Récits érotiques - Slygame
Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - Version imprimable

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Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 13-04-2022

CHAPITRE 024 : « Camp provisoire de recherches archéologiques. » « Michu »

Le technicien en charge reste étonnamment calme alors qu’autour de lui c’est l’effervescence générale, chacun essayant de voir la forme apparaissant sur l’écran.

Il affine l’image qui très vite ramène un silence oppressant dans la grotte, la vision sans erreur possible qu’ils ont tous sous les yeux en étant comme il se doit la cause essentielle.

En effet, la forme sombre qui se dessine avec de plus en plus de précisions sur l’écran devient assez nette pour reconnaitre dans les grandes lignes une forme humaine.

Michu est le premier à retrouver la parole, devant ce que ses yeux de scientifique refusent de voir.

- Impossible !!! Ce ne peut pas être ça !! Comment cela se pourrait-il ??
- Il n’y a encore rien de sûr, il s’agit peut-être, sans doute même, d’une statue ou quoique ce soit ayant une forme humaine.

Le technicien qui s’occupe de l’appareil hoche négativement la tête, en montrant la partie de l’écran ou s’affichent les données d’analyses du spectre.

- C’est bien humain monsieur !! A tout du moins carboné, les relevées d’analyses sont formelles !!
- Après autant de temps ? comment cela a pu être possible ?
- Sans doute du fait du manque d’atmosphère de la grotte qui aura momifié le cadavre !!

Tous en sont à réfléchir sur ses bonnes paroles, quand celui qui les a données revient subitement dessus avec un ton de voix semblant pris dans une énorme surprise.

- Quelque chose ne va pas !! Sans doute un dérèglement de l’appareil dû au transport !!

Pietro qui jusque là était resté les yeux fixés sur l’écran à lire le rapport d’analyse automatique rendu par le scanner, s’aperçoit lui aussi de ce qui trouble à ce point le technicien au point de mettre en doute la fiabilité du matériel.

- D’où peut provenir cette source de chaleur ? regardez tous… c’est à n’y rien comprendre, cela indique trente-cinq degrés cinq au niveau de la forme humanoïde à l’intérieur, alors que la coque externe se réchauffe à peine d’une dizaine de degrés depuis l’ouverture et la mise en atmosphère de la grotte.
- Ne devrions-nous pas prendre quelques précautions supplémentaires avant de chercher à dégager le corps ?

Les personnes présentes étant tous d’un haut niveau intellectuel, la question trouve très rapidement une réponse concertée et la décision rapide de remettre la grotte sous vide d’air en revêtant à nouveau les scaphandres, cela afin d’éviter une dégradation subite du corps, mais également d’éviter qu’un quelconque virus ou quoique ce soit d’autre à s’échapper dans l’atmosphère.

Pietro surveille son neveu qui semble quelque peu apaiser mais qui reste néanmoins inconscient, comprenant maintenant mieux ce qu’il a voulu dire depuis toutes ces années.

Une pensée lui vient alors, se rappelant soudainement qu’ils ne disposent que de peu de temps avant que d’autres membres de l’expéditions n’apprennent l’extraordinaire découverte, pourtant un sixième sens l’alerte qu’il ne serait sans doute pas bon pour le moment que trop de monde soient au courant.

Les gens autour de lui présent à cet instant étant tous de confiances pour une bonne raison et c’est cette pensée qui lui dicte les actions à venir.

- Nous n’avons plus beaucoup de temps, nous devons déménager le corps et remettre le lieu dans l’état avant que ceux à la solde de l’état Asian ne soient en état de reprendre le travail.

Il désigne l’équipe de déblaiement.

- Vous autres dégagés moi le corps de cette gangue de roche et…

Il désigne cette fois deux aides travaillant avec eux depuis toujours.

- … vous autres, allez me chercher un caisson étanche pour que nous puissions le sortir sans risque, Je préviens le navire pour qu’ils se tiennent près à le recevoir à bord.

Tous s’activent le reste de la journée et une bonne partie de la nuit en suivant méticuleusement les instructions, l’équipe entière ne se couchant que quelques heures à peine avant le lever du soleil.

Les jours voir les semaines qui suivirent, furent les plus longs de la vie de Samuel et de son oncle, devant rester sur le lieu des fouilles pour garder le secret alors que leur trésor navigue vers un lieu leur appartenant depuis plusieurs générations, ne servant plus qu’occasionnellement lors des réunions de famille durant les vacances d’été.

Le capitaine du navire a reçu les instructions précises venant d’eux, ainsi que des besoins matériels nécessaires pour la prochaine étape d’étude.

Le marin s’est absenté une bonne heure avant de revenir avec la copie d’un mail répondant à sa demande, stipulant que tout serait en place à l’arriver du colis et qu’une personne sure aux compétences en la matière resterait auprès de lui pour les assister le temps qu’il faudra.

La curiosité de Pietro est à son comble, cherchant à tirer les vers du nez du capitaine mais s’apercevant vite qu’il n’en sait pas plus que lui sur l’identité de se de plus en plus mystérieux mécène.

***/***

« Trois mois plus tard. »

Pietro est sous sa tente à travailler sur l’interprétation des fresques, quand Michu entre pour lui parler.

- Vous repartez demain à ce qu’il parait ?

Pietro relève la tête en lui faisant un clin d’œil.

- Oui !! Nous avons toutes les données et les relevés nécessaires pour poursuivre notre étude sans le besoin d’être sur place et toi, cela avance ?
- Hum… oui, plutôt bien, nous avons la preuve maintenant qu’une explosion volontaire a bien eue lieue !! Reste à en découvrir les circonstances exactes, j’espère juste que la réponse viendra de vous quand vous aurez déchiffré le sens de toutes ces fresques et de ces écrits recouvrant les murs.
- Sois en sûr !! Nous ne manquerons pas de t’informer régulièrement de l’avancée de nos recherches. Tu comptes rester encore ici combien de temps ?
- Un ou deux mois, voire plus, nous découvrons de nouvelles choses chaque nouveau jour qui passe, mais ne t’inquiète pas, Je profiterais de quelques jours de libres de temps en temps pour venir aux nouvelles, ce sera toujours mieux que par courriel.

Pietro griffonne rapidement quelques mots, lui laissant l’adresse où il pourra les trouver et le lui glisse dans la main au moment de se la serrer pour se dire au revoir, recevant en retour un petit signe de connivence comme quoi il a bien compris.

- Prenez bien soins de vous et embrasse Henrietta et Thomé de ma part.
- Je n’y manquerai pas !!

Ce n’est qu’à l’approche du repas du soir que Pietro se lève enfin pour faire quelques mouvements, son corps commençant à ressentir le poids des années.

C’est l’arrivée de Samuel amenant le repas, qui lui amène le sourire en le voyant si exciter et joyeux, de pouvoir enfin quitter cet endroit où ils se sentent espionnés dans chaque geste qu’ils font.

- Te voilà mon garçon, où étais tu donc ?
- Dans la grotte, je ne sais pas pourquoi mais j’arrive plus facilement à comprendre le sens des fresques quand je les ai devant moi en vrai.
- Pourquoi ne restes-tu donc pas dans ce cas ?

Bien sur Pietro ne lui dis cela que pour le taquiner, sachant très bien l’impatience de son neveu à découvrir le corps momifier qui les attends loin des yeux et des oreilles indiscrètes des espions Asian.

Samuel n’en est pas dupe et sourit en posant les deux plateaux repas sur la table.

- Viens donc manger plutôt que de dire n’importe quoi, comme si tu allais me laisser seul à la merci de tous ceux qui te sachant loin me verraient bien partageant leurs lits !!


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 14-04-2022

Tiens...Samu ne ressent plus ces soudaines envies de...vous m'avez compris. Il est vrai que le "corps momifié" (Au fait, l'est-il vraiment?) n'est plus tout près de lui dans la grotte. Une momie qui dégage une température corporelle d'environ 35 degrés Celsius, ça fait bizarre! On dirait plutôt un corps en catalepsie...Enfin, nous en saurons un petit peu plus quand la "momie" se mettra à bouger. N'oublions pas qu'il y a eu un précédent chez Maître Wong, dans une petite cabane gardée, au fond de la cour.
Blague à part, tout récemment des policiers, en deux épisodes  différents, ont eu des surprises : d'abord, un "mort" qui se remet à respirer! Ce "mort", un éboueur de presque 60 ans, était déjà dans un sac mortuaire lorsqu'un policier présent entend des gémissements venant du sac!! On ouvre et le gars respire faiblement. Il est maintenant à l'hosto dans un coma profond. (Problème cardiaque) La "faculté" ne promet rien quant à son devenir immédiat.
Ensuite, avant-hier, une patrouille est appelée pour "deux cadavres dans un petit local au fond d'une cour". Ils s'y présentent et trouvent 2 corps allongés : une femme déjà transformée par la mort et un homme à côté d'elle. Brusquement, le "cadavre" mâle se lève, ouvre les yeux...! Le légiste pense alors que ce sont des drogues qui l'ont mis dans cet état "de mort apparente". Le journal ne donne pas de nouvelles autres ce matin...
La réalité dépasse la fiction, mon cher Laurent. Merci pour ton œuvre si palpitante.


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 15-04-2022

CHAPITRE 025 : « Camp provisoire géologique. » « Pietro »

Pietro repense à la réaction virile de son neveu à sa première entrée dans la grotte, réaction qui a fait la une des potins durant plusieurs semaines.

- Si seulement tu avais pu éviter de montrer certaines « tensions » à la vue de tous !! Après tu es là à t’en plaindre !!
- Comme si je l’avais fait exprès !!

Pietro doit bien convenir que sa remarque est juste, indiquant d’un geste de la main que l’affaire est close alors qu’une question se pose subitement à lui, observant Samuel qui se sent vite viser.

- De quoi encore ?
Crois-tu que cette réaction virile ait un lien avec...

Il baisse son ton de voix.

- … notre découverte ? si c’est le cas nous risquons fort de nous retrouver devant le même problème une fois à la maison, qu’en penses-tu ?
- Que toi et Henrietta devrez mettre la main au porte-monnaie ! Hi ! Hi !
- Pourquoi donc je te pris ?
- Pour me rhabiller de façon moins moulante pardi !!

Pietro s’esclaffe à son tour.

- Tu as toujours le dernier mot ! Hi ! Hi !

Pietro reporte son attention sur son travail en laissant Samuel continuer à faire les valises, pourtant il ne peut s’empêcher de parler tout haut quelques minutes plus tard, preuve en est que pour lui cette affaire n’était pas si close que ça.

En fait c’est une excellente idée qui évitera bien des soucis une fois là-bas !!

Samuel se retourne avec le sourire en sachant très bien de quoi il est question, pourtant cela lui ramène à ses dernières traductions qui à son avis sont un nouveau point de départ pour une meilleur compréhension générale.

Il abandonne un moment les valises pour venir s’assoir face à son oncle, Pietro lève les yeux de son travail en cours, visiblement curieux d’en connaitre la raison.

- Oui ??
- Sais-tu ce que sont des « nourriciers » ?
- Littéralement se sont des produits qui nourrices, des fruits, des légumes, de la viande, pourquoi cette question soudaine ?
- Parce que la dernière fresque que j’ai déchiffrée montre l’unique entourer par cinq garçons à priori assez jeunes et dessous, le texte indique que seuls les cinq nourriciers saurons lui donner l’énergie nécessaire, sans néanmoins préciser à quoi cela se réfère.
- Tu es sûr de ta traduction ? cela me parait un peu tarabiscoter !!
- J’en suis sûr mot pour mot, maintenant rien ne dit que le sens que j’en donne sois le bon !!
- Il faudra me montrer ça, peut-être y trouverais-je un autre sens, moins ambiguë celui-là.

Pietro voit bien que ce n’en est pas terminé, aussi le lui demande-t-il avant de se replonger dans son travail.

- Autre chose peut-être ?
- Il semble également y avoir un rapport entre « l’unique » et le degré de piété que ressentent les peuples envers lui.
- J’étais justement sur cette fresque cette après-midi, j’attendais de t’en parler également !! La traduction semble assortir les pouvoirs de « l’unique » aux prières des croyants.
- De plus ces deux fresques se trouvent l’une près de l’autre à l’écart du reste, un peu comme pour marquer leurs importances.
- Elles seraient donc en quelque sorte liées ?
- Je le pense aussi, mais… dans quel but ?
- A nous de le découvrir.

Pietro reste un instant sans plus une parole et c’est au moment ou Samuel s’apprête à reprendre ce qu’il faisait, qu’une nouvelle question lui est posée.

- Crois-tu être l’un de ces « nourriciers » ?
- Quelle étrange question mon oncle ? à quel moment aurais-je pu le nourrir puisque je ne l’ai même jamais vu en vrai, j’étais évanouis si tu te rappelles bien !!
- Justement !!

Pietro voit bien le regain soudain d’intérêt que lui porte son neveu, il cherche donc dans son esprit ce qui lui a fait prononcer ce « justement » ressemblant fort à une certitude de sa part.

- Ne trouves-tu pas bizarre toutes ces choses qui te sont arrivées, depuis le moment ou tu es arrivé ici et celui ou nous avons évacué le corps ?
- Je ne me suis évanoui qu’une fois ou deux, sans doute le dépaysement et la nourriture.
- Additionné à tes cauchemars et à tes remontées de libido, cela fait beaucoup en peu de temps tu ne trouves pas ?
- Admettons !! Mais quel rapport avec le fait d’être un nourricier ?
- Sans doute ne devrions-nous pas prendre ce mot à la lettre, mais plutôt au deuxième degré, un peu comme les prières qui sont la nourriture de l’âme, tu comprends ?
- Heu !! Non, pas vraiment !!

Pietro cherche comment définir l’explication qu’il a sur le bout de la langue, mais dont il ne trouve pas les mots.

- Ta traduction implique cinq jeunes hommes qui seraient ses pourvoyeurs d’énergie, cela me fait un peu penser aux films d’horreurs sur les vampires.

La grimace de Samuel montre bien se qu’il en pense, pourtant l’idée fait son chemin aussi bien dans son esprit que dans celui de son oncle et c’est dans un tempo parfait que l’un termine le début de phrase de l’autre.

- Ce ne serait donc pas de nourriture à proprement parler mais de…
- Sexe !! Ou plutôt de la charge sensorielle du plaisir et de l'orgasme final !!

Tous deux restent un bon moment à ruminer leurs pensées avant que Samuel n’éclate de rire.

- Manquerait plus que ça ! Hi ! Hi ! Remarque que l’idée semble bien plus plaisante que celle des vampires !!

***/***

« Dans l’avion les ramenant au plus près de là où se trouve leur maison de campagne. »

La nuit a laissé Pietro éveiller à ressasser dans sa tête cette idée de nourricier, l’implication de Samuel ne faisant pour lui aucun doute quant à être l’un des cinq.

En effet trop de choses depuis trop d’années le lie étroitement à ce cadavre découvert sous ces mêmes éboulis qui ont démontré depuis l’existence d’un deuxième corps entièrement retourner en poussière, mais ayant bien exister, preuve supplémentaire en est le vide correspondant parfaitement à un autre corps, ainsi que le moulage intérieur des roches compactées depuis si longtemps entre elles, démontrant bien également l’existence d’un second corps.

Ce corps qui dans les cauchemars de son neveu n’est rien de moins que le sien propre, laissant à penser à une réincarnation quelques deux-cent-cinquante mille ans plus tard.

Bien entendu l’esprit cartésien de Pietro n’accepte pas scientifiquement qu’une telle chose puisse se produire, pourtant quelque chose au plus profond de lui est près à y croire, les descriptions faites par Samuel de ses cauchemars étant si précises par apport aux récentes découvertes qu’elles en deviennent troublantes.

Une phrase tourne en boucle dans sa tête qui de plus ayant été enregistrée et prononcée par son neveu, alors que son sommeil était une fois de plus hanté par ses visions cauchemardesques.

« Nous nous reverrons un jour, je te le promets. »

Pietro se secoue brusquement en se traitant de fou alors que pourtant il les a bien entendu à maintes reprises, maugréant pour lui seul sous le regard à la fois amusé, mais également soucieux de Samuel qui voit bien que quelque chose d’inhabituel perturbe son oncle.

Bien entendu il n’est pas en reste lui non plus à tourner et retourner en boucle ses dernières traductions, cherchant dans son esprit qui peuvent bien être les quatre autres « nourriciers et si ceux-ci sont aussi comme lui depuis leur plus jeune âge à faire ces cauchemars récurrents.

La pensée de ses quatre amis qui l’attendent déjà à leur lieu de destination, vient brusquement troubler sa réflexion en le laissant soudainement dans l’ahurissement le plus total, et si…


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 16-04-2022

Bin oui...Bon sang, mais c'est bien sûr!!! Quatre qui l'attendent plus lui, ça fait bien 5! Alors, y'a plus à hésiter : les "carottes" sont cuites et il n'y a plus qu'à les déguster en bonne compagnie. Elles ne demanderont pas mieux.


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 16-04-2022

ce serait un peu trop facile, non?


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 16-04-2022

Il y aurait donc encore un long cheminement? Reste à mettre au point la "renaissance de Sam" qui se trouve déjà dans l'esprit de Samuel, si j'ai bien compris. Ashraf, le Phénix d'Inny reviendrait-il sous une autre forme voir l'ami Laurent??


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 18-04-2022

CHAPITRE 026 : « Retour au pays. » « Willy »

« Résidence secondaire de la famille Petitjean, ce jour-là. »

Henrietta est levée depuis tôt le matin pour préparer le retour de son mari accompagné de ses collègues et de son neveu, ayant eu beaucoup à faire malgré l’aide de ses amies pour que tous trouvent un confort suffisant durant leur séjour ici.

Les couples de parents ont tous leurs chambres tandis que les garçons préfèrent dormir sous une tente de type barnum aménager et montée à leur attention au fond du jardin, elle voyait donc les choses comme acquises quand après en avoir informé son mari, ce dernier lui a demandé de faire en sorte que Samuel puisse avoir sa propre intimité.

La curiosité d’Henrietta surtout après le mutisme de Pietro à en connaitre la raison, fait de sorte qu’elle ne puisse tenir bien longtemps avant d’avoir une conversation avec les garçons.

C’est donc de cette façon qu’elle apprend la véritable raison de son départ précipité de son lieu de vacances pour rejoindre son oncle, à la fois furieuse et désolée, qu’une telle ombre se mette entre une amitié de toujours.

C’est donc le nettoyage de la dernière pièce libre au grenier qui aujourd’hui l’occupe, redonnant une nouvelle vie à ce qui à une époque éloignée était déjà une chambre d’amis.

C’est en ouvrant le vasistas donnant sur l’arrière de la maison, qu’elle entend clairement les voix des garçons en pleine discussion dans le jardin.

- Tu crois qu’il nous en veut encore ?
- Comment peux-tu poser une question pareille, tu le connais mieux que quiconque ici, Sam n’est pas ce genre de garçon à faire la gueule à ses amis plus de quelques heures.
- Allez Thom, ne t’en fait pas pour ça, il tient bien trop à toi pour t’en vouloir bien longtemps.
- Je suis certain pour ma part qu’il n’y pense déjà plus ou alors s’est en ne sachant pas comment se présenter devant nous tellement il sera honteux de s’être emporter de la sorte.
- Mon père m’a raconté qu’il était trop occupé par ses recherches.
- Le mien aussi alors ne te fait pas de bile, tout se passera bien.
- Pourquoi dans ce cas ma mère lui prépare-t-elle une chambre et ne reste-t-il pas avec nous ?
- Arrête de te tourmenter pour si peu, s’il y a de quoi s’inquiété ce serait plutôt niveau santé !! Mon père nous a raconté pour ses évanouissements et cela m’inquiète plus que le reste.
- Henrietta dit qu’il n’y a rien de grave, s’il s’était passé quelque chose elle serait la première à s’en trouver perturber, tu ne crois pas ?

La brave femme sourit avec une larme à l’œil d’entendre une telle inquiétude des garçons pour leur copain, cette conversation qu’elle a surprise lui remontant le moral en lui prouvant une nouvelle fois qu’elle avait tord de se faire du souci sur leur éventuelle réconciliation.

Du coup ses pensées changent de sujet en s’interrogeant cette fois sur ce qui se passe au sous-sol depuis plusieurs semaines, à commencer par ces étranges et surement couteuses machines qui y ont été installé avant qu’il ne lui soit interdit d’y entrer.

Cette nuit là arrivant juste avant l’interdiction, elle avait bien entendu le bruit d’un moteur de camion et elle avait alors voulue se lever pour aller voir ce qu’il en était, surprise de se retrouver bloquer par deux hommes qui malgré leurs sourires amicaux et leurs paroles attentionnées, lui ont amené froid dans le dos.

Le matin même elle a appelé son mari qui lui a fait comprendre qu’elle devait respecter ses instructions, lui demandant de faire attention à ses paroles qui pouvaient être entendues par des oreilles indiscrètes.

Depuis que ce soit elle, ses amies ou les garçons, personne n’est autorisé à s’approcher de la porte du sous-sol d’où s’échappent des bruits étranges de machines en services.
Pietro et Samuel ne devraient plus tarder à arriver avec les maris de ses deux amies et mettre fin à ce stress qu’elle éprouve à être proche d’inconnus aussi rébarbatifs, seul pourtant l’un d’entre eux trouve grâce à ses yeux, il s’agit d’un beau jeune homme toujours vêtu d’une blouse blanche, au visage souriant et respirant la sympathie.

Les garçons l’ont aussi remarqué mais se sont vite désintéressé de lui du fait de son inaccessibilité, n’apparaissant à leurs yeux qu’à de trop rares exceptions quand il sort du sous-sol deux fois par jour pour quitter ou pour rejoindre sa chambre.

« Sous-sol de la résidence secondaire. »

Willy relève la tête en dirigeant son regard vers l’une des minuscules fenêtres toute en longueur qui éclaire chichement l’endroit, comme s’il sentait qu’on parlait de lui.

Jeune scientifique de tout juste vingt et un ans mais déjà éminent spécialiste en divers matières et cela malgré son jeune âge, il a été repérer très jeune par le groupe Wong qui depuis lors a pris son éducation entièrement en charge contre l’assurance de rester au moins dix ans employer du groupe une fois ses diplômes acquits.

C’est donc son premier poste pour lequel il doit bien en reconnaitre l’étrangeté, se souvenant néanmoins des paroles confiées par l’un des cadres du groupe, paroles le préparant à ce qui pour d’aucun serait de la pure science-fiction.

Son regard devenu rêveur se tourne maintenant vers la salle entièrement recouverte de plomb, afin qu’il puisse travailler sans être sans arrêts à gémir au déclenchement de ses mystérieux orgasmes qui l’ont pris dès l’arrivé du caisson contenant le non moins mystérieux corps, but de sa mission.

Une sonnerie le rappelle à l’ordre pour qu’il se prépare à sa visite d’inspection, endossant un scaphandre limitant les effets, non pas indésirable loin de là mais quand même épuisant à la longue.

Willy sourit malgré tout en sachant très bien qu’une fois son travail achever et juste avant de quitter la pièce, il ouvrira sur quelques centimètres la fermeture étanche et restera quelques minutes tremblant de plaisirs, avant de la refermée et de sortir en attendant avec impatience l’heure de sa nouvelle inspection.

Lui aussi a remarqué les quatre garçons, découvrant très vite qu’ils sont en couple, mais s’y désintéressant rapidement du fait de sa libido suffisamment mise à l’épreuve sans besoin de trouver ailleurs d’autres stimuli sexuels.

Willy s’assoit donc à son bureau pour faire son rapport, comme après chaque visite au corps qui relève du mystère le plus complet surtout de la façon dont il a été découvert.

Le jeune scientifique se signe trois fois, avant d’étudier les courbes des divers appareils reliés au corps dès son arriver, une fois la salle mise sous vide le temps de l’appareiller.

C’est d’ailleurs à cette seule occasion qu’il a pu le toucher et pour la première fois mettre en doute cette science toute entière pour laquelle il a toujours été férue, devant l’impossibilité que représente ce corps étonnamment intact, « soi-disant » mort depuis plus de deux-cent-cinquante mille ans.

Une chose encore le perturbe fortement, quand une fois de plus la température du corps remonte d’un centième de degré, s’approchant maintenant de celle normale d’un humain en bonne santé.

Le diagramme montre l’heure exacte ou cette remontée de température c’est produit, lui amenant cette fois un doute qu’il s’empresse de vérifier en repassant l’enregistrement de la caméra de surveillance.

Son regard s’allume quand l’heure qui s’affiche correspond à la seconde près à celle où il a refermé son scaphandre, le laissant un instant stupéfier par l’idée qui lui vient à l’esprit.

L’heure suivante lui sert à vérifier tous les créneaux horaires correspondant aux remontées de températures et la correspondance parfaite avec ses brusques remontées de libidos suivit de l’effet jouissif maintenant bien connu de lui.

Il tape de suite un rapport de situation, en incluant cette nouvelle information pour l’envoyer à son mystérieux mécène pour qui il donnerait sa vie en reconnaissance de la misère à laquelle il l’a sorti enfant.

Une heure plus tard environ alors que Willy prépare les solutions donner en nutriments par perfusions suivant les dosages différents qui lui sont envoyés chaque jour, un encart sonore annonçant l’arrivée d’un courriel le fait revenir à son bureau.

Il l’ouvre en souriant car l’adresse d’envoie est justement celle de son bienfaiteur, son sourire se fige rapidement pour exprimer l’incrédulité la plus totale devant les quelques mots qui lui sont adressés.

« Bonjour Willy !

Comme je le pressentais depuis le jour de ton adoption, ta destinée était bien de devenir l’un des « xx » élus, félicitation mon garçon.

Ci-joint une note explicative à cette vérité, qui doit te sembler sur l’instant incompréhensibles.

Cordialement : AB. »


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 19-04-2022

«Allez, ça se réchauffe, c'est tiède...ça va commencer à brûler tant ça va être chaud...!» Voilà à quoi me fait penser ce réchauffement quasi automatique, ce petit jeu où quelqu'un cherche un objet caché, guidé par un arbitre au courant de l'endroit à découvrir.
Alors, quand "Monsieur le corps mystérieux" atteindra les  fameux 37° Celsius, il recommencera à bouger? Attendons patiemment ce moment tant désiré.  8) :-*


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 20-04-2022

CHAPITRE 027 : « Retour au pays. » « Samuel »

« Plus tard dans la journée. »

Pietro, Théron, Mario et bien entendu Samuel, se retrouvent dans le minibus qui les amène depuis l’aéroport jusque devant le portail de la demeure de vacances familiale.

Tous ont le même soupire de satisfaction d’être enfin arriver, sortant un à un du véhicule en étirant leurs corps de quelques flexions.
Pietro sourit en constatant que seul Samuel toujours endormi est resté dans le minibus, c’est donc avec douceur qu’il le réveille pour libérer au plus vite le chauffeur qui a encore le trajet de retour à se coltiner.

- Nous sommes arrivés à la maison mon grand, réveille-toi !!
- Mmmm !! Qu’elle heure est-il ?

Pietro jette un coup d’œil à sa montre, étonner lui aussi qu’il soit déjà si tard.

- Presque dix-neuf heures !! Aller… debout, pense au chauffeur qui doit encore rentrer chez lui !!

Henrietta a une larme qui lui coule des yeux, tellement elle est heureuse de les retrouver après tous ces longs mois d’absences.

De voir son neveu sortir ou plutôt s’extraire du véhicule la fait sourire encore plus, s’avançant pour le prendre dans ses bras alors qu’il est encore visiblement ensuqué dans un reste d’endormissement.

Le contact d’avec lui comme toujours, la fait vibré de plaisir, la chaleur tiède et la douceur satinée de la peau de son visage contre le sien, lui en fait fermer les yeux d’un bonheur peu commun que seul « son » Samuel lui fait ressentir.

Le repas ragaillardi quelque peu le jeune homme qui ensuite passe une bonne heure sous le barnum avec ses copains, les quittant pour aller se coucher en les laissant souriant et rassurer qu’il n’y ait aucune rancune entre eux.

C’est une fois dans sa chambre qu’il hésite entre ranger ses affaires ou prendre une douche et se coucher sans tarder, la vue des valises le décourage de suite, aussi préfère-t-il se déshabiller pour ensuite se rendre dans la salle de bain située à l’étage, commune aux deux chambres.

C’est donc nu avec une serviette sur l’épaule et sa trousse de toilette à la main qu’il y entre en sifflotant, se retrouvant nez à nez avec un garçon nu également qui sort juste du bac à douche.

L’étonnement aux vues de la situation va comme il se doit dans les deux sens, marquant tout d’abord la surprise en se croyant chacun seul à l’étage, pour ensuite aviver une note d’intérêt en détaillant chacun son vis-à-vis.

Intérêt qui semble être commun aux deux garçons dont les yeux jusque là river sur le visage de l’autre, dévient maintenant vers une autre partie du corps qui semble attirer soudainement leurs curiosités respectives.

Bien sur cela ne dure que l’instant de quelques brèves secondes, avant qu’une sorte de pudeur ne ressurgisse d’en ne sait où et qu’un geste instinctif ramène à chacun sa serviette devant ce qui en dernier lieu accrochait leur regard.

Samuel sent comme une pression ou plutôt une sorte d’oppression dans sa poitrine, tandis que son regard remonte vers le visage aux traits d’une réelle beauté de cet inconnu qui par effet miroir s’en retrouve au même point à le dévisager, trouvant le nouveau venu à croquer avec une sueur inattendue lui coulant soudainement des tempes.

Willy le plus âgé mais aussi le plus prompt à réagir, tendant sa main droite à Samuel en se présentant avec cette fois un sourire resplendissant montrant déjà l’intérêt certain qu’il porte au nouvel arrivant.

- Salut, je m’appelle William, mais je n’aime pas mon prénom et du coup tout le monde m’appelle Willy !!

Samuel lui prend la main avec douceur, ressentant dans tout son être l’espèce de vibration fortement agréable au demeurant que ce simple contact lui amène.
- Enchanté, moi c’est Samuel, Sam pour mes amis.
- M’autorises-tu à t’appeler Sam ?

Le sourire de ce dernier avant de lui répondre n’échappe pas à Willy.

- Tien donc !! Nous sommes déjà amis alors ?

Willy accentue son sourire en remettant sa serviette sur l’épaule, dévoilant de nouveau son corps à la vue de celui qui visiblement le test.

- Pourquoi non, puisque nous ne nous cachons déjà plus rien ! Hi ! Hi !

Satisfait de sa réponse, Willy reprend son chemin interrompu vers la sortie pour regagner sa chambre, n’omettant pas en passant la petite claque sur les fesses bien rondes de Sam, alors que ce dernier semble obnubilé par les siennes.

- La place est libre ! Hi ! Hi !

Le petit geste effaroucher de Samuel vers son postérieur n’échappe pas à Willy, qui au passage remarque une chose qui laisse à présager une suite favorable à ce début d’amitié.

La serviette dans son geste s’est durant un bref instant suffisamment décalé de ce qu’elle devait cacher, montrant alors ce qu’il avait déjà eu l’occasion d’apercevoir, mais cette fois avec des signes de raidissement déjà bien avancer.

- J’avoue que si tu ne dis pas non, je ne ferais pas cette fois la fine bouche.

Cette phrase prononcée à voix haute étonne Willy qui en est pourtant l’auteur, n’étant pas dans sa façon d’être d’avoir de telles pensées incontestablement perverses, envers un inconnu qui plus est.

Pourtant une fois qu’il se retrouve devant la glace de l’armoire à terminer de s’essuyer, une constatation visuelle de son bas-ventre démontre que lui aussi ne reste pas de marbre suite à cette rencontre fortuite.

- Tient donc ?? Ce pourrait-il que…

Willy se secoue une nouvelle fois devant ce qui pour lui est une première, ne s’étant pas à proprement parler intéresser aux garçons jusque-là, alors qu’il ne manquait pourtant pas d’appels du pieds de ceux qu’il fréquentait plus ou moins régulièrement, ne serait-ce déjà en classe durant ses études ou encore ceux toujours magnifiques au demeurant rattachés à son tuteur.

Même les quatre jeunes habitant la maison ne lui avaient pas fait une si forte impression que Sam, déjà rien que le fait de penser à lui en le nommant par son diminutif lui démontre combien il lui est déjà fortement attaché.

Willy reste un long moment nu et rêveur devant le miroir, son esprit obnubiler par la vision du dit Samuel nu apparaissant comme un ange devant ses yeux.

Ce n’est qu’un bruit de pas dans le couloir qui le fait enfin régir en enfilant rapidement un short de nuit, le temps chaud et le fait d’être sous les toits, ne donnant de toute façon pas l’envie de se couvrir plus.

Des ombres de pieds se montrent au bas de la porte, disparaissent ensuite pour réapparaitre quelques secondes plus tard, ne laissant plus aucun doute sur la personne qui s’y trouve et qui semble hésiter à venir le déranger.

« Toc, toc. »

Willy qui jusque là avait retenue sa respiration, la reprend dans un souffle court.

- Oui… entre !!

Samuel ferme les yeux un bref instant histoire de réunir tout le courage qu’il a à faire ce premier pas, réalisant que seul l’impulsion du moment l’a amené devant cette porte.

Des pas venant de la chambre se rapprochent, sans doute las d’attendre une réponse qui ne semble pas venir, la porte s’ouvre pour laisser apparaitre son occupant qui au sourire qu’il arbore semble heureux de sa visite.

- Tu ne m’as pas entendu ? allez, entres !!
- Je…

Willy comprend que la visite de Samuel ne s’est faite que sur l’impulsion, aussi lui cherche-t-il une excuse pour le faire rester.

- Tu dois te demander ce que je fais ici, pas vrai ?


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 22-04-2022

CHAPITRE 028 : « Retour au pays. » « Henrietta »

Samuel se sent soudainement beaucoup mieux, la question lui donne le motif qu’il cherchait comme excuse à cette visite non programmée à l’avance et le retrouvant soudainement sans voix devant ce garçon pour lequel il déteste déjà donner cette impression devant lui.

Du coup il accepte l’invitation et entre dans l’antre de son nouvel ami, agréablement surpris d’y trouver tout bien ranger, le contraire de ses autres amis plutôt bordelliques et à son plus grand dam.
Samuel s’assoit sur le lit tandis que Willy rapproche la seule chaise pour s’assoir juste en face de lui, ne se rendant absolument pas compte de ce que cette position peut dévoiler de son intimité.

Pour l’instant ni l’un ni l’autre ne semblent s’en être rendu compte, Samuel fixant son nouveau copain dans les yeux en cherchant à trouver les mots, mais surtout les réponses sur ce qu’il ressent devant un mec aussi canon.

- Donc ?? le but de ta visite ??
- Comme tu l’as dit, simple curiosité de savoir se qui t’amène à devoir vivre sous notre toit.
- Comme si tu ne le savais pas ! Hi ! Hi !

Devant le mutisme gêner de Samuel, Willy reprend la parole rapidement de sorte qu'il ne ressente pas une impression de malaise en sa présence.

- Je…T’ai donné l’excuse pour entrer, je me doute bien que tu es au courant depuis longtemps de ma présence auprès du corps.
- Pourquoi tu me le dis aussi !! Maintenant je n’ai plus d’excuse et je passe pour quoi ?
- Quelqu’un d’intéresser très certainement.
- Comment ça ?
- À toi de me le dire, soit par mon travail ? ou encore par mon physique d’Apollon ?
- Apollon ?? c’est qui ce mec ??
- Le dieu de la beauté à ce qu’il parait, tout du moins dans la religion de mon tuteur.
- Inconnu au bataillon, mais cela n’empêche à t'entendre que tu ne te prends pas pour une merde de chien ! Hi ! Hi !
- Pourquoi donc, je devrais d’après toi ?
Heu… non… quand même pas, mais du coup je me retrouve confus.
- Pourquoi donc ?
- Que tu ais aussi vite trouver mon deuxième prénom, qui maintenant que tu me le dis correspond parfaitement à mon physique ! Hi ! Hi !
- Ah oui quand même !! Admettons alors que c’est juste pour mon travail, je pense que pour ce soir ce sera préférable d’en rester là-dessus.

Le temps passe alors dans une discussion strictement professionnelle ou chacun apprend à se faire une idée juste sur l’autre, reconnaissant pour l’un comme pour l’autre que le physique n’est et de loin pas le seul atout à cette attirance qu'ils ont tous deux ressentis.

Du coup ils ne voient pas les heures passées et c’est finalement assez tard dans la nuit que Samuel rejoint sa chambre, les oreilles et les joues en feu de la dernière demi-heure ou il s’est aperçu enfin des trésors mal cachés, dévoilés de façon aléatoires, mais des plus érotiques suivant le changement de position fréquent des jambes de Willy pendant la conversation.

Samuel se couche en sachant très bien qu’il lui sera difficile, voire impossible de s’endormir, pourtant le sommeil le prend quasiment de suite, à peine la tête posée sur l’oreiller.

***/***

« Milieu de matinée. »

- Samuel !! Il est l’heure de te lever mon chéri !!
- Mmmmm !!!

Il lui faut un réel effort de volonté pour poser les pieds au sol, le manque de sommeil se faisant encore ressentir, mais heureusement pour lui Samuel n’a pas une réputation de paresseux et le but de leur présence à tous lui revient suffisamment fort à l’esprit pour qu’il s’habille rapidement après un bref passage à la salle de bain.

Pourtant c’est plus fort que lui, il ne peut s’empêcher d’aller ouvrir subrepticement la porte de la seconde chambre pour vérifier si Willy est bien levé, le lit refait tirer à quatre épingles le lui confirme.

Ce n’est qu’une fois avoir bu une boisson chaude qu’il s’enquière sur l’absence de ses oncles, ayant toujours considéré Théron et Mario comme faisant parti de la famille.

- Ils sont tous les trois au sous-sol, avec Willy qui leurs fait un bilan de ses travaux depuis qu’il est arrivé.
- Tu en penses quoi ?
- Allons mon lapin, comme si j’y connaissais quelque chose aux recherches de ton oncle !!
- Je parlais de Willy ma tante.
- Pourquoi cette question ?
- On a un peu discuté ensemble hier soir, j’avoue avoir été étonné de le trouver là !!
- Par là, tu parles de la chambre ou en général de sa présence ici ?
- Je comprends l’utilité de sa présence pour s’occuper du corps, mais pourquoi n’a-t-il pas partager le barnum avec les garçons ? il est de notre âge à un ou deux ans près, cela lui aurait fait de la compagnie.
- Pour la même raison sans doute que toi, j’ai bien vue qu’il ne serait pas tranquille et quand j’ai appris ce qui t’est arrivé, je m’en suis sentie soulager de l’avoir prise.

Henrietta sait reconnaitre le trouble de son neveu, surtout quand comme en ce moment il la fixe dans les yeux en buvant ses paroles.

- Et toi comment le trouves-tu ? j’avoue que c’est un très beau jeune homme, intelligent et bien éduquer, j’étais triste jusque maintenant à le savoir aussi solitaire, mais tu m’en vois heureuse d’apprendre que vous vous entendez bien.
- Ma tante ? t’est-il déjà arrivé de te sentir oppresser là…

Samuel plaque sa main droite sur sa poitrine au niveau du cœur.

- … devant quelqu’un que tu rencontres pour la première fois.
- Bien sur mon lapin que cela m’est arrivée.
- Tu te rappelles à quel moment ?

Henrietta cache difficilement l’étonnement qu’elle éprouve en comprenant ce qui arrive à son neveu, gardant pour elle ses pensées sur les répercussions inévitables si cela devait éclater au grand jour.

Un pincement au cœur lui vient en pensant à son fils, amoureux de Samuel depuis toujours quand il apprendra que son cousin s’est éprit d’un autre garçon.

Samuel est toujours à la fixer, attendant une réponse qui commence à lui sembler longue à venir, aussi prend-t-elle sur elle pour sourire en lui donnant la réponse attendue qui ne fera surement que lui confirmer se qu’il a en tête.

- Si je m’en rappelle ? comme si c’était hier !! J’ai bien cru ce jour-là que mon cœur allait éclater, quand pour la première fois j’ai rencontré ton oncle. Pour que tu me poses la question c’est que cela doit être récent pour toi, serait-ce ta rencontre avec Willy qui te l’as fait ressentir ?

Samuel se contente de hocher positivement la tête.

- Je voie, j’avoue que je n’en suis pas si surprise que ça vu que nous parlons bien du même Willy, mais j’avais toujours pensé que c’était le garçon de tes cauchemars qui t’empêchait d’avancer dans une relation amoureuse.
- J’en suis le premier étonné, maintenant tu vas un peu vite en besogne en parlant d’amour, nous n’en sommes pas là mais c’est juste je l’avoue volontiers que je me retrouve troubler et confus de ce que je ressens.
- Tu as raison mon lapin, ne te précipite pas ou tu pourrais en souffrir ou en faire souffrir d’autres, L’amour n’a de sens que quand il est ressenti par les deux personnes.

Le silence se fait tandis que Samuel tout comme Henrietta réfléchissent à ce qui a été dit, pour finir c’est elle qui prend l’initiative d’un dernier conseil.

- Aime qui tu veux mon chéri, mais pense à ceux qui éprouvent depuis toujours ce genre de sentiment envers toi et essaies de faire en sorte qu’ils n’en souffrent pas, tu me comprends ?
- Je pensais le problème résolu à les voir en couple, jusqu’à ces dernières vacances ou j’ai bien compris que rien n’avait vraiment changer.
- Tu n’y es pour rien, parfois la beauté devient un poids bien trop lourd à gérer et sur cette question tu as été servi comme un roi, remarque que Willy aussi, sans doute étiez vous prédestinés à être ensemble.
- Ma tante !! Te revoilà à jouer les mères maquerelles ! Hi ! Hi ! Je t’assure qu’il n’y a rien entre nous !!

Samuel dans sa tête termine sa phrase, « du moins pas encore » et sourit à sa tante qui a su si bien lire en lui, ses dernières paroles pourtant lui laissent un goût amer d’avoir à rendre triste ceux qui comptent le plus pour lui, du moins si jamais quelque chose devait arriver entre lui et Willy.

Pourtant elle avait aussi vue juste sur le fait qu’il avait toujours pensé au garçon de ses cauchemars comme étant celui dont il était amoureux et qui était inconsciemment sans doute l’unique raison pour lui de vouloir garder sa virginité, heureux de se rendre compte qu’il n’en est rien et que cette dernière, risque de très vite devenir un souvenir du passé.


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 22-04-2022

Chasser plusieurs lièvres à la fois...hem hem, on risque de n'en attraper aucun. Ou alors, avoir déjà une idée bien établie sur un seul des lièvres (Et pas...une levrette! Du moins pas encore, comme précisé dans le texte Wink ).


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 27-04-2022

CHAPITRE 029 : « Retour au pays. » « Maitre xxx »

« Sous-sol aménager de la résidence secondaire, quelques heures plus tôt. »

Willy s’est levé à l’aube comme il le fait chaque jour depuis son arrivée, la discussion de la nuit ne l’ayant pas spécialement fatiguée, au contraire de Samuel qu’il a entendu ronfler sitôt rentrer dans sa chambre.

Un petit coup d’œil à l’intérieur de cette dernière avant de descendre l’escalier, lui a amené le sourire en voyant son nouvel ami emballer dans sa couette.

Pietro qui était déjà levé l’accueille dans la cuisine, tandis qu’Henrietta lui sourit en lui servant son café.

- Bien dormi jeune homme ?
- Très bien merci, le lit est très bon.

Pietro reconnait que le jeune scientifique l’étonne déjà de par son âge aux vues de ses diplômes, mais aussi de se physique qu’il découvre et qui lui amène de suite inconsciemment à le comparer à son neveu, sans arriver à les départagés sauf peut être grâce à l’affectif qu’il porte depuis toujours envers Samuel.

Par respect et sachant très bien comment c’est toujours ressenti par Samuel, il décide de ne pas lui faire part de son avis sur la question physique, mais plutôt d’avoir confirmation des bruits entendus à l’étage au-dessus d’eux durant la nuit.

- Tu as fait connaissance avec Samuel, je vous ai entendu discuter cette nuit.
- En effet monsieur, j’avoue que je ne m’attendais pas à rencontrer quelqu’un comme lui.

La fierté qu’éprouve Pietro comme à chaque fois que quelqu’un complimente son cher neveu ne passe pas inaperçue et amène même un sourire à Willy, comprenant alors mieux cette complicité familiale qui a amené un adolescent à l’époque encore mineur à suivre la passion d’un aussi éminant scientifique.

Pietro hésite une seconde, mais se reprend en gardant sa ligne de conduite décider juste avant.

- Mon équipe compte sur lui comme sur l’un des leurs.
- Une chose étrange pourtant est venue lors de notre discussion, cette histoire de rêve rédhibitoires correspondant à votre dernière découverte ? n’est ce pas là quelque chose d’incompréhensible ?
- En effet, je ne saurais l’expliquer, mais le fait est bien là qu’il nous a indiqué l'endroit exact où chercher pour trouver le corps.

Pietro retrace l’épisode qu’ils ont vécus cette journée-là, Willy enregistrant ses paroles pour être certain de ne pas déformer les faits en ne se basant que sur ses souvenirs.

Une fois les explications données, il convient avec Pietro que ce dernier et ses deux amis chercheurs le rejoignent au sous-sol d’ici une heure, le temps qu’il prépare pour eux un rapport exhaustif de ses travaux depuis son arrivé.

En fait le rapport est déjà près depuis la veille, l’excuse ne lui servant qu’à retransmettre sa dernière conversation à son tuteur, certain que cette histoire de cauchemar prémonitoire sera interprétée par lui comme il se doit.

La réponse ne tarde d’ailleurs pas, tout comme la demande d’envoie d’un fichier où la photo du jeune Samuel apparaitrait suffisamment nette pour le reconnaitre.

Ayant accès à la boite mail professionnelle de l’équipe de scientifiques, il n’a aucun mal à trouver ce qu’il cherche, s’attardant même sur plusieurs d’entre elles où Samuel se montre dans son meilleur jour.

Ce sont bien entendu ces fichiers qu’il envoie avant de refermer son portable pour se rendre auprès du corps et changer ses poches de nutriments, son esprit vagabondant entre les photos et la soirée d’hier, avec comme de bien entendu le dit Samuel comme seul et unique centre d’intérêt.

***/***

« Une ile privée des mers du sud. »

Un bip averti de l’arrivée des fichiers demandés, l’homme clic aussitôt dessus d’un geste nerveux occasionner par l’espoir qu’il ait vu juste malgré que cela semble impossible.

Le visage souriant de Samuel apparait alors en gros plan, laissant l’homme pousser un cri de surprise malgré que le doute fût déjà en lui.

- Sam !!!

La porte s’ouvre à la volée, laissant apparaitre deux hommes en noirs à l’apparence effrayante pour qui les voit pour la première fois.

- Monsieur !! Un problème ??
- Ce n’est rien, vous pouvez disposer !!

Les deux hommes s’apprêtent à sortir quand ils sont rappelés.

- Attendez !! La nouvelle que je viens d’apprendre m'a bouleversée, j’aurais besoin d’un « remontant ».
- Un seul monsieur ?
- Voyez par vous-même suivant l’heure.

L’homme vérifie à sa montre avec une moue amusée.

- Je devrais pouvoir vous trouvez ça, où dois-je vous les faire apporter ?

L’homme voit bien son patron avoir une brève hésitation.

- Ici, ce sera bien !!
- Entendu monsieur !!

La porte une fois refermée derrière les gardes de sécurité, l’homme se repenche avec curiosité sur l’écran pour y faire redéfiler les quelques fichiers photos de Samuel.

- Maintenant et avec cette preuve en plus il n’y a plus de doute que ce soit enfin le bon moment, j’espère juste que tout se passera bien dans les prochaines semaines qui seront sans doute cruciales pour ton retour.

Une larme perle sous ses yeux, mélange de nostalgie, d’amour et de sentimentalisme, un revers du dos de sa main lui redonne bonne figure et le replonge loin, très loin en arrière dans des souvenirs si anciens qu’ils en sont presque effacés.

Pourtant de revoir Samuel ou plutôt celui qui a le prénom de Sam dans ses souvenirs, lui ravive sa libido et il n’attend plus qu’arrive « son » ou il l’espère maintenant de tout cœur « ses remontant », pour calmer ses ardeurs et ce besoin impérieux soudain de chaleur humaine.

Le garde venu plus tôt réapparait, enchanté d’avoir pu cette fois encore satisfaire les désirs de son maitre.

- Tu as trouvé ?
- Quand en sait où chercher monsieur, il y en a toujours qui trainent aux cuisines.
- Entendu et qu’on ne me dérange pas !!

Le garde se retourne vers le couloir.

- C’est bon, le maitre vous attend !!

Un jeune rouquin visiblement déluré, suivit d’un petit brun montrant déjà de très nets signes d’excitations, entrent alors en refermant derrière eux pour venir rejoindre l’homme à son bureau après avoir pris soin de tourner la clé dans la serrure.

Tandis que le petit brun se débarrasse nerveusement de ses vêtements, le jeune rouquin préfère venir directement s’assoir sur les genoux de son patron/maitre/amant, lui laissant le soin de l’effeuiller à sa convenance.

Le petit brun une fois nu monte lestement sur le bureau pour se mettre ensuite à quatre pattes, le postérieur tourner vers ceux qui ne vont pas tarder à s’en occuper avec cette ardeur habituelle qui est leur marque.

Le rouquin embrasse son maitre tandis qu’il lui ôte son pantalon d’un geste démontrant l’habitude, tandis que ce dernier se penche pour passer la langue dans le sillon imberbe et accueillant qui en tremble de plaisir.

- Allons maitre, qu’est-ce qui vous prend ce matin ? après la nuit que nous venons de passer en plus ! Hi ! Hi ! Désolé pour nos trois autres amis, mais impossible de les faire lever si tôt.
- Tu crois que c’est le moment de parler ? Je suis content que ce soit vous deux, alors éclatons nous bien !!


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 27-04-2022

Hé bé...à quelques centaines de milliers d'année près, on se croirait encore en plein chez Mister Flo en total épanouissement. D'ici à ce que nous apprenions l'identité de ce " maître"...il n'y a pas loin! Nous nous doutons un petit peu quand même, de qui il s'agit. Mais je n'en écrirai pas plus ce soir : ne pas déflorer (bien que ce ne fût plus nécessaire depuis des myriades de lurettes!) le sujet.
Merci, cher Laurent.
KLO.


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - laurentdu51100 - 29-04-2022

CHAPITRE 030 : « Retour au pays. » « Pietro »


La matinée est déjà bien avancée quand Pietro accompagner de ses deux collègues et amis, se retrouvent tous les trois au sous-sol de la maison.
Bien entendu sur le coup ils ne reconnaissent pas le lieu tellement le changement apporter l’a transformé, le bureau où travail Willy se trouve directement à leur droite tandis qu’un sas étanche leur barre le passage pour se rendre là où se trouve le corps.
Willy les accueille avec un sourire désarmant qui trouble aussi bien Théron que Mario, découvrant tous deux le jeune scientifique pour la première fois en réel.
Comme à son habitude Willy n’y prête garde, préférant se concentrer sur son travail, il explique donc le résultat de ses recherches à ces hommes pour le moins distrait à loucher régulièrement sur lui.
- Peut-être devrais-je tout reprendre depuis le début, je vous vois dissiper et peu enclin à m’écouter.
Pietro ressent le début d’énervement du jeune homme, aussi s’explique-t-il sur ce manque apparent mais entièrement faut d’intérêt à ses explications techniques.
- Vous faites erreur mon garçon, n’oubliez pas que nous sommes tous trois proches de Samuel.
- Oui… et… donc ? je ne vois pas trop ou vous voulez en venir !
- Juste que nous sommes habitués à ce genre de physique, reconnaissant le exceptionnel qui est le tien et que nous n’y portons plus depuis longtemps autant d’attention.
Théron comprend seulement alors de quoi il est question, surpris que son étonnement à l’entendre faire son rapport ait été perçu comme un trouble venant d’un intérêt sexuel sur sa personne.
- Parce qu’il pensait que… Non !! Rassure-toi, nous ne sommes pas ce genre de personne qui mélangeons le travail et le privé. Juste que nous t’écoutions attentivement sans pouvoir y croire, comment expliques-tu qu’un corps retrouver sous plusieurs tonnes d'éboulis et qui s'est conservé semble-t-il grâce au manque d’atmosphère depuis pas moins de deux cent cinquante mille ans, puisse n’être rien de mieux qu’une sorte de momie miraculeusement conservée ?
- Je ne l’explique bien entendu pas scientifiquement, mais pourtant mes relevés tout comme celui des divers appareils médicaux de précisions ne prêtent pas à l’erreur.
C’est Mario cette fois qui prend la parole, également confus que ses regards portés vers Willy lui aient fait penser une seule seconde qu’ils pouvaient être tout autres que professionnels.
- Comment pouvions-nous te regarder alors que tu nous faisais un état de tes recherches dépassant l’entendement, même pour nous autres qui sommes pourtant réputés pour notre largesse d’esprit ? une fois cela dit, revenons à nos moutons !! Quand tu dis « scientifiquement parlant », cela signifie-t-il qu’il y aurait pour toi une autre explication ? non scientifique celle-là ?
- En effet, celle venant de notre foi !!
- Le mien va très bien pourtant !!
Pietro s’interpose alors entre Mario et Willy, connaissant trop bien l’esprit rester potache de son ami et ce malgré son âge, pour le laisser s’embarquer dans ses filets et de ce fait perdre un temps précieux.
- Excuse mon ami, mais il a arrêté de grandir très jeune !!
- Je me disais aussi !!
Pietro montre le sas du doigt pour revenir aux choses sérieuses.
- J’ai beau remanier toutes mes connaissances dans tous les sens et mes paroles vont surement vous paraitre irrationnelles, mais plus j’y réfléchi et plus il ne me vient qu’une seule réponse répondant à toutes ces bizarreries.
Il insiste sur le point de la pièce où se trouve le corps.
- Seul un corps sensé être d'essence divine peut survivre dans des conditions aussi extrêmes et en plus sur une aussi longue durée, ce qui se trouve de l’autre côté de ce sas ne peut-être humain et sauf le fait d’avoir manquer quelque chose, il ne peut en être autrement.
- C’est aussi mon constat, maintenant j’ai en ma possession quelques documents que j’aimerais vous présentez et qui une fois traduits devraient donner la marche à suivre, je pense sincèrement qu’il serait dangereux voir irresponsable d’envisager une quelconque future action avant d’en connaitre le contenu.
Pietro curieux.
- Comment peux-tu savoir qu’ils concernent cette…chose et surtout qu’ils aient un lien direct avec la façon de procéder telle que tu sembles le penser ?
- La personne qui me les a fait parvenir étant celle-là même qui les a écrits, je pense qu’il serait intéressant d’en prendre connaissance avant toute décision, ne le pensez-vous pas messieurs ?
Willy n’attend pas de réponse de leur part, qu’il est déjà à ouvrir le tiroir de son bureau pour en sortir une immense enveloppe de laquelle il sort une épaisse liasse de photocopies, photocopies qu’il étale sur le plateau de son bureau d’un geste théâtrale.
Pietro comme ses deux amis reconnaissent immédiatement le style de parchemin et d’écriture, identique semble t il en tous points avec leurs découvertes précédentes.
Il s’installe alors comme chez lui, ce qui est d’ailleurs le cas, pour commencer à déchiffrer le premier lui venant sous la main, reconnaissant cette écriture ancienne que son neveu connait maintenant sur le bout des doigts.
Un geste ample lui fait finalement réunir les folios et les remettre dans l’enveloppe, sous les regards curieux de ses amis.
- Je vous demanderai d’en dire le moins possible sur ces documents, je veux connaitre l’avis de Samuel sans qu’il ait connaissance de ce que nous avons appris durant ces dernières heures.
- Mais nous allons perdre de précieuses semaines, le temps de traduire tout ceci !!
Pietro comme ses deux amis se tourne vers le jeune homme avec un sourire entendu.
- Hum !! Disons plutôt une journée tout au plus, Samuel n’est sans doute encore qu’un étudiant aux yeux de beaucoup, mais il en a plus dans la tête que d’aucuns qui se prennent pour des pointures. Il est de la même teneur que toi apparemment, vous feriez un très beau couple tous les deux ! Hi ! Hi !
Mario donne un léger coup de coude à Théron en lui montrant Willy d’un mouvement de menton des plus explicite, amuser de voir les rougeurs subites des joues et des oreilles du jeune homme, suite aux dernières paroles dites sur le ton de l’amusement.
Il lui chuchote donc à l’oreille ce qu’il en pense.
- Tu as vu ça ? j’ai l’impression que Pietro a visé juste pour le coup.
- Bah !! C’est tout le mal que je souhaite à Samuel.
- Moi aussi ne t’y trompe pas, depuis ce matin que j’ai pu observer pour la première fois ce garçon, j’avoue que cette pensée me trottait dans la tête.
- Chut !! Il pourrait nous entendre !!
La décision étant prise, les quatre scientifiques remontent à l’étage où ils retrouvent un Samuel encore visiblement tout ensuqué de son récent réveil, petit déjeunant avec ses quatre amis à cette heure déjà tardive de la matinée.
Willy contre toute attente s’élance rapidement vers lui pour lui passer une main amicale et déjà protectrice, voir possessive dans les cheveux, ce qui n’échappe ni aux adultes, ni à Thomé, ni aux trois autres lascars s’empiffrant des tartines à la confiture qu’Henrietta leur a préparé.
Henrietta attend la réaction de son neveu à se geste que tous depuis bien longtemps ont cessé pour cause d’un excès subite et violent d’agressivité, venant de Samuel qui a toujours eu une sainte horreur de se genre de démonstration.
La brave femme retenait sa respiration jusqu’au moment ou contre toute attente Samuel lève la tête vers Willy en lui envoyant un de ses plus beaux sourires, alors que ce dernier lui pose la question qui tue.
- Bien dormi bébé ?
- Bébé !!!
L’exclamation venant de toutes les personnes ou presque de la maison, fait se retourner vers eux les regards amuser des deux garçons incriminés.
- Samuel loin de s’en offusquer bien au contraire en accentue encore plus son sourire, reprenant ensuite tranquillement la dégustation de sa tartine sans se rendre compte de la portée de cette réaction totalement contre sa nature.


Re : Florian 18 ans surdoué livre 4 tome 5 (résurrection) - KLO7514 - 30-04-2022

La nuit a sans doute  porté conseil à Samu et Willy. Et puis, sachant qu'un cerveau humain émet des ondes, peut-être certaines  réciproques de Samu et Will se sont rencontrées à la limite des chambres et , après concertation entre elles, sont retournées dans les cervelles des deux gars pour leur rendre compte de leurs décisions de rapprochement immédiat et urgent. D'où le grand sourire de Samu au geste affectueux de Willy. Il apparaît nettement que la jonction des deux est faite et que bientôt, ils ne formeront plus «qu'un seul corps».