’habituer et enfin recevoir un doigt que j’ai d’abord enduit de salive. Je fais doucement, je sens que tout se passe bien, j’introduis un deuxième doigt, tout aussi délicatement et mon chéri semble bien s’y habituer.

Je lui demande de me dire quand il se sent prêt... Je fais coulisser mes doigts mais je sens que son trou est un peu serré alors je fait couler un peu plus de salive pour faciliter ce jeu de vas et viens. Au bout d’un certain temps je crois que tout semble prêt pour continuer avec mon sexe mais j’attends l’autorisation de mon chéri qui pour l’instant semble se

satisfaire de ce que je lui fais.

Enfin j’entends qu’il me demande de le pénétrer avec mon pénis, qu’il est très excité et qu’il se sent prêt.

Je prends un préservatif sur la table de nuit et d’un geste très précis je l’enfile sans hésiter.

Je peux alors approcher mon sexe de l’anus demon chéri et, c’est une première pour moi, je ressens ce contact qui me fait frémir d’une façon nouvelle.

-moi: Antoine dis moi si je te fais mal parce que je vais sûrement être un peu maladroit.

Il ne répond pas mais approche sa main droite de mes fesses comme pour m’encourager à aller jusqu’au bout et me dire par ce geste qu’il est prêt à me recevoir.

Je le pénètre peu à peu. Je progresse centimètre par centimètre en m’efforçant de tenir compte de ses réactions.Il se contente de râles de plaisir qui en disent long sur ce qu’il ressent.

J’arrive enfin au moment où mon pubis est en contact avec ses fesses! Je suis tout en lui et je reste sans bouger pendant quelques secondes. Il me dit que j’ai très bien fait tout ça et que tout va bien.

Je commence alors des allers retours tranquilles au début.. Cela me procure des sensations tellement nouvelles et tellement géniales. Puis j’accélère mes mouvements mais en veillant à ne pas m’exciter trop vite pour profiter le plus longtemps possible de ce moment.

J’arrive à tenir peut-être 5 minutes (difficile d’être précis évidement, je ne regarde pas l’heure car j’ai autre chose à faire en ce moment!) ...et malgré mes tentatives pour résister...

-moi: An...toine... je peux plus tenir... je … viens...ahhh...

J’explose et je lâche tout mon jus...

Antoine gémit un peu plus fort quand il sent que je jouis en lui...

Il s’écrase sur le lit avec précaution, je suis toujours en lui. J’ai toujours rêvé de ce moment où je ferais partie de lui, où nos corps seraient reliés physiquement le plus longtemps possible. Et aujourd’hui ça se réalise! Moment de pur bonheur, j’aime mon Antoine de toutes mes forces et en étant encore en lui j’ai l’impression de le posséder !

Je me retire enfin et je m’allonge au plus près de lui.

-moi: c’était magnifique mon amour!

-Antoine: tu as vraiment tét génial tu sais ? C’est la première fois mais tu as été super, merci mon chéri!

Je retire le préservatif et je me rends dans la salle de bain pour faire la toilette de mon pénis qui en a bien besoin!

En passant devant la porte de la chambre des invités j’entends des bruits étouffés qui témoignent qu’ici aussi on se donne du plaisir...

Une fois revenu auprès de mon amour je le prends dans mes bras et je l’embrasse

longuement, passionnément...

Repus d’amour, nous nous installons confortablement pour passer une belle nuit.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 53:
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Le réveil a été brutal ce matin . Mon frère, comme il en a l’habitude, a sauté sur moi et m’a donc tiré du sommeil de la façon la moins douce qu’il soit...

-moi: putain Oli pourquoi tu fais toujours ça, tu connais pas la gentillesse pour me réveiller ?

-Oli: désolé frérot, je ferai plus doux la prochaine fois.

-moi: ouais tu dis ça et tu vas recommencer de la même façon brutale la prochaine fois.

-Oli: Non promis de chez promis, je ferai comme tu demandes... Mais je suis pas sûr que tu te réveilleras.

Nous descendons prendre le petit déjeuner dans la cuisine. Tout est prêt, comme toujours, et notre mère est toujours fidèle, première levée et déjà à la tâche.Que serait on devenus sans elle?

-moi: maman tu sais que je t’aime?

Elle montre sa surprise devant ce que je viens de dire. Je n’ai pas l’habitude de lui dire aussi directement combien elle compte pour moi.

-maman: Mon Nico pourquoi tu me dis ça, aujourd’hui?

-moi: bah! Tu le mérites c’est tout. Tu es toujours à notre disposition, tu fais tout pour nous rendre la vie plus facile, c’est important de te remercier.

-maman: oui, je joue mon rôle de mère simplement. Mais ça me fait plaisir que tu reconnaisses que je m’occupe bien de vous.

Le petit déjeuner avalé je quitte la maison en direction du bus. Je ne m’occupe pas d’Oli qui fait sa vie de son côté.

Une journée de révision en vue de l’examen nous attend, donc c’est pas vraiment la joie. Mais on apprend aussi aujourd’hui quelques infos sur la prochaine sortie pendant les vacances, avec les classes de l’école qui ont été choisies.

Tout va débuter le 22 juin c’est à dire une journée après la fin des cours. Nous serons logés dans un camping très proche de la plage. Il y aura quelques chalets et de nombreuses tentes pour loger tout ce monde. On nous promet plusieurs activités de découvertes et les classes seront mélangées pour qu’on apprenne à se connaitre. Mais nous n’en saurons pas plus aujourd’hui... le reste est secret. En tout cas on nous a mis l’eau à la bouche, ces vacances devraient être superbes!

Quelques jours sans intérêt passent...

Nous sommes aujoud’hui le 20 juin, les examens sont terminés, enfin! Après ces semaines de fou à travailler tard le soir pour se préparer au mieux. Les deux prochains jours de classe ne sont qu’une formalité.

Hier j’ai reçu un message de Noémie pour m’annoncer que son spectacle avec l’école a lieu ajourd’hui à 18h30. Elle nous rappelle qu’elle compte sur notre présence Antoine et moi. En ce qui me concerne je suis vraiment impatient. Quant à Antoine c’est moins sûr! Il me semble qu’il a accepté de m’accompagner seulement pour me faire plaisir. Oui j’avoue que ce n’est pas le style de musique qu’il écoute habituellement. Mais pourtant je suis certain qu’il va apprécier cette découverte car voir et écouter en réel , dans une salle appropriée, c’est autre chose.

Après les cours nous allons chez Antoine. Dès notre entrée dans la maison son petit frère me saute dans les bras (sa petite soeur est plus indifférente et regagne vite sa chambre après un bonjour très rapide).

-Mathis: salut Nico!

-moi: Hello Nico ta journée s’est bien passée?

-Mathis: Ben j’ai aidé maman à faire les courses.

-Antoine: Et tu me dis pas bonjour à moi Mathis ?

Il fait semblant de bouder

-Mathis: Mais toi je te vois tous les jours.

-Antoine: Mais Nico tu le vois souvent aussi ? Alors tu préfères Nico à ton grand frère?

Et il monte dans sa chambre pour se préparer à la soirée concert.

Mathis me regarde et ignore la question que lui a posée son frère. Il me sourit d’un sourire qui me surprend toujours tellement il fait passer un message d’attachement à moi. J’en suis toujours un peu ému. Il est devenu pour moi comme un petit frère avec qui j’aime passer du temps.

-moi: bon Mathis tu veux faire quoi en attendant ton frère maintenant qu’on est tous les deux seuls?

Il me prend par la main et m’ammène avec lui dans le salon ou trône un gros bac de lego. Il me demande de l’aider à construire une maison. Il s’est lancé dans une grosse construction et on passe tous le temps d’absence d’Antoine à essayer d’avancer dans cette réalisation. Plus d’un quart d’heure se passe quand Antoine vient enfin nous rejoindre.

-moi: Wow, Antoine!

-Antoine: Quoi ? c’est une bonne occasion de s’habiller plus chic aujourd’hui non ?

-moi: tout à fait d’accord, et tu es magnifique mon chéri. Vais-je pouvoir rivaliser avec toi?

-Antoine: Alors pour ça il faut que tu te changes, à ton tour de te préparer. On y va?

On se rend chez moi après avoir fait un gros bisou au petit Mathis qui aurait aimé qu’on lui consacre plus de temps...

Rendus dans ma chambre je m’amuse à faire un petit strip-tease à mon chéri et, une fois nu, je choisis des sous-vêtements propres pour aller prendre ma douche. Mon chéri reste seul dans la chambre.

A mon retour je le surprend en train de sentir le tee-shirt que je portais tout à l’heure.

-Antoine: Tu sais que tu sens vraiment bon?

- moi: ah ah! Petit coquin! Tu crois que c’est le moment?

Nous avons quelques heures devant nous avant le début du spectacle. Nous passons ce temps à parler tous les deux et à nous amuser un peu.

A un moment, alors que nous sommes allongés sur le lit, je me sens poussé à donner un bisou à mon chéri. Il me le rend bien et commence alors un moment assez chaud entre nous. Nos bouches deviennent de plus en plus avides de contact, nos langues s’entremêlent avec passion…

Soudain la porte de la chambre s’ouvre ! C’est Oli qui entre sans avoir d’abord frapper pour signaler son arrivée. Il ne perd pas cette sale habitude, mais nous commençons à nous y habituer…

Il nous surprend dans cette attitude très amoureuse !

Oli : mais que font nos deux petits amoureux ?

Sa fausse question déclenche chez nous un fou rire qu’on a du mal à calmer… Mais quel jeu joue mon frère ? J’ai parfois l’impression qu’il joue au voyeur… voir des garçons se faire des bisous ça doit être un « spectacle » qu’il aime observer. Mais ça reste sans conséquence évidemment car c’est sans doute une façon pour lui de nous dire qu’il nous aime tous les deux.

-moi : Oli, encore une fois tu pourrais frapper avant d’entrer !

-Oli : Pardon frérot je vais m’en souvenir pour la prochaine fois !

-moi : Mais tu répètes toujours la même chose ! Tu sais quoi ? Quand ta copine viendra je ferai la même chose et on verra ta réaction…

-Oli : Et ça vous gêne pas de vous vautrer sur le lit alors que vous êtes déjà habillés pour la soirée ?

-Antoine : Ah ouais tu as raison, on s’est même pas rendu compte qu’on aurait pu faire attention.

-moi : Bon tu as fini de nous prendre la tête là ? Si tu nous disais pourquoi tu viens nous voir?

-Oli : Oui, je suis invité avec Emma pour la même soirée que vous mais Emma ne peut pas venir, elle a un empêchement. Alors je voudrais savoir si je peux venir avec vous parce que je me sens pas d’y aller seul.

-moi : Bien sûr que oui. Heee…

-Oli : Tu es ok aussi Antoine, ça te dérange pas ?

-Antoine : Ah non je sais pas… j’avais envie de faire cette sortie avec mon chéri et toi tu veux t’incruster.

-Oli : oh je suis désolé, pardon, je vais vous laisser sortir en amoureux.

-Antoine : Mais je plaisante Oli ! Bien sûr que tu peux nous accompagner, mais à une condition.

-Oli : Vas y, dis-moi laquelle ?

-Antoine : On veux pas que tu fasses tâche alors tu t’habille aussi bien que nous !

-Oli : Dis tout de suite que je m’habille mal ! Aucun problème, je vais être tellement bien habillé que tout le monde ne remarquera que moi !

-moi : Bon on attends de voir… mais au fait Oli tu m’as pas dit si votre classe part avec nous dans deux jours ?

-Oli : Malheureusement notre classe ne participera pas. Vous avec de la chance, vous.

-moi : oh c’est dommage parce qu’on aurait aimé partagé ces bons moments ensemble.

-Oli : Attendez, il faut que je vous dise quelque chose, il faut que je vous mette en garde. Il y une des classes choisies dans laquelle se trouve un groupe d’homophobes. Je ne sais pas si vous êtes au courant mais ils disent des choses pas très sympas sur les garçons qui aiment les garçons. Donc il vous faudra faire très attention.

-moi : D’accord, merci de nous prévenir. Mais ne t’inquiètes pas parce qu’on a beaucoup d’amis maintenant et en plus l’un des surveillants nous connait, c’est Sébastien ; et il encadrera le groupe.

-Oli : Tant mieux comme ça les choses devraient bien se passer.

Maintenant il est presque l’heure de partir et nous rappelons à Oli qu’il doit se préparer en s’habillant pour la soirée, donc des habits « classes ».

Quand il descend dans le hall quelques minutes plus tard nous sommes rassurés, il porte des vêtements qui le mettent très en valeur et je lui dit qu’il est magnifique. Il nous fait une petite pirouette en pivotant sur lui-même pour qu’on apprécie son look superbe alors on lui fait plaisir en luis disant qu’effectivement il est magnifique, autant que nous !

Et ensuite notre mère nous emmène tous les trois à l’école de Noémie où se tiendra la soirée.

Des billets à notre nom nous attendent à la billetterie. Nous prenons place sur les sièges assignés et nous attendons impatiemment le début du spectacle.

Sur la scène arrivent les intervenants qui s’installent peu à peu. Et finalement un orchestre complet a pris place .

Silence, ça commence…

En introduction on nous offre l’Ave Maria de Jean Sébastien Bach que je connais et que j’apprécie beaucoup. Noémie a été magnifique et sa prestation appréciée. Plusieurs autres œuvres ont été interprétées, et de différents compositeurs, Chopin, Vivaldi, Mozart, et pour finir nous avons droit à la 9°symphonie de Dvoràk, la symphonie du Nouveau monde. Une fin de concert sublime pour une soirée musicale magnifique.

Olivier que je questionne sur ce qu’il ressent me répond qu’il va vraiment aimé, voir un concert en réel est tellement mieux que d’écouter un enregistrement !

Antoine est aussi enchanté de sa soirée.

C’est la mère d’Antoine qui nous ramène à la maison, et elle poursuit le trajet avec Antoine que je n’ai pas laissé partir sans avoir échangé avec lui un bisou d’amoureux qui a fait sourire Oli qui, décidément aime bien assister à ces scènes entre nous…


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CHAPITRE 54:
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Nous sommes à la veille des vacances. La journée de cours d’aujourd’hui se limite à peu de choses et se termine très vite. D’ailleurs nombreux sont ceux qui n’ont pas jugé utile de venir...

Nous sommes libérés très tôt et ça va me permettre de préparer mes affaires pour ces deux semaines de vacances en camping organisées par l’école.

Une fois arrivé chez moi je prends le temps de choisir les vêtements et autres affaires qui me seront nécessaires pour ce séjour et je m’efforce de penser à tout pour ne rien oublier.
Tout ça me prends du temps mais j’arrive finalement à m’organiser.

Et puis cette journée va se conclure par la,partie de soccer à laquelle va participer Antoine. J’ai hâte de le voir jouer; surtout qu’il me dit qu’il est plutôt bon dans ce sport qui le passionne … Je veux voir ça de mes propres yeux!

Mais ça c’est pour ce soir...

En attendant, vers midi maman nous propose à Oli et moi de faire une petite sortie au restaurant puisque nous allons être séparés pendant deux semaines. Je sais qu’elle va s’ennuyer malgré qu’elle soutienne le contraire. Elle est tellement habitué à s’occuper de nous, de nous préparer notre quotidien pour qu’on ne manque de rien...
Par contre ça ne sera pas le cas de mon père! Même si nos petits “désaccords” semblent plus ou moins oubliés...où du moins mis de côté! C’est pourtant vrai qu’on ne se parle plus trop, quoique je remarque ses efforts pour essayer de changer vis à vis de moi, ce que j’apprécie quand même. Mais il n’ira pas jusqu’à nous accompagner au restaurant, il ne faut pas trop lui en demander .

Au cours du repas nous parlons un peu d’Antoine et moi. Maman me pose la question de savoir comment ça va entre nous, comment nous voyons l’avenir etc... Bien difficile de répondre à cette question ! En tout cas j’espère partager le plus longtemps possible ma vie avec lui.
Elle interroge ensuite Oli sur sa relation avec sa copine et il lui répond avec plus de certitude que moi. Il sait vraiment ce qu’il veut pour plus tard. Quand il parle d’Emma je vois dans ses yeux qu’il est très amoureux, je me demande si pour moi c’est pareil et si ceux qui me regardent ont cette sensation. C’est tellement beau de le voir comme ça!

Le temps du repas se termine ; maman a ainsi pu savoir où nous en sommes de nos relations respectives. Elle paye les repas et nous reprenons le chemin de la maison. Je lui demande de me déposer chez Antoine car c’est bientôt l’heure de son match et je veux le voir avant qu’il se prépare. Arrivé devant chez lui, on échange une bise et elle continue seule avec Oli.

-moi: salut mon amour, comment ça va ?

-Antoine: Salut, ça va très bien mais un peu stressé quand même.

-moi: pourquoi ? C’est pas ton premier match?

-Antoine: Oui mais c’est la première fois que tu viens me supporter! Je veux bien faire devant toi!

-moi: Mets toi pas la pression mon chéri. Simplement de te voir jouer ça va me faire plaisir. Et tu vas voir, je vais être ton meilleur supporteur.

-Antoine: Merci, tu es gentil. Promis , je vais faire de mon mieux pour toi...

Et il se prépare tout en continuant à me parler. Il met son short, son maillot, ses jambières et ses crampons. Le voilà prêt pour ce match important. Nous partons tous, sa mère, son père et les deux petits. On est décidé à tous l’encourager!

Le moment de commencer le match arrive; l’arbitre donne le coup d’envoi. Trente minutes se sont déjà écoulées : l’équipe d’Antoine mène par 3 buts à 0 et Antoine a marqué un de ces buts. Il fait un match de fou mon chéri! Et il continue à m’impressionner par son jeu. A un moment il s’approche du but adverse, il feinte les joueurs de l’autre équipe, mais sentant que le match est presque perdu pour eux les joueurs adverses commencent à devenir violents et traitres et deux d’entre eux se dirigent sur Antoine. Ils entament une glissade qui va se terminer violamment dans les jambes de mon chéri.
Le contact est super brutal et Antoine tombe en se tordant de douleur . Il se tient la jambe droite avec ses mains.
Le jeu est immédiatement interrompu.
Les joueurs commencent à se pousser, fâchés de voir la violence qui a gagné l’équipe adverse frustrée de ne pas avoir marquée de buts.
Le coach entre sur le terrain pour discuter avec Antoine. Ses coéquipiers aident Antoine à se relever et ils le dirigent vers nous. Nous nous sommes avancés au bord du terrain pour nous rapprocher le plus possible de lui.

-moi: Antoine est-ce que ça va ?

-Antoine: Je ne peux dire que ça va. Je pense que je me suis au moins foulé la cheville mais peut-être plus. J’ai terriblement mal.

-mère: On va pas prendre de risque, on va t’emmener à l’hôpital directement pour savoir ce que tu as exactement.

-Antoine: j’espère vraiment que ce sera rien parce que je veux pas rater nos deux semaines de vacances avec l’école.

-mère: on sera fixé dans peu de temps, mais si c’est grâve tu resteras à la maison.

Moi non plus je ne voudrais pas qu’il manque ces vacances, ce serait trop injuste! Mais en tout cas si sa blesure l’empêche de partir je resterai avec lui. Hors de question que je parte sans mon chéri.

Une fois à l’hôpital, et après deux heures d’attente, le verdict du médecin qui l’examine est clair : contusion au point d’impact et foulure légère de la cheville. Il lui prescrit des béquilles pour quelques jours. Il ne lui interdit donc pas de marcher mais avec précaution pour ne pas fatiguer sa jambe.

Je suis soulagé malgré tout! Le projet de vacances n’est pas compromis, même si mon chéri sera quand handicapé et ne pourra pas vivre complètement les activités qui nous seront proposées. Mais au moins nous serons ensemble et ça c’est le plus important..


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 01-11-2020

CHAPITRE 55:
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LE grand jour c’est aujourd’hui !

Je suis levé dès 5h30 pour bien finir ma préparation. Le rendez-vous est fixé à l’école pour 6h30 et tous doivent y être sans retard. Il est prévu que nous démarrions vers ce lieu toujours inconnu à 7h00 précises.

Maman est déjà levée et mon petit déjeuner prêt ! Une maman parfaite je vous dis !

Tout est rangé dans les sacs, je charge alors la voiture et nous
embarquons direction chez Antoine que nous devons récupérer pour le trajet.

Arrivé chez lui je m’attendais à le voir en train de surveiller notre arrivée , mais non il n’est pas dehors ! Je descends de la voiture et frappe à sa porte. Sa mère m’ouvre très vite et elle m’accueille avec un plaisir évident.

-moi : Bonjour ! Antoine est bientôt prêt ?

-mère : Oui il descend, tu sais avec sa blessure d’hier ça lui prend un peu plus de temps.

-moi : à propos de sa blessure, ça va mieux ?

-mère : on peut dire que oui, il m’a dit qu’il a beaucoup moins mal mais il doit utiliser ses béquilles et il a des difficultés à s’adapter.

-moi : ok. Je vais monter pour l’aider à transporter ses bagages.

-mère : Je crois que tu vas être obligé parce que tout seul ce serait impossible.

Une fois arrivé dans sa chambre je trouve mon Antoine par terre… je pense qu’il a fait une chûte…

-moi : Mon chéri qu’est-ce qu’il s’est passé ? Tu es tombé ? Tu t’es fait mal ?

-Antoine : Oui je suis tombé en essayant de déplacer mes sacs mais avec ces béquilles c’est pas simple. Mais je me suis pas fait mal, rassure toi !

-moi : laisse faire, je vais descendre tes sacs tout seul, ma mère est en bas et elle nous attend dans la voiture. Prends ton temps pendant que je m’occupe de tes affaires.

-Antoine : merci mon chéri, tu es vraiment un amour !

-moi : On le sait déjà, non ?

Et tout est prêt peu de temps après, nous nous installons dans la voiture et nous partons avec un petit retard. Mais je pense que les accompagnants vont comprendre en voyant Antoine .
Finalement le retard est minime, nous arrivons sur le parking déjà bien rempli. Je sors les bagages du coffre et me dirige vers l’autobus qui nous est réservé. C’est à ce moment que je vois Sébastien, il est seul.

-moi : Salut Seb ça va bien ?

-Seb : Salut mon petit Nico, ça va bien oui.

-moi : Mais Hugo n’est pas avec toi ?

Seb perd son sourire et c’est avec une mine triste qu’il me répond que depuis un mois il y a eu un énorme changement dans sa vie… Les deux amoureux se sont séparés… Il me demande de ne pas lui parler de ça, il est assez malheureux et il préfère penser à autre chose.

Je me sens mal tout d’un coup… comment un couple qui paraissait si amoureux peut se séparer aussi rapidement ?

Mais très vite Seb me redonne le sourire :

-Seb : C’est pas vrai, je plaisantais. Il va simplement nous rejoindre un peu plus tard dans la journée.

-moi : Ouff ! tu m’a fais peur en m’annonçant cette nouvelle aussi sérieusement. Drôle de plaisanterie quand même…

-Seb : désolé… Hahaha.

Nous échangeons encore quelques mots puis je me dirige vers Antoine qui est en compagnie de Julien et Sarah. Ils doivent sans doute lui poser des questions sur le pourquoi de ses béquilles… en me rapprochant je comprends qu’il s’agit bien de ça. Il leur raconte la « mésaventure » de la veille…
Et puis je demande à Julien si ça ne va pas être trop dur pour lui d’être séparé de son chéri pendant deux semaines ?

-Julien : ouais bien sûr mais il m’a dit qu’il va essayer de venir me voir en cachette pendant le séjour.

-Antoine : j’espère pour toi que ça sera possible pour lui.

Nous embarquons tous dans le bus et très vite nous investissons les sièges tout à l’arrière. Je me place à côté d’Antoine, évidemment, et en face s’assoient Julien et Sarah. Les places arrières sont positionnées de telle façon qu’on peut déplier une table entre nous. Sympa si on veut jouer aux cartes par exemple !
Les autres s’installent petit à petit et à côté de nous on se rend compte que ce sont des élèves des classes dont mon frère a dit qu’ils allaient nous chercher des histoires. Mais pour l’instant tout va bien et on espère que ça continuera.

Je ne sais pas où se trouve ce camping mais ça commence à faire loin ! Nous roulons depuis un long moment maintenant…
Puisque nous avons cette table à notre disposition nous décidons de jouer aux cartes que Sarah sort de son sac. Au bout d’un moment le jeu laisse place aux discussions et… curieusement la conversation prend une tournure plutôt coquine ! Et nous ne nous rendons pas vraiment compte que nous ne sommes pas seuls…

-Antoine : Sarah tu as déjà pensé sortir ou coucher avec une autre fille ?

-Sarah : euh… pas vraiment non ! Par contre ça m’est arrivé d’embrasser d’autres filles pendant des soirées. Et vous vous avez déjà pensé à sortir avec des filles ?

-moi : Moi avant de rencontrer mon chéri j’ai eu une ou deux copines…

-Antoine : Moi je sais depuis toujours que je suis attiré par les hommes ! Je n’ai jamais été tenté de sortir avec une fille. Mais des fois j’essaye d’imaginer ce que serait ma vie avec une fille…

-moi : et pour toi Julien ?

-Julien : Même chose que pour toi. Avant ma rencontre avec mon mec j’étais plutôt hétéro et j’ai eu quelques relations avec des filles.

A un moment je me tourne et je remarque qu’autour de nous tout le monde parle et je ne pense pas qu’on les ait gênés par notre conversation plutôt intime.

Enfin, nous voilà arrivés en pleine forêt, après ce trajet interminable. Le spectacle que nous voyons est surprenant : 3 grands chalets et un immense terrain autour … Mais en regardant bien on peut voir un peu plus loin un grand lac et même une petite plage… Ouais ! on va donc pouvoir se baigner et ça c’est géant !
En espérant que tout se passe bien.

Nous sommes tous là à débarquer les bagages, les tentes et tout le matériel… Personne d’autre à l’horizon que nous, les élèves des classes invités à passer ces vacances. Ce terrain a sûrement été privatisé pour nous. Les seuls étrangers à notre école sont les personnes qui travaillent ici, sur ce terrain de camping et qui font donc partie du personnel.

-Sébastien: Bienvenue dans cet endroit magnifique les gars; c’est ici que vous allez passer vos deux prochaines semaines. Comme vous l’avez peut-être remarqué nous somme seuls sur cette partie du terrain alors je vous demande de respecter cette zone qui nous est réservée et à ne pas trop vous en écarter.

Tous répondent que le message est compris.

-Sébastien: Tout d’abord parlons des activités que ce parc va vous permettre de pratiquer; Comme vous le constatez, sur votre gauche il y a le lac qui va permettre de se baigner, de faire de la voile et de la pêche aussi. Ensuite vous devez savoir que d’ici partent de nombreux sentiers de randonnés et vous pourrez aussi louer des vélos à l’accueil. Puis vous aurez accès aux différents terrains de sport pour jouerà plusieurs sports de ballon. Des activités par groupe seront aussi proposées par l’équipe qui vous encadre et j’espère que vous les apprécierez.
Mai avant tout, pour les tentes vous allez faire partie d’équipes qui vont être désignées par les professeurs et dirigeants qui sont ici.

Un murmure se fait entendre, un certain nombre de jeunes, dont je fais partie, n’apprécient pas cette dernière directive. Ne pas pouvoir choisir ses équipiers? C’est quoi ce délire?

Sébastien: Bon, je precise que ce sont des tentes pour toi donc il y aura nécessairement des tentes qu’il faudra completer par des personnes qui sont seules. Maintenant prenez une tente et attendez qu’on vous dise avec qui vous serez si vous n’êtes pas par trois. On va vous attribuer des personnes qui sont seules pour les compléter.

Nous voilà rassurés, on ne vas pas séparer les amis.

Antoine, Sarah, Julien et moi sommes ensemble et nous allons donc constituer deux tentes qu’il faudra completer..
Au milieu de ces mouvements et de ce brouhaha nous avons une longue réflexion entre nous et on decide que je serai avec Sarah et Julien sera avec Antoine. On attend que les deux autres nous soient attribués tout en commençant à dresser nos tentes dans un endroit tranquille qu’on nous a laissé choisir.
Au fait la répartition que je viens de vous donner c’est une blague!!! Comment je pourrais me séparer de mon chéri?

Une fois montées les tentes, on est rejoint par Seb accompagné de deux nouveaux pour faire le complément dans chaque tente.

-Seb: Salut, je vous présente Quentin et Maxime qui vont être vos deux compagnons pour ces vacances. Quentin tu vas avec Nicolas et Antoine et toi, Maxime, avec Julien et Sarah. Faites leur bon accueil et passez de bons moments ensemble.

Je m’approche de Maxime pour le saluer et me présenter et là, chose incroyable, il me repousse violamment et je me retrouve par terre. Antoine arrive pour prendre ma défense mais Seb s’interpose.

-Maxime: Putain, moi je veux pas être avec un gang de PD !

-Seb: Tut e calmes stp! Bien, on change de compagn…

-Maxime: Non, je veux pas non plus être avec Julien, il l’est aussi!

-Seb: Bon ok, je ne t’impose rien, on est là pour passer de bonnes vacances alors je te demande simplement de te trouver une autre tente puisque tu es seul…

Un malaise s’est installé, Seb ne s’attendait pas à ce genre de réaction mais il a finalement géré du mieux possible la situation. Nous nous approchons de Quentin qui semble réservé et même plutôt craintif.

-Seb: Et toi Quentin, ça te dérange d’être ici, dans ce groupe?

-Quentin: Hee…pas du tout et hee…comment dire… j’aurais une demandeà faire , est-ce que je pourrais être avec Antoine et Nicolas?

-Antoine: Bien sûr, ça nous derange pas mais… pourquoi être avec nous plus qu’avec nos deux amis?

-Quentin : Eh bien he… comme ça, je sais pas trop…

-Seb: Bon je vois que tout semble réglé. Sarah et Julien vous restez deux pour l’instant dans la tente, et on vous enverra quelqu’un qui sera resté seul quand on aura fini les répartitions.

-Julien: très bien.

Nous commençons le montage des tentes et nous apprenons à connaitre un peu plus notre jeune compagnon. Il me fait un peu penser à moi lorsque j’avais son âge.

-moi: Je vais me présenter, je m’appelle Nicolas, je suis en 4° comme presque tout le monde ici et comme le gars de tout à l’heure l’a dit, effectivement je suis gay et je suis en couple avec Antoine.C’est une courte presentation mais tu en sais un peu plus sur nous…et toi?

-Quentin: Moi, eh bien… je m’appelle Quentin et j’ai 13 ans. Comme vous pouvez le voir je suis une personne assez craintive et plutôt solitaire. C’est pour ça que j’ai peu d’amis et qu’il a fallu me trouver une tente. J’adore lire et j’ai d’ailleurs amené un sac de livres. J’espère que nous allons bien nous entendre.

-Antoine: Je suis pas inquiet pour ça! Mais est-ce que je peux savoir pourquoi tu as préféré choisir notre tente plutôt que l’autre? Je t’ai déjà posé cette question tout à l’heure mais tu n’as pas vraiment répondu.

-Quentin: Je sais pas trop dire… Je trouve que vous avez l’air vraiment gentils; pas que vos amis le sont pas mais vous c’est plus apparent et j’ai besoin d’être avec des personnes avec qui je sens que je vais être bien.

-moi: C’est bien d’avoir répondu clairement et je suis certain que tu seras à l’aise ici.

Nous avons fini le montage de notre tente et comme Sarah et Julien galèrent un peu nous allons les aider.

Une fois terminés ces montages nous rentrons les sacs dans nos tentes respectives et installons nos couchages.
Quentin ne perd pas de temps et prend un livre tout en s’allongeant sur son lit.
La soirée est arrivé et Sébastien propose un feu de camps que va animer Hugo avec sa guitare.
Oui je sais cette image est un peu ringarde mais quand même, se retrouver entre jeunes autour d’un feu de camps moi ça me plait vraiment. C’est une ambiance particulière et ça change tellement de la maison… pour moi ces vacances commencent très bien.
Il faut avouer que peu de jeunes sont venus s’installer autour du feu, seulement une vingtaine… mais ce fut super sympa pour chacun.

Une fois arrivés dans la tente nous réalisons que Quentin dort déjà et la petite lampe qui lui servait pour lire est restée allumée et nous le voyons distinctement, il ne porte pas ses lunettes et il dort bien.

-Antoine: Il est plutôt mignon sans ses lunettes, tu trouves pas ?

-moi: Bon Antoine toujours comme…

-Antoine: Non d’habitude c’est toi.

-moi: Hahaha c’est pourtant vrai qu’il est mignon quand il dort.

Et nous prenons nos places après avoir rapproché le plus possible nos couchages. Nous nous endormons sagement, dans les bras l’un de l’autre…