JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) (/showthread.php?tid=2) |
Re : JULIEN (ado - gay) - Ivan055 - 10-08-2020 Salut Philou. Super suite, le père de phil le cherche ENCORE une petite évacuation est organisée. A voir comment va se passer l'arrivée au lycée. Bisous Ivano Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 10-08-2020 (10-08-2020, 12:48 PM)Ivan055 link a écrit :Salut Philou.Bonjour [member=62]Ivan055[/member] ! Merci pour ton com ! Oui le père de Phil est à nouveau à sa recherche! Phil doit donc trouver un autre endroit pour se poser. Que va-t-il se passer à l'entrée du bahut? Nous le saurons dans la prochaine suite! Merci Ivano de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 10-08-2020 (10-08-2020, 12:10 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui, ça devient une intrigue policière! Le père de Phil est une nouvelle fois à sa recherche! L'ado trouve refuge chez son amie et confidente Amandine. Elle se doutait que Phil était gay, elle en a la confirmation. Elle et lui prennent une douche ensemble, nus! Elle découvre peut-être l'anatomie masculine, mais si elle fait du naturisme, elle en a peut-être vu d'autres! Nous en saurons plus dans la suite à venir. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - bech - 10-08-2020 Bon, là, j'ai triché. Je suis allé voir dans l'archive de l'histoire issue d'un autre forum et j'ai lu 2 chapitres et demie de plus. Dans le chapitre qui va suivre, j'envisageais l'une des choses qui s'y passe. Pour l'autre, je ne m'y attendais pas. Mais bon, je vais laisser patienter les autres lecteurs. En tout cas, dans ce moments difficiles, Philippe a plein de soutiens. Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 10-08-2020 (10-08-2020, 10:50 PM)bech link a écrit :Bon, là, j'ai triché. Je suis allé voir dans l'archive de l'histoire issue d'un autre forum et j'ai lu 2 chapitres et demie de plus.Bonjour [member=27]bech[/member] ! Merci pour ton com ! Ou là le petit tricheur! Non, c'est de bonne guerre et puis c'est que tu es intéressé par le récit! Je te remercie de suivre le récit et de laisser un com! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 11-08-2020 Mais comment ce fait-il qu'ave autant de charges contre lui, le père de Phil soit dehors????? Là c'est la camisole de force et l'internement immédiat qu'il lui faut. En tous le moindre que l'on puisse dire c'est que Phil est vraiment entouré de personnes aimantes prêtes à le protéger coute que coute et ça devrait lui faire un électrochoc de bonheur malgré la situation. Un réseau amical aussi étendu c'est rare et tellement précieux. Il me tarde la suite pour qu'enfin ce père schizophrène soit mis hors d'état de nuire une bonne fois pour toute. En tous cas tu fais ressentir toute la lourdeur et la pénibilité de la situation d'une façon remarquable. Bisous ALain Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 11-08-2020 (11-08-2020, 02:32 AM)AL gayman link a écrit :Mais comment ce fait-il qu'ave autant de charges contre lui, le père de Phil soit dehors?????Bonjour [member=48]AL gayman[/member] ! Merci pour ton com ! Tu as raison, pourquoi ce père agressif est-il encore dehors? Il est clair que nous aurons la réponse dans les suites à venir! Bien heureusement Phil est entouré de personne qui sont prêtes à le protéger. Merci Alain de suivre le récit et de laisser un com ! Merci aussi pour tes compliments qui me touchent beaucoup ! Je t'embrasse! Philou JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 11-08-2020 Chapitre 5. Attentes et inquiétudes. Nous étions arrivés devant l’école, soit près de l’entrée. La maman d’Amandine avait arrêté la voiture. Amandine était descendue la première. Elle avait été à la rencontre de mes amis. Ils s’étaient approchés de l’auto et j’en sortais. Nous avions parcouru le chemin jusqu’à l’entrée sans problème. Puis à une vingtaine de mètres, j’avais entendu la voix de mon père qui m’appelait. Il n’avait pas fallu dix secondes avant que les policiers en civil ne s’emparent de lui. Nous étions ensemble dans l’enceinte du bahut et tout s’était déroulé sans heurt. Les autres élèves ne s’étaient rendu compte de rien. Avant le début des cours Jean était arrivé. Il s’est approché de nous. Il avait le regard fixé sur ses chaussures. Il s’est avancé vers moi et m’a dit : Jean : Phil, je te demande de bien vouloir m’excuser à la suite des propos lancés dans le bus hier matin. Et en regardant Jacques : Jean : Jacques, je te fais la même demande, veux-tu bien m’excuser pour hier. J’ai été con et lâche de m’en prendre à vous. Je regrette amèrement ce que j’ai fait. Jacques et moi nous nous étions regardés puis nous avions croisé le regard d’Amandine et celui de Joseph. Nous connaissions Jean depuis longtemps, mais nous n’avions pas cerné sa véritable personnalité. Nous ne savions pas si nous pouvions lui faire confiance. Moi : Jean, je parle pour moi, pour le moment je préfère t’éviter. Plus tard peut-être, mais maintenant avec tout ce que je viens de vivre, c’est trop me demander. Désolé, ne m’en veux pas, mais plus tard. Jac : Tu vois Jean, Phil est mon ami. Tu as compris que je l’aime bien. Alors respecte sa demande. Il en est de même pour moi, c’est un peu trop tôt. Jean : Puis-je seulement vous demander une chose maintenant, puis-je vous serrer la main en guise de premier pas. Sans répondre, en ayant réfléchi dix secondes, j’avais avancé ma main en direction de Jean. Jean m’avait alors serré la main en disant merci. Jacques avait fait la même chose que moi et Jean lui avait aussi serré la main en disant merci. La sonnerie nous annonçait le début des cours. Nous nous étions dépêchés de rentrer dans notre classe. A la récréation du matin, Amandine et Joseph s’étaient approchés de moi et de Jacques. Amandine avait approuvé ma réaction face à Jean ce matin. Elle m’avait dit que j’avais bien fait de lui dire que c’était trop tôt pour pardonner et d’avoir aussi laissé une porte ouverte pour la suite. Amandine avait aussi été étonnée que Jean se soit si vite proposé à nous serrer la main en guise de premier pas. Amandine pensait que Jean avait peut-être compris qu’il avait été trop loin et qu’il devait faire amende honorable. A midi nous nous étions installés à notre table habituelle. Nous étions donc cinq, Amandine, Joseph, Alexis, Jacques et moi. Puis deux autres élèves de notre classe se sont joints à nous. Puis au loin je voyais que Jean cherchait une place pour manger. Il s’était placé à une table vide. Il a mangé seul. Je voyais qu’il regardait de temps à autre en direction de notre table. Je me posais la question de savoir si nous devions l’inviter la prochaine fois à notre table. Je ne voulais pas être le seul à prendre cette décision. J’avais alors pris la parole : Moi : Je ne sais pas quoi faire, vous avez vu Jean seul à une table. Je sais ce qu’il a fait et que ce qu’il a dit n’était pas du tout acceptable, mais il a voulu s’excuser. Je sais c’est lui qui s’exclut du groupe, mais cela me fait mal au cœur de le voir là, seul. Aman : Oh la Phil, je te reconnais bien là avec ton bon cœur. C’est à toi de voir et à Jacques aussi. Je ne sais pas prendre une décision à votre place et si vous en prenez une je vous suivrai. Jac : Merci Amandine, mais je ne sais pas ce qu’il vaut mieux faire. C’est vrai que nous connaissons Jean depuis des années. Mais est-il vraiment conscient du mal qu’il a fait. Je ne sais pas prendre de décision et je sais que je n’aimerai pas être moi aussi exclu. Moi : Oui Jacques, c’est la même chose pour moi, je n’aimerai pas être ainsi exclu. Mais je pense que nous pouvons attendre le début de la semaine prochaine pour savoir quelle attitude prendre. Aman : Je suis d’accord avec toi Phil, c’est une sage décision. Attendez lundi, avec le week-end vous y verrez plus clair. La journée s’est déroulée sans problème. Les cours étant terminés, nous allions quitter le bahut pour rentrer. Moi, je ne savais plus où aller. Devais-je retourner chez Amandine ou alors retourner chez Jacques ou encore chez maman et Delphine. J’étais plongé dans mes pensées. Je ne savais quelle décision prendre. A la sortie du bahut, maman et Delphine m’attendaient. J’étais avec Amandine, Jacques et Joseph. Maman me posa la question de savoir ce que j’allais faire. Maman m’avait alors précisé que papa avait été arrêté et qu’il avait expliqué qu’il voulait juste me rencontrer pour s’excuser et discuter avec moi. Il était quand même placé en détention et qu’il allait être présenté devant le juge d’instruction le lendemain. Je ne savais plus que penser. Il fallait que je prenne du recul, tout était trop frais dans ma tête. Je me demandais si je n’allais pas encore loger une nuit chez une connaissance avant de revenir à la maison. Amandine me glissa dans l’oreille : Aman : Phil, je serai à ta place, j’irais chez Jacques. Tu sais qu’il t’aime et tu l’aimes, alors je crois que c’est le mieux. Moi : Oui je crois que tu as raison. Aman : C’est toi qui dois décider. Prends ta décision, car je dois y aller. Moi : Jacques, tu crois que je peux aller chez toi et rester loger. Jac : Euh, pour moi pas de problème, mais mon père rentre ce soir. Moi : Ah oui, je n’y avais pas pensé. Del : Phil, la maman de Jacques est au courant de votre orientation sexuelle, je suis certaine qu’elle aura les mots qu’il faut quand le père de Jacques sera mis au courant. Jac : Oui, Phil je pense que je pourrai le dire à mon père. Je serai plus fort si tu es à mes côtés. Moi : J’espère que tu dis vrai Jacques. OK, je viens chez toi. Maman, je vais aller loger chez Jacques et je te tiens au courant pour demain. Mam : Très bien Phil, c’est ta décision et celle de Jacques. S’il y a le moindre problème, toi ou même Jacques, vous pouvez m’appeler, je serai là pour vous. Prenez soin de vous et surtout garder votre calme. Moi : Merci maman. Merci, je t’aime. Jac : Merci, c’est très gentil de nous soutenir de la sorte. Mam : Tu sais Jacques, tu seras toujours le bienvenu à la maison, tu le sais. Tu aimes Phil et donc comme Phil t’aime aussi, je te considère comme mon fils. Jac : Merci, merci je ne sais que dire. Jacques avait les larmes aux yeux, moi aussi. Alors là devant l’entrée du bahut maman nous avait pris tous les deux dans ses bras pour nous faire un câlin. Je quittais l’école en compagnie de Jacques. Nous étions arrivés chez Jacques. Sa maman nous accueilli à bras ouverts. J’étais content de savoir que mon père n’allait plus m’importuner. Mais je restais interloqué par les propos tenus par maman. Mon père voulait me voir pour s’excuser. Je ne savais plus que penser. Jacques vit que j’étais comme dans les nuages. Il se demandait ce qu’il me passait par la tête. Jac : Oh Phil, tu penses à quoi. Tu es pris dans tes pensées ! Moi : Oui Jacques, je pensais à ce que maman me disait, que mon père voulait s’excuser de ce qu’il m’avait fait. Mais pour moi il est allé trop loin et je ne suis pas prêt à lui pardonner. C’est beaucoup trop tôt. Jac : Je te comprends Phil. C’est vrai qu’il est allé trop loin. Mais d’autre part je pense que dans un avenir plus ou moins lointain, tu pourras peut-être lui pardonner. Moi : Tu sais Jacques, je ne souhaite plus en parler pour le moment. Jac : OK, pas de problème. Bon tu veux quoi pour le gouter ? Moi : Une bonne glace vanille et chocolat. Jac : OK, monsieur va être servi. De la chantilly peut-être sur la glace. Moi : Oh, mais vous êtes trop bon mon ami ! Nous nous étions mis à rire. Il y avait longtemps que je ne n’avais plus rit. Et puis Jacques était près de moi, je savais qu’il était pour moi une source de bonheur et de joie. Nous allions peut-être pouvoir aller plus loin dans notre relation, tout dépendrait de la réaction du papa de Jacques. Une fois notre gouter terminé, nous sommes montés dans la chambre de Jacques. Nous avions entrepris une partie de dame. Nous avions entendu du bruit au rez-de-chaussée. Le papa de Jacques venait juste de rentrer de sa semaine de travail. Il avait déposé sa valise dans le hall d’entrée de la maison. Il embrassait son épouse Béatrice. Puis son fils Alexis. Puis il demanda à Béatrice où était Jacques. Béatrice demandait alors à Alain, le papa, de la suivre au salon. Béatrice pris alors la parole : Béa : Bon mon chéri, il faut que je t’explique deux ou trois petites choses. Notre fils Jacques m’a demandé il y a quelques jours si je voulais bien que nous hébergions un garçon de sa classe qui a été malmené par son père. Le garçon en question c’est Philippe. Je connais bien la maman et j’ai de suite accepté. Philippe est donc venu loger une nuit à la maison. Par la suite son père avait tenté de retrouver Philippe. Al : Ah bon, et tu sais pourquoi son père s’en prend à lui ? Béa : Oui je le sais, mais je souhaite que tu m’écoutes sans intervenir et que tu me laisses terminer. Al : Oui, je vais t’écouter, mais tu m’inquiètes ! Béa : Philippe, ou Phil, a déclaré à son père qu’il était, heu…homo. Il l’a très mal pris et Phil a été agressé. Al : Merde alors. Excuse-moi c’est sorti comme tout seul. Béa : Le jour en question, Jacques n’ayant pas vu son copain à l’école s’est rendu chez lui après les cours. C’est alors qu’il a appris ce qui c’était passé. Bref il m’a sonné pour savoir si je voulais bien accueillir son copain de classe car ils avaient peur de ce qui aurait pu se passer en soirée. Le papa de Phil devait normalement rentré au soir chez lui Al : Oui, mais, je ne vois pas ce qui t’inquiète. Béa : Dès que Phil est arrivé avec sa maman et Jacques, Phil m’a expliqué qu’il était homo. Cela n’a pas été facile de le dire. Puis Jacques m’a alors dit que c’était lui son petit ami. Al : Alors…je … mais….où est-il ? Béa : Je t’en supplie Alain, ne t’emporte pas, ils ne méritent pas qu’on s’en prenne à eux. Je vais te dire que Phil a été attaqué par son père dans la cour de l’école le lendemain matin. Il a dû aller à l’hôpital. Jacques est très affecté lui aussi. Phil a dû trouver une autre maison pour loger la nuit derrière. Je te demande de réfléchir avant de réagir. Al : Oh Béa, j’ai compris qu’il fallait les aimer et les protéger. Ne t’inquiète pas, mais laisse-moi deux minutes que je retrouve mes esprits. Béa : Merci Alain, merci de bien vouloir comprendre que ce n’est pas facile. Alain s’était levé, il était allé prendre Béatrice dans ses bras. Puis il avait gravi les escaliers menant à la chambre de son fils Jacques. Alexis se tenait à l’écart, il avait peur de ce qui allait suivre, il ne savait pas ce que sa maman et son papa s’étaient dit. Alain frappait à la porte de la chambre. Jacques répondit « entrez ». Alain avait ouvert la porte. Il se dirigeait vers Jacques et lui donna un baiser. Puis se tournant vers moi, il avait dit : Al : Bonjour Philippe, ou Phil. Comment vas-tu ? Tu es le bienvenu à la maison. Moi : Bonjour. Merci monsieur. Al : Moi c’est Alain. Bon Jacques vient près de moi et toi Phil vient aussi.» Nous nous étions rapprochés du papa de Jacques. Il nous avait pris dans les bras. Et sans rien dire de plus, il nous donna un baiser sur le front. Puis des larmes s’étaient mises à couler sur ses joues. Jacques fondit en larmes et moi j’avais suivi le mouvement. Nous étions tous les trois en train de pleurer. Puis Alain nous dit : Al : Je vous souhaite beaucoup de bonheur. Tu sais Jacques, tu es mon fils et en tant que père j’aurai aimé que tu sois avec une fille, mais je t’aime et si c’est avec Phil que tu es heureux, je n’y vois rien à redire. Phil, comme je viens de te le dire, tu es le bienvenu ici à la maison. Jac : Oh merci papa, j’avais peur de te le dire. Al : Mais non, tu avais si peur de ma réaction. Jac : Oui, un peu et puis tu vois pour Phil ça s’est très mal passé.» Al : Phil, je veux te dire ceci, je ne suis pas ton père, mais si tu as le moindre problème tu peux venir m’en parler, je serai là pour toi tout comme je le suis pour Jacques ou Alexis. Moi : En larmes : Merci Alain. Jacques pleurait lui aussi, il pleurait d’émotion, tout comme moi. Puis Alexis qui n’avait rien manqué de la scène nous avait rejoint les larmes aux yeux. Béatrice, la maman de Jacques était également montée jusqu’à la chambre de son fils. Elle s’était jointe à nous. Je venais de trouver une famille aimante. Nous sommes tous descendus au salon et Alain avait servi un apéro. Nous nous étions mis discuté de chose et d’autre. Nous avions ensuite mangé un bout dans la bonne humeur. Puis étant assez fatigué par toutes ces journées, nous avions Jacques et moi demandé à pouvoir aller dormir. Alain avait alors pris la parole : Al : C’est une excellente idée, vous êtres fatigués et vous avez besoin de sommeil. Je vous propose d’aller dormir dans la chambre d’ami, vous serez beaucoup plus à l’aise que dans ton lit Jacques. Béa : Tu sais Alain, ils y ont déjà logé il y a deux jours. Al : Mais alors tout est bien dans le meilleur des mondes. Béa : Je vous demande seulement de faire attention à vous. Jac : Oui maman, de toute façon nous n’en sommes qu’au début de notre relation et nous ne souhaitons pas brûler les étapes. Al : Très bien Jacques, je vous fais confiance. S’il le faut, plus tard, n’hésitez pas, nous irons à la pharmacie chercher ce qu’il faut pour vous protéger. Jac : M’ enfin papa ! Alex : Oui, vous aurez besoin de capotes les mecs ! Nous nous étions tous mis à rire. Après avoir salué et embrassé Alain, Béatrice et Alexis, nous étions montés à l’étage pour prendre une douche avant d’aller dormir. Jacques m’avait devancé pour aller à la salle de bain, il y avait été nu comme un ver. J’avais décidé de garder mon boxer jusqu’à la salle d’eau. Nous avions pris notre douche à deux, en nous savonnant mutuellement. Puis j’en avais profité pour passer sur le dos de Jacques avec du savon et bien évidemment j’en avais profité pour laver ses deux belles fesses. Jacques de son côté me fit la même chose. Nous étions contents de pouvoir enfin être ensemble dans un milieu qui nous acceptait tel que nous étions. Une fois séchés, nous avons regagné la chambre d’ami, nus. Une fois la porte fermée, j’avais regardé Jacques droit dans les yeux. Je m’étais approché de lui, je l’avais pris dans mes bras. J’avais avancé ma bouche vers la sienne et nous nous sommes embrassés. Nos langues se touchaient, se séparaient pour mieux se reprendre par la suite. Nos sexes avaient de leur côté pris de l’ampleur. Nos mains parcourraient nos corps, nos fesses, nos cheveux, nos poitrines. Puis Jacques me pris ma main et nous nous étions couchés sur le lit. Nos bouches se sont une nouvelle fois réunies pour un long baiser langoureux. Puis nos mains se sont attaquées à nos virilités dressées. Puis j’avais susurré à l’oreille de Jacques : Moi : Veux-tu que je te suce ? Jac : Oh oui Phil, je n’attends que ça, j’en ai toujours rêvé. Je m’étais placé face à mon ami Jacques et j’avais mordillé ses pectoraux, ma bouche descendait en direction du nombril, pour arriver vers le bas ventre. Puis elle allait plus bas et venait de se poser sur les bourses. Puis elle remontait le long de cette tige dressée tel un mât de cocagne, puis enfin lécher le gland qui le surmontait. Le pénis de Jacques glissait entre mes lèvres humides et je m’étais mis à pomper mon ami, mon amant ! Alternant la pression et les mouvements lents et rapides, j’avais amené Jacques au bord de l’extase. Il m’avait dit qu’il allait venir, mais je n’avais pas voulu libérer son phallus, et d’un coup Jacques s’était cambré et avait expulsé, dans un râle de satisfaction, cinq jets de sperme au fond de ma gorge. J’avais avalé son nectar bien chaud. Jacques ayant repris ses esprits m’avait glissé dans l’oreille : Jac : Oh merci Phil, je n’ai jamais joui comme ça. Merci. Tu veux que je te suce à mon tour ? Moi : Oh oui Jacques, viens me sucer. Nous avions donc inversé les rôles. Je m’étais couché sur le dos et Jacques m’avait alors léché le lobe des oreilles, puis les tétons, puis il était descendu vers mon intimité. Il avait pris mes valseuses en bouche. Puis remontant mon pénis de la base jusqu’au gland, il avait enfourné mon appendice jusqu’au fond de sa gorge. Puis avec délicatesse et volupté il m’avait pompé le dard. Il s’était appliqué à me donner autant de sensations qu’ils en avaient reçues. Puis je sentais que j’arrivais au bord de la jouissance, j’avais prévenu Jacques de l’imminence de l’éjaculation, mais Jacques avait tenu à ce que je lâche ma semence dans sa bouche. Je m’étais cambré et j’avais alors joui en laissant jaillir six jets de perme dans sa bouche en râlant de jubilation. Jacques s’était couché à mes côtés et nous sommes restés ainsi cinq minutes, le temps de reprendre notre respiration. Je m’étais retourné vers Jacques et lui avais dit : Moi : Oh Jacques, oh mon amour, merci pour cette sublime pipe. Jac : Mais de rien mon amour. Quelle délectation, ton sperme a très bon gout. Moi : Tu sais le tiens est aussi très bon. Nous nous étions une nouvelle fois embrassés, heureux de nous être donné l’un à l’autre au travers d’une fellation. Nous nous étions alors endormis, nus, fourbus par une journée pleine de rebondissements et de bons moments. Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 11-08-2020 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Beaucoup de rebondissements dans cet épisode. Tout semble aller pour le mieux avec Jacques et sa famille, heureusement. Cela donne de l’espoir, il n’y a pas que des homophobes. On verra si Phil se réconcilie avec son père. Je t’embrasse. Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 11-08-2020 (11-08-2020, 10:43 AM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui beaucoup de rebondissements mais d'interrogations aussi! Phil a très bien été accueilli par la famille de Jacques. Jacques a fait son coming-out à sa maman et ensuite à son papa. Tout s'est bien passé et les deux ados sont choyés par les parents et Alexis! Phil reverra-t-il son père? Dans quelles conditions? Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 11-08-2020 Le début est aussi fort que si Phil était un VIP à protéger coute que coute (j'ai beaucoup aimé ce passage). Enfin son père est hors d'état de nuire. Si il avait réellement voulu parler à Phil pour se faire pardonner, une lettre ou un coup de fil l'aurait peut-être mis en confiance du coup on ne sait pas si réellement il a des remords et quelles étaient réellement ses intentions. (l'avenir nous le dira puisque maintenant inculpé il y aura confrontation en présence d'hommes de loi. Police ou juges). La réaction d'Alain est très touchante et cet instant d'émotion dans cette famille est très bien rendues. Du coup passé ces émotions, Phil et Jacques viennent de franchir une nouvelle étape non négligeable et tous deux en ont ressenti une plénitude absolue. Que du positif pour l'évolution de leur relation. Très beau chapitre Philou Bisous ALain Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 11-08-2020 (11-08-2020, 07:48 PM)AL gayman link a écrit :Le début est aussi fort que si Phil était un VIP à protéger coute que coute (j'ai beaucoup aimé ce passage).Bonjour [member=48]AL gayman[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Phil est protégé, même un peu sur-protégé! Il est évident que le père de Phil, s'il voulait parler à Phil, pouvait bien entendu écrire un mot ou une lettre explicative! Nous en saurons plus dans les suites à venir! Alain a effectivement une très belle réaction tant envers son fils Jacques qu'envers Phil qu'il voit déjà comme son futur "beau-fils"! Je suis fort sensible ce qui me fait écrire en tentant de faire passer des émotions, des ressentis. Comme tu le soulignes Phil et Jacques semblent passer un cap. Ils ne veulent pas brûler les étapes, ils veulent que ça se passe en douceur! Merci Alain pour tes compliments ! Merci de suivre le récit et de laisser un com ! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) - bech - 11-08-2020 Que le père veuille se faire pardonner, j'avais envisagé cette possibilité. Maintenant, si c'est le cas, il s'y prend très mal. Il aurait pu juste revenir à la maison et comme Phil n'y est pas discuter avec sa femme. Et puis il doit avoir le N° de téléphone de Philippe. Disposer d'un carnet d'adresse pour retrouver Philippe, ça fait suspect. Et revenir au lycée alors que la veille il l'avait fait pour lui taper dessus ... Autre possibilité, il cherche à s'entendre avec Philippe pour moins charger au niveau pénal. Bonne nouvelle que Jean cherche à se faire pardonner. Et finalement, le père de Jacques, après le moment de surprise prend bien leurs relations. Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 12-08-2020 (11-08-2020, 11:10 PM)bech link a écrit :Que le père veuille se faire pardonner, j'avais envisagé cette possibilité. Maintenant, si c'est le cas, il s'y prend très mal. Il aurait pu juste revenir à la maison et comme Phil n'y est pas discuter avec sa femme. Et puis il doit avoir le N° de téléphone de Philippe.Bonjour [member=27]bech[/member] Merci pour ton com ! Bien entendu que le père de Phil, s'il veut se faire pardonner s'y prend très mal. Une lettre aurait suffit! Nous sommes dans les années 1970, donc pas de téléphone portable pour contacter Phil. Jean murement réfléchit sur ce qu'il a fait à Phil et à Jacques. Il s'est mis au à dos tous ses amis et se retrouve seul. Il s'excuse et demande pardon. Pour les deux ados, ils leur faut encore du temps pour pardonner! Le père de Jacques, après la surprise concernant Jacques son fils et Phil, a très bien accepté la situation. Rien que du positif! Merci de suivre le récit et de le commenter. Je t'embrasse! Philou JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 12-08-2020 Au matin j’avais ouvert un œil. Jacques avait encore les yeux fermés. J’avais la gaule matinale. J’étais excité. J’avais remarqué qu’une bosse apparaissait sur la couette au niveau du sexe de mon ami Jacques. J’avais alors posé ma main sur sa protubérance dressée. C’était chaud, et de mon côté mon pénis était hyper bandé. Je m’étais mis à branler doucement le sexe de mon ami. Au fur et à mesure j’allais plus intensément le long de sa virilité. Puis Jacques ouvrait les yeux. Il m’avait souri et directement il avait empoigné mon sexe bandé pour prodiguer un très bon va et vient sur toute sa longueur. Nous nous branlions mutuellement heureux d’être ensemble. Nous nous donnions du plaisir, un plaisir partagé. Nous avions éjaculé sur nos ventres et dans nos mains. Nous nous étions essuyés avant de nous rendre à la salle de bain. Nous étions entrés dans la douche italienne pour nous doucher. C‘est alors que le petit frère de Jacques, Alexis est entré nu dans la salle de bain. Il était venu nous rejoindre sous les pommeaux de douche. Alexis nous avait demandé si nous avions passé une bonne nuit. La douche terminée nous nous étions séchés mutuellement. Alexis s’était séché seul de son côté. Une fois secs, nous étions sortis nus de la salle de bain et nous avions croisé le papa de Jacques, Alain qui lui aussi était nu. Celui-ci nous avait regardé et avait dit : Al : Que voilà de beaux garçons Vous êtes resplendissants. Avez-vous passé une bonne nuit. Jac et Moi : Oui, merci. Une fois dans la chambre, j’avais demandé à Jacques si son père était souvent comme ça, nu et plein de bonne humeur le matin. Jacques m’avait dit que son père et le reste de la famille était souvent nu dans la maison au matin et au soir. J’avais alors dit qu’il en était de même chez moi, du moins il y a quelques jours, avant que mon père ne s’en prenne à moi. Nous avions passé la journée à nous balader dans les bois. Nous profitions de l’automne pour aller admirer les couleurs chatoyantes des arbres. J’avais pris mon appareil photo pour immortaliser les plus belles couleurs sur la pellicule. Jacques était content d’être là avec moi. Il me parlait de ses parents et d’Alexis, du bonheur simple d’être en famille. Il me disait que j’allais pouvoir peut-être un jour retrouver moi aussi de tels moments dans l’intimité familiale auprès des miens. Jacques avait ajouté : Jac : Et puis tu sais, je fais presque partie de ta famille, comme toi tu fais partie de ma famille. Je m’étais tourné vers Jacques. Moi : Oh Jacques tu me fais pleurer avec tes paroles. J’ai tellement envie de pouvoir vivre tranquille et heureux. Jac : Tu vas voir Phil, ce jour-là arrivera. Et je serai à tes côtés. Tu sais combien je t’aime. Moi : Oh Jacques, je t’aime aussi. Merci d’être près de moi, avec moi. Jac : Arrête Phil, profitons de cette journée pour être heureux dans une très belle nature. Viens me faire un câlin. Jacques et moi nous nous étions étreints. Nous avions également échangé un baiser. J’étais heureux d’être avec mon ami Jacques, il m’apportait tout son soutien. Il avait raison, nous devions profiter de cette journée automnale. Jacques et moi étions rentrés vers 17h30 à la maison de Jacques. Nous avions bien profité de cette journée au grand air. Alain étais assis au salon et lisait une revue. Quand il nous vit entrer au salon il s’était levé et nous avait dit : Al : Alors là vous êtes rayonnants, on voit que vous êtes heureux et que vous avez passé une très bonne journée. Moi : Merci Alain, oui, je me sens mieux et c’est grâce à vous tous. Jac : Oui Papa, comment peut-on te remercier de nous accepter comme on est. Tu sais ce n’a pas été facile de le dire à maman et puis de faire face à toi et aux autres. Al : Viens près de moi Jacques. Tu es mon fils et je t’aime comme tu es. Tu aimes Phil et je respecte ton choix. Jacques avait les larmes aux yeux. Moi de mon côté j’étais sur le point de pleurer également. Alain était un père ouvert et attentif au bonheur de ses enfants. Je repensais alors à mon père et à ce qu’il m’avait fait subir. Je gardais quand même l’espoir que mon père puisse ouvrir les yeux sur la réalité et peut-être comprendre que j’aime Jacques, que je suis gay mais que cela n’enlève en rien au lien qui uni un père à son fils. Le temps pourra-t-il jouer en notre faveur, pourrais-je encore serrer mon père dans mes bras ou mon père me prendre dans les siens. Jacques vit que j’étais dans la lune, Alain aussi. Puis Jacques me prenais le bras ce qui me ramena à la réalité. Je me suis alors mis à pleurer là debout dans le salon, devant Jacques et Alain. Al : Alors Phil, ça ne va pas. Tu peux m’en parler, je t’écouterai. Moi : Je suis si ému de voir comment vous vous aimez. Voir un papa et un fils, comme vous deux, s’aimer et s’accepter comme vous le faites, me rappelle que je n’ai plus de père pour le moment et je voudrais tellement connaître ce que je viens de voir. Jac : Oh non Phil, ne pleure pas. Ton père va peut-être changer d’avis et il va t’aimer tel que tu es. Je croix que tôt ou tard tu pourras le serrer dans tes bras et lui faire de même avec toi. Moi : Merci, merci à vous. Je voudrais tellement que ce soit vrai. Alexis entrait alors dans le salon et se demandait pourquoi Jacques et moi nous pleurions. C’est son père qui lui expliquait que j’avais eu un coup de mou et que j’avais terriblement envie d’avoir un père comme il l’était pour Jacques et Alexis. Alexis s’était approché de nous et nous avait dit : Alex : Séchez vos larmes mes deux grands frères que j’adore. Si ça continue vous allez me faire pleurer. Bon, je veux voir vos sourires ! Moi : Oh merci Alex, merci de m’accueillir comme tu le fais. Je te remercie mon frère. Al : Allez, c’est bon comme ça les effusions. Nous allons passer à table dans une demi-heure. Au fait Phil n’oublie pas de téléphoner à ta maman pour lui dire si tu rentres ce soir ou alors demain chez toi. Moi : Oui, merci de me le rappeler. Alain, puis-je encore dormir chez vous ce soir ? Al : Bien sûr que oui Phil. Tu es le bienvenu ici à la maison. Moi : Merci Alain. Je vais vite sonner à maman. Jac : Merci papa, merci d’être toi aussi aimant. Jacques était allé donner un bisou à son papa. Moi j’avais été téléphoner à maman pour lui annoncer que je restais une nuit de plus chez Jacques. J’allais rentrer le dimanche en fin d’après-midi. Il fallait absolument que je reprenne confiance en moi et que je songe à aller de l’avant. J’en avais assez de pleurer. Finalement je pleurais sur mon sort, il fallait donc que je ne m’apitoie plus sur moi. Alain avait appelé toute la famille et moi bien sûr. Il avait proposé que nous prenions un apéro pour passer à un moment plus festif. Le repas allait être un peu retardé, mais comme il fallait plus tôt rire que pleurer, il était question de s’amuser un peu. Alain proposa de prendre ce que nous voulions. Jacques avait demandé à son père s’il pouvait avoir un whisky-coca. Alain avait dit que pour ce soir, Jacques pouvait en prendre et même un bien tassé. J’avais aussi de mon côté opté pour ce mélange. Alexis avait eu la possibilité de prendre un kir avec ses parents. Enfin nous étions réunis mon ami Jacques et moi dans sa famille. J’étais heureux. Alain poussa un toast en nous souhaitant d’être heureux et de pouvoir ainsi nous aimer sans avoir à nous justifier. Puis c’est Alexis qui avait commencé à raconter des blagues. Nous avions bien rit. L’ambiance était au beau fixe. Nous étions ensuite passés à table. Alain nous avait dégotté une bonne bouteille de vin. Il disait que c’était l’occasion et que comme l’occasion fait le larron, qu’il fallait en profiter. Le repas était excellent. J’avais d’ailleurs eu l’occasion de remercier la maman de Jacques ; elle était un véritable cordon bleu. Puis en guise de soirée, nous nous étions tous retrouvé devant le jeu « trivial poursuite ». Nous avions passé une très bonne soirée à rire, à nous amuser, enfin à vivre sans penser à des choses négatives. Nous étions dans le positif. Ce n’est que vers 23h45 que le patriarche Alain, nous avait demandé de clôturer la partie en vue de pouvoir profiter d’une bonne nuit de sommeil. Nous avions Jacques et moi souhaité une bonne à ses parents. Nous étions montés en vue de prendre une bonne douche avant d’aller dormir. Nous nous étions déshabillés dans la chambre d’ami. C’était nus que nous avions rejoint la salle de bain. Alexis terminait sa douche et nous l’avions remplacé. Nous nous étions douchés rapidement pour enfin nous retrouver à deux dans la chambre. Une fois seuls, nous avions pu nous embrasser. Nous ne voulions pas le faire devant tout le monde ni même devant la famille. Nous n’avions pas envie de nous attirer des problèmes, il valait mieux rester discret. Nos bouches s’étaient réunies, nous avions laissé nos langues se rejoindre, elles pouvaient enfin se toucher, se sentir, se lécher sans retenue. Elles dansaient dans nos bouches, elles s’écartaient pour mieux se réunir par la suite. Nous avions les yeux fermés et nous savourions le moment présent. Nos sexes s’étaient eux aussi réveillés, ils étaient bandés comme deux mats de cocagne. J’avais pris Jacques par la main et nous nous étions étendus sur le lit. Nous avions repris notre baiser, encore heureux d’être ensemble. J’avais demandé à Jacques s’il voulait bien que nous nous sucions en même temps en vue de pouvoir se donner du plaisir en commun. Jacques avait accepté bien volontiers. Nous nous étions donc mis tête bêche pour pouvoir nous mettre à hauteur des attributs de l’être aimé. J’avais commencé à lécher le gland de Jacques puis je m’étais attardé à ses valseuses, je m’étais ensuite occupé de sa tige dressée. Jacques de son côté avait déjà mis mon gland dans sa bouche. Sa langue le léchait doucement, tournant autour. Puis j’avais englouti le membre bandé de Jacques. Ma langue allant tout le long de sa hampe dressée. Nous avions enfin calqué nos mouvements en vue de ressentir la même chose au même moment. Nous sentions la tension monter, nos sexes avaient leur taille maximum, nous étions comme unis dans un sentiment de plénitude, nous étions heureux de donner à l’être aimé des sensations, de l’amour, de la joie partagée. Puis, nos respirations s’étaient accélérées, nos cœurs battaient à 200 à l’heure, nous sentions que chacun allait exploser, que nous allions jouir ensemble dans une même râle de bonheur et d’un coup j’avais laissé partir six longs jets de sperme dans la bouche de Jacques, mon amour ; tandis que Jacques de son côté laissé échapper cinq jets de sperme au fond de ma gorge. Nous nous étions allongés sur le lit, fourbu mais heureux de nous être donnés l’un à l’autre. Il nous a fallu cinq minutes pour retrouver nos esprits. Nous nous étions ensuite embrassés, heureux d’être ensemble dans une famille aimante. Puis las, rompus de fatigue, nous nous étions endormis dans les bras l’un de l’autre. Nous étions le dimanche matin. J’avais entendu un peu de bruit dans la maison, ce devait être Alain qui allait à la boulangerie chercher des petits-pains et des croissants. Puis la maisonnée s’éveillait au fur et à mesure. Jacques avait entendu frapper doucement à la porte de la chambre. Il avait dit : « entrez ». Je m’étais aussi éveillé. En ouvrant les yeux j’avais que c’était Alexis qui venait voir si nous étions réveillés. Alex : Alors vous avez bien dormi ? Jac : Oui petit frère, on a très bien dormi. Moi : Oui Alex, j’ai très bien dormi. Alex : Bon alors levez-vous, papa va bientôt revenir avec les petits-pains et les croissants. Et maman fait passer le café. Alexis sortait de la chambre alors que nous sortions du lit. Nous nous étions dirigés vers la salle de bain où Alexis de trouvait. Il allait entrer dans la douche. Étant nus, nous l’avions rejoint. Nous avions commencé à prendre notre douche à trois. Alexis était en train de se laver et nous pouvions voir que son sexe se gonflait de plus en plus. Finalement Jacques lui avait demandé si c’était moi qui lui donnais cet effet-là. Alexis pris ça sur le compte de la blague. Finalement Alexis nous avait qu’il préférait les filles mais qu’il aimait aussi s’astiquer le poireau. Du coup il avait empoigné son sexe et il s’était mis à se branler là devant nous. Il n’avait pas fallu une minutes pour que Jacques et moi nous nous astiquions également la nouille. Ce n’est pas la première fois que nous nous branlions comme ça à trois dans la douche. Nous ne nous cachions rien. Alexis se doutait que nous n’étions pas restés Jacques et moi à la branlette mutuelle et que nous avions surement déjà gouté au sexe de l’autre. Une fois nos petites affaires terminées, nous nous étions rincés. Nous avions regagné la chambre pour nous habiller pour aller prendre le petit-déjeuner en famille. L’ambiance était toujours bon-enfant à table, nous parlions de tout et de rien. Puis c’est Alain qui avait proposé de faire une grande balade dans les bois pour profiter de cette dernière journée d’automne, le soleil étant de plus de la partie. Quelle excellente idée. Nous étions tous partant. Nous avions fait une très belle balade en forêt. J’étais heureux de voir que j’étais si bien accueilli par la famille de Jacques. Nous, les trois garçons, nous faisions des courses de rapidité, des cumulets dans les feuilles mortes, nous nous amusions ne pensant à rien qu’au moment présent. Alain nous avait rappelés pour nous proposer d’aller manger. Jacques avait dit : Jac : OK, on va alors rentrer, c’est vrai que j’ai faim ! Alex et moi : Et nous aussi. (En cœur.) Al : Non, pas à la maison, je vous invite au restaurant ; ça vous dit ! A nous trois : Oh oui, c’est génial ! Je ne m’attendais pas à ça. Je venais d’être invité par le papa de mon ami à aller au resto avec sa famille. Je nageais dans le bonheur. C’était bien la preuve que notre homosexualité à Jacques et à moi avait été très acceptée dans la famille. Nous étions comme deux êtres aimants et aimés. Inutile de dire que le repas s’était très bien déroulé. Nous avions été dans resto italien. Après ce bon repas, et après avoir remercié Alain pour le repas, nous avions regagné la maison. C’est maman qui venait me rechercher vers les 15h00. Au moment de partir, j’avais une nouvelle fois remercié Alain pour l’excellent week-end. J’avais fait la bise à la maman de Jacques ainsi qu’à Alexis. Alain m’avait donné un baiser sur la joue en me disant que j’étais toujours le bienvenu chez lui. Puis j’avais fait la bise à Jacques. Alain voyant ça nous avait dit : Al : Mais vous pouvez vous embrasser, je ne serai pas choqué. Jac : Mais enfin papa, nous n’aimons pas nous exhiber. Al : Tu fais comme tu veux, mais vous pouvez. Finalement nous nous étions embrassés sur la bouche, mais sans mettre la langue. Alexis avait ri. Alain souriait et les deux mamans étaient contentes. Une fois rentré à la maison avec maman. Delphine de son côté venait elle aussi de rentrer, elle avait passé le week-end c’est son amie Stéphanie. Elle avait eu envie de penser à autre chose à la suite des problèmes rencontrés avec notre père. Je m’étais installé dans le divan du salon. J’avais raconté à maman et à ma sœur mon week-end chez Jacques. Je n’avais pas parlé du tout de ce qui était trop intime. J’avais dit que nous nous étions embrassés et que nous nous découvrions petit à petit. J’avais ajouté que le papa de Jacques était d’accord pour nous acheter des préservatifs pour être à l’abri et que nous lui avions dit tous les deux que nous n’en étions pas encore là et que nous allions prendre notre temps et ne pas brusquer les choses. Maman avait approuvé ainsi que Delphine. En fait je ne voulais pas faire comme j’avais fait avec Julien, car avec Julien nous étions allés trop vite. Nous avions fait l’amour et puis finalement pour Julien ce n’était que du sexe alors que moi je l’aimais et je pensais que lui aussi m’aimait. J’avais été déçu une première fois et je voulais donc être certain de mon amour pour Jacques et inversement. Puis je me suis remis à penser à mon père. Qu’allait-il se passer demain lundi. Nous allions avoir des nouvelles de la police, je devais normalement aller voir à l’infirmerie de l’école pour être en contact avec l’assistante sociale et éventuellement un psy. La police m’avait dit aussi que cela devait être mis sur pied en collaboration avec l’école, lieu des faits. J’étais un peu stressé, je me demandais comment cela allait se passer. Et puis je me posais la question de savoir combien d’élèves étaient au courant de l’agression et de mon statut d’homo. Je pensais que toute l’école était au courant. J’avais peur d’être rejeté par d’autre que Jean. Puis il y avait eu cette mise à l’écart dans la cantine de l’école. Je savais que certains élèves étaient revenus vers moi et s’étaient joints à notre tablée à la cantine. Je ne savais plus quoi penser. Puis je m’étais dit que mon amie Amandine pourrait m’aider et peut-être m’accompagner. Maman voyait que j’étais pris dans mes pensées. Elle me demanda : Mam : Phil, ça va, tu as l’air si loin dans tes pensées. Moi : Heu, oui. Je me pose un tas de question pour demain. Je ne sais plus où j’en suis. Mam : Ne t’inquiète pas, il faut prendre les choses une par une et ça ira. Moi : Oui, je veux bien, mais papa, que va-t-il se passer. Il ira en prison, je ne pense pas que c’est la bonne solution non plus. Je ne sais plus quoi dire ou faire. Mam : Pour ton père, on verra, mais je pense que durant un certain temps il ne pourra plus te rencontrer. Et puis on verra au fur et à mesure. Moi : Oui, mais à l’école, je fais comment. Il y a le psy, les cours et je me demande ce que les autres élèves vont penser de moi. Combien savent que je suis homo. Maman, j’ai peur d’être rejeté. Mam : Là Phil, je ne sais pas me mettre à ta place. Pour le psy, tu sais que même la police veut que tu sois suivi et j’en suis sûr que c’est aussi le cas de l’école. En ce qui concerne les autres élèves, c’est ta dernière année dans cette école, tu as des copains et une supère amie Amandine, ils sauront te soutenir et faire face avec toi. Ne t’inquiète pas, il faut seulement que tu restes calme et objectif. Moi : Merci maman, mais quand même je ne me sens pas bien, j’ai la boule au ventre. Mam : Je m’en doute mon grand, mais tu vas devoir te montrer fort et à la hauteur. Moi : Merci maman. Je vais aller me reposer avant le dîner. J’étais monté dans ma chambre et j’avais mis un disque de Neil Young « Harvest » et je m’étais en suite couché sur mon lit. |