Récits érotiques - Slygame
Heureusement qu'ils existent (gay ado) FINI - Version imprimable

+- Récits érotiques - Slygame (https://recit.slygame.fr)
+-- Forum : Récits érotique (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=3)
+--- Forum : Gay (https://recit.slygame.fr/forumdisplay.php?fid=12)
+--- Sujet : Heureusement qu'ils existent (gay ado) FINI (/showthread.php?tid=22)

Pages : 1 2 3 4 5 6 7 8 9


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Philou0033 - 14-09-2020

Bonjour [member=102]Loverni[/member] !

J'ai lu ton récit presque d'une traite. J'aime bien cette intrigue et le couple formé par Nicolas et Antoine.

Les parents de Nicolas ont très mal accepté d'apprendre que Nicolas est gay. Puis Antoine est à l'hôpital, suite à cette agression que Nicolas n'a pu empêcher. Comme Antoine est à l’hôpital Nico loge chez l'infirmier Marc-Antoine.

Nico se rend compte après le deuxième jour, soit avant la seconde nuit que Marc-Antoine semble vouloir se "faire" Nico.
Olivier, son frère l'aide pour revenir à la maison et à préparer sa rencontre avec leur père!

Nicolas retourne vivre chez lui même si les relations avec ses parents sont difficiles. La mère renoue avec son fils et ils partagent de bons moments ensemble. Nicolas passe de temps en temps la nuit chez ami Antoine, après sa sortie de l'hosto.

Noémie renoue avec Nicolas et l'invite ainsi qu'Antoine au chalet de son père dans la montagne. Chacun peut faire venir un ami, Nicolas et Antoine invitent le surveillant Sébastien et son petit ami Hugo qu'ils connaissent depuis peu.

Il me tarde de lire la suite.

Je t'embrasse!

Philou


Re : Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

(13-09-2020, 07:12 PM)bech link a écrit : Tu republies par gros morceaux. Du coup, ça fais beaucoup de chapitres qui arrivent à la fois.

Je n'avais pas commenté la "livraison" précédente.

Les parents de Nicolas ayant mal accepté d'apprendre que celui-ci est gay, pendant qu'Antoine est à l'hôpital, Nicolas loge chez l'infirmier Marc-Antoine.

Mais autant Nicolas fait preuve d'une pudeur excessive en n'appréciant pas que Marc-Antoine se mette en boxer chez lui, autant Marc-Antoine exagère en voulant baiser Nicolas qui du coup part en pleine nuit. Ça m'a un peu surpris d'apprendre qu'à 23 H il n'y a plus de bus et que dans la famille de Nicolas, tout le monde est couché. Mais peut-être qu'au Canada, il n'y a pas cette satanée heure d'été qui fait qu'en France, à la mi octobre, le soleil se lève après 8 H du matin. S'il fait jour et nuit plus tôt, il est normal que les gens vivent en conséquence.

Nicolas peut retourner vivre chez lui même si les relations avec ses parents sont froides. Mais plus tard, la mère trouve le moyen de renouer avec son fils et à partager de bons moments avec lui. Nicolas passe aussi de temps en temps le nuit chez Antoine, notamment à sa sortie de l'hopital.

Peu avant noël, Noémie renoue avec Nicolas et l'invite, tout comme Antoine à son chalet dans la montagne. Chacun peut faire venir un ami et Nicolas et Antoine invitent le surveillant Sébastien et son petit ami Hugo qu'ils connaissent depuis peu.

Donc, tout s'annonce bien pour cette fin d'année.

Oui vue que je publie qu'une fois par semaine j'essaie de publier plusieurs suite a la fois.

Oui pour les bus a l'endroit ou je vie au Québec, les bus stop a 22h. Le soleil ce lève généralement vers 7h/7h30 a cette période de l'année.

Pour Nicolas, même si ces compliquer pour lui de retourner chez lui, il n'a pas le choix. Il a pas d'autre endroit ou aller surtout avec ce qu'a fait M-A. Il ne peut plus faire confiance a personne.

Ça va faire du bien a Nicolas et Antoine de pouvoir sortir un peut, changer d'air, etc.




Re : Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

(14-09-2020, 02:25 PM)Philou0033 link a écrit : Bonjour [member=102]Loverni[/member] !

J'ai lu ton récit presque d'une traite. J'aime bien cette intrigue et le couple formé par Nicolas et Antoine.

Les parents de Nicolas ont très mal accepté d'apprendre que Nicolas est gay. Puis Antoine est à l'hôpital, suite à cette agression que Nicolas n'a pu empêcher. Comme Antoine est à l’hôpital Nico loge chez l'infirmier Marc-Antoine.

Nico se rend compte après le deuxième jour, soit avant la seconde nuit que Marc-Antoine semble vouloir se "faire" Nico.
Olivier, son frère l'aide pour revenir à la maison et à préparer sa rencontre avec leur père!

Nicolas retourne vivre chez lui même si les relations avec ses parents sont difficiles. La mère renoue avec son fils et ils partagent de bons moments ensemble. Nicolas passe de temps en temps la nuit chez ami Antoine, après sa sortie de l'hosto.

Noémie renoue avec Nicolas et l'invite ainsi qu'Antoine au chalet de son père dans la montagne. Chacun peut faire venir un ami, Nicolas et Antoine invitent le surveillant Sébastien et son petit ami Hugo qu'ils connaissent depuis peu.

Il me tarde de lire la suite.

Je t'embrasse!

Philou

Bienvenue sur mon récit Smile
Le parents de Nicolas ne sont vraiment pas ouvert d'esprit sur ce jar de chose. Surtout son père qui n'arrive absolument pas a digérée la nouvelle.
Pour Nicolas, que Noémie revienne le voir lui fait vraiment plaisir. Et la petite sortie proposer par celle va leur faire du bien a tous les deux.
A bientôt.



Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 23
****

Déjà samedi !

Dès le matin je prends mon sac pour y mettre mes vêtements pour le séjour qui commence demain. Il me faut du linge de tous les jours et aussi un kit spécial pour le jour de noël. Mais il faut que je pense à des vêtements chauds car on va sûrement faire des sorties à l’extérieur, même si Noémie n’a pas voulu en dire trop sur le programme.

Je vais voir mon frère pour savoir où il en est des préparatifs, je cogne à la porte de sa chambre et je rentre.

-moi : salut Oli, ça va ?

-Oli : moi oui, très bien et toi ?

moi : tu as pas commencé à faire ton sac ?

-Oli : Pourquoi, tu as commencé toi ? On a toute la journée pour ça !

-moi : c’est vrai mais je veux penser à tout et rien oublier !

-Oli : D’accord. Mais ne stresse pas quand même.

-moi : J’ai tellement hâte d’être à demain e toi ?

-Oli : Ouais, ça va être super sympa ! Mais tu ne crois pas que ça va nous faire bizarre de passer pour la première fois un noël sans les parents ?

-moi : un peu, oui… mais je n’aurai pas fêté noël ici de toute façon… Avec Papa ça ne sera jamais plus pareil tu t’en doutes.

-Oli : Dommage que la situation soit devenue aussi compliquée avec lui…

-moi : Et sinon tu sais qui a invité qui ?

-Oli : Ben non, on avait dit qu’on gardait ça secret. Mais pour moi tout le monde doit le savoir… j’invite ma belle blonde ! Et toi tu vas me dire qui tu invites ?

-moi : Oui, j’ai invité Sébastien.

-Oli : Quoi ? Le surveillant ? Mais il est vieux !

-moi : Seulement 23 ans, t’appelles ça vieux ? Et puis t’inquiète pas il est super gentil et je suis sûr qu’il va bien s’entendre avec tout le monde.

-Oli : Ok si tu le dis…

Puis nous descendons tous les deux dans la cuisine pour prendre le petit déjeuner « en famille ». Je m’assois à table, mon père ne me regarde pas et ne m’adresse même pas un mot… Et aucun petit geste pour me souhaiter bonjour. Mais bon je commence à m’habituer, il se comporte comme ça tous les jours alors…

Par contre ma mère m’accueille avec un beau sourire qui me réchauffe le cœur. Elle en fait un peu plus, elle doit montrer de l’affection pour deux personnes !

Mais quand Oli prend place à table tout change, mon père lui adresse la parole facilement et il est tout gentil avec lui, ce qui met mal à l’aise mon frère qui ne comprend pourquoi il a droit à ce traitement de faveur.

C’est ma mère qui entame la conversation et elle nous pose des
questions sur notre sortie au chalet.

-mère : alors les garçons vous savez comment ça va se passer pendant ces 5 jours ?

-moi : Nous ne savons pas grand-chose parce que Noémie veut nous faire la surprise de découvrir sur place le programme.

-mère : ah… ok… et pour les adultes, il y en aura au moins ?

Oli : il y aura moi, Mathieu et Sébastien qui a 23 ans.

-mère : C’est la première fois que j’entends parler de lui ! C’est qui ce garçon ?

-moi : Maman ! je t’en ai déjà parlé, c’est le surveillant du lycée, tu sais, celui avec qui on a mangé Antoine et moi, un soir au restaurant.

-mère : ah oui, je vois maintenant. Alors c’est certainement quelqu’un de mâture qui pourra calmer les ardeurs des plus jeunes et éviter les débordements !

-moi : mais tu sais maman on n’a pas l’intention de faire n’importe quoi. On va être à quelques uns mais on restera raisonnable.

-mère : oui, c’est ce qu’on dit toujours avant… Mais une fois sur place les bonnes résolutions sont parfois un peu oubliées. Je suis quand même rassurée de savoir que ce garçon sera avec vous !

-moi : Et puis il y aura aussi Hugo parmi nous. Celui là tu ne le connais pas mais il est plus âgé que nous.

-mère : Il sort d’où lui ? On peut lui faire confiance ?

-moi : Bien sûr, il était à la fête du lycée hier… Oli a fait aussi sa connaissance

(attention terrain glissant ! si je donne trop de détails mon père va comprendre qu’il s’agit du copain de Sébastien et il risque fort de faire une crise, là, autour de la table…et gâcher ce moment où on peut parler tous les trois, mon frère, ma mère et moi. Et Oli comprend que ça peut devenir délicat de continuer sur ce sujet alors il change très vite de sujet).

-Oli : Au fait tu pourras nous accompagner au lieu du rendez-vous demain matin parce qu’on sera un peu chargé et ce sera plus simple que de demander à quelqu’un du groupe de passer nous prendre.

-mère : Bien sûr mon chéri, ça me pose aucun problème. Vers quelle heure vous voulez partir ?

-Oli : heu… on n’a pas encore l’heure exacte mais on te dira dès qu’on le saura. On va avoir des infos plus précises dans la journée.

Pendant tout cet échange notre père n’a pas ouvert la bouche et n’a manifesté aucun interêt pour ce que nous disions. Mais finalement qu’est-ce qu’il peut bien penser ? Il est content de nous voir partir pour la première fois pendant les fêtes ? Il est triste de voir que nous ne passerons pas les fêtes avec lui, où du moins pour ce qui concerne Oli parce ma présence à moi l’indiffère complétement.

Moi en tout cas je suis malheureux de penser que ma mère va être privé de ce moment familial et qu’elle va se retrouver seule avec mon père, en face à face, sans partager grand-chose finalement. Mais je me dis que malgré ça, pour mon frère et moi, ça nous permettra de vivre quelque chose de différent et totalement nouveau, sans qu’on ressente la tension familiale.

Le petit déjeuner terminé je remonte dans ma chambre et pour passer le temps j’allume mon ordi pour jouer un peu.
Je dois attendre qu’Antoine revienne chez lui avant de le rejoindre. Car ce matin il a rendez-vous à l’hôpital pour se faire retirer son plâtre. Et évidemment cela va prendre un certain temps… Mais la récompense c’est qu’enfin il sera débarrassé de cette gêne qui l’empêchait de faire beaucoup de choses.

Le temps est long, je m’ennuie, je ne fais que penser à cet appel que j’attends et qui me permettra de rejoindre mon chéri.
Tout arrive ! Il m’appelle enfin pour me demander de le rejoindre chez lui ; il est 14h30. Je me saisis de mon sac, prêt depuis longtemps, et je pars. Une chance Antoine n’habite qu’à quelques rues de chez moi. Il me reçoit avec un sourire radieux, il est enfin complétement autonome, exit ce plâtre qui nous a pourrit la vie ces dernières semaines !

Nous montons dans sa chambre et il me prend dans ses bras pour me serrer très fort et me dire à quel point il est content de me retrouver comme avant cet épisode douloureux de l’hôpital. Je ne le laisse pas finir sa phrase, je réponds à son étreinte en l’embrassant avec passion.

Mais il faut d’abord que je l’aide à préparer son sac pour les 5 jours à venir. Finalement il est très organisé et il a vite fait de repérer les vêtements dont il aura besoin et de les placer dans ce sac. Il me propose alors de sortir prendre l’air et me dit qu’ensuite il aimerait beaucoup qu’on passe un moment plus intime tous les deux. Je suis trop content qu’il puisse se déplacer normalement maintenant et je ne refuse pas sa proposition de marcher car j’ai compris qu’il en a besoin après en avoir été privé ces derniers temps. Je lui dis que ce serait sympa de retourner dans le quartier gay ou nous avions partagé un moment avec Sébastien et Hugo.

Une fois parvenu nous constatons qu’il est toujours très fréquenté et que les couples n’hésitent pas à se témoigner leur amour sans aucune gêne, et cela nous surprend quand même un peu qu’ils soient si nombreux. Je dirais qu’on est même un peu mal à l’aise… et pourtant quoi de plus naturel ? Et puis après tout pourquoi ne pas nous laisser aller nous aussi ? Je prends la main de mon chéri qui me regarde avec un plaisir évident et qui accepte sans hésitation. Puis peu à peu nous sentons plus à l’aise et il nous arrive de nous embrasser tendrement sans éprouver de malaise de le faire en public. Il y a même plusieurs couples qui nous disent que nous faisons un beau couple tous les deux. Nous sommes très étonnés de constater la gentillesse des personnes que nous croisons ici.

La température commence à se rafraîchir, nous choisissons de faire une pause dans un petit restaurant/bistrot repéré tout à l’heure. Il y a énormément de monde mais on parvient à nous trouver une petite table qui nous convient parfaitement. La serveuse prend notre commande et au bout d’un long moment notre café bien chaud est servi. Nous mettons à profit ce moment pour imaginer comment pourraient se passer ces jours au chalet.

-Antoine : Tu as autant hâte que moi d’être à demain ?

-Moi : Bien sûr ! Mais j’ai aussi un peu peur parce qu’on va se retrouver avec plusieurs jeunes dans un chalet isolé en pleine forêt, des gars et des filles ensembles et … sûrement de l’alcool. Peut-être que des choses peuvent se passer qui vont gâcher ces moments ?

-Antoine : Mais n’oublies pas qu’il y aura des adultes aussi, Sébastien, Hugo… Et il ne faut pas penser à ça… On va s’amuser …ça va être super sympa.

-Moi : et pour nous, tu penses qu’il serait mieux de nous faire discret ou pas besoin ?

-Antoine : je ne sais pas trop quoi te répondre. Mais plusieurs savent pour nous… et il y aura aussi un autre couple qui lui ne se cache pas. Alors peut-être qu’on va attendre de voir comment les autres réagissent devant le comportement de Seb et Hugo avant de nous montrer comme on est ? Mais en même temps tous les gens qui t’aiment et te protègent seront présents alors peut-être qu’il n’y a aucune raison d’avoir peur de montrer qu’on est en couple.

-Moi : c’est vrai, tu as raison. Tu es là pour me remettre les idées à la bonne place toi ! Sans toi j’aurais toujours peur… Je suis vraiment tombé sur le meilleur mec qui soit… merci mon chéri !

-Antoine : Je sais, c’est une chance que je sois là pour toi ! Et que tu sois là pour moi ! (sourire)

Quelques échanges encore et nous repartons pour une marche de retour d’environ trois quart d’heure.

Arrivés chez mon chéri nous nous dirigeons dans sa chambre et nous décidons de prendre notre douche ensemble. Nous retirons nos vêtements pour nous retrouver nus tous les deux. Une fois de plus je ne peux m’empêcher de contempler son corps qui m’excite comme au premier jour. Il n’a pas perdu trop de poids pendant ce temps où il a été immobilisé, il est toujours aussi beau ! La cabine de douche est plutôt exiguë et nos corps sont collés l’un contre l’autre , lui dans mon dos et ses mains qui s’activent sur mon ventre. Il commence le premier à me laver et je sens mon excitation monter lentement… Quand il me fait la toilette du sexe qui a déjà une belle érection il ne peut s’empêcher de faire des vas et viens qui me font un bien fou, je lui murmure des paroles d’encouragements mais en a-t-il besoin d’ailleurs ? Il prend un plaisir non dissimulé à me faire ça. Je lui demande de se placer face à moi pour que nous puissions nous branler mutuellement et je suis dans un tel état que je jouis beaucoup plus rapidement que j’aurai voulu. Mais je prends le temps de m’occuper de mon Antoine pour que lui aussi ressente ce que je viens de ressentir. Il arrive mieux à se maîtriser que moi mais il ne résiste pas beaucoup plus longtemps et mes mains recueillent sa semence qu’il lâche dans un râle de plaisir qu’il n’a pas contrôlé. Nous passons encore un moment à rester immobile collés l’un à l’autre avec seulement nos bouches très actives …

La douche a duré un peu plus que ce qui était prévu. Ses parents nous rappellent que le repas est prêt et qu’il faudrait les rejoindre maintenant. Ont-ils compris ce que nous venons de faire ? En tout cas ils restent très discrets au moment où nous nous installons autour de la table.

Le repas est l’occasion pour eux de nous poser quelques questions sur les activités qui sont prévues au cours de ces jours passés au chalet, mais ils n’apprennent pas grand chose de nous puisque c’est une surprise qui nous est réservée donc il faudra attendre le
retour pour leur faire un compte rendu détaillé.

Je reste chez mon chéri cette nuit et je partage son lit sans aller plus loin que m’endormir dans ses bras… Il faut être sage puisque demain nous nous levons tôt.



Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

Chapitre 24
***
La nuit fut bien trop courte. Il est 6 h et la radio nous réveille. Il faut dire qu’il reste encore quelques préparatifs à prévoir avant de partir. Pour moi tout est prêt depuis hier mais pour Antoine c’est autre chose. Hier on s’est acharné à essayer de retrouver certaines affaires sur lesquelles il n’arrivait pas à mettre la main et qui lui étaient indispensables. Puis on a renoncé en se disant que ce matin on continuerait nos recherches… et nous les avons finalement déniché ce qui nous permet d’être fin prêt pour partir à l’heure prévue.

Nous descendons dans la cuisine avec nos sacs et nous y saluons la mère d’Antoine qui nous attends avec une table bien garnie pour un petit déjeuner copieux. C’est vrai que je la trouve de plus en plus adorable sa mère, pleine d’attentions, de gentillesse… Enfin bon, comme la mienne quoi !

Je n’avais pas compris que c’est elle qui allait nous conduire au chalet. Où peut-être je n’ai pas été assez attentif aux problèmes de logistique quand ils ont été évoqués ? En tout cas je vais devoir appeler ma mère pour lui dire qu’elle n’aura pas à nous emmener sur le lieu de rencontre du groupe puisque nous partons directement d’ici. J’en profite pour lui souhaiter de bonnes fêtes de noël malgré tout en espérant qu’elle ne se sente pas trop seule sans ses chéris !!! Puis j’appelle mon frère pour lui préciser qu’il nous attende au point de rendez vous qu’on vient de m’indiquer pour retrouver les autres et permettre aux voitures de partir ensemble et de se suivre pendant les 2 h que va durer le trajet.

Nous voici maintenant sur le lieu du rendez-vous. Avec moi il y a Noémie et son amie, Sébastien et Hugo et quelques personnes que je ne connais pas encore, des amis de Noémie bien sûr qu’elle nous présentera très vite. Manque à l’appel … Mathieu !
Après les salutations et les présentations je pose la question à Noé de savoir si elle sait pourquoi Mathieu n’est pas arrivé. Elle me répond qu’il l’a contacté tout à l’heure en lui signalant qu’il viendra par ses propres moyens, directement au chalet puisqu’il connaît le chemin, et qu’il sera accompagné de la personne qu’il a invité.

Noé prend la parole pour donner quelques dernières infos sur le voyage et en précisant que tous devront suivre la voiture dans laquelle elle va monter et qui est conduite par son père.
Et les vacances commencent pour nous ! Le trajet est long, très long, il faut dire que nous sommes impatients de vivre ces quelques jours entre nous. Parce qu’en fait 2h de voiture c’est peu de chose normalement non ? Mais personnellement je vis assez mal ce trajet parce que je suis assis à l’arrière à côté de mon frère et de sa « blonde » qui ne le lâche pas une seconde et que mon amour est devant à côté de sa mère qui conduit. Alors bien sûr je suis frustré car je pourrais me serrer contre lui si nous n’étions pas séparés. Mais quand même ça ne nous empêche pas de nous parler.

Lorsque le paysage change enfin et que nous entrons dans une forêt je prends mon téléphone pour demander à Noé si nous sommes encore loin.

-Noé : Non, nous arrivons dans à peu près un quart d’heure, ne sois pas si impatient.

-Moi : Je m’ennuie un peu alors je trouve le trajet trop long

-Noé : Tu t’ennuies ? Ton chéri ne t’aide pas à passer le temps ?

-Moi : Tu es pas sérieuse là ?

-Noé : Oups ! désolé Nico je viens de réaliser que tu es séparé de ton chéri ! Mais tu as du spectacle à côté de toi j’imagine ?

-Moi : Voilà, tu as tout compris mais…

-Noé : mais… quoi ? Mais sans doute que tu ne peux trop parler sinon ils vont comprendre ! Allez va, un tout petit peu de patience encore et on y sera. Tu pourras te rattraper avec ton chéri… vous aurez une belle chambre, confortable, avec un lit super, vous pourrez passer des moments hyper sensuels… hmmmm tu t’y vois déjà pas vrai ?

-Moi : Tu perds rien pour attendre toi, tu vas voir…

-Noé : tu peux pas me répondre clairement pas vrai, sinon ils vont comprendre notre conversation ! Finalement je suis un peu sadique tu crois pas ?

-Moi : plus qu’un peu ! Tu verras plus tard ma vengeance !

Mon frère me demande de quoi nous avons parlé, il se dit intrigué de cet échange plutôt codé que je viens d’avoir avec Noé ; je lui réponds qu’il s’agissait d’un jeu entre nous et que de toute façon nous arrivons très bientôt maintenant.
Et enfin, nous atteignons ce chalet tant attendu. Nous déchargeons les bagages et chacun s’active pour aller plus vite. La mère d’Antoine est rassurée de voir qu’il y a deux adultes avec nous et en plus d’apprendre que Sébastien est un surveillant du lycée finit de la tranquilliser.

Noémie nous fait faire le tour du chalet et nous indique nos chambres respectives. En montrant la chambre qu’elle nous destine à Antoine et moi elle me regarde discrètement en me jetant un coup d’œil très coquin pour me rappeler ce qu’elle m’a dit tout à l’heure en voiture. Et effectivement le lit est grand et parait très confortable ! Olivier et sa copine auront une grande chambre aussi mais… avec deux lits séparés ! Noé s’excuse mais Oli lui répond que ce sera vite résolu en rapprochant les deux lits. Sébastien et Hugo ont également deux lits simples… Noé dormira avec son ami et les 2 autres personnes occuperont le divan. Enfin elle garde la dernière chambre pour Mathieu et la personne qui l’accompagne. Quant à la chambre de ses parents elle restera innoccupée.

Puis nous prenons le temps d’organiser un peu la cuisine en y rangeant les provisions que nous avons apportées , puis les chauffeurs nous laissent non sans avoir donnés les dernières consignes : surtout attention, pas de conneries !
Et après leur départ Sébastien retourne à sa voiture pour aller cherchez quelque chose qu’il ne nous précise pas… jusqu’au moment où nous le voyons revenir avec une caisse de bière (48 bouteilles !), quelques bouteilles d’alcool, du vin et … une bouteille de champagne qu’il débouche aussitôt.

-Sébastien : Je sais que vous n’avez pas tous l’âge de boire de l’alcool mais je vais vous autoriser à le faire à une condition, vous me promettez de boire modérément et de ne rien faire que vous pourriez regretter ensuite. J’ai amené ça pour vous faire plaisir et je veux que sachiez vous tenir.

-moi : fais nous confiance Sébastien, on va faire attention.

Tous sont d’accord avec moi. Puis Noémie ajoute que son père l’a autorisée à prendre quelques bouteilles dans son bar personnel ! Donc nous avons une petite provision pour passer de bons moments entre nous. Mais j’insiste sur le fait que chacun doit rester raisonnable, ok ?

Et une fois les coupes remplies nous nous délectons de cette merveilleuse boisson, du champagne !
Longtemps après, Noémie reçoit enfin un appel de Mathieu qui lui annonce son arrivée dans très peu de temps. Pendant que, nous, nous entamons déjà la provision de bière !

Toc toc toc…

Noé va ouvrir la porte. Mathieu apparaît avec une personne derrière lui que nous ne voyons pas très bien parce qu’il est penché en avant pour attraper les bagages qu’il avait déposés en attendant. Ils entrent tous les deux et, là, nous découvrons enfin son visage. Mathieu prend la parole pour le présenter…




Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 25
***
Toc toc toc…
Noé va ouvrir la porte. Mathieu apparaît avec une personne derrière lui que nous ne voyons pas très bien parce qu’il est penché en avant pour attraper les bagages qu’il avait déposés en attendant. Ils entrent tous les deux et, là, nous découvrons enfin son visage. Mathieu prend la parole pour le présenter…

…Mais il n’a pas besoin de le présenter, du moins pour ceux qui l’ont déjà vu. Eh oui son invité surprise c’est bel et bien Marc-Antoine, celui qui a essayé de me violer il y a quelques temps de ça…

Immédiatement Antoine et Olivier se lèvent et se jettent sur lui, tout le monde ne comprend pas vraiment ce qui se passe, même moi je suis sous le choc, je n’arrive pas à bouger ! Je pensais ne plus jamais le voir et là, aujourd’hui il se trouve parmi nous sans que personne ne l’attende.

Sébastien intervient rapidement pour arrêter ces réactions violentes.

-Séb : Stop ! Putain qu’est-ce qu’il vous a fait pour mériter une telle violence ?

-Oli : Pourquoi arrêter quand j’ai enfin l’occasion de le faire souffrir?

-Mathieu : Oli, pourquoi tu fais ça, tu viens de le rencontrer et il ne t’a rien fait de méchant ! Et tu le frappes dès qu’il entre dans la pièce. Ca va pas dans ta tête ?

-Oli : Ta gueule toi ! Tu sais pas ce qu’il a fait et tout ça c’est de ta faute puisque tu l’as amené ici. Alors ne prends surtout pas sa défense, il mérite même pas d’avoir des amis ce gars…

Quant à Antoine il se débat dans les bras de Hugo qui tente de le maitriser.

-Antoine : Lâche moi Hugo, je dois le frapper pour tout ce qu’il a fait à Nicolas, mais putain lâche moi !!!

Le fait d’avoir entendu mon nom me fait revenir à moi… je dois prendre mon courage à deux mains pour dire quelque chose parce qu’il faut calmer l’ambiance avant que ça dégénère et que nos vacances soient ruinées.

-Moi : Tout le monde calmez vous et laissez moi parler…

Immédiatement tout le monde se tourne vers moi pour m’écouter.

-Moi : Bon maintenant que j’ai l’attention de tout le monde je vais vous dire quelque chose… Pour ceux qui connaissent mon histoire avec lui je comprends votre réaction de vouloir le frapper… Même moi, en ce moment j’ai juste l’envie de lui exploser la tête… mais ça changera quoi sinon de gâcher nos vacances et de ruiner l’ambiance. On est ici pour du fun non ? Bien sûr je sais que ça va être compliqué maintenant avec cette personne dans les parages mais on n’a pas d’autre solution que de faire avec. Pour ceux qui ignorent ce qui s’est passé je n’en dirai rien parce que ce sont pas vos affaires et surtout je ne veux pas me replonger dans ces souvenirs atroces… alors merci de ne rien demander. Mais je voudrais qu’on puisse passer de bons moments puisqu’on est supposer faire la fête tous ensemble.

Et je me dirige vers Antoine, Oli et sa blonde pour leur dire de me suivre, je veux qu’ils m’accompagnent dans ma chambre, j’ai besoin de rester un peu seul avec eux, eux qui connaissent mon histoire. Et une fois arrivé je m’écroule sur mon lit tellement je suis bouleversé par ce que je viens de voir. Revoir celui qui a eu un tel comportement avec moi devant moi, aujourd’hui !

Antoine se rapproche de moi et vient se coller contre moi pour me réconforter et il me parle tout doucement pour me demander si ça va aller .

-Moi : est-ce que tu penses que ça peut vraiment aller après avoir vu ce malade se pointer ici comme si de rien n’était ?

-Antoine : mais après avoir vu ta réaction et entendu ce que tu as dis je pensais que tu allais mieux que je l’aurais imaginé.

-Moi : t’es fou ? Si je me retenais pas en ce moment je retournerais dans le salon pour aller le cogner parce que je crois que ça me soulagerait… Mais ce serait le meilleur moyen de gâcher définitivement ces vacances. Et je veux pas que tout le monde en subisse les conséquences à cause de moi.

-Oli : Oui mais il a quand même essayé de te violer je te rappelle… c’est pas rien !

-Emma : Quoi, le gars qui est arrivé avec votre ami Mathieu a vraiment voulu violer Nicolas ?

-Antoine : oui, tu as bien compris !

-Emma : Attendez, je reviens tout de suite, je vais juste chercher quelque chose dans le salon.

-Oli : fais rien de con…

Emma est déjà sorti de la chambre et on l’entends marcher d’un pas décidé.

On l’entends crier depuis la chambre et elle jette un « tu mérites juste ça fils de p… » et le bruit d’une claque violent suit ses paroles. Puis elle revient peu après avec 4 bières qu’elle nous distribue en nous proposant de passer un petit moment tous les quatre, dans le calme.

-Oli : Je t’avais dit de ne rien faire de con…

-Emma : désolé mais je ne pouvais pas rester sans rien faire. Vous m’avez entendu ?

-Moi : C’était plutôt difficile de ne pas t’entendre, surtout que tu avais laissé la porte ouverte ! Mais merci quand même ça me fait du bien que tu prennes ma défense de cette façon…

-Emma : et je peux y retourner encore si ça peut te soulager.

-Moi : Non ca va, c’est suffisant !

Cette fille m’a redonné le goût d’être joyeux. Je me sens compris et aidé. Je prends la bière qu’elle m’a offerte et je la bois d’un coup. C’est à ce moment là que quelqu’un cogne à la porte.

Oli se dirige vers la porte pour l’ouvrir, c’est seulement Sébastien et Noémie…

Sébastien et Noémie entrent dans la chambre et c’est Sébastien qui, sans surprise, pose la question : « Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer ce qui vient de se passer depuis que l’ami de Mathieu est arrivé ? »

-moi : Je pense que je t’en ai parlé mais je ne m’en souviens plus trop. Je vais te le dire ou te le redire parce que je te connais un peu plus que tous ceux qui sont dans le chalet, à part ceux qui sont dans cette chambre bien sûr !

-Séb : Oui si tu pouvais me rappeler ce que tu n’es pas certain de m’avoir déjà dit…

-moi : Il y a quelques temps, quand ça n’allait pas bien avec ma famille et qu’Antoine était à l’hôpital je suis allé vivre chez quelqu’un qui me proposait de me dépanner… et cette personne a tenté de me violer.

-Seb : Ah, je me souviens mieux maintenant, tu m’as parlé de ce que tu as vécu un soir… Mais ne me dis pas que c’est … ce gars ?

-moi : Tu as tout compris, c’est bien Marc-Antoine qui s’est comporté comme ça, oui !

-Noémie : T’es sérieux là ?

-moi : Parce que tu crois que c’est quelque chose que je raconterai si ça n’était pas la réalité ? Bien sûr que j’ai vécu ce moment insupportable.

-Seb : T’aurais pu le dire plus tôt et je ne me serais pas interposé comme je l’ai fait. Je comprends maintenant la réaction d’Antoine et Oli .

-moi : Non tu as bien fait de les arrêter parce que je ne veux pas que cette histoire ruine nos vacances.

-Noémie : Mais tu crois que tu vas pouvoir passer du bon temps avec lui au milieu du groupe ?

-moi : Hee ! Non je ne pense pas vraiment… mais je crois que je dois faire le maximum pour que vous n’ayez pas à supporter une mauvaise ambiance.

-Séb : Au pire on peut faire la fête dans ta chambre pour que tu ne le voies pas le soir du réveillon ?

-moi : Non je vais pas faire un petit groupe avec mes amis proches qui vivrait en dehors des autres personnes. Je vous promets de faire le maximum pour ne pas gâcher ces moments. On attend ces vacances avec impatience depuis quelque temps déjà alors je tiens à ce qu’on en garde malgré tout un bon souvenir. Pour moi c’est le premier noël que je vais passer en dehors de chez mes parents alors j’ai envie qu’on s’éclate ensemble.

-Noémie : D’accord, mais si tu veux je peux lui dire de repartir demain parce que je ne veux pas non plus de lui ici, maintenant que je sais ce qui s’est passé.

-moi : Tu imagines la déception de Mathieu si on demande à son ami de repartir ?

-Noémie : Mais putain Nicolas c’est de toi dont il s’agit ! Si tu dois passer de sales vacances à cause de ce gars il faut pas hésiter à le virer !

-moi : Non laisse faire, et si je me sens trop mal je t’en parlerai et on verra quoi faire.

-Séb : Je t’admire Nicolas ! Tu es quelqu’un qui sait ce que c’est l’amitié et tu es prêt à te sacrifier pour qu’un ami ne soit pas frustré si celui avec qui il est venu est éjecté… J’espère qu’il comprendra quel effort tu fais et qu’il saura le reconnaître.

-Noémie : Ah mon Nicolas, je te reconnais bien là ! Tu es toujours aussi généreux et attentif au bien être de ceux qui t’entourent !

-moi : ok merci mais j’aimerai rester un peu seul avec Antoine maintenant.

Une fois que chacun est sorti, je ferme la porte et m’approche de mon chéri que je sens crispé depuis l’intrusion de ce « personnage » qu’on n’attendait pas.

-moi : Tu sais mon chéri je voudrais qu’on se fasse des calins maintenant parce que j’ai besoin de te sentir tout près de moi pour oublier un peu ce qui se passe depuis tout à l’heure.

-Antoine : Alors toi ! Après ce qui vient de se passer ? Mais ceci dit elle me plait beaucoup ton idée…

-moi : Peut être que c’est surprenant mais je crois que ça va vraiment m’aider à me vider le cerveau de ces choses négatives qu’on vient de vivre.

Et je ne lui donne pas le temps de me répondre, je le positionne sur le dos et je me place à califourchon sur lui. Je commence par quelque vas et viens avec mon bassin tout en lui massant le ventre comme je sais si bien le faire, comme il me le répète à chaque fois ! Dès que je sens son sexe en érection, et ça se produit très vite vous pouvez me croire, je lui retire son pantalon tout en lui conservant son boxer. Je pose mon regard sur ce sexe bien raide qui est moulé par le tissus… Je le prends en main et le carresse avec douceur pour commencer mais très vite l’excitation me gagne aussi et je ne résiste pas à l’envie de retirer très vite cette barrière …

Son sexe libéré se détend instantanément et il déploie toute sa splendeur à mes yeux avides et toujours aussi émerveillés par ce spectacle. J’approche mon visage du sien pour l’embrasser avec passion et simultanément je m’empare de sa tige qui palpite sous mes mains… J’adore ces moments où son sexe me demande d’aller plus loin, de le faire vivre par des gestes précis que je maitrise de mieux en mieux.

Je laisse la bouche de mon chéri pour descendre et me permettre d’avaler avec fougue son organe qui a atteint son excitation maximum. Je l’avale tout entier, ce qui surprend mon amour, car je n’y parviens pas toujours du fait de sa taille ! Je lui fais des vas et viens de plus en plus rapides et je comprends qu’Antoine prend énormément de plaisir si j’en juge par ces petits cris qu’il ne parvient pas bien à maitriser. J’ai un peu peur que ces bruits ne traversent la cloison mais je me dis que le bruit ambiant couvrira et es rendra difficiles à percevoir… et de toute façon s’ils les entendent malgré tout ils comprendront qu’entre nous deux les liens sont forts et le plaisir qu’on se donne est le signe de notre volonté de passer du bon temps ensemble, ici !

Je continue avec mes coups de langue bien appuyés sur la totalité de sa tige, je change de rythme pour ralentir ou accélérer selon ses réactions jusqu’au moment où j’entends un « Nic je vais-je vais jo… hmmmm »

Il vient de lâcher 3 longs jets de sperme que j’avale complétement… Mon chéri exprime son plaisir total par des spasmes qui durent quelques secondes encore puis il vient m’embrasser pour partager un peu plus notre complicité. Il me propose ensuite de me tourner en me faisant comprendre son intention… Je luis demande de ne pas aller plus loin pour le moment, mais qu’au retour dans la chambre tout à l’heure, après le repas en commun, nous vivrons un autre moment de sensualité intense qu’il pourra diriger.

-Antoine : Tu es sûr de vouloir faire comme ça ?

-moi : oui je suis sûr. Mais là, maintenant, on ferait mieux de rejoindre les autres…Ils doivent nous attendre non ? Ils vont se demander ce qu’on fait si on n’y retourne pas rapidement…

-Antoine : D’après moi ils doivent bien s’en douter un peu tu crois pas ?

-moi : d’accord avec toi ! D’autant plus qu’ils ont peut être entendu les bruits qui venaient de la chambre vu ton peu de discrétion.

-Antoine : Au moins ils sauront qu’on s’aime tous les deux et que personne ne doit s’interposer entre nous.

Et nous nous rhabillons et prenons la direction de la salle principale où chacun est déjà occupé à jouer son rôle pour les moments qui vont suivre.


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 26
****

Nous retournons tous les deux dans le salon ou chacun était assis bien relax comme si rien ne s'était passé.
Je les regarde tous un par un, ils ont une bière à la main et ils discutent calmement les uns avec les autres… C’est beau de les voir. Mais très vite je me rends compte qu'il manque quelqu'un dans la maison, une personne que la plupart des personnes ici présentes ne voulaient pas voir ...

moi : Hé ! Tout le monde, il manque pas quelqu'un ?

Mathieu : Oui il manque ce con... Je l’ai mis dehors tout à l'heure et j'ai pas pu m’empêcher de le frapper, t'inquiète je l’ai pas manqué ! Je pense même que je lui ai cassé le nez. Mais bon c’est son problème il avait juste a pas faire ce qu'il a fait.

moi: Mais c’est dangereux , dehors il fait nuit, il neige fort. C'est un coin escarpé, sans lumière....

Mathieu : Criss… Nicolas ta gueule, reviens sur terre. Cette personne a voulu te violer et toi tu aurais voulu qu’il reste ici pour le fun ? Mais à quoi tu penses t’es con ou quoi.... En plus tu t’inquiètes pour lui je te comprends vraiment pas! Moi si je vois la personne qui a essayé de me violer devant moi je serais pas là à accepter qu’il reste avec moi. Ton beau petit discours que tu as fait tout à l’heure en disant qu'on est tous là pour avoir du fun etc tu le refais pas devant moi ok?... je suis découragé de voir ton attitude. T’aurais pu au moins réagir plus méchamment je sais pas moi, lui sauter dessus pour le frapper, l'insulter, le mettre dehors aussitôt que tu l’as vu. Ben non tu a accepté qu'il reste ici pour pouvoir avoir du « supposé » fun avec lui... Tu n’as pas pensé aux autres personnes qui savaient ce qu’il t’a fait? Ce n’est plus ton seul problème maintenant qu’on sait! Il y a ici tes amis, ton frère et même ton amoureux et tu crois qu’ils auraient pu accepter que le violeur de leur ami reste sous le même toit que la victime. Sérieux, après ce que je viens d’apprendre avant que tu revienne dans le salon je te dis que ta réaction me dégoutte au plus haut point....

Quand il finit enfin il se lève se rapproche de moi et me tend une bière.

Mathieu: Tiens ça va te faire du bien, viens te saouler avec nous après ce qui s’est passé ce soir tu le mérites bien, allez viens t’asseoir avec nous.

Ce que je fais avec Antoine

C’est sûr que ce que Mathieu vient de me dire ça me bouscule un peu mais je suis certain que maintenant je vais aller beaucoup mieux que tout à l'heure.

moi : Quelqu’un peut me dire ce qui est arrivé avant que j'arrive ?

Olivier : En gros Marc-Antoine commençait à faire son con (on voulait bien accepter ce que tu as dit) mais il s’est mis à dire des choses méchantes sur toi et Antoine. Noémie est intervenue en lui parlant du viol, elle l’a insulté et Mathieu a découvert cette histoire qu’il ne connaissait pas du tout alors il a prêté une oreille attentive et une fois qu'il a compris tout l'histoire il était trop tard pour l’arrêter. Tu dois te douter de la suite des événements. Nous nous sommes maintenant débarrassés d'une source de problème et c’est beaucoup bien comme ça.

Maintenant, ceci enfin réglé, je commence à discuter avec les 3 personnes que je connais un peu moins. L'amie de Noémie une gentille fille, charmante, intelligente (je la connais un peu mais pas plus que ça), il y a aussi deux autres personnes qui sont un peu plus à l’écart. Je commence à leur parler aussi et j’apprends qu'elles ne sont pas ici parce qu’elles le voulaient mais bien parce qu’elles ont été obligé de suivre Noémie, ce sont des membres de la famille de Noémie et elles ont l’air bien sympathiques.

La soirée devient quelque peu agitée, beaucoup d'alcool, de la musique à fond dans le chalet ce qui veut dire danser, etc, .. pour résumer je dirai que nous nous amusons bien .

A un moment je me retrouve seul sur le canapé alors que tous les autres sont en train de danser, jouer aux cartes. Je commence a sentir vraiment l’effet de l'alcool sur moi. Et puis soudain l'amie de Noémie vient s'asseoir à côté de moi et nous commençons à discuter.

moi : Yo... C’est quoi ton nom dé...jà… je sais pas si... on a été prés...enté (Ouf avec l'alcool c’est plutôt dur de parler)

?? : Quoi ?

moi : Ton nom ?

?? : Ha ok.. c’est Léa.

Nicolas : Ha beau… prénom.

Léa : Et toi

moi : Tu dois déjà le sa…voir mais c’est … Ni…colas..

Léa : Hee.. tu sais que t’es plutôt beau gosse.

moi : Hee.. Merci mais tu …sais que j'ai déjà …quelqu'un avec moi et je ne suis pas …vraiment intéressé… pas les filles... Mais toi aussi tu es … plutôt belle.

Léa : Ouais je sais déjà tout ça, Noe m'en a déjà parlé mais moi ça me dérange pas du tout tu sais.

moi : Hee... c’est quoi tu veux … au juste ?

Léa : Désolé ça doit être l'alcool qui me fait dire des choses comme ça...

moi : Ok ça doit… être ça. Bon moi je vais … aller voir Antoine… salut.

Je me lève tout en titubant un peu, je pense avoir trop bu ce soir je vais pas trop bien...

Je me rapproche d’Antoine et je lui dis que je pars me coucher et que je suis désolé pour ce que je lui avait promis ça ne sera pas encore ce soir mais bon il comprend.

Avant d'aller dans la chambre je passe rapidement aux toilettes parce que le mal de cœur m'avait pogné mais j'ai eu peur pour rien, rien ne s’est passé.

Une fois dans la chambre je me mets en boxer et je m'installe directement dans le lit je suis trop crevé ...
Un moment plus tard j’entends quelqu'un rentrer dans la chambre. Je ne fais aucun cas je me dis que c’est Antoine. Il se couche à côté de moi, s’approche et tout d’un coup je sens une main qui entre dans mon boxer et qui s'empare de mon sexe.
Je reste les yeux fermés pour apprécier le moment... Après quelque vas et viens dans mon boxer il décide de retirer mon sous-vêtement. Il fait maintenant des vas et viens beaucoup plus rapides, il rentre sous la couverture et Antoine place sa bouche sur mon gland et recommence à faire des vas et viens qui me font crisper de plaisir. Après quelques minutes de ces gestes répétés et précis j'éjacule plusieurs jets de sperme qui vont directement dans la bouche de mon chéri.

Il se couche à côté de moi et moi je me rendors malgré que je n'ai pas ouvert les yeux une seule fois pendant tout ce temps.

Le lendemain je me réveille et je me rends compte qu'il n’y a personne à mes côtés, Antoine est déjà réveillé ?


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 27
***

Il est 9h30, je me lève et je ne me sens pas très bien ce matin... la gueule de bois évidemment!

Antoine n'est pas à côté de moi, le lit est vide! Pourtant après ce plaisir qu'il m'a donné cette nuit il devrait être encore couché.

Je me dirige vers le salon d'où il me semble que j'entends du bruit. Effectivement j'y retrouve Noémie, Léa, Sébastien et Hugo qui sont en train de faire du ménage tout en bavardant...

-Moi: He! tout le monde, est ce que vous savez où se trouve Antoine?

-Noémie: si je me rappelle bien il doit dormir dans la chambre de Mathieu. Il se sentait pas bien hier, il a vomit plusieurs fois et comme tu dormais bien on a demandé à Mathieu de le surveiller cette nuit...

-Moi: heu... ça veut dire qu'il n'est pas entré du tout dans notre chambre depuis hier?

-Noémie: je pense pas non.

-Moi: et est-ce que vous auriez vu quelqu'un entrer dans ma chambre par hasard?

-Noemie: De ce que j'ai vu non, personne n'est entré dans ta chambre. Mais pourquoi cette question?

-Moi: pour rien, oublie ce que je viens de dire.

Maintenant tout tourne dans ma tête... Qui a bien pu rentrer dans ma chambre? Parce que je n'ai pas rêvé, quelqu'un est entré, j'en suis certain. En y réfléhissant bien Léa m'a dit des choses un peu bizarres hier soir avant que j'aille me coucher. Ca pourrait être elle? Je ne peux rien affirmer, je ne sais pas, mais je vais lui dire un mot tout à l'heure. Mais si c'est pas elle qui ça pourrait être ?

Quelqu'un me cogne sur l'épaule...

-Sébastien : Nicolas! ça fait un moment que je dis ton nom, réveille toi ...

-Moi: pardon! tu voulais quoi?

-Sebastien : suis-moi je vais te dire quelque chose...

Je ne sais pas ce qu'il me veut mais je le suis comme il me le demande,sans poser de question, et nous arrivons dans sa chambre.

-Sebastien: Je ne sais pas à quoi riment tes questions de tout à l'heure mais je constate que tu es vraiment dans la lune ce matin. Dis moi, il s'est passé quelque chose hier, ou dans la nuit ?

-Moi: je sais pas...

-Sébastien: Nicolas! tu m'as souvent répété que je suis ton confident ! Alors je suis sûr que tu as un souci depuis ce matin, dis moi tout et je t'aiderai si je le peux. Si je ne peux rien faire tu sais que je garderai le secret, comme je l'ai toujours fait!

-Moi: Oui, tu as bien senti que quelque chose me préoccupe. Hier avant de me coucher j'étais vraiment magané, donc une fois rendu dans mon lit je suis tombé comme une balle. Et puis je sais pas combien de temps après, une heure peut-être,quelqu'un est entré dans ma chambre, j'ai à peine ouvert les yeux mais il faisait nuit donc je n'ai pas vu qui c'était mais je pensais que c'était mon amour tout simplement. Je ne vais tout te raconter dans le détail mais... en gros il m'a sucé pendant un long moment et il m'a donné du plaisir dans mon demi sommeil. Et ce matin, quand je me suis réveillé Antoine n'était pas dans le lit. Alors j'ai posé la question de savoir si quelqu'un l'avait vu et on m'a répondu qu'il avait passé la nuit dans la chambre de Mathieu. Alors là je me demande qui est venu abuser de moi cette nuit?

-Sebastien : Ha... Nicola! avec toi on ne s'ennuie vraiment jamais! ah ah ah...

-Moi: mais pourquoi tu rigoles ? Je trouve pas ça drôle du tout... Quelqu'un m'a sucé cette nuit et c'est pas mon Antoine, j'en reviens pas qu'on m'ai fait ça sans mon consentement...

-Sébastien: Non sérieux pour commencer tu devrais en parler à Antoine et puis ensuite est-ce que tu n'as pas une petite idée de qui aurait pu faire ça ? Il se serait passé quelque chose avant que tu te couches ? Je ne sais pas, réfléchis et essaye de penser à ce qui a précédé ton départ de la pièce où on se trouvait...

-Moi: Bien sûr pour Antoine je vais lui en parler et pour ce que tu dis par rapport à hier soir je me rappelle que Léa, l'amie de Noémie, m'a posé de drôles de questions, elle me chauffait un peu j'ai eu l'impression. Je peux me tromper mais finalement c'est la seule que je vois faire ça...

-Sébastien: d'accord, je vais t'aider un peu. Je vais faire ma petite enquête de mon côté.

-Moi: Cher Watson si tu trouves quelques indices dis le moi très vite...

-Sébastien: Ok Sherlok!

Et nous partons à rire pour cette palisanterie simplissime... Je retrouve le sourire malgré le fait que j'aie le sentiment d'avoir été littéralement violé pendant mon demi sommeil. Même si j'ai beaucoup apprécié qu'on s'occuppe de mon sexe comme ça a été fait... J'ai joui sous ces caresses ... comme avec mon chéri. Mais ce n'était pas mon chéri et ça, ça me rend dingue.

En attendant d'en savoir plus je me rends dans le salon pour aider au ménage et du coin de l'oeil je surveille Léa pour voir son comportement. Mais elle semble agir très normalement. Elle me fait parler sans aucune gêne particulière, elle me sourit comme à son habitude. Si c'était elle, serait-il possible qu'elle soit aussi naturelle avec moi?

Je reste avec eux pour préparer ensuite le repas avant que les autres se réveillent. Cette occupation me vide un peu la tête de cette question qui m'obsède : qui a pu me faire ça?

Enfin Antoine, Mathieu, Oli, Emma, la cousine de Noémie nous rejoignent les uns après les autres. Il manque encore quelqu'un...

-Moi: Il est où ton frère ?

-Cousine: Il m'a dit qu'il ne va pas très bien aujourd'hui et il veut rester couché pour l'instant.

-Noémie: mais j'avais prévu des activités pour tout le monde moi, aujourd'hui!

-cousine: je sais mais... il ne veut pas vraiment sortir du lit...

-Moi: c'est pas si grâve... On va manger maintenant et on ira le voir après le repas.

-Noémie: d'accord, on va faire comme ça.

Nous sommes 10 autour de la table à prendre ce repas très correct. Nous parlons de tout et de rien. C'est le fun d'être tous ensemble réunis ici. Mais je n'oublie pas que je dois retrouver le responsable de ce qui m'est arrivé....



Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 28
*****
Une fois terminé, Noémie et sa cousine vont parler à celui qui est resté dans la chambre pour lui demander s’il veut participer au programme de l’après-midi. Et nous, pendant ce temps, nous continuons de discuter autour de la table…

Les deux filles reviennent et elles paraissent un peu fâchées. Sans doute les nouvelles ne sont pas très bonnes.

-Noémie : Bon alors voilà, « Monsieur » ne veut pas sortir de sa chambre ! Je ne sais pas ce qu’il a mais il ne veut pas participer à ce que j’avais prévu pour nous. Mais en tout cas ça ne va rien changer pour nous.

-Antoine : Ok. Et tu as prévu quoi alors ?

-Noémie : une randonnée en raquettes sur le sentier qui commence derrière le chalet. Vous allez admirer un paysage vraiment classe !

-moi : Heu… Noé, il faudrait pas que quelqu’un reste ici avec ton cousin s’il ne se sent pas bien ?

-Noémie : oui, c’est pour ça que sa sœur va rester avec lui.

-cousine : Pourquoi moi ? C’est pas mon problème s’il est trop fragile pour nous accompagner ; moi je veux faire cette ballade avec vous !

Je me dirige alors vers Antoine pour lui parler en parler.

-Antoine : Je sais déjà ce que tu vas me demander

-moi : Ah ? et c’est quoi alors ?

-Antoine : tu veux rester ici pour prendre soin de ce garçon…

-moi : Ha ! Je le crois pas, tu as deviné ?

-Antoine : Pas difficile je commence à te connaître. Mais pourquoi c’est toujours toi qui doit te sacrifier ? En plus tu le connais même pas ce mec…

-moi : mais non, je me sacrifie pas ! Je l’ai déjà fait des dizaines de fois ce sentier ! Et oui je confirme qu’il permet de voir des paysages sublimes. Bien sûr j’aurais aimé être avec toi mais… je dois avoir une petite discussion en privé avec lui et ce sera le moment idéal !

-Antoine : Pourquoi ? Tu me cacherais pas quelque chose toi ?

-moi : Peut-être… en tout cas j’aurais voulu avoir cette discussion aujourd’hui et pourquoi pas dès maintenant puisque j’ai une opportunité.

-Antoine : He tu me fais peur là… Dis moi, qu’est-ce que tu me caches stp ?

-moi : Ok je vais te le dire. Hier j’étais vraiment saoul quand je suis allé me coucher et je suis tombé comme une balle sur le lit ! Une heure après que je me sois endormi quelqu’un est entré dans la chambre. J’étais persuadé que c’était toi, donc je suis resté dans un demi sommeil… Ce quelqu’un a commencé à me masturber, et puis il m’a sucé, et pour finir il s’est endormi à côté de moi. Mais ce matin quand je me suis réveillé, plus personne, envolé… Quand j’ai posé des questions à Noémie ce matin elle m’a répondu que tu avais dormi dans la chambre de Mathieu. Donc…

-Antoine : Mais putain comment tu as pu te laisser faire sans réagir ? Et pourquoi tu penses que c’est lui ?

-moi : je te répète que j’étais bourré et il faisait noir dans la chambre. Et puis je ne vois pas pourquoi j’aurais attendu quelqu’un d’autre que toi, nos chambres étaient attribuées et tous savaient que tu dormais avec moi… Au début je pensais que c’est Léa qui s’était introduite dans la chambre…

-Antoine : Quoi ?

-moi : bin oui, toute la soirée elle m’a chauffé, elle m’a parlé bizarrement, elle m’a pas lâché pendant un long moment…Mais maintenant j’ai des doutes parce que ce gars ne veut pas se montrer et que c’est pas normal… sauf s’il est réellement malade, m’ai j’y crois pas trop. Et finalement j’ai peut-être rêvé de ce moment dans la nuit…

-Antoine : On va en reparler ce soir et merci de m’avoir raconté tout ça. Par contre je vais rester avec toi maintenant.

-moi : non, manque pas cette randonnée. Comme je t’ai dit tu vas beaucoup aimer. Et je suis certain que ce sera plus facile de le faire parler si je suis seul. Et ce sera l’occasio npour toi de questionner un peu Léa pendant la ballade. Ah oui, Sébastien est au courant de ce que je viens de te dire.

-Antoine : mais pourquoi il le sait avant moi ?

-moi : mais tout simplement parce que ce matin, avant que tu te lèves, il s’est aperçu que quelque chose ne tournait pas rond chez moi et il a voulu savoir. Tu sais qu’il est un peu mon confident, en quelque sorte. Et j’en ai profité pour lui demander conseil…

-Antoine : Humm… je suis un peu jaloux quand même. Je suis ton amoureux et donc je passe avant lui.

-moi : Évidemment ça n’a rien à voir. Je t’aime toi !

-Antoine : Ok. Je vais les accompagner alors et fais attention à toi.
-moi : ne t’inquiète pas, ça va aller, je gère.

Nous rejoignons le groupe après cet échange.

-moi : J’ai une proposition à vous faire à tous ; voilà, je me propose de rester ici pour surveiller le cousin malade. Ca me dérange pas du tout… j’ai déjà fait cette ballade plusieurs fois donc je ne suis pas vraiment privé !

-cousine : merci, merci, merci Nicolas ! Je ne voulais pas rester ici, tu es super sympa !

-Noémie : tu es certain que ça ne te dérange pas trop ?

-moi : Certain oui ! Sinon j’aurais pas proposé !

Sébastien me lance un regard interrogateur comme pour montrer son incompréhension. Et puis peut-être me dire qu’il a compris le doute que j’ai sur ce garçon . Je lui fait un signe pour montrer que j’ai compris.
-Noémie : préparez-vous parce qu’on part dans une dizaine de minutes.

Tous se préparent avec une certaine euphorie… moi je les regarde et attends patiemment leur départ pour me livrer à ma petite enquête.

Oli me demande pourquoi je ne les accompagne pas. Je lui réponds que c’est une longue histoire et qu’il pourra en parler à Antoine pendant la promenade puisqu’il sait de quoi il s’agit.
Tout le monde se regroupe devant la porte, prêts à partir. Je m’approche de mon chéri et je lui fais un bisou qui en surprend quelques uns car pas habitués à voir nos effusions en public. Mais après tout je me dis qu’on est entre amis alors pas de gêne ou de réticence.

Ils partent enfin et moi… je sais ce qu’il me reste à faire…


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 29
***

ANTOINE :

J’aurais bien aimé que Nicolas soit avec nous pour cette petite randonnée mais bon… il avait quelque chose à régler au chalet et je pense qu’il fallait qu’il le fasse rapidement.
Je ne peux m’empêcher de penser qu’on aurait pu régler cela tous les deux mais voilà, il veut toujours faire les choses tout seul…

Je n’arrive pas à profiter de tout ce que cette ballade nous offre. De spectacle magnifique de la nature sous la neige ! Je suis perdu dans mes pensées et je ne peux pas m’en détacher. Petit à petit je me laisse distancer par le groupe, sans m’en rendre compte !
Finalement ce groupe est particulier : ce sont presque tous des amis de Nicolas, oui je les connais maintenant c’est vrai, mais c’est la première fois que je me retrouve seul avec eux.

Tout d’un coup je reçois une boule de neige qui vient frapper mon bras ce qui me sort de mes pensées brutalement.

-Sebastien : qu’est-ce que tu fais tout seul derrière ? Viens nous rejoindre.

-Olivier : Allez viens, tu vas voir on ne s’ennuie pas devant.

Et à ce moment là tous se retournent et font une pause pour m’attendre. Ils sont quand même sympas avec moi. Je les rejoins donc très vite et une bagarre de boules de neige commence… Oli me pousse et je tombe dans la neige, et tout en me relevant je prends une bonne poignée de neige pour en faire une boule que je lui lance …sur son visage ! Nous partons à rire et la bagarre continue pendant un bon moment. Au moins j’arrive à oublier un peu mes soucis et la pensée de mon chéri m’obsède un peu moins. Finalement on ressemble vraiment à des gamins qui se lâchent complètement dans la neige… Même Sébastien et Hugo s’y mettent, c’est très fun !

NICOLAS :

Je me retrouve seul dans le chalet avec seulement le coupable (peut-être) de ce qui s’est passé cette nuit dans ma chambre…
Je ne sais pas trop comment je vais aborder le sujet… Sans doute que je vais improviser un peu comme en primaire quand ça m’arrivait de ne rien préparer et je m’en sortais très bien… on va voir si je n’ai pas perdu mon talent !

Je fais d’abord un tour dans la cuisine ; puisqu’il a dit qu’il est malade je vais prendre deux bouteilles d’eau, une pour chacun. Ce sera un peu plus facile d’entamer le dialogue si je lui apporte quelque chose. Puis j’arrive devant la porte de sa chambre, je prends alors une profonde inspiration et je frappe.

- ?? (cousin) C’est qui ?

-moi : c’est Nicolas, je viens voir si tu vas bien et si je peux entrer ?

- ??(cousin) : Oui c’est bon, entre.

J’ouvre la porte de sa chambre et je le vois sur son lit, bien installé, torse nu avec seulement le bas d’un pyjama, en train de jouer sur son portable. Il ne parait pas bien malade mais bon …Aussitôt ce qui me frappe c’est sa jeunesse, plus jeune que moi c’est sûr. Et il n’est pas déstabilisé par mon intrusion…

-moi : je vois que tu vas plutôt pas mal ?

- ??(cousin) : Oui, je vais un peu mieux. Mais pourquoi tu n’es pas parti avec les autres toi ? Ils ont prévu une ballade plutôt sympa d’après ce que j’ai compris.

-moi : je me suis sacrifié pour prendre soin de toi et aussi parce que ta sœur ne voulait pas rester ici. Puisque tu es malade on ne pouvait pas te laisser seul au cas où tu aies besoin de quelque chose.Et puis, tiens voilà je t’ai apporté une bouteille d’eau. Ca te dit de faire un peu plus connaissance ?

- ?? (cousin) : merci pour la bouteille, bah oui pourquoi pas ? Et puis viens t’asseoir.

Je m’assois sur le lit à côté du sien, sûrement le lit de sa sœur.

-moi : pour commencer tu pourrais me dire ton nom puisque je ne le connais pas encore.

- ??(cousin) : euh oui… Je m’appelle Maxime, mais tu peux m’appeler Max, c’est comme tu veux.

-moi : moi c’est Nicolas mais tu le sais déjà non ?. Tu dois aussi savoir que je connais ta cousine depuis très longtemps et que c’est ma meilleure amie.

-Max : Oui ça je le savais et moi je suis le cousin de Noémie…

Il me fait un sourire et il se met même à rire. Je ne comprends pas tout mais je laisse tomber.

-moi : tu es un petit comique dis donc ! Sinon tu sais autre chose sur moi ?

-Max : heu… je ne pense pas.

Je pense pourtant qu’il en sait un peu plus sur moi comme par exemple que je suis gay mais il joue un petit jeu pour ne pas se dévoiler.

-moi : est-ce que tu sais pour mon orientation sexuelle ?

-Max : Ha oui, c’est de ça que tu voulais parler ? Noémie m’en avait parlé et depuis qu’on est ici on peut pas l’ignorer vu que tu t’en cache pas.

-moi : et puis pour moi et Antoine ?

-Max : ça va de paire alors oui je le sais.

-moi : et… ça te fait quoi que je sois gay ?

-Max : ça me fait absolument rien … je ne suis pas un de ces fous qui ne sont pas ouverts d’esprit au point d’être homophobes. Et en plus quand Noémie m’a parlé de votre chicane je l’ai aidée pour qu’elle accepte l’idée que tu sois gay, et ça a été difficile. Elle s’est beaucoup confié à moi et … Tu vois bien que ça ne me dérange vraiment pas.

-moi : Ha… ben ça fait plaisir d’entendre que tu l’as aidée pour que ma relation avec elle redevienne comme avant.

-Max : Je pense que Noémie t’aime un peu plus que comme un ami et c’est pour ça qu’elle a eu de la misère à accepter.

-moi : Sérieux ? je m’en doutais pas du tout !

-Max : je te crois pas, c’était tellement évident…

-moi : je ne sais pas si je devrais t’en parler mais… bon…il s’est passé quelque chose de bizarre hier dans la nuit.

-Max : avec Noémie ?

-moi : non non, je change de sujet, je veux te parler d’autre chose. Alors donc, hier soir, j’ai rejoins ma chambre avant les autres parce que j’avais sommeil et que je n’étais plus très en forme… à vrai dire j’étais même carrément saoul… Je me suis endormi mais à un moment quelqu’un est entré dans la chambre mais comme je pensais que c’était Antoine je n’ai pas cherché à en savoir plus, je me suis donc pas complètement réveillé. Le problème c’est que j’ai su ce matin qu’il n’a pas dormi avec moi c puisqu’il est allé dans la chambre de Mathieu parce qu’il était malade et qu’il voulait me laisser dormir. Et… cette personne… comment dire ?... cette personne m’a fait quelque chose que j’aime pas trop sachant que c’est pas mon Antoine qui me l’a faite.

Tout en parlant je vois que le visage de Maxime change progressivement et se défait litéralement…

-Max : Heee…Pourquoi tu me parles de ça ?

-moi : eh bien je voudrais savoir si toi tu n’aurais pas vu quelqu’un rentrer dans ma chambre ou vu quelque chose qui t’aurait paru bizarre ?

-Max : He… J’ai rien vu non… je devais être déjà couché je pense.

-Moi : Non je ne pense pas. J’ai parlé à ta sœur et aux autres et ils m’ont dit que tu ne dormais pas encore mais ils m’ont affirmé qu’ils t’avaient perdu de vue au moins 1 heure… donc le temps que cette personne que je ne connais pas est resté avec moi.

-Max : He… oui c’est sans doute le moment où je suis parti me reposer un peu car j’allais pas trop bien en fin de soirée.

Je sens que c’est un gros mensonge et je le vois s’empêtrer dans cette histoire pas très plausible. ..

-moi : sérieux je ne peux pas te croire quand tu me dis ça. Tu veux bien qu’on se dise la vérité ? Je pense vraiment que c’est toi qui est entré dans ma chambre… avoue !

Et là son visage s’empourpre ce qui le trahit involontairement.

-moi : écoute je ne vais pas me fâcher, je ne vais pas être violent avec toi mais sois honnête et ayons une petite discussion.

-Nicolas : Désolé… je ne vais pas te mentir davantage… mais je t’assure que je ne sais pas ce qu’il m’a pris hier soir quand je t’ai vu rentrer dans ta chambre, magané par l’alcool… Je me suis dit que c’était ma chance de savoir peut-être ce qu’on ressent quand on suce quelqu’un. Je sais que c’est mal et maintenant j’en ai trop honte…

Et je vois quelques larmes apparaitre qu’il ne peut contenir. Je ne pense pas qu’elles soient forcées, pour m’apitoyer, mais je sens qu’il est vraiment très malheureux de s’être allé à ce geste qu’il pensait ne pas être découvert.

-moi : mais tu savais bien que j’étais en couple et ça ne t’as pas arrêté ? Et de toute façon on ne se comporte pas comme ça avec quelqu ‘un… faire ce que tu as fait n’es pas anodin, ça peut avoir des conséquences. Quand Antoine va apprendre que c’est toi il va être très fâché et tu vas devoir assumer la responsabilité de ton acte.

-Max : je peux que te répéter que je ne sais pas ce qu’il m’a pris… et j’ai réalisé très vite la gravité de mon geste et surtout j’espérais que tu ne t’en serais pas rendu compte. Oui je sais que ton ami va être très fâché et j’accepterai sa réaction et j’en assumerai les conséquences. Et toi tu vas me faire quoi ?

-moi : je te l’ai dis, je vais raconter tout ça à Antoine et la suite tu la sauras plus tard… Mais dis-moi tu es gay ?

-Max : Je sais pas trop où j’en suis de ma sexualité. Depuis quelques temps j’ai l’impression que je change. Avant il n’y avait que les filles qui m’intéressaient, je ressentais aucune autre attirance… Je ne pensais pas que je ressentirai le même effet un jour en cotoyant un gars…Quand je suis en cours de sport, dans le vestiaire, ça m’arrive que les autres me fassent de l’effet et j’en suis très gêné. Mais en même temps les filles m’intéressent toujours autant… Je ne comprends pas ce qu’il m’arrive…

-moi : et dans ce chalet il y a eu moi…

-Max : oui, il y a toi… et tu sais que tu es un garçon plutôt craquant. Je t’ai vite remarqué… Mais jamais j’aurais osé, jamais j’aurais trouvé le courage de t’aborder … c’est sous l’effet de l’alcool que tout a changé. Et aujourd’hui je m’en veux trop d’avoir abusé de toi alors que tu étais inconscient. Pardon, pardon, stp dis moi que tu me pardonnes…

-moi : si tu étais moins timide tu m’aurais dragué si je te comprends bien ? Bon tu sais ce que tu vis en ce moment, ces questions que tu te poses, je l’ai vécu aussi. Ca m’arrivait de sentir mon regard attiré par des mecs quand ils étaient beaux, mais en même temps les filles me plaisaient aussi.

-Max : mais comment c’est arrivé si tu aimais les filles ?

-moi : c’est arrivé brutalement, le premier jour d’école cette année. J’ai vu Antoine pour la première fois et je l’ai trouvé si beau et si différent des autres.Il venait de France et j’ai tout de suite adoré son petit accent. J’ai senti comme un déclic, j’ai senti que c’était LE garçon qui m’attirait et dont j’allais tomber amoureux. C’est venu comme ça, sans prévenir, et je regrette pas du tout. Par contre cela complique drôlement la vie quotidienne…

-Max : complique la vie ? comment ?

-moi : nous on a déjà vécu des gestes homophobes, une agression qui a fait partir Antoine à l’hôpital pour quelques jours. Et puis en ce qui me concerne, ma famille qui s’est complètement dessoudée depuis qu’ils savent pour moi ; mon père ne me considère plus comme son fils … ma mère, elle ne me juge pas et elle m’accompagne autant qu’elle peut dans mon choix d’assumer mon attirance. Et puis aussi on se fait insulter parfois un peu partout… tu sais, tout le monde n’accepte pas les gays, loin de là ! Il y a beaucoup d’homophobes et ça va durer encore longtemps !

-Max : Alors c’est pas simple d’accepter ce qu’on ressent si ensuite il y a de telles conséquences !

-moi : Non ce n’est pas simple mais quand on est deux et qu’on s’aime vraiment c’est moins difficile.

-Max : sérieux il y a pas mal de cons dans la vie.

Et nous voilà partis à parler pendant des heures sur ce sujet qui nous rapproche finalement. Max est un garçon sympathique et s’il n’avait pas fait ce que je lui reproche je serais bien devenu ami avec lui. Mais maintenant il risque d’y avoir entre nous un malaise difficile à écarter. D’autant que je ne sais pas comment Antoine va réagir en apprenant tout ce que je vais lui raconter.

Nous entendons enfin la porte s’ouvrir et aussitôt l’animation réapparait dans le chalet. Le calme est rompu et je rejoins le groupe avec un sentiment très curieux en moi… rassuré de connaitre mon « agresseur » nocturne mais inquiet de l’attitude que va avoir mon Antoine quand il saura …



Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 30 :


***
ANTOINE

Je rentre dans le chalet et je vois mon amour qui nous attend. Il est en compagnie de cette personne...
Je m'approche de Nicolas pour lui donner un doux baiser avant de retirer mes vêtements bien chauds pour les ranger dans le placard de l'entrée.

-Niocolas: Alors, est-ce que tu as aimé la ballade?

-moi: oui c'était bien mais j'aurais préféré que tu y participes avec nous.

-Nicolas: tu sais bien que j'avais quelque chose à régler mon chéri.

-moi: oui, bien sûr . Et alors, dis moi comment ça s'est passé ?

-Nicolas: attends, tu vas le savoir, il va tout te dire.

Je fais un signe à Maxime aui arrive pour prendre la parole à ma demande et commencer ses explications.

-Max: je voudrais te parler seul à seul s'il te plait.

-Moi: Ok, on va aller dans ma chambre pour être plus tranquille.

Et nous nous dirigeons vers la chambre pour ce moment de vérité...Une fois la porte refermée il attends, hésitant.

-moi: tu peux t'asseoir sur le lit.

Et Max s'exécute en silence.

-moi: Bon, tu voulais me parler de quoi? Malgré que je crois savoir le sujet que tu vas aborder...

-Max: Tu sais ce qui s'est passé pour Nicolas la nuit dernière?

-moi: évidemment, comment il aurait pu ne pas m'en parler ? c'est grâve ce qui s'est passé.

-Max: eh bien... je sais pas trop comment te le dire...

-moi: tout simplement, tu y vas directement et tu me dis toute la vérité.

-Max: Alors... je vais t'avouer quelque chose ... c'est moi qui ai fait ce qu'il t'a raconté...et je suis prêt à assumer les conséquences de mon acte...

Je me lève et dirige mon poing vers lui avec colère .

-moi: tu es sûr que tu vas accepter ma réaction violente?

-Max: Tu vas me frapper ? Si oui je le mérite alors vas-y.

Je prends mon élan et j'approche mon poing au plus près de son visage... Et je vois à ce moment là Maxime qui prend peur et essaye de se protéger la figure pour stopper les coups. Et il pousse des cris comme pour se donner du courage.

-Max: Non stp, ne fais pas ça, je regrette vraiment ce que j'ai fait et je te demande pardon.

Je ne vais pas jusqu'au bout de mon geste, je vois ses larmes et je pense que la peur a eu un grand effet sur lui et ça va sûrement suffire pour lui faire prendre pleinement conscience de ce qu'il a fait.

-Max: tu sais Antoine je ne sais pas ce qu'il m'a prit cette nuit, je suis vraiment désolé. Je comprends que tu sois aussi en colère contre moi mais s'il te plait ne me cogne pas, j'ai compris la gravité de mon acte.

-moi: pendant la randonnée j'ai eu le temps de méditer sur ce que j'allais te faire pour te punir mais je ne me suis jamais vu te frapper. Je vois que tu as l'air sincèrement désolé et que tu as compris que c'est quelque chose que tu ne dois jamais refaire sans le consentement de la personne, alors je suis prêt à t'excuser mais attention à ne jamais reproduire ce geste. C'est quelque chose d'inadmissible ce que tu as fait. Nisolas a dû te dire la même chose...

-Max: oui, j'ai eu une longue discussion avec lui cet après-midi pendant votre ballade. Et ça m'a soulagé de pouvoir tout lui avouer. J'étais très mal depuis hier soir et de parler avec lui ça m'a aidé. Je suis désolé du mal que je vous ai fait en me comportant comme ça... et puis vous faites un si beau couple tous les deux...

-moi: merci. Mais dis moi tu es gay ?

-Max: Je ne sais pas vraiment. On a ausi parlé de ça avec Nicolas. Son expérience avec toi m'aide à comprendre beaucoup de choses. Il m'a dit les problèmes que ça occasionne, il m'a ouvert les yeux sur ce que c'est le quotidien d'un couple homosexuel. Je pensais naîvement que tout était beau et simple mais en fait c'est faux...

-moi: Oui il a raison, c'est très difficile de s'affirmer gay dans notre société... Les gens ne sont pas tous compréhensifs... Certains sont très agressifs... oui il peut se passer beaucoup de choses négatives quand on vit son homosexualité devant les autres.

-max: Nicolas m'a parlé de tout ça, et de ce que vous avez vécus il y a pas longtemps.

-moi: bon je pense qu'on va en rester là, à moins que tu aies autre chose à me dire ?

-Max: non, c'est bon, on peut retourner avec les autres.

Nous quittons la chambre tous les deux et moi je vais rejoindre Nicolas que je retrouve enfin après ces heures passées sans lui.

MOI, NICOLAS

Je les vois arriver tous les deux calmement dans la pièce où nous sommes tous réunis.
Dès qu'Antoine se trouve proche de moi je lui pose la question de savoir comment s'est passé ce moment.

-Antoine: Il s'est excusé plusieurs fois et je le crois sincère quand il dit qu'il regrette vraiment ce qu'il a fait. Tu vois, je crois que s'il n'avait pas eu ce comportement avec toi j'aurais pu m'en faire un ami; il me parait gentil, sympa, mais voilà... il a trop mal agit avec toi et ça c'est impardonnable.

-moi: je vais te dire que moi aussi il m'a fait bonne impression. cette discussion que nous avons eue ensemble m'a permi de le comprendre un peu et j'ai bien vu qu'il est mal dans sa peau. Mais tu lui a fait quelque chose ?

-Antoine : qu'est ce que tu entends par là ?

-moi: je veux dire tu l'as cogné ? tu as été violent avec lui ?

-Antoine: si tu le regardes là, maintenant, est-ce que tu vois des traces de coups?

-moi: euh... non pas vraiment mais ça ne veut rien dire...

-Antoine: Alors pour te répondre directement, non, je n'ai pas eu une attitude violente... même si mon poing était très attiré par sa figure...

-moi: tu as réussi à te maitriser ? Alors j'applaudis.

-Antoine: Mais qu'est -ce que tu me fais là ? Tu pense que je suis réellement quelqu'un qui réagit brutalement quand on se comporte mal avec moi ou avec mon chéri? C'est l'image que tu as de moi, vraiment ?

-moi: non mon chéri. Mais je sais que dans ces circonstance le réflexe premier est de se venger plus qu'en parole, avec des gestes ...et des gestes pas toujours maitrisés.

-Antoine : Eh non tu vois! Et même si j'étais très prêt de le faire je me suis arrêté à temps. En fait quand je l'ai vu pleurer je me suis dit que ...

-moi: parce qu'il a pleuré devant toi ?

-Antoine: oui, il a pleuré et j'ai vraiment compris qu'il s'en voulait terriblement de s'être laissé aller à faire ce qu'il a fait. Il en a complètement pris conscience quand je lui ai dis ma façon de penser.

-moi: bon alors on en reste là ? on passe l'éponge et on ne revient plus sur le sujet ok?

-Antoine: On ne peut pas faire comme si rien ne s'était passé mais on va prendre nos distances avec lui je crois que c'est la meilleure chose à faire.

Et la soirée se passe à faire des jeux entre nous, à discuter, plaisanter, s'amuser calmement quoi! La ballade dans la forêt en a fatigué plusieurs et on sent que cette fatigue les appelle au lit ... Il est temps de prendre nos douches ...

-moi: Bon alors à tous, nous on va vous quitter pour une bonne nuit et on se revoie demain. Bonne nuit.

je me rends compte que certains ont un sourire entendu, ils se doutent que la nuit sera bonne pour nous parce qu'elle sera précédée de petits moments d'intimités et de calins ...

Arrivés dans la salle de bain, nous nous déshabillons Antoine et moi et entrons dans la cabine de douche qui est plutôt de belle taille pour une douche de chalet! Je ne peux m'empêcher de poser un regard prolongé sur mon amour et lui fait pareil... ce qui se passe ce soir est très étonnant, comme si j'étais encore plus excité que d'habitude à sa simple vue...De le voir nu devant moi me fait frissonner de plaisir, je ressens l'envie très forte de le prendre contre moi, de me placer dans son dos et de sentir le contact de mon sexe sur ses fesses.

-moi: mon amour tu dirais quoi si on faisait maintenant ce qu'on était supposé faire hier soir? Moi j'en ai vraiment le goût.

-Antoine : je sais pas de quoi tu parles .

-moi: t'es pas sérieux, rassures moi!

-Antoine: Évidemment non! Je blague, oui je veux moi aussi faire plein de choses ici, avec toi, contre toi...

Et il se tourne pour que nous nous trouvions face à face, nos sexes bien érigés collés l'un à l'autre et il s'empare de ma bouche pour un baiser long, très long, langoureux, très langoureux...

Il approche ses mains de mes fesses et il commence à les masser, les palper voluptueusement ce qui me transporte un peu plus...

-Antoine: Nico... je t'aime tu sais?

-moi: Moi aussi je t'aime et tu peux pas savoir à quel point!

Nous faisons couler l'eau et nous lavons mutuellement, en n'oubliant pas toutes ces zones érogènes qui provoquent tant de plaisir.
Puis nous finissons par nous essuyer et retournons dans la chambre une serviette autour de la taille.

Une fois la porte refermée nous laissons tomber nos serviettes et nous jetons sur le lit avec une impatience difficile à maîtriser. Antoine me plaque directement et se positionne sur mon corps qu'il veut sentir en contact total avec le sien...

Une nuit plutôt torride s'annonce et je me sens tellement bien...


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 31 :
****

Antoine me pousse sur le lit un peu brutalement et c'est le signe qu'il à une envie intense de moi ! Je me retrouve sur le dos avec mon chéri assis sur moi, il me soulève les deux bras dans les airs en les tenant fermement.

-Antoine : Tu vas voir mon amour, je vais te faire plaisir comme jamais!

Il tient mes bras avec une main et de l'autre me caresse partout sur mon corps ce qui me provoque dejà des frissons ...Il m'embrasse avec pasison, plus que jamais, et c'est déjà fabuleux ce que ça déclenche chez moi. Il lâche enfin mes bras et j'en profite pour l'attirer pour que nos corps soient en contact, un contact total, bien allongés l'un sur l'autre.
Je sens son pénis contre mon bas ventre et c'est quelque chose qui m'excite beaucoup.
Puis il entame une très lente descente de mon corps en faisant glisser ses doigts de façon très sensuelle sur mon visage, mes mamelons où il insiste plus longtemps, mon ventre sur lequel il décrit des cercles de plus en plus rapprochés, et enfin son visage se retrouve en contact avec mon sexe bien déjà fièrement dressé.Il s'attarde et me regarde avec ses yeux d'ange; il baisse ensuite la tête et fait disparaitre ma chose dans sa bouche, profondément, goûlument, avec une espèce de frénésie qui me procure un plaisir de plus en plus intense.

-moi: Hum!!! mon amour c'est trop bon, continue comme ça.

Il ne s'interromp pas et continue ce que je lui ai demandé, il alterne des mouvements lents puis rapides et tout s'enchaine pendant un long moment. Il lâche mon sexe pour s'acharner sur mes testicules qu'il malaxe avec ses doigt agiles, il les flatte avec sa langue bien experte puis il retourne sur mon pénis. Quand il sent que mon excitation est à son comble il s'arrête complètement.

-Antoine : Tu pensais que j'allais déjà te faire jouir ? Mais non , pas tout de suite petit coquin! J'en veux beaucoup plus

-Moi: j'étais tellement bien parti!

-Antoine: non laisse moi le temps de faire monter encore plus ton excitation pour tu puisses exploser plus tard.

Il s'allonge sur le dos , collé à moi, et nous voilà tous les deux avec nos sexes bien droits. Je prends le sien dans ma main et je commence à faire de lents mouvements tout en me positionnant pour le regarder dans les yeux... il me sourit, avance sa tête de la mienne et m'embrasse avec passion.

Il me demande de me tourner sur le ventre et je m'exécute aussitôt, décidé à me soumettre à tous ses désirs.Il s'assoit sur le bas de mon dos et entame alors un massage délicat de mon dos.Il accompagne très vite la promenade de ses mains de mouvements de ses fesses sur mes fesses ce qui permet à son membre bien vigoureux de bouger dans mon sillon et de me donner l'envie intense qu'il aille plus loin, maintenant.
Je me rends compte qu'il comprend mon besoin quand je sens ses mains oublier mon dos et s'interposer entre nous pour commencer à devenir très curieuses... Voilà, il joue avec mon petit trou qu'il a rendu accessible en m'écartant les fesses .

Mais ce mouvement dure un certain temps et je ne suis pas sûr de comprendre ce qu'il veut faire...et finalement je préfère qu'il me surprenne. Alors il se déplace un peu pour que son visage soit à la hauteur de ce qu'il a bien excité, mes fesses qu'il va découvrir avec sa langue maintenant. Le contact de cette langue très agile avec mon anus me donne un plaisir fou, il insiste pour dilater ma rondelle et pouvoir introduire sa langue le plus profond possible. Je me trémousse d'une façon que je ne peux contrôler tellement ce que je ressens est fort et irrésistible. Quand il juge qu'il peut aller plus loin il se lubrifie un doigt qu'il introduit en moi avec délicatesse mais je ressens une légère douleur car mon anus se crispe par réflexe .

Il me demande comme dans un murmure si tout va bien, je l'incite à commencer à bouger ce doigt qui a finalement trouvé son chemin, il fait quelques vas et viens qui l'encouragent ensuite à ajouter un deuxième doigt. Il attends quelques secondes pour que mon petit trou devienne accueillant et il entame alors de nouveau des vas et viens qui préparent le chemin pour une exploration différente...
Après plusieurs minutes, quand il estime que l'ouverture est assurée il se lève et va fouiller dans son sac pour y chercher un préservatif qu'il retire de son enveloppe avec lenteur mais efficacité...

-Antoine : tu es prêt mon amour ?

-Moi: je suis tout à toi cette nuit, je veux aller jusqu'au bout parce que je veux découvrir avec toi le plaisir absolu.

Alors il décide de me positionner de la façon qu'il appelle la leuvrette, mais ne connaissant pas encore tous ses "secrets" j'ignore le nom de cette position! Il place le préservatif sur son sexe magnifique et devant lequel je salive d'impatience, il dépose du lubrifiant qu'il étale soigneusement, il applique de la même façon ce gel sur ma rondelle avec un doigt qu'il enfonce et fait tourner pour que les choses se passent le mieux possible et enfin il approche son pénis de mon anus pour se livrer à ce geste que j'attends fébrilement tout en le redoutant aussi. Oui j'ai peur d'avoir mal, je sais que les premières fois il faut accepter de souffrir un peu pour qu'ensuite le plaisir apparaisse et se développe progressivement.

Il reste quelques secondes immobile, son gland plaqué sur mon anus, puis je sens une pression qui me fait comprendre qu'il commence à me pénétrer. Mon anus se crispe vraiment et très rapidement... Antoine s'en rend compte et me propose de stopper maintenant et de ne pas aller plus loin. Il me demande si j'ai mal et je lui réponds que j'ai vraiment mal mais que je ne veux pas qu'il arrête, je lui ai promis qu'on irait jusqu'au bout et aujourd'hui je veux tenir ma promesse. Je lui demande simplement d'entrer très lentement pour que je m'habitue à cette sensation qui se transformera assez vite en plaisir, comme je l'ai appris sur les sites que je fréquente.

Et j'arrive à me détendre peu à peu, il avance progressivement, par un mouvement continu mais très lent... son sexe est d'une taille qui dépasse la moyenne donc il prend le temps d'avancer sans précipitation pour que je sente enfin la totalité de son membre dans mon intimité. Quand je sens le contact de ses poils pubiens avec ma raie je comprends que j'ai atteins le summum de ce qu'un amoureux peut donner à son chéri! Il est en moi, je commence à ressentir une sensation inconnue qui me gagne. Il reste immobile, je sens qu'il est lui aussi dans une excitation intense mais il me propose d'en rester là pour une première fois si je le souhaite.

-Moi: Oh non! tu es enfin en moi et je ne veux pas arrêter ! on va jusqu'au bout... Je pense que tu peux continuer maintenant.

Il a compris que je veux découvrir la vraie jouissance avec lui, alors il entame de petits vas et viens ce qui a pour effet de faire sentir que le plaisir commence à prendre place et j'oublie le mal que j'ai ressenti au début.

Il accélère le rythme et je ne peux m'empêcher de lui exprimer ce plaisir qui commence à me submerger...
Pourtant subitement il se retire sans un mot et je suis déçu de voir mon plaisir s'interrompre aussi brutalement. Mais il me rassure très vite, tout n'est pas fini... Il me demande de lui faire confiance. Je dois m'exécuter quand il me demande de me positionner sur le dos et de poser mes jambes sur ses épaules ce qui nous permet de nous contempler et de mieux voir nos réactions respectives.
Il s'introduit une nouvelle fois en moi et maintenant la chose se fait avec une certaine facilité. Tout en bougeant par des mouvements identiques aux précédents il empoigne d'une main mon pénis qu'il masturbe avec vigueur. Je sens le plaisir qui est provoqué par des sensations venant de mon anus et de mon sexe, un double plaisir qui arrive à son comble et je ne peux pas m'empêcher de crier de bonheur.

Encouragé par mes cris les coups de bassin de mon chéri se font toujours plus puissants et... arrive le moment où je sens son pénis se contracter en moi pendant que le mien n'est pas en reste... Je jouis presque simultanément avec mon chéri, une jouissance jamais atteinte jusqu'à maintenant ...
Antoine se retire et s'allonge à côté de moi et nous restons sans voix pendant de longues secondes avant de nous regarder dans les yeux et d'y lire une satisfaction totale de ce que ce moment nous a permi de vivre.

-Moi: Merci Antoine pour ce que j'ai vécu grâce à toi... Je n'ai jamais ressenti ça!

-Antoine : merci à toi mon amour de t'offrir comme tu l'as fait.

-moi: j'espère qu'on a pas fait trop de bruit quand même parce que j'ai eu trop de mal à me contenir...

-Antoine : ah oui, je confirme que tu as été "sonore"... Mais aucune importance, on a fait l'amour et c'était tellement bon... les autres comprendront tu crois pas ?

-moi: Mon Antoine je t'aime comme un fou... tu es MON amour!

-Antoine : Moi aussi mon Chéri, je t'aime très fort.

Après une douche rapide nous retrouvons le lit où, collés l'un à l'autre, nous nous endormons avant de vivre une nouvelle journée qui va nous paraitre bien longue en attendant la prochaine nuit...


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 32:
****

Je suis le premier à me lever ce matin.
Nous sommes le 24 décembre donc ce soir c'est le réveillon.
Nous avons prévu de décorer le chalet pour cette soirée particulière.
Mais avant de quitter la chambre, je repense un peu à tout ce qui s'est passé hier, la discussion avec Max, la réaction finalement assez mesurée d'Antoine face à ce garçon qui s'est mal comporté avec moi, la superbe nuit que j'ai passée avec mon amoureux qui, d'ailleurs, est toujours en train de dormir pendant que je le contemple sans me lasser... Je le trouve tellement beau, magnifique même, quand il dort.

Je repense tout spécialement à la conversation avec Max... Il m'a dit quelque chose que j'ai laissé passer mais maintenant je me demande quoi faire et comment réagir. Noémie m'aime ! C'est vrai qu'on a toujours été très proches... plus jeunes on dormait dans le même lit, elle me racontait tous ses secrets et je faisais pareil... on vivait les mêmes délires, on était très complices finalement.

-Antoine: mon amour..

On se faisait vraiment confiance, mais pour moi elle a toujours été simplement ma meilleure amie, rien de plus... disons que je l'aimais bien sans aller plus loin dans mes sentiments.

-Antoine : NICOLAS!!!

-moi: oui, oui, je suis là.

-Antoine : ça fait deux fois que je t'appelle et tu ne répondais pas... tu pensais à quoi ?

-moi: eh bien je me remémorais la conversation d'hier avec Max...

-Antoine : et puis ? il s'est passé quelque chose que tu m'as pas racontée ?

-moi: Il m'a dit une chose que j'ai laissé passer hier mais aujourd'hui je me dis que c'est plutôt important, du moins pour moi.

-Antoine: Qu'est-ce qu'il t'a dit ?

-moi: euh...il m'a dit que Noémie était amoureuse de moi et que c'est pour ça qu'elle a réagit aussi mal quand je lui ai tout dit pour nous deux.

-Antoine: en y réfléchissant je pense que ça se tient... elle t'aime, elle apprend que toi tu aimes un garçon, elle a du mal à accepter, elle te rejette brutalement...

-moi: Ouais tu crois ?

-Antoine: Tu sais que tu m'as fait un peu peur tout à l'heure … j'ai cru que c'était grâve .

-moi: mais comment je vais réagir moi, maintenant que je sais ça ?

-Antoine: Reste naturel comme tu l'as fait jusqu'à maintenant. Et si tu veux tu pourrais lui parler à elle ou à son amie Léa. Peut-être que son amie en sait un peu plus et que ça pourra t'aider à réfléchir .

-moi: tu vois... j'aurai préféré ne pas le savoir ... mais je crois que tu as raison.

.........................

Ce matin nous ne savons pas encore précisément le programme de la journée, nous allons tous les deux dans la cuisine pour prendre notre petit déjeuner et ensuite direction le salon pour parler avec les autres. Enfin ...les autres ... il n'y a pour tout dire que Sébastien, Hugo et Maxime qui sont réveillés.
L'attitude de Sébastien nous étonne un peu... Il se rapproche de nous avec un petit sourire et je me demande de quoi il va nous parler avec son air un peu coquin... Il se colle contre Antoine et moi...

-Séb: Eh bien les amoureux vous avez passé une nuit mouvementée n'est ce pas ? Je me trompe pas ?

Je deviens rouge de honte... Je comprends mieux maintenant cette attitude et ce sourire... Ils nous a entendu !

-Séb: Vous êtes vraiment pas discrets, avec Hugo nous avons tout entendu.

-moi: Putain Antoine, je le savais, on aurait dû être plus discrets!

-Antoine : Je savais pas moi que le chalet est mal isolé !

-Max: De quoi vous parlez ? Moi aussi je veux savoir !

-Séb: Haha t'es trop jeune pour savoir .

et il a toujours ce sourire moqueur ...

-Max: j'ai juste un an de moins que Nicolas.

-Antoine: c'est un secret, tu es pas obligé de tout savoir.

-Max: D'accord mais vous êtes pas sympa avec moi.

Et il se lève et prend la direction de sa chambre, apparemment très fâché !

Maintenant tous sont levés, on se dit qu'on pourrait peut-être commencer les préparatifs pour cette soirée spéciale d'aujourd'hui.
Après discussion il est décidé que les filles s'occuperont de la décoration pendant que nous, les garçons nous préparerons le « festin » du repas de réveillon. Nous ne nous compliquons pas la vie, de toute façon ce sera un menu froid puisque nous n'avons pas tous les instruments utiles pour bien cuisiner..

On passe quand même un long moment dans la cuisine parce que nous rigolons ensemble, les garçons, et la musique nous accompagne dans nos délires...

A un moment je veux faire une pause et me rendre compte de ce que les filles ont bien pu faire.Je décide de me rendre dans le salon et là je suis bluffé! La pièce a complètement changé, il y a même un vrai sapin de noël ! Je me demande où elles ont bien pu se procurer ce sapin... Et vue sa taille elle se sont certainement fait aider. On ressent vraiment l'ambiance de noël, c'est super réussi.

Et il est temps maintenant de se préparer pour fêter dignement ce noël, s'habiller avec les vêtements qu'on a choisi exprès pour ce moment alors on se donne rendez-vous pour 20 heures...

Antoine et moi partons prendre notre douche ensemble pour aller plus vite... Une douche normale, simplement pour se laver et sans rien d'autre. Je rejoins ensuite la chambre avant lui pour commencer à m'habiller. J'ai porté des vêtements pour cette occasion, chemise rouge, pantalon noir, un beau chapeau noir (que je porte très rarement) et comme accessoire une belle montre Nixon que j'ai eu en cadeau de noêl de mes parents l'année dernière. Je me regarde dans le miroir et ... je me trouve trop sexy ! Pas seulement moi d'ailleurs parce que je vois dans le miroir Antoine derrière moi qui a l'eau à la bouche.

-Antoine: Tu es vraiment trop beau dans cette tenue mon chéri ! Si je me retenais pas je te sauterai dessus tout de suite!

-moi: Hahaa, non tu ferais pas ça ?

-Antoine : mais si, mais si, si je te le dis!

-moi: Ha bah merci beaucoup mon chéri mais retiens toi! Tu sais toi aussi tu es vraiment très beau comme tu es habillé.

-Antoine: Mais je suis encore en sous vêtements.

-moi: mais c'est ça t'es parfait même en sous vêtements! Si tu restais habillé comme ça !

-Antoine: Mais t'es con des fois tu sais ! Mais je t'aime quand même!

-moi: moi aussi je t'aime. Et puis si tu t'avisais de sortir dans cette tenue je t'arrêterai tout de suite ! Moi seul ai le droit de te voir en petite tenue !

Et c'est à son tour de mettre ses vêtements de fête, finalement assez traditionnels. Chemise blanche avec des manches longues, pantalon noir et surtout, la touche qui fait la différence, le chapeau noir, pratiquement comme le mien et ... ça lui va vraiment vraiment bien.
Il a quelque chose auquel j' ai pas pensé, le parfum, alors je vais mettre le même que le sien et le tour est joué!

La soirée va pouvoir commencer, les plus beaux gosses arrivent dans le salon...Les BG de la soirée c'est NOUS, aucun doute la dessus...

Nous nous retrouvons tous ensemble dans le salon. Plusieurs ont déjà une bière à la main. Finalement c’est nous qui sommes arrivés les derniers, même les filles nous ont devancés !

L’ambiance s’installe, la musique à fond, des éclats de rire, et
déjà une piste de danse s’est formée.
Par contre je ne vois pas de cadeaux !
En tous cas Antoine et moi nous sommes prévenus que cette année pas de cadeaux entre nous ; mais pourtant je me dis que jene vais pas laisser passer cette occasion de lui montrer mes sentiments. Même si je ne roule pas sur l’or je veux quand même lui offrir quelque chose qu’il aimera et qu’il gardera avec lui.

Je me retrouve assis à côté de Noémie, Antoine est également avec moi puis mon frère vient nous retrouver avec deux bières dans les mains.

-Oli : tenez, c’est pour vous

-moi : Merci Oli, c’est sympa de penser à nous.

Et puis commence entre nous une conversation de feu sur la façon dont Sébastien et Hugo se sont rencontrés et ensuite je parle de ma rencontre avec Antoine. Et nous en parlons longuement en faisant la comparaison et en donnant quelques détails qui montrent nos différences.

Je commence à me rendre compte que l’alcool coule à flot et que l’atmosphère commence à chauffer.

Puis notre conversation s’oriente sur Antoine à qui on pose la question de savoir ce qui s’est passé avant qu’il arrive au Canada. Quel beau noël pour lui… Il est sur le grill des questions et ça me gêne un peu pour lui. Même moi je ne sais pas tout de sa vie avant que nous nous connaissions ! Je sais plus ou moins qu’il a vécu une situation difficile avant notre rencontre et les choses se sont passées assez mal et même plutôt très mal.

-Noémie : Et toi, Antoine, Nicolas n’est pas ton premier mec si j’ai bien compris ? Tu voudrais pas nous parler de ton ancien mec ?

-moi : Voyons No c’est quoi ces questions ? En quoi ça te regarde ?

-Noemie : Ca peut être intéressant et je ne pense pas être la seule qui veut savoir.

-Maxime : Oui c’est vrai, moi aussi j’aimerais savoir.
Et plusieurs de ceux qui se sont rapprochés de nous au fur et à mesure de notre conversation, insistent pour qu’Antoine leur donne des infos.

-moi : Mais lâchez le quoi ! C’est pas des questions qui vous concernent, non ?

Et je m’approche de mon chéri pour bien lui montrer que je le soutien et qu’il n’a pas à céder à ces demandes s’il n’en a pas envie. Je me dis que ça ne concerne que nous deux après tout.

-Antoine : désolé mais je ne peux pas parler de ça, du moins pas maintenant et pas comme ça. Même mon amour ne connait pas encore toute l’histoire.

Il ne veut pas parler et il est clair sur ce sujet. Mais je vois son visage changer, comme si des souvenirs qu’on le force à retrouver lui reviennent avec force et font monter cette colère qu’il a encore en lui parfois en rapport avec ce sujet.

-Noémie : Voyons Antoine c’est sans doute le moment où tu pourrais le dire à tout le monde en même temps… Tu sais que nous sommes tes amis et ce n’est pas de la curiosité.

-moi : Il t’a dit qu’il ne veut pas en parler, tu as entendu oui ? Alors je crois qu’on pourrait changer de sujet.

-Noémie : Et toi tu ne trouves pas bizarre qu’il ne t’ai encore rien dit de son passé ?

-Antoine : Et toi Noémie il n’y a pas quelque chose que tu pourrais évoquer au sujet de Nicolas ?

-Noémie : De quoi tu veux parler ? Je ne comprends pas !
Je sens que tout ça peut vite dégénérer entre eux ce soir… Il faudrait que j’intervienne mais je ne sais pas comment m’y prendre.

-Antoine : La raison de votre petite chicane quand Nicolas t’a annoncé qu’il était en couple avec moi par exemple ? C’est bien une crise de jalousie que tu lui as faite ou je me trompe ? Tu crois pas que c’est l’occasion de lui dire la vérité ce soir ?

-Noémie : Tu me parles de quoi là ?

-Antoine : Je te parle des sentiments que tu as pour lui encore d’après ce que je comprends avec ces questions que tu me poses.

-Noémie : Mais putain qu’est ce que tu inventes là ? J’ai jamais aimé ce gars de ma vie !

-Antoine : C’est pas ce que Max m’a dit… D’après lui tu étais fâché après Nico pour cette raison et en plus il a été obligé de te consoler pendant plusieurs heures parce que tu avais trop de peine…

-Noémie : Ce petit con lance toujours des rumeurs nulles sur tout le monde, c’est connu ! Et d’ailleurs comment tu voudrais que j’aime Nicolas, nous avons été les meilleurs amis du monde pendant 7 ans… Je l’ai même toujours considéré comme le frère que je n’ai jamais eu…Il était mon confident à qui je racontais tout, mes états d’âmes, mes conflits avec ma famille… Il était toujours là pour moi et moi pour lui. Mais, oui, j’ai été fâché après lui quand il m’a confié qu’il était en couple… mais pas du tout parce qu’il sortait avec quelqu’un mais parce qu’il ne serait plus pour moi toute seule…C’est un peu bizarre, je suis d’accord, mais Nico était mon meilleur ami et je ne voulais pas le partager… du moins quand il m’a annoncé cette nouvelle de la rencontre avec toi. Mais maintenant je me suis fait à l’idée et je crois que j’ai compris que c’est normal qu’il vive une belle relation amoureuse. Et pourquoi tu crois que je vous ai invité tous les deux au chalet avec nous ? C’est pour faire connaissance avec toi, je voulais en savoir plus sur toi Antoine et je suis désolé si j’ai trop insisté.

Ouf ! finalement ça se termine mieux que ce que je craignais.

-Antoine : Tu sais No, je comprends mieux maintenant tes questions. Et je me dis que c’est trop ridicule de toujours avoir peur comme je le vis en ce moment. Tu m’as aidé par ce que tu viens de dire et j’ai envie de te raconter à toi, à Nicolas et à certains qui sont ici ce qui s’est passé. Mais pas à tous. J’aimerai qu’on s’isole à quelques uns dans la chambre pour que j’arrive enfin à vous confier ce passage de ma vie.

Antoine, No, Oli, Séb et moi le suivons dans notre chambre. Même si je connais les grandes lignes de ce passé douloureux je vais peut être apprendre les détails ce soir. Mais pourquoi il ne choisit pas l’intimité de nous deux et propose t-il aux autres de participer ?

Et installés dans la chambre il commence à raconter.

-« Tout a débuté l’année de mes 15 ans, au collège. J’ai rencontré un mec plutôt sympa et on est vite devenus amis et même amoureux. Il avait un an de plus que moi et ses goûts étaient un peu différents des miens mais on s’entendait bien. Il aimait bien surtout me prendre en photo en sous-vêtements. Moi je me disais qu’étant son mec je pouvais lui faire plaisir, je l’aimais vraiment et ça ne me gênait pas plus que ça. Régulièrement il me demandait de me déshabiller et de me laisser faire. Mais un jour je l’ai surpris en train de me tromper avec un autre mec et dans ma colère je l’ai cogné. Dès le jour suivant commençait mon calvaire… il y avait des photos de moi en sous-vêtements qui tapissaient les murs de l’école et tout le monde me reconnut et a commencé à se foutre de moi. Très vite ça a ruiné mon existence…Pendant plusieurs mois je me suis fais insulter, frapper, on rigolait de moi en me lançant des réflexions dégueulasses à la figure, etc… Mais le pire c’était de voir tous les jours le gars que j’aimais et qui m’avait trahi de cette façon . Le collège n’était pas grand et on se rencontrait continuellement…c’était une torture quotidienne.

Je pensais que je serai assez fort pour supporter et ne rien dire à mes parents mais à force de me voir changer petit à petit dans mon comportement, avec les vêtements parfois déchirés, les yeux rougis d’avoir pleuré, ils m’ont interrogé et j’ai craqué… Je leur ai révélé tout ce qui se passait à l’école… et tout ça parce que… j’étais gay ! Ils ont appris ce jour là que leur fils était différent et que sa situation devenait difficile … ils ont donc considéré que le mieux était de me changer d’établissement. Mais mon passé me suivait, les photos réapparaissaient parfois et je ne me sentais plus moi-même, toujours sur le qui-vive que quelqu’un apprenne mon homosexualité et que je sois catalogué et donc rejeté… J’ai été tenté par le suicide parce que je ne voyais pas d’autre issu. J’ai même écrit une lettre à mes parents que j’ai cachée dans un tiroir de mon bureau… jusqu’à ce que mes parents prennent un rendez-vous pour moi avec un psychologue… j’y suis allé plusieurs fois et c’est lui qui m’a beaucoup aidé à m’accepter, il a été super avec moi et j’ai vu s’éloigner petit à petit l’idée du suicide grâce à lui … Mais surtout, surtout… le plus génial pour moi c’est quand mon père, un soir, nous a apprit à ma mère et à moi qu’une promotion l’envoyait au Canada ! Et bien sûr sa famille le suivrait ! On partait s’installer tout ensemble, on changeait de vie, j’entrevoyais vraiment la fin de mon cauchemar… Et aujourd’hui je suis avec vous et je sais que c’est une nouvelle vie pour moi parce que vous me comprenez… »

J’ai les larmes aux yeux, mon chéri s’est confié à nous en toute confiance, je me dis que ce qu’il a vécut a été terrible mais que je suis là maintenant et je vais l’aider à construire quelque chose de beau avec lui.

Noémie est aussi en pleurs et elle serre Antoine dans ses bras pour lui montrer qu’elle l’accepte complètement et qu’il n’a pas à redouter quoique ce soit avec elle. Elle sera son amie désormais. Elle le remercie de son courage d’avoir parlé de ces moments si difficiles et qu’il est quelqu’un de magnifique avec qui elle sait qu’elle partagera une belle amitié maintenant. Elle lui explique qu’elle avait besoin de savoir pour être sûr que, moi, Nicolas, je sois pas qu’un amusement pour lui.

« même si j’ai été dur avec lui, c’est mon meilleur ami, tu sais, et je ne veux pas le voir souffrir parce que quelqu’un le tromperait et abuserait de sa gentillesse »… mais j’ai compris que tu es quelqu’un qui va lui donner du bonheur après tout ce que je viens d’entendre… »

-Antoine : merci No, je suis tellement touché par ce que tu viens de me dire !

Et il ne peut pas en dire plus parce que l’émotion le gagne et lui noue la gorge.

Chacun à son tour va le serrer dans ses bras et moi, je me permets d’en faire un peu plus… normal non ? Je suis son amoureux…

Alors je l’embrasse longuement pendant que chacun se retire de la chambre pour nous laisser un peu d’intimité.
Puis nous les rejoignons pour poursuivre ce réveillon en compagnie de tous ceux qui y participent… Et que la fête continue… jusqu’au petit matin !


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 33
***

Et aujourd'hui c'est le jour de Noël!

Ce matin est prévu un brunch que doivent nous préparer Sébastien et Hugo avant de partir. Oui ils nous ont prévenus qu'ils nous quitteront après ce dernier moment passé ensemble. Ils sont attendus dans la famille d'Hugo pour ce jour de fête.
Pour Antoine et moi la soirée a été plutôt mouvementée au début, et avec beaucoup d'émotion pour mon chéri.Mais je pense que finalement ça lui a fait du bien d'arriver à nous révéler tout ce qu'il avait sur le coeur. J'avoue que ça m'a fait un choc de savoir dans le détail ce qu'a été son passé mais il fallait qu'il en parle, enfin, et qu'il se soulage en toute confiance.

Je suis tanné d'être dans mon lit ce matin alors je finis par m'asseoir. Antoine est quant à lui bien endormi. Je le regarde comme chaque matin, et j'admire son visage d'ange éclairé par les rayons du soleil dirigés sur lui!
Je sors enfin du lit, j'entends du bruit de l'autre côté de la porte et j'en déduis que Seb et Hugo sont déjà à l'ouvrage. Je vais donc les rejoindre pour assister à cette préparation et peut être les aider si l'envie me prend.

-Moi: Salut à tous les deux, la nuit fut bonne ?

-Hugo: oui et la tienne ?

-Moi: pareil! Alors vous nous préparez quoi ?

-Séb: comment ça “vous” ? Puisque tu es levé tu vas nous aider.

-Moi: mais … Je voulais seulement ragarder !

-Seb: Alors c'est râté! Tu es là alors tu nous aide, sinon il fallait rester au lit!

-Moi: C'est bon, je vais me mettre à l'ouvrage.

-Hugo: Nous préparons un petit brunch comme prévu. Alors on prépare oeufs brouillés, sausisses, bacon, bagel, toasts, patates à déjeuner etc... Tiens eh ben tu pourrais commencer à couper les patates !

-Moi: allez, ok!

Pendant ce temps dans la chambre, Antoine fait un cauchemar:
C'est le jour de la rentrée après ces courtes vacances , je suis dans le bus avec mon amour. Le début de journée débute bien, mais... dès qu'on arrive à l'école il y a quelque chose de bizarre, tout le monde nous regarde de façon étrange, comme si on était des bêtes curieuses... et je me demande pourquoi cette attitude. Mais dès que nous pénétrons dans l'école je remarque des photos de Nicolas et moi. Sont affichées sur les murs mes anciennes photos, celles qui ont ruiné ma vie en France, mais le pire ce sont les nouvelles photos de nous deux en train de nous embrasser au chalet! Une gang de garçons se rapproche de nous et à sa tête Alex, encore lui, qui commence à nous insulter, à nous bousculer, à nous pousser pendant qu'un autre frappe Nicolas par derrière et le fait tomber à mes pieds. Non!...Non!...Pourquoi vous avez fait ça merde !

Depuis la cuisine j'entends tout d'un coup des cris qui viennent de la chambre et je me précipite pour voir ce qu'il se passe.

Noémie est déjà devant la porte mais n'ose pas entrer

-Moi: C'est bon Noé je m'occupe de voir ce qui se passe tu peux aller me remplacer dans la cuisine.

J'entre dans la chambre et c'est là que je vois un Antoine comme je ne l'ai jamais vu encore : Il est couché sur le dos et il donne des coups de poings dans tous les sens tout en hurlant... Il est en sueur et en larme. J'hésite à m'approcher de peur de me prendre un coup violent car il ne contrôle pas ses gestes.

-Moi: Antoine, c'est bon tu peux te calmer, je suis là maintenant... Antoine s'il te plait réveille toi, tout va bien...

Il ne m'écoute pas, je tente de me rapprocher doucement et arrive alors à lui saisir un bras tout en essayant de le réveiller. Une fois immobilisé il se réveille enfin mais il est en pleurs, il ne va vraiment pas bien...Il tremble de partout.


Je le prends dans mes bras pour essayer de le calmer tout en lui parlant pour le rassurer.

-Moi: Mon amour, tout va bien, c'était un cauchemar, je suis là maintenant, à côté de toi.

-Antoine: Je .. Je... vais pas très bien en c... ce moment... J'ai tellement eu peur ...de te perdre...

Et ses larmes redoublent simplement en pensant à ce qu'il vient de vivre et qui lui a fait si peur.

-Moi: Tu sais Antoine je suis avec toi, regarde je suis bien là et bien vivant... rien ne peut nous séparer, je t'aime mon Antoine...calme toi.

Il commence à reprendre ses esprits et ses tremblement cessent peu à peu.

-Antoine: Moi aussi je t'aime, j'ai rêvé que les photos qui m'ont pourris la vie en France étaient affichées dans l'école et qu'en plus il y avait celles de toi et moi en train de nous embrasser dans le chalet. Puis un gars t'avait bousculé et tu étais étendu à mes pieds, KO... j'ai eu tellement peur!

-Moi: Oui je comprends ce qui s'est passé. Tout ce qui est remonté hier soir a perturbé ton sommeil, tous ces mauvais souvenir expliquent sans doute le cauchemar de ce matin, mais tu vois que tout va bien, je suis là avec toi et en pleine forme!

Je reste collé à lui pendant un long moment jusqu'à ce qu'il se calme complètement.

-Moi: Est ce que ça va mieux ?

-Antoine: Oui, un peu. Mais j'aimerais retourner à la maison, je sens que ça ira mieux chez moi.

-Moi: Je comprends. Si c'est ton souhait on va s'arranger pour partir aujourd’hui. D'ailleurs je vais demander à Hugo et Seb s'ils ont de la place pour nous puisqu'ils partent dans un moment. Mais tu veux bien te joindre à nous pour participer au brunch qu'ils préparent pour tout le monde?

-Antoine: Oui je vais venir mais je serai pas très sociable aujourd'hui, je me sens pas trop bien.

Je quitte la chambre pour le laisser se changer et nous rejoindre. Je retrouve les autres dans la cuisine.

-Noé: Il va bien ?

-Moi: je sais pas si on peut dire ça mais il va mieux que tout à l'heure en tous cas. Désolé Noé, on va sans doute partir aujourd'hui. Antoine aimerait mieux être chez lui.

-Noé: ok je comprends

-Moi: Hee... Seb, est-ce que ça vous dérange si on pars avec vous pour retourner à la maison ? Si vous avez de la place pour nous bien sûr!

-Seb: Non ça ne nous dérange absolument pas, nous avons de la place évidemment!

-Moi: Ok, alors merci beaucoup.

Tout est enfin prêt pour le déjeuner, nous mangeons tous ensemble, nous parlons de tout et de rien mais Antoine reste vraiment à l'écart même s'il essaie de faire bonne impression.

Le repas fini je vais parler à mon frère pour lui confirmer que je pars aujourd'hui en fin de compte.

-Moi: Oli, Antoine et moi nous partons aujourd'hui parcequ'il ne va pas très bien. Il a fait une crise de panique au réveil alors Hugo et seb sont d'accord de nous prendre avec eux pour rentrer. Toi tu vas pouvoir descendre avec Mathieu, ça te dérange pas trop ?

-Oli: Je comprends évidemment. Mais non ça me dérange pas, tu fais pour le mieux, comme d'habitude. Je vais m'arranger avec Mathieu t'inquiète pas.

Il reste encore du temps avant de partir. Moi je sens que je vais m'ennuyer de cet endroit où nous avons passé des moments merveilleux, dans le lit (ah, ah!) et dans le chalet avec les amis. J'en parle à Antoine qui me dit que lui aussi a adoré ces moments et encore plus la nuit mémorable passé tous les deux.

Enfin Seb nous annonce que tout est prêt pour le départ. Nous disons au revoir à chacun et nous prenons nos affaires pour descendre jusqu'à la voiture.
Noé nous serre dans les bras et nous redit qu'elle nous aime et qu'ella a trop adoré ces moments passés ensemble, ce noël entre amis.

Installés dans la voiture nous leur faisons de grands gestes de la main pour un dernier salut.
Nous voilà sur cette route de forêt magnifique pour commencer le trajet du retour … direction maison...


Re : Heureusement qu'ils existent (gay ado) - Loverni - 20-09-2020

CHAPITRE 34:
****

Le trajet est vraiment long.
Antoine est absent pendant pratiquement toute sa durée. Je me trouve bien seul à l'arrière... Mais heureusement que Seb et Hugo ne restent pas silencieux et que nous arrivons à parler un peu. Nous évoquons ce séjour et chacun dit ce qu'il en a pensé. Sébastien reconnait qu'il s'est passé beaucoup de choses en si peu de temps...Il y en a eu des péripéties!
Tout a commencé avec l'entrée en scène de Marc-Antoine, puis il y a eu la fellation de Maxime qui s'est introduit dans ma chambre alors que j'étais seul et déjà endormi, ensuite la chicane entre Noémie et Antoine, les confidences de mon amour, et pour finir sa crise de panique de ce matin. Pas de tout repos finalement cette période de fête.

Nous arrivons enfin à destination. Nous apercevons la maison d'Antoine. Séb stationne la voiture sur le parking et je réveille alors Antoine qui a fini par s'endormir pendant le trajet.

-Moi: Nous sommes arrivés chez toi, tu peux te réveiller...

Il a un sursaut et se réveille tout surpris

-Antoine : salut Nico

et il me donne un bisou sur la joue

Nous sortons tous les quatre et Seb et Hugo nous aident à décharger nos sacs puis nous suivent dans la maison.

-mère d'Antoine: Quelle surprise, nous vous attendions plus tard! Pourquoi rentrez vous aujourd'hui?

-Antoine: Il est arrivé un petit imprévu ce qui explique que nous soyons là plus tôt.

Il ne laisse pas le temps à sa mère de poser d'autres questions et il fait signe aux autre d'entrer déposer les sacs dans dans la chambre.

-Antoine: Merci Seb de nous avoir accompagnés.

-moi: Oui merci à tous les deux c'est gentil ce que vous avez fait.

-Hugo: Tant mieux si ça vous a aidé. Nous ça ne nous a rien coûté puisqu'on rentrait auourd'hui... On n'a pas fait le voyage seuls !

Et ils prennent congé pour continuer leur route et retrouver leur famille.

Aussitôt partis, Antoine se met à son aise et enlève ses vêtements. Il se met complètement nu devant moi ce qui, je dois l'avouer, ne me laisse pas indifférent.

-moi: tu fais quoi mon chéri ?

-Antoine: Ne te fais pas des idées, je me mets à l'aise pour dormir simplement.

-moi: j'aurais aimé autre chose mais bon, c'est ton choix...

Antoine s'installe dans son lit, je me positionne à ses pieds et commence un petit massage des jambes qui vont l'aider à s'endormir lentement.

Quelques minutes après quelqu'un cogne à la porte de sa chambre. Je vais ouvrir et me trouve devant sa mère qui me demande si tout va bien.

-Mère d'Antoine: Qu'est-ce qu'il se passe ? Il fait quoi Antoine?

-moi: Eh bien il dort maintenant. En fait il n'a pas très bien dormi cette nuit.

-mère d'Antoine: Mais qu'est-ce qu'il s'est passé hier ? Tu peux m'en dire un peu plus, parce que je ne comprends pas bien pourquoi vous rentrez plus tôt que prévu.

-moi: Oui, bien sûr, je peux vous en dire plus. Mais ce serait mieux qu'on s'installe ailleurs pour parler. Je voudrais pas le réveiller.

Et nous nous dirigeons vers le salon pour nous installer confortablement. La mère d'Antoine me propose quelque chose à boire puis je commence à lui faire un petit résumé de ce que nous avons vécus.

-moi: Tout a commencé à cause d'une chicane entre Antoine et ma meilleure amie. Elle lui a demandé de lui parler de ses anciennes fréquentations, mais elle ignorait que ce serait difficile à Antoine d'en parler. Moi non plus je ne connaissais pas grand chose de son ancienne vie.

-mère d'Antoine: Tu sais Nicolas, ça a été très dur pour lui tout ce qu'il s'est passé. Mais je suppose qu'il vous a raconté l'essentiel?

-moi: Oui, bien sûr il nous a dit... Cette chicane s'est terminée dans notre chambre avec quelques personnes en qui il a confiance et là il s'est confié en racontant son passé si douloureux. Et j'avoue que ça nous a en core plus soudés l'un à l'autre. Mais avec nos amis aussi. Noémie, celle qui a provoqué ce moment de confidence a vraiment apprécié qu'Antoine lui fasse à ce point confiance.

-mère d'Antoine: Mais alors pourquoi il ne se sent pas bien aujourd'hui ?

-moi: je pense que ces mauvais souvenirs ont envahis ses pensées pendant la nuit qui a suivi et ce matin il a fait un cauchemar qui lui causé une crise de panique. Il était incontrôlable et j'ai eu beaucoup de mal à le calmer. Et depuis ce moment là il est comme dans une bulle. Il a simplement réussi à me dire qu'il avait peur de me perdre alors je l'ai réconforté du mieux que j'ai pu en lui répétant que ça n'arriverait pas et que je serai toujours là pour lui.

-mère d'Antoine: Merci Nicolas, mon fils est vraiment chanceux de t'avoir rencontré après tout ce qu'il a vécu... Tu es quelqu'un de bien.

-moi: Merci. J'essaye de faire de mon mieux pour le meilleur d'Antoine! Et je me dis que moi aussi je suis chanceux de le connaitre. Je vis quelque chose de trop beau avec lui!

Je lui demande de m'excuser parce que j'aimerais retrouver mon Antoine pour m'assurer que tout va bien.

Arrivé dans la chambre je le vois recroquevillé sur le lit, je m'approche de lui et constate qu'il est réveillé.

-moi: Tu es déjà réveillé ? Il s'est pasé quelque chose ?

-Antoine: Oui, j'ai fait une autre crise...mais j'ai réussi à me calmer tout seul?

-moi: Comment tu as réussi ?

-Antoine : j'ai simplement pensé à toi et à ce que tu m'as dit ce matin...

-moi: Ah? Et qu'est-ce que je t'ai dit ce matin?

et je prendra mon petit air malicieux en lui posant cette question dont j'ai la réponse bien sûr, mais j'avais tant envie de l'entendre de sa bouche...

-Antoine: que tu sera toujours là pour moi...