Récits érotiques - Slygame
JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable

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Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 07-08-2020

(06-08-2020, 11:51 PM)AL gayman link a écrit :La goutte de trop, celle qui fait déborder le vase et là le cataclysme…………..

La réaction du père est violente (une baffe à retourner la tête) mais n'est pas du tout surprenante. Une qui m'épate c'est la mère, Fanny, c'est pire qu'une baffe quand elle dit à son mari "n'oublies pas que tu es CHEZ MOI et que si quelqu'un doit prendre sa valise c'est toi".

Une fois toutes cette adrénaline versée, Fanny craint tout de même le retour de son mari et préfère éloigner Phil afin de le protéger. Entre Julien et Jacques, c'est finalement jacques qui l'emporte.

Par contre Julien a dit la vérité à sa sœur (et oui il a bien le droit d'avoir vécu avant Phil) et c'est une bonne chose (cela met le trouble et le doute chez Phil en apprenant qu'il est le seul qui ait comblé Julien).

Que de tourmentes là ou ne devrait qu'être l'insouciance de la sortie de l'adolescence.

Tu nous as fait vivre cet instant de façon remarquable, MERCI Philou

Bisous

ALain
Bonjour [member=48]AL gayman[/member] !
Merci pour ton com !
Comme tu le dis, cela ne devrait pas arriver à n'importe quel ado où un certaine insouciance est portant encore de mise!
Il fallait s'y attendre le père a été tellement insistant auprès de Phil, que celui-ci à craqué et a crié qu'il est gay!
Oui la maman est présente pour soutenir ses enfants. Elle sait qu'il va falloir faire attention à Phil qui vient d'être rejeté par son père.
Phil sait maintenant qu'il avait vu juste, Julien a collectionné les conquêtes ce qui lui faisait penser qu'il n'était qu'un de plus au palmarès de Julien!
Merci Alain de suivre le récit et de laisser un com !
Je t'embrasse!
Philou


JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 07-08-2020

Une bonne minute de blanc, on entendait vaguement parler à l’écouteur du combiné. Puis Jacques repris la parole.

Jac : Merci maman, merci, je t’aime, je t’embrasse.

Maman avait pris le combiné et parlait à la maman de Jacques.

Je n’ai plus écouté ce que maman disait. Jacques m’avait dit que c’était OK. Je me trouvais dans ses bras pleurant de joie et de bonheur. Mon ami Jacques allait être mon sauveur ou plus tôt sa maman. Delphine avait la larme à l’œil en nous voyant ainsi. Puis sans y réfléchir Jacques avait avancé ses lèvres vers les miennes et m’avait embrassé sur la bouche. Nos langues s’étaient trouvées. J’avais mal à ma lèvre inférieure mais cela n’avait aucune importance. J’étais heureux.
Une fois notre baiser terminé, Delphine était venue nous enlacer. On voyait à sa tête qu’elle était heureuse pour nous. Elle nous disait :

Del :  Alors là les gars, si vous ne vous aimez pas, je ne sais pas ce que c’est. Vous êtes craquant et je vous aime tous les deux.

Delphine déposa un bisou sur le front de Jacques et ensuite sur le mien.

Maman avait clôturé la conversation. Elle s’est approchée de nous et nous a enlacés. Elle avait regardé Jacques dans les yeux et puis elle m’avait regardé aussi dans les yeux. Puis elle avait dit :

Mam :  Oh là, mais qu’ils sont beaux. Je vous aime mes deux lascars. Je suis heureuse pour vous. Je ne sais pas si ta maman sait quelque chose à propos de ton orientation sexuelle Jacques, mais je pense qu’elle doit s’en douter.

Jac :  Vous croyez Fanny.

Mam :  Mais tu peux me tutoyer, je ne vais pas te manger.

Jac :  Je ne sais pas quoi en penser. Maman est-elle aussi ouverte que vous tous ?

Mam :  De toute façon, je vais vous amener en voiture avec quelques effets pour que Phil puisse se changer. La seule chose que je veux, c’est que vous soyez les plus discrets possibles et bien entendu à l’école. Pas d’exubérance s’il vous plait !

Moi :  Oui maman !

Jac :  Oui Fanny.

J’allais loger chez Jacques. J’étais heureux qu’il ait proposé d’appeler sa maman pour trouver une solution. Jacques était pour moi comme mon âme sœur.

Maman nous avait pris en voiture. J’avais au préalable fait un sac avec des effets pour me changer. J’avais pris également mes affaires pour retourner à l’école.

Je ne voulais pas penser à mon retour à l’école, je me concentrais sur le présent, j’allais aller chez Jaques et j’allais peut-être trouver un peu de réconfort. J’avais toujours aussi peur de me retrouver devant mon père. Je savais que j’allais enfin pourvoir dormir sans m’inquiéter.

Nous arrivions devant la maison de Jacques. Nous avions pris mes affaires et nous étions directement rentrés dans le hall, Jacques nous ayant ouvert la porte.
Directement Béatrice, la maman de Jacques nous a accueilli maman et moi. Béatrice et maman se connaissait à force d’être aux mêmes activités en suivant leurs fils.

Maman avait remercié Béatrice de m’accueillir chez elle pour au moins une nuit. Maman avait commencé l’explication du pourquoi.

Mam :  Voilà, Phil a été quelque peu molesté par son père ce matin et j’ai peur qu’il ne s’en prenne une nouvelle fois à lui. C’est donc pour cela que je te demande de bien vouloir prendre soin de lui pour cette nuit au moins.

Béa :  Mais il n’y a pas de problème, Phil est le bienvenu.

Mam :  Merci, car honnêtement, j’ai peur pour la suite.

A ce moment-là Alexis, le frère de Jacques était descendu de sa chambre. Il est venu me saluer en me donnant une bise sur la joue.

Moi :  Maman, il faut que je dise exactement de quoi il retourne. Je ne souhaite pas faire cachotterie, je me dois d’être honnête vis-à-vis de Béatrice et d’Alexis. Tu m’excuseras, mais je dois le faire. J’espère que tu ne m’en veux pas Jacques et j’espère aussi que tu me comprends.

Jac :  Vas-y Phil, je suis de tout cœur avec toi. Maman, ce n’est pas facile à entendre, mais je suis d’accord avec mon ami Phil.

Moi :  Eh bien voilà, ce matin mon père m’a poussé à bout et je lui ai dit que j’étais homosexuel.

Des larmes perlaient à mes yeux. Je m’étais ensuite repris.

Moi :  Sa réaction a été de me lancer un gifle en pleine figure, d’une telle force que j’ai eu la lèvre inférieure blessée. Maman et ma sœur ont tout fait pour me consoler, mais j’ai peur de mon père, j’ai peur qu’il me retrouve et qu’il s’en prenne une nouvelle fois à moi. Désolé Jacques, mais Jacques est au courant de mon orientation sexuelle depuis quelque temps. J’en ai marre de me cacher. Je m’excuse de tout cet embarras Béatrice, mais j’ai peur.

Béa :  Oh Phil, ne dis pas ça. Je ne t’en veux absolument pas. Tu es très gentil et tu es un garçon charmant. Je ne comprends pas pourquoi ton père a agi de la sorte envers toi. Tu sais que je te connais depuis pas mal de temps et je t’apprécie. Tu sais Phil, tu es gay, et alors, pour moi ça ne change rien, tu es le copain de mon fils Jacques, et que tu sois homo, hétéro, cela ne me regarde pas, tu es comme tu es, et je suis contente que tu l’assumes

Moi : Merci Béatrice.

Mam :  Oh oui, merci pour Phil.

Jac :  Phil, merci d’être ce que tu es, merci d’être mon ami. Maman, je suis désolé, mais il faut que je t’avoue quelque chose.

Béa :  Oh Jacques, je sais ce que tu vas me dire. Tu vas me dire que tu es toi aussi homosexuel, je m’en doutais. Tu as trouvé Phil comme ami, maintenant comme petit ami, et peut-être plus, je ne t’en veux pas. Je t’aime tel que tu es. Tu es mon fils adoré de même que ton frère Alexis. Alors ne t’inquiète pas, je suis là pour toi et aussi pour Phil.

Jacques s’était effondré en larmes. Il s’était blotti dans mes bras. Moi de mon côté je pleurais aussi. Béatrice était venue nous enlacer à son tour. Je voyais Alexis qui lui de son côté s’essuyait les yeux, il était lui aussi très ému. Maman de son côté ne savait où se mettre pour écraser une larme avec son mouchoir.

Une fois les larmes séchées, maman avait une nouvelle fois remercié Béatrice. Maman quitta alors la maison.
Alexis était venu près de moi et il m’avait susurré à l’oreille : « Voilà, je suis content, j’ai un nouveau frère » Alexis me donnait alors une bise sur la joue.
Béatrice voyant ça ne put s’empêcher de dire :

Béa :  Alors Alexis, tu savais.

Alex :  Oui maman, je savais que Jacques et Phil étaient amoureux.

Béa :  Tu as bien tenu ta langue à ce que je vois.

Alex :  Oui, je suis désolé, mais je ne voulais pas faire de peine à Jacques et puis j’apprécie Phi»

Béa :  Ah, je vois, et tout ça dans mon dos.

Nous nous étions tous mis à rire.

Béa :  Bon les jeunes, si nous pensions à préparer à manger. Phil, as-tu envie de quelque chose.

Moi :  Alors là, je mangerai n’importe quoi, car je pense que je n’ai pas avalé grand-chose aujourd’hui. Peu m’importe, j’ai tellement faim. Merci Béatrice.

Béa :  Tu n’as pas à me remercier, je te considère comme un de mes enfants, tu es mon troisième fils. Oh là là, trois garçons à la maison !  Dit-elle en riant.

Une nouvelle fois je me suis mis à pleurer. J’étais anéanti, j’étais fatigué par cette journée, fatigué de n’avoir pas pu me raccrocher à quelque chose, j’avais honte de moi de ce que j’étais, j’avais la rage contre mon père, j’avais tellement de sentiments mêlés.

Béa : Oh non Phil, ne pleur plus. Tu es en sécurité ici.

Jacques m’avait pris dans ses bras et je voyais qu’Alexis était lui aussi sur le point de pleurer.

Alex :  Dit maman, pourquoi le papa de Phil s’est-il comporté comme ça. Mais ce n’est pas possible, je ne comprends pas Phil est si gentil. C’est dégueulasse.

Béa :  Oui Alexis, tu as raison ce n’est pas bien. Il n’a pas compris, il n’a pas accepté que Phil soit différend. Voilà tout.

Alex :  Je veux bien, il n’a pas compris, mais c’est son fils, merde alors !

Béa :  Je sais Alexis, mais il y a des gens que ne comprennent pas et c’est le cas du papa de Phil.

Alex :  Tu sais maman, je me doutais que Jacques était homo, mais je n’ai jamais rien dit car je l’aime, c’est mon frère et je ne veux pas le perdre.

Jac :  Merci Alex, merci, moi je t’aime aussi mon petit frère adoré.

Voilà que c’est Jacques qui se met à pleurer. Il n’en fallu pas plus pour moi aussi je laisse encore des larmes couler sur mes joues.

Béa :  Allez, venez dans mes bras mes loulous.

Béatrice nous a enlacé, elle était super et très à l’écoute de ses enfants et de moi aussi.

Une fois toutes les effusions terminées, je m’étais proposé pour donner un coup de main pour le repas du soir.
J’avais épluché les pommes de terre, j’avais préparé les haricots-princesses, alors que Jacques avait passé le potage.

J’étais heureux d’avoir trouvé un foyer pour m’accueillir quelques jours. J’étais heureux d’avoir un ami aussi prévenant que Jacques. Je ne pouvais pas le décevoir. Il fallait que je sois à la hauteur, il fallait que je reprenne du poil de la bête comme on dit.

Nous avions dîné dans une très bonne ambiance. Jacques était heureux de m’avoir proposé de m’héberger et que sa maman avait accepté de me recevoir et en plus d’accepter notre relation et l’homosexualité de son fils. J’avais pu rire avec les blagues qu’Alexis n’arrêtait pas de raconter. Enfin un peu de chaleur humaine.
J’avais été étonné qu’Alexis se soit montré très tolérant vis-à-vis de moi et de Jacques. Alexis ne comprenait pas l’attitude homophobe de mon père, ça le dépassait.

Une fois le repas terminé, nous avions débarrassé la table pour tout mettre dans le lave-vaisselle. Nous avions regardé la télévision. Puis je m’étais mis à penser à ce que mon père allait dire en rentrant à la maison. Je n’étais pas là, il allait fulminer. J’avais peur pour maman et ma sœur Delphine. J’ai commencé à avoir peur, j’étais angoissé. Au fur et à mesure que les minutes passaient, je me sentais de plus en plus mal. Jacques l’avait remarqué et il m’avait demandé :

Jac :  Phil, ça ne va pas !

Moi :  Non, j’ai peur, j’ai peur de la réaction de mon père ce soir à la maison. J’ai peur qu’il ne s’en prenne à maman ou à Delphine.

Béa :  Phil, calme-toi. Je suis certaine que ton père n’oserait pas s’en prendre ainsi à ta maman et à ta sœur.

Moi :  Je n’en sais rien, mais je ne le sens pas. J’ai peur d’un malheur.

Jac :  Non Phil, ne pense pas à mal, il n’y aura rien, j’en suis sûr.

Je m’étais mis à pleurer et à trembler.
Jacques m’avait pris la main et tentait de me consoler. Alexis ne savait pas quoi faire ni quoi dire, il était inquiet de ma réaction.
Béatrice tentait elle aussi de son côté de me calmer. Elle me donna un verre d’eau. Puis il m‘avait fallu plus d’un quatre d’heure pour retrouver mon calme. J’étais livide tellement je m’étais inquiété.

Béatrice nous avait proposé d’aller nous coucher. Elle avait demandé à Jacques de dormir avec moi dans le même lit pour avoir un œil. Elle nous proposait d’occuper le lit de la chambre d’ami car c’était un lit double. Elle avait aussi demandé de rester discret et de ne pas faire de bêtises.

Jacques avait bien entendu promis d’être sage et de dormir car il voyait que j’avais besoin de sommeil.
Nous étions montés dans la chambre d’ami. J’avais pris mon sac. Jacques m’a proposé d’aller prendre une douche avant de se mettre au lit. Nous nous étions dirigés vers la salle de bain, nus en passant par le hall de nuit. Alexis était déjà dans la douche. Jacques s’était excusé d’entrer comme ça. Alexis lui avait répondu que la douche est assez grande et que nous pouvions bien nous serrer pour être à trois. Nous avions donc rejoint Alexis sous le jet de la douche.
J’avais remarqué que le pénis d’Alexis prenait de l’ampleur. Je fis un signe à Jacques qui ne l’avait pas remarqué. Jacques dit alors :

Jac :  Et frérot, c’est moi qui te fait cet effet-là.

Alex :  Non, ça ne te va pas. Mais tu sais je n’ai pas l’habitude d’être si proche de deux beaux mecs bien membrés.

Moi :  Alors c’est moi qui te fait cet effet-là Alex !

Jac :  Et frérot, Phil c’est mon mec.

Alex :  Oui, je le sais, mais j’ai des yeux pour voir et je ne vais pas m’en priver.

Moi :  Oh le petit cochon.

Alexis avait maintenant le sexe bandé, Jacques et moi également. Puis, sans se laisser démonté, Alexis ayant mis une main sur son membre s’était mis à faire quelques mouvements de va et vient. J’avais regardé Jacques dans les yeux et j’avais posé une main sur son pénis bandé. Jacques m’avait répondu par un clin d’œil et lui aussi mis une main sur ma virilité bandante. Nous nous étions masturbés mutuellement pendant qu’Alexis se branlait seul de son côté.

Cette scène était très spéciale, Alexis n’avait d’œil que sur nos sexes et nos corps presque collés. Nous avions joui tous les trois en même temps. Nos jets de spermes s’étaient étalés sur nos mains et nos ventres.

Puis peu après Alexis nous avait dit :

Alex : Alors là les mecs, je n’ai jamais autant joui que maintenant !

Jac :  J’ai vu frérot, mais que tout ça reste entre nous bien sûr.

Alex :  Ne t’inquiète pas, ce n’est pas la peine d’avoir peur, je ne dirai rien.

Moi :  Merci Alex. Tu es un mec extra.

Nous nous étions alors séchés avant de nous rendre dans la chambre. Nous avions salué Alexis en lui souhaitant une bonne nuit.
Jacques enfilait son pyjama. Moi, ayant l’habitude de dormir nu, je l’avais regardé et je lui ai alors dit :

Moi :  Tu sais Jacques, je n’ai pas de pyjama. Normalement chez moi je dors à poil.

Jac : Ah, OK, tu fais comme tu veux, mais si tu veux je peux te passer un de mes pyjama.

Moi :  Merci, je veux bien, je ne voudrais pas t’embêter et bousculer tes habitudes.

Jac :  Mais cela ne me dérange pas. OK, je vais t’en passer un.

Jacques m’avait passé un pyjama, il était en coton de couleur bleu. Il était presque ma taille. Nous nous étions couchés. Nous nous étions roulé une pelle avant d’éteindre la lumière. Je m’étais endormi assez vite.

J’étais éveillé vers 06h15, et je regardais Jacques dormir à mon côté. Il avait un visage d’ange. J’avais l’impression qu’il me souriait. Je pense qu’il devait rêver à quelque chose de beau et de bien.

Vers 07h00 Béatrice avait frappé à la porte de la chambre. J’avais dit d’enter. Elle m’sourit. Je lui ai rendu son sourire. J’avais alors réveillé Jacques doucement en lui susurrant à l’oreille qu’il était temps de se lever.

Nous étions vite allés prendre notre douche et nous habiller. Nous étions descendus prendre notre petit déjeuner. Alexis était déjà à table et mangeait ses céréales. Pour ma part je préférais un bout de baguette avec une tasse de café. Jacques fit comme moi.

Nous quittions la maison de Jacques pour nous rendre à l’arrêt de bus. Nous n’avions attendu que maximum cinq minutes avant que le bus n’arrive. Hop nous montions dedans. Arrivé près de l’école, j’ai demandé à Jacques d’aller en avant car je ne souhaitais pas qu’on nous voit ensemble pour le moment. Jacques l’avait très bien pris.

J’étais entré dans la cours de l’école en vue de rejoindre Amandine et Joseph qui étaient déjà là à attendre. Jacques venait de les rejoindre. Amandine affichait déjà un large sourire en me voyant arriver. Moi-même je me forçais à sourire pour donner le change.

D’un coup, j’ai été plaqué au sol. J’ai reçu des coups sur tout le corps. Puis en retournant j’ai vu que c’était mon père qui s’en prenait à moi. Les élèves criaient et un professeur arrivait en courant. J’ai reçu un coup de poing à la figure et j’ai perdu connaissance.
Jean, qui venait d’arriver, et Joseph étaient intervenus pour maintenir mon père. Un homme était lui aussi intervenu.

Je m’étais réveillé à l’infirmerie de l’école. Jacques était à mes côtés, blanc comme un linge, il y avait aussi Amandine. J’avais mal partout. Je saignais au niveau de la lèvre supérieure et à l’arcade sourcilière droite. Je m’étais ensuite rendu compte que je m’étais pissé dessus. Le directeur était aussi à mes côtés.
Amandine m’a dit alors que mon père avait été maitrisé par un parent d’élève qui était policier. Et que des collègues à lui l’on arrêté et embarqué. C’était donc l’homme que je ne connaissais pas.

Aman :  Phil, ça va ? Dit, pourquoi ton père t’a-t-il agressé de la sorte ?

Moi :  Amandine, je ne peux pas te le dire, du moins pas ici.

Jac :  Phil, il n’y a que nous et le directeur, il faut que tu le dises ou alors c’est moi qui le dirai à ta place.

Direc :  Philippe, il faut que je sache ce qu’il se passe. Tu n’étais pas présent hier aux cours et puis ce matin tu es agressé par ton propre père, je voudrais bien comprendre.

Moi :  Jacques, tu peux le dire, vas-y.

Jac :  Bien voilà Phil a eu une altercation avec son père hier matin, durant laquelle il avouait être … homosexuel. Son père l’a alors frappé. Phil est resté chez lui toute la journée avec sa maman. Puis hier soir Phil est venu dormir chez moi, de peur de représailles de son père. Puis vous connaissez la suite de ce matin.

Aman :  Phil, ce n’est pas vrai il ne t’a pas fait ça, ce n’est pas possible pour un père.

Amandine sanglotait. Des larmes coulaient sur ses joues.

Direc :  Oh là, je comprends mieux ce qui s’est passé. Ce que je viens d’entendre restera entre nous.

Jac :  Monsieur, je dois vous avouer que c’est moi le petit ami de Phil.

Direc :  Bon, mais cela ne me pose aucun problème. Si vous savez vous tenir, je serai là pour vous épauler s’il le faut.

Aman :  Merci Jacques, mais je m’en doutais. Vous êtes super mes deux petits mecs.

Direc :  Bon, j’ai déjà fait appel à votre maman, elle ne devait plus tarder à venir. Elle vous conduira chez le médecin ou à l’hôpital pour vous faire soigner.

Moi :  Merci à vous tous.

Direc :  Bon, Amandine et Jacques, allez aux cours, je reste avec Philippe pour attendre sa maman. Je vous tiendrais au courant durant la journée.

Aman et Jac :  Merci monsieur.



Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 07-08-2020

Un peu trop d'émotivité dans la première partie, mais il faut bien faire sentir au lecteur la tension et le stress que tous vivent au moment. Du coup ça donne plus de visuel sur la scène (même si ça fait un peu trop).
Des Mères attentives et protégeant la chair de leur chair voilà ce que l'on retient de Fanny et Béatrice (parfaits comportements même si intérieurement elles ont du avaler la pilule…….).

Bon cette deuxième agression en public ne laisse rien de bon à présager pour la suite. Le père de Phil c'est mis dans "la merde" est ça risque de mal finir pour lui (tant juridiquement que pour sa famille car Fanny ne le lui pardonnera jamais. Fin d'un couple?).

Jacques et Phil sont à l'unisson à l'écoute l'un de l'autre (c'est un très bon début pour leur relation naissante).

Bisous

ALain


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 07-08-2020

(07-08-2020, 02:48 PM)AL gayman link a écrit :Un peu trop d'émotivité dans la première partie, mais il faut bien faire sentir au lecteur la tension et le stress que tous vivent au moment. Du coup ça donne plus de visuel sur la scène (même si ça fait un peu trop).
Des Mères attentives et protégeant la chair de leur chair voilà ce que l'on retient de Fanny et Béatrice (parfaits comportements même si intérieurement elles ont du avaler la pilule…….).

Bon cette deuxième agression en public ne laisse rien de bon à présager pour la suite. Le père de Phil c'est mis dans "la merde" est ça risque de mal finir pour lui (tant juridiquement que pour sa famille car Fanny ne le lui pardonnera jamais. Fin d'un couple?).

Jacques et Phil sont à l'unisson à l'écoute l'un de l'autre (c'est un très bon début pour leur relation naissante).

Bisous

ALain
Bonjour [member=48]AL gayman[/member] !
Merci pour ton com !
Effectivement beaucoup d'émotivité qui fait ressortir la tension et le stress que tous les personnages vivent. Oui il y a du visuel, c'est comme ça que je fonctionne, car je visualise les scènes pour les décrire!
Les mères sont bien présente pour leurs enfants, c'est comme tu dis la chair de leur chair!
La seconde agression fait basculer toute la famille. Il est évident que le père risque de tout perdre, sa famille (femme et enfants) mais aussi de faire de la prison!
Jacques est présent aux côtés de Phil pour le soutenir, ce qui renforce encre leur lien!
Merci Alain de suivre le récit et de laisser un com!
Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 07-08-2020

Merci Philou.

Le père est venu à l’école pour tabasser son fils, il a été embarqué, cela permettra peut-être de trouver une solution.

En attendant Phil est chez Jacques et ils s’entendent bien avec le frère Alex qui est aussi très attiré par les sexes bandés. J’avais vu juste, il a pu faire quelques comparaisons anatomiques, il semble que Phil et Jacques soient « bien membrés ».

Je t’embrasse.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 07-08-2020

(07-08-2020, 06:34 PM)Lange128 link a écrit :Merci Philou.

Le père est venu à l’école pour tabasser son fils, il a été embarqué, cela permettra peut-être de trouver une solution.

En attendant Phil est chez Jacques et ils s’entendent bien avec le frère Alex qui est aussi très attiré par les sexes bandés. J’avais vu juste, il a pu faire quelques comparaisons anatomiques, il semble que Phil et Jacques soient « bien membrés ».

Je t’embrasse.
Daniel
Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !
Oui le père de Phil est venu jusque dans la cour d'école pour tabasser son fils!
Bien entendu il a été embarqué.
Phil est chez Jacques et le courant passe bien entre les deux ados. Alexis, accepte que les deux garçons prennent leur douche avec lui. C'est alors le moment de comparer les pénis. Oui Alexis semble très intéressé par l'anatomie!
Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un com!
Je t'embrasse!
Philou


JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 08-08-2020

Maman était arrivée à l’infirmerie. Elle avait des cernes aux yeux. On me voyant elle s’était mise à pleurer. Elle n’en revenait pas de voir ce que mon père m’avait fait.

Elle discuta avec le directeur de l’école. Elle lui avait expliqué ce qui s’était passé depuis deux jours. Le directeur lui avait dit qu’il avait été mis au courant par moi et Jacques. Il ajoutait qu’il se tenait prêt à nous venir en aide s’il fallait. Maman l’avait remercié.

Avec maman, nous étions allés à l’hôpital. J’avais été reçu par un jeune médecin qui m’a recousu l’arcade sourcilière avec quatre fils. Pour la lèvre supérieure il avait mis un sparadrap spécial. Ce médecin avait ensuite établi un certificat médical en vue de le joindre au dossier de plainte dressé par la police.

Maman était revenue à la maison avec moi pour que je puisse me laver et me changer. Après nous étions allés faire ma déposition au bureau de police. C’est là que j’ai vu l’homme qui était intervenu dans la cours de l’école. Il s’agissait d’un papa d’élève.
J’avais fait une déclaration où je mentionnais tout ce qui s’était passé.

Maman avait elle aussi fait une déclaration. Elle mentionnait que mon père l’avait harcelée de question la veille au soir en vue de savoir où j’étais, chez qui, etc. Finalement maman a signalé qu’elle avait passé la nuit dans la chambre d’ami pour être tranquille. Maman demandait aussi que mon père soit éloigné de la maison durant quelques jours pour qu’il prenne conscience de ses actes.

J’ai demandé à maman de pouvoir retourner à l’école car je ne voulais pas rester seul et que je voulais voir mes copains de classe. Puis je ne voulais pas manquer trop de cours.

Une fois à l’école, j’étais allé voir le directeur qui m’a dit que s’il y avait le moindre problème, que je pouvais venir le trouver. Il avait ajouté qu’il avait prévenu les professeurs de faire attention à moi et à toute personne inconnue qui pourrait venir dans l’enceinte de l’école.

Je m’étais présenté en classe, en plein milieu du cours de math. Le prof m’avait accueilli en me demandant si ça allait mieux. Il a ajouté qu’il voulait que les élèves prennent attention à moi. Amandine a alors ajouté que je pouvais compter sur mes copains de classe.

Sur le temps de midi un tas d’élèves venaient me saluer et me demander comment j’allais. Tous étaient outrés d’apprendre que c’était mon père qui m’avait ainsi brutalisé. Ils voulaient savoir pourquoi, mais je ne voulais pas leur dire.

L’après-midi s’était déroulée sans soucis.

Le directeur était venu trouver la classe à la fin du dernier cours. Il avait expliqué en deux mots qu’il demandait à tous les élèves de la classe de prendre attention à moi. Il ajoutait que les raisons de l’agression ne regardaient que ma famille et que lui en tant que directeur était aussi au courant.

Le directeur m’avait alors dit en aparté, que mon père devait être présenté demain à un magistrat et que cette nuit il resterait dans les locaux de la police. Que je pouvais donc partir sans avoir peur de la rencontrer.

A la sortie de l’école, maman était là, elle m’attendait. Quant à moi, j’étais en compagnie de Jacques et d’Amandine. J’avais présenté Amandine à maman en lui disant qu’elle était au courant de ma situation et de celle de Jacques et qu’elle était pour moi une amie sur qui je pouvais compter. Maman m’avait alors confirmé que papa resterait au bureau de police durant la nuit, que je n’avais rien à craindre.

J’avais demandé à maman si je pouvais encore loger chez Jacques cette nuit, que j’avais besoin de me mettre au calme et en compagnie de mon ami. Maman a accepté et elle nous avait conduits chez Jacques. Amandine était contente de voir que j’allais un peu mieux et que je pensais à me changer les idées.

En arrivant chez Jacques, Béatrice a été choquée de voir dans quel état j’étais. Maman lui avait alors expliqué ce qui s’était passé. Béatrice n’en revenait pas, elle se posait la question de savoir comment un père peut se conduire comme ça envers son fils. Pour elle j’étais homo et cela ne changeait rien, j’étais toujours un enfant, ou plutôt un ado, et j’avais droit à tous les égards. L’orientation sexuelle ne devait pas rentrer en ligne de compte, c’était l’être humain en tant que tel qui importait. Béatrice était outrée.

Béatrice a tout de suite accepté de m’héberger encore une ou plus fois s’il le fallait. J’étais content de pouvoir ainsi être un peu au calme. Maman était elle aussi rassurée par cette décision.

La fin de la journée s’était passée à discuter de tout et de rien mais en aucun cas de ce qui aurait pu me faire du mal psychologiquement. Béatrice était aux petits soins avec moi. Elle m’avait demandé ce que je voulais pour le dîner, je lui avais répondu qu’elle fasse ce qu’il lui passait par la tête car je n’avais pas d’idée. Béatrice m’avait regardé dans les yeux et elle m’avait dit :

Béa :  Alors mon grand, je vais te faire plaisir et je vais faire des crêpes pour le souper.

Moi :  Oh merci bien Béatrice, c’est super, il y a déjà longtemps que je n’en ai plus mangé.

Jac :  Oh maman, c’est génial.

Béa :  Oui, je suis d’accord avec vous et je suis certaine qu’Alexis aimera aussi manger des crêpes.

Moi :  Merci Béatrice, merci de m’accueillir, ça me réconforte de savoir que je peux être choyé par vous tous. Vous êtes super avec moi, comment pourrai-je vous remercier.

Béa :  Mais Phil, tu seras toujours le bienvenu chez nous, tu fais presque partie de la famille.

Jac :  Merci maman, tu ne peux pas savoir comme ça me réchauffe le cœur.

Je m’étais mis à pleurer, je décompressais enfin après cette journée qui je voulais oublier au plus vite. Comment un père peut-il se comporter envers son enfant de cette façon. Il avait détruit toute relation entre lui et moi. Je n’aurai plus jamais confiance en lui. J’étais triste, car j’aimais mon père. J’étais dévasté dans mon fort intérieur. Heureusement que Jacques était là pour me soutenir. Je savais qu’il m’aimait et que je l’aimais, il fallait que je me raccroche à cette idée-là.

Je m’étais levé et j’avais alors été embrasser Béatrice, pour la remercier !

Une fois le repas terminé, j’avais donné un coup de main pour débarrasser la table et mettre dans le lave-vaisselle. Nous avions ensuite regardé un film à la télévision ; c’était un film comique avec Louis De Funes, « les Gendarmes à Saint-Tropez ».

Une fois le film terminé, Jacques m’a proposé d’aller nous coucher. C’est vrai que j’étais assez fatigué de cette mauvaise journée.

A l’issue de la douche prise à deux, nous étions revenus dans la chambre d’ami pour avoir le grand lit pour nous deux, Jacques et moi. Je m’étais assis sur le rebord du lit, je m’étais pris la tête entre les mains et je repensais à tout ce qui s’était passé. Je ne parvenais pas comprendre l’attitude de mon père, lui qui s’occupait de moi, qui faisait du sport avec moi, qui m’aidait pour mes devoirs quand je ne m’en sortais pas. Je ne savais plus que penser. Jacques s’était assis à côté de moi et m’avait pris dans les bras. Il voyait que je n’étais pas bien. Il me donnait des bisous dans le cou, car sur les lèvres c’était impossible vu le pansement sur la lèvre supérieure.

Nous avions enfilé nos pyjamas pour ensuite nous coucher.

Au beau milieu de nuit, j’avais surement du faire un cauchemar. J’avais crié et Jacques avait été réveillé par mes cris. Il m’avait pris dans ses bras pour me calmer. J’avais rêvé que mon père entrait dans la maison de Jacques et qu’il arrivait dans la chambre pour nous donner une correction. Puis Jacques avait ouvert la lampe de chevet. Il avait soulevé la couette et s’était rendu compte que je m’étais pissé dessus. Je m’en étais rendu compte un peu après. Je ne savais plus où me mettre, j’étais honteux, pisser au lit à 17 ans ! Jacques me disait que ce n’était rien. Je m’étais mis à pleurer. Je m’en voulais. Jacques est allé prévenir sa maman, Béatrice. Elle est venue dans la chambre et de suite elle m’a dit :

Béa :  Oh Phil, ne pleure pas, ce n’est pas grave. Tu as fait cauchemar et à la suite de tous les événements, tu as été fort bousculé.

Moi :  Merci Béatrice, mais j’ai honte !

Béa :  Tu n’as pas à avoir honte, il faut que tu reprennes confiance en toi et que toute cette histoire se passe.

Jac :  Eh Phil, je suis là pour toi, je t’aime et je comprends très bien que ce que tu vis est très difficile. Alors ne t’inquiète pas.

Moi :  Merci à vous, vous êtes si gentils avec moi.

Béatrice avait changé le lit, j’étais allé prendre une douche avec Jacques et nous avions changé de pyjama.

Le reste de la nuit s’était déroulée sans problème.

Au matin Jacques et moi étions descendus, après avoir pris notre douche et nous être habillés, pour prendre le petit-déjeuner. Béatrice nous attendait. Elle avait préparé du café et du chocolat chaud. Je m’étais une nouvelle fois excusé pour les problèmes de la nuit.

Nous étions allés prendre le bus pour aller au bahut. Nous étions, Jacques et moi assis dans le fond du bus. Nous discutions ensemble lorsque nous avions vu Jean monté trois arrêts après nous. Il s’était directement dirigé vers nous. Il s’était arrêté à moins de deux mètres et en nous toisant il avait dit :

Jean :  Bonjour les pédés !  (En nous souriant !)

Je me demandais ce qui se passait, c’était un mauvais rêve, c’était une nouvelle agression, verbale cette fois, ou alors Jean voulait montrer aux autres passagers du bus qu’il était homophobe. J’étais mal, de plus en plus mal. J’étais devenu tout blanc. Mais quand cela allait-il s’arrêter, je n’en pouvais plus d’être agressé, un jour par mon propre père puis le lendemain par Jean, un élève de notre classe. Jacques voyant que je n’étais pas bien, s’était levé et avait dit à Jean :

Jac :  Tu es malade ou quoi. Tu veux encore qu’il en prenne plein la gueule !  (En parlant de moi)

Jean :  Mais non, c’est pour blaguer.

Jac :  Je vais t’apprendre à blaguer. Je vais t’en filer une que tu vas t’en souvenir. !

Jean :  Mais arrête, c’est pour blaguer.

Jac :  Je ne vois pas ce qu’il y a de marrant à nous traiter de la sorte. As-tu vu dans quel état tu as mis Phil. Tu as envie qu’il pète les plombs. Tu veux quoi, le rendre encore plus mal qu’il n’est. Tu n’as pas de cœur, tu me répugne !

Jean :  Bon, ça va, j’ai compris.  (Jean fit demi-tour pour aller se placer devant, dans le bus.)

J’étais mal, je n’avais qu’une envie, c’était de ma cacher, de me trouver sous terre. Comment pouvait-on être aussi méchant. J’étais une nouvelle fois anéanti. Jacques tentait de ma réconforter en me disant que c’était un con, qu’il n’avait rien compris etc. Mais moi j’étais touché en plein cœur, je n’étais plus que la lopette de service sur laquelle on pouvait se défouler !

Arrivé à l’école, j’avais été aidé par Jacques pour entrer, je ne voulais pas entrer. J’avais peur de tout. Jacques était allé trouver Amandine et Joseph en leur expliquant le comportement de Jean dans le bus. Amandine était outrée par le comportement de Jean. Elle était allée le trouver en lui disant qu’il était le pire de gars qu’elle connaissait. Durant toute la journée j’étais comme dans une brume, j’étais mal, je ne savais que penser, j’étais vulnérable.

Pour la pause de midi je m’étais mis à ma table habituelle, j’étais seulement accompagné de Jacques et d’Amandine, les autres avaient pris place à d’autres tables. Lorsque Alexis a vu ça, il s’est demandé ce qui se passait. Puis Joseph était arrivé et s’était placé à notre table. Nous n’étions que cinq sur une table de douze ! Or habituellement la table était complète.
Un sentiment d’homophobie planait dans le réfectoire. J’en étais malade. Tout ça à cause de mon père. J’avais les boules, j’étais de plus en plus nerveux. Il ne fallait pas qu’on vienne me trouver, j’allais péter un câble.

Plus personne ne nous parlait, nous étions, notre table, mis au banc de la cantine !

N’ayant plus de courage de rester, je m’étais levé et j’avais quitté la cantine, sans même avoir mangé. Je m’étais écroulé en pleur dans un coin du préau. Mais qu’avais-je fait pour mériter ça. Pourquoi tant de haine, pourquoi moi. Je m’étais refermé comme une huitre. Personne ne pouvait plus m’atteindre, j’étais dans ma coquille !

Jacques et Amandine m’avaient cherché pendant un quart d’heure avant de me trouver. Ils étaient super mal. Ils avaient eu peur pour moi. Alexis avait lui été trouver le directeur pour lui expliquer ce qui se passait. Alexis était hors de lui, il aurait mangé n’importe qui, il était furax qu’on puisse s’en prendre comme à quelqu’un en état de faiblesse.

J’étais incapable de faire quoi que ce soit. J’avais été conduit à l’infirmerie pour le reste de la journée. Par la suite j’avais appris que le directeur était intervenu dans la cantine. Il avait houspillé tous les élèves en leur reprochant leur réaction. Il avait expliqué que l’homophobie n’avait pas cour dans son école et que le premier qui voulait encore agir de la sorte serait exclu durant une semaine.

Jacques et Amandine, accompagnés de Joseph et d’Alexis étaient venus me reprendre à l’infirmerie. Nous avions fait ensemble le trajet jusqu’au bus. Pas un mot de la part des autres élèves, j’avais l’impression d’être une bête de cirque !

Une fois à la maison de Jacques, j’étais allé me coucher sur le lit. Il fallait que je me repose, que je me reprenne. J’étais à bout. Jacques était monté et s’était couché à mes côtés sans rien dire. Il m’avait pris la main et me regardait tendrement. J’avais enfin un visage ami à mes côtés.

Béatrice venait de rentrer. Directement Alexis lui avait expliqué ce qui s’était passé à l’école. Béatrice était outragée de la façon dont les élèves s’étaient comportés à la cantine. Elle était montée me voir dans la chambre d’ami. Elle m’avait vu avec Jacques à mes côtés. Je dormais et Jacques aussi. Elle avait refermé la porte doucement derrière elle.

Dans la cuisine, Alexis était remonté. Il fulminait. Il voulait casser la gueule à tout le monde. Il ne comprenait pas pourquoi les autres élèves s’en prenaient à moi.

Alex : Mais maman, ce n’est pas possible, Phil est super gentil, il donnerait son manteau et ils s’en prennent comme ça à lui. Mais c’est injuste.

Béa : Oui je sais Alexis, les gens sont très méchants quand ils sont en face de quelqu’un de différend.

Alex : Mais maman, Phil et Jacques ne sont pas différends, ils sont comme ils sont. Ils n’ont rien fait de mal. Merde alors !

Béa : Calme-toi Alexis. Tu sais qu’il y a et qu’il y aura toujours des gens que ne comprendront rien à rien. Ne te fais pas de bile, tôt ou tard ça va s’arranger à l’école.

Alex :  Il vaudrait mieux tôt que tard, car je ne sais pas comment Phil va être, c’est déjà une loque, alors plus tard, j’ai peur qu’il ne fasse quelque chose de mal, j’ai peur qu’il ne se … se suicide !

Alexis pleurait à chaudes larmes. Il aimait son frère Jacques et aussi son nouveau frère Phil. Il était à fleur de peau. Béatrice l’a pris dans ses bras pour le consoler.

Alex :  Maman, pourquoi les gens sont-ils si méchants ?

Béa :  Tu vois Alexis, ils ne comprennent pas que certains soient différends dans leur façon de vivre. Or tu le sais, ceux qui sont différents sont parfois plus humains que les autres ! Ils ont une autre sensibilité qui fait qu’ils sont des êtres doués à part entière mais différents dans la perception de la vie et de l’humanité telle que nous la connaissons.



Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 08-08-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Ce chapitre me rappelle un mauvais souvenir de ma jeunesse, avec également un examen médical après une agression, mais les circonstances n'étaient pas les mêmes et je n'avais pas de conflit avec mes parents. Au contraire, ils auraient pu m'aider plus mais je n'avais pas osé pas me confier à eux.

Espérons que le temps aidera Phil à oublier ce mauvais souvenir.

Je t'embrasse et te souhaite un bon week-end.
Daniel


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 08-08-2020

(08-08-2020, 12:10 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member].

Ce chapitre me rappelle un mauvais souvenir de ma jeunesse, avec également un examen médical après une agression, mais les circonstances n'étaient pas les mêmes et je n'avais pas de conflit avec mes parents. Au contraire, ils auraient pu m'aider plus mais je n'avais pas osé pas me confier à eux.

Espérons que le temps aidera Phil à oublier ce mauvais souvenir.

Je t'embrasse et te souhaite un bon week-end.
Daniel
Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !
Suite qui n'est évidente ! Elle devait être publiée car elle est importante.
L'homophobie n'a pas le droit d'exister, c'est anti-humain! Tu le sais Daniel, comme beaucoup de personnes différentes, je hais les homophobes ! Pour moi c'est une lutte au quotidien!
Phil va pouvoir aller de l'avant avec des rebondissements. Comme tu connais les dernières suites de Docti, tu sais bien que le récit évolue au fur et à mesure des rencontres, bonnes ou mauvaises, mais souvent positivement!
Merci Daniel de suivre le récit.
Je te souhaite une très belle journée et un très bon week-end!
Je t'embrasse!
Philou


Re : JULIEN (ado - gay) - AL gayman - 09-08-2020

Adieu légèreté et insouciance. Quelque chose c'est brisé en Phil et l'a rendu totalement vulnérable à toute allusion.
Heureusement que les mères sont là, le directeur est exemplaire et jacques fait tout ce qu'il peut pour faire sortir Phil de la tombe qu'il s'est creusé avec les évènements. Son Monde c'est écroulé et le traumatisme (qui le fera grandir aussi) est tel qu'il ne peut remonter à la surface.

Tu nous as fait un magnifique chapitre empreint d'une émotion ultra forte et d'un réalise parfait, hélas.

Ces divers comportements ne sont pas prêt de cesser même si les jeunes d'aujourd'hui semble beaucoup plus ouverts il y aura toujours des doigts accusateurs, des mots qui font mal et des comportements indignes, car la différence a toujours fait peur à l'être humain et les enfants éduqués dans cette peur ne font que ressortir ce qu'on leur a inculqué.

Merci Philou pour ce chapitre à fleur de peau d'une intensité et d'un réalisme que tu as parfaitement retranscrit

Bisous

ALain


Re : JULIEN (ado - gay) - bech - 09-08-2020

Depuis qu'on a changé de forum, j'essaie de suivre un peu toutes les histoires. Mais quelquefois, j'ai du retard. Et donc, ce soir, j'ai lu tous les chapitres de "julien" depuis les 6 août.

Effectivement le père de Phil y est allé fort en s'en prenant à lui suite à son C.O. Pour le logement provisoire de Phil, il valait mieux que Jacques ne se sente pas mis à l'écart. Mais comme il est allé rendre visite à Phil qu'il n'avait pas vu au lycée, Jacques s'est arrangé avec sa mère.

Jacques est bien content d'avoir Phil chez lui, et le comportement d'Alex est super.

De son coté, le père de Phil est vraiment taré d'aller trouver son fils à l'entrée du lycée pour s'en reprendre à lui une autre fois. Si c'est la mère qui est la propriétaire de la maison, ça peut justifier un divorce.

Il y a une autre histoire d'un autre auteur que j'avais un peu commencé à lire sur docti avant le grand changement. Donc, pour l'instant, je la rattrape sur docti et ensuite je lirai les nouveaux chapitres sur ce forum.

Pour cette histoire-ci que j'ai découverte sur ce forum, bien que j'ai récupéré la version docti avec 2 fois plus de texte que celle don je parlais quelques lignes au dessus, je vais attendre que tu publies les chapitres ici pour les suivre au fur et a mesure.


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 09-08-2020

(09-08-2020, 12:01 AM)AL gayman link a écrit :Adieu légèreté et insouciance. Quelque chose c'est brisé en Phil et l'a rendu totalement vulnérable à toute allusion.
Heureusement que les mères sont là, le directeur est exemplaire et jacques fait tout ce qu'il peut pour faire sortir Phil de la tombe qu'il s'est creusé avec les évènements. Son Monde c'est écroulé et le traumatisme (qui le fera grandir aussi) est tel qu'il ne peut remonter à la surface.

Tu nous as fait un magnifique chapitre empreint d'une émotion ultra forte et d'un réalise parfait, hélas.

Ces divers comportements ne sont pas prêt de cesser même si les jeunes d'aujourd'hui semble beaucoup plus ouverts il y aura toujours des doigts accusateurs, des mots qui font mal et des comportements indignes, car la différence a toujours fait peur à l'être humain et les enfants éduqués dans cette peur ne font que ressortir ce qu'on leur a inculqué.

Merci Philou pour ce chapitre à fleur de peau d'une intensité et d'un réalisme que tu as parfaitement retranscrit

Bisous

ALain
Bonjour [member=48]AL gayman[/member] !
Merci pour ton com !
Oui quelque chose s'est brisé chez Phil. Tout s'est écroulé. Deux attaques de son père suivre d'une autre par Jean, un gars de sa classe. Il y a de quoi devenir fou, d'avoir envie de partir loin, loin !
Heureusement les les mamans sont là et tentent de garder la tête de Phil hors de l'eau, mais ce n'est pas facile. Jacques et son frère Alexis sont là aussi pour soutenir Phil.
Malheureusement des comportements comme ceux-là sont encore d'actualité de nos jours.
Je ne te cache pas Alain qu'il n'est pas évident d'écrire des passages comme ceux que je viens de publier. Il y en aura encore d'autre, mais plus trad dans le récit!
Merci Alain de suivre le récit et de laisser un com!
Bon dimanche!
Je t'embrasse!
Philou


Re : Re : JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 09-08-2020

(09-08-2020, 01:31 AM)bech link a écrit :Depuis qu'on a changé de forum, j'essaie de suivre un peu toutes les histoires. Mais quelquefois, j'ai du retard. Et donc, ce soir, j'ai lu tous les chapitres de "julien" depuis les 6 août.

Effectivement le père de Phil y est allé fort en s'en prenant à lui suite à son C.O. Pour le logement provisoire de Phil, il valait mieux que Jacques ne se sente pas mis à l'écart. Mais comme il est allé rendre visite à Phil qu'il n'avait pas vu au lycée, Jacques s'est arrangé avec sa mère.

Jacques est bien content d'avoir Phil chez lui, et le comportement d'Alex est super.

De son coté, le père de Phil est vraiment taré d'aller trouver son fils à l'entrée du lycée pour s'en reprendre à lui une autre fois. Si c'est la mère qui est la propriétaire de la maison, ça peut justifier un divorce.

Il y a une autre histoire d'un autre auteur que j'avais un peu commencé à lire sur docti avant le grand changement. Donc, pour l'instant, je la rattrape sur docti et ensuite je lirai les nouveaux chapitres sur ce forum.

Pour cette histoire-ci que j'ai découverte sur ce forum, bien que j'ai récupéré la version docti avec 2 fois plus de texte que celle don je parlais quelques lignes au dessus, je vais attendre que tu publies les chapitres ici pour les suivre au fur et a mesure.
Bonjour [member=27]bech[/member] !
Merci pour ton com !
Phil a été mal mené par son père. Il est certain que Phil a bien fait d'aller loger dans la famille de Jacques. Les mamans sont attentives à ce que Phil soit épaulé et soutenu.
Nous en saurons plus sur le père de Phil dans les prochaines suites.
Merci à toi de suivre le récit et de laisser un com!
Bon dimanche!
Je t'embrasse!
Philou


JULIEN (ado - gay) - Philou0033 - 10-08-2020

Il était environ 18h25, on sonnait à la porte. Béatrice était restée dans la cuisine. Alexis était allé ouvrir la porte d’entrée.

A l’ouverture de la porte, Alexis vit un jeune homme avec une dame. Alexis pris la parole :

Alex : Oui, bonjour.

La dame : Bonjour, je suis ma maman de Julien, et Julien est avec moi. Je viens pour quelque chose de grave.

Alex :  Attendez deux minutes, je vais chercher maman.

Peu de temps plus tard.

Béa :  Bonjour, il semble que vous vouliez nous faire part de quelque chose de grave ?

La dame :  Bonjour, je suis Fanny, la maman de Julien et Julien est avec moi. C’est pour vous signaler que le papa de Philippe est à sa recherche. Il est passé à la maison il y a une petite demi-heure. Je sais que Phil est chez vous, c’était pour vous prévenir.

Béa :  Entrez, ne restez pas dehors. Alexis, va chercher Phil, c’est urgent.

Alex :  Oui maman, j’y vais.

Fanny :  Oui, Julien a connu Phil durant les vacances d’été, et ma fille qui est copine avec la sœur de Phil. Je suppose que le père Phil est à sa recherche, il est passé chez nous et semblait avoir une liste à la main !

J’avais été réveillé par Alexis. J’étais descendu et je m’étais trouvé nez à nez avec Julien. Il avait pris la parole pour expliquer ce qui se passait. Mon père me cherchait et faisait le tour de mes connaissances. Il avait dû faire une liste de mes amis. J’étais au plus mal. Il devait savoir que Jacques était dans ma classe et que nous étions amis. Mais comment se faisait-il que mon père soit libre, qu’il ne soit pas derrière les barreaux !
Béatrice me vit devenir blême. Julien lui de son côté m’avait vu venir dans la maison de Jacques l’autre jour, mais il n’avait pas osé sonner.

Je m’étais mis à pleurer de rage. Mon père était une nouvelle fois à mes trousses. J’avais peur. Le papa de Jacques n’était pas présent, il était parti pour la semaine. Il fallait que je trouve une nouvelle fois un nouveau toit.

Jacques était descendu lui aussi, il avait directement compris ce qui se passait. Puis il avait suggéré d’aller chez Amandine, car mon père n’aurait pas pensé aller voir chez une fille de la classe.

C’est Jacques qui avait téléphoné à Amandine pour lui demander de m’héberger. Il lui avait expliqué la situation. Amandine avait tout de suite dit qu’elle acceptait de m’héberger. Elle se chargeait de faire passer le message à sa maman.

Béatrice avait vite préparé mes affaires dans un sac. Pendant ce temps-là Jacques a remercié Julien pour être venu nous avertir de la situation. Julien n’en voulait pas à Jacques d’être mon petit ami. Julien avait semble-t-il déjà tourné la page. Moi je ne savais plus dire un mot, j’étais livide, j’étais comme hors du temps, suspendu à des fils tel un pantin !

Julien et sa maman nous avaient embrassés, Jacques et moi, avant de quitter les lieux. J’avais vu dans le regard de Julien une forme d’inquiétude. Il se faisait du souci pour moi.

Jacques et moi nous étions montés dans la voiture de Béatrice. Nous nous rendions directement chez Amandine. Durant le trajet je me posais un tas de questions. Comment faire pour vivre, aller à l’école, voir maman et ma sœur, je ne savais plus où j’en étais !

Nous étions enfin arrivés chez Amandine. Nous n’avions même pas eu besoin de sonner, Amandine ouvrait la porte avant même que nous soyons descendus de l’auto. A mon arrivée sur le pas de la porte Amandine m’avait pris dans ses bras. Elle m’enlaçait et m’étreignait.

La maman d’Amandine arrivait sur le pas de la porte. Elle nous fit tous renter. Amandine lui avait expliqué la situation et elle avait directement accepté de m’héberger. Béatrice avait apporté quelques précisions.

Jacques aurait bien voulu rester avec moi chez Amandine, mais il était plus sage pour moi qu’il soit présent chez lui si mon père venait pour tenter de me trouver. Jacques quittait la maison d’Amandine, non sans m’avoir embrassé et recommandé de ne pas faire de bêtise, et qu’il tenait à moi, il m’aimait.

J’étais assis dans un fauteuil du salon. Amandine parlait avec sa maman dans la cuisine. Je pouvais quand même entendre ce qu’elles disaient.

Aman :  Merci maman, merci d’avoir accepté d’héberger Phil. Tu sais il en a déjà beaucoup vu, je te l’ai expliqué.

M.Am :  Oui Amandine, quand je vois dans quel état il est, je n’ose imaginer ce qu’il a enduré.

Aman :  Tu vois, Phil est un ami, un très bon ami pour moi. C’est un garçon si gentil et toujours prêt à rendre service. Alors c’est à moi de l’aider maintenant.

M.Am :  Oui, tu as raison. Et puis, je ne veux rien dire, mais on voit que Jacques est super amoureux de Phil.

Aman :  Oui, je le sais. Ils vont très bien ensemble. Ils savent se tenir et je t’avoue que je les trouve craquants !

M.Am :  Bon ce n’est pas tout, comment va-t-on s’organiser pour la nuit.

Aman :  Maman, on ne peut pas laisser Phil seul, j’ai peur qu’il ne fasse une bêtise.

M.Am :  Oui tu as raison, mais s’il fallait il pourrait aller dans la chambre d’ami avec toi.

Aman :  J’y avais pensé, mais je n’osais pas te le demander. J’aime bien Phil en tant qu’ami, mais c’est tout ; ne t’inquiète pas, je sais que Phil saura me respecter.

M.Am :  Pour moi c’est bon, je te fais confiance.

Je n’avais pas entendu la suite de la conversation entre Amandine et sa maman, je m’étais un peu assoupi.

Alors que j’étais chez Amandine, Julien s’était rendu avec Fanny, sa maman, à la maison, soit chez maman. Une fois devant la maison ils s’étaient présentés à maman.
Maman connaissait Fanny, donc en voyant cette dernière accompagnée d’un jeune-homme, qu’elle avait déjà entrevu, maman s’était demandé ce qu’il se passait. Delphine qui était également présente, elle avait soudain prit peur.

Del :  Bonsoir Fanny, il y a quelque chose qui ne va pas avec Stéphanie.

Fan :  Non Delphine, il n’y a rien avec Stéphanie, je suis ici avec Julien parce que je devais vous prévenir d’une chose assez grave.

Del :  Oui, mais de quoi s’agit-il.

Fan :  Julien dis ce que tu as vu l’autre jour et ce qu’il s’est passé ce soir.

Jul :  Bien voilà, l’autre jour j’avais suivi Phil et Jacques jusqu’à chez lui, soit chez Jacques. Je savais donc où Phil allais depuis que nous avions eu un différent. Bref ce soir le papa de Phil est passé à la maison, il cherchait Phil. Maman et moi avions dit que nous ne savions pas où il était. Comme j’avais appris ce qui s’était passé avec Phil par ma sœur Stéphanie, j’ai tout de suite expliqué à maman qu’il fallait prévenir Phil que son père le cherchait. Nous étions donc allés le prévenir chez Jacques. Et delà Phil est allé ce soir chez Amandine, une copine de sa classe. Voilà

Del :  Ah, non ce n’est pas possible. Maman tu te rends compte papa est encore à la poursuite de Phil.

Mam :  Merci de m’avoir prévenue, merci Julien, tu as fait ce qu’il fallait.

Del :  Julien, tu embrasses Stéphanie pour moi.

Jul :  OK, tu me tiens au courant pour Phil. Ah oui, au fait il avait une feuille qui semblait contenir des adresses, je suppose que c’est pour rechercher Phil, c’est pour cela que Phil est chez Amandine, on pensait que son père irait chez ses copains plus tôt que chez une fille. Ça me fait mal de voir ce qu’il doit subir.

Del :  Merci Julien, merci. Oui, sans faute je te tiens au courant.

Maman avait directement pris le téléphone pour avertir la police. Il fallait que mon père ne puisse pas mettre la main sur moi. Les policiers avaient dit à maman qu’ils seraient présents en civil à l’entrée de l’école ce vendredi matin. Maman était rassurée et Delphine aussi.

J’avais été prévenu par la maman d’Amandine, car elle avait été contactée par maman. J’avais déjà un peu moins peur sachant que la police serait présente à l’entrée du bahut.

Amandine s’était assise à côté de moi. Elle m’avait pris la main et elle m’avait dit :

Aman :  Tu vois Phil, même Julien a pris ses responsabilités. Il aurait pu laisser les choses aller et s’en foutre, mais il a fait ce qu’il fallait. Bien sur ce ne l’excuse pas de t’avoir menti, mais je crois qu’il ne te veut aucun mal, bien au contraire, je pense qu’il veut rester en quelque sorte ton ami.

Moi :  Oui, c’est vrai ce que tu dis Amandine, il aurait pu me laisser dans la merde mais il ne l’a pas fait. Je crois qu’il s’en veut tellement de m’avoir fait du mal qu’il fait tout pour se rattraper.

Aman :  Tu vois tu n’es pas seul, il y des gens qui t’aiment et te veulent du bien.

Moi :  Oui, je sais, toi déjà, merci, merci pour tout.

M.Am :  Oh mais Phil, tu n’as pas à nous remercier, je suis certaine que si une amie ou un ami à toi avait des soucis, que tu serais le premier avec ta maman à lui venir en aide.

Moi : Oui, c’est vrai. Mais quand même merci.

Je m’étais levé et j’avais été embrasser la maman de mon amie Amandine. J’avais des larmes prêtes à couler, mais je me retenais. C’est Amandine qui pleurait. Je l’avais enlacée pour la remercier et la consoler. Amandine avait elle aussi peur de me voir encore plus mal. Amandine était une véritable amie sur laquelle je pouvais compter, je pouvais être compris et guidé par elle.

La maman de ma très chère amie nous avait proposé de manger un petit morceau pour ne pas rester l’estomac vide. Nous nous étions mis à table. A peine avions-nous commencé que le papa d’Amandine entrait dans la cuisine. Il salua son épouse, sa fille Amandine et puis en me regardant il dit :

P.Am :  Bonsoir jeune homme, tu dois être Philippe, ou plus tôt Phil, le grand ami d’Amandine. Elle nous parle souvent de toi. Ne t’inquiète pas, c’est toujours en bien.»

Moi :  Bonsoir monsieur, oui je suis Phil.

P.Am :  Bienvenue à la maison.

Moi :  Merci, c’est très gentil à vous de m’accueillir.

P.Am :  Pas de problème mon gars.

Nous avions continué à manger, sans parler de mes problèmes, mais de tout, de la vie en général. C’était une ambiance très familiale. J’avais alors appris que le frère aîné d’Amandine était à l’université et qu’il ne revenait qu’un week-end sur deux. Bref j’étais choyé comme si j’avais été un de leur fils. Cela me faisait chaud au cœur. J’en oubliais pour quelques instants l’enfer que je venais de vivre. En pensant à ça je m’étais mis à pleurer, je craquais, j’étais à bout.

Je fus étonné de voir que c’est le papa d’Amandine qui s’était levé et qui m’avait pris dans ses bras. Il me rassurait, il me parlait doucement comme un père doit le faire envers un de ses enfants pour le rassurer, pour montrer tout son amour. J’en avais été tout retourné.

Amandine s’était alors approchée de nous et m’avait susurré à l’oreille :

Aman :  Tu vois Phil, tu as encore un ami en plus pour te soutenir.»

P.Am :  Tu vois Phil, Amandine m’avait expliqué qu’un ami de sa classe, un très bon ami avait-elle insisté, avait des soucis. Elle m’a expliqué dans les grandes lignes ce qui se passait. Je sais donc ce que tu vis avec ton papa. Je comprends donc que tu es très mal. Tu es gay et cela te regarde. Pour moi tu es un ami de ma fille et elle a accepté ce que tu es, alors moi je l’accepte aussi. Puis, je vais te dire, ton orientation sexuelle ne regarde que toi et toi seul. Je te le dis une seconde fois, tu es et tu seras toujours le bienvenu ici, dans notre maison.

À la suite de ses paroles, je me suis une nouvelle fois effondré en larme. Si je pouvais avoir un père comme le papa d’Amandine, que je serai heureux !
Amandine m’a pris dans ses bras en me disant que j’étais comme un frère pour elle.

Amandine m’avait réveillé, car je m’étais endormi dans le divan devant la télévision. Il était temps d’aller dormir.
Nous étions donc montés à l’étage dans la chambre d’ami. Jacques m’avait prêté un pyjama au cas où il fallait en porter chez Amandine. Il avait bien fait car Amandine m’avait expliqué qu’elle allait partager le lit avec moi. J’avais une certaine appréhension, mais ça allait le faire. Amandine me laissait la salle de bain le temps que je me change et que je me lave les dents. J’avais pris place dans le grand lit de la chambre d’ami. Amandine ayant fini elle aussi de se rafraîchir était venue me rejoindre.
Je ne savais comment faire, il fallait que je prévienne Amandine que cela m’arrivait de me pisser dessus, au lit, à la suite des événements. J’avais pris mon courage et en me tournant vers elle j’avais dit :

Moi : Amandine, il faut que je te dises quelque chose. Ce n’est pas facile, mais il faut que tu saches que depuis peu je …je refais ...

Aman :  Phil, tu veux dire que tu refais pipi au lit.

Moi :  Oui Amandine, oui ça m’est encore arrivé la nuit passée.

Aman :  Phil, je ne sais que te dire, si ça arrive et bien tant pis !

Moi :  Mais tu sais j’ai honte, j’ai honte de moi.

Aman :  Mais Phil, il ne faut pas, tu n’en peux rien. C’est à la suite de tout ce qui t’es arrivé. Je le comprends très bien et je ne te jugerai pas si ça t’arrive de mouiller le lit.

Moi :  Merci Amandine, tu es super pour moi. Tu es vraiment mon amie.

Aman :  Bonne nuit Phil. Dors bien.

Moi :  Merci, bonne nuit à toi aussi Amandine

Nous nous étions embrassés sur la joue.

Je m’étais endormi assez vite. Puis vers les deux heures du matin j’avais été réveillé par Amandine. Je faisais un cauchemar. Juste à temps, car j’avais déjà laissé passer un jet d’urine et ainsi mouillé le devant du pantalon de pyjama. J’avais pu arrêter ma miction.

J’avais vite été aux toilettes pour finir d’uriner. J’étais revenu dans la chambre, mais je devais ôter le pyjama mouillé. J’avais alors pris un boxer dans mon sac. En tournant le dos à Amandine, je m’étais changé. Je lui avais montré mes fesses. Une fois de retour dans le lit, j’étais rouge pivoine. Puis Amandine m’a dit :

Aman :  Tu sais que tu as de belles fesses !

Moi :  Oh, arrête, c’est gênant.

Aman :  Tu sais Phil, pour moi tu es un très beau garçon, puis c’est ton choix, tu n’aimes que les garçons. Alors je sais que tu me respecteras. Bon, il faut se rendormir.

Le reste de la nuit s’était déroulé sans problème.

Au matin Amandine m’avait fait un large sourire. Je le lui ai rendu. Amandine était pour moi comme une bouée de sauvetage à laquelle on peut se raccrocher. Elle était plus qu’une amie pour moi, elle me comprenait et elle m’était de très bons conseils.

Je repensais à ce que je lui avais demandé, soit de se faire passer pour ma petite amie auprès de mon père. Si cela avait été fait, dans quelle histoire elle aurait, elle aussi été impliquée. J’avais pris mes responsabilités. J’avais dit être homo à mon père, mais surement pas de la meilleure des façons. Bon le mal était fait et j’en payais le prix fort. Mais je pouvais toujours regarder Amandine en face, je l’avais respectée en tant qu’amie.

Bon, nous nous étions levés. Amandine m’a dit d’aller dans la salle de bain et de prendre une bonne douche. Je m’étais déshabillé et j’étais entré dans la douche.
Puis la porte de la salle de bain s’était ouverte. C’était Amandine qui entrait. Elle était nue. Elle m’avait rejoint dans la grande douche italienne. Amandine était belle à croquer. Mais bon je n’allais pas bander pour elle. Amandine me demandait si cela ne me dérangeait pas. Bien sûr que non lui avais-je répondu en ajoutant que j’avais déjà vu ma sœur, nue, régulièrement. J’avais ajouté que nous nous baignons nus dans la piscine à la maison. J’avais aussi dit que nous faisions du naturisme durant l’été.
Amandine m’avoua qu’elle aimerait elle aussi se baigner nue. Je lui avais dit qu’elle était alors la bienvenue à la maison après que tout ce soit calmé et bien sûr quand il ferait beau, lors de l’été prochain.

Une fois la douche terminée nous nous étions séchés. Je m’étais habillé et j’étais descendu pour aller au petit déjeuner. La maman de mon amie Amandine nous attendait. Finalement Amandine était arrivée cinq bonnes minutes après moi.
Nous avions mangé de bon appétit sans retenue.

Puis il fut l’heure d’aller à l’école. Je ne savais que penser, je n’avais pas envie d’y aller. Je ne voulais plus tomber sur mon père puis la police serait présente. Mais je ne voulais pas tomber non plus sur Jean !
Amandine m’a dit qu’elle serait près de moi et qu’elle avait appelé Jacques et Joseph pour leur demander de m’attendre à l’entrée du bahut pour que je sois entouré de mes amis.



Re : JULIEN (ado - gay) - Lange128 - 10-08-2020

Merci [member=19]Philou0033[/member].

Ça se complique et ça devient presque un roman policier, avec le père qui poursuit son fils.

Et en plus Amandine qui doit être tombée amoureuse de Phil, même si elle sait qu’il est gay. Elle profite de le mater sous la douche. C’est peut-être le premier garçon qu’elle voit nu et elle est curieuse, normal, à cette époque il n’y avait pas internet pour trouver des photos.

Beaucoup de suspense en attendant la prochaine suite.

Je t’embrasse.
Daniel,