JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) (Terminé) (/showthread.php?tid=2) |
Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - stuka132 - 25-04-2021 je viens de lire ce recit dans son integralite; tres plaisant a lire! juste une pensée: pas de nouvelles de la famille de STEPH et JULIEN..... a l origine tout de meme de l'accident des parents.....indirectement ! Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 26-04-2021 (25-04-2021, 11:12 PM)stuka132 link a écrit :je viens de lire ce recit dans son integralite; tres plaisant a lire! Bonjour [member=301]stuka132[/member] ! Merci pour ton com ! Ce sont les parents de Stéphanie et Julien qui sont décédés. Ils ont eu un accident avec un camion qui est venu les cueillir sur le bande circulation. Le papa est décédé sur place et la maman dans les jours qui ont suivi! Julien était quant à lui passager à l'arrière droit de la voiture conduite par son père. Julien a été blessé et est en revalidation. Bien à toi. Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 26-04-2021 J’ouvre les yeux, le soleil luit déjà et ses rayons éclairent le mur en face de la fenêtre passant par l’interstice laissé par le battant ouvert. Je regarde l’heure, il est huit heure vingt. Je me lève et passe par la salle de bain pour prendre une bonne douche. Alors que je me sèche avec le drap de bain, j’entends qu’on frappe à la porte. Je dis d’enter. C’est ma tante Françoise qui ouvre de quelques centimètres pour me dire qu’elle a lavé mon linge pour que je puisse me changer. Elle savait donc que je n’avais pas assez de slips. Je pense que c’est mon cousin David qui lui en a fait part ! Je la remercie. Effectivement en revenant à la chambre d’amis, je vois un petit tas de linge bien rangé. Je m’habille et termine mon sac. J’ai bien entendu repris mes effets de toilette ainsi que le linge tout propre. En passant devant la salle de bain, je dépose le slip que David m’a prêté dans le panier à linge sale. Je rejoins ma tante dans la cuisine. Je lui fais la bise et je lui dis : Moi : « Merci d’avoir lavé mon linge. Fra : Ce n’est rien Phil, comme ça ta maman n’aura pas cette corvée à faire. Moi : Je suppose que c’est David qui t’a dit que je lui avais emprunté un slip ? Fra : Oui. Il bien fait. Je suis ravie de voir comme vous vous entendez tous bien. Puis tu es attentif aux autres. Je pense à Nathan et à Manu pour qui tu accordes du temps et que tu guides pour qu’ils puissent vivre leur amour le mieux possible. Moi : Tu sais, Tante, je n’ai pas envie de les voir souffrir. J’ai déjà vécu des moments difficiles mais je souhaite qu’ils n’en connaissent pas ou peu ! Fra : Bon, je te sers un tasse de café ? Moi : Volontiers. Merci. » Je déjeune avec ma tante. Puis c’est David qui pointe le bout de son nez. Il est en short. Deux minutes plus tard c’est Élisabeth qui arrive. Ils nous font la bise et prennent place auprès de nous. Nous discutons de la prochaine rentrée académique, de la fête à organiser pour le rétablissement de Julien. David souhaite m’aider à tout mettre sur pied. Je le reconnais bien là. Alors que nous finissons de prendre notre petit déjeuner, nous voyons arriver Nathan et Manu. Ils sont encore à moitié endormis. Ils nous font la bise et s’asseyent à table. Je finis ma tasse de café. David me demande : Dav : « Phil, tu as ton train à quelle heure ? Moi : Il part à dix heures dix du quai trois ! Dav : Si tu veux je t’accompagne. Moi : C’est comme tu veux mon cousin ! Fra : Ou alors je te dépose en voiture. Moi : Si je veux être à temps avec le bus, il faut que je parte maintenant, il est déjà neuf heures trente. Dav : Je pense que je vais me préparer et si maman est d’accord nous irons te conduire à la gare en voiture ! Fra : C’est une très bonne idée. David on part dans dix minutes. Eli : Puis-je également t’accompagner ? Moi : Bien sûr ! Eli : Merci, je vais vite me préparer. Fra : Voilà mon cher neveu, tu ne devras pas t’inquiéter, tu seras à l’heure pour prendre ton train. » Nous sommes sur le pas de la porte, nous allons sortir quand Nathan et Manu viennent me dire au revoir. Nous nous faisons la bise. Je leur demande de faire attention à eux et de dire tout de suite à David ou à ma tante s’il y a le moindre problème relatif à leur orientation sexuelle. Ils me promettent de faire hyper attention ! Je monte dans la voiture avec ma tante, Élisabeth et David. Le retour en train s’est très bien passé. Il a juste trois minutes de retard. J’arrive donc en gare et descends du train à la voie cinq. Au loin je vois ma sœur et Stéphanie qui m’attendent. Une fois à leur côté, je les embrasse. Elles me posent un tas de questions sur mon séjour. Je réponds évasivement car je n’ai qu’une idée en tête, soit celle de retrouver Julien au plus vite ! Le trajet en bus me semble interminable. Je ronge mon frein car il me tarde de revoir mon chéri ! Puis, comme un fait exprès, un embouteillage empêche notre bus d’avancer. Nous devons encore descendre à l’arrêt suivant pour attendre la correspondance. Enfin, nous voilà descendus du bus, à proximité de la maison. Je suis de plus en plus impatient de retrouver mon Juju. Je marche assez vite sur le trottoir même en portant mon sac de voyage. Les deux filles sont à la traîne derrière moi. Bref nous sommes dans notre rue, plus qu’une bonne centaine de mètres à parcourir et je serai enfin à la maison ! Je suis sur le perron d’entrée, la porte s’ouvre, c’est maman qui vient de l’ouvrir. Je lui donne un baiser sur la joue et elle sur mon front. Elle m’enlace et me fait un câlin. Je suis heureux d’être de retour. Je me demande ce que fait Julien, est-il dans le salon ou alors dans sa chambre. Je quitte les bras de mon chère mère. J’entre dans le salon et je vois au milieu de cette pièce, debout avec ses deux béquilles, mon chéri. Je reste sur place et je le regarde de la tête aux pieds. Il affiche un large sourire et ses yeux sont pétillants. Il a l’air enfin « heureux » d’être debout, seul, sans aide extérieure que celle de ses deux béquilles. J’avance vers Julien, j’ouvre mes bras et le prends contre moi. Il place ses bras autour de mon cou en laissant choir les deux bâtons de marche. Nos lèvres se rencontrent, elles se couvrent de petits bisous affectueux. Puis nos langue se fraient un passage au-delà de la barrière d’ivoire et se mettent à danser entre elles, allant d’une bouche à l’autre. Des larmes coulent sur nos joues, des larmes de joie montrant à l’être aimé tout le bonheur de ces retrouvailles. Je sais que nous sommes observés, mais notre amour est tellement fort qu’il accepte de se faire voir aux yeux des membres de notre famille agrandie. Nous relâchons notre étreinte. Je glisse alors à l’oreille de Juju un « je t’aime ». Julien de son côté fait de même. Nous nous embrassons une nouvelle fois quelques secondes. Julien me demande de lui donner ses béquilles. Il en prend possession et me dit : Jul : « Je vais te montrer mes progrès. Moi : Oui, je suis curieux de voir ça ! Jul : Voilà mon chou. Julien avance alors ses pieds au fur et à mesure en s’aidant des deux cannes. Il progresse dans le salon et il se dirige vers le divan. Il parvient à y prendre place, sans aide particulière. Moi : Woua, super Juju. Je suis si heureux pour toi. Jul : Viens t’asseoir près de moi ! Moi : J’arrive, reste assis, ne pars pas. On entend rire derrière moi. Julien lui aussi s’amuse de ma réflexion. Je prends place à côté de lui. Les deux filles prennent place dans l’autre divan et maman sur un fauteuil. Nous discutons tous ensemble. J’explique dans les grandes lignes mon séjour chez mes cousins et mes oncle et tante. Puis c’est Julien qui me raconte comment il a pris le taureau par les cornes pour sa revalidation. Il a été aidé par le kiné, Corentin, mais aussi par Joseph et Amandine, sans compter sur Jacques et Dimitri, son petit-ami. Je suis agréablement surpris de l’aide apportée à Julien de la part de mes amis, non de nos amis et j’en fais part à mon chéri ! Moi : C’est incroyable, tu as eu de l’aide pour aller de l’avant et te retrouver sur tes deux pieds ! Jul : Je sais que Joseph et Amandine, mais aussi Jacques et Dimitri m’ont aidé, ils m’ont soutenu. Ils sont tous super. Moi : Je crois que l’amitié n’est pas un vain mot pour nos amis. Il va falloir que je les invite pour faire la fête avec nous lorsque tu seras tout à fait rétabli. Jul : C’est une excellente idée, il me tarde d’y être ! Moi : Je suis maintenant de retour. Je suis là pour t’aider à poursuivre ta revalidation. Jul : As-tu pu recharger tes « batteries » ? Moi : Oui Juju, je suis gonflé à bloc pour te soutenir dans cette dernière ligne droite. Jul : Merci Phil. Je suis si heureux de te revoir en pleine forme. » Nous nous embrassons une nouvelle fois. Nous sommes sur la même longueur d’onde, nous nous aimons et notre amour semble plus fort qu’avant. Nous avons aussi une famille qui nous aime et des amis disponibles. Nous pouvons désormais envisager sereinement l’avenir. Comme on dit souvent, « tous les feux sont au vert » ! Il est temps de passer à table. Je remarque que Julien prend place lui-même. Il est avec ses béquilles et se débrouille très bien. Nous mangeons du pain avec du fromage et de la charcuterie. En effet, maman nous dit que pour le souper ce sera un barbecue. Je vois que les deux filles ainsi que Juju affichent un large sourire, tout comme moi d’ailleurs ! Après ce repas assez frugal, je donne un coup de main à maman pour débarrasser la table et ranger ce qui doit l’être dans le frigo. Ensuite je rejoins mon chéri sur la terrasse. Je me penche vers lui et l’embrasse à pleine bouche. Nous sommes tranquilles et nous pouvons dès lors discuter de l’avenir mais aussi de ces trois jours sans nous être vus ! Je demande alors à Julien : Moi : « Peux-tu me raconter comment ça s’est passé pour toi depuis mon départ ! Jul : Tu sais Phil ça a été très dur le lendemain de ton départ. J’ai dû mordre sur ma chique pour me mettre en route pour la rééducation. Moi : J’ai vu que tu avais fait d’énormes progrès, je suis si fier de toi ! Jul : C’est Fanny qui m’a d’abord soutenu. Puis voyant que j’avais le cœur gros, elle m’a demandé s’il fallait te faire revenir. Moi : Ah bon, qu’as-tu dit ? Jul : Je n’ai pas voulu te déranger car je savais qui tu avais besoin de repos. Moi : Je serai revenu au premier appel de ta part mon Juju ! Jul : J’en suis certain Phil, je n’en doutes pas ! Puis c’est ta maman, en parlant avec Delphine et Stéphanie, qui a sollicité la venue de Joseph et Amandine pour me soutenir. Moi : C’est super pour toi. Jul : Puis Joseph a téléphoné à Jacques qui lui non plus n’a pas hésité à venir me réconforter. Il est venu avec Dimitri. Moi : Je vois que ça porté ses fruits. Tu as progressé de manière fulgurante. Jul : J’ai fait trois fois plus d’exercices que prévu. Corentin a surveillé ça et il a trouvé que je récupérais très bien. Moi : Je te félicite mon amour. Jul : Et toi Phil, comment ça s’est passé chez ta tante et tes cousins ? Moi : Ils ont été supers avec moi. Ils sont restés attentifs pour que je me repose le plus possible et que je ne broie pas du noir. Jul : Je suis content pour toi. Moi : Tu sais que pensais souvent à toi, je n’avais qu’une idée c’était de rentrer et te rejoindre ! Jul : Oh Phil, mais tu ne devais pas penser comme ça. Tu vois, j’ai été choyé par tous ceux qui sont venus spécialement pour me booster. Moi : Tu sais que j’ai aimé notre deal de l’autre soir, soit de nous branler à la même heure en pensant à l’autre, soit moi à toi et toi à moi ! Jul : Oui, je ne te cache pas que j’ai trouvé du réconfort bien que tu n’aies pas été présent à mes côtés. Moi : Moi aussi Juju. Il faut que je te raconte : j’ai joui comme jamais en ne pensant qu’à toi. D’ailleurs David est venu voir ce qui se passait, il croyait que je pleurais, que j’étais en crise. Il a ouvert la porte et il a bien vu que je venais de jouir ! Jul : Flute alors ! Moi : Je me suis rhabillé et je suis allé lui expliquer ce qui s’était passé. Il a trouvé que nous avions eu une excellente idée. Jul : Super alors. Il n’a rien dit aux autres ? Moi : Non, rien. Il faut que je te dise quelque chose. Jul : Oui Phil, je t’écoute. Moi : Nous parlions David et moi couchés sur son lit. Puis je me suis endormi à côté de lui. Jul : C’est que tu avais besoin de sommeil. Moi : Je pense. Le matin nous avions tous les deux la gaule et nous nous sommes masturbés côte à côte, chacun pour soi ! Jul : Eh bien mon cochon ! J’espère que ça t’a fait du bien. Moi : Oui, mais je ne voulais pas te le cacher. Je ne veux pas qu’il y ait de mensonges entre nous. Jul : Je sais que tu es franc et que tu m’aimes, alors le fait de se branler avec un autre, chacun pour soi, relève d’un plaisir plus ou moins normal. Puis les circonstances ont fait que. Moi : Merci Juju. » Je me relève et me penche vers lui pour l’embrasser à pleine bouche. Nous nous cajolons un moment. Puis c’est Stéphanie qui arrive sur la terrasse. Elle sourit de nous voir enlacés. Nous nous mettons à rire tous les trois. Delphine passe alors la tête par la baie vitrée et nous regarde. Elle se demande ce qu’il se passe. Nous rions alors de plus belle ce qui a pour effet de la faire rire elle aussi. Re : Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - stuka132 - 26-04-2021 (26-04-2021, 10:08 AM)Philou0033 link a écrit :[quote author=stuka132 link=topic=27.msg8728#msg8728 date=1619385160] Bonjour [member=301]stuka132[/member] ! Merci pour ton com ! Ce sont les parents de Stéphanie et Julien qui sont décédés. Philou [/quote] en effet , mais comme ils revenaient de sobseque du parrain... je m etonne que la famille ( homophobe accessoirement) ne soit pas mentionnee ou intervenus.. rien de plus Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 26-04-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Phil rentre chez lui avec la valise pleine d’habits propres (c’est plutôt inhabituel après les vacances) et retrouve Julien en pleine forme, il a fait des progrès dans sa rééducation. Phil avoue ensuite à Julien qu’il s’est branlé en présence de David, activité qu’ils s’autorisent sans jalousie, mais cela n’ira pas plus loin. J’aime bien qu’ils se racontent tout. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 26-04-2021 (26-04-2021, 11:42 AM)stuka132 link a écrit :[quote author=Philou0033 link=topic=27.msg8731#msg8731 date=1619424512] Bonjour [member=301]stuka132[/member] ! Merci pour ton com ! Ce sont les parents de Stéphanie et Julien qui sont décédés. Philou [/quote] en effet , mais comme ils revenaient de sobseque du parrain... je m etonne que la famille ( homophobe accessoirement) ne soit pas mentionnee ou intervenus.. rien de plus [/quote] Bonjour [member=301]stuka132[/member] ! Merci pour ton com. En fait Julien n'a plus vu son parrain depuis des années. C'est seulement ce lien entre parrain et filleul qui a fait qu'ils se soient rendus à trois à ses obsèques, Le papa, la maman et Julien. Le parrain était homophobe (il a appris le liaison entre Stéphanie et Delphine). Puis je n'ai pas voulu encore ajouter des personnages, je pense qu'il y en a déjà pas mal et il y en aura encore d'autre. Bien à toi Philou Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 26-04-2021 (26-04-2021, 12:47 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui Phil revient avec ses habits propres. Dans ma famille s'était courant, régulièrement les tantes faisaient la lessive des neveux et nièces qui étaient inviter à passer quelques jours! Julien va déjà bien mieux, il parvient se tenir debout avec des béquilles et également à se déplacer. Phil raconte son séjour mais également la branlette partagée avec David, chacun son pénis en main. Julien comprend très bien et il est heureux de voir que son chéri ne lui cache rien. Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 27-04-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Belle suite. Phil est de retour et il se rend compte que son chéri a été soutenu pas les amis. On sent bien que l'amitié est une chose importante et primordiale dans ton récit. Cerise sur le gâteau, Julien se déplace avec des béquilles en faisant attention. Phil n'hésite pas a raconter la branlette dans le lit de David. C'est une simple branlette perso. Merci pour cette suite. Je t'embrasse Philippe Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 28-04-2021 (27-04-2021, 01:49 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Merci Philippe pour ce beau résumé. Tout est dit. Oui comme tu le soulignes, l'Amitié avec un grand "A" est quelque chose de très important pour moi. J'en parle donc dans mes récits avec les différents personnages. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois une commentaire. Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 28-04-2021 Chapitre 25. Nouvelles décisions! Je ne sais pas si Stéphanie a entendu notre conversation. Je ne pense pas, car nous parlions doucement, presque à voix basse. Bref je suis heureux d’entendre que Julien ne me reproche pas cette branlette à côté de mon cousin David. Le téléphone sonne, je suppose que c’est maman qui décroche car elle est dans la maison. Comme de fait nous entendons maman appeler Stéphanie, l’appel est donc pour elle. Ma chère belle-sœur va prendre la communication. Pendant qu’elle est partie nous poursuivons Juju et moi notre petit câlin. Je lui demande alors : Moi : « Dis Juju que souhaites-tu faire ? Jul : Tu sais Phil, je veux faire du vélo ! Je le regarde dans les yeux, je vois qu’ils brillent. Je lui repose la question. Moi : Que veux-tu faire ? Jul : J’ai très envie de faire du vélo mais je sais que c’est bien trop tôt ! Moi : Dès que le médecin sera d’accord, tu pourras faire du vélo et je viendrai avec toi. Je propose de faire une belle balade en forêt dès que tu en auras l’autorisation ! Jul : Oui Phil, j’ai hâte, tu ne peux pas savoir. Moi : Je m’en doute mon chéri. Veux-tu que nous allions faire le tour du quartier ? Jul : Oui, tu me pousses dans mon fauteuil à roulettes ? Moi : OK, partant Juju ! Jul : Partant ! » J’aide Julien à se mettre dans sa chaise roulante. Nous prévenons maman que nous faisons le tour du quartier et que nous serons rentrés pour le goûter ! Nous entendons aussi Stéphanie qui est au téléphone. Il doit être question de la location de la maison de leurs parents ! Delphine est à côté d’elle. Les deux filles sont dans leur « bulle », ça semble important. Bref nous nous éclipsons pour faire notre balade. D’ailleurs le temps s’y prête en cette fin de mois d’août. Le soleil est au rendez-vous, il fait environ vingt-trois degrés, soit le temps idéal. Je pousse Julien et nous allons dans les rues du quartier. Nous croisons des voisins qui nous saluent. Certains discutent quelques minutes avec nous ! C’est plus avec Juju qu’ils parlent, ils demandent des nouvelles de sa rééducation. Le glacier passe sur la chaussée. Il nous fait signe et s’arrête. Il demande comment va Julien et sans que nous le lui demandions, ils nous propose une glace. Il est vrai que nous avons l’habitude de l’arrêter dans sa tournée pour profiter d’un moment câlin pour déguster une bonne glace artisanale. Nous le remercions de tout cœur. Je ne sais pas ce qui se passe mais il règne comme une atmosphère de quiétude et de bonne humeur dans l’air. Lorsque nous déambulons, je vois au loin deux silhouettes qui marchent vers nous. Je les reconnais, c’est Amandine et Joseph. Ils se tiennent par la main en marchant vers nous. Nous allons bien entendu nous croiser, c’est l’affaire d’une petite minute. Je fais des gestes de la main pour leur dire bonjour. C’est Joseph qui me reconnaît et qui répond alors à mes signes. Nous sommes maintenant arrêtés. Nous nous faisons la bise. Mes deux amis sont contents de nous voir. Nous parlons ensemble de la bonne forme de Julien, de l’envie de mon chéri de bouger et de voir d’autres horizons que ceux de la maison. Puis je me souviens que Julien m’a dit qu’il avait eu de l’aide pour sa rééducation de la part de nos deux amis, je ne peux m’empêcher de dire : Moi : « Merci à vous pour l’aide apportée à Julien durant mon absence. Il a fait d’énormes progrès ! Ama : C’est de bon cœur tu sais Phil. Moi : Je le sais Amandine. Tu es une super amie pour moi et tu l’es devenue pour mon amoureux, pour Juju. Ama : Merci Phil. Vous êtes tous les deux des mecs sensationnels. Vous formez un très beau couple ! Jul : Merci, merci. Moi : C’est super gentil de ta part de nous dire ça ! Ama : Non Phil, je le pense vraiment ! Moi : Heu, je …, … Ama : Ne dis rien ! Amandine vient m’enlacer. Elle me glisse à l’oreille que je dois vivre un peu pour moi ! Je le sais, ma tante Françoise me l’avait aussi dit. De toute manière je serai toujours là pour Julien. Je sais que mon amie Amandine, ma confidente, sera, elle aussi, toujours présente pour moi mais aussi pour mon amour. Puis sachant que nous allons manger un barbecue au soir, je me dis que ce serait chouette d’avoir nos deux amis pour ce moment convivial. Je dis alors : Moi : Ce soir vous êtes nos invités pour le souper, c’est un barbecue. Ama : C’est super. Justement nous sommes seuls ce soir Joseph et moi. Moi : Vers dix-neuf heures alors ! Jos : Tu peux compter sur nous. Merci. Ama : Oui merci Phil. A ce soir. Bonne balade ! Jul : Merci, ça va me faire du bien ! Jos : À tout ! » Ils poursuivent leurs chemins tandis que nous nous dirigeons vers la Drève de Lorraine en bordure de la forêt de Soignes. Julien ne dit rien. Il pose une main sur ma main droite qui est posée sur la barre supérieure du fauteuil. Je sens la chaleur de sa main irradier la mienne. Je sais que nous sommes à nouveau sur la même longueur d’onde. Je me sens bien, apaisé tout comme Julien semble l’être ! Nous sommes de retour il est seize heures. Nous venons de faire une superbe balade en passant par quelques drèves ombragées pour éviter d’être rôtis par le soleil. Il fait encore fort chaud pour cette période de l’année. Nous sommes encore en été ne l’oublions pas. Lors de cette escapade, nous avons parlé de notre avenir. Il est certain que si tout se passe pour le mieux et si notre amour se renforce encore un peu plus, nous allons vivre ensemble chez mes parents. Je sens que Julien est apaisé, il commence à prendre un peu de recul par rapport à la tragique disparition de ses parents. Nous arrivons sur la terrasse où nous attend un super goûter. Il y a des coupes de fruits frais, des éclairs au chocolat et au café ainsi qu’une carafe avec un bon jus d’oranges pressées n’attendant plus qu’on se serve. Julien raconte aux filles et à maman notre balade. Il fait la liste des personnes croisées : allant des voisins jusqu’à nos deux amis en passant par le glacier qui nous offrit un cornet à chacun ! Une fois ce petit en-cas terminé, Stéphanie semble s’éclaircir la gorge. Elle va parler, elle veut nous dire quelque chose. Je me souviens qu’au moment de partir en balade, elle était au téléphone avec quelqu’un qui était probablement intéressé pour louer la maison de leurs parents. Je sens que Julien se renfrogne un peu. Nous sommes attentifs et sur des charbons ardents attendant de savoir ce qu’elle va annoncer. Sté : « Bon voilà, nous devons tourner une page de notre vie à Julien et moi. En effet nous avons mis la maison de nos parents en location et un locataire s’est manifesté. Jul : Je m’en doutais Stéph, mais je me pose quelques questions et je suppose que nous y viendrons tôt ou tard ! Julien est très sérieux, il parle de façon réfléchie, sur un ton neutre mais laissant passer une pointe d’appréhension. Sté : Je m’en doutes Juju. Mais il faut que nous prenions cette décision de commun accord. Jul : Je le sais Stéph, nous ne pouvons pas laisser la maison vide sans s’en occuper. Sté : J’en ai touché un mot par la suite à Alain, soit après la discussion que j’ai eue avec le locataire intéressé ! Alain trouve que c’est une bonne opportunité et c’est à nous deux à accepter ou pas. Jul : C’est qui celui qui est intéressé ? Sté : C’est une famille avec trois enfants. Le père est courtier en assurances, la mère est clerc de notaire et les enfants ont entre treize et sept ans. Jul : Oui, fort bien. As-tu défini le montant du loyer ? Sté : J’ai communiqué une fourchette de prix, nous devons finaliser la location et le montant du loyer dans deux jours, car ils souhaitent rentrer dans la maison début du mois prochain, soit juste à temps pour la rentrée scolaire ! Jul : Je suppose que nous devons rencontrer la famille ! Sté : Oui, bien entendu, c’est prévu demain avec une visite de l’immeuble. Jul : Dois-je être présent ? Sté : Si tu veux, ce serait bien. Jul : Tu sais Stéph, c’est difficile de te répondre. Il faut que j’y réfléchisse. Sté : Prend ton temps Juju, je sais que ce sera très difficile émotionnellement pour nous deux ! Fan : Les enfants, je pense que nous en reparlerons demain matin avec Alain, après une bonne nuit de repos. Jul : Merci Fanny, je pense que c’est mieux comme ça car je ne me sens pas très bien ! Fan : Veux-tu quelque chose Julien ? Jul : Non merci Fanny, je vais me coucher un moment sur mon lit. Phil tu veux bien m’y conduire, je suis fatigué ! Moi : OK Juju. Viens, on y va. Je prends le fauteuil roulant de mon chéri et le pousse vers la chambre médicalisée. Je l’aide à se coucher sur le lit. Je vois qu’il est marqué par cette annonce. Je sais que ça va être difficile tant pour lui que pour sa sœur. De toute manière je serai à ses côtés pour l’épauler, sans intervenir dans leurs affaires de famille. Je donne un bisou sur le front de mon amour, pas besoin de mot, il sait que je suis avec lui. Amandine et Joseph vont venir à la maison et participer au barbecue. Je demande à maman ce que je peux faire pour l’aider. Elle me confie de mettre en place les tables et les chaises sur la terrasse, elle ajoute : pour dix personnes ! Je fais donc le compte : maman, papa, les deux filles, Amandine et Joseph, Juju et moi, ça fait huit ! Mais qui sont donc les deux autres invités ? Je pose la question à maman qui me dit que mon grand frère sera là avec Julie. Oh là, ça fait déjà quelques semaines qu’on n’a plus vu Olivier et Julie. Je suis content de les revoir. Je me charge donc d’aménager la terrasse. Je place le barbecue à son emplacement habituel, je me charge aussi de dresser la table. Je sais que maman a encore du travail. Je la rejoins pour préparer avec elle les légumes et les féculents. Les deux filles arrivent et nous disent qu’elles vont s’occuper du dessert. Elle vont faire deux tartes au sucre. Papa va bientôt rentrer. Je m’occupe de préparer les verres et les zakouskis pour l’apéro. Je n’apporte pas encore de bouteille, car c’est papa qui se charge de cette opération « apéro » et vin. C’est lui qui fait le choix des boissons en fonction du temps, des personnes présentes et de son inspiration ! Je vais donc lui laisser ce privilège. J’ai un peu de temps et j’en profite pour ranger ma chambre. Je range dans l’armoire les quelques habits qui sont en pile sur la chaise, je refais convenablement mon lit. Puis je prends les poussières, il y avait déjà quelques jours que je devais le faire. Enfin je replace les disques dans le meuble hi-fi se trouvant après du lit. J’en profite aussi pour renouveler le stock de mouchoirs en papier pour, hum… vous savez bien quoi ! Il y a encore du gel et des préservatifs. Il est presque dix-huit heures trente, il est temps d’accomplir ma charge : l’allumage du barbecue. Je vais donc prendre le petit-bois, le charbon de bois, les allumettes et le papier. Je mets le feu à l’ensemble papier et bois, laissant le temps d’avoir quelques braises avant de mettre un peu de charbon de bois par-dessus. Heureusement la fumée ne rentre pas dans la maison, elle part en direction du jardin. Papa arrive et s’aperçoit que le barbecue fume. Je vais à sa rencontre et lui fais la bise. Je lui dis : Moi : « Papa, je n’ai pris ni le vin ni les bouteilles pour l’apéro, je ne sais pas ce que tu veux prendre. Pap : C’est bien Phil, je vais voir ce que je vais choisir. Au fait merci pour avoir pris les devants pour le BBQ. Moi : De rien, c’est normal. Pap : Au fait, comment va Julien ? Moi : Pour être sincère, pas bien. Il a eu un certain stress lorsqu’il a su que la maison est louée. Pap : OK, je vois, il est dans sa chambre ? Moi : Oui. Pap : Je vais encore attendre avant de lui parler. Moi : Je sais qu’il a dit qu’il y aurait une discussion avec Stéphanie demain ! Pap : Alors, je lui parlerai demain. Moi : Tu sais papa Amandine et Joseph ainsi que Julie et Olivier seront là ce soir pour manger ! Pap : Oui fils, je suis content de les revoir, mais je pense qu’il y a autre chose, n’hésite pas, je t’écoute ! Moi : Oui, je vais devoir aider Julien à se sentir mieux, surtout qu’il redoute de revoir la maison de ses parents. Pap : Je m’en doute tu sais, mais tu fais bien de l’aider, je sais que vous vous aimez et qu’il sera très bien secondé avec toi ! Moi : Papa, je peux te demander quelque chose, c’est de m’aider ce soir à monter Julien dans ma chambre ! Pap : Oh Phil, mais bien sûr que je t’aiderai ! Je comprends très bien qu’il est important pour lui, pour vous deux, d’être réunis. Je pense que nous pourrons faire ça chaque soir dorénavant ! Moi : Merci papa. Je t’aime ! Je fais un câlin à mon paternel. Je suis ravi qu’il me propose de m’aider pour monter Julien dans notre chambre, chaque soir. Je ne vais rien dire à Juju pour le moment, ce sera une surprise au moment du coucher. Papa m’invite à aller avec lui dans le cellier pour y prendre les bouteilles qui conviennent pour l’apéro et le repas. Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 28-04-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] La discussion entre Phil et Juju n'a pas été entendue par Stéphanie. Le téléphone sonne, c'est un appel pour Stép. Il semble qu'il soit question de la maison. Julien ne pu pas encore faire de vélo, mais cela n'empêche pas Phil de lui proposer un tour du quartier en poussant Julien dans sa chaise. C'est l'occasion de faire de belles rencontres et même d'être gratifié d'une bonne glace. De retour à la maison, Stéphanie explique qu'il est temps de prendre une décision concernant la mise en location de la maison de leurs parents. Julien accuse le coup. Il veux resté seul dans la chambre. On sent bien que Julien ne digère pas cette nouvelle de la location de la maison où il a passé toute son enfance et sa jeunesse. Il ne faudrait pas qu'il tombe en dépression. Merci Phil pour ton super récit . Je t'embrasse Philippe Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 28-04-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Julien va pouvoir dormir dans la chambre de Phil qui prépare tout ce qu’il faut pour l’accueillir, mais en même temps il apprend que la maison de ses parents va être louée. C’est une page qui se tourne, à moins qu’il puisse retourner y habiter lorsqu’il aura terminé ses études puisque ce n’est qu’une location. Cette perspective pourrait l’aider à accepter cette situation. Je t’embrasse Daniel Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 28-04-2021 (28-04-2021, 01:48 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Julien apprend que la maison de ses parents va être louée. Heureusement il est entouré par Phil et la famille. Julien est présent au souper mais est toujours songeur. Le papa va parler à Stéphanie et Julien le lendemain concernant la maison de leurs parents. C'est une bonne chose et cela permettra de mettre les choses au clair. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois ! Je t'embrasse! Philou Re : Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 28-04-2021 (28-04-2021, 06:09 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Pour remonter le moral de Julien, Phil propose à son papa de l'aider à monter Julien dans sa chambre et de faire cela chaque soir. L'accord est pris entre père et fils. Ce soir ce sera une surprise pour Julien. La location de la maison des deux orphelins est inéluctable, les frais commencent à arriver. De toute manière cette maison reste la leur quoi qu'il se passe. Puis après un certain temps Julien y retournera vivre avec Phil et peut-être avec sa sœur et Delphine! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : JULIEN (ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 30-04-2021 Il est temps que j’aille chercher Julien. Je frappe à la porte de la chambre médicalisée. J’entre et je vois qu’il est assis sur le lit, la tête entre ses mains. Je me dis : « mer… », il n’est pas bien. Je m’en veux de l’avoir laissé seul dans cette pièce. Je m’avance près de mon chéri. Je lui retire les mains de son visage. Des traces séchées de larmes sont visibles. Je prends Juju dans mes bras et je lui fais un gros câlin. Julien passe aussi ses bras autour de moi. Nous gardons le silence et restons un moment comme ça, enlacés. Nous entendons des bruits de pas. Puis nous entendons Stéphanie dire : Sté : « Alors les amoureux, on vous attend pour l’apéro. Moi : On va arriver. Laisse-nous encore un petit moment ! Stéphanie me regarde et elle comprend alors que son frère ne va pas bien. Elle reste debout dans l’entrebâillement de la porte. Elle se demande ce qu’elle doit faire, partir ou alors s’approcher et parler avec Julien. Après deux minutes elle s’avance vers nous. Je desserre l’étreinte d’avec Juju et je laisse sa sœur prendre place. Elle caresse le visage de mon Juju et dépose un bisou sur son front. Jul : Désolé, mais c’est difficile. Ils me manquent ! Sté : Je sais Juju, à moi aussi ils me manquent ! Jul : Je repense aux belles choses vécues dans cette maison, dans notre maison. J’ai eu un coup de nostalgie. Excuse-moi ! Sté : Tu n’as pas à t’excuser Juju, je comprends que c’est difficile pour toi de savoir que la maison de notre famille va être louée, mais elle reste notre maison, elle est toujours à nous ! Jul : Je sais et j’en suis très heureux, mais je pense à nos parents, je les aime tellement ! De nouvelles larmes coulent sur les joues rosies de mon amour. Je me rapproche et je lui caresse les cheveux. Je me rends compte qu’il n’a pas terminé son deuil, il est en pleine dépression. Il ne laissait rien paraître et mon absence durant trois jours n’a probablement pas arrangé les choses. Il va falloir que nous le soutenions tous ! Moi : Pleure Juju, laisse-toi aller. Je suis avec toi ! Sté : Oui Juju, nous sommes avec toi ! Jul : Je suis désolé, mais j’ai tellement mal à l’âme ! Moi : Je sais mon amour, je le sais. Nous restons sans rien dire. Il faut laisser à Julien le temps de se reprendre. Les autres peuvent bien attendre un moment avant l’apéro. C’est une babiole par rapport à l’état de Julien. Je regarde vers la porte car j’ai ressenti comme un souffle, plus tôt un passage furtif. Je vois que c’est maman qui nous regarde. Elle a compris, pas besoin de mots, le tableau est clair. Jul : Ça va aller. Il faut que je réagisse. Merci à vous deux. Sté : C’est normal petit frère, il faut que nous nous serrions les coudes. Moi : Oui Juju, nous sommes là avec toi. Jul : Bon, je vais prendre mes béquilles, Phil, tu veux bien me les donner ! Moi : Voilà mon chéri. » Je passe alors mes deux pouces sur ses joues, sur les dernières traces humides laissées par ses larmes. Je lui dépose un baiser sur les lèvres. Je l’aide à se mettre debout. C’est ensemble, tous les trois, que nous arrivons sur la terrasse. Je vois que nos amis Amandine et Joseph sont déjà arrivés. Ils ont compris que Julien avait pleuré. Amandine s’approche de lui et lui donne un bisou sur la joue. C’est ensuite l’arrivée de mon grand frère Olivier qui est accompagné de Julie, sa chérie. Ils viennent faire la bise à Julien qui vient de s’asseoir sur une chaise. Ils sont étonnés de voir comment la situation de Julien a évolué. Il se tient debout avec des béquilles. Ils montrent leurs encouragements en le félicitant. Nous sommes tous présents pour ce souper. Papa sachant ce qui s’est passé donne un bisou à Julien. Pas besoin de parole, Julien sait qu’il est aimé comme un fils par mon père. L’atmosphère se détend un peu plus, Julien affiche un petit sourire, mais un sourire quand même. Je suis près de lui, je lui tiens la main. Je sens qu’elle est chaude tout comme la mienne. Il me regarde et me susurre : « Je t’aime ». Je lui réponds dans les mêmes termes. Je lui dépose alors un bisou sur les lèvres. Ce bisou est suivi d’un baiser appuyé. C’est le moment choisi par papa pour servir l’apéro. Il a composé un cocktail qui est accompagné de zakouskis préparés par maman et les filles. Nous levons nos verres à la santé de la famille et à celle de nos amis ici présent, à l’Amitié. Julien sourit, mais c’est pour faire contre mauvaise fortune bon cœur ! Il est dans un état que je dirai de « négation ». Il ne sait plus où il en est. Ce n’est pas évident pour lui de concevoir que la maison dans laquelle il a vécu depuis sa naissance soit occupée par une autre famille. De plus il sait que la maison devra être vidée de tout ce qui faisait partie de son univers de vie ! Julien est comme absent, dans une autre dimension, alors qu’il est avec nous pour ce barbecue. C’est sensé lui donner le peps pour qu’il terminer au mieux sa rééducation, mais il est comme étranger à ce qu’il se passe. Toutes les personnes présentes se rendent bien compte que mon chéri n’est pas bien. Il est évident que l’info concernant la location de la maison de ses parents a fait le tour du groupe. Stéphanie ne sait plus quoi faire. Papa sait qu’il va devoir prendre une décision. Il discute avec maman. Je suis certain qu’il va appeler l’un ou l’autre bénévole de l’association pour avoir de l’aide. Je sais qu’il y a deux psychologues qui sont régulièrement sollicités pour venir en aide en urgence pour les jeunes ados et jeunes adultes qui sont en difficulté. De fait je vois que papa va dans le hall d’entrée passer un appel téléphonique. Je sais que je vais devoir faire triplement attention à mon chéri, faire attention à ce que j’utilise comme mots, comme vocabulaire, mais aussi dans mon attitude envers lui. J’espère de tout cœur qu’il acceptera de venir dormir avec moi dans mon lit et dans ma chambre ! Bien entendu c’est pour son bien et puis, il ne faut pas le cacher, pour moi aussi. J’ai besoin de retrouver Julien, de le sentir tout contre moi et de nous endormir ainsi dans les bras l’un de l’autre, chose pas évidente dans le lit médicalisé ! Papa revient, à son visage je vois qu’il est content de son appel téléphonique. Je suis certain que demain Julien aura quelqu’un de compétent pour qu’il puisse surmonter cette nouvelle mauvais passe ! Bon, ce n’est pas tout, il faut profiter de la venue de nos amis et de la visite de mon grand frère. Lors de l’apéro, nous avons porté des toasts à Julien, pour qu’il termine sa rééducation au plus tôt, pour qu’il puisse être libre de ses mouvements et ainsi profiter de la vie. Je sais qu’au fond de sa tête il pense toujours à la maison de ses parents et à eux bien entendu. Mais il est avec nous et nous sommes là pour lui. Julien parvient à rire des quelques blagues qu’Olivier raconte pour amuser la galerie. C’est tout mon frangin, il a toujours besoin de se faire remarquer. Mes parents sont semble-t-il contents de voir que l’ambiance est au beau-fixe malgré tout. C’est aussi important pour mon chéri. Le reste de la soirée se passe toujours sur la terrasse. Papa a allumé les lampes car il commence à faire sombre, le soleil est déjà passé sous horizon. Julien discute avec Amandine, Joseph, Julie et Stéphanie. C’est alors qu’Olivier vient près de moi, il me fait signe de le suivre. Nous allons dans le fond du jardin. Puis il me demande de lui faire face. Il me regarde dans les yeux et me dit : Oli : « Oh là frérot. Il faut que tu tiennes le coup pour Julien. Je sais pourquoi il est morose aujourd’hui. Que la maison où il a vécu soit louée et est un demi-mal. Il faut qu’il comprenne qu’elle est toujours à eux ! Moi : Je sais Oli, mais je m’en veux de l’avoir laissé trois jours. J’aurai dû voir qu’il avait encore besoin d’être soutenu ! Oli : Il ne faut pas que tu parles comme ça. Tu avais aussi besoin de repos et toi aussi d’être soutenu. Ton séjour chez notre tante Françoise était la meilleure solution pour ton équilibre ! Moi : Je sais que ça m’a fait du bien. Oli : Alors c’est le principal. Maintenant c’est la dernière ligne droite pour Julien, mais il a aussi besoin de soutien extérieur. Je sais que papa a fait ce qu’il fallait auprès de l’association. Moi : Oui, je sais qu’il a donné un coup de téléphone. Oli : Je dois te féliciter Phil, oui te féliciter pour tout ce que tu as fait et tout ce que tu fais encore pour Julien, mais aussi au niveau de la famille. Moi : Merci Oli, ça me touche ce que tu dis ! Oli : Je souhaite que vous puissiez vous retrouver Julien et toi. Vous êtes super, vous êtes faits l’un pour l’autre. Moi : Merci Oli. Oui j’aime Juju, je l’aime plus que tout ! Oli : Ça se voit tu sais. Puis c’est aussi le cas pour notre sœur. Elle et Stéphanie sont très bien ensemble. Moi : Oui, je le vois tous les jours. C’est toi qui doit te demander ce que tu fais au milieu de deux couples d’homosexuels. Oli : Tu sais Phil, pour moi, peu importe avec qui on est heureux : le principal c’est que l’amour qui uni deux êtres soit si fort, qu’ils puissent ainsi unis, affronter le reste du monde. Alors que ce soit une fille et un gars, deux filles ou deux gars, c’est d’abord l’amour qui compte ! Moi : Heu … merci. Oli : Allez, viens là frérot ! » Olivier m’enlace, il me serre tout contre lui. C’est chaque fois comme ça avec lui quand on a une conversation entre frères. Je sais qu’il m’aime et que je sois gay ne le dérange pas du tout. Il apprécie Julien tout comme il apprécie aussi Stéphanie. Je sais qu’en cas de souci je peux compter sur lui. Il me glisse à l’oreille : « Sois heureux avec Julien, c’est tout ce que je te souhaite ! » Il me dépose alors un baiser sur le front. De mon côté je lui donne un baiser sur la joue. Nous remontons bras dessus, bras dessous, pour retrouver les autres. Je rejoins mon chéri et dépose mes lèvres sur les siennes. Nous nous embrassons discrètement. Julien me glisse alors à l’oreille : Jul : « Je ne suis pas de bonne compagnie ce soir. Désolé ! Moi : Ce n’est pas grave Juju, je sais que c’est difficile pour toi et ta sœur ! Jul : Oui, mais ce n’est pas une raison. Si tu veux bien j’ai envie d’aller dans la piscine pour me relaxer un quart d’heure. Moi : C’est une excellente idée. Je suis partant. Ohé vous tous, Julien et moi nous allons piquer une tête dans la piscine un petit moment. Qui nous suit ? Tous : Oui, c’est une excellente idée. » Nous nous dévêtons sur la terrasse et nous nous dirigeons vers le rectangle bleu situé au milieu du jardin. Je porte mon Chéri avec l’aide d’Olivier. Joseph et Amandine nous suivent aussi, ils ont pris l’habitude de se trouver nus avec nous. Même mes parents sont aussi dans l’eau. Nous passons un très bon moment tous ensemble à jouer, nous éclabousser pour notre plus grand plaisir. Julien reste près du bord, il n’ose pas aller au milieu. C’est sa sœur et la mienne qui prennent Julien et l’entraînent avec elles au milieu. Je vois que mon amour est plus souriant depuis que nous sommes dans l’eau. Je pense qu’il ne veut pas tirer la tête toute la soirée et qu’il sait que nous sommes avec lui et que nous serons toujours là pour lui ! Il me dit que j’ai bien fait de demander aux autres de se joindre à nous ! Il est temps de passer à table. Après un séchage en règle nous nous rhabillons. Une fois installés, c’est papa et Olivier qui s’occupent de la viande, pendant que nous terminons l’apéro. Julien est nettement plus loquace que tantôt. Il remercie les deux filles de lui avoir permis de s’amuser avec les autres. Puis c’est Amandine qui parle avec mon chéri. Je pense qu’elle lui remonte le moral. Elle fait plaisir à voir mon amie, ma confidente, elle sait que nous nous aimons et de plus elle apprécie Julien. Olivier apporte déjà les premières viandes et les pommes de terre en chemise. Maman apporte les dernières sauces. Je m’occupe de servir le vin que papa a choisi. Bref le repas se déroule sans anicroche. Nous sommes très heureux de terminer par le succulent dessert concocté par les filles. Nous restons encore un moment à table à discuter. |