Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love (/showthread.php?tid=50) |
Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 05-07-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Belle suite. Richard a eu peur au début de perdre son pari, les Belges ayant été assez lents à la détente. Bien entendu Koen voulant venir en aide à Richard se mit à se branler. Les autres suivirent et ce fut André qui était le dernier à se branler. Koen mit une pièce au centre du cercle, arguant que celui qui la toucherait avec son sperme en serait le propriétaire. C'est finalement André qui l'atteignit. Koen était lui aussi aux anges ayant pu étudier les pénis des six Belges en vue de compléter son étude sur les bites. Il y a toujours un trait d'humour dans ton récit, j'adore! Merci Daniel pour cette suite! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 05-07-2022 (05-07-2022, 10:17 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Il était évident que les Belges accepteraient tous de masturber, même s’ls ont mis un peu de temps à se décider. Certains pouvaient penser que c’était une activité réservée aux homosexuels alors qu’ils ne l'étaient pas. Koen a bien entendu enrichi sa connaissance des pénis et je pense que ce n’est pas fini, même si je ne prévois pas de branlette collective à la prochaine étape de leur voyage, mais quand même l’occasion pour mes héros de montrer leurs attributs dans un contexte différent. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 07-07-2022 Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (6) Lundi 5 octobre 1964, Baden-Baden, puis Heidelberg Frédéric et Koen se réveillèrent tôt, alors que les Belges dormaient toujours. Ils sortirent de la chambre pour aller aux toilettes après avoir passé un slip propre pour cacher leurs intumescences matutinales. — Tu penses qu’ils vont de nouveau se branler ce matin ? demanda Koen tout en observant la détumescence pré-mictionnelle de la bite de son ami, notant à quel niveau de rigidité l’urine commençait à couler du méat. — Non, ils vont partir en randonnée et ils doivent préparer leurs sacs à dos. — Et si je faisais un pari avec eux ? — Allons plutôt nous doucher. J’ai pissé correctement ? — Tout à fait, simple observation scientifique, t’inquiète pas. Trois jeunes Allemands avaient déjà investi les douches et savonnaient leur pénis décalotté et la raie de leurs fesses, sans que cela eût déclenché une quelconque érection. Ils parlaient de la grosseur des seins des filles qui se douchaient dans le local adjacent et ne semblaient pas être homosexuels. Pour une fois, Koen ne fit pas de remarque et dut se contenter de mater leurs organes au repos. Frédéric et Koen s’habillèrent et descendirent prendre le petit déjeuner. Denis s’assit plus tard à leur table. — Bonjour, dit-il, bien dormi, les gars ? — Bonjour, dit Frédéric, comme des loirs malgré le lit inconfortable, la branlette est un bon somnifère, et toi ? — J’ai eu de la peine à m’endormir, j’ai réfléchi à une possible rencontre. Vous êtes un exemple à suivre. — Je n’en suis pas sûr, nous ne sommes pas un couple fidèle. — L’invitation tient toujours, dit Koen, quand tu voudras. — Pas ce matin, je n’ai pas le temps, dit Denis, je viendrai en Suisse. Frédéric alla chercher du papier et un crayon à la caisse et ils notèrent leurs adresses respectives. Les autres Belges les rejoignirent ensuite pour le repas. Frédéric et Koen retrouvèrent les jumeaux et leur tante sur le quai de la gare. Elle leur parla de leur rencontre aux bains. — J’espère que cela ne vous a pas gênés de nous croiser alors que vous étiez nus. — Pas du tout, madame, fit Frédéric. — Oui, vous devez avoir l’habitude, mes neveux m’ont expliqué. — C’est exact. Frédéric resta évasif car il ne savait pas ce que les jumeaux avaient raconté à leur tante. Avaient-ils aussi parlé du week-end à la confrérie ? Le convoi entra en gare, c’était un train omnibus composé de wagons d’avant-guerre tirés par une locomotive électrique poussive et hors d’âge. Les jeunes gens s’installèrent dans un compartiment de première classe au charme suranné, ils baissèrent la fenêtre pour aérer. — Vous avez aimé le séjour à l’auberge de jeunesse ? demanda Sacha. — Oui, fit Koen, tu a vu nos compagnons de chambre aux bains. — Très beaux, dit Vania. — Belle queues, en effet, la plupart dans la moyenne lorsqu’ils bandaient. — Vous les avez vu bander ? — Nous nous sommes branlés, je pense que c’est normal dans ces ces auberges, non ? — Normal ? dit Sacha en riant. Tu crois au Père Noël. Cela ne nous est jamais arrivé, ou alors cachés sous les draps. Comment avez-vous fait pour les persuader ? — Le hasard, dit Frédéric, ils avaient fait un pari. — La chance est toujours de votre côté, dit Vania. — Comme pour le gain au casino, ajouta Koen. Et vous, vous vous êtes branlés chez votre tante ? — Tu es bien curieux, dit Sacha. — Comme d’habitude, dit Frédéric, tu n’es pas obligé de lui répondre. — Je pensais que votre tante aurait désiré comparer… continua Koen. — Pense, donc tu es, comme l’a dit Descartes, fit Frédéric, et regarde plutôt le paysage. Ils descendirent du train à Heidelberg. Un homme vint à leur rencontre sur le quai : — Bonjour messieurs, quatre beaux gosses dont deux jumeaux, facile de vous reconnaître. Je m’appelle Dieter Schulz, le Prof. Dr. Med. Schirrmacher m’a prié de vous souhaiter la bienvenue. Je suis un doctorant et j’ai commencé une thèse sous la direction du professeur, c’est moi qui ferai les expériences, pardonnez-moi ce terme, avec les jumeaux. — Bonjour monsieur Schulz, dit Frédéric qui présenta ensuite ses amis. — Nous pouvons nous tutoyer, mais je vous demanderais de vouvoyer le Prof. Dr. Med. Schirrmacher, même si vous l’avez déjà rencontré dans le privé et dans le plus simple appareil. C’est l’habitude ici. — Pas de problème. — Et ne l’appelez surtout pas le Dr. Latte, personne ne sait qu’il fait de la vulgarisation avec ce surnom obscène. — C’est moi qui écris ses articles maintenant, dit fièrement Koen. — Toi ? Tu n’es pourtant pas encore étudiant, si j’ai bien compris. — C’est un génie, fit Frédéric. — Le Prof. Dr. Med. Schirrmacher les contrôle avant la publication. Les jeunes gens se rendirent dans le hall de la gare. — Vous désirez manger quelque chose avant d’aller en ville ? demanda Dieter. — Un sandwich suffira, dit Frédéric, le petit déjeuner était copieux. — Oui, et en plus vous êtes invités ce soir. — Chez notre logeuse ? — Non, au Bremeneck, un bâtiment construit en 1465. C’est là que se réunit notre société d’étudiants le premier lundi du mois. Nous avons l’habitude de recevoir aussi les étudiants de passage pour qu’ils découvrent nos coutumes, coutumes viriles car nous n’acceptons pas les femmes. Si cela ne vous dérange pas d’être « entre hommes ». — Pas du tout, dit Koen, nous ne sommes pas dans une école mixte non plus. En quoi consistent vos coutumes ? — Rien de bien méchant, un petit bizutage. Après s’être sustentés, ils se rendirent tout d’abord à la pension, une maison ancienne sur trois étages, dans une rue transversale. Frau Müller, une dame d’une soixantaine d’années, les accueillit chaleureusement. Elle leur montra leurs deux chambres mansardées, en s’excusant du confort sommaire. Elle réservait ces chambres aux étudiants de passage. — Les toilettes sont à l’étage inférieur, mais, si vous voulez uriner dans le lavabo, cela ne me dérange pas car je sais que tous le font. Laissez couler l’eau. La salle de bain est aussi à l’étage inférieur. Les étudiants ne font pas de chichis entre eux et vous pouvez entrer alors qu’un autre se baigne ou se lave, les garçons sont tous faits la même chose entre les jambes. Koen faillit objecter que ce n’était pas vrai et que chaque queue était différente. — Vous pouvez aussi vous promener nus dans les couloirs. Je crois qu’on vous a dit qu’il est absolument interdit de laisser entrer des filles dans la pension, je ne veux pas de coucheries qui pourraient provoquer des grossesses indésirées, vous devriez quitter immédiatement la pension. — Je vous comprends, dit Frédéric, je vous assure que nous respecterons cette règle. — Je vous fait confiance. En passant, les coucheries entre garçons sont autorisées, au cas où vous seriez de ce bord. Cela ne me choque pas du tout, l’un de mes fils l’est, et aucun risque de grossesse… Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 10-07-2022 Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Belle suite. Il est temps pour Koen et Frédéric de poursuivre leur voyage. Avant de quitter l'auberge, Denis annonce qu'il viendra en Suisse pour rencontrer les deux garçons. Le voyage se passe bien dans un train suranné! Les quatre jeunes, soit les jumeaux, Koen et Frédéric sont accueillis sur la quai par Dieter Schulz, doctorant au service du Prof. Dr. Med. Schirrmacher (Dr Latte pour ce qui est de son pseudo) Les garçons sont logés dans une pension surannée elle aussi! Les règles sont stricts, pas de fille! Cela ne dérangera pas les quatre garçons! Encore un certain humour dans cette suite, j'aime bien! Merci Daniel. J'ai hâte de lire la suite! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 10-07-2022 (10-07-2022, 09:16 PM)Philou0033 link a écrit :Bonsoir [member=28]Lange128[/member] ! Bonsoir [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Toujours de l’humour, cela devient la caractéristique principale de ce récit, même s’il y a quelques scènes d’action. Comme je l’ai aussi expliqué dans le récit avec une phrase par jour, je suis en train de chercher de nouvelles idées pour ces prochaines semaines, probablement avec moins de sexe de groupe et des scènes plus intimes, le chapitre en forêt à deux « spécial canicule » en était un exemple. Une visite de Denis serait une autre possibilité où ils ne seraient « que » trois. En attendant, je vais finir cette visite à Heidelberg, dans une atmosphère « rétro » mais qui devait être encore courante à cette époque, par exemple pas de salle de bain pour chaque chambre dans la pension. Je pense que c’était aussi courant d’avoir des pensions séparées pour filles et garçons, la logeuse pouvait appliquer les règles qu’elle désirait. Elle semble heureusement être très tolérante envers les gays, « gay-friendly » dirait-on de nos jours. La proportion de gays dans son établissement pourrait être plus élevée que dans le reste de la population, ce ne serait pas une surprise dans l’un de mes récits. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 15-07-2022 Je désire préciser que je n’ai jamais fréquenté d’université et que je n’ai jamais visité celle de Heidelberg. Je ne pense pas que de telles recherches auraient pu s’y dérouler, ce que je raconte sera donc (im)purement imaginaire et pourrait comporter des erreurs. Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (7) Lundi 5 octobre 1964, Heidelberg Dieter accompagna ses invités à l’ancienne université, bâtiment au centre de la ville, construit entre 1712 et 1728, sobre, deux étages surmontés d’un haut toit gris, murs blancs, fenêtres entourées de cadres marron. Ils se rendirent directement au bureau du professeur au deuxième étage. Une secrétaire était assise devant sa machine à écrire dans une petite antichambre, elle était maigre, avait une cinquantaine d’années et était vêtue d’un tailleur gris. Elle consulta l’agenda du professeur sans y trouver de rendez-vous. Elle frappa à la porte du bureau et l’entrouvrit : — Herr Prof. Dr. Med. Schirrmacher, Herr Schulz vient d’arriver avec quatre jeunes gens. — Oui, Fräulein Schmitz, je suis désolé, j’ai oublié de vous avertir, faites-les entrer. Dieter passa le premier, suivi par Koen qui serra la main du professeur : — Bonjour Herr Prof. Dr. Med. Schirrmacher. — Bonjour Herr Maertens, bonjour Monsieur de Goumoëns, bonjour die Herren Belosselski-Belozerski. Je ne sais pas qui est Sacha et qui est Vania, Herr Maertens m’a dit qu’il n’y avait qu’un petit détail qui vous distinguait. — Ce détail a malheureusement disparu, Herr Prof. Dr. Med. Schirrmacher, dit Sacha. — Je ne pense pas que cela aura de l’importance pour notre expérience. Koen commença à discuter avec le professeur, la secrétaire frappa à la porte et les interrompit : — Herr Prof. Dr. Med. Schirrmacher, vous avez rendez-vous avec le recteur. — J’avais oublié, merci Fräulein Schmitz. Messieurs, je vous laisse avec Herr Schulz qui vous fera découvrir nos locaux. Je serai présent demain pour l’expérience. J’aimerais demander à nos sujets d’étude de ne pas… comment dire… avoir des émissions de semence ce soir. La secrétaire rougit. Le professeur sortit. — C’est un grand homme, dit-elle, mais il ne pense pas aux détails. — Heureusement que vous êtes là pour les lui rappeler, dit Frédéric. Irez-vous avec lui à Zurich ? — Oui, c’était une condition pour qu’il accepte le poste. Je suis… célibataire et je peux aussi déménager. Cela fait plus de 20 ans que je travaille avec lui. Ils suivirent Dieter dans le couloir. — Tu vois, dit Frédéric à Koen, tu auras aussi une secrétaire qui sera secrètement amoureuse de toi et qui sacrifiera sa vie sexuelle pour te servir lorsque tu seras professeur. — Je préférerais un secrétaire, et il n’aura pas besoin de sacrifier sa vie sexuelle, je sais que tu ne seras pas jaloux s’il me fait des gâteries. Ils découvrirent une bibliothèque qui sentait l’encaustique. Koen s’arrêta devant un meuble contenant des livres anciens derrière une vitrine. Il demanda à Dieter : — On peut les consulter ? — Certainement, si l’on met des gants blancs avant. Intérêt purement historique, les étudiants préfèrent des ouvrages plus modernes. — J’y passerais la nuit. — Tu n’as pas l’interdiction d’éjaculer comme nous, fit Sacha, dors plutôt à la pension. — Il faut éviter les taches de sperme sur de tels livres, ajouta Vania. Ils entrèrent ensuite dans un amphithéâtre circulaire, lui aussi boisé, avec des sièges pour une cinquantaine d’étudiants. Au milieu de la pièce, les appareils pour l’expérience étaient déjà prêts, tous à double puisque les jumeaux devraient être examinés simultanément pour découvrir s’ils étaient vraiment télépathes. Dieter commença ses explications, mais Koen l’interrompit : — Serait-il possible de faire un essai aujourd’hui, pas avec les jumeaux, avec quelqu’un d’autre. — Oui, c’est une bonne idée, mais il me faudrait un volontaire. — Frédéric sera volontaire, dit Koen en se tournant vers son ami. — Non, il raterait la démonstration. Je vais aller voir si Lothar a le temps. — Lothar ? — Il était à la bibliothèque. Dieter sortit. — Il avait l’air mignon ce Lothar, dit Koen, il doit avoir une belle queue. — Je croyais que tu n’avais regardé que les livres anciens, fit Frédéric. — Comme ce n’était pas possible de le lire tout de suite, j’ai aussi regardé le reste. — On doit mettre des gants blancs pour l’expérience ? — Dieter nous le dira. — Je ne me suis jamais branlé avec des gants blancs, fit Sacha. — Moi non plus, fit Vania. — Je l’aurais su, à moins que tu ne te branles sans que je te voie. — Ce serait difficile, nous sommes toujours ensemble. Dieter revint avec Lothar et le présenta : — Lothar est un étudiant de première année, il dort aussi à la pension, et, pour ne rien vous cacher, dans la même chambre que moi. — Vous avez des relations intimes ? demanda Koen. — Koen est trop curieux et ne sait pas se tenir en public, s’excusa Frédéric. — En effet, dit Lothar, d’habitude on évite de poser ce genre de questions aussi directes. — Tu sais bien que j’essaie toujours d’évaluer la position des personnes que je rencontre sur l’échelle de Kinsey, dit Koen. Nous sommes ici dans un centre de recherches comparable à celui de l’Américain et je pense qu’on peut parler ouvertement de sexe. Si un homme est homosexuel, il peut être influencé par l’observateur lorsque celui-ci est du même sexe, mécanisme bien connu des physiciens. — On pourrait demander à Fräulein Schmitz de participer à l’expérience. — Elle ? fit Dieter en riant. Elle ne doit jamais avoir vu de bite bandée dans sa vie. Même pas celle de son cher Herr Prof. Dr. Med. Schirrmacher, elle doit pourtant en rêver toutes les nuits. — Elle dactylographie quand même les résultats des expériences en rougissant, dit Lothar. — Elle doit bien savoir que Herr Prof. Dr. Med. Schirrmacher est gay, dit Koen. — Ah bon ? fit Lothar, l’air étonné. Il est gay ? — Tu ne le savais pas ? Je pensais que tout le monde était au courant. — Il y a des rumeurs à ce sujet, fit Dieter, mais rien n’est dit ouvertement, nous sommes dans une institution respectable et respectée, on ne parle pas de la vie sexuelle des étudiants, des professeurs et de leurs secrétaires. Koen, si on te demande si j’ai des relations intimes avec Lothar, tu diras que tu ne sais pas. — Je préfère quand même que ce soit toi qui me branles plutôt que Fräulein Schmitz, dit Lothar, ses doigts sont crochus et glacés. Dieter demanda ensuite à Koen : — À propos, as-tu des relations intimes avec Frédéric ? — Si on te demande si j’ai des relations intimes avec Frédéric, tu diras que tu ne sais pas, ici on ne parle pas de la vie sexuelle… — Bon, j’ai compris. Vous passerez dans notre chambre ce soir après avoir bordé les jumeaux. — Et leur avoir posé une cage de chasteté, ajouta Frédéric. — Non, c’est un traitement dégradant et inhumain, dit Koen. — On essayera de découvrir mutuellement nos positions sur l’échelle de Kinsey, ajouta Dieter. J’ai déjà une opinion à ce sujet… Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 16-07-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Belle suite. La pauvre secrétaire qui doit retranscrire des résultats sur des expériences "sexuelles" et qui semble être amoureuse (à sens unique) du Professeur! Bien entendu il y a des paroles remplies d'humour comme à chaque fois, j'adore. Les jumeaux vont devoir s'abstenir de jouir le soir pour être en forme pour l'expérience du lendemain. Bien entendu les autres auront la liberté de jouir comme bon leur semble. La nuit promet d'être chaude avec Dieter, Lothar, Koen et Frédéric. Il me tarde de lire la suite! Très bon week-end Daniel. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 16-07-2022 (16-07-2022, 04:43 PM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. En faisant de l’humour, j’ai parfois l’impression d’être trop caricatural et le personnage de la secrétaire l’est. Je présente surtout les impressions des étudiants à son sujet qui ne correspondent pas forcément à la réalité. La secrétaire pourrait avoir une vie sexuelle très différente de ce qu’ils imaginent, être lesbienne par exemple et pas du tout amoureuse de son chef. Lorsque j’ai pensé à ce chapitre pour la première fois il y a très longtemps, je prévoyais que le professeur serait très proche des étudiants, qu’il pourrait même organiser des partouzes avec eux. J’ai changé d’idée, il sera finalement plutôt distant, ce qui correspond plus à la réalité, de telles activités seraient incompatibles avec sa fonction et à la différence d’âge entre eux. Tout finirait par se savoir. Dieter a certainement discuté avec le professeur de l’homosexualité d’une autre manière, comme des articles pour le journal Der Ring qui est une sorte de lien entre mes personnages afin de défendre la cause homosexuelle dans l’ombre. Oui, la nuit promet d’être chaude à la pension, à moins qu’ils soient trop fatigués après la soirée à la société d’étudiants. Je te souhaite aussi un très bon week-end. Je t’embrasse Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 18-07-2022 Chapitre 14 - Voyage en Allemagne ( 8 ) Lundi 5 octobre 1964, Heidelberg Koen commençait à s’impatienter : — Alors, on la fait cette expérience ? — Ça vient, fit Dieter. Le cobaye doit aller derrière ce paravent pour se déshabiller et passer une blouse blanche, celle qu’on met normalement sur les habits, nous n’en avons pas d’autres. — Le cobaye… fit Lothar, tu as de ces mots. Compris, j’y vais. Dieter expliqua ensuite qu’il y aurait trois mesures : un électroencéphalogramme, un électrocardiogramme et un phléthysmogramme, soit les mesures de l’activité du cerveau, du cœur et du pénis. Les deux premiers appareils étaient assez volumineux et inscrivaient les résultats avec des stylets sur de larges bandes de papier millimétré. Comme ils faisaient du bruit, ils étaient dans des caissons insonorisés afin de ne pas gêner les personnes examinées qui devaient encore mettre un casque sur les oreilles pour écouter de la musique et un cache sur les yeux. Dieter continua ses explications : — Les appareils ne sont pas toujours actifs car les données seraient constantes et il faut économiser le papier. On les enclenche au début, puis pour de courtes périodes et surtout à la fin lorsque le sujet est prêt à jouir. L’opérateur doit anticiper ce moment. — Et comment le cobaye est-il stimulé ? demanda Koen. Aussi par un courant électrique ? — Non, nous préférons une méthode plus douce : une main et du lubrifiant si nécessaire. Il est évident que certaines personnes ne ressentent aucune excitation dans ce contexte assez spécial. Nous renonçons à les examiner. — Avez-vous assez de volontaires ? demanda Frédéric. — Ce sont surtout les étudiants qui s’y collent, la première fois sans spectateurs dans l’amphithéâtre. La plupart sont assez fiers de montrer qu’ils peuvent bander. — Une sorte de rite de passage. — Oui, c’est exact, mais ce n’est pas un bizutage car personne n’est obligé de le faire. Lothar revint, il se coucha sur une table d’examen, la tête légèrement surélevée. Dieter lui posa un casque sur la tête avec les capteurs, puis il déboutonna la blouse pour fixer les électrodes sur la poitrine, il en mit aussi sur les jambes. Il enclencha brièvement les appareils, déchira les papiers avec les mesures pour les montrer à Koen qui sembla en savoir autant que le doctorant, en particulier au sujet de l’électrocardiogramme. — Je pensais que tu n’avais pas encore passé ton bac, fit Dieter, étonné. — J’ai pris un peu d’avance sur mes études, j’ai déjà fini le programme des deux premières années. — Tu es un surdoué ? — Il paraît… mais on ne m’a jamais étudié le cerveau. — Heureusement, dit Frédéric, tu aurais fait surchauffer l’appareil. — Aussi celui qui étudie le pénis, fit Sacha en riant. — Montre-moi également comment il fonctionne, dit Koen. — Tu veux une démonstration complète ? s’étonna Lothar. Je ne pensais pas, j’ai laissé mon slip. — Koen se fera un plaisir de te l’enlever, dit Vania. — Seulement si cela ne te dérange pas, dit Frédéric, on ne voudrait pas abuser de ton temps qui doit être précieux. — Se faire branler pour la science est toujours agréable, fit Lothar. Dieter, pose-moi les écouteurs, programme musique classique. C’est l’après-midi où ils retransmettent des opéras. Koen releva le bas de la blouse, baissa le slip blanc jusqu’aux pieds et le tendit à Frédéric qui, après un moment d’hésitation, alla le poser sur les autres habits derrière le paravent. Dieter passa la boucle du phléthysmomètre à la base du pénis et enclencha l’appareil qui imprima le diamètre au repos sur une bande de papier qui se déroulait très lentement. La mesure était analogique, le stylet se déplaçait vers la droite au fur et à mesure de la progression de l’érection. Koen, qui avait acquis une certaine expérience de la stimulation des organes masculins depuis qu’il avait débarqué en Suisse et qui était même, osons le dire, devenu aussi un surdoué dans cette activité, obtint rapidement l’effet escompté sous la forme d’une belle érection. Le pénis était parfaitement droit et dur, le gland totalement dégagé. Koen avisa un centimètre de couturier qui était posé sur une table. Il demanda à Frédéric de le lui tendre et mesura l’organe érigé. — Longueur 17 cm, circonférence 12 cm, dit-il, pas mal. Vous notez aussi les dimensions ? — Oui, répondit Dieter, mais nous n’avons jamais trouvé de corrélation entre la taille et l’intensité de l’orgasme. Frédéric trouvait cette expérience finalement assez érotique, ces trois jeunes gens qui observaient Koen branlant Lothar, et il sentit son propre pénis durcir légèrement dans son slip. Il chuchota à l’oreille d’un des jumeaux : — Ça vous fait aussi bander ? — Nous n’avons pas le droit. — Le professeur a dit que vous n’aviez pas le droit de juter, bander est autorisé. — D’accord. Non, on ne bande pas, comme on sait qu’on y passera demain, cela nous inquiète plutôt. Koen avait enduit le pénis de lubrifiant et faisait un véritable massage tantrique, alternant les mouvements et les zones massées. Lothar semblait y prendre beaucoup de plaisir et Dieter enclencha les appareils à plusieurs reprises, surtout lorsque l’étudiant ne put plus se retenir et éjacula en de nombreux jets sur son ventre. Le pénis mit un certain temps avant de retrouver sa taille normale. Koen se rendit immédiatement vers les appareils afin de déchirer les bandes de papier avec les résultats et de les étudier. Il fit de nombreuses remarques à Dieter. Frédéric vit un autre rouleau de papier plus grossier posé sur la table et en déchira aussi quelques feuilles pour nettoyer le ventre et le pénis de Lothar. Celui-ci semblait totalement détendu, il ouvrit finalement les yeux et enleva le bandeau, puis les écouteurs. — C’est bien tombé, dit-il, c’était pendant la fin de Götterdämmerung, j’ai joui juste pendant les dernières notes. — Il faudrait une musique neutre, dit Frédéric, sinon elle peut influencer le résultat de l’expérience. — Nous, on préfère le Boléro, de Ravel, dit l'un des jumeaux. Koen, qui avait entendu la conversation tout en étudiant les mesures, eut soudain une idée. Il faudrait qu’il en parle à Frédéric. — Koen, demanda Dieter, tu veux aussi essayer ? — Tu veux dire me faire masturber avec les appareils de mesure ? — Oui. — Je préférerais demain, après les jumeaux, et avec Frédéric en même temps. Lothar s’était rhabillé, il aida Dieter à nettoyer et ranger tout le matériel. — Merci pour cette démonstration, fit Frédéric, on va vous laisser et aller visiter la ville, j’ai envie de monter au château. — On t’accompagne, dirent les jumeaux. — Moi, je reste un moment ici, dit Koen, je vais retourner à la bibliothèque. — N'y passe pas la nuit, dit Frédéric. — On te le ramènera, dit Dieter, ne t’inquiète pas, au plus tard à cinq heures et demie. — Je ne m’inquiète pas, personne ne le supporterait plus longtemps. Frédéric et les jumeaux montèrent à pied au château pour le visiter, puis retournèrent à la pension. Koen était déjà rentré. — J’ai failli t’attendre, dit-il. C’est toi qui as une minute de retard. — Désolé. Je vois que tu as pris les mesures avec toi. Tu vas encore les étudier ? — Non, je pensais prendre une douche. — En fin d'après-midi ? C’est plutôt nous qui avons transpiré en montant au château, il y avait du soleil. — Il doit y avoir d’autres étudiants qui se douchent à cette heure, ce serait l’occasion de les mater. Et Dieter m’a dit de bien nettoyer mon zizi, en prévision de la soirée à la société d’étudiants. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 19-07-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Belle suite. Lothar se soumet aux différents trois appareils de mesures. Bien entendu celui qui intéresse le plus Koen est celui qui sert à étudier l'activité du pénis qui est soumis de A à Z en passant par une masturbation manuelle exercée par Koen lui-même. Tous les paramètres sont alors examiné à la loupe par le "Dr es-pénis", Koen! Les jumeaux vont eux aussi s'y soumettre de même que Koen et Frédéric. Belle description, on s'imagine très de la scène! Merci Daniel pour ce bon moment de lecture! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 19-07-2022 (19-07-2022, 11:06 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Des recherches de ce type sur l’orgasme ont certainement été faites dans d’autres lieux et/ou à d’autres époques. La question qui se pose est : de quelle manière l’orgasme était obtenu ? Par la personne examinée qui se masturbait elle-même ? Par son/sa partenaire ? Par un opérateur/une opératrice ? Au moyen d’une stimulation électrique ou visuelle ? J’ai imaginé ma propre vision de cette recherche. Je suis heureux d’avoir réussi à bien décrire la scène. Ce n’était pas forcément facile dans cet endroit qui n’est pas vraiment destiné au sexe, mais j’ai heureusement des personnages toujours prêts à suivre mes moindres désirs et caprices. Koen va aussi devoir y passer. Il est toujours un peu réticent lorsqu’il s’agit de subir lui-même ce qu’il fait subir aux autres, mais là c’est lui qui demande de la faire. Nous verrons pourquoi, mais d’abord une petite douche à la pension et la soirée. Je t’embrasse. Daniel Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 22-07-2022 Avertissement : en relisant cet épisode, je me suis aperçu que je commence à radoter et que ce sont toujours les mêmes fantasmes qui reviennent. J’ai écrit plus de 900 mots pour une scène qui n’apporte aucun développement à l’intrigue d’ailleurs inexistante, ce pourrait être un auto-pastiche de Lange128. Vous êtes prévenu·e·s. J’espère que ces radotages vous feront quand même sourire et provoqueront peut-être d’autres réactions si vous partagez l’un ou l’autre de mes fantasmes. J’ai eu la même impression en commençant un récit pour « À chacun son histoire », je me suis aperçu que c’était presque le même qu’un autre plus ancien, transposé dans un autre lieu et à une autre époque. Cet avertissement était en fait inutile, je vous propose mes histoires depuis si longtemps que les personnes qui ne les aiment pas ont arrêté de les lire depuis des années. Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (9) Lundi 5 octobre 1964, Heidelberg Frédéric se demanda en quoi ce serait important que son zizi fût propre pour la soirée, même s’il s’était douté que le bizutage annoncé aurait un rapport avec le sexe. Les étudiants avaient l’habitude des expériences du professeur où il fallait laisser sa pudeur au vestiaire en même temps que ses habits. Il hésita quand mème au moment d’enlever son slip. — Frau Müller a dit qu’on pouvait sortir à poil de la chambre, fit Koen, tant qu’on n’est pas une fille et qu’on a une queue entre les jambes. — Je ne suis pas sûr d’avoir bien compris. Je n’aimerais pas être gêné si nous croisons quelqu’un. Ils laissèrent donc leurs slips et descendirent à l’étage inférieur. La porte de la salle de bain était entrouverte et la lumière était allumée. Frédéric frappa, on lui dit d’entrer. Deux étudiants venaient de sortir de la baignoire et se séchaient avec des serviettes. Koen remarqua immédiatement que leurs pénis étaient légèrement gonflés, mais ce pouvait être le résultat de la friction du tissu. L’un était presque entièrement décalotté et son heureux propriétaire dit : — Bonjour, vous devez être les Suisses. — Un seul Suisse, moi je suis Néerlandais, mon prénom est Koen et voici mon ami Frédéric. — Vous vous accordez bien, fit l’autre étudiant, plat pays et slip bleu qui évoque la mer ; montagnes et slip blanc qui évoque les neiges éternelles. Je m’appelle Ewen. — Et moi Sören. Nous partageons la même chambre. Koen n’osa pas leur demander s’ils étaient homosexuels et s’ils avaient des relations intimes, Frédéric finirait par se fâcher. — Vous ne pouviez pas être des Allemands, continua Sören. — Pourquoi ? demanda Frédéric. — Parce que les Allemands sont adeptes du naturisme. — Je n’étais pas sûr d’avoir bien compris et j’avais peur de croiser la logeuse. — Elle ? fit Ewen en riant. Elle prétend que tous les garçons ont la même chose entre les jambes alors qu’elle n’arrête pas de nous mater. — Il paraît même… ajouta Sören, je vous le dis, mais ça reste entre nous, je n’ai jamais vérifié cette information. Il paraît même qu’elle fait des rabais aux garçons qui passent dans sa chambre. — Tu n’aurais pas dû leur raconter cela, ce ne sont que ragots. — Tu devrais essayer de la draguer, dit Frédéric à Koen, pour découvrir si c’est vrai. — Non, répondit le Néerlandais, elle n’entre pas dans le cadre de mes études. — Trop âgée ? demanda Sören. — J’étudie autre chose. — Il est comme Frau Müller, dit Frédéric, il s’intéresse seulement à ce que les garçons ont entre les jambes. — Je comprends pourquoi il nous a matés en entrant, dit Ewen en riant. — J’espère que cela ne vous a pas dérangés, dit Koen, c’était dans un but scientifique. — Pas du tout, nous aimons aussi mater les filles à la piscine en été, et pas pour la science, pour leurs seins. Nous savons que nous avons de magnifiques bites qui peuvent plaire à tous les genres et orientations. — Vous n’êtes donc pas homosexuels ? — Non, nous ne le sommes pas, mais prétendre que nous ne nous sommes jamais branlés ensemble serait un mensonge. — C’est tout à fait normal, dit Koen, je pense que vous connaissez l’échelle de Kinsey. — Oui, oui, on la connaît. — C’est son dada, fit Frédéric, convaincre les hétérosexuels qu’ils peuvent lui montrer leurs bites sans passer pour des pédés. Koen et Frédéric enlevèrent leurs slips. Sören leur dit : — Mettez-les dans la corbeille, Frau Müller les lave tous les jours, sauf le week-end. — Comment va-t-elle les reconnaître ? s’inquiéta Koen. — Les nôtres ont une étiquette avec nos noms, elle saura que c’est les vôtres. — Les nôtres ont aussi un numéro, dit Frédéric. — On vous laisse, dit Ewen, bonne branlette sous la douche. — Nous n’avons pas le droit, dit Koen. — Des cobayes pour le professeur Latte ? On se réjouit d’assister au spectacle demain. Je pense que vous êtes aussi invités ce soir, nettoyez-vous bien le zizi. Les deux étudiants allemands sortirent. — Ils sont sympathiques, dit Koen, dommage qu’ils ne soient pas gays, j’aurais bien aimé mesurer leurs bites bandées. — Personne n’est parfait. Koen et Frédéric prirent leur douche dans la baignoire, prenant soin de se laver minutieusement les organes génitaux et le sillon interfessier. Ils se séchèrent et ressortirent de la salle de bain, nus. Ils croisèrent évidemment la logeuse qui examina attentivement leur entrejambe. — Tout va bien ? demanda-t-elle. Tout est en ordre dans votre chambre ? — Tout est parfait, répondit Frédéric. — Je vois que vous avez rapidement pris les habitudes des autres étudiants. À ce moment-là, les jumeaux descendirent l’escalier, entièrement nus puisqu’ils étaient allemands. — Incroyable, fit Frau Müller, vos corps sont parfaitement identiques, même les… Je me demande comment fait votre mère pour vous distinguer. — Même elle ne peut plus, répondit Sacha. — À propos, dit Koen, je me demande s’il ne reste pas une cicatrice à l’endroit où le grain de beauté a été enlevé, on devrait la voir en éclairant l’endroit avec une lampe de poche. — Tu regarderas un autre jour, fit Frédéric, sinon nous serons en retard pour la soirée. — Si je puis me permettre, demanda la logeuse, ce grain de beauté était où ? — Ici, fit Vania en se décalottant. — Ou ici, fit Sacha en imitant son frère. — Je suis vraiment confuse, dit Frau Müller, je suis trop curieuse. — Pas de souci, nous avons l’habitude d’être considérés comme des curiosités de foire. — Et nous voulons devenir comédiens. On aime bien jouer ce rôle. — Puisqu’on nous le demande souvent, je peux même vous révéler qu’ils ont la même longueur en érection. — Je confirme, dit Koen. La logeuse regretta qu’ils ne fussent que de passage, elle aurait vérifié elle-même avec grand plaisir ce détail intime de leur anatomie. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 26-07-2022 Avertissement : cet épisode comportera un récit de bizutage, pratique qui est maintenant interdite dans certains pays. Ce récit se déroulait cependant au siècle passé et il est imaginaire, toute ressemblance… Mes personnages pouvaient deviner ce qui les attendaient et auront encore l’occasion de refuser de participer avant le début, afin de respecter une règle que je me suis fixée : ne jamais imposer une relation sexuelle à mes héros contre leur gré. J’ai été inspiré par une photo reçue en privé, si la personne qui me l’a envoyée lit toujours mon récit, je la prie d’accepter mes excuses pour cet emprunt. Chapitre 14 - Voyage en Allemagne (10) Lundi 5 octobre 1964, Heidelberg Les étudiants faisaient partie de la Landsmannschaft Teutonia Heidelberg-Rostock et portaient une casquette violette ainsi qu’un ruban aux couleurs rouge-blanc-violet sur la poitrine. Dieter en était le président, il était déjà sur place, ce fut donc Lothar qui accompagna Koen, Frédéric et les jumeaux au Bremeneck, bâtiment historique où se déroulerait la soirée dans une grande salle boisée au premier étage, elle avait de longues tables avec une petite scène au fond. Ce soir-là, il y avait une trentaine d’étudiants présents. La réunion commença par un repas de spécialités régionales, accompagné de bière dans des chopes d’un litre appelées mass, servies par des serveuses au seins opulents. Au contraire de Koen, Frédéric préféra boire du vin rouge. — Je ne savais pas que tu aimais autant la bière, dit le Suisse à son ami. — Ça fait pisser et on peut souvent aller aux toilettes. — Il me semblait en effet que tu t’es souvent soulagé. — Je m’arrange pour y aller afin de voir la bite de tous les étudiants, les pissoirs n’ont pas de séparation. À la fin du repas, le président, Dieter, monta sur la scène, salua les étudiants présents et les invités. Il communiqua tout d’abord quelques informations sur la vie estudiantine, puis il donna la parole à Sören qui fit un exposé et amusa beaucoup l’auditoire, sauf Koen et Frédéric qui ne comprenaient pas grand-chose, soit parce que Sören parlait trop vite en utilisant des mots inconnus, soit parce qu’ils ne connaissaient pas les faits évoqués. Sören fut chaleureusement applaudi à la fin. Lothar expliqua que c’était chaque fois un autre étudiant qui devait faire une conférence. Le président fit ensuite monter Koen, Frédéric, Sacha et Vania sur la scène et déclara : — Nos invités sont ce soir des élèves d’une prestigieuse école privée suisse, l’école Hinterhoden de Grindelwald. Ils sont toujours gymnasiens mais les statuts de notre société nous permettent d’inviter qui nous désirons et ils ont nous ont été recommandés par le professeur Latte, pardon pour le lapsus, par Herr Prof. Dr. med. Schirrmacher. Rires dans l’assemblée. Contrairement à ce que Dieter avait affirmé, les étudiants semblaient tous connaître le surnom du professeur qui évoquait une érection. Frédéric se dit qu’il exagérait, il y avait d’autres écoles bien plus prestigieuses en Suisse, mais ce devait être la seule où les homosexuels étaient si bien accueillis et respectés et il était fier que sa famille contribuât à sa prospérité. Dieter demanda ensuite à chacun de se présenter. Frédéric n’aimait pas tellement s’exprimer en public, il donna quelques informations sur le lieu où il était né, la profession qu’il envisageait, sans donner des indications sur sa famille. Koen fut beaucoup plus volubile, se gardant toutefois de dire qu’il était le fils d’un premier ministre. Il expliqua qu’il effectuait déjà des recherches sur les pénis et leurs longueurs, déclenchant de nombreux rires. Dieter dut l’interrompre au bout de cinq minutes. Koen ajouta encore : — Si tous les étudiants présents ce soir pouvaient me montrer leurs organes génitaux, cela contribuerait à faire avancer la science. Les jumeaux expliquèrent qu’ils voulaient devenir comédiens. Quelqu’un demanda s’ils pourraient jouer une scène d’une pièce. Ils acquiescèrent, ajoutant qu’il leur faudrait un texte et une ou deux minutes pour répéter. Un des étudiants sortit un petit livre de sa serviette en disant : — Je propose Woyzeck, de Georg Büchner, la scène entre le médecin et le soldat. Cela nous mettra dans l’ambiance pour la suite. Koen fut ravi, il connaissait cette scène par cœur, les jumeaux aussi. Ils prirent quand même le livre pour se la remémorer. Sacha joua le docteur et Vania le soldat Woyzeck. Il ouvrit sa braguette et fit semblant d’uriner contre la paroi arrière de la scène. — De face ! cria un étudiant, on ne doit pas tourner le dos au public. Cette remarque suscita de nouveaux rires. Vania ne se laissa pas démonter, il se retourna et montra qu’il avait effectivement sorti son pénis de sa braguette, déclenchant des applaudissements. Il le remit dans son pantalon en le secouant pour faire tomber les dernières gouttes imaginaires. Sacha débuta : « Qu’est-ce que j’ai vu, Woyzeck ? Un homme de parole ! » « Quoi donc docteur ? » « Je l’ai vu, Woyzeck ; Il a pissé dans la rue, pissé contre le mur, comme un chien. Malgré trois pfennigs par jour et la pension ! Woyzeck, c’est mal ; le monde devient mauvais, très mauvais ! » « Mais un besoin naturel, docteur. » « Un besoin naturel, un besoin naturel ! La nature ! N’ai-je pas prouvé que le musculus constrictor vesicae est soumis à la volonté ? La nature ! Woyzeck, l’homme est libre. » Les jumeaux s’arrêtèrent ici et saluèrent. Koen les applaudit bruyamment. Les serveuses, qui avaient assisté aux prestations des invités en souriant, apportèrent une nouvelle tournée de bières puis Dieter leur demanda de ne plus les déranger. Il expliqua : — Vous allez maintenant participer à une initiation, telle que les étudiants la subissent lors de leur admission dans la société. Si vous ne désiriez pas participer, je vous prierais de quitter la salle, sinon vous devrez faire tout ce qu’on vous dira de faire. Frédéric eut de l’appréhension, puis se calma en se disant que cela ne pourrait pas être pire que leur intronisation à la confrérie. Personne ne se dégonfla. Dieter demanda de verrouiller la porte de la salle. Les invités étaient alignés sur le devant de la scène surélevée. Sur un geste du président, Sören, Lothar, Ewen et un quatrième étudiant se levèrent et se placèrent en contrebas. Simultanément, ils décrochèrent les ceintures des jeunes gens, ouvrirent leurs braguettes et descendirent leurs pantalons et slips jusqu’aux talons. Koen se demanda si on allait les branler, mais ce n’était pas possible car ils avaient l’interdiction d’éjaculer et Dieter le savait. C’était autre chose qui était prévu : les étudiants prirent chacun une chope de bière pleine et trempèrent les bites et les couilles des futurs initiés dans le liquide ambré après avoir décalotté les glands, les laissèrent macérer quelques instants, puis leur tendirent les chopes. — Voilà, dit Dieter, vous allez rester la queue à l’air jusqu’à ce que vous ayez bu la bière. — Euh… fit Koen, tu es sûr qu’il n’y a pas de risques d’infection ? — J’avais dit bien vous laver et d’enlever le smegma. — Oui, mais j’ai pissé plusieurs fois depuis. — Nous avons tous subi ceci et personne n’est mort. Koen se résolut à obéir, il n’avait pas le choix. Cela ne plaisait pas particulièrement non plus à Frédéric, il préféra boire lentement, quitte à rester longtemps la culotte baissée. Les étudiants applaudirent lorsqu’ils eurent bu la première gorgée, puis conversèrent entre eux, à part Dieter et Lothar qui les mataient en chuchotant et les encourageaient. Au bout d’un quart d’heure, ils eurent tous ingurgité leur litre de bière. Dieter reprit la parole : — Très bien, la première partie de l’exercice est terminée, nous devons maintenant vérifier que ce qui entre par la bouche ressort bien par la queue. Helvétisme : un gymnasien est un élève qui fréquente le gymnase, soit l’équivalent du lycée dans certains cantons suisses et en Allemagne, de l’allemand : Gymnasium. Landmannschaft peut se traduire par société d’étudiants, mais ce n’est pas la traduction littérale de ce mot. J’ai traduit moi-même l’extrait de la pièce de Georg Büchner. Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Philou0033 - 27-07-2022 Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Deux belles suites que je commente ensemble. (J'avais zappé ta publication du 22 juillet) Très intéressée la Frau Müller, elle aime voir les garçons nus et plus précisément leur service trois pièces. Koen et Frédéric se lavent consciencieusement leur pénis comme il leur a été recommandé pour la soirée d’accueil à laquelle ils doivent participer. Frau Müller est très intriguée par les jumeaux et surtout par le détail qui pourrait servir à les différencier. Mais ce détail a été "ôté", c'est le grain de beauté sur le gland. Les quatre élèves de l'école Suisse, Hinterhoden de Grindelwald, sont invités à se présenter à toutes l'assemblée après avoir accepté le rituel d'incorporation. C'est donc une sorte de bizutage au cours duquel ils vont être amenés à montrer leur sexe. Une fois le pantalon et le slip baissés, une choppe de bière d'un litre est placée sous les service trois pièces de chacun, et l'ensemble baigne alors dans la bière quelques instants. Ensuite c'est le moment de boire cette choppe, toujours la bite à l'air sous le regards des spectateurs. Toujours des traits d'humour qui me font sourire, j'aime bien et j'ai passé un très bon moment de lecture. J'ai hâte de lire la suite. Je t'embrasse! Philou Re : Re : Deux cousins - Deuxième partie : Peace and Love - Lange128 - 27-07-2022 (27-07-2022, 11:12 AM)Philou0033 link a écrit :Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Bonjour [member=19]Philou0033[/member] et merci pour ton commentaire. Tu as bien résumé les suites, c’est la principale occupation de mes personnages : montrer leurs services trois pièces et mater ceux des autres, et même en présence de dames comme la logeuse. Les serveuses ont par contre dû quitter la salle. À cette époque, les rôles des hommes et des femmes étaient plus conventionnels qu’à présent (société d’étudiants réservée aux hommes, les femmes ne sont là que pour les servir). C’était la première fois que leurs organes prenaient un « bain de bière », je n’aurais jamais osé avec de la bière belge…. Ce bizutage n’était finalement pas très méchant, je crois que c’était bien pire dans la réalité. Ça doit être difficile de boire un litre de bière cul sec sans entraînement, d’ailleurs Frédéric a pris son temps, préférant garder la bite à l’air. Je t’embrasse. Daniel |