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RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 19-03-2025 Je m'étais effectivement étonné que ça passe, déjà au premier chapitre, en me faisant par ailleurs la réflexion après coup que doctissimo était vraiment très tolérant avec ce qui était pourtant déjà une règle légale à l'époque... Et aussi, objectivement, la charte de TOUS les forums interdit strictement la description de rapports sexuels impliquant un ou des mineurs d'âge. C'est le cas sur l'Atelier des Auteurs (où les scribouillards se disciplinent visiblement) mais également sur xstory-fr ou revebebe (où les textes doivent être validés par un comité de relecture), et même Wattpad qui est un mastodonte à surveiller annonce clairement qu'ils suppriment les récits douteux au moindre signalement. La charte de Slygame énonce les mêmes règles que partout, ni plus ni moins, et il n'y a finalement que peu de lignes rouges à ne jamais franchir, il est plutôt normal de devoir s'y tenir. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 19-03-2025 Voila, j'ai modifié les âges des lycéens français (et aussi celui d'Andreas, même si ce n'était pas nécessaire) et du coup, il n'y a plus de censure. Déjà, pour Le monde de Cylian, j'avais remis des âges plus conforme à la scolarité normale de lycéens avant de les vieillir de nouveau suite au changement de la charte de slygame. Et en regardant les commentaires son l'auteur Ifrit, celui-ci a également vieilli ses personnages en cours ce récit pour être conforme à une évolution de la charte de Docti. Pour ce récit, j'hésitais plus à utiliser ce genre de subterfuge vu que l'école où sont Andreas et Florian est d'après certains éléments un collège et déjà envoyer des élèves de première dans un collège allemand est un peu bizarre. Mais bon, c'est déjà certaines lois qui sont bizarres https://www.youtube.com/watch?v=7SBrbzVTAvA alors quelques incohérences dans des récits qui sont des textes fictifs, ce n'est pas forcément pire. Dans la réalité, les années lycée peuvent être une bonne période pour l'éveil à la sexualité. Si pour ce genre de récits qui incluent des pratiques très soft, il faut que les personnages aient au moins 18 ans, on fera avec. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 20-03-2025 Chapitre 21 Aujourd'hui, il pleut. C'est bien le premier jour car depuis le début nous avons eu un super temps voire même très chaud mais depuis ce matin c'est bouché avec un horizon de nuages gris noirs... c'est pas le peine, il y en a au moins pour la journée. On devait aller à la piscine en plein air, laisse tomber ! Du coup Andreas nous propose de l'accompagner à son club de tir. Comme il a une compet' samedi, cette semaine, il s'entraîne tous les jours. Il prend son arme, en fait, il nous explique qu'il en a plusieurs mais que les autres sont dans sont dans son casier au club, et nous montons dans la voiture de Birgit. ... C'est impressionnant le contraste qui règne entre le bruit assourdissant des détonations et en même temps le silence quasi-religieux qui règne : les gens, surtout des hommes sont très calmes, ils chuchotent presque et il n'y a quasiment pas de paroles d'échangées... une atmosphère très particulière. Andreas tire en position debout, sans appui, à 25m. On s'est mis dans un coin pour ne déranger personne, car c'est un sport de concentration donc il ne faut pas parler, pas bouger... Le rituel de préparation n'est pas tout à fait le même pour tous mais on y retrouve toujours le tireur qui rentre dans son univers intérieur, ses yeux qui se détachent du monde, sa respiration qui se fait la plus régulière possible et un ensemble de mouvements effectués au ralenti, jusqu'à ce qu'il bloque tout et qu'après une recherche d'immobilité absolue, se relâche après voir entendu le bruit de la détonation qui sort du canon. Andreas tire une première série de 10 balles et fait revenir sa cible. Il vient nous la montrer. Il n'est pas très content parce qu'il a raté deux tirs mais il en a cinq dans le 9 ou le 10 ! ... Après une heure de tir, il est crevé, physiquement, la carabine est lourde mine de rien (et dès que les muscles sont durs c'est fini !) et surtout mentalement compte tenu de la concentration que ça demande. Il nous propose de faire quelques cartons. Nous nous mettons comme lui, à 25m, mais avec le canon de la carabine qui repose sur un sac de sable pour stabiliser l'arme. On fait des cartons pas trop pourris (c'est-à-dire qu'on touche la cible et qu'on a atteint plusieurs fois le petit rond rouge). Puis on essaie sans appui et là on comprend ! C'est quasi impossible de stabiliser parfaitement l'arme donc presque complètement injouable de toucher la cible. Au bout de cinq minutes, j'ai l'impression d'avoir un poids de 20kg dans les mains... On mesure toute la difficulté de l'exercice et ça change radicalement ma perception du tireur qui était jusque là davantage celle d'un gars exubérant qui se la joue au stand de tir des fêtes foraines ! De retour à la maison, on apprend qu'Andreas est un très bon tireur, ce dont il ne s'est pas vanté loin de là, et qu'il joue samedi sa qualification pour les championnats régionaux de septembre. Il nous explique que l'année dernière il a fini 8ème aux régionaux alors qu'il faut être dans les six premiers pour se qualifier aux Championnats juniors d'Allemagne et que c'est son objectif cette année. — Wenn ich dass gewusst hätte, hätte ich dir nie gesagt, ich würde Kathrin zu tanzen einladen (si j'avais su ça, je ne t'aurais jamais dit que j'inviterais Kathrin à danser !) dit Robin en mimant la terreur et en rigolant. — Ja aber du beeindrücktest mich so viel mit deiner Muskulatur dass du nichts zu fürchten hatte (Oui mais tu m'impressionnais tellement avec tes gros muscles que tu n'avais rien à craindre !)lui répond Andreas sur le même ton. ... Cet après midi il pleut carrément alors on reste à l'intérieur avec Birgit. Elle a décidé de tout ranger dans la maison et nous lui donnons un coup de main. J'ai l'impression qu'elle est comme ma mère, incapable de rester à rien faire, s'inventant toujours du boulot... Moi, je suis plutôt du genre à attendre que les corvées me rattrapent mais surtout pas à aller au devant. À chacun son style... Nous commençons parle le garage où Birgit veut faire un peu de place et tout ranger nickel (l'esprit allemand de propreté et d'ordre sûrement). — Birgit : So Jungen, wie geht's nach zehn Tagen hier in Laatzen. Habt ihr nicht zu viel Wehmut? (Alors les garçons, comment ça va après une dizaine de jours à Laatzen. Pas trop le mal du pays?) — Robin : Nein, wirklich nicht, ich hab' kaum an meine Eltern und meine Freunde gedacht. (Non, vraiment pas, j'ai à peine pensé un instant à mes parents ou à mes amis). — Thomas : Ja wir fühlen wir sehr wohl bei euch, als wir seit Jahren hier wären. (Oui, nous nous sentons vraiment bien parmi vous, comme si nous étions là depuis des années). — Birgit : Das freut mich sehr. ... Darf ich ihr eine sehr indiskrete Frage stellen (Ça me réjouit... Est-ce que je peux vous poser une question très indiscrète) rajoute-t-elle alors que nous faisons le tri des choses à jeter. — Thomas : Ja bitte (oui, je t'en prie) — Birgit : Habt ihr ein Liechen? — Andreas : Nein Mutti das hast du kein Recht... (Non, maman ça t'as pas le droit...) intervient Andreas. — Robin : Nein ich habe kein Liebchen. Und wirklich Birgit, findest du es nicht unglaublich, als ich so schön bin! (Non je n'ai pas de petit(e) ami. Et, vraiment Birgit, tu ne trouves pas ça incroyable, vu comment j'suis beau!) Nous éclatons de rire. Une nouvelle fois, Robin s'en sort par la plaisanterie. Il est très fort pour trouver le mot qui fait rire et ainsi se tirer de situations délicates. Pour ma part je n'ai pas tout à fait la même vivacité ou alors c'est parce que c'est un sujet trop sensible et qui justement me fait un peu perdre mes moyens... — Birgit : Und du Thomas ? — Thomas : Ich habe auch kein. Ich glaube ich war ein bisschen zu jung aber es ändert sich, ja, ich fühle reifer so... (je n'en ai pas non plus. Je crois que j'étais un peu trop jeune mais c'est en train de changer, je me sens plus mûr donc...). Andreas regarde sa mère un peu inquiet. Elle se retourne alors vers lui. — Hab doch keine Angst, ich werde dir nicht fragen, du sollst ein Privatleben haben oder? (N'aie pas peur, je ne te demanderai rien, tu as le droit à une vie privée, non ?). ... « Oui c'est vraiment une chouette famille et avec Robin j'y resterai bien... Merde, il ne faut pas que je commence à penser que ça finira un jour... Profite Thomas ! Profite ! Ce sont tes plus belles vacances... » RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 23-03-2025 L'usage du genre neutre dans les langues germaniques lui permet heureusement de garder du mystère quand au sexe de l'... objet de son intérêt ^^ La vidéo est assez marrante, et le youtuber, plutôt mignon, mais sa voix et son accent sont tellement irritants que j'aurais envie de lui écraser la figure sur un oreiller ¬‿¬ RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 23-03-2025 Pour les langues germaniques, je n'ai pas assez de connaissance pour juger de la traduction en français de la réponse de Robin. Pour ce qui est de Adam Paradisio, il est québécois, d'où son accent. Il a commencé les vidéos à 11 ans (j'en ai trouvé une du 16 octobre 2016) et précise dans une de ses vidéos avoir voulu continuer de parler avec la même voix (donc sa voix d'enfant) après sa mue pour ne pas changer. C'est peut-être pour ça que tu lui trouves sa voix bizarre. Il a à présent 19 ans 1/2 et parle avec un voix plus grave. Il tourne des scénarios souvent dramatiques dans lequel il joue le personnage principal. Pour ce qui est des youtubers qui parlent de manière spéciale, il y a AstroKevin https://www.youtube.com/@AstroKevin qui accentue beaucoup certains mots. Je le croyais allemand, vu le sponsor habituel de ses vidéos, mais quelqu'un m'a répondu qu'il est Belge. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 24-03-2025 Chapitre 22 Nous sommes mercredi et aujourd'hui nous allons à Hannover pour notre cours bihebdomadaire avec les autres français. Nous sommes maintenant complètement autonomes et le train, le bus où l'orientation dans la ville sont des jeux d'enfant. Encore quelques temps et j'aurai l'impression de vivre ici depuis toujours ! Ce matin, en cours nous avons fait un travail sur les émissions télés. Jutta a enregistré plusieurs émissions (elle nous passe des extraits de cinq à dix minutes) que nous essayons (pas trop mal) de comprendre. Elle nous demande ensuite de préparer une intervention comme si nous sommes des acteurs du débat. C'est pas évident mais c'est super intéressant. Les sujets sont variés et surtout centrés sur des thèmes qui nous concernent. La matinée passe comme un éclair. Avant de nous lâcher pour aller manger, elle nous demande de préparer un travail écrit pour la semaine prochaine, faire le portrait de quelqu'un sous la forme que nous voulons parce qu'elle a prévu une séance sur l'écrit pour changer, travail du style... Ça promet. En fait, contrairement à d'habitude, on ne se sépare pas pour le déjeuner. On monte tous dans un car qui nous emmène à la Lüneburgheide à une petite heure de là. C'est un espèce de parc protégé avec un paysage de lande de bruyère, parait-il magnifique. ... C'est vrai que c'est beau. L'endroit où nous nous arrêtons est complètement isolé et nous sommes face à un paysage composé de petits bosquets verdoyants et d'une immense étendue de bruyère violette... Nous prenons le déjeuner, tous ensemble, sur une aire de pique-nique. C'est joyeusement champêtre ! Ensuite notre groupe est pris en charge par un guide, qui nous parle en allemand, bien sûr et pour éviter que trop d'entre nous soient largués, Jutta charge les élèves de mon groupe du matin d'assurer la traduction au mieux vis-à-vis des autres. Ce que nous nous empressons de faire fiers comme rois ! Nous nous baladons dans les petits sentiers et écoutons les commentaires du guide sur l'historique du parc,la végétation, les animaux... Nous visitons également le musée consacré à l'histoire des habitants de la région. Là c'est moins passionnant mais bon... Après environ deux heures de promenade et de visite, Patrick et Jutta nous annoncent enfin que c'est la fin et nous accordent un peu de temps libre, jusqu'à 17h30, en insistant bien sur la ponctualité requise. — Super ! On va pouvoir souffler un peu dit Alexis qui commençait à n'en plus pouvoir depuis un petit moment. — Venez on va se trouver un petit coin tranquille reprend Robin. — Deux petits coins si ça vous fait rien ! J'aimerai bien avoir un peu de temps avec mon amoureux ! rajoute Marjorie en riant. On s'éloigne donc rapidement du reste du groupe avant de nous séparer à nouveau, en couples, pour un moment d'intimité qui fait l'unanimité. Avec Robin, on avise un petit bosquet, à 100 mètres de là. — Viens on va se mettre à l'ombre là-bas me dit-il. — Et à l'abri des regards !... T'es qu'un gros cochon lubrique!... Cela dit j'aime bien t'entendre couiner ! reprends-je en rigolant. — Gros cochon, gros cochon on va bien voir qui est le plus cochon de nous deux ! dit Robin avant de me jeter à terre, alors que nous atteignons l'ombre salvatrice, et de me couvrir de baisers... ... Nous sommes étendus, reprenant notre souffle après une étreinte furtive, j'avais les boules qu'il y ait quelqu'un qui se pointe, mais intense, à savourer notre amour après avoir pris notre plaisir... — Tu sais Robin, je vais te dire un truc qui te paraîtra peut-être débile... Je le regarde intensément, je suis tout d'un coup embarrassé mais maintenant j'en ai trop dit pour me taire... — Voilà... Je t'aime ! Je t'aime à la folie, je t'aime comme j'ai jamais aimé personne et comme je n'aimerai plus après ! Je le serre dans mes bras et l'embrasse de tout mon cœur. Je déborde d'amour et je veux qu'il ressente ce que j'éprouve pour lui. ... — Eh ben dis donc ! Toi tu mets peut-être le temps pour te décoincer mais quand c'est fait tu lâches les chevaux !... Moi aussi je t'aime mon Tommy ! Je t'aime et j'ai jamais connu ça ! Ça fait comme une tempête en moi, ça me secoue de partout. Je ne pense qu'à toi tout le temps et ses foutus cours du matin me tuent parce que tu n'es pas là, à côté de moi... Il m'embrasse à son tour fiévreusement et nous restons enlacés, submergés du bonheur que ce double aveu vient de nous procurer... « ROBIN M'AIME ! IL M'AIME ! IL M'AIME !... » J'ai le cœur qui explose toutes les deux secondes dans ma poitrine... ... Tout à coup, nous percevons des cris. On nous appelle. Merde c'est presque l'heure... C'est Alexis et Marjo qui nous cherchent. Nous nous dépêchons de les rejoindre. — Ah, enfin ! Je ne vous demande pas ce que vous faisiez pour être autant à la bourre nous apostrophe Marjo quand nous les rejoignons. — Robin : La même chose que vous peut-être ! — Marjorie : Non, nous on reste sage ! Enfin moi surtout ! Alexis a compris qu'il devra être patient ! Alexis pique un fard et nous éclatons tous de rire. — Robin : Nous c'est pareil on est sage mais peut-être pas autant que vous ! — Marjorie : Ah oui ? C'est-à-dire ? — Thomas : Allez on y va ! Je croyais qu'on était à la bourre ! — Marjorie : Ouai, t'as raison mais on en reparlera, crois pas t'en tirer comme ça ! reprend-elle en me regardant hilare. ... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 26-03-2025 J'ai googlé la Lüneburgheide et OK, la version made in Germany de la lande de Hurlevent, ça peut en faire un spot entre romantique et romanesque, mais pour autant, la déclaration d'amour réciproque, après un seul petit plaisir accordé du bout des doigts... La candeur d'un âge encore innocent, on dira. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 27-03-2025 Chapitre 23 Aujourd'hui nous paressons un peu et visiblement tout le monde en fait autant dans la maison, à part le pauvre Dieter. Enfin quoi, ce sont les vacances ! Je suis venu dans le lit de Robin et nous sommes allongés l'un à côté de l'autre et parfois l'un sur l'autre mais toujours de façon très sage. C'est un moment de tendresse... Nous goûtons le fait de nous toucher, le contact de sa peau m'électrise, de nous sentir... J'ai la tête posée sur sa poitrine et j'écoute son cœur... — Tu trouves pas qu'il fait un bruit bizarre, Thomas ? — Non pourquoi ? — Ben avant il faisait : pom pom pom pom... — Et alors ? — Ben maintenant, à chaque fois que tu es près de moi, il fait : BOUM BOUM BOUM BOUM... — Arrête ! Tu sais le mien il fait ça sans déconner ! — Mais j'te crois ! De toute façon je t'aime alors j'te croirai toujours... — Oh moi aussi je t'aime Robin ! Si seulement on pouvait rester ici ensemble... — Tu sais, on sera bien à Angers, j'habite pas loin de chez toi et... Ça frappe à la porte. Surpris nous sursautons mais avant d'avoir le temps de faire quoi que ce soit, la porte s'ouvre. Andreas apparaît. — Tag ! Wir warten auf die Faulenzer! Alle sind in der !!!!!!...... (Bonjour ! On attend les fainéants ! Tout le monde est !!!!!!.......) Et il referme la porte aussi vite... Je n'ai pas encore bougé du lit de Robin, qu'elle s'ouvre à nouveau et qu'il nous regarde avec un grand sourire, nous fait un énorme clin d'œil et murmure. — Ich werde ihnen sagen dass ihr wirklich spät kommen werden! (Je vais leur dire que vous arriverez vraiment en retard!) Aber ich werde nicht warum sagen, keine Angst ! (Mais je ne leur dirai pas pourquoi, n'ayez pas peur !) et il referme la porte en faisant un nouveau clin d'œil... — T'as raison, il est extraordinaire ce mec ! — N'empêche que ça craint ! Ça fait plusieurs fois qu'on est limite de se faire chopper et là si c'est pas Andreas qui ouvre... Il faut qu'on soit plus prudent et qu'on attende vraiment qu'il n'y ait personne. Sinon ça va être la cata ! — Ouai, t'as raison !.... Mais qui c'est qu'il est venu débaucher le garçon innocent et chaste dans son lit, hein ? — Innocent et chaste ! Je rêve ! Un gars qui utilise des gages pervers pour abuser d'une âme pure... ... Nous les rejoignons dans la cuisine où tout le monde est en train de prendre son p'tit déj. — Ach endlich ! Was machtet ihr doch? nous demande Florian. (Enfin ! Qu'est-ce que vous faisiez donc?) — Andreas : Sie schliefen, weißt du die Franzosen sind nicht so früh auf den Beinen als wir Deutschen oder? (Ils dormaient, tu sais, les français ne sont pas aussi matinaux que nous autres allemands, non ?). — Thomas : Das ist klar ich bin ein wirkliches Murmeltier! Aber normalerweise steht Robin früh auf... (C'est sûr je suis une vrai marmotte ! Mais d'habitude Robin se lève tôt...). — Robin : Ja aber Heutzutage wollte ich mich nicht eilen! (Oui mais aujourd'hui je ne voulais pas me presser...). — Birgit : Was wollt ihr Heutzutage machen? Dieser Nachmittag werde ich mit den drei Jungen Kleidungen für die Ferien kaufen, wollt ihr mitkommen oder hat ihr gern hier stehen zu bleiben? (Que voulez-vous faire aujourd'hui ? Cette après-midi, je vais aller acheter des vêtements pour les vacances avec les trois garçons, voulez-vous venir avec nous ou préférez-vous rester ici ?). — Thomas : Ich weiß nicht, Robin was hast du Lust zu tun? (J'en sais rien, qu'est-ce que tu as envie de faire Robin ?) — Robin : Vielleicht söllten wir zu Hause bleiben, um unseren Karten zu schreiben? Um wie viel Uhr werdet ihr zurück sein? (On devrait peut-être rester ici pour écrire nos cartes ? A quelle heure serez vous de retour?) — Birgit : Wir werden weg sein ungefähr bis vier Uhr, höchstens bis fünf. (On sera là-bas jusqu'à quatre heures, maximum cinq heures). — Robin : Das wird für uns perfekt sein, dann können wir zusammen spielen, oder? (Ce sera parfait pour nous et après on pourra jouer ensemble) dit Robin en regardant les garçons. — Ja toll, wir werden Fussball spielen (Oui super on fera un foot) reprend Florian. ... On passe la matinée avec Franz et Angelika. Ils sortent bien ensemble, et ça a l'air sérieux. On donne rendez-vous à Franz, pour un foot avec les copains du collège, vendredi après midi et on rentre manger. ... Après le repas, Birgit passe une heure au téléphone avec une de ses amies du collège et embarque les trois garçons pour le centre commercial. On paresse un instant sur la terrasse, au soleil, c'est tellement agréable de ne rien faire... — Ils sont allés jusqu'où à ton avis Marjo et Alexis ? me demande Robin. — Ben, si on en croit ce que Marjo a dit, pas très loin on dirait... — Il doit être chaud bouillant le Alexis, si Marjo le chauffe et qu'il peut rien faire... — Ouai, je suis pas sûr qu'il soit près d'utiliser sa boite de capotes ! et je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire. — T'es dégueulasse Thomas, tu pourrais compatir au moins ! mais il éclate de rire à son tour... ... — Tu sais que ça me donne à moitié des idées, de parler de ça ! reprend Robin. — C'est marrant, j'te voyais venir... mais bon... je suis pas contre ! lui dis-je malicieusement. — Allez on se dépêche, il est deux heures moins cinq, ils seront pas de retour avant quatre heures, on a deux heures devant nous ! On se précipite à l'étage, on file dans la chambre et on s'embrasse avec passion... ... Après le temps de l'impatience et de la voracité, nous sommes enfin apaisés. Nous trainassons nus sur le lit de Robin, il est trois heures et demie, ça va. Je caresse doucement ses pectoraux de gymnaste, il passe sa main dans mes cheveux... J'ai remis le CD des Cranberries d'Andreas et nous écoutons en arrière fond la musique rock aux sonorités irlandaises. Nous sommes bien, nous parlons de maintenant et de plus tard, à Angers quand on sera de retour, de la tête de nos parents s'ils savaient... Trois coups rapides sont brusquement frappés à la porte... Je sens mon sang se glacer... La porte s'ouvre immédiatement et Birgit apparaît... — Jungen ! Andreas und Florian sind... (Les garçons ! Andreas et Florian sont...) ... Ach mein Gott ! Mein Gott!... (Nom de Dieu ! Nom de Dieu !...) Et avant que nous n'ayons eu le temps de dire quoi que ce soit, elle referme violemment la porte. Nous sommes encore trop abasourdis pour ne serait-ce que bouger. Elle nous entendons alors une voix rageuse à travers la porte. — Thomas und Robin ich gebe euch fünf Minuten um ihr wieder zu anziehen und ich warte auf ihr in die Küche! (Thomas et Robin je vous donne cinq minutes pour vous rhabiller et je vous attends dans la cuisine !). Ses pas résonnent fort dans l'escalier et s'éloignent... ... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 31-03-2025 Chapitre 24 ... — Merde ! Merde ! Merde ! Fait chier ! gueule Robin. — Oh putain Robin qu'est-ce qu'on va faire ? Je suis complètement paniqué, comme un petit garçon qui vient de faire une grosse bêtise et qui va se faire gronder par ses parents.... Robin, lui est énervé, en colère... — Putain ! Il est quatre heures moins vingt ! Qu'est-ce qu'elle fout là ! Elle devait pas rentrer avant minimum quatre heures ! Merde quoi ! On se rhabille à la hâte et on s'assied chacun sur notre lit. — Tu crois qu'elle va nous virer et qu'on va rentrer en France ? — J'en sais rien ! Je pense pas mais... — Elle va sûrement téléphoner à Patrick et Jutta !.... et nos parents ? Je craque complètement et me mets à pleurer à gros bouillons... — Calme toi Thomas, allez calme toi. Robin est venu s'asseoir à coté de moi et j'enfouis ma tête contre son ventre. Il me serre dans ses bras et caresse doucement mon dos alors que je suis encore pris de sanglots convulsifs... — Allez calme, ça va aller... de toute façon maintenant vu que c'est mort autant faire face... J'ai pas honte moi tu sais ! — Non moi non plus mais... — Bon ça va mieux ? Allez il faut qu'on descende elle nous attend... ... Nous descendons lentement l'escalier. Je n'entends pas de bruit. Elle doit être seule, c'est déjà ça... Je suis Robin, en pleurnichant encore à moitié, tel un condamné à mort qu'on mène à la potence... Elle est là dans la cuisine, debout. Elle a l'air très énervée. — Birgit : Komm mal hier und setzt! (Venez ici et asseyez-vous !) Nous nous installons en silence, la tête basse... — Birgit : Ich frage ihr nicht über was ihr machtet! Das habe ich gesehen! Wir werden unsere Karten schreiben Birgit... das soll wohl ein Witz sein!... Was werde ich mit ihr machen? Ihr dürft hier nicht bleiben! Nein das ist unmöglich! Ich werde den Verantwortlicher rufen... (Je ne vous demande pas ce que vous faisiez! Je l'ai vu ! Nous allons écrire nos cartes postales, Birgit... vous vous fichez de qui ?... Qu'est-ce que je vais faire de vous ? Vous ne pouvez pas rester ici ! Non c'est impossible ! Je vais appeler le responsable...). En l'entendant je fonds à nouveau en larme, Robin très protecteur se rapproche de moi et passe un bras autour de mon épaule. — Robin : Ça va aller Thomas, ça va aller. S'il te plait ne pleure pas... — Thomas : Oui mais non... bitte Birgit du sollst meine Eltern nicht rufen BITTE! (... s'il te plait Birgit, n'appelle pas mes parents S'IL TE PLAIT !). — Birgit : Hör doch mal auf zu weinen Thomas (Arrête de pleurer Thomas) dit-elle d'une voix un peu adoucie. Nihm doch dieses Taschentuch (Tiens prend ce mouchoir) en sortant un mouchoir en papier de son sac à main. Willst du ein Glas Wasser haben ? (Tu veux boire un verre d'eau ?) Et elle part en chercher un dans le placard et le remplit d'eau. — Robin : Birgit es tut mir sehr leid dass du so uns beide nackt gesehen hast, wir wollten niemand schockieren aber... (Birgit je suis vraiment désolé que tu nous aies surpris nus ainsi, nous ne voulions choquer personne, mais...) — Birgit : Ja das weiß ich Robin, hier ist dein Glas Thomas. (Oui je sais Robin, tiens voilà ton verre Thomas) Ich werde auch ein Glas haben, willst du ein Robin ? (Je vais en prendre un aussi, tu en veux un Robin ?) — Robin : Ja danke. Elle retourne prendre deux verres dans le placard, les remplit d'eau en tend un à Robin, s'assied près de nous et boit lentement le sien. — Birgit : Ihr weisst, ich fühle mich komisch, ich bin sehr überrascht gewesen aber ich glaube dass ich nicht gut auf diese Lage reagiert habe... (Vous savez, ça me fait bizarre, j'ai été complètement déstabilisée par la situation mais je crois que je n'ai pas bien réagi...) Ich hatte den Eindruck gehabt dass ihr mich belügt hat aber... (J'ai eu l'impression que vous m'aviez menti mais...). — Thomas : Aber, Birgit wie konnte man doch machen... (Mais, Birgit qu'est-ce qu'on pouvait faire d'autre...). — Ja ich verstehe... aber es war doch zu... zu überraschend und ich... (Oui je comprends... mais c'était trop... trop inattendu et je...). Le silence s'installe un instant, Robin et moi ne sommes pas vraiment capables de reprendre la conversation et paradoxalement c'est maintenant Birgit qui a l'air mal à l'aise. Robin a toujours son bras autour de moi, amical et protecteur et moi je finis de sécher mes yeux... ... — Ja ich bin wirklich Dumkopf! Thomas, Robin, werden sie mir diese böse Reaktion verzeihen... ich war aufgeregt weil ihr hat mich belügt, ich war schockiert weil, ich es mir nicht vorstellen konnte. Aber das war wirklich idiot! (Oui je suis vraiment stupide ! Thomas, Robin est-ce que vous me pardonnerez cette réaction agressive... J'étais énervée parce que vous m'aviez menti, j'étais choquée parce que je ne pouvais pas m'imaginer ça. Mais c'était vraiment idiot !). — Robin : Ich verstehe dass du so reagierst... (Je comprends que tu réagisses ainsi...). — Thomas : Ja du bist in deinem Haus und du findest zwei fremden, ausländischen Jungen nackt in Andreas Schlafzimmer... es ist ganz normal. (Oui, tu es chez toi et tu trouves deux garçons qui te sont doublement étrangers, nus, dans la chambre d'Andreas... c'est tout à fait normal.) — Birgit : Nein ich war umso mehr schockiert als ich ihr sehr gern habe, ein bisschen wie netten Neffen... und ich war enttäuscht was Idiot ist... man kann nicht vorsehen wie man reagieren wird... (Non j'ai été d'autant plus choqué, que je vous aime beaucoup, un peu comme deux neveux sympas... et j'étais déçue ce qui est complètement idiot... on ne se rend vraiment pas compte de la façon dont on va réagir...) ... — Birgit : Ich hätte an der Tür warten sollen, ich hatte kein Rechts so einzutreten aber ich habe nicht darüber nachgedacht... (J'aurai du attendre derrière la porte, je n'avais pas le droit de rentrer mais je n'ai pas réfléchi...) ... und ich muss aufpassen sonst werde ich einmal Andreas als er sich masturbiert sehen würde... (et il faut que je fasse attention sinon un de ces jours je vais tomber sur Andreas en train de se masturber...) et elle éclate d'un rire un peu nerveux. Nous sommes un peu interloqués et nous nous regardons un instant avant à notre tour de partir dans un espèce de fou rire nerveux... ... — Birgit : Es tut uns gut und es war nötig oder? (Ça fait du bien et c'était nécessaire, non ?) — Thomas : Ja klar es tut mir auch gut! (Oui ça m'a fait du bien à moi aussi !) ... — Birgit : Erzählt ihr mir ein bisschen mehr darüber wenn es ihr nicht stören würdet... (Racontez m'en un peu plus si ça ne vous dérange pas...) Et nous lui racontons notre histoire d'amour, notre amitié au début puis notre attachement plus profond, nos doutes et nos espoirs, la soirée au collège... — Robin : Weiß du Birgit es ist meine erste Liebesgeschichte... (Tu sais, Birgit, c'est ma première histoire d'amour...) — Thomas : Und auch für mich! Ich bin in Robin verliebt... (Et pour moi aussi ! Je suis amoureux de Robin...) — Birgit : Ja, jetzt habe ich das bemerkt ! Ihr seid wirklich sehr netten Jungen. (Oui maintenant, je l'ai remarqué ! Vous êtes deux très gentils garçons.) Elle se lève alors et vient nous embrasser tous les deux. ... — Birgit : Ich glaube, ihr sollt bei Andreas und Florian hin gehen, sie warten auf ihr... und auf den Fußball bei Franzhaus. (Je crois que vous devriez aller rejoindre Andreas et Florian. Ils vous attendent chez Franz... avec le ballon de foot.) — Thomas : Ja klar wir gehen gerade. Danke Birgit ! Danke sehr! (Oui, sûr, nous y allons tout de suite. Merci Birgit ! Merci beaucoup !) — Robin : Stimmt! Vielen Dank ! (C'est sûr, merci beaucoup !) — Birgit : Noch ein Wort. Am Abend werden wir alle davon sprechen. Es wird besser für jeder sein! Geh mal jetzt und vergisst nicht den Fußball! (Encore un mot. Ce soir nous en parlerons tous ensemble. Ce sera mieux pour tout le monde ! Allez filez maintenant et n'oubliez pas le ballon !) ... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - lelivredejeremie - 01-04-2025 A 15 ou même 18 ans, c'est plutôt très embarrassant, mais si torts il y a, ils sont partagés, elle est entrée sans frapper. De plus, elle les loge et est techniquement responsable s'il leur arrive quelque chose, ok, mais elle n'a pas vraiment à juger de ce qu'ils font (théoriquement) en privé :o C'est bizarre, j'essaie de lire la version '.de' des dialogues, et je réalise seulement que dans ma tête, je prononce les prénoms en allemand, Rôbinn, Thômass, Anndréass... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 03-04-2025 Birgit est choquée : heureusement, elle n'est pas homophobe, il lui faut juste un peu de temps pour s'adapter à la situation. Ce récit est magnifiquement mené. avec une progression quasi réaliste et l'insertion d'éléments de la vie quotidienne dans la romance. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 03-04-2025 Il reste les autres membres de la famille, sachant que pour Andreas, on sait déjà comment il voit la chose. Le chapitre d'aujourd'hui répond aux questions qu'on pouvait se poser. RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 03-04-2025 Chapitre 25 J'ai la tête complètement à l'envers. Si le mot confusion veut dire quelque chose il s'applique à ce que je vis... Je suis incapable de penser de façon cohérente. Mes idées jouent avec ma raison comme une boule de flipper qui rebondit de façon imprévisible et erratique... Je marche sans dire un mot à côté de Robin, mécaniquement, en mode automatique sans avoir l'impression d'avoir une quelconque volonté. Je le suis, tel un zombie, le regard dans le vide... Robin est perdu dans ses pensées lui aussi. Il joue machinalement avec le ballon et soudain s'arrête. — Thomas, on s'assied un instant ? Thomas ? — Oui d'accord si tu veux mais tu sais j'suis pas trop capable d'avoir une discussion intelligente... — Moi non plus rassure toi ! C'est juste que je sais pas trop quoi penser... — Alors on est deux car pour moi ça va dans tous les sens. Je suis encore sous le choc, je passe de la peur à la joie... Oh Robin j'ai eu si peur ! et je me jette dans ses bras. — Thomas fais gaffe il y a plein de monde ! — Oui t'as raison ! On a fait suffisamment de conneries pour aujourd'hui... — On s'en sort vraiment bien. Quand j'ai vu le début de la conversation avec Birgit j'ai cru que t'avais raison qu'elle allait nous jeter comme des pestiférés... pas toi ? — Oh ben moi tu sais à part chialer... j'étais pas en état de penser... — Ouai mais tu sais je crois que ça l'a vachement touchée. Elle a vu qu'on s'aimait et qu'on méritait mieux que la façon dont elle nous traitait... — En tous les cas, elle a super bien réagi, j'en reviens toujours pas. — Oui comme elle disait elle a été choquée et après elle a réfléchi et elle s'est un peu mise à notre place. — Elle a parlé avec son cœur. Elle est géniale ! Mais putain qu'est-ce qu'elle m'a fait peur quand elle était en colère... ... — Tu sais Robin, je me demande comment réagirait ma mère si je lui disait que je suis gay ? Comme Birgit ? — Je sais pas moi non plus, mais comme Birgit, ce serait super car même s'il y a un premier moment difficile, après elle a vraiment été super compréhensive... ... — Et pour ce soir ? — Ecoute, laisse ce soir pour ce soir ! Là, franchement j'ai besoin de me défouler. Allons jouer au foot avec les autres. Ça va nous faire du bien de ne plus penser à rien pendant une heure ou deux. — D'accord ! T'as raison on va se vider un peu la tête et j'en ai vraiment besoin... ... On s'est bien éclaté au foot. Il y avait Franz et Maxim, le petit frère d'Angelika, Kathrin était là aussi, et les quatre Kirchman. On a joué sur la pelouse, dans le gigantesque jardin de Franz, à trois contre trois d'abord, sans gardien avec des tous petits buts et ensuite avec Kathrin et Angelika comme gardien. C'était super sympa. Les filles étaient un peu passoires mais ça a donné lieu à pas mal de fous rires et à la fin on en pouvait plus. On était autant crevé physiquement que vidé dans la tête. Exactement ce qui nous fallait. Après on s'est installé sur la terrasse et nous avons bu comme des trous.Frau Keller, la mère de Franz est venue nous voir et on a discuté un peu. Elle nous a dit qu'on était les bienvenus chez eux et qu'elle appréciait beaucoup que Franz soit notre copain car elle aimait beaucoup la France, elle y avait vécu deux ans et qu'elle espérait y retourner bientôt. Elle nous a félicité pour notre niveau en allemand, bref que des compliments... ... De retour chez les Kirchman, je n'en mène pas large. On a pas pu en reparler avec Robin, on était tout le temps avec Andreas et Florian, et je commence à gamberger sec... Le repas se déroule comme à l'accoutumée, tranquillement. Dieter raconte une histoire qui s'est passée à son boulot, Birgit lui parle de ce qu'elle a acheté pour leurs vacances et nous, nous parlons de notre foot chez Franz et surtout des toiles énormes des deux gardiennes... Une fois le dessert englouti, fromage blanc avec des framboises du jardin, alors que nous nous apprêtons à quitter la table, Birgit prend la parole. — Etwas ist Heutzutage geschehen und ich hätte gern dass, wir alle eine Diskussion darüber hätten. (Quelque chose s'est passé aujourd'hui et j'aimerai qu'on ait tous ensemble une discussion la dessus.) Dieter et les trois garçons la regardent interloqués, se demandant peut-être pour l'un ou pour l'autre quelle connerie il a pu faire et ce qui va leur tomber dessus.... Je suis tout d'un coup repris de frayeur et je regarde furtivement Robin qui n'a pas l'air bien lui non plus. Nous nous installons dans le salon et attendons la suite... — Birgit : Also Heutzutage, habe ich zufällig entdeckt dass, Thomas und Robin sich liebten. Ich bin überrascht gewesen und ich glaube dass es besser für jemanden hier es zu wissen und ich möchte auch ihre Reaktion haben... (Aujourd'hui, j'ai découvert par hasard que Thomas et Robin s'aimaient. J'ai été très surprise et je crois que c'est préférable que chacun ici le sache. J'aimerai également avoir votre réaction...) Une bombe aurait explosé dans le salon que ça n'aurait pas fait plus d'effet ! Je me tasse dans mon fauteuil, je voudrais disparaître. Robin, assis sur un gros coussin, plonge presque sous la table basse... — Ihr seid Schwul! (Vous êtes PD !) dit spontanément Florian avec une mimique de dégout. Das ist Drekig ! — Florian man sagt nicht Schwul sondern Gay oder Homosexual, klar! (Florian on ne dit pas PD mais gay ou homosexuel, c'est clair!) le reprend vertement son père. — Birgit : Was meinst du genau Florian ? (Que veux-tu dire exactement Florian ?) — Florian : Ich meine die Homosexuale sind nicht normal, es ist wie eine Krankheit, man muss sich pflegen lassen und was sie machen ist schmutzig! (Les homosexuels ne sont pas normaux, c'est une maladie et il faut se faire soigner et ce qu'ils font est sale!) — Dieter : Und was machen sie? (Et que font-ils ?) — Florian : Vati du weißt es doch! (Papa tu le sais!) dit-il gêné. ... — Birgit : Andreas was meinst du? (Andreas, ton avis ?) Andreas prend son temps, il nous regarde tous les deux, un peu gêné et finit par répondre à sa mère. — Andreas : Also es ist für mich keine Überraschung. Ich wusste schon dass Thomas gay war, weil wir beide davon schon gesprochen hatten. Dass Robin und Thomas sind verliebt, war ich nicht sicher aber ich hatte es gewusst... (Ce n'est pas une surprise pour moi. Je savais déjà que Thomas était gay car nous en avions parlé ensemble. Que Thomas et Robin s'aiment, je n'en étais pas tout à fait sûr mais je m'en doutais...) Also das ist mir ganz egal dass sie gay sind. Sie sind meine Freunde und DAS IST WICHTIG für mich. (Surtout cela m'est complètement égal qu'ils soient gays. Ce sont mes amis et c'est Ça QUI EST IMPORTANT pour moi!) Dieter regarde son grand fils longuement mais ne dit rien puis il regarde Birgit les yeux remplis, je crois, d'émotion et de fierté et tourne enfin la tête vers le petit Michaël. — Dieter : Und du Michaël was hast du denn verstanden? (Et toi Michaël qu'est-ce que tu as compris ?) Le petit garçon réfléchit avec application et déclare du haut de ses six ans. — Michaël : Ich habe verstanden dass Thomas und Robin sich lieben (J'ai compris que Thomas et Robin s'aiment) — Dieter : Ja und was bedeutet es? (Et qu'est-ce que ça veut dire ?) — Michaël : Sie küssen sich... wie Andreas und Kathrin... (Ils s'embrassent... comme Andreas et Kathrin...) — Andreas : Michaël ! — Birgit : Das lerne ich ! (Ça, je l'apprends!) dit Birgit étonnée alors qu'Andreas tout rouge devient à présent le centre d'intéret provisoire de la conversation... ... — Dieter : Ich möchte auch ein Wort sagen. Ich werde nicht über ihr ein Urteil fällen. Aber für mich und während circa noch zehn Tagen, ihr gehört zu meiner Familie und ich bin sehr stolz darauf. (Je voudrai rajouter un mot. Je ne veux porter aucun jugement de valeur mais simplement vous dire que pour encore environ une dizaine de jours vous faites partie de ma famille et que j'en suis très fier.) — Thomas : Dieter das betrifft mich sehr, vielen Dank (Ça me touche énormément Dieter, merci beaucoup) lui réponds-je les larmes aux yeux. — Dieter : Nein Thomas, keinen Dank bitte, ich meine es, das ist alles. (Non Thomas, ne me remercie pas, je le pense, c'est tout.) Et se tournant vers Florian — Ich hätte gern dass du ein bisschen nachdenkst, und dass du eine wirkliche Meinung aufbaust und diese idiotische und böse Vorurteile verlässt, wir könnten in ein paar Tage davon wiedersprechen, oder? (J'aimerai bien que tu réfléchisses un peu, que tu te fasses ta propre opinion et que tu abandonnes ces préjugés imbéciles et méchants. On pourrait en reparler dans quelques jours, d'accord ?) — Ja Vati. (Oui Papa) — Birgit : Also, ich möchte ein Regel dieses Haus verändern, wenn ein Tür zu ist, muss man unbedingt erstens klopfen, zweitens warten auf ein Antwort und NUR dann einzutreten. Das ist für alle hier und für alle Schlafzimmer dieses Haus. Klar? (Je voudrai changer une règle de cette maison. Quand une porte est fermée on devra premièrement frapper, deuxièmement attendre la réponse et SEULEMENT après entrer. C'est valable pour tout le monde ici et pour toutes les chambres. C'est clair ?) — Klar! répondons nous tous en coeur. — Birgit : Thomas, Robin, wollt ihr dass ihre Liebegeschichte geheim bleibt oder ist es ihr egal? (Thomas, Robin voulez-vous garder votre histoire reste secrète ou cela vous est égal ?) — Thomas : Ich glaube es wäre leichter wenn es geheim bleiben würde. (Je crois que ce serait plus facile si ça restait secret) — Robin : Ja, das meine ich auch. (C'est aussi mon avis) — Dieter : Denn das ist unseres Geheimnis und niemand soll davon sprechen sonst werde ich sehr geärgert sein... (Donc c'est notre secret et personne ne doit en parler sinon ça risque de m'énerver...) dit-il en regardant tout le monde et même s'il finit sa phrase en souriant ça n'en veut pas moins dire... — Birgit : So ich glaube dass diese Diskussion nicht unnötig war, wirklich nicht, Danke alle für ihre Offenheit und gute Nacht (Bien je crois que cette discussion n'a vraiment pas été inutile, merci à tous pour votre franchise et bonne nuit) — Gute Nacht Mutti, gute Nacht Birgit répondons nous en coeur. ... RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - emmanolife - 05-04-2025 Birgit est formidable ! Une fois passé, le premier moment de surprise, elle a super bien réagi. Mais que va-t-il se passer maintenant ? Elle va garder le secret ? Va-t-elle en parler aux organisateurs du voyage ? RE: Les vacances de Thomas (Gay, ados) - bech - 07-04-2025 Chapitre 26 Robin referme la porte de la chambre et vient m'entourer de ses bras. Il me serre tendrement, m'embrasse doucement et me murmure à l'oreille. — Tu vois c'était pas si terrible que ça ! Ils ont été formidables... J'ai vu que ce que Dieter a dit t'avait touché autant que moi... — Oui, il est vraiment super... ça a été un grand moment. Comme d'habitude Birgit avait raison, il fallait le faire. On a vraiment de la chance d'être chez eux... — Ouai, c'est sûr... mais je me sens comme libéré de tout ce qui m'emprisonnait... — Comme moi, je flotte tellement je suis heureux... — Et la gaffe de Mickaël ! Pauvre Andreas, il ne savait plus où se mettre ! ... — Moi ce qui me fait chier quand même, c'est la réaction de Florian... — Ouai, moi aussi. Mais tu sais, en y réfléchissant c'est une réaction de gamin qui répète ce que disent ses copains sans vraiment réfléchir... mais bon ça fait mal c'est sûr... ... — Bon allez on se couche parce que même s'il n'est pas tard j'ai l'impression d'avoir fait une journée de 72 heures aujourd'hui ! — Bonne nuit mon Robin d'amour ! — Bonne nuit mon Thomas que j'aime ! ... ... ... — Bonjour Tommy, bien dormi ? — Ben non en fait pas terrible. J'ai à moitié cauchemardé. J'ai rêvé que Jutta et Patrick disait à tout le monde qu'on était des sales PD et qu'ils nous renvoyaient chez nous ! Ça me foutait les boules ! Y avait Alexis et Marjorie qui gueulaient et toi qui voulait te battre avec Patrick... et après, je sais plus... j'ai fini par me rendormir... — Ben moi j'ai dormi comme un bébé et j'ai du rêver de toi, regarde ! Il repousse alors la couette, baisse son caleçon et exhibe fièrement son sexe dressé. — J'ai la patate moi et je suis prêt au combat ! — Non arrête tes conneries ! La porte est fermée mais quand même on va pas faire exprès de se foutre dans la merde à chaque fois !... Allez va prendre une bonne douche froide, ça va te calmer ! lui dis-je en rigolant. Il prend alors son sexe à témoin et lui déclare en prenant un air de chien battu : — T'as vu mon beau, personne ne nous aime ce matin, il va falloir qu'on se débrouille tous seuls... Oubliant alors mes propres conseils de prudence, je lui saute dessus. — Tu vas voir ça ! Je vais vous régler votre compte à tous les deux... Ce qui fut fait dans les minutes suivantes... ... — C'est bon tu peux y aller me dit Robin en revenant de la douche. — J'ai la flemme, je resterai bien encore au lit. Je me suis recouché et je traîne comme d'habitude... — Ah non je viens de me laver, on va pas remettre ça !... En feignant de comprendre ça comme une proposition, et, prenant encore un hypothétique personnage à témoin déclare : — Ma mère me l'avait dit. Tombe pas amoureux d'un Thomas, ce sont des cochons lubriques, des bêtes assoiffées de sexe ! Méfie toi mon petit Robin, méfie toi ! — Ben si t'as mère savait ! J'préfère pas lui dire... la pauvre toute l'éducation de son fils à refaire ! ... Je finis par me lever et file prendre ma douche. Quelqu'un s'y trouve déjà. — 'Morgen. ('Jour) — 'Morgen Thomas, ich mache schnell fertig! ('Jour Thomas, je me dépêche de finir !) C'est Florian. Je repense à ce qu'il a dit hier soir et je suis un peu mal à l'aise... L'eau s'arrête de couler et il sort quasiment immédiatement. En tous les cas pour quelqu'un qui n'aime pas les PD, il a l'air de s'en ficher royalement de se balader à poil sous mon nez... Alors que je baisse mon caleçon pour passer sous l'eau, il m'interpelle. — Thomas, darf ich mit euch beide, ein Moment von Gesternabend sprechen... (Thomas, j'aimerai parler un moment avec vous deux d'hier soir...) d'une voix pas très assurée... — Natürlich Florian. (Bien sûr Florian) — Ich komme in zehn Minuten, bevor Frühstück. (Je passe dans dix minutes, avant le petit déj.) — Gut. (D'accord) Intrigué, je rentre dans la douche, mais une fois sous le jet d'eau, j'oublie rapidement tout pour m'abandonner à cet instant de détente. ... Deux petits coups secs retentissent. On frappe à la porte. — Ça doit être Florian dis-je à Robin. Komm hin, Florian ! (Rentre Florian !) — Guten Tag Robin — Guten Tag Florian... Un petit silence se crée, une espèce de gêne s'installe... puis Florian se lance. — Florian : Ihr weißt, diese Nacht, habe ich viel gedacht an was ich Gestern gesagt habe, an was mein Vater mir gesagt hat und an ihr... (Vous savez, j'ai beaucoup réfléchi cette nuit à ce que j'ai dit, à ce que mon père m'a dit et à vous...) Ich schäme mich. Ich bin wirklich ein armes Arschloch gewesen. Ich habe niemals nachgedacht an was es für ihr meinte und ich will mich entschuldigen. Bitte Thomas, bitte Robin, entschuldigen Sie mich! (J'ai honte de moi. Je me suis vraiment comporté comme un gros con. Je n'ai pas réfléchi un instant à ce que cela signifiait pour vous et je voudrai m'en excuser. S'il te plait Thomas, s'il te plait Robin, excusez moi !). Il a l'air vraiment mal, on sent qu'il a pensé à ça un bon moment (il n'y a pas que moi à avoir mal dormi !). Il est là, à nous supplier... — Thomas : Wir verstehen, kein Problem Florian. Es ist sehr mutig... wir verzeihen dich. (On comprend, pas de problème Florian. C'est très courageux... on te pardonne) — Robin : Ja es hat mir weh getan aber du bist jung und es ist nicht leicht zu verstehen. (Oui, ça m'a fait mal mais tu es jeune et c'est pas facile à comprendre). — Florian : Vielen Dank ! Andreas hat mir gesagt dass ich ihm Schande gemacht hatte und ich fürchte dass, es dasselbe für meine Eltern war. (Merci ! Andreas m'a dit que je lui avais fait honte et je crains que ce ne soit pareil pour mes parents.) — Thomas : Nein sie waren sicherlich überrascht aber sie kennen ihres Sohn und sie wissen dass du ein netter Junge bist. (Non ils ont sûrement été surpris mais ils connaissent leur fils et ils savent que tu un bon garçon.) ... — Florian : Aber darf ich euch eine Frage stellen? (Mais est-ce que je peux vous poser une question ?) — Thomas : Ja natürlich... (Bien sûr) — Florian : Also ich frage mich wie weißt man, ob wir gay oder normal, ach ich meine heterosexuell, ist? (Je me demande comment on sait si on est gay ou normal enfin je veux dire hétérosexuel ?) — Thomas : Kein Problem du darfst normal sagen (Pas de problème, tu peux dire normal) lui dis-je en riant de son embarras. — Robin : Ich glaube, du bist ein bisschen zu jung um es wirklich zu wissen. Ich war nicht sicher bevor ich mit Thomas getroffen bin... (Je crois que tu es encore un peu jeune pour vraiment le savoir. Moi, avant de rencontrer Thomas, je n'étais pas sûr...) — Florian : Aber ich habe schon Haare und... (Mais j'ai déjà des poils et...) — Robin : Ja aber es ist nicht genügt... (Oui mais ce n'est pas suffisant...) du sollst dich nicht zu viele Fragen stellen. Hast du schon insgeheim ein Liebchen? (tu ne dois pas te poser trop de questions. Tu as une petite amie en secret ?). — Florian : Nein aber ich denke offen an ein Mädchen meiner Klasse, sie heißt Erika... (Non mais je pense souvent à une fille de ma classe, elle s'appelle Erika...) — Robin : So beruhige dich, du bist sicherlich normal... (Donc ne t'inquiète pas, tu es très certainement normal...) aber du sollst verstehen, es ist nicht unsere Wahl gay zu sein. So ist es, und wir werden damit bestenfalls leben!... und ich hasse die blöde Sau die sich lustig über die Schwul machen und natürlich die, die unüberlegt kritiesieren!! (mais ce que tu dois comprendre c'est que ce n'est pas notre choix. C'est ainsi et que nous devons vivre au mieux avec!... et je hais les gros connards qui se foutent de la gueule des PD et ceux critiquent tout sans une once de réflexion !!) — Florian : Ja ich glaube ich beginne es zu verstehen... (Oui, je commence à comprendre...)Werde ich wieder ihr Freund sein? (Est-ce que je serai à nouveau votre ami ?) — Robin : Du bist mein Freund, umso mehr als wir diese Diskussion haben können! (Tu es mon ami, et d'autant plus que nous avons pu avoir cette discussion !) — Thomas : Keine Sorge du bist mein Freund! (Pas de souci, tu es mon ami !) ... — Robin : So vielleicht ist es Zeit zum Frühstücken, ich habe Hunger! (Bon, il serait peut-être temps d'aller manger, j'ai une de ces faims !) ... |