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Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable

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Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 16-11-2021

Ensuite, je me dirige vers Marie. Elle me voit et se lève. Nous nous faisons l’accolade. Pas besoin de mot entre nous, juste un regard suffit. Puis elle me dit :

Mar : « Bonjour Phil. Je n’en reviens pas, tu as parlé avec Roland et j’en suis certaine, tu lui as pardonné !

Moi : Oui Marie, il fallait que je lui pardonne pour être en paix avec moi-même.

Mar : Je te reconnais bien là, tu es la bonté même. Je dirai même que tu es un « ange » !

Moi : Tu exagères, je suis bon mais je ne suis pas pour autant bonasse.

Mar : Tu te sens mieux Phil ?

Moi : Oui Marie tu sais : « Celui qui pardonne grandi et il fait grandir celui qui est pardonné ! »

Mar : Oh là le philosophe est de retour. Non, tu as raison, car je suis certaine que cela te donne plus d’assurance et comme tu le dis, une paix intérieure qui n’est égale à rien d’autre qu’à elle-même.

Moi : Je vois que nous sommes sur la même longueur d’onde. Tiens, je ne vois pas Isabelle !

Mar : Elle va arriver, ne t’inquiète pas.

Je vais saluer les parents de Marie. Je les remercie pour leur présence. Ils sont adorables, ils savent ce que c’est que d’être « différent » des autres. Puis Henriette, la maman de Marie, me dit qu’elle a entendu ce que Marie et moi nous nous sommes dits, elle approuve entièrement ma décision de pardonner. Elle vient me donner un bisou sur la joue. Je me souviens de notre voyage à Venise avec elle et les deux filles, que de très bons souvenirs.

Je me dirige vers le chœur étant donné que la messe du souvenir va débuter dans quelques minutes. Ben me fait signe et me montre un groupe qui entre dans l’église. Ce sont des scouts et des pionniers de notre unité. Je suis submergé d’émotion, ils ne connaissaient pas Henri, mais ils sont là ! Ben voit que je vacille. Il me tient par la taille. Maman elle aussi remarque que je suis devenu blême, elle ne sait pas pourquoi. Ben me soutien. Je vois Alex, Raphaël, de même que Jean-Pierre et Fabrice, il y a aussi Gaby et Christophe, Bruno et Ghislain, les deux chefs de la troupe et d’autres scouts encore. Je ne sais que dire, ni que penser. Ben me conduit auprès d’eux. Je vais les saluer. Chacun d’eux vient me faire l’accolade. Puis ils se rendent tous dans chœur pour s’associer aux autres scouts de ma première unité. Je des larmes qui coulent sur les joues. Ben me rassure et me dit qu’il est à l’origine de cette arrivée. Je n’en reviens pas, Ben est vraiment mon âme sœur ! Je retourne à ma place, juste au premier rang.

Je suis très étonné de voir autant de monde. Maman et Véronique sont elles aussi émerveillées de voir toute cette assemblée réunie pour un hommage à Henri. Elles sont à mes côtés tout comme Ben. Puis je jette un coup d’œil et je vois aussi Romain et Justin, mes deux amis de classe. Mais qui les a prévenus ? Je suis sidéré, je n’en reviens pas. Puis je vois Alex qui me regarde et qui me fait un clin d’œil, c’est donc lui qui est à l’origine de leur venue. Finalement l’église est pleine. Véronique me signale que des copains de classe d’Henri ont aussi fait le déplacement. Il va falloir que je sois à la hauteur pour dire la lecture devant autant de monde !

M’Abbé vient saluer le premier rang, les parents d’Henri mais aussi ma famille. Il est très ouvert d’esprit et il sait très bien qu’Henri était gay au même titre que Ben et moi. Puis c’est le début de cette cérémonie.

Tout se passe sans problème. Puis c’est à mon tour. Je quitte ma place pour me diriger vers le pupitre. Je m’éclaircis la voix. Je veux commencer, mais aucun mot ne sort de ma bouche. Je ne sais pas ce qui se passe. Je regarde Ben qui m’encourage de même que maman et Véronique. Même Roland me fait signe pour me donner lui aussi du courage. Puis je vois que Jean, Philippe et Marc, les scouts qui étaient dans ma patrouille lors de mon camp avec Henri, sont là eux aussi, ils étaient arrivés un peu en retard. Je me concentre et puis je commence à lire doucement, j’articule convenablement. J’ai pu dire la lecture sans même bafouiller. Je suis content. Je reprends ma place, heureux d’être arrivé à dire cette lecture. Puis c’est l’Abbé qui lit l’Évangile. Par la suite Ben et Anne s’occupent de lire les « intentions ». Alors que dire des chants, quelle belle chorale improvisée. Par moment j’ai les larmes aux yeux. Ils se sont surpassés, je suis certain qu’ils ont répétés quelques fois. Il va falloir que je les remercie lors du verre de l’amitié. Puis je demande à Véronique si quelqu’un a été désigné pour inviter l’assemblée au verre de l’amitié. Elle me dit que c’est un oubli, il n’y a personne. Je lui réponds alors que je m’en charge.

L’Abbé a très bien prêché. Il s’est attardé surtout sur l’Amitié avec un grand « A » et sur l’Amour entre deux êtres, sans aucune allusion à ma situation et celle de quelques-uns présents dans l’assemblée, quel tact. Jean s’est quant à lui occupé de la quête.

Voilà, la cérémonie touche à sa fin. C’est Véronique qui lit un petit texte pour remercier les personnes présentes de leur venue pour cet hommage. Elle parle de l’avenir en citant André et Anne. Puis c’est moi qui suis cité, elle me remercie d’avoir été présent auprès d’Henri durant les jours précédant sa mort. Il n’a fallu pas plus pour que je pleure, en silence. Elle me fait signe de venir auprès d’elle. Je vais vers elle en tentant de sécher mes larmes. Elle me donne alors la parole :

Moi : « Merci à vous d’être venu rendre hommage à Henri. Je remercie aussi ceux qui ne le connaissaient pas, mais qui sont pourtant présents pour soutenir sa famille et me soutenir. Merci à vous. Beaucoup connaissent notre histoire, elle reste gravée dans mon cœur. Nous pourrons en parler si vous le souhaitez, car vous êtes tous invités à prendre le verre de l’amitié dans la salle paroissiale. Merci encore aux chanteurs pour avoir égayé cette cérémonie par leurs belles voix. Je veux terminer en disant Au revoir Henri, que Dieu te garde ! »

Toute l’assemblée applaudi juste avant que l’Abbé ne donne la bénédiction finale. Je suis heureux que tout se soit passé sans anicroche. Je vais pouvoir décompresser et discuter avec tous ceux qui vont nous suivre jusqu’à la salle paroissiale. Puis en sortant je vois encore d’autres scouts qui étaient arrivés en retard, mais ils sont là ; quelle belle preuve d’amitié.

Nous nous rendons à la salle paroissiale et presque toutes les personnes présentes à la cérémonie nous suivent. Je m’y attendais et j’ai bien fait de convaincre Joseph d’organiser ce verre de l’amitié. Papa est lui aussi très étonné par l’afflux de jeunes, qui ayant participé à l’hommage, suivent le mouvement pour venir parler et se souvenir des bons moments qu’ils ont passés avec Henri. Puis il y a ceux qui ne connaissant pas Henri sont venus pour soutenir sa famille et me soutenir aussi par la même occasion. Je suis certain que ceux qui sont présents ne sont pas homophobes. Ben vient près de moi, il me regarde et me dit qu’il est impressionné par ce qui s’est passé et de ce qui se passe encore.

Nous sommes enfin tous là, il n’y a presque plus de place, toutes les chaises sont occupées et il y a même des jeunes qui restent debout pour discuter et se rappeler les bons moments vécus avec Henri. Maman s’occupe avec Anne, Jean et Papa de faire le service au bar en compagnie de Joseph. André s’occupe des amuse-gueules. Je fais le tour des groupes avec Véronique. Je présente ceux que je connais et elle de son côté me présente les anciens copains de classe d’Henri, ses amis et certains parents qui les accompagnent. Avec Véronique nous parlons avec toutes ces personnes venues en hommage pour Henri. Beaucoup de souvenirs sont évoqués, tous plus beaux les uns que les autres. Je ne cache pas que parfois j’ai la larme à l’œil, mais je dois puiser dans mes réserves pour ne pas craquer. Puis je me retrouve face à Jean, Philippe, Marc et Roland, mon ancienne patrouille de ma première unité scoute. Ceux avec qui j’ai partagé mon dernier camp avec Henri. J’ai un tas de souvenirs qui me sautent à la figure. Je suis sans voix, je reste planté là comme une statue devant eux. Des larmes coulent doucement sur mes joues. C’est Marc et Roland qui me disent que ça va aller, qu’il ne faut pas pleurer. Je me reprends. Ben vient me retrouver. Je le présente à mes amis scouts. Ils comprennent que c’est mon ami, mon petit-ami. Ils sont heureux pour nous et ils nous souhaitent le meilleur pour la suite, pour notre vie partagée, pour notre amour. C’est Jean qui me dit alors :

Jea : « Roland m’a dit ce qui s’est passé juste avant la cérémonie.

Moi : Oui, je devais lui accorder le pardon.

Jea : C’est ce qu’il m’a dit. Pour ma part je savais que tu avais le don de pardonner.

Moi : Oui Jean, c’est important. À tous, un jour ou l’autre il nous arrive de devoir prendre une décision, la décision d’accorder le pardon à une personne qui vous a blessé. C’est viscéral, cela demande de réfléchir et en toute logique celui qui aime, pardonne.

Rol : Je ne sais comment te remercier Phil. Peut-être qu’un jour je pourrai moi aussi t’apporter mon aide.

Moi : Merci Roland.

Marie arrive alors près de nous en compagnie d’Isabelle. Elles sont des amies hors pair, pleines de bonté et très souvent de bon conseil. Puis Marie a eu peur lorsque Roland se montrait assez entreprenant à mon égard, jusqu’à m’épier chez elle. Marie dit alors :

Mar : Je suis heureuse de vous voir, Phil m’a parlé de vous. Puis je trouve que Roland a changé !

Moi : Voici Marie, ma confidente, celle qui me connaît le mieux, tout comme maman d’ailleurs. Je lui confie mes peines et mes joies.

Les quatre jeunes : Bonjour Marie.

Mar : Voici Isabelle, mon amie.

Isa : Bonjour les gars. Vous avez connu Phil lors du camp scout, moi je le connais à l’école, nous sommes dans la même classe tout comme Marie.

Moi : Voilà, vous connaissez maintenant mes amies et mes amis qui sont juste au sein du groupe qui discutent un peu plus loin. Je souhaite que nous restions en contact dans le futur, si vous le souhaitez, vous aussi !

Jea : Bien entendu qu’on reste en contact !

Marc, Philippe et Roland acquiescent aussi. Je suis heureux de voir qu’ils ont conservé une part d’amitié envers moi. Puis nous parlons de notre Henri regretté. Ils savent que je l’aimais et qu’il comptait beaucoup pour moi. Tout en discutant c’est Ben qui s’approche de nous. Il se place entre moi et Marie. Nous continuons à parler. Ils sont enchantés de connaître Ben et nous souhaitent d’être heureux. C’est alors que Roland explique que lui aussi a trouvé son élu, Aurélien. Les trois autres ne s’en doutaient pas. Ils le félicitent aussi.

Je parviens à discuter avec pratiquement tout le monde. Ce que je retiens c’est un sentiment d’amitié et d’amour partagé entre tous. C’est comme si Henri voulait nous voir tous réunis, en son honneur et pour renouer les liens entre nous. Véronique s’approche de moi et me fait part elle aussi de ce qu’elle ressent, soit les mêmes sensations que les miennes et de ceux qui m’entourent. C’est aussi le cas pour tous ceux qui ont chanté lors de la messe d’hommage. J’ai pu parler avec eux et entre autres avec Jean-Pierre. Il m’explique que Ben est venu le trouver et qu’il lui a proposé de participer à l’hommage. J-P a immédiatement accepté et les autres ont suivi. C’est un véritable esprit d’entraide, de camaraderie et d’amitié. J’ai pu alors les réunir dans un coin de la salle. Véronique, Joseph et André sont avec Ben et moi, devant tous les choristes. C’est Véronique qui prend la parole pour les remercier chaleureusement. On sent alors toute la chaleur humaine qui se dégage de ce coin de salle. Je leur demande si c’est possible d’entonner « Le cantique des patrouilles », chant qu’aimait Henri à la fin d’une journée de camp ou d’une journée de réunion.

C’est alors tous ensemble que nous chantons alors ce très beau cantique. A l’issue de celui-ci, l’Abbé nous donne la bénédiction. Les personnes qui ne sont pas scoutes ont, elles aussi, ressenti l’importance de chanter ensemble. Une salve d’applaudissements se fait entendre. Certains ont d’ailleurs les larmes aux yeux, tout comme moi ainsi que Ben et Véronique.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 16-11-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Marie a vu le geste de Phil, le pardon qu'il a accordé à Roland. Elle est très fier de lui.
La cérémonie se passe bien. Phil malgré sa hantise de ne pas être à la hauteur a fini par dire sa lecture sans aucun problème.
A l'issue de cette cérémonie la plupart des invités se sont retrouvés dans la salle paroissiale pour y prendre le verre de l'amitié.
Phil a pu retrouver les ancien de sa patrouille lorsqu'ils étaient ensemble avec Henri. Phil a pu parler avec les toutes les personnes.
Très belle réception qui a en filigrane "l'amitié" et le souvenir d'Henri.
Très belle idée que de finir cette journée par le cantique des patrouille cher au cœur d'Henri et de bons nombres de scouts.
Merci Philou pour cette suite et ton super récit.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 16-11-2021

(16-11-2021, 03:03 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Marie a vu le geste de Phil, le pardon qu'il a accordé à Roland. Elle est très fier de lui.
La cérémonie se passe bien. Phil malgré sa hantise de ne pas être à la hauteur a fini par dire sa lecture sans aucun problème.
A l'issue de cette cérémonie la plupart des invités se sont retrouvés dans la salle paroissiale pour y prendre le verre de l'amitié.
Phil a pu retrouver les ancien de sa patrouille lorsqu'ils étaient ensemble avec Henri. Phil a pu parler avec les toutes les personnes.
Très belle réception qui a en filigrane "l'amitié" et le souvenir d'Henri.
Très belle idée que de finir cette journée par le cantique des patrouille cher au cœur d'Henri et de bons nombres de scouts.
Merci Philou pour cette suite et ton super récit.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Beau résumé de la suite! Merci Philippe.
Le pardon accordé à Roland ne passe pas inaperçu.
La cérémonie se passe au mieux, chacun ayant apporté sa pierre à l'édifice.
Très belle réception dans la salle paroissiale. C'est l'occasion pour les uns et les autres de discuter et de se rappeler de bons souvenirs. Comme tu le dis Philippe, il y a comme un air d'amitié qui flotte dans l'air. Les anciens scouts de la patrouille d'Henri sont là pour la mémoire d'Henri mais aussi pour Phil et les familles.
Il faut aussi noter que l'esprit scout n'est pas une vague chose, c'est aussi du concret, c'est être présent quand il le faut, c'est soutenir ceux qui en ont besoin, etc...

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire mais aussi pour tes compliments!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - bech - 16-11-2021

Après leur première journée de travail au supermarché, Philippe et Benoît doivent répondre à pas mal de questions pendant le goûter. Après ça, ils prennent une bonne douche agrémentée d'une fellation à tour de rôle.

Après le souper, juste un bisou et ils s'endorment très vite.

Nouvelle journée de travail pour laquelle ils arrivent avec 7 minutes d'avance. Repas à midi avec la mère d'un boucher prénommé Raphaël qui va entamer des études de droit à l'université.

Ils continuent le travail l'après midi en faisant attention à leur manière de se baisser pour ne pas avoir mal au dos. Ils avaient aussi mis des pantalons pour s'agenouiller souvent. a priori, il n'y a pas de tenus spéciale pour les gens de magasin avec le logo de la marque. C'est à 17 H que le patron vient les avertir que leur journée de travail est finie. Depuis 8 H, ça fait une journée bien remplie. Mais je ne sais pas à quelle heure ferme le magasin. En supposant que ce soit 19 H, ça fait 2 H à laisser le magasin sans remplir les rayons. S'ils le sont bien à 17 H, ça peut encore aller à la fermeture du magasin alors que les clients rentrés du travail sont venus faire leurs achats. Et le lendemain matin, ça vaudra davantage la peine de bien remplir les rayons et ce sera plus facile d'enlever des produits périmés et de mettre par devant ceux qui le seront le plus tôt.
Ensuite, au moins en France, l'heure d'été a poussé les gens à faire les choses de plus en plus tard et si à présent, les supermarchés ferment à 20 H, il n'y a rien d'étonnant que vers 1970 ou avant, ça ait été 19 H ou 18 H 30.

Au retour, après la douche, Jean souhaite faire quelque-chose avec eux, et ils partent en vélo vers la forêt de Soignes.

Après le souper, ils se couchent rapidement. Comme la fenêtre est restée ouverte, Philippe se réveille vers 5 H du matin à cause de la fraîcheur. Il tire la couverture vers lui et se rendort mais fait un cauchemar dans lequel Raphaël les cherche, rempli de haine. Il transpire et crie alors qu'on s'en prend à eux. Il se réveille en même temps que Ben. Du coup, c'est l'occasion d'une branlette double, d'abord commencée par Philippe puis continuée par Benoît. Lorsqu'elle est finie, Jean passe dans le couloir. Philippe va ouvrir la porte et Jean devine ce qu'ils viennent de faire.

Le troisième jour au magasin, ils voient Raphaël et sa mère faire des achats. ils discutent un peu en continuant à travailler. Une dame d'une association caritative dit qu'ils sont bien polis et serviables et qu'ils ne s'affichent pas devant la clientèle. la mère de Raphaël répond que leur vie privée n'a pas à être divulguée. la dame s'excuse, mais ce point mis en avant entraîne l'évanouissement de Philippe.

C'est l'occasion pour discuter avec le patron à l'extérieur. Il est très satisfait de Philippe et Benoît et sait qu'ils sont ensemble. Philippe repense à son cauchemar. Finalement, Raphaël lui est venu en aide et c'est contre la dame qu'il était énervé.

Au repas de midi Michaël, l'employé boucher leur avoue être gay lui aussi, mais seul. Lui aussi les trouve très bien comme employés.

Après un après midi normale, retour à la maison ou la mère demande comment s'est passée la journée. Elle est au courant de l'évanouissement de Phil et aussi du fait que M. Bonjean est très content d'eux deux.

La suite du travail au supermarché se passe bien et pour le dernier jour, le patron les fait commencer à 10 H du matin ayant dit avoir besoin d'eux jusqu'à la fermeture du magasin.

Après leur avoir donné la paye en se disant très satisfait, M. Bonjean les emmène à la cantine où sont la plupart des employés ainsi que les parents de Philippe et de Benoît. Il a organisé une réception en leur honneur et se dit prêt à les reprendre l'été suivant. Philippe et de Benoît sont très émus par les éloges à leur égard.

Pour la dernière semaine avant la rentrée, c'est au tour de Philippe d'aller cher Benoît. Le premier soir est l'occasion pour raconter cette période de travail à ses parents.

Le soir, ils en profitent pour rattraper leur retard au niveau sexuel. Le lendemain, après avoir déjeuné, ils se préparent à toute la famille pour faire un tour en Forêt de Soignes, mais André arrive à ce moment là. Il annonce à Phil qu'ils vont faire une messe anniversaire pour Henri et souhaite qu'il y lise quelque-chose. Bien entendu, Philippe est d'accord et ils s'embrassent tous les deux avec les larmes aux yeux.

Benoît propose lui aussi de lire quelque-chose à cette occasion. André est touché par sa réaction. Arlette invite André à la promenade en forêt avec eux.

retour pour le repas de midi après lequel Philippe et Benoît s'allongent au soleil et s'endorment involontairement. match de Badminton nu à quatre avant le souper.

Le soir Philippe propose à Benoît d'organiser une sortie piscine avec Gabriel et Christophe.

Une fois couché, Ben trouve Philippe pensif. Il a repensé à Henri aujourd'hui. Il confirme son amour pour Ben, mais garde Henri dans son coeur. Il a aussi apprécié l'occasion de nudité et dit que la plage naturiste lui a manqué.

Réveil très amoureux et après le déjeuner, ils téléphonent à Jean Pierre pour passer la journée avec Gabriel et Christophe. Ils e retrouvent à la piscine où ils se racontent ces dernières semaines puis vers 13 H vont manger chez Jean Pierre. C'est l'occasion d'aborder aussi la journée d'Hier et Jean Pierre trouve très bien l'idée d'une cérémonie en mémoire d'Henri et Gabriel souhaite y participer.

Après le bon repas de midi, Gabriel propose de passer au bois de Cambre où certains de ses copains jouent au ballon. Ils y vont e font un match à 4 contre 4.

De retour à la maison de Ben. Ils utilisent la tuyau d'arrosage pour se rincer les bras et la figure et finalement s'asperger mutuellement avant que la mère propose qu'ils enlèvent leurs vêtements pour qu'ils sèchent.

Vers 19 H, elle demande s'ils restent souper et après avoir téléphoné à Jean Pierre, ils resteront aussi pour la nuit.

Par rapport à la nudité, c'est Christophe qui est le plus pudique au début. Mais comme même le père s'est mis nu devant eux, il est rassuré et finit par se renseigner sur le naturisme.

Dans leur chambre, chaque couple se donne du plaisir. Philippe et Benoît entendent très bien Gabriel et Christophe. Il en sera question le lendemain au déjeuner.

C'est cet après-midi qu'ils ont rendez-vous chez André pour préparer la messe de samedi.

Avant de commencer, André signale à ses parents d'être avec la soeur de Philippe.

Il y a des livres de messe ouvert sur certaines pages. Véronique (la mère d'André et Henri) annonce que le chef de la troupe scoute dont il faisait partie, s'est arrangé avec certains responsables de l'unité pour animer
la cérémonie avec des chants. Il faut choisir lesquels.

Le père demande s'il faut prévoir un verre de l'amitié pour finir. Véronique pense qu'il seront peu nombreux, mais Phil estime le contraire avec beaucoup de scouts.

Ils restent le soir pour souper puis passent à quatre chez les parents de Phil pour les informer de la cérémonie. Jean demande s'il pourra faire quelque-chose à cette occasion et André lui trouve 2 activités.

Après avoir parlé de la rentrée, André annonce sa liaison avec Anne aux parents de Phil.

Peu après, c'est l'arrivée de l'oncle Pierre et une occasion pour boire du Champagne la 2ème fois de la soirée. je ne sais pas si les Belges en boivent plus que les français, mais ça arrive souvent dans tes récits.

Le samedi, Philippe a peu dormi. Ils vont à l'église. Il y a une quinzaine de scouts et Philippe voit arriver Roland qui se met au fond à l'écart. Il va le voir pour lui dire qu'il lui a pardonné et lui présente Benoît. Roland a aussi trouvé quelqu'un qui s'appelle Aurélien.

Ensuite, Philippe va voir Marie qui est surprise qu'il ait parlé à Roland et pense qu'il lui a pardonné.

Peu après des scouts de l'unité de Philippe et Benoît se joignent aux autres scouts. Philippe est très touché de le voir. C'est Benoît qui a eu l'idée de les inviter. Il y a aussi Romain et Justin de la classe de Phil.

Lorsque Philippe doit faire sa lecture, il n'arrive pas à parler. Mais en voyant les autres qui l'encouragent, il commence et fait la lecture sans autre problème.

Le verre de l'amitié n'a pas encore été annoncé. Véronique vient lire le texte final et annonce la liaison entre André et Anne. Puis elle remercie Phil et l'invite à se mettre à coté d'elle. Il remercie tous ceux qui sont venus sans forcément connaitre Henri et annonce le verre de l'amitié.

Philippe discute avec différents groupes et présente certains à Véronique. Il parle avec son ancienne patrouille puis à Jean, à Roland, ...

Ils terminent par le cantique des patrouilles qu'aimait Henri et l'Abbé vient les bénir une nouvelle fois.

En somme une belle cérémonie bien racontée.


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-11-2021

(16-11-2021, 11:25 PM)bech link a écrit :Après leur première journée de travail au supermarché, Philippe et Benoît doivent répondre à pas mal de questions pendant le goûter. Après ça, ils prennent une bonne douche agrémentée d'une fellation à tour de rôle.

Après le souper, juste un bisou et ils s'endorment très vite.

Nouvelle journée de travail pour laquelle ils arrivent avec 7 minutes d'avance. Repas à midi avec la mère d'un boucher prénommé Raphaël qui va entamer des études de droit à l'université.

Ils continuent le travail l'après midi en faisant attention à leur manière de se baisser pour ne pas avoir mal au dos. Ils avaient aussi mis des pantalons pour s'agenouiller souvent. a priori, il n'y a pas de tenus spéciale pour les gens de magasin avec le logo de la marque. C'est à 17 H que le patron vient les avertir que leur journée de travail est finie. Depuis 8 H, ça fait une journée bien remplie. Mais je ne sais pas à quelle heure ferme le magasin. En supposant que ce soit 19 H, ça fait 2 H à laisser le magasin sans remplir les rayons. S'ils le sont bien à 17 H, ça peut encore aller à la fermeture du magasin alors que les clients rentrés du travail sont venus faire leurs achats. Et le lendemain matin, ça vaudra davantage la peine de bien remplir les rayons et ce sera plus facile d'enlever des produits périmés et de mettre par devant ceux qui le seront le plus tôt.
Ensuite, au moins en France, l'heure d'été a poussé les gens à faire les choses de plus en plus tard et si à présent, les supermarchés ferment à 20 H, il n'y a rien d'étonnant que vers 1970 ou avant, ça ait été 19 H ou 18 H 30.

Au retour, après la douche, Jean souhaite faire quelque-chose avec eux, et ils partent en vélo vers la forêt de Soignes.

Après le souper, ils se couchent rapidement. Comme la fenêtre est restée ouverte, Philippe se réveille vers 5 H du matin à cause de la fraîcheur. Il tire la couverture vers lui et se rendort mais fait un cauchemar dans lequel Raphaël les cherche, rempli de haine. Il transpire et crie alors qu'on s'en prend à eux. Il se réveille en même temps que Ben. Du coup, c'est l'occasion d'une branlette double, d'abord commencée par Philippe puis continuée par Benoît. Lorsqu'elle est finie, Jean passe dans le couloir. Philippe va ouvrir la porte et Jean devine ce qu'ils viennent de faire.

Le troisième jour au magasin, ils voient Raphaël et sa mère faire des achats. ils discutent un peu en continuant à travailler. Une dame d'une association caritative dit qu'ils sont bien polis et serviables et qu'ils ne s'affichent pas devant la clientèle. la mère de Raphaël répond que leur vie privée n'a pas à être divulguée. la dame s'excuse, mais ce point mis en avant entraîne l'évanouissement de Philippe.

C'est l'occasion pour discuter avec le patron à l'extérieur. Il est très satisfait de Philippe et Benoît et sait qu'ils sont ensemble. Philippe repense à son cauchemar. Finalement, Raphaël lui est venu en aide et c'est contre la dame qu'il était énervé.

Au repas de midi Michaël, l'employé boucher leur avoue être gay lui aussi, mais seul. Lui aussi les trouve très bien comme employés.

Après un après midi normale, retour à la maison ou la mère demande comment s'est passée la journée. Elle est au courant de l'évanouissement de Phil et aussi du fait que M. Bonjean est très content d'eux deux.

La suite du travail au supermarché se passe bien et pour le dernier jour, le patron les fait commencer à 10 H du matin ayant dit avoir besoin d'eux jusqu'à la fermeture du magasin.

Après leur avoir donné la paye en se disant très satisfait, M. Bonjean les emmène à la cantine où sont la plupart des employés ainsi que les parents de Philippe et de Benoît. Il a organisé une réception en leur honneur et se dit prêt à les reprendre l'été suivant. Philippe et de Benoît sont très émus par les éloges à leur égard.

Pour la dernière semaine avant la rentrée, c'est au tour de Philippe d'aller cher Benoît. Le premier soir est l'occasion pour raconter cette période de travail à ses parents.

Le soir, ils en profitent pour rattraper leur retard au niveau sexuel. Le lendemain, après avoir déjeuné, ils se préparent à toute la famille pour faire un tour en Forêt de Soignes, mais André arrive à ce moment là. Il annonce à Phil qu'ils vont faire une messe anniversaire pour Henri et souhaite qu'il y lise quelque-chose. Bien entendu, Philippe est d'accord et ils s'embrassent tous les deux avec les larmes aux yeux.

Benoît propose lui aussi de lire quelque-chose à cette occasion. André est touché par sa réaction. Arlette invite André à la promenade en forêt avec eux.

retour pour le repas de midi après lequel Philippe et Benoît s'allongent au soleil et s'endorment involontairement. match de Badminton nu à quatre avant le souper.

Le soir Philippe propose à Benoît d'organiser une sortie piscine avec Gabriel et Christophe.

Une fois couché, Ben trouve Philippe pensif. Il a repensé à Henri aujourd'hui. Il confirme son amour pour Ben, mais garde Henri dans son coeur. Il a aussi apprécié l'occasion de nudité et dit que la plage naturiste lui a manqué.

Réveil très amoureux et après le déjeuner, ils téléphonent à Jean Pierre pour passer la journée avec Gabriel et Christophe. Ils e retrouvent à la piscine où ils se racontent ces dernières semaines puis vers 13 H vont manger chez Jean Pierre. C'est l'occasion d'aborder aussi la journée d'Hier et Jean Pierre trouve très bien l'idée d'une cérémonie en mémoire d'Henri et Gabriel souhaite y participer.

Après le bon repas de midi, Gabriel propose de passer au bois de Cambre où certains de ses copains jouent au ballon. Ils y vont e font un match à 4 contre 4.

De retour à la maison de Ben. Ils utilisent la tuyau d'arrosage pour se rincer les bras et la figure et finalement s'asperger mutuellement avant que la mère propose qu'ils enlèvent leurs vêtements pour qu'ils sèchent.

Vers 19 H, elle demande s'ils restent souper et après avoir téléphoné à Jean Pierre, ils resteront aussi pour la nuit.

Par rapport à la nudité, c'est Christophe qui est le plus pudique au début. Mais comme même le père s'est mis nu devant eux, il est rassuré et finit par se renseigner sur le naturisme.

Dans leur chambre, chaque couple se donne du plaisir. Philippe et Benoît entendent très bien Gabriel et Christophe. Il en sera question le lendemain au déjeuner.

C'est cet après-midi qu'ils ont rendez-vous chez André pour préparer la messe de samedi.

Avant de commencer, André signale à ses parents d'être avec la soeur de Philippe.

Il y a des livres de messe ouvert sur certaines pages. Véronique (la mère d'André et Henri) annonce que le chef de la troupe scoute dont il faisait partie, s'est arrangé avec certains responsables de l'unité pour animer
la cérémonie avec des chants. Il faut choisir lesquels.

Le père demande s'il faut prévoir un verre de l'amitié pour finir. Véronique pense qu'il seront peu nombreux, mais Phil estime le contraire avec beaucoup de scouts.

Ils restent le soir pour souper puis passent à quatre chez les parents de Phil pour les informer de la cérémonie. Jean demande s'il pourra faire quelque-chose à cette occasion et André lui trouve 2 activités.

Après avoir parlé de la rentrée, André annonce sa liaison avec Anne aux parents de Phil.

Peu après, c'est l'arrivée de l'oncle Pierre et une occasion pour boire du Champagne la 2ème fois de la soirée. je ne sais pas si les Belges en boivent plus que les français, mais ça arrive souvent dans tes récits.

Le samedi, Philippe a peu dormi. Ils vont à l'église. Il y a une quinzaine de scouts et Philippe voit arriver Roland qui se met au fond à l'écart. Il va le voir pour lui dire qu'il lui a pardonné et lui présente Benoît. Roland a aussi trouvé quelqu'un qui s'appelle Aurélien.

Ensuite, Philippe va voir Marie qui est surprise qu'il ait parlé à Roland et pense qu'il lui a pardonné.

Peu après des scouts de l'unité de Philippe et Benoît se joignent aux autres scouts. Philippe est très touché de le voir. C'est Benoît qui a eu l'idée de les inviter. Il y a aussi Romain et Justin de la classe de Phil.

Lorsque Philippe doit faire sa lecture, il n'arrive pas à parler. Mais en voyant les autres qui l'encouragent, il commence et fait la lecture sans autre problème.

Le verre de l'amitié n'a pas encore été annoncé. Véronique vient lire le texte final et annonce la liaison entre André et Anne. Puis elle remercie Phil et l'invite à se mettre à coté d'elle. Il remercie tous ceux qui sont venus sans forcément connaitre Henri et annonce le verre de l'amitié.

Philippe discute avec différents groupes et présente certains à Véronique. Il parle avec son ancienne patrouille puis à Jean, à Roland, ...

Ils terminent par le cantique des patrouilles qu'aimait Henri et l'Abbé vient les bénir une nouvelle fois.

En somme une belle cérémonie bien racontée.

Bonjour [member=27]bech[/member] !
Merci pour ton com !

A cette époque (années 1971 -1974) j'ai travaillé comme étudiant lors des vacances d'été dans un petit supermarché de quartier, c'était un commerce "indépendant". Nous étions deux gars à travailler là, nous n'avions pas de tenue particulière, seulement nous devions porter un tee-shirt de couleur noir. Le short était admis, mais nous étions souvent à genou pour remplir les rayons du bas, ce qui fait que nous portions des jeans! Les heures d'ouvertures n'étaient celles qu'on peut voir maintenant, je pense qu'il fermait vers les 18h ou 18h30.

Oui parfois il y a avait du champagne pour fêter quelque chose. Actuellement les Belges consomment environ 9 millions de bouteilles et sont semble-t-il les 6ème consommateurs.

Pour le reste, tu as très bien résumé les suites. Les deux points les plus importants sont d'une part que le job d'étudiant se soit déroulé sans problème et que les deux jeunes se soient montrés à la hauteur de la tâche et d'autre part c'est la cérémonie organisée en mémoire d'Henri.

Dans le récit il y a toujours une notion qui se rapporte au scoutisme en général et à l'attitude des jeunes qui sont imprégnés de cette mentalité d'ouverture aux autres.

Merci de suivre le récit et de laisser ce beau résumé très complet!

Je t'embrasse!
Philou




Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 17-11-2021

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

Cérémonie très émouvante, je dirais autant que les funérailles une année avant, même si je ne me rappelle plus du récit, et que tu as bien décrite par l’intermédiaire de Phil. Ce n’est pas facile pour lui de prendre la parole avec l’émotion qui le submerge.

L’ambiance se détend autour du verre de l’amitié, une occasion de discuter avec les nombreuses personnes présentes qu’on ne voit pas souvent.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 17-11-2021

(17-11-2021, 07:11 PM)Lange128 link a écrit :Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

Cérémonie très émouvante, je dirais autant que les funérailles une année avant, même si je ne me rappelle plus du récit, et que tu as bien décrite par l’intermédiaire de Phil. Ce n’est pas facile pour lui de prendre la parole avec l’émotion qui le submerge.

L’ambiance se détend autour du verre de l’amitié, une occasion de discuter avec les nombreuses personnes présentes qu’on ne voit pas souvent.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonjour [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Que dire, j'ai tellement de choses en tête pour le moment!

Bien entendu que cette cérémonie est très émouvante, tout comme peut l'avoir été celle de funérailles. Bien entendu Phil a été submergé par l'émotion, c'est dans l'ordre des choses, quand il a du prendre la parole.
Le verre de l'amitié est autre chose, c'est le moment où tous les amis sont réunis avec les familles et c'est l'occasion de parler, de se rappeler, de se souvenir d'Henri et de son amitié prononcée pour Phil. Puis il y a ceux qu'on ne voit pas souvent mais qui comptent eux aussi!

Je te remercie Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!
Philou

PS: Je te fais un message en privé!


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-11-2021

La réception s’achève. Pratiquement toutes les personnes invitées sont parties. Il reste J-P, son frère Christophe et Gaby bien entendu. Il y a aussi Marie et Isabelle. Puis surtout les anciens scouts, Jean, Philippe, Marc et Roland. Ils nous donnent un coup de main pour ranger. Il reste aussi la famille avec Anne et André, mon frère Jean, l’oncle Pierre et les parents d’André et les miens. J’oublie Ben et ses parents, ainsi que Christine et Denis. Je suis tellement heureux que tout se soit si bien passé. Papa et Joseph demandent à tous ceux qui sont encore présents s’ils veulent manger un morceau. C’est vrai qu’il se fait tard, il est plus de vingt heures. C’est incroyable, la cérémonie s’est achevée peu avant midi et nous venons de saluer les derniers amis d’Henri.

Je m’assieds sur une chaise, je suis fatigué mais je me sens aussi nostalgique. J’ai entendu parler d’Henri tout l’après-midi. Véronique s’en rend compte, elle fait signe à maman. Toutes les deux se placent à mes côtés et me prennent par les épaules. Il n’en faut pas plus pour je m’effondre en larmes. J’évacue le trop plein d’images, de paroles et autres gestes d’amitiés reçus tout au long de cette réception, sans compter le moment de la cérémonie. Tous s’arrêtent un moment de ranger ou de passer le balai. Ils sont là devant moi. Ben se met à genou et me caresse la joue tout en essuyant les larmes. Roland pleure lui aussi. Il vient de se rendre compte de ce que représentait Henri pour moi. Ben lui le sait. Puis un par un, ils viennent me saluer soit en me faisant la bise ou en me faisant un câlin.

Je me rends compte qu’une page s’est tournée aujourd’hui et qu’une nouvelle page va s’ouvrir. C’est comme si Henri me pousse à aller au-delà, de me projeter dans l’avenir. Il semble me demander de m’investir encore un peu plus : un peu plus mais pour qui, pour quoi ? Il semble que je doive y penser, y réfléchir. Je dois écrire les prochaines pages de notre histoire, non, de mon histoire ! Je ne suis pas seul, j’ai Ben qui est là avec moi, puis mes parents, ceux de Ben et ceux d’Henri et les familles qui sont avec moi ! J’oublie aussi les amies et les amis de l’ombre. Tous pourront m’aider à écrire le futur.

Nous terminons le rangement de la salle paroissiale. L’Abbé vient jeter un œil. Il est impressionné de voir que tout est rangé, que tout est nickel. Papa et Joseph insistent pour qu’il se joigne à nous. Il accepte de bon cœur. Nous sortons de la salle et nous prenons place dans les voitures, même l’Abbé prend la sienne car il n’y a pas assez de place pour tout le monde. Tient, c’est bizarre, Roland n’est plus là. Je regarde aux alentours et je vois alors à une centaine de mètres, Roland en discussion avec un ado de notre âge. Je demande à Papa d’attendre deux minutes.

Je vais vers Roland et le jeune. Je m’approche et finalement je vois un gars que j’ai déjà rencontré. Ah oui, je me souviens, il est venu quelques fois chez les scouts avant d’abandonner. C’est Aurélien. Roland me voit et ne sait que dire. Je prends la parole :

Moi : « Bonsoir Aurélien, tu me reconnais ?

Aur : Oui, bien entendu, comment t’oublier.

Moi : Je suis content pour toi et Roland !

Aur : Il t’a dit que nous étions ensemble ?

Moi : Oui, mais ne t’inquiète pas, je suis moi aussi en couple avec mon ami Benoît.

Rol : Tu vois Aurélien, Phil m’a pardonné. Il a fait un trait sur ce qui s’est passé. Alors je me dois d’être honnête avec lui et donc je ne lui ai pas caché notre liaison.

Aur : Alors je comprends mieux. Je n’ai presque pas connu Henri, mais Roland m’a expliqué ce qui s’est passé.

Moi : Veux-tu te joindre à nous pour manger un bout, c’est à la bonne franquette !

Aur : Je ne veux pas déranger !

Moi : Pas de souci, normalement Roland est convié à venir avec nous et donc je t’invite à nous suivre.

Aur : Merci Phil, j’accepte. Tu es si ouvert aux autres. Je ne comprends pas pourquoi Roland s’est comporté de la sorte.

Moi : N’en parlons plus. J’ai pardonné, c’est oublié.

Rol : Bon, je pense que ton père nous attend.

Moi : Je pense qu’il y a encore deux places dans la voiture de mon oncle Pierre.

Rol et Aur : Merci Phil. »

Nous allons tous ensemble manger dans une pizzeria. Bref nous occupons presque la moitié du restaurant. C’est l’occasion de faire plus connaissance avec Aurélien. Ben se place à côté de moi et nos deux amis, Roland et Aurélien sont face à nous. C’est curieux de voir comment les choses et les gens peuvent changer. Ici, c’est en bien. Je me sens heureux, sur la même longueur d’onde. Roland a trouvé un garçon qu’il aime et c’est réciproque. Il y a comme une connivence entre nous, nous ressentons les mêmes choses, nous avons les mêmes appréhensions en ce qui concerne l’homophobie. Puis ce sont les filles qui se mettent près de nous. Aurélien a immédiatement compris qu’elles sont lesbiennes. Je fais les présentations. Nous sommes tous ouverts aux autres, nous savons ce que c’est que d’être rejetés et donc nous savons ce que c’est que de souffrir.

Je sens bien que Ben parle d’un souhait qui lui tient à cœur, c’est de pouvoir venir en aide aux homosexuel(le)s pour qu’ils puissent vivre leur sexualité comme tout un chacun. Nous en avons déjà parlé à diverses reprises. Je vois que Roland est sur la même longueur d’onde.

Véronique se lève et tient en main son verre de vin rouge italien, bien entendu, nous sommes dans un restaurant italien ! Elle fait teinter le verre avec son couteau et elle nous adresse un petit speech pour nous remercier. D’un coup je sens que je vais fondre en larmes. Sans plus attendre, Ben me prend par les épaules, il me serre contre lui. Ça va, je résiste. Puis c’est maman qui prend la parole. Elle insiste sur le fait que nos deux familles sont une nouvelle fois réunies par l’intermédiaire de Anne et André. Véronique ajoute qu’elle y associe aussi Ben. C’est alors Arlette qui dit qu’elle est elle aussi heureuse de voir que l’amitié et l’amour peuvent faire tant de bien aux trois familles.

Le patron du restaurant va glisser un mot aux oreilles de maman et de Véronique. Il se retire ensuite. Nous parlons encore et encore ensemble de tout et de rien. Puis nous voyons arriver un gros gâteau. Nous nous regardons tous. Nous nous demandons pourquoi nous avons ce gâteau comme dessert. C’est le patron qui explique qu’il a eu un désistement et que comme le gâteau est là, prêt à être manger, qu’il nous l’offre. Nous l’applaudissons. Joseph demande alors qu’il apporte le pousse café et le café puis qu’il vienne un moment auprès de nous.

Il faut dire que j’étais déjà été manger ici une pizza avec les parents d’Henri, André était lui aussi de la partie. J’avais trouvé à l’époque le patron très gentil et très avenant.
C’est la serveuse qui fait le service, son patron ayant pris une chaise pour se joindre à la grande tablée. Le gâteau est délicieux. Le restaurateur explique que c’est un pâtissier indépendant qui confectionne les pâtisseries pour son établissement. Nous prenons tous un café et le pousse qui va avec, amaretto ou limoncello.

À table, ma main tient celle de Ben. Je remarque que les deux filles en font autant ainsi que Gaby et Christophe. Roland et Aurélien se regardent, je leur fait signe de voir ce qui se passe plus loin sur la table. Ils se donnent enfin la main. Ils sont adorables.

Notre restaurateur lève son verre et nous souhaite le meilleur. Il regarde les personnes attablées et il ajoute que comme nous sommes dans un coin de la salle, il n’est pas interdit de s’embrasser. Je me demande ce qu’il veut dire. Il me regarde et fait un clin d’œil. Je ne me pose plus de question et j’embrasse Ben devant tout le monde. Gino, le restaurateur applaudit. Finalement tous les couples s’embrassent, tant les hétéros que les homos garçons ou filles.

Le patron offre ensuite un second pousse-café en précisant qu’il a lui aussi un fils gay et que c’est la vie et qu’il ne faut pas avoir honte de ce que nous sommes. Quelle ouverture d’esprit de sa part ! Il est très rare de rencontrer ça dans un restaurant en ville. Nous sommes tombés ce soir sur une bonne étoile, mais sûrement une étoile inspirée par Henri !



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 18-11-2021

Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

La journée se termine dans une pizzeria, Roland et Aurélien s’y rendent également, ainsi que l’abbé qui, je l’espère, n’est pas dérangé par ces amours peu conformes aux dogmes de l’Église.

Agréable soirée, le patron est très sympathique, il offre un gâteau et une tournée de pousse-cafés. J’imagine l’ambiance chaleureuse, les pizzas savoureuses et le jeune pizzaïolo sexy devant le four à bois.

Une page s’est tournée pour Phil, ce qui ne signifie pas qu’il va oublier Henri, mais il devra vivre sa vie sans lui. Il peut compter sur Ben, sur sa famille et ses amis.

Je t’embrasse.
Daniel



Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 18-11-2021

(18-11-2021, 07:19 PM)Lange128 link a écrit :Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour cette suite.

La journée se termine dans une pizzeria, Roland et Aurélien s’y rendent également, ainsi que l’abbé qui, je l’espère, n’est pas dérangé par ces amours peu conformes aux dogmes de l’Église.

Agréable soirée, le patron est très sympathique, il offre un gâteau et une tournée de pousse-cafés. J’imagine l’ambiance chaleureuse, les pizzas savoureuses et le jeune pizzaïolo sexy devant le four à bois.

Une page s’est tournée pour Phil, ce qui ne signifie pas qu’il va oublier Henri, mais il devra vivre sa vie sans lui. Il peut compter sur Ben, sur sa famille et ses amis.

Je t’embrasse.
Daniel

Bonsoir [member=28]Lange128[/member] !
Merci pour ton com !

Oui Roland a été invité avec son compagnon à venir manger avec Phil et les autres. Nouvelle preuve d'ouverture de la part de Phil.
J'ai connu un abbé qui ne semblait pas dérangé par les amours homosexuels, il ne portait aucun jugement et au contraire il aimait discuter avec les gays ou les lesbiennes. Bien entendu dans ces années (1970) ce n'était pas courant.
Très bon accueil de la part du patron de la pizzeria, il offre même le gâteau en guise de dessert et le pousse-café! J'ai l'image en tête d'un beau pizzaïolo sexy qui s'affaire devant la bouche du four à bois!
Effectivement pour Phil c'est une étape de franchie. Il aura toujours l'image d'Henri dans un coin de sa tête mais il peut aller de l'avant avec Ben à ses côtés et avec l'aide des familles et des amis!

Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Je t'embrasse!
Philou


Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 19-11-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
C'est une belle suite où l'on trouve une nouvelle fois Phil en plein accord avec les principes scouts qui sont les siens.
Voyant Roland rester à l'écart avec un autre gars, Phil va les trouver. Il se rend compte que l'autre garçon c'est le petit ami de Roland. Phil avec son bon cœur invite les deux gars à venir manger un bout avec eux.
L'accueil dans la pizzeria fait par le patron est sensationnel. Il offre même le dessert et le pousse café.
On apprend que le fils du patron est lui aussi gay. Ceci explique cela.
Merci Philou pour cette belle suite positive.
Bon week-end, oui on est déjà vendredi soir.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 20-11-2021

(19-11-2021, 05:52 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
C'est une belle suite où l'on trouve une nouvelle fois Phil en plein accord avec les principes scouts qui sont les siens.
Voyant Roland rester à l'écart avec un autre gars, Phil va les trouver. Il se rend compte que l'autre garçon c'est le petit ami de Roland. Phil avec son bon cœur invite les deux gars à venir manger un bout avec eux.
L'accueil dans la pizzeria fait par le patron est sensationnel. Il offre même le dessert et le pousse café.
On apprend que le fils du patron est lui aussi gay. Ceci explique cela.
Merci Philou pour cette belle suite positive.
Bon week-end, oui on est déjà vendredi soir.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Très beau résumé de la suite. Effectivement Phil est scout et il est en plein accord avec les principes véhiculés par les scouts. Puis on le sait, il a un cœur ouvert aux autres! Cette invitation faite à Roland et à son petit-ami montre très bien que tout est pardonné!
Un très bel accueil au resto, ça met du baume au cœur!

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois!

Très bon week-end à toi aussi!
Je t'embrasse!
Philou



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 23-11-2021

Tome 8 : « AU-DELÀ DE SOI ».

Chapitre 1.

Rentrée difficile.

Une fois ce délicieux repas terminé, après avoir salué tous les invités, je rentre dans la voiture d’Yves et Arlette avec Ben. Christine et Denis vont passer la nuit chez les parents de ce dernier. Durant le chemin vers la maison des parents de mon amour, je repense à cette journée et à tout ce que j’ai vécu, les belles rencontres faites avec certains mais aussi ce pardon adressé à Roland, même que Marie a approuvé ma démarche. Je suis dans mes pensées lorsque Ben me secoue pour me dire que nous sommes arrivés à destination.

Ben me propose de prendre une douche et d’aller dormir, il remarque que je tombe de sommeil. Nous souhaitons une bonne nuit à ses parents et nous allons directement dans la salle de bain. La douche est chaude à souhait mais nous n’y restons pas trop longtemps. Une fois séchés, nous nous glissons dans le lit de Ben. Ben me caresse les cheveux et les joues, ce qui a pour effet de m’endormir en quelques minutes. Je suis si bien au chaud près de mon Ben et dans les bras de Morphée. Je suppose que Ben s’est lui aussi endormi facilement.

Le soleil brille déjà et ses rayons passent dans l’ouverture entre les deux pans des tentures de la chambre de Ben. Je sens que ce dernier me caresse les cheveux et les joues comme il l’avait fait avant de m’endormir. Je me retourne vers lui et je vois son beau sourire illuminer le visage de mon amour aux deux yeux bleus et à la chevelure blonde comme les blés. J’approche ma bouche de celle de mon bel adonis, nos lèvres se touchent, elles s’ouvrent pour laisser l’opportunité à nos langues de se rejoindre et d’entrer dans une valse merveilleuse. Nos mains caressent nos corps, nos intimités sont déjà dressées, la tension monte, nous entrons dans notre bulle. Notre baiser se fait de plus en plus appuyé, nous savourons la salive de notre amour. Puis ce sont nos doigts qui se faufilent vers l’entre cuisse. Je place ma main sous les deux pommes d’amour de Ben, elles sont recouvertes d’un duvet doux et soyeux, si agréable au touché. Puis ma main remonte le long de cette tige dressée qui n’attend qu’une chose : que je m’occupe d’elle. Ben de son côté à sa main qui caresse le périnée, sa main frôle mes deux boules avec délicatesse. Puis il saisit mon phallus, il remonte vers le gland très sensuellement. Nous nous caressons l’un l’autre, nos corps viriles durcissent encore un peu plus. Nos langues font toujours de la salade entre elles, elles sont si heureuses de s’être retrouvées. Nous séparons les deux belles langues pour reprendre notre respiration. Je plonge mon regard dans les yeux bleu océan de mon Ben. Je scrute son désir et je lui dis :

Moi : « Ben, je veux t’aimer et je veux aussi te sentir en moi. Je veux que tu me fasses l’amour !

Ben : Moi aussi je veux t’aimer, te sentir en moi. Aimons-nous mon Phil, sans artifice !

Moi : Oui Ben aimons-nous, naturellement ! Je t’aime »

Ayant une entière confiance entre nous, nous savons que nous pouvons nous aimer sans préservatif. Nous prenons néanmoins du gel. Je prépare donc l’entrée de la grotte d’amour de Ben. Mon sexe est bandé au maximum, je le présente au niveau de la rosette si accueillante. Puis doucement, tendrement mon pénis pénètre le fondement de Ben, lequel soupire d’aise. Une fois placé au fond de cette cavité, je commence mes mouvements de va et vient, je sens Ben frémir, il savoure ce moment. Tous ses sens sont en éveil. Il ferme les yeux en ressentant tout le plaisir qui l’envahit, il râle de bonheur. Puis de mon côté, je ralentis le rythme, pour sentir le plus longtemps possible mon phallus glisser dans cette gaine si chaude. Ben sent bien que je veux rester le plus longtemps possible en lui, il semble accueillir avec joie les prolongations. Puis l’excitation étant presque à son paroxysme, j’accélère les mouvements et je sens que mon orgasme n’est pas loin, mon bas ventre brûle de bonheur et je me laisse envahir par une chaleur intense, en éjaculant dans la caverne de Ben. Nous sommes couverts de sueur. Je me retire pour me coucher sur Ben et ensuite l’embrasser.

Quelques minutes plus tard, je laisse Ben prendre l’initiative de m’aimer. Il me prépare la collerette avec du gel. Il me demande de mettre mes jambes sur ses épaules et il présente son sexe à l’entrée de mon antre de joie. Je sens que son gland force le passage avec délicatesse, puis sa tige de chair pénètre mon anus. Je sens bien le passage de cette barre qui vient se placer jusqu’au fond de ma caverne. Puis quelle merveille de sentir les va et vient dans mon fondement, je râle de bonheur. Ben s’active pour me faire ressentir le plus de plaisir possible. Son boute joie va et vient dans mon fourreau. Je sens que Ben va arriver au point de non-retour, je sais qu’il va inonder mes entrailles de sa sève d’amour. Comme de fait, je sens que Ben se contracte, puis ce sont les jets de sperme qui s’écrasent au fond de la grotte. Quel bonheur. Je vois Ben sourire de bonheur. Il quitte alors à regret ce lieu si chaud et il s’affale à côté de moi, fatigué, mais heureux.

Nous nous disons des « Je t’aime », nous sommes heureux, nous nous aimons et nous venons de nous le prouver. Nos lèvres se retrouvent une nouvelle fois pour notre plus grand plaisir.
Nous essuyons nos anus qui laisse échapper nos sèves. Puis nous décidons de prendre une bonne douche.

Nous sommes habillés, le soleil brille, le temps de cette fin août est encore très beau. Yves et Arlette ont dressé la table du déjeuner sur la terrasse. Une odeur de café chaud flotte dans l’air ainsi qu’un relent de cacao. Voilà Yves qui revient de la boulangerie, il a les bras chargés de deux sacs, l’un contenant des pistolets (petits pains individuels) et l’autre des croissants et des petits-pains au chocolat. La table est chargée de confitures, de chocolat à tartiner, d’un plateau de fromage, d’une assiette de charcuteries, de yaourts et autres fromages frais avec des radis et des petits oignons en bottes. Il y a donc du café, du chocolat chaud, des jus de fruits. Que demander de plus ! Nous attendons le retour de Christine et Denis. Les voilà, nous allons passer à table. Je fais la remarque à Arlette en lui disant :

Moi : « Arlette, petite question, il y a cinq places de trop autour de la table, on attend encore quelqu’un ?

Arl : Bien vu Phil, oui, oh, j’entends une voiture se garer devant la maison.

Moi : Je ne veux pas être indiscret, mais ne serait-ce pas mes parents ?

Arl : Décidément Phil on ne peut rien te cacher !

Moi : En quel honneur ?

Arl : Comme ça, juste parce que nous en avions envie !

Ben : Tu sais Phil, nos parents, les miens et les tiens sont particuliers, tu n’avais pas remarqué ?

Moi : Oui Ben, ils sont cachotiers !

Yve : Mais non, c’est parce qu’on vous aiment !

Ben : Merci Papa. »

Mes parents ainsi que Anne, Jean et l’oncle Pierre arrivent. Nous leur disons bonjour et enfin nous prenons tous place à table. Je n’en reviens pas de cette entente entre nos deux familles. Quand je pense à certains de nos amis qui ne connaissent pas ce genre de plaisir d’être ensemble en famille, parce que leurs parents sont divorcés ou séparés, ou bien encore malade ou même renfermés sur eux même. Ben remarque que je suis dans mes pensées. Il me demande comment je vais. Je lui explique ce qui me chagrine un peu.
Ben me dit qu’il me comprend, que je suis toujours occupé à songer aux autres avant de songer à moi et qu’il trouve que c’est très altruiste comme position. Puis il me signale qu’il pense qu’il voudrait peut-être faire des études d’assistant social dans un an, à l’issue de son cursus secondaire, en vue de venir en aide aux autres.

Je pense que Ben serait tout désigné pour ce genre de job. Il est très à l’écoute des autres lui aussi, mais peut-être plus soucieux de faire le mieux possible, car moi je suis trop sensible et je prendrai peut-être la mauvaise décision.

Nous mangeons d’un bon appétit. Je me demande bien pourquoi nous sommes ainsi tous réunis. Il doit y avoir quelque chose qui se trame dans notre dos. Bon nous verrons bien. Je ressers du café à ceux qui en désirent, Ben fait la même chose avec le chocolat chaud.

Maman et Arlette demandent le silence. Elles prennent la parole l’une après l’autre. C’est maman qui commence :

Jac : « Voilà les garçons, je parle de Benoît et de Phil ! Voilà, les vacances sont finies, la rentrée des classes c’est déjà demain. Nous savons que vous vous aimez et nous en sommes très heureuses, de même que les papas.

Vér : Oui, comme Jacqueline vient de vous le dire, c’est « l’année », votre dernière année en humanité et c’est la plus importante, celle qui ouvre aux études supérieures. Alors nos deux familles nous voulons que vous réussissiez tous les deux !

Jac : Il va falloir parfois faire des choix en fonction de la priorité des échéances scolaires tout en vous laissant du temps pour vous retrouver. Il ne faut pas oublier, non plus, cette nouvelle année chez les scouts, au JER.

Vér : Nous vous proposons de vous voir les week-ends ainsi que durant une partie de vacances scolaire, à moins de devoir consacrer une bonne partie de ces congés à l’étude.

Jac : Nous savons que vous êtes des jeunes gens pleins de bon sens et donc que vous aurez l’attention attirée par vos études sans pour autant faire l’impasse sur votre « amour » que nous savons très sincère !

Vér : Voilà, la balle est dans votre camp, vous êtes assez matures pour prendre de vous-même les bonnes décisions le moment venu.

Ben et moi nous nous regardons, nous observons aussi nos parents et il nous semble que ce qui nous est proposé entre très bien dans un modus vivendi en vue d’obtenir chacun notre diplôme de fin d’études secondaires. Je prends alors la parole :

Moi : Merci de nous considérer comme deux jeunes conscients et assez intelligents pour savoir que cette dernière année d’humanité est la plus importante. Nous savons que nous allons devoir faire des concessions pour prendre le temps d’étudier le mieux possible et que notre relation sera toujours ce qu’elle est, et que nous nous verrons probablement moins souvent.

Ben : Nous en sommes très conscients. Nous en avons parlé il y a quelques jours et cela nous semble une très bonne chose que de privilégier nous études avant le reste. Puis nous aurons assez de temps pour nous voir et profiter alors de ces moments pour nous retrouver.

Moi : Soyez tous les quatre rassurés, nous sommes assez matures, comme tu le disais Véronique, pour prendre les bonnes décisions.

Ben : Oui maman, nous aurons assez de plomb dans la cervelle pour faire la part des choses et privilégier nos études !

Vér : Vous m’en voyez très heureuse.

Jac : C’est la même chose pour moi et vos pères, nous vous faisons entièrement confiance.

Ben et moi : Merci !

Yve : Je propose que nous allions nous balader en forêt de Soignes, le temps s’y prête volontiers.

Tous : Très bonne idée. »

Nos deux familles réunies partent pour une longue et belle balade dans ce très bel espace vert de la périphérie bruxelloise. C’est l’occasion de faire quelque chose tous ensemble. Nos parents ont eu une très bonne idée que de prévoir cette sortie. Le soleil est au rendez-vous, la nature est toujours très belle. Certains arbres commencent déjà à jaunir un peu. Bien entendu l’été touche à sa fin et les premières nuits plus froides s’annoncent ainsi que les brumes matinales. Nous savourons cet instant passé en famille.



Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 23-11-2021

Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Ce sont les derniers moments en famille avant la rentrée.
Phil est chez Ben et il se rend compte qu'il y a plus de place dressées à table que ne nombre de personnes présentes. C'est en fait ses parents qui ont été invités de même que sa sœur et son frère.
Lors de la discussion les deux garçons promettent de tout faire pour réussir leur dernière année d’humanité. Ils s'arrangeront pour se voir les week-end!
Merci Philou pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe


Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 24-11-2021

(23-11-2021, 04:49 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member]
Ce sont les derniers moments en famille avant la rentrée.
Phil est chez Ben et il se rend compte qu'il y a plus de place dressées à table que ne nombre de personnes présentes. C'est en fait ses parents qui ont été invités de même que sa sœur et son frère.
Lors de la discussion les deux garçons promettent de tout faire pour réussir leur dernière année d’humanité. Ils s'arrangeront pour se voir les week-end!
Merci Philou pour cette belle suite.
Je t'embrasse
Philippe

Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] !
Merci pour ton com !

Effectivement c'est bientôt la rentrée scolaire. Phil et Ben rentrent en dernière année d’humanités (rhéto). Ils savent très bien qu'ils vont devoir travailler pour bien réussir et mettre tous les atouts dans leurs mains!
Les deux familles s'entendent très bien et les parents sont attentifs à chacun d'eux mais aussi de leurs frères et sœurs.
Tout sera mis en place pour leurs études ainsi que pour leur relation particulière, mais aussi pour leurs activités telles que les scouts, etc....

Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire!

Je t'embrasse!
Philou