Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Version imprimable +- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr) +-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3) +--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12) +--- Sujet : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) (/showthread.php?tid=74) |
Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 21-09-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member] pour cette suite. Très bonne idée de chanter, il ne devaient pas avoir de chaîne hi-fi dans leur maison de vacances, peut-être juste un transistor. Ceux qui ne sont pas scouts sont probablement surpris d’entendre le dernier chant, le « Cantique des Patrouilles ». Certains sont trop imbibés pour rentrer, ils vont dormir sur des matelas pneumatiques (un Airbnb avant l’heure). Ben et Phil sont plus prévoyants, ils ont encore les moyens de s’offrir un orgasme. Le réveil est plus facile, j’aime bien les jumeaux qui n’hésitent pas à se branler mutuellement. Ils ne peuvent rien se cacher et partagent toutes leurs émotions. Douche improvisée pour effacer les traces de leur ébats matinaux. J’avais commencé un récit avec des jumeaux vivant en URSS, mais je ne l’ai jamais terminé. J’ai bien envie de les « ressusciter » prochainement dans mon récit « Deux cousins ». Je t’embrasse. Daniel Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 21-09-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Une très belle suite! Tous les jeunes et les parents profitent de cette veillée improvisée pour chanter. Phil et Ben ont pris avec eux leur chansonnier, ce qui facilite la recherche de chants à entonner. Certains jeunes sont un peu ivres et ils restent alors loger. Phil et Ben partage le garage avec quatre d'entre eux. Phil et Ben sont les seuls à ne pas s'être assoupi. Ils en profitent pour se donner mutuellement du plaisir collé - collé. Au réveil tous les jeunes se font du bien, même les jumeaux se sont fait une masturbation mutuelle. Lavage avec le jet d'arrosage, ça réveille. Merci Philou pour cette suite et ton super récit. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 21-09-2021 (21-09-2021, 02:59 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! La soirée se passe bien avec des chants, des sourires, des rires et de la bonne humeur! Quatre amis de la plage restent loger car ils ne sont plus en état de rentrer. Phil et Ben logent avec eux. Seuls Phil et Ben se donnent du plaisir! C'est une vrai fiesta sexuelle qui se passe au matin, les six garçons s'amusent deux par deux, même les jumeaux sont ensemble pour se branler mutuellement! Une bonne douche avec le jet d'eau du jardin réveille les garçons! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 24-09-2021 Nous sommes réunis autour d’un bon petit-déjeuner. Nous sommes tous restés nus, nous en avions pris l’habitude et je suis certain que les parents de Ben ont pris la mesure de ce qu’est le naturisme familial. Arlette et Christine ne sont nullement gênées de voir tous les garçons qui sont là autour de la table, nus ! Nos derniers invités sont ravis d’avoir passé une très belle soirée et aussi une excellente nuit. Arlette et Yves sont heureux de voir qu’ils sont si ouverts. Nos amis nous quittent pour rentrer chez leurs parents, ils embrassent Arlette et Yves et ils nous donnent rendez-vous vers quatorze heures sur la plage. Une fois nos amis partis, nous nous regardons Ben et moi. Nous nous posons quelques questions : Moi : « Dis-moi Ben, tu as vu les jumeaux, ils m’ont étonné ! Ben : Oui, je ne pensais pas que des frères jumeaux puissent ainsi se masturber mutuellement ! Moi : Tu sais Ben, ils sont tellement fusionnels que cela ne me trouble pas du tout. Ben : Puis tu as vu P-A. et Marco se donner tant de plaisir, ils sont vraiment super. Moi : Ben, tu sais il faut que cela reste entre nous. Je ne sais pas si les autres sont si ouverts qu’ils puissent accepter ce que les deux frères ont fait. Ben : Je m’en doute, mais laissons-leur le loisir d’en parler ou pas ! Moi : Très bien, c’est la meilleure solution. » Ben et moi allons faire les courses avec Arlette et Yves, question de laisser Christine et Denis tranquilles. C’est jour de marché, nous déambulons au milieu des étals. Arlette achète des fruits et des légumes. Puis c’est le rayon poissons, elle achète des filets de lieus noirs, puis des crustacés. Nous poursuivons par les légumes et autres fruits. Sur ce trajet au milieu du marcher, parfois Ben et moi nous nous tenons par la main. Quelle erreur. Deux gars d’une vingtaine d’année nous apostrophent. Ils veulent s’en prendre à nous par le seul fait que nous nous tenons par la main. Yves intervient, il leur demande de passer leur chemin. Nos deux lascars n’en démordent pas. D’un coup ils se lancent sur nous, Ben, Yves et moi. Nous recevons des coups, puis j’entends un cri, une ruade imprévue, trois jeunes hommes se ruent sur nos assaillants. Je reconnais Valentin, Jérôme et Anthony. Il n’en faut pas plus pour les deux gars partent la queue entre les jambes. (J’aime bien cette expression) Nos trois sauveurs sont accompagnés de Rose-Marie et de Coralie. Ils sont tous stupéfaits d’avoir vu ce qui s’est passé. Ils n’en reviennent pas. Je m’attends toujours à être pris à partie comme ça, mais je ne sais pas si Ben va en garder des séquelles. « Merde, merde, on ne sera jamais tranquille », c’est ce que j’ai crié juste après. Il y a presque un an que j’ai été attaqué par trois cons alors que j’étais avec Henri. Merde, merde, pas encore, non pas encore ! Yves a attrapé un gars et Valentin est à la poursuite de l’autre gars. Celui que Yves a attrapé n’en mène pas large, il ne s’attendait pas à une telle réaction. Je me demande ce que Valentin va faire s’il rattrape l’autre gars. Cinq minutes après Val revient avec l’autre con. Entre temps Arlette a appelé la police. Il a fallu attendre plus d’un quart d’heure avant leur arrivée. Les policiers étaient occupés sur une autre intervention. Les deux gars ont été emmenés menottés au bureau de police. Nous sommes conviés à nous y présenter à treize heures. Arlette était sous le choc de ce qu’elle avait pu voir. Puis je sais que Rose-Marie et Coralie avaient pris contact avec des témoins et elles avaient leurs identités. Certains commerçants se plaignaient de ce genre d’agissements de la part de certains jeunes, homophobes. La réaction de nos amis allait peut-être mettre un terme aux agissements cette bande d’imbéciles ! Nous rentrons à la maison avec nos amis. Pour marquer le coup nous prenons l’apéro. C’est Valentin qui vient auprès de moi et de Ben. Il sait que j’avais déjà été victime d’agressions. Mais Ben, il n’a jamais subi ça. Il nous parle et tente de rassurer Ben. Nous parlons pendant une bonne demi-heure. Yves sait que c’est important de nous laisser décanter l’affaire. Arlette demande aux jeunes s’ils veulent rester pour le repas. Tous remercient cette invitation, qu’ils déclinent. Ils partent, non sans avoir donné rendez-vous à Ben et moi sur la plage à quatorze heures. Je vois que Ben est encore choqué. Il a les larmes qui lui montent aux yeux. Il me regarde et inonde ses joues de larmes ! Je le prends dans mes bras, Arlette reste près de nous tandis que Yves et Denis fulminent. Christine reste en retrait. Ben me dit alors : Ben : « Oh Phil, ce n’est pas possible ! Tu as déjà vécu ça en pire et là je me rends enfin compte de ce que c’est ! Moi : Arrête Ben, je suis là, je suis avec toi. Calme-toi ! Yve : Oui Benoît, tu dois te calmer, c’est fini ! Ben : J’ai eu si peur ! Moi : Je sais Ben, mais comme dit ton papa, « c’est fini » ! Yve : Oui Benoît, c’est fini, calme-toi ! Ben : Mais comment peut-on se comporter de la sorte, on n’a rien fait de particulier ! Moi : Tu sais Ben je me suis posé la même question il y a un an ! Ben : Oui, je sais Phil, mais c’est incroyable ! Arl : Viens près de moi Benoît, viens dans mes bras ! Ben se love dans les bras de sa maman. Il pleure, il râle. Moi aussi je râle, mais dans mon for intérieur ! J’ai un tas de souvenirs qui remontent à la surface ! Ce n’est pas évident. Mais je sais une chose, c’est que la vie continue et qu’eux, tous ces connards, tous ces homophobes, n’aurons pas le dernier mot ! Nous mangeons un morceau, en nous forçant ! C’est plus difficile pour Arlette et Christine, elles sont toujours un peu retournées par ce qui s’est passé. Arlette était au premier rang, mais Christine a vu l’état dans lequel son frère se trouvait en rentrant à la villa ! Il est presque treize heures et nous sommes Ben, Yves, Arlette et moi dans la salle d’attente du bureau de police. Nous avons été reçus par un lieutenant de police. Il nous a tout de suite mis à l’aise. J’ai immédiatement fait un rapprochement avec les incidents que j’avais subis il y a un an, en Vendée. Bref il avait demandé à deux agents de nous entendre séparément, Ben et moi. Les parents de Ben étant auditionnés par le lieutenant de police. J’étais face une dame, inspecteur de police. Elle m’a immédiatement mis bien à l’aise. J’ai raconté ce que j’avais vu, ce que j’avais subi comme coups. Finalement à part une ou deux rougeurs sur les bras et le torse, je n’avais pas de blessures. Une fois ma déposition terminée, elle a attendu que les parents de Ben aient terminé pour leurs soumettre ma déposition avant signature. Oui, je suis toujours mineur. Pendant ce temps-là, nous avons parlé de choses et d’autres. Puis elle m’a demandé si j’avais déjà subi d’autre faits similaires. J’ai donc parlé de ce qui s’était passé il y a un an avec Henri. C’est en parlant du viol qu’elle a très bien compris que j’avais la rage envers les deux jeunes qui nous avaient attaqué au matin, faits moins grave que ce qui s’était passé un an plus tôt, mais faits toujours inadmissibles ! Nous quittons les lieux à quatorze heures quarante. Yves avait communiqué les renseignements concernant Valentin et les autres témoins, en vue qu’ils soient entendus dans cette affaire. Nous rentrons à la villa. Ben se prépare pour aller à la plage, je fais de même. Christine et Denis se préparent aussi. Ils avaient l’intention de faire autre chose mais ils ont voulu nous accompagner. C’est donc à quinze heures vingt que nous rejoignons les autres jeunes. Ils sont heureux de nous voir arriver. Il est certain que Valentin, Jérôme, Anthony, Rose-Marie et Coralie avaient mis les autres au courant de ce qui s’est passé en matinée. Directement P-A et Marc viennent à notre rencontre, bien que nous ne soyons qu’à dix mètres du groupe. Ils sont eux aussi tout retournés par ce qu’ils ont appris. Ils nous font l’accolade, sans dire un mot. Ils ne savent pas quoi dire et puis dire quoi ! C’est un sentiment tellement intérieur, qui prend aux tripes. En arrivant auprès du reste du groupe, Claude et Camille, les jumeaux restent sans voix. On sent très bien que ce qu’ils ont appris les bouleverse. C’est Valentin qui nous insuffle l’énergie nécessaire pour nous jeter dans la mer et profiter d’un moment en toute quiétude, avec des amis ! Nous nous ruons alors dans les vagues en nous forçant de penser à autre chose. Au bout de cinq minutes, ce ne sont plus que rires et cris de joie. Vers dix-sept heures, au moment où nous voulions quitter la plage, Valentin qui nous dit que ce soir, il y a un feu de camp à la villa des parents des jumeaux et que nous sommes tous invités, de même que les parents de Ben. Il y aura un barbecue improvisé ainsi que des boissons à volonté, sans compter sur l’ambiance avec des chants. C’est Claude qui nous remet l’adresse. Nous sommes tous les quatre étonnés et nous lui disons que normalement c’est OK pour nous. Nous revenons à la villa et Ben expose à ses parents l’invitation faite pour cette soirée. Arlette est emballée. Elle semble déjà dans l’ambiance des chants scouts et autres chants populaires. Yves est content de cette invitation et aussi de pouvoir être là pour le retour, en cas d’abus de boissons spiritueuses. Nous allons à la douche pour retirer le sable et le sel qui nous couvrent le corps après ce bain de mer. Nous nous habillons relax pour cette soirée. Yves et Arlette s’étaient rendus dans la supérette locale pour y prendre quelques boissons et autres amuse-gueules pour la soirée. Il y avait aussi deux cadeaux pour les parents des jumeaux. Ben savait très bien que ses parents avaient pensé à tout ! Je demande à Ben de préparer son chansonnier pour que nous puissions en profiter lors de cette soirée pour reprendre l’un ou l’autre des chants. Je vois que Yves prépare son appareil photo. Je n’y ai même pas pensé, j’ai un appareil photo « jetable » dans mon sac et je ne l’ai jamais utilisé, quel « con » je suis ! Nous voilà en route pour la maison de vacances de Camille et Claude les jumeaux si sympathiques de cette super bande de jeunes. Nous avons de la chance d’avoir pu rencontrer tous ces jeunes si ouverts et accueillants. Ils sont devenus au fil des jours de véritables amis. Il suffit de voir la réaction qu’ils ont eu lorsque nous nous sommes fait attaquer Ben et moi. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 24-09-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] La famille se balade sur le marché. C'est l'occasion de faire ses achats auprès des vendeurs en lieu et place des supermarchés. Phil et Ben se sont furtivement tenus par la main. Immédiatement ils se sont fait prendre à partie par deux jeunes gens. Yves intervient mais les coups pleuvent. Bien heureusement Valent, Jérôme et Anthony interviennent à leur tour. Les assaillants sont neutralisés et les policiers s'occupent d'eux. Marie-Rose et Coralie qui ont tout vu en pris note de l'identité des témoins. Plainte va être déposée. Finalement la famille est invitée à la maison des parents des frères jumeaux. Nous verrons ce que cette attaque va laisser comme séquelles à Ben. Une nouvelle attaque homophobe dont Phil et Ben se seraient bien passé. Bon week-end. Je t'embrasse Philippe Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 24-09-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member] pour cette suite. Ben et Phil discutent des jumeaux, ils doivent les intriguer, mais il y a aussi des frères non-jumeaux qui se masturbent entre eux. Les vacances sont malheureusement gâchées par une nouvelle agression homophobe, mais cela se termine sans trop de mal grâce à l’intervention des amis. Une belle veillée autour d’un feu de camp va faire oublier à tout le monde cet incident, du moins je l’espère, Je te souhaite un bon week-end et t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-09-2021 (24-09-2021, 04:54 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonjour [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Superbe résumé de la suite! Une attaque homophobe envers Phil et Ben. Bien heureusement ils sont défendu par Yves mais aussi par leurs amis présents sur le marché! Il est certain que c'est un choc pour Ben, bien plus que pour Phil qui a déjà été confronté à ce genre d'attaque! Merci Philippe de suivre le récit et de laisser à chaque fois un commentaire! Très bon week-end à toi aussi! Je t'embrasse! Philou Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 25-09-2021 (24-09-2021, 06:23 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member] pour cette suite. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Bien entendu que c'est quelque chose de particulier que deux frères se masturbent entre eux! Ça arrive plus qu'on ne pense! Oui des vacances gâchées par une attaque homophobe! Bien heureusement ils sont défendus par Yves et leurs amis présents sur le marché! Un moment en chants et amitiés va mettre un peu de baume au cœur! Très bon week-end à toi également mon cher Daniel. Merci à toi de suivre le récit et de laisser un commentaire! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 28-09-2021 A peine arrêtés devant l’entrée de la propriété, nous sommes accueillis par Camille et Claude. Ils nous font entrer et nous dirigent vers la terrasse située à l’arrière de la bâtisse. Je vois qu’il y a aussi une piscine située à proximité de la terrasse. Tous les jeunes sont déjà dans l’eau, nus, bien entendu. Les parents des deux frères se présentent et c’est l’échange des amabilités. Yves remet une caisse de vin au papa. Celui-ci remercie Yves et lui demande de l’appeler par son prénom, Albert. Arlette remet deux boîtes, contenant chacune un far breton à la maman. C’est le même discours, elle lui demande de l’appeler Geneviève. C’est Claude qui nous présente à ses parents. Geneviève nous enlace, Ben et moi, elle sait ce qui s’est passé au matin. Albert nous demande de nous mettre à l’aise. Nous avons compris et nous nous dévêtons tous, Albert et Geneviève ôtant eux aussi leurs habits. Christine, Denis, Ben et moi nous rejoignons les autres dans la piscine, Claude et Camille s’y trouvant depuis quelques secondes. Les parents discutent entre eux. Le barbecue vient d’être allumé et il semble que l’apéritif soit sur le point d’être servi. Geneviève nous laisse encore un quart d’heure pour profiter de l’eau, avant de nous appeler sur la terrasse. L’apéro est super, petits toasts, chips, rondelles de saucisson, anchois, olives, etc. C’est du vin mousseux qui est prévu comme boisson mais aussi des softs pour ceux qui ne veulent pas d’alcool. Les conversations vont bon train. Geneviève remercie Arlette d’avoir gardé ses fils pour loger. Les mamans s’entendent bien. Les papas eux parlent voitures, famille, mais aussi de ce qui s’est passé au matin. Cela ne fait aucun doute, les parents des jumeaux sont très ouverts et ne sont pas homophobes, que du contraire, ils ont un neveu qui est gay. Ils connaissent aussi les parents de P-A et Marc. Les deux garçons ayant été invités à passer les vacances avec eux et les jumeaux. Le barbecue est prêt, les braises sont prêtes, signe que nous allons bientôt passer à la cuisson. Il y a plusieurs sortes de viandes mais aussi des papillotes de poissons et crustacés, puis bien entendu les salades et crudités en tous genres ainsi que du taboulé et des pâtes froides. Nous nous installons autour d’une grande table composée de trois plus petites mises en longueur. Il y a des tabourets et chacun trouve donc sa place. C’est super sympa de voir que nous nous plaçons de façon que nous ne soyons pas « cloisonnés » en famille, mais bien mélangés. Les parents sont ensemble mais les jeunes nous nous sommes placés de manière à ne pas nous trouver en couple, mais bien tous séparés et mélangés. C’est une très belle façon de mieux se connaître que d’être toujours avec son chéri ou sa chérie. Bien entendu les filles sont souvent entre elles, mais c’est comme ça. Le repas est délicieux, Ben donne un coup de main à Albert pour la cuisson, Christine aide Geneviève pour les boissons. Les jumeaux se chargent des crudités, etc. Chacun met la main à la pâte. J’ai l’impression que nous nous connaissons depuis des années. C’est incroyable comme des amitiés peuvent se tisser entre des jeunes et aussi avec des parents ouverts et accueillants. Je vois que les papas prennent note des coordonnées téléphoniques et des adresses, en vue de se revoir si l’occasion se présente. Voyant ça, je me lève et « comme les grands » je fais tinter mon verre en vue de demander le silence. Je vois les adultes se demander ce qu’il se passe, un jeune qui demande à attirer l’attention de tous, ce n’est pas courant. Puis je me lance : Moi : « Je suis désolé de vous interrompre, mais je souhaite vous demander quelque chose ! Alb : Bien sur Phil, nous t’écoutons. Moi : Voilà, je viens de voir que vous avez Albert et Yves, échangés vos coordonnées, je souhaite avoir les coordonnées de tous nos nouveaux amis ! Gen : Quelle belle intention Phil. Arl : Oui, je te reconnais bien là. Val : J’y pensais, tu m’as devancé, je te reconnais bien là, tu es super Phil ! Moi : Mais non, je suis juste moi et je vous apprécie tous, alors je veux pouvoir vous écrire, vous téléphoner ou fixer un rendez-vous pour nous revoir. Voilà ! P-A : Merci Phil, je suis ému par ta proposition. Gen : Je vais chercher de quoi écrire. Moi : Merci, je…, je suis…si content de vous connaître ! » Valentin se lève et comme sur la plage il vient m’enlacer et il me glisse à l’oreille que je suis pour lui une personne tellement sensible et pleine de beaux sentiments humains. J’ai les larmes qui sont au bord des yeux. Valentin le remarque et me glisse : « Ne pleure pas Phil ! Merci pour ton amitié ! » Ben est lui aussi très ému. Il sait que je suis hyper sensible. C’est Arlette qui craque, elle écrase une larme. Elle se rend compte de l’importance de l’Amitié et de l’Amour qui règnent et qui émanent de l’ensemble de ce groupe, au départ improbable. Quelle leçon de vie, que de beaux sentiments partagés, que de belles âmes réunies sans apriori, sans haine, avec comme seule envie, d’être ensemble et heureux, pour vivre en harmonie et passer de beaux moments en vue de tout garder dans son cœur, cet esprit de naïveté et de jeunesse indispensables pour aller de l’avant en se sentant aimé et aussi aimer son prochain ! Nous poursuivons notre repas et les conversations vont bon train. Certains parlent de la suite de leurs vacances, d’autres de leurs études, etc. Les viandes sont délicieuses, les légumes sont super et ne parlons pas du vin. A l’issue de ce bon repas, nous mangeons du far breton. Une tasse de café est proposée très gentiment par Geneviève. Je vois que les papas prennent un pousse-café. Très peu pour moi et d’ailleurs c’est la même chose pour les jeunes. Claude et Camille se lèvent et s’en vont vers le fond du jardin. Je suis certain qu’ils vont s’occuper d’allumer le feu pour la veillée. Effectivement une lueur apparait, des flammes commencent à s’élever et un petit panache de fumée monte droit vers le ciel. Déjà les premières étoiles font leur apparition au firmament. Nous papotons encore un moment et c’est Albert qui nous invite à nous rendre auprès de ce feu de camp improvisé. J’ai mon carnet de chant et Ben prend aussi le sien. Nous nous plaçons en cercle autour du feu. Il y a quelques lampes de poche, de quoi éclairer les pages des chansonniers. Je vois que Claude à un livre avec lui. Je vais le rejoindre et il me montre que c’est un recueil de chants que son papa a dégoté dans une librairie de Vannes. Pas besoin d’instrument de musique, c’est bien « a Capella » que nous chantons. Il y a bien entendu les classiques tels que « Debout les Gars », « Aux Champs Élysées », « Colchiques dans les prés » et bien d’autres encore. Je vois dans les yeux des quatre parents des lueurs de bonheur. Ils doivent revivre un peu de leur jeunesse et se remémorer quelques souvenirs heureux. Je regarde à un moment la voûte céleste et je prends la page du chansonnier pour proposer « le cantique des étoiles ». J’invite mes amis à lever les yeux tout simplement pour profiter de ce spectacle grandiose tout en chantant ce très beau chant. La soirée se poursuit. Yves regarde sa montre et parle à voix basse avec Albert. Je pense qu’il parle de l’heure déjà assez avancée. Albert semble dire qu’il n’est pas besoin de songer à partir, qu’il n’y a pas d’heure et qu’il ne faut pas interrompre ce moment de communion entre tous ceux qui sont présents. Geneviève et Arlette se lèvent et reviennent cinq minutes plus tard avec de la limonade et du vin mousseux, elles ont aussi quelques biscuits et petits gâteaux sur des plateaux. Nous poursuivons ainsi cette veillée. Nous avons remis un tee-shirt car il fait déjà plus frais, bien que nous soyons devant le feu. La soirée semble arriver à sa fin. Nous nous apprêtons à clôturer ce feu de camp par le « cantique des patrouilles ». C’est avec un pincement au cœur que nous saluons nos amis. Nous allons nous retrouver sur la plage vers quatorze heures comme d’habitude. Ben et moi remercions particulièrement Geneviève et Albert pour leur invitation. Arlette et Yves font de même. Nous ne sommes pas les seuls à quitter le lieux, Valentin, Anthony, Julien et Coralie nous suivent. Nous rentrons à la villa. Je regarde l’heure à l’horloge du salon, il est déjà deux heures du matin ! Nous passons à la salle de bain pour une petite douche, vite fait bien fait. Nous nous installons dans le lit et après nous être embrassés, nous nous souhaitons une bonne nuit. Nous tombons dans les bras de Morphée assez vite. C’est avec de beaux souvenirs que je trouve un sommeil réparateur. Je n’ai même plus pensé durant toute cette soirée à ce qui s’est passé lors du marché. Il fait encore noir et je suis réveillé en sursaut par Ben qui crie. J’allume la lampe de chevet, il est agité, en transpiration. Je tente de le calmer. Il ouvre les yeux et des larmes s’en échappent. Puis la porte de la chambre s’ouvre, c’est Arlette. Elle a été réveillée par les cris de Ben. Je tente de le consoler de même que sa maman. Après cinq minutes, Ben s’est enfin calmé. Arlette lui essuie les dernières traces humides sur les joues. Ben explique qu’il a fait un cauchemar. Il se revoyait au marché, que les deux énergumènes s’en prenaient à lui. Je comprends très bien ce que Ben ressent, je suis passé par là moi aussi ! Il va falloir du temps pour qu’il puisse lui aussi faire face et aller de l’avant, avec mon aide, celle de ses parents mais aussi peut-être d’aller voir un psychologue. Arlette quitte la chambre. Ben vient se blottir dans le creux de mon épaule. Je lui donne de petits bisous sur le front et nous nous rendormons ainsi enlacés. C’est Denis qui vient nous réveiller. Il est déjà dix heures. Nous nous embrassons et nous nous levons. Une bonne odeur de café frais flotte dans l’air. Nous rejoignons les autres pour prendre le petit déjeuner. Arlette demande à Ben s’il se sent mieux. Il répond que oui. Dans mon for intérieur je sais que ce n’est pas tout à fait vrai, il garde en tête l’image de cette agression. Il va falloir qu’il passe à autre chose et qu’il mette ses mauvais souvenirs dans un coin de la tête ; le tout est de pouvoir mettre ça dans un tiroir de sa mémoire et de ne pas l’ouvrir. Une fois le repas terminé, la table débarrassée, nous allons Ben et moi au fond du jardin. Nous nous asseyons dans l’herbe et je lui dis : Moi : « Ben, je vois que tu ne vas pas si bien que ça. Tu sais je suis passé par là moi aussi. Alors, si tu n’es pas bien, il faut le dire et parler de ce que tu ressens. Ben : J’ai eu si peur Phil. Je n’arrive pas à comprendre comment des gens peuvent agir de la sorte. Moi : Je le sais très bien Ben, mais tu dois en parler à moi ou à tes parents ou même à une personne en qui tu as confiance. Tu vois, j’ai Marie, à qui je dis ce qui me tracasse, ce qui me chagrine et aussi ce qui va bien. C’est ma confidente ! Ben : Oui, tu as raison, mais il faut que je fasse l’effort de me confier. Moi : Tu sais Ben, parler de ce qui ne va pas allège déjà ton esprit. Puis tu verbalises avec tes mots et comme ça, d’une part ton interlocuteur sait ce qui ne va pas et d’autre part le fait d’en avoir parlé te permet d’avoir une autre vision et de trouver peut-être une solution. Ben : Tu veux dire que c’est dans le dialogue avec un ami ou une personne qu’on aime qu’on peut trouver une solution pour aller de l’avant ? Moi : Oui Ben, c’est bien ça. Le fait d’en parler c’est déjà le premier pas. Puis tu as une famille qui t’aime ! Ben : Oui je sais, j’ai de la chance et je sais que Maman t’aime bien aussi ! Moi : Oh oui, je le sais. Nous avons tous les deux de la chance, alors n’hésite pas, confie-toi de temps à autre, cela te fera du bien. Puis s’il le faut va voir un psychologue, il n’y a pas de honte à être suivi ! Ben : Oui, je le sais. Toi tu vas bien voir ton psychologue. Merci Phil, merci d’être attentif à moi. Moi : Mais Ben, je t’aime, je ne vais pas te laisser sans réagir. Alors on va tous les deux faire ce qu’il faut pour aller de l’avant, ensemble. Ben : Merci Phil, je t’aime. Moi : Moi aussi mon Ben d’amour. Allez, viens dans mes bras ! » Nous sommes enlacés, des larmes coulent sur les joues de Ben. Je les enlève avec mes pouces. Puis je prends sa tête entre mes deux mains, je plonge mon regard dans ses yeux. Je lui fais un beau sourire. Ses yeux bleus s’illuminent enfin d’un bel éclat. Mes doigts passent dans sa tignasse blonde comme les blés. J’approche mes lèvres des siennes pour l’embrasser. Nos langues entrent alors dans la danse et savourent ce moment magique. Mes doigts caressent toujours cette chevelure blonde tandis que les mains de Ben caressent mon dos. C’est un moment hors du temps. Voilà, je retrouve mon Ben, mon Ben d’amour. Nous nous relevons et nous retournons auprès du reste de la famille. Arlette voit du premier coup d’œil que Ben va mieux. Pas besoin de lui dire ce que nous nous sommes dit, elle s’en doute. C’est Christine qui va à la rencontre de Ben. Elle lui donne un baiser sur le front et le prend dans ses bras. Elle sait que son frère n’est pas bien et qu’il a besoin d’être aimé et réconforté. Ben va vers sa Maman. Il lui donne un bisou sur la joue et il lui dit qu’il doit lui parler. Je laisse mon amoureux dans de bonnes mains. Je sais que cela va l’aider à aller mieux. Je me retrouve avec Christine, Denis et Yves. Nous parlons un peu. Christine me demande si ça va pour moi. Je la remercie de s’inquiéter de mon état mais je vais bien, quoi qu’un peu rageur de n’avoir rien pu faire pour éviter à Ben de se retrouver dans cette situation-là. Pour ma part, j’en ai vu d’autres, mais c’est Ben qui m’inquiète. Christine se rend bien compte que je suis touché par ce qui s’est passé mais de manière indirecte, car c’est Ben qui en pâtit le plus actuellement. Yves et Denis, sous les conseils de Christine, vont veiller un peu plus sur Ben. D’autant plus que nous allons rentrer en Belgique le lendemain. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Lange128 - 28-09-2021 Merci [member=19]Philou0033[/member]. Très belle soirée sous le signe de l’amitié et qui dure très longtemps, mais il faut bien se quitter. Ben fait un cauchemar pendant la nuit à la suite de l’agression homophobe. Il peut compter sur Phil et sur sa famille pour le réconforter. Je pense qu’il pourra surmonter cette épreuve. Je t’embrasse. Daniel Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 28-09-2021 (28-09-2021, 06:41 PM)Lange128 link a écrit :Merci [member=19]Philou0033[/member]. Bonjour [member=28]Lange128[/member] ! Merci pour ton com ! Oui une soirée où l'amitié règne en maître! Ben n'a pas bien dormi, il a fait un cauchemar durant la nuit. C'est cette agression homophobe de la matinée qui lui est revenue en tête. Ben peut compter sur Phil et sur sa famille pour le soutenir et le réconforter. Il pourra avec cette aide passer le cap et aller de l'avant. Peut-être qu'un rendez-vous chez un psy ne serait pas inutile! Merci Daniel de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 30-09-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] C'est un très bon accueil au sein de la famille des jumeaux. Tout se passe bien, le barbecue est délicieux. Phil demande de pouvoir obtenir les adresses de tous les jeunes du groupe afin de rester en contact. Très bonne idée, c'est comme ça qu'on entretient l'amitié qui ne demande qu'à se développer. Une nouvelle fois tout se termine en chanson. Belle discussion entre les deux garçons. Phil remonte le moral de Ben suite à ce qui s'est passé sur le marché. Merci Philou pour cette suite. Je t'embrasse Philippe Re : Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 30-09-2021 (30-09-2021, 02:25 PM)Bouffondelalune link a écrit :Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Bonsoir [member=197]Bouffondelalune[/member] ! Merci pour ton com ! Beau résumé de cette suite. Il n'y a pas grand chose à ajouter. Ben est encore sous le choc de ce qui s'est passé sur le marché. Il sera soutenu par Phil et bien entendu les deux familles. Merci Philippe de suivre le récit et de laisser un commentaire à chaque fois! Je t'embrasse! Philou Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Philou0033 - 01-10-2021 Ben a parlé durant près d’une heure avec sa maman. Ils reviennent ensuite vers nous et je vois que Ben affiche un sourire timide, mais un sourire quand même. Il vient vers moi et dépose ses lèvres sur les miennes. Nous nous embrassons gentiment, sans excès. Je vois que Arlette fait un clin d’œil à Christine, à Denis et à Yves. Ben a semble-t-il pris la résolution de consulter un psychologue dès notre retour au pays. Nous partons tous ensemble faire un tour près du port, question de prendre l’air et de ne pas rester là sans trop savoir quoi faire. Les valises seront vite prêtes et cela ne prendra que quelques minutes en début de soirée. Il faudra aussi tout remettre en ordre et bien entendu songer au nettoyage des chambres et des pièces utilisées au rez-de-chaussée. Nous profitons de ce moment de quiétude pour regarder les bateaux de pêche qui rentrent au port. Certains pêcheurs déchargent leurs prises en vue de vendre les poissons et autres crustacés sur des étals placés au bord du quai, juste au niveau des bateaux. Ensuite, Yves fait le tour des restaurants en vue de choisir celui où nous irons manger. Arlette n’a plus envie de cuisiner, surtout la veille du retour. Il semble que Yves a jeté son dévolu sur un établissement qui propose du poisson et des fruits de mer dans trois menus différents. Une table est réservée pour douze heures trente. Nous poursuivons notre balade. Je pense alors à acheter l’un ou l’autre des souvenirs à offrir à ma famille. Je demande à Ben de venir avec moi en vue de dénicher l’un ou l’autre cadeau. Nous visitons plusieurs boutiques de souvenirs. Ne sachant pas trop quoi prendre Ben me suggère de prendre des bols bretons en faïence de Quimper sur lesquels sont mentionnés les prénoms ou les surnoms des membres de la famille. Ben me laisse alors avec la vendeuse car de son côté il souhaite rapporter quelque chose à sa grand-mère. J’ai donc acheté dix bols avec les mentions suivantes : Papy, Mamy, Papa, Maman, Jean, Anne, Marie, Pierre, Benoît et Philippe. Oui, je ne me suis pas oublié, il ne manquerait plus que ça ! Je me devais de songer à Marie, mon amie et confidente et à l’oncle Pierre. Puis il y a Ben et je voulais qu’il puisse lui aussi avoir son bol pour boire un café ou un chocolat chaud lors des petits-déjeuners à la maison. J’espère qu’il y aura assez de place dans la voiture d’Yves pour rapporter tout ce que nous avions pris pour ce séjour en y ajoutant les cadeaux. En sortant de la boutique, je croise l’inspectrice de police qui a pris ma déposition hier. Elle me reconnaît. Je vais la saluer. Elle me dit sans ambages que les auteurs devront en répondre devant le juge pour enfants du fait qu’ils sont tous mineurs d’âge de moins de dix-huit ans ! Elle me demande comment je me sens et si j’ai pu avoir un peu de recul pour commencer à me reconstruire. Je lui confie que pour moi, ça devrait aller mais que j’ai des doutes concernant Benoît, car il vient de découvrir ce que peut donner une attaque homophobe sur des ados comme nous. J’ajoute que nous allons prendre contact avec un psychologue pour pouvoir aller de l’avant et digérer ce que nous avons vécu. Elle nous souhaite d’aller mieux et de prendre notre vie en main et passer à autre chose. Au moment où j’allais quitter l’inspectrice, Arlette vient nous rejoindre. La policière lui explique ce qu’elle m’a dit. Arlette la remercie aussi pour son travail et le suivi apporté. La policière nous souhaite alors un très bon retour. Ben revient après avoir visité une autre boutique. Il a un paquet relativement petit, il ne dit rien. Il a aussi un autre paquet sur lequel la mention « Pour Mamie » est indiquée. Je n’en sais pas plus mais je vois que le regard de Ben est rempli de malice et pétillant au possible. Je me demande si Ben n’a pas acheté quelque chose pour ma famille. Nous allons ensuite déguster un excellent repas qui nous réjouis tous. Nous avons pris des fruits de mer arrosés d'un vin blanc sec, un excellent muscadet frais à point. Puis nous n’avons pas fait l’impasse sur le dessert, c’est mousse au chocolat pour certains et pour les autres une part de tarte tatin, le tout accompagné de cafés. Le reste de l’après-midi s’est déroulé en famille sur la plage naturiste. Nos amis n’étaient pas présents, ce qui ne nous a pas empêchés de nous amuser dans les vagues et sur la plage avec un ballon. Au soir nous avons fait les bagages et procédé au nettoyage du gîte. Nous avons une dernière fois profité de la piscine avant d’aller dormir. Nous avions passé une très belle journée en famille. Ben semblait être mieux dans sa peau. Après avoir salué tout le monde, nous avons Ben et moi rejoint notre chambre à coucher. Nous étions nus, comme nous en avions l’habitude. A peine couché, j’enlace Ben et je l’embrasse avec fougue, nos langues dansent une folle farandole toutes heureuses de se retrouver. Nos mains ne sont pas en reste : elles cajolent nos corps enlacés et nous procurent de belles sensations. Elles s’attardent à certains endroits plus sensibles que d’autres. Puis enfin nos verges pointent vers le plafond. Nos regards sont plongés de celui de l’être aimé. Sans un mot, nous savons ce que le partenaire souhaite, nous nous retrouvons très vite tête bêche pour ainsi enfourner le pénis tendu de notre amant. C’est dans une symbiose partagée que nous nous suçons mutuellement. Nous sommes une nouvelle fois dans notre bulle et rien ne vient nous déranger. Nous profitons de ce moment tant attendu pour enfin nous libérer de toutes les tensions des derniers jours, savourant le moment présent, cet instant de complicité partagé entre deux êtres qui s’aiment d’un amour de plus en plus fort. Nous avons éjaculé presque en même temps au fond du palais de notre amour, goûtant ainsi la sève de vie de l’être aimé. Puis enfin, une fois remis de nos émotions, nous nous sommes embrassés, partageant alors un peu de nos semences mélangées dans nos bouches. Après ce baiser d’amour, nous nous sommes enlacés pour nous retrouver finalement dans les bras de Morphée. Ben et moi nous sommes réveillés par Christine. Il est en fait sept heures trente. Nous étions encore endormis lorsqu‘elle avait ouvert la porte de notre chambre. Elle nous trouve encore partiellement enlacés, nus au-dessus des draps, à la suite de cette nuit relativement chaude. Elle s’est excusée de nous avoir vus en tenue d’Adam. Pour nous cela n’a aucune importance. Toujours nus, nous allons dans la salle de bain croisant Arlette. Elle nous envoie un beau sourire et nous fait la bise en nous demandant si nous avons bien dormi. Une fois notre douche prise et habillés, nous allons dans la salle à manger pour prendre le petit-déjeuner. Une bonne odeur de café et viennoiseries flotte dans l’air. Il n’en faut pas plus pour nous ouvrir l’appétit. Nous sommes rejoints par Christine et Denis. Yves nous demande si nos bagages sont faits, il veut charger au plus vite la voiture pour bien équilibrer les charges dans le coffre. Nous lui disons qu’il ne reste que quelques babioles à ranger dans les valises et que nous allons lui apporter tous les bagages juste après ce premier repas. Voilà, nous sommes tous prêts à partir. Un denier aurevoir à la charmante dame qui nous a loué sa maison de vacances. Nous sommes installés dans le véhicule Citroën DS break pour rejoindre la Belgique. Un dernier salut à Valentin et aux jumeaux qui étaient venus nous souhaiter un bon voyage de retour. Le trajet s’est très bien déroulé, aucun incident. C’est vers dix-sept heures que nous sommes arrivés à la maison de la famille de Ben. Nous avons déchargé les bagages pour les entreposer dans le hall d’entrée. A peine arrivé, j’ai demandé si je pouvais appeler mes parents pour leur annoncer mon retour. Bien entendu Arlette a accepté de bon cœur. J’ai pris contact avec maman, elle semble très heureuse de savoir que je suis rentré. Nous parlons deux minutes et elle me demande si Arlette est près de moi, car elle souhaite lui dire quelques mots. Je passe donc le combiné à ma « belle-mère ». Maman et Arlette discutent quelques minutes. Puis, après avoir raccroché, la maman de Ben vient nous dire que nous sommes tous conviés pour le souper chez mes parents. Je m’en doutais, je l’avais dit à Ben juste avant que nous prenions la route du retour. Je regarde Ben qui lève son bras droit et avec sa main, il lève son pouce en signe de victoire ! Je sais que mes parents ont bon cœur et qu’il est de coutume de faire un repas lors d’une rentrée de vacances. C’est en l’honneur de mes hôtes Arlette et Yves que mes parents voulaient les inviter pour les remercier de m’avoir permis de passer un séjour en Bretagne avec eux et mon Ben d’amour. Encore une fois, nous nous engouffrons tous dans la voiture et parvenons peu après chez mes parents A peine arrivé dans l’allée de garage, que la porte d’entrée s’ouvre et que Jean se précipite vers la voiture. Il embrasse tous les passagers et pour finir il me prend dans ses bras. Il me fait un énorme câlin. Ça c’est Jean, il est très protecteur bien qu’il fût plus jeune que moi. Je l’aime mon frangin, c’est un super gars, attentif aux autres, un peu comme moi ; c’est un « mini-moi » ! Puis je vois mes parents, tout sourire. Ils semblent très heureux de me voir revenir. Ils s’approchent de la voiture, ils saluent Arlette et Yves et enfin ils m’embrassent. Puis c’est Ben et le couple Christine et Denis. Je regarde, je ne vois pas ma sœur Anne. Maman voit bien que je cherche après ma sœur et elle me fait signe d’aller dans le hall d’entrée. Je suis perturbé, car j’ai comme une peur, légère, mais une peur quand même qu’il lui soit arrivé quelque chose. Je prends Ben par la main car je n’ai pas envie d’être seul pour savoir ce qui se passe. Lorsque j’avance vers la porte d’entrée, je me retourne et je vois Jean qui rigole à gorge déployée. Je sais donc qu’il n’y a rien de grave. Ben est à mes côtés et en entrant je vois Anne avec André. Je reste coi ! Puis Anne dépose ses lèvres sur celle d’André. Je comprends alors que ma chère sœur est amoureuse d’André, le frère de mon premier amour. J’ai les larmes qui me montent aux yeux, des larmes de joie et de bonheur. Je ne m’y attendais pas, quel choc plein de bonheur et de douceur. Ben se rend compte qu’il se passe quelque chose de particulier. Il reste muet, à côté de moi. Je m’avance vers Anne et je l’embrasse sur la joue avant de lui faire un câlin. Puis je vais vers André, je lui fais la bise et je lui dis : Moi : « Bonjour André. Je suis très heureux de te voir. Je suis tout aussi heureux de voir que tu aimes ma sœur, prend soin d’elle et soyez heureux ! And : Merci Phil. Tu sais, tu peux compter sur moi pour chérir ta sœur et aussi pour t’aider ainsi que ton ami Benoît dans la vie. Moi : Tu sais André, Henri reste dans mon cœur et Ben le sait, je l’aime mais j’aurai toujours une part d’Henri dans un coin de mon cerveau. And : Je le sais Phil, puisses-tu trouver la paix intérieure. Je sais que tu étais tout pour mon frère Henri et je t’en suis reconnaissant. Puis tu vois la vie nous réserve parfois de belles surprises. Moi : Oh oui, c’est une très belle surprise. Soyez heureux. » Je prends alors Anne et André dans mes bras, je les enlace et je les couvre de baisers. Ben a les larmes aux yeux, il a compris ce qui se passe. Arlette, Yves, Christine et Denis sont interloqués, mais maman leur explique l’histoire. La vie nous réserve souvent de belles choses à vivre. Je le sais et je comprends qu’il est important d’ouvrir son cœur et d’être à l’écoute des autres et que s’enfermer dans une bulle pensant être à l’abris du monde extérieur, n’est vraiment pas la solution. Re : Au camp scout (Ado - gay) (reprise Docti) - Bouffondelalune - 01-10-2021 Bonjour [member=19]Philou0033[/member] Belle suite. C'est presque la fin des vacances. Ils vont faire un tour au marché. Phil en profite pour acheter des souvenirs, des bols bretons avec le prénom de ceux qu'ils aiment. Yves réserve une table pour le repas de midi. Phil rencontre l'inspectrice de la police, elle prend de ses nouvelles et de celles de Ben. Petite sucette partagée avant de dormir. Ah les jeunes! C'est le retour. Phil prévient sa maman qu'il est en Belgique. La famille de Ben est conviée à venir souper à la maison. En rentrant Phil se rend compte que sa sœur Anne est amoureuse d'André. C'est une surprise pour Phil et la famille de Ben. Merci Philou pour cette belle suite. Bon week-end. Je t'embrasse Philippe |