Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (/showthread.php?tid=50) |
Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 22-08-2022 Parler de souvenirs de camps scouts peut être ambigu, c’est pour cela que j’ai précisé à quel âge se sont déroulés ces évènements afin de ne pas enfreindre les règles de publication. C’est certainement une incohérence avec d’anciens épisodes où Koen n’avait pas fait autant de découvertes avant de connaître Frédéric. L’édition critique qui paraîtra prochainement dans la Bibliothèque de la Pléiade vous donnera plus de précisions à ce sujet. Je tiens également à présenter mes excuses à l’un de mes lecteurs fidèles si Koen a une interprétation très personnelle de l’esprit scout. Il ne l’était plus au moment où se déroule ce récit (heureusement). Je remercie enfin le jeune cycliste belge, mais habitant près de la frontière néerlandaise, qui m’a inspiré à l’insu de son plein gré le personnage de Castor, au cas où il lirait mon récit pour apprendre le français. Chapitre 15 - Fin des vacances d’automne (2) Jeudi 8 octobre 1964, une auberge dans la campagne néerlandaise — On se met à l’aise ? demanda Koen à Castor, Hubrecht à l’état civil. — Euh… oui, bien sûr. Koen se déshabilla et se coucha sur l’un des lits jumeaux, mais il garda son slip pour ne pas paraître trop direct avec son ami. Hubrecht enleva ses chaussures, son maillot, il hésitait pour le cuissard. — Ne te gêne pas pour moi, dit Koen. — C’est que… je n’ai rien mis dessous. — Je m’étais toujours demandé si on mettait un slip, j’ai la réponse. Je t’ai déjà vu nu au camp scout, et même plus. — Oui, je me rappelle. Bon, tu assumeras les conséquences. Hubrecht enleva son cuissard, sa queue prit l’ascenseur. Elle paraissait disproportionnée par rapport à son corps mince et musclé. — Elle a grossi depuis la dernière fois, observa Koen, nous devions avoir 16 ans. — J’ai eu une puberté tardive, dit Hubrecht en riant, tu as bonne mémoire. — Elle est même plus longue que la mienne à présent. Mets-toi à quatre pattes, je vais inspecter ton périnée. Hubrecht obéit, Koen tâta longuement les couilles et le point situé entre celles-ci et l’anus, ce qui renforça encore l’érection du cycliste et une goutte de précum suinta de son gland décalotté. — Tu fais beaucoup de vélo ? demanda Koen. — Oui, je suis allé en Suisse avec mes parents cet été, dans les Grisons. J’ai gravi le Stelvio, un col qui monte à 2 758 mètres. — Je pensais qu’il était en Italie. — Exact, c’est juste de l’autre côté de la frontière. Tu as bientôt fini ? — Oui, je vais encore tester le tonus de l’anus. Tu n’aimes pas ? — Je crains seulement de juter. — C’est vrai, aux scouts tu terminais toujours le premier. — C’était le but de jouir le plus vite possible, dit Castor. — On prenait de mauvaises habitudes. J’ai fini, je n’ai rien trouvé de suspect, nous pouvons faire la sieste. Koen alla se laver les mains, puis ils se couchèrent. La chambre n’était pas chauffée, ils se couvrirent. Au bout de quelques minutes, Koen remarqua que son compagnon ne dormait pas et lui demanda pourquoi. — Je bande toujours, répondit-il. — Tu peux te branler, cela ne me dérange pas. — Ouais, mais j’ai pensé à autre chose. — À quoi ? — Tu m’as dit que tu pouvais avoir des aventures et que cela ne gênait pas ton ami. — Exact. — Pourrais-tu me sucer ? Cela m’éviterait d’aller au bordel à Amsterdam. — Pourquoi pas ? Je n’y avais pas pensé. — Menteur, fit Hubrecht. — Bon, j’y avais pensé mais on me reproche souvent d’être trop direct. Pour une fois, je voulais agir avec tact et diplomatie. — Et vire aussi ton slip, j’aimerais mater ta queue. Koen obtempéra, écarta la couverture et approcha sa bouche du gland de son ami, encore impressionné par la taille de sa bite, il était surtout déçu qu’elle était plus grosse que la sienne. Il devrait revoir les notes qu’il avait faites deux ans plus tôt dans son carnet. Il la caressa délicatement pour calmer Hubrecht et ne pas provoquer d’éjaculation précoce, il comprima légèrement ses testicules, plus petits que la moyenne, sans les serrer trop fort pour ne pas lui faire mal. Il titilla le frein, effleura la couronne du gland avec sa langue, avant de le gober, en serrant la base du pénis. Sa bouche descendit le long de la hampe et il débuta des va-et-vient, assez lents. Hubrecht se détendit, il dit : — Continue, j’aime bien ce que tu me fais. Koen sentit l’excitation de son ami monter rapidement, il sortit le membre de sa bouche pour voir le pénis secoué de spasmes et la semence se répandre sur le ventre en de nombreux jets dont les plus puissants atteignirent la poitrine. Il alla à la salle de bain chercher un gant de toilette pour enlever les traces de l’orgasme. — Merci, Yapok, de m’avoir fait découvrir ceci, dit Castor, c’est l’amitié scoute. — De rien, j’ai fait ma B.A. quotidienne. As-tu progressé dans ta découverte de l’homosexualité ? Ça ne t’a pas appris grand-chose, les filles sucent aussi leurs mecs. — Les garçons le font mieux, dit-on. — Tu veux aussi me sucer ? — Non, j’aimerais découvrir autre chose, j’ai un peu peur de te le demander. — Dis toujours. — J’aimerais que tu… me sodomises, si ça ne te dérange pas. — Pas du tout, j’ai déjà dépucelé analement un prince. — Un prince ? Des Pays-Bas ? — Non, il n’y en avait pas de disponible, fit Koen. — Je pensais, avec ton père premier ministre… Ça ouvre des portes. — Je ne peux pas te dire son vrai nom, je ne sais pas si les gazettes en ont parlé. Son surnom est Hyacinthe. — Je suis moins célèbre que lui… pour le moment. Tu pourras peut-être dire un jour que tu as dépucelé le futur vainqueur du Tour de France. — Oseras-tu avouer ton homosexualité ? C’est mal vu chez les sportifs. Koen se leva, prit des préservatifs et du lubrifiant dans une poche de sa veste. — Tu en as toujours avec toi ? demanda Hubrecht en souriant. — Oui, je te rappelle notre devise « Sois prêt dans ton corps en te faisant fort et actif, en te rendant capable de faire la chose juste au bon moment, et fais-la s'il le faut ». Castor babillard prit spontanément la bite de Yapok curieux dans sa main, la décalotta et la caressa jusqu’à l’obtention d’une belle érection, Koen l’invita à passer lui-même le préservatif pour s’entraîner car il n’avait encore jamais essayé. Yapok prit du gel et assouplit longuement les sphincters de Castor avec les doigts avant de le pénétrer très doucement. Hubrecht semblait apprécier, malgré la sensation nouvelle et inhabituelle. Ils allèrent jusqu’au bout, jusqu’à ce que Koen jouit dans les entrailles accueillantes de son ami avent de se retirer et de faire disparaître discrètement la capote sale. — Voilà, dit Koen à Hubrecht, pas trop mal au cul ? — Non, tu es un pro du dépucelage. — Merci pour le compliment. Quelle conclusion quant à ton orientation sexuelle ? — Je suis gay ! J’en suis sûr ! — Bienvenue dans le cercle des incompris. On fait la sieste, à présent ? — Oui, on devrait demander qu’on nous réveille, sinon nous allons passer la nuit ici. — Et pourquoi pas ? On pourrait aviser nos parents : mauvais temps, pneu crevé, que sais-je encore. Et la copine de mon frère est en visite, je suis un peu jaloux, elle me l’a volé. Ça ne me dérange pas de ne pas la voir. — Tu couchais avec ton frère ? Vous osiez ? demanda Hubrecht. — Non, il n’a pas voulu. Juste quelques branlettes, comme tout le monde. — Je ne l’ai jamais fait avec le mien. D’accord, on reste. Tu permettras que je te rende la pareille lorsque j’aurai récupéré ? — Évidemment, sinon quel intérêt aurions-nous de passer la nuit ici dans cette chambre glaciale ? Ça permettra de nous réchauffer. Hubrecht gagna effectivement plusieurs fois le Tour de France quelques années plus tard, il ne parla jamais publiquement de son homosexualité et Koen avait toujours du plaisir à repenser à sa grosse bite, surtout en érection car elle était beaucoup plus discrète au repos sur les photos de presse. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 23-08-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Ils ont bien fait de prendre une chambre dans l'auberge. Castor a donc l'occasion de montrer à Koen que son pénis à pris de l'ampleur. Il est d’ailleurs plus imposant que celui de Koen. Hubrecht sollicite de la part de son ami de le sucer. Bien entendu c'est comme chez les scouts l'occasion de faire sa "BA". C'est une façon pour Castor de savoir s'il est gay. Il semble que ce soit le cas car il souhaite se faire sodomiser par Koen (Yacop). Castor a envie de rendre la pareille à Yakop, mais ce sera après la nuit qu'ils vont passer à deux dans cette chambre. Merci Daniel pour cette suite assez humoristique! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 23-08-2022 (23-08-2022, 12:07 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Toujours de l’humour, c’est devenu la « marque de fabrique » de ce récit. Comme tu l’avais deviné, ils n’ont pas fait la sieste et Koen a fait sa B.A, même si ce n’est pas ce genre de B.A. qu’on attend des scouts. C’est quand même plus agréable de le faire avec quelqu’un que l’on connaît que dans l’anonymat d’un bordel. Ils ne vont passer qu’une nuit ensemble, cela deviendrait trop compliqué à gérer si Koen restait en relation avec tous ceux avec qui il a eu des relations sexuelles. Il doit cependant consigner chacune de ses rencontres dans ses carnets, avec des données biométriques très précises. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - emmanolife - 24-08-2022 Koen montre, dans cet épisode, un tact qu'on ne lui connaissait guère jusqu'à présent. J'aime beaucoup la façon dont tu joues avec les clichés, ici celui du cycliste à grosse bitte, qu'on peut admirer, ou au moins deviner au travers de leur short moulant. Et je me demande d'où tu tiens la différence sémantique entre les deux orthographes du mot bite/bitte : pour moi ce sont deux variantes équivalentes du même mot. Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 24-08-2022 (24-08-2022, 10:19 AM)emmanolife link a écrit :Koen montre, dans cet épisode, un tact qu'on ne lui connaissait guère jusqu'à présent. Merci [member=67]emmanolife[/member] pour ton commentaire. Je considère Koen comme quelqu’un d’intelligent, ou même de très intelligent. Il doit se rendre compte de son manque de tact, et, s’il le fait, c’est par provocation ou plutôt par jeu avec son ami Frédéric qui lui fait ensuite des remontrances. C’est différent avec des étudiants qu’il ne connaît pas, comme dans le chapitre précédent, qu’avec un ami de longue date. Koen a dû estimer qu’il était préférable de ne pas le brusquer. Dans la première partie, Koen avait aussi eu des hésitations puisqu’il avait voulu faire un essai avec une prostituée avant d’être sûr de sa gaytitude. D’un point de vue littéraire, je n’aimerais pas que ce récit devienne trop répétitif et caricatural ; en ce moment j’ai envie de nuancer. C’est aussi pour cela que le retour de Koen en wagon-lit sera différent. J’ai croisé le jeune cycliste à un arrêt de bus dans les Grisons et il racontait à une autre personne qu’il avait gravi le Stelvio et était arrivé le premier au sommet (les bus ont une remorque pour les vélos sur cette ligne). Je n’ai pas pu m’empêcher de regarder son entrejambe et je n’ai vu aucune bosse. J’ai donc imaginé qu’il avait une grosse bite en érection mais pas au repos. D’après le wiktionnaire, ce n’est pas sûr que « bite » et « bitte » aient la même étymologie, l’usage veut qu’ils s’écrivent différemment. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - emmanolife - 24-08-2022 Tu n'as pas eu de chance, tu as du tomber sur un cycliste qui en avait une petite. J'ai tendance à penser que la forme de la selle de vélo, où tout le poids du corps appuie sur la zone du périnée, et donc, pour un mec, la partie basse du pénis, doit stimuler les sécrétions prostatiques. Je dis ça d'une façon purement théorique, parce que je n'ai pas fait suffisamment de vélo pour pouvoir confirmer cette théorie. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 24-08-2022 J’ai lu que la taille des organes génitaux aurait tendance à diminuer de nos jours et que les malformations augmenteraient, peut-être à cause des perturbateurs endocriniens. Je ne garantis pas l’exactitude de ces informations que je cite de mémoire. Ou mon cycliste avait aussi une puberté tardive dans la réalité. Je suppose qu’il avait autour de 16 ans, soit l’âge d’inspirer un auteur sur ce site. J’ai aussi lu que la pratique du vélo favoriserait des érections intempestives, je ne garantis pas non plus l’exactitude de cette information. Par contre, les problèmes de kystes au niveau du périnée semblent bien réels d’après les recherches que j’ai faites, Koen avait donc raison d’examiner attentivement cette zone. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 29-08-2022 J’avais d’abord prévu que Frédéric et Daniel seraient seuls dans ce chapitre. Ils le seront au début, ensuite il y aura un repas où j’ai invité de nouveaux personnages, j’ai toujours du plaisir à en imaginer. Pour la nuit qui suivra, je ne sais pas encore. Qui lira verra. Il y aura une activité incontournable dans le jardin de la maison de Frédéric et je ne peux pas la contourner, même si ce ne sera plus une surprise. Chapitre 15 - Fin des vacances d’automne (3) Vendredi 9 octobre 1964, maison de Frédéric, Lausanne Daniel était arrivé à Lausanne le matin en train, depuis Glion où il passait ses vacances chez son amie Dominique. Frédéric était allé le chercher à la gare pour visiter une dernière fois l’Expo 64 qui fermerait à la fin du mois. L’après-midi, ils rentrèrent à pied, s’arrêtèrent pour acheter une glace, puis longèrent le lac Léman sur le quai d’Ouchy. — Cela fait un peu plus de trois mois que nous nous sommes retrouvés et que nous avons visité ensemble l’exposition pour la première fois, fit Frédéric. — Oui, seulement trois mois et pourtant cela me semble si lointain. — Il s’est passé tellement d’évènements depuis. Des nouvelles de vos amies que vous avez connues au Tessin ? Au sens biblique du terme, s’entend… — Euh… oui, elles sont enceintes. — Les deux ? s’étonna Frédéric. — Oui. — Félicitations, tu vas devenir père. As-tu couché avec les deux ? — Non, nous voulions que nos enfants sachent qui est leur père biologique. — L’un des deux aura deux mères… — Nous leur expliquerons dès qu’ils auront l’âge de comprendre, dit Daniel, ils verront que nous avons les deux un zizi, ce sera plus facile pour eux. — Je suppose que ton amie est encore un homme à l’état civil. — Exact. — Tu as parlé à mon père pour les aspects juridiques ? — Oui, nous avons un rendez-vous la semaine prochaine avec un avocat, nos amies seront présentes. C’est ton père qui paiera les honoraires. — C’est plutôt son association Starship. Pour vous, c’est égal, je suis sûr que vous aurez de très bons conseils. Daniel demanda ensuite à Frédéric des nouvelles de Koen. — Il va bien, il m’a appelé hier soir en PCV pour me raconter sa vie sexuelle. — En PCV ? — C’est la même chose qu’un collect call aux États-Unis, c’est la personne appelée qui paie la communication. — Je connais. — Koen est trop radin pour que ce soit lui, ou ses parents, qui paient une communication internationale. J’ai quand même dû l’interrompre au bout de dix minutes. — Et que t’a-t-il raconté ? — Il voulait enculer son frère qui a refusé. Il s’est rabattu sur un ancien scout, un cycliste, ils ont passé la nuit dans une auberge et il l’a dépucelé. Il avait, paraît-il, une grosse queue en érection. — Tu n’es pas jaloux ? — Pas du tout, cela me donne le champ libre pour l’imiter. — Je ne suis plus puceau, fit Daniel en souriant, tu devras trouver quelqu’un d’autre. — Le fils du jardinier, Lorenzo, me tenterait mais il a toujours sa dulcinée qui lui colle aux basques. La providence y pourvoira. Les deux cousins arrivèrent à la maison de Frédéric vers 16 heures, il faisait encore chaud ce jour-là, c’était le début de l’été indien. Comme à leur habitude, ils décidèrent de se baigner dans l’étang. Il se déshabillèrent entièrement dans la chambre de Frédéric et prirent un linge pour se sécher avant de traverser le parc. Une fois dans l’eau, Frédéric demanda à son cousin : — Tu n’es toujours pas circoncis, as-tu renoncé à le faire ? — Pas du tout, ce sera la semaine prochaine. — Avec Koen en stage à la clinique ? Attention, c’est lui qui le fera à la place du Dr Tissot. — Lui ? fit Daniel, étonné, il n’est pas encore médecin. — Tu n’aurais pas confiance en mon ami ? — Si, mais ce serait illégal. Qu’il essaie d’abord sur toi, on en rediscutera après. — Non, je tiens à mon prépuce et nous ne l’avons jamais envisagé. Un groupe de personnes s’approchait de l’étang. Les hommes étaient en manches de chemise, les femmes en élégants tailleurs estivaux. — L’histoire se répète, dit Daniel, on n’est jamais tranquilles lorsqu’on se baigne à poil ici. — Oui, si nous étions les héros d’un roman, je dirais que l’auteur est nul. Je ne t’en ai pas encore parlé, c’est le PDG de la filiale américaine de notre entreprise, Mr. Evans, avec sa femme et ses deux bambins. Ils visitent l’Europe en 10 jours et ils dorment chez nous cette nuit. — Ils ont bien grandi, les bambins. — Je devrais plutôt dire les teenagers, et pas moches du tout comparés à leur père qui est en léger surpoids, pour utiliser un euphémisme. Les Américains étaient accompagnés des parents de Frédéric. Les cousins s’apprêtaient à sortir de l’eau en se précipitant sur leurs linges pour cacher leurs intimités, lorsque le père de Frédéric leur dit : — Restez dans le bassin, vous ferez connaissance pendant l’apéritif, puis, se tournant vers ses hôtes en parlant anglais : à gauche notre fils Frédéric et à droite son cousin Daniel, notre neveu. — Enchanté, dit Mr. Evans. — Mr. Evans, Bob ; sa femme, Betty ; leurs enfants, l’aîné, Jason, qui a 18 ans ; et le cadet Kenneth, 17 ans. — Ce bassin est charmant, dit la femme, nous devrions en construire un dans notre jardin, n’est-ce pas Bob ? Ce serait plus pratique que de conduire les garçons à la piscine municipale. — Nous pouvons y aller seuls maintenant, maman, dit Jason, nous avons le permis. — C’est vrai, je ne me suis pas encore habituée. Le bassin me paraît un peu petit, le nôtre sera plus grand et chauffé, n’est-ce pas Bob ? Y a-t-il de la place pour quatre ? — En se serrant un peu, répondit la mère de Frédéric en riant. — Mes fils pourraient-ils se baigner maintenant ? — Bien sûr. Kenneth fit la moue. — Je n’ai plus envie. — Tu m’as dit tout l’après-midi que tu préférerais te baigner dans le lac au lieu de visiter l’expo. Ce n’est pas le lac, mais vous avez transpiré et vous devrez prendre une douche avant le repas et changer de slip, cela remplacera. — D’accord, je vais aller chercher nos maillots de bain. Et des slips propres… Charles regarda dans l’eau pour contrôler que son fils était nu. — Ce n’est pas nécessaire, ils n’en ont pas mis. Aucun voisin ne peut nous voir ici. — Ils sont très pudiques, dit Betty, beaucoup trop, n’est-ce pas Bob ? — Laissons-les seuls et continuons le tour du jardin, fit Anne, je leur apporterai des serviettes. Les parents repartirent, Charles se retourna et fit un clin d’œil à son fils. Les deux jeunes Américains hésitaient. Daniel, qui parlait très bien l’anglais après son séjour en Amérique, leur dit : — Vous n’êtes pas obligés de vous baigner si ça vous dérange d’être nus devant nous. — Ça ne nous dérange pas, dit Kenneth, mais notre mère nous prend encore pour des enfants, elle nous dit toujours ce qu’on doit faire et ce qu’on ne doit pas faire, elle nous casse les couilles. — Je suis sûr qu’elle voulait voir nos queues, ajouta Jason, entre nous on a l’habitude, on fait les deux de la lutte dans le même club. — On est toujours à poil pour la pesée avant les combats. Les deux frères se déshabillèrent en posant soigneusement leurs habits pliés sur l’herbe. Ils étaient assez musclés, cheveux coupés courts. Leurs pénis étaient circoncis ; celui du cadet était plus long que celui de l’aîné et avait une cicatrice brune sur la hampe. Frédéric pensa qu’ils rasaient aussi leurs toisons comme leurs cheveux. Ils se trempèrent au côté des deux cousins et étaient dans l’eau lorsqu’Anne apporta les linges. — Votre mère m’a demandé de prendre également des slips propres dans vos valises, dit-elle, et de vous donner du savon pour vous laver « ce que vous savez ». À part cela, l’eau est bonne ? — Parfaite, dit Kenneth, encore chaude pour la saison. Ils restèrent quelques minutes dans l’étang puis ressortirent sans se savonner. Les Américains regardèrent avec curiosité les bites des Suisses. — Si vous nous permettez d’être indiscrets, dit Jason, vous avez toujours vos prépuces ? — Oui, dit Frédéric, ce n’est pas l’habitude de circoncire les garçons pour des raisons hygiéniques à leur naissance en Suisse. — Et vous pouvez les rétracter pour faire votre toilette ? — Sans problème. Joignant le geste à la parole, il décalotta son gland. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 30-08-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Les d eux cousins se retrouvent et se racontent les trois mois où ils ne se sont pas vus. Frédéric raconte à Daniel ce que Koen a fait et son aventure avec le scout qu'il a connu plus jeune. Frédéric dit à son cousin qu'il n'est pas jaloux et qu'il a lui aussi le champ libre. Discussion sur la circoncision entre les deux cousins. Une petite baignade dans l'étang pour les deux cousins. Ils sont rejoints par les deux fils de l'associé en affaire du père de Frédéric. Discussion entre les quatre garçons concernant la circoncision! Encore quelques traits d'humour qui m'ont bien fait sourire. Merci Daniel, ne change rien, j'aime bien ton humour! J'ai passé un bon moment de lecture. Il me tarde de lire la suite. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 30-08-2022 (30-08-2022, 11:03 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Je vais encore parler un peu de circoncision, c’est un sujet qui m’intéresse et c’est une différence importante entre les Nord-Américains et les Européens, en tout cas à cette époque. Je ne vais évidemment pas décrire en détail celle que subira Daniel la semaine suivante, peut-être Koen avouera-t-il plus tard que c’est lui qui l’a faite, dans l’illégalité. J’ai imaginé ces personnages en pensant à une troisième partie qui se déroulerait en Amérique, l’occasion d’aller les trouver et de découvrir leur mode de vie. Une compétition de lutte est quelque chose que j’aimerais décrire depuis longtemps, enfin surtout la pesée avant le début plutôt que les combats, ce serait plus simple. Je réfléchis à la suite, l’humour sera de nouveau au rendez-vous, c’est sûr, mais certainement pas une partouze à quatre. Comme je l’ai écrit précédemment, je désire nuancer. Ces jeunes hommes, suisses ou américains, ne peuvent cependant pas rester un jour sans éjaculer… Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 01-09-2022 Chapitre 15 - Fin des vacances d’automne (4) Vendredi 9 octobre 1964, maison de Frédéric, Lausanne Kenneth regarda attentivement le gland de Frédéric dont l’aspect était différent du sien, plus humide ; il lui demanda de le décalotter et recalotter plusieurs fois. Daniel observa que le pénis de l’Américain était légèrement gonflé, il imita ensuite son cousin, en racontant qu’il avait eu autrefois des difficultés, mais ne parla pas de l’opération qu’il subirait la semaine suivante. Il posa ensuite une question à Kenneth : — Tu as une cicatrice brune sur la hampe à l’endroit où la peau change de couleur alors que ton frère n’en a pas. Sais-tu pourquoi ? — Ça m’a déjà intrigué, mais je ne sais pas pourquoi et je ne saurais pas à qui le demander. — Tu pourrais le demander à ton médecin. — Avec ma mère qui assiste à la consultation ? Surtout pas, heureusement que je lui tourne le dos lorsqu’il baisse mon slip, elle ne voit que mes fesses. — J’ai une idée, fit Frédéric, je vais en parler à Koen, je lui téléphonerai ce soir. — C’est qui ce Koen ? demanda Jason. — Mon petit ami, il s’intéresse à ce sujet pour ses études, il veut devenir docteur. — Tu veux dire professeur docteur, rectifia Daniel. — Oui, il a la grosse tête. Pourquoi avez-vous été circoncis, si je puis me permettre de poser cette question ? À cause de votre religion ? — Non, nous ne sommes pas Juifs, répondit Kenneth, c’est l’habitude chez nous et maman trouve que c’est plus propre. Les Américains se rhabillèrent tandis que les cousins passèrent leurs linges autour de la taille, il ne fallait pas choquer la mère. Ils retournèrent vers la maison afin de se préparer pour le souper. Ils montrèrent à Kenneth et Jason la chambre où ils dormiraient, Frédéric expliqua : — Vous pourrez aller dans la salle de bain que j’utilise aussi avec mon cousin. Vos parents en ont une autre. Vous pouvez sortir nus, cela ne dérange plus personne. Mes sœurs ont trouvé une excuse pour coucher chez leurs copains, elles ne seront pas là. — Surtout pas, dit Kenneth, nous pourrions croiser ma mère. — N’est-ce pas Bob que nos chéris ne doivent pas se promener nus dans la maison ? ajouta Jason. Les jeunes hommes rirent aux éclats. — Ce n’est pas très logique, dit Frédéric, elle veut vous voir à poil et vous interdit de le faire. — Je ne pense pas qu’elle avait des cours de logique à l’école, dit le cadet. Dans le fond, nous l’aimons bien, qui aime bien châtie bien. Ils se séparèrent pour s’habiller. Ils devaient mettre une veste, une chemise blanche et une cravate lorsqu’il y avait des invités. C’était la femme du jardinier qui assurait le service pour se faire de l’argent de poche et elle avait son fils avec elle pour servir les boissons. Lorenzo était très élégant avec son costume de barman et son nœud papillon. Frédéric regretta une fois de plus qu’il ne fût pas gay, il lui demanda : — Elle va bien ta copine ? — Très bien, merci. — Vous vous entendez toujours bien ? — Oui, toujours. Je ne suis pas libre, désolé. Il me semble que tu as déjà assez de beaux gosses à baiser ce soir. Frédéric n’insista pas. Lorenzo tendit des verres de vin blanc aux jeunes Américains pour l’apéritif, du Calamin, un grand cru de Lavaux, vinifié avec du chasselas. Betty intervint : — Mes enfants ne boivent pas de vin, l’alcool est mauvais pour leur santé, n’est-ce pas Bob ? Vous n’auriez pas du Coke ? — Le Coke contient beaucoup trop de sucre, dit Anne. — C’est vrai ? Bob en boit beaucoup et il est en pleine forme. N’est-ce pas Bob ? Le mari soupira en regardant son ventre proéminent et dit : — Ils ne conduisent pas ce soir, faisons honneur aux produits de la région. Kenneth et Jason burent pour la première fois de leur vie du vin et ils apprécièrent. Ils dégustèrent aussi du vin rouge pendant le souper et de l’eau-de-vie avec le café. Betty, qui avait monopolisé la conversation et parlé de son caniche blanc, le pauvre, il devait s’ennuyer (pourvu qu’il crève d’ennui, pensa Kenneth, ses aboiements sont insupportables) ; de ses poissons rouges, ils devaient s’ennuyer ; des recettes de cuisine qu’elle réussissait le mieux (le moins mal, pensa Jason) ; de la société de couture (où elle tricotait des horribles pulls, pensèrent ses fils) ; de Billy Graham qu’elle avait vu dans un stade (le baseball est plus passionnant) ; demanda soudain : — Votre fils a-t-il une girlfriend ? — Pas à ma connaissance, répondit Anne en souriant. — Les miens non plus, ils auraient pourtant l’âge, n’est-ce pas Bob ? — Ils ont bien le temps, fit le mari, trop jeunes pour avoir des rejetons. — Voyons, Bob, ils ne feraient pas, comment dire… Ils resteraient sages avant de se marier. Et votre neveu, il a une petite amie ? — Oui, elle s’appelle Dominique. Les cousins devaient faire un effort pour ne pas rire, Anne fit diversion en proposant de se lever de table. Elle invita Betty à visiter la maison tandis que Charles et Bob discuteraient affaires. Les garçons allèrent dans la pièce qui ressemblait à l’intérieur d’une station spatiale. Les Américains parlèrent avec enthousiasme de la NASA, ils avaient un oncle qui y travaillait et ils avaient pu visiter Cap Kennedy, des endroits normalement interdits au public. Frédéric demanda ensuite : — Vous avez aimé le repas ? — C’était excellent, fit Jason, ça nous change des hamburgers et des pizzas. — Et les vins ? — Excellents aussi, dit Kenneth. Ce n’est pas l’habitude chez nous d’en boire. — Et pas si mauvais pour la santé, avec modération, fit Daniel en riant. — Ma mère… J’en étais sûr, elle a parlé de nos petites amies, elle ne rate jamais une occasion de nous reprocher de ne pas en avoir. Frédéric, tu as parlé… d’un boyfriend ? — Oui, je suis gay. J’allais oublier, je vais lui téléphoner. Il est aux Pays-Bas chez ses parents. Daniel expliqua que son amie Dominique était une femme trans avec un corps masculin. Frédéric revint quelques minutes plus tard. — Il est très occupé, son ami scout a été satisfait de ses services et lui a envoyé un autre pour… des conseils au sujet de son orientation sexuelle avec des exercices pratiques. — Il savait pour la cicatrice ? demanda Kenneth. — Bien sûr, la circoncision a été faite avec un appareil spécial alors que celle de ton frère a été faite à la main. Il regrette de ne pas être là, il aurait pu te dire de quel type en la voyant, Gomco ou d’autres dont j’ai oublié le nom. Tu pourrais lui envoyer une photo. — Ça alors, c’est un génie ton ami. — Il le pense aussi. À 22 heures, la mère vint vers eux avec son mari. — C’est l’heure de vous coucher, les enfants, vous devez être fatigués, n’est-ce pas Bob ? — Ils peuvent veiller plus longtemps, Betty, ils sont en vacances. Ils ne protestèrent pas. Daniel et Frédéric se réjouissaient d’être seuls pour confirmer leur orientation sexuelle avec des exercices pratiques. Ils prirent congé des parents et montèrent. Les Américains se lavèrent les dents avant d’aller dans leur chambre. Ils se déshabillèrent et passèrent leurs pyjamas en laissant un slip dessous. Ils se couchèrent. Au bout de dix minutes, Kenneth demanda à son frère : — Tu dors ? — Non, je n’arrive pas à trouver le sommeil. — Moi non plus. — Ce doit être le décalage horaire. — Non, je pense aux gars, ils sont les deux homosexuels et dans la même chambre. — Ce sont des cousins, il ne se passe rien entre eux, dit Jason. — Qui sait… Ils ont l’air de bien s’entendre, on dirait même qu’ils sont amoureux l’un de l’autre. — Oui, tu as raison. — Et, si j’ai bien compris, l’ami de Frédéric baise avec des scouts chez lui. Ils doivent tolérer ça. — C’est à la mode à présent, les hippies, Peace and Love. Kenneth ajouta après quelques instants de réflexion : — Je ne sais pas si je devrais te le dire, ça me fait bander de penser à eux. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 02-09-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Ho la, la mère des jeunes américains est au taquet pour tout, dans la conversation, dans les avis à donner, pour ce que ses fils doivent faire ou ne pas faire, etc... Les deux jeunes découvrent le vin, ils n'en n'avaient jamais bu. La cicatrice au niveau du pli du gland intrigue, Frédéric se propose d'en appeler à Koen pour en savoir plus. Les deux américains sont intrigués de savoir les deux cousins gays et de surcroit qu'ils semble tolérer l'amour libre "Peace and Love". Les deux frères sont au lit, ne savent pas dormir. Kenneth dit à son frère qu'il bande en pensant aux cousins qui semblent très bien s'apprécier et qui doivent s'aimer ... Merci Daniel pour cette suite qui est toujours accompagne de quelques traits d'humour! Je te souhaite déjà un très bon week-end. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 02-09-2022 (02-09-2022, 09:27 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Sur la forme, au sujet de la mère, je me suis demandé si je n’avais pas été trop méchant, mais j’espère que tout le monde aura compris que c’était une caricature à ne pas prendre au premier degré. Il faut aussi se rappeler que ce récit se déroule dans les années 1960, les rôles traditionnels de l’homme et de la femme étaient beaucoup plus marqués que de nos jours. Sur le fond, cela me paraît plausible qu’une mère ne remarque pas que ses enfants ont grandi et qu’elle continue à vouloir contrôler toutes leurs actions, y compris celles de leur vie intime. Les deux cousins vont encore faire quelques remarques au sujet de cette mère. Les jeunes Américains semblent beaucoup moins « coincés » et je suis sûr qu’ils vont encore faire quelques découvertes lors de ce séjour, on verra si c’est seuls ou avec les cousins. Je te souhaite aussi un bon week-end, ainsi qu'à toutes les personnes qui suivent ce récit, et je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 03-09-2022 Chapitre 15 - Fin des vacances d’automne (5) Vendredi 9 octobre 1964, maison de Frédéric, Lausanne — Tu es un petit cochon, dit Kenneth à son frère en riant, tu sais que maman a dit de ne jamais nous toucher le zizi, n’est-ce pas Bob que nos chérubins ne doivent jamais pratiquer la manustupration, c’est sale. — Tu ne te branles jamais ? — Non. — Maman a aussi dit qu’on ne devait jamais mentir. J’ai entendu ton lit grincer dans la chambre d’hôtel hier soir. Tu faisais quoi ? — La même chose que toi, je suppose. — Je me demandais, continua Kenneth, si ta queue est plus longue que la mienne quand tu bandes. — Évidemment, je suis l’aîné. — Tu me la montres ? — Bah, si ça peut te faire plaisir, je dois avouer que je me posais la même question. Tu commences. Kenneth ne se le fit pas dire deux fois, il rejeta la couette, baissa culotte de pyjama et slip, son sexe bandé se plaqua contre son ventre. — Zut, fit Jason, elle est plus longue que la mienne. Je ne vais pas te la montrer. — Tu m’avais promis… Sinon, je dirai à maman que Jessica est ta petite amie et que tu couches avec. — C’est du chantage. Et puis, comment tu le sais ? — C’est son frère Justin qui me l’a dit, tu vas tondre le gazon toutes les semaines chez eux, comme par hasard quand elle est seule. — OK, tu as gagné, je te la montre. Jason dégagea aussi sa bite dressée, elle faisait un centimètre de moins que celle de son frère. — Pas mal, dit celui-ci, tous les garçons n’en n’ont pas une aussi grosse. Il faut dire que la mienne est exceptionnelle. — Vantard ! Tu connais Justin, le frère de Jessica ? C’est juste, elle m’a dit que tu l’aidais à faire ses devoirs, comme par hasard quand il est seul. Je me demande… Mon frère bande en pensant aux cousins, mon frère va trouver chaque semaine un de ses camarades. Tu ne serais pas gay ? — Moi, gay ? fit Kenneth, tu sais ce que maman a dit, je n’ai rien contre les homosexuels, mais je préfère les garçons virils comme vous. — La bite de Justin, elle mesure combien ? — Tu es bien curieux pour un hétéro. — C’est sa sœur qui se posait la question. — Bof, un centimètre de plus que la mienne. Les deux frères se regardèrent en riant. Kenneth ajouta : — J’espère que vous vous protégez, Jessica et toi, je sais bien que maman veut beaucoup de petits-enfants, mais pas tout de suite. — Ouais, je dépense tout l’argent que je gagne en tondant le gazon pour acheter des capotes. Au moins, toi, tu n’en as pas besoin. — Nous en mettons aussi, je dépense tout l’argent que je gagne avec les cours particuliers pour les acheter. Tu sais, parfois, c’est moins propre que chez les filles. — Elles ont aussi leurs… — On pourrait les acheter ensemble, dit Kenneth, ils nous feraient peut-être un rabais de gros au drugstore. Pas un mot à maman. — C’est promis, elle doit croire encore quelques temps que nous sommes des anges. Le téléphone sonna, interrompant leur discussion. Un quart d’heure plus tôt, les cousins étaient entrés dans la chambre de Frédéric. — J’ai vu que vous aviez maintenant des téléphones dans les chambres, dit Daniel. — Oui, mon père a fait installer un petit central, neuf lignes internes et deux lignes externes. On peut appeler directement l’extérieur en pressant le bouton rouge ou se parler d’une chambre à l’autre. — Pratique, comme cela on peut discuter discrètement. — Ce sont mes sœurs qui ont demandé pour appeler leurs fiancés, et mon père ne peut rien leur refuser. — À toi non plus, il me semble. — Koen m’a prêté son appareil à photos, on en fait quelques-unes avec le flash avant de se coucher ? Cela te fera un souvenir, la dernière photo de ta bite intacte, avant/après. Ils se photographièrent tout d’abord avec leurs habits du dimanche, puis se dénudèrent progressivement pour des poses plus osées. Ils descendirent ensuite se laver les dents à l’étage inférieur sans remettre de sous-vêtement, cela les importait peu si Betty les voyait à poil, tant pis si tous les habitants de North Arlington, New Jersey, sauraient qu’ils avaient encore un prépuce. Ils passèrent devant la porte des Américains en sortant de la salle de bain. — Ils ne dorment pas, tes invités, dit Daniel, ils ont l’air en pleine discussion. — On n’écoute pas aux portes… — Je ne me le permettrais pas. Et si on leur téléphonait ? — Pourquoi ? — Tu ne voulais pas aussi photographier leur bite pour Koen ? — C’est vrai, appelle-les, tu parles mieux anglais que moi. Daniel décrocha l’appareil qui se trouvait dans le couloir sur une console, il y avait une liste avec les numéros des chambres à côté. Les deux Américains hésitèrent avant de répondre. — C’est sûrement notre mère, dit Kenneth, elle veut savoir pourquoi on babille au lieu de dormir. — Elle ne doit pas connaître le numéro. — Tu as raison, je réponds. Allô ? — C’est Daniel. Je ne vous dérange pas ? — Un peu, nous allions nous branler. — Ça tombe bien, nous aussi. On peut vous rejoindre ? Pour les photos de la cicatrice. Kenneth demanda à son frère, il acquiesça. — Ne débandez pas, on arrive, fit Daniel avant de raccrocher. — C’est pratique ces téléphones, dit Jason, on va en parler à maman, dans un mois nous aurons la même installation chez nous. Frédéric remonta chercher l’appareil à photos, des mouchoirs en papier, des préservatifs et du lubrifiant, tandis que Daniel frappait à la porte. Jason se leva et l’entrouvrit, la culotte de pyjama et le slip sur les genoux, la bite encore légèrement turgescente. Les cousins entrèrent et tirèrent le loquet. — Nous sommes vraiment désolés de vous avoir dérangés, fit Daniel, mais nous vous avons entendus discuter en passant devant votre porte. — Rien de bien important, dit Jason, mon frère est gay et il a un petit ami qui n’est autre que le frère de ma copine. — Et maman ne sait pas, dit Frédéric. — Cela ne la regarde pas… pour le moment. Et on prend nos précautions. En revanche, je ne savais pas que mon frère avait une bite plus grosse que la mienne quand il bande, c’est une révélation. — Et maman ne sait pas ça non plus. — Je ne mettrais pas ma main au feu. — C’est préférable, fit Daniel, tu dois l’utiliser pour te masturber. — Oui, on bavardera plus tard. — Ça ne te dérange pas de le faire avec des homosexuels ? demanda Frédéric. — Pourquoi ? Ça te dérange de le faire avec un hétérosexuel ? Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 05-09-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Belle discussion entre les deux frères américains. Ils se comprennent et savent que certaines choses doivent rester secrètes envers leur maman. C'est l'acceptation du frère homo par celui qui est hétéro. Cela renforce leur connivence face à leurs parents. Daniel et Frédéric finissent par rejoindre les deux frères. Il est clair qu'à quatre cela risque d'être amusant et une nouveauté pour les frères. Toujours des touches d'humour tant attendue et appréciées! Merci Daniel pour cette suite! Je t'embrasse! Philou |