Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (/showthread.php?tid=50) |
Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 04-08-2022 Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (11) Lundi 5 octobre 1964, Heidelberg Les quatre amis, toujours sur la scène avec les pantalons et les slips sur les talons, se regardaient, indécis. Sacha finit par questionner le président : — Avons-nous bien compris ? Devons-nous pisser dans la chope ? — Tu as bien compris, fit Dieter en riant. Ce ne devrait pas être trop difficile après ce que vous avez bu. Sacha haussa les épaules, mit la chope en dessous de son pénis décalotté et se soulagea, imité par son frère. Koen les regarda. — Hé, mon grand ! s’exclama Frédéric, tu dois faire la même chose. — Une minute, attends qu’ils aient fini. Les chopes des jumeaux furent bientôt remplies aux deux tiers, exactement la même quantité. — Intéressant, dit Koen, je n’avais jamais pensé à mettre en corrélation la longueur de la bite et le volume de l’urine contenue dans la vessie. Je pourrais y ajouter le volume de l’éjaculat. — Et l’âge du capitaine Achab, fit Frédéric. — Oui, bien que je ne voie pas le rapport. Le prépuce de Frédéric avait repris sa place habituelle, Koen le repoussa derrière la couronne du gland, puis ils se soulagèrent dans leurs chopes. Celle de Frédéric était moins remplie que celle de son ami. — C’est parce que ma bite est plus petite que la tienne que j’ai moins pissé ? demanda le Suisse. — Non, c’est parce que tu as bu du vin. Les prémisses n’étaient pas les mêmes pour l’expérience. Les étudiants applaudirent et les reculottèrent. Dieter reprit la parole : — Vous avez brillamment passé les épreuves. — Il ne faut pas boire l’urine maintenant ? demanda Vania. — Tu le ferais ? — Je préfère des boissons plus appétissantes, mais lorsque nous serons comédiens, le metteur en scène pourrait nous le demander. — Je pense qu’il n’oserait même pas vous faire d’abord pisser sur une scène de théâtre. Cela choquerait le public. — Dans vingt ans, peut-être, dit Sacha. — Non, chez nous, l’humiliation a des limites. Allez me vider ces chopes aux toilettes et attendez derrière la porte, nous devons délibérer. Les invités sortirent, passant devant les serveuses hilares, agglutinées dans le couloir. — Tu penses la même chose que moi ? demanda Vania à Sacha. — Oui, les serveuses pouvaient nous voir pisser par le trou de la serrure. — Tiens, dit Koen, vous n’êtes plus télépathes ? — C’était pour que tu puisses profiter de nos pensées. Ils vidèrent les chopes dans l’urinoir. En ressortant, ils les posèrent sur le plateau d’une serveuse, Koen crut bon d’ajouter : — Il faudra les laver avant de les remplir. — Oui, nous savons, répondit-elle en riant. Toujours un plaisir d’assister à cette initiation, même si nous n’y sommes pas officiellement invitées. Ils attendirent quelques minutes derrière la porte. — Vous pensez qu’ils parlent de nos bites ? suggéra Koen. — Ils parlent certainement de nous, dit Frédéric, mais n’oublie pas que la majorité sont des hétérosexuels, ils ne doivent pas s’intéresser particulièrement à ta bite. — Pourtant, je la trouve belle. — Mais oui, mon grand, elle est superbe, ta bite. Sinon je t’aurais plaqué depuis longtemps. Dieter ouvrit la porte, les fit entrer et monter à nouveau sur la scène. Il expliqua : — Nous avons décidé à l’unanimité de vous nommer membres passifs de la société. Cela ne vous donne aucun droit, sinon celui de payer une cotisation et également la casquette et le ruban que je vais vous remettre. Vous pouvez aussi les rendre à la fin et renoncer. — Frédéric se chargera de les payer, dit Koen. Dieter passa les rubans autour de la poitrine des nouveaux membres et leur posa le couvre-chef sur le chef, avant de leur faire l’accolade. — Afin de prouver que personne n’est supérieur aux autres, dit-il ensuite, tous les étudiants présents vont trinquer avec vous après avoir aussi trempé leurs couilles dans la bière. Cela devrait faire plaisir à Koen qui va enfin pouvoir mater les bites des autres. — Vous le faites rien que pour moi ? — Non, c’est la tradition pour accueillir les nouveaux membres. Les serveuses avaient apporté de nouvelles chopes sur un plateau, ils en prirent chacun une. Dieter montra l’exemple : il trempa ses organes dans la bière après que Lothar lui eut baissé pantalon et slip et trinqua avec les nouveaux membres passifs, avant de boire une gorgée. Lothar remonta le sous-vêtement sans sécher son contenu. — Frau Müller se demandera si tu as pissé dans ta culotte, fit Koen. — Je lui ai expliqué, elle sait à quoi s’attendre après nos beuveries. Elle m’a même demandé si elle pouvait y assister. — Vous avez accepté ? — C’est notre mère à tous, on pouvait bien faire une exception. Un jour, nous serons peut-être obligés d’accepter les femmes. — Et que deviendra cette tradition ? — Les hommes pourront toujours le faire devant des femmes, le contraire serait plus délicat. Ce qui est sûr, c’est que je ne serai plus président le jour où cela arrivera. Je laisse à mes successeurs cette tâche délicate. — Elles pourraient tremper le clitoris dans la bière, dit Koen, c’est un organe beaucoup plus gros qu’on ne le pense d’habitude. — Tu t’intéresses aussi aux organes génitaux féminins ? s’étonna Frédéric. — Je suis bien obligé. Cela fera partie du programme de mes études. Les autres étudiants défilèrent sur la scène, déculottés par Lothar. — Je pourrais le faire moi-même, proposa Koen. — Ne te mêle pas de changer les traditions, dit Frédéric, ils y tiennent. La soirée ne se termina pas trop tard, à 23 heures. Les étudiants devaient se rendre aux cours le lendemain et ils avaient passablement bu. Ils quittèrent cependant sagement le local et rentèrent chez eux ou dans leurs pensions. Koen et Frédéric se retrouvèrent seuls dans leur chambre. — Elle t’a plu cette soirée ? demanda Frédéric à Koen qui lavait son pénis turgescent après avoir pissé dans le lavabo, le slip baissé au ras des fesses. — Oui, c’était instructif. J’aurais aimé avoir plus de temps pour noter les caractéristiques de leurs queues. — Sois déjà content de les avoir vues. — C’est normal pour eux d’être à poil sous la douche, à la pension ou après le sport. — Comme dans notre école. Je suis mort de fatigue, je me couche tout de suite. — Tu ne veux pas m’enculer ? s’étonna Koen. Mon cul ne fait plus bander ? — C’est interdit, c’est toi qui a voulu faire l’expérience demain, pas moi. — Je sais, mais on ne le dira pas au Prof. Dr. med. Schirrmacher. — Les prémisses pour l’expérience ne seraient pas les mêmes que pour les jumeaux. C’est un certain Prof. Dr. med. Koen Maertens qui me l’a dit. — Je pourrais aller leur demander s’ils se branlent malgré l’interdiction. — Laisse-les dormir et couche-toi. Bonne nuit ! — Bonne nuit. Koen regretta l’époque où il avait eu ses premières pollutions nocturnes, il aurait pu dire que ce n’était pas de sa faute si le drap était taché. Il s’endormit en pensant qu’il en aurait probablement une puisqu’il n’avait pas éjaculé pendant une journée entière, il ne manquerait pas de contrôler la propreté du drap à son réveil. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 05-08-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Suite assez amusante. Koen est toujours à l'affût pour voir les attributs qui se présentent à sa vue lorsque leurs propriétaires sont sur scène. Suite de bizutage sans méchanceté, ce qui tranche par rapport à certains bizutages plus que dégradant! Koen semble être en manque, il n'a pas joui depuis une bonne journée. Salira-t-il ses draps durant la nuit? Merci Daniel pour cette suite et le bon moment de lecture que j'ai passé! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 05-08-2022 (05-08-2022, 09:06 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Oui, Koen est toujours à l’affût et il a de la chance d’avoir un auteur qui lui permet d’assouvir sa passion dans presque tous les épisodes. J’ai eu de la peine à trouver quelque chose qui ne serait pas trop invraisemblable. Heureusement que cette société d’étudiants a des traditions qui permettent la réciprocité et qui sont, comme tu le dis, sans méchanceté et pas dégradantes. Ce n’est pas mon but d’infliger à mes personnages des choses que je n’aime pas. Koen est effectivement en manque, à son âge une éjaculation journalière est le minimum syndical et j’ai été cruel avec lui en la refusant. La nature a heureusement prévu une alternative et on verra s’il salira ses draps au début de la prochaine suite. Je te souhaite déjà un bon week-end, pas trop chaud, et je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 07-08-2022 Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (12) Mardi 6 octobre 1964, Heidelberg À son réveil le lendemain, Koen constata qu’il n’avait pas souillé le drap pendant la nuit. — Je suis déçu, dit-il à Frédéric, je n’ai pas eu de pollution nocturne. — Tu n’as plus 16 ans, tu vieillis. — Je me suis pourtant abstenu assez longtemps. — Un seul jour… Nous serons séparés pendant plus d’une semaine, tu pourras rester chaste. — Ouais, fit Koen, peut-être au début chez mes parents aux Pays-Bas. Mais si la fiancée de mon frère est absente, il voudra peut-être… — Tu n’as pas honte de coucher avec ton frère ? l’interrompit Frédéric. — Ce n’est que du touche-pipi bien innocent, à moins que Piet ne désire découvrir ce qu’est une pénétration anale avant de se marier. — Je ne le ferais pas à ta place, sinon il va aimer et renoncer à se marier pour vivre avec des hommes. Pense à sa fiancée, elle serait déçue. — Après, je reviens en Suisse en wagon-lit, je fais toujours des rencontres intéressantes. Ensuite, je logerai chez Dominique pour le stage à la clinique, ton cousin Daniel a aussi les vacances et sera chez elle. — Parfait, dit Frédéric, tu seras seul dans ta chambre et tu pourras t’abstenir. — Pas certain, ils vont sûrement m’inviter pour partager leurs ébats et je ne pourrais pas refuser. — Ce serait impoli, tu as raison. — Et, à la clinique, je devrais peut-être fournir des échantillons de sperme pour la recherche médicale. Frédéric soupira : — Impossible pour toi de rester chaste pendant dix jours, je comprends. — Mais toi, tu pourrais le faire et me dire ensuite combien de pollutions nocturnes tu as eues. — Moi ? J’ai invité Daniel à Lausanne, il sera seul car Dominique travaillera, je ne vais pas le laisser dormir dans la chambre d’amis, il viendra dans la mienne. — Ce serait impoli, en effet, dit Koen. Après, tu seras seul chez les architectes. — Leur masseur me proposera certainement de me détendre après le travail et je ne pourrais pas refuser non plus. — C’est raté, j’ai une autre idée : je vais écrire au moinillon que nous avons croisé chez les architectes pour lui demander s’il a des érections et des pollutions nocturnes. — Je pense qu’il a pris goût à la chose et que les soirées au couvent sont chaudes. Allons plutôt nous doucher, sinon nous serons en retard. Koen eut de la chance, deux autres étudiants se lavaient à la salle de bain, il regretta d’avoir déjà vu leurs bites la veille au cours de la soirée. Il leur demanda s’ils avaient toujours des pollutions nocturnes. L’un d’eux répondit en riant : — Nous savons comment on fait pour les éviter, en nous branlant souvent. Tu ne sais pas comment on fait ? On pourrait t’expliquer. — Non, je sais, c’était juste une question pour mes études. — Il semble que le Prof. Latte a un émule. — Il vous a demandé si vous en aviez ? — Avant de participer à ses expériences, ses cobayes doivent remplir un très long questionnaire où ils doivent tout dévoiler de leur sexualité. Nous sommes tous au courant du but de votre visite, préparez-vous à le faire. Effectivement, lorsque Koen, Frédéric et les jumeaux arrivèrent à l’université, la secrétaire du professeur remit à chacun d’entre eux un questionnaire et les conduisit dans une petite salle de réunion pour le remplir. Elle précisa qu’ils n’étaient pas obligés de répondre à toutes les questions, avant de les laisser seuls. Koen parcourut le sien en diagonale et dit : — Je ne vois aucune question gênante : quelle est la longueur de votre pénis au repos et en érection ? Sa circonférence ? Combien avez-vous d’éjaculations par semaine en moyenne ? Seul ou avec des partenaires ? À quel âge avez-vous eu votre première éjaculation ? Quelle est votre orientation sexuelle ? Êtes-vous circoncis ? Si oui, pour quelle raison ? Si non, avez-vous un long prépuce ? Pouvez-vous décalotter au repos et en érection ? etc. — Tout à fait normal, dit Frédéric, pour toi… Peut-être pas pour tout le monde. Enfin, que ne ferait-on pas pour la science. — Tu penses que je pourrais avoir accès à tous les questionnaires dans leurs archives ? — Non. Les jeunes gens répondirent consciencieusement à toutes les questions et rendirent les questionnaires à la secrétaire. Les jumeaux n’en avaient rempli qu’un seul, leurs réponses étant toutes identiques. Le professeur les accompagna dans l’amphithéâtre où se déroulerait l’expérience. Beaucoup d’étudiants étaient déjà assis, ils se levèrent à leur entrée. Le professeur expliqua brièvement que les jumeaux pouvaient éjaculer en même temps sans contact visuel et qu’ils se prétendaient télépathes. Il désirait prouver que ce n’était pas possible. Les jumeaux se déshabillèrent derrière le paravent puis se couchèrent sur les tables. Dieter et Lothar installèrent toutes les connections aux appareils, sous la supervision du professeur, et testèrent leur bon fonctionnement. Les jumeaux demandèrent un programme de musique classique dans leur casque. Le professeur mit ensuite des papiers dans une boîte, autant que le nombre des étudiants présents. Sur deux d’entre eux, il y avait les lettres « L » pour links, gauche, et « R » pour rechts, droite. Ils tirèrent chacun un papier, le sort désigna Sören et Heinrich pour masturber les jumeaux. Le professeur fit asseoir Koen, Frédéric, Dieter et Lothar sur les estrades. Lui seul supervisait l’expérience. Il fit verrouiller les portes de la salle et éteindre la moitié des plafonniers. Le silence se fit, Sören et Heinrich débutèrent leur office, avec des techniques différentes. Les jumeaux semblaient détendus, ils bandaient bien. Koen pensa qu’ils s’étaient aussi abstenus la veille, ils étaient consciencieux. Ils éjaculèrent exactement en même temps, après 12 minutes. Le professeur consulta immédiatement les sorties papier des appareils. Il dut avouer sa perplexité, car les courbes étaient identiques. Il déclara : — Je vais évidemment étudier ces résultats avec soin. Nous allons maintenant faire la même expérience avec deux hommes qui n’ont jamais prétendu être télépathes. Koen et Frédéric prirent la place des jumeaux, d’autres étudiants furent tirés au sort : Gunther et Volker. Koen demanda de la musique folklorique dans leurs casques. Les masturbations débutèrent et, de manière inattendue, les deux amis éjaculèrent aussi exactement en même temps, après 13 minutes. Le professeur n’en crut pas ses yeux. Il regarda les papiers. Les courbes n’étaient pas identiques, mais ils avaient bel et bien joui en même temps. Koen se leva, la blouse ouverte et encore relié aux appareils, laissant voir à tout le monde son pénis dégouttant de sperme et de précum. Il déclara triomphalement : — Vous voyez, nous sommes aussi télépathes ! Le professeur était désemparé, sa foi en la supériorité de la science sur toute autre croyance ou superstition allait-elle s’écrouler après cette démonstration ? Il ne comprenait pas comment Koen, en qui il avait eu toute confiance jusqu’à présent, avait pu affirmer si péremptoirement une contre-vérité ? Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 08-08-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Koen se demande si les deux autres garçons ont encore des pollution nocturne. Cette question est semble-il posée dans un questionnaire. Bien entendu il est question pour Koen, Frédéric et les jumeaux de remplir ce questionnaire et donc de répondre aux questions pour que le Prof. Latte puisse débuter l'expérience. Les jumeaux semblent donc bien être en connexion par télépathie, ils éjaculent en même temps et les courbes des enregistrements sont identiques pour eux. C'est au tour de Koen et Frédéric. Eux aussi jouissent au même moment. Les courbes des enregistrements sont pourtant différentes! Le Prof. Latte doit donc se pencher sur les résultats pour pour suivre l'étude sur la télépathie entre deux garçons. Merci Daniel pour ce bon moment de lecture et pour les traits d'humour. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 08-08-2022 (08-08-2022, 09:39 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour tes commentaires réguliers. Koen est très curieux et a toujours de nouvelles idées pour poser des questions indiscrètes aux hommes qu’il rencontre. Il ne s’étonne donc pas si, lui aussi, doit répondre à un questionnaire. La question de la télépathie n’est toujours pas résolue et même Koen semble maintenant y croire. Des réponses certainement dans l’épisode suivant. Je ne vais laisser cette question ouverte jusqu’à la fin de récit. Je ne sais même pas si je le terminerais un jour. Je ne pensais pas parler en détail de la suite des vacances évoquée au début car il n’y aurait rien eu d’original à raconter. J’ai changé d’idée et je vais écrire quelques épisodes se déroulant dans cette période, peut-être pas tout. Cela me permettra de donner des informations sur la vie du cousin Daniel que je délaisse d'habitude, contrairement au titre du récit. Une nouvelle rencontre dans le wagon-lit serait intéressante surtout pour connaître la ou les personnes qui partageront le compartiment de Koen. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 12-08-2022 Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (13) Mardi 6 octobre 1964, Heidelberg Le désarroi du professeur ne dura pas longtemps, il trouva la solution et un sourire illumina son visage. Koen savourait son moment de gloire. — Herr Maertens, lui dit le professeur, pourriez-vous vous rhabiller avant de nous donner vos explications ? La vue de votre entrejambe pourrait troubler certains étudiants. Il y eut quelques rires dans l’auditoire, il était de bon ton de rire des plaisanteries de professeur même si elles n’étaient pas drôles. Koen se retrouva avec Frédéric derrière le paravent et lui dit : — Ça a bien fonctionné. — Oui, je n’aurais pas cru, nous sommes des surdoués. — Tu n’aurais pas un mouchoir propre ? Je n’aime pas nettoyer ma bite avec le même que pour le nez. — J’ai celui que j’ai utilisé pour la mienne, mais il est plein de sperme. — Ça fera l’affaire, ce n’est pas de la morve. Les deux amis revinrent au centre de l’auditoire, Frédéric s’assit, Koen resta debout et fit la première leçon inaugurale de sa carrière. — Herr Prof. Dr. med. Schirrmacher, Messieurs, cette soi-disant télépathie des jumeaux m’a étonné et j’ai longuement cherché quel était leur truc, ils devaient en avoir un comme les prestidigitateurs. J’ai trouvé et nous les avons imités avec Monsieur de Goumoëns. Ils utilisent en fait leur horloge interne pour calculer avec précision le moment où ils doivent éjaculer, la durée depuis le début de la masturbation étant convenue d’avance. Ils peuvent se baser sur le battement de leurs cœurs qui sont absolument synchrones comme l’ont montré les mesures. — Cette théorie se tient, Herr Maertens, fit le professeur, mais je ne vois pas comment nous pourrions le prouver. Il ne nous reste qu’à leur demander si c’est exact. — Oui, fit Sacha, Koen, pardon Herr Maertens, a trouvé notre secret. — Mais nous ne comprenons comment ils ont pu faire la même chose, ajouta Vania, alors que nous nous sommes entraînés très longtemps avant de réaliser cela. — D’autant plus que les mesures des appareils ne sont pas identiques pour eux. — Ils on triché, dit le professeur, ils écoutaient de la musique folklorique avec des morceaux courts, ils ont pu convenir d’éjaculer à la deuxième ou la troisième interruption par le speaker pour annoncer le morceau suivant. Est-ce exact, Herr Maertens ? — Euh, oui, dit Koen, penaud, c’est exact. — Cela demande quand même une certaine maîtrise de l’éjaculation, mais c’est la falsification d’une expérience scientifique. On modifie les conditions afin d’obtenir les résultats que l’on désire. — Vous ne l’avez jamais fait, Herr Prof. Dr. med. Schirrmacher ? — Il n’est pas utile que je réponde à cette question devant cet auditoire. Je vous remercie quand même de votre participation, l’essentiel est que notre confiance envers la Science est restée intacte. Pour vous remercier, je vous invite à déjeuner avec Messieurs Schulz et Meyer. La leçon est terminée. Les étudiants applaudirent. C’était encore trop tôt pour aller au restaurant. Koen se rendit immédiatement à la bibliothèque, Frédéric et les jumeaux allèrent boire un thé à la cafétéria. — Ça ne vous dérange pas que Koen a trouvé votre truc ? demanda le Suisse. — Non, nous sommes plutôt soulagés, répondit Vania, cela manquait de spontanéité à la longue et ce n’était pas quelque chose que nous pouvions montrer souvent. — La série de représentations est terminée, fit Sacha, nous allons passer à autre chose. — À quoi ? demanda Frédéric, si ce n’est pas indiscret. — Il serait temps que nous pensions à notre avenir : allons-nous chercher un partenaire chacun de notre côté ou former un couple ? — Pour nous aider à faire ce choix, nous avons décidé d’avoir une relation sexuelle complète et pas seulement des branlettes. — C’est une bonne idée, acquiesça Frédéric. Quand commencez-vous ? — Dès ce soir. — Et seuls. Plus question de sexe de groupe jusqu’à nouvel avis. — Je vous dis merde, comme au théâtre. — Ce ne sera que la première répétition aujourd’hui, fit Vania. — Peut-être qu’on vous donnera un billet pour la première, ajouta Sacha. Le professeur les invita dans le meilleur restaurant de la ville. Le chef était français, ce qui plut à Frédéric qui en avait assez de la cuisine germanique. Koen discuta avec le professeur sans arrêt et ils étaient intarissables. Dieter dut finalement les interrompre car ils étaient les seuls dans la salle et les serveurs s’impatientaient de leur voir les talons. Koen retourna à l’université car il n’avait pas encore pu lire tous les livres de la bibliothèque. Frédéric et les jumeaux allèrent visiter un musée. Ils se retrouvèrent le soir à la pension. Après le repas, les jumeaux se retirèrent dans leur chambre. — Dommage qu’ils veuillent rester seuls, fit Koen, j’aurais pu leur donner des conseils. — Ne pense pas seulement à tes propres fantasmes, dit Frédéric, respecte aussi l’intimité des autres. Ce n’est pas facile pour eux, ils sont frères et cela signifie qu’ils passent maintenant à l’inceste. — Cela ne me dérangerait pas, je t’ai dit que je serais d’accord d’avoir une relation complète avec mon frère. — S’il est d’accord. — Que fait-on ce soir ? demanda ensuite Koen. C’est le dernier que nous passons à Heidelberg. — Nous pourrions aller au théâtre, proposa Lothar, ou au cinéma. — N’aviez-vous pas parlé d’une invitation dans votre chambre pour déterminer si vous êtes homosexuels ? — Tu as bonne mémoire. — Ça tient toujours ? Je n’ai encore pas vu Dieter bander. — Ça tient toujours, dit celui-ci, mais tu devras mettre la main à la pâte, pardon à la bite. J’ai finalement renoncé à décrire cette scène en détail, nous ne savons pas grand chose de Dieter et de Lothar et ce serait trop « technique », une succession de diverses positions. Si quelqu’un désirait écrire cette scène à ma place, je lui prêterais volontiers mes personnages… Je vais passer au chapitre 15 qui s’intitulera « Fin des vacances d’automne ». Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 13-08-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Voilà, nous en savons plus sur le fait que les jumeaux aient pu jouir au même moment. Pour eux c'est un entraînement et des conditions bien précises qui font que c'est possible pour eux. Pour Koen et Frédéric, c'est aussi le même principe, c'est la gestion de la montée du sperme et un tempo prédéfini entre les deux garçons, soit en écoutant la même musique et décidant du moment opportun. Les jumeaux semblent vouloir aller plus loin dans leur relation, allant vers l'inceste. (Ça arrive entre des frères jumeaux, mais aussi entre deux frères d'âges différents. ) Koen est bien entendu à font dans se quête sur l'appareil génital masculin! Il me tarde de lire la prochaine suite pour ensuite revoir Daniel le cousin de Frédéric. Merci Daniel pour cette suite. Très bon week-end! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 13-08-2022 (13-08-2022, 10:42 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ce commentaire. Ce qui est certainement le plus difficile est de contrôler la montée du plaisir et de pouvoir jouir au moment opportun, quel que soit le signal donné. J’avais lu que les acteurs désirant tourner dans des films pornographiques devaient se livrer à ce genre d’exercice lors des castings et éjaculer au moment où le décidait le metteur en scène. Je ne garantis pas la véracité de cette information, je n’ai jamais participé à un tel casting et je pense que j’aurais été recalé pour une autre raison que ma pudeur m’interdit de dévoiler. Je ne sais pas si c’est vraiment de l’inceste entre jumeaux, je dirais plutôt qu’ils font l’amour avec eux-mêmes ou avec leurs doubles. Il est temps de retrouver Daniel (l’un de mes doubles, comme Frédéric d’ailleurs, et aussi Koen par certains aspects) et ceci pourrait aussi être de l’inceste… entre cousins, ce qui n’est pas considéré comme tel par la loi, et il n’y a pas de risque de consanguinité entre hommes. Je te souhaite un très bon week-end et t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 15-08-2022 À la suite de mon appel à reprendre mes personnages, j’ai eu une bonne surprise puisque j’ai reçu un texte, je ne pensais pas que quelqu’un le ferait. Je remercie chaleureusement son auteur qui désire garder l’anonymat. Je vais le publier comme fanfiction, c’est-à-dire un récit qui reprend les personnages et le contexte du roman, sans toutefois respecter absolument l’intrigue. Il y en a par exemple d’innombrables qui racontent la vie sexuelle d’Harry Potter, gay ou hétéro suivant les goûts de l’auteur. Je préfère garder le style d’écriture et les idées de l'auteur intactes, plutôt que de faire des corrections pour que cela cadre exactement avec mon récit. Ils se rendirent tous les quatre dans la chambre de Dieter et Lothar, mais sa grande fenêtre était orientée plein sud, et, avec la canicule qui sévissait à Heidelberg ce jour-là, la température était insupportable. – Allons plutôt dans le jardin, j’ai repéré un petit bosquet bien protégé où vous pourrez vous ébattre en toute tranquillité. Il y fera meilleur qu’ici. Ils se rendirent sur place, et ils purent effectivement constater que la température était plus agréable, une petite brise rafraichissait l’atmosphère. Quelques transats disposés sur l’herbe promettaient une couche assez confortable. L’endroit était tranquille et dissimulé aux yeux des clients de l’hôtel, ce qui permettait à se livrer à des activités intimes sans être dérangés. Frédéric indiqua qu’il ferait le guet et qu’il les protégerait des indésirables. Dieter et Lothar avaient l’air perplexes, ne sachant pas trop comment procéder. Koen intervint d’une façon assurée : — Il nous faut d’abord faire une simple vérification. Avez-vous réellement, tous les deux, envie de faire ce test de votre homosexualité ? Si j’ai bien compris, vous n’avez jamais essayé auparavant, il vaut mieux éviter un impair. Lothar était un grand blond, avec des cheveux raides et longs jusqu’à l’épaule, une moustache fournie et une carrure athlétique. Il regarda Dieter, un petit brun qui faisait une tête de moins que lui, et dit : — Dieter me plait beaucoup, j’ai très envie d’essayer avec lui. — Je sens bien que, si quelqu’un peut me convertir à l’homosexualité, c’est bien Lothar. Il est beau comme un dieu, confirma Dieter. Un souffle d’air rafraichit un peu l’atmosphère. — Très bien, conclut Koen, je constate que vous êtes dans le bon état d’esprit. Il va falloir vous mettre d’accord sur le type d’activité que vous souhaitez pratiquer : une relation soft ou une relation complète ? — Pouvez-vous préciser ce que vous entendez par là ? — Une relation soft se limite à la masturbation et la fellation, répondit Koen. — La branlette et la pipe ? intervint Lothar. Je ne suis pas homosexuel, mais j’ai déjà fait tout ça avec les scouts, j’aimerais bien tenter la chose véritable. — Je suis également d’accord, dit Dieter. — Très bien, approuva Koen, bravo pour votre enthousiasme. Quelques nuages apparaissaient dans le ciel, voilant quelque peu le soleil. — Vous avez de la chance, la température devient plus clémente, vous allez pouvoir procéder à cet essai dans de bonnes conditions, approuva Koen. Maintenant, je pense qu’il va falloir vous mettre nus pour être plus à l’aise. Dieter et Lothar ôtèrent tous les deux leurs vêtements. Lothar bandait déjà, il avait une belle queue, large, longue et bien raide. Il regardait Dieter avec un air dont on ne savait pas très bien s’il était une marque de tendresse ou de désir farouche. Dieter se sentit-il flatté d’être ainsi désiré ? En tout cas, son pénis se redressa rapidement, et, s’il était moins imposant que celui de Lothar, son organe n’en était pas moins charmant. On entendit quelques grondements de tonnerre dans le lointain. Les deux candidats homosexuels se rapprochèrent l’un de l’autre, ils s’enlacèrent, timidement d’abord, puis, prenant confiance en eux-mêmes, se roulèrent une pelle magistrale. Leurs bouches semblaient faites l’une pour l’autre. Leur baiser dura longtemps, Koen était en admiration, Frédéric les observait avec un peu plus de recul, tout à sa mission de garant de leur tranquillité. — Je crois qu’ils sont bien partis, il me semble qu’on peut les laisser continuer tous seuls. — Comme ça, sans préparation ? En fait, tout à la découverte de leurs corps, Dieter et Lothar n’entendaient rien de ce qui se passait autour d’eux. Chacun saisit la bite de l’autre et commença de la caresser doucement. Des nuages noirs apparurent dans le ciel. Dieter se coucha alors sur un transat, et les caresses de Lothar se firent plus précises. Koen sortit alors un pot de lubrifiant et expliqua par gestes la façon de s’en servir. Lothar acquiesça, et il commença d’enduire l’anus de Dieter et sa propre bite. De grosses gouttes de pluie commencèrent à tomber, l’orage n’était plus très loin, les éclairs succédaient aux éclairs. — Vous voulez continuer ? Interrogea Koen. Les deux protagonistes semblaient bien partis, ils ne l’entendirent même pas et continuèrent comme si de rien n’était. Koen et Frédéric coururent se réfugier à l’abri dans la réception de l’hôtel. Dehors, l’orage se déchainait, de plus en plus fort, et puis la foudre tomba à proximité, il s’écoula moins d’une seconde entre l’éclair et le bruit du tonnerre. — C’était un véritable orgasme ! s’exclama Frédéric. — Attends, je vais voir, dit Koen. Et il s’élança vers le bosquet sous la pluie battante. Il revint quelques minutes plus tard, tout trempé. — Je crois que c’était bien ça, en tout cas ils ont l’air d’être dans une torpeur post-orgasmique, et heureux tous les deux, dans les bras l’un de l’autre, malgré la pluie. — En tout cas, le test est concluant, ils sont vraiment homosexuels tous les deux. — Bienvenue au club ! — Je ne sais pas trop s’il faut s’en réjouir pour eux, la vie d’homosexuel est parsemée d’embûches et ses joies ne sont souvent qu’éphémères. — Tu crois qu’ils s’aiment vraiment ? ça les aiderait sûrement à s’adapter à leur nouvelle vie, jusqu’à présent ils se croyaient hétéros. — L’avenir nous le dira. Dieter et Lothar arrivèrent à la réception de l’hôtel, main dans la main. Ils n’étaient vêtus que d’un slip détrempé par la pluie, et montèrent vite dans leur chambre sous le regard réprobateur du réceptionniste. Tout le monde alla faire un brin de toilette pour se préparer pour le dîner. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 16-08-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! C'est bien que cet auteur anonyme t'aie adressé ce texte. Il entre bien dans le récit. C'est le début d'une relation homosexuelle, en espérant qu'elle se porsuivre entre eux. Reste a savoir que les deux garçons vont dire à Koen et Frédéric sur leur "relation" sous l'orage! Merci pour ton récit! Je t'embrasse! Philou Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 18-08-2022 Chapitre 15 - Fin des vacances d’automne (1) Mercredi 7 octobre 1964, maison de Koen, Gouda Le lendemain, les quatre étudiants de l’école Hinterhoden rentrèrent chez eux : Frédéric à Lausanne, les jumeaux à Duisburg. Koen, quant à lui, prit le train pour les Pays-Bas. Il dut changer à plusieurs reprises avant d’arriver à Gouda vers 18 heures. Après le repas, il monta dans sa chambre et pria son frère Piet de le rejoindre, il lui demanda : — Comment vont tes amours avec ta fiancée Greta ? Toujours amoureux ? — Plus que jamais. — Elle est en vacances ces jours ? — Non, elle est ici, elle passera demain soir et tu la verras. — Dommage, dit Koen, je pensais que tu serais en manque et que je pourrais… — Non, c’est fini, je lui reste fidèle. Plus de touche-pipi entre nous. — Dommage, j’aurais aimé te proposer quelque chose. — Dis-moi quand même. — J’aurais pu te faire découvrir une relation homosexuelle complète, avant que tu renonces à des expériences occasionnelles avec des hommes. — Les seules que j’ai eues étaient avec toi. Désolé, c’est non, merci de me l’avoir proposé, dans d’autres circonstances j’aurais peut-être accepté. — Je serai toujours à ta disposition si tu changes d’avis. — Je n’en doute pas. Tu devras te branler seul ce soir. Koen demanda ensuite à son frère : — J’ai vu ce billet sur mon bureau, c’est ton écriture : « Rappeler Castor babillard », suivi d’un numéro. — J’attendais un téléphone de Greta, c’est moi qui ai répondu. Tu as été aux scouts avec lui et il aimerait te parler. — Tu sais pourquoi ? — Non, je ne lui ai pas demandé. Je ne suis pas aussi curieux que toi, Yapok curieux. Koen rappela immédiatement, Castor babillard ne pouvait rien raconter au téléphone car il n’était pas seul dans la pièce. Ils convinrent de se retrouver le lendemain pour une balade à vélo jusqu’à une petite auberge que Castor connaissait, il inviterait Koen à déjeuner. Jeudi 8 octobre 1964, à vélo dans la campagne néerlandaise Castor babillard vint chercher Koen chez lui, vers 10 heures. Grand amateur de vélo, il avait mis un maillot et un cuissard, il était plus petit et plus maigre que Koen, une apparence plus juvénile même s’ils avaient le même âge. Ils roulèrent pendant près de deux heures, le temps était couvert et frais. Ils arrivèrent à l’auberge, fréquentée par des habitués qui travaillaient dans les environs. Il y avait aussi un groupe de retraités en goguette. Ils prirent le plat du jour, servi par la patronne qui leur offrit une eau-de-vie de genièvre avec le café. Koen demanda ensuite à l’ancien scout : — Peux-tu me dire pourquoi tu désires me parler ? Castor hésita et chuchota : — Je n’aimerais pas le faire ici, il y a ces retraités à la table d’à côté et ils pourraient nous entendre. On pourrait sortir. — Le temps se gâte, il va pleuvoir. J’ai une autre idée. Koen appela la patronne et lui dit : — Nous devons discuter d’affaires importantes, un contrat confidentiel, et nous aimerions être seuls. Vous avez quelques chambres, pourrions-nous en prendre une pour quelques heures ? — Oui, cela arrive parfois que des couples viennent dans mon auberge pour discuter d’affaires discrètement. Je préfère les louer pour la nuit, je ne voudrais qu’on prenne mon établissement pour un hôtel de… vous me comprenez. Mais je vous ferai un rabais. La patronne cita un prix, Koen accepta. Elle alla chercher une fiche de police à remplir. — Je suis obligée d’encaisser à l’avance, j’ai confiance en vous, mais j’ai déjà eu des mauvaises expériences. — Je comprends. Koen paya et Castor régla le repas. La patronne les conduisit dans leur chambre, c’était la plus grande car elle n’avait personne d’autre à cette saison, avec un petit salon et une salle de bain avec baignoire. — C’est parfait, fit Koen. — Alors, discutez bien de vos affaires. Vous pouvez aussi utiliser les lits, ajouta-t-elle avec un clin d’œil, c’est compris, même avec le rabais. Elle les laissa seuls, ils s’assirent sur le canapé. — Bonne idée pour le lit, je ferais bien une sieste après t’avoir parlé de mes soucis, fit Castor, j’ai mal dormi la nuit passée. — Pourquoi ? — Je me demandais si j’avais bien fait de te contacter. C’est un sujet assez délicat dont j’aimerais te parler et j’ai peur de te choquer. — Me choquer ? Il en faudrait beaucoup. Et nous avons tout le temps, je vois qu’il pleut, nous rentrerons en train. Je t’écoute. — Yapok curieux, lorsque je t’ai vu à la piscine cet été, tu m’as dit que tu voulais devenir médecin et que c’est pour cela que tu regardes les bites de manière très peu discrète. — C’est exact. Je devine : tu as un souci avec la tienne et tu as peur d’en parler avec tes parents ou à un médecin, tu aimerais que je te donne des conseils. — Non, je t’assure qu’elle fonctionne très bien, j'arrive à décalotter, aussi bien pour pisser que pour… — Je pourrais quand même contrôler, c’est plus prudent, le cyclisme peut provoquer un hygroma ischiatique au niveau du périnée. — Un quoi ? — Un kyste, si tu préfères. — Je ne savais pas. Laisse-moi d’abord te parler de mon problème. Castor hésita avant de continuer : — Tu avais un ami avec toi à la piscine. — Oui, c’était Frédéric, mon compagnon de chambre en Suisse à l’école. — Je me suis toujours demandé si on peut se branler ensemble dans les internats ou si on le fait en cachette sous les couvertures. — On ne se cache pas, fit Koen en riant. — Seulement se branler, ou plus ? — C’était donc ça, je l’avais deviné : tu voulais me demander si je suis gay car tu penses l’être. Castor poussa un soupir de soulagement : — Tu as deviné, mais tu n’es pas obligé de me le dire pour toi. — Oui, je le suis, mon ami Frédéric aussi. Tu sais, les homosexuels ont une sorte de radar qui leur permet de reconnaître entre eux. — Que me conseilles-tu de faire ? Je ne suis pas encore très sûr de l’être. J’aime aussi mater les bites, plus discrètement que toi. — Tu devrais essayer, cela ne t’engage pas. — Plus facile à dire qu’à faire. Si je voulais essayer avec une femme, j’irais à Amsterdam et je trouverais des dizaines de prostituées qui m’attendraient les bras ouverts. — Pas seulement les bras. Sais-tu qu’il y a aussi un bordel homosexuel sur une péniche ? — Non, je ne le savais pas, dit Castor. Tu connais l’adresse ? — Oui, je l’ai notée dans mon carnet. Je te la donnerai ce soir. Koen donna encore des précisions sur le déroulement de la visite. Castor demanda : — Tu y es allé avant de connaître ton ami ? — Non, avec lui. — Pourquoi aller au bordel ? Vous pouvez baiser gratuitement. Koen expliqua leur conception de l’amour libre : faire des découvertes, ne pas être fidèles, mais toujours raconter à l’autre leurs aventures « extraconjugales ». — Je te remercie infiniment, dit Castor, tu m’as beaucoup aidé, je vais commencer par aller dans ce bordel. — De rien, c’est avec plaisir que j’essaie d’aider les autres. — On pourrait faire la sieste maintenant. — J’allais te le proposer. Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 18-08-2022 (16-08-2022, 02:12 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonsoir [member=19]Philou0033[/member]. Je m’aperçois que j’avais préparé une réponse à ton commentaire et que je j’ai oublié de l'envoyer. Je voulais te remercier d’avoir commenté cet épisode, même si ce n’est pas moi qui l’ai écrit. Quelques similitudes avec la suite que je viens de publier, c’est une coïncidence. J’avais d’abord pensé à faire l’impasse sur le séjour de Koen aux Pays-Bas. Je t’embrasse Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 19-08-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Koen est de retour à Gouda. Petite discussion entre Koen et son frère Piet. Celui-ci n'a pas envie de jouer à "touche pipi" avec Koen et il ne souhaite pas connaître une relation homosexuelle complète! Un ancien scout, Castor, souhaite rencontrer Koen, Yakop de son totem. Ils vont faire une balade à vélo en direction d'une auberge. Castor offre le repas. Puis Koen souhaite savoir ce qu'il veut exactement lui dire. Koen loue une chambre et durant la conversation Koen se rend compte que Castor pense être gay. Il lui donne l'adresse de la péniche "bordel gay". Ils vont faire une sieste, resteront-ils sages? Merci Daniel pour cette suite. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 19-08-2022 (19-08-2022, 10:23 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci de ton commentaire. Koen est resté très prudent avec son ami scout. Il a probablement remarqué qu’il avait été trop direct avec son frère et il a peur d’avoir un second refus qui lui gâcherait ses vacances. Il a quand même deviné ce que Castor lui demanderait puisqu’il a tout de suite pris une chambre. Cela aurait été superflu pour une simple discussion et l’ami n’a pas dit que c’était inutile. En fait, j’ai pensé que cela n’aurait pas été discret de se retrouver chez Koen, ses parents savent qu’il est homosexuel, mais ils pourraient trouver bizarre qu’il ait des aventures sans Frédéric. Quant à l’ancien scout, il ne pouvait pas recevoir Koen chez lui si ses parents ne savent pas. Je pense qu’il se sont compris et qu’ils ne resteront pas sages pendant la sieste… Le contraire serait assez étonnant dans ce récit. Je t’embrasse et te souhaite déjà un très bon week-end. Daniel |