Récits érotiques - Slygame
GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Version imprimable

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Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

CHAPITRE LII

''Caedite eos. Novit enim dominus qui sunt ejus''


- Tu es donc au service du Duc ? demanda Oli'.
- Oui, en quelque sorte...
- Et tu recherches le comte. Il est vrai que, d'après ce que j'ai entendu dire, la prime pour sa capture est conséquente...
- Ce n'est pas pour la prime que je le recherche. C'est plus compliqué que ça...
- C'est à dire ?

Burydan hésita. Mais, et il ne savait pas pourquoi, il sentit qu'il pouvait faire confiance au marchand. Et il lui raconta tout, le chantage du Duc, sa vie et sa liberté en guise de prime...

- Je vois, dit Oli'. Es tu sûr que le comte soit toujours à Brittania ?
- Pratiquement, oui.

Oli' hocha la tête et leur resservit deux verres d’hydromel.

- Réfléchissons, reprit le marchand, le comte est l'ennemi du Duc et veut le renverser, n'est-ce pas ?
- Oui.
- Et il se cache en Brittania ?
- Oui.
- Et aucun chasseur de prime ne l'a trouvé depuis plus de deux ans ?
- Non.
- Donc il doit être caché dans un endroit où il est sûr de ne pas être dénoncé, toujours d'accord .
- Oui. Mais où ?
- Tu n'as pas une petite idée ?
- Euh... malheureusement non...
- Réfléchis... un endroit où il ne sera pas dénoncé... un endroit où les ennemis du Duc peuvent se réfugier... un endroit où on hait Galbatorix...

Burydan réfléchit et se rappela un passage du journal de son maître.

- Alméria, dit-il. Alméria la sanglante...

Oli' sourit.

Quand Galbatorix s'était autoproclamé Duc, trois barons le traitèrent d'usurpateur et rassemblèrent une grande armé de mercenaires pour marcher sur Ank'Arat.

Mais le Duc avait le soutien des soldats. Et lorsque les barons arrivèrent devant les murs de la capitale, ils se retrouvèrent face à l'armée ducale. Le combat s'engagea. Les mercenaires se battirent vaillamment, mais ils étaient à un contre cinq. Et ils furent tous taillés en pièces. Les barons et le peu de soldats qui leur restait fuirent et se réfugièrent à Alméria.

Alméria était dirigée, à cette époque, par le comte Wilhelm de Bats. Son ancêtre, général des armées de Carlus Magnus, avait soutenu le conseiller de l'empereur lorsqu'il voulu devenir Duc. En reconnaissance, le tout nouveau maître de Brittania lui donna Alméria, grand port de la Côte des Épées, ainsi que la province qui l'entourait, et Alméria obtint même le statut de ville franche, le comte y édictant ses propres lois et le Duc n'ayant aucun droit sur cette cité.

Le comte Wilhelm détestait Galbatorix, pas assez ''né'' pour lui, et il accueillit donc les trois barons et le reste de leur armée et leur offrit sa protection. Mais il savait que le Duc n'allait pas en rester là, et se prépara donc à l'affrontement inévitable.

Et en effet, Galbatorix, apprenant que les barons renégats s'étaient réfugiés à Alméria, envoya un émissaire au comte de Bats pour lui demandé de les lui livrer. Il refusa, arguant qu'ils étaient ses invités et qu'ils pouvaient rester à Alméria aussi longtemps qu'ils le désiraient.

Le Duc, furieux, décida d'assiéger Alméria. Il déploya son armée tout autour de la ville, ravageant la province au passage.

Mais Alméria était un port. Aucun risque de manquer de nourriture. Le Duc essaya bien un blocus maritime et, pourquoi pas, un débarquement par le port, mais les défenses de celui-ci et les marins almériens mirent en échec sa tentative. Et les citernes de réserve d'eau douce étaient pleines à ras bord.

Le siège dura de longs mois et toutes les tentatives pour abattre les hautes murailles d'Alméria échouèrent.

Un soir, un homme sortit en secret de la vile et demanda à voir le Duc. Il s'appelait Juda et proposa un marché à Galbatorix : étant gardien d'une des portes de la cité, il permettrait à l'armée ducale d'entrer en échange de la vie sauve pour lui, sa femme et ses deux enfants, et d'une grande quantité de pécunes. Le Duc accepta.

Le lendemain soir, la porte fut ouverte et l'armée du Duc entra dans la ville.

Pendant trois jours et trois nuits ce ne fut que massacres, viols et pillages. Les soldats, frustrés d'avoir dû patienter des mois avant d'entrer dans la ville se déchaînèrent. Les ordres du Duc étaient simples : le comte, les barons et leurs familles vivants, les autres...

Sur les 3500 habitants que comptait la ville, 200 survécurent au massacre, certains se cachant dans les caves, sous des légumes ou des fruits pourris, d'autres, aux premiers échos du massacre, montant dans des bateaux et fuyant vers la mer. Quand ils revinrent, ils virent l'horreur de la furie des soldats. Tous les hommes, femmes, enfants et vieillards avaient été égorgés ou éventrés et jetés sur le pavé. Un des survivants dit que les rues ruisselaient carrément de sang. C'était depuis ce jour que la ville était appelée ''Alméria la sanglante''

Les trois barons rebelles et le comte furent jugés, condamnés à mort pour trahison et sédition et décapités, leurs biens confisqués et leurs familles bannies de Brittania.

Juda, quant à lui, ne pu profiter de ses biens si mal acquis : le Duc le fit pendre, en disant qu'il haïssait les traîtres, et sa femme et ses enfants furent vendus comme esclaves.

Alméria était tombée dans les possessions du Duc. De nouveaux habitants s'y installèrent. Mais, comme si la cité, qui avait vue trop d'horreur commises par les armées ducales, imprégnait les esprits, les Almériens détestaient viscéralement tous ceux qui appartenaient au Duc, les miliciens eux-mêmes sortant rarement de leur poste, étant constamment insultés, conspués et parfois même molestés.

Si un homme, recherché par le Duc, voulait se cacher, Alméria était le meilleur endroit de tout Brittania.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

CHAPITRE LIII

''At spes non fracta''



- Cela ne m'avance guère, dit Burydan, personne à Alméria ne parlera. Et surtout pas s'ils comprennent que je suis un chasseur de prime.
- Ça, c'est sûr, dit Oli'. Mais, les dieux soient loués, tu me connais...

Burydan leva un sourcil interrogateur et Oli' sourit.

- As-tu l'avis de recherche sur toi ?

Burydan acquiesça et tendit le papier au marchand. Celui-ci tira sur un cordon qui pendait le long du mur. Quelques secondes plus tard un garçon de 12 ou 13 ans se présenta dans l'arrière-boutique.

- Mon ami, je te présente Néville, mon fils et commis. Il est très doué en dessin. Néville, veux-tu bien copier ce dessin ?

Le garçon opina, s'assit devant un écritoire et, en tirant une petite langue rose, se mit au travail. Après un petit moment il tendit la copie à son père. Oli' le montra à Burydan et celui-ci dû admettre que le garçon avait fait un excellent travail.

- Merci mon petit. Appelle Justin, veux-tu...

Quelques minutes plus tard un homme, grand et habillé comme un cavalier apparut.

- Vous m'avez demandé, patron ?
- Oui. Burydan, je te présente Justin, mon meilleur chevaucheur que j'envoie chercher des articles dans tout Brittania. Dans tout Utopia, même. Justin, apporte ceci à notre ami Hongar, à Alméria, et demande lui de te donner toutes les informations sur cet homme. Combien de temps te faut-il ?

Justin réfléchit et dit :

- Six jours au moins...
- Très bien. Et bien pars dés aujourd'hui.

Justin acquiesça et sortit.

- C'est qui Hongar ?
- Un homme avec qui je travaille et qui habite Alméria. Si le comte s'y trouve, il le saura à coup sûr et, à moi, il me le dira.
- Comment te remercier ?
- Attends d'abord de savoir si notre intuition est bonne. Ensuite tu pourras me vénérer comme un dieu vivant.

Oli' et Burydan rirent et le chasseur de prime prit congé.

Il rentra à son auberge et alla directement à l'écurie. Raven y était en train de s'occuper des chevaux de deux nouveaux clients, preuve que la nouvelle de la mort d'Alvin le Cruel avait déjà fait son chemin.

Burydan entra de le box d'Arion :

- Salut mon grand, regarde ce que j'ai pour toi.

Il lui montra le fameux harnais. Il le lui passa sur la tête. Le cheval renâcla bien un peu, mais quelques mots de la voix la plus douce de Burydan suffirent à le calmer. Une fois qu'il fut harnaché, Burydan le sella et le sortit de l'écurie.

- Bien, voyons si ça marche.

Il mit le pied à l'étrier et s'installa sur la selle. Il fit avancer Arion au pas. Il comprit très vite comment fonctionnait le harnais et réussit à diriger son cheval sans problème. Il sortit de la ville et croisa Rocco, le maréchal ferrant, qui n'en crut pas ses yeux. Arrivé dans les bois, Burydan se pencha vers Arion et dit :

- Qu'en pense-tu ? Au trot ?
- Pffrt...

Ils partirent donc au trot puis, passant dans une grande prairie, mirent même au galop. Burydan pouvait enfin monter son sublime cheval noir et Arion semblait heureux de pouvoir enfin se dégourdir les pattes.

Ils rentrèrent, Burydan s’occupa lui-même de son cheval, sous le regard vert de Raven, qui semblait plus intéressé pas les fesses de Burydan que par la manière dont il brossait son cheval. Il dîna et alla se coucher.

Burydan n'arrivait pas à dormir. Cela faisait une heure qu'il se tournait et se retournait dans son lit.

- Six jours, murmura-t-il. Six jours céans. Pour rien, si ça se trouve...

Il ne savait pas si le comte se terrait vraiment à Alméria. Mais c'était sa meilleure piste. Non, pas la meilleure, la seule...

- Qu'est-ce que je vais faire ici pendant six jours ? Si au moins j'avais un peu de... compagnie...

Mais il savait que dans les petites villes comme Malienda, les prostitués étaient rares. Il commença à penser à Raven. Bordel qu'il était beau ce mec. Il repoussa le drap et caressa sa poitrine d'une main pendant qu'il saisit son sexe de l'autre et fit de lents mouvements de va et vient, en fermant les yeux et en repensant au beau palefrenier. Mais ça ne lui suffit pas.

- Il faut que je le vois, j'ai trop envie de lui.

Il se leva et s'habilla. Il mit une tenue qu'il utilisait pour les exercices : chemise à manches courtes, qui laissait voir ses énormes biceps et moulait son torse puissant, un pantalon court qu s'arrêtait au dessus du genou, galbant ses cuisses musculeuses, et des chaussures de toile.

Il descendit silencieusement les escaliers qui menaient à la grande salle. Il tendit l'oreille. Pas un bruit. Il était passé minuit et les clients devaient être couchés ou partis. Et, en effet, la grande salle était vide. Il s'avança et entendit des gémissement qui venaient de l'arrière-salle. Il se faufila et entrouvrit la porte.

Toinon, nue et couchée sur une table avec, entre ses cuisses, le corps, nu également, de Tarkan qui la besognait avec entrain. ''voilà pourquoi la mignote n'aguiche pas le client'' se dit-il.

Il laissa les tourtereaux à leur occupation et prit la porte qui menait à l'écurie.

Raven habitait dans une petite chambre qui jouxtait son lieu de travail. C'était assez peu commun, mais Tarkan était un bon patron. Il fournissait à Raven le gîte, le couvert et quelques pécunes. ''Et à Toinon un peu plus'' pensa-t-il en souriant.

Il frappa à la porte de la chambrette de Raven et colla son oreille à la porte. Pas un bruit. Il frappa de nouveau un peu plus fort et la porte s'entrouvrit. La belle petite gueule de Raven apparut, les beaux yeux verts encore ivres de sommeil.

- Qu'est-ce... qu'est-ce qui se passe ?
- Salut Raven, je peux entrer...
- Oh, c'est vous... c'est que... c'est que je suis tout nu...
- Raison de plus...

Raven rougit et ouvrit la porte en grand et Burydan entra.





Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

CHAPITRE LIV


''Amor omnibus idem''




Petite chambre proprette aux murs blancs. Une table et quatre chaises, des étagères, un lavabo, un poêle et un grand lit avec deux tables de chevet. Raven était plutôt bien installé.

Burydan se retourna alors que Raven était en train de refermer la porte et il se figea. Il avait imaginé que son beau palefrenier avait un petit corps fluet et fragile et en fait... pas du tout. Ce que dissimulait ses vêtements amples étaient un dos bien charpenté, une belle chute de reins et un beau petit cul tout rond, musclé et bien rebondi. Et quand Raven se retourna, le côté face était encore plus attirant que le côté pile. De beaux biceps bien développés, des pectoraux extrêmement bien dessinés, un ventre plat où les muscles abdominaux commençaient à saillir, des jambes fuselées et des cuisses musclées avec, entre elle, une belle bite, d'une très belle taille au repos, qui pendait mollement et que Burydan rêvait de voir s'ériger.

Raven était intimidé. Burydan, après son examen minutieux de cette belle anatomie, s'approcha lentement. Il entendit la respiration du palefrenier s'accélérer. Il avait envie de se jeter sur lui et de le prendre comme une bête contre la porte de sa chambre. Mais il se brida.

''Je vais passer six jours au moins ici. Donc cinq nuits... et si je le baise comme j'ai baisé tous les autres, il n'y reviendra plus, c'est clair. Or j'ai envie de passer ces cinq nuits avec lui. De profiter de ce beau corps pendant cinq nuits. Il faut que j'y aille tout doucement. Que je sois tendre. Du moins, si je me rappelle comment on fait...'' se dit-il.

Arrivé devant Raven, il lui caressa doucement la joue et fourragea ses doigts dans les beaux cheveux de cuivre. Il approcha son visage de celui de son petit mec et leurs lèvres se frôlèrent, puis se butinèrent avant de s'accoler. Les bouches s'entrouvrirent et les langues partirent à la recherche l'une de l'autre. Elles se trouvèrent, se titillèrent timidement, puis se caressèrent avant de s'emmêler. Le baiser fut long et langoureux.

Burydan saisit Raven par les hanches et le fit se retourner, les mains en appui contre la porte. Il se colla à son dos et avança le bassin vers l'avant. Il voulait que Raven sente la formidable érection que la vue de son corps nu avait déclenché en lui. Il embrassa son petit mec dans le cou et dit, d'une voix rauque :

- J'ai envie de toi. Tu sens à quel point j'ai envie de toi ?

Raven gémit quand Burydan attira un peu plus ses fesses vers son entrejambe.

- Moi aussi j'ai envie de toi. Depuis la première seconde où je t'ai vu. Mais... doucement, hein... c'est... c'est ma première fois...

Burydan resta interdit. Il murmura :

- Tu... tu es... vierge ?
- J'ai déjà... avec des filles... souvent même... mais jamais avec un... homme...
- Oh, dit Burydan. Tu es... tu es sûr d'en avoir vraiment envie ?

Raven tourna la tête et sourit. Il prit l'une des mains du chasseur de prime et la posa sur son sexe. Et la dureté et la raideur de celui-ci ne laissaient aucune équivoque sur le fait que oui, il en avait envie...

Burydan le retourna et l'embrassa encore et encore.

- Quel âge tu as ? demanda Burydan.
- 19 ans.
- Ce que tu es beau. Allonge toi sur le lit bébé.

Il ne savait pas pourquoi le ''bébé'' lui avait échappé. Il était à peine plus âgé que Raven. Et le physique du garçon ne s'y prêtait guère. Certes, il était moins musclé que lui, et de loin, mais il n'avait rien d'un petit minet tout fluet. Burydan ne savait pas... peut être cette petite lueur d'anxiété dans ses yeux... ça le rendait tellement... fragile.

Raven s'allongea sur le dos et regarda Burydan. Celui-ci enleva sa chemise d'un mouvement ample et vit les yeux verts briller à la vue de ses muscles. Il enleva ses chaussures puis laissa tomber son pantalon. Il n'avait pas mis de sous-vêtement et sa queue était déjà bandée à fond en imaginant tout ce qu'il allait faire à Raven.

''Calme toi, se dit-il, c'est sa première fois, vas-y doucement.''

Il s'approcha du pied du lit et dit :

- Écarte les cuisses.

Raven obéit.

- Bon garçon.

Burydan se mit à genoux entre les jambes de Raven et se laissa tomber en avant. Le palefrenier se prépara au choc mais son beau mâle se rattrapa sur les avant bras. Il se pencha en avant et ils s'embrassèrent passionnément.

Ils étaient corps contre corps, peau contre peau, ventre contre ventre, sexe contre sexe. Burydan commença à faire onduler son bassin et à se frotter contre Raven. Et il adorait entendre son petit mec gémir à chaque fois que leurs glands se frôlaient. Leurs queues dures et gonflées se câlinèrent, se caressèrent et se mignonèrent. Leurs corps brûlants de désir se couvrirent d'une fine pellicule de sueur, rendant leur frottement encore plus onctueux. Cette odeur de mâle en rut grisa les sens de Burydan et il se mit à embrasser Raven encore plus passionnément et à intensifier ses déhanchements lascifs.

Burydan embrassa le cou mollet de Raven et arrêta ses va et vient. Il avait tellement envie de son petit mec que le simple frottement de son corps contre le sien n'allait pas tarder à le faire jouir. Et il avait envie de plus... tellement plus.

Il grignota la mignonne petite oreille de Raven et susurra :

- Retourne toi, bébé, allonge toi sur le ventre.

Burydan se dégagea des bras de son beau palefrenier qui s'allongea sur le ventre, la tête sur ses bras croisés.

Son bel étalon commença à le caresser lentement. Les épaules rondes et larges, le dos bien charpenté, la belle chute de reins, les fesses douces, fermes, musclées et bien rebondies, les cuisses musculeuses. Puis il remontait : cuisses, fesses, reins, dos, épaules. Il fit ce trajet suave un long moment puis se mit à caresser l'intérieur des cuisses, effleura les testicules de Raven du bout des doigts, ainsi que son périnée, et glissa sa main entre ses jolies petites fesses.

Le palefrenier gémit quand il sentit les doigts de Burydan caresser son petit trou, mais son beau mâle ne s'y attarda pas et continua à le caresser, glissant sa main entre ses fesses à chaque aller et à chaque retour.

Burydan, après un long moment de caresses de plus en plus sensuelles, se coucha de tout son long sur Raven, pectoraux contre dos, ventre contre reins. Il caressa ses épaules et ses bras et vint entremêlés ses doigts à ceux de son petit minet. Il se tortilla un peu pour que sa queue vienne se nicher entre les deux globes charnus et commença à faire des va et vient, frottant son érection phénoménale contre le petit trou échauffé de Raven. Celui-ci se mit à gémir encore plus fort.

Burydan désemmêla ses doigts et embrassa Raven sur la nuque, sur les épaules, sur le dos, sur les reins. De gros baisers mouillés accompagnés de coups de langue. Arrivé aux fesses, il les contempla un instant, les caressa, les embrassa, les lécha et les mordilla doucement, encore et encore, les écartant par degré avec ses pouces.

Enfin... Burydan avait enfin sous les yeux le petit œillet de Raven, marron clair, tout fripé, qui n'attendait plus que sa langue pour s'ouvrir.

Burydan laissa couler de longs filets de salive dans le sillon. Le liquide visqueux slaloma dans le lit de cette rivière, s’amoncela sur le petit cratère onctueux, y formant comme un petit lac, et, ce lac débordant, le cours repris sa course. Burydan plongea en avant et lécha la raie de bas en haut, puis de haut en bas, encore et encore, prenant soin de buter sur l'ouverture à chaque passage, arrachant des petits couinements à Raven.

Une fois le sillon bien lubrifié, Burydan s'attarda sur la pastille. D'une langue baveuse il la lapa, la lécha et la pourlécha, lissant avec application tous les plis et replis jusqu'à ce qu'apparaisse la chair rose tendre. Il la contempla un instant et, bien qu'il crut ça impossible, il banda encore plus fort. Il se jeta sur l’œillet comme un affamé et s'en délecta littéralement.

Raven gémissait en continu et émit un petit hoquet de surprise et un long feulement de plaisir quand la pointe de la langue de Burydan pénétra dans son antre inviolé. Son beau mâle fit aller et venir sa langue et Raven gémit :

- Oh, par les dieux, pourquoi on ne m'a jamais fait ça avant...

Burydan sourit. Il recula sa tête, lécha son majeur, le tartina d'une bonne couche de salive et l'appuya sur le petit trou entrouvert. La première phalange entra et le cul de Raven se convulsa contre cet intrus. Burydan ne bougea plus. Il attendit que Raven se détende. Ce qu'il fit. Deux phalanges... et enfin le doigt tout entier était en lui. Burydan le fit aller et venir un long moment et arracha un nouveau hoquet de surprise quand un doigt devint deux. Il fit des mouvements de ciseaux pour bien ouvrir le petit trou et le préparer à recevoir sa grosse queue.

Il se remit à genoux. L’œillet de Raven resta entrouvert et Burydan cracha dans sa main. Il tartina copieusement sa bite de salive et approcha son gland gonflé du petit trou puis se figea.

Il avait envie de son petit mec, certes, mais il décida de lui donner un petit plaisir avant de le prendre. Il voulait non seulement lui montrer à quel point les préliminaires avec un homme pouvaient être bons, mais surtout il le voulait excité comme jamais, à la limite de le supplier de le baiser... non, pas le baiser, de lui faire l'amour...


Il se remit à genoux et dit :

- Retourne toi bébé.

Raven obéit, comme toujours. Burydan sourit et se coucha sur le côté, relevé sur un bras. Il caressa les pectoraux gonflés, en dessina le contour du bout des doigts, le ventre chaud et la bite dure de son petit minet. Il la flatta, prit les couilles dans la paume de sa main et les fit rouler. Il prit un oreiller, le plia en deux et le mit sous les reins de son petit mec. Il se coucha entre ses cuisses et contempla sa queue. ''Décidément, se demanda-t-il, qu'y a-t-il de plus beau qu'un sexe de garçon ?''. La bite de Raven était d'une belle taille et plutôt épaisse. Il avait un gros gland replet, et ça plaisait à Burydan. Il n'avait jamais aimé les gland qui étaient dans la prolongement de la hampe, il préférait les glands bien marqués, ronds et joufflus. Un peu comme le sien.

Il se pencha vers les belles couilles de Raven et commença à les lécher. Il fut un peu gêné par les poils, de la même couleur que les cheveux, qui encadrait le sexe et les testicules, mais prit sur lui, car les gémissements que Raven se mit à pousser l'excitèrent de nouveau. Une fois ses couilles bien léchées, il mit sa langue à la base de la queue de son petit mec et la lécha sur toute sa longueur, recueillant une petite goutte translucide qui en perlait. Petit couinement de Raven quand la langue de Burydan toucha son méat.

La langue fit le tour du gland et Burydan étala sa salive le long de la queue. Raven le regardait faire, yeux luisants de désir et bouche entrouverte. Burydan sourit et avala le gland en une bouchée.

- Oh ! dit Raven.

Burydan commença à lécher le gros fruit mûr avec application, enroulant sa langue tout autour, en laissant ressortir une moitié avant de l'aspirer de nouveau en serrant bien les lèvres. Raven se tortillait de plaisir en gémissant. Son beau mâle avala un pouce supplémentaire et revint sur le gland, puis deux pouces et trois et ainsi de suite jusqu'à ce que...

- Oh putain !

Burydan venait de le prendre, entièrement, en gorge profonde, les lèvres bien serrées à la racine de la belle queue.

Gardant le plus longtemps possible la bite de Raven au fond de sa gorge, Burydan appuya son doigt sur le petit trou de son petit mec. Le cul s'évasa et le laissa pénétrer. Il le doigta ainsi, en calant ses mouvements de poignet sur ses hochements de tête.

Raven gémissait comme un perdu. Les deux plaisirs de se faire sucer et doigter étaient divins. Alternant les rythmes et la profondeur de la fellation et des allers et retours de son doigt, Burydan le menait de plus en plus près du Tiantang. Burydan fouilla le cul de Raven et trouva enfin ce qu'il cherchait. Une petite protubérance du muscle, de la forme d'un faba (1). Il attarda son doigt sur cet endroit précis et continua à sucer son petit mec comme un affamé, comme si sa vie en dépendait.

Raven était en transe et criait comme un damné. Le doigt et la bouche de Burydan déclenchaient en lui des vagues de plaisir inouïs. Il se mit à crier encore plus fort :

- Aaaaahhhh !... oh oui... oooohhhh ouiiiiii !!.... encore.... oh, encoooore... aaaaaaaahhhh !! aaaaaaaaahhh aaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh !

Burydan fut surpris de sentir le sperme de Raven gicler dans sa bouche. ''Et merde, se dit-il, j'ai été trop loin''.

Il hésita une fraction de seconde, puis, sachant que c'était de sa faute après tout, avala le foutre de son petit mec une fois... deux fois... trois fois... la quatrième salve était un peu moins abondante, et il l'avala aussi. Il suça Raven encore un peu, pour prolonger son orgasme au maximum, puis retira son doigt des confins du corps de son petit minet et ressortit sa bite de sa bouche. Il en lécha les dernières traces de sperme avec application.

Raven, les yeux fermés, savourait les répliques du plus phénoménal orgasme qu'il ait jamais connu. Il rouvrit les paupières. Burydan, a genoux au dessus de lui, les jambes de part et d'autre de son torse, se branlait.

- Ouvre la bouche bébé.

Raven ouvrit la bouche et tira la langue.

- Bon garçon, dit Burydan en souriant.

Ses mouvements de poignet devinrent frénétiques et il jouit dans un rugissement.

Trois jets de sperme chaud vinrent strier la belle petite gueule de Raven, les reste s'écrasant sur sa langue et au fond de sa gorge. Il avala tout, faisant une petite grimace quand le liquide sirupeux et amer toucha ses papilles. Mais c'était pas aussi mauvais qu'il l'aurait craint. Et puis son beau mâle l'avait bien fait, lui, alors...

Sans même reprendre son souffle, Burydan se pencha vers lui, lécha les trois traînée de son propre foutre et emballa Raven à pleine bouche, mélangeant leurs langues et le goût de leurs spermes. Burydan présenta sa bite à son petit mec qui, en relevant la tête, la nettoya d'un langue agile et son bel étalon s'affala à côté de lui.


Raven se mit sur le côté, relevé sur un coude et dit :

- Je... je suis désolé...
- De quoi ?
- De... d'avoir... jouit... aussi vite... c'est que, ça faisait longtemps que j'avais pas... et puis ta bouche et ton doigt... j'ai jamais pris un plaisir pareil... c'était... mais je suis vraiment désolé... tu... tu m'en veux ?

Burydan sourit et attira son petit mec pour un baiser langoureux.

- Je ne t'en veux absolument pas... certes, j'aurais bien voulu m'occuper de ton petit cul avec ma queue, mais j'ai aimé te faire jouir, bébé... et puis, je suis encore là pour quelques nuits, alors, ce n'est que partie remise... tu ne perds rien pour attendre...
- Alors tu... tu reviendras ?
- Cette nuit même... et je te montrerai à quel point c'est bon d'avoir un homme en soi...

Raven sourit.

- Tu... tu restes... je veux dire... j'aimerais bien m'endormir contre ton corps... dans tes bras...

Burydan écarta ses bras musclés et dit :

- Allez, viens là...

Raven se colla à lui et mit sa tête dans le creux de son épaule.

- Descends un peu bébé...
- Quoi ?
- Mets plutôt ta tête sur mon pec, dans le creux de l'épaule, au bout d'un moment, ça fait un mal de chien...

Raven, en effet, avait déjà vécu cette expérience avec quelques filles et se rappelait de la douleur. Il descendit donc et plaça sa tête sur l'un des énormes pectoraux. Il caressa doucement le ventre bosselé de Burydan pendant que celui-ci lui caressait le dos.

La main de Raven s'arrêta et il s'endormit. Burydan referma ses bras sur lui, le serra un peu plus fort, et sombra à son tour dans les bras de Jordann Lev'Inn (2).









(1) Faba : plante annuelle ou vivace que l'on cultive pour ses gousses (faba vert) ou pour ses graines. Très semblable au haricot.


(2) Jordann : mythologie utopienne. Fils de Icélos, dieu du sommeil (fils de Kaos et de Nox) et de Nox, ou de Nox seule. Dieu des rêves à double visage. Lorsqu'il prend la forme d'un homme massif au cheveux blond et courts, il est appelé Jordann F'oxx, et donne des cauchemars. Lorsqu'il prend la forme d'un homme musclé, brun avec une barbe et aux deux bras et au pectoral droit tatoués, il est appelé Jordann Lev'Inn, et donne des rêves agréables, le plus souvent érotiques.





Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

CHAPITRE LV

''Post coitum''




Burydan se réveilla. Il mit quelques secondes à se rappeler où il était. Il regarda la montre horloge à côté du lit, il était 04h02.

Raven s'était retourné et dormait sur le ventre. Burydan se releva sur un coude, retira doucement le drap et regarda le corps nu de son petit mec. Bordel qu'il était beau... Et il ne pu se retenir.

Il caressa la nuque, les épaules larges et rondes, le dos noueux, la belle chute de reins, les fesses musclées et l'intérieur des cuisses. Puis remonta... et redescendit... encore et encore...

Raven se tortilla et gémit. Burydan retira sa main, mais son petit mec dit :

- Encore...
- Quoi ?
- Caresse moi encore...

Burydan sourit et reprit ses caresses.

Son palefrenier se retourna, le sourire aux lèvres. Les beaux yeux verts se plantèrent dans les yeux gris et il dit :

- Embrasse moi...

Burydan se pencha et lui déposa un petit poutoune sur les lèvres. Raven fit une moue adorable :

- Embrasse moi... vraiment...

Burydan sourit, se pencha, et lui donna un baiser passionné. Les corps se rapprochèrent, les jambes, comme les langues, s'emmêlèrent, les peaux se frôlèrent et les deux garçons s'enlacèrent.

Ils commencèrent à rouler l'un sur l'autre.

Quand Burydan prenait le dessus, il se glissait entre les cuisses de Raven, l'embrassait fougueusement et frottait son sexe contre le sien. Quand Raven prenait le dessus, il s'asseyait sur son beau mâle, se tortillait pour nicher la bite de Burydan entre ses fesses et, prenant appui sur les pectoraux massifs, se déhanchait lascivement.

Ils s'amusèrent ainsi un petit moment, sans cesser de s’embrasser. Puis, Raven se mit à embrasser Burydan dans le cou. Chaque baiser déclenchait d'agréables frissons dans son corps. Son petit minet descendit par degré, lécha les énormes pecs gonflés, mit un grand coup de langue dans le profond sillon entre les deux muscles, les dessina de la pointe de la même langue frétillante et happa un téton, le lécha jusqu'à ce qu'il durcisse et le suçota, le mordilla, le lécha de nouveau, passa au second, lui infligea les mêmes délicieux supplices, pour revenir au premier, faisant gémir son bel étalon.

Raven allait poursuivre son exploration quand Burydan releva le bras droit et, saisissant son petit minet de la main gauche par la nuque, il le dirigea vers son épaule. Le palefrenier leva un sourcil interrogateur :

- Lèche moi les aisselles bébé, ça me rend dingue.

Raven sourit. Rendre dingue Burydan, en voilà une bonne idée. Il se mit donc à laper consciencieusement l'aisselle droite de son beau brun, lentement, avidement. Il aimait ça en fait. Il aimait le goût de cette peau fine légèrement salée, et les gémissements rauques qu'il arrachait à son beau mâle à chaque lapement le grisait. Il délaissa l'aisselle droite, embrassa fougueusement Burydan et infligea les mêmes caresses humides à l'aisselle gauche.

Une fois les aisselles léchées, contre-léchées, pourléchées et brillantes de salive, il repartit à la découverte du corps massif, offert à ses pérégrinations lubriques.

Après s'être de nouveau occupé des deux petits tétons durs, il descendit vers le ventre bosselé. Tout en caressant les flancs de Burydan, il dessina le contour de chaque muscle avant de les lécher de toute la largeur de sa langue, tournoya autour du nombril et plongea à l'intérieur, arrachant un long gémissement de plaisir rauque à son bel étalon, qui creusa le ventre.

Après, il descendit encore et se retrouva face à la belle queue de son mâle. Elle était longue, bien épaisse, complètement décalottée sous l'effet de l'excitation, le gland bien marqué, replet et joufflu, et surmontait deux belles couilles, rondes et lisses.

Raven décida de s'occuper de celles-ci d'abord. Il joua avec de la pointe de son nez, huma à pleins poumons la petite fragrance musquée qui s'en dégageait, et commença à les lécher tout doucement. A chaque gémissement un peu plus fort de Burydan, il s'attardait sur l'endroit précis, avant de repartir à la recherche d'une autre zone sensible. Une fois les couilles brillantes de salive, il s'enhardit à en gober une et à la suçoter tendrement, pour ne pas faire mal à son beau brun. Il la berça de sa langue, la recracha pour se jeter sur l'autre, avant de revenir à la première, encore et encore. Burydan était en transe et gémissait comme un perdu.

Raven releva la tête et regarda son étalon. Yeux enfiévrés de désir et bouche entrouverte. Il sourit et commença à déposer de gros baisers mouillés sur la belle queue bandée à fond, de haut en bas puis de bas en haut, avant de la faire glisser entre ses lèvres.

Burydan arrêta de respirer quand il vit Raven laisser tomber de gros paquets de salive sur sa bite et l'étaler de sa main. Son petit mec prit la queue dans son poing, la regarda sous toutes les coutures et dit :

- Je n'ai jamais fait ça, mais je vais essayer de m'appliquer...

et il avala le gland joufflu.

Burydan ne put réprimer un :

- Oh putain !

et mit une main derrière la tête de Raven.

Le palefrenier, se rappelant comment Burydan s'était occupé de sa queue, fit pareil. Il prit soin de bien sucer son gland comme un gros fruit mûr, le laissait ressortir à moitié de sa bouche avant de le gober de nouveau en serrant bien les lèvres, enroulait sa langue autour, puis commença à avaler la queue tout doucement, pouce par pouce. Il releva ses yeux verts et vit Burydan le regarder faire, la respiration heurtée et les yeux écarquillés.

- Oh, bordel ! dit Burydan après un petit hoquet de surprise.

Raven venait de refermer ses lèvres sur la base de sa queue. Il venait de le prendre en gorge profonde et restait comme ça, comprimant son gland dans sa gorge, comme s'il avait fait ça toute sa vie.

Burydan tomba en arrière et laissa son petit minet sucer sa bite avec gourmandise, fourrageant des doigts dans les cheveux de cuivre pour accompagner ses hochements de tête.


Raven se laissa aller, variant les rythmes et la profondeur de la fellation, trouvant agréable de sucer cette colonne de chair épaisse, douce et palpitante. Et trouvant excitant les gémissements que poussait son beau mâle.

Celui-ci, d’ailleurs, attrapa les hanches de Raven et le tira vers lui. D'abord surpris, le petit minet comprit ce que voulait Burydan et se mit à quatre pattes au-dessus de lui. Il poussa un gémissement quand son bel étalon avala sa bite.

Ils se sucèrent mutuellement un long moment, rivalisant d'impétuosité et variant les rythmes pour retarder autant que possible l'orgasme qui n'allait pas tarder, le plaisir montant par degrés.

Le silence de la pièce n'était troublé que par les gémissements des deux garçons, étouffés par les beaux morceaux qu'ils avaient en bouche, quand soudain :

- Je vais jouir, je vais jouir !

Burydan essaya de retirer sa bite de la bouche de Raven, mais celui-ci s'accrocha à ses cuisses musclées et avala chaque giclées, sans en perdre une goutte. Son bel étalon prit à peine le temps de reprendre son souffle et se jeta de nouveau sur sa bite, le suçant comme un dingue, comme si sa vie en dépendait. Et...

- Je vais jouir, je vais jouir !

Raven essaya lui aussi de retirer sa bite, mais Burydan s'accrocha à ses belles petites fesses et avala tout sans, lui non plus, en perdre une goutte. Les deux garçons s'affalèrent l'un à côté de l'autre, tête bêche, et chacun nettoya d'une langue agile la queue de l'autre.

Une fois les respirations apaisées et les battements de cœur revenus à un rythme normal, Burydan se retourna, regarda Raven en souriant et se pencha vers lui pour une long baiser langoureux. Il enlaça son minet, puis roula pour que Raven se retrouve couché sur lui. Son mignon palefrenier nicha la tête dans son cou et Burydan le caressa longuement, les épaules, le dos, les reins, les fesses.

Décidément, Burydan adorait ça. Le câlins après l'amour. Il aimait évidemment les longs préliminaires, langoureux qui rendaient les corps brûlants de désir. Il aimait le coït à proprement parlé, sentir le plaisir monter petit à petit jusqu'à l'explosion des sens et cette vague de sensations délicieuses qui renversait tout sur son passage et noyait son cerveau. Mais il adorait les câlins. Cette façon de montrer à l'autre qu'on n'aime pas que ce qu'il a entre les cuisses ou entre les fesses, mais sa peau et chaque courbe de son corps.

Raven était au Tiantang. Les caresses de Burydan déclenchaient des vagues de frissons délicieux dans tout son corps. Et il adorait ça. C'était la,première fois de sa vie qu'on le caressait comme ça. Les filles qui avaient partagé sa coite ne l'avaient jamais caressé ainsi. Elles pensaient que les caresses n'étaient dues qu'à leur corps fluet et fragile. Les sottes ! Le ballet des mains chaudes de Burydan sur sa peau était divin, et Raven commença à soupirer de plaisir.

Il releva la tête, planta ses yeux verts dans les beaux yeux gris et se pencha. Les lèvres se frôlèrent, se butinèrent, s'accolèrent, les bouches s'entrouvrirent, les langues se cherchèrent, se trouvèrent, se titillèrent, se caressèrent et s'emmêlèrent langoureusement, pour se démêler et s'emmêler de nouveau, à la recherche d'une promiscuité inassouvissable.

Repu de caresses et de baisers brûlants, Raven gémit :

- Oh, il faut que je me lève... j'ai du travail...

Il se dégagea à regrets des bras musclés de Burydan et se dirigea vers son lavabo et entreprit une toilette appliquée.

Burydan, relevé sur un coude, le regardait faire. Que ce garçon était beau... il regardait chaque muscle rouler sous sa peau à chaque mouvement, comme fasciné. Il se leva et se dirigea vers lui. Il colla son torse à son dos, passa ses bras autour de sa taille et l'embrassa dans le cou. Il se mit à genoux et caressa ses adorables petites fesses. Puis il déposa un gros baiser mouillé sur chacune en disant :

- Ce soir, vous êtes à moi...

Il se releva, enlaça de nouveau son petit mec, et lui murmura à l'oreille :

- Et tout le reste aussi d'ailleurs...

Ils s'embrassèrent de nouveau. Burydan se rhabilla, sortit de l'écurie et alla courir trois quarts d'heure. Il rentra ensuite à l'auberge.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

CHAPITRE LVI

''Ubi bene, ibi patria''




- Tiens, dit Tarkan, tu es bien matinal...
- Oui, j'aime courir au petit matin.
- Mais... par où es-tu sorti ?
- Par l'écurie.
- Je vois... Tu prends un petit déjeuner ?
- Oui da. Je monte me changer et j'arrive.

Burydan se dirigea vers les escaliers et ne pu résister.

- Tu vas bien, Tarkan ?
- Euh, oui... très bien... pourquoi ?
- Je suis descendu cette nuit vers... minuit... pour prendre un pichet d'eau et j'ai entendu des gémissements venant de l'arrière salle... j'ai pensé que tu étais peut-être mal allant...

Tarkan le regarda, bouche bée et rouge jusqu'aux oreilles. Burydan se contenta de sourire et monta se changer.

Après un copieux petit déjeuner, Burydan décida de visiter la ville.

Il flâna parmi les rues larges et... propres. Ça l'étonna. Dans les grandes villes, les trottoirs et les rues étaient jonchées d'immondices. Les habitants jetaient par la fenêtre leurs ordures et on marchait dans le bren et l'urine. A Ank'Arat en particulier. Certaines rues de la capitale empestaient et on risquait de se prendre le contenu d'un vase de nuit en marchant dans la fange du trottoir. Mais à Malienda, rien de tout ça. Burydan remarqua, dans un caniveau, une sorte de grille en fer forgé. Il l'examina et vit qu'elle ouvrait sur une cavité qui s'enfonçait profondément dans le sol. Perplexe, il remarqua les mêmes grilles à intervalle régulier.

Burydan laissa ça de côté, et reprit sa visite. Il vit que les habitations de Malienda étaient toutes de belles maisons à colombage aux couleurs pimpantes. Même dans les quartiers Est, il n'y avait pas de chétives masures aux murs lépreux. Malienda était riche. Burydan savait que c'était l'une des dernières villes importantes avant la Côte des Épées, et une étape pour les voyageurs. D'où le nombre d’auberges de la ville.

Tous les gens qui le croisaient lui faisaient un petit signe de tête. Les hommes lui faisaient des bonnetades, et les femmes lui souriaient en battant des cils. Il se demandait si c'était usuel dans cette ville quand un homme, gros et massif, qui était en train de nettoyer les tables devant son auberge, se planta devant lui, les mains sur les hanches.

- Tu es... tu es Burydan de Malkchour ?
- Euh, oui...
- Dans mes bras l'ami !

Et l'homme lui donna une brassée à lui rompre les côtes.

- Tu es notre sauveur. Sans toi, j'aurais mis la clef sous la porte...
- Euh, pardon ?
- Alvin le Cruel... c'est bien toi qui nous en as débarrassé ?
- Oui.
- A cause de ce scélérat, j'ai perdu la majeure partie de ma pratique. Les voyageurs évitaient Malienda de peur de tomber sur ce vaunéant. Mais maintenant qu'il a rendu son âme à qui a bien voulu la prendre, les voyageurs vont revenir et les affaires vont reprendre... grâce à toi... Et sache que tous, ici, te vouons une grâce éternelle...

''Et bien, se dit Burydan, jamais oncques ne fut autant remercié pour avoir pris cinq vies''.

Burydan remercia le tavernier et allait reprendre son chemin, quand une voix familière dit, dans son dos :

- Alors, ça fait quoi d'être le héros de la ville ?

Il se retourna et tomba sur le chef de la milice, Bratac.

- Tiens, bonjour chef...
- Je t'en prie, appelle moi Bratac... Il est midi, je peux t'inviter à déjeuner ?
- Avec plaisir.

Ils s'attablèrent dans une auberge.

- Alors, demanda Bratac, tu as visité Malienda ?
- Oui da.
- Et ?
- Et c’est une très belle ville. Il y a combien d'habitants ?
- Un peu plus de 3000. Du moins, en temps normal.
- C'est à dire ?
- C'est à dire que Malienda est la dernière ville de quelque importance avant les ports de la Côte des Épées, et les voyageurs qui s'y rendent font tous étape ici. Raison pour laquelle il y a autant d'auberges. Et ils dépensent leurs pécunes dans les échoppes. Tu as dû remarquer qu'il y a énormément de commerçants à Malienda...

Et Burydan l'avait remarqué. Il y avait des échoppes et des boutiques d'à peu près tout : tailleur, joaillier, maroquinier, vendeurs de lames, boucher, boulanger, charcutier, crémier, etc...

- ...et c'est la raison pour laquelle, poursuivit Bratac, que Malienda est une ville riche... très riche même... et, les affaires, qui périclitaient à cause de cette ordure de Alvin, vont redevenir florissantes, grâce à toi... Et les nouvelles vont vite ici... et Malienda te sera reconnaissante jusqu'à la fin des temps...

Burydan rosit. Il changea de sujet.

- Dis moi, Bratac, il y a une question qui me tabuste, d'où vient que Malienda soit aussi propre. La plupart des trottoirs et des rues des viles sont jonchées d'ordures et ici, rien de tout ça.
- Oh, c'est très simple. Malien, le fondateur de Malienda il y a bien des années, était un architecte d'avant garde. Avant de construire les premières maisons de cette cité, il a fait enfouir, dans le sous-sol, d’énorme conduites de pierres. Et toutes les maisons sont obligées d'avoir au moins un endroit relié à ces conduites. La plupart du temps c'est un puits. Et c'est dans ce puits que l'on jette le bren, l'urine et tout le reste.
- Mais, ça ne pue pas au bout d'un moment ?
- Non. Sur la plus grande des collines qui entourent la cité se trouvent de grandes citernes d'eau. Et tous les premiers mercredi du mois, on ouvre les vannes d'une de ces citernes. L'eau déferle dans les conduites et emmène tous les immondices jusqu'à la rivière, en dehors de la ville.
- Mais, les villages un peu plus loin ?
- Et bien les lavandières savent qu'il faut éviter d'aller laver son linge ce jour-là.

Burydan acquiesça.

- Mais dis moi, chasseur de prime, ne me dis pas que tu as un contrat à Malienda.
- Non, j'attends juste une information. Je recherche un homme et j'espère qu'on pourra me dire où il se trouve...
- Ce ''on'' ne serait pas ce cher Oli' ?
- Si.
- Ah, ce bon vieil Oli'. Je n'ai jamais compris pourquoi il ne s'est jamais présenté comme Bourgmestre. Il aurait été élu haut la main.
- Il est tellement apprécié que ça ?
- Oli' ?! Mais il est l'un des hommes les plus respecté de Malienda ! Certes, c'est un marchand, quelque peu âpre au gain, mais, mis à part que son enseigne ne ment pas, il peut trouver tout ce que tu peux désirer, il a le cœur sur la main. C'est lui qui donne le plus de pécunes pour la soupe des vieillards et des miséreux, et il fournit les hospices et les dispensaires de la ville en tout ce dont ils ont besoin, et gratis. Une crème cet homme.

Burydan et Bratac discutèrent encore un bon moment, puis le chef dit qu'il avait du travail, donna une franche poignée de mains à Burydan et retourna au poste de la milice. Le chasseur de prime continua sa balade, s'émerveillant des jardinets et des parcs qui égaillaient çà et là la ville, parsemés de bosquets et de fleurs multicolores.

Il revint vers l'auberge.

- Burydan, mon ami, dit Tarkan de sa voix de Fordox (1), alors, bonne balade ?
- Excellente. Malienda est vraiment superbe...

Tarkan sourit et un brillement de fierté apparut dans ses yeux.

- Dis moi, Tarkan, y-a-t-il des bains publics dans le coin ?
- Oui da. Sors de l'auberge, prends à ta senestre et ce sera tout au bout de la deuxième rue à ta dextre.

Burydan remercia l'aubergiste, monta dans sa chambre, fourra dans sa besace son savon et deux linges en spongiam et sortit. Il trouva les bains, grand bâtiment blanc.

- Bonjour mon beau gentilhomme... dit un garçon d'une quinzaine d'années, derrière un comptoir
- Euh, bonjour. C'est combien les bains ?
- 20 denaris...
- Si peu ? Pour combien de temps ?
- Aussi longtemps que vous le désirez...

Burydan était surpris. Il avait prit l'habitude des bains d'Ank'Arat, qui coûtaient 1 sol le quart d'heure.

Il paya donc le garçon et prit un vestiaire. Il se mit nu, enroula un linge autour de ses reins et pénétra dans le caldarium (2). Burydan n'aimait pas venir aux bains trop tard. L’eau y était tiédasse et d'une propreté plus que douteuse. Mais il voulait être tout propre pour son rendez-vous de cette nuit avec Raven.

Il défit son linge et pénétra dans l'eau. Et elle était chaude et propre. Il vit deux hommes qui se lavaient avec soin et s'approcha de l'un deux :

- Excusez moi, mais d'où vient que cette eau soit encore chaude et propre à cette heure ?

L'homme lui sourit et dit :

- Oh, c'est très simple, les bains publics de Malienda sont alimentés par deux sources naturellement chaudes, dit-il en montrant un côté du bassin ou on voyait un petit bouillonnement. Et l'eau souillée est aspirée continuellement par un autre côté du bassin. Ainsi l'eau est toujours propre et toujours chaude.

Burydan le remercia et prit un long moment à se prélasser et à se laver de la tête aux pieds. Il sortit enfin, se sécha et retourna à l'auberge. Il prit un copieux dîner, bavarda avec quelques clients et monta se coucher... ou plutôt s'allonger, en attendant minuit...





(1) Fordox : mythologie utopienne. Héros grec de la Guerre de Katre dont la voix était aussi puissante que celle de 50 hommes.


(2) Caldarium : partie des thermes où l'on peut prendre des bains chauds, contrairement au frigidarium, bains froids, et au tepidarium, bains tièdes.




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CHAPITRE LVII

''Primae noctis''




Les mains derrière la tête, Burydan regardait le plafond. Il était... anxieux. Il allait passer la nuit avec Raven et le baiser... non, lui faire l'amour. Et il ne savait pas comment on faisait. Avec un jeune homme vierge, s'entend. Certes, Raven avait déjà eu des conquêtes féminines, et sans doute pas mal, vu la beauté du garçon, mais c'était la première fois qu'il allait faire ça avec un homme. Et c'était la première fois pour Burydan également. Tous les garçons ou les hommes qu'il avait eu jusqu'à maintenant étaient déjà plus ou moins expérimentés. Et il ne savait pas s'il était un bon initiateur.

Il avait envie de Raven, oui. Tellement envie. Mais il voulait que sa première fois soit bien. D'abord parce que, s'il aimait ça, il voudrait recommencer, et Burydan avait très envie de profiter de son joli corps jusqu'à ce qu'il parte, et puis aussi parce qu'avec Raven, c'était pas comme avec les autres. Les petits minets qu'il ramenait pour la nuit et qu'il baisait comme une brute. Il n'avait pas envie de ça avec lui. Peut-être parce que lui ne demandait rien en échange. Ni pécune ni rien d'autre, il avait juste envie d'essayer. Il avait juste envie de s'abandonner dans les bras de Burydan.

Mais il savait que la première fois n'était jamais évidente. Lui-même, la première fois que Darren l'avait pris, il lui avait demandé de se retirer tellement la douleur était intense. Certes, il avait appris à prendre du plaisir par la suite, mais... c'était avec Darren, et Darren il l'aimait et il l'aimerait toujours. Et même avec son cousin, les sensations étaient assez... inhabituelles. Cette sensation de gêne d'avoir quelque chose à un endroit où, normalement, il n'y avait rien. Les va et vient assez douloureux, au début en tous cas. Cette sensation de déchirure lors de la pénétration.


Burydan savait qu'il devait se montrer doux, tendre, patient et prévenant. Ne surtout pas lui faire mal. Enfin, pas trop, puisque, de toute façon, il lui ferait mal. Oui, c’était ça, ne pas faire en sorte que ce soit le plus agréable possible, vu que c'était impossible, mais faire en sorte que ce soit le moins désagréable possible. Et s'arrêter si vraiment il avait trop mal. Il y a d'autres façons de se donner du plaisir, après tout.

Il regarda sa montre horloge. Minuit deux. Il mit des habits de sport et descendit silencieusement le viret. La grande salle était vide et il n'y avait plus aucun bruit.

Il traversa l'écurie et frappa à la porte. Raven ouvrit aussitôt. Il était déjà entièrement nu et la bite dressée. Il passa ses bras autour du cou de Burydan, se colla contre lui en murmurant :

- Enfin...

et ils s'embrassèrent passionnément.

Burydan l'enlaça et, sans cesser de l'emballer à pleine bouche, entra dans la chambrette. Il ferma la porte d'un coup de pied et souleva son petit mec qui enroula ses cuisses autour de la taille de son beau mâle. Burydan se mit a genoux sur la couche et y allongea délicatement son minet. Il se mit sur lui et l'embrassa de nouveau. Raven tira sur la chemise de Burydan pour la lui enlever, les chaussures prirent le même chemin et le demi pantalon également. Il étaient l'un sur l'autre, peau contre peau.

Leurs corps enchevêtrés ondulaient et se frottaient. Leurs bites dures et raides s'entrechoquaient, leurs langues dansaient une folle sarabande, leurs corps brûlaient de désir, leurs yeux enfiévrés brillaient d'une lueur de pure luxure et leurs respirations heurtées trahissaient leur état d'excitation.

Burydan épingla les poignets de Raven au dessus de sa tête. Le petit minet se laissa faire bien docilement. Son beau mâle lui fit un sourire lubrique et se pencha. Il l'embrassa dans le cou. Des petits poutounes d'abord, qui faisaient frémir le beau palefrenier, puis de gros baisers mouillés, et enfin un grand coup de langue jusqu'à l'oreille gauche.

Il la lécha, la grignota, mordilla le lobe et plongea sa langue à l'intérieur en la faisant tournoyer. Raven poussa de longs soupirs de plaisir, qui redoublèrent quand Burydan infligea les mêmes supplices à l'oreille droite.

Nouveaux baisers dans le cou et la langue de son bel étalon lécha le sillon entre ses beaux pectoraux. Il en dessina les contours et s'attaqua aux tétons, les léchant jusqu'à ce qu'ils durcissent, puis les suçotant et les mordillant, passant de l'un à l'autre et arrachant ses premiers gémissements à Raven.

Burydan sourit et fit relever son bras droit à son petit mec. Il plaça sa langue sur sa hanche et remonta sur son flanc en une grande léchouille baveuse jusqu'à son aisselle. Raven attendait, fébrile, de découvrir le plaisir qui avait tant fait gémir son beau brun. Et il le découvrit en effet. Les sensations de la langue de Burydan sous ses bras étaient... indicibles. Et il se mit à gémir de plus belle.

Une fois les aisselles brillantes de salive, Burydan repartit à son exploration. Il lécha lentement le ventre chaud et doux, s'attarda un peu sur le nombril, faisant gémir et creuser son ventre à Raven, passa à côté de la bite dressée et décalottée, lécha les aines de son petit minet, l'intérieur de ses cuisses, ses mollets et prit ses pieds.

Il se caressa la poitrine avec et en porta un à son visage. Il l'embrassa tendrement puis commença à le lécher. La plante, les côtés, sous les orteils avant de les suçoter goulûment. Raven se mit à se tortiller et dit :

- Arrête, arrête, ça chatouille...

Burydan arrêta ses agaceries. ''Bon, se dit-il, il n'est pas adepte de ça''.

Il remonta, mollets, cuisses, et se cala confortablement entre les jambes de son minet. Il joua un peu avec ses belles couilles de la pointe de son nez. Il remarqua que Raven les avait rasées, ainsi que son sexe, se rendant compte que ça devait être plus agréable sans les poils.

Burydan les lécha avec application, en explorant la peau fine de la pointe de sa langue, puis les lapant avant des les prendre dans sa bouche, passant de l'une à l'autre inlassablement. Une fois qu'elles dégoulinèrent de salive, il remonta et plaça sa langue à la base de la queue de Raven, qui se mit en appui sur ses avant bras.

Burydan lécha la queue de bas en haut d'un long coup de langue, puis de haut en bas, et de bas en haut, encore et encore. Il sourit à Raven et fit tournoyer sa langue autour de son gland joufflu, et le happa. Il commença à sucer son minet avec gourmandise, en plantant ses yeux gris dans les beaux yeux verts, sachant que voir celui qui vous suce participe au plaisir. Raven commença à gémir de plus en plus fort, puis se laissa tomber en arrière en glissant ses doigts dans les mèches brunes de son bel étalon.

Burydan le suça un petit moment, mais évita de le faire jouir prématurément, comme la première fois. Il recracha sa queue brillante de salive et dit :

- Allonge toi sur le ventre bébé.

Raven obéit.

- Écarte les cuisses... oui, bon garçon...

Burydan l'embrassa sur la nuque, lécha son dos musclé et ses reins et commença à embrasser et à mordiller ses belles petites fesses. Il les écarta de ses pouces et vit l'entrée de Raven, palpitante.

Sa langue slaloma dans le sillon en butant sur l’œillet à chaque passage, arrachant des petits couinements à son petit mec. Il s'attarda, d'une langue baveuse, sur la pastille élastique et rose tendre. Il en força l'entrée de la pointe de sa langue et la fit aller et venir. Raven gémissait comme un perdu et émit un petit hoquet quand la langue fut remplacée par un doigt fouineur. Puis un doigt devint deux et trois. Burydan détendit le petit trou de son minet et retira ses doigts. L'entrée resta entrouverte.


Il s'allongea sur le dos à côté de son minet et, tenant sa bite bien droite, il la tartina copieusement de salive.

- Viens sur moi, bébé...

Raven l'enjamba et vint placer son adorable petit cul juste au dessus de la queue dressée.

- C'est toi qui gère, dit Burydan. La profondeur et la vitesse.

Raven acquiesça en avalant sa salive. Il prit la grosse bite dans sa main et la dirigea vers son entrée. Le muscle résista. Il s'enfonça un peu plus et le gland joufflu le pénétra. Il émit un gémissement de douleur et ne bougea plus.

Burydan le regardait et se mit à le caresser doucement, son ventre, ses flancs, sa poitrine, ses bras. Raven prit de grandes inspirations et s'empala un peu plus profondément. Et, lentement, la bite de Burydan s'enfonça en lui.

Raven regardait son beau mâle dans les yeux. Ce n'était pas très agréable. Il s'attendait à avoir mal, il avait déjà essayé la sodomie avec des filles, et elles disaient toutes que c'était douloureux... et c'était vrai. Cette colonne de chair l'écartelait et il se demandait comment on pouvait aimer ça.

La bite de Burydan était en lui, jusqu'à la garde, et Raven ne bougeait plus. Son beau brun ne cessait de le caresser sensuellement Il se releva lentement de quelques pouces et se rabaissa, tout aussi lentement, et il le refit, encore et encore.

Au bout d'un moment, son fourreau semblait s'être habitué à cet intrus. La douleur était toujours présente, mais moins intense. Burydan saisit sa bite, qui avait un peu perdue de sa superbe, et commença à le masturber lentement. Ils étaient toujours yeux dans les yeux. Raven prit appui sur les pectoraux massifs de son étalon et amplifia ses va et vient, se concentrant sur la main de Burydan qui le branlait.

La sensation changea. Il y avait toujours une sorte de gêne, mais la douleur s'estompa et des picotements, provenant du plus profond de ses entrailles, commencèrent à remonter le long de sa colonne vertébrale. Ça devenait... bizarre. Pas agréable, mais plus désagréable. Entre les deux.

Raven se pencha et embrassa Burydan. Celui-ci le ceintura et le colla à son sublime torse. Et il commença à donner de légers coups de reins tout en caressant son dos, ses hanches, ses flancs, et en l’emballant à pleine bouche.

Raven releva la tête et regarda son bel étalon. Ses yeux enfiévrés, sa bouche entrouverte d'où s'échappaient des soupirs rauques, son corps sculptural couvert d'une fine pellicule de sueur, ses mains qui le caressaient, sa langue qui l'étouffait de baisers brûlants, sa bite qui le limait lentement. Tout lui plaisait chez cet homme.

Les picotements parcouraient à présent tout son corps en feu. La douleur se mêlait à une nouvelle sensation, exacerbait même cette nouvelle sensation et ça devenait... bon... Il se pencha de nouveau, enfoui sa tête dans le cou de son beau mâle et gémit... de plaisir cette fois.

- Oui, c'est ça, bébé, laisse toi aller...

Burydan reprit ses coups de reins toujours aussi doucement, en serrant fort le corps de son petit mec entre ses bras musclés, et il se mit à gémir à son tour.

Le petit cul inviolé de Raven était doux, chaud et serré. Tellement doux, tellement chaud et tellement serré. Et Burydan aimait la douceur de son fourreau qui caressait son sexe, l'étroitesse de son petit cul qui comprimait sa queue, et la chaleur de son ventre tout autour de sa bite.

Entre deux gémissements, Raven dit :

- Oh... c'est... bon... plus... vite...

Burydan accéléra un peu ses va-et-vient.

- Comme ça ?
- Oh oui... plus... plus fort...

Burydan fit des mouvements plus amples en s'enfonçant au maximum en Raven.

- Comme ça ?
- Oh oui... encore... encore... baise moi fort...

Burydan le serra encore plus fort et, sans se retirer, le retourna. Son petit mec enroula ses cuisses autour de ses reins et s'agrippa à son dos musclé. Burydan l'embrassa à pleine bouche, étouffant leurs gémissements de sa langue.

Burydan baisait son minet de plus en plus vite et de plus en plus fort. Ses couilles giflaient son cul et Raven avait l'air d'adorer ça. Puis il se remit sur les genoux, empoigna son petit mec par les hanches et l'empala sur sa queue.

Il se retira. Raven émit un petit gémissement de frustration.

- Mets toi à quatre pattes bébé.

Raven obéit, toujours aussi docile.

Burydan tartina de nouveau sa bite de salive, la positionna contre l'entrée encore ouverte, et pénétra Raven d'un long mouvement ample. Le minet émit un petit cri quand le pubis de son beau mâle s’écrasa contre ses fesses. Burydan se figea.

- Oh non... ne t'arrête pas... je t'en supplie... baise moi encore...

Burydan sourit. Il se pencha en avant et releva son minet sur les genoux, en collant le dos en sueur de Raven contre son torse ruisselant. Il fit tourner la tête à son petit mec pour l'embrasser et commença à se déhancher lascivement, faisant lentement coulisser sa queue dans le petit cul offert.

La langue de Burydan arrivait à peine à étouffer les cris de plaisir de son minet tout mignon. Il ceintura son torse d'un bras et saisit la bite de son petit mec d'une main. Et il commença à le masturber, calant les mouvements de son poignet sur ceux de ses hanches.

Le plaisir montait, inexorablement. La bite de Raven gonfla dans le poing de Burydan et explosa. Raven jouit dans un cri d'agonie. Son fourreau convulsa autour de la queue de son étalon et il jouit à son tour, dans un rugissement libérateur.

Raven tomba sur le lit, entraînant Burydan dans sa chute. Ils restèrent ainsi un long moment, savourant les répliques de leur orgasme. Jamais Raven n'avait jouit aussi intensément. Jamais il n'aurait pensé qu'un homme pourrait lui donner autant de plaisir. Même la douleur qu'il avait ressentie au départ n'était plus qu'un souvenir lointain. Il était bien, heureux, comblé.

Burydan avait réussi. Il avait réussi à déflorer un petit mec tendrement et à lui donner du plaisir. Et il était plutôt fier. Sa bite sortit d'elle-même des confins du corps de Raven, et il s'affala sur le dos. Il était bien, heureux, comblé.

Le visage de son joli palefrenier apparut au dessus du sien. Yeux verts brillants et sourire aux lèvres. Ils s'embrassèrent passionnément. Raven posa sa tête sur un des pectoraux massifs de son beau mâle et lui caressa le ventre pendant que Burydan lui caressait le dos, les reins et les fesses.

- Je ne t'ai pas fait trop mal, bébé ?
- Si.
- Oh, je suis désolé...
- Tu m'as fait très mal, dit Raven, en jouant avec les poils bruns qui partait du nombril de Burydan jusqu'à son sexe, au début, mais après tu m'as donné un plaisir... incroyable... inouï... phénoménal...
- Donc tu as aimé ?
- J'ai pas crié assez fort ? dit il en souriant et en regardant son beau brun.

Burydan lui rendit son sourire et attira son visage vers le sien pour un nouveau baiser torride.

Raven reposa sa tête contre la poitrine de son bel étalon. Celui-ci le serra fort contre lui et ils s'endormirent, enlacés jusqu'au petit matin.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

LEXIQUE 4

Petit récapitulatif des termes utopiens utilisés jusqu'à maintenant pour que vous ne vous perdiez pas dans le récit.





Garce : n'est pas employé au sens péjoratif. C'est ainsi qu'on appelait les jeunes femmes à cette époque en Utopia. Garcelette pour les très jeunes filles, et matrones ou commère pour les femmes plus mûres.



Alkhirath : légume dont la partie enterrée est blanche et tendre et est la plus appréciée. Très semblable au poireau.



Shadid : mythologie utopienne. Démon mâle ou femelle chargé de torturer pour l'éternité les âmes condamnées au Diyu.



Kagutsuchi : mythologie utopienne. Fils de Zia, qu'elle engendra seule. Dieu au physique ingrat, il épousa néanmoins Angelina, la sublime déesse de l'amour. Il est le dieu du feu et des forgerons et, par extension, de tous les métiers qui s'y rapportent, y compris les maréchaux ferrant.


Koumori : Mammifère volant, généralement insectivore et nocturne, caractérisé par l'énorme développement de quatre doigts des membres antérieurs et par la membrane battante, fonctionnant comme une aile, tendue entre ces quatre doigts, les flancs et parfois la queue. Très semblable à la chauve souris.


Zingareu : Vertébré amphibien terrestre, au corps massif, à la peau pustuleuse, aux pattes postérieures courtes ne permettant pas de sauts importants. Très semblable au crapaud.


Arion : nom de l'étoile la plus brillante dans le ciel d'Utopia.


Chunee : petit poisson migrant en banc serré et cosommé frais ou en salaison. Très semblable à la sardine.





Kujira : grand cétécé marin. Très semblable à la baleine.



Faba : plante annuelle ou vivace que l'on cultive pour ses gousses (faba vert) ou pour ses graines. Très semblable au haricot.



Jordann : mythologie utopienne. Fils de Icélos, dieu du sommeil (fils de Kaos et de Nox) et de Nox, ou de Nox seule. Dieu des rêves à double visage. Lorsqu'il prend la forme d'un homme massif au cheveux blond et courts, il est appelé Jordann F'oxx, et donne des cauchemars. Lorsqu'il prend la forme d'un homme musclé, brun avec une barbe et aux deux bras et au pectoral droit tatoués, il est appelé Jordann Lev'Inn, et donne des rêves agréables, le plus souvent érotiques.



Fordox : mythologie utopienne. Héros grec de la Guerre de Katre dont la voix était aussi puissante que celle de 50 hommes.



Caldarium : partie des thermes où l'on peut prendre des bains chauds, contrairement au frigidarium, bains froids, et au tepidarium, bains tièdes.




Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

MYTHOLOGIE UTOPIENNE 4

Petit précis de mythologie utopienne. quatrième partie.



ZIA



Fille de Shagma et de Selena, sœur et épouse de Hodin, reine des dieux et déesse du mariage et de la fécondité.


La première chose à savoir sur Zia, c'est qu'elle était très belle. Je sais ce que tu te dis, ami lecteur, ''en tant que déesse, elle peut prendre l'apparence qu’elle veut''. Certes, mais chaque dieu à une forme primordiale sous laquelle il apparaît aux autres dieux (et parfois aux mortels) et Zia était vraiment très belle.


De longs cheveux noirs qui lui tombaient jusqu'à mi-dos ou qu'elle relevait en torsades sur sa nuque, un visage à l'ovale parfait, et des yeux marrons profonds. Des yeux de vitula (vache) disait-on. Je sais, ça peut paraître étrange, mais chez les anciens Utopiens, c'était un compliment.


Tous les dieux lui faisaient les yeux doux. Yama, Poss et Idon, mais elle les envoya tous sur les roses. Elle voulait rester une déesse libre.


Hodin fut le plus assidu à la courtiser. Mais Zia hésitait. Certes Hodin était beau, drôle et la toute puissance attire, mais elle savait qu'elle n'était pas la première à qui il s'intéressait. Il y en avait eu d'autres, une fille d'Okéanos et une de Pacha Mama et ça n'avait pas marché.

- Je t'aime, disait Hodin.
- Pas moi, disait Zia, pas très sûre d'elle tout de même.



Hodin éclata de rire.

- Allez, je vois bien que je te plais...
- Mais pas du tout, mentit Zia.
- Très bien, dit le roi des dieux, faisons un marché. Si un jour tu me dis ''je t'aime'' alors tu devras m'épouser...



Drôle de marché, pensa Zia, elle savait assez se contrôler pour éviter de dire à Hodin qu'elle l'aimait.

- D'accord, dit-elle, mais tu risques d'attendre longtemps...



Hodin se contenta de sourire.


Zia flânait dans son palais sur l'Olympe (plus haut pic de Dun Morogh, considéré comme la demeure des dieux). Un oiseau, un coucou, passa par sa fenêtre et s'écrasa au sol. Zia le recueillit et vit qu'il avait une aile brisée et était quasiment mort de faim et d'épuisement.

- Mon pauvre petit... ne t'inquiète pas, je vais prendre soin de toi...



Zia soigna l'oiseau, le nourrit et il récupéra très vite. Elle voulut alors le relâcher, mais le coucou fit un petit tour et vint se reposer sur son épaule. Il frotta sa petite tête conte la joue de Zia. Ce geste si tendre émut la déesse.

- Oui, dit-elle, moi aussi je t'aime...



Le coucou s'envola et un grondement de tonnerre retentit. L'oiseau se transforma et Hodin apparut dans toute sa gloire, un sourire goguenard aux lèvres.

- Je t'avais bien dit que tu me le dirais un jour...
- Tu m'as trompée !
- Une promesse est une promesse... tu m'as dit que tu m'aimais, tu dois donc m'épouser...



Zia aurait pu protester, mais finalement Hodin était beau, avait été jusqu'à se transformer en oiseau pour la séduire, et il était le roi des dieux. Et le pouvoir...


Une immense fête fut donnée pour le mariage de Hodin et de Zia. Tous les dieux, demi-dieux et même certains mortels y assistèrent.


Mais l'amour n'est pas une science exacte. Hodin était un mari volage.


Zia, ne pouvant rien contre son divin époux, se vengea sur ses maîtresses ou sur les enfants qu'il eut avec elles.


Lycra, une belle mortelle dont Hodin s'était épris, tomba enceinte. Zia la transforma en mouche et Hodin l'avala par inadvertance. Quelque mois plus tard Métis, la fille de Zeus et de Lycra, sortit toute armée de la tête de son père. Je vous raconterai le comment et le pourquoi un peu plus tard.


Zeus engrossa la nymphe Cara. Zia la maudit et décréta qu'elle ne pourrait jamais enfanter sur la terre ferme. Cara trouva refuge à Délos, une île ''flottante'' qui bougeait au gré des courants et des marées. La plupart des déesses (sauf Zia, évidemment) vinrent aider la parturiente. Elles firent prévenir Zara, la déesse de l'enfantement, que Zia avait laissée sciemment dans l'ignorance. Cara donna naissance à un garçon et à une fille, Phébus et Diana. Nourris d'ambroisie et abreuver de nectar, ils devinrent immortels. Pour remercier Délos d'avoir accueillit sa mère, Phébus la fixa enfin au fond de l'océan. Arrivés sur l'Olympe, au plus grand dam de Zia, Phébus devint le dieu des arts, des prophéties et protecteur des jeunes garçons. Sa sœur, Diana, devint déesse de la chasse et de la faune et protectrice des jeunes filles.


De Camélia, une fille de l'ancien dieu du ciel Shama, il eut Kronop'Ost. Se rendant compte que sa femme poursuivait de sa vengeance toutes ses maîtresses, il cacha Camélia dans une grotte. Leur fils devint le messager des dieux, protecteur des voyageurs et des... voleurs.


Mais celui qu'elle poursuivit de toute sa haine fut Alcide, fils de son époux et de la mortelle Zita. C'est d'ailleurs par sa faute que Alcide dû accomplir ses treize travaux.


De son frère et époux, Zia eut trois enfants, Caittemosse, déesse de la beauté et de la jeunesse éternelle, Pattone, dieu de la guerre, et Zara, déesse de l'enfantement.


Après s'être querellé (encore une fois) avec son mari, elle décida de lui montrer qu'elle n'avait pas besoin de lui pour avoir des enfants. Ainsi naquit Kagutsuchi. L'enfant était tellement hideux à sa naissance qu'elle le précipita du haut de l'Olympe. Kagutsuchi ne mourut pas mais resta estropié à vie. Il devint le dieu du feu et des forges.


Une grande dispute éclata entre Hodin et Zia (eh oui, encore une), le dieu prétendant que c'était la femme qui prenait le plus de plaisir dans le sexe, Zia affirmant que c'était l'homme. Pour en avoir le cœur net, ils allèrent ensemble voir Tirésias, qui avait été homme, puis femme, puis de nouveau homme. Et celui-ci affirma que le plaisir de la femme était huit fois supérieur à celui de l'homme. Pour le punir d'avoir dévoilé le plus grand secret de toute l'humanité, Zia le frappa de cécité. Hodin, ne pouvant le guérir sous peine de mettre sa femme en colère, permit à Tirésias de pouvoir se déplacer sans problème grâce au chant des oiseaux et lui donna le don de prophétie, Tirésias devenant ainsi le plus grand voyant (mauvais jeu de mots, je suis un misérable...) de tout Genesia.


Zia décida même un jour, aidée par Poss, Idon et Phébus, de renverser Hodin. Mais ça, c'est une autre histoire.



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

CHAPITRE LVIII


''Fabulosa thesaurum istum''




Comme la veille, Burydan regarda Raven se laver et l’enlaça, en se collant contre son dos. Il se mit à genoux et embrassa ses belles petites fesses. Raven se retourna et lui sourit. Burydan se releva, lui caressa la joue et l'embrassa.

- J'aime ta langue, bébé.
- Et j'aime la tienne.

Burydan l'embrassa de nouveau, et les deux garçons se remirent à bander.

- J'ai envie de toi, dit Raven
- Je vois ça, dit Burydan en saisissant sa queue qui commençait à durcir et à gonfler.

Burydan s'agenouilla et entreprit de sucer son petit minet. Raven gémissait en fourrageant ses doigt dans les mèches brunes de son bel étalon. Burydan le suçait avec gourmandise comme un goinfre.

- Je vais jouir... je vais jouir...

Son sperme chaud gicla au fond de la gorge de Burydan, qui n'en perdit pas une goutte. Il se releva, passa la langue sur ses lèvres et embrassa Raven, qui allait s'agenouiller, mais Burydan le retint.

- Attends, bébé, pas maintenant, tu vas être en retard.
- T'as pas envie de...
- Si, le coupa son bel étalon, mais ce soir. Dans ton lit. Et dans ton petit cul chaud et accueillant...

Burydan rougit, il ne s'était pas demandé si Raven avait envie de recommencer.

- Enfin, si tu en as envie, évidemment...

Raven sourit, mis ses bras autour du cou de son beau mâle et murmura :

- A la seule condition que tu me promettes de me faire crier de plaisir comme cette nuit...
- Tu verras, bébé, c'est encore mieux la deuxième fois... et la troisième... et la quatrième... je vais te faire l'amour comme un dingue, jusqu'à ce que tu demandes grâce...
- Oh, chic alors...

Ils s'embrassèrent de nouveau et Burydan ressortit. Il alla courir une petite heure, rentra, se lava et se changea, prit un copieux petit déjeuner et alla jusqu'à chez Olive Anders.

- Burydan mon ami, dit le marchand en lui donnant une forte brassée. Que je suis aise de te voir. Suis moi dans l'arrière boutique.

Il se retrouvèrent de nouveau entourés de caisses débordant d'objets. Oli' leurs servit deux verres de son fameux hydromel. C'était un peu tôt pour Burydan, mais il était tellement bon.

- Justin n'est pas encore revenu.
- Je sais, dit Burydan,c'est juste une visite amicale.

Oli' le regarda en souriant.

- Alors, demanda Oli', tu as trouvé une jolie Maliendaise à courtiser ?
- Non.
- Vraiment ? dit Oli'.
- Vraiment, dit Burydan. Les Maliendaises, c'est pas trop mon truc.
- Oh, elles ne sont pas à ton goût ? Il y en a pourtant de très belles. Et j'ai eu des échos qui prouvent que tu plais énormément à beaucoup de nos mignotes.

Burydan hésita. Mais, et il ne savait pas pourquoi, il sentait qu'il pouvait avoir fiance en Oli'.

- Les femmes en général ne sont pas trop mon truc.

Oli' mit quelques secondes à comprendre ce que voulait dire Burydan.

- Oh, dit-il, je vois.

Il regarda intensément Burydan et dit :

- Tu dois me faire énormément confiance pour m'avouer ça...
- Et j'ai tort ?
- Non, non. En même temps tu es un chasseur de prime du Duc, tu ne crains rien.

Burydan ne comprit pas ce que voulait dire Oli' et se tu. La marchand reprit :

- Et une telle confiance mériterait une confiance en retour. Et je peux te faire confiance, n'est-ce pas ?
- Je t'assure que oui.

Oli' hocha gravement la tête et se leva.

- Suis moi.

Ils s'enfoncèrent dans un petit couloir et s'arrêtèrent devant un mur. Oli' souleva une tenture, dévoilant une porte aspée de fer. Il tira une clé de sous sa chemise. Burydan compta 14 cliquetis de verrou, et se dit que ça devait être le même artisan qui avait fait cette porte que celui qui avait fabriqué son coffre.


Oli' alluma une petite lampe à huile et pénétra dans la pièce obscure.

- Tu vas voir quelque chose que peu de monde à vu.

Oli' s'avança et Burydan devina un énorme lustre au sol, en plein milieu de la pièce. Oli' en alluma les innombrables chandelles et actionna une petite poulie. Le lustre s'éleva et illumina bientôt toute la pièce. Et Burydan resta bouche bée.


Sur des piédestaux se trouvait une douzaine d'objets hétéroclites.

- Mon petit trésor, dit Oli'.

Burydan se dirigea vers le piédestal à sa droite. Sur un coussin cramoisi se trouvait une sorte de poignard. La lame était torsadé et la poignée était en forme de tête de fémur humain.

- Je peux ?
- Bien sûr.

Burydan saisit le poignard. Il savait parfaitement ce que c'était, il en avait vu une reproduction dans le journal de son maître.

- C'est... c'est une copie ?
- Non, c'est un vrai.
- Mais, je croyais qu'ils avaient tous été détruits.
- Tous, sauf celui-là.
- Tu es... sûr qu'il est authentique ?
- Certain. L'un de mes amis est historien et l'a examiné minutieusement. Et m'a affirmé qu'il était authentique.
- Comment l'as-tu eu ?
- Un homme me l'a vendu. L'un de ses ancêtres était un officier de l'armée de Carlus Magnus. Ils se transmettaient cet objet de père en fils. Mais il avait besoin d'argent, alors...

Burydan n'en croyait pas ses yeux. Il avait dans la main un poignard sacrificiel de la secte des Molochites.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 28-07-2020

CHAPITRE LIX


''In partibus infidelium''




A l'époque où Utopia n'était encore composée que de tribus éparses, dans les provinces les plus au nord vivaient les Molochites.

On les appelait ainsi car leur tribu vouait un culte à un unique dieu : Moloch. Dieu hideux pourvu de cornes et à la bouche immense garnie de crocs. Toute la vie de la tribu dépendait de ce dieu : si la chasse était bonne, c'était grâce à Moloch; si les récoltes étaient abondantes, c'était grâce à Moloch : si une bataille contre une autre tribu était gagnée, c'était grâce à Moloch.

Mais si les chasseurs rentraient bredouilles, si les récoltes étaient mauvaises ou si on perdait une bataille, c'était que Moloch était en colère. Et il n'y avait qu'une seule chose qui pouvait apaiser la colère de Moloch : du sang. Et du sang humain.

Pour une bonne chasse ? Un jeune garçon vierge et prépubère. Pour une récolte abondante ? Une jeune fille, vierge et prépubère. Pour la victoire lors d'une bataille ? Un nourrisson.

Les prêtres attachaient la victime sur l'autel du dieu, longue pierre noire au centre du temple, et lui tranchaient la gorge, en prenant soin que le sang recouvre bien l'autel. Et on faisait des sacrifices jusqu'à ce que Moloch soit apaisé.

Lorsque les Molochites se battaient, ils essayaient de faire le plus de prisonniers possibles. Ces prisonniers étaient ensuite offert en sacrifice à Moloch. Et lorsqu'un chef ennemi était capturé, le grand prêtre lui ouvrait la poitrine, lui arrachait le cœur et le donnait à dévorer au chef des Molochites.

Les Molochites étaient des guerriers farouches. S'ils gagnaient une bataille, le sang des prisonniers sacrifiés plairait à Moloch, s'ils mouraient au combat, ils passeraient l'éternité auprès de leur dieu. Mais s'ils perdaient, le chef lui-même était sacrifié sur l'autel.

A force de sacrifices, la tribu commença à se dépeupler. Aussi se mirent-ils à attaquer d'autres tribus. Les hommes étaient faits prisonniers et sacrifiés, les enfants étaient réduits en esclavage et les femmes étaient distribués entre les guerriers. Ceux-ci les violaient et les enfants de ces unions forcées étaient destinés à devenir esclaves ou victimes sacrificielles.

Lorsque Carlus Magnus commença sa conquête d'Utopia, on lui raconta les pratiques atroces de cette tribu. Il ne voulut pas y croire mais décida d'en avoir tout de même le cœur net. Il rassembla une troupe et se dirigea vers le village des Molochites. Lorsqu'il arriva à l'entrée de la cité, son sang se glaça dans ses veines et il vomit.

De chaque côté de l'entrée du village il y avait deux pyramides de crânes humains. Mais ce qui révulsa Carlus Magnus, c'est qu'une des ces pyramides était faite de crânes minuscules, d'enfants ou de nourrissons.

La colère de Carlus éclata. Il dit qu'un peuple qui ne protège pas ses enfants ne méritent pas de vivre, et ordonna l'attaque.

Les Molochites se défendirent farouchement. Les hommes, ne craignant pas la mort, se jetaient en hurlant sur les soldats, les femmes leur sautaient dessus et leur lacéraient le visage de leurs ongles, les enfants eux-même les frappaient de coups de couteaux aux mollets ou aux cuisses.

La bataille dura un long moment mais les Molochites furent tous massacrés, jusqu'au dernier, se battant à un contre trois.

Les prêtres s'étaient barricadés dans le temple. Les portes furent enfoncées et le spectacle était atroce. Tous les prêtres s'étaient égorgés avec les poignards sacrificiels et le grand prêtre lui même était étendu sur l'autel de pierre. Jusqu'au bout il avait voulu offrir du sang à son dieu.

Les statues de Moloch furent détruites à la masse, on rassembla tous les corps des Molochites dans le temple et tous les outils sacrificiels de ce culte sanguinaire et on y mit le feu.

C'est ainsi que disparue l'une des tribus les plus féroces d'Utopia.

Et Burydan se retrouvait avec, dans les mains, un poignard qui avait massacré tant de gens, hommes, femmes et enfants.

Il reposa le poignard sur son coussin et se tourna vers le piédestal gauche.

Une petite statue en bois peint. Elle représentait une femme, portant une grande robe bleu ciel, et tenant dans ses bras un enfant portant une couronne.

- C'est... c'est...
- Une Mater Puerum, oui...
- Mais, comment tu l'as eu ?
- On me l'a vendu également.
- Mais... aucun Vaticanien n'oserait vendre ceci...
- Ce n'était pas un Vaticanien. Et je ne sais pas comment il l'a eu, mais elles est authentique.

Burydan était de nouveau stupéfait. Une Mater Puerum. Authentique. Et qui venait de l'île de Vaticana... L'île interdite...



Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - bech - 28-07-2020

J'avais remarqué ce texte sur docti, mais sans en lire beaucoup. J'avais juste "noté" le texte pour plus tard, sachant que j'avais apprécié "le voisin d'en face".

En quelques jours, tu as mis ici dans les 80 % de ton texte déjà sur docti. Donc, ça vaut la peine de commencer à lire, sachant que d'ici peu, on n'aura plus qu'à attendre la suite.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - AL gayman - 29-07-2020

Ah Moloch pourvu que ça passe pour qu'enfin nous puissions passer au chapitre LXIX, il semble que je sois un des rares qui ait pu lire le LXVIII avant que scribay coupe le jus :-[

Bisous
ALain


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - emmanolife - 29-07-2020

Dis donc, pas très fréquentable le Dieu Moloch.  :o
Quelle conclusion doit-on en tirer sur Moloch l'auteur ?  ;D

En tout cas, merci de reprendre la publication ici. Les autres coincés sont un peu pénibles, chez eux c'est le grand bon en arrière.


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 29-07-2020

Bienvenu à vous les zamis

Ce n'est pas qu'ils sont coincés, du moins je ne pense pas, c'est juste qu'ils ont du mal avec les scènes de sexe avec des mineurs, et ils oublient que la majorité sexuelle est à 15 ans. J'aurais mieux compris si mon texte avait été supprimé si j'avais vraiment fait des scènes pédophiles, mais bon...

Je ne ressemble en rien au dieu Moloch. Perso, je suis plutôt cool entre deux sacrifices de vierges...


Re : GENESIA - récit érotique gay médiéval fantastique. - Moloch - 29-07-2020

CHAPITRE LX

''Ecclesia abhorret sanguinem''


A peu près à la même époque que Carlus Magnus et sa conquête d'Utopia, sur l'île de Vaticana, deux frères, Romul et Rém Huss, créèrent une grande cité qu'ils appelèrent Rom. Ils créèrent une armée. Les soldats, qu'ils appelèrent ''légionnaires'', étaient entraînés pour pouvoir se battre en ordre et efficacement.


Les légions romaines commencèrent à se répandre sur tout l'île et, en quelques décennies, tout Vaticana fut dominé par Rom. Les dirigeants prirent le nom d'Empereur.


Même si beaucoup d'hommes et de femmes devinrent des esclaves, Rom laissait les peuples conquis pratiquer leurs cultes et vivre selon leurs us et coutumes.


Au milieu d'un peuple hérétique, qui croyait à un Dieu unique omnipotent et omniscient, naquit un homme, Yeshoua.


Il se présentait, excusez du peu, comme le fils du Dieu unique de son peuple. Les autorités romaines ne s'inquiétèrent pas de cela. Ce n'était ni le premier ni le dernier à se prendre pour un homme unique. Mais Yeshoua commença à être réputé faire des miracles, changer l'eau en picrate, guérir les malades, marcher sur l'eau et même ressusciter les morts. Et il commença à avoir de nombreux adeptes.


Craignant les tumultes que les adeptes de ce Yeshoua pourraient créer, à une époque où l'empire commençait à subir des révoltes dans certaines provinces, l'homme fut arrêté et condamné à mort. Il fut conduit en haut d'une colline et, comme c'était la coutume pour les condamnés de droit commun, on l'empala.


Ponçus Pilatus, gouverneur de la province où Yeshoua avait répandu sa foi, pensait en être enfin débarrassé, mais, trois jours plus tard, des fidèles de ''l'Empalé'' prétendirent qu'il était ressuscité d'entre les morts et monté au ciel avant de revenir à la fin des temps, pour juger les Hommes.


Douze de ses principaux adeptes commencèrent à sillonner tout Vaticana pour répandre la parole de ''l'Empalé''.


Au début, les autorités romaines laissèrent faire. Après tout, toutes les religions avaient droit de citer au sein de l'empire. Mais les adeptes de Yeshoua prétendaient que seule leur foi était la vraie et commencèrent à molester et agresser les adeptes ou les prêtres des autres religions.


On en arrêta des centaines, on les condamna à des morts atroces, mais rien n'y faisait, la religion de ''l'Empalé'' se répandit dans tout l'Empire comme la pesuto (1).


Après plusieurs décennies, le nouvel empereur, Constant, se rendit compte que la plus grande partie de la noblesse et de l'administration était acquise à cette nouvelle foi.


Constant n'était pas un homme pieux, mais il était intelligent. Il prit donc une décision politique. Il rassembla à Nisse'Hée, grande ville de l'empire, untous les prêcheurs de la religion de ''l'Empalé''.


Il y avait un grand problème, la puissante armée romaine révérait, quant à elle, un certain Myt'Ra. Ce dieu était censé être le fils d'un dieu, naît d'une vierge, sous un arbre et capable de miracles.


On décida donc que Yeshoua était lui aussi fils de Dieu, naît d'une femme vierge dans une étable. Parmi les différents écrits sur Yeshoua, on en choisit quatre qui permettaient d'asseoir la religion, en reléguant au rang d'apocryphes ceux qui pourrait remettre en question l'hégémonie de la nouvelle église.


Constant interdit alors toutes les religions hors celle de ''l'Empalé'', les temples des autres dieux furent détruits ou transformés en lieu de culte de la nouvelle église.


Constant mourut et les grands prêtres de la religion de ''l'Empalé'' exhibèrent une certaine ''Donation de Constant'', qui était certainement un faux, où l'empereur défunt donnait une grande quantité de territoires à la nouvelle église et à son chef, appelé ''Pope''.


Et les nouveaux détenteurs de la ''Vraie Foi'', passèrent, comme c'est souvent le cas, de victimes à bourreaux.


Tous ceux qui se réclamaient d'une autre religion furent combattus et tués, tous ceux qui déviaient d'un iota de la parole divine, c'est à dire celle du livre sacré appelé ''Bible'', étaient taxés d'hérétiques, un tribunal spécial appelé ''Inquisition'' fut créé, chargé de repérer toute forme d'hérésie, et de remettre dans le droit chemin ces brebis égarées, par la torture et la menace du bûcher.


Toutes découvertes scientifiques contraires à ce qui était inscrit dans la Bible était signe d'hérésie. Ainsi les habitants de Vaticana pensait que Genesia était plate et que c'était le soleil qui tournait autour d'elle.


La nouvelle religion essaya d'essaimer. Des prédicateurs arrivèrent sur les autres îles de Genesia. D'abord bien accueillis, la liberté de conscience et de culte étant totale partout, la situation s'envenima rapidement. Des temples des autres dieux furent vandalisés ou incendiés, des grands prêtres furent attaqués et même tués. Et ce, dans toutes les îles de Genesia. On réussit à arrêter un de ces meurtriers et il avoua que c'était le prédicateur de ''l'Empalé'' qui avait dit à ses ouailles qu'il plaisait à Dieu qu'on tue tous les hérétiques.


Les prédicateurs furent arrêtés et condamnés à mort pour incitation au meurtre et la religion de ''l'Empalé'' interdite.


Un homme, au large de Arkina, fut repêché alors qu'il dérivait sur un radeau de fortune. On le ramena au port et, une fois remis, il raconta son histoire. Son bateau de commerce avait sombré suite à une tempête et lui et plusieurs de ses camarades avaient réussis à gagner le rivage à la nage. A peine avaient-ils trouver refuge dans une ferme du littoral qu'une troupe les arrêta. Ils furent amener dans une pièce où ils furent torturés jusqu'à ce qu'ils abjurent leur foi et embrasse la religion de ''l'Empalé''. Ce qu'ils firent tous. Vendus ensuite comme esclave, il découvrit que tous les hommes en provenance d'une autre île et qui arrivaient à Vaticana subissaient le même sort.


Vaticana devint donc une île maudite et plus aucun navire ne s'y rendait. Et tous les navires en provenance de cette île étaient chassés ou coulés.


Le naufragé révéla aussi que, même si la religion de Vaticana professait la foi en un Dieu unique, les adeptes de Yeshoua s'étaient créés une foule de petits dieux, appelés ''saints''. On les priait pour guérir d'une maladie ou retrouver les choses perdue, etc... Mais, le plus invraisemblable, c'était que, pour une maladie comme la pesuto, par exemple, il y avait vingt trois saints que l'on pouvait prier. Non, pas qu'on pouvait, mais qu'on devait. Les vingt trois. Car, si on en oubliait un, celui-ci pourrait se courroucer et répandre de nouveau la maladie.


Le plus révéré de ces petits dieux était une ''déesse'' la Mater Puerum. Elle était la mère de Yeshoua, appelée Myra. Tous les Vaticaniens se devaient d'avoir une statue de cette femme la représentant tenant son enfant, le seul fait de ne pas en avoir les rendant suspects et risquait de les envoyer devant le tribunal de l'Inquisition.


Le fait qu'un homme ait osé vendre cette idole était quasiment improbable. Et donnait à cette statue de bois peint une valeur inestimable.



(1) Pesuto : maladie virale, contagieuse, endémique, épidémique et mortelle, transmise à l'homme le plus souvent par le rat. Très semblable à la peste.